Pomme de terre hebdo

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Pomme de terre

L E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 6 5 - 2 4 d é c e m b r e 2 0 1 4

hebdoL E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 8 7 - 1 7 a v r i l 2 0 1 5

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Les conseils d’Arvalis-Institut du végétal

Protection contre les taupins

A la recherche de solutions alternatives à la lutte chimique

Assemblée générale de Felcoop

Investir aujourd’hui pour grandir demain

Marchés

Accélération des plantations

L’essentiel des préconisations pour réussir la campagne 2015 vient de paraître. Arvalis - Institut du végétal rend disponible aux profession-nels les résultats d’essais 2014. En savoir plus sur cnipt.fr

À DÉCOUVRIR

DOSSIER DU MOIS

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Trika Expert. La spécialité Trika Expert est une formulation de lambda-cyhalothrine (0,4  %) en microgranulés qui vient de recevoir une autorisation de mise en marché (AMM) provi-soire de 120 jours (26 février - 26  juin 2015). Ce produit est appliqué en raie de plantation à la dose de 15 kg/ha au moment du dépôt des tubercules. Les niveaux d’efficacité de ces deux spécialités sont assez décevants. Le Nemathorin 10  G présente une efficacité pouvant atteindre 40 % en moyenne (synthèse de trois essais) lors d’une application en plein et incorporé à dose forte (30  kg/ha -  dose nématodes). Une perte d’effi-cacité est observée lors de la localisation du produit dans la raie de plantation avec modu-lation de dose (10  kg/ha) (15  % -  synthèse de huit essais). Le peu de références acquises sur la spécialité Trika Expert (deux essais Arvalis 2014) ne permet pas de juger de son efficacité qui paraît être moyenne. n

Une filière en impasse technique

En hausse au fil des ans, les attaques de taupins restent difficiles à juguler avec les insecticides actuellement disponibles, qui s’appliquent à la plantation. Le manque de solutions efficaces conduit la filière vers une impasse technique en matière de lutte contre ce ravageur.

En culture de pommes de terre, la difficul-té réside principalement dans la maîtrise des attaques contre le taupin sur les tu-

bercules fils. Tardives, elles sont très difficiles à juguler avec les produits actuels. La méthode de lutte autorisée consiste à appliquer de façon préventive un insecticide en plein, soit incor-poré avant la plantation, soit localisé dans la raie de plantation avec modulation de la dose. Or, à ce moment-là, les larves de taupins sont pas ou peu actives et les attaques éventuelles des tubercules mères sont sans conséquence pour la croissance des plantes. C’est en fait à partir des mois de juillet et août que les tau-pins se mettent à sévir. Ils sont d’autant plus actifs que l’humidité les maintient dans la butte à proximité des tubercules en croissance.

Une efficacité décevante pour les produits autorisésLorsque la butte s’assèche, les larves trouvent dans les tubercules fils bien développés l’hu-midité et la nourriture nécessaires à leur déve-loppement. Les larves y provoquent alors des morsures, des trous ou des galeries. Quand les dégâts sont trop importants (trous dépassant 3,5  mm et ne disparaissant pas lors de l’éplu-chage), les tubercules sont difficilement com-mercialisables.Pour la campagne 2015, après le retrait du Dursban 5G depuis décembre 2013, deux solutions sont autorisées pour lutter contre ce ravageur : Nemathorin 10 G (fosthiazate 10 %) et

PROTECTION CONTRE LES TAUPINS

> Quand les dégâts provoqués par le taupin sont trop importants, les pommes de terre sont difficilement commercialisables.

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Pomme de terre hebdo

le journal de la pomme de terren°1087 – 17 avril 2015

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A la recherche de solutions alternatives à la lutte chimique

L ’évaluation de solutions chimiques en vue d’homologation se poursuit, Arva-

lis-Institut du végétal mène en partenariat des essais au champ répartis sur l’ensemble du territoire. Les résultats obtenus avec les spécialités à base d’organo-phosphorés sont intéressants avec des niveaux d’effica-cité variant de 50 à 65 % notamment pour le chlorpyriphos-éthyl. L’utilisation de pyréth-rinoïdes formulés en microgranulés dans la raie de plantation affiche des performances variables en fonction de la substance active évaluée ; pour certaines d’entre elles, une formulation liquide semble donner de meilleurs résul-tats (efficacité et régularité).

Pas de produits autorisés pour la lutte biologiqueCertaines solutions présen-tent des résultats satisfai-sants. Mais, même pour les plus efficaces, l’irrégularité de performance dans certaines situations nous conforte dans la recherche d’autres straté-gies de lutte, alternatives à la lutte chimique (biologique et agronomique) avec l’objectif d’abaisser les populations. En matière de lutte biolo-gique, aucun produit n’est autorisé, Arvalis évalue au champ depuis quelques années des produits de biocontrôle et notamment l’utilisation de micro-orga-nismes tels les champignons entomopatho-gènes (Metarhizium anisopliae notamment) pour réduire les populations. Ces champi-gnons, naturellement présents dans le sol, se fixent et se développent sur la cuticule des larves de taupins, tuant ainsi l’insecte. Les premiers résultats sont encourageants avec des performances se situant au niveau des solutions chimiques testées. Cepen-dant elles sont variables et dépendantes des conditions du milieu (conditions climatiques notamment), du stade de développement des larves (les jeunes larves étant les plus sensibles), entre autres. La poursuite de ces travaux est indispensable pour confirmer les conditions les plus favorables à l’action de ces micro-organismes afin d’essayer d’améliorer l’efficacité de ces produits et aboutir à l’obten-

tion d’une autorisation de mise en marché de ce type de solutions.D’autres études ont pour but de modifier le comportement des larves de taupins. Elles s’appuyent sur les mécanismes d’attraction et de répulsivité. Dans le premier cas, des appâts, avec ou sans substance active, servent à atti-rer les larves de taupins, les détourner de la plante cible pour diluer les attaques et, si pos-sible, réduire les populations larvaires. A l’inverse, l’évaluation de substances natu-relles répulsives et/ou insecticides est égale-ment réalisée. Elle est basée sur l’utilisation

de granulés de graines de crucifères émettant des com-posés organiques volatils lors de leur dégradation dans le sol. Ce phénomène de bio-fumigation semble avoir une action répulsive, voire insecti-cide, sur les larves de taupins.Dans tous les cas, la protec-tion de la culture de pommes de terre doit être raisonnée et utiliser les moyens de lutte chimique actuellement disponibles couplés à des moyens alternatifs essentiel-lement agronomiques. Parallèlement à ces études sur les nouvelles stratégies de lutte, des travaux sont

en cours avec l’Inra pour définir et hiérar-chiser les facteurs de risque de présence et d’attaques de taupins dans les parcelles agricoles. n

Philippe Larroudé, Arvalis-Institut du végétal

La protection de la

culture de pommes de

terre doit être raisonnée

et utiliser les moyens

de lutte chimique

actuellement disponibles

couplés à des moyens

alternatifs essentielle-

ment agronomiques

Primeurs

La Coop de Noirmoutier a fêté ses 70 ans

Le 10 avril, la Coopérative de Noirmoutier a digne-ment fêté ses 70 ans en rassemblant sur l’île plus de 130 personnes, anciens et nouveaux producteurs ainsi que leurs amis. Le président, Patrick Michaud, a renouvelé les vœux prononcés en 1945 en faveur de la création de valeur pour la pomme de terre de Noirmoutier et s’est aussi résolument tourné vers l’avenir. Jessica, jeune productrice, a expliqué son parcours et les exigences de formation professionnelle auxquels elle se soumet pour rejoindre les produc-teurs agréés par la coop. La campagne de communica-tion 2015 et le nouveau logo “La Noirmoutier” ont été dévoilés. La Noirmoutier est très présente sur les réseaux sociaux et à travers ses par-tenariats avec des cuisiniers prestigieux et le potager du roi à Versailles.

Produits transformés

Les frites surgelées moins achetées

Alors que la consommation en pommes de terre entières a bien repris en février (lire Pomme de terre Hebdo n° 1086), celle des pommes de terre surgelées accuse un retard qui se confirme. Du 14 juillet au 22 février, les quantités achetées étaient en baisse de 4,3 % en com-paraison de la campagne passée. Les frites sont par-ticulièrement concernées avec une baisse de 5,8 % des achats sur cette période. En parallèle, les prix de vente poursuivent leur hausse (+ 2,6 % pour les pommes de terre surgelées) depuis le début de la campagne, soit 1,83 €/kg en moyenne.

Source : Kantar Worldpanel

EN BREF…

Quelques conseils pour implanter une culture de pomme de terre- Ne pas implanter une pomme de terre derrière

une prairie ou jachère fraîchement retournée.- Privilégier les rotations longues quatre-cinq

ans, ne pas implanter de pommes de terre deux années de suite.

- Protéger toutes les cultures sensibles de la rotation (y compris la pomme de terre).

- Lorsque cela est possible, un travail superfi-ciel du sol de manière répétée lors des stades sensibles des taupins (œuf et jeune larve) de juin à septembre permettrait également de réduire les populations.

Pomme de terre hebdo

le journal de la pomme de terre n°1087 – 17 avril 2015

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Du 7 au 9 mai

Congrès EuropatatDüsseldorf (Allemagne)www.europatat.eu

Les 12 et 13 mai

Formation Arvalis - Fertilisation NPK de la pomme de terreVillers-Saint-Christophe (Aisne)www.formations-arvalis.fr

Les 4 et 5 juin

Congrès FedepomTouquet (Pas-de-Calais)www.fedepom.org

Les 24 et 25 juin

Les CulturalesVillers-Saint-Christophe (Aisne)www.lesculturales.com

1er juillet

Qualipom’NordQuaëdypre (Nord)www.agriculture-npdc.fr

AGENDAInvestir aujourd’hui pour grandir demainASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE FELCOOP

L e 8 avril, l’Assemblée générale de Felcoop s’est déroulée à Paris avec pour théma-

tique “Investir, une décision responsable pour demain”. Près de 180 participants ont suivi les débats de cette matinée. A l’origine de ces tra-vaux, la volonté des professionnels de Felcoop de créer un groupe de travail Fonds Propres, présidé par Christophe Dupic. Les interventions de Christophe Thibault, pré-sident de la coopérative Fleuron d’Anjou, Gino Bois-morin, directeur de Végé-polys, et de Bruno Julla et Yves Gaslain d’Unigrains ont montré l’intérêt du collectif pour investir à plus grande échelle sur des thématiques variées (logis-tique, innovation végétale, union de structures indépendantes, etc.). Aujourd’hui, Felcoop met à disposition de ses adhérents une liste de contacts et d’outils d’intervention souvent mé-connus permettant aux entreprises d’investir.Pour la troisième année consécutive, Stéphane

Le Foll, ministre de l’Agriculture, a répondu aux questions de Jean-Michel Delannoy, président de Felcoop. Sur le thème des investissements, le ministre a annoncé la mise en place d’un dis-positif spécifique en faveur des coopératives. En effet, il s’est engagé à créer un “Plan d’investis-sement coopération 2015”, afin que les projets

des entreprises s’intègrent pleinement dans le plan de relance de l’investissement annoncé le matin même par le gouvernement. Fel-coop se félicite du flêchage de 2,5  milliards d’euros sur cinq ans vers les entreprises qui investissent.Enfin, conscient des

contraintes rencontrées par les profession-nels pour modifier le financement du CTIFL, le ministre a proposé un délai. La mise en place d’une CVO (Cotisation Volontaire Obligatoire) à la place de la TFA (Taxe Fiscale Affectée) qui rémunère actuellement le CTIFL est reportée à fin 2015. n

Portugal

2014, une bonne année de production

Selon le ministère de l’Agriculture du Portu-gal, la récolte de pommes de terre 2014 est définitivement estimée à 530 000 t. La pro-duction avait régulièrement chuté depuis les années 2000 pour tomber sous la barre des 400 000  t en 2010 et en 2011. Depuis, elle est relancée. Au Portugal, l’eau est un facteur limitant. Une grande proportion de la production comprend des variétés pré-coces à faible rendement. Le Portugal était autosuffisant en pommes de terre jusqu’en 2007-2008. Depuis, les importations sont nécessaires, de 350 000 à 400 000 t par cam-pagne. La France a peu à peu laissé sa place de leader à l’Espagne sur ce marché.

Source : World Potato Market

Communiqué de presse

La pomme de terre primeur est de retour et affirme sa fraîcheur !Dans les prochaines semaines, la récolte de la pomme de terre primeur va débuter puis prendre de l’ampleur en juin. Un

retour sur les étals très attendu pour un produit qui bénéficie d’une excellente notoriété : 95 % des Français connaissent la primeur. Cette année, la pomme de terre primeur affiche et revendique sa fraî-cheur à travers une campagne de commu-nication nationale dès le mois de juin en radio et sur le web, mais également grâce à un nouveau logo proposé à l’ensemble des opérateurs. En savoir plus

Protection des plantes

Homologation du Kunshi®

Un nouveau fongicide anti-mildiou vient compléter la gamme

pomme de terre chez Belchim Crop Protec-tion. Le cymoxanil et le fluazinam sont pour la premère fois associés dans une seule et même spécialité. Cette association permet à Kunshi® d’apporter une résistance au les-sivage intéressante, une bonne protection du feuillage et des tubercules grâce à l’effet sporicide du fluazinam ainsi qu’un effet rétroactif grâce au cymoxanil. Kunshi® combine action préventive et curative. Il

peut être utilisé lors des deux ou trois pre-mières applications, puis en cours de végé-tation stabilisée et ce jusqu’à la fin de la saison. En savoir plus

Belgique

Plus d’un million de pommes de terre stockéesD’après la dernière enquête réalisée par les organisations professionnelles belges, il restait 30 % de la récolte initiale (hors hâtives) en stock au 1er avril chez les pro-ducteurs. La moitié est déjà vendue. En tonnage, les stocks belges sont estimés à 780 000 t de Bintje et 500 000 t d’autres variétés. Il reste donc 1,28 Mt de pommes de terre de conservation. C’est 280 000 t de plus qu’en 2014 et 350 000 t de plus que la moyenne des trois dernières cam-pagnes. Depuis le début des récoltes, les marchés ont dégagé 650  000 t de plus que la moyenne des cinq dernières années. En général, les marchés ont libéré plus de 400 000 t chaque mois de commercialisation.

Source : Fiwap

EN BREF…

> Stéphane Le Foll ( à gauche), ministre de l’Agriculture, a répondu aux questions de Jean-Michel Delannoy, Président de Felcoop. ©

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le journal de la pomme de terren°1087 – 17 avril 2015

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LES MARCHÉS PHYSIQUES

Cotations France (RNM) En €/tonne

Cotations marchés étrangers En €/tonne

Editeur CNIPT43-45 rue de Naples75008 ParisTél : 01 44 69 42 10 Fax : 01 44 69 42 11

Directeur de publication : Florence Rossillion

Prix du numéro : 2 €Abonnement 1 an : 53 €

Impression-Routage : Rivet Presse Edition 24, rue Claude-Henri Gorceix 87022 Limoges Cedex 9

Conception graphique : Aymeric Ferry

Dépôt légal : à parutionISSN n° 0991-3351

Accélération des plantationsLes plantations prennent de l’ampleur dans toutes les zones de production du NEPG, boos-tées par les conditions estivales de cette semaine. En France, 5 à 10 % d’emblavements de pommes de terre de conservation devaient être réalisés en fin de semaine dernière. Aux Pays-Bas, les plantations ont réellement débuté pour atteindre 10 % des surfaces nationales à la même période. En Grande-Bretagne, 30 000 ha ont été plantés au 11 avril contre 40 000 ha en 2014 et 19 000 ha en 2013.Les stocks bruts français détenus par les pro-ducteurs fin février étaient estimés à 21 % de plus que la moyenne des cinq dernières années. Cette augmentation correspond à 340 000 t supplémentaires alors que la pro-duction initiale était en hausse de 1 Mt. Les marchés vers l’industrie ont été bien plus actifs, et les dégagements (bétail, méthanisa-tion, épandages,…) plus nombreux. Les volumes destinés au marché du frais repré-sentaient 41 % du stock contre 59 % pour les volumes destinés à l’industrie. Parmi les volumes « industrie », 78 % étaient engagés ou sous contrat.

Marché français-Stade expédition - 14 avril

Export-Stade expédition - 13 avril

Rungis - 14 avril

Marché français Bio-Stade expédition – 9 avril

Industrie - 10 avril

Variétés de consommation courantes Bintje Bassin Nord non lavée cat. II 40-75 mm sac 25 kg 50-70 (=) Div. var. cons Bassin Nord lavée cat. I 40-75 mm sac 10 kg 110-130 (=) Agata France lavée cat. I 50-75 mm carton 12,5 kg 300-420 (=)

Variétés à chair ferme Charlotte France lavée cat. I + 35 mm carton 12,5 kg 300-400 (=) Rouge France lavée cat. I + 35mm carton 12,5 kg 300-400 (=)

Agata France lavable cat. I 40-70 mm sac 1 tonne 80-125 (T)Div. var. cons France lavable cat. I 40-70 mm sac 1 tonne 90-150 (T)Div. var. cons France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 50-70 (T)Rouge France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 45-55 (+T)

Charlotte France cat. I carton 12,5 kg 420-480 (=)Div. var. cons France lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 200-240 (=)Div. var. cons France non lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 160-200 (=)

Chair ferme France biologique 600-830 (V)Chair normale France biologique 800 (V)

Bintje Bassin Nord non lavée + 35 mm fritable 20 (=)Div. var. cons. Bassin Nord non lavée,tout venant 35 mm et + fritable 25-50 (T)

LES MARCHÉS À TERME

Belgique (Fiwap/PCA) - 14 avril Grande-Bretagne (Cours BPC) - 10 avril

Bintje tout venant 35 mm + fritable vrac 20 (=) Prix moyen production 122 (=)

Cotation VTA (Verenigde Telers Akkerbouw) - 10 avril

Destination industrie frites : tout-venant, vrac, fritable, départ, 40 mm + 27,5-55 (V) Export : tout-venant, vrac, départ, qualité export, 40 mm + 27,5-55 (V)

08/04/1507/04/15 09/04/15 10/04/15 13/04/15

Eurex Francfort (€/t) Bintje, Agria et var. apparentées pour transfo, 40 mm, min 60 % 50 mm +

N.B. : entre parenthèses, la tendance du marché.

Avril 2015 35 35 34 32 32Juin 2015 54 51 45 43 44Novembre 2015 106 102 102 102 102Avril 2016 144 144 140 142 148