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38) Quelles sont les composantes du Produit Net Bancaire (PNB) ? Quel constat faites-vous de l’étude de leurs évolutions ? Quelles sont les composantes du PNB ? Le produit net bancaire (PNB) est l’un des éléments essentiels du compte de résultat d’une banque. Il équivaut à une marge brut de production avant toute considération de la politique salariale, d’investissement et de provisionnement. Le PNB est égal à la marge d’intermédiation augmentée des commissions sur services. La marge nette d’intérêt premier élément du PNB La marge d’intérêt est aussi nommée marge d’intermédiation. Elle représente le solde net entre la rémunération des « emplois » (prêts ou placements) effectués et le coût des « ressources » collectées. Cette marge d’intermédiation prend donc en compte les flux d’intérêts de diverses natures payés sur les dettes : Dépôts ordinaires, dépôts d’épargne bancaire (livrets plans), dépôts et ressources de nature monétaire (bons, certificats de dépôts négociables, emprunts interbancaire, bons à moyen terme négociables), ressources de nature financière (titre obligataires et assimilés) Et les flux d’intérêts perçus sur les créances, Crédits à la clientèle, prêts interbancaires, portefeuilles pour compte propre (de transaction, de placement ou d’investissement). Les commissions nettes facturées : deuxième composante du PNB. Il s’agit du solde entre les flux de commissions perçues auprès de la clientèle ou de réseaux distributeurs et le flux des commissions payées aux apporteurs d’affaires ou sous-traitants. Ce dernier cas concerne surtout le recours à « une usine » de traitement des moyens de paiement, des titres ou des crédits aux particuliers ou encore à la vente de contrats d’assurance (créés et gérés par une société d’assurance) ou à la vente d’OPCVM (créés et gérés par un autre établissement). Il convient de rappeler la partition économique des commissions facturées : Commissions sur placements et vente de tout produit financier (contrats d’assurance, OPCVM…) ; Commissions sur emplois (engagement, non utilisation, plus fort découvert, frais de dossiers facturés sur les crédits mis en place) Commissions sur services (équipement des clients comme cartes , locations de coffres, mises à disposition de services télématiques…) Commissions sur conseil Commissions sur anomalies de fonctionnement du compte. Il convient de noter que les commissions facturées aux particuliers par les banques françaises sont encore fondées sur la « sanction » des anomalies, plutôt que sur la facturation « positive », en fonction des services effectivement consommés. Le solde entre les plus-values et les moins-values : troisième élément du PNB. Il s’agit des résultats dégagés sur les portefeuilles titres que la banque détient pour compte propre, à des fins de transaction à court terme (moins de 6 mois), de placement (plus de 6 mois) ou d’investissement (conservation jusqu’à échéance). 1

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38) Quelles sont les composantes du Produit Net Bancaire (PNB) ? Quel constat faites-vous de l’étude de leurs évolutions ?

Quelles sont les composantes du PNB ?

Le produit net bancaire (PNB) est l’un des éléments essentiels du compte de résultat d’une banque. Il équivaut à une marge brut de production avant toute considération de la politique salariale, d’investissement et de provisionnement.Le PNB est égal à la marge d’intermédiation augmentée des commissions sur services.

La marge nette d’intérêt premier élément du PNB

La marge d’intérêt est aussi nommée marge d’intermédiation. Elle représente le solde net entre la rémunération des « emplois » (prêts ou placements) effectués et le coût des « ressources » collectées.Cette marge d’intermédiation prend donc en compte les flux d’intérêts de diverses natures payés sur les dettes :

Dépôts ordinaires, dépôts d’épargne bancaire (livrets plans), dépôts et ressources de nature monétaire (bons, certificats de dépôts négociables, emprunts interbancaire, bons à moyen terme négociables), ressources de nature financière (titre obligataires et assimilés)

Et les flux d’intérêts perçus sur les créances, Crédits à la clientèle, prêts interbancaires, portefeuilles pour compte propre (de transaction, de placement ou

d’investissement).

Les commissions nettes facturées : deuxième composante du PNB.

Il s’agit du solde entre les flux de commissions perçues auprès de la clientèle ou de réseaux distributeurs et le flux des commissions payées aux apporteurs d’affaires ou sous-traitants. Ce dernier cas concerne surtout le recours à « une usine » de traitement des moyens de paiement, des titres ou des crédits aux particuliers ou encore à la vente de contrats d’assurance (créés et gérés par une société d’assurance) ou à la vente d’OPCVM (créés et gérés par un autre établissement).Il convient de rappeler la partition économique des commissions facturées :

Commissions sur placements et vente de tout produit financier (contrats d’assurance, OPCVM…) ; Commissions sur emplois (engagement, non utilisation, plus fort découvert, frais de dossiers facturés sur les crédits mis

en place) Commissions sur services (équipement des clients comme cartes , locations de coffres, mises à disposition de services

télématiques…) Commissions sur conseil Commissions sur anomalies de fonctionnement du compte.

Il convient de noter que les commissions facturées aux particuliers par les banques françaises sont encore fondées sur la « sanction » des anomalies, plutôt que sur la facturation « positive », en fonction des services effectivement consommés.

Le solde entre les plus-values et les moins-values : troisième élément du PNB.

Il s’agit des résultats dégagés sur les portefeuilles titres que la banque détient pour compte propre, à des fins de transaction à court terme (moins de 6 mois), de placement (plus de 6 mois) ou d’investissement (conservation jusqu’à échéance).

Les dividendes reçus : quatrième composante du PNB.

Il s’agit des dividendes reçus des filiales et participations.

Le solde net entre les autres produits et charges d’exploitation bancaires.

Les autres produis sont par exemple des refacturations de services à des filiales, des produits de promotion immobilière, des loyers de crédit-bail, lorsque cette activité est accessoire. Les autres charges sont des refacturations payées, des charges sur crédit-bail, etc.En dehors des éléments entrant dans le calcul du PNB, les autres produits enregistrés par les banques sont des éléments non récurrents tels que les gains sur actifs immobilisés ou des produits exceptionnels.Les charges des entreprises bancaires.

Ce chapitre concerne uniquement les charges qui n’ont pas déjà été prises en compte au niveau du PNB (puisque PNB signifie produit bancaire net des charges de même nature). Il s’agit des éléments suivants :Les charges générales d’exploitation.Elles comprennent 3 éléments :Les frais de personnel : ces charges ont été considérablement minorées par rapport au PNB depuis 20 ans  : l’un des premiers groupes bancaires français énonce un rapport de 30% en 2005 ; le site de la Fédération Bancaire Française indique 37.8% pour 2004.

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Les autres charges générales d’exploitation, c'est-à-dire les frais généraux : ces charges sont liées notamment à l’informatique et aux locaux tels que loyers, honoraires, transports et déplacements, impôts et taxes, missions et réceptions, publicité ;Les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations d’exploitation.Il faut insister sur le fait que la plupart des charges générales d’exploitation sont des coûts fixes de structure. Il est donc vital pour les banques de générer un PNB suffisant pour les absorber et de faire des efforts de productivité tels que la recherche d’une meilleure gestion des ressources humaines et matérielles, des économies d’échelle ou d’allocation optimale du temps passé par les chargés de clientèle en fonction du potentiel de rentabilité des clients.Le rapport entre les charges générales d’exploitation et le PNB est nommé « coefficient net d’exploitation ». Il est exprimé en pourcentage. C’est un indicateur de la productivité d’une entreprise bancaire très utilisé par les analystes. La différence entre le PNB et les charges générales d’exploitation s’appelle le RBE (Résultat Brut d’Exploitation) : il s’agit de la rentabilité dégagée par l’activité courante avant prise en compte des risques, des impôts et des éléments à caractères exceptionnel.

Les autres charges.Les dotations nettes aux provisions, appelées aussi « coût du risque ».Les pertes sur actifs immobilisés.Les pertes exceptionnelles.L’impôt sur les sociétés.

Quel constat faites-vous de l’étude de leurs évolutions ?Les facteurs économiques influençant les résultats :L’effet prix : il s’agit de déterminants agissant sur les intérêts, les commissions et les plus ou moins-values.La hausse significative des commissions dans le PNB en France ne doit pas masquer 2 réalités :

o Le niveau de tarification dépend de la concurrence nationale, mais aussi des tarifs des voisins européens, compte tenu de la menace de délocalisation de la clientèle (LPS et Libre établissement) !

o La difficulté de créer de la facturation positive, c'est-à-dire correspondant à une prestation de service ; en effet, la culture de la gratuité reste dans les mémoires ; il est plus simple de facturer un client en dysfonctionnement (découvert non autorisé…). De ce fait la banque est confrontée aux demandes d’exonérations et rétrocessions par certains clients qui négocient des conditions particulières.

De plus, le niveau de tarification est surveillé par les unions de clients et alimente de façon récurrente les ordres du jour du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), tandis que la commission européenne travaille à normaliser les tarifs pour les opérations transfrontalières.Un dernier point est directement impacté par l’évolution des marchés de capitaux qui ne sont jamais des marchés de concurrence pure et parfaite ! Les résultats bancaires sont donc affectés par le degré de concentration de l’offre ou de la demande ou leur atomicité, la volatilité du prix de l’actif concerné, la transparence de l’information ou son asymétrie, et la non homogénéité des risques pour l’essentiel.

Conclusion

Comment évaluer l’activité et les performances des banques ? Le bilan de la banque est une photographie de sa situation

économique. Le produit net bancaire (PNB) rend compte des l’ensemble des activités de l’établissement (produits - charges

d’exploitation). Les résultats s’obtiennent en soustrayant au PNB, diverses catégories de charges, jusqu’au résultat net qui permet

de rémunérer les actionnaires et de renforcer les fonds propres. La rentabilité est mesurée par rapport aux actifs et surtout aux

fonds propres. Les normes réglementaires de gestion (ratios de liquidité, de solvabilité...) visent à réduire les risques

correspondants. Les notations sont attribuées aux établissements par des agences spécialisées qui évaluent leur capacité à faire

face à leurs engagements à court ou long terme.

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38) QUELLES SONT LES COMPOSANTES DU PRODUIT NET BANCAIRE (PNB) ?QUEL CONSTAT FAITES-VOUS DE L’ETUDE DE LEURS EVOLUTIONS ?

Le Produit Net Bancaire (PNB), marge brute dégagée par la banque sur l’ensemble de ses activités, représente la différence entre les produits d’exploitation bancaire et charges d’exploitation bancaire.

La simple lecture du poste du Produit Net Bancaire n’est pas suffisante pour mener à bien une analyse pertinente du compte de résultat de la banque. Il est essentiel pour cela de savoir quelle est la structure du Produit Net Bancaire et quelle est l’évolution de ses principales composantes ?

Dans une première partie nous verrons les principales composantes du PNB, puis dans une deuxième partie nous verrons l’évolution de la composition du PNB.

I. Le PNB   : une structure en 3 parties

A) Différenciation entre produits/charges d’exploitations

B) Une composition directement issue des trois gisements d’activités

- Différentiels d’intérêt = Intermédiation bancaire

- Différentiel de commission = Prestation de services connexes (PSC)

- Différentiel de marges sur portefeuille = Prestation de services d’investissement

II. Les Evolutions

o Contraction de la marge d’intermédiation

o Augmentation de la part des commissions

o PSI : Une nouvelle source de revenus

Pour conclure, le Produit Net Bancaire élément essentiel de l’analyse du compte de résultat d’une banque est scindé en trois parties : INTERETS – COMMISSIONS – MARGES

Cette structure permet de mettre en relief les principaux revenus dégagés par la banque en fonction de ses activités. Elle permet également de constater une diminution des revenus de l’intermédiation bancaire, et une augmentation des autres sources de revenus issus des PSC et PSI.

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SUJET 38 – QUELLES SONT LES COMPOSANTES DU PNB? QUEL CONSTAT FAITES-VOUS SUR L ETUDE DE LEURS EVOLUTIONS   ?

INTRODUCTIONDans le secteur bancaire, on ne parle pas de CA (sauf en fiscalité), les banques font référence à leur PNB bien que différent.

I – LES ELEMENTS DU PNB

A/ MARGE NETTE D INTERET= Marge d’intermédiation – Emploi/RessourceB/ COMMISSIONS NETTES FACTUREES= Flux de com perçues et payées s/ placement, s/ vente de pdts, s/ empois, s/com de services (change), s/ conseil, anomalies de fct de cpte… C/ PLUS VALUE NETTES= Résultat s/ portefeuilles titres pr cpte propre à la bq (+ ou – values réalisées)D/ DIVIDENDES RECUES= Filiales et participationsE/ AUTRES PDTS ET CHARGES D EXPLOITATION= Refacturation de services à des filiales, promo immo, loyers de crédit bail si activités accessoires…

II – L EVOLUTION DU PNB

A/ UNE MARGE D INTERMEDIATION NETTEMENT CONTRACTEE CES 20 DERNIERES ANNEES Faiblesse des taux du marché monétaire Concurrence, taux de crédits L’effet Prix

B/ LA PART DES COMMISSION S EST ACCRUELa facturation des com = 40% du PNB C/ D AUTRES SOURCES DE REVENUS Banque de financement et d’investissement Gestion globale de bilan ALM

CONCLUSIONPNB + 4/5%Marge s/ emploi en progression faibleCommission en croissance forte

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Sujet 38 : Quelles sont les composantes du Produit Net Bancaire (PNB) ? Quel constat faites vous de l’étude de leurs évolutions ?

Introduction   :

Le PNB est un des chiffre clé de l’entreprise banque, il est l’indicateur de rentabilité de la banque, en comparaison avec une entreprise commerciale, il représenterait son Chiffre d’Affaire (CA). Le PNB est la résultante d’éléments différents qui n’ont cessé d’évoluer sous l’influence du marché.

I – Les composantes du PNB

o L’intermédiation

o Les commissions

o Les plus-value et les dividendes

o Les BFI

II – Les évolutions

Baisse de la marge d’intermédiation (dépendance de la BCE en matière de taux directeurs)

Concurrence exacerbé

Maîtrise des risques

Développement et multiplicité des produits pour les commissions (peu de riques)

Meilleur information des clients, association de consommateurs (CCSF) qui tendent à réduire les commissions

Conclusion   :

La principale source de revenus des banques reste la marge d’intermédiation mais s’étant contracte sur les 20 dernières années, les banques ont été obligés de trouver d’autres sources de revenus (commissions…). La réglementation et les associations de consommateurs forcent les banques à revoir leurs stratégies commerciales afin de conserver leur rentabilité. On assiste aujourd’hui à des regroupements entre banques résultant de ces évolutions.

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Question 38 : Quelles sont les composantes du Produit Net Bancaire ? Quel constat faites-vous de l’étude de leurs évolutions ?

INTRODUCTIONIndicateur essentiel dans les SIG calculés à partir du compte de résultat d’une banque, le PNB rend compte de l’ensemble des activités de la banque dans ses différentes fonctions. Le Produit Net Bancaire (PNB), marge brute dégagée par la banque sur l’ensemble de ses activités, représente la différence entre les produits d’exploitation bancaire et charges d’exploitation bancaire.

La simple lecture du poste du Produit Net Bancaire n’est pas suffisante pour mener à bien une analyse pertinente du compte de résultat de la banque. Il est essentiel pour cela de savoir quelle est la structure du Produit Net Bancaire et quelle est l’évolution de ses principales composantes ?

Dans une première partie nous verrons les principales composantes du PNB, puis dans une deuxième partie nous verrons l’évolution de la composition du PNB.

1. DEFINITION DES COMPOSANTES

Le produit net bancaire (PNB) est constitué par le solde entre les produits et les charges issus des opérations demandées par le client mais aussi des opérations pour compte propre. Il mesure donc la capacité de l'établissement à dégager un profit ou une perte au niveau de ses choix d'activités toutes activités confondues. Il correspond à l'addition de 5 éléments qui sont : La marge d’intérêt dénommée également marge d’intermédiation (40 % du PNB banques françaises en 2005)Elle représente le solde net entre la rémunération des emplois tels que prêts ou placements effectués et le coût des ressources collectées telles que les crédits.La mise à disposition et la gestion des moyens de paiement ainsi que l'activité de prestation de services connexes contribuent à un solde de commissions payées et de commissions encaissées : cela constitue la 2ème composante du PNB (26 % du PNB banques françaises en 2005)Les gains nets réalisés sur les instruments financiers, c'est-à-dire le solde entre les plus values et les moins values, constituent la 3ème source importante de PNB (36 % du PNB banques françaises en 2005). Ces activités pour compte propre sont réalisées par les banques de marché ou les départements de banque de financement et d'investissement des grands groupes bancaires.Deux autres activités viennent s'ajouter au calcul du PNB mais leur contribution reste plutôt marginale. Il s'agit des dividendes reçus des filiales et participations d'une part et du solde net entre les autres produits et charges d'exploitation bancaires telles que la promotion immobilière, le crédit bail.

L'étude des comptes consolidés sur l'année 2005 fait ressortir une évolution du PNB en progression de 12,8 % par rapport à l'année précédente mais l'évolution de chaque composante est bien différente.

1. EVOLUTION DU PNB DES BANQUES

La marge d'intermédiation des banques s'est nettement contractée au cours des vingt dernières années car la faiblesse des taux du marché monétaire implique une moins bonne rémunération des dépôts clientèle sur le marché interbancaire. Même si les volumes d'encours de crédits de sont significativement accrus mais le secteur très concurrentiel du crédit à l'habitat impacte fortement les marges d'intérêt dégagées par les banques dans ce secteur. La bonne tenue de l’épargne financière en particulier en assurance vie a permis d’alimenter la progression de la part des commissions dans le PNB. Conséquence de ces 2 facteurs, la part de la banque de détail dans le PNB de certains groupes bancaires français continue de baisser.

En revanche, les activités de marché occupent une place croissante. Le secteur bancaire participe directement au développement des opérations sur titres, que la loi de modernisation des activités financières a favorisé. L'essor extrêmement rapide des opérations sur instruments financiers effectuées par les établissements de crédit s'est traduit en outre depuis le début des années quatre-vingt-dix par un développement considérable de leurs opérations de hors-bilan (engagements sur titres, engagements sur instruments financiers à terme). La reprise des marchés d’actions depuis 2004 et la persistance de niveaux de taux d’intérêt peut élevés ont soutenu en France l’activité de BFI (financement de rachats d’entreprises à effet de levier, produits structurés, dérivés action) qui est à l’origine de plus du quart du PNB. Les ets français ont participé à la reprise globale des opérations de fusion et acquisition qui ont généré un volume important de commissions.

CONCLUSIONCe phénomène d'érosion des marges ne risque pas de s'inverser en 2007. Même si les résultats dégagés en 2006 par l'ensemble des grands groupes bancaires français ont progressé de 27,7 %, il n'en demeure pas moins que la marge d'intermédiation souffrira de l'aplatissement de la courbe des taux et que la polémique grandissante sur les tarifs bancaires obligera les banques à modérer leur tarif. Pour faire face à cette situation, elles devront inévitablement chercher à élargir leur offre, par exemple, vers les services à la personne.

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