PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

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Plan d’action de l’approche régionale 1 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05 Plan d’action de l’approche régionale (PAAR) PLAN D’ACTION DE L’APPROCHE RÉGIONALE (PAAR) PRIME-VERT 2013-2018 SOUS-VOLET 3.1 Pour relever le défi que représente la protection de l’environnement en milieu agricole en réponse à des problèmes environnementaux particuliers à une région. Période : du 1 er avril 2013 au 31 mars 2014 Région : Chaudière-Appalaches Personne-ressource : Annie Goudreau Date de dépôt à la DAEDD : 31 mai 2013

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Plan d’action de l’approche régionale 1 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

Plan d’action de l’approche régionale (PAAR)

PLAN D’ACTION DE L’APPROCHE RÉGIONALE (PAAR) PRIME-VERT 2013-2018

SOUS-VOLET 3.1

Pour relever le défi que représente la protection de l’environnement en milieu agricole en réponse à des problèmes environnementaux particuliers à une région.

Période : du 1er avril 2013 au 31 mars 2014

Région : Chaudière-Appalaches Personne-ressource : Annie Goudreau Date de dépôt à la DAEDD : 31 mai 2013

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Acteurs du milieu consultés pour la préparation du PAAR Organisme Nom et titre de la personne consultée

CLUB FERTI-CONSEIL RIVE-SUD 5410, boul. de la Rive-Sud, bureau 77 Lévis (Québec) G6V 4Z2 Téléphones : 418 657-6047 et 418 834-5678 Télécopieur : 418 834-4628 Courriel : [email protected]

Martin Breton, agronome, conseiller Représentant des permanents des clubs-conseils

Club de fertilisation de la Beauce 111, rue Principale, C.P. 188 Sainte-Hénédine (Québec) GOS 2RO Téléphone : 418 935-3531 Télécopieur : 418 935-7288 Courriel : [email protected]

Yves Morin, président Représentant des présidents des clubs

Conseil de bassin de la rivière Etchemin 205-584, route Bégin Saint-Anselme (Québec) G0R 2N0 Téléphone: 418 885-0043 Télécopieur : 418 885-1408 Courriel : [email protected]

Carole Rouillard, coordonnatrice Représentante des permanents des OBV du Regroupement des OBV de Chaudière-Appalaches François Duchesneau, président Représentant des présidents des OBV du Regroupement des OBV de Chaudière-Appalaches

Conseil régional de l'environnement Chaudière-Appalaches (CRECA) 22, rue Sainte-Hélène Sainte-Hélène-de-Breakeyville (Québec) G0S 1E2 Téléphone : 418 832-2722 Télécopieur : 418 832-9116 Courriel : [email protected]

Guy Lessard, président

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Fédération de l’UPA de la Beauce 2550, 127e Rue Est Saint-Georges-de-Beauce (Québec) G5Y 5L1 Téléphone : 418 228-5588 Télécopieur : 418 228-3943 Courriel : [email protected]

Mario Turenne, vice-président Pierre Giguère, aménagiste

Fédération de l’UPA de la Côte-du-Sud 1120, 6e Avenue, C.P. 100 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : 418 856-3044 Télécopieur : 418 856-5199 Courriel : [email protected]

Hervey Dancause , Élu de l’UPA de la Côte-du-Sud Chantale Dubé, aménagiste

Fédération de l’UPA de Lévis-Bellechasse 5185, rue Rideau Québec (Québec) G2E 5S2 Téléphone : 418 872-0770 Courriel : [email protected] et [email protected]

Luce Bisson, présidente Pierre Bouffard, aménagiste

Fédération de l’UPA de Lotbinière-Mégantic 5185, rue Rideau Québec (Québec) G2E 5S2 Téléphone : 418 872-0770 Courriels : [email protected] et [email protected]

Normand Côté, président Pierre Bouffard, aménagiste

MAMROT Chaudière-Appalaches 1100, boul. Frontenac Est, bureau 102 Thetford Mines (Québec) G6G 6H1 Téléphone : 418 338-4624 Télécopieur : 418 338-1908 Courriel : [email protected]

Simon Castonguay, aménagiste MAMROT

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MAPAQ Chaudière-Appalaches 675, route Cameron, bureau 100 Sainte-Marie (Québec) G6E 3V7 Téléphone : 418 386-8121 Télécopieur : 418 386-8345 Courriel : [email protected]

Renée Caron, Directrice régionale Annie Goudreau, agronome

MDDEFP Chaudière-Appalaches 675, route Cameron, bureau 200 Sainte-Marie (Québec) G6E 3V7 Téléphone : 418 386-8000 Télécopieur : 418 386-8080 Courriel : isabelle,[email protected]

Isabelle Olivier, Directrice régionale Claude Fortin, MDDEFP Chaudière-Appalaches Ghislaint Quennevielle, MDDEFP Chaudière-Appalaches

MRC de La Nouvelle-Beauce 700, rue Notre-Dame Nord, bureau B Sainte-Marie (Québec) G6E 2K9 Téléphone : 418 387-3444 Télécopieur : 418 387-7060 Courriel : [email protected]

Gaston Lévesque, Directeur de l’aménagement et du développement du territoire Richard Lehoux, préfet MRC Nouvelle-Beauce, représentant des préfets des MRC

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Mise en contexte Description des problèmes environnementaux de la Chaudière-Appalaches : Deuxième région en importance au Québec dans le domaine bioalimentaire, la Chaudière-Appalaches regroupe environ 5 400 exploitations agricoles, ce qui correspond à 19 % des fermes du Québec. La zone agricole couvre 1 023 954 hectares, soit 68 % du territoire de la région. La production animale occupe une part importante de marché, notamment dans les secteurs porcin, laitier, de boucherie et de la volaille. Au niveau de la topographie, la région se caractérise par des secteurs à pentes variables, pouvant atteindre des seuils critiques pour l’implantation de cultures annuelles dans certains secteurs situés dans la partie sud de la région. Les risques de pertes de sol s’accentuent dans ces sites de fortes pentes, occasionnant par le fait même l’entrainement de sédiments chargés d’éléments fertilisants et de pesticides vers les cours d’eau et/ou la nappe phréatique. Enfin, contrairement à d’autres régions, la Chaudière-Appalaches est caractérisée par des problématiques très différentes d’un bout à l’autre du territoire. Par conséquent, le plan d’action présenté ci-dessous permet à l’ensemble des MRC du territoire de soutenir les problématiques spécifiques de la région au niveau agroenvironnemental. Ci-dessous les prémices qui sous-tendent les problématiques spécifiques énoncées dans le PAAR : 1. Dégradation de la qualité du sol : Dans les dernières décennies, le développement des productions animales s’est fait principalement dans certaines MRC, engendrant ainsi

une gestion intensive des déjections animales et une problématique de compaction des sols agricoles. Cette forte concentration d’unités animales, pouvant dans certains secteurs atteindre plus de 4,5 UA/ha, entraine une pression sur les terres en cultures des zones en périphéries des sites de production. Dans les deux dernières décennies, plusieurs fermes ont changé leur système de gestion des fumiers pour passer à une gestion liquide des déjections animales. Ce phénomène, conjugué à l’augmentation de la grosseur des équipements, a entrainé, au cours des années, de la compaction des sols agricoles. Cette compaction, en plus de réduire le rendement, a engendré des problématiques d’érosion et de ruissellement de surface. Les productions végétales ont suivi cette tendance de changement au cours des dernières années. Le prix des grains a favorisé l’abandon des terres en cultures pérennes au détriment des cultures annuelles. Les conditions climatiques, les impératifs de réalisation des travaux de semis, les quantités de fumier à appliquer sont d’autant de raisons qui engendrent des épandages à des moments où la capacité portante des sols n’est pas optimale, ce qui occasionne d’importants problèmes de compaction et, ultimement, des baisses de rendement. Ayant moins de capacité d’infiltration, ces sols sont sujets au ruissellement de surface. Puisque de plus en plus de producteurs adoptent les cultures annuelles, le mode de gestion des terres a changé. Le prix des grains étant à la hausse, ce type de culture est en forte croissance dans la région. Cela engendre de la pression supplémentaire sur l’environnement : rotations sont de plus en plus courtes et les pratiques culturales parfois non adaptées aux sols présents. Au cours des dernières années, de nombreux ateliers ont été réalisés auprès des entreprises agricoles afin de les sensibiliser sur la compaction des sols et ses effets néfastes sur l’enracinement des cultures et à leur capacité d’aller chercher les éléments fertilisants du sol. Malgré ces démarches, on note une augmentation de la quantité d’éléments fertilisants appliquée au sol, notamment au niveau de l’azote (rapport des clubs conseils – mars 2013). Plusieurs entreprises sont aussi confrontées à de sérieux problèmes d’érosion (ruissellement de surface, en nappe, des ravines, etc.). Ces problématiques appellent donc à une refonte des pratiques culturales et à la

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prévention/correction des problématiques de compaction. En effet, malgré un bilan positif quant aux charges de phosphore des rivières de la région, il reste de nombreuses rivières dont les charges répertoriées par le Réseau Rivière du MDDEFP démontrent des taux excédents les 30 ug/L en phosphore.

2. Présence de pesticides dans l’environnement agricole (cours d’eau, puits, sol, air): À l’été 2012, des échantillons ont été prélevés dans la rivière le Bras d’Henri, rivière au

cœur de la production porcine. Suivant l’analyse des résultats, nous retrouvons des pesticides dans 100 % des échantillons, notamment du glyphosate. Tel que mentionné au niveau de la dégradation des sols, les nouvelles superficies en cultures annuelle engendrent notamment une pression supplémentaire sur l’environnement et particulièrement sur la qualité de l’eau. Un accroissement de ces superficies en cultures annuelles est étroitement relié à une augmentation des quantités de pesticides utilisés pour contrôler les ennemis des cultures. Enfin, de nouveaux ravageurs des cultures sont aussi apparus au cours des dernières années dans la région, telle que la tipule des prairies. Le contrôle de ces nouveaux ennemis se fait généralement par l’utilisation de pesticides. Or, nous notons, depuis quelques années, une augmentation considérable de l’application du glyphosate suivant l’accroissement des superficies en cultures de type « Roundup Ready » et l’adoption du semis direct. Parallèlement, plusieurs producteurs abandonnent le contrôle mécanique et l’application à doses réduites d’herbicides (rapport des clubs-conseils de la Chaudière-Appalaches – 2012). Les cultures pérennes sont remplacées par des cultures annuelles OGM, ce qui augmente également le risque que le glyphosate se retrouve dans l’eau de surface. De plus, les producteurs et les forfaitaires (application à forfait pour une entreprise) manquent parfois de connaissances sur l’utilisation des pesticides et de leurs impacts sur la santé et l’environnement. En effet, depuis quelques années, la très grande majorité des semences de maïs et de canola sont traitées avec des fongicides, mais aussi avec des insecticides dans le but de protéger ces cultures contre les insectes nuisibles présents dans le sol. Or, de façon générale au Québec, on note peu de dommages par les insectes dans les grandes cultures. Les abeilles et les pollinisateurs indigènes étant très sensibles aux toxines retrouvées dans l’environnement, les abeilles peuvent être affectées par le voisinage de cultures issues de semences traitées aux néonicotinoïdes. Par conséquent, la chute des populations d’abeilles, en Chaudière-Appalaches comme ailleurs en province, est préoccupante, notamment pour la pollinisation des cultures. Finalement, face à la pression de « rendement » et aux prix élevés des grains, on note également un intérêt grandissant pour l’application de fongicides pour le traitement de maladies foliaires ou contre la fusariose de l’épi dans les céréales.

3. Perte de la biodiversité : Une espèce exotique envahissante a fait son apparition aux cours des dernières années et elle est maintenant répertoriée sur l’ensemble du

territoire. Afin de limiter l’expansion de la Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) avant qu’elle ne cause préjudice aux plantes des milieux humides indigènes, il est primordial d’éradiquer sa progression. Un autre volet de perte de la biodiversité est en lien avec la deuxième problématique, soit le dépérissement des ruches. Cette situation préoccupante pour la pollinisation des cultures serait attribuable, en partie, à l’influence de l’utilisation des pesticides (voir les éléments mentionnés au niveau de la présence des pesticides dans l’environnement).

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D’autres problématiques ont été ciblées par le comité régional, mais aucune action n’est présentée dans le plan d’action 2013-2014 :

Poursuite de l’équilibre des bilans phosphore : La région souhaite poursuivre le suivi de l’état des sols concernant les taux de phosphore présent. Le projet d’analyse de sol déjà réalisé en 2010 pourrait se refaire à l’été 2014 pour connaître l’évolution des analyses de sol. Aussi, il serait justifié de faire une veille des charges en phosphore produites et appliquées au niveau régional afin de connaître l’évolution de la situation.

Protection des puits : Identification des puits privés et connaissance des aires de protection bactériologique et virologique des puits municipaux de la part des producteurs agricoles.

Plastiques agricoles : Le secteur sud de la région utilise beaucoup de plastique pour enrober les balles de foin. Actuellement, il y a une grande difficulté à récupérer le plastique agricole. Pour le moment, le plastique va au site d’enfouissement ou il est brulé dans les bouilleuses des érablières ce qui engendre des gaz à effets de serre. Certaines villes, comme Saint-Georges, récupèrent le plastique, mais cette gestion est marginale et les plastiques demeurent une préoccupation de disposition des producteurs de foin.

Gestion des MRF provenant des municipalités : Les objectifs gouvernementaux de réduction des déchets et de la valorisation va engendrer une pression sur l’épandage de ces matières. La région est sensible à la disposition de ces MRF, car ils accentuent les charges fertilisantes à disposer dans la région. On peut constater que des volumes en provenance de la région et de l’extérieur de la Chaudière-Appalaches sont valorisés sur notre territoire et sont ainsi en compétition avec les engrais de ferme.

Pour répondre aux trois principaux problèmes mentionnés précédemment, nous présentons, à travers le plan d’action régional, des projets avec des objectifs quantifiables.

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Problèmes environnementaux et solutions envisagées

PROBLÈME 1 : Dégradation de la qualité des sols des zones de cultures annuelles de Chaudière-Appalaches (zones possédants plus de 23% en cultures annuelles – voir carte en annexe).

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) : 1. Fournir de l’information aux producteurs agricoles afin de modifier les techniques culturales et stimuler la protection de l’environnement. 2. Favoriser l’adoption d’une stratégie d’intervention (pratiques culturales, rotations, etc.) visant la restauration d’une structure de sol permettant l’obtention de rendements

optimaux, tout en réduisant la perte de nutriments, pesticides et contaminants vers les eaux de surface et souterraines. 3. Soutenir les conseillers dans la prise de décision concernant, notamment, la conservation des sols et de l’eau.

Titre du projet Description sommaire (incluant la portée collective du

projet)

Objectif(s) spécifique(s) du

projet

Localisation du projet

Indicateurs de suivi et de résultats visés

Durée du

projet

Partenaire(s) potentiel(s)

Budget prévisionnel

1 Caravane Santé des sols

Problématique : Une multitude de problèmes observés sur les fermes de la région résultent d’une même cause fondamentale : la méconnaissance et la négligence, par les producteurs et leurs conseillers, de l’entretien des propriétés physiques et biologiques du sol. Ils sont de plus dépourvus de moyens et de sources d’information qui seraient nécessaires à l’élaboration d’une démarche de correction à long terme. Parmi ces problèmes, mentionnons : les pertes de nitrates et de phosphates dans les eaux de surface, les rendements faibles, le drainage inefficace, etc. Proposition : offrir aux producteurs et intervenants la

Vulgariser et démontrer aux producteurs et agronomes une méthode de diagnostic des problèmes liés aux propriétés physiques et biologiques du sol afin de les rendre aptes à planifier et exécuter les correctifs élaborés sur mesure pour leur contexte.

Secteur de cultures annuelles (voir cartes en annexe).

Nombre de séances Nombres de producteurs et de conseillers participants

2 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils IRDA

An $ PV * $ partenaire

Total

1 5 000$ 556$ 5556$

2 5 000$ 556$ 5556$

T 10 000$ 1112$ 11111$

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possibilité d’organiser des séances de démonstration permettant de vulgariser et de s’approprier une méthode d’évaluation de la qualité de leurs sols. Le contenu « clé en main » existe déjà : une série de quatre ateliers, en champ, animés par des professionnels du MAPAQ, et portant sur les thèmes : lecture et compréhension du profil de sol; vie microbienne et structure; infiltration, égouttement et drainage; machinerie et compaction. Il s’agit du concept de la « Caravane Santé des sols ».

2 Implantation de vitrines.

Réduire l’érosion dans les zones à risque élevé. Faire des sites de démonstration pour les cultures de couverture, le travail réduit et les cultures intercalaires et réalisation de profils de sol en démonstration.

La réalisation de sites de démonstration permettra aux agriculteurs de voir l’effet bénéfique des mesures de contrôle de l’érosion via les techniques de travail de sol.

Secteur de cultures annuelles (voir cartes en annexe).

Nombre de producteurs participants et nombre de document de vulgarisation réalisé.

3 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 5 000$ 556$ 5556$

2 5 000$ 556$ 5556$

3 5 000$ 556$ 5556$

T 15 000$ 1668$ 16668$

3 Technique d’implantation de culture de couverture (Implantation de vitrines)

Les cultures de couvertures se font trop rares dans la région. Quelques entreprises ont fait des superficies, mais la technique n’est pas répandue. En réalisant des visites de ferme chez des entreprises modèles, on souhaite convaincre un plus grand nombre de producteurs à adopter cette

En réalisant des essais de différentes cultivars et des techniques d’implantation, aux entreprises la faisabilité, nous souhaitons augmenter le nombre

Secteur de cultures annuelles (voir cartes en annexe).

Nombre d’essais réalisés dans la région

3 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 5 000$ 556$ 5556$

2 5 000$ 556$ 5556$

3 5 000$ 556$ 5556$

T 15 000$ 1668$ 16668$

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pratique culturale. de parcelles implantées en cultures de couverture. Les cultures de couverture vont réduire l’érosion, augmenter l’infiltration de l’eau, améliorer la portance lors de la récolte et diminuer l’application d’herbicides.

4 Réaliser la promotion des cultures intercalaires dans les cultures annuelles

Plusieurs entreprises souhaitent faire l’implantation de cultures intercalaires. Il faudrait notamment plus de démonstrations sur les machineries disponibles pour l’implantation de ces cultures.

Les cultures intercalaires vont réduire la compaction, augmenter l’infiltration de l’eau, améliorer la portance lors de la récole et diminuer les herbicides appliqués.

Secteur de cultures annuelles (voir cartes en annexe).

Documents d’information réalisés Journée de démonstration

3 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 5 000$ 556$ 5556$

2 5 000$ 556$ 5556$

3 5 000$ 556$ 5556$

T 15 000$ 1668$ 16668$

5 Réaliser la promotion des cultures d'automne

Problématique : Malgré tous les bénéfices économiques et agronomiques avérés en recherche, et même chez les quelques producteurs qui en font déjà la culture, les superficies en céréales d’automne (blé, triticale et seigle) n’augmentent pas assez vite pour remplir leur rôle de lutte contre l’érosion et la pollution diffuse et améliorer la structure du sol. On redoute, en bonne

Démystifier les méthodes culturales recommandées pour la réussite de la culture des céréales d’automne, faire connaître les débouchés et marchés, afin de faire essayer ces cultures sur un grand nombre d’entreprises.

Secteur de cultures annuelles (voir cartes en annexe).

Nombre de producteurs participants aux activités; Superficies en culture de blé d’automne, triticale d’automne et seigle d’automne

3 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 15 000$ 1667$ 16 667$

2 15 000$ 1667$ 16 667$

3 15 000$ 1667$ 16 667$

T 45 000$ 5000$ 50000$

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partie à tort, la mortalité durant l’hiver. Proposition : Organiser des activités de démonstration, et inclure au programme de journées d’information un contenu technique et promotionnel portant sur les céréales d’automne.

PROBLÈME 2 : Mauvaise infiltration de l’eau sur les parcelles en cultures annuelles dans les MRC de la Nouvelle Beauce et de Lotbinière

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) :

Acquérir des connaissances sur l’infiltration de l’eau au niveau parcellaire afin de déterminer les zones de compaction, l’efficacité du réseau de drainage

Soutenir les conseillers dans la prise de décision concernant, notamment, la conservation des sols et de l’eau.

Fournir de l’information aux producteurs agricoles afin de modifier les techniques culturales et la gestion des fumiers (problématique de compaction par les fumiers et lisiers) Favoriser l’adoption d’une stratégie d’intervention (pratiques culturales, rotations, etc.) visant la restauration d’une structure de sol permettant l’obtention de rendements

optimaux, tout en réduisant la perte de nutriments, pesticides et contaminants vers les eaux de surface et souterraines. Les zones de compaction occasionnent du ruissellement de surface engendrant de la pollution diffuse. Titre du projet Description sommaire

(incluant la portée collective du projet)

Objectif(s) spécifique(s) du

projet

Localisation du projet

Indicateurs de suivi et de résultats

visés

Durée du

projet

Partenaire(s) potentiel(s) Budget prévisionnel

6 Développement de méthodologie permettant d’améliorer les connaissances sur l’état de la compaction. Notamment : évaluation de la compaction des sols par

Problématique : Il devient parfois difficile d’évaluer l’état du sol par constat visuel sur le terrain. La mesure faite via l’infiltromètre de Guelph permet de remédier à cette situation en connaissant les mesures de conductivité hydraulique. Proposition : Les mesures réalisées par l’infiltromètre et par d’autres appareils permettent de

La connaissance des zones compactées permettra d’améliorer les recommandations au niveau des zones plus à risque de ruissellement de surfaces qui va polluer le cours d’eau. L’interpolation des

MRC de la Nouvelle Beauce et de Lotbinière

Nombre de producteurs visités dans le cadre du projet

3 ans Association des conseillers en agroenvironnement de la Chaudière-Appalaches

An $ PV * $ partenaire

Total

1 10 000$ 1111$ 11111$

2 10 000$ 1111$ 11111$

3 10 000$ 1111$ 11111$

T 30 000$ 3333$ 33333$

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l’infiltromètre (perméamètre) de Guelph ainsi que le pénétromètre.

cibler des zones vulnérables et d’en évaluer la profondeur.

données obtenues sur le territoire permet de cibler rapidement les zones d’intervention et de cibler plus rapidement les recommandations à faire. Effectuer l’analyse statistique et spatiale de données provenant d’échantillonnage à partir de pénétrometre et de GPS ainsi qu’à la prise de données terrain.

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7 Projet de télédétection pour l’analyse des problèmes de gestion des sols et des cultures

Problématique : Il devient difficile de cibler les bonnes zones d’intervention lorsque le problème est mal ciblé ou mal évalué. La télédétection est un moyen maintenant accessible pour améliorer les interventions à réaliser, notamment au niveau du dépistage et de l’érosion des sols. Proposition : Faire un projet pilote d’utilisation de mini-drones télécommandés afin d’évaluer la situation d’une culture ou l’état des sols (ex. : lors de la fonte des neiges, localiser les sites d’écoulement de l’eau).

Les images générées peuvent servir à dresser un plan de drainage, à détecter une carence en fertilisant, à dépister des mauvaises herbes ou des ravageurs, ou encore, à évaluer la levée d’une culture. On peut consulter les premières images sur un ordinateur portable dès que l’avion est rentré de mission.

Secteur de cultures annuelles (voir cartes en annexe).

Rapport d’utilisation du drône et des avantages pour l’agroenvironnement.

1 an (projet pilote)

Association des conseillers en agroenvironnement de la Chaudière-Appalaches Dispensateur inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 10 000$ 1111$ 1111$

T 10 000$ 1111$ 11111$

PROBLÈME 3 : Concentrations élevées en phosphore de plusieurs rivières de la région de la Chaudière-Appalaches et pour lequel le secteur agricole contribue de façon significative.

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) :

Acquérir des connaissances sur les sous-bassins versants des rivières Chaudière, Boyer, du Chêne, Etchemin, Bécancour, du Sud ainsi que des tributaires ayant leurs exutoires dans le fleuve Saint-Laurent et qui contribuent de façon significative à la dégradation de ces cours d’eau principaux.

Soutenir le comité Multipartite de la région afin de cibler les zones prioritaires d’action pour les années à venir en fonction de l’impact du secteur agricole. Réaliser la protection des bandes riveraines pour les sous-bassins agricoles les plus problématiques au niveau de l’IQBP (données existantes au MDDEFP).

Fournir de l’information pertinente aux producteurs agricoles et aux partenaires, sur le territoire de Chaudière-Appalaches, afin d’influencer les pratiques culturales et la protection de l’environnement (outre que les services-conseils offert dans le cadre du Programme des services-conseils).

Assurer une gestion efficace de l’entretien des cours d’eau agricole et informer les producteurs des exigences reliées aux travaux. Titre du projet Description sommaire Objectif(s) spécifique(s) du projet Localisati Indicateurs de Durée du Partenaire(s) Budget prévisionnel

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Plan d’action de l’approche régionale 14 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

(incluant la portée collective du projet)

on du projet

suivi et de résultats visés

projet potentiel(s)

8 Identifier les sous-bassins prioritaires d'intervention dans la zone agricole

Problématique : Afin de cibler les bassins d’intervention prioritaires dans le cadre du volet 2 du Prime-Vert, chacune des régions doit identifier les secteurs les plus problématiques. Hors, un recoupage de nombreuses informations devrait se faire pour mener à terme le choix de la zone visée (résultat de la qualité de l’eau, pédologie, cultures du bassin, UA présent, etc.). Ainsi, en regard des caractéristiques physiques de la région, de l’évolution des productions annuelles et des problématiques de ruissellement, un portrait régional est devenu essentiel. Proposition : Mandater un organisme externe pour faire un portrait régional des zones prioritaires d’intervention auxquelles le secteur agricole pourrait contribuer significativement dans l’amélioration de la qualité de l’eau. L’objectif serait d’identifier les rivières prioritaires d’intervention dans la région.

Permettre de faire une compilation de l’ensemble des données accessibles dans la région par les différents organismes, Ministères et partenaires dans le but de connaître les zones prioritaires d’intervention dont le secteur agricole possède un impact considérable. Réalisation d’un rapport contenant notamment :

Les zones prioritaires identifiées dans les PDE (nous avons 8 zones (PDE) dans la région)

Les résultats de la qualité de l’eau du MDDEFP.

Le portrait agricole des zones à risque (pression agricole)

Suivi des études pédologiques.

Suivi des espèces fauniques et floristiques.

Les actions déjà entreprises dans les secteurs problématiques.

L’impact potentiel des autres sources de pollution (ex : système de traitements des municipalités)

Bassins versant dont un secteur touche les zones de production agricole s en cultures annuelles (plus de 13% de la zone agricole).

Rapport mettant en ordre de priorité les bassins à cibler sur le territoire de la Chaudière-Appalaches en fonction des problématiques agricoles.

1 an Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils OBV (faire un appel de projet)

An $ PV * $ partenaire

Total

1 50 000$ 5560$ 55560$

T 50 000$ 5560$ 55560$

Page 15: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 15 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

9 La gestion des cours d’eau en milieu agricole. Publication et distribution d’un dépliant d’information sur l’identification et la gestion des travaux en cours d’eau

Problématique : Au cours des dernières années un besoin a été identifié par l’UPA concernant l’identification des cours d’eau et des procédures à suivre pour faire des travaux qui touchent les cours d’eau. L’UPA en concertation avec le MDDEFP et les MRC a développé un dépliant d’information pour les producteurs et les intervenants. Ils en sont rendu à l’étape de trouver les fonds pour le publier et de le distribuer dans la région, Proposition : Publier et distribuer par l’entreprise de notre journal régional « vision agricole » le dépliant produit.

Informer les 5400 producteurs de la région et les partenaires sur la définition d’un cours d’eau et de la procédure à suivre pour réaliser les différents travaux qui y sont liés.

Chaudière-Appalaches

Nombre de dépliants produits et distribués.

1 an UPA

An $ PV * $ partenaire

Total

1 6 000$ 667$ 6667$

T 6 000$ 667$ 6667$

10 Utilisation de modèles et d’outils géomatiques afin de déterminer les zones prioritaires d’action par bassin versant et par entreprise agricole au niveau de la lutte à l’érosion et à la gestion de l’eau et de rendre le travail plus efficace au niveau des parcelles.

Problématique : La géomatiques est un incontournable pour améliorer le travail des conseillers en agroenvironnement. Les agronomes et techniciens agricoles doivent s’adapter aux réalités changeantes au niveau de ces outils. Proposition : Favoriser la cartographie et l’aspect visuel des problématiques rencontrées en champ. Ces modèles permettront notamment de cibler rapidement les champs devant être implantés en cultures pérennes versus les

Poursuivre le développement d’utilitaires et un modèle qui va accélérer le traitement des données au niveau des profils d’écoulement. Effectuer les traitements sur le secteur Lotbinière lorsque disponible (données Lidar). Couvrir en 2013 le territoire de la région de la Capitale-Nationale en produisant un MNS avec Correlator 3D. Diffusion au sein des clubs des modèles numériques d’altitude (MNA) par le biais d’un service web et de fichiers locaux Formation en petit groupe et/ou individuel.

Chaudière-Appalaches

Nombre d’utilitaires développé permettant le traitement des données. Nombre de modèles RUSLE développé pour la région Nombre de modèles numériques d’altitude (MNA)

5 ans Association des conseillers en agroenvironnement de la Chaudière-Appalaches Dispensateur inscrits au Réseau Agriconseils

)

An $ PV * $ partenaire

Total

1 30 000$ 3334$ 33333$

2 30 000$ 3334$ 33333$

3 30 000$ 3334$ 33333$

4 30 000$ 3334$ 33333$

5 30 000$ 3334$ 33333$

T 150 000$ 16670$ 166666$

Page 16: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 16 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

cultures annuelles, lesquelles devraient être implantées en semis direct ou encore celles devant avoir des cultures de couverture d’hiver pour limiter l’érosion.

Obtenir les études hydrogéologiques et numérisation des aires d’alimentation en eau potable. Création d’indices RUSLE par bassin versant. Corriger les orthophotos Noir et blanc de diverses années Faire un suivi de l’acquisition des orthophotos Ch-Appalaches Ouest du printemps 2013. Acquérir les contraintes réglementaires qui s’appliquent à l’agriculture au niveau municipal, MRC et provincial. Faire une base de données des points GPS des puits et autres thématiques au niveau régional. Acquisition d’anciennes photos aériennes afin de voir notamment les espaces de liberté des cours d’eau et les zones potentielles d’inondation. Mise à jour de cadastre rénové en juin 2013 afin d’inclure l’ensemble des municipalités ayant du cadastre rénové. Prise de données avec GPS et création de couches utilisables dans les GPS. Effectuer des tests sur le terrain afin de vérifier le potentiel du GPS RTK en post-traitement et en temps réel. Aider pour les traitements de données terrain provenant de différentes sources afin de les rendre utilisables dans les logiciels de SIG et

crée pour les dispensateurs. Nombre de formation en petit groupe et/ou individuel. Nombre de couches d’information crée (ex : aires d’alimentation en eau potable, puits). Rapport sur l’utilisation du GPS RTK en post-traitement et en temps réel. Réaliser un guide permettant d’utiliser efficacement Optisurface.

Page 17: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 17 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

Optisurface. Utilisation du logiciel Optisurface pour nivellement lorsque les données LIDAR sont applicables.

11 Prise de décision efficace dans la manière de profiler ou de niveler les parcelles cultivées afin de favoriser l’infiltration et l’égouttement de l’eau dans un objectif de diminuer les risques d’érosion et de compaction des sols.

Problématique : Depuis plus d’une décennie, des façons de faire ont été introduites visant l’aplanissement des sols au détriment des structures d’égouttement de surface traditionnelles. Les techniques privilégiées ont eu à la fois un impact sur la capacité de drainage des terres, la compaction et sur le contrôle de la lame d’eau en surface responsable des problématiques d’érosion. Aussi, de nombreux producteurs agricoles mentionnent des problématiques avec leur réseau de drainage souterrain ou encore mentionne la volonté de faire drainer leur terre. Toutefois, dans la plupart des cas, l’égouttement déficient n’est pas souterrain, mais de surface. Proposition : Viser l’adoption de technologies de pointe pour la gestion de l’eau de ruissellement. Faire connaître les aménagements possibles pour les parcelles cultivées de manière à favoriser l’infiltration et l’égouttement de

Réaliser une parcelle de démonstration sur les méthodes de nivellement applicables aux sols et à la topographie de la région. Accompagner les dispensateurs de services-conseils et les producteurs vers de bonnes pratiques d’aménagement visant la conservation des sols et une meilleure santé des sols. Rendre les conseillers apte à formuler des recommandations visant le contrôle de l’érosion et la gestion de l’eau. Développer un esprit critique sur les aménagements hydro-agricoles versus les pratiques culturales. Offrir le service à tous les dispensateurs reconnus au Réseau;

Basses terres du Saint-Laurent de la région de la Chaudières-Appalaches (zones de pentes faibles).

Rapport sur le nivellement en Chaudière-Appalaches.

Rapport sur les types de sol versus le besoin en drainage.

Nbr. de rapports d’évaluation terrain complétés;

Nombre de fiches techniques préparés

Nbr. de producteurs participants;

Nbr. de conseillers participants

Nbr. de participants à des formations;

Nbr. d’activités de

5 ans (2013-2017)

Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils IRDA (Gilles Gagné) MAPAQ

)

* La première année inclus l’aménagement de la parcelle de démonstration.

An $ PV * $ partenaire

Total

1 50 000$ 5556$ 55556$

2 40 000$ 4444$ 44444$

3 30 000$ 3333$ 33333$

4 20 000$ 2222$ 22222$

5 10 000$ 1111$ 11111$

T 150 000$ 56665$ 206665$

Page 18: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 18 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

l’eau. Soutenir et favoriser les projets d’aménagement visant à un drainage efficace de surface pour diminuer les risques de compaction des sols en visant l’interception rapide de l’eau pour contrer les risques d’érosion des sols.

diffusion.

12

Inte

rrég

ion

al

Consolider l’outil technologique web et le rendre facilement accessible et convivial au monde agricole dans une perspective de les appuyer et de les influencer dans leurs décisions en matière de gestion du sol et de l’eau

Problématique : Les entreprises agricoles du secteur ne disposent pas d’outils géomatiques facilement accessibles. Proposition : Implanter un projet de plate-forme Internet permettant aux producteurs de voir via un site Internet de nombreuses couches d’information géographique. Aussi, travailler à développer de nouvelles fonctionnalités touchant la gestion de l’eau.

Permettre aux dispensateurs et aux producteurs d’utiliser l’information disponible pour faire un choix raisonné sur les cultures à implanter et sur les techniques culturales à adopter. Améliorer la qualité et la disponibilité des informations pouvant être accessibles via le web.

Chaudière-Appalaches Capitale Nationale

Nombre de personnes abonnées au service Internet Nombre de formations données pour les utilisateurs. Nombre de thématiques ajoutées à la base de données.

5 ans Association des conseillers en agroenvironnement de la Chaudière-Appalaches UPA

An $ PV * $ partenaire

Total

1 10 000$ 1111$ 11111$

2 10 000$ 1111$ 11111$

3 10 000$ 1111$ 11111$

4 10 000$ 1111$ 11111$

5 10 000$ 1111$ 11111$

T 50 000$ 5555$ 55555$

13 J’identifie ma bande riveraine

Réaliser des projets d’identification de la bande riveraine à l’aide de balise à neige. Déjà, plusieurs projets ont été réalisés dans la région et le succès est palpable. La zone identifiée est protégée, les piquets persistent après la fonte des neiges. Une fois respectée, la nature va reprendre d’elle-même sa place et la végétation va s’implanter. Les

Les entreprises agricoles ont de la difficulté à localiser la bande riveraine règlementaire. Ils doivent donc être soutenu non seulement par les conseils (déjà financé via le volet 5), mais par du matériel physique qui va identifier clairement la zone à protéger. Des panneaux d’identification permettent de sensibiliser le monde agricole sur la protection des bandes

Identification de 50 km de cours d’eau par année dans des secteurs de cultures annuelles.

Nbr. de km identifiés au niveau des cours d’eau. Nbr d’hectares touché par l’identification (hectare se drainant vers le cours d’eau). Nbr. de

3 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils OBV

An $ PV * $ partenaire

Total

1 10 000$ 1111$ 11111$

2 10 000$ 1111$ 11111$

3 10 000$ 1111$ 11111$

T 30 000$ 3333$ 33333$

Page 19: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 19 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

investissements sont donc faibles. riveraines est aussi un excellent moyen qui permet de sensibilité le monde agricole.

Premier projet : Ile Brulé (rivière avec IQBP le plus bas de la région)

participants et localisation de ceux-ci (carte) Nbr. d’activités de diffusion d’information.

PROBLÈME 4 : Augmentation des applications d’engrais azoté dans la région.

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) : Faire connaitre via des démonstrations que les applications azotées ne sont pas toujours nécessaires. Réduire l’impact des fertilisants azotées sur les cours d’eau.

Titre du projet Description sommaire (incluant la portée collective du

projet)

Objectif(s) spécifique(s) du projet Localisation

du projet

Indicateurs de suivi et de

résultats visés

Durée du projet

Partenaire(s) potentiel(s)

Budget prévisionnel

14 Rationalisation de la fertilisation minérale azotée

Problématique : Depuis quelques années, on observe une augmentation de la quantité d’azote appliquée sous forme d’engrais minéraux, du moins en Chaudière-Appalaches. Cette tendance résulterait de la réaction des producteurs et intervenants devant la stagnation ou la baisse des rendements de plusieurs cultures, dans un contexte de valeur élevée des récoltes. Proposition : Mise en place d’un réseau de parcelles de doses variables d’azote, dont un témoin, sur plusieurs entreprises et plusieurs cultures : prairies de

Démontrer à l’échelle de la ferme que les rendements réellement obtenus sont davantage liés aux propriétés physiques du sol, et aux dommages encaissés par celles-ci, que la quantité d’azote apportée. Pour se faire, réaliser des parcelles de démonstration pour vérifier l’impact réel de l’utilisation de l’azote sur les rendements des cultures (cultures annuelles et cultures pérennes).

Chaudière-Appalaches

Rapport sur l’utilisation de l’azote dans les cultures de la Chaudière-Appalaches. Rapport sur les projets de démonstration de parcelle d’essaie.

1 an (2013-2014)

IRDA Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 35 000$ 3889$ 38888$

T 35 000$ 3889 38888$

Page 20: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 20 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

graminées, maïs, soya, céréales. Caractérisation des propriétés physiques et chimiques des sites.

PROBLÈME 5 : Dégradation de la structure du sol occasionnant une baisse de rendement des céréales à paille.

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) :

Améliorer la structure du sol afin de réduire les pertes d’éléments fertilisants vers les cours d’eau

Améliorer la rentabilité des céréales à paille Favoriser des pratiques culturales qui vont réduire la compaction des sols.

Titre du projet Description sommaire (incluant la portée collective du

projet)

Objectif(s) spécifique(s) du projet Localisation

du projet

Indicateurs de suivi et de

résultats visés

Durée du

projet

Partenaire(s) potentiel(s)

Budget prévisionnel

Page 21: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 21 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

15 Interrégional Influence des propriétés physico-chimique et biologique du sol sur la baisse de la productivité des céréales à paille

Problématique : Les céréales à paille (blé, orge, avoine) sont de plus en plus marginalisées dans de nombreuses régions du Québec. La stagnation, voire la baisse des rendements obtenus, explique une bonne partie de la désaffectation des producteurs à l’endroit des céréales. Des observations faites par des conseillers en agroenvironnement et les producteurs révèlent que la dégradation des propriétés physiques et biologiques du sol constitue la cause première de cette baisse de rendement. Un des problèmes les plus fréquemment observés est la dégradation de la structure sous la couche de sol travaillée, résultant soit de la compaction créée par le passage d’équipements lourds (notamment les citernes à lisier au printemps), soit d’une pulvérisation des agrégats par un travail de sol trop agressif. Proposition : Un premier aspect de ce projet est l’identification des propriétés physiques et biologiques du sol qui contribuent à la baisse de la productivité des céréales à paille dans quatre régions du Québec. Cette étape se fera en présence de conseillers en agroenvironnement qui seront ensuite invités à faire des offres en service-conseils mettant en pratique les compétences acquises. Un deuxième aspect est l’introduction de meilleures pratiques de gestion des sols à travers la mise en place de

Déterminer les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol qui affectent la baisse de rendement des principales céréales à paille et proposer, par voie de vitrines de démonstration, des pratiques qui contribuent à augmenter le rendement sans coût additionnel. Une perte de structure de sol engendre de la compaction du sol.

Chaudières-Appalaches (et autres régions)

Nombre de parcelles mise en place et suivies Rapport sur l’influence des propriétés du sol sur les céréales à paille

3 ans (2013-2015)

Fédération des producteurs des cultures commerciales du Québec (FPCCQ) Ministère de l’Agriculture, Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

35 000 $ (par année)

Page 22: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 22 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

Commentaires : Les éléments 12 et 15 sont demandés dans la mesure Interrégionale.

PROBLÈME 6 : Présence de pesticides dans l’environnement agricole dans les zones de production de cultures annuelles (voir carte)

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) : Rationaliser, réduire et remplacer l’emploi des pesticides en agriculture afin de diminuer les risques que présentent ces produits pour la santé et l’environnement. Titre du projet Description sommaire

(incluant la portée collective du projet)

Objectif(s) spécifique(s) du projet

Localisation du projet

Indicateurs de suivi et de résultats visés

Durée du projet

Partenaire(s) potentiel(s)

Budget prévisionnel

16 Améliorer l’application et réduire la dérive du glyphosate

Faire des démonstrations dans les zones de cultures OGM afin de limiter les pertes dans l’environnement dues au glyphosate. Plusieurs facteurs sont à considérer pour la dérive soit : la température, la vitesse et la direction du vent, la hauteur de la rampe, l’utilisation des buses anti-dérives, l’angle de pulvérisation, la pression de pulvérisation, les déflecteurs pour semoirs, etc.

La dérive des pesticides, notamment du glyphosate, est une préoccupation pour la préservation de bandes riveraines végétales, lesquelles peuvent limiter l’arrivée des sédiments au cours d’eau. L’application d’herbicides dans la bande riveraine entraine aussi la perte d’habitat faunique. En réalisant des démonstrations, on souhaite rejoindre, notamment, les forfaitaires qui réalisent une bonne part des applications d’herbicides dans la région.

Zones de production intensive de cultures OGM

Nombre de producteurs participants aux journées d’information Nombre de documents de vulgarisation préparés et distribués

2 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 4 000$ 444$ 4 444

2 4 000$ 444$ 4 444$

T 8 000$ 888$ 8 888$

Page 23: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 23 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

17 Précaution à prendre lors de l’application des pesticides (vérification de l’étiquette des fabricants)

Sensibiliser les producteurs à l’importance de consulter l’étiquette des produits afin d’ajuster l’équipement requis et de mieux planifier les interventions. Améliorer les connaissances des producteurs agricoles au niveau du respect des conditions d‘applications. Organiser des journées d’information et des documents de vulgarisation pour rappeler l’importance de lire l’étiquette et suivre les recommandations.

Plusieurs informations se retrouvent sur l’étiquette du fabricant, notamment à l’égard du respect des modes d’application, des équipements de protection individuelle, des distances séparatrices et des délais de réentrée. Une meilleure compréhension permettra de réduire les herbicides dans les cours d’eau (respect des zones tampons indiquées sur l'étiquette du produit).

MRC de Lotbinière, Nouvelle-Beauce, Lévis et Bellechasse

Nombre de producteurs participants aux journées d’information Nombre de documents de vulgarisation préparé et distribué

2 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 4 000$ 444$ 4 444

2 4 000$ 444$ 4 444$

T 8 000$ 888$ 8 888$

18 Respect des seuils d’intervention et des stades d’application des pesticides

Sensibiliser les producteurs agricoles lors de l’application des pesticides. Améliorer les connaissances sur les seuils d’intervention et les stades d’application des pesticides.

Des applications trop hâtives ou tardives n’ont aucun impact sur les ennemis des cultures et s’avèrent néfastes pour l’environnement si appliquées au mauvais moment.

MRC de Lotbinière, Nouvelle-Beauce, Beauce, Robert Cliche, Lévis et Bellechasse

Nombre de producteurs participants aux journées d’information Nombre de documents de vulgarisation préparé et distribué.

3 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 4 000$ 444$ 4 444

2 4 000$ 444$ 4 444$

3 4000 444$ 4 444$

T 12 000$ 1332$ 13332$

PROBLÈME 7 : Usage inapproprié des pesticides afin de traiter les cultures contre la tipule des prairies.

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) : Informer les producteurs agricoles sur l’impact des pesticides utilisés dans le contrôle de la tipule des prairies et leur effet sur le ravageur.

Rationaliser, réduire et remplacer l’emploi des pesticides en agriculture afin de diminuer les risques que présentent ces produits pour la santé et l’environnement.

Titre du projet Description sommaire Objectif(s) spécifique(s) du Localisation Indicateurs de suivi et Durée du Partenaire(s) potentiel(s) Budget prévisionnel

Page 24: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 24 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

(incluant la portée collective du projet)

projet du projet de résultats visés projet

19 Stratégie d’intervention contre la tipule des prairies

Problématique : Depuis l’été 2008, de graves dommages aux cultures furent directement associés à la présence de la tipule des prairies. Proposition : Sensibiliser les producteurs à faire un dépistage et à mettre en place des moyens de lutte préventive lorsqu’un problème est identifié ou suspecté. Réaliser des journées de démonstration sur les différents moyens de lutte préventive, notamment la correction des problèmes de drainage, les dates de semis, les travaux de sol, le choix de la culture et des rotations, etc.

Actuellement, on remarque que la stratégie de lutte contre la tipule n’est pas bien connue et que l’identification de la tipule est parfois problématique : elle est confondue avec le ver-gris noir. Résultat : les entreprises agricoles font des applications d’insecticides hautement toxiques alors que des moyens de lutte préventive auraient dus être privilégiés au préalable, ou encore, elles font des applications de pesticides pour le ver-gris noir alors que le problème est mal identifié (cas de tipule). Le projet permettra de réduire l’utilisation de pesticides non adéquats par une meilleure connaissance de l’insecte et des impacts de l’application d’un insecticide, notamment sur les abeilles et sur l’environnement.

Zones ayant déjà été affectées par des historiques de présence de la tipule

Nombre de producteurs qui participent aux journées de démonstration

2 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 3 000$ 333$ 3335$

2 3 000$ 333$ 3335$

T 6 000$ 666$ 6665$

PROBLÈME 8 : Dépérissement des populations d’abeilles dans les secteurs de concentration de cultures annuelles (voir cartes des productions de cultures annuelles et des producteurs apicoles = 8 producteurs visés).

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) :

Favoriser la protection des pollinisateurs.

Améliorer la pollinisation des cultures afin d’augmenter les rendements.

Réduire et/ou cesser l’utilisation de pesticides pour lesquels l’ennemi des cultures n’est pas présent.

Page 25: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 25 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

Sensibiliser les producteurs agricoles aux effets des néonicotinoïdes sur les pollinisateurs.

Titre du projet Description sommaire (incluant la portée

collective du projet)

Objectif(s) spécifique(s) du projet

Localisation du projet

Indicateurs de suivi et de résultats visés

Durée du projet

Partenaire(s) potentiel(s) Budget prévisionnel

20 Protection des pollinisateurs

Problématique : Une faible contamination suffit pour ralentir la croissance d’une colonie, diminuer le nombre de naissances de reines et perturber les capacités de navigation des abeilles. Les populations d’abeilles sont en plein déclin depuis quelques années. Or, ces insectes jouent un rôle crucial dans le maintien de la biodiversité et dans la survie de nos cultures. Pas moins de 80 % des plantes exploitées commercialement dans le monde ont besoin de pollinisateurs pour se reproduire.

Faire un projet dans une zone déterminée afin d’inciter les entreprises agricoles à faire l’achat de semences non-traitées. L’achat de semences non-traitées va, ultimement, contribuer à réduire le taux de mortalité des abeilles. Proposition : Réduire le dépérissement des ruches par la sensibilisation des producteurs de grandes cultures lors de l’utilisation de pesticides agricoles. Un suivi des ruches de ces territoires est donc un moyen privilégié pour voir l’effet de ces changements au sein de la mortalité des pollinisateurs.

Municipalité possédant plus de 23% de cultures annuelles dans la région de la Chaudière-Appalaches (voir carte en annexe) et dont une entreprise déclare pratiquer l’apiculture (8 entreprises selon les fiches Flora 2010).

Nombre de producteurs impliqués dans la zone de projet (moins de 5 KM des ruches visées) qui ont fait l’achat de semences traités /non-traités. Nombre de producteurs impliqués dans la zone de projet (moins de 5 KM des ruches visées) qui ont adopté des mesures de protection (ex : réduire la dérive des pesticides). Rapport de suivi sur les 8 entreprises visés par l’intervention en Chaudière-Appalaches

3 ans Association des conseillers en agroenvironnement de la Chaudière-Appalaches Dispensateurs du Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 5 000$ 555$ 5555$

2 5 000$ 555$ 5555$

3 5 000$ 555$ 5555$

T 15 000$ 1665$ 16665$

Page 26: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 26 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

21 Projet pilote de dépistage des insectes du sol afin d’utiliser les semences appropriées.

Favoriser le dépistage au champ, notamment à l’automne, pour vérifier la présence d’insectes dans le sol et ainsi, déterminer si le recours aux traitements de semences insecticides est nécessaire.

Faire connaître le protocole d’échantillonnage des ravageurs de sol produits par le RAP Grandes cultures en collaboration avec le CÉROM.

Municipalité possédant plus de 23% de cultures annuelles dans la région de la Chaudière-Appalaches (voir carte en annexe).

Nombre d’entreprises qui ont participé au dépistage d’automne avec leurs conseillers. Rapport de suivi sur les insectes présents dans le sol et les insecticides habituellement employés pour contrer les ravageurs au niveau des semences.

2 ans Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

Incluant : Réalisation d’un document de vulgarisation du protocole du CRAAQ et de journées d’information.

An $ PV * $ partenaire

Total

1 6 000$ 666$ 6666$

2 6 000$ 666$ 6666$

T 12 000$ 1332$ 13332$

PROBLÈME 9 : Perte de la biodiversité dans les municipalités de Saint-Isidore, Lévis, St-Charles, St-Antoine et Saint-Magloire par la présence de la Berce du Caucase

OBJECTIF(S) POURSUIVI(S) : Protéger la biodiversité actuelle en limitant les espèces exotiques envahissantes. Protéger la population, notamment les travailleurs agricoles, des effets dangereux de la Berce du Caucase (brûlure).

Titre du projet Description sommaire (incluant la portée

collective du projet)

Objectif(s) spécifique(s) du projet

Localisation du projet

Indicateurs de suivi et de résultats visés

Durée du

projet

Partenaire(s) potentiel(s) Budget prévisionnel

22 Protection des habitats riverains par le contrôle de la Berce du Caucase

Problématique : Un rapport fait par l’Université Laval à l’été 2012 a permis de connaître plusieurs zones infestées par la Berce du Caucase dans la région. Sa présence constitue une menace à la biodiversité naturelle des milieux riverains, mais aussi à l’égard de la santé humaine.

La Berce du Caucase est très envahissante et colonise rapidement divers milieux. Elle nuit à la croissance des plantes indigènes et entraîne une perte de biodiversité. Sa sève contient des toxines. Ces dernières sont activées par la lumière et rendent la peau extrêmement sensible au soleil, causant des dommages aux cellules cutanées superficielles

Zones prédéterminées par le rapport de l’université Laval et signalements réalisés au MDDEFP (rapport disponible)

Nombre de site traités Rapport des interventions réalisées Rapport de suivi de l’efficacité des interventions. Nombre de documents d’information (pancartes, dépliants) distribués en zone agricole.

4 ans Agence forestière Municipalités Producteurs agricoles Ministère de la Santé et des Services Sociaux Dispensateurs inscrits au Réseau Agriconseils

An $ PV * $ partenaire

Total

1 8 000$ 888$ 8888$

2 6 000$ 666$ 6666$

3 3 000$ 333$ 3333$

4 2 000$ 2222$ 2222$

T 15 000$ 1665$ 21109$

Page 27: PLAN D’ATION DE L’APPROHE RÉGIONALE (PAA R) PRIME-VERT ...

Plan d’action de l’approche régionale 27 Prime-Vert 2013-2018 2016-10-05

Proposition : Faire un projet pilote d’éradication de la Berce du Caucase dans les milieux identifiés dans le rapport de l’Université Laval, en collaboration avec le MDDEFP régional.

(lésions apparentées à des brûlures, douloureuses et parfois graves).

Rapport sur les modes d’intervention possible pour les producteurs agricoles.