PointEco 288, mars 2011

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Quand le capital humain devient un levier stratégique de croissance. En professionnalisant ses collaborateurs et ses managers, l’entreprise reste compétitive. 15 DOSSIER FORMATION S’armer pour rester compétitif N° 288 - MARS 2011 MéCéNAT ET ENTREPRISE Une affaire de stratégie 31 • FOCUS PARCOURS DU DESIGN Éloge de l’éco-conception Du 6 au 10 juin à la CCI 44 • INDUSTRIE DéMARCHE QUALITé Pour que le commerce bas-rhinois soit plus performant 47 • COMMERCE

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Magazine économique de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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Quand le capital humain devient un levier stratégique de croissance.

En professionnalisant ses collaborateurs et ses managers, l’entreprise reste

compétitive.

15 • dossiEr formation

S’armer pour rester compétitif

n° 288 - mars 2011

MéCénAT ET EnTREPRISEUne affaire de stratégie

31 • focuSPARCOURS DU DESIGn Éloge de l’éco-conceptionDu 6 au 10 juin à la CCI

44 • induStrieDéMARCHE QUALITéPour que le commerce bas-rhinois soit plus performant

47 • commerce

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20 ans et toujours bouillonnant

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Mis sur pied en 1991 par Jean-Luc Jaeger et Karine Klasen, le traiteur et organisateur de réceptions Effervescence a su allier tradition et audace gastronomiques pour atteindre les premières marches du podium.

L eur complémentarité a fait leur force. Jean-Luc Jaeger, issu de l’école hô-

telière d’illkirch, affiche un beau parcours dans la gastronomie – notamment au restaurant l’Al-sace à Paris, puis au restaurant du Parlement européen. Karine Klasen, de formation en sciences éco, gestionnaire avertie est aussi douée en décoration. À deux, ils ont relooké la profession de trai-teur-organisateur de réceptions avec une dynamique nouvelle. En proposant des variétés et des assemblages de produits qui conjuguent les tendances les plus modernes avec les traditions les plus classiques. Comment ils sont passés de 2 à 50 personnes ? En faisant confiance aux chefs de production, « de vrais artistes en cuisine, nous leur avons laissé carte blanche pour la création, tout en veillant à ce que la gestion suive… Ce sont leurs créations culinaires, aussi inédites que leurs contenants qui ont sé-duit les clients. Dès le départ, nous avons investi dans la vaisselle et la décoration, grâce à la touche féminine apportée par Karine ». Mais la réussite d’Effervescence tient aussi à la force de proposi-tion et à la réactivité de l’équipe. Aux 50 permanents s’ajoutent 50 salaires mensuels de vacataires. Effervescence propose des pres-

tations sur-mesure aussi bien pour des cocktails pour les parti-culiers que des repas de prestige pour des milliers de convives. Lancement de produits, inaugu-rations de magasins, mariages, dîners de gala, etc.

Événements et prestigeQuelques exemples : le deuxiè-

me sommet européen des 40 chefs d’État à Paris, le sommet de l’otan à strasbourg, la présen-tation de la Bugatti Veyron avec Georges Clooney, des mariages au Château de Versailles et au Musée d’orsay, un gala organisé pour les architectes sur la ter-rasse panoramique des ponts couverts, l’inauguration et les 50 ans de l’ENA, le rallye WrC

avec sébastien Loeb. Le fonds de commerce de l’entreprise restant le congrès, dont 40 % de médecine. Effervescence est

également partenaire du Zénith, du rCs, de la siG et des internatio-naux de tennis féminin. Après 20 ans de présence terrain, Karine et Jean-Luc se sont désengagés du capital. Jean-Luc Jaeger reste à la tête de la direction commerciale. Avec une ambition inébranlable : faire perdurer la passion dans l’entreprise.

La recherche en un clic

À présent développée sur internet, la cartographie des labo-ratoires de recherche publique al-sacienne membres de Conectus® Alsace. Y sont répertoriés les thè-mes de recherche, les savoir-faire, les équipements spécifiques des laboratoires et des équipes qui les composent sous l’angle applicatif. Le but de Conectus® : valoriser

les compétences des laboratoi-res des établissements membres et permettre aux entreprises et organismes de développement économique d’y puiser des com-pétences et de créer des opportu-nités de partenariats.

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de l’alsace à la Lorraine

Avec la réalisation du parc éolien des « deux rivières » en Lorraine, dont la mise en œuvre s’échelonnera d’avril à juillet 2011, ostwind international assoit son développement dans l’est de la France. Basée à schiltigheim, la filiale française du groupe alle-mand ostwind emploie 26 per-sonnes et constitue, depuis 1999

avec sa maison mère, l’un des plus importants développeurs et constructeurs de parcs éoliens en Europe. La société comptabilise 96 éoliennes installées en France, représentant une capacité d’ap-provisionnement en électricité de 200 000 foyers.

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Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

1ENtrEPrisEs À LA uNE

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une affaire de stratégieContrairement aux idées reçues, le mécénat n’est plus l’apanage des riches donateurs. Facilité par une législation avantageuse, les PME aussi sou-tiennent des actions de proximité et/ou de presti-ge dans les domaines de la solidarité, de l’environ-nement, du sport, de la recherche et de la culture.

31 • FoCus24

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MÉCÉNAt Et ENtrEPrisE

n°288 - marS 2011 - Le Point Économique est édité par la CCi de strasbourg et du Bas-rhin • 10, place Gutenberg 67081 strasbourg cedex • tél. 03 88 75 24 18 • [email protected]

directeur général : Philippe Colson • directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Florence Baader, Anne Herriot, Éric Pilarczyk • secrétariat : Chantal Kolb, isabelle schmidt • Comité de rédaction : tania desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Muriel ischia-Weber, didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Alban Petit, Claude ribeiro, Martine sahl, Christiane sibieude, Évelyne sturm • Éditeur délégué : daniel reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Couverture : © Masterfile • impression : Est imprimerie • tirage : 44 535 exemplaires

PubLicitÉ : JoceLyne choukroun tÉL. 06 20 46 00 85 fax 03 88 22 31 20 [email protected]

01 entreprises à la uneEffervescence // 20 ans et toujours bouillonnant

04 trajectoires4 APEC // Confiance pour l’emploi cadre6 immobilier d’entreprise // Meilleur cru

2010, redémarrage timide en 2011 ?8 Filétoile // Le textile tissé main10 so Essentiel // Produits bio à l’achat

et en soin12 salsa Jeans // La marque qui embellit

la silhouette

22 juridiqueVersement transport

23 jurisinfoLe droit de vos contrats internationaux

24 aéroportVols vacances // une belle saison en vue

26 tourismeÀ l’Étoile // La mise en lumière d’une saga familiale

28 formationMichel Faupel // ingénieur r&d

29 infos europeMarché unique : des réponses aux entreprises

36 exportProspectez au Brésil avec Alsace Export

38 gastronomieLa Fischhutte à Mollkirch // L’esprit terroir

40 ticLa vidéo, pour mieux communiquer sur votre site web

43 industrie43 Formation à la propriété intellectuelle 44 Parcours du design :

éloge de l’éco-conception

45 développement durableÉco-conception : de l’idée à la vente

46 hotellerie-restaurationséminaire le 31 mars // « L’accueil de personnes en situation de handicap »

47 commerceAccueil, service et performance commerciale

50 territoires50 Cus // un bus sur le modèle d’un tram51 Le 19 mai à Colmar // un congrès

des transports du rhin supérieur

52 créateurs52 Com.o.resto // tout prêt, tout bon53 Zoelia // tout pour le bien-être

des animaux

54 découvertes54 initiative alsacienne // un collector

de timbres créés55 Maison Kammerzell // La saison

de la choucroute au poisson

56 temps fortsdu 15 au 17 avril au Parc de Wesserling // Empreintes de créateurs

s’armer pour rester compétitifQuand le capital humain devient un levier stra-tégique de croissance. En professionnalisant ses collaborateurs et ses managers, l’entreprise reste compétitive.

15 • dossiErForMAtioN

le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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dans un contexte de mondiali-sation et de développement technologique accéléré, la com-

pétitivité des entreprises repose de plus en plus sur la qualité des compétences de leurs salariés.L’époque est révolue où les dirigeants se cantonnaient à la simple gestion du personnel. La professionnalisa-tion constante devient un enjeu vital pour les entreprises. La loi relative à « l’orientation et à la formation tout au long de la vie » votée en 2009 prend tout son sens, avec des mises à niveau et une acquisition de compétences métiers de plus en plus nécessaires. L’investissement formation ne doit plus être réactif ou curatif, mais s’inscrire dans la durée. Pour rester en phase avec les be-soins des entreprises, le Pôle formation CCi a développé un observatoire des mé-tiers, compétences et besoins en forma-tions. À partir de ses enquêtes, il préco-nise des formations ciblées et en crée lui-même : courtes, longues, profes-sionnelles et diplomantes… L’objectif étant d’adapter de façon continue et pérenne le niveau de qualification et de savoir-faire des personnels aux besoins des entreprises.

récemment, une nouvelle offre de formations courtes a été mise sur pied par la CCi en partenariat avec l’EM strasbourg. Elle est dédiée aux cadres et chefs d’entreprises. Parce que la per-formance économique passe aussi par la professionnalisation des managers qui doivent synchroniser leurs compé-tences avec les exigences du marché et les attentes des clients.

Préparer l’avenirVous le lirez dans ce dossier, bien gérer ses compétences c’est aussi savoir anti-ciper ses besoins. Les équipes du Pôle formation CCi sont à même de vous aider à piloter vos projets de gestion

prévisionnelle des em-plois et compétences, via des bilans et des évaluations. C’est la vocation de la CCi que d’accompagner les en-

treprises en leur permettant de disposer des compétences et des ressources né-cessaires à leur développement.N’hésitez pas à faire appel à nos services, à recourir aussi à la formation en alter-nance, dont le retour sur investissement est souvent immédiat.

la formation au service de la compétitivité et de l’emploi

Jean-Luc HeimburgerPrésident de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

l’investissement formation doit s’inscrire dans la durée

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Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

3Edito

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AlSAce aPec

confiance pour l’emploi cadreAvec 4 220 cadres embauchés en Alsace en 2010, dont 450 sur de nouveaux postes, le marché de l’emploi cadre retrouve des couleurs. Cette augmentation de 46 % en 2010 devrait se stabiliser en 2011, avec une fourchette estimée de 3 800 à 4 430 recrutements.

P rès de 4 220 embauches en 2010, contre 2 900 en 2009, l’embellie du marché

de l’emploi cadre s’est fait sentir en Alsace après deux années par-ticulièrement difficiles. Pour les chefs d’entreprises sondés*, les prévisions sont plutôt promet-teuses, explique Jean-François rieffel, responsa-ble des services aux entreprises Alsace/Franche-Comté de l’APEC. « Sur les recrute-ments prévus en 2011, ce sont les fonctions de production et commerciales qui devraient être les plus recherchées sur le marché alsacien », explique-t-il. En ce qui concerne les secteurs, celui des services serait le plus porteur pour les cadres puisqu’il repré-senterait 52 % des opportunités

allemand, notamment pour les profils de commerciaux et d’ingé-nieurs. À noter que l’allemand de-vient très recherché, près de 45 % des entreprises situées dans la région étant à capitaux étrangers, dont la majorité sont allemands. dans l’ensemble des secteurs, ce sont surtout les grandes entrepri-

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2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

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d’embauche, notamment dans les métiers de la sous-traitance. Juste derrière, les secteurs indus-trie et commerce totaliseraient respectivement 27 % et 13 % des recrutements. À noter que dans l’industrie, les perspectives sont souvent meilleures qu’au niveau national (+16 % des embauches

prévues, contre 13 % en France), le Bas-rhin res-tant leader (+13 % contre 6 % dans le 68). La répartition

des profils devrait être dans la li-gnée de ce que la région a connu depuis plusieurs années, les ca-dres confirmés (57 % des recrute-ments) étant les plus recherchés, devant les jeunes cadres (26 %). de plus en plus demandées, les compétences techniques et linguistiques, en anglais et en

AGEnDA

Le 5 avril L’aPEC participe à la semaine de l’industrie de l’IUmm ateliers en-treprises et cadres.

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ses qui manifestent une volonté de recruter. Les prévisions pour l’Alsace sont sensiblement iden-tiques au niveau national. sur les entreprises ayant répondu à l’enquête, 10 % d’entre elles envisagent d’accroître leur ef-fectif cadre, 5 % de le réduire, la majorité prévoit de le mainte-nir stable. Les régions qui affi-chent un niveau supérieur sont la Haute-Normandie, la Picardie et l’ile-de-France.

selon le modèle économétri-que mis au point par l’APEC, le marché de l’emploi cadre devrait connaître une croissance de lente à régulière d’ici 2015.

*L’enquête a été réalisée auprès d’un échan-tillon permanent de 11 000 entreprises du secteur privé, représentatif de la répartition par région, par taille et par secteur d’activité. Elles représentent 2 000 000 de salariés dont 340 000 cadres, dont 78 690 en Alsace.

des opportunités dans le service

Évolution à partir de 2004 des intentions des entreprises sur leur effectif cadre

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3a Énergies a équipé en automne dernier l’école de roggenhouse (68) de panneaux photovoltaïques et le stade de football de munster. raccordées au ré-seau public sur la façade sud des toitures concernées, ces installations ont aussi été connectées au réseau d’électricité public avec la vente totale de la produc-tion moyennant le versement d’un pour-

centage du chiffre d’affaires des centra-les photovoltaïques aux communes. Ce projet permet désormais à roggenhouse et à munster de contribuer à la promo-tion des énergies renouvelables et à la réduction des gaz à effets de serre sans recours aux finances publiques.

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AlSAce banque de france

reprise progressive de l’activitéAprès un léger rebond de l’activité en 2010, une croissance timide semble s’installer dans les secteurs de l’industrie et du transport, annonce la récente enquête annuelle de la Banque de France. Seul le BTP resterait à la traîne.

L a reprise économique est pa-tente, mais très différenciée », annonce Philippe Jeannel,

directeur de la Banque de France en abordant le contexte de la zone euro. Concernant l’Alsace, où les trois secteurs analysés sont l’industrie, le bâtiment – travaux publics – et les transports, les résultats de l’enquête annuelle* montrent un léger démarrage qui s’est amplifié à compter du second semestre. un rebond a déjà été enregistré dans l’indus-trie en 2010 – avec une augmen-tation du chiffre d’affaires de 7,8 %, tiré par le dynamisme des exportations – +9,1 % – et les services. Le BtP reste en-core en retrait, avec une dimi-nution de 2,7 %. Les dernières enquêtes de conjoncture (men-suelles celles-ci) le montrent, le recul se fait surtout sentir dans les travaux publics -5 %. une nette amélioration est notée dans le transport routier de mar-chandises, qui progresse de 7,7 % en 2010.

Les prévisions de croissance des chiffres d’affaires en 2011 sont de + 3,5 % dans l’industrie, 2,6 % dans le transport et seulement 1,2 % dans le BtP. Ce redémar-rage de l’activité, surtout marqué dans les entreprises de plus de 500 salariés, ne profiterait pas en-

core à l’emploi, qui peine à se sta-biliser. 2011 devrait permettre de consolider la croissance, mais à un rythme plus faible qu’en 2010. Le retour de la confiance devrait permettre aux chefs d’entreprises de l’industrie et des transports de relancer leurs programmes d’investissements, ce à partir du 2e semestre 2011.

capacités de productionune progression des investisse-

ments de 37 % est attendue dans l’industrie, où le taux d’utilisation des capacités de production se rapproche de sa moyenne de

longue période. selon la Banque de France, la croissance de-vrait se poursui-vre à un rythme

modéré, mais sans création d’em-plois. Prudence donc, avec une pause attendue dans le com-merce mondial, mais des projets à venir.

*L’enquête annuelle menée auprès des entreprises de l’industrie, du BTP et des services (transports, ingénierie technique et informatique) a permis à la Banque de France de collecter les réponses de 684 entreprises, qui ont été croisées avec les résultats des enquêtes mensuelles de conjoncture.

http://www.alsaeco.com/observatoires/conjoncture-economique

relance des investissements au 2e semestre 2011

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AlSAce immobiLier d’entrePriSe

Meilleur cru 2010, redémarrage timide en 2011 ?À l’occasion de leurs points respectifs sur le marché de l’immobilier d’entreprise, les deux opérateurs alsaciens BNP Paribas Real Estate et Rive Gauche CBRE se sont montrés plus confiants qu’ils ne l’étaient en 2010.

a près plusieurs années de baisse, la demande de bureaux enregistrée au

quatrième trimestre 2010 laisse augurer d’un renversement de tendance », observe Yves Noblet, directeur régional associé région Est de BNP Paribas real Estate. Notant que les transactions af-fichent une hausse de 30 % à strasbourg, alors qu’elles accu-saient une baisse de 42 % l’an

passé. À strasbourg comme à Mulhouse, la demande de bu-reaux a été dopée par le secteur public dès 2008, elle a littérale-ment explosé en 2010. « La forte hausse des transactions – aussi bien en nombre qu’en volume, est liée à l’implantation d’organismes publics et parapublics – CPAM-CAF-URSSAF-Pôle Emploi et Ville », explique olivier Heydt, directeur associé de rive Gauche CBrE.

montré une bonne résistance à la crise, mais l’Alsace n’a pas vraiment profité de ce rebond, manquant de produits pouvant intéresser les investisseurs », ajoute Yves Noblet. L’offre de bureaux dispo-nibles à un an est restée stable à strasbourg (après trois années de hausse), elle est en légère baisse à Mulhouse (-5 %). une baisse qui concerne essentiellement les bu-reaux de seconde main, liée au ni-veau important des transactions. « Le spectre de la suroffre s’éloigne avec la régulation progressive du marché », commente olivier Heydt, ajoutant que le stock dis-ponible, diversifié et abondant, reste insuffisamment pourvu en offres à l’acquisition, surtout en centre-ville. Constat général : à strasbourg comme à Mulhouse, les immeubles de bureaux de centre-ville font parfois l’objet de transformations en logements, voire en hôtels, ne pesant donc pas sur l’offre. Pour Yves Noblet, l’offre de bâtiments de seconde main, qui ne répond pas toujours aux attentes des entreprises, reste source d’inquiétude.

Concernant l’offre future, BNP recense 57 759 m2 de projets, dont 43 % viendront enrichir l’adresse strasbourg, tant au centre-ville que dans les autres quartiers. Les deux opérateurs ont noté « un demi-effet TGV » lié aussi à l’arrivée du tGV rhin-rhône, avec une demande en hausse sur les quartiers gare de strasbourg et de Mulhouse. Parmi les projets 2011, la réhabi-litation de la tour anciennement Caisse d’Épargne aux Halles.

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LINGOLSHEIMParc d'activités

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retour à l’optimisme ? oui, mais la prudence reste de mise en dépit de la croissance devenue positive (+1,5 % du PiB en 2010). « Le marché de l’immobilier s’an-nonce encore fragile pour 2011 », estime Yves Noblet. Concernant les deux villes alsaciennes, BNP et CBrE s’attendent plutôt à une reconduction de l’exercice 2010, avec un stock d’offre re-lativement stable. « La France a

Quartier Halles • Gare • Wacken • Place de l’Étoile • Porte de France, danube/Bd du rhin • Esplanade • orangerie • robertsau

Cronenbourg • Elsau • Meinau • NeudorfPort du rhin • Poteries

espace européen de l’entreprise schiltigheim

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Parc tertiaire de la meinau - strasbourg Meinau

Parc d’affaires des tanneries Lingolsheim/ostwald

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Les Parcs tertiaires

Organisation géographique du marché des bureaux à Strasbourg

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ENTZHEIMSCHILTIGHEIM

2011 certaines - Total : 17000 m2

2012 certaines - Total : 5400 m2

Probables à compter de 2012 - Total : 66000 m2

En attente de programmation précise, le futur quartier Wacken – 150 000 m2 – et le développe-ment de la ZAC danube n’ont pas été pris en compte. À Mulhouse, la tendance devrait repartir à la hausse avec l’arrivée de nou-veaux bâtiments tertiaires sur la vallée 3 du Parc des Collines, qui seront éligibles en ZFu (zones franches urbaines) sous condi-tion d’être disponibles avant la fin de l’année.

vers une reprise en 2011Les professionnels espèrent une

légère reprise en 2011, comme amorcée au deuxième semes-tre 2010. « Les motivations des entreprises resteront identiques à 2010 : économie, regroupement, optimisation des surfaces », souli-gne-t-on chez CBrE. À Mulhouse, où la demande affiche un niveau record en 2010, on constate une forte progression pour les surfa-ces situées entre 100 et 500 m2. des demandes qui s’orientent plus favorablement vers la périphérie et qui non transformées en 2010, animeront donc le marché 2011.

StrasbourgRive Gauche CBRE, Olivier Heydt, 03 88 37 11 00Yves Noblet, BNP Paribas Real Estate, 03 88 22 19 44Vincent Triponel, DTZ Jean Thouard, 03 88 18 55 55

MulhouseAlexandre Bucher, BNP Paribas Real Estate, 03 88 23 79 98Desaulles CBRE, Jean-Arnaud Desaulles, 03 89 46 20 80

www.rivegauche-cbre.comwww.realestate.bnpparibas.fr www.desaulles.frwww.dtz-immo.fr

L’offre neuve, vue par dtZ Jean thouard

« L’offre  neuve  reste  princi-palement  localisée  sur  l’Espace Européen  de  l’Entreprise  – qui reste  le  parc  le  plus  mature  et  le plus  grand  de  l’agglomération  et dispose  encore  de  capacités  d’ex-tension – Entzheim et la Meinau et potentiellement  sur  les  Tanneries. À souligner la livraison d’immeubles tertiaires en cours d’année 2011 sur le Parc des Forges, en location et en achat.  En  centre-ville,  l’offre  neuve est  focalisée  sur  certains  produits comme  la  tour  réhabilitée  par  le Groupe  ESCA,  Place  des  Halles,  en proximité  immédiate  de  la  Gare TGV-Est  ou  l’immeuble  Le  Lawn. À  plus  de  12  mois,  elle  se  localise dans  trois  programmes  du  Boule-vard  du  Rhin,  sans  oublier  le  po-tentiel  du  futur  Quartier  d’Affaires International du Wacken. » 

L’offre future certaine pour 2011 totalise 17 000 m2, plus élevée qu’escomptée, elle se compose essentiellement de trois grandes offres, dont deux en ZFU sur Strasbourg-Cronenbourg (3 700 m2) et Strasbourg Koenigshoffen (3 000 m2).À noter également les 4 000 m2 réhabilités à la Place des Halles.

Locaux d’activités et entrepôts : offre en hausseirrégulier depuis plusieurs

années, le marché des locaux d’activités et entrepôts retrouve quelques couleurs. À strasbourg, le volume global des transac-tions – 231 000 m2 – marque une hausse de 18 %, à Mulhouse, 10 % pour 44 000 m2 placés. Pour CBrE une pénurie d’offres neuves en locaux d’activités est à craindre dès la fin 2011, ce qui pourrait brider la reprise du mar-ché. Côté entrepôts, aucun projet en blanc(1) n’est enregistré pour les prochains douze mois, un seul projet en gris(2) de 24 000 m2 exis-te, au sud de strasbourg. CBrE comme BNP restent néanmoins confiants pour 2011.

Les enjeux environnementauxLe Grenelle de l’Environne-

ment devrait impacter le marché de l’immobilier dans les années à venir, avec de nécessaires adap-tations des immeubles en BBC et BEPos(3). de nouvelles normes(4) adoptées pour les nouveaux immeubles construits, une mise à niveau indispensable pour les autres s’ils veulent rester compé-titifs sur le marché. À condition aussi de réunir les fondamentaux accès, parking, charges. (1) Construction lancée sans location préalable

(2) Construction lancée une fois l’utilisateur positionné sur tout ou partie de l’immeuble

(3) BBC bâtiments basse consommationBEPOS bâtiments à énergie positive

(4) Les objectifs fixés : réduction des consomma-tions d’énergie de 38 % et limite de la consom-mation d’énergie à 50 kW/m2 d’ici 2020.

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LocaLiSation de L’offre immÉdiate et future

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StrASbOurg fiLÉtoiLe

le textile tissé main

a vant de s’implanter à strasbourg, début 2010, thierry Ginouvès prati-

quait la vente non-sédentaire, notamment dans des salons. À présent, il apprécie le nou-veau contact qui s’est instauré avec ses clients. dans le magasin, ses vê-tements sont pré-sentés sur des por-tants, tuniques, tee-shirts, jupes, pantalons, vestes… à côté de son métier à tisser. L’artisan propose également du sur-mesure, livré selon la spécificité du travail, dans l’heure ! des tenues décon-tractées, aux tons naturels ou

plus colorés. il confectionne aussi des robes de soirée – avec châles assortis – qui peuvent convenir pour un mariage ou à la pratique de la danse. « Coupées dans le biais, avec un laçage ajusté, même

les femmes enceintes peuvent les porter », souligne-t-il. sa fi-bre préférée pour l’été : la ramie ou grande ortie… très

agréable à porter, notamment en dos-nu. Pour parfaire sa signa-ture, thierry Ginouvès fabrique ses boutons lui-même : « j’achète des pierres que je transforme avec des mèches en diamant. ». Ambre, bois, nacre, aigue marine, lapis la-

zuli, cristaux, il y en a pour tous les goûts. originaire de Lorraine, l’ar-tisan vient de s’installer en Alsace avec son épouse dominique – qui lui prêtera main-forte au magasin – et ses trois enfants, « tous ont déjà la fibre artistique ». thierry Ginouvès exerce la pro-fession de tisserand depuis 1987. technicien en fonderie, c’est le premier métier à tisser qu’il a créé lui-même qui lui a donné l’envie de s’essayer au tissage. de fil en aiguille, il s’est mis à la couture et a présenté ses créations dans des expositions, manifestations artisanales, salons bio, etc.

faire perdurer le métiersa matière première provient

de filatures et usines françaises, ses teintures naturelles d’Allema-gne, le coton bio de suisse, etc. Après avoir pris ses marques dans son nouveau magasin, il prévoit d’organiser des ateliers, à la demi-journée ou à la semaine. Pour lui, c’est une manière aussi de faire perdurer le métier. Et d’ajouter en souriant : « Le métier à tisser est un beau meuble en soi, pourquoi ne pas le placer dans son salon et se mettre à tisser ? ». un vêtement original vous tente ? Comptez en-tre 100 et 150 € pour un pantalon ou un gilet, 150 à 350 € pour une robe et 200 à 250 € pour une sur-chemise homme. selon le tissu, la coupe et les boutons.

Thierry Ginouvès propose du prêt-à-porter, mais aussi du sur-mesure

À l’angle de la place du Corbeau et de la rue des Bouchers, l’atelier-boutique Filétoile. Derrière les larges devantures, on aperçoit un métier à tisser, des écheveaux de fils… et le tisserand-couturier Thierry Ginouvès en plein travail.

5 place du Corbeau à StrasbourgDu mardi au vendredi de 10 h à 20 h, le samedi jusqu’à 19hAtelier boutique : 03 88 25 06 86www.filetoile.eu

tisserand depuis 1987

bruno fyot, Électricité de Strasbourg

49 ans, ingénieur Telecom, titulaire d’un mBa, Bruno Fyot était depuis 2007 directeur du réseau commercial France sur le marché entreprises du groupe EDF. Il remplace Didier

Guénin, nommé à la délégation in-terrégionale EDF pour l’alsace, la Champagne-ardenne, la Franche-Comté et la Lorraine.

kenneth whitehead, Lilly-fegersheim

Il succède à rené Bernadac, en place de 2006 à fin 2010, et qui a fait valoir ses droits à la retraite. Kenneth Whitehead, promu vice-président du groupe et responsable du site de

Fegersheim, a débuté sa carrière il y a 20 ans au sein du groupe, où il fut directeur senior de la production des systèmes d’injection à Indianapolis. Lilly-Fegersheim est le 1er site mon-dial du groupe pour les médicaments injectables.

Jacques gregorcic, courrier alsace

41 ans, diplômé de l’école supérieure des sciences et technologies de l’ingénieur de Nancy, Jacques Gregorcic a fait ses débuts comme di-recteur industriel dans le secteur de la métal-

lurgie, puis a poursuivi son parcours dans un groupe de fabrication de vé-hicules industriels et chez un concep-teur de moteurs industriels. Directeur de la plate-forme industrielle Courrier de Pagny-les-Goin en Lorraine de 2008 à 2010, il vient de succéder à la Direction du Courrier alsace, où il rem-place arnaud saint Guilhem, nommé en Val de marne.

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L’excellence au quotidien 1, allée François Mitterrand • 67400 Illkirch

Tél. 06 21 01 47 87 • E-mail : [email protected]

www.traitdunion-consulting.fr

CoachingFormationConseilGilbert Bernachon,40 années de managementprofessionnel et sportif pourfavoriser le développementdes compétences par les performances individuelles et collectives de vos entreprises.

NF EN ISO 9001: 2008

La boutique de la déco Décoractif a ouvert sa boutique en

ligne. Cette société s’est spécialisée dans la vente d’objets de décorations originaux et de qualité, pour la maison ou la table. Décoractif propose aussi des articles plus artistiques. Tous sortent de l’ordinaire et sont souvent fabriqués en séries limitées avec des matériaux naturels et durables. Bon nombre d’entre eux sont faits à la

main et se démarquent grâce à des fi-nitions particulièrement soignées. Pas étonnant que les fleuristes et certaines boutiques de déco se fournissent ici. Le site Internet est bien plus qu’une bouti-que en ligne, il propose aussi des idées de déco.

dÉcoractifniedermOdern

www.canal-deco.com

une nouvelle dimension du métier

e n marge et indépendam-ment de l’ouverture du marché à la concurrence,

le directeur général du Courrier, Nicolas routier s’attend à perdre environ 4 % par an sur le Courrier d’ici 2015. Premier métier de La Poste, ce média contribue à un chiffre d’affaires de 11,5 Md€, soit 54 % du chiffre global. « Pour nous aider à compenser cette baisse liée à l’explosion d’Internet, un nouveau modèle économique est à trouver, avec de nouveaux ser-vices à la clientèle et une mixité

d ’a p p l i ca t i o n s » , informe-t-il. déjà bien positionnée via sa filiale seres spécialisée dans les solutions d’échan-ges électroniques professionnels, La Poste mise sur son nouveau service « digiposte ». une alliance de trois technologies : cof-fre-fort numérique, boîte aux lettres sécurisée et espace de partage. Cet outil sera gratuit pour le client, qui pourra recevoir et classer documents

officiels – passeports, factures – mais aussi personnels, comme les photos, etc. L’engagement de La Poste : ne pas recourir à un plan social, en réduisant les coûts et en adaptant les organisations. si tous les départs à la retraite ne seront pas remplacés, les recru-tements par l’apprentissage de-vraient se poursuivre, de même que le programme d’investisse-ment et de modernisation des outils.

La PoSteÉvOlutiOnS

www.laposte.fr

adeline et Hugo Jenner ont créé leur société en avril 2010 à Lamper-theim. Leur projet : une application qui rend possible les échanges écologiques et économiques entre villageois. sur leur site, vous trouverez des proposi-tions de covoiturage, gardes d’enfants, échange de services, loisirs, vide-gre-niers, etc. D’autres services pourront

se développer, du type faire garder sa maison ou confier son animal domesti-que, etc. ambition affichée : renforcer le lien social. La marraine de la société, la mairie de Lampertheim, est aussi membre du site.

Adeline Jenner, 06 67 82 11 09www.communeco.fr

13 rue du Maréchal Lefèbvre à Strasbourg-Meinau

communeco lAmPertheim

un site et des annonces éco-locales

sDE, éditeur de linge de maison si-tué à strasbourg, a ouvert un magasin d’usine au public sous le nom de Home Destock. Y sont proposées des remises intéressantes sur les produits de la mar-que Winkler et les trois autres marques

complémentaires de l’univers de la maison : Dodo, staub et Jars. selon les arrivages, des stocks limités, des fins de séries ou du deuxième choix.

Petits prix pour l’univers

home deStockStrASbOurg

Nicolas Routier, Directeur général du Courrier

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hAguenAu So eSSentieL

Produits bio à l’achat et en soin

L e concept est plutôt uni-que, de conjuguer ven-te de produits ména-

gers, cosmétiques et soins bio. Catherine Moutarde a créé la marque so Essentiel en 2009. Commercialisés via internet ou par ventes à domicile, ses pro-duits sont conçus en association avec un chimiste et produits dans des laboratoi -res français. En 2010, Catherine M o u t a rd e d é -ménage son siège social de schiltigheim à Bischwiller et ouvre son magasin-institut à Haguenau. Murs blancs et gris, parquet, un espace épuré de quelque 40 m² où cohabitent la partie soins et la boutique. des étagères en bois accueillent les différentes gammes de produits

ménagers – biodégradables en 28 jours – pour le sol, la vaisselle, les vitres, la lessive, etc. et les cosmétiques visage et corps : crè-mes, shampoings, produits dou-ches, huiles essentielles, parfums, etc. et la toute récente gamme de maquillage. « Nous sommes la deuxième marque française

de maquillage bio » affirme Catherine Moutarde. ses pro-duits affichent le la-bel cosmétique bio « Cosmébio » et la

certification Ecocert, qui garantis-sent que minimum 95 % des in-grédients sont naturels, que 95 % des ingrédients végétaux sont is-sus de l’agriculture biologique et que les produits sont exempts de produits chimiques, dérivés du pétrole, oGM, parfums et conser-vateurs de synthèse. Fonds de

teint fluides, poudres compactes, rouges à lèvres, fards à joues, om-bres à paupières, correcteurs de teint, mascara, etc. sont fabriqués à Milan. tous les produits sont étiquetés one Voice, une garantie qu’ils ne sont pas testés sur des animaux, mais sur des cellules souches humaines in vitro. « Pas de risque d’allergie, pas de torture d’animaux non plus », souligne la dirigeante à l’origine de l’asso-ciation Croc Blanc, qui recueille depuis 2005 des chiens et des chats abandonnés et à laquelle elle reverse 0,5 % de son chiffre d’affaires.

Point piloteÀ Haguenau, Mina Mazet est

l’esthéticienne et la responsable de la boutique. Convaincue par ses produits, elle prend plaisir à les faire essayer à ses clientes, à leur expliquer leurs composants, à montrer que depuis son bad-ge jusqu’aux serviettes utilisées pour les soins, tout est bio. dans cette boutique très éthique, le service tient une place impor-tante, avec la possibilité aussi de se faire livrer. Prochain objectif de Catherine Moutarde : repro-duire le point pilote de Haguenau dans des vil les moyennes. À suivre.

À droite, Catherine Moutarde avec la responsable de la boutique, Mina Mazet

Tout neuf, tout beau : le premier magasin de produits bio – entretien et cosmétiques – de la gamme 100 % bio créée par Catherine Moutarde, So Essentiel. Au centre de Haguenau, la boutique est aussi un institut de beauté.

8 rue du Grand Rabbin Joseph Bloch à Haguenau03 88 93 52 74www.so-essentiel.fr

des produits de soin et du maquillage

yolande haag : « La femme qui fait bouger la région »

Le titre lui a été décerné par les Dernières Nou-velles d’alsace fin 2010. Lauréate du concours destiné à départager six femmes alsacien-nes entreprenan-

tes, la directrice de la communica-tion de la brasserie meteor, Yolande Haag, a souhaité redistribuer son prix – 10 000 € offerts par la banque LCL. Les deux bénéficiaires sont l’associa-tion « semeurs d’Étoiles » portée par le père Denis Ledogar et l’IrCaD, par le Professeur Jacques marescaux.

grappes d’entreprises trois alsaciens dans la 2e promo

La décision a été rendue publique en janvier dernier par le ministre de l’agriculture et de l’aménagement du territoire. Ont été sélectionnés l’arIa-alsace, le Pôle Textile alsace et rhénatic, qui fédère les projets liés à l’économie numérique.

Premier magasin damart Sport à Strasbourg

La marque Damart sport a été lancée sur Internet en septembre 2008. Confortée dans son business model, elle développe aujourd’hui une collection étoffée et accélère sa visibilité en ouvrant des boutiques. Le premier point de vente est né à strasbourg en décembre dernier. après une première collection spé-ciale sports d’hiver pour hommes, femmes et enfants, les produits prin-temps-été ont pris le relais, assurant bien-être, confort et protection grâce à leur technologie intégrée. L’adresse : 27 rue du 22 Novembre.

www.damartsport.com

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IDÉE ALSACE, ce sont plus de 115 entreprises alsaciennes de toutes tailles et de tous secteurs qui font de l’exigence d’un déve-loppement durable l’opportunité de penser l’effi cacité autrement.

Elles démontrent par leurs actions que leur investissement dans des démarches alternatives est synonyme de performance. Elles vous invitent à partager leurs expériences !

Jeudi 7 avril 2011

Partage d’expérience Rénovation énergétique

des bâtiments tertiaires et industriels :

État de l’art et exemples concretsLuc Rohmer, Ellips Communication

Camille Simon, BE-EcothermJean-Luc Sadorge, pôle de compétitivité Énergivie

Vous voulez en savoir plus :[email protected]

ou 03 88 19 16 78

Hausse des coûts de l’énergie, des entreprises alsaciennes agissent !ET VOUS ? Idée Alsace

est un réseau d’entreprises engagées dans le développement durable, qui se veut un incubateur permanent de démarches innovantes au service de leur performance et de celle du territoire.

Être membre d’Idée Alsace permet de bénéfi cier d’outils et d’accompagnements, de s’inscrire dans une démarche collective multisectorielle afi n de faire du développe-ment durable un facteur de performance opérationnelle.

Les entreprises membres représentent un CA cumulé de 4 milliards d’euros et plus de 21 000 salariés.

Idée Alsace est soutenue par la Région Alsace.

> En savoir plus : ideealsace.com

Des entreprises alsaciennes s’engagent ! ideealsace.com

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Développement durable

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StrASbOurg SaLSa JeanS

la marque qui embellit la silhouette

murs et carrelages gris ardoise, mélange de pierre, de métal et de

bois, la boutique salsa Jeans se déploie sur une centaine de m2, accueillant plus de 35 modèles

de jeans différents. Mais aussi des t-shirts, pulls et tuniques, des vestes, des chaussures et des accessoires, comme ceintures, écharpes, bracelets. Côté jeans, vous trouverez une quinzaine de

La première boutique Salsa Jeans a ouvert à Strasbourg le 29 avril 2010. Située rue des Tonneliers, elle est dirigée par Jorge Barroso.

modèles pour les hommes, une vingtaine pour les femmes, dont six modèles mode qui changent tous les trois mois. « Le produit phare reste le Wonder push up, qui a la particularité de redessiner les fesses des femmes, en les mettant en valeur », rappelle Jorge Barroso. un autre modèle prisé par les clientes est le « secret » qui aplatit le ventre, grâce à une taille plus haute. La marque salsa est née en 1994 au nord de Porto. d’abord développée dans des magasins multimarques, puis dans des bou-tiques, elle a fini par franchir l’At-lantique. Pour arriver à quelque 300 boutiques dans le monde. un succès lié à la créativité multicultu-relle de ses designers : portugais, espagnol, italien et new-yorkais. La première boutique française est née à strasbourg grâce à Jorge Barroso. Né à Porto, celui-ci a vécu à strasbourg où il a passé son bac avant de poursuivre ses études au Portugal. il a rencontré celui qui est devenu le numéro 2 de salsa Jeans monde sur les bancs de la fac. restant en contact avec lui, il a « eu le temps de faire germer l’idée avant d’ouvrir un point de vente Salsa en France ». Après avoir créé une première société – en vins et spiritueux –. « Strasbourg est une sorte de laboratoire pour le fabri-cant et pour le franchisé », souli-gne-t-il. Avouant que le challenge n’était pas évident : « ce n’est pas fa-

cile de s’implanter dans une rue pas forcément passante avec un produit nouveau ». Le chef d’entreprise ap-préciera d’avoir obtenu confiance et soutien du Crédit Mutuel de Fegersheim. Aujourd’hui tous deux se montrent satisfaits de la première année d’exercice.

deuxième et troisième points de vente« Le produit plaît, les clientes

reviennent, j’ai même réussi à convaincre ceux qui ne juraient que par d’autres marques ». Et sa vendeuse Anabella d’ajou-ter : « Certaines clientes n’essaient même plus, elles connaissent leur taille et choisissent leur nouveau-té ». Anabella aura la responsa-bilité du magasin lorsque Jorge Barroso aura ouvert sa deuxième boutique à Lyon – au courant du premier semestre 2011 –. un développement fort de la marque étant prévu en France, le chef d’entreprise songe déjà à un troisième point de vente à Nice. de nouveaux instants de bonheur pour lui, heureux grâce au concept salsa Jeans de « faire plaisir à ses clients ». La fourchette de prix : entre 75 € et 150 €.

Anabella et Jorge Barroso, le responsable de la boutique

Du lundi au vendredi de 10h à 19h, le samedi de 10h à 19h3026 rue des Tonneliers à Strasbourg03 88 21 06 76www.salsajeans.com

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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n ée de la rencontre d´un spécialiste en isolation écologique et d´un

passionné de la maison basse consommation, Alsace Maison Autonome sensibilise le par-

ticulier et le professionnel à la construction basse énergie. sa spécialité : la maison basse consommation et l’isolation éco-logique, ainsi que tous les fac-teurs et produits entrant dans la

aLSace maiSon autonome lA wAntzenAu

maison passive. L’entreprise pro-pose une assistance technique pour les projets de construction de maisons basse consomma-tion, en tenant compte de tous les paramètres comme l’étan-chéité à l’air, la qualité de l’air, la biologie de l´habitat, l´enveloppe du bâtiment, l´isolation naturelle, le chauffage, l’énergie renou-velable, etc. La maison basse consommation est aujourd’hui un projet qui fait gagner de l’ar-gent en réduisant les dépenses tout en offrant un logement sain et agréable. sans compter qu’avec cette construction, vous participez à la réduction des gaz à effet de serre.

03 90 00 27 50www.maisonautonome.fr

accord franco-québécois

a lsace BioValley, pôle de compétitivité français dédié aux innovations

thérapeutiques et le Consortium québécois sur la découverte du médicament ont signé un accord de partenariat bilatéral au béné-fice des centres de recherche et des industriels alsaciens et qué-bécois de la filière des sciences de la vie-santé. Cet accord pré-voit le cofinancement de projets de recherche-développement conjoints, d’une durée de deux à trois ans et financés au travers de partenariats publics-privés. L’objectif : faciliter la découverte de médicaments plus sûrs et plus efficaces. À la suite du premier appel à projets pilote lancé en 2010, le projet porté par la société

ScienceS de La vie et de La SantÉ AlSAce

québécoise Caprion Proteomics et par l’iNCi du côté Alsace concernant l’identification de nouveaux biomarqueurs pour les

cancers neuroendocriniens, a été labellisé.

www.alsace-biovalley.com

François Bocquel, Président d’Alsace BioValley et Max Fehlmann, Président et Directeur Général du CQDM, partenaires pour la recherche

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Performance basse consommation

Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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DAnS CE DOSSIER

QUAnD FORMATIOn RIME AVEC AnTICIPATIOn Dans les entreprises, la formation ne se résume plus à l’acquisition ponc-tuelle de savoirs pour répondre à un marché. L’anticipation des besoins et des compétences est devenue capitale.

16 • ANALYsE

AUDREY GLESS-KAPPELER, MEMBRE TITULAIRE DE LA CCI ET COnSEIL En RESSOURCES HUMAInES« Optimiser l’investissement formation »

17 • iNtErViEW

APPREnDRE TOUT AU LOnG DE LA VIE

21 • ALLEMAGNE

S’armer pour rester compétitifQuand le capital humain devient un levier stratégique de croissance. En professionnalisant ses collaborateurs et ses managers, l’entreprise reste compétitive. une démarche globale qui met en lien les projets de transformation de l’entreprise avec les besoins de développement de compétences. C’est un mouvement de fond : la formation n’est plus conçue de manière réactive mais bien dans le cadre d’une approche proactive.

ForMAtioN dossiEr 15

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Quand formation rime avec

anticipationDans les entreprises, la formation ne se résume plus à l’acquisition ponctuelle de savoirs pour répondre à un

marché. L’anticipation des besoins et des compétences est devenue capitale. Une démarche prospective

dans laquelle s’inscrit pleinement le dispositif du Pôle formation CCI.

e n période d’incertitudes ou de mutations économi-ques, les chefs d’entreprise

sont un peu dans la situation d’un funambule : ils doivent re-garder non pas leurs pieds mais loin devant eux. La formation ré-pond à cette logique. La gestion des talents, le redéploiement, l’adaptabilité et la mobilité des ressources, la mise en confiance des équipes constituent des pré-occupations majeures dans un environnement professionnel toujours plus incertain. La ges-tion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue le nouveau credo des dirigeants. La question varie d’un contexte à l’autre. Au niveau collectif, il s’agit de détecter en amont les questions relatives à l’évolution des organisations, donc des métiers et des com-pétences, puis d’en tirer des en-seignements sur les volumes d’effectifs pour un équilibre entre besoins et ressources. Au niveau

individuel, la GPEC doit permet-tre de développer les capacités d’évolution et l’employabilité de chaque salarié, quelle que soit sa catégorie socioprofessionnelle.

L’apprentissage est plébiscitéLe Pôle formation CCi accom-

pagne cette approche proactive inscrite dans la durée. des outils ont ainsi été créés pour aider

les entreprises à anticiper leur gestion des ressources humai-nes, débusquer les métiers en tension et les métiers de demain. C’est notamment l’objectif de l’observatoire des métiers, com-pétences et besoins en formation (voir encadré ci-dessous) et de la plate-forme Force Alsace (voir page 21). surtout, le Pôle forma-tion CCi contribue à développer la performance des entreprises

par la professionnalisation des salariés et des managers en pri-vilégiant l’alternance et la forma-tion continue. « L’apprentissage est clairement plébiscité, note Mireille Hahnschutz, en charge de la coor-dination de l’observatoire. Pour l’entreprise, la formule n’a que des avantages puisqu’elle permet de détecter des talents, des potentiels et de les mettre en cohérence avec l’expertise souhaitée en interne. »

La recherche de la polycompétenceAutre évolution notable : la

recherche de la polycompétence. « Les entreprises ne manquent pas de candidats à l’embauche, mais elles manquent de candidats aux profils multiples. Or, les fonctions dans l’entreprise se complexifient : un informaticien doit compléter sa culture technique par des compé-tences en communication, un pro-fessionnel du marketing doit aussi jouer sur un registre technique. S’y ajoutent la réalité démographique

ForMAtioN

L’Observatoire des métiers, com-pétences et besoins de formation de la CCI a été créé en 2006. son objectif est d’apporter une vision prospective et globale des besoins à venir en matière de compétences et de savoir-faire et de mettre ces données à la disposition des entre-prises et des partenaires institution-nels. L’Observatoire concerne tous

les secteurs d’activité : industrie, BTP, services et commerce. Couvrant l’ensemble du territoire alsacien, son rôle est d’aider les entreprises à dé-terminer les besoins en compétences et de mettre en place les formations correspondantes.

observer pour mieux anticiper

La gestion prévisionnelle des compétences est devenue le credo des dirigeants

Mireille Hahnschutz03 88 43 08 33

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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et la pénurie progressive de savoir-faire dans certains métiers comme la comptabilité-finances. Le ges-tionnaire de paye devient petit à petit un profil rare et pourtant indispensable dans l’entreprise. Dans le secteur industriel, les com-pétences de production cèdent le pas à celles d’ingénierie, de re-cherche et développement. Enfin, d’autres filières comme le bois ou la construction évoluent fortement, imposant de nouvelles technolo-gies et de nouveaux savoir-faire. » L’émergence de compétences projets est également significa-tive. « Les entreprises raisonnent de plus en plus en équipes projets et cherchent à développer des com-pétences collectives. Elles fonction-nent de manière transversale et non plus verticale. Les formations proposées intègrent ces change-ments à travers un nouveau pro-gramme mis en place avec l’École de Management Strasbourg (voir page 20). une nouvelle offre pour une nouvelle donne.

interview AUDREY GLESS-KAPPELER membre titulaire de la CCI et conseil en ressources humaines

« optimiser l’investissement formation »

comment évolue le paysage de la formation ?il est marqué par les réformes engagées en 2010 qui vont se répercuter sur 2011 : portabi-lité du diF (droit individuel à la formation), réforme des oPCA*, fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels. L’idée centrale est de favoriser la formation tout au long de la vie. Celle-ci n’est plus une simple fin en soi, mais un outil au service de l’évolution de carrière des sa-lariés. une façon aussi d’adapter les savoir-faire aux besoins de recrutement des entreprises.

quel est le positionnement de la cci ?Les CCi sont le deuxième for-mateur de France. Elles ont un

rôle central dans la préparation des compétences. Problème : la formation est trop souvent conçue par les entreprises par rapport à un besoin immédiat. Notre volonté est de les inciter à inscrire cet investissement dans la durée – entre un et trois ans – pour le rendre plus efficace. Nous voulons aussi valoriser les cycles sur mesure, notamment à destination des cadres et des chefs d’entreprise.

c’est une tendance de fond…En effet, entreprises, salariés et managers attendent désormais soit des formations très ponc-tuelles et opérationnelles qui « tiennent » en deux jours, soit des formations très longues pour acquérir de vraies compé-

tences de fond. Le développe-ment des compétences prend le pas sur l’obtention d’un sa-voir. Les entreprises veulent privilégier les acquis pratiques. Notre mission est d’ajuster l’of-fre de formation aux attentes. Entre le diagnostic des besoins et l’évaluation des actions me-nées, nous apportons ainsi un s e r v i c e complet.

* Organisme Paritaire Collecteur Agréé

AviS d’exPert nICOLE RAOULTConsultante

Depuis plus de vingt ans, la formation se limite à tou-jours plus de compétences, tou-jours plus d’employabilité. Mais aujourd’hui, face à la faiblesse du marché de l’emploi, ce n’est plus suffisant. La formation doit accompagner et sécuri-ser un parcours professionnel. L’objectif est double : donner aux individus une meilleure maîtrise de leur devenir professionnel et atténuer les conséquences des aléas de la vie professionnelle. Cela suppose de rapprocher

orientation professionnelle et formation, plus largement de conjuguer tous les dispositifs existants, comme le bilan de compétences ou la validation des acquis par l’expérience. L’enjeu est tel que, tout au long de la vie professionnelle, évo-luer et se former soient envi-sageables et encouragés avec un relief donné à l’orientation professionnelle. À ce titre, le rôle de la formation dans la gestion des transitions professionnelles sécurisées est primordial.

« une question d’orientation »

Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

« Deux priorités s’imposent : ajuster l’offre par rapport aux réformes et encourager la formation tout au long de la vie. »

800Le Pôle formation CCI compte chaque année 800 entreprises clientes et livre 198 formations dans 25 thématiques différentes.

1 001Le Pôle formation CCI forme chaque année près de 1 001 apprentis.

6 000salariés et demandeurs d’emploi : le Pôle formation CCI accueille environ 6 000 stagiaires par an.

La gestion prévisionnelle des compétences est devenue le credo des dirigeants

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ForMAtioN

biSchheim STéPHAnE DOTT Csm France

gestion des talents et gestion du quotidien

c e fournisseur d’avant-pro-duits de boulangerie et de pâtisserie auprès de

grossistes concède volontiers que la mise en place d’une pro-cédure de GPEC est génératrice

de dialogue. « L’enjeu de pouvoir anticiper la création des métiers de demain », stéphane dott, res-ponsable emploi et formation, y croit, et il met en place une série d’outils s’inscrivant dans cette démarche. « Des « référentiels em-plois », des entretiens d’évaluation ou d’évolution par des projets pro-fessionnels sont autant de process mis en place. »

une approche pragmatique et fonctionnellePourtant, force est de consta-

ter que la réflexion importante sur la gestion des talents « ne répond encore à aucune stra-tégie arrêtée et pour l’instant cela reste malheureusement plus une gestion du quotidien. Même si l’Observatoire de la CCI, l’ARIA (Association Régionale des Industries Agroalimentaires) 03 88 83 85 88

La préoccupation de la gestion prévisionnelle des carrières et des compétences (GPEC) devient pour ce leader de l’industrie agroalimentaire un axe important des ressources humaines.

et l’OPCA (Organisme Paritaire Agréé) de branche, tel que l’Agefa-foria dans notre exemple, sont de bonnes sources d’information, il y a un manque d’accompagnement et d’information pour l’obtention de données quantifiées sur l’évo-lution des emplois dans ce secteur d’activité, comme dans d’autres également concernés. La mise en place d’une stratégie GPEC nécessiterait une prospective sur au moins cinq ans quant à l’évo-lution des métiers – lesquels vont disparaître, lesquels vont émer-ger ? – et un climat économique plus favorable, ce qui est un véri-table indicateur à ne pas occulter. La mise en place pragmatique et fonctionnelle d’une telle gestion « n’est pas encore une priorité bien qu’il n’y ait pas d’opposition non plus. Mais l’évolution à terme de certains emplois, comme nos pos-tes en production qui deviennent de plus en plus polyvalents, nous incite à poursuivre nos efforts pour anticiper et accompagner les changements. »

mOlSheim GéRARD SAUTERmercedes-Benz molsheim

« revalorisons l’alternance ! » son marché ? « L’ensemble de  la  ter-

re ! » répond du tac au tac Gérard sauter, responsable de l’administration du per-sonnel chez mercedes Benz à molsheim. Pourtant cette entreprise de 520 salariés n’assoit pas les bases de sa compétitivité sur le recrutement par l’alternance. En effet, seuls 10 % des recrutements en CDI se font via un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Ce chiffre laisse Gérard sauter, à la fois déçu et dubitatif.

Pour lui, cette déconvenue s’explique par un double constat : l’un lié à l’échec scolaire des candidats, l’autre à un climat économique défavorable à l’embauche. Il y a de plus « une réelle inadéquation en-tre les formations proposées par les écoles et la réalité des métiers. » redorer le bla-son des formations en alternance est un travail de communication important à faire et un enjeu majeur. « C’est une voie noble ! » Qu’on se le dise… 03 88 47 88 00

Le mercato des oPcaLa loi du 29 avril 2009 fixa à deux ans le délai de réorganisation des OPCa (Organisme Paritaire Collecteur agréé) pour leurs nouvelles attribu-tions. missions de conseils élargies, création de sections séparées au sein de chaque OPCa (pour les entreprises de plus ou moins de 50 salariés), mais surtout un nouveau seuil de collecte fixé à 100 m€. C’est là que s’ouvre la valse des négociations entre OPCa pour survivre. D’une centaine d’OPCa aujourd’hui, il n’en resterait qu’une quinzaine ! Qui absorbera qui ? Quels sont ceux qui collecteront le plus ? Ce « vent de panique » lié à ce compte à rebours laisse présager une dimi-nution des fonds mis à disposition des entreprises pour cette année… À suivre.

candidats libresPrendre un apprenti qui a commencé son cursus chez un autre employeur ?Oui, c’est possible ! attention : assu-rez-vous que votre candidat est bien libre de tout contrat. En effet, il sera impossible d’enregistrer un second (ou troisième) contrat d’apprentis-sage si le précédent n’est pas rompu dans les formes. Un formulaire de constatation de rupture visé par la CCI, ou le jugement du tribunal des Prud’hommes vous permettra de vous engager en connaissance de cause et vous évitera la fort onéreuse requali-fication du contrat.

Les offres en ligne Déposez vos offres de places d’ap-prentissage sur le site apprentissage-alsace.euVous en assurez la diffusion la plus large possible, vous bénéficiez de la fonction « alerte » si un jeune au profil correspondant à votre demande s’ins-crit, vous pouvez entrer en contact avec les jeunes qui auront déposé leur CV sur le site. La diffusion des offres se fait désormais toute l’année.

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SÉleStAt ALEXAnDRA GéRARDIn-MATHIS adhap services

Priorité à la pratique !

o n ne s’improvise pas auxiliaire de vie socia-le » prévient d’entrée

de jeu Alexandra Gérardin-Mathis, gérante de la société Adhap services à sélestat (Aide à domicile Hygiène et Assistance aux Personnes). Certaines écoles forment à ces diplômes, mais leur

situation géographique est bien souvent un frein, tant elles sont éloignées de sélestat. C’est pour cette raison que notre entreprise préfère, à l’instar des contrats d’apprentissage et de profession-nalisation, la formule des stages obligatoires liés aux diplômes de la branche. Alexandra Gérardin-Mathis, qui a été elle-même, par le passé, confrontée à la difficulté d’avoir à prendre en charge une personne dépendante, connaît l’ampleur de la tâche et l’abso-lue nécessité d’une expérience concrète en complément d’une formation théorique, pour ne pas se tromper de voie.

une évaluation en milieu de travailAfin d’éviter l’écueil d’une er-

reur d’orientation, et pour per-mettre aux demandeurs d’emploi de découvrir ce métier au plus près de sa réalité quotidienne, cette femme de conviction et le

Dans le secteur sanitaire et social, où les exigences sont très fortes, la formation concrète est un impératif majeur. L’exemple d’Adhap Services.

Pôle Emploi de sélestat décident d’unir leurs forces et effectuent un formidable travail de coordi-nation. La mise en place d’une « évaluation en milieu de travail », au sein de l’Adhap services, de-vient dès lors le passage obligé pour toutes ces personnes à la recherche d’emploi attirées par les métiers du sanitaire et social afin de s’imprégner des réalités du terrain, et de bien en mesurer les difficultés, avant d’entrepren-dre une formation en alternance. une fois cette phase préalable de mise en situation terminée, l’entreprise référente émettra un avis, positif ou non, quant à l’ap-titude et la faculté d’adaptation du candidat à la poursuite de son cursus. En cas d’essai concluant, le demandeur d’emploi s’enga-gera dans une formation de 6 à 12 mois. « L’alternance est devenue mon mode principal et prioritaire de recrutement » conclut notre dame de cœur, car à l’issue de cette formation, les meilleurs diplômés se verront proposer un emploi en Cdi.

StrASbOurg FRED WAGnERIzydrive

L’esprit de compétitivité

« Aucun Bac + 5 ne vaut une immer-sion  réelle  et  régulière  dans  le  monde  de l’entreprise » reconnaît Fred Wagner, gé-rant de la société Izydrive. Cette entreprise de prévention des risques liés à l’alcool au volant et de transfert de personnes, recrute l’essentiel de ses effectifs par le biais de l’alternance en général et de contrats d’apprentissage en particulier. BTs assistant de gestion des PmE-PmI, Bachelor manager Commercial, sont autant de cursus qui répondent aux

exigences de cette société « à  vocation éco-citoyenne et responsable ». Les atouts majeurs de cette dynamique sont « la réalité  terrain,  les  vraies  relations  avec  les fournisseurs  et  les  collaborateurs », ce qui permet une efficacité quasi immédiate de l’élève, issu du monde de l’alternance, lors de l’obtention de son diplôme. « En France on a 20 ans de retard ! » Et Fred Wagner de souligner que « l’alternance devrait débu-ter  bien  plus  tôt  dans  nos  cursus  scolaires pour une réelle compétitivité. » 03 88 79 25 03

03 88 58 03 85

Les mercredis des métiers…À strasbourg, mais aussi à saverne, Haguenau et molsheim… Des séan-ces d’information sont mises en place par le Pôle formation CCI pour pré-parer l’orientation professionnelle. Organisées dans les différents bassins de vie, ce sont des rencontres avec des professionnels qui présentent leur métier vécu au quotidien.

… et ceux de l’apprentissage Près de 300 diplômes peuvent être préparés en alsace par la voie de l’ap-prentissage. Un conseiller présente les possibilités de formation par l’appren-tissage, du CaP au Diplôme d’Ingé-nieur… Pour savoir comment trouver un patron, rédiger son CV et sa lettre de motivation…

Détails sur les métiers, lieux et dates : www.pole-formation-cci.orgespace « jeunes et familles »

Les tuteurs au centre du jeuLa CCI de strasbourg et du Bas-rhin apporte des solutions pour répondre au mieux aux besoins des entreprises. Elle a ainsi développé des formations de tuteurs répondant à des situations particulières, comme Tuteur senior et Tutorat et Handicap. Ces formations s’inscrivent dans le cadre des mesures mises en place par le gouvernement concernant l’emploi des seniors et travailleurs handicapés et permet-tent, dans certains cas, de réduire les contributions des entreprises. Programmes détaillés et condi-tions de participation sur internet www.pole-formation-cci.org, et pour le financement, pensez au DIF.

[email protected]

Jacques Lichti03 88 43 08 [email protected]

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du sur-mesure pour les managers

d ’un côté, une école presti-gieuse riche de son offre de formation continue

diplômante. de l’autre, un acteur institutionnel fortement impli-qué dans la formation et parte-naire historique majeur de l’EM strasbourg. rien de plus logique à ce que ce rapprochement se traduise par une nouvelle offre. « Nous n’avions pas de modules spécifiques pour les cadres supé-rieurs, confirme Franck rotter, res-ponsable de la formation continue au Pôle formation CCi. Ce pro-duit élaboré avec l’EM Strasbourg nous permet de cibler un nouveau public. » de son côté, Pia imbs, directrice déléguée Executive Education à l’EM strasbourg, met en avant l’ambition de l’école de compléter son offre par un cycle de formations courtes. « Nous sommes complémentaires avec la CCI » dit-elle tout en soulignant la qualité de l’équipe pédagogique. des intervenants de haut niveau qui ont une connaissance de l’en-treprise et une expertise reconnue pour apporter des solutions aux chefs d’entreprise. « Cette expé-

rience de la formation continue et cette expertise puisée dans le tissu économique régional, les chefs d’en-treprise ne la retrouvent nulle part ailleurs » assure Franck rotter.

un réseau de 160 entreprises L’EM strasbourg et la CCi

s’appuient sur EM strasbourg-Partenaires et son réseau de 160 entreprises pour alimenter leur offre. Les thématiques sont multiples, entre e-marketing,

L’École de Management Strasbourg et la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin s’associent autour d’une offre de formations courtes spécifiquement dédiée aux cadres et aux chefs d’entreprise. Pia Imbs et Franck Rotter témoignent.

Finalisé en début d’année, le cycle de formations courtes à des-tination des managers est entré en phase active. Deux modules ont déjà été proposés : l’un portait sur le management interculturel, l’autre sur la communication interne dans les PmE. D’autres cycles vont suivre, axés notamment sur la gestion de projets entre la France et l’allemagne qui correspond à un positionnement

affirmé des deux établissements. L’Em strasbourg offre aussi la possi-bilité de s’inscrire aux divers modules de ses Executive mBa et de son DU « manager de la diversité ». Vous pouvez consulter le programme « manager de la diversité » sur le site Internet de l’École de management strasbourg.

en phase active

réseaux sociaux, community ma-nagement, gestion des risques, responsabilité sociale, finances. « Dans ces modules, nous jouons beaucoup la carte de l’interactivité, reprend Franck rotter, nous tra-vaillons sur des cas concrets avec des groupes restreints. » Propos confirmés par Pia imbs. « Nous apportons outils et méthodologie pour la compréhension des nou-veaux enjeux du management aujourd’hui. » Pour les dirigeants, les bénéfices à attendre d’une tel-le formation sont multiples. « Ce sont ceux d’une montée en compé-tences à travers des formations re-connues par leur qualité, explique Pia imbs. L’École de Management est certifiée Qualicert pour son métier d’enseignement, son pro-gramme Grande École est accré-dité EPAS-EFMD*, elle est labellisée Qualéthique. » des références significatives qui ajoutent au cré-dit de l’offre de formations cour-tes portée conjointement par l’EM strasbourg et la CCi.

* EFMD Programme Accreditation System (ou EPAS) : Label international qui distingue les formations d’excellence au management

www.em-strasbourg.eu/formations

Le conseil Professionnel Personnalisé Pour les entreprises, le CPP permet de faire face aux difficultés de recrute-ment dans les secteurs en tension, de préparer les besoins d’évolution ou de reconversion des salariés, en aidant à leur réorientation professionnelle. Pour les salariés et les personnes en recherche d’emploi, le CPP est un dispositif concret qui ouvre sur l’adap-tation de leurs compétences et le renforcement de leurs qualifications à travers des dispositifs comme la validation des acquis de l’expérience, le bilan de compétences ou le droit individuel à la formation.

objectif rentrée 2011Plus que jamais attractive pour les entreprises, l’embauche de jeunes en alternance (apprentissage ou profes-sionnalisation) se prépare en amont : choisir la filière et le niveau adapté, le bon rythme d’alternance, le profil de candidat et surtout le jeune qui rendra le projet « gagnant-gagnant » sont des étapes indispensables. L’IFa, orga-nisme spécialisé dans l’alternance à la CCI met son expertise, ses moyens de communication et son vivier de can-didats présélectionnés, à disposition des entreprises. Des journées « jobs datings alternance » seront organi-sées en mars, mai et septembre.

La carte bachelor Vous avez Bac+2 ? sortez du lot en préparant un Bachelor Professionnel manager Commercial avec l’IFa. Ce label des métiers du commerce et de la ges-tion propose différents cursus, sur un ou deux ans en alternance. ses atouts ? Une immersion en entreprise, une ouverture à l’international, une pédagogie active et un passeport compétences.

Philippe [email protected]

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Christelle Bellem et Zora Brun Touati03 88 43 08 68

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03 88 43 08 80

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Pia Imbs (EM Strasbourg) et Frank Rotter (Pôle formation CCI)

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Pour recruter, c’est le net plus ultra !Avec la plate-forme Force Alsace, les entreprises font coller leur recrutement au plus près de leurs besoins. L’exemple de « Gebosse », un groupement d’employeurs basé à Mulhouse.

mulhOuSe AURéLIE SEGInGERGebosse

P lus de 60 000 connexions par an, 500 offres d’em-ploi déposées en 2010 et

60 % des offres à niveau Bac +2 et plus : le site Force Alsace, mis en œuvre par les CCi d’Alsace, est devenu une référence pour le recrutement d’employés. ses atouts : un accompagnement des entreprises dans leur poli-tique d’embauche, un suivi des offres et des candidatures, un réseau tissé depuis dix ans et des conseils dans la démarche de recrutement. À Mulhouse, le groupement d’employeurs « Gebosse » est l’un des pre-

miers utilisateurs de ce service. sa vocation : créer des postes à temps plein en mutualisant les besoins des entreprises en per-sonnels à temps partiel. « Depuis la création de notre association en 2006, nous avons recruté plus de 100 personnes » souligne Aurélie seginger, chargée de recrute-ment. secrétaires, magasiniers, préparateurs de commandes, comptables, assistantes com-merciales, ingénieurs commer-ciaux : Gebosse compte actuel-lement 25 salariés répartis dans une cinquantaine d’entreprises adhérentes au groupement.

« Nous sommes aujourd’hui le premier et l’unique groupement d’employeurs multisectoriels en Alsace à rassembler les besoins en temps partiel. Nous permettons ainsi aux entreprises d’acqué-rir des compétences spécifiques pour un temps de travail qui leur correspond. »

des profils très ciblés sur le sitePour activer son recrutement,

Gebosse joue sur deux leviers : Pôle Emploi et la plate-forme Force Alsace. « Le site Force Alsace ouvre un accès gratuit aux offres

d’emploi, les profils sont très ciblés et régulièrement mis à jour. En nous connectant sur le site, nous savons que nous visons juste car les profils candidats sont bien renseignés. Sans oublier que les candidats inscrits sur Force Alsace sont très majoritairement issus de la région. La mobilité n’est donc pas un problème. »

03 89 36 54 94

FOcuS ALLEMAGnE

apprendre tout au long de la vie La formation continue a joué

un rôle décisif dans la reprise de l’économie allemande. Au plus fort de la crise, au lieu de licen-cier, les entreprises ont préféré qualifier leur personnel afin qu’il soit opérationnel aux premiers signes du redémarrage.Lebenslanges Lernen* est plus que l’intitulé d’un concept, c’est un état d’esprit né d’un regard pragmatique porté sur l’évolu-tion de la société et des métiers. « Nous vieillissons. Le nombre de jeunes baisse et celui des plus de 50 ans grimpe » rappelle Hartmut Möller, directeur Formation

Professionnelle à la iHK de Fribourg. « Les métiers techniques évoluent. Adapter les hommes et les femmes à ces évolutions est essen-tiel. » sensibiliser les entreprises à cette nécessité est une mission de longue haleine : depuis dix ans, il conseille, accompagne et imagine des concepts de forma-tion en étroite collaboration avec les agences locales pour l’emploi et les entrepreneurs. La quali-fication est la clé de la réussite, pour l’individu, pour l’entreprise, pour la société. Alors que la crise battait son plein, tout a été mis en œuvre pour retenir les salariés.

Le gouvernement a soutenu les mesures de chômage partiel et subventionné la qualification des salariés – à tous les niveaux de formation sur le principe du bottom-up**.

former pour le lendemainLe résultat : un personnel plus compétent et plus réactif. Le retour sur investissement fut im-médiat, preuve en est la santé de l’industrie allemande. « Car c’est là que l’argent se gagne » ajoute Hartmut Möller. il rappelle que le système de formation allemand se construit sur les besoins réels

et non sur les métiers en vogue ce qui permet une gestion dif-férenciée du capital humain. La qualité des formations conti-nues, souvent en alternance, est telle que nombre d’entreprises forment le personnel de leurs succursales à l’étranger sur ce modèle. Et d’espérer un futur où des équivalences européennes souligneront la qualité et la perti-nence de la formation continue.

* apprendre tout au long de la vie

** processus au sein d’une organisation prenant son origine en bas de l’échelle.

www.force-alsace.orgCONTaCTCCI

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Aurélie Seginger, chargée de recrutement

Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Versement transport

c ette contribution est régie par les articles L2333-64 et L2531-2 du code des

collectivités locales. L’application de cette taxe nécessite le respect d’un certain nombre de condi-tions tenant tant à la notion d’effectif qu’à la localisation géo-graphique de cet effectif.

aSSuJettiSSementL’employeur assujetti est l’em-

ployeur du secteur public ou privé qui remplit les conditions suivantes :

> L’effectifL’employeur est assujetti quand son effectif dépasse neuf salariés. L’effectif en vertu des décrets du

23 juin 2009 est apprécié au 31 décembre de l’année N-1 selon la moyenne mensuelle sur l’année civile (l’effectif pris en compte est celui du dernier jour de chaque mois). Lorsqu’une entreprise est créée en cours d’année, l’effectif pris en compte sera celui à la date de création ou si l’entreprise n’emploie pas de salariés à la création le premier mois civil au cours duquel des embauches ont été réalisées.seront alors comptabilisés tous les salariés dont le lieu de tra-vail est situé dans un périmètre d’une autorité organisatrice de transport.sont exclus du décompte les apprentis, les titulaires d’un

contrat initiative emploi, d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi, d’un contrat unique d’insertion ou d’un contrat de professionnalisation.Encore faut-il que ces neuf sala-riés exercent leur activité dans le lieu soumis à contribution puisque la loi fait référence à la notion de lieu de travail effectif et non pas au lieu du siège social de l’employeur.

> Le lieu de travail effectifil convient alors d’établir une distinction selon les modalités d’exercice du travail des salariés.Qu’en est-il en effet des salariés exerçant en dehors des locaux de l’entreprise ?

Les personnes physiques ou morales du secteur public ou privé employant plus de neuf salariés sont soumises au versement de la contribution versement transport destinée à financer les transports en commun. Les URSSAF recouvrent la taxe et la reversent aux autorités organisatrices des transports en commun.

Indice trimestriel du coût de la construction Insee 3e trimestre 2010

Ï 1 520+ 1,20 % sur un an

Indice trimestriel des loyers commerciaux 3e trimestre 2010

Ï 102,36+ 1,14 % sur un an

Indice de référence des loyers du 4e trimestre 2010

Ï 119,17+ 1,45 % sur un an

Taux d’intérêt légal 2011

0,38 %

Indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) janvier 2011

121,79

smIC à compter du 1er janvier 2011Taux horaire brut

9,00 €Taux mensuel brut pour 151,67 heures

1 365,00 €

Plafond mensuel sécurité sociale 2011

2 946 €Plafond annuel sécurité sociale 2011

35 352 €

indiceS MARS 2011

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Tram de Strasbourg

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JuridiQuE22

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Pour ceux dont le lieu de tra-vail peut être déterminé pré-cisément comme les salariés à domicile et les journalistes pi-gistes, il convient de prendre en compte le lieu de résidence des salariés. Pour ceux exerçant sur un chantier de plus d’un mois, c’est le lieu du chantier qui sera examiné.Par contre, pour les salariés itinérants ou travaillant hors des locaux de l’entreprise, il conviendra de se référer au lieu où les salariés exercent leur ac-tivité en totalité ou en majeure partie. si le salarié exerce dans plusieurs zones de transport, la jurisprudence considère qu’il ne doit pas être pris en compte dans l’effectif.Après avoir vérifié si l’entreprise a un effectif de plus de neuf salariés dont le lieu de travail ef-fectif se situe dans le périmètre de la contribution versement transport, quelles seront les modalités d’application de cette taxe ?

modaLitÉS d’aPPLication

> Assujettissement progressifLorsqu’une entreprise est sou-mise pour la première fois à la contribution versement trans-port, un assujettissement pro-gressif est institué. dans ce cas une dispense totale pendant trois ans est appliquée et à partir de la quatrième année l’employeur bénéficiera d’abat-tements progressifs : de 75 % la quatrième année, de 50 % la cinquième année et de 25 % la sixième année. Ainsi la contri-bution sera due dans sa tota-lité à compter de la septième année.

> AssietteCette contribution est calculée sur la totalité des salaires soumis à cotisations. sont néanmoins exclues de l’assiette :• la garantie de ressources ver-

sées aux travailleurs handica-pés pour la fraction prise en charge par l’État,

• les rémunérations des salariés en dispense totale d’activité,

• celles versées par des em-ployeurs implantés en ZFu pour la partie exonérée de cotisations patronales,

• celles des apprentis lorsque l’employeur emploie moins de 11 salariés et qu’il est inscrit au répertoire des métiers,

• les gratifications des stagiaires pour la partie non soumise à cotisations,

• la rémunération des per-sonnes pour lesquelles les cotisations sont calculées forfaitairement.

> Tauxle taux applicable est celui dé-terminé par l’autorité organi-satrice de transport dans des limites qui varient en fonction de la taille de la commune.Les communes gardant la pos-sibilité de faire évoluer ce taux dans des limites légales. Ainsi si une entreprise dispose de plu-sieurs établissements de plus de neuf salariés et donc soumis à la contribution, chaque éta-blissement sera redevable de la cotisation dont le taux sera fixé par sa commune.

exonÉrationet dÉgrèvement

sont exonérées de cette taxe les associations à but non lucratif, reconnues d’utilité publique et dont l’objet est social. Par ailleurs les employeurs qui sont en mesure de justifier qu’ils ont fourni à leurs salariés un logement permanent ou qu’ils ont assuré intégralement le transport collectif de tous leurs salariés peuvent obtenir auprès de l’organisme de recouvre-ment le remboursement de la contribution pour les salariés concernés.

Service juridique03 88 75 25 [email protected]

CONTaCTCCI

le droit de vos contrats internationaux

c ontrats B to B, B to C peu importe, quand une en-treprise ou un consomma-

teur est confronté à des contrats transfrontaliers, il est indispen-sable de déterminer quel droit s’applique ; est-ce celui du pays du vendeur ou celui de l’ache-teur ? La question est loin d’être simple et requiert vigilance et compétences. « Tout le monde parle de marché unique, de mar-ché intérieur au sein de l’Union européenne alors que les condi-tions d’un droit sans frontière, où la commercialisation abolit le droit de douane, ne sont pas encore créées. En pratique, les obstacles juridiques sont nombreux car les droits des états européens ne sont pas harmonisés », explique Marie-Paule Wagner, avocate au Barreau de strasbourg et spécialiste en

droit économique au sein du ca-binet. installation, service après-vente, garantie… les lois nationa-les surgissent bien plus souvent qu’on pourrait le penser et les différences juridiques peuvent être de taille si on les ignore.

L’internet aussiAinsi, un prêt bancaire contrac-

té en Allemagne soumet l’em-prunteur à un taux d’intérêt fixe non négociable pendant cinq ans, clause qui serait illicite si elle survenait en France. Bref, au-delà d’informer et de sensibiliser les entreprises, Marie-Paule Wagner énoncera les grandes lignes du règlement rome 1 au sein duquel sont tranchées quelques-unes de ces questions. L’avocate stras-bourgeoise n’oubliera pas d’abor-der le cadre du e-commerce. Ce sont précisément les échan-ges internet qui ont engendré l’adoption en 2008 du règlement communautaire.

JurisInfo organise le 29 mars prochain une réunion d’information animée par une avocate strasbourgeoise. Elle sensibilisera les entreprises aux risques et problématiques posés par la multiplicité des droits nationaux en vigueur, quand il s’agit de conclure des contrats par-dessus les frontières.

quels droits pour vos contrats internationaux ? Le 29 mars, à 17h30 à la CCI de strasbourg et du Bas-rhin. Inscription obligatoire auprès du service juridique.

03 88 75 25 [email protected]

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une belle saison en vue

entzheim voLS vacanceS

n ous aurons le plaisir d’ac-cueillir cet été le premier vol affrété par Fram », se

réjouit le directeur de l’aéroport, thomas dubus. Jusqu’à présent, cet opérateur proposait des sé-jours au départ d’Entzheim via des vols réguliers sur la tunisie et

le Maroc et via Paris CdG sur des longs courriers. 2011 marque le retour d’un positionnement plus fort de Fram avec un vol charter à destination de Palma (l’île des Baléares fait ainsi son retour à Entzheim). opérés pendant la haute saison, les vols auront lieu

Cette année encore l’Aéroport international Strasbourg prévoit une augmentation de son offre de vols vacances et annonce l’arrivée de deux nouveaux opérateurs : Fram et FTI.

les mercredis. Autre nouveauté pour la saison 2011 : l’arrivée du voyagiste allemand Fti touristik. déjà présent à Bâle-Mulhouse et à Karlsruhe-Baden, il fait partie des plus importants tour-opéra-teurs allemands. « En choisissant l’aéroport de Strasbourg, FTI nous permettra de regagner certains passagers qui ont l’habitude de chercher ce type de produits au dé-part des aéroports voisins », souli-gne thomas dubus. La première programmation de Fti concerne Antalya – qui avait connu un fort succès dans le passé – avec des vols les dimanches.

Palma et Antalya s’ajoutent aux 10 autres destinations opé-rées par Marmara : Bodrum, djerba, Enfidha (avec Monastir et Nabeul), Héraklion, Hurghada, izmir, Malaga, Marrakech, olbia et taba.

Par ailleurs, le tour-opérateur corse ollandini a décidé de re-conduire les vols strasbourg Ajaccio cet été et CroisiEurope continuera d’assurer plusieurs

vols vers Budapest, Constanta, dubrovnik, Porto et séville, vil-les de départ de ses croisières. Plusieurs autres tour-opérateurs (Go Voyages, Quartier Libre, thomas Cook, National tours, Flamenco ou italowcost) propo-seront des vols ponctuels vers l’Écosse, l’irlande, la Norvège, la Jordanie ou Venise.

nouveau : Partez de Strasbourg, le parking est offert !

L’aéroport international strasbourg met en place à compter de l’été 2011 une nouvelle offre parking qui permet aux tours opérateurs affréteurs de vols charters de faire bénéficier leurs passagers de la gratuité parking pour une durée maximale de trois semaines sur le parking P4.

Aéroport03 88 64 67 67www.strasbourg.aeroport.fr

CONTaCTCCI

Majorque, la plus grande île des Baléares à nouveau desservie depuis Entzheim

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AÉroPort24

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espaces et confort optimisés

AÉrOgAre d’entzheim SaLLeS d’embarquement

c hocolat, fram-boise et gris : ce sont les couleurs

du nouveau mobilier installé dans les espa-ces détente des salles d’embarquement de l’Aéroport international strasbourg. Que ce soit au rez-de-chaussée ou à l’étage, l’ensemble des passagers – affaires et loisirs – bénéficient d’un meilleur confort pour se détendre ou travailler en atten-dant leur vol. À côté des canapés, des chaises et des tables hautes offrent un véritable espace de travail. Avec, à chaque niveau, cinq branchements pour les or-dinateurs et un accès WiFi gratuit. Le parquet clair qui a été posé en remplacement du carrelage contribue à l’ambiance chaleu-reuse des lieux.

Perspectivestoujours dans le souci d’amé-

liorer la qualité de service aux passagers, la direction de l’aéro-

port a prévu d’ajouter un espace jeux et un bar au rez-de-chaus-sée de l’aérogare. Par ailleurs, les postes d’inspection filtrage seront réaménagés de façon à fluidifier les trafics. Plus d’es-pace sera créé pour l’accueil de la clientèle charter. Enfin, last but not least en matière de ser-vice offert, les voyageurs passant par des tour-opérateurs béné-ficieront de la gratuité du par-king dès le mois d’avril, les vols opérés par Marmara étant déjà concernés par ce service depuis deux ans.

Air FrAnce court et moyen courrier

L’envol des crJ1000 nextgen

Ces appareils, d’une capacité de 100 places et dotés d’une cabine moderne et confortable, ont pour vocation de rem-placer les Fokker 100, amenés à dispa-raître complètement d’ici octobre 2011.

Grâce à ses excellentes performances, le CrJ 1000 NextGen devrait permettre une amélioration des coûts d’exploitation – avec une économie estimée à 18 %, du fait notamment de sa faible consomma-tion de carburant. Un impact significatif en matière de développement durable.au départ d’Entzheim, les premières es-cales choisies par air France pour la mise en ligne du CrJ 1000 NextGen sont Lyon, Paris-Orly et Nice.

www.airfrance.fr

Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 28: PointEco 288, mars 2011

mittelhAuSen À L’ÉtoiLe

la mise en lumière d’une saga familiale

m ittelhausen, en alsa-cien, cela veut dire la maison du milieu. Le

village se situe entre strasbourg et saverne. C’est là que l’arrière-grand-père de Jacky Bruckmann, Jacques, entreprit de développer la triple activité de débitant de boissons, épicier et crémier. on est en 1888. Jacky, entouré de sa famille, a pris la succession du papa en 1992, après avoir officié en cuisine pendant 14 ans. « Une cuisine du terroir revisitée avec des saveurs lointaines », dit-il en souriant. dans le restaurant, le décor est authentique – avec boi-

series et poutres apparentes – et l’ambiance chaleureuse. La capa-cité d’accueil est de 130 couverts, mais Jacky Bruckmann se limite à une centaine, pour mieux gérer le service. Quatre personnes tra-vaillent en salle, cinq en cuisine. À l’étage, uniquement utilisé pour des fêtes de famille, un bel es-pace pour des événements tels que mariages, noces d’or, etc.

aménagements continusune première tranche de l’hôtel

est née en 1983 avec dix cham-bres. traditionnelles, conforta-bles, avec des meubles d’époque.

s’y ajouteront cinq chambres en 1988. depuis 2009, une aile voisine de la demeure historique accueille sept nouvelles cham-bres, plus contemporaines avec moquette, mobilier de bois clair, salle de bains séparée, coin salon, accès WiFi, balcon. une ambiance zen qui s’harmonise avec le pre-mier niveau du bâtiment, dédié au spa. Celui-ci comprend une piscine avec cascade, geyser, nage à contre-courant et jets massants, un sauna, un hammam, une douche sensorielle – deux possibilités : pluie tropicale et pluie écossaise avec variations

Depuis l’épicerie créée en 1888 par Jacques Bruckmann, quatre générations se sont succédé. Le petit-fils, Jacky Bruckmann, accompagné par son épouse, Chantal, est aujourd’hui à la tête d’un hôtel-restaurant de 31 chambres avec spa.

Parmi les récents aménagements, le SPA avec piscine, cascade, geyser…

comfort hôtel®athena Spa dans le groupe choice hotels europe®Choice Hotels™ s’est enrichi d’un nou-vel hôtel de la gamme Comfort™ : le Comfort Hotel strasbourg athena spa. L’établissement en demande de classement trois étoiles, situé rue Thomann, comprend 69 chambres au design contemporain, avec sa-lon-bar, salle de séminaires équipée avec vue sur le parc, grand parking. Le plus : un espace fitness et spa. Il a ouvert ses portes en décembre 2010 et vient rejoindre l’offre du réseau qui compte déjà deux établissements dans l’agglomération strasbourgeoi-se : le Comfort Hotel® strasbourg et le Quality suites Victoria Garden.

Numéro vert : 0 800 91 24 24www.choicehotels.fr

niederbronn-les-bains Station verte

située au cœur du Parc Naturel régional des Vosges du Nord, la vil-le de Niederbronn-les-Bains vient d’être labellisée station Verte par la Fédération Française des stations Vertes de Vacances et des Villages de Neige. sa candidature s’inscri-vait dans la logique d’une politique globale menée depuis de nom-breuses années en vue d’améliorer constamment la fréquentation tou-ristique et permettre au public de découvrir le patrimoine naturel des Vosges du Nord. Le département du Bas-rhin compte actuellement 11 stations Vertes qui bénéficient d’une vitrine touristique sur le por-tail fédéral www.stationverte.com

http://niederbronn-les-bains.station-verte.com

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de couleur et de température. L’ensemble du bâtiment est chauffé par géothermie. L’été, l’ouverture des baies vitrées se fait sur la terrasse et le jardin. sur rendez-vous, les soins du visage (pour n’en citer qu’un, le soin an-tifatigue au chocolat) et du corps (aux pochons, aux pierres chau-des, etc.) sont également acces-sibles à une clientèle extérieure à l’hôtel, comme le spa d’ailleurs,

ouvert sept jours sur sept de 9h30 à 20h. Pour la clientèle d’affaires, une salle de séminaires très lumineuse de 25 places est proposée avec tableau papier, rétroprojecteur, accès WiFi.

en route vers les étoilesLa qualité des aménage -

ments successifs a incité Jacky Bruckmann à demander la troi-sième étoile. Et le pré-audit ef-

03 88 51 28 44www.hotel-etoile.net

alsace insolitedétente, gastronomie, découverte…

Cette association est née de l’union de cinq hôtels-restaurants de qualité dé-sireux d’offrir au visiteur ce que l’alsace a de meilleur dans sa diversité. Des établissements différents et complé-mentaires : anthon à Obersteinbach, La Clairière à La Petite Pierre, Le moulin et le Cygne à Gundershoffen,

la source des sens à morsbronn-les-Bains et l’Étoile à mittelhausen. Tous disposent de chambres accueillantes, offrent une cuisine de qualité, dans une nature préservée, avec de nom-breux lieux culturels à visiter.

www.alsace-insolite.fr

classification hôtelière : Le pré-audit de la cci

Gratuit, cet audit permet aux hôteliers de se situer par rap-port aux nouveaux critères et éventuellement d’ajuster leur positionnement.

Nathalie Schneider 03 88 75 25 86

CONTaCTCCI

fectué par Nathalie schneider, du service tourisme de la CCi s’annonce de bon augure. « Seuls quelques points de détail méri-taient d’être corrigés, comme la traduction de notices explicatives en trois langues et l’aménagement d’un salon d’accueil », explique-t-il.déjà, il envisage ses prochains travaux, dont le rafraîchissement des premières chambres de l’hô-tel, les adaptations nécessaires à l’accueil de personnes han-dicapées, et, dès le printemps, le dallage de la cour. Membre de l’association Alsace insolite, Jacky Bruckmann s’investit aussi dans la promotion de sa région. « Une Alsace secrète, bucolique et poétique ». Avec ses confrères, il participe à des salons profes-sionnels ou à des manifestations organisées par le Crt pour pro-mouvoir leurs offres, axées aussi sur les atouts culturels du secteur des Vosges du Nord. L’hôtel-restaurant l’Étoile propose une carte de fidélité à ses clients, qui

permet des remises après leur passage dans l’ensemble des cinq établissements adhérents. Vice-président des Logis, Jacky Bruckmann s’implique égale-ment dans la représentation de l’hôtellerie familiale à la campa-gne. À proximité de l’Étoile, des sentiers houblonniers, le vigno-ble, des monuments historiques, un parcours de golf.

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Page 30: PointEco 288, mars 2011

ingénieur r&d

u n ingénieur R&D, grâce à des connaissances scien-tifiques et techniques mais

aussi économiques, sociales, en-vironnementales et humaines, exerce des activités de recherche, de conception, de fabrication, de mise en œuvre de produits, de systèmes ou de services impliquant des problèmes techniques comple-xes. Son quotidien est rythmé par des étapes techniques, d’analyse de résultats et de décisions quant aux solutions innovantes à mettre en place », explique le chercheur expérimenté Michel Faupel, pré-sident du Pôle Chimie Alsace.

un métier qui demande beaucoup d’expertiseEt d’ajouter « devenir ingénieur,

c’est avant tout apprendre une façon de penser, de travailler et prendre des responsabilités. Le métier est très large et requiert beaucoup d’expertise et d’expé-rience ». Florence Keller en est un bel exemple. sur son CV, elle affi-che bac +… 17 ! Contrairement à bon nombre de ses confrères et consœurs français, elle n’a pas suivi le cursus classique des clas-ses prépas et des grandes écoles, voie royale en France pour mener au métier d’in-génieur. Non, Florence Keller a un doctorat en neuroscien-ces, une expé-rience d’un an et demi au Canada et travaille aujourd’hui comme chef de projet chez rhénovia Pharma, son domaine initial étant la biologie. « Je n’ai pas le

diplôme d’ingénieur mais j’ai des compétences reconnues comme celles d’un ingénieur. J’ai le même niveau, les mêmes compétences techniques et les mêmes qualités »

dit-elle. Encore faut-il que l’in-génieur ou le docteur ait le talent nécessai-re à oser pren-

dre des risques, à trancher, à manager… « Aucune école ou université ne forme à ces réalités », souligne Michel Faupel. « Ce n’est qu’en entreprise qu’on s’y frotte. »

Autant de raisons pour lesquel-les, il devient urgent de créer des passerelles entre universités et entreprises, les grandes écoles ayant déjà ce lien naturel. « On y travaille affirme Michel Faupel. En Alsace, le terreau pour se faire est particulièrement fertile, riche d’un pôle chimie, d’un Nobel, de cher-cheurs nobélisables et si proche des Grands du secteur, allemands et suisses. ».

L’Observatoire des métiers, compétences et besoins en formation du Pôle formation CCI met ce mois-ci à l’affiche le métier d’ingénieur R&D. On apprendra qu’en France, les ingénieurs sont issus de grandes écoles. Qu’ailleurs ils sont formés à l’Université pour une expertise comparable.

FOcuS mÉtier MICHEL FAUPEL Président du Pôle Chimie alsace

Florence Keller, chef de projet chez Rhénovia Pharma, aux côtés de Michel Faupel, président du Pôle Chimie Alsace

créer des passerelles entre universités et entreprises

des locaux à Paris

Depuis janvier 2011, l’École de management (Em) strasbourg est aussi présente à Paris. Installés à la maison de l’alsace, au 39, avenue des Champs-Élysées, les nouveaux locaux lui permettront d’organiser des séminaires de formation per-manente, des conférences et des réunions avec les entreprises ou les diplômés. L’objectif de cette implan-tation est de faciliter les relations avec les sièges des entreprises et les responsables ressources humaines des grandes entreprises internatio-nales. Ce développement bénéficie du soutien de la CCI de strasbourg et du Bas-rhin et de la Fondation Em strasbourg-Partenaires.

des modules courts éligibles au difEn parallèle à son offre de 40 for-mations diplômantes (programme Grande École EsC, masters universi-taires au management et Executive Education), Em strasbourg propose des formations courtes éligibles au DIF (droit individuel à la formation) dès 2011. Une quarantaine de mo-dules courts sont proposés sur une durée d’un, deux ou trois jours, permettant une actualisation des connaissances managériales et un enrichissement personnel. Plus d’infos sur l’onglet formations cour-tes du site de l’Em strasbourg.

EM STRASBOURG

www.em-strasbourg.eu Mireille Hahnschutz 03 88 43 08 33

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Marché unique : des réponses aux entreprisesComment relancer une croissance forte, durable et équitable ? Vingt ans après la création du Marché unique, la Commission européenne veut apporter des réponses neuves aux entreprises.

• encourager et protéger la créativitéLa création de brevets de l’union européenne est en marche. Les premiers seront délivrés en 2014 et valables dans tous les pays. une solution aux pro-cédures longues et coûteuses menées actuellement dans cha-que État membre et qui dissua-dent souvent les plus petites entreprises.

• résoudre les problèmes d’achat en ligneMoins de discrimination dans le commerce électronique, ouvrir l’accès en ligne aux achats d’œu-vres d’art, mieux protéger les détenteurs des droits d’auteur : Bruxelles veut dynamiser les achats en ligne actuellement exploités par seulement 7 % des consommateurs européens.

• Lutter contre la contrefaçon et le piratageAppareils électriques, pièces automobiles, jouets, logiciels et médicaments : la contrefaçon est un véritable fléau. d’où un plan d’action initié par la Commission européenne, avec notamment un renforcement du contrôle doua-nier et un réexamen des droits de propriété intellectuelle à l’égard des états tiers.

• développer le marché unique des servicesLes services représentent 70 % des emplois en Europe. Mais ce marché ne fonctionne pas comme il le devrait. Les petites et moyennes entreprises ont pour-tant tout à gagner d’un marché unique des services. Les gains sont estimés de 60 à 140 Md€.

• instaurer des règles normati-ves plus efficacesLe processus d’adoption de nor-mes communes doit s’accélérer pour être en phase avec l’évolu-tion des nouvelles technologies et créer de nouvelles opportuni-tés à l’exportation.

• faciliter l’accès aux marchés de capitaux pour les PmeLa Commission européenne va encourager la création d’un ré-seau de bourses régionales et faire en sorte que les fonds de capital-investissement puissent investir librement dans tous les États membres. Elle veut égale-ment simplifier les règles d’accès aux marchés publics.

• financer l’innovation et l’in-vestissement à long termedes titres obligataires européens pour inciter les investisseurs pri-vés à intervenir dans des straté-

Ursula Gori-Kaminski 03 88 76 42 35

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AGEnDA

réunions d’information5 avril : la mobilité internationale des salariés 6 avril : la libre prestation de ser-vices en Europe (10h à 12h), le pa-quet TVa (14h à 16h)7 juin : la réglementation éco-conception des produits liés à l’énergie

rencontres d’affaires5 au 7 avril : rencontres d’affaires à l’occasion de la Hannover messe

[email protected] 88 76 42 37

CONTaCTCCI

gies à long terme : c’est l’idée de la Commission et de son prési-dent Jose-Manuel Barroso.

• harmoniser les systèmes fiscauxLa Commission veut introduire une assiette commune pour l’im-pôt sur les sociétés permettant aux entreprises de ne se référer qu’à une seule série de règles et une seule administration fis-cale. de même, une simplifica-tion des procédures de tVA est à l’étude.

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une affaire de stratégieContrairement aux idées reçues, le mécénat n’est plus l’apanage des riches donateurs. Facilité par une législation avantageuse, les PME aussi soutiennent des actions de proximité et/ou de prestige dans les domaines de la solidarité, de l’environnement, du sport, de la recherche et de la culture.

À l’heure où l’intervention et le soutien de l’État re-culent dans bon nombre

de secteurs, le mécénat concerne plus que jamais le monde de l’entreprise. rappelons d’abord qu’une entreprise mécène agit dans un intérêt autre que celui de sa propre exploitation, en apportant un soutien matériel à des activités présentant un but non lucratif. sa contribution peut prendre différentes formes : financière, en nature – mise à disposition de moyens matériels,

personnels ou techniques – ou de compétences. Mais, contrai-rement au sponsoring ou au parrainage, le mécénat ne to-lère pas l’existence de retombées commerciales. on peut donc s’interroger sur les motivations des entreprises à s’engager dans des actions de mécénat.

deux enquêtes nous éclairent sur ce point, celle de l’Associa-tion pour le développement du mécénat industriel et commer-cial (Admical) et du CsA menée en mars 2006 auprès de 572

entreprises françaises d’au moins 200 salariés et, plus proche de nous, celle de la Fondation du Patrimoine Alsace qui a ques-tionné exclusivement son porte-feuille de donateurs. La première étude nous enseigne qu’une en-treprise sur cinq fait du mécénat et plus de la moitié sont des PME. C’est sans surprise pour Pierre Goetz, le délégué régional de la Fondation du Patrimoine Alsace.

« Les grandes entreprises n’ont pas besoin de nous. Elles ont leur propre fondation et chacune lève des fonds dans un domaine qu’elle a choisi de soutenir. En revanche quand nous sollicitons les PME, deux paramètres les motivent tou-jours : la proximité territoriale des chantiers qu’elles soutiennent et/ou le prestige de l’opération. Pour exemple, la rénovation du retable d’Issenheim .../...

Le Club de mécènes de la CCI présidé par régis Bello, n’a pas pour but la collecte de fonds. Il a plutôt l’objectif d’informer les entreprises sur les projets menés par la Fondation du Patrimoine. Le groupe est informel et les réunions ont lieu une à deux

fois par an seulement. Ce Club réunit notamment les quinze entreprises alsaciennes qui avaient financé en 2007 la restauration de la tapisserie des salons de la CCI en partenariat avec la délégation régionale alsace de la Fondation du Patrimoine.

Le club de mécènes de la cci

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La Fondation du Patrimoine a pour but de sauvegarder le patrimoine rural non protégé. Ici le lavoir de Sand, reconstruit à l’identique avec certaines pièces d’origine

le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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Page 34: PointEco 288, mars 2011

.../... a de fortes chances d’in-téresser de grands groupes qui pourtant possèdent déjà une fondation ! », souligne Pierre Goetz.

Sites remarquables sauvegardés« Détrompez-vous, si je ne

peux pas me désintéresser d’un tel joyau patrimonial, je poursuis l’esprit d’origine de la Fondation du Patrimoine : sou-tenir des projets ruraux, qui ne sont ni classés ni inscrits au titre des Monuments Historiques. » restauration des orgues de Marlenheim, sauvegarde des meubles anciens de la société industrielle de Mulhouse… Aujourd’hui même l’environ-nement commence à faire l’ob-jet de mécénat. il est certain que les dispositions juridiques et fiscales encouragent cet élan d’entraide collective mais pour régis Bello, président de la Fondation université de strasbourg, la générosité des entreprises trouve son expli-cation ailleurs. « À l’époque où je dirigeais encore De Dietrich, j’ai participé à des opérations de mécénat notamment pour la rénovation des vitraux de la Cathédrale de Strasbourg. Et trouver des fonds ne fut pas une mince affaire ! Depuis, j’observe une véritable évolution. Les en-treprises ont pris conscience que leur responsabilité sociétale est aussi importante que leurs per-formances économiques. C’est un motif de fierté, de motivation pour les salariés de savoir que leur entreprise participe à la vie de leur cité, d’autant plus que les Français ont souvent une vision négative des affaires. Et inversement, mieux connaître la société civile permet d’améliorer les processus de recrutement en interne. Au lieu de puiser exclusivement dans le vivier des Grandes écoles, l’entreprise dé-couvre des profils plus diversifiés, universitaires ou autres. Le mé-cénat permet ces croisements et ces rencontres. »

MÉCÉNAt Et ENtrEPrisE

« La chapelle Saint-Materne, le lavoir, l’église St-Martin et la cha-pelle St-Pierre et Paul : Sand est sans doute la commune alsacien-ne qui a mené le plus grand nom-bre de projets avec la Fondation du Patrimoine. Il s’agit d’un parte-naire qui a permis de sensibiliser la population à notre patrimoine, de présenter de manière attractive et pédagogique nos projets pour in fine collecter des fonds, tout

en pouvant bénéficier de l’apport financier de la Fondation », ré-sume denis schultz, le maire de sand. La dernière campagne fut en tout cas convaincante puis-qu’elle réunit 12 500 € versés par des villageois et quelques en-treprises partenaires de la com-mune. Pas mal, pour un village qui compte quelque 400 foyers et 1 200 habitants.

SAnd DEnIS SCHULTz maire de sand

Les Sandois, acteurs de la sauvegarde de leur patrimoine photo

L ’opération a été menée en 2009, au Gymnase Jean sturm à strasbourg. « Tout

est parti de notre volonté de re-donner du sens à notre hall d’en-trée. Les mises aux normes et les rénovations successives avaient

fait disparaître le cachet d’origine de notre établissement scolaire construit tout de même en 1538. Comme nous sommes sous contrat avec l’État, il nous était interdit de bénéficier d’une subvention pour la réalisation d’une fresque dans

ce hall d’entrée. Je reconnais que sans l’intervention de la Fondation du Patrimoine, notre projet serait tombé à l’eau », explique Jean-Pierre Perrin, le proviseur de l’établissement. des dons allant de 5 000 à 10 000 € venant des parents d’élèves, d’entreprises et d’amis du Gymnase ont finale-ment permis la création de la fres-que qui aujourd’hui fait la fierté de tout l’établissement. dans ce projet atypique, ce qui avait aussi convaincu Pierre Goetz, délégué régional de la Fondation du Patrimoine, c’est que l’auteur de la fresque n’était autre qu’un enseignant d’art plastique, artiste peintre de l’école qui avait mis son projet au programme de ses classes. L’œuvre d’art contempo-raine devenait du même coup un objet pédagogique.

StrASbOurg FOnDATIOn DU PATRIMOInE

Quand la Fondation du Patrimoine finance aussi l’art contemporain

Fondation du patrimoine Alsace03 88 22 32 15www.fondation-patrimoine.com

Pierre Goetz et Jean-Pierre Perrin devant la fresque du Gymnase Jean Sturm

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Le guide du mécénat culturelTout ce que vous devez savoir pour réussir votre démarche de mécénat culturel en 11 questions clés… fi-gure dans ce guide pratique réalisé en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, la Fondation du Patrimoine, l’assemblée des Chambres françaises de commer-ce et d’industrie, les notaires d’alsace et l’Ordre des experts comptables. Téléchargez-le gratuitement sur :

www.ambition-mecenat.org

faites un don en ligneLa Fondation du Patrimoine a lancé une nouvelle version de son site web. Il réunit toutes ses délégations régio-nales sur la même plateforme numé-rique et permet de localiser les projets de restauration en cours. autre inté-rêt, les entreprises et les particuliers peuvent y déposer un don en ligne.

www.alsace.fondation-patrimoine.org

du culturel à l’environnementalDe nouveaux territoires s’ouvrent au mécénat d’entreprise. au printemps dernier, le ministère de la Culture et de la Communication a reconduit pour cinq ans la charte nationale pour le développement du mécénat culturel avec l’aCFCI. Pour la première fois, le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la mer (mEEDDm) a signé pour trois ans avec l’aCFCI une charte pour le développe-ment du mécénat environnemental. Le ministère a édité un guide pratique juridique et fiscal du mécénat envi-ronnemental pour les entreprises et les porteurs de projets. Et les premiers Trophées seront remis à la fin de l’an-née. Un peu partout en France, les CCI mobilisent les entreprises sur les en-jeux territoriaux du mécénat.

www.mecenat.developpement- durable.gouv.fr

c réée en été 2009 et pré-s i d é e p a r

Guillaume d’An-dlau, la Fondation Passions Alsace soutient les asso-ciations de proximi-té qui ont un travail de lien social sur le terrain mais pei-nent à trouver les quelques centaines ou milliers d’euros pour développer leurs actions. Peu importe le domaine d’intervention, la fondation Passions Alsace épaule les actions d’intérêt général menées par des associations al-saciennes de proxi-mité dans la région. Et même si ce n’est pas sa mission principale, elle accompagne parfois la géné-

rosité des Alsaciens dans le cadre de projets menés à l’international par des associations régionales.

Ainsi avec une aide de 1 270 €, l’association Actilog de Mulhouse a pu acheter du matériel d’entre-tien d’espaces verts et réduire les charges locatives supportées par un public économiquement fragile. À strasbourg, des séances de contes ont été organisées dans une unité de soins palliatifs à la clinique de la toussaint avec l’association « C’est tout un art » ou encore Les Libres Ballons du Bastberg proposent l’accès au vol en montgolfière aux person-nes handicapées. La fondation intervient de deux manières, en affectant directement des fonds provenant de son capi-tal de 200 000 € d’une part, en mettant sur son site les projets qu’elle soutient pour susciter la générosité des donateurs, d’autre part.

StrASbOurg FOnDATIOn PASSIOnS ALSACE

Passions alsace, une fondation pour favoriser l’attractivité d’un territoire

9 place Kléber à Strasbourgwww.fondationpassionsalsace.com

Les Libres Ballons du Bastberg proposent une nacelle accessible aux personnes handicapées

StrASbOurg FOnDATIOn UnIVERSITé DE STRASBOURG

accélérer le développement de l’université

Créée il y a deux ans au mo-ment où l’idée d’une université unique germait à strasbourg, la Fondation université de strasbourg est une réponse à la loi Pécresse qui vise l’autonomie financière des universités. Cette fondation présidée par régis Bello œuvre pour garantir l’avenir d’une présence universitaire de qualité à strasbourg en accompagnant par-ticulièrement 14 projets prioritai-res. son but : renforcer l’excellence

en recherche, développer l’inter-disciplinarité, ouvrir l’université et valoriser le patrimoine historique. La première campagne se fixe un objectif financier de 20 M€ d’ici la fin de l’année 2014. Pour l’heure, 34 % des fonds ont déjà été levés grâce à la générosité de plus de 200 donateurs dont 90 % sont ciblés sur des projets.

8 allée Gaspard Monge à [email protected] ©

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Plus d’infoswww.cci.fr/web/mecenat

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Correspondant mécénatPatrick Heulin03 88 75 25 98

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Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 36: PointEco 288, mars 2011

MÉCÉNAt Et ENtrEPrisE

mecenova.orgCe site, créé par Ims-Entreprendre pour la cité, facilite et multiplie les parte-nariats entre entreprises mécènes et associations pour des causes d’inté-rêt général. Ims met gratuitement à disposition le premier référentiel de compétences dédié aux responsables de fondation d’entreprise.

Les trophées de l’innovation patrimoniale, organisés par la Fondation du Patrimoine avec la Fédération des Écomusées et mu-sées de société et la Fondation du Crédit coopératif a récompensé

par un prix « Coup de Cœur » l’association des autocars an-ciens de France. C’est sous l’égide de la délégation Alsace de la Fondation du Patrimoine que l’association alsacienne a pré-

senté son dossier. son objectif : restaurer des autocars anciens voués dans la plupart des cas à la casse et ouvrir un musée de la locomotion à Betschdorf, dans le nord de l’Alsace. Vingt-huit autocars sont déjà entreposés dans le hall du futur musée. Le point fort du projet de cette association est que ces autocars sont restaurés par un chantier d’insertion. onze personnes ont ainsi déjà été formées au métier de l’automobile. un chèque de 3 000 € a été remis à l’association. Ajoutons que ce projet a égale-ment reçu le soutien de la société Motul, à hauteur de 30 000 €, dans le cadre d’une convention de mécénat avec la Fondation du Patrimoine.

StrASbOurg L’ASSOCIATIOn ALSACIEnnE DES AUTOCARS AnCIEnS DE FRAnCE

récompensée aux trophées de l’innovation patrimoniale

[email protected] 20 40 94 66

L’objectif de l’association est de restaurer des autocars anciens

vOSgeS du nOrd éS ET LA FOnDATIOn DU PATRIMOInE

Soutien de la restauration des cours d’eau du Parc naturel régional des vosges du nord

Électricité de strasbourg s’est engagée à mettre à la disposition de la Fondation du Patrimoine, une somme de 2 € par client sous-crivant à son service de facture électronique – elle en compte plus de 400 000. Cette somme sera ensuite reversée au Fonds d’in-tervention pour le patrimoine du Parc naturel régional des Vosges du Nord dans le but de contribuer au financement des projets de restauration et de mise en valeur

durable des cours d’eau sur grès. La reconquête de la qualité des eaux dans le Parc constitue en effet un objectif majeur d’autant qu’il fait partie du réseau national de Natura 2000, lancé par l’Europe depuis 1992 pour préserver sa diversité biologique et valoriser ce territoire.

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L’intérêt de la ville de Strasbourg pour le mécénats’il était normal de considérer il y a peu de temps encore que le financement d’un projet public devait faire appel exclusivement à des financements pu-blics, l’essor de la responsabilité socié-tale des entreprises soutenue par les lois récentes de défiscalisation, ouvre des pistes pour que certains projets publics puissent bénéficier du mé-cénat. strasbourg y a déjà eu recours pour la rénovation des vitraux de la Cathédrale, certaines acquisitions des musées (notamment un Canaletto et un Kandinsky), l’Opéra national du rhin, grâce à l’association Fidelio, l’artothèque, un projet de sculpture le « point de convergence », dont la réalisation est prévue cette année… Depuis quatre ans, ces dons s’élèvent à près de 6 m€. Pour asseoir cette nou-velle politique publique, un chargé de mission mécénat a même été nommé à la Ville de strasbourg. L’objectif de michel reverdy est de mieux associer les grands décideurs privés à la vie de la cité.

Michel Reverdy, Mission mécénat03 88 43 66 25 ou 06 78 62 11 44

www.mecenova.org

votre correspondant mécénat à la drac alsaceanne mistlerDirectrice régionale adjointe

03 88 15 57 [email protected]

quelques sites à retenir

www.mecenat.culture.gouv.frwww.ambition-mecenat.orgwww.fondations.org

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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c ap Création est une as-sociation qui dél ivre des prêts d ’honneur

de 3 000 à 12 000 € pour un projet de création d’entrepri-se (15 000 € pour les reprises ou le financement de primo- développement) et accompagne les créateurs d’entreprise dans l’agglomération strasbourgeoise (pour toute autre implantation consulter le site www.alsace-initiatives.com). Ces moyens ont été mis en place pour renforcer les chances de succès d’un pro-jet de création/reprise d’entre-prise. si vous souhaitez soutenir la création, la reprise, le déve-loppement économique dans votre département et participer à son fonds d’intervention, sachez que les entreprises assujetties à l’impôt sur les sociétés qui procè-dent à des versements au profit d’organismes d’intérêt général bénéficient désormais d’une ré-duction d’impôt – et non plus d’une déduction fiscale –, égale à 60 % du montant des versements, retenu dans la limite de 5 ‰ du chiffre d’affaires (article 238 bis

du Code Général des impôts). Les entreprises relevant du régime fiscal de l’impôt sur le revenu pourront soit opter pour la réduc-tion d’impôt précitée, soit choisir la réduction d’impôt ouverte à tous les contribuables personnes physiques qui est égale à 66 % du montant des sommes ver-sées dans la limite de 20 % du revenu imposable (article 200 du Code Général des impôts). un bon point pour encourager les

dons même si bon nombre d’entre eux sont motivés par la réciprocité, comme en témoi-g n e Ca t h e r i n e

Bendjoudi, assistante de gestion de tôlerie Henry à Bischheim et compagne du patron Christophe Henry : « À l’époque, en 2003, nous avions profité d’un prêt d’hon-neur de 12 000 € qui nous avait vraiment aidés. Alors quand le courrier de Cap Création est arrivé pour nous solliciter, nous avons trouvé normal de donner à notre tour. »

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Page 38: PointEco 288, mars 2011

une croissance de 6 % par an et dans tous les secteurs d’activité, une

inflation maîtrisée de 5,3 % en 2010, désigné première puissan-ce agricole mondiale, premier constructeur d’avions moyens courriers, troisième puissance aé-ronautique, quatrième construc-teur automobile, cinquième pro-ducteur de caoutchouc, septième de papier… Leader mondial en biocarburants, le Brésil est aussi auto-suffisant en pétrole depuis la découverte récente d’énormes gisements de pétrole. Le Brésil était au dixième rang du classe-ment mondial des économies il y a trois ans. Aujourd’hui, il se place au huitième rang et dans moins de dix ans, les experts pro-nostiquent la cinquième place. Bref, le Brésil est un grand pays

Prospectez au brésil avec alsace exportCCI Alsace Export propose aux entreprises alsaciennes une mission de prospection à Sao Paulo au Brésil, du 22 au 27 mai.

d’Altios international, leader fran-çais dans l’accompagnement des entreprises sur les marchés grand export, particulièrement ceux du BriC, un acronyme désignant un groupe de pays formés par le Brésil, la russie, l’inde et la Chine.

50 % de croissance par an d’implantations françaisesAjoutons à cette forte crois-

sance économique, une inflation maîtrisée, une démocratie jeune mais stable et une proximité culturelle proche de celle des Européens… Le paysage attire les PME françaises, pour autant, il n’est pas simple de s’y implanter. Mike schmitt, export manager d’Extenzo, spécialiste de pla-fonds tendus à Griesheim-sur-souffel, en sait quelque chose. « J’y suis déjà allé deux fois dans le but de trouver un distributeur. La première fois, je manquais de préparation. Je me suis surtout rendu compte que le portugais est la langue des affaires. La maîtrise de l’anglais ou de l’espagnol s’avère inutile. Il faut se faire accompagner d’un traducteur. La deuxième fois a été tout aussi infructueuse car l’organisation du pays ne ressem-

ble pas à celle de la France. Il y a là-bas autant de centres écono-miques que de grandes villes », ex-plique-t-il. Pour éviter à d’autres entreprises les déconvenues de Mike schmitt, CCi Alsace Export en partenariat avec la chambre de commerce France – Brésil, ubifrance et Altios, organise une mission prospective collective au Brésil, du 22 au 27 mai, au moment des salons Hospitalar, FCE cosmétique et FCE phar-ma. Mike schmitt sera bien sûr du voyage. Et Boris Lechevalier d’ajouter : « Pour faire affaire avec les Brésiliens, il faut être patient : ce sont des Latins. Il vaut mieux ne pas ignorer que la bureaucratie est pesante et que les coûts sala-riaux de la main-d’œuvre qualifiée avoisinent les nôtres. Enfin, il faut savoir aussi que le droit du travail est complexe et rarement à l’avan-tage de l’employeur. » Autant d’informations que la mission prospective du mois de mai vous apportera.

Sao Paulo, principal centre financier, commercial et industriel de l’Amérique Latine

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villÉ dÉveLoPPement

massenez rejoint Peureux La distillerie massenez (67 Dieffen-

bach-au-Val) a décidé de poursuivre sa croissance en intégrant les Grandes Distilleries Peureux (70 Fougerolles). Les deux entreprises ont commencé à étudier leur possible rapprochement dès 2006. Bien connues sur le territoire na-tional, elles ont la particularité d’expor-ter chacune plus de la moitié de leur chif-

fre d’affaires. En s’associant aujourd’hui, elles se donnent les moyens de se ren-forcer dans leurs territoires respectifs – grâce à la mise en synergie des ré-seaux de distribution et savoir-faire – et à l’export. Leurs axes de développements concerneront les États-Unis, les pays de l’est de l’Europe, la russie et l’asie. mas-senez (12 salariés, 2,5 m€ de Ca) est ré-

putée pour être l’un des majors alsaciens des eaux-de-vie alors que Peureux (60 salariés, 25 m€) se positionne avec sa marque de fruits à la liqueur, Griottines. Dans la nouvelle société GE massenez, Peureux est l’actionnaire majoritaire.

émergent et bon nombre d’en-treprises françaises l’ont déjà saisi. « L’implantation des PME françaises au Brésil croît de 50 % par an », raconte Boris Lechevalier, direc-teur du groupe Amérique du sud

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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u ne moitié du chiffre d’af-faires réalisé en vente directe au magasin de

ribeauvillé, un quart auprès d’un réseau de restaurateurs et de cavistes français et un autre quart à l’export, voilà grosso modo com-ment se répartit l’activité de la distillerie Metté. L’entreprise existe depuis les années soixante et a été rache-tée en 1997 par Philippe traber, à ce moment-là salarié de la distillerie. « Jean-Paul Metté voulait se retirer et mon mari a pris sa succession. Si Metté expor-te ses eaux-de-vie et ses liqueurs aux États-Unis, au Japon, au Maroc et en Ukraine, l’Allemagne repré-sente, et de loin, son meilleur client.

Les Allemands sont un client his-torique de Metté et comme ce sont des consommateurs plutôt fidèles, ils revenaient d’année en année… La tendance positive a pourtant pris fin il y a quatre à cinq ans. À ce moment-là, nous avons observé une baisse nette de notre chiffre d’affaires en Allemagne », se

souvient Nathalie traber, l’épouse de Philippe. Ce phé-nomène est dé-sormais juste un mauvais souvenir,

puisque Metté a depuis deux ans un nouvel importateur et avec lui, un cercle vertueux s’est ouvert. « Je suis moi-même sur-prise mais les Allemands ne sentent plus la crise. Certes nos produits sont connus, de qualité mais notre

la distillerie Metté perce sur le marché allemand26 % de progression sur le marché allemand en 2010, voilà qui ferait rêver plus d’une société ! Ces bons chiffres sont notamment liés à la reprise économique chez nos voisins d’Outre-Rhin.

progression de 26 % est aussi liée au travail de notre nouvel im-portateur dont les représentants promeuvent nos eaux-de-vie et nos liqueurs auprès des épiceries, des restaurants, des caves, des hôtels et des particuliers. Ils sillonnent l’Alle-magne de long en large. Nous som-mes même à Berlin chez KaDeWe. » Bref, la notoriété de Metté de l’autre côté du rhin est si forte que les Allemands font souvent le détour par ribeauvillé pour s’approvisionner. Pour Nathalie

traber, déléguer la diffusion à l’export de sa production à un importateur est assurément la meilleure solution. « Quand on est une si petite entreprise – quatre personnes en tout et pour tout – nous sommes au four et au mou-lin et il est matériellement impos-sible d’assumer cette tâche en interne. »

Nathalie Traber : « Notre importateur promeut nos eaux-de-vie et liqueurs »

9 rue des Tanneurs, 68150 Ribeauvillé03 89 73 65 88www.distillerie-mette.info

déléguer la diffusion à un importateur

qAtAr 8e Édition ProJet qatar 2011

des aides de l’État et de la région pour y participer

Du 2 au 5 mai, aura lieu la 8e édi-tion du Project Qatar, à Doha, le salon international de la technologie et des matériaux de la construction, de l’équi-pement et de l’environnement. Voilà une bonne opportunité pour les entreprises alsaciennes d’avoir accès à ce marché actuellement en plein essor. N’oublions pas que la coupe du monde 2022 se déroulera au Qatar et que l’État injecte 100 milliards de dollars pour les projets

de construction de neuf nouveaux stades notamment. Pour participer au salon Project Qatar, des aides sont accordées. Ce salon est labellisé « France » et, à ce titre, le secrétariat d’État au Commerce Extérieur accorde à chaque exposant français une subvention pouvant at-teindre 2 200 €. Ce n’est pas tout ! Les exposants alsaciens pourront bénéficier du soutien de la région alsace qui, sous certaines conditions, leur accordera un

ticket modérateur portant sur le prix des m² réservés. Il va de soi que ces aides sont accordées aux entreprises qui choisiront un stand au sein du pavillon France, un hall bien situé, très attractif, bénéficiant d’une médiatisation annon-çant la participation collective française en amont du salon.

Julien Lutz03 88 76 42 [email protected]

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enterprise europe network Strasbourg rencontres d’affaires

• 17 mars : Vis-à-Vis - Journée franco-allemande de l’entreprise, rencontres avec des agents com-merciaux allemands et français

• du 5 au 7 avril : Hannover messe, forum mondial de l’industrie

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Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 40: PointEco 288, mars 2011

de la ferme Koerckel rôti à la bière Météor. Le mois de mars fait la part belle aux asperges et aux légumes du printemps. Côté sucré, les crè-mes et desserts sont faits maison par le chef pâtissier. originales, les crèmes glacées aux saveurs de la cueillette. Nicolas, le pâtissier, récolte les pousses de sapin, très parfumées et tendres. surgelées, elles restent intactes. il les utilise aussi pour faire mariner le poisson cru, en lieu et place du gingembre : « c’est un peu piquant, et le goût fait penser à un bonbon des Vosges ». sur la carte des vins, également très riche, des blancs d’Alsace, Bourgogne, vins de Loire, du sud-ouest, Bordeaux… sélectionnés auprès de petits producteurs, ils sont servis à la bouteille mais aussi au verre. Le fruit d’une collabora-tion de Bernard schahl avec Jacky Bossuet, maître d’hôtel et somme-lier – venu dans la région il y a une trentaine d’années, ce Bordelais d’origine ne l’a plus quittée ! Avec le chef, cinq personnes œuvrent aux fourneaux et en salle trois personnes assistent son épouse. régulièrement, l’équipe participe à des opérations destinées à mettre en avant les métiers de bouche aux habitants de la région, marchés nocturnes ou autres soirées festi-ves. L’hôtel, que Bernard schahl a repris en 1985, a beaucoup évolué, s’est agrandi, transformé, il com-prend aujourd’hui 18 chambres. il est ouvert toute l’année, alors que le restaurant est fermé les lundis et mardis.

Congé annuel : de fin mars à Pâques.30 route de la Fischhutte 67190 Mollkirch03 88 97 42 03

en t r e M o l l k i r c h e t Grendelbruch, l ’hôtel-restaurant La Fischhutte

bénéficie d’un environnement naturel et verdoyant. À la tête de l’établissement comme en cui-sine, Bernard s c h a h l a forgé sa ré-putation sur une cuisine de saison. Privilégiant dans la mesure du possible les produits locaux, il l’agrémente avec des aromates et les herbes de son jardin. son grand plaisir : « se promener en forêt et cueillir l’ail des ours et les champignons. Il n’y a que la route

à traverser ». Bernard schahl a intégré l’entreprise familiale après ses formations à l’école hôtelière de strasbourg – CAP cuisine, salle et BtH. L’ancienne ferme d’abord transformée en auberge, puis en

restaurant, est devenue un hô-tel. du service en salle à ses débuts, Bernard schahl passera

à la cuisine après quelques stages d’hiver. un goût toujours intact 40 ans plus tard : « c’est une passion qui ne s’explique pas, elle se vit », souligne le chef. investi dès le dé-part dans une cuisine de saison, il s’approvisionne le plus souvent

l’esprit terroirPOrtrAit BERnARD SCHAHL

Hôtel-restaurant La Fischhutte à mollkirch

Membre de la chaîne « Relais du silence », l’hôtel-restaurant La Fischhutte. Un hôtel de charme et un havre gastronomique, où la cuisine saveur est signée Bernard Schahl.

des opérations pour mettre en avant les métiers de bouche

Jeudis de la gastronomieChaque mois, une soirée gourmande animée par un chef talentueux de la région.

www.cefppa.eu

auprès des fermiers et des pro-ducteurs du coin. Pour exemple, le chevreau de la ferme Gross de Grendelbruch ou l’agneau de la ferme du pâtre. illustrations dans l’assiette : « le carré de sanglier rôti accompagné de sa fricassée de champignons des forêts d’en face, le filet de sandre avec un velouté d’ail des ours accompagné de pâtes fraî-ches ». sur sa carte, beaucoup de poissons d’eau douce mais aussi des produits de la mer – d’ailleurs en hiver La Fischhutte propose des soirées thématiques très pri-sées par les strasbourgeois –, et des viandes…

quatre saisonsChaque midi, un plat du sentier

avec entrée et plat ou plat et des-sert, à 13,69 € et d’autres menus allant de 13 à 75 € lorsqu’ils in-cluent apéritif, vins, eau et café. Le menu terroir, entrée-plat-dessert est affiché à 30 €. La carte est re-nouvelée quatre fois par an, selon les arrivages de légumes aussi. Quelques classiques : la terrine de foie gras de canard mi-cuit, le pavé de bœuf à la moelle, le poussin

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Jusqu’au 17 avrilarts et saveurs : exposition d’art contemporain au CEFPPa

le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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Page 41: PointEco 288, mars 2011

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Page 42: PointEco 288, mars 2011

la vidéo, pour mieux communiquer sur votre site web

L a mise en ligne des vi-déos sur internet n’est pas nouvelle. Elle est possible

directement sur un site ou en utilisant des services tels que dailymotion ou Youtube. Grâce au développement de l’internet à haut-débit et à l’évolution des technologies de diffusion, la pro-duction de vidéo est facilitée. Les entreprises, en enrichissant leur site, bénéficient d’une nouvelle image, plus dynamique. Avant de se lancer dans la production de vidéos pour son site, il convient de déterminer ses besoins – en faisant appel à un professionnel. Les applications sont nombreu-ses. Pour exemple, la société WebcomtV (schiltigheim) propo-se un usage innovant de la vidéo avec l’intégration de personna-ges réels à travers des séquences vidéo parfaitement adaptées à l’interface du site web. une nouvelle interactivité est créée

avec l’internaute : le personnage vous interpelle, vous propose de répondre à des questions ou encore vous guide dans la na-vigation du site. Bien entendu, cette application demande de la préparation et nécessite des moyens professionnels pour ob-tenir un résultat de qualité. Vous pouvez découvrir des illustra-tions de cette technologie sur trois sites très différents, visant des internautes très variés.

> Le nouveau site des maga-sins Lutin botté (Strasbourg), spécialisés dans les chaussures pour enfants.Les conseillères de vente des ma-gasins sont mises en scène, pré-sentent les gammes de produits et donnent les premiers conseils en ligne. Les vidéos sont parfai-tement intégrées dans les décors réels des magasins et l’interface de navigation du site.

Le débit croissant des connexions Internet et les nouveaux usages de la vidéo permettent aujourd’hui de créer un environnement web plus attractif. L’occasion pour vous, entreprises, de bénéficier d’un nouvel outil de promotion.

> Le site de aSPee promo-tions, promoteur immobilier (Strasbourg)une hôtesse vous accueille et répond aux questions essentiel-les que vous vous posez avant de réaliser un investissement immobilier. Cette formule rend le site bien plus attractif que de simples pages de texte. Le résul-tat pour AsPEE promotions est une augmentation significative du nombre de visites, du temps passé par les internautes sur le site et des contacts engendrés avec des prospects.

> Le site de recrutement des cuisines Schmidt (68)Les candidats ont accès à des informations communiquées en vidéo sur les principales ques-tions qu’ils peuvent se poser à propos des métiers proposés par Cuisines schmidt. Cette approche

conviviale permet un premier contact plus humain qu’un sim-ple formulaire ou qu’une page web de texte.

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Le site de Lutin Botté : catalogue, commandes en ligne, conseils d’expert…

Dans la continuité des objectifs de sa feuille de route stratégique « Eco 2020 », la Communauté urbaine de strasbourg poursuit son engagement en faveur du développement de l’économie numé-rique sur son territoire. La convention signée avec syntec numérique marque son engagement dans une démarche

partenariale avec les acteurs économi-ques du secteur des technologies de l’information et de la communication. Est également prévue l’organisation conjointe d’événements TIC.

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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Page 43: PointEco 288, mars 2011

L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

Le financement du développement des PME, la réorganisation de la géographie de leur capital, la pré-paration du départ de Dirigeants ac-tionnaires, sont autant de situations classiques rencontrées au cours de la vie des entreprises.

De leur création jusqu’à leur matu-rité, en passant par leur déploiement, les entreprises doivent alimenter leurs fonds propres afin de répondre à des besoins spécifiques à chacune de ces étapes. Des fonds d’inves-tissement peuvent alors intervenir à cet effet.

En phase de création, des fonds dits de capital-risque vont financer par exemple les dépenses liées à la recherche et au développement d’un nouveau produit, l’absence de ventes ne permettant pas de les assumer.

En phase de déploiement, les diri-geants vont chercher à étendre leur réseau commercial, s’implanter à l’international, acquérir une société de leur secteur d’activité. Autant d’investissements nécessaires pour se distinguer positivement dans son environnement concurrentiel et durer. Autant de situations où la ca-pacité des dirigeants à être réactifs, à saisir des opportunités est une clé de succès.

Les fonds dits de capital-développe-ment répondent parfaitement à ces

besoins. Les investisseurs financiers accompagnent alors les dirigeants dans le financement de ces Investis-sement en devenant actionnaires le plus souvent minoritaires.

Enfin, un dirigeant, soucieux de pré-parer avec succès et sérénité, la trans-mission de son entreprise à sa famille et (ou) à des cadres ou souhaitant la céder à moyen terme, peut faire ap-pel à un partenaire financier issu du capital-développement. Celui-ci va alors l’accompagner dans cette phase de préparation en lui permettant de rendre liquide une partie de son actif tout en se dotant des structures (gouvernance, pilotage…) qui lui permettront quatre ou cinq ans après de céder sa société à un industriel ou de la transmettre à ses cadres ou ses héritiers via une opération à effet de levier (LBO – Leveredge Buy Out majoritaire).

Le capital-développement est un « outil » au service d’entreprises établies, rentables, ayant validé leur modèle économique et présentant des perspectives de croissance.

Accueillir quelques années à son capital un partenaire extérieur sup-pose une confiance mutuelle. D’où l’importance de la qualité des réu-nions préalables, validant la capa-cité réciproque à travailler ensemble, au-delà du dialogue sur les diverses

modalités techniques d’intervention au capital. Dirigeants et partenaires financiers doivent partager un socle de valeurs communes.

Le dirigeant conserve bien sûr la maîtrise de son entreprise et bénéfi-cie en plus de la présence à ses côtés d’un associé professionnel dont les intérêts sont alignés et qui sera sour-ce de réflexions, d’idées, de contacts enrichissants pour l’entreprise.

On entend bien souvent dire que les PME françaises sont trop petites, sous-capitalisées pour faire face à la concurrence de leurs homolo-gues étrangères. Ouvrir son Capital constitue un des moyens privilégié pour renforcer sa compétitivité.

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Strasbourg Place Financière a 20 ans !

Créée en 1991, l’association célèbre son 20e anniversaire en 2011. Passée de 53 à 104 membres entre le 1er Janvier 2005 et le 31 Décembre 2010,Strasbourg Place Financière poursuit son développement.

Page 44: PointEco 288, mars 2011

L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

N°39

Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

Business PlanPlan de développement stratégique de la société sur trois à cinq ans avec commentaires détaillés dans les do-maines commerciaux, concurrence, produits, techniques, moyens de pro-duction, investissements, hommes, informatique, financiers…

Capital Investissement (Private Equity)Prise de participation en capital dans des entreprises généralement non cotées. Le Capital Investissement est un soutien fondamental de l’en-treprise non cotée tout au long de son existence. Il finance le démar-rage (Capital Risque), le dévelop-pement (Capital Développement), la transmission ou l’acquisition (LBO/Capital Retournement) de cette entreprise.

ClosingÉtape finale d’une opération avec la signature par l’ensemble des parti-cipants (dirigeants et investisseurs financiers) de la documentation ju-ridique (pacte d’actionnaires notam-ment) et décaissement des fonds.

Data RoomLieu de consultation des principaux documents d’information sur une société à vendre qui sont disposés dans une salle (chez son avocat ou son conseil). La Data Room est notamment pratiquée lors d’un processus de mise aux enchères afin de permettre à l’acquéreur de forma-liser un prix.

Dette seniorDans la structure de financement d’un LBO, elle correspond aux apports en dette amortissable réalisés par des banques. Les intérêts annuels et le remboursement annuel sont prioritai-res par rapport à la mezzanine.

Due diligence - AuditEnsemble des mesures de recherche et de contrôle des informations per-mettant à l’investisseur en capital de fonder son jugement sur l’activité, la situation financière, les résultats, les perspectives de développement, l’organisation de l’entreprise.

Effet de levier (Leverage)Effet multiplicateur de la rentabilité des capitaux propres résultant du recours au financement externe.

FCPR (Fonds Commun de Place-ment à Risques)Appartenant à la famille générale des OPCVM, le FCPR est une co-propriété de valeurs mobilières et n’a pas de personnalité morale. Il est géré par une société de gestion, agréée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui agit au nom et pour le compte du FCPR, le représente et l’engage. Un FCPR doit investir dans des participations au capital de sociétés, en respectant certains quotas selon les types d’in-vestissement.

LBO (Leverage Buy Out)Acquisition d’une entreprise par des investisseurs en capital, associés aux

dirigeants de l’entreprise achetée, dans le cadre d’un montage financier comportant une proportion plus ou moins importante d’emprunts et dont le remboursement est prévu par un prélèvement sur les cash-flows futurs.

Plusieurs contextes sont possibles :

MBO (Management Buy Out) :Rachat d’une société avec l’équipe de direction (un ou plusieurs de ses cadres, non-actionnaires ou mino-ritaires) ;

MBI (Management Buy In) :Rachat d’une entreprise avec un ou plusieurs dirigeants repreneurs extérieurs ;

BIMBO (Buy In Management Buy Out) :Rachat d’une entreprise avec un dirigeant repreneur extérieur en as-sociation avec le vendeur et/ou avec des cadres de l’entreprise.

OBO (Owner Buy Out) :Rachat d’une entreprise par un holding détenu conjointement par le dirigeant propriétaire actuel et des investisseurs financiers.

Lettre d’intention (Term sheet)Document formalisant la proposition d’investissement qu’adresse l’inves-tisseur en capital à la société dans laquelle il se propose d’investir, ou à la banque-conseil mandatée par celle-ci.

MezzanineFinancement qui complète la dette senior à laquelle elle est subordon-née. Il est mieux rémunéré que la dette senior et permet sur option d’avoir accès au capital de la so-ciété.

Pre-Money ValuationValorisation d’une entreprise avant l’entrée des investisseurs au capital.

Post-Money ValuationValorisation d’une entreprise après l’entrée au capital du ou des inves-tisseurs.

Table de CapitalisationTableau décrivant la répartition du capital de la société avant et après réalisation de l’investissement, en tenant compte des mécanismes di-lutifs existants ou devant être mis en place.

TRI (Taux de Rentabilité Interne)Taux mesurant la rentabilité annua-lisée moyenne d’un investissement constitué de flux négatifs (décaisse-ments) et de flux positifs (encaisse-ments). Il est utilisé pour mesurer et suivre l’évolution de la performance des opérations de Capital Investis-sement.

Source AFIC

Glossaire

CRÉATION

➜ Trouver son modèle économique

CHALLENGESPOUR L'ENTREPRISE

EMPLOI DES FONDS

➜ Déployer son modèle ➜ Optimiser

➜ Financer le rachat du cédant

Temps

➜ Réussir la transmission➜ Survivre ➜ Monter en rentabilité

➜ Intensifier la R&D ➜ Financer la croissance (organique et externe)

➜ Aligner l'actionnariat avec le projet

➜ Financer les pertes

DÉPLOIEMENT MATURITÉ

ÉtaPeS de La vie d’une Pme

Page 45: PointEco 288, mars 2011

exposez sous la bannière alsaceFoire de Hanovre, Salon de l’Aéronautique et de l’Espace, Midest, Pollutec, etc. chaque année, les CCI d’Alsace permettent aux entreprises alsaciennes de participer à bon nombre de salons professionnels sous l’égide d’un stand collectif. Pour les participants, c’est « tout bénéf. » !

en deux ans, le nombre d’en-treprises qui rejoignent les actions de prospections col-

lectives proposées par les CCi d’Al-sace a doublé. Ainsi, en 2010 ils étaient 25 sous-traitants alsaciens à participer au salon du Midest à Paris sous la bannière d’un stand collectif de 310 m². Quelques jours plus tard, Pollutec accueillait 22 entreprises alsaciennes au sein du Village Alsace décrochant du

même coup le trophée argent de l’éco conception de stand. Pour Maxime Creux, le phénomène est sans surprise. Ce jeune co-gérant était du voyage, au salon Midest 2010. « Eliteam avait tout juste deux ans au moment du Midest. Il s’agissait de mon premier salon et de ma première participation à une action collective CCI. Autant dire que pour moi, l’opération était source d’angoisse, car coûteuse

Jacques Meyer03 88 76 42 [email protected]

CONTaCTCCI

formation à la propriété intellectuelle L’Institut Européen Entreprise

et Propriété Intellectuelle (IEEPI) et l’agence régionale de l’Innovation (arI) ont signé un accord de partenariat pour développer des actions en faveur des

entreprises innovantes de la région. Cet engagement réciproque va permettre de proposer aux entreprises alsaciennes des formations sur la propriété intellectuelle destinées à mieux protéger et valoriser

leurs nouveaux produits et services. Premiers bénéficiaires : Caddie, Brucker, l’incubateur sémia.Antoine Dintrich03 88 65 50 29

Nouveau trophée de l’éco-conception pour la CCI, dont le stand était en parfaite harmonie avec la dimension environnementale du salon

alsace innovation tour 2011 À l’initiative des CCI d’alsace et de l’arI

alsace, 11 rencontres itinérantes sont pro-grammées dans toute l’alsace pour racon-ter des « Histoires d’innovation » et ren-contrer les membres du réseau régional

Innovation. Parce que l’innovation fait partie de votre quotidien et que l’on a tou-jours besoin d’aide, partagez avec nous ce moment d’inspiration et d’échanges. Lancement à mulhouse : jeudi 31 mars

2011 à 17h30 au Technopôle, 40 rue marc seguin.

N° Vert : 0800 02 25 20 [email protected] www.alsaceinnovation.com

financièrement. J’avais l’impression de jouer quitte ou double. Je ne m’attendais pas du tout à autant de retombées ; j’ai rencontré 18 sociétés avec lesquelles je suis tou-jours en pourparlers. Sans compter l’ambiance. Nous nous retrouvions chaque soir à dîner. Quant à la di-mension collective, elle est positive, parce qu’elle réduit de moitié les frais de stand. D’autre part, afficher l’Alsace est une garantie de sérieux et de rigueur pour nos interlocu-teurs des autres régions de France et dans le monde. Cette donnée ouvre des portes, c’est ainsi. » résultat, Eliteam qui pourrait désormais se passer de l’accompagnement CCi, ne s’en privera pas cette an-née encore, « pour l’ambiance, l’organisation irréprochable et la qualité du stand. » Mieux, Maxime Creux envisage de participer aussi à Pollutec. Comme lui, inscrivez-vous avant fin juin.

Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

43iNdustriE

Page 46: PointEco 288, mars 2011

Parcours du design éloge de l’éco-conception

Le quatrième Parcours du design a lieu du 6 au 10 juin. Orienté totalement pour la première fois vers l’industrie. De quoi intéresser les entreprises faisant intervenir un designer dans leur conception ou leur fabrication.

Philippe beyer, directeur gé-néral de cédam, vous par-ticipez pour la deuxième fois au Parcours du design. Pourquoi ?P. B. La première fois nous sou-haitions saisir l’opportunité de nous faire connaître des grands magasins de la sphère strasbour-geoise. Nous sommes concepteur, éditeur et distributeur en B to B d’ameublement modulaire pour la salle de bains, le dressing et la cuisine. Nous voulions aussi nous rendre visibles des designers. Cette

année notre démarche est liée à notre adhésion au Pôle régional d’aménagement de la maison qui réunit des entreprises de ce secteur et travaille sur des thématiques telles que l’éclairage, la maison à 100 000 €, la création d’une ma-tériauthèque ou les personnes à mobilité réduite (PMR). Plusieurs entreprises du pôle seront pré-sentes : SALM SAS, Hager, Burger, Barrisol… Nous nous sommes emparés du sujet PMR. C’est le fruit de notre réflexion que nous présenterons début juin.

qu’allez-vous présenter ?P. B. Nous sommes en train d’in-venter un meuble de salle de bains destiné aux personnes à mobilité réduite. 46 % des chutes qui ont lieu dans une maison se font dans la salle de bains. Comme les répon-ses existantes sur le marché sont très médicalisées, nous en étudions d’autres : jolies, designées, modula-bles – pouvant, du reste, s’adapter à une autre population fragile : les enfants – et même conciliables avec le développement durable. En réalité, nous imaginons des meu-bles de salles de bains adaptables à tous : petits ou grands, personnes handicapées ou valides.

Peut-on dire que votre entre-prise adopte pour ce projet une démarche d’éco conception ?P. B. Oui. Il s’agit d’une découverte pour notre entreprise. Cette préoc-cupation date d’octobre dernier. Au départ, nous ne voulions pas être pris de cours par la législation et les impératifs d’étiquetage de 2012. Ensuite, un de nos designers a sou-haité entreprendre une formation d’éco conception. Pour finir, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait une carte à jouer sur l’éco conception dans la salle de bains.

Nathalie Rolling03 88 75 24 65

CONTaCTCCI

www.parcours-du-design.fr

qu’entendez-vous chez cedam par éco conception ?P. B. L’éco-conception ne désigne pas seulement un produit éco-conçu avec certains matériaux, c’est aussi une organisation interne qui va jusqu’à changer d’emballage. Nous passerons aux films moins polluants alors que nous utilisions du carton. Nous réfléchissons aussi à acheter à proximité plutôt qu’en Chine… Nous sommes en pleine mutation.

vous approvisionnez-vous en chine ?P. B. Pour certaines choses oui, et j’ignore encore si je pourrai m’en passer pour des raisons écono-miques ! Autre grande question pour nous : peut-on abandonner l’envoi du catalogue, méthode marketing efficace et rodée… l’éco conception est une démarche qui prend des années. Avant je me battais pour conserver les emplois, aujourd’hui nous étendons notre éthique à l’écologie. Le Parcours du Design est une opportunité pour nous d’aller dans ce sens.

Sotralentz crée un nouveau fût

sotralentz l’a baptisé mH EX. Il s’agit du premier fût conducteur de 220 litres réalisé par extrusion souf-flage de PEHD. Ce fût permet d’obtenir les mêmes performances conductrices qu’un fût métallique, pour le trans-port des produits et inflammables. Le bureau d’études de sotralentz allie ici deux innovations : l’adjonction d’un

colorant noir qui permet la conduc-tivité électrique de la couche externe de polyéthylène et l’intégration d’un dispositif dans le fond du fût qui com-plète la liaison électrique entre l’inté-rieur et l’extérieur. Commercialisation prévue : 1er semestre 2011.

03 88 01 68 00www.sotralentz.com

Philippe Beyer, concepteur d’ameublement modulaire pour salle de bains, cuisine et dressing

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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Page 47: PointEco 288, mars 2011

mercialisation du produit éco-conçu. Ces prestations de trois jours en moyenne sont réalisées par des consultants sélectionnés par les partenaires Actena. Leur coût est réduit pour les entre-prises répondant à la définition des PME grâce à la participa-tion financière de l’État et de la région.

Actena est un outil destiné à optimiser les initiatives propo-sées aux entreprises alsaciennes en matière d’environnement par les principaux acteurs régio-naux*. Plus d’information sur les ateliers, le bulletin d’information et les actions d’accompagne-ment sur le site internet.

* Les partenaires Actena : Ademe Alsace, Agence de l’Eau Rhin-Meuse, CCI d’Alsace, Direccte, la Région Alsace et l’Union des Industries du Bas-Rhin.

Think Europe !The growing internationalisation of businesses and organisations urges them to develop cross-border and global strategies. An innovative political example of this in Alsace is the creation of the Trinational Metropolitan Region. Nowadays and even more so in the future, private companies and public organisations increasingly need to seek global-minded managers with international work experience, export market knowledge and language skills.

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l’éco-conception, de l’idée à la venteEnrichir ses projets de (re)conception en y intégrantl’environnement : c’est l’ambition d’Actena, qui propose aux entreprises de la région un outil à la carte pour conduire leur projet d’éco-conception.

u n faisceau convergent de réglementations, nor-mes, retours d’expérien-

ces et études marketing condui-sant à la même conclusion : l’environnement est une source majeure de valeur ajoutée nou-velle en termes d’innovation, de qualité, de fonctionnalité, etc.

Bénéficier de cet avantage a évidemment des contreparties pour l’entreprise : de la prise de décision à la commercialisation en passant par la conception du produit, des compétences et des outils nouveaux doivent être mis

en œuvre. C’est dans l’objectif d’apporter ces deux éléments à l’entreprise que le nouveau dis-positif Actena a été créé.

Après un diagnostic rapide réalisé par un Conseiller CCi des-tiné à qualifier son besoin d’ap-pui pour mener à bien son projet d’éco-conception, l’entreprise accède à un éventail de quatre prestations à la carte permettant de définir sa stratégie, d’évaluer les impacts environnementaux de son produit, de réaliser des choix de conception pertinents et enfin, d’accompagner la com-

Ronan Sébilo03 89 20 20 [email protected]

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Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

45dÉVELoPPEMENt durABLE

Page 48: PointEco 288, mars 2011

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« l’accueil de personnes en situation de handicap »

le 31 mArS SéMInAIRE POUR LES HôTELIERSavec Florent Petitdemange

f lorent Petitdemange a créé son entreprise en début d’année, après avoir tra-

vaillé pendant un an à la Ville d’illkirch-Graffenstaden, en tant que chargé de mission handicap. il a ainsi formé à l’accueil de ces personnes, le personnel des ser-

vices accueillant du public. Lui-même en situation de handicap, il se base sur la loi du 11 février 2005 pour former les personnes à l’accessibilité et assure des for-mations des personnels d’accueil des entreprises et collectivités. Le 31 mars prochain, il animera

pour le compte de la CCi une journée d’information dédiée aux hôteliers. Menant une action de sensibilisation sur les bases de l’accueil des personnes en situation de handicap, il présen-tera également un focus sur les normes accessibilités à horizon 2015. « La formation est impor-tante, une fois que l’établissement est aux normes, il faut savoir com-ment bien accueillir ces person-nes. En intégrant certaines bases, les personnels dédramatisent et sont rassurés », explique Florent Petitdemange. Celui-ci encou-rage les hôteliers à entrer dans la démarche en faisant réaliser un diagnostic pour rendre compte des travaux à réaliser. sachant que tous les aménagements ne serviront pas qu’aux personnes handicapées, mais également aux personnes âgées ou celles qui ont du mal à marcher.

Au programme des manifestations organisées par le service tourisme de la CCI, une action de sensibilisation à l’accueil de personnes en situation de handicap animée par Florent Petitdemange.

Florent Petitdemange animera la journée d’information dédiée aux hôteliers

bocuse d’or : Jérôme Jaeglé numéro 4

Le jeune chef alsacien Jérôme Jaeglé représentait la France au Bocuse d’Or 2011, le plus presti-gieux des concours de cuisine. C’est la première fois qu’un chef alsacien était qualifié pour la finale à la-quelle participaient 24 chefs venus de toute la planète. Jérôme Jaeglé s’est hissé à la 4e place, il a rempor-té le prix « spécial Viande ». C’est la scandinavie qui a raflé les trois pla-ces du podium avec un Bocuse d’or pour le Danemark, un Bocuse d’ar-gent pour la suède et un Bocuse de bronze pour la Norvège.

Étoiles d’Alsace 03 88 56 21 21

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Journée de sensibilisation à l’accueil des personnes à besoins spécifiquesJeudi 31 mars de 9 h à 17 hCCI de strasbourg et du Bas-rhinParticipation : 50 €

[email protected] 03 88 75 25 66

CONTaCTCCIFlorent Petitdemange

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

HotELLEriE-rEstAurAtioN46

Page 49: PointEco 288, mars 2011

Une charte qualité propre à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin… La démarche qualité commerce œuvre pour que le commerce bas-rhinois soit toujours plus performant.

accueil, service et performance commerciale

d eux ans déjà que la CCi de strasbourg et du Bas-rhin s’est engagée

auprès de ses commerçants dans une Charte qualité commerce. L’idée venait du constat que seuls les grandes enseignes et

les réseaux pouvaient jusqu’alors accéder à une démarche de ce type. Aucun outil d’évaluation et d’amélioration n’avait encore été proposé aux commerçants indé-pendants. La CCi de strasbourg et du Bas-rhin n’a donc pas hé-

dÉMArCHE QuALitÉ

sité à s’associer à celle de Poitou-Charentes qui avait eu l’initiative d’élaborer une charte qualité des-tinée à ses commerçants. dans le Bas-rhin, la dynamique a vite trouvé ses adeptes. 110 parti-cipants la première année, 128 cette année… « Accueil, écoute, conseils… notre but est, depuis le démarrage, de renforcer l’attrac-tivité du commerce de proximité. Le label permet aux consomma-teurs de reconnaître les lauréats.Il faut dire que le succès de la démarche vient aussi du travail

effectué par les Présidents d’as-sociations de commerçants et les conseillers commerce de la CCI », explique Catherine salomon, membre titulaire en charge du commerce de centre-ville et de proximité.

en vue d’une charte qualité régionaleLa Charte qualité commerce

repose sur des critères d’accueil, d’écoute et de conseil.

Suite en page 48

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Quelques-uns des lauréats bas-rhinois récompensés par la CCI

Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

47CoMMErCE

Page 50: PointEco 288, mars 2011

dÉMArCHE QuALitÉ

Parole à ceux qui s’engagentEn 2010, 128 participants pour 114 lauréats, le score est en progression, c’est dire si le commerce bas-rhinois est de bonne qualité ! Témoignages de quelques heureux lauréats récompensés pour leurs efforts quotidiens.

hAguenAu OLIVIER MAEnnERChargé de développement de schneider Opticiens

schneider opticiens existe depuis 37 ans. olivier Maenner, le directeur commercial de ce réseau de sept magasins situés

dans le nord de l’Alsace a introduit la démarche qualité dans l’entreprise. « L’engagement est triple. C’est d’abord un regard extérieur intéressant sur nos pratiques profession-nelles. Ensuite, c’est une démarche qui fédère et dynamise les équipes. Enfin, j’y vois une revalo-risation du commerce de proximité et de nos mé-

tiers. » Mais si schneider opticiens a adhéré à la Charte, c’est aussi pour marquer sa solidarité avec les associations de commerçants

auxquelles ses boutiques ad-hèrent. « Je veux participer à l’ef-fort collectif ! » Ainsi, schneider opticiens s’est d’abord lancé dans la démarche qualité avec son magasin de Wissembourg. C’était en 2009. L’année suivante, quatre de ses enseignes le rejoi-gnaient. « En 2011, nos sept maga-sins se lanceront dans le processus de la qualité et du toujours mieux servir. »

une démarche instaurée dans un réseau de points de vente

Schneider Opticiens à Haguenau, Pfaffenhoffen, Seltz, Woerth, Wissembourg, Bernolsheim, Lingolsheim03 88 93 16 70www.schneider-opticiens.com

rhinAu SOPHIE JOURnETChargée de développement économique de la Communauté de Communes du rhin

C’est parce que la Commu-nauté de Communes du rhin s’est inscrite dans une opération collec-tive de modernisation et de redy-namisation de son commerce et de son artisanat qu’elle s’est empa-rée de la charte qualité proposée par la CCi. « L’association Icar, Inno-vation, commerçants et artisans du Rhin compte 68 adhérents mais une vingtaine seulement est concernée par la démarche dans la mesure où les autres sont en majorité des artisans », explique sophie Jour-net, chargée du développement économique de la Communauté de Communes du rhin. Ainsi, une

dizaine de commerçants/artisans s’est engagée. « Ils ont pu bénéfi-

cier d’un pré-diagnostic réalisé avec un conseiller commerce, et une visite de client mystère, ce qui a permis d’amélio-rer rapidement certains points. Résultat : les dix candidats ont décroché le label. Pour eux c’est une reconnaissance, une vraie fierté. Lors de la pro-chaine édition, tout le monde va y aller ! »

quand une communauté de communes s’en empare !

Communauté de Communes du Rhin 16 rue Longue, 67860 Rhinau03 88 58 51 11

Brigitte Lafont03 88 75 24 [email protected]

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Suite de la page 47

L’évaluation, comprenant la visite d’un client mystère, por-te également sur l’aspect inté-rieur et extérieur du magasin, l’accueil téléphonique, le res-pect des heures d’ouverture… Bref, l’évaluation est sévère et récompense les candidats qui le méritent. Mais le but est aus-si d’accompagner les entrepri-ses à améliorer leurs forces et leurs faiblesses. « Dans ce sens, observe Catherine salomon, nous incitons les commerçants à renouveler leur engagement

d’une année sur l’autre. » Parmi les critères évalués, le point le plus critique est l’accueil té-léphonique, suivi de l’accueil en magasin. La CCi proposera cette année une formation sur le sujet. Autre évolution en perspective, la mise en place de deux visites du client mys-tère. Ainsi, la CCi de strasbourg et du Bas-rhin aura sa propre Charte qualité commerce. Et Catherine salomon d’ajou-ter : « Nous essayons de mettre l’accent sur des critères perti-nents pour que le commerce bas-rhinois soit plus perfor-mant, s’inscrive dans la mo-dernité. À terme, nous aime-rions parvenir à un label qualité régional. »

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nt Sophie Journet (à gauche) avec Marie-Thérèse Kempf, qui a également décroché le label qualité

le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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Page 51: PointEco 288, mars 2011

StrASbOurg CHRISTIAn VALERCo-gérant de la Boutique Christian Valer

Christian Valer, est co-gérant d’une boutique de chemises pour hommes et femmes. il s’est lancé dans la démarche qualité au bout de quelques mois d’ac-tivité seulement, « pour avoir un avis extérieur, objectif et concret sur le fonctionnement du maga-sin et par volonté de faire tou-jours mieux. » Cet engagement n’a engendré pour lui aucune contrainte. « Notre façon d’être avec notre clientèle et le client mys-tère potentiel n’en a pas été chan-

gée. C’est ce que nous sommes au naturel ! Notre philosophie part de cette question : qu’aimerions-nous trouver dans un commerce en tant que consommateur ? » C’est sur cette base-là que travaillent Christian Valer et son épouse. Bon accueil, sourire, ponctua-lité et propreté… voilà quelques-unes des règles auxquelles s’as-treint jour après jour ce couple de commerçants.

« faire toujours mieux »

17 rue des Serruriers à Strasbourg03 90 23 48 30 www.christian-valer.fr

L’association des artisans et commerçants d’eschau se réveille d’un sommeil de dix ans !

alfred Lingelser est adhérent de l’as-sociation des arti-sans et commerçants d’Eschau depuis 38 ans, un an après la création de son né-goce de fournitures pour entreprises de peinture, sopal. secrétaire, trésorier, il est désormais président de l’association. « Nous réunissons  pour  le  moment  vingt-deux membres. Nous allons mettre en place une signalétique pour indiquer les commerces,  les artisans et  les  in-dustriels…  ceux  qui  adhèrent  bien sûr. Nous aimerions susciter d’autres adhésions  parmi  les  quelque  150 entreprises  d‘Eschau.  Nous  envisa-geons  aussi  d’organiser  des  portes ouvertes ou une exposition. Espérons que  ces  actions  inciteront  d’autres adhésions. »

Alfred Lingelser : 03 88 64 03 69

L’uPPn organise un forum de l’habitat

L’Union des professionnels du pays de Niederbronn (UPPN) existe depuis trois ans et réunit déjà 70 membres. Il faut dire que son dy-namisme attire toujours plus de nouveaux commerçants : salon des métiers, salon culinaire, portes ouvertes, chèques cadeaux, ma-gazines, etc. La force de l’UPPN est aussi de travailler étroitement avec la Communauté de Communes. C’est la raison pour laquelle, elle bénéfi-cie de subventions pour certaines actions. Le prochain rendez-vous de l’association a lieu les 23, 24 et 25 avril. serge Groll, le président de l’UPPN n’a qu’un souhait : atteindre 100 membres pour réussir à ne plus dépendre des aides publiques.

Serge Groll03 88 72 86 [email protected]

SAverne JACQUES BOCKELGérant de la Chocolaterie Jacques Bockel

C’est à la boutique de sa chocolaterie que Jacques Bockel a introduit la démarche qualité. « Elle a permis aux quatre sala-riés du magasin d’être beaucoup plus impliqués et de proposer aux clients le top en terme de service et d’accueil. Il s’agit certes d’être exigeant – toutes les ampoules doivent fonctionner… bref le ma-gasin doit être impeccable – mais

je reconnais que cette dynamique nous a tous motivés. Cette charte est un véritable levier pour tendre vers la qualité et inverser toutes les tendances négatives et moroses dont les commerçants sont parfois atteints ! »

La charte comme outil de management

77 Grand Rue à Saverne03 88 02 06 78www.planet-chocolate.com

ObernAi nOëLLE nORMAnDGérante de La Boutique du Piémont

La boutique du Piémont est lauréate pour la deuxième année, c’est dire si Noëlle Normand ad-hère à la démarche. son magasin de prêt-à-porter pour hommes et femmes avait tout juste deux ans quand elle s’est engagée dans la charte. « La démarche apporte un regard neuf sur nos pratiques. De nombreux critères sont analysés : le rangement, la déco, la vitrine… c’est un outil qui permet vraiment de progresser. Mais je le vois aussi comme une garantie de qualité

pour les clients et les fournisseurs. En tant que jeune commerçant, ce n’est pas négligeable. » À ceux qui hésitent à s’y lancer à leur tour, qui craignent la lourdeur de la démarche, Noëlle Normand dit en toute simplicité : « On n’y pense pas. La boutique fonctionne com-me d’habitude. Quant au client mystère, j’ai essayé de le guetter mais aujourd’hui encore j’ignore quand il est venu ! »

un outil de reconnaissance

24 rue Dietrich à Obernai03 88 04 02 51

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Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 52: PointEco 288, mars 2011

> Commercialisation et installation d’infrastructures informatiques > Administration des systèmes, réseaux et maintenance sur site> Étude et développement de progiciels et sites Internet dynamiques et évolutifs > Consultance, recherche et analyse de solutions, veille technologique > Formations professionnelles

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i l s’agira là du premier bus à haut niveau de service mis en place dans l’agglomération

strasbourgeoise. Cette nouvelle ligne reliera le secteur gare, à l’Espace Européen de l’Entreprise (E3), via Cronenbourg, desservant ainsi le CNrs. Mais sa particularité et son atout sont aussi ses perfor-mances. Ce bus circulera à une vitesse située entre 18 et 22 km/h

en ville, sera régulier et fréquent aux heures de pointe. il circulera de 5h15 à minuit et son temps de parcours entre deux terminus sera d’environ 15 minutes. Bref, il s’agit d’un bus aux performances proches de celles d’un tram. il roulera le plus possible en site propre, sur une ligne réservée et sera prioritaire aux feux. Alors pourquoi ne pas avoir opté pour

D’ici 2014, un nouveau type de transport collectif se déplacera dans l’agglomération de Strasbourg : une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) reliant la place de la Gare à l’Espace Européen de l’Entreprise, à Schiltigheim.

cuS tranSPort coLLectif routier

l’extension d’un tram à ces en-droits ? « Un bus à haut niveau de service est trois fois moins coûteux en investissement, deux fois moins en frais de fonctionnement et plus rapide à réaliser. Sans compter qu’il s’agit d’un transport propre puis-que le véhicule marche au gaz », répond Laurent Hervé, responsa-ble de projet à la Cus.

L’engagement de l’association de l’e3 et de la Za mittelfeldLa genèse de ce projet évalué à

25 M€ Ht n’est pas sans lien avec le schéma de transports collectifs 2025 qui définit les grandes orien-tations en matière de transports collectifs à l’horizon 2010 – 2025. il définit par exemple les prochai-nes extensions de trams. or, l’axe situé entre la gare et l’Espace Européen de l’Entreprise n’est pas concerné par ces extensions quand bien même une demande forte émerge du CNrs, des 6 000 emplois de l’Espace Européen de l’Entreprise mais aussi des 8 000 habitants du quartier de la Cité Nucléaire, voire des commu-nes de Mittelhausbergen et de Niederhausbergen. Le parcours

envisagé suivra le boulevard Wilson, la rue Wodli et le rond-point de la Gare aux marchandises, les rues de Hochfelden, du ried, Lavoisier, Becquerel, Hausbergen et l’avenue de l’Europe jusqu’au terminus devant la Chambre de Métiers d’Alsace. dix stations sont prévues. une telle nouvelle ne peut que réjouir le président de l’association de l’E3 et de la ZA Mittelfeld, Vincent triponel, gérant de dtZ renaissance transaction à schiltigheim, par ailleurs Membre titulaire de la CCi. « Nous travaillons depuis trois ans en collaboration avec la CTS et la CUS pour améliorer les plages horaires et la fréquence des bus en fonctionnement. Il faut aujourd’hui trois quarts d’heure depuis la gare pour rejoindre l’E3. L’aboutissement du projet de bus à haut niveau de service nous réjouit. Il représente aussi pour nous la reconnaissance de notre zone d’activité comme force économique. Nous avons été entendus par les pouvoirs pu-blics et en ce sens, notre engage-ment a été très constructif. » début des travaux prévus pour 2013 et mise en service du BHNs pour 2014.

L’Espace Européen de l’Entreprise accueille des entreprises, des établissements d’enseignement, des hôtels et des restaurants

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tErritoirEs50

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cOlmAr Le 19 mai

un congrès des transports du rhin supérieur

Les infrastructures de trans-port transfrontalières perfor-mantes constituent une des

conditions du fonctionnement, du dévelop-pement et de la com-pétitivité de l ’économie de l’espace trinational du rhin supérieur. C’est pourquoi les CCi du rhin supérieur d’Allemagne, de suisse et de France (iHK/CCi) organisent le 19 mai prochain à Colmar, un

congrès dédié aux transports ferré, fluvial et routier. L’objectif est de mettre en évidence les grands projets d’infrastructures portés

solidairement. C itons parmi eux du côté français : la LGV r h i n - r h ô n e , La Magistrale

européenne (Paris, Budapest), la liaison fluviale rhin-rhône…

tous les décideurs s’accordent à dire que le développement des transports contribuera à fa-

Les voies de transports sont structurantes pour la région trinationale du Rhin Supérieur, raison pour laquelle les CCI d’Allemagne, de Suisse et de France organisent en mai prochain un congrès dédié aux modes ferré, fluvial et routier.

çonner le territoire régional du rhin supérieur en répondant aux besoins des entreprises et de la population. L’objectif est d’abou-tir à une démarche de lobbying du monde économique menée auprès des autorités à Bruxelles et des instances nationales et régionales. Ce congrès aura pour thématique le développement durable dans le transport de mar-chandises. il sera l’occasion d’un échange entre les représentants de l’économie et du monde poli-tique. Le professeur Wittenbrink

de la Fachhochschule Lörrach et trois entreprises engagées dans cette voie prendront la parole pour témoigner : Heppner (Fr), iWB industrielle Werke Basel (CH), et Fachspedition Karl dischinger (dE).

Congrès transport 2011 des CCI du Rhin Supérieur / Verkehrsymposium 2011, le 19 mai, de 15h30 à 19h30, au Cref, 5 rue des Jardins, 68000 Colmar

La thématique du congrès portera notamment sur le développement durable dans le transport de marchandises

Danièle Schmitt03 88 76 45 06

CONTaCTCCI

une démarche de lobbying du monde économique

Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 54: PointEco 288, mars 2011

clients, certains cherchent leur plat tous les jours, et d’autres l’emportent au Marché Bar du coin. « Un vrai bistrot de quartier qui ne désemplit pas ».

Prix accessiblesLe soir, ce sont des person-

nes qui n’ont pas envie d’aller au restaurant après un specta-cle et préfèrent se réchauffer un plat préparé « bien cuisiné ». Également vendus à des prix très accessibles, des vins de qualité et des bières spécia-les. Autre activité proposée par Com.o.resto : un service traiteur pour de l’événementiel. Manu a déjà été sollicité pour plusieurs inaugurations de boutiques,

des apéros dîna-toires, et, à venir, des mariages. « Je m’adapte à tout type de deman-de » , soul igne -

t-il. son projet à moyen ter-me : embaucher pour l’aide à la préparation et la livraison. Com.o.resto est ouvert du lundi au samedi, de 11h30 à 14h30 la journée, de 18h30 à 22h30 le soir. La carte est une ardoise murale à laquelle est associé un écran présentant les photos des plats. Bon à savoir : ses composi-tions de plats sont répertoriées sur son site internet et peu-vent être commandées 48h à l’avance.

tout prêt, tout bonPère laotien, mère italienne, beau-père africain… Tout petit, Emmanuel Morin baigne dans des senteurs de cuisines du monde. Après avoir travaillé dans différents établissements – Vieille Enseigne, Maison Kammerzell, Pont Saint Martin, Vignette, etc. c’est Aux Trois Chevaliers à Strasbourg qu’on lui donne véritablement sa chance en cuisine.

ling, j’applique aussi certaines re-cettes piochées de-ci de-là, auprès de chefs réputés ». Emmanuel Morin se dit « fidèle à la règle d’or de Serge Knapp, en utilisant des produits frais et de saison ».

Sandwichs et plats élaborésCom.o.resto propose des plats

du jour à emporter, vendus en-tre 6,50 € et 7,50 €, avec viande et poisson, accompagnés de frites maison ou légumes frais – surtout pas de surgelé ! soupe du marché à 3,80 €. Parmi les autres plats : des cordons bleus (jambon), rouge (viande des gri-sons) et rose (saumon fumé), des tartares de bœuf de Coutancie coupés au cou-teau et relevés au piment d’Es-pelette. « C’est paraît- i l l ’une des meilleures viandes au monde, qui vient d’un élevage du Périgord, où les bœufs sont massés et élevés à la bière ». Autres exemples : les rognons de veau aux pleurotes, les côte-lettes de cochon gratinées à la mozzarella ou les côtes de bœuf Black Angus. « Mon objectif est aussi de faire découvrir des pro-duits ou des mariages originaux ». Même pour les sandwichs, « les d’wichs » comme il les appelle, à 5 €. Au jambon à l’os, servi avec chou grillé, fromage fon-dant, salade et petits légumes confits à l’huile d’olive, au sau-mon fumé – sur un pain tartiné au Kiri aux herbes battu avec du fromage blanc, des légumes et de l’espuma guacamole et le « fleischkrutnow », galette de viande aux trois viandes et cinq légumes mélangés dans la farce, avec chou grillé et petits légumes. sa dernière création : le Parmentier de canard avec confit d’échalotes, patates douces but-ternut panais. Chez Com.o.resto, la cuisine est ouverte, les plats sont réalisés devant les gens. Le fait de ne pas avoir beaucoup de stock lui permet de se renou-veler régulièrement. Parmi ses

38 rue de Zurich à Strasbourg03 88 35 45 30www.como-resto.com

« Un  vrai  accompagnement  à  la création du projet, des conseils et une assistance aux formalités ». membre du club des créateurs, il y apprécie les interventions des professionnels, toujours enrichissantes.

CE QUE LUI A APPORTé LA CCI

du plat à emporter au service traiteur

StrASbOurg EMMAnUEL MORInCréateur de Com.o.resto

June MarchalEspace EntreprendreTél. 03 88 75 24 25

CONTaCTCCI

d e second pour les entrées et desserts, « Manu » pas-se au rang de chef de

cuisine, créant des recettes origi-nales pour une carte qui change toutes les semaines. La quaran-taine approchant, Emmanuel Morin choisit de se mettre à son

compte. destination la restau-ration rapide. Com.o.resto naît fin mai 2010 à la Krutenau, où le cuisinier-traiteur est très vite adopté par les gens du quartier : étudiants, femmes et hommes d’affaires, personnes âgées, etc. « Je fonctionne beaucoup au fee-

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

CrÉAtEurs52

Page 55: PointEco 288, mars 2011

J e choisis les produits qui ont un véritable intérêt, de préfé-rence naturels ou tradition-

nels, dont l’efficacité est recon-nue, explique Gabrielle orsi, la créatrice du site Zoelia. Dans la mesure du possible, j’opte pour

des produits communs à plusieurs races, comme pour les chiens et les chats ». un marché important – le Ministère de l’agriculture et de la pêche dénombre plus de huit millions de chiens et dix millions de chats, sur les 60 millions d’ani-

maux de compagnie détenus par les foyers. « L’élevage des animaux de ferme est un créneau moins ex-ploité », remarque Gabrielle orsi. Qui traite également les animaux de basse-cour, les ânes et les chevaux… objet d’une sélection r igoureuse, l ’e n s e m b l e des produits vendus sur z o e l i a . c o m est fabriqué par des laboratoires français et garantis en termes de dosage et de suivi. Vitamines et complé-ments alimentaires, antiparasi-taires externes, produits de soin et d’hygiène – bouche et dents, oreilles, yeux, soin des plaies, shampoings.

conseils éclairés« Ce sont des produits qui ont été

clairement identifiés par des vétéri-naires », ajoute-t-elle. Votre animal souffre d’un problème de vitalité, de mobilité, de pelage ? réponses et fiches-conseils figurent sur le site (par ailleurs complétées par des actus sur un blog), signées docteur orsi. très bien détaillées, pour la plupart avec photo, ce sont des informations sur l’utili-sation, l’espèce de destination, le mode d’emploi du produit, les précautions à prendre et les contre-indications s’il y en a, les mentions légales.

Gabrielle orsi prodigue aussi ses conseils par téléphone ou sur le terrain – lors de ses participations à des manifestations spécialisées. Elle est d’ailleurs de plus en plus sollicitée par des associations et des organisateurs de concours. Ce sont par exemple des associations d’éleveurs d’animaux de race qui ont besoin de produits et maté-riels. Gabrielle orsi est notam-ment partenaire de la fédération française de cuniculiculture (qui regroupe les éleveurs-sélection-neurs de lapins de race). Lors des manifestations, elle expose une sélection de ses produits et dis-pense ses conseils. Les clients sont situés sur l’ensemble de la France, Corse incluse. « Je ne souhaite opé-

tout pour le bien-être des animauxCréée par Gabrielle Orsi, Zoelia est une boutique en ligne de produits de soin pour animaux. Chiens, chats, chevaux, poules et autres volatiles… à chaque espèce son complément alimentaire, son antiparasitaire ou son produit de soin. Conseillés par une pro en pharmacie.

Réunion  d’information  et  stage entreprendre  m’ont  permis  de  bien préparer mon business plan. En pré-sentant mon projet devant le jury du Passeport Entreprendre, j’ai apprécié le regard extérieur et les avis techni-ques.  J’ai  aussi  été  orientée  pour  le financement du projet. Et surtout, j’ai la chance d’être membre du Club des Créateurs  dont  les  rencontres  sont très enrichissantes.

CE QUE LUI A APPORTé LA CCI

wASSelOnne GABRIELLE ORSICréatrice de Zoelia

rer que sur des pays francophones », souligne la jeune femme. son site, fort bien référencé, lui a même amené des contacts en Belgique. Chaque jour, Gabrielle orsi exa-mine le trafic du site et ses sour-ces. « Le nombre de visites est en

augmentation constante ». de quoi se montrer optimiste et tout à fait heu-reuse d’avoir

vu son projet aboutir : travailler de façon indépendante, dans un domaine qui lui plaît, liant ses compétences pharmaceutiques et son amour des animaux.

L’amour des animaux« Pour avoir été, en officine, in-

terlocutrice de propriétaires d’ani-maux, je connais bien leurs préoccu-pations et je sais les aiguiller, avec un parfait respect de la déontologie ». docteur en pharmacie, Gabrielle orsi est aussi titulaire d’un dEss en sciences de l’environnement. Elle fut aussi accompagnatrice de tourisme équestre. son credo : « ne pas se disperser, se canaliser pour être bon dans son domaine ». son prochain challenge : développer la gamme de produits et accessoires pour chevaux. Les petits « plus » avec lesquels Gabrielle se fait plaisir : des ouvrages, des bandes dessinées, des affiches et des pe-luches ! Ce qui la fait courir ? son envie de partager un savoir et de le dispenser.

03 88 48 43 78www.zoelia.com

des produits clairement identifiés par les vétérinaires

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initiative aLSacienne

un collector de timbres créés par des facteurs

six jours sur sept, les facteurs sillonnent tout le territoire. En Alsace, ils se sont fait reporters pour partager les plus belles ima-ges de notre région. dix d’entre elles ont été retenues pour créer un collector de timbres réalisé en partenariat avec les offices de tourisme de strasbourg et Mulhouse, ainsi que la fondation « Passions Alsace ». dont la spé-cificité est son action en faveur du territoire alsacien en soute-nant des projets d’intérêt général portés par des associations de la région. Édité à 10 000 exemplai-

res, le collector se présente sous la forme d’un livret de quatre pages composé de 10 timbres différents. son prix : 8,90 €.

http://timbres.laposte.fr

box tgv

Le tgv est connecté

Nouveau service à bord des trains tGV de la ligne Est : la box tGV, qui propose aux voyageurs – 1re et 2e classe – non seulement un accès internet pour surfer à 320 km/h à partir de 4,99 € mais également une large offre multi-média – à partir de 0,49 €. Pour s’informer, se former, se divertir… Ce service bénéficie d’une tech-nologie hybride qui conjugue

liaison par satellite et relais WiFi installés en gare. Plusieurs sites d’actualité et d’information sNCF resteront d’accès libre. Après création d’un compte, le paie-ment pourra se faire en ligne par carte prépayée vendue en voi-ture-bar, magasin relay dans les gares, ou par carte bancaire.

http://boxtgv.net

automobiLe cLub

vignettes Suisse et autriche un exemple de tarif pour

l’Autriche : automobiles 7,90 € pour sept jours ou 23 € pour deux mois, motos 4,50 € et 11,50 €. Quant à la vignette autoroute suisse, annuelle,

elle est valable jusqu’au 31 jan-vier 2012 au prix de 31,50 €.

Possibilité d’achat par paiement sécuriséwww.automobileclub.org

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ÉtoiLeS d’aLSace

formule Senior réser vée aux

60 ans et plus, la formule senior des Étoiles d’Alsace est déclinée en trois versions : Winstub (36 € par personne), Expression (49 €) et Prestige (75 €). Chacune comprend apéritif, amuse-bou-che, entrée chaude ou froide, plat de viande ou de poisson, dessert, verre de vin servi

en harmonie avec les mets, eau mi-nérale et café. La formule senior est valable au déjeuner, uniquement sur ré-servation, du lundi au samedi et ce tou-te l’année, sauf jours fériés et de fête.

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guide

Strasbourg à mobilité réduite spécialement conçu pour les

personnes à mobilité réduite, mal et non-entendantes et mal et non-voyantes, ce plan propose un itiné-raire court et pratique autour de la Cathédrale. il est disponible gratui-tement à l’office de tourisme.

03 88 52 28 28www.otstrasbourg.fr

La première pierre en fut posée en 1277 ; véritable dentelle de pierre, elle étonne par son décor d’une exceptionnelle richesse. Les Vierges Sages et les Vierges Folles du portailde droite sont remarquables, de même que les prophètes et les sculptures du tympan central.La flèche haute de 142 mètres fut achevée en 1439 ; elle était la plus élevée de toute la chrétienté jusqu’au 19e siècle.

La façade de la cathédrale

1

Entrée accessible aux fauteuils roulants par le portail St. Laurent,côté nord.

Il est intéressant d'observer ou de toucher les multiples formes ou personnages sculptés à la basede plusieurs piliers de la nef.

Dans le bras gauche du transept, on peut effleurer les apôtres duMont des Oliviers sculpté vers 1500.

Sur le mur sud, on peut suivre du doigt un cercle gravé qui correspondrait à l’emplacement de l’horloge du 14e siècle... ou à la circonférencede la plus grande cloche de la cathédrale ?

Dans le bras droit du transept, on peut admirerle Pilier des Anges, chef d’œuvre de la statuairegothique du 13e siècle, et l’Horloge Astronomiqueavec ses automates : tous les quarts d'heure, l'undes quatre âges de la vie passe devant la mort.

Il est possible de toucher certaines sculptures de la chaire,notamment celles à la base de l'escalier et le fameux petit chien.

La cathédrale possède un exceptionnel ensemblede vitraux des 13e et 14e siècles ; les plus anciens, ceux du bas-côté nord, représentent des princes et empereurs du Saint-Empire romain germanique. Le buffet d’orgue en nidd’hirondelle avec ses automates est arrimé au mur nord de la nef depuis la fin du 14e siècle.

La chaire, joyau du gothique tardif, a été réaliséeen 1485 (la date est gravée deux fois dans la pierre) pour Geiler de Kaysersberg, qui prêcha pendant 31 ans à la cathédrale.

L’intérieur de la cathédrale

Reprenant le plan des hôtels parisiens “entrecour et jardin“, il fut construit de 1732 à 1742. Quatre cardinaux de Rohan se succédèrent sur le trône épiscopal de Strasbourg de 1704 à 1789. Au début du 19e siècle, le Palais devint

Le jardinet gothique du Musée de l’Œuvre Notre-Dame

2

Le Palais Rohan

Au n° 23 de la rue des Tonneliers, découvrez la maison “Au Pigeon” qui porte ce nom depuis1530 : il est du au pigeon en train de voler et à celui au repos qu’on peut distinguer sur les panneaux au-dessus de l’entrée. Cette façade Renaissance date des années 1580.Plus loin, sur la place des Tripiers, se trouvent un tonneau et quelques pieds de vigne qui rappellent l'importante activité viticole de l'Alsace.

La maison “Au Pigeon“5

Mitoyenne avec l’Office de Tourisme, la maisonla plus belle de Strasbourg a appartenu au coursdes siècles à de riches marchands : Philippe Kammerzell, qui en fut propriétaire au milieu du 19e siècle, était épicier et lui a donnéson nom, tandis que Martin Braun, qui fit reconstruire les étages supérieurs en 1589 (la date est inscrite au premier étage à gaucheau-dessus de l’entrée) et qui dota les colombagesde nombreuses sculptures, était marchand de fromages. Le rez-de-chaussée du 15e siècle, en pierre, présente des arcades sous lesquelleson tenait boutique.

La Maison Kammerzell

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L’ancienne pharmacie du Cerf, rue Mercière

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La place Gutenberg6

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Place de la GrandeBoucherie

Place du Marché-aux-Cochons-de-Lait

Place des Tripiers

Rue des Cordiers

Rue de Rohan

Rue des Tonneliers

!

Echelle : 3 cm = 100 m0

100 m

Elle fut autrefois le centre de la vie politique et sociale de la cité. Le plus bel édifice est celuide la Chambre de Commerce et d’Industrie, ancienHôtel de Ville. Construit en 1585, ce bâtimentRenaissance est surmonté d’un toit pentu dontles lucarnes sont les seules à Strasbourg à êtreornées de frontons à volutes. Au milieu de la placese dresse la statue de Gutenberg. Originaire deMayence, il s’exila à Strasbourg où il vécut entre1434 et 1444 environ. Il travailla ici à son inventionde l’imprimerie à caractères mobiles. Son nomfut donné à la place en 1840 pour commémorerle 4e centenaire de son séjour à Strasbourg.

Il est possible de toucher les bas-reliefs sur les socles de la statue due à David d'Angers ; ils sont consacrésaux bienfaits de l'imprimerie à travers les quatre continents.

Située face à la cathédrale jusqu'en 2000 et mentionnée dès 1268, elle était la plus ancienne pharmacie de France.Il est possible de toucher les reptileset branchages noueux sculptés sousl’arcade qui date du 15e siècle ainsique la colonne supportant la saillie d'angle,sur laquelle figure la date de 1567. Selon la tradition, elle aurait permis de "mesurer" son ventre : il faut réussir à passer entre le mur et la colonne !

résidence de Napoléon 1er, très aimé des Alsaciens. Outre les Grands Appartements, construits selon l'ordonnance de Versailles, il abrite le Musée des Arts décoratifs, le Musée des Beaux-Arts et le Musée Archéologique.

Pour pouvoir accéder au Musée Archéologique et au Musée des Artsdécoratifs, les visiteurs en fauteuil sont priés de s’adresser à la caissedans la cour du Palais Rohan.

Le Musée Archéologique propose un parcours spécifique au public non-voyant.

Derrière la grille du musée, visible depuis la place du Château ou le passage Hans Haug, a été reconstitué un jardinet médiéval donnant unevision du paradis ; neuf plates-bandes présentent des plantes médicinales, aromatiques et décoratives.Le musée présente l'évolution des arts dans la région de Strasbourg entre le 11e et le 17e siècleet en particulier des chefs-d’œuvre de la statuaireprovenant de la cathédrale.

Un parcours tactile et audio-guidé permet aux personnes non-voyantesde découvrir 40 œuvres de manière autonome. Le musée n'est pas accessible aux personnes en fauteuil.

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maiSon kammerZeLL

La saison de la choucroute au poisson

depuis plus de 20 ans main-tenant, la Maison Kammerzell met en avant une opération pro-motionnelle autour de la chou-croute aux trois poissons, spé-cialité emblématique créée il y a 41 ans par Guy-Pierre Baumann. Jusqu’au 30 avril, l’offre comprend deux choucroutes pour le prix d’une, dans la limite de quatre choucrou-tes gratuites par tablée. Le conseil du chef : « les poissons doivent être dégustés dans l’ordre : flétan, sau-mon, haddock ». si la recette de la sauce reste jalousement gardée, voici un secret que Guy-Pierre Baumann a bien voulu nous di-vulguer : la choucroute est ma-cérée dans un bouillon mariant

différentes épices et herbes, pour ôter toute acidité. L’opération de promotion de la Maison Kammerzell était liée cette année à des exercices pratiques propo-sés aux élèves du lycée Alexandre

d u m a s. Pa r m i ceux-ci, un servi-ce « choucroute » aux résidents des maisons de retrai-te saint-Arbogast, saint-Joseph et sainte-Agnès. Par ailleurs, le 18 avril prochain, un dé-

jeuner de la reconnaissance sera dédié aux 150 bénévoles de la Croix rouge, qui œuvrent chaque jour dans l’ombre pour venir en aide aux plus démunis.

16 place de la Cathédrale à Strasbourg 03 88 32 42 14www.maison-kammerzell.com

JewLy

nouveau cd : « no Shoes » Jeune artiste interprète,

auteur, compositeur strasbour-geoise, Julie Claden, devenue Jewly, vient de sortir un nouveau Cd. À son répertoire, un single pour l’unicef en 2006, intitulé « terre Permise », puis, édité sous le nom de Julie Claden, « Behind the line », premier disque sor-ti dans les bacs fin 2009. Avec « No shoes », Jewly déploie des sonorités funk, blues, jazz ou carrément rock. des chansons en français et en anglais, aux accents growy, chaleureux et généreux. En tout, ce sont cinq titres qui évoquent des sujets qui lui tiennent à cœur – racisme, intolérance, amour de la vie – et des histoires qui l’ont interpel-lée. Artiste atypique, Jewly l’est aussi dans l’art de vendre son dernier album. Pour le rendre accessible à tous, elle a décidé de

ne pas fixer de prix. Pour acqué-rir le disque, il suffit d’aller sur son site et l’acheter à prix libre. sans contraintes ni prises de têtes, l’artiste souhaite partager sa musique avec le plus grand nombre de personnes. Jewly est depuis cette année membre des Ambassadeurs d’Alsace.

www.jewlymusic.com

Magazine de la chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 58: PointEco 288, mars 2011

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NOUVEAU

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du 18 au 21 mars 2012 à Strasbourg

egastPour cette 14e édition, le salon des professionnels des métiers de l’alimentation et de la gastrono-mie a décidé de revisiter sa copie. L’événement sera composé de deux salons bien distincts, l’un à destination des professionnels, l’autre du grand public, abritant cook shows, démonstrations quotidiennes par des chefs de renommée internationale, ainsi que des ateliers de cuisine dis-pensés par de jeunes chefs talen-tueux et artisans locaux émérites.

Autre changement majeur pour 2012 : la sectorisation du salon : agroalimentaire/boisson, arts de la table, boulangerie/pâtisserie, cafétéria/bar, équipement/ma-tériel/services/informatique. Et pour la première fois un espace dédié à l’hôtellerie regroupant les professionnels du métier ainsi que ceux du bien-être et de la décora-tion d’intérieur. Enfin, un espace « E-nnovation », vitrine des pro-duits, équipements et services in-novants donnera la possibilité aux exposants de mettre en avant les dernières technologies en vogue.

Renseignements et inscriptions : Josiane Hoffmann, 03 88 37 21 46 www.egast.fr

Le samedi 26 mars au Palais de la musique et des congrès à Strasbourg

1er salon vocatis de l’évolution professionnelleun salon pour aider les salariés à mieux gérer et réussir leur carrière. il s’adresse également aux deman-deurs d’emploi ou de réorientation professionnelle. Avec les princi-paux organismes de formation professionnels, les universités… de 10 h à 18 h, hall Arp.

01 41 06 59 00 www.vocatis.fr

du 14 au 17 avril à karlsruhe

nufam, salon des véhicules utilitaires du sud de l’allemagneConstructeurs, revendeurs, ache-teurs et utilisateurs de véhicules utilitaires pourront s’informer sur les nouveaux utilitaires, structures et remorques, mais aussi sur les accessoires et les services. dans le domaine des utilitaires lourds, tous les grands constructeurs seront présents, comme dAF, iveco, MAN, Mercedes-Benz, scania et Volvo.

www.nufam.de

loisirs

du 9 avril au 8 mai

château du haut-KoenigsbourgProposés chaque mercredi des va-cances scolaires (hors juillet et août), des ateliers en famille, en collabora-tion avec la Bibliothèque humaniste, le FrAC Alsace et la Ville de sélestat. des journées d’expérimentation et de divertissement autour de thé-

matiques diverses. Exemples : le 13 avril, « Bébêtes et compagnie », le 20 avril « d’une architecture à l’autre ».

03 88 82 50 60 www.haut-koenigsbourg.fr

réouverture le 9 avril

europa-parktrois nouvelles attractions pour la 37e saison du parc de loisirs de rust. Avec un nouveau quartier : « La forêt enchantée » dédiée aux frères Grimm et leurs célèbres contes pour enfants. dans le quartier italien, « Piccolo Mondo » offre, aux plus petits, une escapade en gondo-les originale et culturelle à travers les grandes villes de l’italie. À la Pentecôte, l’éternel rêve de pou-voir voler devient réalité grâce à l’attraction « Volo da Vinci » et ses machines volantes inspirées du grand maître Léonard de Vinci. Et toujours, de nombreux spectacles, dont les vaillants chevaliers mis en scène par Mario Luraschi.

www.europapark.fr

du 14 au 21 mai au wacken (site du tennis club de Strasbourg)

internationaux de tennis féminin de strasbourgLes meilleures joueuses du monde sur terre battue juste avant roland Garros !

www.internationaux-strasbourg.fr

du 28 mai au 5 juin

semaine de la poterieLes potiers de Betschdorf et de soufflenheim vous ouvrent leurs portes : activités pour petits et grands, visites d’ateliers, initiations au tournage...

www.potiers-alsace.com

empreintes de créateurs

exPOSitiOn du 15 au 17 avriL au Parc de weSSerLing

o r g a n i s é e p a r l a Fédération régionale des M ét iers d ’Ar t

d’Alsace, cette exposition « Empreintes de créateurs », pour sa sixième édition, sera

dédiée à la création contem-poraine. Eventaillistes, calli-graphes, céramistes, créateurs textile, verriers, créateurs de bijoux…, ils seront une ving-taine à exposer leurs œuvres absolument uniques et ori-ginales. Parmi les animations prévues, des démonstrations, des défilés de mode et un jeu-concours. Entrée libre. À ne pas manquer aussi dans toute la région, les Journées natio-nales des Métiers d’Art du 1er au 3 avril : visites commentées d’ateliers et démonstrations.

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le Point éco • Mars 2011 • N° 288

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Page 59: PointEco 288, mars 2011

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Page 60: PointEco 288, mars 2011

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