Portfolio 2016
-
Upload
lucas-mongin -
Category
Documents
-
view
225 -
download
3
description
Transcript of Portfolio 2016
curriculum vitae
quai de charentelogement collectifL3, 2009
projet urbainL3, 2010
concours2013
dceAlain Gignoux, 2014-15
mémoire2013
projet de diplôme2013
concours2015
concoursAlain Gignoux, 2015
architecture participativeJ. Caeiro & F. Capurso, 2014
vidéo2012
concoursAlain Gignoux, 2015
photographie2013
esquisseMUT architecture, 2015
hôtel d’agglomérationM1, 2012
confluence ~ st-denis la plaine st-denis
la colocation
immeuble faubourien
são paulo centro
tissus & mutation london collage
lycée paul valéry
adobe for women
terres de palestine
lycée alfred nobel
london peripheric
aménagement de charpente
4
36 50
3218
6
58
42
26
10 12
62
14
70
54
sommaire
cuRsus uniVERsiTaiRE
EXPÉRiEncE PRoFEssionnEllE
2015
2013
2013
2010-112007
2015
2014-15
2014
2012-13
20122011 20102009
HmonP, ENSAPLV, Paris.Pr: A.G. Cohen.Diplôme d’architecte d’Etat, obtenu avec les félicitations du jury, ENSAPLV, Paris.Pr: A.G. Cohen, V. Cornu, B. Gaudin, G. Gribé, J. Harari, V. Lavergne.mémoire de fin d’études : « Les édifices abandonnés de la région centrale de São Paulo en tant que vecteur de régénération urbaine. » Pr: M. Bédarida.Échange universitaire, FAU-USP, São Paulo, Brésil.Baccalauréat scientifique, obtenu avec mention bien. Lycée Fénelon, Paris.
lucas monginarchitecte HmonP
17 mars 1989100 av. Parmentier, 75011 [email protected]+33 (0) 6 34 19 16 25
muT architecture, Paris.Esquisse ~ transformation de bureaux en un appartement, Toulouse.
alain gignoux architectes, Paris.DCE ~ construction de 39 logements et un local commercial, Clichy-la-Garenne.DCE ~ restructuration et réhabilitation du collège Chantemerle, Corbeil-Essonnes.Concours ~ reconstruction du lycée Paul Valéry, Paris XII.Concours ~ restructuration du lycée Alfred Nobel, Clichy-sous-Bois.Concours ~ construction de 34 logements, Ville d’Avray.
João Boto caeiro, Oaxaca, Méxique.Architecture participative.
atelier gorka Piqueras, Charenton.Réhabilitation du grand ensemble de la Maladrerie à Aubervilliers. Participation aux 1è et 2è phases du diagnostic sur un ensemble de près de 900 logements.
atelier choiseul, Paris.atelier Jorge Jauregui, Rio de Janeiro, Brésil.atelier campo auD, Rio de Janeiro, Brésil.atelier choiseul, Paris.
languEsFrançaisAnglaisEspagnolPortugaisItalien
maternellecourantcourantcourantbases
Autocad, Photoshop, Illustrator, InDesign, Sketchup, V-Ray. Final Cut.Maquettes physiquesPhotographieVidéo
2014
2013
2013
2013
2013
2012
2012
EXPosiTions ~ concouRs
Prix Robert camelot, pour le meilleur PFE 2013, Académie de l’Architecture.projet finaliste.concours colocationprojet finaliste, 3è prix.Bourse de l’art urbain, récompensant 10 PFE, séminaire Robert Auzelle.projet récompensé.Exposition de photographie collective, « Mindsoup 2013 ». Studio 320, Londres, GB.Dérive urbaine« London Pheripheric ».Exposition collective « Terres de Palestine ».Galerie d’exposition de l’ENSAPLV, Paris.Workshop vidéo en Palestine. Pr: V. Jouve, H. Reip & Faculté d’Architecture de l’Université de Bir-Zeit.
comPÉTEncEs
6
construction de 39 logements sociaux et un local commercial,Clichy-la-Garenne, 92
DCE, 2015,
Alain Gignoux architectes
immEuBlE FauBouRiEn
10
reconstruction du lycée Paul Valéry, Paris XIIconcours, 2015, lauréat
Alain Gignoux architectes
lYcEE Paul ValERY
12
restructuration du lycée Alfred Nobel, Clichy-sous-Bois, 93
concours, 2015, lauréat
Alain Gignoux architectes
lYcEE alFREDnoBEl
14
transformation de bureaux en appartementesquisse, 2015
MUT architecture
amÉnagEmEnT D’unE cHaRPEnTE
Le projet consiste en la réhabilitation d’anciens bureaux en un appartement fami-lial, sous les combles d’un vieil immeuble du centre de Toulouse.
Dans un premier temps, l’idée est de démolir toutes cloisons existantes ainsi que le plafond ; l’on récupère un vaste espace au sol ainsi qu’une hauteur sous plafond très ample et une charpente apparente. Plutôt que de recloisonner l’espace au sol pour créer des chambres, on préfère profiter de cette double hauteur et créer un second niveau, composé de 3 modules suspendus s’insèrant entre chacun des entraits de la charpente.
Deux options seront étudiées, l’une consistant à laisser totalement libre l’espace au sol, et créer un mur-escalier épais qui permet l’accès aux chambre via un système de passe-relles individuelles, venant jouer dans l’espace de la double hauteur ; tandis que la seconde consiste à mettre au point des escaliers singu-liers donnant l’accès aux chambres par le des-sous et dont l’emprise redessine l’espace au sol, créant divers sous-espaces connectés les uns aux autres.
charpente existante
plafond à démolir
cloisons à démolir
murs extérieurs
démolitions des cloisons et plafond : un plan libre
16
option 1 ~ le mur
1
34
4
4
2
5
1. Charpente existante2. 3 modules de chambre fixés aux entraits3. Mur ~ escalier ~ rangements4. Accès individuels aux chambres via une passerelle5. Vaste plan libre
option 2 ~ 3 escaliers objets
1. Charpente existante2. 3 modules de chambre fixés aux entraits3. Accès chambre 1 ~ escalier - échelle4. Accès chambre 2 ~ escalier en colimaçon5. Accès chambre 3 ~ échelle de meunier6. Paroi vitrée mobile7. Cuisine
1
2
3
4
6
5
7
18
projet de diplôme, 2013 «félicitations du jury»
Pr: J. Harari, A.G. Cohen, G. Gribé, V. Lavergne, V. Cornu, B. Gaudin.
Tissus&muTaTion
Le site : une aire périphérique enclavée, monofonctionnelle, et caractérisée par la pré-sence importante d’industries, d’activités, et d’infrastructures. La zone industrielle du Val de Seine dispose d’un cadre géographique sin-gulier : située en bord de Seine elle jouxte les communes de Villeneuve-la-Garenne et d’Epi-nay-sur-Seine.
Le projet consiste, suite au constat éta-bli, en la mise en place d’un nouveau tissu, un tissu mixte comportant des bâtiments indus-triels, des activités hétérogènes et divers types de logement. L’intervention ne remet pas en cause la totalité de l’existant, et rend possible une connexion avec la ville existante.
Un double objectif : effectuer un travail d’ensemble sur la zone industrielle, en prenant en compte le territoire effectif ainsi que son contexte ; et développer une réflexion sur la possibilité d’un tissu dense et métissé suscep-tible de répondre aux problèmes spécifiques des zones périurbaines.
Comment relier le tissu industriel diffus et autonome avec celui du territoire d’ensemble existant ? Comment ce tissu industriel peut-il devenir un tissu urbain à part entière, un tissu mixte et dense ?
Penser le tissage d’une zone industrielle dans un tissu urbain plus large relève d’une interrogation dont les enjeux politiques et urbains sont profondément actuels. C’est une invitation à dessiner et à concevoir les zones d’activités comme des lieux indispensables pour l’avenir, des lieux où doivent se croiser les question du logement, de l’industrie, des divers modes de circulation et transport, et de l’emploi.
système des franges ~ principes d’intervention
2
1
1
2
1
2
1
2
Les bâtiments industriels prennent place au milieu de leur parcelle et sont orientés vers la rue.
état initial
1. Voie centrale2. Bâtiment industriel
Le percement de la voie passe par l’expropriation d’une parcelle et entraîne la démolition d’un bâti-ment industriel.
temps 2
1. Percement de la nouvelle voie2. Bâtiment démoli
Les espaces inutilisés le long des industries sont récupérés et s’in-tègrent aux parcelles nouvellement créées.
temps 3
1. Récupération des espaces inutilisés2. Restes de la parcelle démolie
Les nouvelles parcelles permettent la construction de bâtiments de logements qui s’adossent aux in-dustries existantes et entretiennent avec elles des rapports de hauteur similaires.
état final
1. Logement collectif2. Logement individuel ou inter-médiaire
22
coupe longitudinale ~ nord / sud
1. Boulevard Charles de Gaulle2. Voie transversale plantée3. Voie centrale ~ « rue des industries »
îlot type ~ rdc
1
2
4
5
8
9
1011
12
13
14
15
16
17
7. Façade bureaux8. liaison bureaux-atelier9. Industrie ~ atelier
4. Parc public aménagé5. Voie piétonne arborée6. Promenade sur berges
aménagement industrie
1. 2. 3.
Le projet met en commun dans le cas de deux ou trois établissements industriels l’espace vacant entre deux hangars : il crée ainsi une voie permettant la desserte par marche en avant depuis l’axe central, soit en direction des berges, soit en direction du boulevard, l’arrêt du camion se faisant alors sur le côté latéral du hangar.
usages1. L’industrie et le camion2. Les accès aux bâtiments3. Les cours et systèmes plantés
N
3
6
7
18
10. Voie accès camion11. Aire de déchargement12. Stationnement automobile
13. Logement intermédiaire sur boulevard14. Logement collectif sur mail piéton15. Logement collectif adossé à l’industrie
16. Maison double17. Maison individuelle18. Équipement de quartier
densification
1. 2. 3.
1. Une industrie se déplace, la parcelle se réorganise, tandis que l’autre industrie reste en place.2. La dernière industrie présente se retire, la parcelle se réorganise. L’ancienne voie des camions se transforme et dessert les nouvelles parcelles qui pourront se densifier.3. Les industries s’étendent. Les parcelles deviennent traversantes et possèdent un arrière sur le passage. Il est possible d’imaginer une rela-tion entre ateliers et artisanat qui se font alors face.
scénario 1 - vers une résidentialisation1. Etat intermédiaire2. Etat final
scénario 2 - extension de l’industrie3. Etat final
24
typologie 1logement collectif
immeuble d’angle
rdc
rdc
rdc
sous-sol
r+1
r+1
r+1
r+2
r+2
r+2
typologie 2logement collectif
immeuble à redans
typologie 3logement inter-médiaire
maisons à patio sur boulevard
architecture & logement
maison àpatio
logementcollectif
industrie boulevardmail
coupe transversale ~ est / ouest
typologie 4logement individuel
maison en « L »
rdc
r+1
typologie 5logement intermédiaire
maison double
rdc
r+1
26
école d’art, Londresconcours, 2015
réalisé avec R. Lombard
lonDoncollagE
L’édifice est un collage de typologies bâties caractéristiques du quartier Shoreditch et de sees alentours, en plein Londres, où s’implante le bâtiment. Cette série de cinq bâtiments alignés réinterprète l’architecture préexistante de ce quartier londonien. L’édifice est marqué par sa forme, radicale, très longue, mais séquencée.
Une forme urbaine simple et rationnelle qui se veut telle une trace dans le paysage lon-donien. L’unité du bâtiment est assurée par la matérialité de la brique et le dessin régulier des ouvertures au rez-de-chausée. L’ensemble de l’édifice est unis mais composite.
L’édifice s’organise autour du hall, nerf du projet, qui organise les circulations et les flux. Large et ample, il crée le lien entre les différents espaces. Le vide central du hall est surplombé par un balcon circulaire et est éclairé naturellement au cours de la journée grâce à des ouvertures latérales et zénithales. C’est aussi le lieu de reception et de réunion.
Cette Agora permet de recevoir des installa-tions artistiques, tout comme d’organiser des événements festifs, culturels, ou en lien avec la vie de l’école.
28
housing building
.3 étages
.24 chambres (21m2)
.espace de relaxation
.cuisine commune
.terrasse commune
slab
.8 salles de classe
.3 laboratoires
.1 salle informatique
.cour-terrasse
warehouse
.espace de sculpture
maquette ~ façade principale
turbine hall factory
.bibliothèque
.amphithéâtre (200 places)
.salle d’exposition
.restaurant
.bureaux de l’administration
30
maquette ~ coupe intérieure, vue depuis l’arrière
bibliothèquesalle d’exposition
restaurant
amphithéâtre
hall
salles de classe chambres espace relaxationcuisine commune
hall salle informatique sculptureterrasse commune
32
réflexion sur la colocationconcours, 2014
réalisé avec T. Campos
la colo-caTion
Chacun des appartements dessinés dans le cadre de ce concours tentent de ré-pondre aux problématiques et enjeux contem-porains. Les espaces doivent s’adapter à des personnes ayant des rythmes de vie différents, d’âge variés, et permettre à chacun des occu-pants de préserver sa propre intimité tout en lui offrant des espaces partagés et conviviaux.
Les espaces partagés doivent pouvoir se transformer dans l’instantané, permettant ainsi des usages variés. Ainsi l’espace où l’on prend son repas se transforme en un rien de temps en un espace pour étudier.
Enfin, nous avons tenté de donner à ces appartements une configuration adaptable à la vie de tous les jours et au futur - tel que le séjour extensible par exemple - faire d’eux des produits réversibles et transformables facile-ment, dans le cas où le nombre ou bien le type d’occupants serait amené à évoluer.
34
simplex traversant2 colocataires
simplex traversant3 colocataires
duplex triple orientation4 colocataires
1. Entrée et circulation2. Séjour et espace repas3. Cuisine4. Espace extérieur5. Bloc humide6. Chambre
1. Entrée et circulation2. Séjour et espace repas3. Cuisine4. Espace extérieur5. Bloc humide6. Chambre
1. Séjour et espace repas2. Cuisine3. Espace extérieur4. Bloc humide5. Chambre6. Espace bureau
extension potentielle du séjour
extension potentielle du séjour
extension potentielle du séjour
1
2
3
4
5
6
6
12
34
5
5
6
6
6
3
2
1
4
4
5
5
6
36
conFluEncE-sT-DEnis
hôtel d’agglomération
M1, 2012Pr: P. Germe & O. Chaslin
L’hôtel d’agglomération prend place au sein d’un site en pleine mutation, véritable carrefour au niveau de la confluence ; la par-celle donne au nord sur l’esplanade de la gare de St-Denis, à l’ouest s’adosse aux voies de chemins de fer, à l’est regarde vers le canal et dialogue avec le tissu ancien de St-Denis, et enfin au sud se confronte à d’anciennes par-celles industrielles.
L’édifice, orienté vers le tissu ancien de St-Denis, s’organise en 3 éléments principaux: un parallélépipède robuste et imposant duquel s’élancent, de manière horizontale une barre de basse hauteur, et de manière verticale, une tour qui se distingue dans le paysage.
Le parvis de l’hôtel d’agglomération se veut comme continuité de l’esplanade de
la gare, il donne accès à une longue barre où s’organisent autour d’un atrium des bureaux administratifs ainsi que les services au visiteur.
Plus au sud, là où le parvis se termine, une entrée magistrale mène au corps central du bâtiment où se superposent les salles du conseil et de mariages autour d’un patio arboré, ainsi que vers le corps de la tour où se situent les bureaux des élus, les salles de réunion, et autres lieux de l’administration. Le noyau de la tour, légèrement décentré, permet d’obtenir des bureaux de profondeur différente en fonction de l’orientation solaire. Enfin, la tour dispose d’une vue dégagée sur l’ensemble de la plaine.
coupe transversale ~ des voies ferrées à la Seine
axonométrie éclatée
1
2
3
4
5
6
1. couverture2. le corps de la tour
bureaux administration bureaux des élussalles de réunion
3. couverture ~ terrasse4. le corps central
salle du conseilsalle des mariagesarchives-bibliothèquecafétéria
5. couverture6. aile basse
services au visiteurbureaux administratifs
40
rez-de-chaussée
1 2
4
12
15
18
14
13
17
16
5
7
8
6
9
10
11
3
espaces extérieurs
1. parvis2. jardin face au fleuve3. espace planté face aux rails
services administratifs
4. hall d’entrée5. atrium6. réception7. bureau individuel8. bureau collectif9. espace d’attente10. vers le niveau supérieur11. wc
espace majeur
12. grand hall13. escalier principal14. ascenseurs15. patio16. archives ~ bibliothèque17. cafétéria18. salle de mariage
N
niveau r+1
1
7
8
11
9
13
14
15
16
12
10
3 4 5
6
2
N
services administratifs
1. bureau individuel2. bureau collectif3. espace d’attente4. espace archivage5. liaison entre bureaux6. galerie7. wc
sous la tour
8. archives ~ bibliothèque9. escalier principal10. ascenseurs 11. vestiaire12. wc
le conseil
13. vestibule visiteurs14. vestibule élus15. terrasse sur patio16. salle du conseil
42
Quai DE cHaREnTE
logement collectif
licence 3, 2009Pr: V. Cornu & B. Gaudin
Le projet d’ensemble s’articule selon une barrière protectrice de bâtiments de hauteur plus ou moins importante qui vient ceinturer un second ensemble, isolé au cœur de l’îlot, et dont la hauteur est nettement plus faible. Cette barrière protectrice est en réaction directe aux éléments tels que la voie ferrée ou encore le Bd Mac Donald. Cette valeur pro-tectrice permet ainsi au cœur d’îlot de vivre, cela crée un espace calme, isolé des nuisances extérieures : un véritable « monde intérieur ».
La taille imposante de certains éléments permet de rattraper des éléments forts du site, tels que le Canal St-Denis, ou encore la percée urbaine entamée par la voie de chemins de fer au loin. En s’élevant, on ouvre l’horizon, on offre du lointain aux appartements. L’habitat, plus délicat au rez-de-chaussée, devient ma-gique dès que l’on gagne un peu de hauteur.
La façade sur le canal observe de légers décalages entre les différentes parcelles, cela est directement en lien avec l’idée de séparation des parcelles par le sol, mais aussi avec la légère pente qui s’exprime côté Canal. La pente se re-trouve alors en toiture, de façon plus marquée.
48
RDC
R+1
logement individuelduplex traversant T6avec jardin privé
parcelle centrale
1
23
3 3
3
4
4
6
6
75
5
8
parcelle angle ouest
appartement d’angle T4 + appartement mono orienté T2
R+3
12
3
3
2
3 3
4
5
1
6
4 4
6
5
1. séjour2. cuisine3. chambre4. salle de bains5. wc6. terrasse extérieure7. jardin privé8. double hauteur
RDC
R+1
appartement accès privatiséduplex traversant T6avec jardin privé
parcelle voie ferrée
1
2 3
3 3
3
4
4
7 7
8
50
l a P l a i n E s T- D E n i s
projet urbain
L3, 2010Pr: P. Germe & P. Chavanes
La morphologie du grand territoire se construit à partir de tracés artificiels, his-toriques ou plus récents. Certaines des voies rapides automobiles contournent la ville au sud pour se rejoindre plus au nord, tandis que d’autres la traversent pour se diviser en un système de voies plus complexe, tel que la patte d’oie au nord. Ces grands tracés créent les limites de la ville, et structurent sa par-tie interne. St-Denis se raccroche à des élé-ments extérieurs plus ou moins distants, qui semblent vouloir créer un réel lien territorial, et fonder ainsi une continuité à la fois paysa-gère et résidentielle.
L’est de St-Denis a pour façade le parc de la Courneuve, parc qui lui-même tend à s’ouvrir sur Le Bourget. Il semble possible de voir cette continuité s’étendre jusqu’à l’aéro-port de Roissy. La zone d’étude correspond à la partie est de Saint-Denis, bordée au sud par l’autoroute A1 et s’étalant du cimetière jusqu’au parc de la Courneuve.
A l’échelle territoriale, - carte du grand territoire, p.52 - l’intervention s’effectue par le tracé d’une voie majeure censée créer le lien entre Saint-Denis et ses communes voisines. Cette percée est la prolongation de l’axe est/ouest existant dans Saint-Denis, jusqu’à un axe est/ouest projeté au sein de Dugny. Il trouve ses origines à la lisière du grand ensemble, offrant à celui-ci un statut plus urbain, sinue à travers le parc de la Courneuve, assoit l’ur-
banisation de Stains, pour enfin rejoindre la commune de Dugny.
Cette nouvelle voie qui à la fois s’ins-crit dans la logique du réseau hydrologique, et s’appuie sur les tracés historiques, induit l’urbanisation de la frange nord du parc qui n’est que la résultante de ce nouvel axe.
A l’échelle locale, l’intervention se traduit par une logique de tracés fédérateurs nord/sud et est/ouest qui poursuivent la lo-gique du maillage initial, et une réorganisation des limites de la ville. Le tracé de deux axes majeurs nord/sud permet à la fois de relier l’Avenue Romain Rolland à ses parallèles de façon directe, de réintégrer le grand ensemble à un système viaire général, ainsi que de désen-claver le parc des sports.
La logique des tracés est/ouest permet de réconcilier les tissus entre eux. Un dialogue s’opère entre les grands éléments du paysage - parc des sports et grand ensemble - et le pavillonnaire. Une continuité urbaine se crée peu à peu, Saint-Denis s’ouvre sur l’horizon du parc de la Courneuve.
Enfin, la modification des infrastruc-tures autoroutières au sud-est de la ville rend celle-ci plus accessible et rationalise les dépla-cements automobiles.
52
plan de voirie
plan de voirie à traits hiérarchisésechelle 1:10000
le grand territoire
carte du grand territoire echelle 1/25000
8
6
11
10
9
2
5
1
734
L’îlot-parc central (1) est à la fois la porte d’entrée de Saint-Denis mais aussi l’aboutissement de l’axe paysa-ger de la vieille mer (2). Il s’agit alors de faire de cette entrée un connecteur intermédiaire entre le centre ville et le grand ensemble, en allant jusqu’au parc de la Cour-neuve.
le centre de la ville nouvelle
le grand ensemble cour-tilles saussaie Floréal
Redonner une façade et une frontalité poreuse au grand ensemble (3) vis-à-vis de l’avenue Romain Rolland et du parc des sports de la Marville.Donner l’accès au cœur du grand ensemble depuis l’avenue (4).Connecter le grand ensemble au tissu pavillonnaire par le traitement des franges et par le biais de la vieille mer (5) (renforcement de l’axe paysager ).Réorganiser les dessertes internes du grand ensemble en lui donnant des entrées et une façade sur l’avenue Romain Rolland, et en créant deux axes principaux en son sein (6).
le parc des sports de la marville
Ouvrir le parc des Sports face au grand ensemble (7).Créer une relation de frontalité entre le tissu pavillonnaire et le Stade. (8)Hiérarchisation et restructuration des axes du parc (9).Traitement de la bordure avec l’auto-route A1 (10).Modification des infrastructures au-toroutières afin d’améliorer l’entrée et sortie de la ville (11).
54
architecture participative, 2014mixteca, Oaxaca, Mexique
João Boto Caeiro & Fulvio Capurso architectes
aDoBE FoR WomEn
Le projet Adobe for Women prend place au cœur de la région Mixteca, située au sud du Mexique, dans l’état de Oaxaca; il consiste en la construction d’une quinzaine de maisons, chacune destinée à une mère de famille céli-bataire.
Les maisons s’organisent autour d’un plan de base simple, et utilisent les matériaux locaux, la terre essentiellement, permettant de monter des murs via la technique de l’adobe, et offrant un véritable confort thermique. Il s’agit d’une réponse au parpaing béton qui en-vahit et défigure les paysages mexicains ; utilisé à outrance, il a pris le pas sur les techniques de construction traditionnelles, de moins en moins utilisées.
Le mode participatif permet à chacun d’apprendre à construire, de redynamiser ces lieux, et montrer à chacun que l’émigration vers le nord, dont souffre ces villages, n’est pas toujours la seule et unique option.
toiture
1. tuiles de terre cuite fixées grâce à un mélange de terre et de chaux2. carton-fibre goudronné(imperméabilisant)3. panneaux roseaux(isolant)
charpente
4. panne faîtière5. pannes sablières6. chevrons assemblés
murs
adobe (40 x 20 x 10) joints par un mélange de terre et de chauxlinteaux en bois
fondations
fondations en pierreélévation à 30 cm au-dessus du sol
3
4
5
6
2
1
axonométrie éclatée
58
mémoire de master, 2013
Pr: M. Bédarida
sao PaulocEnTRo
São Paulo, encore jeune et déjà ville de tous les excès, métropole mondiale et capitale économique du Brésil, nous intrigue et nous fascine par sa forme singulière qui en fait le concentré d’une multitude de villes. À la fois hyper et anti-urbaine ; excentrique, sauvage, indomptable, elle est le symbole parfait de la ville non européenne dont les excentricités, le développement et la croissance non maîtrisés caractérisés par une urbanisation galopante l’ont fait passer en peu de temps du statut de métropole nationale à celui de mégapole internationale. Étendue jusqu’à perte de vue, elle mixe entre elles des zones ultra-construites faites de tours et de hauts immeubles répétés à l’infini, produit de la promotion immobilière, des quartiers privés souvent situés en périphé-rie aux faibles densités qui répondent au nom de gated-communities, et des secteurs entiers, extrêmement denses : les favelas, fruit d’une urbanisation informelle.
Perdu au milieu de ces éléments qui se distinguent entre eux, on trouve le Centro, nu-cléon originel de la ville, qui est l’objet-même de cette étude. Bien qu’il soit encore parcouru quotidiennement par des populations variées et qu’y demeurent de nombreuses activités, le coeur historique et géographique de la ville risque de n’être plus qu’un vague souvenir... Zone ultra-urbaine où règnent chaos, insécuri-té, vacarme et autres désagréments : victime de son temps, le Centro est dans un état de décré-pitude avancé ; déserté, fui par les populations
qui l’ont peuplé autrefois, il est devenu un lieu informel, dont une partie a depuis longtemps sombré dans l’abandon et tombe aujourd’hui en ruine.
Ce phénomène, à savoir l’évolution de ce quartier, nous a particulièrement intéressé car il diffère totalement de ce qu’il se passe au sein de notre environnement urbain, à savoir celui de la ville européenne. Avec São Paulo, il s’agit de la fin du modèle centre riche ver-sus périphérie pauvre qui caractérise encore les grandes villes du vieux continent. Devant un tel phénomène, le Centro est devenu le ter-ritoire d’une lutte urbaine engagée entre des acteurs qui souhaitent le transformer mais divergent quant aux méthodes et aux objectifs à atteindre. D’une part les populations locales,marginalisées, mais organisées sérieusement autour de mouvements sociaux qui com-battent pour le droit au Centro, et d’autre part les politiciens qui veulent inverser la tendanceet faire du centre de São Paulo un lieu emblé-matique. Les premiers revendiquent le droit d’habiter le Centro, font pression sur le gou-vernement et occupent de façon illégale des édifices abandonnés en attendant d’avoir accès à un logement décent dans le Centro.
L’occupation des immeubles abandonnés, ainsi que l’engagement et le combat mené par les mouvements sociaux, peuvent-ils être un vecteur de régénération urbaine de la région centrale de São Paulo ?
« Certaines cités d’Europe s’endorment doucement dans la mort ; celles du Nouveau Monde vivent fiévreusement dans une mala-die chronique ; perpétuellement jeunes, elles ne sont pourtant jamais saines… en arrivant à São Paulo en 1935, ce n’est donc pas la nouveauté qui m’a d’abord étonné, mais la précocité des ravages du temps. »
Tristes tropiques, p.106, C. Lévi-Strauss
disponible sur : https://issuu.com/lucasmongin/docs/sao_paulo_centro
62
workshop vidéo, 2012réalisé avec H.M. Najjar & M. Abu-Libdeh
Ramallah, Université de Bir-Zeit
Pr: V.Jouve & H.Reip
TERREs DEPalEsTinE
64
Au cours de ce workshop, nous sommes partis à la rencontre d’un lieu singulier, les terres de Palestine, et plus précisément la ville de Ramallah, chaos urbain récent dont la croissance empiète peu à peu sur le paysage qui fait la beauté et la richesse de cette terre, une mer de collines parsemée d’oliviers...
Au cours de ce workshop nous avons partagé la caméra avec des étudiants palesti-niens de l’université de Bir-zeit, dans divers lieux de la ville de Ramallah. De ce travail sont nés divers courts métrages qui témoignent des mutations urbaines récentes de la ville. Au sein de mon équipe, nous avons décidé de confron-ter par les images deux types d’espaces, deux types de villes : la ville classique, le coeur de Ramallah, dense, actif et bruyant ; et la nou-velle ville, parsemée, étendue, résidentielle et silencieuse...
plan fixe ~ la place Al-Manara
Le court métrage débute par un long plan fixe qui dresse le portrait - depuis les hau-teurs d’un immeuble élevé - de la place Al-Ma-nara, située en plein coeur de Ramallah. Cette place et ses alentours sont caractéristiques d’un centre urbain dense et actif, criant et plein de vie.
Le plan fixe est relativement long, il dure plus d’une trentaine de secondes et per-met ainsi d’apprécier chaque détail participant à la vivacité du lieu, que ce soit le flot inces-sant de voitures tournant autour des statues de lions qui surveillent la place, des taxis jaunes, des camionnettes qui déchargent les passagers, ainsi que les nombreux passants qui déam-bulent, qui passent, ou encore ceux, immo-biles, qui participent à la constitution du lieu.
Cette première scène constitue un regard sur la ville, la vraie, chaotique et infa-tigable, une réponse toujours présente et de taille à la ville nouvelle, étalée, qui parsème les vallées des alentours de Ramallah.
66
Les images ci-dessus correspondent à l’un des plans les plus longs du court métrage, un travelling essentiel, réalisé en voiture au sein d’un quartier résidentiel récent, où se sont déjà installés de nouveaux habitants.
Cette mobilité latérale de la caméra gardant un rapport frontal aux éléments bâtis nous permet de rendre compte de ce lieu, de la répétition des façades inanimées, de l’absence totale de vie : volets baissés, pas un passant, le calme absolu. Un quartier neuf, habité, mais qui semble pourtant à l’abandon.
Perché sur le flanc de l’une des nom-breuses collines à la périphérie de la ville, ce quartier témoigne du virus de croissance qui achève Ramallah, et contraste fortement avec les images de son coeur, vif et dynamique,
filmé quelques images plus tôt. Le véritable chaos semble s’incarner plutôt au sein de ces nouveaux quartiers résidentiels, dénués de toute émotion ou sentiment humain, perdus dans le silence et le temps. Des lieux qui in-carnent le vide...
« La Palestine est belle - oui la Palestine est belleVariée riche - riche en histoireC’est une terre de mythesde pluralismeset elle est fertile malgré le manque d’eauelle est modeste aussila nature y est modestec’est un pays simpleVoici la terre de mon poèmeet dans ces terres je me sens un peu étrangeril est vrai que l’on peut se sentir étranger
même dans son propre miroiril y a quelque chose qui me manqueet ça me fait malje me sens comme un touristesans les libertés du touriste.Être en visite me mine,quoi de plus éprouvant que se rendre visite à soi même...»
Mahmoud Darwich
70
photographie, 2013
lonDonPERiPHERic
Six mois à parcourir le Greater London, à flâner, dériver, depuis le coeur historique jusqu’aux lointaines périphéries, où se dressent de nombreux grands ensembles, arborant les lignes bétonnées du brutalisme. Fruit d’une époque dépassée et témoignage cinglant de l’époque moderne, ces lieux semblent oubliés, perdus dans quelque dimension extra-tempo-relle. Certains sont délaissés, d’autres aban-donnés. La ruine, physique, mais aussi sociale, s’installe peu à peu au sein de ces espaces em-preints de tristesse et de mélancolie.
Le temps a disparu et le vide est apparu. Vestiges contemporains...
Les photos suivantes relatent quelques-uns de ces voyages urbains.
« Marcher est la meilleure façon d’explorer et de tirer parti d’une ville: de ses transforma-tions, de ses glissements, des endroits où le heaume de nuages se brise, du mouvement de la lumière sur l’eau. Pour cela, rien de mieux que la dérive volontaire: arpenter le bitume dans un état de rêverie éveillée, pour laisser surgir la fiction d’un motif sous-jacent. Aux yeux des matérialistes à-qui-on-ne-la-fait-pas, cela sent la décandence fin de siècle, une poétique de l’entropie. Mais le nouveau converti à la flânerie est une créature obstinée. »
Iain Sinclair
Keeling House, Londres, 2013