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Résumé Ici nous cherchons à comprendre et à expliquer l’engouement récent de la vente des vins primeurs, vin vendu bien avant les termes de sa conception. Tradition bordelaise, qui s’étant à d’autres régions viticoles françaises

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Résumé

Ici nous cherchons à comprendre et à expliquer l’engouement récent de la vente des vins primeurs, vin vendu bien avant les termes de sa conception. Tradition bordelaise, qui s’étant à d’autres régions viticoles françaises

Les Vins en Primeurs

Problématique   :

Pourquoi tant d’importance donnée aux vins primeurs, alors que ceux-ci ne sont mêmes pas aux termes de leur conception ?

Remerciements

Merci à toutes ses personnes, qui m’ont permis de réaliser ce stage de fin d’études dans d’excellentes conditions et qui m’ont permis d’asseoir mon choix et mon désir pour la communication dans le milieu vitivinicole.

Ils m’ont par ailleurs, permis d’approfondir mes connaissances sur l’ensemble des appellations de la Rive droite. Durant ses six mois de stage j’ai pu rencontrer des gens merveilleux dont ont sens la passion du vin en eux, ce fut un immense plaisir de travailler à leurs côtés et de pouvoir continuer dès à présent.

Durant tout le stage, ces personnes m’ont considéré comme l’uns des leurs, ont su me faire confiance et m’ont permis de mettre en avant mes compétences ; j’ai ainsi pu me sentir à l’aise et dans mon élément.

A tous les membres du Cercle Rive Droite. Aux membres du Conseil d’Administration.

Aux membres fondateurs du Cercle Rive Droite. Au président Alain Raynaud.

A Martine Héricé.

Introduction

Partout dans le monde, bordeaux représente l’image même du vin , pourtant on éprouve aujourd’hui quelques difficultés a déceler l’empreinte vinicole dans une ville délaissée par les plus beaux alignements de barriques sur le port et par les grands chais du négoce, partis vers les zones industrielles de la périphérie. Et les petits bars-caves ou l’on venait le matin boire un verre de liquoreux ont presque tous disparu, autre temps, autres mœurs.

Nectar d’un fruit noble, qui a traversé les temps, le vin avec sans doute, faut-il l’admettre, la bière, fait partie intégrante de l’histoire de l’humanité. Symbole à travers les âges de l’hospitalité et de la convivialité, il y est fait référence dans les plus belles pages de notre histoire et de notre littérature.

En remontant les siècles, on découvre les origines orientales et gréco-latines du vin et on constate que les sources de notre civilisation empruntent les mêmes routes que l’extension de la vigne.

La Christianisation de l’Europe s’accompagne de plantations de vignobles, le Christ ayant sacralisé le vin, il est désormais indispensable au service de la messe.

Le vin n’est pas seulement une simple boisson destinée à étancher la soif, mais en raison de son usage culturel et de ses qualités gustatives, il conquiert le monde. Cet intérêt n’est pas partagé par tout le monde, mais les domaines de connaissances sont multiples : géologie, histoire, géographie, climatologie, chimie minérale et organique, agronomie et biologie pour l’amont et en aval, la gastronomie, le service à table, la dégustation, la collection…

Pratique bordelaise, devenue répandue, la vente des vins primeurs prend de plus en plus d’ampleur. En dépit des vins non achevés dans leur conception, une lutte est engagée chaque année durant le second trimestre pour se procurer « le » vin primeur.

Acquérir des crus de grande garde et les mettre en condition pour se bonifier a, depuis toujours , été un investissement pour les passionnés de bons vins. L’engouement de ces dernières années est l’achat de vins en primeurs de grands crus de Bordeaux .

Est-ce une pratique récente ? exclusivement bordelaise ? Pourquoi tant d’importance donnée à ces vins qui ne sont pas encore aux termes de

leur vinification ? quels vins sont susceptibles d’être vendus dans ces condition ? existe-t-il des évènements dédiés à ces nouveaux vins ?

Tout d’abord, l’historique sera abordé, suivi de l’aspect économique et spécifique généré par ces ventes. Nous verrons ensuite la complexité de la mise en place d’une telle machine chaque année, pour mettre en valeur ces vins inachevés et difficiles à déguster.

I. Historique

L’histoire vinicole de Bordeaux est très longue et le vin fut connu avant la vigne quand dans la première moitié du 1er siècle avant Jésus-Christ,(avant même l’arrivée des légions romaines en Aquitaine) des négociants campaniens commençaient à vendre du vin aux bordelais.

Si bien que c’est par le vin que les aquitains ont fait l’apprentissage de la romanité. La vigne est apparue au 1er siècle de notre ère, mais c’est surtout à partir du XII° siècle qu’elle a connu une certaine extension : en effet le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, futur roi d’Angleterre favorisa l’exportation des « clarets sur le marché britannique. Les expéditions de fin d’années se faisaient par mer, avant Noël. On ne savait pas conserver les vins, après une année, ils étaient moins prisés parce qu’ils étaient partiellement altérés.

A la fin du XII° siècle, les « clarets » ont été concurrencés par l’apparition des nouvelles boissons (thés, café chocolat) et par les vins plus riches de la péninsule ibérique . d’autre part, les guerres de Louis XIV entraînèrent des mesures de rétorsion économique contre les vins français. Cependant la haute société anglaise restait attachée au goût des « clarets ». ainsi quelques négociants londoniens cherchèrent-ils au début du XIII° siècle a créer un nouveau style de vins plus raffinés, les new french clarets qu’ils achetaient jeunes pour les élever. Afin d’accroître leurs bénéfices, ils imaginèrent de les vendre en bouteilles. Bouchées et scellées celles-ci garantissaient l’origine du vin- insensiblement la relation terroir château grand vin s’effectua marquant l’avènement de la qualité. A partir de ce moment, les vins commencèrent à être jugés,

appréciés et payés en fonction de leur qualité. Cette situation encouragea les viticulteurs a faire des efforts sur la sélection des terroirs, la limitation des rendements et l’élevage en fut, parallèlement ils introduisirent la protection des vins par l’asshydride sulfureux qui permit le vieillissement, ainsi que la clarification par collage et soutirage.

A la fin du XVIII° siècle, la hiérarchie des crus bordelais était établie malgré la Révolution et les guerres de l’empire, qui fermèrent provisoirement les marchés anglais Le prestige des grands vins de bordeaux ne cessa de croître au XIX° siècle pour aboutir en 1855 à la célèbre classification des crus du Médoc, toujours en vigueur, malgré les critiques que l‘on peut émettre à son égard.

Après cette période faste, le vignoble fut profondément affecté par les maladies de la vigne phylloxéra et Mildiou, par les crises économiques et les guerres mondiales. De 1960 à la fin des années 1980, le vin de Bordeaux a connu un regain de prospérité, lié à une remarquable amélioration de la qualité et de l’intérêt que l‘on porte dans le monde entier aux grands vins.

La notion de hiérarchie des terroirs et des crus retrouve sa valeur originelle, mais les vins rouges ont mieux bénéficiés de cette évolution que les vins blancs. Au début des années 1990, me marché connaît des difficultés qui ne seront pas sans incidence sur la structure du vignoble.

A la fin du XIX° siècle, le vignoble bordelais s’est étendu sur plus d e 150 000 hectares. En 2001, il atteignait 119 268 hectares, c’est à dire une surface nettement supérieur à celle des années 1950-1960 ou c’était le creux de la vague ( la culture de la vigne a été supprimée sur les sols les moins favorables et lors des années de déshérence nombreuses ont été les vignes arrachées). On assiste depuis 20 ans environ à un mouvement de replantation lié à l’embellie du vin. La production globale est restée assez constante ce qui correspond, sur des surfaces moindres, à une augmentation des rendements avec une amélioration des conditions de culture. Parallèlement on a assisté à une concentration des propriétés avec une diminutions du nombre de producteurs déclarants 22 200 en 1983, 16 000 en 1992, 13 358 en 1993, 12 852 en 1996.

Cette évolution traduit les contraintes et nécessités de la gestion des entreprises viticoles. Pour répondre aux obligations des la gestion actuelle des évolutions se sont faites avec la suppression de stocks importants, l’apparition de vins à consommer plus précoce, la raréfactions des gammes étendues de millésimes dans les propriétés, l’apparition de la vente en primeurs.

Cette procédure a pris naissance dans les années 1970 pour trouver son rythme dans les années 1980 avec un engouement marqué autour des années 1990 jusqu’à l’apogée du millésimé 2000.

Elle a largement contribué, avec les puissant relias du négoce bordelais à ce nouvel essor qu’à caractérisé les vingt dernières années. Si

la vente en primeurs a représenté un tel succès, c’est qu’elle a servi les intérêts de tous les éléments de la chaîne commerciale depuis le producteur jusqu’au consommateur, en tout cas pour les propriétés essentielles. Les autres , celles de moindre renom, ont tiré profit de cette embellie de l’image du vin dont elles ont bénéficié par effet d’accompagnement.

Leurs origines, mystérieuses par l’absence de documents écrits, doivent remonter à la nuit des temps… et au moins au XVIII° siècle comme le prouvent des livres de courtage du Bureau Tastet et Lawton. Sans doute avaient-elles même lieu « sur-souche » puisque les vignerons ne savaient pas conserver leur vin, seul en effet le soufre permit ce miracle vers l’an 1800.

Traditionnelles donc, mais aussi spécifiques à Bordeaux, puisqu’elles ne se pratiquent que là. Elles concernent un grand vin apte à vieillir de 5 ans à 100 ans et dont seul la vente est anticipée.

a) Théorie du système.

Il consiste à mettre sur « le marché de place », dès le printemps suivant la récolte, alors que l’on a encore en mémoire la vendange et son niveau qualitatif, tout ou partie de la production, à un prix de vente fixé à la bouteille et pour une livraison après la mise en bouteille au château (devenue obligatoire depuis 1972) soit 18 à 24 mois plus tard. L’offre se trouve ainsi concentrée sur un moment très court, ce qui permet d’avoir un effet modérateur sur la formation du prix. Ainsi, quand passe le train des primeurs » il faut le prendre diront les négociants girondins, pour être sur de trouver le vin recherché à un prix intéressant. Le vin ne quitte donc pas les chais ou il se bonifie en barriques.

Le paiement du prix se fait en plusieurs versements (deux ou trois le plus souvent) échelonnés entre la transaction et la livraison. Il s’agit donc d’une cession virtuelle du vin « futur » par le propriétaire au négociant bordelais qui lui-même le revend aux importateurs étrangers ou aux autres distributeurs qui à leur tour le revendent aux consommateurs. Seul l’argent circule… souvent très vite !

La vente en primeur, qui trouve ses origines à Bordeaux au 18ème

siècle, se déroule traditionnellement au printemps suivant la récolte alors que le vin est encore en fût. Le prix, la quantité et l a date de livraison sont fixés au moment de la vente en primeur. La vente des vins primeurs ne concerne plus seulement les grands crus classés

Cette formule de vente devrait plutôt être appelée vente ou achat par souscription, le principe en est simple, c’est acquérir un vin avant qu’il soit élevé et mis en bouteilles à un prix très inférieur à celui qu’il atteindra lorsqu’il sera livrable.

Les souscriptions sont ouvertes pour un temps limité et pour un volume contingenté, généralement au printemps et au début de l’été qui suit les

vendanges. L’acheteur verse la moitié du prix convenu à la commande et s’engage à solder sa dette à la livraison qui interviendra 12 à 15 mois plus tard, c’est à dire après 18 ou 24 mois d’élevage.

De ce fait le producteur touche rapidement de l’argent frais et l’acheteur peut réaliser une bonne opération lorsque les cours du vis augmentent.

Le type de transaction s’apparente au marché à terme de la bourse. Il s’agit la du schéma idyllique de cours favorable, c’est à dire stables dans la prise de valeur, dans le sens de l’augmentation.

Cette formule a pu voir le jour grâce à la présence du négoce comme intermédiaire puissant incontournable et respecté entre les producteurs et les acquéreurs.

Certaines propriétés (les plus prestigieuses) ne distribuent que par l’intermédiaire du négoce et ne veulent en rien lui faire concurrence par une vente direct sur place, qui si elle à lieu, est faire à un tarif toujours plus élevé que celui proposé par le négoce. En contrepartie le négoce est tenu (par contrat) de se porter acquéreur de tous les millésimes et donc des bons comme des mauvais. Cette fidélité est récompensée par des contingents qui sont maintenu ou valorisés au fil du temps si le négociant n’est pas défaillant. Lui seront proposées diverses tranches, mises sur le marché à des moments différents, il est rare que les prix faits aux négociants baissent et ils doivent répercuter les variations de cours sur leur prix de vente.

Les négociants doivent donc se méfier que le renversement du cours ne viennent pas les conduire à devoir écouler du vins à des prix inférieur à ceux auxquels ils les ont achetés.

b) Rites et atouts.

La tradition orale, transmise de génération en génération a servi et sert encore de code de conduite. Basées sur une confiance réciproque de tous les acteurs, les transactions se déroulent généralement sans incident notoire. A tel point qu’aucune codification réelle n’a été publiée à ce jour ; seul deux arrêts du Conseil d’Etat ont rendu des décisions favorables aux producteurs sur le plan fiscal.

La phase préparatoire, qui peut durer plusieurs semaines, est marquée par la présentation et la dégustation généralisée des échantillons du Vin Nouveau. Sont conviées à ces dégustations les personnalités les plus connues de tout le monde professionnel : journalistes spécialisés français et étrangers, négociants, courtiers, propriétaires. Pendant 15 jours, ce sont de 3 à 5 000 acheteurs qui testent et évaluent la qualité du nouveau millésime. C’est maintenant un rite au même titre que les présentations de haute couture à Paris, qui chaque année prennent plus d’ampleur et de rayonnement.

Après le long déroulement de cet évènement majeur, certains propriétaires, quelques francs tireurs d’abord, prennent contact avec des courtiers spécialisés pour « lancer » un ordre de prix auprès des négociants qui parfois le discute. C’est la phase initiale de la négociation, la période de « l’information – intimidation » véritable partie de poker. On finit par conclure un accord généralement ratifié par un courtier sur le « pris de sortie ». Le rôle du courtier, souvent déterminant, est à la fois diplomatique et arbitral.

Chaque année a ses particularités, son environnement économique, son « marché » en un mot, qui peut donner des allures irrationnelles en apparences seulement, aux transactions.

Exemple   : après les 3 Glorieuses ( 1988, 1989 et 1990), le gel de 1991 et la petite année 1992 font chuter les cours de 50%.

Contre exemple   : en 1995 et 1996, la qualité et la presse relancent deux bons millésimes, les stocks sont bas, le dollars est en forme, de nouveaux marchés s’ouvrent, les vins reprennent 30 à 50%, voire plus pour quelques leaders et le marché s’emballe.

Le marché des primeurs est en développement constant car il représente de solides avantages à la fois pour le producteur et pour les acheteurs successifs :

Le propriétaire réalise des entrées d’argent tout au long de l’exercice et bénéficie d’un régime fiscal favorable puisque ses « recettes » ne seront prises en compte qu’au jour de la livraison du vin soit plusieurs mois après leur perception (cf Arrêts du Conseil d’Etat)

Le négociant dispose d’un vin qu’il peut à son gré : soit revendre immédiatement pour assurer sa trésorerie et pour satisfaire sa clientèle fidèle, soit attendre la livraison pour bénéficier de la plus value acquise pendant et après le vieillissement.

Le consommateur pourra aussi profiter de cet avantage car il est vrai que depuis la normalisation des affaires après le chaos de la guerre, la hausse des cours s’est toujours confirmé a 2 exceptions près : les millésimes 1972 et 1984 ; d’autres pourtant difficiles comme les millésimes 1987 et 1992, ont réussi a tirer leur épingle du jeu.

Cette performance, aussi rare que remarquable, constitue un des atouts forts du système, d’autant que tous les intervenants de la chaîne en bénéficient : du propriétaire au consommateur… surtout si ce dernier a eu l’heureuse idée de conserver ses bouteilles jusqu’à leur apogée… quel régal en plus ! on pourrait à ce propos souligner que le vin, parmi les produits consommables, est l’un des seuls à se bonifier en vieillissant.

c) Evolution et avenir.

Il serait coupable de ne pas retenir d’autres raisons du succès toujours croissant de cet appareil original et notamment :

- Les traditions du commerce bordelais et libournais (ou tout le monde se connaît et peut se faire confiance)

- La qualité des relations de ce négoce avec ses correspondants internationaux.

Cette confiance, clef de voûte du système, ne date pas d’hier et remonte sans doute à l’époque ou vendeur et acheteur scellaient leur marché par un simple « topons la ! »

La solide assise financière et commerciale qui a découlé de ce climat de confiance partagée.

L’importance grandissante de ces affaires « de primeurs » qui peuvent représenter plus de 50% du chiffre d’affaires de certaines Maisons de Négoce.

Le rôle prépondérant du courtier qu’il nous plait de rappeler.

Il faut aussi beaucoup insister sur les heureuses retombées du financement anticipé de ces ventes qui génère pour les propriétaires des possibilités d’investissement de toutes natures : cuvier fonctionnels et hygiéniques avec régulation automatiques des températures de vinification, conduite de la vigne, vendange vertes, tris des raison, vendange manuelles, main d’œuvre exercée et suffisante pour une produit «  fait main », comme un sac Hermès.

Tous ces moyens efficaces de plus en plus répandus, permettent une amélioration réelle et durable de la qualité des vins, qui elle-même favorise la montée régulière de leurs cotations. Tous les participants en bénéficient et le système s’en trouve renforcé.

Aujourd’hui, l’internationalisation du marché pourrait gêner son développement mais des formules simples d’assurance ou de cautionnement par exemple, permettront d’aplanir les difficultés si d’aventure elles se présentaient ce qui nous semble très improbable. Le système par son intérêt et sa puissance est inébranlable… et le VIN produit magique et bienfaisant, mémoire du temps, générateur de profits et de plaisir se pare de toutes les vertus.

d) Une pratique bordelaise étendue à d’autres régions (Bourgogne, Côtes du Rhône).

e) Ne s’envisage que sur un certain type de crus.

II. Evolution des prix de sortie et des cours du marché

Ce marché des vins primeurs ouvert récemment au public (années 80) représente un avantage pour les particuliers, mais aussi pour les producteurs et les négociants.

Les négociants acquièrent des vins de gardes réputés à des prix peu exorbitants et de l’autre coté, les consommateurs font des économies sur l’achat de crus renommés. Ces vins se bonifient avec le temps, il y a donc intérêt spéculatif a acheté des vins en primeurs.

Il existent deux marché de vente en primeurs ou les vins provenant du dernier millésime, le dernier vendangé. Sur ce marché, les vins sont vendus par les propriétés qui fixent leurs prix aux négociants et aux particuliers. Ces échanges se font par l’intermédiaire du courtier si cela concerne le producteur et le négociant, le particulier lui peut s’adresser directement au château.

Les prix primeurs correspondent aux prix de vente de la première parcelle de la production des châteaux. Le second marché, lui s’effectue

entre le négociant et les particuliers pour des prix vraiment concurrentiels.

Quel que soit le vin acheté sur le marché primeur, celui-ci prend e la valeur sur le second marché, cet investissement dans sa généralité est rentable.

a) Etudes

1. étude statistique de l’évolution des prix de sortie (enquête auprès de négociants et courtiers)

i. sur les 1er crus classésii. sur les autres crus classés ou non

2. étude comparative de l’évolution des prix sur le court et le plus ou moins long termes (ne concerne que certains vins) (enquête auprès de propriétaires)

b) Fluctuations du marché

1. en fonction du contexte économique mondial.

2. en fonction du cours du dollars.

3. en fonction de la valeur des millésimes.

c) Importance de la valeur des millésimes.

1. jugements des critiques mondialement reconnu sur les dégustations primeurs (dégustateurs internationaux et nationaux)

2. la vérité du marché qui peut se former, se lisser ou inverser les tendances initiales.

d) Importance des stocks disponibles au moment de la nouvelle campagne primeur.

III. Une communication internationale pour ces vins nouveaux

a) L’engouement du monde professionnel international.( tous les pays économiquement forts se déplacent)

b) L’organisation d’une manifestation internationale et professionnelle.

(Manifestation du Cercle Rive Droite de Grands de Bordeaux )

1. choix de la date et d’un lieu stratégique

2. dossiers de presse à l’ensemble de la profession

3. organisation de la structure et de la dégustation en elle-même

4. communiquer l’évènement aux presses locales et spécialisées.

c) Pourquoi un tel engouement ?

Ce marché des vins primeurs ouvert récemment au public (années 80) représente un avantage pour les particuliers, mais aussi pour les producteurs et les négociants.

Les négociants acquièrent des vins de gardes réputés à des prix peu exorbitants et de l’autre coté, les consommateurs font des économies sur l’achat de crus renommés. Ces vins se bonifient avec le temps, il y a donc intérêt spéculatif a acheté des vins en primeurs.

Il existent deux marché de vente en primeurs ou les vins provenant du dernier millésime, le dernier vendangé. Sur ce marché, les vins sont vendus par les propriétés qui fixent leurs prix aux négociants et aux particuliers. Ces échanges se font par l’intermédiaire du courtier si cela concerne le producteur et le négociant, le particulier lui peut s’adresser directement au château.

Les prix primeurs correspondent aux prix de vente de la première parcelle de la production des châteaux. Le second marché, lui s’effectue entre le négociant et les particuliers pour des prix vraiment concurrentiels.

Quel que soit le vin acheté sur le marché primeur, celui-ci prend e la valeur sur le second marché, cet investissement dans sa généralité est rentable.

1. anticiper et trouver Le vin .

2. un intérêt sur l’achat ( tant pour les professionnels que les particuliers).

3. pourtant difficultés à apprécier des vins si jeunes.

d) Une pratique bordelaise étendue à d’autres régions (Bourgogne, Côtes du Rhône).

e) Ne s’envisage que sur un certain type de crus.

Présentation du vignoble bordelais

Il est organisé autour de 3 axes fluviaux, la Garonne, la Dordogne et leur estuaire commun la Gironde sur le plan géographique on pourra ainsi distinguer

Le secteur dit de la rive gaucheCelui de la rive droiteCelui de la zone entre Garonne et Dordogne.

1- La rive Gauche

Le médoc : le domaine du vin rouge

Dans l’ensemble girondin le médoc occupe une place à part. à la fois enclavés dans leur presqu’île et cerné par l’eau ( in medio aquae) et largement ouverts sur le monde par un profond estuaire, le médoc et les médocains illustrent le tempérament aquitain oscillant entre le repli sur soi et la tendance à l’universel. On y retrouve, sur la rive gauche de l’estuaire c’est à dire sur 80 km de long et 10 km de large, les paysages différent des horizons plats et uniformes près de Margaux, des zones relevées les coupes, les meilleures étant les plus hauts celles d’ou on voit l’eau, et l’univers mixte à la fois terrestre et maritime du nord du médoc ou le (bas) médoc.

Sur les 15 000 ha du médoc, on retrouve des sols graveleux descendant en pende douce vers l’estuaire. Cette pauvreté en éléments fertilisants alliée à la pente autorise un drainage parfait des eaux, garant d’une viticulture de qualité.

On distingue classiquement.

- le haut médoc (depuis Blanquefort jusqu'à Saint Seurin de Cadourne)

- le nord ou bas médoc ou médoc de saint germain d’esteuil a saint vivreu

c’est au sein du haut médoc que 6 appellations communales produisent les vins les plus réputés , 55 crus classés sont implantés sur les

appellations communales, 5 d’entre eux portant exclusivement l’appellation haut médoc.

On retrouvera du nord au sud les appellations

- saint estèphe- Pauillac- saint julien- margaux- et plus en retrait de l’estuaire à l’ouest- listrac- moulis

quelques chiffres

l’appellation Médoc 5 039 ha, 291 549 hl en 2000 soit un rendement de 57.85 hl/ha

aucun cru classé

l’appellation Haut Médoc 4 387 ha, 250 453 hl en 2000 soit un rendement de 57.09 hl/haavec 5 crus classés

Château La Lagune à Ludon 3° cru classéChâteau La Tour Carnet à Saint Laurent 4°cru classéChâteau Belgrave à Saint Laurent 5°cru classéChâteau Camensac à Saint Laurent 5°cru classéChâteau Cantemerle à Macau 5°cru classé

C’est dans le médoc que le classement a été établie en 1855, soit près d’un siècle avant les autres régions. Cela s’explique par l’avance prise par la viticulture médocaine à partir du XVIII°siècle car c’est là que s’est produit en grande partie l’avènement de la qualité avec la découverte de notions de terroir et de cru, c’est à dire la prise de conscience d’un relation entre le milieu naturel et la qualité du vin.

Cette classification n’a subi qu’une modification en 1973, Jacques Chirac étant ministre de l’agriculture, avec le classement de Mouton Rothschild en 1° cru classé au lieu de 2°, sa devise étant à l’époque second ne daigne, premier ne puis-je.

A noter que seul le château haut Brion a été classé en 1855 alors qu’il n’appartenait pas au Médoc.

La puissance de cette classification, établie alors sur les données des cours relevés par les principaux courtiers, est telle qu’elle perdure alors que de nombreuses propriétés ont été remembrées, séparées, ont changé du tout au tout. Elle semble immuable bien que l’évolution sur des dizaines d’années montre le caractère fluctuant de la qualité de certaines

propriétés quand tous les soins et tous les moyens ne sont pas mis à disposition pour produire le meilleur.

Ce besoin de classification pour les non classés a débouché sur la création de la notion de cru bourgeois avec divers classements relevant de 1932, 1978 en attendant la prochaine classification qui ne saurait tarder à paraître. C’est que cette notion de cru bourgeois est importante en matière de commercialisation, de marketing, de communication.

Le marché s’est chargé de reconnaître les vertus de certains crus bourgeois qui sont négocier à des prix de crus classés et inversement certains crus classés produisant mal ont des prix rabaissés malgré la prise due à leur classement.

2- La région des graves

S’allongeant sur une cinquantaine de kilomètres, les graves doivent leur nom à la nature de leur sol : terrasses construites au fil des millénaires par la Garonne qui a déposé des débris caillouteux en grande quantité sous forme de gravier, de galets provenant des Pyrénées et du Massif central.

Il s’agit, en tout cas pour celui le plus proche de Bordeaux , du vignoble le plus ancien qui existait au sein même de Bordeaux et qui l’encerclait. La poussé de l’urbanisme à mis à mal ce terroir …..

Page 14 Depuis 1987, les vins du secteur de Pessac-Léognan, secteur qui regroupe d’ailleurs tous les crus classés, peuvent être commercialisés sous l’appellation Pessac Léognan, terme cherchant à reproduire une appellation communale comme dans le Médoc faisant ainsi apparaître une notion plus marquée de terroir.

Cette distinction a été faire dans le souci de marketing pour bien différencier ce secteur de celui du reste des Graves, appelée aussi Graves du Sud, qui proposent des vins plus légers et moins aptes au vieillissement bien que l’on puisse y individualiser certains terroirs comme celui de Portets..

Ainsi les Graves produisent à la fois rouges et blancs.

2 376 ha en rouge pour 137 957 hl en 20001 270 ha en blanc pour 66 109 hl en 2000

Les Pessac Léognan produisant eux aussi rouges et blancs, mais avec une plus forte proportion de rouge 57 702 hl que de blanc 13 561 hl.

Cette dichotomie Pessac Léognan / Graves à mis du temps à trouver sa justification en matière de marketing car il a fallu imposer dans le monde un nom qui était peu ou inconnu alors que la connaissance des Graves était ancienne.

Parallèlement, la partie sud du Graves, ainsi amputée de son fleuron nordiste, a eu et a du mal à assumer cette division qui l’a ravalée à une appellation de niveau inférieur.

l’enclave de ….. permet de produire en plus de vins rouges et blancs d’appellation graves, des vins blancs liquoreux intermédiaires entre les liquoreux des graves ou graves supérieurs et les vins de Barsac voisin. Elle a produit 2 591 hl sur 76 ha en 2000 soit un rendement de 34.09hl /ha.

enfin plus au sud l’enclave de Barsac et Sauternes produit des vins blancs liquoreux qui ont tous droits à l’appellation Sauternes, ceux de Barsac pouvant justifier de cette appellation spécifique, visant à signaler un caractère plus légèrement liquoreux. Les vins du sauternais ont été les seuls classés en 1855 signifiant aussi leur reconnaissance très ancienne.

Barsac couvre 616 ha avec 13 504 hl soit un rendement de 2192 hl /hasauternes correspond à 1 624 ha pour 30 55hl soit 18.81 hl/ha

répartis sur les communes de Barsac , Bommes, Fargues, Preignac et Sauternes

ces appellations ont des économies très fragiles du fait de l’irrégularité des millésimes, très différencié par les conditions climatiques de l’arrière saison, du fait des très faibles rendements, ( < 25 hl/ha), du fait du coût élevés d’exploitation en relation avec une main d’œuvre devant effectuer des triés successives, du fait du peu d’intérêt général pour ses très grands vins.

La Rive Gauche se caractérise

- par des propriétés anciennement reconnues pour lesquelles la classification de 1855 a été est et sera probablement un étendard qui cadeau certain errements.

- Par la proximité du négoce qui a été implanté tôt et à Bordeaux, sur la rive gauche.

- Par l’existence de nombreuse propriétés importantes, autocratique, classées qui sont puissantes car attirants les groupes financiers et autres investisseurs pour nombre d’entre elles.

3- La rive Droite

Le pendant du Médoc, le Blayais et le Bourgeais cette région très vallonnées est celle d’un vignoble très ancien remontant à l’époque gallo-romaine, qui a hébergé nombre de petits châteaux, de pavillons de chasse et qui s’est beaucoup consacré au vin blanc dont la destination était la distillation du cognac.Ces vins blancs cèdent de plus en plus de terrain aux rouges qui jouissent d’une prospérité économique beaucoup plus grande.

Les appellations Blaye et Blayais sont de plus en plus abandonnée au profit de Côtes de Blaye et 1° côte de Blaye.

La production du Blayais s’étale sur 5 880 ha plantés de vignes rouges et blanches

L’appellation cotes de bourg représente 3 876 ha largement en faveur du rouge 226 648 hl par rapport aux blancs 2 752 hl.

Ces 2 régions Blayais et bourgeais ont beaucoup perdu de leur renommée et ont du mal à s’extraire de l’anonymat des appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieurs.

le Libournais est une réalité économique qui s’individualise fortement par rapport au reste de la Gironde en n’étant pas sans dépendance aussi forte de la métropole. Il n’est pas rare d’opposer le Libournais au bordelais qui se différencie.

- par une architecture moins ostentatoire- par une pénétration du vignoble dans les villes qui les recouvre

presque intégralement sans laisser d’espace à d’autres activités.- Par un morcellement important avec de nombreuses petites

propriétés plus artisanales n’atteignant jamais les dimensions des grands domaines médocains

- Par la puissance d’un négoce d’apparition beaucoup plus récente , aux mains des corréziens.

- Par l’apparition tardive d’un classement……. Un élément de promotion, incluant un beaucoup plus grand nombre de propriété mais révisable tous les 10 ans, ce qui ne peut que stimuler les propriétaires.

- Les appellations Canon Fronsac et Fronsac occupent la rive droite en aval immédiat de Libourne réparties sur 6 communes. Seules Fronsac et Saint Michel de Fronsac ont droit pour leurs vins produits sur les coteaux à ,l’appellation canon Fronsac ( Fronsac 46 138 hl , Canon Fronsac 16 462 hl)

- L’appellation Pomerol sur 800 ha est l’une des plus petites appellations et se différencie de beaucoup d’autres.

Par l’absence de construction imposantes Par l’absences de classement qui ne convient pas dans

l’esprit de cette république villageoise il n’en reste pas moins que la hiérarchie des crus s’est connue sur les données du marché

Par l’existence de nombreuses petites propriétés

Tout ceci ayant contribué à un vin dont on dit que c’est le plus bourguignon des vins de Bordeaux.36 992 hl en 2000 soit 46.24 hl/ha. Cette appellation est mondialement reconnue.

- Le vignoble de Lalande de Pomerol jouxte celui de Pomerol sur 1 120 ha avec 57 520 hl (51.38hl/ha) et produit des rouges renommés

- L’appellation Saint-Emilion regroupe en fait 2 appellations Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru. L’histoire viticole y est très ancienne depuis l’époque romaine avec son véritable essor au XIII° siècle et son nom qui sonne aux quatre coins du monde. 8 communes en plus de Saint-Emilion ont droit à cette appellation : Libourne ( pour partie), Saint-Christophe des Bardes, Saint-Etienne de Lisse, Saint Hippolyte, Saint-Laurent des Combes, Saint Pey D’Armens, Saint Sulpice de Faleyrens et Vignonet.

L’une des originalité de la région de Saint-Emilion est son classement, assez récent (il date de 1955 soit 100 ans après le classement impérial du Médoc), il est régulièrement et systématiquement révisé. La 1° révision eut lieu en 1958, la dernière en 1996. l’appellation Saint-Emilion Grand Cru ne correspond pas à un terroir mais à une sélection de vins devant satisfaire des intérêts qualitatifs plus exigeants. Le classement est fluctuant.

Ainsi en 1986, 74 crus ont été classés Grands Crus dont 11 premiers Grands Crus Classés (12 auparavant), en 1996, 68 crus étaient classés Grands Crus dont 13 premiers Grands Crus Classés.

Les Premiers Grands Crus Classés se répartissant :

1°GCC A

Château Ausone Château Cheval Blanc

1°GCC B

Château Angélus Château Beauséjour (Bécot) Château Beauséjour (Duffau Lagarosse) Château Belair Château Canon Clos Fourtet Château Figeac Château La Gaffelière Château Magdelaine Château Pavie

Château Trottevieille

Cette appellation est le lieu de naissance de micro cuvées très recherchées et médiatisées «  les vins de garage »L’appellation dispose de la plus grande cave coopérative française située dans deux zone de grande appellation L’Union des Producteurs ( Saint-Emilion : 100 141 hl, Saint-Emilion Grand Cru 175 180 hl). L’aura de l’appellation a fait que des communes voisines ont souhaité et obtenu de voir leur nom accolé à celui de Saint-Emilion, ce sont : Lussac Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion et Saint-Georges Saint-Emilion.Ces diverses appellations situées au nord est de Saint-Emilion produisent des vins rouges appréciés sur des sols plus vallonnés et poussent d’une bonne réputation fortifiée par les nom Saint-Emilion.

- les cotes de Castillon ont vu le jour en 1989 et correspondent à l’ancienne appellation Bordeaux Côtes de Castillon réparties sur 9 communes (Belves de Castillon, Castillon La Bataille, Saint-Magne de Castillon, Gardegnan et Tourtirac, Saint Colombe, Saint Genes de Castillon, Saint Philippe d’Aiguille, Les Sables de Castillon, Monbadon). Par un effort de communication évident, par la proximité de Saint-Emilion qui a permis à de nombreux viticulteurs de Saint-Emilion de prendre pied dans ce terroir, cette appellation est en plein essor. (3 019 ha/178 522 hl soit 59.13/ha)

- l’appellation Bordeaux Côtes de Francs à l’est de Saint-Emilion sur les communes de Saint Cibard et Tayac produit 29 772 hl sur 5112 ha et constitue la aussi un camp d’expérimentation pour les saint-émilionnais voisins.

- Tout l’espace situé entre la Dordogne ,la Garonne et la limite est du département forme un triangle qui correspond à l’entre-deux mers géographique avec 23 000 ha de vignes soit ¼ du vignoble bordelais environ. L’entre-deux mers correspond à l’ensemble des communes de cette zone à l’exception de celles qui ont une appellation spécifique.

Cette appellation de vins blancs est un océan de vignes 1 335 ha 84 377 hl (63 hl/ha) dont la renommée est supérieur à celle des Bordeaux Blancs

L’appellation Graves de Vayres sur la rive gauche de la Dordogne, près de Libourne a du mal a s’individualiser, créer depuis 1931 elle produit rouges et blancs. Mais beaucoup sont distribué sous la simple appellation Bordeaux.

A l’extrême est du département Sainte Foy Bordeaux produit sur 358ha 17 470 hl de rouge et 1 476 hl de blanc.

La région des 1° cotes de Bordeaux s’étend sur une soixantaine de kilomètres de long de la rive droite de la Garonne depuis les portes de Bordeaux jusqu'à cadillac. Sur 2 868 ha de rouge (198 831 hl soit 69.32hl/ha) ,les 1° cotes de bordeaux produisent des vins qui ont acquis

une réelle notoriété surtout ceux des coteaux. Les vins blancs sur 470 ha sont des vins doux souvent commercialisés en appellation Bordeaux.

Les cotes de Bordeaux Saint Macaire achèvent )à l’est les cotes de Bordeaux

Les appellations liquoreuses de cadillac, loupiac, Sainte Croix du Mont sont situés sur les coteaux de la rive droite autour du confluent du Ciron et de la Garonne. Il s’agit par une coïncidence mais de la résultante de l’apport des eaux froides du Ciron dont le cours est entièrement couvert de voûtes de feuillage qui crée un micro climat favorable au développement du Botrytis Cinérea, le père de la pourriture noble. L’humidité et les brouillards matinaux de l’automne suivis du chaud soleil de l’après-midi permettent la concentration des sucres dans les raisins mais par dexication et perte de l’eau.

L’AOC Cadillac depuis 1980 produit des liquoreux 204 ha 6 628 hl 32.49hl/haL’AOC Loupiac est plus étendue et plus ancienne 401 ha 14 549 hl 36.28hl/ha L’AOC Sainte Croix du Mont 42 ha 16 155 hl 37.65hl/ha fournit la aussi des liquoreux.

A l’étude du vignoble bordelais, on voit bien qu’existent des différences importantes de notoriétés selon les appellations.

Conclusion

Définitions :

Le courtage :Le courtier est un intermédiaire les entre le viticulteur et le négoce. Il rapproche les offres et les demandes selon les qualités de vin, les volumes et les prix désirés, et il joue un rôle de conseil et de conciliation entre les parties. Lorsque la transaction est effective, il établit un bordereau de confirmation d’achat qui reprend les conditions exactes de la transaction.Le courtier est le garant moral de la bonne transaction du contrat. Il lui incombe, en effet, de surveiller les vins jusqu’à leur livraison et de s’assurer de la conformité des vins livrés (analyses, dégustation) avec les échantillons présentés. Enfin, il ne réalise jamais d’opération pour son propre compte.

Le négoce :La région viticole de Bordeaux dispose d’un négoce fort et diversifié très anciennement implanté : 400 entreprises de tailles et de structures fort diverses rassemblées autour des syndicats de Libourne et de Bordeaux, traitent plus de 70% de la commercialisation des vins de Bordeaux dans 160 pays.En 1996, le négoce girondin a réalisé un chiffre d’affaires total de 2 134 286 200 millions d’euros, dont 762 245 000 millions d’euros à l’exportation. Ainsi, par son dynamisme commercial, le négoce est un acteur particulièrement performant de la vie économique régionale et du rayonnement international de Bordeaux.Son rôle est double :- Une activité commerciale traditionnelle de vente de crus sélectionnés.- Une activités importante d’élevage de vins commercialisés sous des noms de marques.Le rôle économique du négoce tient aussi à ses capacités annuelles d’embouteillage et de stockage et par conséquent au rôle régulateur qu’il peut jouer en atténuant la fluctuation des cours, si néfaste au marché.