ORAL ET COMPREHENSION

Plan du diaporama:

� Devenir élève une complexité

� Des gestes professionnels

� Mutualisation et échanges des collègues

Avril 2019 Les Cascades

LOUVIERS

Comprendre l’écoleDevenir élève: une complexité

La nouveauté pour l’enfant sous 3 points :

� L’intention didactique consiste à faire apprendre à l’enfant des choses qu’il n’est pas prêt spontanément à apprendre.

� L’élève utilise son savoir-faire non pas pour satisfaire des préoccupations immédiates mais pour répondre à une question qu’il ne se pose pas mais que lui pose l’enseignant.

� L’élève d’école maternelle découvre que la réflexion sur l’action se conduit de manière collective : ce qui est nouveau, c’est de réfléchir ensemble sur ce que chacun a fait et sur ce qu’il convient de faire.

Comprendre l’écoleDevenir élève: une complexitéL’école met en place un cadre pour penser:

• L’enfant tout seul ne peut identifier l’objet à apprendre

• L’enseignement distribue l’activité dans le temps: c’est une nouveauté pour l’enfant.

Comprendre à l’école:des gestes professionnels

Petite section

Partager avec eux sur deux registres :

• parler du souvenir commun ;

• parler de ce qu’on a là, sous les yeux, en regardant ensemble un album par exemple. Être en situation d’attente conjointe, c’est à dire adapter pour cela sa gestuelle, sa posture même : à côté, derrière l’enfant pour lui montrer de quoi on parle.

Comprendre à l’école:des gestes professionnels

Moyenne section

Le maître développera à partir du dire le faire, des justifications, l’organisation des actions dans le temps, engage les liens de causalité, requiert des argumentations, inculque les processus de mémorisation volontaires.

Comprendre à l’école:des gestes professionnels

Grande section

Le maître renforce et favorise le développement cognitif : anticiper, catégoriser, organiser, hiérarchiser mentalement des actions, initie le processus d’abstraction et développe la capacité de jugement, lève l’implicite, recherche des liens.

L’activité réflexive se construit au quotidien de la PS à la GS, le maître aidant à passer du faire au dire le faire puis penser le faire. C’est un travail invisible car non finalisés par des résultats concrets immédiats.

Comprendre à l’écoleL’ETAYAGE

Pratiquer l’ETAYAGE sous toutes ses formes:

• Etayage affectif

• Etayage langagier

• Etayage cognitif

Comprendre à l’écoleL’ETAYAGE affectif

Construire un cadre pour assoir la sécurité affective est une forme d’étayage du bien-être de l’enfant à l’école.

La ritualisation des activités du quotidien participe à cette sécurisation indispensable pour l’apprentissage.

L’observation positive, la bienveillance, les interactions individuelles, les relations sereines avec la famille instaurent ce climat propice à cette sécurité affective.

Comprendre à l’écoleL’ETAYAGE langagier

E: y’avait une tente et un bonhomme, il est entré dans la tente

A: et alors?

E: et puis aussi il repartait en camion

A: et alors?

E: ils arrivent au château tout le monde et ils réflèchent

A: qu’est-ce que tu veux dire par là?

E: ils cherchent comment faut faire

A: oui et alors?

E: je sais plus

A: veux-tu continuer quand même

E: c’est le chat quand il a mis la queue dans le poivre

Comprendre à l’écoleL’ETAYAGE langagier

E: et le chat il était monté sur le dos de le monsieur

A: et qu’est-ce qu’ils ont fait tous les deux?

E: euh euh aussi le perroquet il est monté sur le dos de le chat

A: oui c’est vrai et pourquoi ils ont fait çà?

E: parce qu’ils ont plongé

A: pour aller où?

E: pour aller au château

A: pour aller au château de qui?

E: au château de la dame

A: pourquoi ils veulent aller au château?

E: pour retrouver le caillou d’or

A: et une fois arrivés là-bas que font-ils?

E: et le perroquet il a monté sur le dos / et le perroquet il a mis le caillou dans la bouche / et après le chat il a dit il a dit il faut pas ouvrir la bouche…

Comprendre à l’écoleL’ETAYAGE cognitif

• Identifier avec les enfants les objectifs d’apprentissages visés: « nous avons appris à… » (organiser (des tracés sur une feuille), hiérarchiser (des grandeurs), identifier (des formes) associer, classer, adapter (le geste), différencier, choisir, décrire, trier…

• Mettre en avant les étapes de l’apprentissage qui ne sont pas visibles : « D’abord nous avons cherché, observé, décrit, comparé, choisi… »

• Montrer à l’enfant que l’enseignant pense et utilise devant lui le méta cognitif (le langage qui permet de dire la pensée): « Je réfléchis, je me rappelle, je mets ensemble parce que… »

• Demander à l’enfant ce qu’il en pense, pourquoi il a agi de cette manière…

• Proposer d’imaginer ce que pense l’autre, aider à faire le lien entre penser et action.

MUTUALISATION

Ecole Les Cascades

Avril 2019

Explorer le monde de la matière

Mélanie PasquierPS MS GS

A partir de lectures de fiction autour de l’hiver et le froid et pour permettre aux enfants d’accéder au

sens , une découverte des matières a été proposée pour différencier doux/

piquant

OBJECTIFS: Nommer les objets en lien avec l’hiver / Classer des objets en fonction de leur matière /réaliser une affiche d’es observations et activités menées.

ETAPE 1: Découverte des albums et s’assurer la bonne compréhension de l’histoire par les enfantsavec arrêts fréquents sur les pages importantes, faire interagir PS/MS/GS.

ETAPE 2: Fabrication de hérisson en pâte à sel avec cure-dents en guise de piquants. On essaie deplacer un bonnet sur les piquants.

L’enseignant montre la difficulté et accompagne les enfants en mettant en mots la difficulté.

ETAPE 3: Classement d’objets divers et opposés qui vont permettre un classement par matière(Objets proposés: gants, bonnets, écharpe, pique en bois, fourchette, ciseaux, couteaux, papier deverre, coton…etc)

L’enseignant accompagne la désignation de chacun des objets, leur utilisation, le critère de classement.

ETAPE 4:Rappel de l’activité +apport de photos représentant les objets présentés en situation réelle.Emergence des caractéristiques du classement.

ETAPE 5: réalisation collective d’une affiche synthétisant les recherches effectuées.L’adulte observe, écoute, note les remarques des enfants associées aux photos.

Comment vérifier que l’enfant a compris: observation du réinvestissement de l’élève en situation informelle, retour régulier sur l’affichage réalisé.

Comprendre pourquoi le hérisson ne

peut pas mettre le bonnet à

cause de ses piquants

Faire le lien entre la

photo du PAILLASSON

et le paillasson de

la classe. C’est çà un paillasson!

Descriptif succinct de l’activité : Il faut reproduire une configuration géométrique puis en décrire une pour que

les autres enfants la reproduisent.

Compétences travaillées :

• Reconnaître et nommer des formes planes : carré, rectangle, disque, triangle

• Utiliser le vocabulaire spatial (au-dessus, au-dessous, entre, en haut, en bas, au milieu) pour situer les

figures les unes par rapport aux autres

Objectif : Se repérer dans l’espace d’une page, décrire une configuration géométrique

Déroulement : Quels rôles de l’enseignant pour

amener l’enfant à comprendre ?

Etape 1 : Présentation du problème, manipulation L’enseignant met à disposition une caisse contenant les 4 formes planes

principales en grand nombre ainsi qu’une feuille pour les poser. Il montre

une carte du Jeu du portrait.

Tâche de l’élève : reproduire la carte avec les blocs logiques. Validation

en plaçant la carte modèle à côté de sa reproduction.

L’enseignant vérifie que les enfants

maîtrisent le nom des formes planes

en leur demandant ce qu’ils voient sur

la carte.

Il vérifie que les feuilles A4 sont

orientées comme la petite carte

rectangulaire.

Etape 2 : Recherche individuelle, manipulation

Une carte du Jeu du portrait est cachée sur le dos d’une chaise.

Tâche de l’élève : se déplacer pour voir la carte et la reproduire à sa

place.

L’enseignant veille à ce que les enfants

se placent face à la carte. (Les enfants

ont tendance à regarder par-dessus la

chaise et donc ils voient les formes à

l’envers, ce qui est en haut devient en

bas)

Etape 3 : Structuration, échange oral collectif

L’enseignant décrit une carte sans la montrer pour que chaque élève

puisse la reproduire avec le matériel.

Tâche de l’élève : écouter et comprendre la description de l’enseignant

pour reproduire la configuration de formes.

L’enseignant régule le flux de sa parole

en fonction de la vitesse d’exécution

de chaque enfant : il passe à la

deuxième forme quand la précédente

est placée par tous.

Etape 4 : Consolidation, échange oral collectif

Un élève décrit une carte que les autres ne voient pas.

Tâche de l’élève : écouter et comprendre la description pour reproduire

la configuration de formes.

Tâche de l’élève « maître du jeu » : décrire en utilisant les marqueurs

spatiaux et en nommant les formes planes, corriger les camarades

L’enseignant vérifie que l’enfant donne

le bon nom de la forme et il corrige les

termes spatiaux inappropriés

(exemple : « et en-dessous », plutôt

que « et après »)

Comment vérifier que l’enfant a compris autrement que dans une situation de validation binaire

du type « Vrai/ Faux » ?

C’est lors de l’étape 4 de production langagière que l’enseignant peut vérifier si le nom des formes est bien

connu et si le vocabulaire spatial entendu en étape 3 est réinvesti. Lors de la correction finale par l’enfant

« maître de jeu », l’enseignant peut vérifier si l’enfant a compris l’enjeu de sa description à la façon dont il

valide (ou invalide) les productions des autres.

A partir d’une situation issue de

« Vers les maths MS » ACCES

Elise Rattieuville

La recettePS MS GS

Séance 1:Réaliser une compoteDécouvrir une recette Acquérir du vocabulaire Séance 2:Rappel de l’atelier cuisine et expliquer qu’on a égaré la recette et qu’on souhaite la refaire avec eux à partir des photos prises et de leur expérience. Montrer les photos des ingrédients pommes et poires et dire s’ils ne se rappellent pas que ce sont les ingrédients. Idem pour le matériel parler d’ustensiles+ actions faites Séance 3: Retrouver l’ordre des photos afin de réaliser une affiche pour les camarades et les parents, Séance 4:Légender les photos afin de reconstituer la recette à mettre dans le cahier de vieSéance 5:Mettre l’affiche au tableau et les PS expliquent aux autres ce que c’est avec aide de la maitresse si nécessaire

PS

Peut être proposé aux MS ou aux GS avec des recettes

avec plus d’étapes .

Comprendre et se faire comprendreSéance 2 : « Habillage de la poupée en se référant à unephoto »Cette séance a été réalisée suite à notre travail sur le lexiquedes vêtements.Objectif(s) : Comprendre une consigne simple / Réinvestir levocabulaire acquis / Echanger, s’exprimer, se référer à sapropre expérience / Définir l’ordre chronologique del’habillage : utiliser les mots « d’abord, ensuite, après ».Matériel : une malle de vêtements de poupées, une poupéepar élève, des fiches d’habillage (photographies)Déroulement :Présentation du projet :« Aujourd’hui, vous allez habiller votre poupée comme sur laphotographie ».L’enseignante demande aux élèves de définir l’ordred’habillage, de faire appel à leur expérience et d’utiliser lesmots « d’abord, ensuite, après »,.Les élèves s’assoient autour de la malle, observent lesvêtements et nomment ce qu’ils voient. L’enseignante veille àce que le vocabulaire soit bien utilisé.

PS MS

Elle demande à chaque élève de choisir une photo, de ladécrire puis d’ habiller leur poupée.L’enseignante aide à l’habillage si nécessaire en demandant àl’élève ce qu’il veut faire, apporte le vocabulaire, reformule lesphrases, utilise les mots « d’abord, ensuite, après ». ...Chacun son tour, les élèves affichent leur photographie autableau, montrent leur poupée afin que les élèves validentl’habillage puis expliquent comment ils ont procédé.

Difficultés rencontrées par

l’enseignante

Difficultés rencontrées par les

élèves

- ne pas avoir habillé une

poupée en verbalisant

(lexique précis et complet :

enfiler le pantalon, passer le

bras dans la manche,

boutonner la chemise...)

- choisir la chronologie de

l’habillage

- enfilage des vêtements

- verbaliser, reformuler

- échanger en situation duelle

- confusions dans le

vocabulaire :

pull, gilet /pantalon, short...

- utiliser spontanément les

mots « d’abord, ensuite... »

Descriptif succinct de l’activité :

Jeu de langage : formulation d’hypothèses à partir des péripéties d’un loup

Compétences travaillées :

Reconnaître une situation / Lire et associer des images / Emettre et valider des hypothèses

Mettre en place des situations immédiates de communication / Approcher les notions de

cause à effet / Etre à l’écoute de l’autre/Acquérir un esprit critique

Objectifs :

Acquérir du vocabulaire

Formuler des phrases syntaxiquement correctes

Comprendre des situations qui peuvent être réelles, partager des situations vécues

Déroulement :

Quels rôles de

l’enseignant pour amener

l’enfant à comprendre ?

Etape 1 Séquence 1 : PS-MS-GS

En collectif

Découverte des éléments accessoires du jeu

Découverte des expressions du visage

Associer les éléments avec les visages (approche de la cause)

Apport du vocabulaire

Aide à la formulation, faire

expliquer, justifier

Relance le

questionnement

Etape 2 : Séquence 2 :

En petit groupe

MS : Trouver la ou les causes correspondant au personnage et

à l’accessoire (jeu n°2)

GS : Associer des éléments à une cause (jeu n°4)

Etape 3 : Prolongements

Associer les cartes causes aux cartes conséquences (jeu n°5)

Comment vérifier que l’enfant a compris autrement que dans une situation de validation

binaire du type « vrai/faux »

Mise en situation individuelle d’une activité de la séquence 2

A partir du jeu du Loup Tralala

L’oiseau magiqueMmes Boidin et Bene

Formulation d’hypothèses à

partir des péripéties du loup Tralala

Nom de l’enseignant : Nathalie Cornilleau

Titre de l’activité, du jeu, de l’outil, de la situation…

Découvrir les émotions en utilisant un album « la couleur des émotions » Annallenas

Descriptif succinct de l’activité : Des activités pour comprendre les émotions

Compétences travaillées : - Comprendre une histoire – Comprendre son script – Comprendre le sens d’une

émotion. Raconter, décrire, évoquer, expliquer.

Objectifs : Connaitre et reconnaitre des émotions de bases.

Associer une couleur à chaque émotion. Mimer une émotion.

Déroulement : Quels rôles de l’enseignant pour amener l’enfant à

comprendre ?

Etape 1 :

Présentation de la marotte barbouillée. La faire décrire

puis expliquer qu’elle a un problème, qu’elle ne se sent

pas bien qu’elle est barbouillée.

Elle dit ça parce que ses émotions sont mélangées.

Qu’est-ce qu’une émotion ?

Demander aux élèves s’ils ont déjà ressenti des

émotions ?

Si oui, lesquelles ?

-Présenter la marotte barbouillée pour mieux

comprendre ce que peut être une émotion. Poser une

image sur un terme abstrait.

-l’enseignant définit l’émotion : c’est ce que l’on

ressent dans son cœur, au fond de nous et que l’on

peut voir sur notre visage, notre attitude.

Etape 2 : Découverte de l’album « La couleur des

émotions »

Laisser les élèves regarder l’illustration et essayer de

deviner de quelle émotion il s’agit puis lire la page.

Questionner sur le choix des couleurs : Joie/jaune,

tristesse/bleu

Colère/rouge, noir/peur, sérénité/vert.

-Faire vivre le script de l’histoire : présenter la

marotte barbouillée dans un flacon avec toutes les

émotions mélangées (laine, crépon ..)

Pendant la lecture, placer les fils de laine , les

morceaux de couleur dans un flacon.

(voir photo à la fin).

-Faire deviner les émotions.

-A la page récapitulative, faire rappeler les émotions

et donner la couleur des éléments dans chaque

flacon. Etiqueter les flacons.

Etape 3 : ½ classe

Mimer les émotions de bases. Prendre chaque enfant

en photo.

Laisser commencer les élèves les plus à l’aise.

-Faire verbaliser : Comment l’enfant montre-t-il sa

joie ? sa colère ? sa tristesse ? sa peur ?

Faire décrire les expressions du visage, les

gestes et les postures utilisés.

Etape 4 : Projeter les photos une par une et demander

aux élèves de donner le nom de l’émotion

correspondante.

-Définir collectivement ce qui caractérise les émotions

(Comment vois-tu qu’il est en colère ?...)

Parallèlement à ses séances lire des albums comme » la

grosse colère » « Foufours a peur du noir » « la

dispute… »

Mener des débats à la suite de la lecture de ces

histoires : Avez-vous déjà eu peur ? Qu’est-ce qui

vous met en colère ?

Qu’est-ce qui vous rend heureux ?

Comment vérifier que l’enfant a compris autrement que dans une situation de validation binaire du

type « Vrai/ Faux » ?

MS/GSN.CORNILLEAU

Evaluation : Jeu des émotions en atelier.

Chaque enfant dispose d’un tas de cartes. 4 flacons aux couleurs de la peur, la tristesse, la joie, la

colère. L’enfant retourne sa carte et la place dans le bon flacon en nommant l’émotion. Le groupe

valide.

Trace écrite : Fiche d’évaluation individuelle. Les élèves découpent et classent les étiquettes dans le

bon flacon.

Faire vivre le script de l’histoire : la marotte barbouillée et les émotions séparées dans les flacons.

Au préalable, il est nécessaire de travailler sur les ressentis, les descriptions des émotions.

En atelier dirigé – On dispose quatre feuilles de couleur sur la table aux couleurs des émotions. Les cartes sont distribuées face cachée et réparties entre les joueurs. Lorsque c’est son tour, l’élève retourne la première carte de son tas, il la place sur le bon flacon. Sa réponse est validée ou non par ses pairs. En cas d’erreur, il reprend sa carte et la place sous son tas. Le premier joueur à s’être débarrassé de toutes ses cartes a gagné.http://maternelle-bambou.fr/jeu-emotions-monstre-barbouille/

Les cartes sont en PJ de ce diaporama.

Jeu du monstre barbouillé

Nathalie Cornilleau

MS / GS

Nom de l’enseignant : Parmentier Lucie

Titre de l’activité : Comprendre l’histoire de l’album « Le machin » de Stéphane Servant

Descriptif succinct : Activités autour de l’album « le machin » en vue de permettre à l’enfant

d’améliorer son vocabulaire, sa compréhension d’une histoire lue et de pouvoir à son tour la

raconter.

Compétences travaillées :

- Comprendre des textes écrits sans autre aide que le langage entendu.

- Manifester de la curiosité par rapport à l’écrit. Pourvoir redire les mots d’une phrase écrite

après sa lecture par l’adulte, les mots du titre connu d’un livre ou d’un texte.

- Participer verbalement à la production d’un écrit.

- Pratiquer divers usages du langage oral : raconter, décrire, évoquer, expliquer,

questionner, proposer des solutions, discuter un point de vue.

Objectifs : - Apprentissage de vocabulaire adapté et précis.

- Compréhension d’un scénario avec une structure répétitive.

- Expression à l’oral afin de jouer l’histoire seul ou devant/avec les autres (maquette,

marottes).

Comprendre une histoire

Déroulement : Chaque partie de l’histoire était

découverte dans une séance type :

- Découverte et explication du vocabulaire avec le

vidéo-projecteur.

- Découverte de l’histoire petit à petit avec

d’abord le texte (que l’enseignante reformule)

puis il fait essayer de deviner l’image. L’image

est ensuite découverte.

- Questionnement sur les pensées supposées du

personnage injurié et écriture collective au

vidéo-projecteur de sa « bulle de pensée ».

- A partir d’un certain stade dans l’avancée de la

découverte du scénario et de sa structure

répétitive, tentative d’élaboration par

anticipation de ce que pourrait être la suite du

récit puis validation ou non par la suite du récit.

Puis différentes évaluation ont été mises en œuvre dès

lors que la totalité de l’histoire a été connue ( voir ci-

dessous).

Quels rôles de l’enseignant pour

amener l’enfant à comprendre ?

-Utilisation de supports attractifs (

vidéo-projecteur, maquette et

marottes).

- « Déminage » de tout ce qui pourrait

freiner l’accès de l’enfant à la

compréhension de l’histoire ( Explication

préalable du vocabulaire, découverte

très progressive de l’histoire avec rappel

à chaque séance, reformulation par

l’enseignant puis par les élèves.

- Mise à disposition du matériel tout au

long de la séquence pour un usage libre

et en autonomie (carte de vocabulaire,

maquette et marottes).

-Appropriation de l’histoire par la

construction par anticipation du récit de

type répétitif (pour les plus grands).

Comment vérifier que l’enfant a compris autrement que dans une situation de validation

binaire type vrai/faux ?

Il y a eu de nombreux modes de validation pour cette séquence et ceux-ci étaient adaptés à

chaque niveau (ps-ms-gs) :

- Jeux de rôle (avec marottes)

- Jeux autour de la maquette= (retranscrire le scénario)

- Jeu type mémory pour appareiller chaque personnage avec l’injure qui lui était attribué et

le vêtement qu’il se confectionnait avec le « Machin ».

- Construction collective par anticipation de la suite du récit (qui est de type répétitif).

- Personnage à replacer en ordre chronologique.

Comprendre une histoire

Noms des enseignants : A. Lebret

Titre de l’activité, du jeu, de l’outil, de la situation…

Comprendre l’histoire de l’album « Viens jouer avec moi petite souris »

Descriptif succinct de l’activité : Activité faite avec les MS

Découverte de l’histoire par étape sur plusieurs séances.

Comprendre l’histoire d’un album à partir de l’observation, la description, la formulation d’hypothèses et d’expérimentation de situations pour

pouvoir la raconter et la mettre en scène à leur tour.

Compétences travaillées :

- Ecouter et comprendre un texte lu en s’aidant des illustrations.

- Formulation et validations d’hypothèses sur les personnages et contenu d’une histoire.

- Utiliser différents usages du langage pour décrire, expliquer, raconter, argumenter, …

- Reconnaître et comprendre des situations que l’on rencontre dans la vie courante.

- Associer des évènements d’une histoire à des photos de la vie réelle ou dessins représentant la même action.

Objectifs :

- Ecouter et comprendre un récit

- Comprendre et savoir expliquer des situations, des activités.

- Comprendre un scénario comportant une structure répétitive.

- Emettre et valider ou non des hypothèses.

- Confronter son avis avec celui des autres.

- Ordonner les étapes d’un récit.

- Oser s’exprimer et améliorer son langage pour produire des phrases correctement construites.

Comprendre l’histoire

MSA.Lebret

Etape 1 :Avant de commencer à raconter l’histoire, amener chaque enfant à faire une hypothèse sur les personnages et le contenu de l’histoire en leur présentant la couverture puis la première page de l’album.Valider les hypothèses en raconter le début de l’histoire et en faisant décrire et commenter les images aux enfants (Jours : lundi et mardi). Découverte de la structure répétitive.Pour les jours suivants (du mercredi au vendredi), observations et description des images afin de trouver en suivant la structure répétitive : Que va dire le chat ? que fait-il ? Que va répondre la souris ? Validation de leurs hypothèses par la lecture du texte.Activité collective de tri : Associer des photos ou des dessins représentant les différentes activités du quotidien aux images de l’histoire. Verbaliser les actions.

ETAPE 1: Tri des illustrations selon l’activité

Etape 2 :Séance de langage oral : Imaginer d’autres réponses que la souris pourrait faire au chat en utilisant deux peluches « chat » (Rôle d’abord tenu par l’enseignante puis par des élèves) et « souris » (Rôle tenu par les élèves à tour de rôle).Etape 3 :Rappel du début de l’histoire en faisant reformuler les évènements par les élèves.Chercher à répondre à la question : Pourquoi le chat demande à la souris « Viens jouer avec moi petite souris » en lui proposant des objets.Confronter les opinions sur les intentions du chat. Découverte de la suite de l’histoire avec les évènements du samedi, avec notamment les propositions de jeux du petit frère de la souris : avec explication par les enfants de la façon de jouer aux jeux déjà connus (cache-cache, football, ballon, cartes, marelle) et présentation et explication par l’enseignante pour le jeu des osselets (inconnu) avec expérimentation des enfants.Mise en œuvre de la pratique de plusieurs de ces jeux lors d’activités motrices pendant la période d’étude du livre.Présentation de photos de routes serpentant en montagne pour faire la liaison entre l’histoire et le monde réel.Arrêter l’histoire au moment ou la souris se retrouve au bout du chemin en haut de la montagne et que le chat s’apprête l’attraper.Activité de tri : Associer des photos ou des dessins représentant les différents jeux en photo ou dessins aux images de l’histoire. Verbaliser les actions.

Etape 4 :Rappel du début de l’histoire en faisant reformuler les évènements par les élèves.Faire formuler par chaque élève des hypothèses sur la fin de l’histoire. Confronter les avis de chacun. Validation des hypothèses par la lecture de la suite de l’histoire.Terminer l’histoire avec ce qui se passe le dimanche où l’on retrouve la structure répétitive.Etape 5 :Reprise de la totalité de l’histoire en la faisant reformuler par les élèves.Associer collectivement, au fur et à mesure du récit de l’histoire, les étiquettes sur lesquelles figurent les illustrations du livre aux étiquettes « jours de la semaine » Etape 6 :Reprise de la remise en ordre collective des étapes de l’histoire sur le VPI en déplaçant les images proposées et en verbalisant l’histoire.

Comment vérifier que l’enfant a compris autrement que dans une situation de validation binaire du type « vrai/faux »Remise en ordre individuelle des étapes de l’histoire avec récit individuel.Mise en scène de l’histoire avec des peluches et objets de la classe afin de raconter l’histoire. (Reprendre l’activité à plusieurs reprises et sur plusieurs séances pour que les enfants puissent varier les rôles tenus.)Présentation de l’histoire mise en scène aux élèves de petite section. Raconter à deux l’histoire aux petits avec la projection de l’album sur le VPI.

RÔLE de l’ADULTE:Solliciter la prise de parole de chacun.Veiller à ce que les enfants écoutent les autres afin de pouvoir confronter leurs avis.Relancer le questionnementExplication du vocabulaire.Apport de photos, d’objets pour représenter, matérialiser et expérimenter différentes situations.Faire verbaliser les différentes étapes de l’histoire et aider à la reformulation en cas de besoin.Faire rechercher aux élèves le matériel nécessaire pour la mise en scène de l’histoire : du quoi a-t-on besoin ? différentes peluches ou marionnettes pour les personnages, objets nécessaires, aide à la construction du mur en duplos , ….

Nom de l’enseignant : Donneger Valérie

Titre de l’activité, du jeu, de l’outil, de la situation… Montrer l’importance de l’amitié et

du partage à travers un album : « les bons amis » de Paul François et Gerda Muller ed

Flammarion

Descriptif succinct de l’activité : Séquences permettant d’approfondir, de mémoriser et

d’exercer la compréhension

Compétences travaillées : Comprendre une histoire, son script.

Reformuler, rappeler, raconter, interpréter.

Objectifs Mémorisation d’un vocabulaire adapté.

Compréhension d’un scénario à structure répétitive, en boucle.

Transposer l’histoire et en comprendre l’idée abstraite (partage, entraide).

Déroulement : Quels rôles de l’enseignant pour

amener l’enfant à comprendre ?

Etape 1 : LECTURE DE L’HISTOIRE

* Observation de la première de couverture (les

animaux, la neige, les traces …).

* Lecture des parties de l’histoire et arrêt avant la fin (le

retour au lapin).

* Premiers échanges.

* Relecture partie 1 et rappel immédiat.

* Relecture partie 2. Reformulation et rappel parties1 et

2.

* Relecture partie 3. Nouvelle reformulation et rappel

parties 1,2 et 3.

* Relecture partie 4. Nouvelle reformulation et rappel

parties 1,2,3 et 4.

E ne donne pas le titre.

E apporte un univers d’attente,

laisse les élèves parler, note les

hypothèses et pose des

questions ouvertes.

E incite les élèves à fabriquer les

images de l’histoire dans leur

tête.

E aide les élèves à comprendre.

Les étapes de lecture se

déroulent sur la semaine.

En fin de séquences, E résume

l’histoire en appuyant sur les

points importants :

- tout le monde va chercher à

manger

- la carotte voyage dans les

maisons

- les animaux n’ont plus faim

alors ils décident de donner la

carotte

Les BONS AMISV.Donneger

MS / GS

ETAPE 4: CONNAITRE LA FIN DE L’HISTOIRE• Lecture de l’images (les 3 dernières) pour conclure cette histoire.• Trouver un titre à l’histoire• Connaître le titre exact: « Les bons amis »L’enseignant montre les dernières pages et oriente la lecture d’images pour amener la fin. Il

aide à la reformulation, à donner son avis, à justifier son choix. Reprise de la notion de partage.

ETAPE 5: REPRESENTATION SPATIALE DE L’HISTOIRERéalisation spatiale du fil chronologique de l’histoire ave les marottes. Les personnages sont accrochés les uns aux autres par des chenilles sous forme de ronde. L’aliment mangé par chaque animal est collé derrière.

L’enseignant aide à la compréhension de l’idée de solidarité, de l’événement en boucle qui ouvre et ferme à la fois le récit.

ETAPE 6: THEATRALISATION DU RECITJouer, mimer, verbaliser l’histoire.Un élève a une carte personnage accroché sur lui.Les maisons sont représentées par des cerceaux disposés en cercle.Les aliments sont réels.

L’enseignant aide à la mise en scène du scénario, à verbaliser le monologue récurrent, à exprimer à voix haute ce que pense chaque personnage.

Il incite les élèves spectateurs à un « contrôle » des actions menées pour d’éventuels réajustements.

ETAPE 7: ACTIVITES COMPLEMENTAIRES- Métalangage: jeux de devinettes (ex: je suis un légume blanc et

violet et je suis rond)- Réaliser une carte d’identité des animaux (habitat, nourriture,

empreintes…)- Lectures d’autres histoires en randonnée.- Lecture d’albums sur l’entraide et aussi sur l’absence d’entraide- Mise en évidence de situations d’entraide, de partage vécues par les

enfants à l’école ou ailleurs- Ateliers sensoriels incluant les légumes de l’histoire (aliments crus,

cuits, avec différentes découpes)

Comment vérifier la compréhension?- Les étapes 5 et 6 sont de bons indicateurs de compréhension.- Lecture à rebours: en partant de la fin et raconter en remontant le

temps.- Détecter une erreur dans une relecture faite par l’enseignant.- Inventer une nouvelle rencontre (écureuil, cochon…) et raconter en

la mettant en lien avec le récit.- Replacer les images dans l’ordre chronologique en y insérant la

nouvelle rencontre et raconter en dictée à l’adulte.

Le sac à albums: amener l’enfant par différentes activités à comprendre et mémoriser la chronologie d’une histoire puis à la raconter à d’autres dont la famille.

Comprendre une histoire, développer vocabulaire et langage, s’approprier le script, le mémoriser, se repérer dans un album, raconter tout ou une partie du récit, avoir confiance en soi, favoriser le lien école / famille.Etape 1: lecture de l’album plusieurs foisEtape 2: Activités autour de l’histoire: identification des personnages en les coloriant / Jeu de l’intrus.Etape 3: Présentation des marottes et du sac à album. Demander aux enfants de raconter avec les marottes. Rappeler l’histoire. Faire le lien marottes/album.Etape 4: Grâce au sac à album, les enfants qui le souhaitent racontent l’histoire à un petit groupe.

Le sac à album est envoyé en famille pour permettre à l’enfant de raconter.

Le sac à albumsPS

Catherine HARDY

Albums et mime oula machine à fabriquer du sens

MS / GS Mélanie Bogaczyk

S’emparer de la langue propre à la littérature.Mettre en lien des textes, des récits.

Se constituer une bibliothèque mentale.Mémoriser les passages d’un albums

Séance 1 :Présentation et rappel des albums exploités en classe (environ 8 ou 10 ) Au-dessus de chaque album figure un numéro.La maîtresse va mimer différentes actions qui peuvent déterminer un passage précis d’un album :Exemple : un personnage debout qui casse quelque chose = le brigand qui casse les roues de la calèche dans les Trois brigands de Tomi UngererUn personnage qui court très vite à petit pas (sur place) = la souris qui tente d’échapper au chat dans Viens jouer avec moi petite sourisUn personnage qui baille = la tortue dans la tortue qui voulait dormir etc.

Les enfants lèvent le doigt s’ils ont reconnu un album : l’élève peut dire le titre ou donner le numéro au-dessus de l’album concerné, il doit valider sa réponse en la rapprochant du passage reconnu. Les autres enfants valident ou non la réponse proposée.

Séance 2 :Reprise des albums ou rajout d’un autre et cette fois-ci, en plus du mime, l’adulte peut simplement dire un mot ou une réplique d’un album.Même fonctionnement.

Séance 3 :Les albums sont placés au tableau et c’est aux enfants de mimer les scènes choisies.Un enfant se lève et il doit mimer l’album qu’il a choisi.Remarque : Au début, les enfants avaient tendance à reprendre les mimes présentés

par la maîtresse mais ils ont su par la suite faire preuve de créativité. Certains reprenaient le visage d’une expression présente sur la pochette ou la gestuelle d’un personnage.Beaucoup de participation des enfants tout au long de la séquence.N.B : Préciser à l’enfant volontaire qu’il doit savoir ce qu’il veut faire ou choisir avant de

présenter aux camarades son mime ou sa phrase afin d’éviter des temps d’attente ou des manques d’inspirations.

Il est intéressant aussi de remarquer que certains mimes peuvent correspondre à plusieurs albums.

Exemple de mimesUn enfant se peint le nez comme le personnage de Bob dans Bob l’artiste.

Un enfant mime un personnage mécontent comme le petit lapin dans la piscine OU une émotion dans la couleur des émotions.

Albums et mime ou

la machine à fabriquer

du sensMS / GS Mélanie

Bogaczyk

Bibliographie

PASSERIEUX C. co, 2009: « La maternelle Première écolePremiers apprentissages », Chronique Sociale.

M.T ZERBATO POUDOU / R.AMIGUES, Comment l’enfant devient élève, RETZ, 2000.