PLAN LOCAL D’URBANISME -...

63
PLAN LOCAL D’URBANISME CAHIER COMMUNAL Rapport de présentation Projet d’aménagement et de développement durable Orientations d’aménagement Délégation Générale au Développement Urbain Territoires et Planification LYON MODIFICATION N°11 2015

Transcript of PLAN LOCAL D’URBANISME -...

PLAN LOCAL D’URBANISME

CAHIER COMMUNAL

Rapport de présentation

Projet d’aménagement et de développement durable

Orientations d’aménagement

Délégation Générale au Développement Urbain Territoires et Planification

LyON

MODIFICATION N°11 2015

2

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

La commune dans son environnement

Cœur de l’agglomération dont elle accueille aujourd’hui un tiers de la population, Lyon présente à la fois une identité spécifique, liée au caractère du noyau historique de la cité, et de nombreuses similitudes avec les territoires limitrophes, à l’origine d’enjeux partagés. > A l’est des voies ferrées jusqu’au boulevard périphérique, les territoires de Lyon et

Villeurbanne présentent de grandes parentés morphologiques : ils constituent une entité urbaine relativement homogène, le « croissant est », qui connaît un fort renouvellement urbain depuis une quinzaine d’années. Ce territoire apparaît de fait à l’articulation entre l‘hypercentre de l’agglomération, très attractif, et le territoire de la « première couronne est » couvrant les communes implantées au-delà du boulevard périphérique, aujourd’hui en panne d’attractivité.

> Aux portes d’entrées nord, sud et nord-ouest de la ville, les sites de grand projet, identifiés par le schéma directeur de l’agglomération lyonnaise au titre d’enjeux majeurs pour le développement métropolitain, couvrent les zones de contacts avec plusieurs communes :

- la Porte du Rhône (Cité Internationale) avec Villeurbanne et Caluire-et-Cuire, - la Porte du Sud (Confluent, Gerland) avec Oullins, la Mulatière et Pierre-Bénite, - la Porte Nord-Ouest (Vaise, la Duchère) avec Tassin-la-Demi-Lune, Ecully, Champagne-au-

Mont-d’Or.> Enfin, plusieurs parties du territoire lyonnais participent à des entités géographiques très

largement étendues sur les communes voisines : - le 4ème arrondissement, balcon du plateau de Caluire-et-Cuire surplombant la Presqu’Île, - le plateau du 5ème arrondissement, marche des communes de l’ouest lyonnais, - l’extrémité nord du 9ème arrondissement (Saint-Rambert et l’Île Barbe), proue du Val de

Saône.

445452

466471

400000

450000

500000

550000

54 59 64 69 74 79 84 89 94 99

6080

100120140160180

54 59 64 69 74 79 84 89 94 99

Commune

Grand Lyon

> Evolution en valeur absolue :

• Superficie de la commune :soit en % de la superficie du Grand Lyon

4798 ha 9,8 %

• Logements : nombre totalrésidences principalespart collectifspart individuelspart de logements sociaux

25127921615794,5 %5,5 %18 %

• Emplois :actifstaux d’emplois

252620210301

1,2

• Population :nombre d’habitantspart de moins de 20 anspart de plus de 60 anstaille des ménages (nombre de personnes)

44545221 %19 %

2

• Construction neuve :rythme de la construction (moyenne de logements par an de 1995 à 2004)

soit en % du Grand Lyon

2790,4

45 %

La commune en quelques chiffres

445452

466471

400000

450000

500000

550000

54 59 64 69 74 79 84 89 94 99

6080

100120140160180

54 59 64 69 74 79 84 89 94 99

Commune

Grand Lyon

> Evolution en base 100 :

> Taux d’évolution annuelle entre 1990 et 1999 : 0,78 %(Communauté urbaine : 0,32 %)

Evolution de la population :

3

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

La commune dans son environnement

Lyon

Villeurbanne

Vaulx-en-Velin

VénissieuxSaint Fons

Bron

Tassin-la-Demi-Lune

La Mulatière

Oullins

Pierre-Bénite

Ecully

Caluire et Cuire

Sainte-Foy-Lès-Lyon

4

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon est la troisième ville française avec plus de 445 000 habitants recensés en 1999 (soit une augmentation de 7,2 % depuis 1990). Elle accueille avec Villeurbanne la moitié de la population du Grand Lyon.Etendue sur 4 797 hectares, Lyon se compose de 9 arrondissements qui couvrent une géographie particulièrement variée. Lyon bénéficie en effet d’un site géographique exceptionnel lié aux contrastes créés par la rencontre du Rhône et de la Saône s’unissant au pied d’un relief marqué. Cette géographie particulière, à l’origine de paysages remarquables (paysages urbains mais aussi naturels), a fortement influencé l’occupation humaine et, par conséquent, la définition des grands sites de la ville.Entre Rhône et Saône, la Presqu’île abrite le cœur de la ville depuis le Moyen-Age. Elle s’agrandit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle suite au rattachement de l’île Mognat. Elle accueille aujourd’hui la plupart des fonctions centrales de la ville, et suscite encore les initiatives urbanistiques sur sa partie sud, objet d’un projet important de requalification.Le Val de Saône, très étroit dans sa partie lyonnaise, s’élargit à peine en rive droite pour laisser place au pied de Fourvière, à une bande de 25 hectares qui abrite le Vieux Lyon. Occupé par les hommes depuis l’Antiquité, ce quartier constitue un ensemble urbain remarquable.La colline de Fourvière, rebord de l’extrémité orientale du plateau lyonnais (accueillant les quartiers anciens de Saint-Just et Saint-Irénée, l’ancien bourg du Point du Jour) fait face à la colline de la Croix Rousse, extrémité sud du plateau de la Dombes s’achevant par des pentes relativement fortes (quartier canut ou pentes boisées) par delà le défilé profond du quai Pierre Scize.Plus au nord, l’élargissement de la Saône s’accentue pour créer la plaine ou cuvette de Vaise, ancien faubourg industriel, en phase de recomposition. A l’extrémité du plateau dominant Vaise, le quartier de la Duchère, urbanisé depuis les années 60 sous forme de tours et barres de grandes hauteurs, marque fortement ce paysage du Val de Saône. Plus au nord, l’Ile Barbe et Saint-Rambert ponctuent le paysage d’eau de la rivière.

La commune et ses enjeux

5

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

A l’est du Rhône, le paysage s’ouvre sur la plaine de l’Est et couvre tous les secteurs porteurs de l’urbanisation de la ville des XIXe et XXe siècles. Ce territoire offre une diversité de quartiers assez distincts. La « rive gauche classique « (du Rhône aux voies ferrées) accueille une urbanisation essentiellement développée après 1856 (date de l’endiguement du Rhône) selon une trame régulière en damier, lors d’opérations de rénovation engagées dans les années 60, et a vu s’implanté dans les années 70 le centre tertiaire moderne de Part-Dieu. A l’est des voies ferrées, la plaine s’est urbanisée autour de faubourgs ou anciens hameaux développés au XIXe siècle avec l’industrialisation, ou de centres de quartiers constitués au XXe siècle sous l’impulsion de volonté politique forte (quartier des Etats-Unis, quartier du Bachut) ; l’urbanisation « moderne » des années 60 et 70 (faite de grands collectifs et de barres) a fortement marqué les secteurs les plus « périphériques «, au sud-est de la ville.

La mise en perspective des enjeux du territoire de Lyon, au regard des trois grandes orientations du P.L.U. communautaire, permet de spécifier le rôle de la ville-centre dans le développement du Grand Lyon.> Le site géographique, les paysages urbains et

naturels exceptionnels dont bénéficie la ville de Lyon ont eu leurs rôles dans le classement de Lyon par l’U.N.E.S.C.O., au titre du patrimoine mondial de l’humanité. Ce site géographique remarquable mérite d’être révélé.

> Grâce à une natalité importante, Lyon a connu une forte croissance démographique entre 1990 et 1999 (7,2 %). De fait, malgré cette croissance, on constate un mouvement de population depuis la ville-centre vers les communes situées à l’extérieur du territoire communautaire, alimentant un phénomène d’étalement urbain périphérique. Le Grand Lyon s’est fixé pour objectif de limiter ce mouvement en confortant et en renouvelant le cœur de l’agglomération : au travers des grands projets de restructuration urbaine (Gerland, Confluence, Vaise), dans la requalification des sites de grands ensembles (La Duchère), mais aussi par l’évolution régulière et diffuse des tissus déjà constitués.

Le renouvellement et le renforcement de Lyon contribuent ainsi à limiter l’étalement urbain.> Afin de renforcer son attractivité, la ville-centre doit

être toujours plus agréable à vivre, se renouveler pour offrir les conditions d’un logement confortable et moderne accessible à tous, tout en respectant les identités et le patrimoine des quartiers. Cet objectif doit être combiné avec la volonté de renforcer le dynamisme économique, propre à l’hypercentre d’une métropole de plus d’un million d’habitants. Ainsi, il s’agit de concilier, en les équilibrant, des fonctionnalités plurielles, et de développer un cadre de vie de qualité, en s’appuyant sur la mise en valeur de l’identité des quartiers, pour une ville à l’échelle humaine.

> Au service de cette attractivité, la politique des transports collectifs lyonnais a profondément changé les habitudes de déplacements au sein de l’agglomération. Après les prolongements du métro jusqu’à Vaise et Gerland, la création du tramway entre Perrache, la Doua, la Porte des Alpes et Saint-Priest, le tramway est en cours de prolongement, au sud de Perrache, vers le Confluent. Aujourd’hui, le développement du réseau de transports collectifs vise l’amélioration des liens entre la ville-centre et les communes de la première couronne. Les transports collectifs et les modes de déplacements « doux » (marche, deux-roues, roller) constituent deux axes prioritaires de la politique communautaire, dans l’objectif de promouvoir les alternatives à l’usage de la voiture en ville, et de renforcer l’accessibilité des quartiers.

> Riche d’une tradition économique et industrielle, l’agglomération affirme sa position stratégique au carrefour de l’Europe occidentale, et au sein du grand réseau des capitales européennes. Au cœur de ce rayonnement international, Lyon souhaite développer ses pôles économiques d’excellence et les sites majeurs de développement, mais également favoriser l’équilibre entre les fonctions économiques, notamment commerciales, et résidentielles, au sein des tissus urbains.

* * *

6

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Constat

Une trame verte d’agglomération composée autour de deux fleuves.Les deux fleuves et leurs vallées ont influé de tout temps sur le développement de l’agglomération. Le relief prononcé du site a préservé de grandes entités paysagères qui assurent, encore aujourd’hui, la liaison entre ville centre et grands espaces naturels de périphérie.La vallée du Rhône affirme une continuité de loisirs verts entre le parc de Miribel au nord, la Feyssine et le centre-ville ; plus au sud, la valorisation écologique et environnementale des berges du fleuve est engagée en aval de la ville, à partir d’Irigny.La coulée verte de la Saône relie la ville avec les sites naturels et les bourgs du val de Saône.Les balmes qui dominent la Saône et le Rhône sont constitutives de la silhouette de l’agglomération, et raccrochent la ville dense aux grands paysages qui l’entourent : Monts d’Or, ouest lyonnais et Dombes.Cette géographie remarquable est intimement ancrée dans l’identité et le paysage de Lyon.

La force du site lyonnais est aussi source de contraintes : > le Rhône et la Saône sont sujets à des crues qui peuvent toujours

générer des risques de débordement des eaux. Les Plans de surfaces submersibles concernant les zones inondables des deux fleuves s’imposent au PLU. Ils sont actuellement en cours de mise à jour par les services de l’Etat ;

> en terme de mouvements de terrains, l’instabilité des balmes reste une préoccupation permanente.

7

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Le projet d’aménagement et de développement durable : Objectifs généraux

DéVELOPPER LA VILLE DANS LE RESPECT DE SON ENVIRONNEMENT NATUREL

1 Révéler un site géographique remarquable, et en assumer les contraintes.

Poursuivre la reconquête des berges des fleuves, préserver les balmes, et valoriser les continuités de promenade au sein de la ville.> Aménager les berges du Rhône en rive gauche

pour restituer une continuité de promenade sur 5 km entre le parc de la Tête d’Or et le parc de Gerland, à l’amont et à l’aval du fleuve ; redonner au site une vocation écologique pour privilégier un capital naturel exceptionnel au coeur de la ville, et privilégier les modes de déplacements doux (marche à pied, vélos et rollers).

> Au sud de la Presqu’île, créer un parc des berges de Saône de 13,5 hectares jusqu’à la pointe du confluent, avec des liaisons à terme vers Gerland.

> De part et d’autre de la Saône, organiser des continuités de promenades au travers du « parc des hauteurs » de Fourvière et des parcs, publics ou privés, de la Croix Rousse.

Prendre en compte les risques naturels liés aux fleuves et au relief.> Afficher les zones de risques.> Contraindre les constructions à des règles visant à ne pas aggraver le risque d’inondation.> Subordonner les autorisations de construire dans les zones susceptibles de mouvements de terrains

à la fourniture de pièces techniques spécifiques pour expertise.

������� �� �� ������

������

�������

������ ����������

������ �� ������� ���������

������������

�����������

�����������������

�����������������

�������

��������������

8

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Constat

Les sites de grands projets> Au sein de la « Porte Sud », les sites du Confluent et de Gerland, éten-

dus respectivement sur 150 et 600 hectares, disposent aujourd’hui de capacités considérables à moyen et long termes, liées au départ des industries. Ils font l’objet d’une stratégie publique fixée au travers de plans de référence et déclinée dans des opérations d’aménagement : Z.A.C. Lyon-Confluence, Bon Lait, Ampère…

> Au Nord-Ouest, la requalification de Vaise bénéficie de l’ouver-ture du métro et du périphérique nord. Le Plan de référence de Vaise poursuit un objectif de mixité, il organise le déve-loppement autour du centre (Gorge de Loup, Gare, quar-tier de l’Industrie), et met en valeur les berges de Saône. Dans le même secteur, le Grand projet de ville de la Duchère vise à requalifier et renforcer le cœur de ce quartier, à améliorer les liaisons avec les pôles urbains et les quartiers mitoyens, à diversifier la population et donc les logements : réhabilitation et/ou démolition partielle de barres, constructions de maisons de ville et de petits collectifs, et revalorisation des collectifs existants.

> Enfin, la « Porte du Rhône » connaît un développement important avec la réalisation de la Cité Internationale, du périphérique nord, de l’aménagement du boulevard Laurent-Bonnevay et du parc de la Feyssine. La programmation de la « salle 3000 », l’aménagement des quartiers Saint-Clair (Caluire), la restructuration de La Doua, et la future mise en œuvre d’une ligne forte de transport collectif entre la Cité Internationale et la Part-Dieu complètent l’aménagement de ce secteur.

> En outre, la libération à plus long terme de grandes emprises urbaines, industrielles, hospitalières ou autres, va offrir des opportunités de projet qu’il faut anticiper dès aujourd’hui :

- reconversion de l’hôpital Debrousse, - délocalisation des prisons Saint-Joseph et Saint-Paul, installées au sud de Perrache, - départ du Marché de Gros du Confluent vers Corbas, libération progressive des emprises ferroviaires et

déclassement à terme de l’A6-A7 au sud de Perrache. - Evolution des tènements d’activités de la Mouche à Gerland.

Les quartiers constituésToute une partie de la ville, née du développement industriel du XIXe siècle, puis investie par la construction résidentielle à partir des années 60, a depuis une dizaine d’années connu un important développement démographique, avec la mutation de grands tènements d’activités et d’un bâti faubourien de qualité inégale. Aujourd’hui, ces tissus hétérogènes, situés principalement dans le « croissant est » entre voie ferrée et boulevard périphérique, et sur le plateau de la Croix Rousse, manquent d’une cohésion globale. L’évolution de ces secteurs mérite d’être accompagnée, afin d’optimiser les derniers terrains mutables, améliorer le cadre de vie, et mieux reconnaître une identité faubourienne.

Copyrights : Asylum/ Axyz pour Lyon Confluence

9

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Le projet d’aménagement et de développement durable : Objectifs généraux

2 Conforter et renouveler le cœur de l’agglomération pour limiter l’étalement urbain.

> Poursuivre l’aménagement et la requalification des sites stratégiques de projet :

- les sites du Confluent et de Gerland, extension naturelle de la ville au sud de la voie ferrée, de part et d’autre du Rhône, au sein de la « Porte Sud »,

- le site de Vaise et le Grand projet de ville de la Duchère au nord-ouest,

- la Cité Internationale au sein de la « Porte du Rhône ».

> Fixer des mesures conservatoires préparant les projets à venir sur les grandes emprises potentielles de développement à plus long terme.

> Favoriser l’évolution des territoires constitués, tout particulièrement du croissant est, et développer leur attractivité par un encadrement qualitatif.

� ���� �������� ���� ����

�����������������������

� ����

�����������������

�����������������������������

����������������

�������

��������������

�������

������������������

������������

��������

����� �� �����

���������������������������

�������

�����������

�����������������

������������

��������

� �� �

������

� ��

��

�����

����

���

������������

��������������������������

����

����������������������������������� ������������������������������ ����

��������������������������������� ������������������������ ������ ����

�������������� ��������������

����������������������������

�������� ������������� ������������� �� ����������

10

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Constat

Les centralitésLa multiplicité des centres organise une véritable armature pour le développe-ment de l’agglomération. Ceux-ci se caractérisent par la présence d’activités commerciales et de service, une vocation résidentielle, et un tissu souvent ancien témoignant d’un fort enracinement dans l’histoire de la cité. A Lyon, on distingue l’hypercentre et les centres de quartiers.L’hypercentre de Lyon :Le Vieux-Lyon présente des enjeux touristiques découlant de sa qualité patri-moniale.La Presqu’île, siège d’équipements phares et de services de niveau d’agglomé-ration, présente également une dimension historique remarquable.La rive gauche héritée des plans d’urbanisme « en damier » des XVIIIe et XIXe siècles présente une dominante résidentielle, mais accueille aussi tertiaire et commerces.La Part-Dieu s’affirme, depuis sa création dans les années 70, comme un grand centre contemporain d’affaires et de commerce, et un pôle intermodal majeur de déplacements.Les centres de quartiers :Les centres de la Guillotière, de la Croix Rousse, de Vaise, de Gerland Sud, puis de Monplaisir et du Bachut, constituent des pôles commerciaux relais de l’hypercentre pour la ville. Ils sont porteurs d’identités locales fortes. En outre, les seize centres de quartier de Lyon forment un réseau de sociabilité et de proximité, et agissent comme de véritables points de repère.

Le patrimoine d’intérêt local et la variété des paysages urbains.Au-delà du patrimoine recensé au titre des Monuments historiques, et des centres de quartiers déjà protégés, la notion de patrimoine comprend également un patrimoine « ordinaire », composé d’ensembles urbains (faubourgs, cités jardins, quartiers de pavillons, ensembles industriels…) et de constructions ponctuelles, ancré dans l’identité des lieux de tous les jours, et porteurs de la mémoire collective. Ces lieux significatifs, voire symboliques, qui témoignent aussi de la diversité sociale, sont des facteurs majeurs de cohésion urbaine, d’enracinement des habitants.Le patrimoine d’intérêt local ne doit pas être appréhendé dans une vision conservatrice voire passéiste de la ville, mais dans une vision dynamique et novatrice, intégrée dans le processus de construction permanente de la ville et s’inscrivant dans un objectif plus large de qualité urbaine. Une démarche de sensibilisation a été ainsi mise en place pour favoriser la prise en compte et la valorisation du patrimoine bâti à travers les projets contemporains afin de les inscrire dans une logique de stratification raisonnée de la ville. Cette démarche a consisté à repérer en priorité le patrimoine d’intérêt local fragile au regard de la mutabilité des secteurs et à définir les caractéristiques à préserver dans le cadre de nouveaux projets afin de mieux encadrer les permis de démolir et de construire. Les 3e, 7e et 9e arrondissements, qui connaissent un fort renouvellement urbain, sont les premiers secteurs soumis à cette démarche.Plus largement, la ville est aussi constituée d’une diversité de paysages urbains et de quartiers, avec laquelle il faut composer en bonne intelligence.

11

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Le projet d’aménagement et de développement durable : Objectifs généraux

RENFORCER LA COHéSION ET LA MIXITé SOCIALE

1 Développer un cadre de vie de qualité pour une ville à l’échelle humaine.

Renforcer l’hypercentre de Lyon, lieu attractif pour toute l’agglomération, et les centres de quartiers, lieux de proximité.> Renforcer les fonctions d’animation de

l’hypercentre : rayonnement culturel, activités tertiaires, activités commerciales et touristiques, centre d’affaires et administratif.

> Préserver l’identité patrimoniale des quartiers de l’hypercentre : le patrimoine urbain du centre historique de Lyon (Vieux Lyon et quais de Saône, Presqu’île et pentes de la Croix Rousse), les quartiers classiques de la rive gauche, l’urbanisme moderne de la Part-Dieu.

> Conforter l’attractivité résidentielle dans l’hypercentre : amélioration de l’habitat, protection des commerces et services de proximité, gestion du stationnement résidentiel.

> Terminer l’aménagement de la Part-Dieu, et mieux l’intégrer à la cité par la requalification de ses espaces publics.

> Poursuivre l’extension de l’hypercentre au sud de Perrache dans le cadre du projet « Lyon-Confluence ».

> Apporter une attention particulière aux centres de quartiers en termes de formes urbaines et de valeur identitaire ; renforcer leur dynamisme commercial, en distinguant les centralités intermédiaires destinées à évoluer vers des pôles majeurs (Croix Rousse, Vaise), les autres pôles-relais de l’hypercentre (Guillotière, Gerland-Sud, Monplaisir et le Bachut), et les centres de proximité.

> Développer les centres de Gerland et Vaise, au cœur des dynamiques de grands projets.

Valoriser le patrimoine d’intérêt local et la diversité des tissus.> Constituer un repérage argumenté du patrimoine d’intérêt local en distinguant : - les éléments bâtis ponctuels à préserver en raison de leur qualité architecturale et urbaine, de leur

valeur de mémoire collective ou de leur situation stratégique - et les périmètres d’intérêt patrimonial, couvrant des ensembles bâtis significatifs dont les

caractéristiques à préserver, donc à prendre en compte dans les nouveaux projets de construction, sont explicitées dans une « Orientation d’Aménagement » spécifique.

> Articuler la prise en compte de l’existant et la créativité dans les projets à toutes les échelles de mutation urbaine.

> Promouvoir la qualité urbaine par la prise en compte accrue de la diversité des tissus dans les projets de construction, pour nourrir la variété des paysages urbains.

� ���� ����

������������������

��

�����

��

���

��������������������������������

��������

�������

����

�����

���������

�������

������������������ �������

���� ��

�����������������

������������������������������������������������������

12

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Constat

Le parc de logements.La construction neuve est réalisée essentiellement sous forme de collectifs. En produisant plus de logements privés dans les secteurs déficitaires en terme de logements sociaux, et en concentrant la production sociale sur les secteurs déjà largement pourvus, elle tend à accentuer les déséquilibres existants au sein des quartiers.Lyon est soumise à l’obligation de rééquilibrer son parc résidentiel par la loi « Solidarité et renouvellement urbain » de 2000. Le déficit de logements sociaux est de 5 560 logements (inventaire DDE 2001). Pour la première période triennale 2002-2004 du PLH (Programme Local de l’Habitat), la Ville de Lyon s’est engagée sur un objectif de réalisation de 1 200 logements sociaux afin d’une part de contribuer au rattrapage du déficit en la matière et d’autre part d’accompagner à hauteur de 20% la production immobilière

privée. Les arrondissements dont le taux de logements sociaux est inférieur à 20% contribueront de manière prioritaire à l’atteinte de ces objectifs. Enfin, pour les opérations de démolition envisagées sur la période 2002-2004, il conviendra de prévoir la reconstitution intégrale sur la commune des logements détruits en recherchant une implantation équilibrée entre les arrondissements. Compte tenu de l’analyse des demandes de logement social des ménages souhaitant être logés dans Lyon (source ODELOS 1/07/0221), la typologie des logements qui devront être produits devra se rapprocher de la répartition suivante : 11% de studios et « type 1 », 33% de « type 2 », 32% de « type 3 », 19% de « type 4 », 4% de « type 5 et plus » (Le Protocole habitat prévoit au moins un « type 5 et plus » par tranche de douze logements).En outre, l’amélioration des logements existants est nécessaire afin d’éviter des situations de paupérisation et de stigmatisation d’ensembles résidentiels ou de quartiers entiers. Engagée depuis vingt ans, la rénovation du parc H.L.M. doit être poursuivie, notamment dans les quartiers les plus sensibles, notamment par des opérations de renouvellement (ensembles Jean-Jaurès, Mermoz, Bachut et la Duchère). Parallèlement, il apparaît utile de suivre l’évolution de certaines copropriétés des années 50 à 70, fragilisées par un vieillissement important. Enfin, des Opérations programmées d’amélioration de l’habitat sont engagées pour requalifier le parc privé ancien, occupé notamment par des catégories sociales modestes et des jeunes, et qui peut constituer un parc social de fait. A ce titre, la Croix Rousse et Moncey/Pasteur sont des secteurs prioritaires, avec 1 800 logements concernés par des O.P.A.H. d’ici 2007.L’accueil des Gens du Voyage.Le schéma Départemental d’accueil des Gens du Voyage prévoit la réalisation de deux aires sur les 2e, 3e, 6e, 7e ou 8e arrondissements (une aire de séjour de 35 places, et une aire de passage de 25 places), et la réalisation d’une aire de passage dans les 5e ou 9e arrondissements (15 places). En application de ce schéma, l’aménagement d’une aire de séjour en limite du 7e arrondissement et de Saint-Fons fait l’objet d’un accord entre les deux villes. En outre, les familles sédentaires actuellement installées sur un terrain communal de la rue de Surville dans le 8e arrondissement doivent être relogées.Les équipements de proximité.L’amélioration et la diffusion des équipements publics au quotidien, petite enfance, écoles, équipements sportifs et socioculturels, contribuent fortement à l’attractivité des quartiers. De nombreuses actions sont engagées pour la réhabilitation de structures existantes, et pour de nouvelles constructions répondant aux besoins d’aujourd’hui. Au-delà, de nouvelles extensions et de nouveaux équipements doivent être prévus pour anticiper les besoins à moyen terme en lien avec les perspectives démographiques des quartiers (groupes scolaires et/ou équipements sportifs sur les secteurs Lyon-Confluence (2e), la Buire, Ferrandière (3e), Gerland (7e), Vaise et la Duchère (9e), notamment).

13

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Diversification de l’habitat à LyonCartographie au 1er janvier 2007

> Promouvoir un habitat accessible à tous et attractif en terme résidentiel (par la présence d’espaces verts, de cœurs d’îlots aérés).

> Produire de nouveaux logements sociaux, tout particulièrement dans les arrondissements et les secteurs aujourd’hui les plus déficitaires, au travers d’opérations mixtes et/ou de petites tailles ; inscrire des réservations pour programmes de logements et des secteurs de mixité sociale, pour répondre aux besoins de logement social.

> Proposer des alternatives aux formes classiques d’habitat collectif (maisons de ville, habitat individuel superposé, petits immeubles notamment en cœurs d’îlots) et inciter à la qualité architecturale et urbaine des nouvelles constructions.

> Réserver les emplacements pour de nouveaux équipements et services de proximité.

> Réaliser, en application du schéma départemental, deux aires de passage et une aire de séjour pour les gens du voyage.

Le projet d’aménagement et de développement durable : Objectifs généraux

Diversifier l’habitat et améliorer la proximité des services au quotidien.

Précision méthodologique :

Les choix méthodologiques de définition des secteurs de diversification de l’habitat et de production de logement social ont été définis de façon à :- intégrer les logements sociaux répondant strictement à la définition du logement social de la loi SRU,

- autoriser un suivi des évolutions en considérant le quartier IRIS comme l’unité de base non divisible.

Ceci a pour conséquence de ne pas permettre la comparaison de la présente carte avec celle des «zones prioritaires en matière de logement social» éditée en décembre 2001, qui ne répondait pas à ces deux critères.

Origine : Ville de Lyon-droits réservés / Origine Cadastre, droits de l’Etat réservés / Origine Communauté Urbaine de Lyon- S.U.R- droits réservés. Sources : Logement social = DRE-Inventaire SRU au 01/01/2007 (logements fami-liaux, spécifiques et conventionnés), Résidences principales = DGI 2007

Secteur où le logement social est à développerSecteur où le logement libre est à développer

Limite d’arrondissement

Limite d’Iris

Iris non résidentiel

14

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Constat

Les quartiers composites.Caractérisés par un bâti hétérogène qui manque de cohésion globale, bénéficiant par ailleurs de la proximité de l’hypercentre et d’une bonne desserte par les transports collectifs, les quartiers composites, et tout particulièrement le territoire à l’est des voies ferrées ainsi qu’une partie du plateau croix-roussien, constituent un enjeu pour le développement de la ville dans leur capacité à recevoir sur les derniers terrains mutables un mode d’habiter complémentaire à celui du centre ville et de la périphérie, capable de créer la couture urbaine entre les différentes formes d’urbanisation. Le caractère hétérogène du bâti est issu de trois grandes périodes d’urbanisation.- le développement industriel du XIXe siècle et le début du XXe

siècle, à l’origine d’un paysage varié constitué par une diversité de formes et de fonctions, avec des rues fortement tenues par le bâti ou la présence ponctuelle du végétal, parfois ouvertes sur les cœurs d’îlots : bâti faubourien (petits immeubles de 3 à 4 niveaux, alignés le long des voies sur de petites parcelles), immeubles ordonnancés le long des grandes percées, tènements industriels (constructions de faible hauteur, alignées le long des voies sur des parcelles de moyenne à grande dimension), ensembles collectifs (HBM) et pavillonnaires ;- une première vague de construction résidentielle à partir des années 60 qui, en s’implantant en priorité sur des grands tènements industriels, a modifié la forme urbaine avec une nouvelle échelle de bâtis (volumes plus importants) implantés librement par rapport à la voie, favorisant la création d’espaces inégalement végétalisés le long de rues de moins en moins structurées ;- une nouvelle vague de développement depuis une dizaine d’années qui a eu pour conséquence de remplir ce territoire et d’en banaliser le paysage, jusqu’alors varié et plus végétal, par la disparition récurrente des activités au profit de la vocation résidentielle, et par la densification continue le long des voies.

Le végétal et les espaces publics.Après une phase de valorisation des grands espaces emblématiques et parallèlement à la valorisation des berges du Rhône, le Grand Lyon poursuit son action en faveur des espaces publics par la reconquête des voiries pénalisées par la forte présence automobile (quais Jaÿr à Vaise, autopont du Boulevard Pinel, rue Garibaldi, quai Lassagne), la restitution de l’espace au piéton, et l’embellissement du cadre de vie. Les espaces verts et le patrimoine végétal diffus, autres espaces de respiration, prolongent la trame verte d’agglomération jusqu’au cœur de la ville et participent à la qualité des paysages urbains.

15

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Le projet d’aménagement et de développement durable : Objectifs généraux

Accompagner l’évolution des secteurs composites en favorisant, au travers d’une nouvelle écriture du règlement de la zone URM, des projets de qualité et innovants, bien intégrés à l’échelle de la rue et du quartier.> Promouvoir une architecture et un urbanisme de qualité : - en sensibilisant la production architecturale à la prise en compte de trois enjeux principaux

d’insertion paysagère : le rapport au ciel (qualité des épannelages, prise en compte de la ligne de ciel), le rapport d’échelle (référence aux rythmes et aux volumes bâtis de la rue et du quartier), et la qualité végétale (valeur d’usage des espaces libres, végétalisation des intérieurs d’îlots et lien avec la rue) ;

- en favorisant, par la discontinuité des constructions sur rue, l’ouverture visuelle de la rue sur les cœurs d’îlot (pour donner de l’épaisseur à l’espace public) ;

- en encadrant la constructibilité sans limiter la créativité, au moyen de règles destinées à inscrire la production architecturale dans un dialogue adapté à chaque situation.

> Permettre un renouvellement de l’offre d’habitat en ville : - en favorisant la production d’un habitat innovant en termes de densité et de diversité,

correspondant aux attentes des habitants en termes de confort de vie, d’indépendance et d’intimité.

- en privilégiant en cœur d’îlot la production d’un habitat varié dans un environnement paysagé de qualité : habitat collectif de moyenne hauteur, habitat intermédiaire (habitat groupé, accolé, maisons de ville ou collectifs individualisés) ou habitat individuel.

Développer le végétal en ville et la qualité des espaces publics.> Poursuivre l’amélioration des espaces publics au service de la convivialité, de l’embellissement

et de la lisibilité de la ville.> Compléter à terme le réseau des parcs publics : aménagement en cours de l’Esplanade

du Dauphiné, créations de parcs sur le site du Château de Gerland (7e) et dans le site des Cressonnières à Vaise ; agrandissement du parc Bazin (3e) ; évolution de la caserne Sergent Blandan (7e).

> Mieux protéger les boisements : grandes masses boisées, ambiances paysagères, arbres remarquables isolés, alignements remarquables sur espace public…

16

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Constat

Les transports collectifs.Plusieurs projets ou études visent à compléter la maille des transports collectifs sur et autour de la ville centre :- aménagement à partir de 2007 de la ligne de tramway LEA-LESLYS sur l’ancien

chemin de fer de l’Est lyonnais, entre la Part-Dieu, le Carré de Soie puis les communes de l’Est (pour LEA) et à terme l’aéroport de Saint-Exupéry (pour LESLYS),

- extension à l’étude du métro A de Laurent-Bonnevay au Carré de Soie, - aménagement d’une ligne de trolleybus entre Saint-Paul, la Part-Dieu, Villeurbanne

et Vaulx-en-Velin ; création d’une ligne de Transport en Commun en Site Propre entre la Part-Dieu, les Etats-Unis puis Vénissieux (tramway à l’étude entre l’avenue Berthelot et les Minguettes à Vénissieux, tracé et mode à l’étude entre la Part-Dieu et l’avenue Berthelot).

- prolongement à l’étude du métro de Gerland à Oullins vers le sud.- création d’une ligne de trolleybus entre la Part-Dieu, la Cité Internationale, puis Caluire-et-Cuire et Rillieux vers le nord,- plus forte connexion des transports interurbains (trains régionaux) avec le réseau urbain par la mise en place de lignes

ferroviaires régionales transversales (« diamétrales »), traversant l’agglomération et desservant un plus grand nombre de pôles d’échanges avec le métro, le tramway, ou le trolleybus et les bus urbains.

Le maillage des voies urbaines :La ville centre présente certaines carences, notamment dans les anciens secteurs industriels aujourd’hui sites de reconquête urbaine, ou du fait de grandes coupures physiques inscrites dans la géographie et l’histoire du territoire.• Le bouclage du périphérique par le TOP (Tronçon ouest du périphérique) permettrait de relier directement l’A6 au nord et l’A7 au

sud de la ville ; plusieurs options de bouclage au droit de Gerland restent évoquées. Pour l’Etat, le déclassement de l’A6-A7 dans Lyon est également conditionné par la réalisation du Contournement Ouest de Lyon, envisagé à long terme. Le déclassement de l’A6-A7 dans Lyon reste un objectif fort à terme dans la reconquête des fleuves et le projet de Lyon-Confluence.

• En outre, de nouveaux franchissements du fleuve sont envisagés à plus ou moins long terme :- création du pont Schuman sur la Saône entre Vaise et le 4e arrondissement, pour réorganiser les accès du tunnel de la Croix

Rousse, et délester l’axe Marietton / Clemenceau.- à plus long terme, création de franchissements du Rhône entre le confluent et Gerland, en lien avec le déclassement de l’A6-

A7, en rive droite.- à long terme également, création d’un tunnel sous la colline de l’Observance pour améliorer la desserte de Vaise, depuis la

Saône.• Enfin, le secteur du « Croissant Est » présentent de grandes coupures physiques isolant certains quartiers et rendant difficiles les

continuités d’itinéraires : le C.F.E.L. entre Lyon et Villeurbanne, la voie ferrée de la Mouche entre les 7e et 8e arrondissements. Il y a lieu de mettre en place une véritable trame d’itinéraires pour mieux relier les quartiers.

Les « modes doux » (marche, vélo, roller).Complémentaires des transports collectifs en tant qu’alternative à la voiture pour les trajets courts, les modes doux sont une priorité du Plan des déplacements urbains communautaire.En application du «Plan de développement des modes doux » du Grand Lyon, plusieurs axes sécurisés vont être créés, dont certains avec une vocation de loisirs, et lieront à terme le cœur de la ville aux grands sites naturels : > deux « axes forts » en site propre : de la Tête d’Or à Gerland dans le cadre de l’aménagement des berges du Rhône, et le long

de LEA-LESLYS de la Part-Dieu vers le Carré de Soie ; > des « zones 30 » et des pistes cyclables : Presqu’île vers Part-Dieu, Presqu’île du nord au sud, Saint-Paul vers Vaise, et Part-

Dieu vers Tête d’Or. En outre, le Plan complète le réseau des pistes et bandes cyclables existantes, et veut redonner leur place aux piétons et deux-roues dans l’aménagement des rues.

17

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Le projet d’aménagement et de développement durable : Objectifs généraux

2 Renforcer l’accessibilité

> Mieux relier la ville centre et les pôles urbains périphériques par le maillage des axes forts de transports collectifs :

- desservir le Carré de Soie, les communes de l’Est lyonnais et l’aéroport Lyon Saint- Exupéry,

- desservir la « Porte Sud » (secteur d’Oullins), le pôle hospitalier sud et les communes du sud-ouest,

- ancrer à la Part-Dieu la Cité Internationale, la « Porte du Rhône » et les commune du nord.

> Assurer l’insertion urbaine des nouveaux tracés de transports collectifs et des pôles d’échanges intermodaux, et anticiper leurs effets sur les dynamiques urbaines des quartiers riverains.

> Améliorer le maillage des voies urbaines pour une meilleure desserte des sites de projets et des quartiers existants ; notamment prévoir de nouveaux franchissements des fleuves et consolider les itinéraires nord-sud du « croissant est » en réservant les emplacements nécessaires.

> Développer un réseau d’axes sécurisés pour les « modes doux » (marche, vélo, roller).

> Adapter la politique du stationnement au service de la complémentarité des modes : en imposant de limiter le stationnement pour les programmes de bureaux dans les secteurs bien desservis par les axes forts de transports en commun, et dans certains secteurs stratégiques de l’hypercentre (périmètre UNESCO, secteur de projet du Confluent, quartier d’affaires de la Part-Dieu), en réservant les emplacements pour de futurs parkings publics destinés pour partie aux résidents dans les secteurs déficitaires, en imposant la réalisation de stationnement pour les vélos dans les programmes neufs.

� ���� ����

������������������

��

�����

��

���

��������������������������������

��������

�������

����

������������

���������

��������

��������

�����������

����������

����������������

���������������

����������

�������

���������������������

��������������

����������������

��������������

����

������� ������

�����

���­�����

�������

������������������

�������

�������

���������������������������������������������������� ������� �����������������

���������������

� ������������� �����������������������������������������������������������������������������

� �����������������������������

�������� ����������������� �

������ �������

��������������������������������������������������

���������� ����������������

�������������������

18

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

ConstatLe commerceLe P.L.U. a un rôle à jouer dans l’encadrement du commerce, compte tenu de son impact sur l’équilibre des fonctions urbaines au sein de la ville : en terme d’attractivité d’agglomération en ce qui concerne le commerce hypercentral, mais aussi en améliorant la qualité résidentielle des quartiers centraux en ce qui concerne le commerce de proximité. Il décline les orientations du « Schéma directeur d’urbanisme commercial 2004-2010 du Grand Lyon » (S.D.U.C.). Celui-ci a pour objectif d’équilibrer les centres marchands traditionnels et les grands pôles commerciaux périphériques.

L’économie du tourisme, des loisirs et des affaires dans l’hypercentre.Le patrimoine urbain et paysager de Lyon, reconnu par l’U.N.E.S.C.O., est un moteur du rayonnement international de la métropole, en même temps qu’un puissant générateur économique. Le tourisme constitue un réel enjeu du déve-loppement économique.La Part-Dieu, centre directionnel et d’affaires, regroupe de grandes adminis-trations, des équipements phares, des sièges d’entreprises de niveau national. Déjà dynamisée par le TGV, la Part-Dieu confirme sa position de porte majeure d’entrée en ville avec la prochaine mise en service d’une liaison par tramway rapide la plaçant à 25 minutes de l’aéroport.La Cité Internationale regroupe Palais des Congrès, Musée d’art contemporain, Hôtels de standing, Casino, et bientôt la « salle 3000 », et permet à l’agglomération

d’accéder au niveau des grandes métropoles européennes sur le marché international du tourisme d’affaires. Le projet Lyon-Confluence renforce l’attractivité de l’hypercentre en terme de loisirs culturels et marchands avec la programmation d’un grand musée, et d’un pôle de loisirs marchands.Les filières d’excellence dans les grands sites de reconquête urbaine et les grands pôles de service.Le pôle international des biotechnologies de Gerland offre désormais des fonctions diversifiées et attractives : pôle universitaire de pointe (Ecoles normales supérieures), recherche (P4), et services (Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse …). Appuyé sur le boulevard scientifique Tony-Garnier groupant des entreprises et des laboratoires de recherche, Gerland bénéficiera d’un nouvel élan grâce à l’aménagement de la Z.A.C. Porte Ampère. Le pôle de Vaise est largement impulsé avec l’aménagement du secteur de l’Industrie, l’installation d’entreprises consacrées à l’image numérique, et aux nouvelles technologies de la communication ; il est voué à devenir un espace de référence internationale en matière de numérique, de jeux-vidéo et d’industries du savoir.Les grands pôles de services, hospitaliers et/ou universitaires constituent des pôles d’excellence de la métropole lyonnaise. Ainsi, le pôle biomédical « Lyon Est » autour de Grange Blanche et du Vinatier se développe, avec notamment le regroupement des cliniques Sainte-Anne et Lumière au sein de la Clinique de l’Europe ; il est susceptible de prétendre au niveau des grands pôles sanitaires nationaux (Génopôle d’Evry, Eurasanté de Lille) grâce à la création du bioparc de la Buire/Rockefeller. Le domaine scientifique de la Doua (Villeurbanne), les pôles hospitaliers Croix Rousse et Lyon-Sud, les pôles d’enseigne-ment supérieur de Bron et d’Ecully, sont d’autres grands pôles de services constituant un grand réseau technopolitain.

Les activités économiques dans le tissu urbain.Les « boulevards tertiaires ».Le principe de concentrer les activités tertiaires sur les grands axes de la ville porteurs de développement a été largement appliqué autour de la Part-Dieu : les avenues Vivier-Merle et Thiers-Villette se présentent aujourd’hui comme de véritables vitrines tertiaires de la métropole aux portes de la gare.Les activités diffuses dans la ville.La mixité des fonctions économiques et résidentielles constitue une caractéristique importante de certains secteurs de Lyon, caractéristique fragile face aux pressions du développement urbain.

19

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Le projet d’aménagement et de développement durable : Objectifs généraux

FAVORISER LE DéVELOPPEMENT DES ACTIVITéS éCONOMIQUES

1 Développer les activités commerciales d’agglomération, mais aussi de quartier

> Adapter la dimension des surfaces commerciales nouvelles en fonction des quartiers : l’hypercentre, les centralités intermédiaires destinées à évoluer vers des pôles majeurs, les autres pôles relais de l’hypercentre et les centres de proximité.

> Favoriser l’animation de certaines rues par l’obligation de vouer les rez-de-chaussée aux activités dans les constructions neuves.

> Limiter fortement le commerce dans les zones d’activités, d’une part afin de maîtriser la répartition des commerces dans l’agglomération, de préserver l’animation des quartiers centraux existants et, d’autre part, afin de ne pas supplanter les activités de production.

2 Conforter les sites stratégiques du développement économique

> Développer le tourisme et les activités de loisirs et d’affaires, axes du développement économique.

> Renforcer les pôles d’excellence dans le cadre des grands projets de développement urbain.

> Faciliter le fonctionnement des grands pôles de services, en intégrant leurs besoins spécifiques, en termes d’organisation fonctionnelle, de formes urbaines et de desserte.

> Conforter le site économique du Port Edouard Herriot, notamment dans sa vocation fluviale.

��

�����

��

�����

����

����

�� ��

��

��

��

��

��

����

��

�����������

�����������

����������

�������������� �����������������

�����������

�������

�������

����������

���������

����

���������

��

�������

��

�������

��

��

�����

��

�����������

�����������

���

��������

�����������

�����������

�������

� ���� ����

������������������

��

�����

��

���

�������������� �����������������

�������

�������

����

��

�����

��

�������������� �����������������

����

�����������������

�����

���������

�������

�������������������

�������

�����������

� �����������������

����������

�����������

�������������������

3 Favoriser l’insertion des activités économiques dans le tissu urbain

> Confirmer le principe de « boulevards tertiaires » sur des axes stratégiques de représentation et de développement de la ville (3e, 6e, 7e et 8e arrondissements).

> Inciter le maintien de l’économie dans les tissus résidentiels : par des micro-zonages protégeant les activités existantes, et par la clarification des implantations dans les quartiers mixtes. A noter : une étude globale est engagée sur l’ensemble des micro-zonages dédiés à l’activité économique et inscrits en tissu résidentiel sur les territoires de Lyon et Villeurbanne, afin d’identifier ceux de ces micro-zonages dont l’actuelle vocation économique pourrait évoluer dans le temps compte tenu des enjeux de développement urbain et/ou de renouvellement économique des quartiers.

> Prendre en compte les évolutions des secteurs économiques, notamment le rapprochement des filières tertiaires et de production.> Améliorer la qualité de l’insertion des activités dans leur environnement urbain.

���������������������������������������������������� �����������������������

� ������������� ������������ �����������

� ������������������������������ ����������

��������� ������������� ��������������������

� �� ���������������������������������������� �������

�����������������������������������������������������������

4 Prendre en compte les risques technologiques

Dans l’attente de l’élaboration des Plans de Prévention des Risques Technologiques (P.P.R.T), les périmètres définis en accord avec les services de l’Etat, sur la base des porter à connaissance 1 et 2, précisent les conditions d’urbanisation des secteurs concernés. Sous le terme générique de «Vallée de la Chimie», plusieurs secteurs du sud de Gerland, dans le 7e arrondissement de Lyon, sont concernés par les risques générés par certaines activités du Port Edouard Herriot et le site Arkéma à Pierre-Bénite, d’une part, et par des établissements situés à Saint-Fons, d’autre part. Pour ces secteurs (précisés dans la présentation de l’arrondissement), des périmètres sont définis sur la base du porter à connaissance du Préfet du 20 octobre 2008, et une réglementation particulière présente dans le réglement s’applique à chacun des périmètres.

20

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Développer la ville dans le respect de son environnement naturel.La part des espaces naturels ou de valeur paysagère reste forte à Lyon, compte tenu de sa position centrale : le cumul des zonages dédiés aux vocations agricoles, aux espaces naturels, aux grands parcs urbains, et aux zones bâties d’intérêt paysager (secteurs des balmes zonées en URP) représente 1065 hectares soit 22% du territoire total de Lyon (avec le fleuve), ou encore 700 hectares sans le fleuve, soit près de 16% du territoire émergé de Lyon.Si les surfaces couvertes par des zonages naturels (N2), de protection paysagère (URP) et agricoles (A, résiduelles…) sont restées stables, l’augmentation forte du zonage UL est significative. Celle-ci porte avant tout sur le statut de quelques 315 ha du Rhône, de la Saône et de leurs berges : les deux fleuves, qui constituaient jusqu’alors un « trou » dans la couverture règlementaire de l’agglomération, sont dorénavant couverts par un zonage au même titre que le reste du territoire.Derrière une obligation légale (la loi impose désormais de couvrir tout le territoire par un zonage), la réalité d’un projet : la nécessité de statuer par un règlement les fonctions d’animation des espaces fluviaux est apparue dans le cadre des réflexions et projets d’aménagement des berges : grand projet des berges du Rhône et création de jardins des berges de Saône au droit du Confluent. Le fleuve et la rivière, espaces traditionnels de respiration au cœur de la cité, sont bel et bien en passe de redevenir des espaces vivants participant à la vie de la ville.Mais le zonage UL s’est également enrichi d’environ 60 ha grâce au classement d’un certain nombre de parcs urbains ou de sites destinés à le devenir : les 3 ha du parc Bazin dans le 3ème arrondissement, 17 ha des berges de la Cité Internationale dans le

6ème, les 13 ha de la caserne du Sergent Blandan et quelques 13 ha disséminés pour le 7e arrondissement (dont Château et berges du parc de Gerland), 10 ha d’un parc public au nord de Saint-Jean de Dieu dans le 8e, les 4,5 ha de la Cressonnière dans le 9e.En outre, il faut noter que ces extensions du zonage UL s’ajoutent à l’inscription toute récente en zone ULC d’une grande partie des 20 ha du parc du Confluent (lors de la révision simplifiée « Confluent » du POS, approuvée en février 2004).Enfin, les prescriptions du POS relatives à la protection des espaces boisés ou paysagers (espaces boisés classés et espaces végétalisés à mettre en valeur – précédemment « servitudes de boisement »-) ont été complétées par un nouvel outil protégeant les plantations sur le domaine public. Aujourd’hui, les espaces protégés au titre de l’un ou l’autre de ces trois outils couvrent près de 535 hectares à Lyon, soit une augmentation de 8% par rapport au POS.

Renforcer la cohésion et la mixité sociales.L’évolution des zonages traduit bien le renforcement des différentes dimensions de la centralité à Lyon.Tout d’abord, en ce qui concerne l’hypercentre : le zonage UA s’étoffe de 58 ha, dont 32 ha produits par l’intégration des ZAC (16 ha zonés UAt autour de la Part-Dieu dans le 3e, 16 ha de la Cité Internationale dans le 6e), et environ 26 ha complémentaires gagnés par la conversion de tissus urbains englobés dans la dynamique de l’hypercentre (12,5 ha jusqu’alors zonés UB dans les 1er, 3e et 5e, 3 ha UC1 dans le 9e, 5 ha URm dans les 5e et 9e, 2 ha URp…) notamment le long des berges. Cette augmentation importante (de l’ordre de 22%) vient s’ajouter aux 21 ha du Confluent

Evaluation des incidences du PLU

21

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Superficie des zones au PLU (en ha)

Surface par arrondissement 151,39 336,36 637,56 293,80 619,20 377,22 962,72 667,14 752,57 4 797,96Dont surface d'eau 19,22 89,78 11,33 30,49 21,86 42,63 114,14 57,80 387,25

1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9eUA 25,58 115,45 6,65 6,23 153,91

UAp 72,67 0,04 72,71UAt 54,84 19,66 74,50UAC 57,61 1,47 59,08UB 8,00 31,49 122,18 18,48 161,91 156,32 498,38UC 51,53 32,33 42,71 65,96 77,14 71,83 341,50

UCp 2,56 12,20 4,02 4,19 3,41 26,38URM 17,22 232,19 84,47 8,24 41,56 149,91 218,42 75,93 827,94

URMA 1,32 9,02 3,11 13,45UR 8,36 25,44 239,63 162,17 87,65 523,25

URD 22,83 85,08 107,91URs 5,57 5,57UPb 67,80 12,74 2,04 72,37 67,03 221,98UPc 86,44 86,44UPs 14,36 14,36UL 19,22 97,23 14,53 30,49 21,86 42,63 154,09 10,23 62,25 452,53

ULC 25,01 25,01URP 3,75 35,38 80,00 0,78 71,02 190,93

URPpa 1,73 18,09 19,82Activités

économiques UI 22,49 3,06 0,44 2,35 178,19 52,67 79,62 338,82

USP 9,57 40,16 6,98 21,97 71,06 43,23 23,45 216,42UIP 170,64 170,64

148,17 336,36 632,32 261,61 526,03 273,68 962,72 667,14 633,50 4 441,53

31,13 31,13

LYON

TOTALLYONZones urbaines Arrondissements

Zones spécialisées

Secteur sauvegardé

TOTAL

Centre

Habitatcollectif

dominant

Habitat individuel dominant

Prise en comptedu paysage,

du patrimoine archéologiqueet des risques

1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e3,22 5,24 32,19 62,04 113,34 216,03

103,54 103,543,22 5,24 32,19 62,04 103,54 113,34 319,57

1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e5,73 5,73

1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e

4,92 0,36 8,42 35,53 82,81 60,65 5,34 10,86 90,67 299,56

2,16 0,04 8,10 8,29 56,78 8,56 11,39 18,09 31,09 144,50

7,61 9,90 12,41 5,56 3,92 16,10 13,43 13,57 5,83 88,33

14,69 10,30 28,93 49,38 143,51 85,31 30,16 42,52 127,59 532,39

Espaces boisés classés

Espaces végétalisés à mettre en valeur

Plantation sur domaine public à protéger

N2v

TOTAL

Protection des boisements et

espaces végétalisés

Zones agricoles

TOTAL

TOTALLYON

TOTALLYON

TOTALLYON

Arrondissements

Arrondissements

Superficie des protections des espaces végétalisés (en ha)

ArrondissementsZones naturelles

N2

22

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

déjà inscrits en février 2004 (révision simplifiée du POS) en zonage UAC (présentant le même caractère de quartier hypercentral). En second lieu en ce qui concerne les centres de quartiers : les zonages UC et assimilés sont passés de 313 ha à 348 ha, soit une augmentation de 12%. Là encore, il s’agit notamment de l’intégration des ZAC (17 ha dans les 3e, 4e, 7e, 8e et 9e arrondissements), de sites gagnés sur d’anciens secteurs économiques (9 ha dans les 7e et 9e arrondissements), ou de mouvements divers entre zonages urbains (dans les 3e, 5e, 7e, 8e et 9e…).En ce qui concerne les zonages à dominante résidentielle, les superficies couvertes par les différentes typologies de règlement :- diminuent pour le zonage UR (résidentiel

collectif) : essentiellement du fait du changement de zonage des pôles de grands équipements jusqu’alors indifférenciés, mais aujourd’hui gérés par une zone spécifique USP (c’est le cas du « pôle – santé » des 3e et 8e arrondissements, des poches de services du plateau du 5e, de l’hôpital Saint-Jean de Dieu dans le 8e…) ;

- sont stables pour les tissus présentant une valeur patrimoniale ou une qualité morphologique : c’est le cas des zonages UB (quartiers classiques et composés de la rive gauche) et des zonages UP (quartiers de maisons et villas), …

- augmentent sensiblement pour les zonages caractérisant un fort potentiel de mutation : c’est le cas notamment du zonage URD (se substituant au zonage URv) propre aux grands ensembles engagés dans des projets de renouvellement urbain : 21 ha du quartier Mermoz dans le 8ème, et surtout 84 ha du Grand Projet de Ville de la Duchère, dont 70 ha gagnés sur des tissus jusqu’alors zonés URm. De fait, c’est aussi le cas des zonages URM et URMA, presque stables malgré le changement de zonage des 70 ha convertis en URD, grâce à

l’inscription de nouveaux secteurs en quantité importante : 14 ha issus de l’intégration des ZAC, 25 ha issus de la reconversion d’anciens tissus économiques (dans les 7e, 8e et 9e arrondissements principalement), ou en place d’autres zonages urbains...

Indépendamment des décomptes de zonages, un aspect extrêmement important du PLU réside dans la prise en compte du caractère patrimonial des tissus. Tout d’abord, le PLU complète fortement les dispositifs déjà mis en œuvre au travers du Secteur Sauvegardé du Vieux Lyon et de la ZPPAUP de la Croix Rousse (déjà plus de 1000 bâtiments protégés par la ZPPAUP et repris par le PLU) : ainsi, quelques 450 bâtiments sont aujourd’hui préservés au titre de leur intérêt patrimonial dans le 5ème arrondissement de Lyon (dans le centre historique du quartier Saint-Just d’une part, et le long des quais de Saône de part et d’autre du PSMV d’autre part), et plus de 150 bâtiments intéressants supplémentaires sont identifiés sur l’ensemble des autres arrondissements de Lyon.En outre, l’inscription de «périmètres d’intérêt patrimonial» concerne aujourd’hui la plupart des arrondissements de Lyon (hors 1er et 2e, déjà couverts par la ZPPAUP de la Croix-Rousse et le périmètre Unesco) : 30 périmètres pour une superficie totale de 445 hectares.

Favoriser le développement des activités économiques.En termes de politique de dynamisation commerciale, le PLU a fait évoluer les outils déjà mis en œuvre par les POS précédents, dont les évolutions de zonage ne rendent pas compte. Ainsi, en accompagnement des règles de zonage propres à l’hypercentre et aux centres de quartiers, la création de « secteurs de polarités commerciales » permet de distinguer aujourd’hui les 472 ha d’un secteur d’activité hypercentrale (où les nouvelles implantations

23

Lyon

Rapport de présentation

P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

commerciales sont autorisées sans limite de plafond), les 267 ha des centres secondaires et centres-relais (où les nouveaux commerces sont autorisées dans la limite de 2000 m² ou 3500m²), et les centres de proximité et de quartiers (dans lesquels les nouveaux commerces sont limités à 1000 et 1500 m² de surface de vente). En outre, les prescriptions graphiques d’« alignement commercial » et d’« alignement artisanal » du POS ont évolué vers des prescriptions de « linéaires toutes activités » et de « linéaires artisanaux et commerciaux », permettant de protéger de façon plus adéquate les rez-de-chaussée actifs sur rue.Enfin, en accompagnement d’une évolution contextuelle et structurelle des milieux économiques et industriels (notamment liée aux spécificités des nouvelles technologiques), les zonages dédiant les sols à des vocations économiques ont été largement réorganisés. Ainsi, les anciens zonages UE (bureaux), UI et UId (industriels) ont été refondus en une seule zone UI intégrant les nouvelles technologies. Dans le même temps, le zonage spécifique US des terrains liés à l’exploitation ferroviaire a disparu ; lesdits terrains ont été intégrés dans les zonages environnants (économiques ou urbains). Parallèlement, les pôles de grands équipements, jusqu’alors indifférenciés, bénéficient dorénavant d’un zonage USP spécifique en facilitant la gestion (c’est le cas des sites hospitaliers, universitaires, des gares et pôles d’échanges…). Pour finir, la zone UFp (relatives aux sites portuaires) a été rebaptisée UIP.Au final, le portefeuille des terrains couverts par un zonage UI, constitué « par héritage » de 320 ha (zonages UI, UId et UE du POS précédent), a été étoffé de 45 ha issus en grande partie par l’intégration des ZAC (10 ha), l’affirmation de la vocation économique de terrains ferroviaires (27 ha jusqu’alors zonés en US), voire par le changement de zonage URM (7,5 ha dans les 3e

et 7e arrondissements). A noter : au droit du Port Edouard Herriot, le classement d’une partie de la surface d’eau du Rhône en zonage UIP ajoute 29 ha virtuels à ce bilan. En contrepartie, 38 ha de zones UI du POS ont été intégrés à des zonages urbains (9 ha à des zonages UC, 4,5 ha au zonage UL, et surtout 33 ha au zonage URM…) pour en accompagner la reconversion urbaine progressive.

Commune de Lyon

Neuvième arrondissement

228 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentation

Le 9e arrondissement s’étend sur 753 ha ; il accueillait en 1999 une population de 47 030 habitants, représentant 10,5 % de la population de Lyon, encore en très légère diminution de 0,2 % depuis 1990.Le 9e arrondissement est profondément marqué par l’histoire industrielle de Vaise, devenu dès le XVIIIe siècle un centre d’échange important au carrefour de grandes routes terrestres, mais aussi autour des voies fluviales (grâce à l’aménagement des quais et des ports), et plus tard ferroviaires. Au XXe siècle, le développement des industries, chimiques et textiles confère au quartier un caractère ouvrier et populaire encore vivace aujourd’hui. A partir des années 70, Vaise perd de son attrait avec le dépérissement de son tissu industriel et la fermeture progressive des usines de la Rodiaceta, remplacées partiellement par des entrepôts, puis des activités tertiaires.Aujourd’hui la reconquête de Vaise est engagée, grâce à une amélioration récente de la desserte du secteur opérée au travers de deux grandes réalisations d’infrastructures :- le prolongement de la ligne D du métro avec trois gares

(Gorge de Loup, Valmy, Gare de Vaise) reliant directement le quartier au centre de Lyon ;

- la réalisation du périphérique nord avec l’échangeur du Valvert et deux diffuseurs (portes de Rochecardon et de Vaise) libérant Vaise d’une partie de la circulation de transit.

Dans ce contexte d’évolution rapide, on distingue, au sein du territoire du 9e arrondissement, trois secteurs très différents, porteurs d’enjeux divers :- le quartier de Vaise, devenu un centre-relais de l’hypercentre

grâce à l’arrivée du métro, en pleine mutation avec notamment le réaménagement des quartiers Saint-Pierre et de l’Industrie ;

- le quartier de la Duchère en surplomb sur le val de Saône, qui fait l’objet d’une importante opération de renouvellement urbain dans le cadre du Grand projet de Ville,

- l’ancienne commune de Saint-Rambert / l’Ile Barbe au nord, englobée par Lyon en 1962.

A noter : Les études en cours par les services de l’Etat, préparant la mise en place de Périmètres de Protection contre les Risques d’Inondations (PPRI), identifient plusieurs secteurs soumis aux risques de débordement de la Saône au sein de l’arrondissement :- le quartier de l’Industrie entre la rue de la gare d’eau et la rue

Joannès Carret (aléas moyen et fort),- les tissus urbains en façade sur le quai Paul Sédaillan à Saint-

Rambert, entre la rue Joannès Carret, la voie ferrée et la place Henri Barbusse (aléas moyen et fort),

- plus ponctuellement les abords du carrefour des rues Mouillard et de Saint-Cyr au nord de la voie ferrée (aléas faible à fort) et la frange nord de la rue Mazaryk entre la rue de Saint-Cyr et la place de Paris (aléa faible).

En attente de l’élaboration des PPRI, les projets de construction sur ces secteurs doivent prendre en compte l’existence de ce risque.

Avec un taux de logements sociaux de 36,6 %, le 9e arrondissement ne présente pas de déficit en terme de logements sociaux.

l’arrondissement et ses enjeux

229P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Rapport de présentation Le projet d’aménagement

et de développement durable : Objectifs généraux

Lyon 9e

Les numéros du schéma renvoient à la numérotation des secteurs identifiés dans les «objectifs par secteur» du PADD

��������� ����������

������ �������� ��� �

�������������� ������� ��������� �

���������� ����������� ���������� � ����� ��

 �������������� ��������� �������������

������ ������ ���������������� �����������

 �� �������� ��� ��������� ­���������� ���������������������������������

������������ ��������������������� ����������

 �� ������� ����� ��������������� ���������� ��

 �� �������������� �������������� ����� �

����������� �������� �� ������������ �������

����� ����������� ������������������������

 ���������������� ������ ����� ����

��������� ������� ������������� ��������

�������������������������������� �������������������������� ������������������������������ �������������������� ��������������� ������������������ ��� ���������������������������������������� �������������

L e p r o j e t d ’ a m é n a g e m e n t e t d e d é v e l o p p e m e n t d u r a b l e d é c l i n é s u r l e 9 e a r r o n d i s s e m e n t d e L y o n

230 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation

Constat V A I S E

De son passé de commune autonome, Vaise a conservé une identité et une unité propres. Son site encaissé, dans un méandre de la Saône l’isole physiquement du reste de la ville. Longtemps quartier d’industries vieillissantes, ceinturé par les voies ferrées, asphyxié par une circulation favorisée par de grandes voies surdimensionnées (comme la rue Marietton), Vaise a jusqu’à récemment souffert d’une image déqualifiée.Sa reconquête urbaine a été engagée dans les années 80 dans l’objectif de rendre le quartier agréable à vivre pour ses résidents, attractif pour les investisseurs et de nouveaux habitants. Les actions fortes engagées en ce sens ont consisté à réduire la circulation automobile (grâce au périphérique nord et au métro), à revaloriser les espaces publics (retraitement des rues Bourgogne et Marietton), à améliorer le parc d’habitat (O.P.A.H. sur le centre), à créer de nouveaux équipements publics en accompagnement au développement du quartier (Médiathèque), à sauvegarder le patrimoine bâti, et à redynamiser l’activité économique.Aujourd’hui, lancé sur cette dynamique positive et fort d’un potentiel évolutif important dont témoignent de nombreux tènements mutables, le quartier de Vaise est l’un des grands territoires à enjeux du centre de l’agglomération. En outre, avec un tissu économique dynamique qui continue de se développer, Vaise constitue, à l’instar de Gerland, un des grands technopôles de la ville de Lyon.Après le plan de développement mis en œuvre dans les années 80, un nouveau plan directeur est en cours d’élaboration pour encadrer cette nouvelle phase du développement du quartier de Vaise.

1 Le centre de Vaise...

Vaise conserve un coeur historique dynamique, avec des commerces concentrés sur la Grande Rue, et de nombreuses activités artisanales présentes de façon diffuse. Le centre de Vaise constitue un des plus impor-tants pôles commerciaux secondaires de l’intra-muros, à l’instar de la Croix Rousse (hors la Presqu’île et la Part-Dieu).Dans le centre ancien de Vaise autour de la place Valmy et de la Grande Rue, une rénovation importante a été engagée ces dernières années, avec notamment l’aménagement de la place Valmy autour de la station du métro, le retraitement de la rue Marietton, la construction de la Médiathèque. La requalification de l’es-pace public, notamment des quais, doit se poursuivre en parallèle avec la réorganisation des déplacements et des franchissement de la Saône ; à court terme, un axe fort cyclable doit être aménagé sur le quai Jaÿr le long des berges entre Vaise et la Presqu’île ; à plus long terme et en lien avec le projet du nouveau pont Schumann, le retraitement du quai Jaÿr est envisagé pour supprimer l’actuel effet barrière entre le cœur de quartier et la Saône (retraitement des trémies routières) ; enfin, la partie est de la rue Marietton pourrait être mise à double sens.Au nord, le quartier de la place de Paris s’est fortement renouvelé autour de la gare, pôle d’échanges intermodal majeur avec la station terminale du métro et des lignes ferroviaires desservant le Val de Saône. L’évolution du quartier se poursuit avec de nouvelles mutations foncières au nord de la place de Paris, le long de la voie nouvelle des Deux Joannès.(...)

231P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation Le projet d’aménagement

et de développement durable

Outils réglementairesObjectifs par secteur

Poursuivre la reconquête de Vaise dans la continuité des actions engagées jusqu’alors, en accueillant une nouvelle population et de nouvelles activités.> Maintenir la mixité habitat / commerces / activités ; identifier les

micro-zones économiques dont l’actuelle vocation pourrait évoluer dans le temps compte tenu des enjeux propres aux quartiers, et encadrer leur devenir.

> Poursuivre la réorganisation des déplacements, pour pacifier la circulation automobile dans le centre de Vaise, avec plusieurs projets d’infrastructures :- d’une part, la constitution d’une rue de desserte dite « des Deux

Joannès » parallèle à la voie ferrée, réorganisant l’accessibilité du centre et des zones d’activités depuis les quais de Saône et le quartier de l’Industrie, au nord, jusqu’à Gorge de Loup, au sud ;

- d’autre part la création, à terme, d’un nouveau pont sur la Saône (le pont Schumann connecté à la voie des Deux Joannès, au droit du quai de la Gare d’Eau) destiné à équilibrer les flux entre les deux rives de la Saône.

- Mixité de zonages UC et UA pour les tissus centraux, UR et URP, URM et UPb pour les tissus à dominantes résidentielles, UI et USP pour les tissus d’activités ou de services, N2 pour les zones naturelles.

- Emplacements Réservés pour création et élargissements de voiries assurant la continuité d’un nouvel itinéraire parallèle à la voie ferrée depuis le quai Paul Sédaillan au nord du quartier de l’Industrie jusqu’à la rue Gorge de Loup.

232 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation

Constat

1 ... le centre de Vaise (suite).

Au sud, la fermeture de l’ancienne usine Rhône Poulenc a libéré, en 1978, un tènement de 14,5 hectares en plein cœur du 9e arrondisse-ment, rue Sergent-Michel-Berthet. Pour répondre à la situation difficile créée par cette rupture dans l’économie locale et la vie du quartier, les collectivités locales et Rhône Poulenc ont mis en œuvre sous forme d’une Z.A.C. une opération d’aménagement visant à la restructuration complète de cette friche industrielle, afin de créer un nouveau quartier de ville répondant à la mixité urbaine et comprenant de l’habitat, des bureaux, des commerces, des services et des activités. Cette Z.A.C. est aujourd’hui achevée.En vis-à-vis de la Z.A.C. Berthet, le quartier Gorge de Loup s’étire en rive ouest de la rue Berthet jusqu’au pôle d’échange développé autour de la station du métro et de la gare accueillant les lignes de Brignais, et Tassin. Il inclut les cités L.-Loucheur, Zay, P.-Audry, Vallonnière, dont certaines constituent un patrimoine urbain présentant un intérêt au niveau local. Le quartier dispose encore de possibilités d’évolution, jusqu’à la voie ferrée à l’ouest, autour de la rue Gorge de Loup et de la rue Saint-Pierre de Vaise.Enfin, le centre de Vaise s’étire vers l’aval sur les quais de Saône sur une bande ténue au pied de la colline de l’Observance, jusqu’au pont Koenig. Il convient de préserver la possibilité d’aménager une liaison urbaine favorisant les déplacements inter-quartiers entre Saint-Pierre et les quais de Saône (desserte du quartier, transports collectifs), en n’obérant pas la création à terme d’un tunnel sous la colline de l’Obser-vance dans le prolongement de la rue Leclerc et du pont Koenig.Cette diversité morphologique et la forte évolution attendue dans les années à venir rendent urgente la prise en compte du caractère patrimo-nial de certains secteurs particulièrement sensibles dans la dynamique de renouvellement du centre de Vaise : tout particulièrement les sec-teurs « Valmy-centre », « place de Paris », « Bourbonnais-Souvenir », « Saint-Pierre de Vaise », « quais de Saône » et « Gorge de Loup ».Par l’ensemble des actions visant à rouvrir la ville sur le fleuve, le quartier Serin du 4e arrondissement, en rive droite de la Saône, se trouve étroitement associé au renouvellement urbain de Vaise : paci-fication des berges, réorganisation des déplacements sur les ponts existants ou futurs sur la Saône, et amélioration des conditions de traversées piétonnes (piétonisation du pont Mazaryk, et traitement du pont Clemenceau).

233P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation Le projet d’aménagement

et de développement durable

Outils réglementairesObjectifs par secteur

Poursuivre la mise en valeur du centre de Vaise, en développant son attractivité commerciale, en valorisant l’identité vaisoise, en poursuivant la rénovation urbaine au nord de la place de Paris, en achevant l’urbanisation du secteur Berthet / Gorge de Loup, et en reconquérant les quais de Saône pour un usage de loisirs et de promenade.

> Veiller à l’équilibre entre la fonction résidentielle et les activités économiques ; conforter le centre de Vaise comme pôle commercial relais de l’hypercentre, et favoriser l’implantation d’activités en rez-de-chaussée des constructions neuves dans les secteurs commerçants.

> Poursuivre le renouvellement urbain du centre de Vaise, notamment en encadrant la mutation de grands îlots : îlots entre les rues Joannes Masset, Saint Pierre de Vaise et Gorge de Loup, îlot « Ronis » au nord-ouest de la rue des Tuileries, îlots « Intermarché » et « Cordier » au nord et au sud de la rue Marietton (contre la voie ferrée), îlot « Roquette » entre les rues Corderie, Bourgogne et Roquette, îlot « Souvenir / Bourbonnais / voies ferrées ».

> Préserver les caractéristiques du patrimoine local et les ambiances sensibles du faubourg vaisois, en protégeant les bâtiments les plus remarquables de l’histoire vaisoise, et en promouvant la prise en compte des caractéristiques patrimoniales des quartiers dans les projets de constructions.

> Favoriser le développement des fonctions tertiaires au nord du quartier de la place de Paris (à partir de la rue de la Gare d’Eau), et sur l’avenue Berthet, avenue structurante de Vaise entre Valmy et Gorge de Loup.

> Conforter le pôle multimodal de la gare, en réservant la réalisation de la deuxième tranche du parc-relais S.Y.T.R.A.L. et son accès.

> Accompagner l’évolution du centre de Vaise, avec les équipements nécessaires, notamment de nouveaux espaces verts de proximité. Saisir les opportunités de développement du parc Montel à terme (poumon vert du centre de quartier de Vaise).

- Zonage UC de centralité (sur le secteur Valmy- place de Paris, et sur le secteur Louis Loucheur) avec plan de détail au 1/2000° permettant la gestion fine des implantations bâties au travers de CES différenciés ; Périmètre de Polarité Commerciale autorisant les implantations commerciales jusqu’à 3500 m² de surface de vente et inscription de Linéaires Toutes Activités sur les principales rues commerçantes du secteur.

- Zonages UC et/ou URM sur les grands îlots en mutation : notamment îlots entre les rues Joannes Masset, Saint-Pierre de Vaise et Gorge de Loup, îlot « Ronis » rue des Tuileries, îlots « Intermarché » et « Cordier » au nord et au sud de la rue Marietton, îlot « Roquette » entre les rues Corderie, Bourgogne et Roquette ; Orientation d’Aménagement 9.2 « îlot Cassin » sur un îlot situé sur l’avenue Cassin au pied de la balme de l’Observance ; Emplacements Réservés et prescriptions diverses (continuité ou Discontinuité obligatoires, Linéaires toutes activités…).

- Zonage protecteur UCp sur les ensembles bâtis anciens les plus homogènes ; Orientations d’Aménagement « périmètres d’intérêt patrimonial » sur les secteurs « place de Paris » (9.1a), « Quais de Saône » (9.1b), « Valmy centre » (9.1c), « Bourbonnais Souvenir » (9.1d), « Saint-Pierre de Vaise » (9.1f), et « Gorge de Loup » (9.1g) ; prescriptions d’Eléments Bâtis à Préserver sur les constructions remarquables et sensibles du secteur.

- Axe Tertiaire le long de la rue de la Gare d’Eau, et sur l’îlot Saint-Pierre de Vaise / Berthet / Gorge de Loup / de la Grange.

- Emplacement Réservé pour l’extension du parc-relais du SYTRAL sur environ un hectare d’emprise.

- Emplacements Réservés et/ou Localisations Préférentielles pour création ou extension d’équipements publics notamment scolaires et d’espaces verts publics.

9.1OAQS

XOAQS voir les « orientations d’aménagement » relatives à des quartiers ou secteurs

9.2OAQS

234 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation

Constat

2 Le quartier de l’industrie.

Les quartiers de l’Industrie, Dargoire, et Rochecardon ont longtemps souffert d’une position excentrée par rapport aux centres de Saint-Rambert et de Vaise, et d’un fort cloisonnement géographique et physique, lié au relief et à la présence des infrastructures ferroviaires.Après le départ de Rivoire et Carret, des établissements Casino (installés notamment dans les Chais Beaucairois), puis de nombreuses entreprises du quartier de l’Industrie, la collectivité s’est progressivement portée acquéreur d’une grande partie d’un site de 21 hectares. Le développement du quartier de l’Industrie, amorcé par le sud, fait l’objet de deux opérations d’aménagement concerté. Le programme prévisionnel de ces opérations d’urbanisme comporte, pour la première tranche (10,5 hectares) 7 000 m2 de logements (petit collectif et habitat intermédiaire), 50 000 m2 de bureaux, ainsi qu’un espace vert, le jardin des Saules, dont la première section est réalisée. Dans le futur, l’opération se poursuivra au nord (seconde tranche sur 11,5 hectares) avec environ 146 000 m2 de surface hors œuvre nette, comprenant 52 000 m2 de logements, 88 000 m2 de bureaux et activités, et 6 500 m² d’équipements.La relocalisation du groupe scolaire Laborde un temps étudié sur ce site n’est plus possible en raison de la pollution du sol : sa relocalisation se fera au nord de l’actuelle école Laborde, avec une entrée principale sur la rue des Docks.

3 Le secteur Mouillard-Saint-Cyr et Rochecardon.

En vis-à-vis du quartier de l’Industrie à l’ouest, un secteur apparaît fortement délimité par les balmes de la Duchère au sud-ouest, la voie ferrée à l’est et l’échangeur de Rochecardon au nord, et présente un caractère composite : ensembles résidentiels à dominante d’immeubles collectifs sur l’îlot Mouillard / Saint-Cyr / avenue du 25°RTS d’une part, zone d’activités au bout de l’impasse Baizet d’autre part. Ce secteur se prolonge dans la vallée du ruisseau de Rochecardon, fortement préservée de l’urbanisation et présentant un aspect naturel remarquable, et sur les balmes amorçant le plateau de Saint-Rambert au nord (lycée et collège Jean Perrin).

235P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation Le projet d’aménagement

et de développement durable

Outils réglementairesObjectifs par secteur

Achever le développement de la partie sud du site et poursuivre le développement de la partie nord ; développer la mixité des fonctions économiques et résidentielles dans un cadre de qualité.> Favoriser l’implantation d’activités économiques valorisantes, de

préférence orientées vers les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

> Préserver et renforcer les quartiers d’habitat existants, en lien avec les services et équipements de proximité, en développant l’habitat de part et d’autre de la rue de la Martinique et en front de Saône.

> Reconquérir les berges de Saône : - en aménageant le quai Sédaillan (destiné à privilégier les modes de

déplacement doux, à recevoir une circulation locale limitée et non plus un trafic de transit) ;

- en mettant en valeur la façade bâtie en front de Saône (par une alternance des séquences « construites » et des séquences d’espaces végétalisés) ;

- en structurant le quartier par des espaces publics largement ouverts sur la Saône et articulés sur les quais (jardins des Saules et des Trembles, square de l’église Sainte-Camille).

- Zonage UI avec polygones d’implantation permettant de gérer de façon adaptée hauteurs et implantations des futures constructions.

- Zonage URM.

- Emplacement Réservé pour l’élargissement du quai Sédaillan ; polygones d’implantation encadrant l’implantation des îlots en front de Saône et espace non ædificandi ; Emplacements Réservés pour la création d’espaces verts, pour la création d’un pôle d’équipements rue des Industries Nouvelles et d’espaces publics perpendiculaires au quai Paul Sédaillan et pour le maillage viaire du quartier.

> Préserver les qualités, notamment paysagères, des ensembles résidentiels ; respecter la mixité des fonctions du secteur.

> Protéger le caractère naturel et boisé des balmes et vallons du secteur.

- Zonage UR, ponctuellement URM et URP ; zonage UI.

- Polygones d’implantation encadrant les extensions des équipements en place en zone URP (impasse des Jardins).

- Zonage protecteur N2 le long des ruisseaux de Rochecardon et de l’Arche, avec prescriptions d’Espaces Boisés Classés ; parallèlement zonage N2 aux abords de l’échangeur de Rochecardon.

236 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation

Constat

4 Les tissus d’activités autour de la voie ferrée.

En lisière du centre de Vaise, des tissus d’activités sont organisés en bandes, de part et d’autre de la voie ferrée, mais principalement à l’ouest.> Dans la partie est, la création future de la voie des Deux Joannès, entre

les rues Joannès-Carret et Joannès-Masset, permettra d’améliorer la desserte de ces pôles d’activités.

> Dans la partie ouest, le renouvellement du tissu d’activités a déjà été largement engagé avec l’émergence du pôle automobile de Marietton ouest, inscrit dans une forte tradition automobile vaisoise, avec l’implantation de nombreuses concessions automobiles sur la rue Marietton. Entre la rue Marietton et l’avenue Sidoine Apollinaire,

secteur d’activités en mutation, subsistent des traces du caractère péri-urbain de ce secteur à l’origine en marge du développement industriel : maisons de maîtres entre les rues Marietton et du Bourbonnais autour du dernier ruisseau de la ville encore à ciel ouvert, et tissu caractéristique de faubourg au nord de l’avenue Sidoine Apollinaire.

> Dans la partie nord, les grandes emprises ferroviaires sont développées en arrière de la gare. Elles sont confirmées dans leur vocation actuelle, notamment par le renforcement des transports ferrés régionaux, en connexion avec le métro. Coupures physiques contribuant à la scission entre le centre de Vaise et la Duchère, les emprises ferroviaires sont, depuis 1998, franchies par un ouvrage aérien, accueillant un site propre de bus, destiné à la desserte du quartier de la Duchère.

5 Le haut de Gorge de Loup, Champvert et Sidoine Apollinaire.

En limite sud de Gorge de Loup, plusieurs opérations des années 60-70 sont venues s’accrocher aux balmes, en entravant le caractère naturel du site à forte déclivité. Il s’agit de l’Observance en prolongement de Fourvière, de Champvert en frange du plateau du 5e arrondissement au sud de la voie ferrée et au-dessus du tunnel de Fourvière. En contigu, le secteur des Cressonnières s’étend au contrebas du viaduc autoroutier, autour du centre sportif de l’avenue Sidoine Apollinaire, jusqu’à la limite de Tassin la Demi-Lune.Ce secteur constitué ne dispose plus d’importantes disponibilités et ne présente donc pas d’enjeu particulier en terme de constructibilité. En outre, une volonté importante de préservation du site des balmes est affirmée. Ces balmes boisées, qui assurent une véritable respiration et participent au paysage de Vaise, ne disposent pas d’accès et de vocations ludiques. Elles représentent cependant un potentiel pour développer à terme des liaisons pédestres à partir du parc des Hauteurs de Fourvière, vers la Duchère.

237P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation Le projet d’aménagement

et de développement durable

Outils réglementairesObjectifs par secteur

Conforter l’activité économique, composante essentielle de l’identité vaisoise.> Confirmer la vocation ferroviaire des emprises derrière la gare,

mais veiller à la qualité de l’insertion des activités liées au domaine ferroviaire ; envisager une évolution urbaine de ses franges sur les rues Mouillard et Bourgogne.

> Préserver le patrimoine d’intérêt local et promouvoir la prise en compte des caractéristiques patrimoniales du secteur « Marietton- Sidoine Apollinaire » dans les projets de constructions.

> Poursuivre la requalification de la rue Marietton vers l’ouest, en direction de l’échangeur du Valvert, en limite de la commune d’Ecully, ce secteur constituant l’entrée nord-ouest du quartier de Vaise.

> Identifier les zones économiques dont l’actuelle vocation pourrait évoluer dans le temps compte tenu des enjeux propres aux quartiers, et encadrer leur devenir.

- Zonage USP propre aux grands sites de service public sur les emprises ferroviaires de la gare.

- Orientations d’Aménagement « périmètres d’intérêt patrimonial » sur les secteurs « Bourbonnais Souvenir » (9.1d), et « Appollinaire - Bourbonnais » (9.1e).

- Zonage UI à l’ouest de la voie ferrée ; zonage URM étiré en façades de part et d’autre de la rue Marietton sur une faible profondeur, avec indications de Linéaires Toutes Activités, et limitation des hauteurs sur voie à 19 m (limitation des hauteurs à 16m en cœur d’îlot).

- Orientation d’Aménagement 9.3 « îlot Diebold - Berjon - Saint Simon - Marietton ».

> Mettre en valeur la trame paysagère, en protégeant le caractère naturel et boisé des balmes déployées en balcon, en frange sud de Vaise et protéger l’ensemble des boisements.

> Préserver les qualités des ensembles résidentiels, notamment des quartiers pavillonnaires ; promouvoir la prise en compte des caractéristiques patrimoniales du quartier « Benoist Mary » dans les projets de construction.

> Créer à terme un espace vert public sur le site des Cressonnières, dans la partie sud-ouest de Vaise, à proximité de la piscine de Vaise.

- Zonage protecteur N2 sur les espaces naturels, et zonage URP limitant la densification des sites déjà construits des balmes ; prescription de protection de boisements par des Espaces Boisés Classés et des Espaces Végétalisés à mettre en valeur.

- Zonages UR et URM autour de la rue Sidoine Appolinaire ; zonage UR le long de la rue Pierre Audry ; zonage UPb notamment au nord de l’avenue Barthélémy Buyer et autour de la rue de la Chapelle.

- Orientation d’Aménagement 9.1h « périmètre d’intérêt patrimonial Benoist Mary ».

- Zonage UL sur le site des Cressonnières ; deux Emplacements Réservés pour la création d’espaces verts publics rue des Deux Amants ; Espaces Boisés Classés.

9.1OAQS

XOAQS voir les « orientations d’aménagement » relatives à des quartiers ou secteurs

9.3OAQS

9.1OAQS

238 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation

Constat

6 Les quais de Saône en aval du pont Kœnig.

Prolongeant le Vieux Lyon à partir du quartier Saint-Paul, une bande ténue d’urbanisation se développe sur les quais de Saône, en contrebas de la côtière de l’Observance, par endroit marquée par des à-pics remarquables. Présentant pour partie un caractère ancien et participant au paysage très encaissé du Val de Saône, le quai Pierre-Scize est couvert par le classement U.N.E.S.C.O., au titre du patrimoine mondial de l’Humanité ; il fait partie, en outre, du site de Lyon classé à l’inventaire des Monuments historiques créé en 1929. Pour autant, ces classements ne constituent pas, en tant que tels, des régimes de préservation comparables au Périmètre de sauvegarde et de mise en valeur mis en œuvre par l’Etat sur le Vieux Lyon (Saint-Paul, Saint-Jean, Saint-Georges).Cette bande ténue prolongeant l’hypercentre se poursuit jusqu’à l’ancienne Ecole de vétérinaires devenue Conservatoire national supérieur de musique et de danse, au sein d’un « pôle culturel » associant en rive droite de la Saône, la D.R.A.C., le C.A.U.E., le centre de création artistique et à terme l’Ecole des beaux-arts, accueillis dans les anciens Greniers d’Abondance, l’Hôtel de la Butte et les anciennes Subsistances militaires.Les balmes boisées de la Saône participent à la trame verte d’agglomération dans le prolongement du parc des Hauteurs de Fourvière et Saint-Just.

239P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation Le projet d’aménagement

et de développement durable

Outils réglementairesObjectifs par secteur

Valoriser les qualités urbaines et paysagères de ce secteur marquant l’extension nord de l’hypercentre historique, au titre du patrimoine commun de l’agglomération.

> Protéger spécifiquement les bâtiments historiques remarquables du quai de Saône en interdisant leur démolition.

> Geler la constructibilité des balmes de Saône, y compris dans les secteurs construits, et protéger les boisements.

- Zonage UA commun à tout l’hypercentre lyonnais (Presqu’île et Pentes de la Croix Rousse).

- Nombreuses prescriptions d’Eléments Bâtis à Préserver le long du quai Pierre Scize en continuité avec des protections équivalentes mises en place vers l’aval dans le 5e arrondissement, jusqu’au limite du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) couvrant le Vieux Lyon.

- Zonage protecteur N2 pour les zones naturelles, ou URP contraignant fortement les sites déjà construits ; large couverture des coteaux par des Espaces Boisés Classés.

240 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation

Constat L A D U C H È R E

7 Le grand projet de ville de la Duchère (GPV).

En surplomb de Vaise, le quartier résidentiel à dominante d’habitat social de la Duchère est situé en limite des communes résidentielles du plateau des Monts d’Or. Accueillant 12 000 habitants, il est entré, depuis quelques années, dans un processus de dépréciation avec un développement de la vacance des logements et des actes d’incivilités.Pour enrayer cette tendance et engager une transformation profonde et durable du quartier, la Duchère, à la fin de l’année 2000, a été retenue dans le cadre d’un programme national de renouvellement urbain, comme un des quatre sites Grand Projet de Ville de l’agglomération lyonnaise. Le dispositif G.P.V. permet de mobiliser des moyens financiers exceptionnels pour mettre en œuvre une réelle transformation du cadre de vie des grands ensembles d’habitat, tant sur le plan urbain que social.Les enjeux identifiés par le Grand Projet de Ville sont de :- Valoriser la fonction résidentielle, notamment en s’appuyant sur la

qualité paysagère du site : espaces verts, panorama sur la ville...- Créer une véritable centralité sur le plateau, bien reliée aux

quartiers qui composent la Duchère et à son environnement en plein développement (coteaux ouest et Vaise).

- Introduire de la mixité sociale avec un meilleur équilibre entre l’offre de logements aidés et non aidés.- Favoriser l’introduction de la mixité des fonctions économiques et

résidentielles, avec le renforcement de l’attractivité économique du secteur.

- Organiser le désenclavement physique et fonctionnel de la Duchère.Cette opération de renouvellement urbain fait l’objet de la création d’une Zone d’Aménagement Concertée. Le projet de programme de cette opération prévoit la réalisation d’environ 154 000 m² de SHON, dont 121 000 m² de SHON de logements de statut mixte, 8 100 m² de SHON d’activités tertiaires, de services et commerces de proximité, et 25 000 m² de SHON d’équipements publics (écoles primaires, mairie annexe, crèche, gymnase, bibliothèque, maison des fêtes et des familles, MJC…). En outre, la création d’un parc-relais (parking automobile offrant une connexion directe avec les transports en commun) aux abords immédiats de l’échangeur du Pérollier et de l’entrée ouest de la Duchère (quartier de la Sauvegarde) est à l’étude pour optimiser le dispositif de rabattement vers le pôle multimodal de la gare de Vaise.

241P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation Le projet d’aménagement

et de développement durable

Outils réglementairesObjectifs par secteur

Engager le renouvellement urbain du quartier par la création d’une Zone d’Aménagement Concerté déclinant les enjeux identifiés par le GPV.

> Améliorer les liaisons entre les différents quartiers ; réaliser une liaison est/ouest, dans le prolongement de l’avenue de la Sauvegarde, pour ouvrir le quartier sur le Pérollier, et offrir des capacités de constructions autour de cette nouvelle entrée ouest (bureaux, logements, activités).

> Recomposer l’espace central du plateau en constituant une trame urbaine plus traditionnelle autour des avenues du Plateau et de la Sauvegarde, et en créant un espace public fédérateur à proximité du fort et du lycée la Martinière.

> Accueillir une nouvelle forme d’habitat favorisant la diversité de l’offre de logements ; accueillir des équipements structurants, centres commerciaux, services et équipements publics, destinés à animer la centralité du quartier ; conforter la vocation sportive et ludique de l’enceinte du fort et permettre le développement de programmes d’équipements associés (commerces, services, bureaux) ; réaliser des espaces publics majeurs (parc du vallon).

> Réaliser un espace public majeur, le parc du Vallon, en conciliant un aménagement de qualité et sa mise en sécurité contre les risques d’inondation.

- Emplacement Réservé pour création de voirie ou indication de Débouchés de Voirie en continuité avec des rues existantes sur les quartiers riverains (notamment prolongement de la rue de la Sauvegarde vers l’avenue de Montlouis, maillage sur la rue Victor Schoelcher) ; Emplacement Réservé pour la création d’une voie publique de 30 m de large entre les avenues Andréi Sakharov et Ben Gourion, face à l’échangeur du Pérollier.

- Emplacements Réservés pour le maillage orthogonal du plateau, avec polygones d’implantation (autorisant des hauteurs de construction de 13 m à 28 m) ; plan de détail au 1/2000e permettant une meilleure lisibilité des indications graphiques.

- Zonage URD adapté aux problématiques de renouvellement urbain des grands ensembles collectifs, et recherchant une diversité des formes d’habitat et des fonctions urbaines ; ponctuellement zonage protecteur URP en contrebas du boulevard Balmont ; Périmètre de Polarité Commerciale autorisant les nouvelles implantations commerciales quelque soit leur surface sur le plateau.

- Orientations d’aménagement n°9.4 «parc du Vallon» ; zonage N2 sur le futur parc du Vallon et prescription d’Espace Végétalisé à mettre en valeur.

- Emplacement Réservé pour place publique et espace vert de liaison entre l’avenue du Plateau et le parc du Vallon.

9.4OAQS

XOAQS voir les « orientations d’aménagement » relatives à des quartiers ou secteurs

242 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation

Constat S A I N T - R A M B E R T

8 Le bourg de Saint-Rambert et l’île Barbe.

Ancienne commune très étirée, le quartier de Saint-Rambert est rattaché à Lyon depuis 1962.Le bourg de Saint-Rambert, en bordure de Saône concentre un habitat ancien, ayant fait l’objet d’une opération programmée d’amélioration de l’habitat (O.P.A.H.) au cours des années 1980. Installé en bordure de Saône, ce site bénéficie d’un patrimoine et d’un cadre naturel de grande qualité.Au cœur de ce paysage remarquable du Val de Saône, ici fortement encaissé et boisé entre les balmes de Saint-Rambert et de Caluire-et-Cuire, l’île Barbe est un site classé Monument historique depuis 1937.

9 Le plateau de Saint-Rambert.

Le plateau de Saint-Rambert développe un tissu extrêmement composite constitué d’une ancienne Z.A.C. aujourd’hui terminée, de grands ensembles collectifs dont deux ensembles de logements sociaux (le Vergoin et la cité Edouard-Herriot), de grandes copropriétés, et d’ensembles pavillonnaires, dispersées le long des balmes en lien avec les quartiers pavillonnaires de Saint-Cyr au Mont d’Or, la commune voisine. Au cœur du plateau, une nouvelle centralité s’est développée au milieu des quartiers collectifs.En outre, Saint-Rambert accueille également l’unique zone agricole de Lyon.En partie nord du plateau, l’ensemble d’habitat social Edouard-Herriot est engagé dans un processus de restructuration, avec un projet de démolition de barres et de recomposition de bâtiments plus bas, pour une meilleure inscription dans le paysage des balmes et la production de logements locatifs intermédiaires.

243P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

Rapport de présentationRapport de présentation Le projet d’aménagement

et de développement durable

Outils réglementairesObjectifs par secteur

Valoriser et conforter le centre ancien de Saint-Rambert-Ile Barbe dans la continuité d’une action globale visant à valoriser l’accroche des quartiers sur la Saône.> Renforcer le centre de Saint-Rambert, centre d’animation et pôle de

vie pour le nord de l’arrondissement, en favorisant les commerces de proximité.

> Tout en permettant son évolution, préserver les caractéristiques et les ambiances de la Grande Rue.

- Zonage UC ; Périmètre de Polarité Commerciale autorisant les nouvelles implantations de commerces jusqu’à 1000 m² de surface de vente.

- Zonage protecteur UCp sur les abords de la Grande rue de Saint-Rambert ; prescription de Continuité Obligatoire sur la Grande rue à l’est de la rue de Trèves ; protection des boisements par des prescriptions d’Espaces Boisés Classés.

> Redonner une unité au territoire fragmenté du plateau, en complémentarité avec le centre ancien des bords de Saône.

> Protéger et développer la trame verte, en interdisant les constructions neuves sur les balmes de Saône, et en protégeant les boisements existants.

> Maintenir une offre commerciale de proximité, en préservant les équilibres entres les différents pôles (le Plateau, le Vergoin, le Vieux Bourg).

> Diversifier les produits d’habitat de la Cité Herriot avec de nouvelles formes urbaines, plus respectueuses du site naturel que les barres d’immeubles actuelles.

> Protéger la dernière zone agricole de Lyon sur les hauts de Saint-Rambert.

- Zonages dominants UR (pour les zones d’habitat collectif discontinu homogène), UPb (ensembles pavillonnaires) et URM (pour les zones plus composites).

- Zonage protecteur N2 pour les espaces naturels, et zonage URP contraignant fortement les sites déjà construits des coteaux ; Espaces Boisés Classés et Espaces Végétalisés à mettre en valeur.

- Périmètre de Polarité Commerciale autorisant les implantations jusqu’à 1000 m² de surface de vente sur le plateau de Saint-Rambert au carrefour Cordier / Chainel.

- Zonage A sur le terrain agricole entre les rues Le Laboureur et Docteur Cordier, et le chemin des Charbottes.

244 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Lyon 9e

245P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

9.1OAQS

Périmètres d’intérêt patrimonial

Identifier des ensembles urbains repérés en raison de leurs qualités propres, de leur participation au paysage de la ville et à la mémoire collective des habitants, ancrage d’une identité fragilisée au regard de la mutabilité. Sensibiliser toute intervention contemporaine au respect de l’identité des quartiers dans une stratification naturelle du paysage urbain.

Objectif

Principes d’aménagementTout projet urbain devra s’appuyer sur la connaissance des caractéristiques du tissu existant dont les grandes lignes sont définies ci-après, périmètre par périmètre, et justifier des choix de leur prise en compte, voire de leur mise en valeur à travers un argumentaire précis de terrain. Tout particulièrement, et compte-tenu de sa localisation au sein d’un secteur présentant un fort intérêt patrimonial, l’évolution de l’îlot Souvenir-Bourbonnais (compris entre les rues du Souvenir, du Bourbonnais et les voies ferrées) devra répondre à des principes d’aménagement spécifiques, détaillés dans l’OAQS 9.1d.

Rattaché à Lyon en 1852, le 9e arrondissement se caractérise par son identité de faubourg, inscrite au cœur d’un site remarquable offrant des paysages de balmes et de rivière le long de la Saône mais en proie à une forte évolution qui affecte le tissu dans sa profondeur.

Très contrasté, il juxtapose des quartiers aussi différents que possible : bourgs anciens de Saint Rambert et de Vaise, zones d’activités créées dès le XIXe siècle et en forte mutation comme le quartier de l’industrie, les habitats ouvriers de l’entre-deux guerres rue Louis Loucheur, le grand ensemble de la fin des années 1950 à la Duchère, …

Le centre de Vaise est traversé par la rue Marietton et la rue du Bourbonnais, deux anciens axes menant à Paris par la Bourgogne et le Bourbonnais. Lieux de passage intense et d’animation dès leur origine, la circulation y est devenue préjudiciable ces vingt dernières années, notamment en raison de son rôle de transit interne de l’agglomération. Ce constat perdure malheureusement encore à ce jour malgré la création de TEO, voie rapide d’agglomération qui a délesté le cœur de l’arrondissement d’une partie de ce trafic.

Le fait capital qui caractérise la situation actuelle réside dans la profonde transformation qui affecte toute la partie centrale de cet ancien faubourg.

La mixité habitat, industrie, artisanat et service constituant un paysage bâti minéral de faible hauteur qui a dominé depuis le XIXe siècle, s’est particulièrement modifiée durant ces trois dernières décennies, touchant aussi à l’équilibre social de ce secteur. Les industries et les entrepôts continuent à disparaître progressivement au profit de nouvelles formes urbaines constituées par des immeubles d’habitations et de bureaux de plus forte hauteur. Ceci a engendré un nouveau paysage : la grande opération de la ZAC Saint Pierre qui a succédé à la Rhodiaceta, des friches industrielles en attente de vocation, des îlots d’habitat dégradés qui subsistent ponctuellement et les alignements commerciaux, autrefois florissants sur les grands axes de passage, qui sont aujourd’hui en proie à des difficultés.

La prise en compte de cette mutabilité s’inscrit dans la réflexion menée à travers le plan directeur qui donne les grandes orientations de développement sur le territoire de Vaise.

Parallèlement, la mise en place de périmètres d’intérêt patrimonial permet d’attirer l’attention sur l’identité même de ces quartiers afin de les préserver d’une évolution brutale en rupture avec l’existant et de les accompagner dans un processus de stratification plus respectueux du lieu.

C’est donc une mutabilité à court et moyen terme qui va se poursuivre de manière plus diffuse qui constitue la raison principale du classement en périmètre d’intérêt patrimonial d’une très grande partie de la zone UC recouvrant la partie centrale de Vaise.

Il faut cependant noter que cette qualité patrimoniale est aussi présente sous des formes très différentes : elle peut-être liée plus précisément à la présence d’un élément bâti ou de paysage remarquable comme l’ensemble H.L.M. de la rue Louis Loucheur, une maison de campagne rue du souvenir ou le seul ruisseau à ciel ouvert de Lyon au nord de la rue du Bourbonnais, … Cette qualité patrimoniale peut aussi être liée à la vie sociale à préserver, se caractérisant notamment par un fort sentiment d’appartenance à un lieu malgré les transformations en cours.

C’est l’ensemble du centre vaisois qui est par conséquent digne d’intérêt patrimonial. Cependant, en raison de la diversité des quartiers, sept périmètres ont été retenus :• Place de Paris - Roger Salengro• Quais de Saône• Valmy centre• Bourbonnais - Souvenir• Sidoine Apollinaire - rue du Bourbonnais• Saint Pierre de Vaise et Grande rue de Vaise• Gorges de Loup - Louis Loucheur

Eléments de connaissance

246 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Eléments de connaissance

9.1aOAQS

Périmètre d’intérêt patrimonial : Place de Paris - Roger Salengro

Ce secteur, au passé agricole, se développe surtout à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle avec l’extension du réseau de transport et l’implantation de la Gare d’Eau (1837) puis d’une gare de chemin de fer (1854). Ces grandes infrastructures ont créé les conditions favorables à un développement industriel moyen (par opposition au développement industriel du quartier de l’industrie et de Gorge de Loup) et à la constitution d’une architecture de faubourg pour les habitations.

Le paysage bâti est encore aujourd’hui marqué par ce contraste entre un habitat populaire, modeste avec un épannelage varié compris entre trois et cinq niveaux et des constructions à vocation industrielle ou artisanale (architecture de sheds) de un ou deux niveaux. Cette mixité des fonctions et des échelles bâties est un des éléments forts de ce patrimoine, secteur qui tend cependant à évoluer vers une vocation résidentielle : immeubles hauts (de six à huit niveaux) occupant peu les cœurs d’îlot, notamment sur les rues Mazaryk et surtout Salengro.

Un patrimoine bâti ancien, parfois assez élaboré et diversifié se maintient en façade de certaines rues (de la Corderie, Mazaryk, de la Claire, Transversale et de Saint-Cyr). Sa proportion tend cependant à diminuer.

La présence de ce périmètre d’intérêt patrimonial répond à la volonté d’inscrire la mutation en cours sur les traces de ce patrimoine dans une prise en compte plus affirmée des caractéristiques bâties existantes.

La place de Paris, véritable cœur du quartier vers laquelle toutes les rues convergent, est à elle seule un élément patrimonial. Il s’agit d’un site sensible qui exprime l’histoire du quartier par le côtoiement d’immeubles de styles et d’époques différentes : des immeubles, aux façades néoclassiques riches, voisinent avec des constructions plus modestes mais plus traditionnelles et des ensembles contemporains au nord de la place, le long du pôle d’échange. L’église de l’Annonciation qui rappelle le traumatisme de la seconde guerre mondiale et les bombardements alliés est un point de repère pour les habitants (campanile de 30 mètres coiffé d’une ronde des anges en bronze).

La place est également d’un lieu de vie où se concentre l’activité commerciale, en particulier le jour du marché (mercredi). Cependant, son manque de structure, en particulier au sud de la rue Mazaryk (le nord bénéficiant d’aménagements récents et de qualité) en fait un lieu aux limites mal définies faisant à la fois office de place et de parc de stationnement.

Les caractéristiques à retenirDans des rues présentant peu d’échappées visuelles, le paysage joue des contrastes entre les formes d’habitat et les formes d’activités : rythme de bâtis, alternance d’épannelage (de 3 à 5 niveaux pour l’habitat et de 1 à 2 niveaux pour les activités) architectures variées (le plus souvent modestes).

La présence d’éléments bâtis à préserver contribue à repérer les éléments identitaires propres au quartier, correspondant aux caractéristiques générales décrites ci-dessus, ou au contraire présentant une originalité propre.

247P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Périmètre d’intérêt patrimonial : Place de Paris - Roger Salengro 9.1aOAQS

Eléments de connaissance

30

Périmètre Place de Paris – Roger Salengro

Rue Roger Salengro

Rue de Bourgogne

Place de Paris, côté nord

Rue Transversale

Orientations d’aménagement de quartiers et de secteurs Périmètres d’intérêt patrimonial – Lyon 9ème arrondissement

PLU – Arrêt du projet

248 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Eléments de connaissance

9.1bOAQS

Périmètre d’intérêt patrimonial : Quais de Saône

Le bord de Saône à Vaise constitue la façade du quartier mais également un élément du paysage de la Saône. Son patrimoine dépasse le strict cadre vaisois et constitue une vitrine pour l’ensemble de la commune.

La réalisation des quais entre 1854 et 1858 ont permis au quartier de se développer en se protégeant des inondations qui avaient occasionner des destructions parfois importantes.

Deux quais se distinguent :

A l’amont de la Saône, le quai Jaÿr dont le bâti est surtout issu de la deuxième moitié du XIXe siècle et du XXe siècle marque l’entrée dans le tissu urbain constitué. Alignement peu homogène, on peut cependant noter la présence d’immeubles néoclassiques de hauteurs variables comprises entre quatre et six niveaux et d’évènements architecturaux qui rythment l’alignement (belle école des années 1920, immeuble à l’angle du quai et de la place du Port Mouton). Une série de césures découpe le quai en plusieurs entités : rue Mazaryk, rue Marietton et rond-point des Monts d’Or. Ce dernier, de par sa dimension et l’intensité de la circulation qu’il draine constitue une césure importante dans le paysage du quai. Peu structurée sur un plan urbanistique, cette césure est en revanche occupée par un certain nombre de bâtiments remarquables (monument historique et éléments bâtis à ne pas démolir) qui lui confère une certaine densité patrimoniale.

Le quai Arloing offre un paysage très différent. A l’emplace-ment de l’ancienne Grande rue du bourg de Vaise, il possède une valeur historique plus forte et son parcellaire en lanières s’est maintenu. Beaucoup plus homogène que le quai Jaÿr, sa structure, en particulier parcellaire, constitue un enjeu patri-monial ; elle est assez proche de celle du quartier voisin de Saint-Pierre de Vaise auquel il est historiquement lié. La vo-cation marchande du secteur s’est pérennisée, en particulier autour de la place du Port Mouton qui conserve une impor-tante activité commerciale (petits commerces surtout).

Plus en aval, les commerces s’effacent au profit des services et la profondeur du quai, plus importante, permet l’implantation de constructions à vocation d’activité avec parfois une belle architecture.

Une architecture de faubourg, des façades lisses et rythmées, des hauteurs variées (dont quelques unes de trois niveaux) et généralement importantes (jusqu’à huit niveaux pour les immeubles contemporains) qualifient le paysage du quai Arloing. Malgré l’apparente stabilité de ce paysage, une vigilance particulière doit accompagner les mutations sur le quai Arloing pour ne pas perdre son ambiance.

Les caractéristiques à retenir La traversée de Vaise par ses quais constitue une séquence urbaine significative qui appartient au grand paysage de la Saône.

Le quai Jaÿr est constitué d’un ensemble hétérogène continu présentant une certaine densité patrimoniale : bâti issu de la deuxième moitié du XIXe siècle et du XXe siècle ; hauteurs variables comprises entre 4 et 6 niveaux, présence d’immeubles néoclassiques, et d’un certain nombre de bâtiments remarquables (monuments historiques et éléments bâtis à préserver) ; le rythme des constructions s’appuie sur une succession de césures (rue Mazaryk, rond-point des Monts d’Or, rue Marietton), qui définissent des entités urbaines.

Le quai Arloing est un ensemble plus homogène avec une valeur historique plus forte : parcellaire en lanières assez proche de celui du quartier de Saint-Pierre et de Vaise, architecture de faubourg (façades lisses et rythmées, hauteurs disparates mais faibles dans le bâti le plus ancien), pérennité de la vocation marchande en façade sur les quais et d’activités artisanales quand la profondeur du parcellaire le permet.

249P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Périmètre d’intérêt patrimonial : Quais de Saône 9.1bOAQS

Eléments de connaissance

32

Périmètre Quais de Saône

Rond-point des Monts d’Or

Quai Arloing

Quai Jaÿr

Place du Port Mouton

Orientations d’aménagement de quartiers et de secteurs Périmètres d’intérêt patrimonial – Lyon 9ème arrondissement

PLU – Arrêt du projet

250 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Eléments de connaissance

9.1cOAQS

Périmètre d’intérêt patrimonial : Valmy centre

L’urbanisation du secteur commence à la fin du XVIIIe siècle avec la réalisation de la rue Marietton en 1782 et la rue de Bourgogne en 1780, deux voies d’accès en direction de Paris qui rayonnent à partir de la place de Valmy (alors place de la pyramide) dans le prolongement de la grande rue de Vaise. Ce secteur se développe et vit du trafic de marchandises et de voyageurs puis du développement des activités artisanales et industrielles qui accompagnent le XIXe siècle.

La place Valmy est l’espace public qui structure le secteur. Elle a conservé le rôle de carrefour de circulation majeur qui est le sien depuis sa création en 1780.

La structure d’origine du quartier, constituée par des constructions basses essentiellement consacrées à l’activité artisanale, reste lisible sur un petit nombre d’îlots, notamment entre la rue de l’Oiselière et Jouffroy d’Abbans.

La vocation marchande du secteur pérennisée et concentrée sur les rues de Bourgogne et Marietton participe fortement à l’identité du quartier par la présence continue de rez-de-chaussée commerciaux. Cependant cette vocation s’est largement étiolée depuis les années 70, en particulier rue Marietton où elle se trouve étouffée par la circulation automobile. Les cœurs d’îlots sont aussi en cours d’évolution, restructurés en profondeur comme l’îlot Mas et l’îlot Roquette. Cependant, ce secteur reste encore fortement imprégné par son passé avec :

- d’une part la présence d’un bâti faubourien constitué par des constructions implantées sur de petites parcelles régulières créant un rythme de trois à cinq travées par bâtiment avec une variation de hauteur comprise entre deux et quatre niveaux ;

- d’autre part, la présence d’alignements bâtis plus structurés rues Marietton et de Bourgogne, essentiellement issus du XIXe siècle et portant encore les marques de ce passé commercial et artisanal (entrée cochère, parfois encore des cours intérieures bordées de petites constructions de un niveau voué à l’artisanat). On note également la qualité architecturale des immeubles de la rue du Mont d’Or, en particulier ceux situés à l’angle de la rue Marietton.

C’est donc la prise en compte de ces ensembles bâtis dans leur morphologie comme dans leur vocation qui doit s’inscrire dans le processus d’évolution du quartier et qui justifie par conséquent l’inscription d’un périmètre d’intérêt patrimonial.

Quant à la place Valmy, son rôle s’est renforcé avec le prolongement de la rue Marietton vers les quais en 1862 et la création dans les années 1950 de la liaison Vaise - Brotteaux par le pont Clémenceau et le tunnel de la Croix Rousse. L’implantation de la mairie, l’arrivée du métro et plus récemment la réalisation de la médiathèque en fait une vitrine pour tout le quartier et donc un secteur d’enjeu patrimonial car la structure circulaire de la place, partiellement maintenue (bâtiments élégants aux façades concaves), est un élément de la richesse du lieu.

Les caractéristiques à retenirSecteur traversé par les rues Marietton et de Bourgogne, deux voies structurantes Est-Ouest de la fin du XIXe siècle.

Bien que fragilisées par la circulation, ces voies présentent encore les caractéristiques de leur passé commercial et artisanal : immeubles faubouriens de qualité inégale (hauteurs de constructions comprises entre 2 et 4 niveaux, rythme de façade de 3 à 5 travées), petits commerces en rez-de-chaussée, ateliers bordant des cours intérieures auxquelles on accède par une porte cochère.

Le passé artisanal du quartier est particulièrement lisible entre les rues de l’Oiselière et Jouffroy d’Abbans, deux rues perpendiculaires à la rue Marietton.

La place Valmy est l’espace public majeur du secteur, parvis de la nouvelle médiathèque mais aussi carrefour important de circulation. Sa structure circulaire d’origine a cependant été préservée comme en témoignent les immeubles aux façades concaves qui la bordent.

251P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Périmètre d’intérêt patrimonial : Valmy centre 9.1cOAQS

Eléments de connaissance

34

Périmètre Valmy Centre

Rue Roquette

Rue de l’Oiselière

Rue du Bourbonnais et des Tanneurs

Rue de Bourgogne

Orientations d’aménagement de quartiers et de secteurs Périmètres d’intérêt patrimonial – Lyon 9ème arrondissement

PLU – Arrêt du projet

Rue du Bourbonnais

252 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Eléments de connaissance

9.1dOAQS

Périmètre d’intérêt patrimonial : Bourbonnais - Souvenir

Ce secteur s’intercale entre la voie ferrée, les aménagements récents qui ont eu lieu sur le site des anciennes blanchisseries lyonnaises et le parc Montel, le grand espace vert de Vaise.

Son développement, autour de la rue très ancienne du Bourbonnais et de la rue du Souvenir (tracé du XIXe siècle et anciennement rue du Cimetière) a surtout lieu au XIXe siècle avec l’essor industriel du faubourg. Ce développement se fait à l’écart des rues marchandes du périmètre Valmy et le secteur ne propose pas la même densité historique que celui de la rue Saint-Pierre de Vaise. Son urbanisation ne s’est pas faite de manière homogène et structurée, comme en témoigne le parcellaire et la trame viaire.

C’est la diversité du patrimoine bâti ancien qui constitue un enjeu patrimonial majeur pour le secteur

A coté des usines du groupe Emile Maurin qui couvre l’îlot, de la rue du Bourbonnais à la voie ferrée et témoigne d’une

activité industrielle soutenue dans le passé, on trouve de petits immeubles collectifs à l’architecture simple mais parfois pittoresque associés à des constructions à vocation artisanale, et des maisons de campagne qui rappellent le passé rural de Vaise au début du XIXe siècle.

L’évolution du secteur qui se poursuit permet à travers le côtoiement des constructions anciennes et plus récentes, de lire l’histoire du secteur et plus généralement de Vaise.

La vigilance est donc nécessaire car, outre la grande mutabilité du secteur, son intérêt réside dans la juxtaposition d’évènements architecturaux qui, même modestes, sont des vecteurs d’un héritage historique dont il s’agit de maintenir une juste proportion. L’environnement a par ailleurs largement muté et ces témoignages sont devenus rares sur la rue du Bourbonnais et du Souvenir.

Les caractéristiques à retenir :

Implanté en limite est de la voie ferrée, ce secteur est occupé par deux grands îlots implantés de part et d’autre de la rue du souvenir, ancien tracé rural. Ces îlots sont eux-même découpés par des parcelles, de dimensions très inégales, qui témoignent de la structure de ce quartier devenu industriel au XIXe siècle.

La diversité du bâti témoigne de l’évolution de ce quartier jusqu’à nos jours : maisons de campagne du début XIXe siècle (dont le 45 rue du Souvenir est inscrite en élément bâti à préserver), petits immeubles collectifs à l’architecture simple et pittoresque, constructions à vocation artisanale et activités industrielles dont celles du groupe Emile Maurin qui occupent un grand tènement.

36

Périmètre Bourbonnais - Souvenir

Rue du Bourbonnais

Rue du Souvenir

Rue du Bourbonnais

Rue du Souvenir

Orientations d’aménagement de quartiers et de secteurs Périmètres d’intérêt patrimonial – Lyon 9ème arrondissement

PLU – Arrêt du projet

Eléments de connaissance

253P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Périmètre d’intérêt patrimonial : Bourbonnais - Souvenir 9.1dOAQS

Eléments de connaissance

36

Périmètre Bourbonnais - Souvenir

Rue du Bourbonnais

Rue du Souvenir

Rue du Bourbonnais

Rue du Souvenir

Orientations d’aménagement de quartiers et de secteurs Périmètres d’intérêt patrimonial – Lyon 9ème arrondissement

PLU – Arrêt du projet

Principes d’aménagementLa reconversion de l’îlot Souvenir-Bourbonnais, une des dernières emprises mutables du secteur, participe de la dynamique de renouvellement urbain du centre de Vaise, de part et d’autre de la future voie des Deux Joannès destinée à devenir une nouvelle rue structurante du quartier.Pour l’îlot situé entre le parc Montel et les voies ferrées, l’aménagement devra répondre aux principes suivants :> L’extension du Parc Montel à l’ouest est une orientation majeure. L’objectif sera d’offrir à cet espace vert d’intérêt communal une plus grande visibilité et une meilleure accessibilité. Il bénéficiera d’une nouvelle entrée depuis l’axe structurant de la rue des Deux Joannès.> L’îlot à l’est est destiné quand à lui à recevoir de préférence une programmation mixte à dominante résidentielle. On recherchera à développer en façade sur la voie ferrée une programmation compatible avec les nuisances engendrées par le trafic. > L’ilot sera desservi par une liaison interne à usage privatif Nord-Sud, à laquelle seront associées des principes de vues vers le cœur d’îlot vert et le Parc Montel (porosités éventuellement accessibles pour une desserte interne).> A l’instar des récentes opérations d’aménagement urbain qui ont été livrées dans ce secteur, la composition urbaine générale de cet îlot intégra une diversité de formes urbaines, des discontinuités, des porosités qui mettront en valeur la construction d’un nouveau paysage urbain en favorisant l’accès à la mobilité douce et la qualité des parcours solaires.

254 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Eléments de connaissance

9.1eOAQS

Périmètre d’intérêt patrimonial : Sidoine Appollinaire - rue du Bourbonnais

Il s’agit d’un périmètre isolé de Vaise par la voie ferrée et dont l’urbanisation et le développement commence dans la deuxième moitié du XIXe siècle et surtout sous le Second Empire autour du marché aux bestiaux.

La rue Sidoine Apollinaire, très large, permet alors le passage des troupeaux jusqu’aux abattoirs situés dans le quartier Gorge de Loup.

Ces nouvelles implantations favorisent le développement industriel qui marque encore profondément le paysage du quartier, en particulier entre la rue Sidoine Apollinaire et la voie ferrée. Il ne s’agit cependant pas de friches car l’activité se poursuit. Et ce, malgré le départ de nombreuses entreprises depuis 1965. Les mutations se sont cependant faites de manière anarchique. Un bâti du XIXe siècle à vocation d’activités ou des maisons de campagne un peu plus anciennes à l’architecture parfois remarquable perdurent (idem périmètre Bourbonnais Souvenir) et sont appelés à jouer un rôle de témoin, à la fois du premier essor industriel du périmètre mais également du passé rural de Vaise.

C’est dans cet environnement que circule le dernier ruisseau à ciel ouvert du quartier. Ce ruisseau, sans pollution notable et de débit permanent constitue un élément patrimonial important situé dans une zone très mutable.

Dans un tout autre registre, l’activité domine encore les abords de la rue des Plâtriers et du Béal, à l’ouest de l’avenue Sidoine Apollinaire. Cette activité qui semble s’être développée depuis le XIXe siècle et qui fait l’identité de cet espace est en fort déclin (environnement très dégradé). Accompagner la mutation de ce secteur est une nécessité car le tissu ancien composé d’habitations et d’activités, est encore présent bien que mutable. Paysage minéral et modeste, il encadre des rues, linéaires et peu aménagées dans un contraste saisissant avec une nature proche et fragile, à préserver, rappelant un passé rural plus lointain, inscrit dans la mémoire collective.

Les caractéristiques à retenir : L’urbanisation de ce secteur hétérogène témoigne de l’histoire de Vaise depuis son origine rurale et pré-industrielle jusqu’à aujourd’hui :

Implanté aux pieds de la balme de la Duchère, il est très contraint par ses limites géographiques à l’Ouest et par la voie de chemin de fer à l’Est, qui l’isole du centre de Vaise

Au Nord du périmètre, les rues du Béal et des Plâtriers ainsi que la rue du Bourbonnais constituent le noyau ancien. Il se caractérise par un tissu mixte d’habitat et d’activité artisanale de faible hauteur (R à R+2), implanté le long de voies étroites sur un petit parcellaire et bordé à l’Est jusqu’aux abords de la voie ferrée, par une urbanisation industrielle plus récente sur des tènements de grandes dimensions

A proximité de ce noyau, perdurent les dernières traces du paysage rural d’origine avec la présence du dernier ruisseau à ciel ouvert du quartier et de maisons de campagne dont celle du 45 rue du Souvenir a été relevée en temps qu’élément bâti à préserver.

Le sud du secteur est constitué par une bande étroite d’urbanisation à l’Est de la rue Sidoine Apollinaire. Le bâti modeste et de faible hauteur est implanté à l’alignement de la voie. Hétérogène et discontinu, il laisse percevoir dans la profondeur les occupations industrielles le long de la voie ferrée.

De faible qualité architecturale, hormis l’élément bâti à préserver, ce front bâti s’ouvre au-delà des équipements sportifs qui lui font face, sur les balmes boisées de la Duchère.

255P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Périmètre d’intérêt patrimonial : Sidoine Appollinaire - rue du Bourbonnais 9.1eOAQS

Eléments de connaissance

38

Périmètre Sidoine Apollinaire – rue du Bourbonnais

Avenue Sidoine Apollinaire

Rue des Plâtriers

Avenue Sidoine Apollinaire

Rue du Bourbonnais

Orientations d’aménagement de quartiers et de secteurs Périmètres d’intérêt patrimonial – Lyon 9ème arrondissement

PLU – Arrêt du projet

256 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Eléments de connaissance

9.1fOAQS

Périmètre d’intérêt patrimonial : Saint-Pierre de Vaise et Grande rue de Vaise

Le quartier Saint-Pierre de Vaise s’organise autour de deux axes majeurs : Saint-Pierre de Vaise (Est-Ouest) et Sergent Michel Berthet (Nord-Sud). Dense en patrimoine bâti, il constitue le cœur historique du quartier. D’abord bourg médiéval aux activités essentiellement agricoles, il s’implante autour d’une première chapelle connue sous le vocable de Sainte Baudile au XIe siècle, remplacée par l’église Saint-Pierre aux liens au XIXe siècle. Dès cette époque, avec le développement industriel, il devient un faubourg de Lyon vivant du passage des voyageurs et des marchandises. Le parcellaire en lanières, étroit et de petite dimension, essentiellement occupé par un bâti de faible hauteur issu du XVIIIe siècle, véhicule le passé faubourien du quartier. Cette structure pérenne du parcellaire et du bâti est un élément fort de l’identité du quartier qui s’oppose notamment aux réalisations de la ZAC Saint-Pierre dans un contraste particulièrement saisissant rue Berthet et rue Cottin. Cet espace de confrontation témoigne de l’évolution brutale du quartier par l’effacement totale des traces d’un passé proche dont la prise en compte est nécessaire pour donner du sens à l’évolution de la ville. Le zonage UCp sur la Grande rue de Vaise (tracée à la fin du XVIIIe siècle) préserve cependant le quartier d’une mutabilité radicale.

En dehors de quelques constructions néoclassiques de plus riche facture (place Vanderpol), le quartier est essentiellement constitué par un habitat populaire des XVIIIe et XIXe siècles. Implanté à l’alignement en continu sur un petit parcellaire et d’architecture modeste, il est composé de constructions basses (de trois à quatre niveaux) dont la variation des hauteurs offrent des vues sur la profondeur du tissu et dégagent du « ciel ». La richesse constructive de ces constructions tient

essentiellement aux éléments de distribution (coursives et escaliers) qui sont caractéristiques de ces tissus faubouriens.

La vigilance ici est nécessaire car le risque de lissage des rues s’en trouve renforcé.

Les espaces publics du quartier sont très diversifiés. On rencontre un maillage extrêmement complexe de places publiques proches les unes des autres mais proposant des ambiances variées.

La place Dumas de Loire, très structurée malgré la rupture constituée par la rue Berthet et riche sur le plan architectural (au regard du bâti du secteur), est un élément important du quartier. En dehors des flux commerciaux, sous le couvert de platanes, elle dégage une ambiance résidentielle presque intime. Le zonage UCp protège le caractère de cette place.

La place Saint-Didier est un espace public ancien qui joue un rôle central sur le plan patrimonial. Elle concentre en effet l’essentiel de l’héritage historique du secteur (îlots irréguliers de petite dimension et bâti ancien) ce qui implique une grande vigilance pour toute intervention.

La place Vanderpol constitue un lien entre le paysage très urbain du quartier et une ouverture vers les balmes boisées de l’éperon de Loyasse. Ce caractère singulier revêt une importance particulière dans un quartier à l’ambiance très minérale qui dispose de peu d’espaces verts.

La place du Pont Mouton concentre avec la Grande rue de Vaise l’activité commerciale et artisanale du quartier. Cette activité qui a réussi à se pérenniser depuis la fin du XVIIIe siècle est aujourd’hui déclinante, et impose une réflexion concernant son devenir en terme de vocation et de forme urbaine.

Les caractéristiques à retenir : Ce quartier constitue le cœur historique de Vaise autour de la rue Saint-Pierre de Vaise, de la grande rue de Vaise et de la rue des tuileries. Son urbanisation de faubourg est essentiellement constituée par un bâti issu du XVIIIe et XIXe siècle

Le parcellaire étroit rythme le paysage des rues, au gré des façades bâties dont les hauteurs irrégulières sont comprises entre trois et quatre niveaux et dégagent ponctuellement des vues sur les fonds de parcelle.

Les rues sont reliées par un maillage serré de places publiques proposant des ambiances variées : caractère fortement structuré et ambiance intime de la place Dumas de Loire (malgré la rupture constituée par la rue Berthet), forte concentration patrimoniale de la place Saint-Didier (bâti ancien, îlots réguliers et de petite dimension), ambiance végétale de la place Vanderpol comprise entre un alignement de façades néoclassiques au Nord marquant l’entrée dans le quartier et les balmes boisées de l’éperon de Loyasse.

Les constructions sont modestes. Elles présentent peu d’éléments décoratifs. Cependant, les cages d’escalier ainsi que les coursives distribuant les logements en cœur d’îlot constituent des éléments architecturaux remarquables, caractéristiques de ce tissu faubourien vaisois.

257P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Périmètre d’intérêt patrimonial : Saint-Pierre de Vaise et Grande rue de Vaise 9.1fOAQS

Eléments de connaissance

40

Périmètre Saint Pierre de Vaise et Grande rue de Vaise

Place du Marché

Place Dumas de Loire

Grande rue de Vaise

Rue Saint Pierre de Vaise

Orientations d’aménagement de quartiers et de secteurs Périmètres d’intérêt patrimonial – Lyon 9ème arrondissement

PLU – Arrêt du projet

258 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Eléments de connaissance

9.1gOAQS

Périmètre d’intérêt patrimonial : Gorge de Loup - Louis Loucheur

Des mutations brutales, échelonnées depuis un siècle et demi et toujours en cours caractérisent ce secteur situé au Sud de l’arrondissement.

Son évolution qui commence dans la deuxième moitié du XIXe siècle sur un territoire encore rural voué aux prairies, au maraîchage et aux activités de blanchissage, nous a légué un important patrimoine industriel du XIXe siècle et du début du XXe siècle Le départ de nombreuses entreprises n’a pas empêché l’activité de se pérenniser sur le secteur avec la reconversion de certaines friches en parc d’activité tertiaire et la création de la ZAC Saint Pierre et dont l’impact sur le quartier est très fort.

Ces tènements industriels mais aussi de petites constructions consacrées à l’activité artisanale voisinent avec un habitat

modeste (collectif de un à quatre niveaux ou pavillonnaire) caractéristiques du secteur.

Cette mixité génère des effets de contraste qui enrichissent le paysage de la rue qui reste cependant essentiellement minéral.

Une vigilance particulière est nécessaire sur l’évolution de cet habitat populaire devenu rare (encore présent rue de la Fraternelle, rue de la Grange ou rue Gorge de Loup) et qui témoigne du passé ouvrier du secteur.

La cité Louis Loucheur, ensemble remarquable lié à ce passé ouvrier présente une cohérence architecturale et urbaine qui fait de cet ensemble un élément patrimonial majeur pour l’ensemble de Vaise.

Les caractéristiques à retenir : Situé à l’Est de la rue Sergent Michel Berthet, qui fait l’objet d’un fort renouvellement, ce périmètre délimite un quartier populaire et industriel hérité du XIXe et du début du XXe :

• La rue Loucheur bordée de platanes est accompagnée au Sud, par la cité HBM des années 30, alternant constructions et espaces libres, et, au Nord, par des constructions récentes de collectifs en continu. La largeur de l’espace public, le rythme des plantations, la qualité urbaine des HBM et l’uniformité des hauteurs de part et d’autre de la rue, constituent un ensemble urbain de qualité.

• La rue Johannes Masset, bordée elle aussi de platanes, est accompagnée par un bâti plus hétérogène et de qualité modeste hormis le bâtiment sis au 33 de la rue, classé en élément bâti à préserver.

De la rue Loucheur à la rue Saint-Pierre de Vaise, les îlots sont de plus grande dimension :

• Jusqu’à la rue Gorge de loup, le tissu mixte, de faible hauteur, implanté sur les rues perpendiculaires, est composé, de locaux artisanaux , d’anciennes unités industrielles partiellement en fonction et de petits collectifs de qualité modeste.

• A l’Est, la séquence urbaine d’habitat collectif du début du siècle de la rue de la Grange constitue une interface de qualité entre ce quartier populaire et l’évolution de la rue sergent Michel Berthet.

• A l’Ouest, le carrefour avec la rue Johannes Masset concentre un petit pôle de vie autour de ses cafés, propre aux quartiers industriels du début du siècle.

• Au Sud de la rue Gorge de loup, deux des trois îlots industriels sont encore occupés par d’anciennes usines dont les grands linéaires bâtis de faible hauteur font face au tissu faubourien de la rue Saint-Pierre de Vaise.

259P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Périmètre d’intérêt patrimonial : Gorge de Loup - Louis Loucheur 9.1gOAQS

Eléments de connaissance

42

Périmètre Gorge de Loup – Louis Loucheur

Rue Joannès Masset

Rue Louis Loucheur

Rue Joannès Masset

Rue de la Fraternelle

Orientations d’aménagement de quartiers et de secteurs Périmètres d’intérêt patrimonial – Lyon 9ème arrondissement

PLU – Arrêt du projet

260 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

9.1hOAQS

Périmètre d’intérêt patrimonial : Benoist Mary

Eléments de connaissanceLe périmètre Benoist Mary est implanté en limite nord du 5e arrondissement et partiellement en frange du 9e arrondissement. Le périmètre s’étend de part et d’autre de la rue Benoist Mary sur la profondeur du parcellaire jusqu’à la frange urbanisée de la rue Barthélemy Buyer au nord (9e arrondissement) et jusqu’à la rue de la Favorite au sud.

Le secteur s’urbanise progressivement à partir du début XIXe siècle. Il est alors occupé par quelques propriétés bourgeoises implantées le long de l’ancien tracé rural et se remarque encore aujourd’hui pour la qualité et la richesse de son paysage bâti et végétal qui contraste avec la densité du quartier Saint Just auquel il se raccroche à l’est. D’est en ouest, on distingue une progression du paysage, du plus dense au plus paysager :

La rue Benoist Mary

• Une séquence dense comprise entre la rue des Quatre colonnes et la rue Saint Fiacre

De la rue des Quatre colonnes à la rue Saint Fiacre, le paysage urbain est très tenu, encadré par un tissu d’habitat ancien de faible hauteur qui alterne avec de hauts murs en pierre d’où déborde la végétation. Relativement à l’abri du renouvellement urbain, il conserve la physionomie qui était la sienne au début du 20e siècle. L’architecture est modeste, sans ornementation ou avec un registre décoratif simple (garde-corps et lambrequins en fer forgé, encadrement des baies souligné).Alors que la rue des Quatre colonnes participe complètement à la structure homogène d’une rue de faubourg, la rue Saint Fiacre est plus hétérogène. Au sud, elle est constituée par un tissu mixte d’habitat et d’activité (de hauteurs comprises entre R+1 et R+3), qui, malgré une certaine diversité, s’inscrit chaque fois dans un fort rapport à la rue, tout en ménageant la présence du végétal. La partie nord jusqu’à la rue Barthélemy Buyer présente une plus forte mutabilité alors que le tissu de faubourg qui lui fait face, d’une hauteur comprise entre R+2 et R+3 est dense et plus pérenne.

• Une séquence plus lâche à l’ouestA l’ouest de la rue Saint Fiacre, l’espace public est plus lâche et plus hétérogène tout en restant intimiste.La qualité du paysage est une caractéristique dominante, qui s’accorde bien avec la présence d’un patrimoine bâti comprenant de belles propriétés 19e, bordées de murs en pierre. Cette qualité se perd cependant dans les nouvelles copropriétés implantées au nord de la voie jusqu’à la rue Barthélémy Buyer qui, par leurs grands dégagements, rompent avec l’échelle des lieux.

A noter les n° 37, 57, 59 et 68 rue Benoist Mary, dont l’architecture des villas est particulièrement remarquable et représentative de leur époque, et la propriété de la clinique Champvert.

L’avenue Barthélémy BuyerIci, l’espace public est bien délimité par l’alignement des constructions ou des murs de clôtures. La topographie et la présence dominante du végétal qui accompagne de hauts murs de soutènement en pierres sont les éléments les plus caractéristiques de cette séquence qui, cependant, n’est pas homogène sur l’ensemble du linéaire ni symétrique de part et d’autre de la voie. La partie localisée dans le 9e arrondissement est notamment constituée par une alternance de diverses organisations du bâti : alignement de maisons sur jardins suspendus au nord, propriétés bourgeoises protégées de la rue au sud (à noter les n° 74, 76 de la rue), petits immeubles collectifs à l’alignement (hauteurs comprises entre R+1 à R+2, façades lisses) et collectifs des années 70 en retrait de la rue… Comme sur la rue Benoist Mary, le tissu se densifie à proximité de la centralité.Cette diversité d’occupation résidentielle illustre bien l’histoire urbaine de ce secteur, dans lequel le paysage et ses composantes bâties (murs,..) sont des facteurs essentiels d’identité à préserver.

261P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Périmètre d’intérêt patrimonial : Benoist Mary 9.1hOAQS

Les caractéristiques à retenir : • Un secteur qui se développe à partir du début du 19e siècle.

• Un paysage végétal de qualité

1. La rue Benoist Mary : - Une voie étroite proposant un paysage assez fermé, - Un tissu hétérogène et discontinu, - Un patrimoine bâti et végétal.

2. L’avenue Barthélémy Buyer : - Une voie large qui ouvre à l’ouest de larges perspectives sur le paysage des Monts d’Or, - Une alternance d’organisations bâties : petits collectifs anciens (R+1, R+2), villas et grands collectifs des années 50 et 60 - Une densification du bâti à proximité du centre.

3. Les voies transversales : - Un tissu d’origine globalement préservé, - Une alternance de collectifs (R+1 à R+3) et de maisons implantées en continuité ou en retrait sur un parcellaire régulier, - La présence d’activités artisanales.

Avenue Barthélémy Buyer

Rue Benoist Mary

Rue Saint-Fiacre

Eléments de connaissance

Av. Barthélémy Buyer

Rue Benoist Mary

Rue de la Favorite

Pl. de TrionRu

e St

Fia

cre

Rue

des 4

col

onne

s

262 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Poursuivre la mise en valeur du centre de Vaise (…) en achevant l’urbanisation du secteur Berthet / Gorge de Loup.

Objectif

Îlot Cassin9.2OAQS

Principes d’aménagement

Aven

ue R

ené

Cass

in

Le secteur de l’avenue Cassin, en arrière de la zone d’aménagement concerté Michel Berthet, a connu une très forte évolution. En outre, il est localisé au pied des balmes boisées de l’Observance, site naturel participant du grand paysage des coteaux et collines de Lyon, classé comme site inaltérable au schéma directeur et couvert à ce titre par un zonage protecteur.

En frange sud-est de l’avenue et au sud de la place jean Monnet, un bâtiment tertiaire d’une vingtaine d’années implanté au pied du coteau nécessite aujourd’hui une action de rénovation. Du fait d’une architecture spécifique (toiture moderne en pente, ouvertures réduites), la réhabilitation de ce bâtiment apparaît contrainte ; le parti d’une démolition – reconstruction apparaît plus pertinent et plus à même de poursuivre l’aménagement qualitatif du secteur, notamment en opérant le lien avec les programmes résidentiels aménagés au nord de l’Esplanade Lina Crétet.

Les objectifs principaux fixés à l’aménagement de l’îlot Cassin sont de :- favoriser la reconversion du site, dans le cadre d’une opération

mixte (logements / activités) ;- créer des fenêtres visuelles sur les balmes boisées de l’Observance

depuis l’avenue René Cassin.

La composition de l’îlot- la desserte de l’îlot sera assurée par la création d’une voie de

desserte interne ouverte à la circulation générale, piquée sur la place Jean Monnet au Nord et sur l’avenue Cassin au Sud.

- Afin de favoriser la mise en scène de la balme (sans rendre le terrain d’assiette inconstructible), les nouvelles constructions réalisées au pied du coteau devront préserver un cône de vue dans l’axe du porche existant sur l’avenue Cassin (dans un immeuble de bureaux conservé), au moyen d’un créneau ménagé dans le volume bâti offrant une meilleure visibilité qu’aujourd’hui des masses boisées depuis l’avenue Cassin.

- En terme de vocation, et en cohérence avec les programmes limitrophes, le projet devra accueillir des activités économiques au Nord (à proximité de la place Monnet), et privilégiera la fonction résidentielle au Sud (compte tenu des très bonnes conditions d’exposition vers le Sud et l’Ouest).

- Outre le stationnement intégré dans le volume des bâtiments, une offre de surface sera assurée le long de la voie de desserte et dans le cadre d’un aménagement qualitatif de l’espace public (trottoirs piétonniers, plantations). Les entrées et sorties des cuves de parking souterrains seront piquées sur la voie de desserte interne plutôt que sur l’avenue Cassin.

- Enfin, l’ensemble du projet devra présenter un traitement paysager qualitatif, en lien avec le paysage de la balme d’une part, et la place Jean Monnet d’autre part.

263P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

La restructuration de l’îlot SLI, qui constitue une des emprises mutables les plus importantes de ce secteur de Vaise représente un enjeu important pour la nouvelle image de l’activité dans cet arrondissement. Elle doit permettre le redéploiement de nouvelles activités tout en redéfinissant une nouvelle cohérence de l’espace public.

La composition de l’îlotLe projet pourrait chercher à valoriser la mémoire historique, industrielle et sociale du secteur, en préservant tant que faire se peut :- le bâtiment central (R+3),- les bâtiments (ex locaux sociaux) en R+1 caractéristiques de leur

époque (et qui, avec le pignon du bâtiment précédent, structurent une voie de desserte intérieure de qualité),

- le bâtiment de l’ancienne cafétéria sur la rue Berjon.En outre, le projet devra :- assurer la tenue du front bâti en façade de la rue Saint-Simon : en

privilégiant les implantations continues et l’homogénéité du bâti à l’alignement sur rue, ainsi qu’une hauteur minimale des bâtiments de 10 m ; des rythmes pourront être introduits dans cette continuité en termes de hauteurs ou d’alignement (retraits possibles dans la limite de 5 m) ; l’hypothèse d’un parc d’entreprises sur plusieurs niveaux serait à promouvoir sur cette face de l’îlot ;

- aérer la façade de l’îlot sur la rue Laure Diébold : en fixant, outre l’obligation de recul inscrite sur tout le front de rue au plan de zonage, le principe d’un retrait supplémentaire en partie centrale de ce front d’îlot, destiné à faciliter les accès et manœuvres ;

- privilégier une implantation mixte sur la rue Berjon, comprenant des alternances d’îlots bâtis et d’ouvertures sur le cœur d’îlot.

Les accès et le stationnementLes accès seront limités sur l’ensemble du site. Les entrées existantes, éléments de la mémoire du lieu, seront utilisées préférentiellement. Sur la rue Saint-Simon, on privilégiera l’aménagement d’un accès collectif et central signalant l’« adresse » du site (et constituant une « porte » marquée par des bâtiments structurés), plutôt que des accès directs et privatifs aux entreprises depuis la rue.Les accès principaux, à double sens, pourront être organisés sur les rues Saint-Simon et Diébold. L’accès sur la rue Berjon, plus étroite, devra rester d’usage secondaire. Dans le cas de la réalisation de parkings en surface, ceux-ci devront être fortement végétalisés dans la mesure où ils pourraient constituer une part importante du cœur d’îlot.

Îlot Diebold – Berjon – Saint Simon - Marietton

Conforter l’activité économique, composante essentielle de l’identité vaisoise.

Objectif

Principes d’aménagement

9.3OAQS

Rue Marietton

Rue

sain

t-Sim

on

264 P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

9.4OAQS

Parc du vallon

Réaliser un espace public majeur, le parc du vallon, en conciliant un aménagement de qualité et sa mise en sécurité contre les risques d’inondation.

Objectif

Principes d’aménagement

L’aménagement du parc du vallon participe à la dynamique de renouvellement urbain engagé par le Grand Projet de Ville de la Duchère. Véritable continuité paysagère avec les balmes, les Monts d’Or et la côtière de Cuire, l’aménagement du parc, de 11 hectares, a pour objectifs de :

- ménager un espace public majeur à l’échelle du quartier, voire de l’agglomération, en trouvant des liens avec les espaces publics et les secteurs environnants (Ecully, Vaise, la Duchère…) ;

- mettre en place un dispositif de protection de la ville et des populations en aval du Parc contre les risques d’inondation (crues centennales exceptionnelles), site aujourd’hui classé en zone inondable au PLU ;

- préserver l’unité paysagère et reconstituer un paysage de qualité ;

- prendre en compte les enjeux de Développement Durable (rapport respectueux à la Nature, simplicité de gestion accompagnant la dynamique des écosystèmes, rôle pédagogique auprès des usagers…).

L’aménagement du parc

- Créer des cheminements piétons qui s’amarreront aux quartiers environnants par des placettes, belvédères, terrasses, en vue de réaliser un véritable espace de liaison ;

- conserver, mettre en valeur et pérenniser les principaux boisements et arbres remarquables existants se situant sur la balme, les talus, en frange ou en limite des quartiers, afin de retrouver l’échelle géographique du vallon et les continuités végétales ;

- reconstituer un paysage de qualité, garant d’une identité propre au parc du Vallon, à travers différentes ambiances végétales qui souligneront les caractéristiques du relief ;

- remettre à ciel ouvert le ruisseau de fond de vallon ;

- aménager des ouvrages fonctionnels et hydrauliques (bassins de rétention, digues, talus …) qui devront s’intégrer, tant que faire se peut, à la topographie du site ;

- permettre la continuité des systèmes écologiques par le rétablissement de connexions et des corridors biologiques.

265P L U - M o d i f i c a t i o n n ° 11 - 2 0 1 5

Orientation d’aménagementLyon 9e

Parc du vallon 9.4OAQS

Principes d’aménagement

Sources : Ilex Paysage et Urbanisme, Sogreah consultants, LEA (les éclairagistes associés), Cap Vert ingénierie