Magazine de l’Association Francophone de TennisPLAYTENNIS N°333 • 4,50€ • NOVEMBRE / DÉCEMBRE 201132e ANNÉE • BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X P405246

● Coupe Davis : l’Espagne, comme d’habitude

● Wilander, Krajicek et Boileau : souvenirs, souvenirs !

● Les calendriers ATP et WTA

L’annéede tous les défi s

3

RU

BR

IQU

E

PLAY TENNIS EST LE MAGAZINE DE L’ASSOCIATION FRANCOPHONE DE TENNIS

RÉDACTION: PLAY TENNIS, 0 Business ParkChaussée de Louvain, 431 D1380 Lasne - Tél: (02) 379.29.90Fax: (02) 354.35.67E-mail: miguel.tasso@brutele.be

DIRECTION GÉNÉRALE:Bernard de Wasseige, Thierry Milan, Axel Defort

RÉDACTION EN CHEF: Miguel Tasso

COLLABORATEURS: Isabelle Anneet, Rudy Bauwens, Marie Busine, Christophe Blaivie, Marcel Coppens, Pierre-Henri De Vigne, Serge Fayat, Hugues Feron, Georges Homsi, Thibaut Hugé, Loïc Struys, Walter Thijs, Thibaut Vinel.

PHOTOGRAPHES:Reporters, Philippe Buissin, Alain Schroeder, photos.com

PHOTO COUVERTURE: Reporters

EDITEUR RESPONSABLE: Thierry MilanClos du Vallon, 4 - 1440 BRAINE-LE-CHÂTEAU

RÉDACTION AFT: chaussée de Marche, 935C - 5100 WierdeTél: 02/513.29.20 - Fax: 02/513.79.50

EDITEUR RESPONSABLE ET RÉDACTEUR EN CHEF AFT: Pierre Delahaye

COLLABORATEURS AFT: Christian Sonon, Christian Laurent et Pierre Baugnée.

PUBLICITÉ: Direct Advertising BelgiumThierry Milan - Gsm: 0474/29.12.88E-mail: thierry.milan@icecube.beAlain Devleschoudere - Gsm: 0475/39.39.00E-mail: alain@dabelgium.beClos du Vallon, 4, 1440 Braine-le-Château Tel: 02/3545521 - Fax: 02/354.35.67

MATÉRIEL PUBLICITAIRE: Thierry Milan

CONCEPTION GRAPHIQUE: Christophe Roelandts - AZURGRAPHIC Sprl.

IMPRESSION: DEREUME PRINTING COMPANYRue Golden Hopestraat, 11620 DROGENBOS

DIFFUSION: AMP

• Abonnements: Peuvent démarrer à tout moment. Belgique: 24 Euros 1 an (= 6 numéros). Pour l’étranger: demandez notre tarif au (02) 379.29.90

• Changement d’adresse: Prière d’avertir directement le service abonnements par mail (play.tennis@ventures.be) ou fax (02/379.29.99) en men-tionnant clairement l’ancienne et la nouvelle adresse.

• Paiement: Vous nous versez la somme requise au 001-4142573-70.

n ° 3 3 3n ° 3 3 3

● Paparazzi ..........................6

● C’est du Belge ................11

● Fed Cup : Ann Devries à la barre .......................12

● Diamond Games à Anvers .........................14

● Yannick Mertens : objectif Top 100 .............24

● Ethias Trophy : Goffi n impressionne ......27

● Bercy : Paris gagné pour Federer ..................30

● Masters WTA : Kvitova en future n°1 .................32

● Krajicek : un retraité pas comme les autres ....40

● Coupe Davis : arriba Espana ! ..............46

● Clubs de légende : le Puente Romano .........49

● Bernard Boileau : qu’est-il devenu ? ..........52

● Préparation physique avec Eric Houben ...........56

● Préparation mentale avec Alain Goudsmet .....58

● Préparation technique avec Réginald Willems et Thierry Van Cleemput ....60

● Des chiffres et des lettres .................79

Mats Wilander était de passage en Belgique cet été à l’occa-sion de la manche de l’ATP Champions Tour à Knokke Le Zoute. Le Suédois, plus jeune vainqueur de Roland Garros et aujourd’hui consultant pour Eurosport, n’y a pas fait parler que sa raquette. Entretien avec un personnage bien moins ré-servé qu’il ne l’était sur le court du temps de sa splendeur...

Mats Wilander «Je ne voudrais pas jouer contre Djokovic!»

18

Quelle fi n de saison !Après avoir remporté les tournois de Bâle et de Bercy, Roger Federer a remporté le sixième Masters de sa carrière. Et le Suisse n’en-tend pas en rester là…

Masters ATP:Signé Roger Federer

36

5

ED

ITO

RIA

L

face à son destinKim Clijsters terminera-t-elle sa carrière en soulevant un nouveau trophée de Grand Chelem ou – mieux encore – en remportant une médaille d’or olympique ? C’est la grande question que se posent tous les passionnés belges de tennis à l’aube de la nouvelle saison.

La championne limbourgeoise a quasiment offi cialisé qu’elle mettrait un terme à sa carrière fi n 2012. Et elle espère, d’ici là, étoffer encore son palmarès de l’un ou l’autre exploit. Reste à savoir, bien sûr, si elle en a les moyens.

Après un début d’année 2011 exceptionnel, riche d’un sacre à l’Open d’Australie, Kim a été victime de différents pépins physiques qui l’ont obligée à arrêter prématurément sa saison. Elle aurait pu dire « stop ». Mais, compétitrice dans l’âme, elle a décidé de reprendre du service et de s’offrir un dernier tour de piste. Pour le plaisir et pour la gloire.

Le défi n’a rien d’impossible. Par le passé déjà, elle a prouvé qu’elle était capable de retrouver très vite ses meilleures sensations. En soi-gnant son agenda, en évitant de trop en faire, en sélectionnant sage-ment ses tournois, elle peut viser haut, a fortiori au sein d’un tennis féminin toujours aussi imprévisible.

On devrait être vite fi xé sur l’état de forme réel de Clijsters. Première levée du Grand Chelem, l’Open d’Australie est déjà là, au bout de la rue ! Elle y défendre son titre, dans un environnement qu’elle adore, sous le soleil, sur rebound ace et devant un public qui l’apprécie énor-mément. Mais quelque chose nous dit que c’est sur le gazon londo-nien qu’elle rêve d’atteindre son pic de forme. Pour remporter son premier Wimbledon, d’abord ; pour s’offrir une médaille olympique, ensuite ! Le hasard fait que les deux rendez-vous seront distants, l’été prochain, de quelques semaines à peine…

Le cru tennistique 2012 s’annonce, au demeurant, passionnant. Côté féminin, avec deux générations qui se croisent aux changements de côté : l’ancienne (les sœurs Williams, Sharapova, Clijsters, Zvonareva) et la nouvelle (Wozniacki, Kvitova, Radwanska,…). Mais aussi côté masculin où le triumvirat Djokovic-Nadal-Federer n’en fi nit pas d’écrire l’histoire !

En 2011, c’est Novak Djokovic qui a dicté sa loi, remportant trois Grands Chelems (Melbourne, Wimbledon et Flushing Meadows) et ne laissant que les miettes du festin - Roland-Garros - à Rafael Nadal. Pour la première fois depuis 2002, Roger Federer n’a donc pas remporté le moindre Majeur. Mais le Suisse n’est pas mort, loin s’en faut. Il l’a prouvé en terminant l’année en boulet de canon, remportant notam-ment, de superbe façon, le sixième Masters de sa carrière !

Les trois hommes se sont partagé tous les tournois du Grand Chelem depuis 2005, à l’exception de l’US Open 2009 gagné par Juan-Martin Del Potro. C’est une statistique hallucinante qui en dit long sur leur insolente domination.

Miguel Tasso

Kim

PA

PA

RA

ZZI

6

PAPARAZZIPAP

Du beau monde en Hopman CupLa Danoise Caroline Wozniacki disputera pour la première fois de sa carrière la Coupe Hopman avec le Danemark, associée à Frederik Nielsen. Marion Bartoli et Richard Gasquet représenteront la France. Le tenant du titre, l’Espagne comptera sur Fernando Verdasco et Anabel Medina Garrigues. La Bulgarie en sera, pour la première fois, avec Tsvetana Pironkova et Grigor Dimitrov.

Na Li, lauréate à Roland Garros, fera la paire avec Wu Di pour la Chine. Petra Kvi-tova, lauréate à Wimbledon, sera en duo avec Tomas Berdych pour la Tchéquie. L’Australie jouera chez elle avec Jarmila Gajdosova et Lleyton Hewitt, alors que Bethanie Mattek-Sands et Mardy Fish composeront l’équipe américaine. Cette année, la Belgique ne sera pas représentée à ce tournoi par équipe qui ouvre traditionnellement l’année tennistique

Steffi Graf en exhibition à Halle Steffi Graf jouera en exhibition le 10 juin 2012 à Halle, à la veille du tournoi ATP sur gazon qui aura lieu du 11 au 17 juin, ont annoncé lundi les organisateurs de l’épreuve préparatoire à Wimbledon. L’Allemand Michael Stich, vainqueur de Wimbledon en 1991, sera aussi présent à Halle.

Steffi Graf, victorieuse de 22 tournois du Grand Chelem, a mis un terme à sa carrière en 1999. L’Allemande vit désormais aux Etats-Unis avec son mari André Agassi et leurs deux enfants.

Serena Williams partante en Fed CupSerena Williams s’est mise à disposition de l’équipe des Etats-Unis en vue du 1er tour du Groupe II de la FedCup 2012 contre le Bélarus, les 4 et 5 février à Worces-ter (Massachusetts). L’Américaine de 30 ans, 13 fois victorieuse en Grand Chelem et qui n’a plus joué en Fed Cup depuis 2007, comme sa soeur Venus, pourrait affronter Victoria Azarenka au cours d’une rencontre qui permettra au pays vain-queur de jouer un match de barrage pour accéder au groupe mondial en 2013.

Explication probable de cet élan patriotique : les soeurs Williams doivent se mettre à disposition de leur équipe de Fed Cup à deux reprises dans le cycle de quatre ans (2009-2012) si elles veulent avoir une chance de participer aux…jeux Olympiques.

Chakvetadze politicienneAnna Chakvetadze a annoncé qu’elle avait été choisie comme candidate du parti Pravoe Delo pour les élections législatives de son pays. «Je veux essayer autre chose. J’ai rejoint Pravoe Delo car c’est un jeune parti. Tous ses membres ont des idées fraîches», a déclaré la joueuse russe, âgée de 24 ans.

«Je voudrais être impliquée dans les décisions concernant le domaine du sport au cas où l’on arrive à entrer à la Douma d’Etat. Je suis intéressée en particulier par le thème du sport pour les enfants. Je pense que l’Etat devrait soutenir les activités sportives des enfants en les rendant gratuites», a expliqué Ckakve-tadze qui traverse une grave crise dans sa carrière tennistique.

PA

PA

RA

ZZI

8

PAPARAZZIPAP

Jelena Dokic et son père réconciliés Info ou intox ? Jelena Dokic a affi rmé s’être réconciliée avec son père après 8 ans de brouille. «Je confi rme les informations parues dans la presse évoquant la réconciliation avec mon père. Mon compagnon, Tin Bikic, et moi-même lui avons rendu visite chez lui pour mettre fi n à nos désaccords», a affi rmé la joueuse.

Arrivée en Australie à l’âge de onze ans dans les bagages de son père, Jelena Dokic avait suscité d’énormes espoirs dans son pays d’adoption en se hissant jusqu’aux demi-fi nales de Wimbledon en 2000 à l’âge de 17 ans.

Mais rapidement, elle a surtout fait parler d’elle par le biais des dérapages de son père qui a fi ni par se faire exclure défi nitivement du circuit. Depuis, la joueuse de 28 ans a peiné à confi rmer sur les courts les espoirs placés en elle, retombant même au-delà de la 600e place mondiale avant de retrouver, cette année, le Top 100.

Martina Hingis dit oui à Roger Federer !Sa réponse est : oui ! Martina Hingis souhaite bien partici-per au double mixte en compagnie de Roger Federer lors des futurs Jeux Olympiques de Londres. On se souvient que le champion bâlois avait suggéré cette association. Martina a donc répondu favorablement à l’invitation de son illustre compatriote. Le duo pourrait même déjà sévir lors du pro-chain Open d’Australie. Hingis, lauréate de cinq tournois du Grand Chelem dont trois en Australie en 1997,1998 et 1999, n’a plus joué en Grand Chelem depuis l’US Open en 2007.

Elle avait annoncé le 1er novembre de la même année sa retraite après un contrôle positif à la cocaïne lors du tournoi de Wimbledon en juin 2007. Hingis avait pris une première fois du recul avec le tennis professionnel en février 2003 en raison des blessures. Elle était revenue sur le circuit trois ans plus tard, en février 2005. L’histoire n’est qu’un éternel recommencement…

Nadal, au nom du fi scRafael Nadal préparera le prochain Wimbledon au tournoi de Halle, en Alle-magne, et non plus au Queen’s à Londres, pour échapper au fi sc britannique qu’il juge trop gourmand. «La vérité est qu’au Royaume uni, vous avez une fi scalité lourde», a déclaré l’Espagnol au quotidien The Times, expliquant que les autori-tés britanniques taxaient lourdement les joueurs. Depuis 2005, Nadal a toujours commencé sa saison sur gazon au Queen’s, sauf en 2009, lorsqu’une blessure au genou l’avait contraint au forfait. Il a gagné l’épreuve en 2008 avant d’enchaîner avec son premier titre à Wimbledon.

Le régime fi scal britannique stipule que les vedettes du sport sont imposées non seulement sur leur cachet, à hauteur de 50%, mais aussi sur une fraction de leurs revenus en provenance du monde entier, en fonction du temps qu’ils passent au Royaume-Uni pendant l’année. Pour ces mêmes raisons, la star du sprint, le Jamaïcain Usain Bolt, champion olympique et du monde, a «sauté» l’an dernier, par exemple, l’étape londonienne de la Ligue de Diamant.

PA

PA

RA

ZZI

10

PAPARAZZIPAP

La consécration électorale pour FedererL’histoire est peu banale. Roger Federer est tellement apprécié dans son pays que des citoyens ont voté pour lui lors des élections fédérales alors qu’il ne fi gurait sur aucune liste ! C’est dans le canton de Schwytz, où le joueur helvète a désormais sa résidence, que 132 électeurs ont biffé le nom des candidats locaux pour le Conseil des Etats et l’ont remplacé par celui du champion ! Le plus amusant est qu’en Suisse, on peut parfaite-ment être élu sans être candidat : Federer l’a échappé belle !

WTA : Stacey Allaster persiste et signe L’Américaine Stacey Allaster a vu son contrat à la tête de la WTA prolongé à l’unani-mité pour cinq années. Elle sera désormais président et CEO jusqu’en 2017. Agée de 48 ans, elle dirige la WTA depuis juillet 2009. Elle avait succédé à cette époque à Larry Scott qui avait occupé le poste de CEO pendant six ans.

Muster: cette fois, c’est fi ni !Il était temps ! Thomas Muster a disputé son dernier match profes-sionnel lors du tournoi de Vienne où il s’est incliné 6-2 et 6-3 face à son jeune compatriote Dominic Thiem. L’Autrichien de 44 ans avait bénéfi cié d’une invitation.

L’ancien lauréat de Roland-Garros en 1995 et ancien n°1 mondial avairt arrêté sa carrière durant 11 ans avant de reprendre du ser-vice voici 14 mois sur le circuit Challenger (2 victoires, 23 défaites). Muster a eu droit à une ovation debout de la foule en quittant le court viennois. «Je n’ai jamais eu la chance de dire au revoir. Quel super adieu. C’est vraiment ma dernière apparition dans un tournoi ATP» a-t-il confi é. Malgré toute l’estime que nous avons pour le champion, on n’a jamais réellement compris les raisons de son come-back…

Noah crée la polémiqueYannick Noah a déclenché une énorme polémique en se prononçant, dans les co-lonnes du journal «Le Monde», pour la légalisation du dopage dans le sport. «Arrê-tons l’hypocrisie. Il faut bien sûr respecter la présomption d’innocence, mais plus personne n’est dupe. La meilleure attitude à adopter est d’accepter le dopage. Et tout le monde aura la potion magique», a écrit Noah.

Dans la foulée, l’ancien champion devenu chanteur s’en est ouvertement pris aux champions espagnols, accusés à mots couverts d’utiliser cette «potion magique» pour gagner depuis quelques années.

Les réactions ne se sont pas fait attendre ! Les mondes du sport et de l’olympisme se sont dits outrés par l’idée d’une légalisation du dopage. Et David Douillet, Ministre des Sports français, a présenté ses excuses à son homologue espagnol. De son côté, Rafael Nadal a ironisé. «Les propos de Yannick sont dignes d’un petit enfant. L’Es-pagne est au sommet du sport parce qu’elle bénéfi cie d’une génération fantastique. Ce qui compte c’est l’effort, le travail et l’envie de progresser», a-t-il ajouté. Même Pep Guardiola, entraîneur du Barça, a réagit en demandant à Noah « d’apporter des preuves ou de se taire »..

C’EST DU BELGE

11

Legends Cup et bonne causeLa 7ème édition de la Legends Cup s’est disputée, les 26 et 27 novembre derniers, sous les lambris de l’Andenne Arena. Bjorn Borg, Guy Forget, Henri Leconte et Mansour Bahrami constituaient l’affi che de ce tournoi d’anciennes gloires qui récolte traditionnellement un grand succès populaire. Ce fut encore le cas cette année. Organisé par Luigi Coduti et son équipe de Covadis, l’événement ser-vait également la bonne cause et apportait son soutien à l’association « Enfants du Mékong » qui œuvre depuis 50 ans pour aider les enfants malheureux en Asie du Sud-Est. Une vente aux enchères des raquettes de quatre joueurs de la Legend’s Cup a été organisée. Elle permet-tra l’aide au fi nancement d’un orphelinat en Birmanie.

Christophe Rochus quitte l’AFT

Christophe Rochus a dé-cidé de quitter le giron de l’AFT où il était le coach attitré du jeune talent Ar-thur Degreef. « Mais il ne m’écoutait plus et mieux valait arrêter notre colla-boration» a confi é l’Auve-laisien. Celui-ci envisage de reprendre du service en disputant des compétitions Interclubs et de se consa-crer au développement de son projet de séminaires golf-tennis. Son rêve se-cret : devenir un jour capi-taine de l’équipe belge de Coupe Davis. Avec son ca-ractère bien trempé, c’est pas gagné…

Justine Henin inaugure La TerrazzaJustine Henin a participé au dîner de gala organisé pour l’ouverture du restaurant « La Terrazza » situé au cœur du splendide Domaine du Clos du Marmiton, à Couillet, près de Charleroi. L’ancienne cham-pionne était en belle compagnie puisqu’on notait également les pré-sences de la direction et de plusieurs joueurs du Sporting d’Anderlecht – dont Matias Suarez . Michel Lecomte, directeur des Sports à la RTBF, était aussi de la fête. Le restaurant « La Terrazza », c’est l’histoire d’une amitié entre Eric Debaerdemaker (Directeur d’une société industrielle) et Eric Simonofski , bien connu dans le milieu de la mode à travers les magasins « Carlo et Fils » dont il est Administrateur et qui habillent le Sporting d’Anderlecht et la RTBF. Le restaurant cultive, comme il se doit, le culte de la bonne cuisine italienne avec, à la baguette, le Chef Gino Gentile.

Restaurant La Terrazza • Clos du Marmiton.11 rue Jean Jaures • Couillet (à quelques kilomètres de Charleroi)

La Princesse Mathilde chez Justine en...Chine !

En marge de la Mis-sion économique en Chine présidée par le Prince Philippe, la Princesse Mathilde s’est rendue à «l’Aca-démie Sixième Sens», l’école de tennis mise sur pied à l’initiative de Justine Henin et de Carlos Rodriguez près de Pékin. Souf-

frante, Justine n’était malheureusement pas présente. L’établissement propose aux jeunes joueurs chinois un encadrement et des infrastructures de haut niveau. Il a pour vocation de former des joueurs mais aussi des entraîneurs. Le tennis est un sport qui monte en Chine et Justine Henin bénéfi cie, là-bas, d’une grande popularité. Le Princesse Mathilde a beaucoup apprécié cette visite.

Comédie musicale pour Justine !Le tennis mène à tout à condition d’en sortir ! Justine Henin a donc décidé de créer une…comédie musicale qui racontera sa vie. C’est sous l’impulsion de la cho-régraphe et professeur de danse Joëlle Morane que l’ancienne numéro un mondiale a concrétisé ce projet, actuellement en cours de préparation.

Ce spectacle devrait mélanger danses, textes, chansons, ainsi que des chorégraphies animées essentiellement par des enfants. Dans un premier temps, le spectacle sera joué à l’Acamédie de Justine, à Limelette. Si le succès est au rendez-vous, le show pourrait ensuite partir en tour-née. Justine ne fera pas réellement partie du spectacle mais pourrait faire une apparition en guise de clin d’œil.

12

FE

D C

UP

Ann Devriesà la barre face à la SerbieL’ancienne joueuse limbourgeoise a pris la succession de Sabine Appelmans au poste de capitaine. Face à la Serbie, les 4 et 5 février à Charleroi, elle passera un délicat baptême du feu !

Kim assure le showaux Diamond Games

14

KIM

CL

IJS

TE

RS

16

XA

VIE

R M

AL

ISS

E

A l’heure où nous bouclions ce numéro, Xavier Malisse annon-çait sa décision de ne plus dé-

fendre les couleurs de la Belgique en Coupe Davis. Agé de 31 ans, le cham-pion courtraisien préfère désormais laisser la place aux jeunes. « J’ai vécu de grands moments dans cette compé-tition et je souhaite beaucoup de suc-cès au capitaine et aux joueurs » a-t-il confi é.

Cette décision n’est pas vraiment sur-prenante. Voilà plusieurs années que « X Man » alterne le meilleur et le pire en Coupe Davis. Sa dernière prestation, face à l’Autriche, en septembre dernier, avait été assez décevante. Il préfère sans doute se retirer sagement plutôt que de ne plus être sélectionné.

Malisse a fait ses débuts en Coupe Davis en 1998. L’année suivante, il par-ticipait à la qualifi cation historique de la Belgique pour les demi-fi nales lors d’un match épique qu’il remporta face à…Roger Federer sur la terre battue du Primerose. Au total, il a disputé 24 matches (12 victoires, 12 défaites) dans cette épreuve si particulière.

On lui a parfois reproché de ne pas répondre favorablement à certaines sélections en fonction de son humeur ou du lieu de la rencontre. Son carac-tère entier lui a valu des inimitiés et a parfois suscité la polémique. Mais il a néanmoins permis - avec ses « potes » Dewulf, Van Garsse, Rochus, Vliegen ou Darcis - à la Belgique de se hisser régulièrement dans le Groupe Mondial, lisez parmi les 16 meilleures équipes du monde.

Xavier Malisse souhaite à présent se consacrer pleinement à sa fi n carrière. Il espère encore jouer deux ans au plus haut niveau. Et, en 2012, il s’efforcera de représenter la Belgique lors des Jeux olympiques.

Après les retraites de Christophe Ro-chus Rochus et Kristof Vliegen, voilà un nouveau départ que l’équipe belge de-vra digérer. D’autant qu’Olivier Rochus, 30 ans, n’est pas éternel. Un nouveau cycle, avec Steve Darcis, Ruben Bemel-mans et David Goffi n, s’annonce pour le capitaine Johan Van Herck.

M.T.

Plus de Coupe Davis pourXavier Malisse

23

MA

TS

WIL

AN

DE

R

perdre. En tout cas, je ne voudrais pas le jouer... (sou-rire) Je crois qu’il me faudrait dix matches rien que pour comprendre comment le manoeuvrer. Et encore, même après, je ne serais pas certain de gagner. »

u Et chez les dames, quelle joueuse vous im-pressionne le plus?

« Serena Williams est évidemment de loin la meil-leure. Elle est la joueuse à battre. Elle m’impressionne par sa puissance et par sa rage de vaincre. J’aimerais néanmoins qu’il y ait plus de joueuses du type de Jus-tine Henin. Le tennis féminin a bien évolué. Les fi lles sont toutes devenues des athlètes et elles frappent très bien la balle du fond du court, mais cela manque de variété et de fi nesse. Ce sera peut-être pour dans dix ans... »

u Quel est votre passe-temps favori en dehors du tennis?

« Je dirais le golf. Je suis handicap 8. Je regarde aussi pas mal de tournois à la télévision lorsque j’en ai l’oc-casion. »

u Vous affi chiez une patience de moine boudd-histe sur un court de tennis à votre belle époque. Etes-vous aussi comme ça dans la vie de tous les jours?

« Oui. Je n’irai pas jusqu’à dire que rien ne m’énerve, mais j’intériorise. Et je suis également quelqu’un qui peut facilement relativiser. Cela aide... »

u Vous avez bien gagné votre vie. Vous êtes-vous déjà autorisé l’une ou l’autre folie fi -nancière?

« Oh, oui. J’ai acheté une brasserie en Suède, qui a malheureusement fait faillite. J’ai aussi investi dans un restaurant avec un ami à Jacksonville, en Floride, mais cela n’a pas marché non plus. J’ai toujours été là pour aider mes amis. Bref, je n’ai rien fait de particu-lièrement fou avec mon argent, si ce n’est le dépenser... (sourire) Et puis, à mon époque, on ne gagnait pas autant d’argent qu’aujourd’hui. Mais je ne suis pas jaloux. Les joueurs actuels le méritent amplement. »

u Qu’est-ce que le grand public ignore au sujet de Mats Wilander?

« Oh, la la... Pas facile. Je dirais que je ne sais pas nager. En fait si. Je peux nager 50 mètres, mais pas plus. Heureusement, dans ce cas, je suis de l’autre côté du bassin... (sourire) »

Propos recueillis par Serge Fayat ■■■

Yannick Mertens

24

YA

NN

ICK

ME

RT

EN

S

« Mon objectif ? Le top 100 ! »

25

YA

NN

ICK

ME

RT

EN

S

Yannick Mertens, professionnel de 24 ans, est classé depuis trois saisons aux alentours de la 250ème place mondiale.

Considéré comme un espoir du tennis belge, il se fait petit à petit une place sur le circuit. Entretien avec un jeune homme méconnu du grand public.

u Play Tennis : Comment avez-vous découvert le tennis ?

Yannick Mertens : «Dans ma famille, tout le monde joue au tennis ! Mon père (Kris) dirige une école de tennis au TC Rodenberg et il a même été entraîneur à la Fédération. Je pense qu’on peut dire que je suis né avec une raquette en main. Mes deux grands frères (Christophe et Michael) et ma petite sœur (Stéphanie) jouent aussi au tennis. C’est vraiment un sport qui est ancré dans la famille. »

u Qu’aimez-vous dans le tennis ?

« J’aime le sport en général. Je suis un grand fan de football. Il m’arrive souvent de jouer avec des copains ou avec mes frères à la maison. Je suis également un supporter du Sporting d’Anderlecht et dès que l’occa-sion se présente, je me rends au stade. J’ai aussi pra-tiqué le hockey et le basket. En fait, tout ce qui se pra-tique avec un ballon, j’adore ! »

u Quelle est votre structure d’entraînement ?

« Je m’entraîne avec mon père dans son école de tennis située à Grand-Bigard près de Bruxelles. Il me suit depuis le début de ma carrière. Quand j’avais 18 ans, j’ai été à la VTV. J’avais reçu une bourse car j’avais presque atteint le Top 50 en juniors. Mais après deux ans, je suis revenu à la maison pour m’entraîner avec mon père. Ce n’est pas que je n’étais pas bien à la VTV mais je me sens mieux chez moi. Il m’arrive tout de même d’y retourner de temps en temps pour m’entraî-ner avec Bemelmans. »

u Avoir son père comme entraîneur n’est pas toujours évident. Comment se passe cette relation?

« Très bien. Parfois, si les résultats sont moins bons, c’est un peu plus compliqué. Du fait que c’est mon père, il peut y avoir des tensions plus grandes que si j’avais un entraîneur normal. Mais je sais que quand il se fâche, c’est pour mon bien. »

u Sur votre site Internet, vous indiquez que vous collaborez également avec un psycho-logue. Pouvez-vous nous en dire plus ?

« C’est très récent. Je n’ai été que trois ou quatre fois chez lui pour le moment. Il est diffi cile de dire si cela changera quelque chose ou non. Rudy Heylen est un psychologue spécialiste dans le sport. Il travaille notamment pour l’équipe de football de Bruges. Avec mon père, on s’est dit que son aide pourrait être précieuse pour gérer les moments impor-tants avant ou pendant un match. » uuu

ner avec Bemelmans.

u Avoir son père cotoujours évident.relation?

« Très bien. Parfois, c’est un peu plus compère, il peut y avoir j’avais un entraîneuril se fâche, c’est pour

u Sur votre site Intvous collaborez élogue. Pouvez-vo

« C’est très récfois chez lui dire si celaRudy Heydans le spl’équipe dpère, on sprécieustants a

29

ET

HIA

S T

RO

PH

Y

2005 Olivier Rochus (Bel)

2006 Janko Tipsarevic (Ser)

2007 Ernests Gulbis (Let)

2008 Teimuraz Gabashvili (Rus)

2009 Janko Tipsarevic (Ser)

2010 Adrian Mannarino (Fra)

2011 Andreas Seppi (Ita).

Le palmarès

Julien Benneteau félicite son vainqueur, l’Italien Andreas Seppi

31

BN

P P

AR

IBA

S M

AS

TE

RS

On se sou-vient combien le champion hel-vétique avait souffert avant de vaincre le signe in-dien et de s’imposer à Roland-Garros en 2009. Pour Bercy, l’at-tente a été tout aussi longue. C’est à sa neuvième participation qu’il a, enfi n, décroché la lune ! « C’est un pur bonheur. J’ai toujours beaucoup aimé ce tournoi mais je n’avais jamais

On se sou-vient combien le champion hel-vétique avait souffert avant de vaincre le signe in-dien et de s’imposer à Roland-Garros en 2009. Pour Bercy, l’at-tente a été tout aussi longue. C’est à sa neuvième participation qu’il a, enfi n, décroché la lune ! « C’est un pur bonheur. J’ai toujours beaucoup aimé ce tournoi mais je n’avais jamais

réussi à aller jusqu’au bout. La faute à la malchance, aux blessures, aux adver-saires. Là, c’est fait », souriait l’ancien n°1 mondial, très ému par ce 69ème titre ATP de sa carrière remis par le basketteur Tony Parker.

Impressionnant d’aisance tout au long de la semaine, Federer n’a pas tremblé, en fi nale, face à Jo-Wilfried Tsonga. Après avoir survolé la pre-mière manche, il fut certes accroché dans la seconde, sauvant au passage l’une ou l’autre balle de break. Mais, dans le money time, il sortit le grand jeu et remporta nettement le tie-break. « J’ai très bien joué au début et à la fi n », glissa-t-il d’un air entendu. Avant d’ajouter, amusé : « Et pourtant, je n’avais pas très bien dormi avant cette fi nale. Une de nos fi lles s’est réveillée à quatre heures du matin. Impossible qu’elle se rendorme… »

Ce premier succès à Bercy mar-quait, en tout cas, la fi n

d’une longue disette pour l’ex-n°1 mondial. Depuis son titre au Mas-ters de Londres en 2010,

il n’avait plus, en effet, gagné le moindre tour-

noi très important. Pour la première fois depuis 2002, il n’avait, cette année, rempor-

té aucun Grand Chelem. C’est dire si ce sacre parisien tombait à

point nommé pour faire taire les mauvaises langues qui le disaient

sur le déclin.

« Je ne sais pas si j’ai déjà mieux joué qu’actuellement », ironisait Federer, 30 ans. « Pour moi, Roger, c’est le meilleur », ajouta Tsonga après la fi nale, à la fois admiratif et résigné.

Egalement présent dans le tournoi, Novak Djokovic a jeté l’éponge avant son quart de fi nale face à Tsonga. Blessé à l’épaule droite, le n°1 mon-dial n’a voulu prendre aucun risque avant le Masters de Londres. Quant à Rafael Nadal, fatigué, il avait car-

rément préféré s’abstenir, lui aussi pour peaufi ner sa forme avant

le rendez-vous londonien et la fi nale de la Coupe Davis.

M.T.

Sur sa lancée du Masters, Petra Kvitova a également remporté la Fed Cup ! En fi nale, à Moscou, la Répu-blique Tchèque s’est en effet imposée (3-2) face à

la Russie.

C’est la paire composée de Lucie Hradecka et Kveta Peschke qui, en dominant Maria Ki-

rilenko et Elena Vesnina (6-4, 6-2), a offert le point fi nal dans le double décisif, alors que les deux équipes étaient à égalité 2-2.

Mais le triomphe des Tchèques est d’abord celui de Kvitova qui a porté son équipe à

bout de bras en battant Maria Kirilenko et Svetlana Kuznetsova lors des simples.

Imperturbable, la nouvelle n°2 mondiale a notamment renversé une situation très com-

promise lorsque Kuznetsova a mené 3-0 dans le troisième set pour remporter les six derniers jeux du match (4-6, 6-2, 6-3). Après avoir déjà gagné son premier Grand Chelem à Wimble-don et le Masters d’Istanbul cette saison, Kvi-tova réalise ainsi un triplé rare et porte au som-met la nation qui monte, avec huit joueuses dans le Top 100 et six dans le Top 50.

Collectivement, la jeune République tchèque n’avait encore jamais connu une telle consé-cration. Il faut remonter au temps de la Tché-coslovaquie pour trouver trace d’une victoire en Fed Cup, décrochée en 1988 aux dépens déjà de la Russie.

Russie-Tchéquie : 2-3Svetlana Kuznetsova (Rus)>Lucie Safarova (Tch) 6-2, 6-3

Petra Kvitova (Tch)>Maria Kirilenko (Rus) 6-2, 6-2

Petra Kvitova (Tch)>Svetlana Kuznetsova (Rus) 4-6, 6-2, 6-3

Anastasia Pavlyuchenkova (Rus) > Lucie Safarova (Tch) 6-2, 6-4

Lucie Hradecka/Kveta Peschke (Tch) >Maria Kirilenko/Elena Vesnina (Rus)

6-4, 6-2

35

MA

ST

ER

S W

TA

uuu

39

MA

ST

ER

S A

TP

techniquement, Federer est devenu très solide mentalement. Après avoir rempor-té le premier set, il servit pour le match dans le second. Mais le Français égalisa et remporta même le tie-break de cette deuxième manche. Là, Federer aurait pu craquer. Il n’en fut rien, au contraire. Il serra le jeu, mit son rival sous pression et signa le break tant attendu pour rempor-ter le tournoi sans trembler, ovationné par une foule qui n’avait d’yeux que pour lui.

Rendez-vous en 2012

Qu’on se le dise, Federer a donc fait le plein de confi ance en cette fi n de saison et abordera donc 2012 avec un moral au zénith. C’est évidemment de bon augure sachant que cette nouvelle année s’an-nonce riche en rendez-vous importants avec, en toile de fond, les Jeux Olym-piques qui – tiens, tiens…- se déroule-ront à Londres ! « J’ai très bien joué ces dernières semaines. C’est très positif pour la suite. C’est vrai, les JO sont très impor-tants pour moi. J’aimerais y réussir un truc, d’autant qu’ils se disputeront sur le gazon de Wimbledon. Mais cela ne veut pas dire que les autres tournois ne sont pas importants…. »

Pour l’heure, son compteur personnel est bloqué à 16 victoires en Grand Chelem. C’est le record absolu. Mais ce n’est pas une raison pour s’arrêter en si bon che-min ! « Ce serait bien d’en gagner encore l’un ou l’autre » glisse-t-il d’un air enten-du.

Il en a évidemment les moyens. Peut-être même dès le prochain Open d’Australie de janvier, à Melbourne. La surface lui convient bien. Désormais, il peut se per-mettre de jouer sans stress, sans pression, presque sans obligation. Mais il sait que la concurrence sera redoutable. « Novak a été le joueur de l’année, sans discussion possible. Andy a réalisé de très grandes choses et il va être très dur à battre la saison prochaine. Quant à Rafa, il a telle-ment de classe qu’il restera toujours une menace. Et, derrière, il y a du très beau monde. Voyez le niveau de Tsonga, de Ferrer, de Berdych. Je m’attends à une saison 2012 passionnante mais très dif-fi cile.»

Avant d’ajouter concernant son avenir : « J’aime ce jeu plus que personne. Il y a beaucoup de sacrifi ces à accomplir. Mais tant que j’ai ce genre de moments en re-tour, le plaisir est clairement là… »

Et ce ne sont pas les larmes qui coulaient dans ses yeux à sa sortie de court au Mas-ters qui le démentirent…

M.T.

Les 10 derniers vainqueurs du

Masters

2011 Roger Federer (Sui)

2010 Roger Federer (Sui)

2009 Nikolay Davydenko (Rus)

2008 Novak Djokovic (Ser)

2007 Roger Federer (Sui)

2006 Roger Federer (Sui)

2005 David Nalbandian (Arg)

2004 Roger Federer (Sui)

2003 Roger Federer (Sui)

2002 Lleyton Hewitt (Aus)

Richard Krajicek:

40

RIC

HA

RD

KR

AJIC

EK

« Ma victoire à Wimbledon a facilité ma retraite ! »

48

CO

UP

E D

AV

IS

Mais ils sont devenus bien plus com-plets, à l’image d’un David Ferrer (demi-fi naliste du récent Masters de Londres) ou, bien sûr, d’un Rafael Nadal qui a déjà accroché à son palmarès les quatre scalps du Grand Chelem et qui a donc déjà battu Roger Federer sur gazon ! La domination, espagnole en Coupe Davis ne doit donc rien au hasard. C’est le fruit d’un travail très pointu, du bas au sommet de la pyramide.

Le sacre de Séville

Cette année, en fi nale, c’est l’Argen-tine qui fi t, derechef, les frais de cette hégémonie. Sur la terre battue du stade olympique de Séville, dans une ambiance de folie, l’équipe espagnole contrôla toujours les débats. Après les succès de Nadal et Ferrer (face à Monaco et Del Potro) lors des deux premiers simples, la messe était déjà presque dite. Les Argentins crurent au miracle après le succès en double de la paire Schwank-Nalbandian face à Verdasco-Lopez. Mais Nadal –encore et toujours lui – se chargea d’offrir le point de la délivrance en s’imposant, en quatre sets, face à Del Potro au terme d’un duel homérique. Décidément, le Saladier d’Argent résiste à l’appétit des Argentins qui comptent déjà quatre défaites en fi nale. Même le grand Guil-lermo Vilas n’avait pas réussi à ramener le trophée à Buenos-Aires. Dur, dur…

Rafael Nadal, élevé au rang de héros, a d’ores et déjà annoncé qu’il ne partici-perait pas à l’édition 2012 pour mieux se concentrer sur les quatre tournois du Grand Chelem et les Jeux Olympiques. C’est peut-être d’ailleurs le signal d’un changement de cycle pour l’équipe espagnole de Coupe Davis puisque Verdasco et Lopez ont également laissé entendre qu’ils ne joueraient plus en double.

De là à dire que le tennis espagnol fera de la fi guration, il y a de la marge. Car Ferrer, Almagro, Granollers, Garcia-Lopez devraient, eux, répondre pré-sents…

M.T.

Les plus titrés

1 Etats-Unis 32

2 Australie 28

3 France 9

Grande-Bretagne 9

5 Suède 7

6 Espagne 5

7 Allemagne 3

8 Russie 2

9 Croatie 1

Rép. tchèque 1

Italie 1

Afrique du Sud 1

Serbie 1

50

CL

UB

S D

E L

ÉG

EN

DE

C’est l’un des Resorts de tennis

les plus exceptionnels du Sud

de l’Europe. Situé à Marbella,

en bord de mer, au milieu de jardins tro-

picaux, le « Puente Romano Tenis Club »

bénéfi cie d’un environnement unique qui

en fait une véritable référence internatio-

nale.

Créé en même temps que l’hôtel à la fi n

des années septante, il a longtemps été

dirigé par un certain…Bjorn Borg. A la fi n

de sa carrière, au sommet de sa gloire, le

champion suédois avait fait de Marbella

son quartier général préféré. C’est au

Puente Romano qu’il s’était d’ailleurs ma-

rié, en 1980, avec Mariana Simionescu.

Le club a ensuite été repris par Manolo

Santana, l’une des fi gures de proue du

tennis espagnol qui est resté, d’ailleurs,

son fi dèle ambassadeur.

Un club 5 étoiles

Le club réunit, en tout cas, bien des

atouts ! Il compte 10 courts, dont 8 en

terre battue. Idéal pour s’entraîner en

toute saison car, dans ce coin magique

d’Andalousie, le soleil darde ses rayons

300 jours par an et le mercure descend

rarement sous les 20 degrés.

Le Central, doté de tribunes de 2000

places, est un lieu mythique du tennis

espagnol. De nombreuses rencontres de

Coupe Davis et de prestigieux tournois

s’y sont jadis déroulées. Les murs du Club

House sont d’ailleurs décorés de photos

d’époque où l’on reconnaît, pêle-mêle,

Ilie Nastase, John McEnroe, Yannick

Noah, Gabriela Sabatini, Arantxa San-

chez, Boris Becker ou, bien sûr, Manolo

Santana, éternel ambassadeur du club.

Et, aujourd’hui encore, il accueille de

grands événements, dont l’Open féminin

d’Andalousie qui réunit, au mois de mai,

quelques unes des meilleures joueuses du

circuit WTA. Il est aussi l’hôte traditionnel

d’un tournoi du Senior Tour.

Rares sont les clubs de tennis au monde

qui peuvent, en tout cas, bénéfi cier d’in-

frastructures de ce niveau dans un lieu

aussi exceptionnel. C’est bien simple : les

balles « out » tombent quasiment dans la

Méditerranée !

L’héritage de Borg et Santana

On ne peut évoquer l’histoire du « Puente Romano Tenis Club » sans parler de deux de ses fi gures emblématiques : Bjorn Borg et Manolo Santana. Le champion suédois fi t connaître le club anda-lou dans le monde entier au début des années quatre-vingt. Souvent présent sur les courts de Marbella pour s’entraîner, il organisa aussi à des tournois et des exhibitions.

Manolo Santana prit, quelque part, sa succession dans le rôle d’ambas-sadeur du club. Premier grand champion de l’histoire du tennis espagnol, lauréat de deux Roland-Garros (1961 et 1964), d’un US Open (1965) et d’un Wimbledon (1966), le Madrilène a marqué toute une génération et a ouvert la voie à l’arrivée de tant de grands champions de son pays (Orantes, Higueras, Ferrero, Moya, Nadal,…)

Au « Puente Romano », Santana s’est toujours senti chez lui. Sa carrière terminée, il a dirigé le club (de 1983 à 1998) et y a organisé de nombreux tournois et même des rencontres de Coupe Davis. Et il lui a, surtout, permis de conser-ver, au fi l des ans, une véritable notoriété internationale, basée sur l’excellence.

A défaut d’y avoir encore un poste offi ciel, Manolo Santana reste, aujourd’hui, l’âme de ce club qui est entré, conquérant, dans le XXIème siècle en organisant notamment, chaque année, au début du printemps, un tournoi WTA qui sert de préparation à la saison sur terre battue.

Bjorn Borg en plein entraînement !

Bjorn Borg et Régine

Yanick Noah micro à la main

Manolo Santana accueille Kim Clijsters et sa fi lle au Puente Romano

54

BE

RN

AR

D B

OIL

EA

U

prisons. L’histoire est connue. Bernard Boileau assume d’ailleurs pleinement son passé même s’il essaie de tourner la page.

Ce n’est pas simple. Même s’il est débar-rassé de ses vieux démons, il éprouve toujours les pires diffi cultés à repartir du bon pied. «Disons les choses comme elles sont : je dépends du CPAS, je vis du RIS et je cherche en ce moment un logement ! C’est dur. Lorsque j’étais en activité, j’avais défendu le projet d’une caisse de protec-tion sociale pour les joueurs belges. Cha-cun y aurait cotisé en fonction de ses résul-tats, et donc de ses revenus, et cela aurait assuré au moins un statut et un soutien fi nancier aux joueurs en fi n de carrière. A l’époque, cela avait fait sourire… ».

Le copain Yannick

Oui, depuis la fi n de sa carrière, Boileau a traversé des périodes très diffi ciles. Mais il a toujours tenté de s’en sortir. A la suite de « retrouvailles » et d’une discussion avec son « pote » Yannick Noah, il avait ainsi décidé de s’occuper à plein temps en Bel-gique de l’association « Fête le mur » lan-cée en 1996 par le charismatique cham-pion français. « A cette époque, on voyait bien que le climat de tension sociale, de délinquance et de vandalisme était le fait de jeunes sans ressource et avec peu d’avenir. J’ai pensé qu’en m’adressant aux écoles dans les quartiers dits « diffi ciles » pour proposer un apprentissage, un suivi humain et sportif à des enfants âgés de 6 à 12 ans, cela pourrait les aider à faire plus tard de meilleurs choix dans un climat dif-fi cile ou même violent. Nous avons ainsi encadré près de 500 enfants au travers de cours de tennis les mercredis et samedis pendant plus de 3 ans. Malheureusement les subsides qui nous avaient été promis arrivaient bel et bien mais trop souvent en retard et cela rendait la gestion de l’asbl très aléatoire. Nous avons été contraint de la dissoudre et ce malgré mon enga-gement total et l’excellent travail de ma compagne à l’époque, Pascale Minon. »

Nous sommes en 2001 et revoilà Bernard Boileau face à une désillusion. Il com-pense le vide laissé par la disparition de cette asbl en donnant de manière iso-lée quelques leçons de tennis mais les moyens manquent et la justice le rattrape à nouveau. Le tennis reste pourtant toute sa vie et il reprend le chemin des terrains d’entraînement.

« A partir de 2003, j’ai mis plus ou moins 6 mois pour retrouver un niveau de B-15/1 en remportant tous les tournois de cette catégorie auxquels j’ai participé. Malgré mes 45 ans, j’ai continué à jouer avec pour objectif les championnats d’Europe des plus de 40 ans à Baden-Baden et plus

encore pour Hanovre où avaient lieu, peu après, les championnats du monde de la même catégorie, avec de réelles chances de l’emporter. Je me sentais bien dans ma peau et bien sur le terrain… »

L’évêché de Liège

Hélas ! , le sort s’acharne et le destin frappe à nouveau. «J’avais retrouvé une vie équilibrée, le tribunal m’avait déjà octroyé la garde partagée de ma fi lle Maude et de mon fi ls Jean (nés de deux mamans différentes), mon rôle de père devenait essentiel. Alors que je retrouvais un niveau tennistique qui m’aurait per-mis d’aller au bout de mes objectifs, j’ai perdu mon tympan droit ! Sourd d’une oreille, j’ai tout de suite ressenti des sen-sations de vertige et de perte d’équilibre. Je montais à la volée pour taper à côté de la balle ! Les médecins m’ont rapide-ment annoncé la couleur : la compétition, même au niveau des plus de 40 ans, de-venait illusoire… »

Résultat : une nouvelle traversée du dé-sert qui le rapproché cependant de son adolescence et de sa scolarité chez les Jésuites. « Je suis devenu profondément croyant. J’ai entamé une formation à l’évêché de Liège. J’y ai passé plus de trois ans. Plus qu’une quête de la foi, je recherchais un moyen de m’enrichir intellectuellement et philosophiquement grâce à des cours très variés et comme fi nalité un rôle actif dans la communauté. Religion bien sûr mais aussi histoire, phi-losophie… C’est une formation complète - nous étions une classe de 12 élèves - qui peut s’étendre de 3 à 5 ans. Je visais les fonctions d’assistant paroissial mais plus encore d’agent pastoral dont le rôle social me paraissait plus impliqué encore.»

Bien décidé à s’investir tout entier et à se consacrer au soutien et à l’accompa-gnement des plus défavorisés - certains anciens détenus ou toxicomanes repen-tis comme lui - Bernard se consacra avec assiduité à sa nouvelle vocation pour tra-vailler à l’aide sociale au sein de l’Eglise. « J’ai réussi mes deux premières sessions d’examens mais la situation politique belge, déjà chaotique, empêchait toute nouvelle nomination (curieusement, c’est le Ministère de la Justice qui est chargé de la gestion du personnel social et associatif de l’Eglise !). C’est au cours de ma troi-sième année que les autorités religieuses nous ont avisés du peu de débouchés possibles. Peu à peu la démotivation s’est installée. Ce fut une réelle déception pour moi, j’y avais consacré beaucoup d’éner-gie et j’y voyais un avenir constructif ! »

Le voilà dès lors aujourd’hui revenu à la case départ : pas de situation, pas de

PR

EP

AR

AT

ION

PH

YS

IQU

E

56

2Run or not 2Run ?Par Eric HOUBEN Ostéopathe, D.O. et Personal Trainer

Chaque année, études, sondages, enquêtes le confi rment : nous sommes de plus en plus nombreux à courir, pour le plaisir, pour progresser, pour l’entraî-

nement ou en complément d’un autre sport. Même si le tennis est un sport dit « en charge », au cours duquel les impacts articulaires et mus-

culaires sont nombreux, il est intéressant d’inclure dans votre programme d’entraînement l’une ou l’autre séance de « running » afi n d’améliorer à la fois votre endurance

(la cylindrée de votre moteur) et votre force/vitesse (la puissance).

Si, au tout début de l’apparition du jogging, vers la fi n des années 60, l’endurance était quasi exclusive,

la recherche de la progression a infl ué sur la technicité de l’entraînement pour arriver à utiliser des allures dites « frac-tionnées ». Evaluer celles-ci n’était jadis ni très simple, ni très fi able, mais l’arri-vée des « cardiofréquence-mètre » a permis d’étalonner de façon précise l’intensité de ses entrainements. Au-jourd’hui, toute personne qui veut pro-gresser en course à pied ne peut échap-per à la réalisation de courses à allures variées. De plus, le tennis est, lui aussi, un sport essentiellement fractionné et l’utilisation de certaine méthode de travail en course à pied pourra vous ai-der à améliorer votre niveau d’intensité sur le terrain !

Les différents types d’allures

L’enduranceLe jogging est une activité aérobie, c’est-à-dire un effort qui se fait en pré-sence d’oxygène. Il est donc important de connaître ses limites de fréquence cardiaque ainsi que ses vitesses d’en-traînement. La consommation d’oxy-gène, via le système cardiovasculaire, va augmenter en fonction de l’inten-sité de l’effort jusqu’à un certain point

où elle atteindra son maximum. Cette intensité d’effort à partir de laquelle la consommation d’oxygène est maximale est appelée VMA = Vitesse Maximale Aérobie. Toutes vos allures d’entraîne-ment vont donc se baser sur un certain pourcentage de cette VMA. Il est ce-pendant diffi cile de se référer à une vitesse (à part si vous vous entrainez souvent sur une piste étalonnée) et je vous conseille donc d’utiliser un cardiofréquence-mètre qui vous informe en permanence sur votre fréquence cardiaque (FC) et donc sur le niveau d’intensité de votre entrainement

Voici les points essentiels à savoir lorsque vous utiliserez votre fréquence cardiaque (FC) comme point de repère :

u évaluer de façon précise votre fré-quence cardiaque maximale (FCM) par un test de terrain (test de Coo-per ou autre) ou un test d’effort (chez votre cardiologue ou votre médecin sportif) et non à partir de la formule théorique comme 220-âge, beaucoup trop aléatoire ! ;

u apprenez à vous connaître : certains paramètres autres que l’intensité de l’effort comme la chaleur, le stress, la déshydratation, le manque de sommeil,… peuvent infl uer sur votre FC ;

u Travaillez en terme de % de la FC (proche des % de la VMA) ;

u Le travail en endurance se fait entre 65 et 80% de votre FCM

Exemple d’une séance en endurance

10’ entre 65 et 70% de sa FCM + 30’ à 75% de sa FCM + 20’ à 80% de sa FCM + 5 à 10’ à 70% de sa FCM pour un total de 1h à 1h10.

d un autre sport. Même si le tennis est un sport dit uel les impacts articulaires et mus-st intéressant d’inclure dans ent l’une ou l’autre séance r à la fois votre endurance) et votre force/vitesse (la

son maximum. Cetteà partir de laquelle laoxygènee est maximale = Vitesse Maximaleos allul res d’entraîne-e baser sur un certainette VMA. Il est ce-de se référer à une ous vous entrainez piste étalonnée) etdonc d’utiliser un mètre qui vous anence sur votre que (FC) et donc ntensité de votre

essentiels à savoirserez votre fréquencemme point de repère :

on précise votre fré-que maximale (FCM)terrain (test de Coo-ou un test d’effort

ardiologue ou votref) et non à partir de laque comme 220-âge,aléatoire ! ;

us connaître : certainstres que l’intensité de la chaleur, le stress,ion, le manque de

uvent infl uer sur votre

erme de % de la FCde la VMA) ;

ndurance se fait entre votre FCM

séance

0% de sa FCM + 30’M + 20’ à 80% de sa70% de sa FCM pourh10.

58

Bien gérer ses émotions

Par Alain Goudsmet

Ancien joueur et entraîneur

de tennis de haut niveau,

Alain Goudsmet est devenu

une référence internationale

dans le coaching mental via

sa société « Mentally Fit ».

Pour Play Tennis, il conseille,

dans chaque numéro, le

joueur à optimiser son men-

tal avant de monter sur un

court.

PLT-333-FR.Hres.pdf 18/01/12 10:57:39

61

TE

CH

NIQ

UE

Les bonnes recettes du retour

Les retours bloqués sont encore utilisés lorsque le relanceur est loin de la balle et n’a donc pas d’autre choix. Il peut toutefois être délibéré si son intention est « de faire jouer le serveur ».

On se souvient de la demi-fi nale de l’Australian Open 2007 entre Roger Federer et Andy Rodick.. Ce match avait été remporté par Federer 6/4 6/0 6/2. Pour contrer le service puissant de l’Américain, le Suisse avait retourné bloqué la quasi totalité des 1ère balles adverses.

D’un point de vue technique, les adap-tations sont nombreuses et dépendent de la qualité et de la zone du service jouée. Cependant, nous pouvons noter certaines constantes.

Un retour de service se décompose en 4 phases successives et dépendantes les unes des autres.

1. Pré-dynamisation physique Retourner des services puissants re-

quiert une vitesse de réaction maxi-male. Une dynamisation physique (sautillement, fl exion des jambes, position basse, à l’image d’un gar-dien de but qui tente d’arrêter un penalty) avant le retour permet de se mettre dans les meilleures dispo-sitions mentales et physiques.

2. Prise d’information La reprise d’appui correspond à la

prise d’information

Après cette prise d’information et en fi n de suspension (juste avant réception), le pied s’ouvre du côté joué (pied droit pour un service dans le coup droit et pied gauche dans le revers d’un droitier.)

3. Exécution du coup Comme dans tous les sports de haut

niveau, les athlètes sont capables d’utiliser le haut du corps tout en se déplaçant. Ceci implique une grande dissociation entre le haut et le bas du corps et par conséquent la nécessité de développer des qualités de coordination. En règle générale, les épaules s’orientent mais le bassin reste assez facial. Dés la prise d’in-formation et la suspension, le pied s’ouvre du côté joué. Dans certains cas, la frappe peut être précédée d’un pas chassé (notamment sur des services joués au corps afi n de se dégager de la balle).

Pour un retour de revers à deux mains, les joueurs auront recours à une importante action de l’avant bras gauche. Les joueurs au revers à deux mains peuvent parvenir à compenser plus aisément que les retours de revers à une main grâce à leur main gauche. Nous pensons d’ailleurs que le fait de posséder un revers à deux mains est un avantage au retour de service.

Sur une première balle, l’action de la main gauche et de l’avant-bras gauche permettent en effet une adaptation plus facile lorsque le ser-vice est puissant.

4. L’enchaînement Ce point est certainement le plus

négligé mais tout aussi important que les 3 actions précédentes. En effet, la qualité et la vitesse de cet enchaînement permettront non seu-lement de rentabiliser le retour mais également de se reconvertir offensi-vement

Les retours sur 2ème balle

Les bons retours permettent de passer rapidement à l’attaque et il n’est pas rare de voir le relanceur prendre l’avan-tage dès son retour. Les joueurs de haut niveau parviennent à retourner long, rapide au centre dans les pieds du ser-veur. Celui-ci n’a, du coup, que très peu de temps pour s’organiser. Les meilleurs relanceurs parviennent également à trouver des angles courts rapides croi-sés mais également à monter au fi let souvent à contretemps pour exploiter le déséquilibre créé.

Conclusion

Ce coup est parfois quelque peu délais-sé lors d’entraînements. Il a toutefois pris une telle importance dans le tennis moderne qu’il doit faire l’objet d’un tra-vail spécifi que. L’entraîneur devra donc placer des situations service/retour en cours de leçon et non plus systéma-tiquement en fi n d’entraînement. Il sera intéressant d’obliger le relanceur à retourner dans des zones précises du terrain ou de lui demander d’enchaîner au fi let après une deuxième balle pour l’obliger à être extrêmement agressif à partir de ce coup.

Lleyton Hewitt

Andre Agassi

Rafael Nadal

Novak Djokovic

Avec le soutien de

• Edito par André Stein

• Nouvelles des régions

Magnifi que fi n de saison pour David Goffi n !

E.R.

Pie

rre

Dela

haye

– C

haus

sée

de W

avre

935

C –

5100

Wie

rde

• Edito par André Stein

• Nouvelles des régions

E.R.

Pie

rre

Dela

haye

– C

haus

sée

de W

avre

935

C –

5100

Wie

rde

Avec le soutien de

- Edit

o

L’année 2011 s’achève. Vive 2012 !

D’un point de vue tennistique, le nouveau millésime s’annonce d’ores et déjà exceptionnel : de

grandes émotions tout au long de la saison et, en toile de fond, les Jeux Olympiques de Londres

où, espérons-le, le drapeau belge fl ottera très haut sur les mâts.

La démission de Sabine Appelmans de son poste de capitaine de l’équipe belge de Fed Cup a

surpris la grande famille du tennis. Il s’agit d’un choix personnel que nous respectons complète-

ment. Je tiens d’ailleurs à remercier Sabine du fantastique travail réalisé, durant tant d’années,

à la tête de l’équipe.

C’est Ann Devries qui a pris sa succession. Déjà en charge du tennis féminin au sein de la VTV,

proche de la plupart des joueuses, elle réunissait tous les atouts pour reprendre le fl ambeau et

je suis sûr qu’elle relèvera le défi avec réussite. Je sais que cette nomination a, par sa rapidité,

étonné ou déçu certains. Dans la presse, Dominique Monami a notamment fait part de sa sur-

prise. Elle avait, elle aussi, bien sûr, les qualités requises pour le poste et je suis convaincu que

son tour viendra tant son expérience, son charisme et sa connaissance du jeu peuvent apporter

énormément à l’équipe.

Permettez-moi de rendre un dernier hommage à mon ami Joseph Buron qui vient de nous quitter

après une longue maladie. Entré à l’AFT avec moi en 1991, c’était un homme passionné et pas-

sionnant qui a beaucoup œuvré, dans l’ombre, pour le développement du tennis francophone

tant avec son cher club de Nassogne que dans le giron fédéral. Connu de tous par son passé

de journaliste présentateur du Journal Télévisé à la RTBF, il était toujours resté très humble et

lucide. Son départ prématuré laisse un grand vide dans nos cœurs.

Je profi te, enfi n, de ce denier édito de l’année pour vous souhaiter à toutes et à tous de belles

fêtes et, surtout, une année 2012 pleine de bonheur et de smashes gagnants !

André STEIN

Président de l’Association Francophone de Tennis

Le regard tourné vers 2012

65

68

- B

rabant

Delphine Bassilière, un démarrage fulgurant !

Delphine Bassilière avait certes tâté un peu du tennis quand elle avait 10-15 ans, mais elle avait vite raccroché sa

raquette pour se consacrer aux études. Elle n’y pensait donc presque plus jusqu’au jour où, venant s’installer à Bruxelles pour raison professionnelle – elle est économiste de formation –, cette Tournaisienne d’origine apprend qu’une amie suit des cours au Mounier. Se remémorant ses coups droits et revers d’antan, elle décide elle aussi de re-prendre du service. A raison de deux heures de cours par semaine, elle se construit très vite un réseau de connaissances qui la per-suadent de tenter l’aventure en interclubs. On est au printemps 2010 et son talent va éclore en même temps que les premiers bourgeons puisqu’elle gagne tous ses mat-ches en Dames VI !

« J’ai été la première surprise car je n’avais aucune idée de mon niveau, explique cette jeune femme de 34 ans. Mais j’avais pris goût à la compétition et je me suis dès lors lancée dans les tournois. »

Un tempo d’enfer. Delphine gagne son pre-mier tournoi de sa carrière au Lambermont et enchaîne résultats sur résultats. Elle est

insatiable. En fi n de saison, elle est pre-mière du critérium en Dames IV et – acces-soirement – en Dames 30 II.

« J’avais pris confi ance en moi, j’étais mor-due ! », explique celle qui croira encore plus en ses possibilités après sa rencontre avec Christine Domken qui devient sa professeur au Mounier. « J’avais une bonne condition physique, ce qui me permettait d’être à la bonne place et de commettre très peu de fautes directes. Mais je n’avais aucun sens tactique et prenais peu de risques. Chris-tine m’a appris à développer un jeu d’at-taque… »

Avec les résultats à la clé : en 2011, la joueuse, qui entre-temps était montée C30.I, termine le critérium Dames III à la quatrième place et remporte la catégorie Dames 30.I – en ne participant qu’à deux tournois, mais bon... Signe de confi ance : son professeur lui propose de faire équipe avec elle à la Maca Cup, à La Raquette, où les deux joueuses – devenues amies – at-teignent les demi-fi nales.

Son ambition en 2012 ? Faire encore mieux, évidemment ! « Maintenant que je suis clas-sée C15.5, je vais pouvoir joueur directe-

ment en Dames II. Mes parties ne pourront donc être que meilleures, ce qui sera tout profi t pour mon tennis ! ».

Alors, voici la question : à quelle place, Delphine Bassilière terminera-t-elle le cri-térium la saison prochaine ? Et la réponse : en bonne place, bien sûr !

Il habite Melle, près de Gand, est affi lié au Club Justine N1, à Limelette, mais le club de son cœur, c’est Le Logis, où il donne

cours de tennis. Flandre orientale, Brabant wallon, Bruxelles : Xavier Vergara Torrès (B-4/6) n’a visiblement pas peur des dé-placements. Ce qui est d’autant plus éton-nant puisqu’il ne conduit pas. « Lors des tournois, je me déplace parfois en voiture avec des connaissances si nos horaires co-incident, explique le joueur. Mais le matin, pour venir de chez moi jusque Watermael-Boitsfort, j’utilise les transports en commun. Cela me prend une heure… »

Cela fait déjà treize années que Xavier Ver-gara Torrès a débarqué de son Equateur na-tal par amour pour une Gantoise, Ann, ren-contrée à Guayaquil. Aujourd’hui, à 47 ans,

il est l’heureux papa de deux fi lles : Pauline (14 ans) et Maryse (12 ans). Et s’épanouit également sur les cours de tennis où son jeu offensif continue à faire des ravages. La preuve, cela fait trois ans de suite qu’il rem-porte le critérium du Brabant-AFT en M45 I. En tournoi, son palmarès 2011 est riche de soixante et une victoires pour seulement dix défaites, la plupart en juniors-vétérans. En 45 I, en revanche, il a remporté la baga-telle de neuf tournois sur onze, seuls Pierre Dombrecht (B-4/6) et Pascal Devos (B0) étant parvenus à lui faire mordre la brique pilée, successivement à l’Orée et au Racing de Bruxelles. Sans oublier Olivier Boulanger (B-4/6) qui l’a privé du titre de champion du Brabant vétérans en septembre au Wimble-don. Mais au terme d’un match très disputé.

« Ce sont ces quelques contres face à des plus jeunes qui m’ont fait perdre un clas-sement, car j’étais B-15 à l’entame de la saison, explique le joueur qui a renoncé à s’aligner en Messieurs I parce que cela le fatiguait trop et le privait d’énergie à l’heure de donner cours. « Au Logis, il y a quelques jeunes qui commencent à bien jouer. Je les encadrerai sans doute l’an prochain en in-terclubs, en divisions régionales. Mais il faut que je travaille ma condition, car il n’y a pas de miracle !»

Au critérium national, il n’y a pas eu de mi-racle cette saison non plus, puisque Xavier a été battu au premier tour au Wimbledon… Saint-Trond. Mais il avait quelques circons-tances atténuantes : « L’arbitre a commis des grossières fautes d’appréciation en ma défaveur et n’a jamais voulu me parler en français. Il m’a aussi sanctionné d’une faute de pied ce qui, pour quelqu’un qui fait service-volée, annihile toutes velléités. J’ai d’ailleurs écrit une lettre de réclamation à la fédération ».

L’an dernier, lors de la phase nationale, le Gantois, qui avait atteint la fi nale en 2009, avait eu plus de poisse encore. On se sou-vient en effet que son chauffeur s’était éga-ré à Charleroi et que lorsqu’il a téléphoné au juge-arbitre pour dire qu’il était devant le rond-point Spirou, on lui a répondu que c’était trop tard – Tintin ! – pour jouer.

« Je sais que je dois absolument passer mon permis, reconnaît le joueur, mais j’ai déjà raté trois fois le pratique. » Pour faute de pied ?

Xavier Vergara Torrès

de Guayaquil au Logis en passant par Gand

Delphine Bassilière

Xavier Vergara Torrès

Quarts de fi naleSamantha Stosur (AUS/N.1) > Chanelle Scheepers (AFS/N.7) 6-2, 6-3; Zheng Jie (CHN) > Petra Cetkovská (TCH/N.4) 0-6, 7-5, 6-3; Angelique Kerber (ALL/N.3) > Tamarine Tanasugarn (THA) 6-3, 6-4; Marion Bartoli (FRA/N.2) > Ayumi Morita (JPN/N.6) 6-2, 6-1

Demi-fi nalesMarion Bartoli (FRA/N.2) > Angelique Kerber (ALL/N.3) 6-1, 7-6 (7/5); Samantha Stosur (AUS/N.1) > Zheng Jie (CHN) 7-6 (7/5), 3-6, 6-3

FinaleMarion Bartoli (FRA/N.2) > Samantha Stosur (AUS/N.1) 6-3, 6-1

MOSCOUCibulkova émerge enfi n(Du 17 au 23 octobre – Dur - 721 000$)

u La Slovaque Dominika Cibulkova (22 ans) a ouvert son palmarès en battant en fi nale à Moscou l’Estonienne Kaia Kanepi 3-6, 7-6 (7/1), 7-5. Cibulkova, qui avait jusque-là perdu ses trois fi nales (Linz cette année et Ame-lia Island et Montréal en 2008), a ainsi vaincu le signe indien, et peut envisager atteindre le Top 10 en début de saison prochaine.

Quarts de fi naleDominika Cibulkova (SVQ/N.8) > Vera Zvonareva (RUS/N.1) 4-6, 6-4, 6-4; Elena Vesnina (RUS) > Marion Bartoli (FRA/N.3) forfait (infection virale); Kaia Kanepi (EST) > Svetlana Kuznetsova (RUS/N.6) 6-1, 6-2; Lucie Safarova (TCH) > Vera Dushevina (RUS) 6-4, 6-4

Demi-fi nalesDominika Cibulkova (SVQ/N.8) > Elena Vesnina (RUS) 6-0, 6-2; Kaia Kanepi (EST) > Lucie Safarova (TCH) 6-7 (4/7), 6-4, 6-3

FinaleDominika Cibulkova (SVQ/N.8) > Kaia Kanepi (EST) 3-6, 7-6 (7/1), 7-5

LUXEMBOURGAzarenka en pleine confi ance(Du 17 au 23 octobre – Dur – 220 000$)

u La Bélarusse Victoria Azarenka a été sans pitié pour la Roumaine Monica Niculescu en s’imposant 6-2 6-2 en fi nale d’un tournoi de Luxembourg qu’elle a survolé. Aza-renka, 22 ans, y a décroché son troisième titre cette saison après ses succès à Miami et Marbella, le huitième de sa car-rière qui la mettait en confi ance à l’approche du Masters...

Quarts de fi naleVictoria Azarenka (BLR/N.1) > Iveta Benesova (TCH) 6-3, 6-2; Julia Görges (ALL/N.6) > Anastasija Sevastova (LAT) 5-2 (ab.); Monica Niculescu (ROM) > Lucie Hradecká (TCH) 6-4, 6-4; Anne Keothavong (G-B) > Bibiane Schoofs (P-B) 6-3, 6-2

Demi-fi nalesVictoria Azarenka (BLR/N.1) > Julia Görges (ALL/N.6) 6-3, 6-3; Monica Niculescu (ROM) > Anne Keothavong (G-B) 7-5, 4-6, 6-3

FinaleVictoria Azarenka (BLR/N.1) > Monica Niculescu (ROM) 6-2, 6-2

MASTERS À ISTANBULKvitova, la reine des reines(Du 25 au 30 octobre – Dur – 4 900 000$)

Groupe rouge:Petra Kvitova (TCH/N.3) > Vera Zvonareva (RUS/N.6) 6-2, 6-4; Caroline Wozniacki (DAN/N.1) > Agnieszka Radwanska (POL/N.8) 5-7, 6-2, 6-4; Vera Zvonareva (RUS/N.6) > Caroline Wozniacki (DAN/N.1) 6-2, 4-6, 6-3; Petra Kvitova (TCH/N.3) > Caroline Wozniacki (DAN/N.1) 6-4, 6-2; Agnieszka Radwanska (POL/N.8) > Vera Zvonareva (RUS/N.6) 1-6, 6-2, 7-5; Petra Kvitova (TCH/N.3) > Agnieszka Radwanska (POL/N.8) 7-6 (7/4), 6-3

Groupe blanc:Samantha Stosur (AUS/N.7) > Maria Sharapova (RUS/N.2) 6-1, 7-5; Victoria Azarenka (BLR/N.4) > Samantha Stosur (AUS/N.7) 6-2, 6-2; Li Na (CHN/N.5) > Maria Sharapova (RUS/N.2) 7-6 (7/4), 6-4; Victoria Azarenka (BLR/N.4) > Li Na (CHN/N.5) 6-2, 6-2; Samantha Stosur (AUS/N.7) > Li Na (CHN/N.5) 6-1, 6-0; Marion Bartoli (FRA/N.9) > Victoria Azarenka (BLR/N.4) 5-7, 6-4, 6-4

Demi-fi nalesPetra Kvitova (TCH/N.3) > Samantha Stosur (AUS/N.7) 5-7, 6-3, 6-3; Victoria Azarenka (BLR/N.4) > Vera Zvonareva (RUS/N.6) 6-2, 6-3

FinalePetra Kvitova (TCH/N.3) > Victoria Azarenka (BLR/N.4) 7-5, 4-6, 6-3

BALIIvanovic, le doublé en Masters bis(Du 3 au 6 novembre – Dur – 600 000$)

u Ana Ivanovic a fêté dignement ses 24 ans en conservant son titre au Masters bis, surclassant l’Espagnole Anabel Medina Garrigues 6-3, 6-0 en fi nale à Bali. La carrière de la Serbe, qui est en dents de scie depuis trois ans et son titre à Roland Garros, comporte une constante: en Indonésie, c’est elle la reine. Elle y a remporté ses deux derniers titres, por-tant le total de sa carrière à 11. L’an prochain, ce Masters bis se déroulera à Sofi a.Quarts de fi naleNadia Petrova (RUS) > Shuai Peng (CHN/N.2) 6-4, 6-3; Ana Ivanovic (SER) > Roberta Vinci (ITA/N.4) 6-3, 6-3; Anabel Medina Garrigues (ESP) > Marion Bartoli (FRA/N.1) 4-6, 7-6 (9/7), 1-0 (ab.); Sabine Lisicki (ALL/N.3) > Daniela Hantuchova (SVQ) 7-5, 6-2

Demi-fi nalesAna Ivanovic (SER) > Nadia Petrova (RUS) 6-1, 7-5; Anabel Medina Garrigues (ESP) > Sabine Lisicki (ALL/N.3) 6-3, 4-6, 4-0 (ab.)

FinaleAna Ivanovic (SER) > Anabel Medina Garrigues (ESP) 6-3, 6-0

Assemblés par Hugues Feron

Résultats WTA 2011

JAN

03/01 - 09/01 Auckland Nouvelle-Zélande Int. Dur Greta Arn

03/01 - 09/01 Brisbane Australie Int. Dur Petra Kvitova

10/01 - 16/01 Sydney Australie Premier Dur Li Na

10/01 - 16/01 Hobart Australie Int. Dur Jarmila Groth

17/01 - 30/01 Open d’Australie Australie Grand Chelem Dur Kim Clijsters

FEV

06/02 - 13/02 Paris France Premier Indoor Petra Kvitova

06/02 - 13/02 Pattaya Thaïlande Int. Dur Daniela Hantuchova

14/02 - 20/02 Dubaï Emirats Arabes Unis Premier Dur Caroline Wozniacki

14/02 - 20/02 Memphis Etats Unis Int. Championships Indoor Magdalena Rybarikova

14/02 - 20/02 Bogota Colombie Int. Championships T. Battue Lourdes Dominguez

21/02 - 27/02 Doha Qatar Premier Dur Vera Zvonareva

21/02 - 27/02 Acapulco Mexique Int. Championships T. Battue Gisela Dulko

28/02 - 06/03 Monterrey Mexique Int. Indoor Anastasia Pavlyuchankova

28/02 - 06/03 Kuala Lumpur Malaisie Int. Dur Jelena Dokic

MAR07/03 - 20/03 Indian Wells Etats Unis Premier Events Dur Caroline Wozniacki

21/03 - 03/04 Miami Etats Unis Premier Events Dur Victoria Azarenka

AVR

04/04 - 10/04 Charleston Etats Unis Premier Events T. Battue Caroline Wozniacki

04/04 - 10/04 Marbella Espagne Int. T. Battue Victoria Azarenka

18/04 - 24/04 Fès Maroc Int. T. Battue Alberta Brianti

18/04 - 24/04 Stuttgart Allemagne Premier Indoor Julia Goerges

25/04 - 01/05 Estoril Portugal Int. T. Battue Anabel Medina Garrigues

25/04 - 01/05 Barcelone Espagne Int. T. Battue Roberta Vinci

MAI

02/05 - 08/05 Madrid Espagne Premier Events T. Battue Petra Kvitova

09/05 - 15/05 Rome Italie Premier Events T. Battue Maria Sharapova

16/05 - 22/05 Bruxelles Belgique Premier T. Battue Caroline Wozniacki

16/05 - 22/05 Strasbourg France Int. Championships T. Battue Andrea Petkovic

23/05 - 05/06 Roland Garros France Grand Chelem T. Battue Li Na

JUIN

06/06 - 12/06 Birmingham Grande Bretagne Int. Championships Gazon Sabine Lisicki

06/06 - 12/06 Copenhague Danemark Int. Indoor Caroline Wozniacki

13/06 - 19/06 Eastbourne Grande Bretagne Premier Gazon Marion Bartoli

13/06 - 19/06 ‘s-Hertogenbosch Pays-Bas Int. Championships Gazon Roberta Vinci

20/06 - 03/07 Wimbledon Grande Bretagne Grand Chelem Gazon Petra Kvitova

JUIL

04/07 - 10/07 Bastad Suède Int. Dur Polona Hercog

04/07 - 10/07 Budapest Hongrie Int. T. Battue Roberta Vinci

11/07 - 17/07 Palerme Italie Int. T. Battue Anabel Medina Garrigues

11/07 - 17/07 Bad Gastein Autriche Int. T. Battue Maria Jose Martinez

18/07 - 24/07 Bakou Azerbaidjian Int. Dur Vera Zvonareva

25/07 - 31/07 Stanford Etats Unis Premier Dur Serena Williams

25/07 - 31/07 Washington Etats Unis Int. Dur Nadia Petrova

AOU

01/08 - 07/08 San Diego Etats Unis Premier Events Dur Agnezka Radwanska

08/08 - 14/08 Toronto Canada Premier Events Dur Serena Williams

15/08 - 21/08 Cincinnati Etats Unis Int. Championships Dur Maria Sharapova

22/08 - 28/08 New Haven Etats Unis Premier Dur Caroline Wozniacki

29/08 - 10/09 US Open Etats Unis Grand Chelem Dur Samantha Stosur

SEP

12/09 - 18/09 Tashkent Ouzbékistan Int. Dur Ksenia Pervak

12/09 - 18/09 Quebec Canada Int. Championships Indoor Barbora Zahlova Strycova

19/09 - 25/09 Guangzhou Chine Int. Championships Dur Maria José Martinez Sanchez

19/09 - 25/09 Séoul Corée du Sud Int. Dur Chanelle Scheepers

26/09 - 02/10 Tokyo Japon Premier Events Indoor Agnieszca Radwanska

OCT

03/10 - 09/10 Pekin Chine Premier Dur Agnieszca Radwanska

10/10 - 16/10 Linz Autriche Premier Indoor Petra Kvitova

10/10 - 16/10 Osaka Japon Int. Dur Marion Bartoli

17/10 - 23/10 Luxembourg Luxembourg Premier Indoor Victoria Azarenka

17/10 - 23/10 Moscou Russie Premier Events Indoor Dominika Cibulkova

24/10 - 30/10 WTA Championships Turquie Masters Indoor Petra Kvitova

Date Tournoi Pays Catégorie Surface Vainqueur

84

DE

S C

HIF

FR

ES

ET

DE

S L

ET

TR

ES