Plus d'Europe en réponse à la crise, Infor FEB 41, 21 décembre 2011

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  • 8/3/2019 Plus d'Europe en rponse la crise, Infor FEB 41, 21 dcembre 2011

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    >INFORFEBWWW.FEB.BE

    La newsletter pour dcideurs

    [ 21 DCEMBRE 2011 N 41 ]

    Cette semaine, la FEB a publi les rsultats de

    son enqute conjoncturelle semestrielle auprs

    des secteurs (*). Elle nannonce, malheureuse-

    ment, aucune perspective de croissance court

    terme : aucun secteur ne pense que l'activit

    conomique s'amliorera au cours des six mois

    venir. Une nouvelle rcession (modre)

    savre ds lors invitable, et ce alors que bon

    nombre de secteurs ne se sont pas encore

    redresss de celle des annes 2008 et 2009.

    De plus, ce scnario repose sur le fait que

    lconomie ne sera pas confronte un nou-

    veau choc, ce qui est loin dtre vident au vu

    des avertissements de Christine Lagarde et de

    Mario Draghi et des incertitudes au sujet des

    conomies amricaine et chinoise. Cela ne peut

    toutefois pas nous faire sombrer dans le pessi-

    misme. Notre pays et notre continent disposent

    toujours dune norme rserve dentrepreneurs

    cratifs et de travailleurs motivs, mais nous

    avons besoin dun dclic pour rtablir la

    confiance. LEurope et chacun des 27 tats

    membres doivent sinscrire dans un triple play

    europen de discipline, de politique montaire

    ferme et de dynamique. Cela impliquera invi-

    tablement des transferts de souverainet.

    Le premier volet de ce triptyque est la discipli-

    ne. Il est ce point essentiel pour la survie de

    la zone euro quil ne peut tre laiss entire-

    ment la discrtion des tats membres.

    Aujourdhui, quelques avances importantes

    ont dj t ralises au niveau europen, mais

    elles noffrent pas encore suffisamment de

    garanties quant la ralisation effective des

    assainissements et des rformes qui simposent

    dans les tats membres. Pour cela, un transfert

    de souverainet vers lEurope savre ncessai-

    re. Concrtement, cela signifie qu lavenir,

    lEurope fixerait et imposerait les marges res-

    pecter pour tous les domaines critiques pour

    leuro. Cette mesure doit saccompagner dune

    tolrance zro normalise et contrle par

    lEurope lgard de la fraude et de la corrup-

    tion dans tous les tats membres, afin dradi-

    quer tous les dysfonctionnements qui minent la

    solidarit.

    Si les chefs de gouvernement europens sy

    engagent, je suppose que la Banque centrale

    europenne ne voit plus aucun obstacle faire

    ce que font dj les autres banques cen-

    trales pour rompre le cercle vicieux. Il

    sagit l du deuxime volet.

    Les deux premiers volets sont ncessaires,

    mais ne sont pas vraiment de nature

    enthousiasmer qui que ce soit. Cest l

    lobjectif du troisime volet, qui doit

    mettre en place une dynamique o les citoyens

    et les entrepreneurs puisent leur confiance

    dans une Europe suffisamment dmocratique

    qui forme bloc pour mener une politique com-

    mune intelligente en matire dnergie, de cli-

    mat, de matires premires, dinnovation et de

    recrutement de talents de premier plan. Le

    march doit aussi tre rellement unifi sans

    retard.

    Cette avance sur trois axes contribuerait rta-

    blir la confiance, mais impliquerait aussi de bri-

    ser un certain nombre de tabous sociaux,

    fiscaux et politiques. Cette approche ne susci-

    tera lenthousiasme ni de la city de Londres, ni

    des syndicats les plus conservateurs dEurope.

    Quil en soit ainsi. 2012 doit tre lanne au

    cours de laquelle nous crirons enfin un nou-

    veau chapitre de lunification europenne. La

    crise actuelle est le moment idal

    pour mettre ces rformes en

    uvre.

    RUDI THOMAES,

    ADMINISTRATEUR DLGU

    (*) Voir le Focus Conjoncture,

    joint au prsent Infor.

    LEurope et chacun des 27 tatsmembres doivent sinscrire dansun triple play de discipline, depolitique montaire ferme et dedynamique.

    Plus d'Europe en rponse la crise

    > Comment garder les 50+ actifs plus longtemps ?

    La Belgique doit pouvoir renouer avec son statut denation exportatrice

    La comptitivit sest encore dgrade

    HEBDOMADAIRE BUREAU DE DPT : SINT-NIKLAAS P409959

    PINGLER

    Il y a six mois, nous tions encore relativement optimistes quant au

    redressement de lconomie belge : le premier semestre de 20 11

    avait t positif pour presque tous les secteurs et on nattendait quun

    lger ralentissement de la croissance conomique pour le second

    semestre. Bien des choses ont chang depuis lors. Lincertitude autour

    de la zone euro, de la stabilit du systme financier et de la capacit

    des tats redresser leurs finances publiques alimente la mfiance

    des entreprises et des mnages. Dans ce Focus Conjoncture, nous pos-

    tulons que lconomie belge est actuellement en rcession, mme si

    celle-ci restera relativement modre et nullement comparable cel-

    le des annes 2008 et 2009 condition que tous les acteurs poli-

    tiques internationaux, europens et belges prennent leurs

    responsabilits. Aprs 540 jours dimpasse politique, la conclusion

    d'un nouvel accord de gouvernement fdral donne un signal propre

    rtablir la confiance. Il importe prsent de mettre en uvre au plus

    vite les dcisions prises. Les fondements conomiques constituent tou-

    tefois le point faible de cet accord. Des mesures de renforcement de

    la comptitivit devront donc tre prises au cours des prochains mois

    si nous voulons prserver notre potentiel de croissance.

    Cette rubrique commente les rsultats dune enqute semestrielle

    mene auprs des secteurs. Tant pour la situation actuelle que pour

    les six mois venir, il leur a t demand de

    fournir une apprciation des diffrentes varia-

    bles conomiques (activit conomique,

    emploi), celles-ci pouvant tre la baisse,

    stable ou la hausse. Dans les graphiques 1,

    2, 3, 4 et 6, un secteur peut donc occuper

    neuf places, savoir : le quadrant suprieur

    droit si tant la situation actuelle value par

    rapport il y a six mois que la situation futu-

    re sont juges la hausse, le quadrant suprieur gauche si la situation

    actuelle est juge en hausse, mais que les prvisions sont la baisse,

    etc.

    Lactivit conomique se contracte

    Dans lenqute conjoncturelle de juin, 84% des secteurs affirmaient

    que la situation conomique tait meilleure que six mois auparavant.

    Aujourdhui, ce chiffre est tomb 33%. Ce qui, vu la vitesse laquel-

    le le climat conomique sest dtrior ces dernires semaines, est

    sans doute encore surestim. Les secteurs qui jugent lactivit co-

    nomique plus favorable aujourdhui quil y a six mois sont e.a. la con-

    struction, les TIC et lintrim.

    Pour les six prochains mois, plus aucun secteur nest port lopti-

    misme : les deux tiers dentre eux anticipent mme un recul, alors que,

    dans lenqute de juin, plus de la moiti des secteurs pensaient que

    la situation continuerait samliorer (graphique 1).

    Une croissance de 0,2% en 2012

    Ces chiffres indiquent que le climat conomique continuera se

    dgrader au cours des six prochains mois. Sachant que le produit int-

    rieur brut a dj enregistr un lger repli de 0,1% au troisime trimes-

    tre, cela signifie que lconomie belge ne pourra pas chapper une

    [1] RSUM

    Des mesures de renforcement denotre comptitivit simposent

    1 Rsum p.1

    2 Rsultats de lenqute

    semestrielle pp. 1 - 3

    3 Moyen terme pp. 3 - 4

    SOMMAIRE

    FOCUS CONJONCTURE

    WWW.FEB.BE

    FEB Dpartement conomique

    Annexe lInfor FEB n 41 21 dcembre 2011

    1 | FEB - FOCUS CONJONCTURE - DCEMBRE 2011

    Graphique 1 | Activit conomique

    [2]RSULTATS DELENQUTE SEMESTRIELLE

    >

    La FEB vous prsente

    ses meilleurs vuxpour lanne nouvelle.

    LA PROCHAIN INFOR FEBPARATRA LE 12 JANVIER 2012.

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    chec de lAIP, malgrune perce historiquesur le statut ouvriers-employs

    Le 18 janvier 2011, lissue de ngociations

    laborieuses, employeurs et syndicats para-

    phaient le projet dAIP 2011-2012. Cet accord

    historique, porteur de modration salariale et

    dune perce dans le dossier ouvriers-employs, ft ensuite rejet par la FGTB et la

    CGSLB. Le gouvernement a alors formul une

    proposition de mdiation, reprenant la norme

    salariale convenue, la liaison des allocations

    sociales au bien-tre, des prolongations clas-

    siques de lAIP (notamment en matire de pr-

    pension) et une excution partielle de laccord

    concernant les ouvriers-employs, mais lais-

    sant tomber la ralisation dune tude sur lin-

    dex. dfaut daccord entre les partenaires

    sociaux, le gouvernement a dcid de son ex-

    cution le 18 fvrier. Et, partir du mois de

    mars, des textes de loi ont t promulgus.

    Dans le cadre des ngociations sectorielles,

    qui ont souvent dur plus longtemps que dha-

    bitude, la norme salariale a gnr des ten-

    sions. Lors du contrle par le SPF Emploi,

    plusieurs CCT sectorielles se sont heurtes

    un rejet. Quelques entreprises ont dpass la

    norme sous la pression dactions syndicales, et

    l'norme impact financier de ces dernires. La

    CGSLB a dpos une plainte contre la norme

    salariale belge, qui serait contraire aux prin-

    cipes de lOrganisation internationale du travail

    (OIT) concernant la libert de ngociation des

    salaires. Cela a ouvert un dbat fondamental

    auquel la FEB tait dispose participer,

    condition quil porte aussi sur lindexation des

    salaires. La FEB a appel au sens des respon-

    sabilits au niveau tant sectoriel que de len-

    tr eprise. Dans l interval le, la Cour

    constitutionnelle a laiss aux employeurs jus-

    quau 8 juillet 2013 pour supprimer la dis-tinction entre ouvriers et employs. Et malgr

    la demande du ministre de lEmploi et leur

    engagement dans le projet dAIP, les parte-

    naires sociaux ne sont pas parvenus valuer

    et adapter le Contrat de solidarit entre gn-

    rations. Cette problmatique est toutefois trai-

    te dans laccord gouvernemental.

    Comment garder les 50+

    actifs plus longtemps ?Partant du constat que le Pacte de solidarit

    entre les gnrations a t un premier pas cou-

    rageux mais insuffisant, la FEB a organis en

    septembre 2011 un forum intitul "Experience

    is our capital" (*). Plus de 1.000 personnes y

    ont pris part. Le Pacte de solidarit entre les

    gnrations, sign en 2005, a certes fait bou-

    ger les esprits. Mais il tait temps de procder

    son valuation et de lui donner une nouvelle

    impulsion. En Belgique, 37% des plus de 55

    ans sont encore au travail. Ce pourcentage est

    nettement plus lev chez nos voisins tout

    proches : 54% aux Pays-Bas et 58% en

    Allemagne. Or, les conditions de travail ou de

    sant y sont trs semblables celles de laBelgique. L'objectif de ce Forum tait d'inviter

    tous les acteurs de la socit analyser la

    situation de manire objective et rechercher

    des solutions oprationnelles et ralistes. Et

    ce, avec l'appui des rsultats de trois tudes

    prsentes par des spcialistes. Le dbat tait

    anim, entre autres, par Peter Hartz, le pre

    spirituel de la rforme du march du travail

    allemand. Le fil rouge sous-tendant toutes les

    interventions tait la ncessit de rformes

    structurelles et le constat que les mentalits ne

    changeront que lorsque la rglementation

    changera. Le Forum a aussi t loccasion pour

    le prsident de la FEB, Pierre Alain De Smedt,

    de lancer un triple appel. Aux entreprises, mais

    aussi aux partenaires sociaux, et en particulier

    Les stagiaires diplomates la FEB

    La semaine dernire, plus de 30 stagiaires

    diplomates ont rendu leur visite traditionnelle

    la FEB, qui marque la fin de leur premire

    anne de stage. Cest pour la FEB une excel-

    lente occasion de faire passer ses messages

    auprs de nos futurs diplomates ltranger,

    qui auront un rle important jouer dans lin-

    ternationalisation des entreprises belges. Une

    attention particulire a t consacre aux dfis

    socio-conomiques que doit relever notre pays

    et la ncessit de promouvoir activement

    ltranger les nouveaux clusters de comp-

    tences belges.

    Vincent Caulier [email protected]

    Loi sur la protection de laconcurrence conomique :une demi-journe dtude

    Le lundi 12 dcembre 2011, la BSC a organi-

    s une confrence sur le projet de rvision de

    la Loi sur la protection de la concurrence co-

    nomique. Ce fut un rel plaisir daccueillir

    Jacques Steenbergen, directeur gnral de

    lAutorit belge de concurrence, qui est venu

    prsenter son projet de rvision. Ce fut gale-

    ment loccasion pour des professionnels du

    droit de venir exposer leurs points de vue sur

    cette rforme. Cette confrence fut brillam-

    ment conclue par Stefaan Raes, prsident du

    Conseil de la concurrence.Clment Pirenne [email protected]

    >

    >

    ACTION FEB

    2011 en quelques messages cls

    >

    Peter Harz, ancien responsable RH chez Volkswagenet conseiller du chancelier Gerhard Schrder, a prsen-t les grandes lignes des rformes du march del'emploi en Allemagne.

    Dans ce dernier Infor de l'anne, nous revenons sur quelques faits qui ont marqu

    le monde des entreprises, lis ou non la vie politique du pays. Il ne s'agit donc

    pas d'une rtrospective exhaustive, mais d'une slection de quelques thmes l'oc-

    casion desquels la FEB a lanc des messages forts.

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    aux syndicats. La problmatique des fins de

    carrire est un dfi pour notre socit et non

    une marotte des employeurs. Et enfin, aux

    autorits, en soulignant que le deuxime Pacte

    de solidarit entre les gnrations doit consti-

    tuer l'un des piliers du nouveau plan socio-

    conomique du gouvernement. L'actuel accord

    gouvernemental montre que nous sommes par-

    venus faire inscrire ce point l'agenda poli-tique et que nos messages ont t bien reus.

    (*) www.experienceisourcapital.be

    La Belgique doit pouvoirrenouer avec son statutde nation exportatrice

    Linternationalisation des entreprises est essen-

    tielle pour notre conomie, et fait partie deschevaux de bataille de la FEB. Dans ce cadre,

    sa participation la mission conomique prin-

    cire en Chine au mois doctobre 2011 fut

    sans aucun doute la pierre angulaire de sa stra-

    tgie internationale. Rien de tel en effet quun

    voyage dans ce pays fascinant en pleine crois-

    sance pour se rendre compte que notre pays

    doit redevenir une fire nation exportatrice et

    quil a les moyens dy arriver. Lors de cette mis-

    sion, nombreux ont t ceux consentir un

    effort supplmentaire. La FEB a mis sur unevaste action de pr-

    sentation de notre

    savoir-faire dans le

    domaine des techno-

    logies propres et sur la

    pro motion de la

    Belgique auprs des

    jeunes talents chinois.

    P ar le b iais d un

    encart spcial entou-

    rant The Economic

    Observer, le plus

    important journal daf-

    faires chinois, une

    centaine dentreprises

    belges ont fait

    connatre plus de

    deux millions de lec-

    teurs les solutions

    vertes quelles peuvent apporter un pays dont

    la pleine croissance le confronte de nom-

    breux dfis environnementaux (recyclage, ner-

    gie renouvelable, dpollution des sols, et

    purification de lair et de leau). Afin de pro-

    mouvoir notre pays comme terre daccueil de

    choix auprs des tudiants et chercheurs chi-

    nois, la FEB a galement organis, en troite

    collaboration avec 18 institutions acadmiques

    belges, le tout premier forum acadmique sino-

    belge. Cet vnement trs russi a rassembl

    plus de 400 recteurs, professeurs, alumni et

    tudiants chinois et contribuera attirer nos

    ambassadeurs de demain !

    Les rformesinstitutionnelles

    Les ngociateurs gouvernementaux ont conclu

    le 11 octobre 2011 un accord sur une sixime

    rforme de ltat. Celle-ci devait faire mieux

    correspondre la rpartition des comptences

    la ralit rgionale et responsabiliser davanta-

    ge les Rgions pour la politique quelles

    mnent.

    En ce qui concerne le march du travail, les

    entits fdres deviennent comptentes,entre autres pour le suivi, le contrle et la sanc-

    tion des chmeurs, les programmes d'accom-

    pagnement visant rinsrer les bnficiaires

    d'un revenu d'intgration, les rductions ONSS

    et les subventions salariales pour des groupes

    cibles spcifiques et l'conomie sociale. Elles

    deviennent galement comptentes pour cer-

    tains aspects du cong-ducation pay, de l'ap-

    prentissage, de l'outplacement, du travail

    intrimaire et des titres-services. Elles obtien-

    nent plus d'autonomie en matire de migrationconomique (permis de travail et cartes pro-

    fessionnelles), mais un seul ministre sera char-

    g de la coordination au niveau national. Le

    droit du travail, la scurit sociale, la concer-

    tation sociale et la politique salariale restent du

    ressort fdral. En matire de soins de sant,

    les entits fdres deviennent comptentes,

    notamment pour l'aide et les soins aux per-

    sonnes ges et handicapes, les normes

    (d'agrment) des hpitaux, la politique de san-

    t mentale et la prvention. La concertation et

    la collaboration doivent aboutir une vision

    d'avenir commune et une politique de sant

    durable. Les allocations familiales relvent

    dsormais de la comptence des entits fd-

    res. Pralablement au transfert, la diffrence

    entre travailleurs salaris et travailleurs ind-

    pendants sera gomme. Le transfert de com-

    ptences entrane une rvision approfondie de

    la Loi de financement, avec un transfert de

    moyens vers les Rgions, plus d'autonomie fis-

    cale, le maintien d'un certain mcanisme de

    solidarit et la responsabilisation des Rgions

    pour le cot des pensions et des interruptions

    de carrire de leur personnel. La concrtisation

    de cet accord ncessitera encore quelques

    annes.

    La comptitivit sestencore dgrade

    Au cours du second semestre de cette anne,

    lconomie belge est retombe en rcession. Si

    nous voulons prserver notre potentiel de crois-

    sance et la cration demploi, nous devons

    tout prix renforcer notre comptitivit.

    Malheureusement, 2011 na pas apport debonnes nouvelles cet gard. Selon le rapport

    annuel du Conseil central de lconomie, les

    cots salariaux belges volueront plus vite que

    ceux de nos voisins pour la quatrime fois

    conscutive. Cette volution est notamment la

    consquence du choc ptrolier du premier

    semestre de 2011. Notre systme dindexa-

    tion a pour effet que ce choc des prix externe

    se rpercute directement dans nos cots sala-

    riaux, ce qui nest pas le cas dans les autres

    pays. De surcrot, il gnre aussi dimportantseffets de second tour en matire dinflation.

    Cette anne aurait donc d tre lanne de la

    rforme de notre systme dindexation, comme

    le demandent diffrentes institutions interna-

    tionales. Malheureusement, le nouveau gou-

    vernement fdral a dcid de le laisser intact.

    La Banque nationale y consacre toutefois une

    tude en ce moment. Nous sommes curieux

    den connatre les conclusions. Mme topo en

    matire dnergie. Le gouvernement avait tout

    2011 pour rsoudre les problmes bien connus

    lis la cotisation fdrale et aux surcharges

    pour les oliennes offshore. Il nen a rien t.

    Au niveau de la scurit dapprovisionnement

    et du climat dinvestissement dans notre pays,

    les nombreuses tergiversations et dbats

    contradictoires de nos hommes politiques,

    entre autres, nont fait quempirer les choses.

    Gageons que lanne 2012 puisse tre lanne

    o une vision claire du systme nergtique de

    demain merge et esprons que celle-ci ne

    soit pas directement remise en question.

    En novembre 2011, la FEB a publi son 1er LivretComptitivit, qui entend dmontrer l'aide dechiffres et de faits l'impact nfaste sur le plansocio-conomique de la hausse plus forte de noscots salariaux.

    [INF

    OR

    FEB

    41

    21DCEMBRE2011

    ]

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    L'avenir est aux PME

    En Belgique, les PME reprsentent 99,8% du

    nombre total dentreprises, 58,2% de lavaleur ajoute et 65,7% de lemploi du sec-

    teur priv. De plus, la flexibilit des grandes

    entreprises dpend largement de celle de

    leurs partenaires PME. Inversement, plusieurs

    PME ont la capacit et lambition de devenir

    leur tour un employeur de taille, qui assu-

    me un rle moteur dans le dveloppement de

    sa rgion. Cest pour mettre le focus sur ces

    PME et leur croissance que la FEB, en colla-

    boration avec lUWE, BECI, lUCM et les

    Chambres de Commerce, et en partenariatavec Ernst & Young, a organis le 23

    novembre un premier forum consacr aux

    PME francophones du pays (*). Plusieurs

    manquements sur le march du travail doivent

    ainsi tre pallis, selon les rpondants, notam-

    ment au moyen dun rattrapage du handicap

    de nos cots salariaux par rapport aux pays

    voisins ou de plus de flexibilit sur le march

    du travail. Les PME ont pour se dvelopper

    aussi besoin de personnel qualifi et elles

    rclament une simplification des tches admi-

    nistratives. Au niveau fiscal, elles affirment

    que ceux qui font tourner la machine cono-

    mique et ceux qui travaillent ne peuvent tre

    taxs davantage. Un accs au financement

    un prix comptitif, une baisse de la facture

    nergtique, un plus grand soutien pour les

    innovations non technologiques, davantage de

    PME au niveau international et une succes-

    sion russie pour les PME seraient galementsouhaitables. Mais cet aprs-midi de rflexion

    aura surtout t loccasion pour les PME de

    communiquer leurs 10 grandes priorits aux

    ministres prsents.

    (*) www.focuspme.be

    Vers une rellegouvernance conomique

    en EuropeSur le plan europen, lanne 2011 aura

    incontestablement t marque par la crise

    des dettes souveraines. Vu les dommages col-

    latraux de ces situations nationales critiques

    sur lensemble de la zone, lUE a

    tent, de Sommet en Sommet,

    dapporter des rponses structu-

    relles visant venir en aide auxtats en difficult, restaurer la

    confiance des marchs et renfor-

    cer la gouvernance conomique. La

    FEB a suivi avec beaucoup dat-

    tention ces dveloppements et est

    intervenue auprs des autorits

    belges et du prsident du Conseil

    europen H. Van Rompuy avant les grands

    rendez-vous qui ont jalonn 2011. Elle esti-

    me, et ce depuis plusieurs annes, quil est

    urgent de complter le volet montaire delUEM par une vritable politique conomique

    et budgtaire commune et par une pression

    europenne accrue sur les tats. Elle

    accueille donc favorablement les dcisions

    prises au niveau europen afin de renforcer la

    gouvernance conomique, et insiste pour que

    la Commission continue y jouer un rle cl.

    LUE doit pouvoir dpasser la simple sur-

    veillance des prestations conomiques et bud-

    gtaires des tats membres. Elle doit pouvoir

    identifier plus rapidement les risques de dra-

    pages et de dsquilibres macro-cono-

    miques, et exercer la pression adquate sur

    les tats membres, quitte les sanctionner,

    afin de garantir la discipline budgtaire et la

    mise en uvre effectives des ncessaires

    rformes structurelles. En un mot, passer de

    lincantation laction ! Cest ce prix que

    lon crera les conditions propices au renfor-

    cement de la comptitivit et de lattractivit

    de lUE face au reste du monde. La FEB esti-

    me par ailleurs que lactuelle crise au sein de

    la zone euro fait apparatre le besoin criant deplus dEurope, et non linverse. Elle toffera

    encore ce plaidoyer en 2012.

    FEB Fdration des Entreprises de Belgique ASBLrue Ravenstein 4 1000 Bruxelles tl. 02 515 08 11 fax 02 515 09 15

    RDACTION : Bart Buysse, Isabelle Callens,Vincent Caulier, Elin De Vits, Linda Janssens,

    Olivier Joris, Anne Michiels, Sbastien Procureur, Geert Vancronenburg,

    Olivier Van der Maren

    DITEUR RESPONSABLE : Charles Gheur rue Ravenstein 4 1000 Bruxelles

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    me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indignes et des travailleurs forestiers*) et est

    responsable d'un point de vue conomique.

    DATE :

    6TH & 13TH JANUARY

    2012. FROM 12.30 P.M.

    TO 6.00 P.M.

    DATE ET THME :

    12 JANVIER 2012,DE 14H00 17H00

    UNE JURISPRUDENCE

    INFLUENTE

    Brussels School of CompetitionThe Law and Economics of Vertical Restraints

    Exclusive distribution, resale price maintenance, online distribution, franchising, active

    and passive sales,... All these topics are very important for companies. The Brussels

    School of Competition offers you to get familiar with these topics during a 15 hours course

    spread on three Friday afternoons.

    FEB Social AcademyLa Social Academy de la FEB est un programme de formation de sept aprs-midi,rparti sur dix mois et spcialement conu pour les dirigeants d'entreprise, managers

    RH et ngociateurs.

    Plus dinfos > www.feb.be > Manifestations & sminaires

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    Prs de 200 personnes ont particip l'vnement FocusPME organis en collaboration avec Ernst&Young, BECI,l'UWE, lUCM et les Chambres de commerce.