LA VIE LOCALE -...

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LE LITTORAL avantageux que l'on peut ea attendre. Aussi 6tes- vom entouré), sur cette tribune d'honneur, voisi- nant avec de purs sportifs, de médecins, d'ingé- nieurs, d'éducateurs, d'industriels, de grands com- merçants, qui tom sont prêets à s'employer de toutes leur» forces à la plus noble des tâches: la con- servation et l'amélioration de notre race L'esprit toujours tendu vers un passé douloureux mais glorieux, ils seront guides infailliblement dans l'accomplissement de cette tâclie, par la reconnais- sance et l'affection qu'ils ont vouées à nos combat- tants et i nos chers mutilés. Vous le voyez, M. le Ministre des Sports, cette fetc est toute familiale, sa signification n'en est pour nous que plus considérable- Elle consacre les exploits d'athlètes convaincus, les mérites de citoyens cannois désintéressés et dé- voués, le pur instinct sportif de toute une popula- tion de travail et de courage qui, n'en déplaise aux pires calomniateurs, sait vaincre dans le* luttes économiques et sacrifier sa vie quand la Patrie est en danger. Le Comité d'Encouragement tient a s'excuser au- près de vous, Monsieur le Ministre, de n'avoir pas hésité à vous priver des joies du foyer en ce jour de Noël. En choisissant, pour vous recevoir, le jour où elle se rencontre avec une des équipes les plus réputées, les plus redoutables d'Europe, l'A. S. C. vous preuve bien que, seules, les considérations pu- rement sportives comptent pour elle. Désireux de perpétuer l'enseignement tiré de cette mémorable journée, désireux de confondre en un durable souvenir de reconnaissance les dévoués ou- vriers du temps de paix, les combattants sans peur en san» reproche, le Comité d'Encouragement de l'A. 5. C. exprime à Monsieur le Ministre des Sport», qui fut le frère d'armes, le chef aimé des soldat! provençaux, qui est aujourd'hui comme le scientifique manager de la France sportive, son vif déi d ' l ce terrain d'honneur: i Terrain Avant que la partie ne commença M. G. Vidal, à son tour, en une improvisa- tion d'un verbe personnel et précis, pronon- ça quelques mots qui peuvent se résumer ainsi : Rendons l'hommage que nous devons à ces magnifiques ouvriers de l'idée sportive. « Ce terrain est fait pour les gestes et non pour les paroles. «Le développement physique, intellec- tuel et moral des jeunes générations est un, tout qu'il convient d'agréger dans les mêmes travaux», imitant en cela la pièce antique qui sut en même temps, honorer ses lanceurs de disques ou ses coureurs, faire chanter ses poètes et jouer ses tragiques ». M. Vidal donna ensuite magistralement le coup d'envoi de la partie dont nos lec- teurs trouverons le compte rendu technique à la Chronique sportive. A 16 heures, le match fini, M. le Ministre, accompagné de M. Capron, se rendit à l'Hippodrome de Mandelieu qu'il visita rapidement. A 19 h. 30 eu lieu un banquet offert par la Municipalité et servi au Casino Municipal. Parmi les très nombreux convives nous avons noté à droite et à gauche de M. Gaston Vidal : MM. Ossola, député ; A. Capron, maire de Cannes ; Magnanon, chef de cabinet de M. G. Vidal ; Mouchet, sous-préfet ; Borgeal, premier adjoint ; Gazagnaire, 2 e adjoint ; MM. Vert, Guittois, Hainzl, Ricci, Polin, Issaurat, Grosso, Vidal, Escarras, Merle et Gandolphe, conseillers municipaux ; Grosso.président de l'A.S.C. ; Andrau, vice- président du Comité d'Encouragement ; Froissard, Giraud, manager de l'A.S.C, etc. ainsi que les deux équipes de l'A.S.C. et du Football-Club Espana de Barcelone. Au dessert le Maire de Cannes prononça le discours suivant : Monsieur le Ministre, C'est un repas de famille que vous avez présidé, de cette famille sportive de province, qui a pour mot d'ordre de vous faire 1 honneur en réalisant de continuels progrès. Le sport étant une des formes ici plus belles de l'activité humaine, nous sommes fien de vous présenter Cannes, prenant de jour en la vaillante équipe de Barcelone. Veuillez emporter de cette journée, inoubliable pour nous, l'impression que vous êtes notre protec- teur naturel et que plus il vous plaira de vous in- téresser a nous, plus notre ville aura à coeur de faire bonne figure dans l'annuaire des Sociétés na- Et pour donner à nos hommages respectueusement affectueux une conclusion hardie et pratique, qu'il vous plaise d'adopter l'Association Sportive de Cannes comme filleule; elle ne fera pas rougir son illustre parrain. M. Gaston Vidal prit ensuite la parole et dit qu'il saisissait avec plaisir cette occasion pour répondre aux attaques de certaines personnes contre le mouvement sportif ; mais auparavant il tint à annoncer quelques récompenses : Sont nommés officiers de l'Instruction publique : MM. Maubert, maire de Pégomas ; Pavec, artiste peintre, professeur de l'Ecole Polytechnique de Cannes. Sont nommés officiers d'Académie : MM. Gandolphe, conseiller municipal ; Reboulin, directeur du Sou des Ecoles ; Hugues, pré- sident de l'Institut de Coiffure. En outre, il annonce qu'est également proposé, comme officier d'Académie au titre d'éducateur physique, notre excellent ami et collaborateur M. Giraud, manager de l'équipe de l'A.S.C. » Discours de M. Gaston Vidal Je me félicite tout particulïèiemcnt que les* cir- constances m'aient permis de venir aujourd'hui dans votre magnifique cité, inaugurer te Stade des Hes- pérides et apporter à la population sportive de rages. A examiner le chemin parcouru depuis la guerre dan* le domaine du développement sportif de la France, on ne peut s'empêcher de ressentir un sen- timent de fierté, presque d'orgueil. Sur tout le territoire, en effet, à l'appel de ceux qui furent les pionniers de l'idée, voici que des sociétés se créent par milliers. La jeunesse fran- l'action Les parents comprennent que la santé s'acquiert au grand air et que le travail intellectuel ne peut donner de fruit véritablement profitable que •'II est acquis au profit d'un organisme sain et ro- buste. Cette formidable poussée de notre jeunesse vers les exercices physiques est aussi, je crois, la consé- quence de la guerre — une des rares conséquences heureuses de la guerre. £D effet, le corps sociaI français, profondément touché par la mort et la mutilation, éprouve le be- •oln de guérir ses blessures, et tels les globules blancs se rendeqt au point menacé du corps hu- main, telle la Jeunesse française se rend au champ <rei sports p->ur y puiser la vigueur et la force physique nécessaires à la guérison de la Patrie. Certes, ce mouvement n'a pas été sans amener, de la part de certains esprits impénitents, de) pro- testation* véhémentes; on a critiqué notre action; on m dit que ce mouvement de la jeunesse vers les. exercices du corps allait tarir les sources du pro- pre» Intellectuel et moi ai de notre pays; on est entré même dans la voie de l'invective et on nous a traités de • brutes sportives •. Avont-nous jamais dit que dans nos programmes Molaire* le» sports cuvaient empiéter sur nos ho- raires et supprimer l'étude de certaines matières f Avoui-nous cessé de répéter à nos jeunes gens que l'heure consacrée a la récréation sportive ter- minée, 11 ne fallait plus -songer qu'a l'étude f Celui qui vous parie et qai a, A sa charge, la pré- paration de l'armée économique, industrielle et com- merciale de la France, croit savoir, aussi bien que H. Raoul Sonday, quels sont les besoins du Pays. Mais il sait auisl combien ce Pays a souffert de V Priorité physique de ses enfnntj, et il rechei •ttité d»ut l'Mucation intép» *-*- dans l'harmonie enfin réalisée des forces physique» et des forces intellectuelles et morales. On a dit que le soldat, français fu(, pendant la guerre, merveilleux et que, cependant, l'armée — l'Infanterie tout au moins — était composée, en majeure partie, de paysans n'ayant jamais pratiqué les iports. C'est vrai; mais ceux qui ont écrit cela, ne savent peut-être pas tout ce qu'il a fallu à ces hommes admirables, de.courage héroïque, de volonté surhumaine pour surmonter les défaillances de leur corps. Lorsqu'en première ligne, dans les glaises d'Artois ou les craies de Champagne, sur les som- mets des Vosges, dans les brumes de Flandres, la boue montant d'en bas, la pluie tombant d'en haut, semblaient vouloir se réunir pour vous ceinturer et vous jeter à terre ! quelle dépense formidable d'énergie n'a-t-il pas fallu A certains pauvres petits soldats chétifs et malingres, que j'.ii vus pleurer de fatigue et de rage, irais tenir quand mÊme 1 Et le devoir n'eut-il pas été plus simple *i ces héros avaient eu à la disposition de leur Unie, si noble- ment trempée, un corps robuste formé par l'éduca- tion physique rationnelle f Je sais que le grand mouvement d'aujourd'hui est quelque peu terni par certaines exagérations. Je dé- tains engouenicnts qui frisent le ridicule. théâtrales et, parallèlement, contre la commerciali- sation des spectacles sportifs qui n'a que trop de tendance a s'instaurer chez nous. Je pense aussi que ceux qui ont assumé la tâche lourde de diriger nos fédérations, doivent lutter de tons leurs efforts contre l'envahissement du profes- sionnalisme et contre l'amateurisme marron, pire Je ne porte contre les professionnels de tous sports aucune espèce d'qccusation. Ils font honorablement un métier honorable et c'est bien; mais il» doivent rester l'exception, car si les professionnels voyaient leur nombre s'accroître par trop, nous assisterons À sportive des possibilité; de gain qui leur créeraient des besoins fors de proportion avec leurs moyens réels et, lorsqu'avec l'âge, c'est-à-dire tres rapide- ment en sport, ils se trouveraient dans l'impossi- biltté de continuer leur meticr de jeunesse, ils en- trernitnt dans une sorte d'armée de réserve du sport professionnel, où je recruteraient les déclassés de toutes sortci, pour ne pas dire plus. Cela nous ne le voulons pas, et c'est pourquoi nous gardons, avec un soin jaloux et qui peut paraî- tre à certains suranné,l'hermine de notre amateuris- me; hermine tacée diront les uns, sans doute, mais hermine tout de même. pays de la Cote d'Azur, où les bienfaits du ciel et de ta mer semblent ftre une bénédiction perpétuelle, comment ne pas songer que la Méditerranée fut le berceau de notre civilisation et, qu'en inaugurant aujourd'hui un Stade nous ne faisons que répéter un des gestes de l'antiquité Grecque. Dans trois ans, s'ouvrira a Paris la Huitième Olympiade, et aux acclamations enthousiastes de la foule accourue, défileront dans le stade, les plus beaux, les plus fiers des jeunes gens de la terre dont entière. Les Nations heurteront leurs athlètes en combats pacifiques et nous espérons bien voir le drapeau français monter souvent au m.tt du stade. Voulei-vous me laisser vous rappeler qu'autrefois, avant l'ouverture des jeux, les salpym d'Olympie cieus, pour annoncer la trêve générale et pour ap- peler au concours et aux courses ceux là même qui, hier encore, luttaient les armes à la main, In uns contre les autres, et ces guerriers d'hier, dans la paix momentanément retrouvée, choquaient leurs ces- te^i lançaient les disques, couraient, sautaient, mon- taient de rapides quadriges ou bien chantaient et récitaient des vers: c'était sous le ciel magnifique de l'Attique une débauche de vie intense, comme une communion absolue dans- le culte universel de la beauté dt, formes. Et quelle noblesse! Voici avant le commencement des jeux que les athlète» vont défiler; Ils s'avancent sur le sable qui poudroie, sous le soleil d'or tom- bant d'un ciel bleu idéal, beaux comme des dieux, jeunes, ardents fiers et calmes; en passant devant les archontes, ils lèvent la main et prononcent le grand serment olympique : « Nous jurons, disent-ils, de lutter pour les dieux, pour la gloire et pour la Cité. . four lis diax, c'est-À-dire qu'ils offrent leur effort et leur victoire possible A l'idéal philosophique qu'ils se font de la divinité. Pour la gloire, et ils affirment ainsi se contenter pour tout profit de leur victoire de la couronne de lauriers ou de persil sauvage qui ceindra le front Pour la Cid, voulant ainsi proclamer que leur gloire rejaillira sur la Patrie, pour laquelle ils sont prGts demain à se battre et à mourir. ' Je ne vois pas quoi que ce soit, dans cette tradi- tion renouvelée, qui soit une atteinte portée à la di- gnité humaine considérée sous son angle actuel, je ne vois pas surtout ce qui peut établir une prédo- minance regrettable du muscle sur la pensée, du corps physique sur l'âme et sur le coeur. Et du reste, lorsqu'un peuple s'engoue pour le geste d'un boxeur, lorsqu'il pousse son admiration pour la force physique jusqu'i le placer au-dessus de certains grands savants; faut-il voir là autre chose qu'une exagération passagère 1 Faute, somme toute, facile à corriger- Et si le grand mouvement, aux manifestations duquel nous assistons aujourd hui, n a pas toutes les qualités de mesure qu'il devrait avoir, la faute n'en incombe-t-elle pas A ces intellectuels qui nous poursuivent aujourd'hui de leurs rires et de leurs sarcasmes et dont la place était à notre ttte f Le mouvement en France est d'ailleurs parti des écoles, il ne faut pas l'oublier et si, peu à peu, il a débordé sur toutes tes classes et sur tous les âges, il faut bien avouer que les cadres n'ont peut-être pas toujours été ce qu'ils devaient Etre. S! cela est, il ne faut plus que cela soit. Et il faut que ceux qui ont mission ou prétention de diri- ger les masses populaires s'habituent à penser qu'ils ne doivent pas se désintéresser de l'éducation physi- que pas plus qu'ils ne doivent se désintéresser de l'éducation morale et intellectuelle T II faut qu'ils sachent bien que l'adage latin de Juvénal.est vrai, plus aujourd'hui encore qu'hier, et que le but com- plet d'une éducation vraiment démocratique doit être dans la jormation harmonitutt d'un corps au D'ailleurs, ceux qui, aujourd'hui, opposent leur t intellectualité • à notre soi-disant brutalité, de- vraient se souvenir que la philosophie grecque, mère de la pensée philosophique actuelle, est en quelque torte née sur le Stade. Sur l'avenue de gloire consacrée par les statues et les monuments et qui courait de la porte Dipyle jusqu'à la colline d'Académos, les athlètes allaient et ils parvenaient à la cfme le coeur rempli du sou- venir des sacrifices de leurs grands hommes^ Les citoyens qui conversaient le long de l'avenue glorieuse, prirent la coutume d'y pousser leurs pro- menades jusqu'aux arènes qui la terminent, il* se mêlèrent aux sculpteurs qui venaient la chaque jUal étudier le corps humain en action, afin de repro- duire dans le marbre ses magnificences. Bientôt les magistrats et les artistes s'accordèrent sur le Beau qui s'allie étroitement au. Juste et au Vrai. Les uns et les autres discoururent sur la Force, puis sur les ierces mystérieuses qui sont aussi les âmes des Dieux. Ils comparèrent les forces morales aux for- ces physiques; ils traitèrent des relations entre la matière et l'esprit. Le spectacle des athlètes rivali- sant à la course et à la lutte engendra dans leur raison des idées philosophiques. :e, Socratc émit d'été icllci isi le Plai Paul Adam, que l'idéalisme naquit du jci gilistes. _ Lt aomiration pour Ia musculature de cita la conception du Beau, de l'IIar Justice, de la Vérité. mère de I esprit. Ce que Platon lui -même promul gua lorsqu'il définit l'Unie « une force en mouvement spontané », aujourd'hui, et a son tour, la science la plus récente, la biologie déclare que cela est la vérité et que la matière elle-même semble Être sen- Ainsi, nos intellectuels, nourris d'antiquité grec- qnent notre mouvement ou ironisent a notre effort, fiers qu'ils attaquent et qu'ils peuvent tarir. c L'homme, » dit Nietzsche, est quelque chose qui doit se surpasser >. Et cette maxime ne s'applique-t-elle pas merveil- leusement à no* forces athlétiques et sur le fronton du grand stade que Paris se doit a lui-même d'éle- les jeux de 1914, ne devrions-nous pas ln«- 1 Ici ulei chose qui doit Ainsi nous aurions transformé cette pentée alle- mande en une formule d'action profondément classi- que et nous aurions proposé, comme bat à chacun de le progrès de l'Humanité par le progrès de chaque individu. J'estime que pour ceux qui nous suivent et pour ceux qui nous attaquent, il Importait que ces choses fussent dit». La France, saignée i blanc par la guerre, a be- soin de récupérer ses forces, ses forces physiques d'Abord, car sans elles les autres forces ne comptent pas. La guerre nous a appris qu'il fallait tout d'-' ' être forts, — «oyons fcrtsl *e France, grandie aux yeux de l'Univers ouvenir de ion héroïsme, retrempée dans 'sique de ii\ jeunesse, par les découvertes ints, par lea produits harmonieux de ses artistes, par le génie de beur fécond de ses pftysar ^initiative |ardcnte de ses commerçants ; à cette France forte, Just et bonne, fidèle à ses traditions, amoureuse de son génie propre, je lfve mon verre. M. Grosso, président de l'A.S.C, remercie M. Gaston Vidal, au nom de l'A.S.C. de la haute marque d'intérêt qu'il a donnée par sa présence à l'inauguration du Stade des Hespérides. Il remercie aussi M. le Maire et toute la Municipalité des soins dont ils ont entouré l'A.S.C, qui fera 1 tout son pos- sible pour justifier cette confiance par de nouveaux succès. Il termine en levant son verre à la santé de M. Gaston Vidal, bienfai- teur des sports et à la santé de M. le Maire. M. Gaston Vidal répond en portant la santé de l'A.S.C, champion de France. M. Giraud prend ensuite la parole sur le désir des équipiers premiers de l'A.S.C. pour remercier M. Gaston Vidal du parrai- nage que vient de lui attribuer M. le Maire et qu'il a bien voulu accepter. Il ajoute, qu'a l'occasion des paroles que vient de prononcer le Ministre, il tient à*sou- ligner la vérité de ce discours en l'appuyant de l'exemple qu'en donne l'A.S.C. qui, sur onze joueurs premiers possèdent huit anciens poilus, dont sept blessés et six décorés. Il accepte l'augure de M. Gaston Vidal qui vient de boire à la santé de l'A.S.C, champion de France, car s'il n'est pas certain d'y par- venir il répond de ses équipiers, qui feront tout leur possible pour être dignes de la Ville de Cannes et du parrain qu'ils se sont choisis. *** L'Inauguration du Monument aux Morts de l'A.S.C. Une touchante manifestation s'est dérou- lée, lundi matin, au Parc des Sports des Hespérides. L'inauguration officielle du monument destiné à commémorer les glorieux morts de notre grande Société locale fut l'objet d'une pieuse cérémonie qui restera longtemps à la mémoire de ceux qui y assistaient. Parmi les nombreuses personnes présentes, nous avons remarqué : MM. Capron, maire de Cannes ; Borgeal et D r Gazagnaire, ad- joints ; Vert, Guittois, Monnet, Bompard, Ricci, Caïs, Issaurat, Noble, conseillers municipaux ; Grosso, président de l'A.S.C. ; Giraud, manager de l'équipe première ; capitaine Palais ; Andrau, vice-président du Comité d'Encouragement aux Sports ; Roux, Froissard, etc. Autour du monument, rangés à côté des autorités : les familles des morts, les amis, les membres de l'Association Sportive de Cannes, les présidents des Sociétés locales etc. etc. M. Grosso, président de l'A.S.C, au milieu du plus grand silence, a prononcé un discours plein de douleur vraie, car il est père d'un fils décédé au Champ d'honneur, il retraça avec pathétisme le rôle joué pendant la guerre par les glorieux morts de l'A.S.C. II adjura les mères, ces coeurs inconsolables, de hausser leur douleur à la hauteur du sacrifice imposé qui ne sera pas inutile ; il a été fait pour la Patrie, toujours plus grande et que l'on doit chérir avant tout. Puis, se tournant vers le monument, M. Grosso y lit les trente-quatre noms des glorieux morts : Louis Ardisson, Raymond Balitrand, Charles-Marius Bonnet, François Botton, Félix Bourely, Clément Bousquet, Amédée Brun, François Carbonel, Mathieu Cerovetti, Ferdinand Cuniberti, Auguste Darbelet, Georges Delbechi, Guy Desma- rets, Marius Froment, Lois Galantini, Al- bert Gauthier, Jean Gaviglio, Gustave Giacobi, Honoré Grosso, Louis Guido, Ma- rius Guignon, Pierre Jadot, Antoine Jaume, Marie Julian, Jean Mourgues, Ange Novarac, Joseph Panizzi, Jean Pastorelli, Joseph Pialet, ' Ange Piccon, Jean Pitelet, Jean Rinaloix et Pascal Sandoli. De magnifiques palmes fleuries furent déposées au pied du monument. Notam- ment celles offertes par : les cinq équipes de l'A.S.C. à leurs camarades morts au Champ d'honneur ; les athlètes de l'A.S.C. ; la Bocca-Olympique. M. Capron, en termes éloquents, a parlé ensuite de la grande famille de l'A.S.C. et de ses glorieux morts. 11 a terminé en disant que tous les sportifs de l'A.S.C. prendront exemple sur les aînés, morts au Champ d'honneur, et remporteront ici la tradition de ces héros, qui furent les vainqueurs. Au nom de la Société des Mutilés, M. Victor Reymond, vice-président, dit que les mem- bres de la Société ont tenu à venir apporter, à leurs camarades de l'A.S.C. etduF.C.C, tombés dans la grande fournaise, leur fra- ternel salut. LA VIE LOCALE Les Elections Consulaires (Scrutin de Ballottage) Le scrutin de ballottage pour le siège de juge suppléant poir un an, s'est déroulé dimanche dernier, à la Mairie. Les électeurs consulaires firent preuve de peu d'empressement et 294 suffrages seulement s'exprimèrent. M. Laurent Gandolphe, industriel, Maire de Mandelieu candidat de l'Association des Anciens juges, et patronné par les maires du Canton, obtint 180 voix et fut élu contre son concurrei-t, M. Barbier, parfumeur, patronné par l'Association Commerciale et Industrielle ( 2 Cannes, qui n'a obtenu que 113 voix. Nous adressons nos meilleures félicitations au nouveau juge suppléant. ***** Garage Moderne (Ag* RocnEX-SCHNEI- DER), r. C<U Vidal. Tél. 6-7/4. Stoks Miche- lin & Magondo. Fournitures. Réparations. La Saint-Sylvestre Le Carlion, la Taverne Royale, l'Al- berto iiest 1 , lUgenl's Taverne, Le Coq d'Or, t lout le monde est à son poste pour saluer l'année qui s'en va... et celle qui vient I Armando. liistorante llatiano, se surpasse... ainsi que d'habitude. Son me- nu est une merveille de « délicatesse », comme tous ceux de ses confrères. Car, à qui donner la palme ? La Brasserie Rcsl 1 du Lion offre des huîtres de Aiaren- nca, des filets do soles « Carmen », Petits pois à la française, — VolaîUe de Bresse grillée (sauce Diable) Salade parisienne, — Gâteau Saint-Honoré, Cor- beille de Fruits. Orchestre Sayen. 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Ohnet, inter- prète par Dorothy Bernard ; Petite Fo- raine, comédie, interprétée par Peggy Hy- land; idylle à Trempelt'Plage, fantaisie burle&que. Raybaud, à, r. Mar 1 Joffre. Tél. 10-33 —0 Essences, farinée, grains o—• Grand Hôtel Café Brasserie des Négociant! Face la Gare. T. 0-37. E. FAUVEL, •'re. AVIS. Compagnie P.-L.-M. La Cie des Chemins de fer P.-L.-M. a l'honneur d'informer le public que les modifications suivantes seront apportées à la marche des trains actuelle à partir d'aujourd'hui 1er Janvier : Les trains expresse 101 et 106 desser- viront les stations de Théoule et de Man- delieu-La Napoule. Pour permettre une arrivée plus mati- nale à Nice, le train 372 sera avancé de 17 minutes au départ de Vintimille et de a3 minutes à 'l'arrivée à Nice. Pour réduire son battement avec les trains iô et 372 le train 3079 sera avancé de f>n minutes de Cannes à Grasse (départ <ie Cannes à 9 h. 5o, arrivée à Grasse à 10 h. 33). Paul A&sïmon. 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Désireux de donner aux réjouissances qui auront lieu à l'occasion des Fêtes Carnavalesques toute l'ampleur et tout l'attrait désirables, le Comité des Fêtes a l'honneur de prier les personnes qui se- raient disposées à prendre part aux Corsi soit par des groupes, soit isolément, à vouloir bien se faire inscrire dès à pré- sent au Bureau du Comité des Fêtes, (Hô- tel de Ville, Rez-de-chaussée). Des récompenses seront attribuées aux voitures, groupes ou masques isolés Jes plus marquants. Roméo-GiragO, Bd Jean Hibert. Vente- Réparations (Ford, Panhard, Fiat). Couronnes Funéraire»- Maison JEAN, SERRE Suc r . 18, rue de ChâU»udun. Bois, Matériaux de Gonst. NOUGUEI, 4I bis, Bouler*rd d'Italie. Teinturerie Nouvelle —0— B. SASSOT 60, r. d'Antibes. Tél. 4-33. Usine Bd d'Italie. Tél. 10-47. Suceurs, à Grasse. Barbier-Gioanni. AUTOS, Bd d'Als.T.g-33 Ph" Ginner et C°, 4o,r.d'Antibes.T.6-2 7 ALEXANDRE, OPTICIEN ai, rue d'Antibes, CANNES. Tél. 8-75. 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Mardi 3. à 4 h., salle de musique du Casino: Concert Louis Ganne. — A 9 h. du soir f au* j Théâtre: Pompei ; Le Loup et l'Agneau* ballet. Mercredi 4, à. 4 h., salle de rr.ttsm--,. Casino: Concert Louis Ganne - , . du soir, au Théâtre : Les F 2 actes de M. L. Bessif- en 3 actes de M. H Jeudi 5, à 3 h, • direction de M Vendredi 6,

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avantageux que l'on peut ea attendre. Aussi 6tes-vom entouré), sur cette tribune d'honneur, voisi-nant avec de purs sportifs, de médecins, d'ingé-nieurs, d'éducateurs, d'industriels, de grands com-merçants, qui tom sont prêets à s'employer de toutesleur» forces à la plus noble des tâches: la con-servation et l'amélioration de notre race

L'esprit toujours tendu vers un passé douloureuxmais glorieux, ils seront guides infailliblement dansl'accomplissement de cette tâclie, par la reconnais-sance et l'affection qu'ils ont vouées à nos combat-tants et i nos chers mutilés.

Vous le voyez, M. le Ministre des Sports, cettefetc est toute familiale, sa signification n'en estpour nous que plus considérable-

Elle consacre les exploits d'athlètes convaincus,les mérites de citoyens cannois désintéressés et dé-voués, le pur instinct sportif de toute une popula-tion de travail et de courage qui, n'en déplaise auxpires calomniateurs, sait vaincre dans le* lutteséconomiques et sacrifier sa vie quand la Patrie esten danger.

Le Comité d'Encouragement tient a s'excuser au-près de vous, Monsieur le Ministre, de n'avoir pashésité à vous priver des joies du foyer en ce jourde Noël. En choisissant, pour vous recevoir, le jouroù elle se rencontre avec une des équipes les plusréputées, les plus redoutables d'Europe, l'A. S. C.vous preuve bien que, seules, les considérations pu-rement sportives comptent pour elle.

Désireux de perpétuer l'enseignement tiré de cettemémorable journée, désireux de confondre en undurable souvenir de reconnaissance les dévoués ou-vriers du temps de paix, les combattants sans peuren san» reproche, le Comité d'Encouragement del'A. 5. C. exprime à Monsieur le Ministre desSport», qui fut le frère d'armes, le chef aimé dessoldat! provençaux, qui est aujourd'hui comme lescientifique manager de la France sportive, son vifd é i d ' l ce terrain d'honneur: i Terrain

Avant que la partie ne commença M.G. Vidal, à son tour, en une improvisa-tion d'un verbe personnel et précis, pronon-ça quelques mots qui peuvent se résumerainsi :

Rendons l'hommage que nous devons à cesmagnifiques ouvriers de l'idée sportive.

« Ce terrain est fait pour les gestes et nonpour les paroles.

«Le développement physique, intellec-tuel et moral des jeunes générations est un,tout qu'il convient d'agréger dans les mêmestravaux», imitant en cela la pièce antiquequi sut en même temps, honorer ses lanceursde disques ou ses coureurs, faire chanterses poètes et jouer ses tragiques ».

M. Vidal donna ensuite magistralementle coup d'envoi de la partie dont nos lec-teurs trouverons le compte rendu techniqueà la Chronique sportive.

A 16 heures, le match fini, M. le Ministre,accompagné de M. Capron, se rendit àl'Hippodrome de Mandelieu qu'il visitarapidement.

A 19 h. 30 eu lieu un banquet offert parla Municipalité et servi au Casino Municipal.Parmi les très nombreux convives nousavons noté à droite et à gauche de M. GastonVidal : MM. Ossola, député ; A. Capron,maire de Cannes ; Magnanon, chef de cabinetde M. G. Vidal ; Mouchet, sous-préfet ;Borgeal, premier adjoint ; Gazagnaire, 2e

adjoint ; MM. Vert, Guittois, Hainzl, Ricci,Polin, Issaurat, Grosso, Vidal, Escarras,Merle et Gandolphe, conseillers municipaux ;Grosso.président de l'A.S.C. ; Andrau, vice-président du Comité d'Encouragement ;Froissard, Giraud, manager de l'A.S.C, etc.ainsi que les deux équipes de l'A.S.C. et duFootball-Club Espana de Barcelone.

Au dessert le Maire de Cannes prononçale discours suivant :

Monsieur le Ministre,C'est un repas de famille que vous avez présidé,

de cette famille sportive de province, qui a pourmot d'ordre de vous faire1 honneur en réalisant decontinuels progrès. Le sport étant une des formesici plus belles de l'activité humaine, nous sommesfien de vous présenter Cannes, prenant de jour en

la vaillante équipe de Barcelone.Veuillez emporter de cette journée, inoubliable

pour nous, l'impression que vous êtes notre protec-teur naturel et que plus il vous plaira de vous in-téresser a nous, plus notre ville aura à cœur defaire bonne figure dans l'annuaire des Sociétés na-

Et pour donner à nos hommages respectueusementaffectueux une conclusion hardie et pratique, qu'ilvous plaise d'adopter l'Association Sportive deCannes comme filleule; elle ne fera pas rougir sonillustre parrain.

M. Gaston Vidal prit ensuite la parole etdit qu'il saisissait avec plaisir cette occasionpour répondre aux attaques de certainespersonnes contre le mouvement sportif ;mais auparavant il tint à annoncer quelquesrécompenses :

Sont nommés officiers de l'Instructionpublique : MM. Maubert, maire de Pégomas ;Pavec, artiste peintre, professeur de l'EcolePolytechnique de Cannes.

Sont nommés officiers d'Académie : MM.Gandolphe, conseiller municipal ; Reboulin,directeur du Sou des Ecoles ; Hugues, pré-sident de l'Institut de Coiffure.

En outre, il annonce qu'est égalementproposé, comme officier d'Académie autitre d'éducateur physique, notre excellentami et collaborateur M. Giraud, managerde l'équipe de l'A.S.C. »

Discours de M. Gaston Vidal

Je me félicite tout particulïèiemcnt que les* cir-constances m'aient permis de venir aujourd'hui dansvotre magnifique cité, inaugurer te Stade des Hes-pérides et apporter à la population sportive de

rages.A examiner le chemin parcouru depuis la guerre

dan* le domaine du développement sportif de laFrance, on ne peut s'empêcher de ressentir un sen-timent de fierté, presque d'orgueil.

Sur tout le territoire, en effet, à l'appel de ceuxqui furent les pionniers de l'idée, voici que dessociétés se créent par milliers. La jeunesse fran-

l'action Les parents comprennent que la santés'acquiert au grand air et que le travail intellectuelne peut donner de fruit véritablement profitable que•'II est acquis au profit d'un organisme sain et ro-buste.

Cette formidable poussée de notre jeunesse versles exercices physiques est aussi, je crois, la consé-quence de la guerre — une des rares conséquencesheureuses de la guerre.

£ D effet, le corps sociaI français, profondémenttouché par la mort et la mutilation, éprouve le be-•oln de guérir ses blessures, et tels les globulesblancs se rendeqt au point menacé du corps hu-main, telle la Jeunesse française se rend au champ<rei sports p->ur y puiser la vigueur et la forcephysique nécessaires à la guérison de la Patrie.

Certes, ce mouvement n'a pas été sans amener,de la part de certains esprits impénitents, de) pro-testation* véhémentes; on a critiqué notre action; onm dit que ce mouvement de la jeunesse vers les.exercices du corps allait tarir les sources du pro-pre» Intellectuel et moi ai de notre pays; on estentré même dans la voie de l'invective et on nousa traités de • brutes sportives •.

Avont-nous jamais dit que dans nos programmesMolaire* le» sports cuvaient empiéter sur nos ho-raires et supprimer l'étude de certaines matières f

Avoui-nous cessé de répéter à nos jeunes gensque l'heure consacrée a la récréation sportive ter-minée, 11 ne fallait plus -songer qu'a l'étude f

Celui qui vous parie et qai a, A sa charge, la pré-paration de l'armée économique, industrielle et com-merciale de la France, croit savoir, aussi bien queH. Raoul Sonday, quels sont les besoins du Pays.Mais il sait auisl combien ce Pays a souffert deV Priorité physique de ses enfnntj, et il rechei

•ttité d»ut l'Mucation intép» *-*-

dans l'harmonie enfin réalisée des forces physique»et des forces intellectuelles et morales.

On a dit que le soldat, français fu(, pendant laguerre, merveilleux et que, cependant, l'armée —l'Infanterie tout au moins — était composée, enmajeure partie, de paysans n'ayant jamais pratiquéles iports. C'est vrai; mais ceux qui ont écrit cela,ne savent peut-être pas tout ce qu'il a fallu à ceshommes admirables, de.courage héroïque, de volontésurhumaine pour surmonter les défaillances de leurcorps. Lorsqu'en première ligne, dans les glaisesd'Artois ou les craies de Champagne, sur les som-mets des Vosges, dans les brumes de Flandres, laboue montant d'en bas, la pluie tombant d'en haut,semblaient vouloir se réunir pour vous ceinturer etvous jeter à terre ! quelle dépense formidabled'énergie n'a-t-il pas fallu A certains pauvres petitssoldats chétifs et malingres, que j'.ii vus pleurer defatigue et de rage, irais tenir quand mÊme 1 Et ledevoir n'eut-il pas été plus simple *i ces hérosavaient eu à la disposition de leur Unie, si noble-ment trempée, un corps robuste formé par l'éduca-tion physique rationnelle f

Je sais que le grand mouvement d'aujourd'hui estquelque peu terni par certaines exagérations. Je dé-tains engouenicnts qui frisent le ridicule.

théâtrales et, parallèlement, contre la commerciali-sation des spectacles sportifs qui n'a que trop detendance a s'instaurer chez nous.

Je pense aussi que ceux qui ont assumé la tâchelourde de diriger nos fédérations, doivent lutter detons leurs efforts contre l'envahissement du profes-sionnalisme et contre l'amateurisme marron, pire

Je ne porte contre les professionnels de tous sportsaucune espèce d'qccusation. Ils font honorablementun métier honorable et c'est bien; mais il» doiventrester l'exception, car si les professionnels voyaientleur nombre s'accroître par trop, nous assisterons À

sportive des possibilité; de gain qui leur créeraientdes besoins fors de proportion avec leurs moyensréels et, lorsqu'avec l'âge, c'est-à-dire tres rapide-ment en sport, ils se trouveraient dans l'impossi-biltté de continuer leur meticr de jeunesse, ils en-trernitnt dans une sorte d'armée de réserve du sportprofessionnel, où je recruteraient les déclassés detoutes sortci, pour ne pas dire plus.

Cela nous ne le voulons pas, et c'est pourquoinous gardons, avec un soin jaloux et qui peut paraî-tre à certains suranné,l'hermine de notre amateuris-me; hermine tacée diront les uns, sans doute, maishermine tout de même.

pays de la Cote d'Azur, où les bienfaits du ciel etde ta mer semblent ftre une bénédiction perpétuelle,comment ne pas songer que la Méditerranée fut leberceau de notre civilisation et, qu'en inaugurantaujourd'hui un Stade nous ne faisons que répéterun des gestes de l'antiquité Grecque.

Dans trois ans, s'ouvrira a Paris la HuitièmeOlympiade, et aux acclamations enthousiastes de lafoule accourue, défileront dans le stade, les plusbeaux, les plus fiers des jeunes gens de la terre dontentière. Les Nations heurteront leurs athlètes encombats pacifiques et nous espérons bien voir ledrapeau français monter souvent au m.tt du stade.

Voulei-vous me laisser vous rappeler qu'autrefois,avant l'ouverture des jeux, les salpym d'Olympie

cieus, pour annoncer la trêve générale et pour ap-peler au concours et aux courses ceux là même qui,hier encore, luttaient les armes à la main, In unscontre les autres, et ces guerriers d'hier, dans lapaix momentanément retrouvée, choquaient leurs ces-te^i lançaient les disques, couraient, sautaient, mon-taient de rapides quadriges ou bien chantaient etrécitaient des vers: c'était sous le ciel magnifique del'Attique une débauche de vie intense, comme unecommunion absolue dans- le culte universel de labeauté dt, formes.

Et quelle noblesse! Voici avant le commencementdes jeux que les athlète» vont défiler; Ils s'avancentsur le sable qui poudroie, sous le soleil d'or tom-bant d'un ciel bleu idéal, beaux comme des dieux,jeunes, ardents fiers et calmes; en passant devantles archontes, ils lèvent la main et prononcent legrand serment olympique : « Nous jurons, disent-ils,de lutter pour les dieux, pour la gloire et pour laCité. .

four lis diax, c'est-À-dire qu'ils offrent leur effortet leur victoire possible A l'idéal philosophique qu'ilsse font de la divinité.

Pour la gloire, et ils affirment ainsi se contenterpour tout profit de leur victoire de la couronne delauriers ou de persil sauvage qui ceindra le front

Pour la Cid, voulant ainsi proclamer que leurgloire rejaillira sur la Patrie, pour laquelle ils sontprGts demain à se battre et à mourir. '

Je ne vois pas quoi que ce soit, dans cette tradi-tion renouvelée, qui soit une atteinte portée à la di-gnité humaine considérée sous son angle actuel, jene vois pas surtout ce qui peut établir une prédo-minance regrettable du muscle sur la pensée, ducorps physique sur l'âme et sur le cœur.

Et du reste, lorsqu'un peuple s'engoue pour legeste d'un boxeur, lorsqu'il pousse son admirationpour la force physique jusqu'i le placer au-dessus decertains grands savants; faut-il voir là autre chosequ'une exagération passagère 1 Faute, somme toute,facile à corriger- Et si le grand mouvement, auxmanifestations duquel nous assistons aujourd hui, n apas toutes les qualités de mesure qu'il devrait avoir,la faute n'en incombe-t-elle pas A ces intellectuelsqui nous poursuivent aujourd'hui de leurs rires etde leurs sarcasmes et dont la place était à notrettte f

Le mouvement en France est d'ailleurs parti desécoles, il ne faut pas l'oublier et si, peu à peu, il adébordé sur toutes tes classes et sur tous les âges, ilfaut bien avouer que les cadres n'ont peut-être pastoujours été ce qu'ils devaient Etre.

S! cela est, il ne faut plus que cela soit. Et ilfaut que ceux qui ont mission ou prétention de diri-ger les masses populaires s'habituent à penser qu'ilsne doivent pas se désintéresser de l'éducation physi-que pas plus qu'ils ne doivent se désintéresser del'éducation morale et intellectuelle T II faut qu'ilssachent bien que l'adage latin de Juvénal.est vrai,plus aujourd'hui encore qu'hier, et que le but com-plet d'une éducation vraiment démocratique doitêtre dans la jormation harmonitutt d'un corps au

D'ailleurs, ceux qui, aujourd'hui, opposent leurt intellectualité • à notre soi-disant brutalité, de-vraient se souvenir que la philosophie grecque, mèrede la pensée philosophique actuelle, est en quelquetorte née sur le Stade.

Sur l'avenue de gloire consacrée par les statueset les monuments et qui courait de la porte Dipylejusqu'à la colline d'Académos, les athlètes allaientet ils parvenaient à la cfme le coeur rempli du sou-venir des sacrifices de leurs grands hommes^

Les citoyens qui conversaient le long de l'avenueglorieuse, prirent la coutume d'y pousser leurs pro-menades jusqu'aux arènes qui la terminent, il* semêlèrent aux sculpteurs qui venaient la chaque j U a létudier le corps humain en action, afin de repro-duire dans le marbre ses magnificences. Bientôt lesmagistrats et les artistes s'accordèrent sur le Beauqui s'allie étroitement au. Juste et au Vrai. Les unset les autres discoururent sur la Force, puis sur lesierces mystérieuses qui sont aussi les âmes desDieux. Ils comparèrent les forces morales aux for-ces physiques; ils traitèrent des relations entre lamatière et l'esprit. Le spectacle des athlètes rivali-sant à la course et à la lutte engendra dans leurraison des idées philosophiques.

:e, Socratc émit d'été icllciis i le

Plai

Paul Adam, que l'idéalisme naquit du jcigilistes. _

Lt aomiration pour Ia musculature decita la conception du Beau, de l'IIarJustice, de la Vérité.

mère de I esprit. Ce que Platon lui -même promul gualorsqu'il définit l'Unie « une force en mouvementspontané », aujourd'hui, et a son tour, la sciencela plus récente, la biologie déclare que cela est lavérité et que la matière elle-même semble Être sen-

Ainsi, nos intellectuels, nourris d'antiquité grec-

qnent notre mouvement ou ironisent a notre effort,

fiers qu'ils attaquent et qu'ils peuvent tarir.c L'homme, » dit Nietzsche, est quelque chose qui

doit se surpasser >.Et cette maxime ne s'applique-t-elle pas merveil-

leusement à no* forces athlétiques et sur le frontondu grand stade que Paris se doit a lui-même d'éle-

les jeux de 1914, ne devrions-nous pas ln«-1 Ici ulei

chose qui doitAinsi nous aurions transformé cette pentée alle-

mande en une formule d'action profondément classi-que et nous aurions proposé, comme bat à chacun de

le progrès de l'Humanité par le progrès de chaqueindividu.

J'estime que pour ceux qui nous suivent et pourceux qui nous attaquent, il Importait que ces chosesfussent d i t» .

La France, saignée i blanc par la guerre, a be-soin de récupérer ses forces, ses forces physiquesd'Abord, car sans elles les autres forces ne comptentpas. La guerre nous a appris qu'il fallait toutd'-' ' être forts, — «oyons fcrtsl

*e France, grandie aux yeux de l'Universouvenir de ion héroïsme, retrempée dans

'sique de ii\ jeunesse, par les découvertesints, par lea produits harmonieux de ses

artistes, par le génie debeur fécond de ses pftysar^initiative |ardcnte de ses commerçants ; à cetteFrance forte, Just et bonne, fidèle à ses traditions,amoureuse de son génie propre, je lfve mon verre.

M. Grosso, président de l'A.S.C, remercieM. Gaston Vidal, au nom de l'A.S.C. de lahaute marque d'intérêt qu'il a donnée parsa présence à l'inauguration du Stade desHespérides. Il remercie aussi M. le Maireet toute la Municipalité des soins dont ilsont entouré l'A.S.C, qui fera1 tout son pos-sible pour justifier cette confiance par denouveaux succès. Il termine en levant sonverre à la santé de M. Gaston Vidal, bienfai-teur des sports et à la santé de M. le Maire.

M. Gaston Vidal répond en portant lasanté de l'A.S.C, champion de France.

M. Giraud prend ensuite la parole surle désir des équipiers premiers de l'A.S.C.pour remercier M. Gaston Vidal du parrai-nage que vient de lui attribuer M. le Maireet qu'il a bien voulu accepter.

Il ajoute, qu'a l'occasion des paroles quevient de prononcer le Ministre, il tient à*sou-ligner la vérité de ce discours en l'appuyantde l'exemple qu'en donne l'A.S.C. qui, suronze joueurs premiers possèdent huit ancienspoilus, dont sept blessés et six décorés. Ilaccepte l'augure de M. Gaston Vidal qui vientde boire à la santé de l'A.S.C, championde France, car s'il n'est pas certain d'y par-venir il répond de ses équipiers, qui feronttout leur possible pour être dignes de laVille de Cannes et du parrain qu'ils se sontchoisis.

* * *

L'Inauguration du Monumentaux Morts de l'A.S.C.

Une touchante manifestation s'est dérou-lée, lundi matin, au Parc des Sports desHespérides.

L'inauguration officielle du monumentdestiné à commémorer les glorieux mortsde notre grande Société locale fut l'objetd'une pieuse cérémonie qui restera longtempsà la mémoire de ceux qui y assistaient.

Parmi les nombreuses personnes présentes,nous avons remarqué : MM. Capron, mairede Cannes ; Borgeal et Dr Gazagnaire, ad-joints ; Vert, Guittois, Monnet, Bompard,Ricci, Caïs, Issaurat, Noble, conseillersmunicipaux ; Grosso, président de l'A.S.C. ;Giraud, manager de l'équipe première ;capitaine Palais ; Andrau, vice-présidentdu Comité d'Encouragement aux Sports ;Roux, Froissard, etc.

Autour du monument, rangés à côté desautorités : les familles des morts, les amis,les membres de l'Association Sportive deCannes, les présidents des Sociétés locales etc.etc.

M. Grosso, président de l'A.S.C, au milieudu plus grand silence, a prononcé un discoursplein de douleur vraie, car il est père d'unfils décédé au Champ d'honneur, il retraçaavec pathétisme le rôle joué pendant laguerre par les glorieux morts de l'A.S.C.II adjura les mères, ces cœurs inconsolables,de hausser leur douleur à la hauteur dusacrifice imposé qui ne sera pas inutile ;il a été fait pour la Patrie, toujours plusgrande et que l'on doit chérir avant tout.

Puis, se tournant vers le monument,M. Grosso y lit les trente-quatre noms desglorieux morts : Louis Ardisson, RaymondBalitrand, Charles-Marius Bonnet, FrançoisBotton, Félix Bourely, Clément Bousquet,Amédée Brun, François Carbonel, MathieuCerovetti, Ferdinand Cuniberti, AugusteDarbelet, Georges Delbechi, Guy Desma-rets, Marius Froment, Lois Galantini, Al-bert Gauthier, Jean Gaviglio, GustaveGiacobi, Honoré Grosso, Louis Guido, Ma-rius Guignon, Pierre Jadot, Antoine Jaume,Marie Julian, Jean Mourgues, Ange Novarac,Joseph Panizzi, Jean Pastorelli, JosephPialet, ' Ange Piccon, Jean Pitelet, JeanRinaloix et Pascal Sandoli.

De magnifiques palmes fleuries furentdéposées au pied du monument. Notam-ment celles offertes par : les cinq équipesde l'A.S.C. à leurs camarades morts au Champd'honneur ; les athlètes de l'A.S.C. ; laBocca-Olympique.

M. Capron, en termes éloquents, a parléensuite de la grande famille de l'A.S.C. etde ses glorieux morts. 11 a terminé en disantque tous les sportifs de l'A.S.C. prendrontexemple sur les aînés, morts au Champd'honneur, et remporteront ici la traditionde ces héros, qui furent les vainqueurs.

Au nom de la Société des Mutilés, M. VictorReymond, vice-président, dit que les mem-bres de la Société ont tenu à venir apporter,à leurs camarades de l'A.S.C. etduF.C.C,tombés dans la grande fournaise, leur fra-ternel salut.

LA VIE LOCALELes Elections Consulaires

(Scrutin de Ballottage)

Le scrutin de ballottage pour le siège dejuge suppléant poir un an, s'est déroulédimanche dernier, à la Mairie.

Les électeurs consulaires firent preuvede peu d'empressement et 294 suffragesseulement s'exprimèrent.

M. Laurent Gandolphe, industriel, Mairede Mandelieu candidat de l'Associationdes Anciens juges, et patronné par les mairesdu Canton, obtint 180 voix et fut élu contreson concurrei-t, M. Barbier, parfumeur,patronné par l'Association Commerciale etIndustrielle ( 2 Cannes, qui n'a obtenu que113 voix.

Nous adressons nos meilleures félicitationsau nouveau juge suppléant.

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AVIS. — Compagnie P.-L.-M.La Cie des Chemins de fer P.-L.-M. a

l'honneur d'informer le public que lesmodifications suivantes seront apportéesà la marche des trains actuelle à partird'aujourd'hui 1er Janvier :

Les trains expresse 101 et 106 desser-viront les stations de Théoule et de Man-delieu-La Napoule.

Pour permettre une arrivée plus mati-nale à Nice, le train 372 sera avancé de17 minutes au départ de Vintimille et dea3 minutes à 'l'arrivée à Nice.

Pour réduire son battement avec lestrains iô et 372 le train 3079 sera avancéde f>n minutes de Cannes à Grasse (départ<ie Cannes à 9 h. 5o, arrivée à Grasse à10 h. 33).

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COMITE DES FETES.—o— Dans sa séance du samedi s4 dé-

cembre, le Comité des Fêtes a décidéd'inscrire à son programme la reprisedes Corai Carnavalesques. Cannes va doncreprendre une ancienne tradition qui nepourra qu'amplifier l'éclat de la Saison.Que les amateurs de franche gaîné se pré-parent à s'en donner à cœur joie et com-mandent dès maintenant leurs travestis etleurs masques.

Désireux de donner aux réjouissancesqui auront lieu à l'occasion des FêtesCarnavalesques toute l'ampleur et toutl'attrait désirables, le Comité des Fêtes al'honneur de prier les personnes qui se-raient disposées à prendre part aux Corsisoit par des groupes, soit isolément, àvouloir bien se faire inscrire dès à pré-sent au Bureau du Comité des Fêtes, (Hô-tel de Ville, Rez-de-chaussée).

Des récompenses seront attribuées auxvoitures, groupes ou masques isolés Jesplus marquants.

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LES SICasin

Programme odi inclus ;

Casino-Ciné (aParlner (Noveltyly {duettistes coitions de Metz (sc£et ees chiens ; Dtre) ; Agda et Jim (A

ThéâtreProgramme Hebdomadaire

du 1e r an 7 Ji

Dimanche Ier Janvier 1922, àPapa, pièces en 3 actes de MM. Ret G. de Caillavet.— A 9 »- Vz du s—, ^ . .de Musique du Casino : Concert Louis Gannt

Lundi 2, à 3 h., Concert Moderne, sous Udirection de M. Lamveryns.

Mardi 3. à 4 h., salle de musique du Casino:Concert Louis Ganne. — A 9 h. du soirf au* jThéâtre: Pompei ; Le Loup et l'Agneau*ballet.

Mercredi 4, à. 4 h., salle de rr.ttsm--,.Casino: Concert Louis Ganne - , .du soir, au Théâtre : Les F2 actes de M. L. Bessif-en 3 actes de M. H

Jeudi 5, à 3 h, •direction de M

Vendredi 6,