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Douleurs Évaluation - Diagnostic - Traitement (2010) 11S, A76—A92 ACTES DU CONGRÈS DE LA SFETD MARSEILLE, 17—20 NOVEMBRE 2010 Posters — expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure Évaluation EP01 Audit en secteur libéral : la prévention de la douleur des prélèvements veineux chez l’enfant reste insuffisante D. Chuet a , B. Tourniaire b a Médecine libérale Villeneuve-le-comte ; b hôpital Trousseau, Paris Objectif.— La prévention des douleurs provoquées chez l’enfant est encore inégale en France. Les moyens efficaces existent, pourquoi sont-ils sous utilisés ? Que pensent les professionnels libéraux extra- hospitaliers de ces moyens et quelles sont leurs connaissances dans ce domaine ? Description méthode.— À travers une enquête de pratique décla- rative et qualitative sectorisée, nous avons analysé la prescription et la réalisation des prélèvements veineux chez l’enfant en sec- teur libéral. 21 généralistes, 11 pédiatres et cinq biologistes ont répondu lors d’interviews individuelles sur les différents aspects de leur prise en charge. La douleur est-elle reconnue ? Les recommandations sont-elles connues ? Des moyens antalgiques sont-ils utilisés systématiquement ? Des explications sont-elles données aux enfants ? La présence parentale est-elle impor- tante ? La contention est-elle encore un recours systématique ? Enfin, peut-on sensibiliser les interviewés par la réalisation d’un audit ? Résultats.— Si les mentalités ont évolué (82 % des pédiatres et 57 % des généralistes reconnaissent ce geste comme potentiellement douloureux), des disparités de pratiques existent encore selon les médecins (seuls 28 % des généralistes prescrivent systématiquement l’Emla ® contre 82 % des pédiatres). Il est encore trop souvent consi- déré comme générant une anxiété supérieure à la douleur (50 % des médecins). Les recommandations ne sont connues que de 18,5 % des médecins de ce secteur d’activités. Les moyens non médicamenteux tels que distraction, réassurance, succion... sont mieux connus mais probablement sous utilisés. Les responsabilités sont reportées pour 41 % des interviewes d’un acteur vers l’autre ou vers les parents en ce qui concerne les explications données à l’enfant. Les attitudes et opinions restent très contradictoires. Conclusion.— Les professionnels rencontrés ont été interpelés par ces questions et, à travers ce travail, sensibilisés à ce sujet habi- tuellement banalisé. Une évolution dans ce sens nécessite aussi une meilleure diffusion des recommandations et des nouvelles formations et informations auprès des professionnels extrahos- pitaliers, de même que des temps de réflexion sur la pratique quotidienne. EP02 Échelle Algoplus : opinion des soignants étude regards (recueil épidémiologique en gériatrie des actes ressentis comme douloureux et stressants) P. Cimerman, M. Galinski, P. Blondel, L. Dalodier, A. Salomé-roux, C. Boudier, D. Annequin, R. Carbajal Trousseau, Paris Objectif contexte.— Algoplus est une échelle d’évaluation compor- tementale de la douleur aiguë chez la personne âgée présentant des troubles de la communication verbale. Objectif.— Connaître l’avis du personnel médical et paramédical ayant utilisée l’échelle Algoplus lors de l’évaluation de la douleur provoquée par les soins. Description méthodes.— Un questionnaire a été distribué à tous les soignants ayant participé à l’étude Regards, étude épidémio- logique sur les gestes douloureux chez la personne agée, ayant utilisé au moins une fois l’échelle pendant la semaine de recueil de données. Regards a inclus 1265 patients et a recueilli plus de 35 000 gestes. Conclusion/Résultats.— Quatre cent vingt questionnaires ont été distribués, 303 récupérés (72 %), 109 (36 %) provenant d’unités de court séjour, 81 (26,7 %) d’Ehpad, 67 (22 %) de SSR et 46 (15,2 %) d’USLD. Parmi les répondants, 40 % étaient des aides soignantes, 24 % des infirmiers, 9 % des auxiliaires de vie, 9 % des ASH, 4 % des médecins et 4 % des cadres de santé. Quarante-deux pour cent d’entre eux travaillaient le matin, 33 % le matin et l’après midi et 10 % la nuit. Le nombre moyen (± DS, valeurs extrêmes) d’évaluations réalisées par soignant avec Algoplus a été de 14 (15 ; 1—99). Pour 50 % des soignants (Médiane) les scores sont : — facilité de remplissage : au moins 8/10 ; — rapidité de remplissage : au moins 8/10 ; — aide à l’identification de la douleur : au moins 7/10 73 % des soi- gnants souhaitaient que l’échelle Algoplus soit mise en place dans leur service ou établissement. Au total: L’échelle Algoplus est très satisfaisante pour un soignant sur deux quant à son utilisation et la majorité souhaiterait la voir mise en place. 1624-5687/$ — see front matter doi:10.1016/j.douler.2010.08.015

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P01udit en secteur libéral : la prévention de laouleur des prélèvements veineux chez l’enfant

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bjectif.— La prévention des douleurs provoquées chez l’enfant estncore inégale en France. Les moyens efficaces existent, pourquoiont-ils sous utilisés ? Que pensent les professionnels libéraux extra-ospitaliers de ces moyens et quelles sont leurs connaissances danse domaine ?escription méthode.— À travers une enquête de pratique décla-ative et qualitative sectorisée, nous avons analysé la prescriptiont la réalisation des prélèvements veineux chez l’enfant en sec-eur libéral. 21 généralistes, 11 pédiatres et cinq biologistes ontépondu lors d’interviews individuelles sur les différents aspectse leur prise en charge. La douleur est-elle reconnue ? Lesecommandations sont-elles connues ? Des moyens antalgiquesont-ils utilisés systématiquement ? Des explications sont-ellesonnées aux enfants ? La présence parentale est-elle impor-ante ? La contention est-elle encore un recours systématique ?nfin, peut-on sensibiliser les interviewés par la réalisation d’unudit ?ésultats.— Si les mentalités ont évolué (82 % des pédiatres et 57 %es généralistes reconnaissent ce geste comme potentiellementouloureux), des disparités de pratiques existent encore selon lesédecins (seuls 28 % des généralistes prescrivent systématiquement

’Emla® contre 82 % des pédiatres). Il est encore trop souvent consi-éré comme générant une anxiété supérieure à la douleur (50 % desédecins). Les recommandations ne sont connues que de 18,5 % desédecins de ce secteur d’activités. Les moyens non médicamenteux

els que distraction, réassurance, succion. . . sont mieux connus maisrobablement sous utilisés. Les responsabilités sont reportées pour1 % des interviewes d’un acteur vers l’autre ou vers les parents en

e qui concerne les explications données à l’enfant. Les attitudest opinions restent très contradictoires.onclusion.— Les professionnels rencontrés ont été interpelés pares questions et, à travers ce travail, sensibilisés à ce sujet habi-uellement banalisé. Une évolution dans ce sens nécessite aussi

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. Cimerman, M. Galinski, P. Blondel, L. Dalodier, A. Salomé-roux,. Boudier, D. Annequin, R. Carbajalrousseau, Paris

bjectif contexte.— Algoplus est une échelle d’évaluation compor-ementale de la douleur aiguë chez la personne âgée présentantes troubles de la communication verbale.bjectif.— Connaître l’avis du personnel médical et paramédicalyant utilisée l’échelle Algoplus lors de l’évaluation de la douleurrovoquée par les soins.escription méthodes.— Un questionnaire a été distribué à tous

es soignants ayant participé à l’étude Regards, étude épidémio-ogique sur les gestes douloureux chez la personne agée, ayanttilisé au moins une fois l’échelle pendant la semaine de recueile données. Regards a inclus 1265 patients et a recueilli plus de5 000 gestes.onclusion/Résultats.— Quatre cent vingt questionnaires ont étéistribués, 303 récupérés (72 %), 109 (36 %) provenant d’unités deourt séjour, 81 (26,7 %) d’Ehpad, 67 (22 %) de SSR et 46 (15,2 %)’USLD. Parmi les répondants, 40 % étaient des aides soignantes,4 % des infirmiers, 9 % des auxiliaires de vie, 9 % des ASH, 4 %es médecins et 4 % des cadres de santé. Quarante-deux pourent d’entre eux travaillaient le matin, 33 % le matin et l’aprèsidi et 10 % la nuit. Le nombre moyen (± DS, valeurs extrêmes)’évaluations réalisées par soignant avec Algoplus a été de 14 (15 ;—99). Pour 50 % des soignants (Médiane) les scores sont :facilité de remplissage : au moins 8/10 ;rapidité de remplissage : au moins 8/10 ;aide à l’identification de la douleur : au moins 7/10 73 % des soi-

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EP03Douleur liée aux soins en gériatrie : l’opinion dessoignants étude regards (recueil epidémiologiqueen gériatrie des actes ressentis comme douloureuxet stressants)P. Cimermana, M. Galinskia, P. Blondela, L. Dalodierb,A. Salomé-rouxa, P. Thibaulta, D. Annequina, R. Carbajalaa Trousseau, Paris, France ; b Amae-santé, Issy-Les-Moulineaux,France

Objectif contexte.— Les personnes âgées en établissement de soinsont soumises à différents gestes susceptibles d’entraîner des dou-leurs.Objectif.— Connaître l’avis du personnel soignant de gériatrie surles douleurs induites par les soins.Description méthodes.— Un questionnaire a été distribué à tous lessoignants avant le début de Regards, étude épidémiologique sur lesgestes douloureux chez les personnes âgées. Une liste de 19 gestesa été proposée. Il était demandé aux soignants d’indiquer leur avissur la douleur ressentie par le patient lors de la réalisation de cesgestes (échelle numérique).Conclusion/Résultats.— Sept cent quatre vingt-deux soignants decourt séjour, Ehpad, SSR et USLD, sur 1016 questionnaires distribués(77 %) ont répondu. Il y avait 85 % de femmes et 87 % de per-sonnel paramédical. Soixante-dix pour cent des soignants étaientsatisfaits à très satisfait de la prise en charge de la douleur. Lesdix gestes « les plus douloureux » avec EN moyen [IC 95 %] : Ponc-tion lombaire (PL) (N = 486) : 7,2 [7,0—7,4] ; pansement d’ulcère(N = 562) : 6,8 [6,6—6,9] ; ponction artérielle (PA) (N = 454) : 6,3[6,1—6,5] ; extraction de fécalome (N = 573) : 6,0 [5,8—6,2] ; posed’une sonde urinaire (SU) chez l’homme (N = 556) : 5,8 [5,6—6,0] ;pose d’une sonde gastrique (N = 579) : 5,6 [5,4—5,8] ; pose d’une SUchez la femme (N = 576) : 4,8 [4,7—5,0] ; pose d’une voie veineuse(N = 531) : 4,5 [4,3—4,7] ; intramusculaire (N = 489) : 4,2 [4,1—4,4] ;kinésithérapie respiratoire (N = 489) : 4,2 [4,0—4,4]. Les paramédi-caux jugeaient la PL et la PA plus douloureuse que les médecinsavec respectivement des Odds ratio ajustée sur le sexe, l’âge etl’ancienneté [IC 95 %] à 3,5 [1,9—6,3] et 1,8 [1,0—3,0]. Au total : lamajorité des gestes étaient sources de douleurs estimées intenses(EN superieure à 4/10). Les soignants quel que soit leur fonction ontjugé les gestes de manière identique sauf pour deux actes, plutôtmédicaux (PL et PA).

EP04Présentation des critères de qualité élaborés par laSFETD sur le thème « évaluation du syndromedouloureux chronique en structure spécialisée »F. Clèrea, J. André-vertb, A. Bioyc, M.C. Defontaine-catteaud,T. Delormee, M. Doussef, J. Le Gallg, B. Tourniaireh

a Centre hospitalier Châteauroux ; b Haute Autorité de santé,Saint-Denis-La-Plaine ; c CHU Kremlin-Bicêtre ; d CHU de Lille ;e institut Curie-Paris ; f cabinet libéral, Paris ; g cliniquemutualiste La-Sagesse, Rennes ; h hôpital Trousseau, Paris

Objectif.— Présenter aux professionnels de santé les critères dequalité élaborés par la SFETD à partir des recommandations de laHaute Autorité de santé (HAS) « Douleur chronique : reconnaître lesyndrome douloureux chronique, l’évaluer et orienter le patient ».Inciter les structures « douleur » à mettre en œuvre une démarched’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) à partir de cescritères.

Description.— La SFETD a collaboré durant l’année 2009 avec la HASpour établir une liste de critères de qualité sur le thème « Évaluationdu syndrome douloureux chronique en structure spécialisée ». Aprèsune période de test auprès de 15 structures francaises, une listedéfinitive a été établie par un groupe de travail pluri-professionnel

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création de structure A77

t mise à disposition en décembre 2009. Au total neuf critèresépondent à quatre objectifs :préparer l’évaluation du patient présentant un syndrome doulou-

eux chronique ;mettre en œuvre une évaluation globale et structurée ;proposer un projet thérapeutique à l’issue de l’évaluation ;transmettre les conclusions de l’évaluation.

ette liste de critères est disponible au sein d’un guide complet*,éléchargeable sur le site de la HAS (www.has-sante.fr). Ce guideomprend un mode d’emploi détaillé pour chaque critère et unerille de recueil de données. * SFETD et HAS. Évaluation du syndromeouloureux chronique en structure spécialisée. Série de critères deualité pour l’évaluation et l’amélioration des pratiques profession-elles.onclusion.— Les structures d’évaluation et de traitement de

a douleur disposent d’un outil pratique et clé en main d’EPPur le thème de l’évaluation du syndrome douloureux chronique.’engagement dans une telle démarche bénéficie non seulementu patient (amélioration de la qualité de la prise en charge),ais aussi au professionnel (validation de l’obligation d’EPP) et à

’établissement de santé (contribution à la certification v2010).

P05valuation de la prise en charge de la douleur auentre hospitalier du Lamentin en Martinique. Coqueta, A. Bouraïmab, A.F. Ouro Bang’na Mamanb, M.Y. Gabinc,. Bénanib, M.L. Jean-baptistea

Service pharmacie, centre hospitalier Le-Lamentin ; b servicenesthésie-réanimation, centre hospitalier Le-Lamentin ; c CLUD,entre hospitalier Le-Lamentin

bjectif.— Dans une démarche qualité, le CLUD a réalisé un auditur l’ensemble des services d’hospitalisation afin d’évaluer le tauxe prévalence de la douleur ainsi que le ressenti de la prise enharge tant du côté des patients que de celui des soignants.escription.— Pour les patients, une enquête « un jour donné » até réalisée. Des questionnaires « soignants » ont été simultanémentistribués dans les services et les soignants avaient une semaineour les remplir. Cent quarante patients (61 %), 272 paramédicaux60 %) et 52 médecins (57 %) ont répondu. Quarante-trois pour centes patients n’ont recu aucune information sur la prise en charge dea douleur et au moment de l’audit, 20 % des patients étaient dou-oureux (EVA > 3). En cas d’échec des 1ers soins, 27 % des patients’ont eu aucune nouvelle prise en charge. Soixante-sept pour centensent que le service a fait le maximum pour les soulager. Poures soignants, la douleur aiguë représente 68 % des plaintes doulou-euses. Il y a connaissance d’un référent douleur dans le service dans0 % des cas mais seuls 44 % des soignants font appel à lui. Soixanteour cent des médecins n’ont recu aucune formation continue sura douleur. Les protocoles sont présents dans deux tiers des servicesais sont utilisés par seulement 55 % des soignants. La recherche

t la prise en charge des effets indésirables des antalgiques ne sontffectuées que par la moitié des soignants. Un tiers des soignantse participe pas à l’information des patients et 28 % pensent qu’ilxiste des freins à l’analgésie dans leur service. Vingt et un pourent des paramédicaux et 25 % des médecins ne sont pas satisfaitse la prise en charge de la douleur dans leur unité de soin.onclusion.— Un nouvel audit sera nécessaire pour évaluer l’impactes mesures correctives (amélioration de l’information du patient,ormation des soignants et mise à jour des protocoles analgésiques).

P06rise en charge de la douleur en chirurgiembulatoire pédiatrique au centre hospitalier deisieux : évaluation et perspectives : mise en place

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’un outil de suivi dans le cadre du réseau régionalas-Normand. Deleensa, C. Thibergeb, A. Le Chevalierb

Centre hospitalier Robert-Bisson-Lisieux, France ; b réseauégional douleur Basse-normandie Bayeux, France

bjectif.— Analyser la prise en charge de la douleur en chirurgiembulatoire, en pédiatrie au centre hospitalier de Lisieux, danse cadre de la réalisation du mémoire de DIU « douleurs et soinsalliatifs pédiatriques » promotion 2008—2010.escription.— L’enquête portant sur 24 dossiers d’enfants ayanténéficiés d’un acte de chirurgie ambulatoire sur un mois est réali-ée après l’élaboration d’une grille de lecture. Nous avons cherchéévaluer les dossiers sur : l’évaluation de la douleur et par qui celaété fait, les traitements prescrits, ceux réellement administrés,

a réévaluation de la douleur.es résultats.— Soixante-quinze pour cent des dossiers mentionnenta tracabilité de la douleur, retrouvée uniquement dans les dossiersnfirmiers et non dans les dossiers médicaux. Parmi eux, un seul

bénéficié d’une évaluation utilisant une échelle validée (5 %) :’échelle verbale simple pour un enfant de sept ans. Dans 95,8 % desas, la prescription et/ou l’administration des traitements antal-iques est retrouvée. Dans tous les cas un document de suivi a étéélivré aux familles mais l’item « douleur » n’y était pas, une prisen charge spécifique de la douleur n’était pas conseillée.iscussion.— Cet état des lieux a permis de faire un bilan initialvant de mettre en place un outil développé par le réseau régionalouleur en Basse-Normandie à partir de l’expérience menée en Bre-agne par un partenariat initié entre l’Hôpital Privé-Sévigné, l’URMLt l’URCAM. Dans cet outil, un « sous groupe pédiatrique » a déve-oppé une partie spécifique pour répondre aux recommandationsctuelles.onclusion.— Ce projet, après validation par l’URLM, permettra uneeilleure prise en charge des patients en chirurgie ambulatoire. Il

era proposé aux établissements de la région ayant un secteur dehirurgie ambulatoire. À l’aide de cette même grille, une réévalua-ion sera effectuée après un an de fonctionnement.

P07ffets d’un plan d’amélioration de la qualité sur’évaluation de la douleur postopératoire en SSPIédiatrique

. Delmon, M. Boulet, N. Willaume, P. Pinon, A. GeestelinkHU Charles-Nicolle, Rouen

bjectif.— Définir un plan d’amélioration de la qualité. Mesurer sonmpact.escription introduction.— En 2005, une enquête d’analyse des pra-iques d’évaluation de la douleur en SSPI pédiatrique a révélé unensuffisance d’utilisation des échelles. Un questionnaire adressé auxnfirmières et médecins anesthésistes a identifié des freins à unevaluation conforme aux préconisations. Des mesures de correctiont une nouvelle analyse des pratiques sont présentées.éthode d’analyse.— Analyse rétrospective de 50 séjours consécu-

ifs. Résultats de l’enquête et mesures de correction : difficultésxprimées par ordre de fréquence décroissante — manque deemps — difficulté d’évaluation — impression de bien faire sansetranscription systématique plan d’action — constitution d’unequipe douleur SSPI — recrutement d’une IDE supplémentaire. (deuxDE + 1 AP pour six postes) — retranscription/15’ au lieu de 10’es constantes vitales — affichage grand format des modalités’évaluation et de l’arbre décisionnel de traitement — module

e formation pour toute nouvelle IDE. Évaluation comparée desratiques 2005—2010 : la durée de séjour est abaissée de 75 à5 minutes. Le nombre de patient évalué est stable à 45 sur 50 (90 %)n revanche le nombre de patient bénéficiant d’une évaluation par

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es du congrès de la SFETD Marseille, 17—20 novembre 2010

chelle augmente de 19 sur 50 (38 %) à 33 sur 50 (66 %). L’évaluationvant sortie reste stable et insuffisante : respectivement 19 sur 50,8 sur 50 (38 %).iscussion.— L’évaluation par une échelle de douleur est devenue

a pratique de référence. La présence rassurante des personnels,’affection et le maternage en SSPI sont soulignésonclusion.— La méthode d’analyse des pratiques suivie d’un plan’amélioration de la qualité est bien investie par l’équipe qui tra-aille à l’amélioration de l’évaluation à la sortie de SSPI.

P08tude de prévalence de la douleur « un jouronné » au CHU Fort-de-France : résultatsréliminaires. Doyena, M.T. Nomela, S. Merleb, J. Nuissiera, J. Ballya,. Pontata, K. Vert-préa, A. Marie-nellya

Chu Fort-de-France ; b observatoire santé Fort-de-France

bjectif :évaluer la douleur « un jour donné » au CHU de Fort-de-France et

a prise en charge ;déterminer la satisfaction des patients.

escription méthodologie.— Il s’agit d’une enquête de prévalencee la douleur réalisée auprès des patients adultes hospitalisésour une durée d’au moins 12 heures au CHU. Les données ontté recueillies à l’aide d’un questionnaire élaboré par l’Équipe deraitement de la douleur, l’IFSI et l’observatoire de la santé en Mar-inique (ORS). Les variables retenues sont d’ordre démographiquest médicales. À été évaluée :la douleur à l’instant présent ;depuis l’hospitalisation ;la douleur liée aux soins.

a douleur induite a été évaluée et le degré de soulagement. Leiveau de satisfaction des patients a été estimé. Dans les dossierse soins ont été recueillies des données : l’évaluation de la douleur,racabilité, prescription d’antalgiques. L’analyse réalisée à l’aideu logiciel Epi Info.ésultats.— Trois cent cinquante questionnaires recueillis, femmes49,4 %) hommes (50,6 %). Soixante-quinze pour cent présententne douleur à l’hospitalisation. Douleur traitée (85 %) ; douleurnduite lors des soins infirmiers (31 %) mobilisations (33 %) examensomplémentaires (22 %). Satisfaction liée au traitement : plutôtatisfaisante (48 %), vis-à-vis des équipes très satisfaisante (54 %).rescription d’antalgiques effective (67 %), tracabilité notée (47 %).onclusion/Résultats.— Satisfaisants : une culture de la dou-

eur se développe au CHU et dans les objectifs du troi-ième plan 2006—2010 ; actions à poursuivre : informations desatients/familles et formation des professionnels de santé sur lesersonnes vulnérables.

P09ôle des soignants dans la PEC de la douleurrofaciale en exodontie chirurgicale. Eschapassea, C. Nouhena, P. Pionchonb, L. Devoizeb

Service odontologie, CHU de Clermont-Ferrand, France ; b Inserm929 Clermont-Ferrand, France

bjectif.— Les avulsions dentaires sont une des principales sourcese douleur postopératoire en odontologie. Dans le cadre d’une EPPébutée en novembre 2008 nous avons analysé l’organisation et lesratiques du service (2500 interventions par an) afin d’optimiser la

rise en charge soignante dans le cadre de l’urgence et dans larévention de la chronicisation de la douleur.escription études préalables.— Législation, recommandationsAS, concepts de douleur, anxiété, soins. Les analyses du cadre
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institutionnel de notre établissement, le circuit du patient etune étude interne « facteurs prédictifs de la douleur postopéra-toire » (U929) nous ont permis d’identifier et de définir des pistesd’amélioration : tracabilité des informations, évaluation fiable dela douleur, évaluation du niveau d’anxiété du patient, éducation dupatient (hygiène postopératoire).Programme d’action.— Inscription de la démarche dans le projetde service, création d’un groupe de travail pluridisciplinaire avecun référent médical du laboratoire U929, formation du person-nel paramédical (PEC patient douloureux, évaluation en rechercheclinique). Tous les outils ont été validés (CLUD, DSSIMT) : livretd’accueil, fiche auto évaluation patient, fiche transmissions ciblées,protocoles de soins. Protocole de soins « CAT si un patient se pré-sente en urgence et dans l’attente d’un praticien » : Eva moyennede 7,4 avec 50 % de recours à un antalgique de palier 1 et 50 % depalier 2 (sur sept mois).Livret d’accueil.— Étude pilote sur 100 questionnaires par enquêtede satisfaction. Taux de réponse : 65 %. Facilité de lecture : 98 %,compréhensibilité : 95 %, utilité : 65 %, réassurance : 90 %.Conclusion.— Cette démarche a permis un renforcement del’implication des soignants dans l’accueil et la PEC des patients.L’évaluation permanente de nos outils permettra un réajustementafin d’offrir une PEC soignante de qualité face aux demandes desusagers.

EP10Music care© : place d’une technique innovante demusicothérapie dans la prise en charge de ladouleurS. Guétina, M.C. Picotb, G. Chanquesc, S. Jaberc, C. Hérissond,L. Brune, P. Ginièsf

a Inserm U888, service de neurologie, CHRU de Montpelier,laboratoire de psychologie clinique EA 4056, Paris V, associationAmarc, http://www.amarc.fr/ Paris ; b départementd’information médicale (dim), CHRU de Montpellier ; c serviced’anesthésie-réanimation (sar B), CHRU de Montpellier ; d servicede médecine physique et de réadaptation, CHRU de Montpellier ;e centre d’évaluation et du traitement de la douleur, chtNouméa ; f centre d’evaluation et du traitement de la douleur,CHRU de Montpellier

Objectif.— De nombreuses études soulignent aujourd’hui l’intérêtde la musicothérapie dans le traitement de la douleur. Le montageen « U » est une technique développée en tenant compte des recom-mandations de la littérature. Un logiciel [1] a été réalisé au CHRUde Montpellier avec la société Music Care© permettant son utili-sation standardisée par les soignants. L’objectif est de présenterune synthèse des travaux de recherche ayant permis de standardi-ser et d’évaluer cette technique de musicothérapie dans la prise encharge de la douleur.Description méthode.— Synthèses des études contrôlées, ran-domisées réalisées dans les services de médecine physiqueet réadaptation, de rhumatologie, d’oncologie, de pédiatrie,d’obstétrique, de neurologie et des centres de traitement de ladouleur.Résultats.— L’effet de la musicothérapie a été évalué sur dif-férents types de douleurs. À côté d’une action physiologiquesur les paramètres hémodynamiques et respiratoires [2], il estmis en évidence un effet psychologique en favorisant la relationd’« écoute » entre soignant et soigné. Cette action se traduit parune réduction de la douleur, de l’anxiété et de la dépression per-mettant une baisse significative des consommations d’anxiolytiques

et d’antidépresseurs.Conclusion.— Les études réalisées corroborent les données de lalittérature internationale et témoignent de l’intérêt de l’utilisationde la musicothérapie dans la prise en charge de la douleur au cours

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création de structure A79

e ces pathologies douloureuses.éférences1] Music Care©. Information: www.music-care.com.2] Jaber et al. Ann Fr Anesth Reanim 2007;26:30—8.

P11valuation de l’impact de la sophrologie et de’hypno-analgésie dans un service d’hématologiet d’oncologie pédiatrique. Klein, C. Rivet, M. Pujol, S. Curt

hop, Lyon

bjectif.— Depuis sept ans, une sophrologue intervient dansotre institution (Institut d’hématologie et d’oncologie pédia-rique, Lyon). En septembre 2008, elle a bénéficié d’une formationux techniques d’hypno-analgésie (IFH). Présente deux demi-ournées par semaine, elle est sollicitée par le personnel soignantt les parents pour des séances de sophrologie afin d’aideres enfants à gérer leur anxiété durant la maladie et deséances d’hypno-analgésie pour les soins douloureux. Nous sou-aitons réaliser une évaluation des bénéfices apportés par ceseux pratiques auprès des enfants, des parents et des soi-nants.escription.— Durant trois semaines (enquête réalisée en mai 2010),es questionnaires ont été distribués à tous les parents et enfantse plus de six ans hospitalisés. La première partie du questionnairevalue la qualité de l’information sur les possibilités de sophrologiet d’hypno analgésie à l’IHOP. La deuxième partie du questionnaire,value l’impact de l’hypno-analgésie sur l’anxiété et la douleur lors’un soin douloureux et l’impact des séances de sophrologie sur’anxiété et le vécu de la maladie. Enfin, un deuxième questionnairest adressé à l’ensemble des infirmières et auxiliaires puéricultricesfin d’évaluer l’impact de ces techniques sur leurs pratiques. Lesésultats de cette enquête seront communiqués lors du congrès dea SFETD 2010.onclusion.— Une première évaluation de l’apport de la sophro-

ogie en oncologie pédiatrique a déjà été réalisée (PosterFCE 2003). Aujourd’hui, cette seconde évaluation nous semblessentielle, ce d’autant plus que notre structure s’est agran-ie en 2008 (de 18 à 54 lits) et que l’hypno-analgésie a éténtroduite depuis. Les résultats de cette évaluation nous permet-ront :de vérifier que l’information donnée aux enfants et aux familles

st suffisante ;d’évaluer pour quel profil d’enfant la sophrologie est la plus

erformante afin que le personnel soignant oriente au mieux lesemandes ;d’évaluer l’impact des accompagnements en hypno-analgésie sur

a douleur et l’anxiété liées aux soins afin d’obtenir les argumentsour que nos tutelles acceptent un plan de formation interne de’ensemble du personnel soignant.

P12valuation de la douleur dans les maladiesntestinales chroniques inflammatoires : étuderospective sur 92 patients d’un service deastro-entérologie. Lenclud, S. Rostaing-rigattieri, B. Dang Vu, G. JulienHU St-Antoine, Paris, France

bjectif.— Les motifs d’intervention de l’équipe mobile douleuru CETD St Antoine auprès de patients porteurs de MICI sont’évaluation et le traitement de douleurs chroniques dans unontexte de mésusage voire d’addiction aux opiacés. L’objectif deette étude est de déterminer s’il existe une typologie de patients

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risque, d’optimiser ainsi les interventions de l’équipe mobile poures prises en charge complexes, enfin, de proposer un suivi au CETDour ces patients douloureux chroniques.escription.— Un questionnaire d’évaluation a été distribué en HDJu service de gastro-entérologie à 92 patients suivis pour une MICI.ous proposons d’évaluer la proportion de patients douloureuxhroniques dans les MICI (en dehors des poussées de la maladie),e type et les caractéristiques de ces douleurs chroniques, le pour-entage de douloureux chroniques ayant une MICI et des troublesonctionnels intestinaux associés ; enfin, d’évaluer les traitementsntalgiques et/ou psychotropes prescrits et d’éventuelles conduitesddictives associées.onclusion.— Quatre-vingt douze questionnaires ont été distri-ués et retournés complétés : 73 % de maladies de Crohn, 34 % deCH et 2 % de colites indéterminées inférieurs à 53 % présententes douleurs abdominales chroniques hors poussées, 40 % pré-entent les critères de troubles fonctionnels intestinaux associés.uarante-huit pour cent rapportent des douleurs articulaires, 34 %es migraines, 8 % des douleurs urogénitales. Le score HAD d’anxiétéépression est élevé (> 11) pour 25 % des patients (anxiété) et 6 %es patients (dépression). Les antalgiques de palier 2 sont majori-airement utilisés (hors poussées), aucun des patients interrogés neonsomme d’opiacés mais 24 % des patients consomment des psy-hotropes. On relève un tabagisme actif chez 28 % des patients etne consommation régulière de cannabis chez 12 % des cas. Il y ane pertinence à poursuivre cette étude, du fait de l’importanteohorte de patients MICI suivis au CHU (3000) et de la concordancevec les données de littérature. Les résultats obtenus devraientouvoir nous aider à déterminer des critères de complexité de prisen charge de ces patients et de définir un sous-groupe de patientsouloureux chroniques à risque de mésusage et/ou d’addiction auxpiacés, afin de leur proposer une prise en charge plurimodale dea douleur en CETD.

P13ntérêt de l’examen clinique arc-en-ciel du rachisour les patients qui suivent l’école du dos. Leroyrganisation centre hospitalier régional La-Citadelle, Liège,elgique

bjectif.— Appréciation de l’observance des patients suivant’école du dos. L’examen arc-en-ciel du rachis apporte-t-il une aide ?cf. poster sur l’examen arc-en-ciel).escription.— L’école du dos du centre hospitalier régional La Cita-elle comprend 36 séances de deux heures à raison de deux paremaine. Quatre séances sont consacrées à la thérorie, les autresont pratiques. Elles se décomposent en ½ heures d’endurance, uneeure de renforcement des muscles du rachis et ½ heures durantaquelle les patients travaillent la posture, la souplesse, la relaxa-ion, la proprioception, la position assise, le port de charge. . .. Leraitement est long et lourd. Bon nombre de patients ne terminentas toutes les séances. Ces patients sont majoritairement ceux quiont en arrêt de travail, ce qui montre un certain échec de l’écoleu dos. Pour tenter de remedier à ce problème l’équipe s’est tour-ée vers deux approches : la première l’entretien motivationnel deiller avec surtout l’importance du choix du patient pour la thérapiet son engagement. La seconde est l’examen arc-en-ciel du rachis.l permet de donner au patient une cartographie de l’état de leuros. Ils ont les points positifs et négatifs. L’objectif est de renforceres points négatifs. Les évaluations sont plus fréquentes(toutes lesix semaines versus toutes les douze). Après six mois de fonctionne-

ent, le taux de patients qui terminaient l’école du dos est passée 21 à 48,75 %.onclusion.— L’examen arc-en-ciel du rachis a permis d’être plusrécis dans le diagnostic. Associé à une évaluation plus rapprochéet un entretien motivationnel, il obtient une meilleure observance

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es du congrès de la SFETD Marseille, 17—20 novembre 2010

es patients. Les patients en arrêt de travail ont particulièrementté sensible à cette approche passant de 2 à 33 % qui terminent les6 séances.

P14La douleur dans tous ses états, où sont vosesoins ? » : enquête effectuée auprès desoignants en octobre 2007 au sein du CHU delermont Ferrand

. Marcaillou-Riauxa, B. Belgacemb, N. Delagea, P. Picarda

CETD/CLUD, CHU Clermont-Ferrand ; b département santéublique, CHU Clermont-Ferrand

bjectif.— Notre enquête a été réalisée à partir d’un questionnairenvoyé par courrier interne, destiné à être rempli conjointementar le cadre et le chef de service (ou un médecin et une infirmière).’objectif a été d’évaluer les attentes et les besoins vis-à-vis de larise en charge de la douleur des services au sein de notre établis-ement pour tenter de dégager ainsi des pistes d’action du CLUD.escription.— Le questionnaire a été retourné rempli par 80 % deservices (soit 46 services). À l’admission du patient la notificatione la présence ou non d’une douleur est effectuée par 58 % des ser-ices. Si une douleur est repérée, l’outil d’évaluation de la douleurigüe, est en majorité l’Eva (72,3 % des services). Pour la douleurhronique, les échelles plus spécifiques multidimensionnelles (HAD,DSA) ne sont utilisées que dans 2 % des services. Aucun service’utilise le DN4 pour repérer une composante neuropathique de laouleur. La tracabilité de l’évaluation de la douleur est effectiveans 89 % des services. Seuls 28,3 % des services déclarent avoirlaboré des protocoles concernant la prise en charge de la dou-eur et la plupart des services enquêtés sont en demande d’établires protocoles notamment pour les douleurs induites par les soins.n « référent » douleur est identifié dans 52,2 % des services. Unesoin en formation sur l’évaluation et l’attitude thérapeutique estxprimé par 82,6 % des services pour les douleurs chroniques et/ounduites par les soins.onclusion.— Cette enquête contient un certain nombre’indicateurs qui ont incité le CLUD à émettre des propositions :améliorer la tracabilité de l’item douleur dès l’admission du

atient dans un service ;les thématiques douleur chronique, douleur neuropathique et

ouleur liée aux soins font partie des pistes d’amélioration rele-ées par l’enquête et pourront faire faire l’objet d’une formationransversale associant au mieux médecins et soignants.

P15valuation de la douleur induite par les soins etmelioration par le Meopa. Okuniewskientre hospitalier de Peronne, Peronne

bjectif.— Le centre hospitalier de Péronne, doté d’un CLUD depuis003, s’engage à améliorer la prise en charge de la douleur duatient hospitalisé. En accord avec la direction des soins, unenquête sur « la douleur provoquée lors de la réalisation des soins »été mené auprès de l’ensemble du personnel des services méde-

ine polyvalente et hôpital de jour, du 1er mars au 15 avril 2010. Lesbjectifs de ce travail étaient de conduire le personnel médical etaramédical du service :à réfléchir sur ses pratiques quotidiennes ;

à l’amener à reprendre conscience du potentiel douloureux

énéré par les soins ;à rechercher des solutions et des axes d’amélioration.

escription.— Plus de 90 % des soignants sont conscients’engendrer de la douleur lors de la réalisation de soins, qu’ils

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jugent répétitifs. Pour la plupart des professionnels, la douleurnécessite une prise en charge adaptée dans l’optique d’optimiserle soulagement du patient (47 %) et de sa douleur (41 %). Le niveaumoyen de satisfaction de la prise en charge de la douleur induiteen service est de 3,78 sur dix ce qui prouve leur insatisfaction. Pour95,5 % des soignants, il serait intéressant de travailler sur de nou-velles techniques de soulagement dans le but d’améliorer la qualitéde prise en charge du patient. La restitution de l’étude a permis unecohésion de groupe dans la recherche de solutions adaptées, d’où ladécision commune d’élaborer un protocole d’utilisation du MEOPApour le service.Conclusion.— Les soignants, rendus acteurs, ont œuvré communé-ment autour d’un projet où l’impuissance face à la douleur seraitallégée et où chacun en tirerait un bénéfice ou un « mieux-être »qu’il communiquerait au patient. Il paraissait nécessaire de fairenaître et grandir une réflexion commune, luttant contre la fatalitéde la douleur et permettant l’optimisation d’une prise en chargeadaptée au patient.

EP16Enquête de prévalence : évaluation de la prise encharge de la douleur en santé mentaleF. Peultier, N. Besoin, A.F. Gilquin, D. SaravaneHôpital de Ville-evrard, Neuilly-sur-Marne, France

Objectif.— Cette enquête réalisée en novembre 2009 a permisd’évaluer la prise en charge de la douleur sur notre établissement etnous a permis d’en améliorer sa prise en charge en milieu psychia-trique. La douleur est un indicateur prioritaire pour la certificationV2010, avec une tracabilité de l’évaluation dans le dossier patientCette enquête a pour objectif de répondre aux questions suivantes :— Le patient a- t-il présenté une douleur depuis son hospitalisation ?— Cette douleur a-t-elle été évaluée et par quels moyens ?— Y-a t-il eu prise en charge de la douleur (médicamenteuse ou non) ?— La prise en charge a-t’elle été efficace ?Description/Méthodologie.— L’enquête a été réalisée sur deuxjours à partir de questionnaires rédigés par un groupe de travailémanant du CLUD-SP. Le recueil d’informations a été réalisé vial’interrogatoire des équipes soignantes, sur lecture des dossierspatients.Conclusion/Résultats de l’enquête.— Il existe bien une évalua-tion de la douleur en psychiatrie, elle n’est pas systématique.Cette évaluation se fait lorsqu’il existe une plaine douloureuse despatients. Cette enquête démontre aussi qu’il n’existe pas d’outilsd’évaluation de la douleur spécifique à la psychiatrie et que celaa un impact sur cette évaluation. Cette enquête démontre égale-ment que la prescription d’antalgique de première intention restele paracétamol.

EP17« Évaluation par les infirmiers (ères) libéraux (ales)de leurs besoins dans la prise en charge de ladouleur des patients »J.-M. Pieta, J. Leclercb, L. Douayb, C. Delormec, G. Fontained,E. Serrab

a Laboratoires Grunenthal-Levallois-Perret, France ; b CETD-CHUd’Amiens, Amiens France ; c réseau régional douleurBasse-Normandie, Bayeux France ; d USP et EMDSP, centrehospitalier Senlis, Senlis, France

Objectif.— La douleur est la première priorité des usagers qui se

confient aux établissements de santé. Les établissements hospita-liers publics et privés sont organisés pour répondre efficacementaux besoins des patients : comité de lutte contre la douleur (CLUD),consultations douleur CETD, médecins, psychologues, infirmiers

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création de structure A81

ères) référents (es) douleur. Les infirmiers y occupent une placemportante et les IDE ont leur rôle propre au sein de ces structures.ais que savons-nous de l’articulation de la prise en charge de laouleur entre l’hôpital et la ville en ce qui concerne les infirmiersibéraux ?escription.— La méthodologie retenue est celle d’une enquêteostale par questionnaire adressé aux infirmiers libéraux. Ilomporte 15 questions destinées à évaluer les besoins deonnaissances de l’environnement douleur, l’utilisation des outils’évaluation, la connaissance des structures dédiées, les satisfac-ions ou insatisfactions vis-à-vis des moyens, communication aveces médecins, suivi des patients douloureux et la motivation à suivrene formation adaptée. Quatre cent vingt-cinq questionnaires ontté adressés aux infirmiers par tirage au sort, exercant en libéralans cinq départements (Somme, Aisne, Oise, Manche et Orne).uarante-cinq pour cent ont retourné le questionnaire. Cinquante-euf pour cent sont intéressés pour faire la formation sous laorme d’un DIU douleur, 89 % connaissent au moins une échelle dou-eur, 51 % des infirmiers n’utilisent pas d’échelles. Soixante-quinzeour cent des infirmiers n’ont aucun échange d’informations avece centre antidouleur de référence. Soixante-huit pour cent ontes échanges d’informations avec les médecins généralistes sures patients douloureux suivis conjointement. Cent pour cent desatients suivis quotidiennement informent les IDE de leurs douleurst elles sont sollicitées à 93 % pour un avis. Quatre vingt-quatre pourent sont insatisfaites de leur nomenclature.onclusion.— La collaboration avec le médecin traitant, les consul-ations douleurs et les infirmiers libéraux est cruciale, pour uneeilleure prise en charge du patient douloureux à domicile. Il faut

avoriser les infirmiers libéraux à s’inscrire aux formations vali-antes (DIU-douleur).

P18valuation des pratiques professionnellesutilisation des échelles de douleurs par leersonnel soignant sur le centre hospitalier deâcon »

. Plantevin, I. Rivoire, B. Gelly, D. Peronnetentre hospitalier de Mâcon, Mâcon, France

bjectif.— L’évaluation de la douleur chez le patient hospitalisé estn indicateur obligatoire dans le recueil de l’IPAQSS. Malheureuse-ent, la multitude d’échelles de la douleur, le nombre important de

upport de recueil ainsi que l’absence de protocole institutionnelntraîne une difficulté de tracabilité du score. La Haute Autoritée santé (HAS) identifie « la prise en charge de la douleur » commene pratique exigible prioritaire (PEP) [1]. Cette situation a incitéa sous-commission douleur du centre hospitalier à réaliser une éva-uation des pratiques professionnelles (EPP) intitulée « améliorationes méthodes d’évaluation de la douleur au Centre hospitalier deâcon ». Le but de ce travail est de vous présenter les résultats duuestionnaire d’évaluation du personnel soignant du centre hospi-alier de Mâcon.escription/Matériel et méthodes. Un questionnaire (juin 2009)omprenant trois parties à été adressé aux personnels (médecins,ages-femmes, puéricultrices, infirmiers, IADE, IBODE, kinésithé-apeutes) par les référents douleurs et les cadres de santé. Leséponses ont été saisies par le service qualité, puis analysées enroupe de travail pour apporter des outils d’amélioration.ésultats.— Le taux global des réponses : 72 %. (taux habituelour une enquête : 20 %). Les échelles les plus connues dans

’établissement sont : Eva (95 %), EVS (69 %), EN (51 %), Doloplus35 %), Algoplus (13 %), Chéops (12 %), DN4 (8 %), Evendol (7 %),utres échelles (entre 1 et 6 %). Quelle(s) échelle(s) d’évaluatione la douleur utilisez-vous de facon quotidienne ? Eva (40 %), EN32,5 %), EVS (32 %), Doloplus (3 %), Moins de 2 % pour Algoplus
Page 7: Posters – expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure

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t Chéops, OPS et Evendol. Autres échelles utilisées : autour de%. Pourquoi utilisez-vous ces échelles ? État cognitif du patient

53 %), Habitude personnelle (49 %), Habitude du service (34 %),ur prescription (32 %), En continuité de l’évaluation précédente29 %). Tracez-vous exactement l’échelle utilisée dans le dossier duatient ? « non » (38 %) vs « oui »(62 %).ésultats IPAQSS 2008.— Seulement 35 % (48 % en 2009) des dossiersrésentaient une tracabilité de la douleur. Le support utilisé pour laracabilité ? Feuille de transmission ciblée (31 %), feuille de tempé-ature (20 %), diagramme de soins (10 %), Crossway (4 %), feuille derescription (3 %), « autres » (13 %). Quel moyen de communicationour diffuser l’information vous convient le mieux ? Explication pares IDE référents douleur (66 %).onclusion.— Écarts importants entre la connaissance et

’utilisation. Les habitudes personnelles omniprésentes prennente pas sur les habitudes de service et sur les indications. Sou-ait exprimé d’uniformiser, d’harmoniser les pratiques, besoins’informations, de formations, sentiment que la douleur est bienrise en charge sans pour autant la tracer.égitimité de l’objectif.— Harmoniser les échelles d’évaluation dea douleur et améliorer la tracabilité dans le dossier patient (Groupee travail et propositions).erspective.— Réévaluation par questionnaire Q2 (janvier 2011).éférence1] Haute autorité en santé (HAS) : critère 12.a du manuel de cer-ification V2010.

P19valuation des groupes de thérapies à médiationorporelle. Sentenac-chaïb, F. Marcaillou-riaux, E. Cottier, P. Picard,. DelageETD, CHU de Clermont-Ferrand, France

bjectif.— Les problématiques que nous rencontrons avec lesouloureux chroniques nous amène à élaborer des projets thérapeu-iques à médiation corporelle. Intervenir là où le patient s’exprime :tiliser le langage du corps est une approche pour permettre auatient d’avoir une démarche active et d’adhérer au suivi théra-eutique. Le corps servira de médiation relationnelle. La thérapieonsiste à travailler sur la restauration du lien psyché/soma, la res-auration des enveloppes psychiques fragiles, afin de développeres propres ressources du patient. Nous avons évalué le bénéfice dee travail sur l’anxiété, les affects dépressifs, l’estime de soi, laotivation au changement, les capacités d’adaptation.escription.— Sur la base de multiples critères, les patients sontélectionnés pour le groupe de « perception corporelle », le groupee « musicothérapie » ou le groupe de « thérapie cognitive etomportementale ». Le nombre de patients par groupe est de 8 enoyenne, un à deux thérapeutes est impliqué dans chaque groupe,

e nombre de séances est de dix sur une durée de cinq mois envi-ons. Les évaluations sont faites par auto-questionnaires à j0 et à0 + 5 mois.chelles utilisées :le questionnaire de motivation de C. Aguerre ;le questionnaire abrégé de Beck ;l’inventaire brief cope de L. Muller et E. Spitz ;le questionnaire SF 12 ;l’echelle d’estime de soi de Rosenberg ;l’inventaire d’anxiété trait/état de Spielberger.

onclusion.— Les groupes de thérapie à médiation corporelle consti-uent une approche adaptée pour développer les ressources du

atient. Mais il est nécessaire de réfléchir au type d’évaluation dees pratiques. Avec les échelles classiques validées nous restons tri-utaires de l’interprétation que le patient peut faire de chaque itemt les cotations ne permettent pas de rendre lisible les changementsventuels.

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es du congrès de la SFETD Marseille, 17—20 novembre 2010

P20nquête de satisfaction des patients suivis dans lestructures douleur du réseau douleur deranche-Comté

. Tiberghien Chatelain, L. Balp, J.L. Delacour, C. Dovico,

. Fontaine, E. Lallieréseau douleur Franche-Comté, Franche-Comté

bjectif/Méthodologie.— Durant les mois de mai et juin 2009, unatient consultant sur dix a rempli un questionnaire de satisfactionpremière consultation ou consultation de suivi).escription.— Cent soixante-quinze patients ont rempli et rendu

e questionnaire. La douleur est présente depuis plus de cinq ansans 52,8 % des cas, plus de deux ans dans 25,7 %, plus d’un an dans,4 % des cas et moins d’un an dans 15,4 % des cas. Le patient aénéficié d’une prise en charge pluri professionnelle dans 68 % desas. À la question : avez-vous eu des difficultés pour nous joindrear téléphone ? 94,3 % ont répondu non. Avez-vous eu des diffi-ultés à nous trouver au sein de l’hôpital ? 91,4 ont répondu non.vez-vous trouvé le délai d’attente pour le premier rendez-vous rai-onnable ? 86,3 % ont répondu oui. Avez-vous été satisfait de la prisen charge proposée ? Quatre vingt-quinze pour cent ont répondu oui.onseilleriez-vous la structure douleur à vos proches ? Quatre vingtix-sept pour cent ont répondu oui. Dans 48 % des cas le patient a étédressé par le médecin traitant, dans 32 % des cas par un médecinospitalier et dans 20 % des cas le patient est venu spontanément.nfin, 69,7 % des patients signalent une amélioration des douleurs.onclusion.— Cette première enquête de satisfaction montre uneemarquable satisfaction des patients pris en charge dans les struc-ures douleur de Franche-Comté (96 %) malgré une amélioration desouleurs plus faible (70 %). On remarque que la prise en charge plurirofessionnelle existe également et doit être renforcée. Pour larochaine enquête de satisfaction, plusieurs items seront proposésotamment la notion de qualité de vie. Il est également proposé’inclure la notion de bénéfices lorsque le patient voit plusieursrofessionnels de la structure

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P21’hypno-analgésie pour les douleurs provoquéesar les soins à l’hôpital de Villefranche :escription des techniques utilisées et enquête deatisfaction auprès des parents/enfants/soignants. Langevinentre hospitalier de Villefranche-Sur-Saône, Villefranche, France

bjectif.— Étude de l’impact de l’utilisation des méthodes d’hypno-nalgésie chez l’enfant auprès des usagers afin d’évaluer leuratisfaction. Améliorer de facon globale la qualité de soins et larise en charge de la douleur provoquée par les soins.escription.— Dans une démarche de soins de bien être, entaméeepuis quelques années, l’équipe soignante du service de pédia-rie de Villefranche sur Saône a entrepris d’améliorer sa prise enharge de la douleur liée aux soins. Cette équipe a ainsi bénéfi-ié d’une formation aux techniques d’hypno-analgésie, apportantne aide non médicamenteuse à la réalisation de gestes potentiel-ement douloureux effectués quotidiennement. Cela permet aussie recentrer notre attention sur l’enfant lui-même et donne ainsi

u sens à notre pratique professionnelle, dans une optique deualité et d’humanité. Une étude prospective a été réalisée afin’évaluer la satisfaction vis-à-vis de l’utilisation de ces techniquesar chacun des acteurs du soin : les enfants, leurs parents, lesoignants.
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Conclusion.— La satisfaction globale des soignants, des parents estbonne lorsque ces méthodes ont été utilisées. La formation à cestechniques a modifié les pratiques professionnelles vis-à-vis de laprise en charge de la douleur provoquée par les soins.

EP22Conduite automobile et les antalgiques exempled’une plaquette d’informationsJ. Leclerca, N. Lelièvreb, G. Delairec, L. Douaya, P. Trenelc,E. Serraa

a CHU d’Amiens ; b Juriste Lyon ; c centre hospitalier de Montdidier

Objectif/Description.— Dans le domaine de la sécurité routière,des modifications importantes ont été réalisées en matière deprévention et de répression. Le médecin de la douleur est particu-lièrement confronté aux conséquences médicales de cette politiquenationale. En effet, 8 à 10 % des accidents de la route seraientdus à la prise de médicaments seuls ou potentialisés par l’alcool,par l’association de médicaments ou par les stupéfiants, alté-rant les capacités de conduite. De nombreux médicaments, parmilesquels certains antalgiques ou assimilés, possèdent un reten-tissement avéré sur les capacités de conduite d’un véhicule. Àcôté de la conduite sous l’influence de l’alcool, le législateura introduit en 2003 le délit (articles L 235-1 à 235-4 du code dela route) de conduite sous l’influence de substances ou plantesclassées comme stupéfiants, selon l’article L 5132-7 du code desanté publique. Depuis 1999, des pictogrammes déclinés en troiscouleurs sont apparus sur le conditionnement extérieur des médi-caments concernés, délivrant un message de prévention pour lepatient et les professionnels de santé. Dans ces situations parti-culières, de la relation médecin—malade, conformément à la loidu 4 mars 2002, le patient doit être informé sur les risques dela conduite et sur les modes de dépistages. Le professionnel desanté n’est pas tenu à une obligation de résultats. Mais dans lecas de l’information délivrée sur les risques de la conduite, onpeut lui demander de faire la preuve qu’elle a bien été faite etcomprise.Conclusion.— La prévention du risque pour la conduite d’un véhi-cule repose sur des mesures pédagogiques. Elles ont amené lecentre d’évaluation et de traitement de la douleur à élaborer uneplaquette remise à chaque patient, support des explications four-nies.

EP23« Douleur et inconfort liés aux soins en pédiatrie »moyens et astuces à l’usage des soignants : un outildu réseau régional douleur en Basse-Normandie(RRDBN)C. Thiberge, C. Delorme, A. Le ChevalierRéseau régional douleur, Bayeux, France

Objectif.— Malgré de réelles améliorations, les douleurs induitespar les soins restent fréquentes, insuffisamment reconnues ettraitées, notamment chez l’enfant. Pourtant la majorité de cesdouleurs pourraient être efficacement contrôlée. Leur préventionnécessite une plus grande sensibilisation des personnels soignantspour progresser dans leurs pratiques. . . Le RRDBN s’inscrit danscette démarche d’où la création d’un livret de recommandationspar le groupe de travail pédiatrique.Objectifs :

— améliorer la prise en charge de la douleur induite par les soinsdes enfants, dans les établissements hospitaliers de la région ;— créer un outil professionnel commun, pratique et attrayant ;— proposer des moyens adaptés à la plupart des situations ;— valoriser les pratiques infirmières.

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création de structure A83

escription :réunions trimestrielles du groupe pédiatrique du RRDBN sur un

hème précis, consensuel ;utilisation d’un document de référence : guide « douleur des

oins » en pédiatrie : CLUD REIMS — 2000 (accord des auteurs) ;contenu du livret :

sommaire,charte des enfants hospitalisés,textes réglementaires,généralités sur la douleur et l’inconfort des soins,actes et soins par ordre alphabétique, avec propositions deoyens : actions infirmières/actions sur prescription,

diplôme à décerner aux enfants après soin ;relecture, validation par le comité scientifique du RRDBN, correc-

ion par le Dr Wood et son équipe (hôpital Robert Debré) ;maquette réalisée par un concepteur graphique, avec réflexion

ommune autour des messages à véhiculer ;diffusion dans les établissements, après validation des CLUDS ;démarche d’accompagnement sur sites par la puéricultrice coor-

inatrice du réseau ;distribution, présentation par les référents.

onclusion.— Ce livret, actuellement en cours de distribution sus-ite beaucoup d’intérêt. Comment les équipes se l’approprieront-lles, l’utiliseront-elles. . . ? C’est à cette question que répondra laémarche d’évaluation prévue sous la forme d’un questionnaire deatisfaction auprès des soignants. . .

rganisation

P24lectrotherapie antalgique : rôle de chacun dansne équipe pluridisciplinaire de traitement de laouleur chronique. Baude, B. Bui-Xuan, N. Georget, A.-L. Garelnité douleur, hôpital Édouard-Herriot, Lyon, France

bjectif.— L’électrothérapie antalgique conventionnelle (TENS) ounteractive (Neuromodym®) fait partie de l’arsenal thérapeutiquelassique en douleur chronique. Ses indications sont les douleurseuropathiques et myofasciales. La prescription est médicale maisa place des paramédicaux (infirmière, kiné) est importante maisariable selon le lieu d’exercice. Le but de ce travail est d’exposera place de chacun au sein de la consultation de la douleur chroniquee l’Hôpital Édouard-Herriot de Lyon qui a pris en charge 91 patientsous électrothérapie en 2009.escription.— Les patients douloureux chroniques suivis en consul-ation externe ou vus dans les services d’hospitalisation sont tousris en charge par l’équipe médicale de la douleur qui va prescrireelon les critères classiques soit une électrothérapie convention-elle (TENS) pour des douleurs neurophiques soit des séances deeuromodym® pour une électrothérapie interactive (modulée par

’impédance de la peau) surtout pour le syndrome myofascial. Leode de fonctionnement est le suivant : pour l’électrothérapie

nteractive les séances sont effectuées par le médecin et /ou parne kinésithérapeute formée à cette technique. Un TENS classiquest prescrit entre les séances avec éducation thérapeutique par lainésithérapeute. Pour le TENS classique (conventionnel ou endo-orphinique) — la prescription médicale est faite au cours de la

onsultation — participation de l’infirmière douleur pour la forma-ion du personnel paramédical de l’hôpital avec un travail en lien

vec les équipes soignantes (IDE, ASD, Kiné),pour une éducationhérapeutique auprès du patient avec suivi des patients grâce auéseau de soin et enfin formation dans les IFSI. Le but est que patient’approprie cette technique antalgique non médicamenteuse.
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onclusion.— L’électrothérapie antalgique classique ou interactivest indispensable dans l’arsenal thérapeutique de la douleur chro-ique. Chaque membre de l’équipe douleur à sa place, le médecinour l’évaluation du patient et la prescription, l’infirmière dou-eur référente et un kinésithérapeute formé pour l’éducation eta formation grâce à leurs compétences ciblées.

P25réation d’un CLUD dans un centre hospitalierutremer : exemple du CHT de Nouméa. Brun, L. Gracia, M. Lessard, J.M. Renais, B. Postel Lair, M. Bon,.E. Mouliès, C. Bulotentre hospitalier territorial de Nouvelle-Calédonie, Nouméa

bjectif.— Le centre hospitalier territorial de Nouméa, fondé en978, regroupe deux structures de MCO et deux de moyen etong séjour (528 lits). La première visite d’accréditation (novembre007) a proposé la structuration de la prise en charge de la douleur.n février 2008, le plan d’assurance qualité mentionne la créationu CLUD.bjectif.— Amélioration de la prise en compte de la douleur selon

es recommandations des plans douleur nationaux.escription.— Le CLUD est formé selon les recommandationsinistérielles [1] en novembre 2008. Il comporte 23 membres

12 médicaux, un pharmacien, deux cadres IDE, quatre IDE et IADE,n psychologue, trois administratifs), est présidé par le responsablee l’UETD et la directrice des soins. Les actions menées initiale-ent :réalisation d’un état des lieux de la douleur ;création d’un réseau de correspondant douleur dans tous les

ervices, de groupes de travail spécifique (GTS), et d’un bureauestreint opérationnel : la cellule de coordination du CLUD (CCC) ;formations et informations chez les soignants, communication

ux patients. La CCC se réunit bimestriellement (point étape sures GTS), les sessions plénières du CLUD ont lieu trois fois par anrestitution). Le bilan début 2010 ;formation de 130 soignants, participation à la journée mondiale

e la douleur ;protocoles validés par la cellule qualité : tableau des antalgiques,

LR postopératoire (péridurale et KT périnerveux), PCA postopéra-oire, PCA pour le cancer, évaluation de la douleur (nouveau-né,nfant, adulte), douleur aux urgences, MEOPA ;amélioration de l’accès aux antalgiques : introduction de

ouvelles molécules (sophidone, methylnatrexone, oxycodonenjectable), achat de PCA, diffusion du MEOPA en gynécologie-bstétrique et médecine interne, création d’une équipe mobile IADEouleur postopératoire.onclusion.— La création du CLUD a permis d’améliorer la prisen compte de la douleur. L’état des lieux permettra d’élaborer lerogramme douleur 2010—2011. Les actions réalisées seront pour-uivies, notamment sur la douleur liée aux soins, l’évaluation de laouleur chez la personne âgée et le polyhandicapé.éférence1] Guide d’orientation. Organiser la lutte contre la douleur danses établissements de santé. DHOS 2002.

P26rganisation d’une réunion de concertationluridisciplinaire régionale pour la prise en chargees douleurs chroniques : expérience de deux ans

a b c d

. Balossier , C. Delorme , F. Courthéoux , S. Schaeffer ,. Deleense, E. Emerya

Service de neurochirurgie, CHU de Caen, France ; b réseauégional douleur, centre de traitement et d’evaluation de laouleur, Bayeux, France ; c service de rhumatologie, CHU de Caen,

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es du congrès de la SFETD Marseille, 17—20 novembre 2010

rance ; d réseau régional douleur, Caen, France ; e réseau régionalouleur, centre de traitement et d’evaluation de la douleur,isieux, France

bjectif.— Le réseau régional douleur de Basse Normandie, officia-isé en 2001, a pour objectifs de faciliter et développer l’orientationes patients à partir d’une consultation de proximité, de garantir’égalité d’accès aux soins, de recenser les compétences localesfin de favoriser leur utilisation. Les patients douloureux chroniquesont pris en charge en premier recours dans les structures douleur deroximité (SDCR). Toutes les compétences n’y étant pas présentes,n particulier neurochirurgie fonctionnelle, rééducation, rhumato-ogie, et neuroradiologie interventionnelle, une RCP régionale até créée par la signature d’une convention entre CHU et réseauégional douleur. L’objectif est de permettre un meilleur accès à’ensemble des soins spécialisés dans la prise en charge des douleurshroniques rebelles, cancéreuses ou non. Les patients proposés sontélectionnés par leur médecin algologue, qui a déjà évalué les pre-ières étapes thérapeutiques, notamment médicamenteuses.escription.— Huit structures CETD identifiées, de Cherbourg àlencon, participent à ces réunions trimestrielles retransmises paridéoconférence, réunissant des spécialistes en douleur, soins pal-iatifs, rhumatologie, rééducation, électrophysiologie, neurologie,eurochirurgie, et neuroradiologie interventionnelle. Une fiche RCPommune est complétée durant la réunion puis transmise au méde-in traitant. D’avril 2008 à mars 2010, 101 dossiers (48 hommes,3 femmes, âge moyen 51 ans, extrêmes 28—88 ans) ont été présen-és. Les pathologies les plus représentées sont : lombo-radiculalgiesécaniques ou mixtes (35 %) ; FBSS (30 %) ; douleurs neuropathiquesar lésion du plexus brachial (7 %), par lésion médullaire (7 %),u post-AVC (4 %) ; douleurs cancéreuses (5 %) ; névralgies du triju-eau (4 %). Ces patients ont ensuite bénéficié d’une prise en charge

n neurochirurgie (59 %), neuroradiologie (15 %), rééducation (7 %),humatologie ou neurologie (2 %).onclusion.— L’organisation d’une RCP régionale « douleur » per-et un meilleur accès aux soins, une meilleure connaissance de

’arsenal thérapeutique disponible et protocoles en cours, une prisen charge globale et suivi du patient, ainsi qu’une optimisation duarcours de santé.

P27onsultation multidisciplinaire simultanée de laouleur rhumatologique inexpliquée de l’enfant etdolescent. Fournier-charrièrea, I. Celestin-lhopiteaua, E. Cavroa,. Koné-pautb, S. Guillaumeb, T.A. Tranb

Unité douleur et soins palliatifs de l’adulte et de l’enfant, CHUe Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre ; b service de pédiatrie ethumatologie pédiatrique, CHU de Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre

bjectif.— Pour les enfants et adolescents souffrant de douleursusculo-squelettiques inexpliquées invalidantes, nous proposons

ne consultation multidisciplinaire comprenant une pédiatrepécialiste de la douleur, un pédiatre rhumatologue, et une psy-hologue.escription.— Population entre juin 2007 et avril 2010, 38 enfants,ge 13 ± 2,3 ans, 30 filles pour huit garcons. Durée moyenne deuivi 5,5 mois ± 4,75 (1—21 mois), avec 2 ± 1 (1—6) consultations parnfant.iagnostics.— Onze syndromes douloureux d’un membre (syndromeégional douloureux complexe de type I, ou impotence douloureuse

ans signes locaux), 15 syndromes polyalgiques diffus et 12 douleursyofasciales localisées et douleurs lombaires.émarche thérapeutique.— Long entretien avec les trois spé-ialistes (1 h 30) : diagnostic, évaluation du contexte émotionnel,amilial, scolaire, social, élaboration d’un plan de traitement.
Page 10: Posters – expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure

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Objectifs.— Rassurer sur la bénignité et le caractère inexpliqué dela douleur, cesser de chercher la cause, faire changer le regardde la famille, favoriser le coping, faire des liens entre émotions,évènements et douleur, reprendre les activités scolaires et loisirs.Traitement multi-modal :— réentrainement à l’effort : kinésithérapie, balnéothérapie, sport ;— décroissance des consommations d’antalgiques, arrêt des morphi-niques ;— abord psycho-corporel : relaxation, hypnose ;— psychothérapie selon le contexte psycho-sociofamilial (proposéeune fois sur deux) ;— antidépresseurs à dose faible (amitriptyline) ;— antalgiques de douleur neuropathique (gabapentine) pour SRDC— admission en internat médicalisé si déscolarisation persistante(deux admissions sur 38).Évolution.— Pour la majorité, amélioration nette ou guérison,rechutes parfois. Deux échecs et trois perdus de vue.Conclusion.— L’approche multidisciplinaire simultanée est intéres-sante pour ces douleurs chroniques inexpliquées envahissantes : elleprend en compte l’ensemble de la personne, avec les aspects corpo-rels, tout en mettant l’accent sur les aspects psychologiques dansl’éclosion ou le maintien de la douleur, et de mobiliser le jeuneet sa famille en vue du changement. Cependant cette consultationest longue et demande une bonne coordination entre les interve-nants.

EP28Consultation de douleur post-chirurgicale de moinsde trois mois : bilan de trois ans d’activitéC. Gova, B. Daviaub, D. Garniera, J.-P. Redonneta, J.-E. Bourciera

a Centre Hospitalier Lourdes ; b Polyclinique de L’ormeaux, Tarbes

Objectif.— Vingt pour cent des primo consultations des struc-tures d’évaluation et de traitement de la douleur sont reliées àun geste chirurgical [1]. L’origine multifactorielle de l’installationd’une douleur chronique post-chirurgicale est admise. Elle intègreles facteurs propres au patient tels que son patrimoine géné-tique, son histoire de vie, son fonctionnement psychologique,son état émotionnel périopératoire ainsi que le pronostic réelou « fantasmé » de la pathologie. Elle intègre également les fac-teurs propres à la prise en charge médico-chirurgicale tels quel’analgésie périopératoire, l’anesthésie, la technique opératoire,ainsi que la relation thérapeutique de confiance avec les diffé-rents soignants. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’activitéde la consultation de prise en charge des douleurs postopéra-toires de moins de trois mois que nous avons mis en place afinde limiter l’errance du patient douloureux source de chronicisa-tion.Description.— Les chirurgiens de notre hôpital ont été informés parcourrier de la mise en place et de la philosophie de la consultation.Ils ont été régulièrement incités, notamment par les anesthésistesà adresser les patients douloureux vus à leurs consultations post-opératoires. Lors des trois premières années de fonctionnementnous avons réalisé cent soixante deux consultations concernantcinquante trois patients. Dans quatre vingt cinq pour cent descas, ce sont les chirurgiens aussi bien viscéraux qu’orthopédistesqui nous les ont adressés. Les principales étiologies rencontréessont : le syndrome douloureux régional complexe, chez trentedeux patients, et les douleurs après une intervention sur la paroiabdominale (hernie, cholécystectomie) chez dix huit patients. Unbloc anesthésique régional en ambulatoire a été posé chez septpatients.

Conclusion.— Les chirurgiens ont très rapidement compris l’intérêtde cette consultation postopératoire précoce en y participant defacon active et en exprimant leur satisfaction.Référence[1] Bruxelle. Doul et analg 2009.

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création de structure A85

P29onsultation multidisciplinaire au centre d’étudet de traitement de la douleur : expérienceouennaise à propos de 61 patients. Cauvina, I. Clerca, Y. Delarueb, S. Demangeonb,. Beuret-blanquartb, A.-M. Maitrea, S. Pouplina

CHU CETD Rouen ; b CRMPR Bois-Guillaume

bjectif.— La consultation multidisciplinaire (CMD) est organiséeepuis 2005 au Centre d’étude et de traitement de la douleur (CETD)u CHU de Rouen. L’objectif de cette présentation est de décrire leonctionnement et les adaptations thérapeutiques des patients vusn CMD.escription.— La CMD réunit divers professionnels de santévec le patient : un ou deux médecins algologues (rhumato-ogue et anesthésiste) du CETD, une psychologue, une infirmièret un médecin spécialisé (médecin physique et réadaptation,eurochirurgien, addictologue, médecin en soins palliatifs ou héma-ologue).escriptif patients.— De janvier 2008 au premier trimestre 2010 :1 patients ont été vus en CMD. Quatre vingt-quatre pour cent51) des CMD ont été faites avec un médecin de médecine phy-ique et de réadaptation ; 8 % (5) avec un neurochirurgien ; 3 %2) avec un médecin d’addictologie ; 3 % (2) avec un médecin deoins palliatifs ; 2 % (1) avec un hématologue. La CMD est effec-uée en moyenne 18 mois après leur première consultation auETD. Le sexe ratio est de 1/1 (alors qu’au CETD, le sexe ratiost de deux femmes/un homme) L’âge moyen est de 47 ans ; laurée moyenne d’évolution de la douleur est de six ans et demi.’Eva douleur moyenne est de 70 sur 100. Pathologies sous-jacentesotivant le suivi au CETD : 56 % (34) lomboradiculalgies-rachialgies-

évralgie cervicobrachiales ; 18 % (11) douleurs diffuses ; 17 %10) syndrome douloureux régional complexe de type I ; 6 % (4)ouleurs post-chirurgicales (prothèse totale de hanche, mammec-omie,polytraumatisé) ; 3 % (2) gonalgies invalidantes. Statut social5 % (9) sont en activité 39 % (24) sont en arrêt de travail dont47 % en maladie simple −45 % en accident de travail et 8 % enaladie professionnelle ; 28 %(17) sont en invalidité ; 13 % (8) sontla retraite ; 5 % (3) au chômage ; 72 % des patients ne peuvent

lus exercer leur profession du fait de la douleur chronique.e traitement avant la CMD : 90 % (55) prennent des antalgiquesont 40 % (25) des opioides forts ; 60 % (37)ont des co-antalgiquesanti-épileptiques, antidépresseurs. . . ; 3 % n’ont aucun traitementédicamenteux ; 19 % (12 font de la rééducation en ambulatoire ;

6,5 % (10) utilisent un neurostimulateur transcutané (TENS) ; un an stimulateur médullaire ; 9 % (6) ont un suivi psychologique.éroulement de la CMD.— Présentation du dossier par le méde-in demandeur ; accueil du patient ; interrogatoire avec anamnèseomplète de type entretien semi structuré (dont attentes duatient) et examen physique ; intervention aléatoire de chaque soi-nant ; synthèse et propositions d’adaptation thérapeutique.ropositions à l’issue de la CMD.— Dix pour cent (6) prescrip-ion d’examens complémentaires (bilan iconographique et ouanguin) ; 57,4 % (35) : modification du traitement antalgique eto-analgésique ; 36 % (20) : conseil de prise en charge psycholo-ique ; 24 % (14) prescription de TENS ; 25 % (15) : prescription deéances de rééducation ambulatoire dont 33 % (5) en balnéothé-apie ; 3 % conseil de prise en charge par l’équipe de nutrition ;,5 % (4) orientation vers la consultation d’addictologie. Une pro-osition de stimulateur médullaire ; décision d’une hospitalisationu CRMPR 16,4 % (10) ou en rhumatologie 10 % (6). Pour 3 % des

atients, aucune modification de prise en charge n’a été proposée.uelques soient les propositions effectuées, l’indice de satisfactionu patient est élevé.onclusion.— Dans des situations difficiles, la CMD permet de réflé-hir avec le patient et divers professionnels de santé, à une nouvelle
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rise en charge de sa douleur chronique. Cette consultation permetarfois de faire le relais d’une équipe à l’autre. Elle permet souvente réassurer le patient.

P30rogramme de réhabilitation multimodale enhirurgie thoracique. Vaillant, F. Parquin, P. Puyo, V. Dumans-Nizardôpital Foch Suresnes, France

bjectif.— Actuellement, l’efficacité de la réhabilitation précocen chirurgie digestive n’est plus à démontrer. Nous proposons, danse cadre de ce programme, d’évaluer son intérêt en chirurgie thora-ique pour les patients opérés d’une lobectomie ou d’une résectiontypique pour syndrome tumoral. L’objectif principal de cette prisen charge est de permettre une diminution de la durée moyenne deéjour et de réduire les complications postopératoires.escription.— La réhabilitation multimodale en chirurgie thora-ique propose une prise en charge pluridisciplinaire. Elle impliquene coordination optimale de l’ensemble des acteurs des unitésmpliquées dans le parcours de soins du patient. Cette prise enharge est envisageable grâce à une coordination hospitalière assu-ée par une infirmière dédiée à cette mission qui assure la qualitét l’efficience de ce programme. Dès le départ, le service forma-ion a soutenu ce projet avec la mise en place d’un benchmarking.es membres de l’équipe se sont rendus dans le service du Drerfolio, à l’hôpital de Birmingham (États-Unis), pour observer

’application pratique de ce type de programme, appelé fast trackurgery. Au retour, pour partager cette expérience, nous avonsrganisé des réunions pluridisciplinaires d’information et assuréa formation des personnels médicaux et paramédicaux concer-és. Des supports ont été diffusés aux différents professionnels.égulièrement, nous proposons des évaluations en staff de chi-urgie thoracique sur l’état d’avancement du projet. Ce projet até validé par le CPPRB en juin 2009 comme protocole de soinsourants. Les patients inclus seront alors comparés à un groupe his-orique apparié. Ce programme comprend le jour de l’intervention :ne analgésie péridurale thoracique efficace en mode PCEA et uneechnique chirurgicale adaptée avec un drainage unique. En post-pératoire dès H4 en SSPI : la mise en place d’une alimentationrécoce, d’une mobilisation et d’une kinésithérapie respiratoirective. Dès la phase préopératoire, l’infirmière recueille le consen-ement du patient pour participer à cette étude et transmet touteses informations écrites nécessaires à sa prise en charge. Elle assurene évaluation biquotidienne de tous ces patients, de la veille de’intervention jusqu’à la sortie, puis procède à un entretien télé-honique de suivi un mois après l’hospitalisation.onclusion.— Ce projet à dimension transversale permet une prisen charge globale et pluridisciplinaire de l’opéré thoracique. Laatisfaction des besoins d’autonomie et de récupération rapide desatients est assurée dans un souci constant de qualité et de sécu-ité. Ce programme devrait permettre également une diminutiones complications postopératoires et une réduction de la durée deéjour.

echniques thérapeutiques

P31a neurostimulation transcutanée à domicile dans

e cadre du réseau lutter contre la douleur : retour’expérience et collaboration avec les acteurs deille. Barbiera, E. Soyeuxa, V. Blanchetb, M.-J. Prunières Thévenota

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es du congrès de la SFETD Marseille, 17—20 novembre 2010

Réseau lutter contre la douleur, Paris ; b CETD Saint Antoine,aris

bjectif.— La neurostimulation électrique transcutanée (TENS)eut être proposée en alternative ou en complément d’un trai-ement médicamenteux pour les patients souffrant de douleursusculaires ou neuropathiques. Cette technique s’adresse auxatients capables d’être formés. Elle est prescrite sous contrôleédical et remboursable selon les conditions de prescription et’utilisation décrites dans un document HAS [1] de septembre 2009.’une des missions de l’infirmière du réseau lutter contre la douleurst de favoriser l’utilisation de la TENS en ambulatoire.escription.— Depuis novembre 2009, une quinzaine de patient au bénéficier de cette technique. Parmi eux, huit ont été suivis àomicile afin de mieux évaluer les besoins et les aides possiblesans leur cadre de vie. Un cahier de liaison est remis au patient,l permet le lien avec le médecin traitant et l’équipe paramédi-ale du domicile. Les différentes évaluations y sont consignées. Unuivi régulier (un mois, deux mois, trois mois et six mois) est assuréar le réseau. Pour améliorer la collaboration avec les profession-els de ville, des ateliers de formation sont proposés pour les :édecins, infirmières, kinésithérapeutes et pharmaciens. Dans le

adre de l’éducation thérapeutique, un outil éducatif est en cours’élaboration afin d’optimiser la compréhension de la technique pare patient.onclusion.— La TENS est une méthode non invasive, peu connuees professionnels de santé de ville et facile d’utilisation poures patients motivés. Les infirmières libérales formées pourraienttre chargées du suivi et de son évaluation. Actuellement les actesrofessionnels infirmiers trouvent leur fondement réglementaireans le Code de Santé publique [2] mais les actes d’évaluation dea douleur et de surveillance de la TENS sont inexistants dans laomenclature actuelle. Pour ce faire, un acte dérogatoire au titreu FIQCS pourrait être envisagé pour faciliter le suivi ambulatoirees patients.

P32ise en place d’une technique nonédicamenteuse pour lutter contre la douleurrovoquée par les soins : expérience de lausicothérapie au centre hospitalier territorial deouméa

. Bruna, M. Deniauda, M. Baumiera, J.-M. Clerca, L. Graciaa,

. Postel Laira, A. Fouchera, S. Guétinb

Centre hospitalier territorial de Nouvelle-Calédonie, Nouméa ;CHRU de Montpellier, Montpellier, France

bjectif.— La douleur provoquée par les soins et le développementes techniques non médicamenteuses sont deux priorités des plansouleur nationaux. La musicothérapie réceptive personnalisée a étériorisée par le CLUD du CHT de Nouméa en 2009 pour lutter contrea douleur provoquée.escription.— Le montage en U, technique de musicothérapie’utilisation récente[1] a été validée pour les douleurs chroniques2], la douleur aiguë [3] et l’anxiété et la dépression [4]. Ellest utilisée depuis 2008 à l’UETD pour les douleurs chroniques.ne information aux soignants sur la musicothérapie a été faitela Journée mondiale contre la douleur 2009. En janvier 2010,

n musicothérapeute a formé les correspondants douleur (quatreeures). Une formation a eu lieu ensuite dans cinq secteurs pilotes :a radiologie interventionnelle, la coronarographie, la médecine

mbulatoire,les services de pédiatrie, gynécologie-obstétrique ete cabinet de dentaire. Le service informatique et la société Music-are ont installé sur le réseau la banque de donnée musicale. Lesecteurs pilotes ont ainsi accès à la musicothérapie. Les patientscoutent leur séance avec un casque WIFI (médecine ambulatoire,
Page 12: Posters – expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure

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radiologie interventionnelle) ou branchés sur des ordinateurs por-tables (pédiatrie, gynécologie obstétrique) ou fixe (soins dentaires)selon les modalités du montage en U [1] : respect des goûts musi-caux, environnement calme, casque à haute résolution, masquesur les yeux, position allongée. La musicothérapie est protocoli-sée selon une liste de soins douloureux. Les paramètres relevéssont l’indication, l’Eva et l’indice d’anxiété avant et après chaqueséance. Le soin douloureux peut se pratiquer pendant ou après laséance selon les cas.Conclusion.— Des études prospectives valideront l’efficacité dela musicothérapie selon chaque soin douloureux. Ultérieurement,d’autres services de l’établissement pourront utiliser cette tech-nique.Références[1] Guétin S, et al. Douleur et Analgésie 2005;1:19—25.[2] Guétin S, et al. Ann Readapt Med Phys 2005;48(5):217—24.[3] Jaber S, et al. Ann Fr Anesth Reanim 2007;26(1):30—8.[4] Guétin S, et al. Dement Geriatr Cogn Disord 2009;28(1):36—46.

EP33Place de l’analgésie locorégionale continue (ALR)dans la prise en charge des syndromes douloureuxrégionaux complexes (SDRC) : étudeobservationnelleA.S. Carlioz Foussona, P. Martina, P. Zuffereya, M. Navezb,S. Molliexa

a CHU Nord, Dar Saint-Étienne ; b CHU Nord, CETD Saint-Étienne

Objectif.— Un SDRC peut compliquer 16 % des chirurgies desmembres. La physiothérapie (PT) permet l’évolution favorable dansla majorité des cas mais des douleurs chroniques dans 25 % des SDRCprovoquant des raideurs articulaires invalidantes limitent la PT.Cette étude observationnelle évalue l’ALR prolongée sur l’évolutiondes SDRC ayant des douleurs chroniques.Description.— Un cathéter (KT) tunnélisé d’ALR avec analgésiecontrôlée par le patient pour un débit continu et des boli deropivacaine de 0,1 à 0,2 % permet une analgésie sans bloc moteurpendant/en dehors des séances de PT. La durée attendue de KT est21 jours. La surveillance médicale est journalière et la PT a lieucinq jours sur sept. Après KT, l’évaluation fonctionnelle et le suivimédicamenteux est de 12 mois (M). Vingt et un patients évalués(13 HAD, huit hospitalisés). Avant ALR l’évolution des SDRC est de17 M répartie en trois périodes ; inférieur à 6 M (n = 3), 6—12 M (n = 5),supérieur à 12 M (n = 13). La durée moyenne du KT est 20 jours(9—28 jours) avec 17 KT aux membres supérieurs et quatre KT auxmembres inférieurs. Après ALR, 20 patients sont améliorés pen-dant 8 M (1—12 M) avec 24 % guérison (n = 5), 43 % d’amélioration(n = 9) et 33 % de récidive (n = 7). Dix huit évènements indési-rables (trois nécessitant le retrait du KT) dont huit déplacementsde KT (replacés), six inflammations locales apyrétiques (> 14 joursKT). L’analgésie permet PT passive/active quotidienne et unereprise, parfois excessive, d’activités personnelles. Après ALR, laPT progresse, et l’allodynie disparait chez huit patients sur dixallodyniques.Conclusion.— L’ALR permet l’amélioration fonctionnelle du membreatteint par une PT intensive. Le contrôle durable de l’allodynie amé-liore la qualité de vie des patients. Les évènements indésirablesapparaissent après 14 jours de KT suggèrent d’en diminuer la duréeà deux semaines. Le faible nombre de patients nécessite d’autresétudes pour optimiser la durée de l’ALR et évaluer ses bénéficesanalgésiques et/ou fonctionnels à long terme.

EP34Traitement de la douleur chronique par ziconotideintrathécal/expérience rémoise : 16 cas

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création de structure A87

.-M. Coulona, L. Percebois-Macadrea, F. Boyera, K. Vucurovicb,. Peruzzib

Hôpital Sébastopol, Reims, France ; b hôpital Maison-Blanche,eims, France

bjectif.— L’utilisation du ziconotide en intrathécal dans les dou-eurs chroniques apporte-t-elle une réponse adaptée en terme’efficacité et de tolérance ?escription.— Population : 16 patients ont bénéficié d’injections deiconotide par voie intrathécale. Six femmes, dix hommes d’âgeoyen de 53 ans. Douze présentaient un failed back syndrome

urgery, deux des douleurs cancéreuses, une IMC spastique avecouleurs chroniques et une des lésions nerveuses périphériques.uit patients avaient bénéficié d’un traitement intrathécal par mor-hine et présentaient un échappement.ésultats.— Lors de la substitution de la morphine par ziconotidees huit patients en échec de morphine, quatre n’ont pu être sevrésotalement de la morphine. Tous avaient un résultat jugé insatisfai-ant (effet antalgique insuffisant, effets indésirables importants).es deux inclusions pour douleurs cancéreuses ont eu un excellentésultat. Les six patients inclus directement après des tests intra-hécaux positifs ont eu des résultats satisfaisants à la dose de 3,3 à,1 mcg par jouriscussion :lors de la substitution de la morphine et malgré la progression des

oses conforme aux recommandations, les effets secondaires ontté très fréquents (dysarthrie, hallucinations auditives et visuelles,éphalées, ataxie, confusion. . .) ;dans les douleurs cancéreuses, le résultat est excellent à condi-

ion d’une progression très lente ;pour les administrations de novo à progression très lente des doses

0,3 mcg par semaine) l’effet antalgique apparaît significatif sansffet indésirable.onclusion.— Le ziconotide en première intention apporte de bonsésultats sur la douleur chronique sans effet indésirable à conditione commencer avec des petites doses (1,2 mcg/j) et d’augmenterentement (0,3 mcg/semaine). En substitution, chez les patientsn échec de la morphine administrée en intrathécal, les résultatsntalgiques sont décevants et en plus des effets indésirables par-ois importants. La place du ziconotide intrathécal dans l’arsenalhérapeutique reste à préciser par d’autres études.

P35avage épidural radio-guidé par le hiatusacro-coccygien dans les radiculopathieshroniques (sténose lombaire, fibroseost-chirurgicale) : trucs, astuces (diaporama)

. Delpy, L. David, G. Begue, J. Bonnemaison, F. Honore, F.-X. Rochentre hospitalier de La-Côte-Basque, Bayonne, France

bjectif.— Ce diaporama didactique commenté décrit la techniqueise en œuvre dans notre service.escription.— Procédure ambulatoire. Prémédication par Atarax.

nstallation en décubitus ventral ; un billot sous les crêtes iliaquesorizontalise le sacrum. Repérage scopique de profil. La fenêtrepparaît sous la forme d’une dépression concave de la corticaleostérieure en S5. Le repérage manuel préalable, la collimationt le mode radio-pulsé, limitent l’irradiation pelvienne. Anes-hésie locale du point de ponction. Ponction de la membraneacro-coccygienne par une aiguille spinale 22G au travers d’un intro-ucteur. La pénétration est clairement percue. La progression dans

’axe du canal sacré est facilitée par la ponction au bord distalu hiatus, et le pré-cintrage de l’aiguille. L’aiguille est pousséeusqu’au cul-de-sac dural (habituellement jonction S1—S2), repéréur l’IRM (sagittal T2), réduisant ainsi le risque de brèche méningée.olus de 30 à 40 ml associant 125 mg d’hydrocotancyl 2,5 % (5 ml),
Page 13: Posters – expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure

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5 ml de Naropéine 2 mg/ml, complétés par 10 à 20 ml de sérumalé isotonique. Injection séquentielle des drogues, via un cathéterrois voies. L’injection sous pression cherche à lever les adhé-ences inflammatoires. Alternativement, une infusion par pompeendant 20 à 30 minutes peut être préférée — en particulier danses rachis multi-opérés. Des paresthésies à type de fourmillementses extrémités des membres inférieurs ou de striction des fes-iers, sont parfois relatées en fin d’injection : elles cèdent aprèsnterruption, puis reprise plus lente de l’injection. Surveillanceost-interventionnelle : quatre heures. Sortie autorisée après avoirérifié l’absence de troubles neurologiques, de dysurie ou de blocympathique.onclusion.— Menée avec rigueur, cette procédure est aisée àettre sur un plateau technique léger. La courbe d’apprentissage

st brève. Une évaluation en cours porte notamment sur la satis-action du patient et le niveau d’irradiation.

P36lace des techniques non médicamenteuses dansne pratique infirmière libérale, lors de soinsouloureux et/ou anxiogènes, chez l’enfant de 0 àans

. Diamantidis96706514 Pierre Bénite, France

bjectif.— Déterminer la place des méthodes non médicamenteusesdomicile lors de soins douloureux et/ou anxiogènes tels que les

onctions veineuses, les injections intramusculaires et les panse-ents, chez l’enfant de 0 à six ans ; vérifier leur applicabilité en

ibéral, leur efficacité et leur impact sur le déroulement et le vécuu soin.escription.— Réalisation d’une enquête d’avril à octobre 2009, lorse 61 soins auprès de 49 enfants de 0 à six ans, à domicile ; troiséthodes non médicamenteuses ont été utilisées : l’allaitementaternel, l’administration de solutions sucrées et la distraction.

e recueil de données s’est fait par 61 observations réalisées lorses soins par l’infirmière, avec plusieurs échelles de douleurs (OPSans l’item TA, ENS, EDIN, DAN), et 49 questionnaires ont été remisux parents, 43 ont été rendus, soit 88 % de réponses. Une trousseédiatrique de couleur vive, avec un garrot fantaisie, de jolis pan-ements, des ballons et sifflets à bulles a été élaborée.onclusion.— Les méthodes non médicamenteuses diminuent effi-acement l’anxiété et la douleur du soin, permettent aux parentse participer, limitent, voire annulent dans 88 % des cas obser-és le traumatisme du soin. . . Elles rassurent parents et enfants,paisent le climat global du soin et facilitent la prise en chargee l’enfant et de ses parents par le soignant. Les retours poure soignant sont gratifiants et valorisants, ce qui représente unxcellent remède anti-burn out ! Enfin, elles sont applicables enibéral (temps moyen tous soins confondus : 24 minutes 30 secondes)t permettent d’adapter les directives du plan de lutte contre laouleur 2006—2010 aux petits patients à domicile. Elles sont encorearement utilisées en pédiatrie de ville et une enquête ultérieurest à prévoir pour en connaître les raisons.

P37ntérêt de la psychomotricité dans la prise enharge de la douleur de l’adulte, étude cliniquear deux stagiaires dans le cadre dusychomotricité

. Deligny, C. Guy, I. NegreHU de Bicêtre, Kremlin Bicêtre

bjectif.— Les agressions du corps (maladie, troubles moteurs etensitifs, chirurgie, douleur) bouleversent le rapport du patient à

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es du congrès de la SFETD Marseille, 17—20 novembre 2010

on corps générant des tensions psycho-corporelles qui majorent laouleur. Par des approches corporelles et sensorielles, la psycho-otricité travaille sur le lien entre psyché et soma en considérant

’environnement du patient.escription.— L’intégration des stagiaires dans l’équipe pendanteuf mois a permis de préciser la place de la psychomotricité dansn centre anti-douleur. Elle s’est faite progressivement : observa-ion, présentation de leur travail, et échanges avec l’équipe ontacilité la compréhension du rôle de chacun, permettant d’ajusteres indications en psychomotricité. Enfin, elles ont mené des prisesn charge adaptées. Les séances se déroulaient dans la chambreu patient via différentes médiations : relaxation, toucher théra-eutique, travail sur la respiration. Centrées sur le corps, dans uneelation d’écoute et un cadre contenant, les séances visaient à :diminuer l’anxiété et les tensions corporelles ;accompagner la gestion de la douleur ;faire émerger un vécu agréable favorisant le réinvestissement

ositif et global du corps.ne meilleure acceptation et connaissance du corps favorisent

’antalgie. Au total, 40 patients ont été suivis durant une à2 séances. Tous ont été très satisfaits des séances, durant les-uelles la douleur était quasi absente. Celles-ci leur ont apportén nouveau vécu de l’hospitalisation. Les soignants ont observé desméliorations manifestes chez les patients (détente, amélioratione la marche, diminution de céphalées. . .) ou dans l’acceptation deechniques psycho-corporelles plus spécifiques refusées jusque là.onclusion.— Cette expérience montre que le psychomotricienevrait être largement intégré dans la PEC de la douleur aiguët chronique de l’adulte. Il peut être considéré comme un lien etne transition indispensable entre l’abord physique et psychiquee la douleur, permettant à ces deux aspects indissociables d’êtrecceptés par le patient et abordés par les soignants.

P38rise en charge multimodale de la douleur induitear les blocs sympathiques à la guanéthidine. Hodaj, J.-P. Alibeu, C. Dominici, M. Guez, S. Houssemand,. Hamoudi, C. JacquotHU de Grenoble, Grenoble, France

bjectif.— La pratique des blocs intraveineux à la guanéthidineBIVG) dans les SDRC rebelles et résistant aux traitements conven-ionnels provoque des douleurs liées à la pose des cathéters veineux,l’administration de la guanéthidine et la compression du garrot.ous rapportons notre expérience dans la prise en charge multimo-ale de ces douleurs induites.escription/Méthode.— Les BIVG s’effectuent en salle de consul-ation interventionnelle. Pour prévenir les douleurs induites nousssocions :crème Emla sur les deux sites d’abord veineux 45’ avant le geste ;paracétamol 1 g IV et néfopam 20 mg IV lent, 30 minutes avant le

este ;si terrain anxieux : 1 cp alprazolam 0,25 mg une heure avant le

este ;Meopa 9 L/minute 3’ avant la pose du garrot, 3’ pendant

’injection de guanethidine et 3’ avant de lâcher le garrot ;administration pendant trois à cinq minutes du mélange de

idocaine 20 à 30 mg et guanethidine 10 à 20 mg (respectivementembres supérieur et inférieur) ;hypno-analgesie ou sophrologie pendant toute la durée du geste ;déroulement de la technique sous musicothérapie.

ésultat.— Trente et un BIVG ont été effectués chez neuf patients

e décembre 2009 à mai 2010. La durée du geste est de 25’. Aucunatient n’a présenté des douleurs supérieures à 4/10. L’utilisatione Meopa pendant toute la durée du geste a été nécessaire chezeux patients. Tous les patients ont quitté la salle après 1,5 heurese surveillance, sans effets secondaires à rapporter et ont souhaité
Page 14: Posters – expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure

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Posters — expériences et action de formation, d’évaluation o

la poursuite des mêmes modalités pour les blocs suivants.Conclusion.— L’association des techniques citées apporte un effetrelaxant et apaisant, diminue l’angoisse et l’anticipation doulou-reuse. L’analgésie multimodale doit être privilégiée durant les actesde soins répétitifs et potentiellement douloureux, afin de prévenirla douleur et éviter sa mémorisation. Cela permet un geste ambu-latoire sans administration de morphiniques qui nécessiterait unesurveillance plus prolongée.

EP39Hypnose et représentations dans le cadre d’uneconsultation douleur chronique de l’enfant et del’adolescentS. Laborde, C. Mouret, J. Tricot, A. RouletConsultation douleur enfant et adolescent, CHU de Pellegrin,33000 Bordeaux, Bordeaux

Objectif.— Dans le but de développer l’utilisation de l’hypnosemédicale pour accompagner les enfants et adolescents doulou-reux chroniques, nous avons voulu explorer les représentations,croyances et réticences de ces patients et de leurs parents.Description/Sujets et méthode.— Vingt et un enfants ou adoles-cents âgés de sept à 16 ans et demi ont été recus par l’infirmière àl’issue de leur 1◦ consultation de fin janvier à mi-juin 2009. Parentset enfants étaient rencontrés séparément et répondaient à un ques-tionnaire remplis par l’infirmière.Résultats.— La majorité des enfants, adolescents et parents inter-rogés avaient déjà entendu parler d’hypnose mais peu ont évoquéspontanément son utilité dans la prise en charge de la douleur.Lorsqu’ils évoquent l’intérêt que l’hypnose pourrait avoir pour eux-mêmes : les enfants insistent sur la composante sensorielle dela douleur, leurs parents plutôt sur la composante émotionnelle.Les croyances et réticences retrouvaient dans cette étude sontsimilaires à celles décrites dans la littérature et concernaient ledéroulement d’une séance, l’état hypnotique lui-même, la peurde la perte de contrôle, le pouvoir, la compétence et/ou l’éthiquedu thérapeute. Aucune hostilité franche envers cet outil thérapeu-tique n’a été constatée même si certains ont manifesté une certaineincrédulité ou méfiance.Conclusion et perspectives.— L’hypnose médicale est un outil thé-rapeutique encore mal connue du grand public et d’une majorité ducorps médical. Ce travail nous a permis en confrontant nos proprespeurs ou croyances à celles décrites par les patients et leurs parentsde mieux apprivoiser cette technique en la démystifiant. La néces-sité d’informer a alors fait émerger l’idée de réaliser une plaquetteou un livret d’information illustré destiné aux enfants et adolescentssur l’hypnose médicale dans le cadre de la douleur chronique. . .

EP40« Reprendre en main ses douleurs cervicales »efficacité de l’auto-rééducation chez des patientsprésentant des cervicalgies chroniquesJ. Nowak, C. Créac’h, M. NavezCETD, CHU, hôpital Nord Saint-Étienne

Objectif.— Il existe peu de données sur l’efficacité de l’auto-rééducation dans les cervicalgies chroniques. Nous avons donccherché à évaluer l’efficacité d’un programme groupal d’auto-rééducation incluant l’utilisation d’un livret éducatif chez despatients présentant des cervicalgies chroniques non spécifiques.

Description/Méthode.— Vingt-deux patients cervicalgiques chro-niques suivis au Centre de la douleur de Saint-Étienne ont étéadressés. Dix-sept ont accepté de suivre collectivement deuxséances d’apprentissage d’exercices de kinésithérapie à un moisd’intervalle. Les évaluations ont été effectuées avant et trois

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création de structure A89

ois après la première séance, à partir d’un auto-questionnaireomprenant une échelle algo-fonctionnelle cervicale (INDIC) et laréquence mensuelle des cervicalgies. Pour les patients céphal-lgiques l’impact sur la vie quotidienne (HIT) et la fréquenceensuelle ont aussi été notés. Les exercices étaient constitués deobilisations actives, d’étirements et de renforcement musculaire,

ssociés à quelques conseils d’ergonomie. Un livret récapitulatifermettait aux patients de reprendre précisément les exercices àa maison.ésultats.— Quatre patients ont rapporté une aggravation de leurservicalgies les conduisant à stopper le protocole dès la premierois. Parmi les 13 patients suivis à trois mois, l’INDIC est passé de

4,2 ± 18 à 28,7 ± 19 (p = 0,011) avec une diminution de 30,8 % de laréquence des cervicalgies et de 38,6 % de la fréquence des cépha-ées. Individuellement, une amélioration de l’INDIC d’au moins 20 %été notée chez huit patients sur 17 (47 %). La prise de médicamentse crise a diminué de 42 %.onclusion.— Dans cette étude préliminaire, l’auto-rééducationpermis une amélioration significative de la fréquence et du

etentissement fonctionnel des cervicalgies malgré leur ancien-eté et leur sévérité. Au niveau des céphalées l’améliorationtait également significative malgré un traitement exclusivementervical. Le développement de stratégies non médicamenteusesctives pourrait permettre de limiter la dépendance aux antal-iques et l’auto-médication. (Financement par la FondationPICIL).

P41ise en place de la relation d’aide en chirurgieigestive Hôpital de la Croix-Rousse

. Peju, M. Bonhomme, A. Giaiourasôpital de La-Croix-Rousse, Lyon

bjectif.— Il s’agit de prendre en charge, en complément de la dou-eur aiguë postopératoire, la douleur morale de patients devant êtrepérés de chirurgie lourde carcinologique, par des techniques nonédicamenteuses : hypnose Ericksonnienne, relaxation, résonance

nergétique par stimulation cutanée et toucher massage dans leoin. L’objectif est d’effectuer un accueil personnalisé du patient,’instaurer une écoute de qualité, afin d’améliorer le confort phy-ique et moral de ces patients en période périopératoire.escription.— La démarche d’accompagnement s’effectue de laacon suivante : le signalement est fait par le médecin anesthé-iste, le cadre de santé ou le plus souvent par les infirmières de’unité. Le suivi du patient s’organise sous forme de trois entre-iens de 45 minutes environ, adaptés à l’expertise du soignant et desesoins du patient. Le premier a lieu avant l’intervention, le secondj2 ou j3, et le troisième en fin de séjour hospitalier. Pour cela, le

oignant observe lors de chaque séance le niveau d’anxiété, de laouleur et de la qualité du sommeil. Les outils utilisés pour éva-uer les cibles retenues sont la réglette d’Eva en auto évaluation et’échelle de Covi et Lipman en hétéro-évaluation. Un questionnairee satisfaction est remis au patient lors de sa sortie.onclusion.— Pour l’année 2009, 140 patients ont bénéficié de cesraitements. Les niveaux de douleur et d’anxiété diminuent auours des séances successives. L’analyse des questionnaires nousrévélé une satisfaction importante. Les commentaires libres du

uestionnaire soulignent l’appréciation de cette relation non médi-amenteuse par les patients.

P42

rise en charge non médicamenteuse de la douleurn santé mentale

. Peultier, L. Sellah, N. Besoin, D. Saravaneôpital Ville-evrard, Neuilly-sur-marne, France

Page 15: Posters – expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure

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bjectif.— La prise en charge de la douleur en santé mentalest un domaine complexe et récent, en raison des croyances pré-xistantes. Dans le cadre de la lutte contre la douleur et le plan006—2010, nous avons recherché de nouveaux axes de travail ete prise en charge spécifique pour soulager les patients en psychia-rie adulte. Nous proposons une prise en charge s’inscrivant dansne alternative au traitement pharmacologique et aux techniquese soins paramédicales. Elle s’appuie sur des méthodes de toucher,éthode non invasive et non médicamenteuse. La consultation a

ieu sur prescription médicale et fait suite à la demande des équipesédicales, paramédicales ou du patient. La consultation a pour bute prendre en charge par des thérapies psychocorporelles, les dou-eurs liées ou non aux soins et/ou les douleurs chroniques. Cetteouvelle prise en charge émane de la réflexion du CLUD et a étéalidée en réunion en janvier 2009. Ce projet a également été pré-enté lors de la visite de certification et en commission des soinsCMIRST).escription.— Une phase d’étude a été lancée de juillet009 à janvier 2010, à la demande du CLUD afin d’apprécier’efficacité et l’accueil de cette consultation. Deux types de publicisés :des personnes algiques sans troubles psychiatriques ;des patients communicants hospitalisés en psychiatrie adulte etrésentant une douleur chronique.onclusion.— Cette prise en charge a été bénéfique. Cette tech-ique a permis une amélioration de la douleur, comme nous avonsu constater sur les échelles d’auto-évaluation (Eva, EVS) et sur laonsommation d’antalgiques avec une tendance à la diminution.

P43rbre décisionnel au cours du syndromeouloureux régional complexe (SDRC) : intérêt de

a scintigraphie osseuse dans la stratégiehérapeutique. Sorela, J.-C. Beatrixa, E. Houya, M.-L. Gibouteta, A.-M. Domeca,. Zreka, A. Khodjiaa, G. Cuninb

Centre hospitalier Nemours ; b CHU de Paris

bjectif.— Le SDRC/DSR est un syndrome douloureux multi-ymptômes et multisystèmes dont le mécanisme physiopathologiqueeste inconnu. La lésion tissulaire peut passer inapercue. La scin-igraphie osseuse, examen clé du diagnostic, permet de définirelon le temps auquel on fait référence, le stade de la patho-ogie (précoce [hyperhémie ou hypohémie] ≤ 1 minute, le tempsissulaire (inflammatoire) ≤ 4 minutes et le temps osseux ou tar-if > deux heures (hyper catabolisme). Le but de cette étude menéentre 1999 et 2009 sur 161 patients est d’affirmer le diagnostic, deéfinir le stade et d’orienter la stratégie thérapeutique.escription protocole.— Kétamine 0,7 à 1 mg/kg par jour IVSE avechase d’induction de 1/6 de dose sur une heure, relai par voie orale0 mg × 3/jours. Puis usage du dextrométorphane 30 mg × 3/joursurant trois mois. Ce protocole dépend de l’hyperhémie au tempsrécoce. Zométa 4 mg IV/mois sur une heure pendant six mois. Larévention des ostéonécroses et infections maxillaires se fera parxamen clinique et panoramique dentaire couplé à la scintigra-hie osseuse. Xylocard IV SE 1 mg/kg j1, 2 mg/kg j2, 4 mg /kg j3 etmg/kg durée une heure et relai topique (AL 5 %, 700 mg) sur la zoneicatricielle (tronculaire ou branche postérieure à l’émergenceadiculaire).onclusion/Résultat.— Sous kétamine, 100 % des patients SDRC avecyperhémie présentent un Eva améliorés ≥ à 70 % et maintenue au-

elà de 24 mois. Seul 2 % de rechute ont été observé. L’efficacitées BPS est évaluée sur la normalisation de la scintigraphie osseuseu temps tardifs à six mois. Eva < 30 mm, amélioration ≥ 50 % de’amplitude et de la mobilité. Trois pour cent de rechute et% de séquelles. Sous AL diminution Eva, NPSI > 30 % pour 95 %

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es du congrès de la SFETD Marseille, 17—20 novembre 2010

ont 70 % avec plus de 50 % d’amélioration. Persistance de l’effetopique ≥ 1 an, recul moyen ≥ deux ans.

P44pports de l’hypnose en thérapeutique dans uneonsultation d’évaluation et de traitement de laouleur

.-M. Pluchon, H. Agres, C. Bouron, Y. Bescond, L. Priou,. Medinger, B. LecocqHD La Roche Sur Yon, France

bjectif.— L’objectif était d’évaluer l’impact et la faisabilité decéances d’hypnose dans une consultation d’évaluation et de trai-ement de la douleur d’un centre hospitalier général, multisite, auiveau d’un territoire de recours.escription.— Après formation d’un des acteurs de l’équipe à laratique de l’hypnose, nous avons retenu cette méthode commeroposition thérapeutique éventuelle pour les patients de la consul-ation. Les indications retenues pour effectuer cette propositionhérapeutique étaient le syndrome polyalgique idiopathique dif-us et les douleurs de l’extrémité céphalique, à chaque fois avec’accord éclairé du patient. Quarante-neuf patients ont été rete-us sur 21 mois. Chaque scéance d’hypnose était précédée d’uneonsultation d’évaluation médicale. Les patients ont été interrogésn termes de : EN avant le début du traitement EN après plusieurscéances ; échelle HAD ; taux de satisfaction de cette thérapeu-ique ; incidence sur la consommation médicamenteuse ; taux deeprise d’activité physique. La capacité à réaliser de l’autohypnosedomicile. Par ailleurs a été noté pour chaque patient le nombre

e scéances.onclusion.— Les scéances d’hypnose sont d’un apport significatifn temps que prise en charge thérapeutique mais doivent être limi-ées quantitativement pour un patient dans le cadre d’un contrathérapeutique initial c’est une pratique, éprouvante pour le soi-nant qui la pratique, limitant le nombre de scéances à effectuerar jour à une seule d’au maximum une heure (ce soignant ayantar ailleurs d’autres fonctions dans l’équipe).

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P45e commandant de bord et son équipage sonteureux de vous accueillir à bord du soin enouceur !. Chaumon, N. Maunouryôpital Necker, Paris

bjectif.— Sensibiliser les équipes de soins de facon ludique à larévention de la douleur iatrogène chez l’enfant et l’adulte par laéalisation d’un poster. Encourager les équipes à utiliser les moyenson médicamenteux.escription.— Réalisation d’un poster utilisant une métaphore entre

es pilotes d’un avion et les soignants. Le vol représente le soin.es pilotes utilisent une check-list obligatoire avant le décollage. Sioutes les conditions de sécurité ne sont pas réunies, le vol ne peut’effectuer. Pour les soignants, réfléchir à l’organisation des soinsomprenant les moyens non médicamenteux devrait-être indispen-able. Cependant de nombreux « petits » oublis (« petit » pour qui ?)

erturbent le déroulement des soins. Ces défauts d’organisation ou’anticipation peuvent augmenter la douleur, l’inconfort, la duréeu soin ainsi que l’anxiété généré par ce soin. Si la check-list estérifiée en amont, on peut rendre le soin de meilleure qualité. Parilleurs, nous considérons que l’information et l’accompagnement
Page 16: Posters – expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure

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Posters — expériences et action de formation, d’évaluation o

du patient avant, pendant et après le soin est aussi importante queles antalgiques et nous souhaitions faire apparaître tous ces moyenscomme étant complémentaires. Ce poster a été présenté lors dela 9e journée du CLUD de l’hôpital Necker-Enfants Malades. Cettejournée du CLUD a accueilli une centaine de soignants médicaux etparamédicaux. Le poster sera affiché dans un premier temps à laFormation Continue ou notre équipe dispense des formations sur laprise en charge de la douleur. De plus, la check-list est remise suiteau cours sur les moyens non médicamenteux. Nous souhaitons expo-ser ce poster (format A3) dans les postes de soin pour encouragerles soignants à utiliser les moyens non médicamenteux.Conclusion.— Pour que tout soin se déroule en douceur, le soignantdoit veiller à l’information et l’accompagnement du patient, la pré-vention de la douleur, l’organisation matérielle et humaine et à unenvironnement adapté au patient. Si la check-list est respectée,l’autorisation de soin est accordée.

EP46Schéma des structures départementales de priseen charge du patient douloureux chronique etd’accompagnement en soins palliatifsB. Diaza, B. Baldiviaa, G. Kotb, J. Abrilb, I. Straton Ferratoa, A.Joffroya, P. Rousselc, B. Planchet Barraudd

a Centre hospitalier Martigues, Martigues ; b UFC Que ChoisirMartigues ; c CHU de Timone, Marseille ; d hôpital St-Joseph,Marseille

Objectif :— assurer la lisibilité de l’ensemble de l’offre de soins départemen-tale, relative à la prise en charge de la douleur ;— concrétiser les valeurs humanistes à travers la place accordée àl’usager ;— optimiser le partenariat avec le réseau douleur paca ouest afind’assurer une prise en charge globale du patient douloureux ;— faciliter l’accès aux structures départementales de prise encharge de la douleur chronique rebelle ;— optimiser la filière de soins (usager professionnel de santé du CHMgénéralistes établissement de sante du réseau) ;— assurer une reflexion coordonnée « douleur soins palliatifs » ;— répondre aux comportements de recours et en particulier au pro-cessus de recours de la décision aboutisant à la venue aux urgencespour traitement d’une douleur chronique.Description.— Par un jeu de flèches le schéma témoigne, d’une part,des liens entre le réseau douleur paca et le réseau de soins pallia-tifs, et, d’autre part, des liens de chacun de ces réseaux avec lesétablissements correspondants. Y sont notés, la qualification desstructures leur localité les noms et numéros de téléphones des res-ponsables les adresses mails. Il est fait mention de l’usager et dupartenariat du CLUD du CHM et du reseau.Conclusion.— Mise à disposition du document dans les unités de soinset lieux de consultation du CHM. Mise à disposition des médecinsgénéralistes. Publication par les représentants des usagers inte-grés au CLUD dans leur revue UFC que choisir. Publication par leréseau dans la revue de l’ordre des médecins. Mise à dispositions desCLUD départementaux. Présentation lors d’une réunion du réseauDiminution des appels téléphoniques.

EP47Sécurisation et partage d’information à distancepour la prise en charge de la douleur à domicile

dans le cas de PCA d’opioïdesF. Bugata, A. Godetb, P. Poulainc

a Domothera Sas Labege, France ; b Gcs réseau de santéArcade-Tarbes, France ; c Usp polyclinique Ormeau-Tarbes, France

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création de structure A91

bjectif.— La PCA (analgésie contrôlée par le patient) est un sys-ème d’administration parentéral d’opioïdes qui permet au patiente recevoir un débit continu et, par auto-administration, des dosesnitaires supplémentaires selon une programmation adaptée. Suivit contrôle de la douleur sont des enjeux majeurs de la prise enharge à domicile de la douleur complexe et instable ; l’absencee concordance anatomo-clinique et la faible fiabilité des indiceshysiologiques renforce les difficultés. Or, l’évaluation quantitativet qualitative de la douleur est nécessaire au suivi et requiert uneonne coordination et un partage en continu d’informations entrees acteurs du domicile, de la ville et de l’hôpital.escription.— Aussi, nous proposons de transformer les documentse surveillance à domicile en supports intelligents de collecte ete partage d’informations à distance. Pour cela, nous utilisons uneechnologie qui capture le flux d’informations saisis manuscrite-ent sur une feuille de papier puis leur transmission vers un portaileb auquel les acteurs du parcours de soins ont un droit d’accès

écurisé. Cette technologie sert la pratique de facon intuitive ete requiert ni formation, ni équipement lourd. Dans le cas des PCA’opioïdes, ce sont les IDE (libéraux ou HAD) qui remplissent quoti-iennement, lors de leurs visites, la fiche de suivi et de surveillance.e médecin traitant et/ou l’équipe hospitalière, récipiendaires desonnées, peuvent ainsi adapter au plus juste le traitement sanséplacer le patient.onclusion.— L’intérêt de la solution réside dans le partage et

’échange des informations du domicile entre les soignants en villet à l’hôpital tout en valorisant et en sécurisant le travail des libé-aux du domicile. Cette technologie facilite la mise en place, laurveillance globale du traitement PCA et l’évaluation des douleursors du retour à domicile du patient dans le cadre d’une prise enharge réseau. Les résultats descriptifs seront présentés.

P48xpérience multidisciplinaire dans la prise enharge de la douleur chronique de l’enfant. Horle, S. Glouton, Y. Peyramaureentre hospitalier Brive-la-gaillarde, 19312 Brive-la-gaillarde

bjectif.— Une consultation de prise en charge de la douleur chro-ique de l’enfant a été mise en place dans notre service de pédiatrieu décours de l’année 2008. Elle se déroule en deux temps : une éva-uation multidisciplinaire suivie d’une proposition de prise en chargedaptée au cas de chaque enfant. Trois orientations thérapeutiquesont envisagées : une prise en charge en relaxation/hypnose, ensychothérapie ou en thérapie familiale.escription.— Nous rapportons notre expérience clinique de l’année009. Quarante-trois patients — 42 enfants et une adulte — ont étéecus en consultation. Parmi eux, 38 ont été pris en charge pour uneouleur chronique évoluant en dehors d’une maladie organique. Il’agit de : céphalées (23), douleurs musculaires (4), osseuses (2),bdominales (3), tendinopathie (1), thoracique (1), neuropathique1) et de « stress » (3). Douze enfants ont été pris en charge parelaxation/hypnose, quatre en thérapie familiale et sept en psy-hothérapie. Les bénéfices de cette multidisciplinarité sont nets etontrent une diminution voir une disparition de la douleur.onclusion.— Notre expérience concerne les enfants douloureuxhroniques dont la douleur évolue en dehors d’une maladie orga-ique. Dans ce contexte une approche globale, multidisciplinaire,renant en compte les aspects émotionnels, psychologiques etocio-familiaux de la douleur est indispensable.

P49e schéma en étoile : un nouvel outil simple eterformant pour la prise en charge du patientouloureux chronique

Page 17: Posters – expériences et action de formation, d’évaluation ou de création de structure

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. MénardRP Vern Sur Seiche, France

bjectif.— Pour appréhender dans toute sa complexité la problé-atique des patients douloureux chroniques, les professionnels des

nités d’évaluation et de traitement de la douleur ont besoin d’unerille d’analyse commune simple et informative. C’est ainsi qu’ilsourront établir des stratégies de prise en charge adaptées. Pourenter de répondre à cet objectif, nous avons élaboré et testé unouvel outil : le « schéma en étoile ».escription.— Ce schéma repose sur les bases suivantes : l’histoire

édicale du patient est indiquée sur le schéma. Les différents pro-

essionnels intervenant déjà dans son parcours médicosocial sontéférencés. Le patient nous renseigne sur sa perception de sa dou-eur et de son retentissement sur les différents secteurs de sa vie,orrespondant chacun à l’une des « branches » de l’étoile : santé,

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es du congrès de la SFETD Marseille, 17—20 novembre 2010

utonomie, vie familiale, aspects socio-financiers et professionnels.haque branche comporte plusieurs items permettant d’analyser

es freins et ressources personnels ou environnementaux. Sont éga-ement mentionnés besoins, attentes et croyances du patient. Unode couleur permet de visualiser l’ensemble rapidement et surne page. Les professionnels peuvent ainsi identifier et priorisereurs axes respectifs de travail en fonction du contrat thérapeutiquelaboré avec la personne douloureuse, en prenant en compte laituation globale. La préparation des relais est adaptée en fonctiones besoins repérés.onclusion.— Utilisé depuis deux ans au centre du Pâtis Fraux (35),

e schéma a fait la preuve de sa simplicité d’utilisation et est d’unrand apport théorique et pratique. Il pourrait faire l’objet d’étudest être développé dans le cadre de la prise en charge de la dou-eur chronique, mais aussi dans d’autres domaines médicaux, voireédicosociaux.