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Plan Info L’INFORMATION DES MARRAINES, PARRAINS ET DONACTEURS DE PLAN AVRIL 2013 - N°45 Tous concernés par la protection des enfants ! - p6 Les avancées du projet à Ha-Giang, Vietnam - p10 Zoom sur l’Asie du Sud-Est - p8 DOSSIER "FACE à L’URGENCE" Les enfants au cœur de la prévention des catastrophes

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Magazine Plan France

Transcript of PIF 45

Plan InfoL’information des marraines, Parrains et donacteurs de PLan aVriL 2013 - n°45

tous concernés parla protection des enfants ! - p6

Les avancées du projet àHa-Giang, Vietnam - p10

Zoom sur l’asie du sud-est - p8

dossier "face à L’urGence"Les enfants au cœur de laprévention des catastrophes

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sommaire

Chers parrains et donateurs,

40 millions d’enfants sont victimes d’abus chaque année dans le monde.

Agressions physiques et psychiques, abandons, trafic sexuel, exploitation par le travail, enfants-soldats… Face à ces constats, nous nous mobilisons pour créer ensemble un environnement où chaque enfant pourra se sentir en sécurité et grandir.

Au-delà de votre généreux soutien aux actions de PLAN, en tant que marraine ou parrain, vous êtes également concerné(e) par la protection des enfants. Parce que vous êtes en contact avec votre filleul(e), par courrier ou lors de visites, vous vous devez de respecter un « code de conduite ». Découvrez-en les détails en page 6.

Dans ce numéro, vous apprendrez aussi comment nous travaillons avec les enfants et les jeunes pour les protéger des catastrophes et éviter qu’ils soient des victimes impuissantes. Au Cambodge, par exemple, les enfants sont formés pour pouvoir évaluer les risques, élaborer des itinéraires d’évacuation et dispenser les premiers secours.

Merci de ce que vous faites pour les enfants et très bonne lecture,

alain caudrelier-BénacDirecteur de Plan France

Actualités Evénements, nouveautés et informations à ne pas manquer.

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Le parrainage en actionTous concernés par la protection des enfants !

Zoom sur3 pays d’Asie du Sud-Est :Indonésie, Philippines, Thaïlande.

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11-17DossierFace à l’urgence : Les jeunes au cœur de la prévention des catastrophes.

18-19Ils font valoir leurs droitsRencontre avec Urmila au Népalet avec la classe du lycéeSaint Gilles-Fontiville (37).

Plan info est une publication de Plan france - onG de solidarité internationale. avril 2013.conseil d’administration : Philippe Baetz, Pierre Bardon, Nicolas Baverez, Laurent Faugerolas, Paul Guerault, Pascal Houssin, Dominique Léger, Dominique Martin, Chantal Nedjib,Lionel Requillart, Marie-Claire Restoux-Gasset, Frédérique Schlumberger.directeur de la publication : Alain Caudrelier-Bénac.comité de rédaction : Anne Caillebotte, Sophie Chamard, Souad Chebbaty, Isabelle Dalle-Piagge, Diane Daul, Jean-Claude Fortot,Sophie Helle-Neyreneuf, Sabrina Le Noach, Michelle Perrot, Laurence Ravinet, Yvan Savy.conception graphique : Sylvain Lefebvre.contact : Plan France - 11, rue de Cambrai - 75019 Paris /[email protected] / Tél : 01 44 89 90 90. www.planfrance.org

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Reçu fiscal 2012Nous vous avons adressé - par email ou courrier -votre reçu fiscal 2012, récapitulant l’intégralité des sommes que vous avez versées entre le 1er janvier etle 31 décembre 2012 au profit de Plan France.En indiquant ce montant sur votre déclaration de revenus, vous bénéficierez d’une réduction d’impôt de 66 % du montant de vos dons (dans la limite de20 % de votre revenu imposable). Si vous ne l’avezpas eu, votre reçu de dons est également disponible sous format électronique dans la rubrique « Mes versements » de votre Espace parrains et donateurs :https://espaceparrain.planfrance.org

suivez l’évolution de la situation sur www.planfrance.org/urgenceet retrouvez les informations sur les enfants parrainés sur l’espace parrains

https://espaceparrain.planfrance.org.

Une crise humanitaire menace le Mali. En effet, le conflit qui ravage le Nord du pays depuis janvier aggrave l’insécurité alimentaire dans la région du Sahel et le nombre de réfugiés ne cesse d’augmenter.

PLAN, actif au Mali depuis 1976, intervient dans le camp de réfugiés de la ville de Ségou. Nos équipes se concentrent sur la protection des enfants en distribuant de la nourriture et en créant dans le camp des « Espaces Amis des Enfants » (assistance psychologique, nutrition, éducation). Nous avons lancé un appel à don pour subvenir aux besoins de la population.

Concernant les enfants parrainés, ils ne se situent pas dans le nord du pays et ne sont pas directement affectés par le conflit. Néanmoins, du fait des consignes de sécurité très strictes et des déplacements du personnel limités, les échanges de courriers, notamment, risquent d’être perturbés dans les semaines à venir.

Urgence au Mali

reVaLorisation du donde ParrainaGe

Afin de pérenniser nos projets, nous vous avons contacté pour revaloriser votre don de parrainage de 25€ à 28€. En effet, alors que le prix du parrainage est identique depuis 7 ans, sur le terrain nous faisons face à une inflation des prix importante. Plus de 10 000 d’entre vous ont déjà répondu favorablement, merci !

Vous aussi vous souhaitez revaloriser votre parrainage ? rendez-vous dans votre espace parrains :https://espaceparrain.planfrance.orgrubrique « mes versements ».

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Une ancienne marraine a fait le choix de léguer aux actions de PLAN 100 000 € issus de la vente d’un appartement situé à La Ciotat. Elle a ainsi souhaité prolonger dans l’avenir son soutien. Nous tenions à rendre hommage à son geste de solidarité, qui transmettra à de nombreux enfants l’espoir d’une vie meilleure.

Un legs au secoursdes enfants vulnérables

Un SMScontre le paludismePartenaire de Plan France depuis 2005, natixis lance la campagne « Plaquons le paludisme » pour sensibiliser le grand public sur cette cause. Jusqu’à la mi-avril, un jeu mobile avec SMS surtaxé permettra à Plan France de collecter une partie des recettes de chaque envoi et aux joueurs de remporter des places pour la finale de rugby du Top14, une semaine en Toyota GT8 et d’autres nombreux lots.

si comme elle, vous souhaitez faire des enfants démunisvos héritiers :

contactez Paul Sanders par téléphone au 01.44.89.91.89par e-mail : [email protected]

ou demandez une brochure d’information « Legs, donations,assurance-vie » à [email protected]

Quelle maladieest transmise parle moustique ?

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Envoyez la bonne réponse au7 30 20 (0,65 euros TTC par SMS + prix d’un SMS) et participez au tirage au sort pour remporter l’undes nombreux lots.

Toutes les infos sur : www.plaquonslepalu.com

Elle porte les moustiquaires fournies par PLAN pour toute sa famille.

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Les « Héros » seront pour la 3e année consécutive rassemblés le 16 juin à Paris au Parc de Saint Cloud à l’occasion d’une course solidaire de 6 kms. Pour être un héros et participer à ce défi sportif, chaque coureur doit collecter auprès de son entourage (amis, famille, collègue,…) un minimum de 200€ de dons. Ils financeront le projet d’éducation, de protection et d’autonomisation des filles à Ha-Giang (Vietnam). En 2012, en plus d’avoir été un moment convivial entre donateurs, salariés, partenaires…, cet événement a permis à PLAN de collecter plus de 8 000 €.

alors amis parisiens, à vos baskets !inscription sur www.alvarum.com/planfrance

a l’occasion de la Journée internationale de la femme,les grands noms de la voile féminine se sont donné rendez-vous du 8 au 10 mars au large de Pornichet sous la couleur rose de notre campagne « Because i am a Girl ».Les 150 concurrentes en lice, dont sam davies - 4e au Vendée Globe 2008 -et camille Lecointre -4e en 470 féminin aux Jode Londres -, ont ainsi fait entendre la voix des filles victimes de discriminations.

Plan France, chargé d’assurer le Secrétariat technique du groupe de travail « Adolescentes, Jeunes Femmes et Développement » (mis en place par le Ministère des Affaires Etrangères début 2012), vient de remettre son rapport final au Ministère. Il contient 10 recommandations, à destination de l’ensemble des acteurs et actrices de la coopération, pour mieux prendre en compte les besoins et priorités des adolescentes et des jeunes femmes dans les actions de développement. 2 exemples de recommandations : renforcer les efforts sur l’éducation, développer des standards communs de mesure de l’autonomisation des filles...

consultez-les sur www.droitsdesfilles.fr

droits des filles : 10 recommandations

3e éditionde la Course des Héros

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Tous concernés par la protection des enfants !

Les enfants sont au cœur de toutes nos actions et notre priorité absolue est leur protection. or, le simple fait de mettre en rapport des adultes et des enfants est en soi un facteur de risque. La protection commence donc ici, en france.

Vous envoyez du courrier à votre filleul(e) ?L’échange de lettres, de dessins ou de photos est la meilleure façon de nouer un dialogue avec votre filleul(e). PLAN met en place les contrôles nécessaires pour garantir que la correspondance avec les filleul(e)set leurs familles respecte toujours les droits de l’enfant. Vos courriers et ceux des enfants sont systématiquement vérifiés afin qu’ils ne contiennent, par exemple, pas d’informations inadaptées à leur culture ou de sollicitations à votre égard.

et les réseaux sociaux ?Même si chacun est libre de s’exprimer librement sur les médias sociaux, pour garantir la protection des enfants parrainés, il est indispensable d’y appliquer les mêmes règles que pour les courriers : confidentialité des informations sur les enfants et leurs familles, non diffusion des photos des enfants, …

Vous rendez visite à votre filleul(e) ?Une visite d’un enfant parrainé et de sa famille est toujours une expérience très riche. PLAN organise cette visite et est responsable de son bon déroulement pour les parrains et marraines mais aussi pour les enfants et leurs familles. Pour cette raison, nous vous demandons:

de signer un code de conduite vous invitant à interagir respectueusement avec les enfants et leurs familles. Une formalité qui compte.

de prévenir PLan au moins huit semaines avant votre départ. Cela nous permet de vous envoyer à temps toutes les informations utiles ainsi que les documents à signer pour préparer votre visite, et d’informer la famille et nos collègues sur place, afin qu’ils soient prêts à vous accueillir.

Retrouvez dans votre Guide du parrainage la démarche pour préparer votre visite.

Découvrez sur votre Espace parrains le témoignage de Patricia suite à sa rencontre avec sa filleule en Equateur.

Lors d’une rencontre entreune marraineet son filleul.

PLan, la presse et vous :tous logés à la même enseigne

Bien entendu, ces mesures valent pour tous les visiteurs. Les missions de nos chargés de programmes et de la presse, par exemple, sont toujours planifiées longtemps à l’avance.

Avant d’être engagés, tous nos collègues signent un code de conduite. Les journalistes sont également tenus de le respecter.

nous souhaitons que tous - collaborateurs, journalistes, parrains et marraines, ou autres donateurs (institutions, entreprises) - agissent en respectant et en mettant en pratique la protection des enfants.

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RENCONTRE AVEC...

comment PLan s’organise en interne afin de s’assurer que la protection de l’enfant est bien respectée ?

Pour nous prémunir de tout abus ou maltraitance, intentionnel ou non, qui émanerait de l’intérieur même de notre organisation, PLAN s’est doté au niveau international d’une politique de protection de l’enfant. Elle regroupe l’ensemble des procédures de prévention et de lutte contre l’abus de l’enfant mises en œuvre tant sur le terrain que dans les pays d’où sont originaires les parrains.

Qui est concerné ?

Cette politique s’adresse à ses parrains et donateurs, mais également à ses salariés, stagiaires, bénévoles et partenaires. L’ensemble des collaborateurs PLAN est formé à la protection de l’enfant et dans chaque pays, un référent sur le sujet est désigné.

C’est donc au référent, à moi en France, de contrôler et renforcer l’application de la politique.

comment mesure-t-on les résultats ?Une fois par an, un audit est mené au niveauinternational. Via un ensemble d’indicateurs,chaque pays doit justifier du respect des standardsde protection de l’enfant fixés par l’organisationet calculer son niveau de risque. Si un pays a unniveau de risque élevé, un plan d’action est mis en place et évalué au bout d’un an.Le risque zéro n’existe pas, dans aucune organisation, mais PLAN a mis en place l’ensemble des principes de précaution nécessaires.

La Convention internationale des droits de l’enfant :

art. 32 : Tous les enfants ont droit à la protection contre l’exploitation. Ils ne peuvent pas accomplir de travail dangereux ou nuisant à leur éducation, leur santé et leur développement. Les États doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour les protéger, en fixant l’âge minimum, les heures et conditions de travail, et en sanctionnant ceux qui ne respectent pas ces règles.

art. 41 : Tous les enfants ont droit à la protection la plus favorable: si la loi de leur pays les protège mieux que le texte de la Convention, la loi du pays prime. C’est notamment le cas de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant.

connaisseZ-VousLes droits de L’enfant ?

sophie Helle-neyreneufResponsable du service relations donateurs

Référente « Protection de l’enfant » au sein de Plan France.

La charte de protection de l’enfant est consultable sur le site www.planfrance.orgou sur simple demande auprès de votre chargée de zone.

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ZOOM sur :

La thaïlande, l’indonésie et les Philippines sont des pays émergents : ils connaissent une forte croissance, leur permettant même de faire partie des plus grandes économies de l’asie du sud est. mais leur santé économique est fréquemment remise en cause par les effets de catastrophes naturelles. séismes, inondations et tempêtes frappent la région et atteignent les plus vulnérables. ces pays voient alors leur développement ralentir et les inégalités s’accroître.aujourd’hui, tous trois doivent encore faire face à de nombreux défis : enregistrement des naissances, éducation des enfant, santé reproductive des jeunes...

tHaïLande :

Sur* n’a que 13 ans, elle vit dans la province de Chiang Rai, au nord de la Thaïlande. N’ayant pas été enregistrée à la naissance, elle est

dépourvue de nationalité.

Une étude réalisée auprès des tribus montagnardes de Chiang Rai a révélé que près d’un quart des moins de 18 ans n’avaient pas de certificat de naissance. Faute d’une existence légale, ils sont les premières cibles du travail forcé ou du commerce sexuel. Ils se retrouvent fréquemment exploités dans des usines au Laos, dans des réseaux de mendicité organisée en Birmanie ou des maisons closes à Bangkok. Ils n’ont pas accès aux services publics de base comme l’éducation ou la santé.

Sur est par exemple obligée de travailler illégalement dans une orangeraie, elle se réveille à six heures du matin, coupe l’herbe et ramasse les oranges. Elle doit ensuite irriguer la terre et effectuer d’autres tâches jusqu’au soir pour seulement 80 bahts (1,90€) par jour.

« Sans la nationalité thaïlandaise, je risque de passer ma vie entière dans cette orangeraie, je veux avoir une meilleure éducation et obtenir un bon emploi pour aider ma famille » explique-t-elle.

PLAN intervient depuis 2010 pour aider ces enfants apatrides à obtenir une existence légale afin qu’ils aient droit aux services sociaux de base, à la protection du gouvernement et deviennent moins vulnérables à la maltraitance et l’exploitation.

Pour cela, nous menons des projets d’aide juridique, de sensibilisation à leurs droits, et nous aidons à l’enregistrement des naissances.

Sans nationalité,pas de droits

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Sur n’a pas d’existencelégale.

trois pays d’Asiedu Sud-Est

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indonÉsie PHiLiPPines

A rfian* a 17 ans, il est lycéen et vit dans un village près de Dompu, à l’est de l’Indonésie. Depuis qu’il est à l’école élémentaire, il

participe aux activités, organisées par PLAN, impliquant les jeunes dans le développement de leur village : « Je cherche des moyens pour aider mon village à résoudre les problèmes. C’est très important ».

PLAN permet aux enfants d’être en capacité d’identifier les problèmes, de prendre la parole et de participer aux décisions afin qu’ils puissent collaborer à la mise en œuvre de projets assurant leur développement. Arfian a également été sensibilisé aux sujets qui touchent son village :assainissement et environnement, sécurité alimentaire et nutritionnelle, éducation…

Il est particulièrement sensible aux questions d’éducation : « Il faut éradiquer l’illettrisme dans mon village, clame-t-il. Traditionnellement, beaucoup de villageois pensent que l’éducation n’a aucune utilité pour l’avenir de leurs enfants. Par conséquent, les parents retirent leurs enfants de l’école. C’est un problème majeur qui ne devrait plus exister. Le seul moyen est de soutenir les parents pour qu’ils aient un meilleur emploi et qu’ils puissent payer les frais de scolarité de leurs enfants ».

Arfian est devenu présentateur radio sur la station locale SATIFA pour sensibiliser ses fidèles auditeurs sur l’éducation et sur les droits des enfants.

L es Philippines connaissent une situation alarmante avec une hausse de 70 % du nombre de grossesses précoces ces dix

dernières années. Le pays a aujourd’hui un taux de grossesses d’adolescentes parmis les plus élevés au monde : 53 ‰ des femmes âgées de 15 à 19 ans.

En mai 2012, PLAN et la commission nationale des jeunes appelaient le gouvernement à voter immédiatement une loi sur la santé reproductive. Pour Carin Van Der Hor, directrice de Plan Philippines, cette loi est vitale pour défendre les droits des enfants et des mères.

« Beaucoup de mères et de nouveaux nés meurent chaque jour suite aux complications liées aux grossesses. Cette loi protègerait les jeunes des effets négatifs dus au manque d’information ou aux informations erronées dispensées à propos de la sexualité. »

C’est chose faite : le Sénat philippin a voté la loi en décembre 2012. Il s’agit d’une politique nationale sur la responsabilité parentale et le contrôle des naissances. Elle comprend plusieurs mesures significatives parmi lesquelles un accès à des services de planning familial dans les centres de santé publics ainsi qu’une éducation sur la santé reproductive pour tous les enfants et adolescents entre 10 et 19 ans dans les écoles publiques.

S’impliquer dans ledéveloppement

Une loi sur la santéreproductive

Arfian est devenu porte-parole des droits de l’enfant.

S’engager contre les grossesses précoces.

* Par mesure de protection de l’enfant, le prénom a été changé.

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le projet dans les montagnesde Ha-Giang (VIETNAM)

il y a quelques mois, nous vous amenions à la rencontre des minorités ethniques de Ha-Giang, à l’extrême nord du Vietnam. PLan intervient dans cette zone extrê-mement pauvre pour garantir l’avenir des filles de la communauté. découvrez les avancées de ce projet.

durant les premiers mois du projet, les équipes de PLan se sont attachées à instaurer une relation de confiance avec la population locale. Une confiance qui est d’ores et déjà mise à profit pour impliquer la population, et particulièrement les filles, dans les actions de développement. Des ateliers ont été créés pour les filles et les femmes, les encourageant à être actives dans leur communauté, à donner leur opinion et à sensibiliser leur entourage aux questions qui les concernent.

des études préalables ont également été menées pour affiner notre connaissance du terrain et pouvoir adapter les actions aux besoins de la population. Ainsi, par exemple, une enquête participative a permis d’identifier 3 500 enfants encourant le risque d’être mariés précocement.

Les actions pour l’amélioration de l’environ-nement scolaire ont également débuté : deux écoles maternelles ont été construites et accueillent déjà des élèves.

Les prochains chantiers : construction de quatre nouvelles écoles, formation sur six mois de16 sages-femmes, formation aux premiers secours de 20 personnes…

Le projet en brefDans la province de Ha-Giang, les conditions climatiques rudes et le relief montagneux rendent difficiles l’agriculture et l’élevage. Sans ces sources de revenus, les habitants vivent avec 0.50€ / jour en moyenne et ce sont les plus vulnérables, les filles, qui en paient le plus lourd tribut.

PLAN a décidé de soutenir ces populations en leur apportant des solutions durables en termes de santé, d’éducation, de protection et de participation des filles.

construisez l’avenir des filles de Ha-Giang et vivez uneexpérience unique : devenez Partenaire de communauté.

En donnant 28€/mois pendant 1 an, vous financez, par exemple, des groupes d’apprentissage pour 13 filles ou vous fournissez des compléments alimentaires à 28 filles âgées de 6 à 24 mois...

Semaine après semaine, vous suivez sur un site dédié les actions réalisées grâce à vous et vous pouvez interagir avec les autres Partenaires de communauté.

tous les détails sur : www.planfrance.org/partenaires-de-communaute

soutenez cette initiative en remplissantle coupon de soutien au dos de votre Plan info.

Devenez Partenaire de Communauté au Vietnam

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o OUI, je deviens Partenaire de Communauté.

Découvrez le projet et informez-vous ici :

www.planfrance.org/partenaires-de-communaute

Je souhaite apporter un soutien d’un montant de :

o 28 €/mois o 35 €/mois o 50 €/mois

Je joins mon 1er versement par chèque à l’ordre de Plan France

et je recevrai ensuite mon dossier personnel de bienvenue pour

mettre en place mon soutien régulier.

Je permets aux filles de Ha Giang de grandir en bonne santé,

d’être protégées et éduquées. Je suis mois après mois, sur un

site internet dédié, les actions réalisées et leur impact positif.

Un don de 28€/mois ne vous revient qu’à 9,52€/mois

Conformément à la loi N°78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectificationpour toute information vous concernant, figurant dans notre fichier. Il vous suffit, pour cela, de nous écrire. PLAN s’engage

à ne communiquer vos coordonnées à aucun autre organisme.

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24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCE

Tél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87

Web : www.carrenoir.com

COMITE CHARTE

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17/07/2012

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o Je suis déjà parrain/donateur, mon numéro* de parrain/donateur est :

RédUCtIONFIsCALe

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20% de votre revenu imposable.

Retour sur...

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sÉismes, confLits, sÉcHeresses,les enfants au cœur de la prévention

des catastrophes

’instabilité climatique, économique et politique augmente les risques de catastrophes naturelles et de conflits violents. Le nombre de catastrophes a ainsi presque doublé durant ces vingt dernières années, et quand l’urgence

frappe, ce sont les plus jeunes qui sont les plus menacés.

Des solutions durables s’imposent pour réduire la vulnérabilité des populations et préserver leur avenir. C’est pour cela que nous travaillons avec les enfants et les jeunes pour prévenir les catastrophes et limiter leurs impacts.

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Exerciced’évacuationau Bangladesh

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FOCUS :

L’impact des catastrophes

Une catastrophe est un événement brutal qui bouleverse le cours des choses, en provoquant souvent la mort et/ou la destruction.(source : CNRTL)

dÉfinition

Plus de 226 millions de personnes sont touchées par des catastrophes chaque année. mais leurs conséquences sont plus ou moins graves : l’impact dépend à la fois de l’ampleur de la catastrophe mais aussi de la vulnérabilité de la population touchée. Habitations fragiles, implantation dans des zones à risque, mauvais fonctionnement des services publics, forte densité de population sont autant de facteurs aggravants.

Il en résulte une inégalité devant le risque entre nord et sud. Dans les pays en développement, en plus des dégâts humains, ces catastrophes affectent les moyens de subsistance des populations. Les dommages représentent souvent une grande perte économique pour le pays et le coût de la reconstruction peut être un véritable fardeau pour son avenir.

350 milliards de dollars de dégâts ont été causés par les catastrophes naturelles en 2010 soit près de 11 100 dollars par seconde (selon Munich Re).

L’ouragan Ivan a représenté pour La Grenade une perte de 919 millions de dollars, équivalente à deux fois et demi son Produit Intérieur Brut (PIB).

Les catastrophes ont donc la capacité à bouleverser les progrès des pays en développement et à les rendre prisonniers de leur situation. Or, compte tenu du nombre croissant d’évènements climatiques extrêmes à venir, il s’agit d’un véritable défi pour leur avenir.

36 c’est le nombre de situations d’urgence auxquelles PLan a répondu en 2012

PLAN intervient en amont d’une catastrophe pour limiter son impact, mais nous apportons également une assistance aux pays sinistrés.

Lorsqu’une catastrophe se déclenche dans un pays dans lequel PLAN est déjà présent, nous venons immédiatement en aide aux populations avec pour priorité de mettre les enfants hors de danger : abris, couvertures, eau, nourriture, kits de 1er secours…

découvrez la vidéo« Voici samira »sur la protectionde l’enfant en situationd’urgence sur :www.planfrance.org/videos

Elle peut être provoquée par : des phénomènes naturels (ex : tsunamis, inondations), des individus (ex : conflits armés, incidents nucléaires), une combinaison des deux (ex : famines).

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Les programmes de réduction des risques de PLan combattent les facteurs aggravants.Après une analyse approfondie de la vulnérabilité de la population et de tous les risques potentiels, des mesures sont mises en place avec les communautés pour :

1. Prévenir les catastrophes Il s’agit là de projets à long terme pour changer les lois et s’attaquer aux causes de la vulnérabilité des populations : favoriser l’intégration d’une population discriminée, renforcer les normes de construction pour rendre les immeubles résistants aux tremblements de terre et éviter les habitations dans les zones inondables, renforcer les obligations en terme de respect de l’environnement…

2. Préparer les habitants à bien réagir face aux situations d’urgenceMise en place de systèmes d’alerte, de comités de protection, organisation de formations sur la prévention et la gestion des risques…

3. Prendre des mesures pour réduire les effets des catastrophesConstruction de routes d’évacuation, creusement de canaux pour diriger les flux d’eau lors de pluies

abondantes, intervention pour une meilleure synergie entre les différents acteurs impliqués…

Ces méthodes représentent la meilleure des défenses face à de futures catastrophes.

La réduction des risques de catastrophe doit être au cœur du développement.« Chaque dollar investi dans la réduction des risques peut faire économiser jusqu’à sept dollars, en termes de pertes économiques dues aux catastrophes. L’investissement dans la réduction des risques de catastrophe reste faible à travers le monde. On estime qu’entre 2000 et 2009, les donateurs ont versé 363 milliards de dollars américains aux 40 pays les plus pauvres du monde au titre de l’aide au développement, et que seul 1% de cette somme a été alloué à la prévention des catastrophes ». (selon le PNUD)

Pour PLAN, agir contre la survenue des catastrophes, c’est aussi une façon de protéger les acquis d’un travail de développement de longue haleine. La réduction des risques liés aux catastrophes naturelles fait partie intégrante de la lutte contre la pauvreté.

Que faire face à la fatalité des catastrophes ?

Les enfants identifient les risques au sein de leur village lors d’un exercice de cartographie (Vietnam).

Bien que la survenue de ces événements ne puisse souvent pas être évitée, il est possible de limiter leurs impacts. Les facteurs aggravant des catastrophes résultent du manque de préparation des populations et du peu d’infrastructures adaptées leur permettant de se protéger ou de réagir face aux situations d’urgence.

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Les enfants et les jeunes, partenaires de la réduction des risqueschaque année, près de 100 millions d’enfants sont affectés par des catastrophes et des milliers d’entre eux sont tués et blessés. Pourtant, alors qu’ils représentent environ la moitié de la population de ces pays et qu’ils sont parmi les plus vulnérables, ils sont souvent considérés comme des victimes impuissantes et très rarement associés à la prévention des catastrophes. soucieux du respect de leurs droits, PLan veut que les enfants et les jeunes fassent entendre leur voix et participent aux décisions qui les concernent.

Dans la Province de Valdez, en equateur, PLAN a aidé les adolescents à analyser les risques existants dans leur communauté. Après avoir identifié que la contamination des ordures, les inondations, la toxicomanie et l’abus d’alcool constituaient des vulnérabilités, ils ont réalisé une peinture murale de prévention et de sensibilisation sur ces sujets.

A Jacmel en Haïti, suite au séisme de janvier 2010, PLAN a travaillé avec des élèves de primaire et leurs enseignants pour déterminer le contenu d’un livre illustrant leur droit à l’éducation. Pour que ce droit soit garanti, ils ont identifié la nécessité d’une prise en compte par l’Etat des risques de catastrophes et du contrôle des bâtiments d’école.

Pourquoi les faire participer ? Les enfants et les jeunes sont des acteurs clés de la sensibilisation et de la transmission de connaissances auprès de leurs pairs, des membres des communautés, ainsi que des générations futures. Ils doivent donc jouer un rôle actif dans les processus de développement durable qui conditionneront leur avenir ainsi que ceux de leurs familles et de leurs communautés. Leur participation est non seulement un droit mais elle constitue un facteur important de l’efficacité des actions menées.

Quel est leur rôle ? A toutes les étapes des projets de prévention des risques menés par PLAN, les enfants sont associés. Ils commencent par identifier les types de catastrophes susceptibles de toucher leur école ou leur région, puis ils participent à la réalisation du plan d’action :

Pour prévenir les catastrophes et les conflitsEx : sensibilisation sur le respect de l’environnement, médiation entre des groupes opposés pour éviter les conflits…

Pour limiter leur impactEx : élaboration de plans d’évacuation d’urgence, formation aux premiers secours, sensibilisation des habitants aux gestes à adopter…

Les enfants sont toujours les plus vulnérables en cas de catastrophe et nous savons qu’ils sont disproportionnellement touchés. or, nous l’avons observé, en travaillant avec eux dans le cadre de la réduction des risques de catastrophe, ils deviennent capables de se protéger et ont plus de chances de survie.

Coordinateur des opérations d’urgences chez PLAN

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Les enfants et les jeunes, partenaires de la réduction des risquesDans la province centrale de Java (indonésie), suite au séisme de 2006, PLAN est intervenu au sein des écoles pour limiter l’impact d’une éventuelle nouvelle catastrophe en préparant les enfants. Ils ont été sensibilisés via des actions telles que la création de « cartes des risques », l’élaboration d’itinéraires d’évacuation, etc. Un groupe d’élèves référents a également participé à un exercice grandeur nature de simulation des principaux dangers menaçant l’école (inondation et tempête).

Dans une de ses zones d’intervention au cambodge, PLAN a participé à la création d’un Conseil des enfants, composé de 19 membres et présidé par une jeune fille. Après avoir suivi une formation sur l’évaluation des risques et les premiers secours, les jeunes ont mené des activités de sensibilisation au sein de leurs écoles et de leurs communautés via des pièces de théâtre, des quiz ou encore des marches publiques.

Au niger, pour sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement, PLAN a informé les élèves de 5 écoles de Dosso sur la dégradation des terres, la pollution, l’assainissement et la conservation des sols. Ils ont également participé à des activités de reboisement.

Au cameroun, face à un risque d’épidémie de choléra, des enfants ont été sensibilisés sur les méthodes de prévention du choléra puis ils ont transmis leurs connaissances à leurs pairs. Ils ont également participé à la réalisation de 20 000 magazines de prévention adaptés aux enfants et sont intervenus sur différentes stations de radio pour répondre aux questions des enfants sur ce sujet de santé. Dans la zone d’intervention, en 2012, le nombre de cas recensés par semaine est passé de plus de 300 à moins de 5.

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Les enfants et les jeunes, partenaires de la réduction des risques

Acteurs du plaidoyerauprès des décideurslocaux et internationaux

focus ÉcoLesLes écoles sont un véritable enjeu dans le cadre de la réduction des risques de catastrophes. L’école est à la fois :

un lieu pouvant se révéler dangereux pour les enfants : en 2008, le séisme du Sichuan (Chine) a tué plus de 7 000 élèves en classe.

Toutes les écoles devraient êtresituées hors des zones à risque.

un lieu propice à la prévention.

La réduction des risques decatastrophes devrait être intégrée dansles programmes scolaires.

PLAN veut faire comprendre aux responsables politiques que l’impact des catastrophes pourrait être réduit grâce à une meilleure prévention et une meilleure gestion. En permettant aux enfants et aux jeunes d’intervenir dans ces actions de plaidoyer, PLAN leur donne la possibilité d’influer sur la définition des politiques de réduction des risques de catastrophes.

En 2011, PLAN a fait participer plus de 600 enfants sur trois continents à l’élaboration d’une « charte des enfants pour la réduction des risques de catastrophe ». Cinq priorités ont ainsi pu être identifiées par les enfants :

1. Les écoles doivent être sûres et l’éducationne doit pas être interrompue.

2. La protection de l’enfant doit êtreune priorité avant, pendant et après unecatastrophe.

3. Les enfants ont le droit de participer etd’accéder à l’information dont ils ont besoin.

4. Les infrastructures communautairesdoivent être sûres, et l’aide humanitaire et lareconstruction doivent permettre de réduireles risques futurs.

5. La réduction des risques de catastrophe doitatteindre les plus vulnérables.

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Ce document, également appelé « carte de vulnérabilité », est réalisé par la population pour leur identifier les zones de sécurité, les voies à suivre en cas d’urgence... Il permet également aux membres de la communauté de prendre des décisions, par exemple sur l’endroit où construire leurs maisons en toute sécurité.

Soutenez nos projets prioritairessanté et nutrition de l’enfant, droits des filles, protection contre les abus… Grâce à vous, Plan france mène 16 projets* particulièrement vitaux dans 9 pays.Pour venir en aide aux enfants vulnérables, ces 16 projets ont besoin de financement. En faisant un don au « Fonds de soutien prioritaire », vous nous permettez de financer le projet qui en a le plus besoin. Nous nous engageons à affecter ce don là où il sera le plus utile à l’avenir des enfants.

Lutter contre le travail des enfantsen tanzanie

Faire évoluer les comportements 14 000 enfants et jeunes (10-18 ans), 15 000 parents et 122 enseignants du primaire ont été sensibilisés sur les conséquences du travail des enfants et sur les droits de l’enfant.

Offrir une éducation de qualité aux enfants 116 enseignants de maternelle ont été formés.

Fournir d’autres sources de revenus aux famillesEnviron 1 340 personnes ont bénéficié deservices d’épargne et de crédit communautaire.

assurer la survie et le développement des enfants en chine

Permettre aux enfants de grandir en bonne santé 916 enfants ont reçu des compléments alimentaires.

Sensibiliser les parents4 500 villageois ont appris à veiller sur lanutrition et l’éveil de leurs jeunes enfants.

Favoriser l’apprentissage et l’éveil des enfants15 écoles maternelles ont été construites/agrandieset équipées en matériel adapté aux enfants. 705enfants ont été accueillis dans ces écoles.

Pour lutter efficacement contre

la pauvretE, faites un don !

un don de 40 € (2)

soit 13,60 € après déduction fiscale

un don de 80 € (2)

soit 27,20 € après déduction fiscale

un don de 120 € (2)

soit 40,80 € après déduction fiscale

vous permettez à 6 enfants d’avoir un manuel scolaire pour suivre les cours de soutien.

D’avance, un grand merci !

vous offrez un kit d’hygiène (savon, dentifrice, brosseà dent, mouchoirs, petit miroir et peigne) à 16 enfants.

vous donnez la possibilité à 90 enfants travailleursde pratiquer une activité de loisir (jeux, sport,visites éducatives, etc.).

Retournez le bulletin de don joint ou faites un don en toute sécurité sur www.planfrance.org

(1) Vous pouvez suivre l’évolution du projet sur une page dédiée sur le site planfrance.org, rubrique « Sur le terrain »(2) Vous bénéficiez d’une réduction fiscale de 66 % du montant de vos dons dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.

APPEL À DON

Grâce à votre soutien, nous avons par exemple pu :

* Hors projets financés par le parrainage.

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comment êtes-vous devenue une kamalari ?Ma grand-mère, ma mère, ma tante l’étaient avant moi… Mes parents étaient pauvres, et alors que j’avais 6 ans, un homme leur a proposé de les aider. En échange de 39 euros et de la promesse de m’envoyer à l’école une fois en ville, j’ai travaillé chez lui durant 12 ans, de 14 à 18 heures par jour.

Quel était votre quotidien ?Lorsque je me levais, la première chose à faire était de nettoyer la cour. Ensuite je devais ranger les chambres, préparer le petit déjeuner, puis laver les vêtements… C’était sans fin. J’étais trop petite pour cuisiner alors je devais me tenir debout sur une chaise.

comment avez-vous réussi à vous en sortir ?J’ai eu beaucoup de chance. Un jour, j’ai aperçu mon grand frère à la télévision, il était à Katmandou pour participer à une conférence de PLAN contre l’esclavage des enfants. J’ai tout fait pour que mon employeur accepte que je le rencontre. Finalement, mon frère est venu avec des membres de l’équipe de PLAN et m’a libérée.

une fois libre, qu’avez-vous fait ?PLAN a continué à m’aider. J’ai rejoint un programme de réinsertion et durant 4 mois, j’ai suivi une remise à niveau afin de réintégrer l’école. J’avais longtemps espéré pouvoir y aller. J’ai également rejoint le« Forum communal de libération des kamalaris » pour libérer les jeunes filles, sensibiliser les parents et aider les ex-kamalaris à commencer une nouvelle vie. Nous essayons de rencontrer les autorités politiques pour dénoncer le système et trouver un soutien financier pour leur éducation. Mais notre combat est difficile : beaucoup de personnalités du pays, politiciens, avocats, juges, policiers ont encore des kamalaris à leur service…

AU SUDurmila est une ancienne « kamalari », une

esclave moderne. aujourd’hui âgée de 21 ou 22 ans, elle ne connaît pas exactement son

âge, elle est devenue une défenseuse desdroits des enfants et elle mène un combat

contre le système kamalari au népal.

Regards croisés…

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AU NORDcuisiner et servir, pour eux c’est un choix et même une passion. ces 15 élèves de 2nde professionnelle « restauration » au lycée saint Gilles-fontiville (37) ont décidé de se mobiliser avec PLan pour défendre les droits des filles exploitées dans le monde.

Leurs vies sont très différentes, pourtant un même vœu les rassemble : celui de voir les droits des enfants respectés. découvrez le témoignage d’urmila au népal et de la classe du lycée saint Gilles-fontiville près de tours.

comment a débuté votre projet ?marianne : Notre professeur nous a diffusé un reportage sur la situation des filles au Cameroun. On y a découvert une jeune fille de 12 ans avec une vie d’adulte, des responsabilités démesurées par rapport à son âge. Les traditions passent avant l’éducation au Cameroun : les garçons sont scolarisés en priorité par rapport aux filles. Plus de la moitié des jeunes filles tombent enceintes avant la fin de leur scolarisation. Dans le reportage, une femme milite, se bat pour que les mentalités évoluent, pour offrir une scolarisation et une vie meilleure aux jeunes filles. emelyne : Cela nous a fait froid dans le dos de voir toutes ces jeunes adolescentes se faire maltraiter, ne pas pouvoir aller à l’école, ne pas pouvoir apprendre et finir enceintes à l’âge de 15 ans. Comme cette femme dans le reportage qui se bat pour les filles, nous avons voulu, à notre niveau, agir.

Quelles actions menez-vous ?Kevin : Nous faisons à la fois de la sensibilisation et de la collecte de fonds. Par exemple, durant

une semaine nous avons réalisé une exposition sur les droits des filles dans notre lycée. Nous avons échangé avec les autres lycéens pour les alerter sur les conditions de vie des filles dans les pays en développement.Nous vendons également un calendrier que nous avons réalisé nous-même : nous avons sélectionné et illustré une recette pour chaque mois. L’argent collecté a été donné à PLAN : nous parrainons désormais une fille en Bolivie.

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o OUI, je deviens Partenaire de Communauté.

Découvrez le projet et informez-vous ici :www.planfrance.org/partenaires-de-communaute

Je souhaite apporter un soutien d’un montant de : o 28 €/mois o 35 €/mois o 50 €/mois

Je joins mon 1er versement par chèque à l’ordre de Plan France et je recevrai ensuite mon dossier personnel de bienvenue pour mettre en place mon soutien régulier.

Je permets aux filles de Ha-Giang de grandir en bonne santé, d’être protégées et éduquées. Je suis mois après mois, sur un site internet dédié, les actions réalisées par PLAN et leur impact.

Un don de 28€/mois ne vous revient qu’à 9,52€/moisConformément à la loi N°78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant, figurant dans notre fichier. Il vous suffit, pour cela, de nous écrire. PLAN s’engage à ne communiquer vos coordonnées à aucun autre organisme.

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24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com

COMITE CHARTECOM_12_0000_Don_Logo17/07/2012

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