Pie VII - Enfilade · 2015. 4. 25. · fut réaménagé et remeublé “en dix-neuf jours, comme...

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Exposition du 28 mars au 29 juin 2015 Pie VII face à Napoléon Dossier de presse

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  • pie vii face à napoléonla tiare dans les serres de l’aigle

    exposition du 28 mars 2015 au 29 juin 2015

    Commissaires de l’exposition : Christophe Beyeler et Jean Vittet, conservateurs en chef au château de Fontainebleau

    Le château de Fontainebleau a accueilli par deux fois le pape Pie VII, comme hôte sur le chemin du sacre en 1804, puis comme prisonnier entre 1812 et 1814. L’appartement des Reines-Mères, baptisé depuis lors “appartement du Pape”, en conserve aujourd’hui le souvenir.

    Fontainebleau est à cet égard l’un des lieux qui incarne le mieux les relations tumultueuses entre Rome et Paris, dont l’une des expressions est la “guerre d’image” que se livrent les deux puissances, de 1796 à 1814.

    L’exposition évoque d’abord la mainmise des Français sur quelques-uns des trésors de la collection pontificale, la célébration du concordat de 1801 par l’imagerie officielle ou encore l’iconographie subtile des cadeaux diplomatiques lors du sacre de 1804. La guerre de propagande, qui atteint son paroxysme avec l’invasion des États pontificaux en 1808 et l’arrestation de Pie VII en 1809, est ensuite décryptée à travers l’image d’une Rome antique renaissant grâce au “César moderne”. Le Pape, retenu à Savone depuis 1809, est conduit à Fontainebleau en 1812, où les deux protagonistes s’affrontent. L’Empereur parvient à arracher en janvier 1813 un éphémère concordat au Pape qui, libéré en 1814, est accueilli à Rome par une imagerie triomphaliste.

    Près de 130 œuvres, parmi lesquelles des acquisitions inédites, ainsi que des prêts exceptionnels des musées du Vatican ou de la Sacristie pontificale, illustrent un affrontement où se combinent enjeux religieux, politiques et artistiques.

    En écho, sur les lieux mêmes de sa détention, les éléments retrouvés et restaurés du mobilier qu’a connu Pie VII sont rassemblés pour la première fois depuis le Premier Empire.

    catalogue de l’expositionSous la direction de Christophe BeyelerÉditions de la RMN - Grand Palais, avec le concours de la Fondation Napoléon10 essais136 notices - 206 ill.248 pages39 €

    Pie VII face à

    Napoléon La tiare

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    39 €ISBN : 978-2-7118-6247-4EC 70 6247

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    RAJOUTER MATIERE GAUCHE ET DROITE ET AJUSTER EN CHROMI LES 2 GRAVURES

    Le palais impérial de Fontainebleau accueillit le pape Pie VII à deux reprises, dans des circonstances radicalement différentes : il y fut d’abord hôte sur le chemin du sacre en novembre 1804, puis prisonnier dans une geôle dorée de juin 1812 à janvier 1814.

    Au-delà de la confrontation entre deux personnalités hors du commun, l’ancien bénédictin élu pape et le lieutenant d’artillerie proclamé empereur des Français, l’ambition de cet ouvrage est plus largement d’explorer les relations tourmentées entre l’Église et l’État, des débuts italiens de Bonaparte en 1796 au rétablissement du pouvoir temporel du pape en 1814, en passant par le Concordat de 1801. Cet affrontement entre les deux pouvoirs eut d’emblée une traduction artistique : des œuvres d’art furent confisquées et restituées, tel le monumental Jupiter d’Otricoli exception-nellement prêté par les musées du Vatican, ou commandées et offertes, telle la somptueuse tiare exécutée par l’orfèvre Auguste et le joaillier Nitot, cadeau de l’Empereur au pape en 1805 au temps de la concorde, ordinai-rement conservée dans le trésor de la Sacristie pontificale des Sacrés Palais.

    Par ailleurs, une ample moisson iconographique rassemble, rapproche et confronte des œuvres exposées au Salon à Paris en 1810 et 1812 ou conçues en Italie. À Rome, déclarée « seconde capitale de l’Empire », la décoration du Quirinal, devenu palais impérial de Monte-Cavallo, multiplia les références antiques au service du César moderne, tandis qu’à Paris, où foisonnaient les projets à la gloire de l’Empereur, le Salon des artistes vivants était une scène où se livrait une guerre des pinceaux. Après la chute de Napoléon en 1814 se poursuivit, par une explosion de créations graphiques, cette guerre d’image entre les deux souverains rivaux, l’un restauré, l’autre déchu, chacun également habile à mobiliser à son profit l’opinion par les arts.

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  • l’expositiondu 28 mars au 29 juin 2015pie vii face à napoléonla tiare dans les serres de l’aigle

    1796-1814rome-paris-fontainebleauface à face : pie vii et napoléon

    L’alliance entre la France, “fille aînée de l’Église”, et la papauté remontait aux origines

    mêmes de la monarchie française, au baptême de Clovis puis à l’aide armée de Pépin

    le Bref et de Charlemagne. Plus récemment, François Ier avait conclu avec Léon X en

    1516 le “concordat de Bologne”. Ce concordat, cet accord régissant les rapports entre

    l’Église et l’État, eut cours jusqu’en 1790. La Révolution française bouleversa ce cadre

    par la Constitution civile du clergé, condamnée par le pape Pie VI. Une lutte à mort

    s’engagea, marquée par le schisme de l’Église constitutionnelle et la persécution des

    catholiques restés fidèles au Saint-Siège.

    Un homme mit fin à cette lutte : le Premier Consul Bonaparte. Au sortir de la tourmente

    révolutionnaire, il voulait réconcilier les partis, et refonder un ordre, en s’appuyant

    notamment sur l’Église catholique. Par le concordat conclu en 1801, il fit alliance avec

    Rome. Le clergé reconnaissant, les évêques en tête, appelés par Bonaparte “mes préfets

    violets”, encensèrent le “restaurateur du culte”.

    Pour donner une sanction religieuse à son élévation à l’Empire, Napoléon fit venir en

    France le pape Pie VII. Le château de Fontainebleau, étape sur la route du sacre à Paris,

    fut réaménagé et remeublé “en dix-neuf jours, comme par enchantement”, au dire de

    l’architecte Fontaine, pour accueillir cet hôte insigne du 25 au 28 novembre 1804.

    Hôte en 1804, Pie VII devait de nouveau connaître Fontainebleau – comme prisonnier,

    de juin 1812 à janvier 1814. L’Empereur, par ses exigences croissantes, entra en conflit avec

    le pape. Le nouveau César, maître depuis Paris de presque toute l’Europe, prétendait

    subjuguer le successeur de Pierre, “princes des apôtres” et “vicaire du Christ”. Cet

    affrontement des deux pouvoirs, cette reprise moderne de “la lutte du Sacerdoce et

    de l’Empire”, se cristallisa notamment sur la question de Rome : le souverain pontife,

    chef spirituel de l’Église catholique, était aussi le prince temporel des États pontificaux

    ayant Rome pour capitale. Rome, la “Ville éternelle”, devint la “seconde capitale de

    l’Empire français”, alors que Pie VII était relégué à Fontainebleau, geôle dorée.

    1796-1800 rome à la merci de parisde la lutte à mort à la négociation

    Le pape Pie VI, élu sur le trône de Pierre en 1775, était un protecteur des arts, qui ouvrit

    en 1786 au Vatican un Museo Pio comptant comme œuvre phare le Jupiter d’Otricoli, buste

    monumental du roi des dieux récemment découvert en fouilles.

    Lorsque la Révolution française, entrée en lutte contre l’Église, s’exporta par les armes

    en Europe, Rome fut en danger. Lors de sa première campagne d’Italie, le jeune général

    Bonaparte s’employa toutefois à ménager le clergé catholique – dont l’évêque d’Imola,

    un certain Barnabé Chiaramonti, futur pape Pie VII -, mais la menace d’invasion des

    États pontificaux ne fut conjurée que par le traité de Tolentino du 19 février 1797 livrant à

    la discrétion des commissaires français deux cents œuvres romaines – parmi lesquelles

    se distinguait le Jupiter d’Otricoli, transféré à Paris.

    Tandis que Bonaparte était en Egypte, le Directoire prit un tour plus offensif. Les

    généraux Berthier puis Championnet - dont le glaive offert par le Directoire offre un

    explicite décor révolutionnaire- occupèrent Rome, où fut proclamée une République

    romaine. De grandioses fêtes civiques furent célébrées, représentées par Felice Giani

    dans son Autel de la patrie sur la place Saint-Pierre pour la fête de la Fédération du 20 mars 1798.

    Quant au pape déchu, d’abord emprisonné à Sienne puis à Florence, il mourut déporté

    à Valence, épuisé, le 29 août 1799.

    Au printemps 1800, partant pour sa deuxième campagne d’Italie, le Premier Consul

    Bonaparte fit part à son entourage de sa volonté de “s’aboucher avec le pape”. Il ne tarda pas

    à entrer en négociation avec Pie VII, élu hors de Rome pape d’une Église romaine fragilisée.

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    Exposition présentée dans la salle de la Belle-Cheminée et dans l’appartement du PapeDu 28 mars au 29 juin 2015

    1. Glaive de commandant en chef remis par le Directoire au général Championnet © Musée de Valence / photo Eric Caillet

    2. Lit © RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean

    3. Jacques-Louis David (1748 - 1825) Napoléon se couronnant lui-même en présence du pape assis © RMC - GP / musée du Louvre / Thierry Le Mage

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  • 1801-1802concordat entre paris et rome en quête d’une image officielle

    De difficiles et âpres négociations aboutirent, malgré de vives oppositions, à un

    Concordat, un accord entre l’Église et l’État. Signé en juillet 1801, il fut promulgué

    en France seulement en avril 1802, à Pâques, accompagné d’un Te Deum solennel à

    Notre-Dame. Une floraison d’estampes présenta des points de vue divergents : aux yeux

    des catholiques, c’était la fin de la persécution, tandis qu’aux yeux du gouvernement,

    c’était la “liberté des cultes”, cette paix religieuse embrassant les autres cultes.

    Le pouvoir civil, soucieux de s’enraciner, exploita cette réconciliation, vue - et vécue -

    comme un acquis majeur du nouveau régime et devenue objet de concours. En quête

    d’une image officielle, le ministre de l’Intérieur lança en l’an X (1802) un Appel à tous les

    artistes, invités à célébrer la paix extérieure et intérieure. Les talents y répondirent et

    furent exposés au Louvre. Si quelques-uns, tel Desrais dans son ambitieuse Allégorie,

    combinèrent les deux sujets, la plupart choisirent de traiter de la seule paix religieuse,

    les uns abordant la concorde de tous les cultes, les autres privilégiant la seule Église

    catholique et insistant sur l’action de Bonaparte, tel le Belge François qui le représenta

    explicitement, dans sa nudité héroïque, debout auprès de l’autel de la Religion rétablie.

    Si le concours n’eut pas de suites concrètes, deux artistes français donnèrent

    par ailleurs une image officielle convaincante. François Gérard magnifia le rôle

    de Bonaparte par son dessin Le Premier Consul signant le Concordat aux Tuileries le 15 juillet

    1801, et Jean-Baptiste.

    Wicar célébra celui du pontife par sa composition Le Pape Pie VII remettant au cardinal

    Consalvi la ratification du Concordat le 15 août 1801, largement diffusée par la gravure.

    1801-1814 paris et rome liées par un concordatl’église dans l’état

    Le Concordat fut, sans concertation avec Rome, complété et corseté par des Articles

    organiques reprenant la conception gallicane de l’Église de France, en large part dans la

    main du monarque. Aux yeux de Rome, les acquis l’emportaient toutefois pour l’heure.

    Ils étaient considérables : résorption du schisme constitutionnel, pacification des esprits

    et exercice public du culte, que le Genevois Topffer saisit dans son Rétablissement du culte

    après la Révolution. Un ministère des Cultes, confié à Portalis puis à Bigot de Préameneu,

    fut institué, pour restaurer édifices et infrastructures, salarier les desservants - et

    contrôler le clergé.

    L’oncle de Napoléon, Joseph Fesch, défroqué sous la Terreur, renfroqué au lendemain

    du 18 Brumaire, fut nommé archevêque de Lyon, et bientôt cardinal. Nommé Grand

    Aumônier le 2 février 1805, il fut peint en grand officier de la Couronne par Meynier,

    en pied, avec parmi ses papiers cette prescription révélatrice : “introduire partout le

    catéchisme basé sur celui du grand Bossuet” - soit l’affirmation du pur gallicanisme,

    revendiquant l’indépendance disciplinaire de l’Église de France vis-à-vis du Saint-Siège.

    La cour de Rome était néanmoins complaisante, découvrant un archevêque d’Alexandrie

    martyr sous Dioclétien, dont le nom de “Neopolis”, proche de “Napoléon”, fournissait

    un opportun saint patron au maître de la France. Un décret impérial du 19 février 1806

    transforma le 15 août, fête de l’Assomption de la Vierge Marie, en “saint Napoléon”, fête

    officielle de la nouvelle IVe dynastie.

    En contrepoint, un Projet d’un monument maçonnique dédié à Cambacérès, archichancelier de

    l’Empire, rouage essentiel du régime, révèle le rôle de la franc-maçonnerie, armature du

    système impérial parmi les élites militaires, administratives et civiles.

    novembre 1804-mai 1805 rome à parispie vii auprès de la “fille aînée de l’église”

    Passée la tourmente révolutionnaire, Pie VII, rétabli dans ses États, fut appelé par

    Napoléon à officier dans le chœur de Notre-Dame à Paris à l’occasion du “sacre”. Église

    et État semblaient marcher de concert. Sur le chemin de l’aller, la table impériale à

    Fontainebleau se para le 25 novembre 1804 d’un service de Sèvres dont les assiettes

    offraient des sujets révélateurs : L’Histoire, La Terre tenant une corne d’abondance et La

    Concorde.

    La cérémonie du “sacre”, en fait un auto-couronnement, fut riche d’ambiguïtés et

    de déceptions. Pie VII dut attendre deux heures à Notre-Dame, et refusa d’assister à

    “l’intronisation” ou “serment constitutionnel” prêté par l’Empereur, contradictoire de

    l’onction reçue du pape. Préparant sa monumentale composition du Couronnement,

    David, Premier Peintre de Sa Majesté, regroupa les deux protagonistes en un saisissant

    raccourci, Napoléon se couronnant en présence de Pie VII.

    Le venue à Paris fut l’occasion de cadeaux, telle la boîte en micro-mosaïque ornée, en

    un discret rappel des spoliations artistiques, du buste de Jupiter d’Otricoli, à dessein

    offerte par Pie VII à Joseph, un artisan de la négociation du Concordat devenu grand

    électeur de l’Empire. Quant à Napoléon, il envoya à Rome de somptueux présents, dont

    une tiare ornée de bas-reliefs sur le thème de l’entente des deux pouvoirs. Les traits et

    les étapes du séjour du pape furent l’objet d’une large diffusion, enracinant sa figure

    dans l’opinion. Ainsi, Marlé dessina et grava en 1805 la scène Pie VII bénissant les fidèles

    assemblés dans son appartement au pavillon de Flore le vendredi 8 mars 1805, à l’aplomb d’un

    grand tableau représentant des retrouvailles familiales – la “Grande Sainte Famille de

    François Ier” par Raphaël – à l’image de la France, “fille aînée de l’Église” renouant avec

    le Siège apostolique.

    1808-1812de rome à savonele pape aux prises avec l’aigle : montée des tensions et rupture

    L’entente ne devait pas durer. Napoléon prétendait notamment étendre le blocus

    continental aux États pontificaux et enrôler le pape dans une ligue offensive

    contre l’Angleterre. Pie VII, “père commun des fidèles”, refusa. Les événements

    s’enchaînèrent : occupation de Rome par le général Miollis le 2 février 1808, décret

    de Schoenbrunn du 17 mai 1809 annexant Rome à l’Empire français, bulle Quum

    memoranda du 17 juin excommuniant les persécuteurs sans citer nommément

    Napoléon, enfin assaut du palais du Quirinal par le général Radet dans la nuit du

    5 au 6 juillet 1809. Pie VII, âgé de 67 ans, fut arrêté et jeté dans un voyage de quarante-

    trois jours mené à un train d’enfer des deux côtés des Alpes. De passage à Nice, il fut

    accueilli avec honneurs par les autorités dépassées, et fêté par le peuple. Il arriva enfin

    le 17 août à Savone, où il devait rester trente-quatre mois, isolé et surveillé de près.

    Devant l’échec des tractations avec le prisonnier de Savone, Napoléon réunit un concile

    national à Paris. Huit jours après le baptême du “roi de Rome” dans le chœur de Notre-

    Dame, ce concile commença le 17 juin 1811 par un serment de fidélité des évêques envers

    le successeur de Pierre et l’Église romaine, “mère et maîtresse de toutes les églises”. Trois

    évêques, hautement ultramontains et véhémentement attachés au pape, furent arrêtés,

    et le concile dissous. La situation était bloquée.

    Une résistance clandestine, pour l’heure impuissante, naissait. Un artiste français

    présent à Rome, François-Marius Granet, dessinait une satirique Consulta romaine

    vomissant des lois, usurpatrice assise sur le trône de Saint-Pierre, toujours sommée des

    armes de Pie VII, mais hérissée de baïonnettes françaises.

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  • 1809-1814 rome, seconde capitale de l’empire français décoration des palais impériaux et références antiques au service du césar moderne

    Prise en main par les nouvelles autorités, Rome, “seconde capitale de l’Empire français”,

    était commandée par le gouverneur, le général Miollis, administrée par le préfet, le comte

    de Tournon, et surveillée par le directeur général de la Police Norvins. Des grands travaux

    furent entrepris, des fouilles lancées, des monuments restaurés – certains représentés

    sur de grands draps de laine peints dont le Sénat conservateur orna un “salon du roi de

    Rome” à Paris.

    Le discours officiel magnifia l’héritier né en 1811, titré “Roi de Rome”, dessiné sur les

    genoux de Minerve par Pietro Benvenuti dans son Allégorie pour la naissance du roi de

    Rome, et représenté par Giuseppe Bernardino Bison dans son Apothéose du roi de Rome

    comme présidant une scène aux accents de jugement dernier et en même temps truffée

    de figures antiques.

    En vue de la venue de Napoléon, l’ex-résidence pontificale du Quirinal devint le palais

    impérial de Monte-Cavallo. Pour le décorer, l’énergique Martial Daru, intendant des

    biens de la Couronne, orchestra de grandes commandes à forte charge idéologique,

    tel Napoléon remettant le Code de ses lois à la Ville de Rome par Filippo Agricola. Il s’agissait

    de démontrer que la Rome antique, avilie par le pouvoir pontifical, renaissait grâce

    au César moderne, à la fois nouvel Auguste et nouveau Charlemagne – à défaut de

    nouveau Constantin. Ces projets pour Monte-Cavallo mobilisaient les références

    antiques, historiques (Romulus vainqueur d’Acron par Ingres) comme mythologiques.

    Le monumental Jupiter et Thétis offre ainsi un bas-relief programmatique : le roi des

    dieux, auquel Ingres donne des traits proches du Jupiter d’Otricoli, anéantit les titans de

    ses foudres - comprendre Napoléon, lieutenant d’artillerie devenu maître de l’Europe

    continentale et renversant les princes qui lui résistent.

    1809-1814paris, scène artistique pour une guerre d’imagesalon des artistes vivants et projets à la gloire de l’empereur

    Alors que la politique de l’Empereur avait mené à la rupture violente avec le pape en 1809,

    il convenait plus que jamais de camper Napoléon en protecteur de l’Église aux yeux de

    l’opinion française. À Paris, lieu de production artistique et scène du conflit par l’image,

    les artistes chantaient la gloire de Napoléon. Au Salon de 1810, le peintre Lebel exposa Le

    Premier Consul visitant l’hospice du Mont Saint-Bernard, 20 mai 1800, félicitant les religieux de

    leur dévouement. Goubaud présenta La Députation du Sénat Romain offrant ses hommages à

    S. M. l’Empereur et Roi le 16 novembre 1809. Cette œuvre, campant la salle du Trône des Tuileries,

    exprimait le ralliement, tout formel, des élites romaines dont la députation était menée

    par le duc Braschi, neveu de Pie VI et collaborateur du pouvoir français, nommé maire de

    Rome par l’Empereur. À la Manufacture impériale de Sèvres, on peignait des assiettes de

    monuments romains et on projetait de fixer sur porcelaine les Hauts faits de Sa Majesté,

    dont Le Rétablissement des cultes. L’imagerie officielle, soucieuse de sauver les apparences,

    diffusait par l’estampe une version flatteuse de l’œuvre religieuse de l’Empereur.

    Cette démonstration picturale du pouvoir impérial ne parvenait toutefois pas à lui

    assurer l’adhésion du peuple. Ce sourd mécontentement transparaît jusque dans

    un tableau singulier, ambigu, présenté par Hortense Lescot au Salon à Paris en 1812 :

    Le Baisement des pieds de la statue de saint-Pierre dans la basilique Saint-Pierre de Rome,

    interprétable comme un hommage du peuple de Rome à la statue de bronze de saint-

    Pierre en l’absence du vicaire du Christ et en l’évidente présence des occupants français.

    juin 1812 - janvier 1814fontainebleau, “geôle dorée”pie vii dans les serres de l’aigle

    Napoléon à l’apogée de son pouvoir voulut détenir en France le “vieillard opiniâtre” qui

    refusait de céder à ses exigences. Pie VII fut transféré à Fontainebleau en juin 1812. Le

    geôlier avait été soigneusement désigné. Lagorsse, un ancien religieux défroqué parvenu

    au grade de colonel de la gendarmerie, fut paré du titre d’adjudant du Palais impérial,

    relevant de la Maison de l’Empereur. Pour sauver les apparences, on traitait le pape en

    hôte. Cette prison dorée – “une autre prison d’État” au dire du cardinal Pacca - laissa Pie

    VII, à l’origine moine bénédictin, insensible. Il se refusa à paraître cautionner la fable de

    l’hospitalité en acceptant un apparat hypocrite. Il se confina volontairement dans ses

    appartements, et trouva longtemps la force de résister dans la prière et la lecture. Cette

    réclusion volontaire porta un temps ses fruits.

    Napoléon espérait briser à la longue ou circonvenir cet homme âgé, entouré à dessein

    de prélats insignifiants ou acquis à la cause de l’Empereur, et privé de ses hommes de

    confiance exilés à Fenestrelles ou à Vincennes. Fatigué, sans conseil fiable, Pie VII vit surgir

    en janvier 1813 un Napoléon cajoleur, qui manœuvra son prisonnier affaibli. Le maître des

    lieux - et encore d’une grande partie de l’Europe - arracha par surprise au souverain pontife

    sa signature au bas de préliminaires. Cet accord provisoire fut fallacieusement présenté à

    l’opinion comme un “concordat de Fontainebleau” et publié par le Moniteur officiel comme

    une “loi de l’Empire”. Ce “concordat” fut bien éphémère car Pie VII, conscient de s’être laissé

    abuser et se ressaisissant à l’arrivée de ses vrais conseillers, rétracta sa signature en mars

    1813. Loin des bouches du Tibre, la nef de Saint-Pierre semblait encalminée près de l’étang

    aux Carpes.

    1814rome de nouveau dans romeretour triomphal du pape dans la capitale de la chrétienté

    Les désastres militaires, la trahison de Murat convoitant Rome et les nouveaux rapports de

    force en l’Italie désormais perdue amenèrent Napoléon à relâcher son prisonnier. Le discret

    départ de Pie VII de Fontainebleau, sans bien sûr passer par Paris, et le détour en catimini

    par le massif Central, voulu par Napoléon aux abois en ce début 1814, contrastèrent avec

    l’éclatante visite des villes de l’État pontifical et le retour du pape à Rome le 25 mai 1814.

    Pour marquer cette entrée dans la Ville éternelle, l’architecte Paolo Provinciali érigea un

    arc triomphal sur un pont de barques sur le Tibre à Ripetta. Une imagerie triomphaliste

    détailla les étapes : entrée place du Peuple, arrivée devant Saint-Pierre, et action de grâces

    devant la confession de l’apôtre Pierre à l’intérieur de la basilique. Des estampes de facture

    populaire furent diffusées dans toute l’Europe catholique. Les artistes rivalisèrent dans

    l’invention de savantes compositions. Claudio Monti conçut une Déesse Rome conduisant

    le peuple auprès du pape, et Tommaso Minardi élabora une monumental Entrée aux accents

    de triomphe antique. Rome était de nouveau dans Rome, et le vocabulaire et la figure

    de la Rome antique, naguère mobilisés par l’Empereur, repassaient au service du pape.

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  • 1814-1815exécration envers l’empereur déchuelbe, sainte-hélène et les enfers

    La chute de Napoléon et le départ pour l’île d’Elbe en 1814, la seconde abdication à l’issue

    des Cent Jours en 1815 et l’exil dans l’île de Sainte-Hélène provoquèrent des flambées

    d’exécration envers l’Empereur naguère adulé par les flagorneurs. Le souverain déchu

    devint “l’ogre corse”, le “destructeur du genre humain”, une créature diabolique dotée

    d’une queue fourchue, un suppôt de Satan, voué aux Enfers et débarqué par Charon sur

    la rive infernale du Styx selon une estampe astucieusement démarquée du Jugement

    dernier peint par Michel-Ange à la chapelle Sixtine – cette même chapelle Sixtine où

    Pie VII restauré sur la chaire de saint-Pierre tenait de nouveau chapelle.

    1814-1840rome, sainte-hélène, paris face à face au-delà du tombeau

    Si assimiler la fin de la captivité de Pie VII à Fontainebleau à la libération de saint-Pierre

    de la prison de Jérusalem était un parallèle aisé, la création d’images liées à Napoléon

    explora des voies plus surprenantes. Le temps passant et l’exil aidant, l’Empereur déchu

    devint une victime. De son vivant, il fut campé en nouveau Prométhée enchaîné par la

    Sainte-Alliance au rocher de Sainte-Hélène.

    Les deux protagonistes quittèrent la scène à deux ans de distance. Napoléon fut en 1821

    enterré sur l’île de l’exil loin de Paris, tandis que Pie VII fut en 1823 inhumé dans la crypte de

    la basilique Saint-Pierre à Rome. En 1840, Louis-Philippe, “roi des Français”, mit son fils à

    la tête d’une expédition envoyée par le gouvernement pour recueillir à Sainte-Hélène les

    cendres de l’exilé qui dans son testament désirait “reposer sur les bords de la Seine”. Les

    participants rapportèrent aussi de nombreux fragments de roche ou de bois prélevés sur

    place, bientôt composés en “reliquaires” - en une évidente contamination avec la pratique

    religieuse du culte des reliques. Horace Vernet alla plus loin dans la captation et le remploi

    de référence chrétienne. Son Napoléon sortant de son tombeau s’inspire de la résurrection du

    Christ : voici Napoléon, l’ancien persécuteur et geôlier du pape, divinisé et triomphant.

    Innocent-Louis Goubaud (1783-1847) : La Députation du Sénat romain offrant ses hommages à S. M. l’Empereur et Roi, 16 novembre 1809, 1810, © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux

    11

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  • carte des itinérairesde pie vii dans l’europe napoléonienne

    Cuneo

    AlexandrieRavenne

    ModèneParme

    SavonePesaro

    Sienne

    Carte démarquée de l’Atlante storico dell’Italia rivoluzionaria e napoleonica© École française de Rome, 2013

    Césène

    Venise

    BologneImola

    Ancône

    PérouseLorette

    Florence

    ROME

    Spolète

    Orléans

    FONTAINEBLEAU

    Lyon

    Limoges

    Toulouse

    ValenceGrenoble

    Chambéry

    Nice

    Avignon

    PARIS

    Briançon

    Chalon-sur-Saône

    Turin

    ME R

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    Itinéraires de Pie VII dans l’Europe napoléonienne

    juin-juillet 1800, de l’élection à Venise à l’entrée dans Rome

    novembre 1804, de Rome à Paris pour le sacre de Napoléon

    avril-mai 1805, retour de Paris à Rome

    juillet-août 1809, de l’arrestation à Rome à l’arrivée à Savone

    juin 1812, transfert de Savone à Fontainebleau

    janvier-mai 1814, retour de Fontainebleau à Rome

    État de l’Église en 1796, restauré en 1814

    restitution de l’appartement du pape dans son état de 1812

    un appartement impérial pour un souverain pontife (1812-1814)

    Composé d’une enfilade de onze pièces magnifiquement situées, l’appartement que

    Pie VII occupa à Fontainebleau entre juin 1812 et janvier 1814 se déploie au premier

    étage de deux bâtiments contigus, l’un remontant au XVIIIe siècle et ayant vue sur

    l’étang aux Carpes, l’autre au XVIe siècle et donnant sur la cour de la Fontaine. La

    partie la plus récente, construite sous Louis XV par l’architecte Gabriel, avait reçu le

    nom de Gros Pavillon, en raison de sa forme massive. La partie la plus ancienne avait

    été aménagée pour Henri II, puis utilisée par Catherine et Marie de Médicis, avant

    d’être somptueusement décorée pour Anne d’Autriche ; la présence successive de ces

    souveraines l’avait fait nommer “appartement des Reines Mères”.

    Sous l’Empire, l’appartement fut dévolu à Louis, roi de Hollande, et à son épouse,

    Hortense de Beauharnais. Il reçut alors le nom d’ “appartement du Grand Connétable”, en

    raison de la dignité accordée à Louis en 1804. Il avait été partagé entre Louis et Hortense,

    la princesse occupant la partie ancienne des Reines Mères, le prince se réservant le Gros

    Pavillon. Pie VII y logea une première fois en 1804, lorsqu’il se rendit en France pour le

    sacre de Napoléon. Un ensemble d’objets mobiliers significatifs, qui figurèrent dans

    l’appartement lors de son second séjour à Fontainebleau, ont été regroupés dans trois

    pièces. Suivant les mémorialistes du temps, le pape ne quittait jamais son appartement,

    où il déjeunait seul. Il y disait la messe le matin, dès sept heures et demie en été. Après la

    signature du concordat (25 janvier 1813), les habitants de Fontainebleau et les étrangers

    furent autorisés à y assister ; après la cérémonie, certains venaient lui baiser les pieds.

    Plusieurs cardinaux, qui accompagnaient le pape, étaient également logés dans le

    palais, dans des appartements voisins du sien.

    le salon d’angle

    Lors du second séjour du pape, le salon d’angle était tendu de deux tapisseries des

    Gobelins de la série de La Galerie de Saint-Cloud d’après Pierre Mignard (l’une exposée).

    Utilisée comme salon d’assemblée, la pièce avait reçu un somptueux ensemble de

    sièges en bois doré, de composition hétérogène, dont les garnitures provenaient des

    broderies de la chambre de Marie-Antoinette à Versailles. L’élément le plus important

    de ce mobilier était un canapé de Nicolas-Quinibert Foliot, livré en 1771 pour la chambre

    de la comtesse de Provence à Versailles (aujourd’hui au château de Versailles). Il avait

    été associé à six célèbres chaises de François Foliot provenant du cabinet de la pendule

    du roi à Versailles (1774) (restées à Fontainebleau jusqu’en 1953, actuellement déposées

    au château de Versailles). On y avait encore joint quatre fauteuils à figures ailées, six

    autres à pilastres et six chaises de Jacob Frères, provenant du salon des Princes du

    château de Saint-Cloud (un canapé et deux fauteuils appartenant à cet ensemble sont

    exposés). Deux consoles en acajou et chimères de bois bronzé de Jacob-Desmalter

    les accompagnaient (exposées). La pièce était éclairée notamment par deux grands

    candélabres de Galle à figures dansantes (exposés sur la cheminée) ; un feu à lionnes

    garnissait le foyer de la cheminée (exposé). Deux vases de Sèvres à fond lapis (1804)

    ornaient les consoles (exposés). Une spectaculaire table à thé, en tôle vernie, provenant

    de la manufacture Deharme (1801-1802), un somptueux vase de Sèvres d’après Lagrenée

    (1802) et une pendule de la fin du XVIIIe siècle, ayant tous figuré dans l’appartement au

    temps du pape, viennent compléter cette présentation.

    13

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  • la chambre à coucher

    La chambre à coucher du pape, qui avait déjà été la sienne en 1804 et où une partie du

    mobilier était restée en place, était la pièce dont l’ameublement avait l’apparence la

    plus moderne, exception faite des tapisseries des Gobelins des Sujets de la Fable d’après

    Jules Romain tissées pour Louis XIV (une pièce équivalente exposée ; prêt du Mobilier

    national). Le somptueux lit utilisé par le pape avait été livré dès 1805 par Marcion pour un

    appartement de prince à Fontainebleau (exposé). Les sièges qui existaient au temps du

    pape, aujourd’hui disparus, sont évoqués par quatre fauteuils de Rode (prêt du Mobilier

    national) livrés en 1806 pour la chambre d’Hortense. Lors du second séjour du pape, le tapis

    d’Aubusson était toujours celui livré en 1804 (exposé), comme la commode et le secrétaire

    en acajou, à têtes égyptiennes en bronze doré, livrés la même année (exposés). Le somno

    en acajou de Marcion était rangé dans la garde-robe en journée (exposé). Plusieurs objets

    mobiliers qui figuraient dans l’appartement lors du second séjour papal sont également

    présentés : un beau bureau de Jacob-Desmalter livré en 1805, ainsi qu’une élégante chaise,

    d’une série de douze, de Jacob Frères, en acajou incrusté d’ébène et d’étain, livrées en

    1804 pour la première chambre de Napoléon à Fontainebleau. Les deux vases de Sèvres

    (1802) proviennent du cabinet de toilette du pape. Le grand crucifix posé sur la cheminée

    avait figuré dans l’appartement du pape dès 1804. Il vient d’être restauré par l’École Boulle

    (restauratrice : Morgann Fosse-Danglot).

    l’oratoire du pape

    Lors de son second séjour, le souverain pontife avait transformé en chapelle la chambre de

    l’ancien appartement d’Hortense. Les objets liturgiques regroupés dans l’ancien cabinet

    de toilette de l’appartement permettent d’évoquer cet “oratoire du pape”.

    Se trouvent notamment exposés l’autel, décoré de faux marbres et de grisailles d’or, œuvre

    du peintre Moench, commandé dès 1810 par l’impératrice Marie-Louise, devant lequel Pie

    VII disait la messe, ainsi que l’orfèvrerie de la chapelle du château de Fontainebleau et un

    petit crucifix utilisé par le pape. Le vase de Sèvres exposé (1801) avait figuré dans le premier

    salon de l’appartement d’Hortense.

    Hortense Lescot (1784-1845) : Le Baisement des pieds de la statue de saint Pierre dans la basilique Saint-Pierre de Rome.© RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean

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  • TITRE PAGEPROJET PHASE ÉCHELLE DATE PAGEMAÎTRE D'OUVRAGE LIEU

    CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU - RMN ExpositionPARIS, ROME, FONTAINEBLEAUPIE VII FACE À NAPOLEON

    Château de Fontainebleau/salle de la Belle Cheminée

    DCE 13 janvier 2015

    Sylvain ROCA - Nicolas GROULT

    [email protected] / [email protected]

    7 Place Halpern, 75005 Paris / 06.82.58.66.13 / 06.86.16.49.32

    SCÉNOGRAPHIE - ARCHITECTURE INTÉRIEURE - DESIGN

    TITRE PAGEPROJET PHASE ÉCHELLE DATE PAGEMAÎTRE D'OUVRAGE LIEU

    CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU - RMN ExpositionPARIS, ROME, FONTAINEBLEAUPIE VII FACE À NAPOLEON

    Château de Fontainebleau/salle de la Belle Cheminée

    DCE 13 janvier 2015

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    SCÉNOGRAPHIE - ARCHITECTURE INTÉRIEURE - DESIGN

    PLAN OEUVRES 1/125

    TITRE PAGEPROJET PHASE ÉCHELLE DATE PAGEMAÎTRE D'OUVRAGE LIEU

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    DCE 13 janvier 2015

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    SCÉNOGRAPHIE - ARCHITECTURE INTÉRIEURE - DESIGN

    loca l technique

    Sortie

    Entrée

    SECTION 1Rome à la merci de Paris.De la lutte à mort à la réconciliation, 1796-1801

    Introduction

    SECTION 2Concordat entre Paris et Rome, 1801-1802.En quête d'une image officielle

    SECTION 3

    Paris et Rome liées par un Concordat, 1801-1814.L'Eglise dans l'Etat.

    SECTION 5

    Le Pape aux prises avec l'Aigle.Montée des tensions et rupture, 1806-1812

    SECTION 6

    Rome, deuxième capitale de l'Empire français. Décoration des palais impériaux et références antiques au service du César moderne.

    SECTION 7Paris, scène artistique pour une guerre d'image.Salon des artistes vivants et projets à la gloire de l'Empereur.

    TEXTE D'INTRODUCTION

    TEXT

    E SE

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    01

    TEXTE SECTION 02

    SECTION 4

    Rome à Paris.Pie VII auprès de la "fille aînée de l'Eglise", novembre 1804-mai 1805

    TEXTE SECTI

    ON 03

    TEXTE SECTION 05

    SECTION 9

    Rome de nouveau dans Rome.Retour triomphal du Pape dans la capitale de la chrétienté.

    SECTION 10

    Elbe, Sainte-Hélène et les Enfers.Exécration envers l'Empereur déchu, 1814-1815

    TEXTE SECTION 10

    SECTION 12

    Appartement du pape -Aile des Reines-Mère

    VERS LA DEUXIÈME PARTIE DE L'EXPOSITION

    TEXTE SECTION 06

    TEXTE SECTION 07

    TEXTE SECTION 09

    TEXTE FIN SECTION 11

    CLIM

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    CLIM

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    TEXTE SECTION 04

    CLIM

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    SECTION 8

    Fontainebleau, geôle dorée.Le Pape dans les serres de l'Aigle.

    TEXTE SECTION 8

    SECTION 11

    Face à face au-delà du tombeau.Rome-Sainte-Hélène-Fontainebleau, 1814-1840.

    CLIM

    Leclerc et MoenchAutel portatif

    Le printemps

    4 fauteuils

    Jacques-Louis DavidPortrait du pape Pie VII

    Anonyme

    Le traité de paix

    avec Rome

    GianiL'autel de la patrie sur la place Saint-Pierre

    RibaultJe ne connais Monsieur..

    Tiare de Pie VII

    Deuxième

    conciliabule

    François GérardLa signaure du ConcordatLefèvre-MarchandLe Cardinal Consalvi..

    Prestation du

    serment du

    clergé

    Signature du

    concordat

    U n gouve

    rnement

    sage..

    P-J-C FrançoisAllegorie du Concordat

    DesraisAllegorie au Concordat

    Gorger et MorretLe triomphe de la religion en France

    CanovaBuste de Pie VII

    TopfferLe rétablissement du culte après la Révolution

    Lussault

    Projet de

    monum

    ent

    Projet de

    chapelle

    Saint-Napoléon

    MeynierPortrait du cardinal Fesch

    MassonBuste de Portalis

    HoudonBuste du comte Félix Bigot

    FragonardLe sacre et le couronnement

    Manuterge du pape Pie VII

    NitotDessin de la tiare

    Assiette du

    service

    Assiette du

    service

    Assiette du

    service

    NitotTiare offerte par Nap. à Pie VII

    Boite en or

    CiuliBoite avec tête de Jupiter

    PinelliI I S.P. e spogliato del suo governo

    Granet

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    Verico e GazzariniExcommunication de Napoléon par Pie VII

    PinelliScalata al Quirinale

    Arrestation nocturne de Pie VII

    Adieux de Pie VII au cardinal Pacca

    Depart de Pie VII

    Carte des routes 1811

    Honneurs rendus au pape AnonymePrestation su serment des évêques

    GoubaudLa Députation du Sénat Romain offrant ses hommages à l'Empereur

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    Haudebourt-LescotLe baisement des pieds de la statue de

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    FragonardLe rétablissement des cultes

    DavidNapoleon prête serment

    Texte du Concordat

    PetriniConcordato fra Napoleone e Pio VII

    AnonymePio VII tratta con l'imperatore

    AnonymePie VII retractant sa signature du concordat

    CecchiPio VII parte da Fontainebleau

    Pio VII terminato il viaggio

    MochettiSolenne ingresse di Pio VII nella basilica

    Monti et PinelliAllégorie du retour à Rome

    AntoniniArc triomphal sur le pont des barques

    Pio VII de retour à Rome

    Die endliche Befreiung..

    SenusPortrait de Pie VII libéré

    AnonymeDernière demeure de Nicolas Bonaparte

    Le jugement dernier

    Clé de lecture de l'estampe

    VernetNapoléon sortant de son tombeau

    Medaille

    Pla

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    Chapelet avec médaille

    BréguetMontre de précision

    Médaille de Savone

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    Pendule Uranie

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    BenvenutiAllégorie à la naissance du roi de Rome

    PinelliLa dée

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    de Rome

    BisonApothèose du roi de Rome

    Baudrier rouge16

    LebelLe premier consul visite Mont S-Bernard

    142

    306Pendule Roma

    GianBattista RomeroIngresso memorabile

    307

    Le diable l'emporte

    310

    Le revers n°2

    309

    La médaille n°1

    308

    Réliquaire de Sainte-Hélène209

    Calotte du pape150

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    Le régulateur universel

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    Ecrin contenant 7 clefs

    Chapeau du pape

    CahierCalice 152

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    Demarne

    LʼEntrevue de

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    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

    Le BeauGrand trône

    Marlet

    Pie VII béni

    ssant

    les fidèles

    Papier à filig

    rane

    RETRO-ECLA

    IRERCérimonial de l'Empire français

    ChaudetBuste de Napoléon

    DeseineBuste de Pie VII

    83

    90

    73 80

    72

    302

    303

    DavidNapoléon se couronnant

    Le BeauPrestation du serment

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    Profil de Pie V

    II103

    AlixPresta

    tion du

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    TITRE PAGEPROJET PHASE ÉCHELLE DATE PAGEMAÎTRE D'OUVRAGE LIEU

    CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU - RMN ExpositionPARIS, ROME, FONTAINEBLEAUPIE VII FACE À NAPOLEON

    Château de Fontainebleau/salle de la Belle Cheminée

    DCE 13 janvier 2015

    Sylvain ROCA - Nicolas GROULT

    [email protected] / [email protected]

    7 Place Halpern, 75005 Paris / 06.82.58.66.13 / 06.86.16.49.32

    SCÉNOGRAPHIE - ARCHITECTURE INTÉRIEURE - DESIGN

    TITRE PAGEPROJET PHASE ÉCHELLE DATE PAGEMAÎTRE D'OUVRAGE LIEU

    CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU - RMN ExpositionPARIS, ROME, FONTAINEBLEAUPIE VII FACE À NAPOLEON

    Château de Fontainebleau/salle de la Belle Cheminée

    DCE 13 janvier 2015

    Sylvain ROCA - Nicolas GROULT

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    SCÉNOGRAPHIE - ARCHITECTURE INTÉRIEURE - DESIGN

    PLAN OEUVRES 1/125

    TITRE PAGEPROJET PHASE ÉCHELLE DATE PAGEMAÎTRE D'OUVRAGE LIEU

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    Château de Fontainebleau/salle de la Belle Cheminée

    DCE 13 janvier 2015

    Sylvain ROCA - Nicolas GROULT

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    SCÉNOGRAPHIE - ARCHITECTURE INTÉRIEURE - DESIGN

    loca l technique

    Sortie

    Entrée

    SECTION 1Rome à la merci de Paris.De la lutte à mort à la réconciliation, 1796-1801

    Introduction

    SECTION 2Concordat entre Paris et Rome, 1801-1802.En quête d'une image officielle

    SECTION 3

    Paris et Rome liées par un Concordat, 1801-1814.L'Eglise dans l'Etat.

    SECTION 5

    Le Pape aux prises avec l'Aigle.Montée des tensions et rupture, 1806-1812

    SECTION 6

    Rome, deuxième capitale de l'Empire français. Décoration des palais impériaux et références antiques au service du César moderne.

    SECTION 7Paris, scène artistique pour une guerre d'image.Salon des artistes vivants et projets à la gloire de l'Empereur.

    TEXTE D'INTRODUCTION

    TEXT

    E SE

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    ON

    01

    TEXTE SECTION 02

    SECTION 4

    Rome à Paris.Pie VII auprès de la "fille aînée de l'Eglise", novembre 1804-mai 1805

    TEXTE SECTI

    ON 03

    TEXTE SECTION 05

    SECTION 9

    Rome de nouveau dans Rome.Retour triomphal du Pape dans la capitale de la chrétienté.

    SECTION 10

    Elbe, Sainte-Hélène et les Enfers.Exécration envers l'Empereur déchu, 1814-1815

    TEXTE SECTION 10

    SECTION 12

    Appartement du pape -Aile des Reines-Mère

    VERS LA DEUXIÈME PARTIE DE L'EXPOSITION

    TEXTE SECTION 06

    TEXTE SECTION 07

    TEXTE SECTION 09

    TEXTE FIN SECTION 11

    CLIM

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    TEXTE SECTION 04

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    SECTION 8

    Fontainebleau, geôle dorée.Le Pape dans les serres de l'Aigle.

    TEXTE SECTION 8

    SECTION 11

    Face à face au-delà du tombeau.Rome-Sainte-Hélène-Fontainebleau, 1814-1840.

    CLIM

    Leclerc et MoenchAutel portatif

    Le printemps

    4 fauteuils

    Jacques-Louis DavidPortrait du pape Pie VII

    Anonyme

    Le traité de paix

    avec Rome

    GianiL'autel de la patrie sur la place Saint-Pierre

    RibaultJe ne connais Monsieur..

    Tiare de Pie VII

    Deuxième

    conciliabule

    François GérardLa signaure du ConcordatLefèvre-MarchandLe Cardinal Consalvi..

    Prestation du

    serment du

    clergé

    Signature du

    concordat

    U n gouve

    rnement

    sage..

    P-J-C FrançoisAllegorie du Concordat

    DesraisAllegorie au Concordat

    Gorger et MorretLe triomphe de la religion en France

    CanovaBuste de Pie VII

    TopfferLe rétablissement du culte après la Révolution

    Lussault

    Projet de

    monum

    ent

    Projet de

    chapelle

    Saint-Napoléon

    MeynierPortrait du cardinal Fesch

    MassonBuste de Portalis

    HoudonBuste du comte Félix Bigot

    FragonardLe sacre et le couronnement

    Manuterge du pape Pie VII

    NitotDessin de la tiare

    Assiette du

    service

    Assiette du

    service

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    service

    NitotTiare offerte par Nap. à Pie VII

    Boite en or

    CiuliBoite avec tête de Jupiter

    PinelliI I S.P. e spogliato del suo governo

    Granet

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    Verico e GazzariniExcommunication de Napoléon par Pie VII

    PinelliScalata al Quirinale

    Arrestation nocturne de Pie VII

    Adieux de Pie VII au cardinal Pacca

    Depart de Pie VII

    Carte des routes 1811

    Honneurs rendus au pape AnonymePrestation su serment des évêques

    GoubaudLa Députation du Sénat Romain offrant ses hommages à l'Empereur

    Foru

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    Haudebourt-LescotLe baisement des pieds de la statue de

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    FragonardLe rétablissement des cultes

    DavidNapoleon prête serment

    Texte du Concordat

    PetriniConcordato fra Napoleone e Pio VII

    AnonymePio VII tratta con l'imperatore

    AnonymePie VII retractant sa signature du concordat

    CecchiPio VII parte da Fontainebleau

    Pio VII terminato il viaggio

    MochettiSolenne ingresse di Pio VII nella basilica

    Monti et PinelliAllégorie du retour à Rome

    AntoniniArc triomphal sur le pont des barques

    Pio VII de retour à Rome

    Die endliche Befreiung..

    SenusPortrait de Pie VII libéré

    AnonymeDernière demeure de Nicolas Bonaparte

    Le jugement dernier

    Clé de lecture de l'estampe

    VernetNapoléon sortant de son tombeau

    Medaille

    Pla

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    Chapelet avec médaille

    BréguetMontre de précision

    Médaille de Savone

    Masse de

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    Jupiter d'Orticoli

    153

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    133

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    Agricola

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    et

    le code civil

    IngresRomul

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    vainqueur

    d'Acron

    Pendule Uranie

    135

    136

    137

    BenvenutiAllégorie à la naissance du roi de Rome

    PinelliLa dée

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    Roma et le ro

    i

    de Rome

    BisonApothèose du roi de Rome

    Baudrier rouge16

    LebelLe premier consul visite Mont S-Bernard

    142

    306Pendule Roma

    GianBattista RomeroIngresso memorabile

    307

    Le diable l'emporte

    310

    Le revers n°2

    309

    La médaille n°1

    308

    Réliquaire de Sainte-Hélène209

    Calotte du pape150

    Sèvres

    Assiettes

    145144

    143 Sèvres

    Assiettes

    Sèvres

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    Le régulateur universel

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    PoirierLe géneral Bonaparte..

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    Ecrin contenant 7 clefs

    Chapeau du pape

    CahierCalice 152

    151216

    Demarne

    LʼEntrevue de

    Sa Majesté lʼE

    mpereur

    et de Sa Saint

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    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

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    Le pa la is impérial de Fontainebleau

    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

    puis prisonnier dans u n e geôle dorée de juin 1 8 1 2 à janvier 1814.

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    a accueilli le pape Pie VII à deux reprises, dans d e s circonstances radicalement différentes : d 'abord hôte sur l e chemin du s a c r e en novembre 1 8 0 4

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    Le BeauGrand trône

    Marlet

    Pie VII béni

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    les fidèles

    Papier à filig

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    RETRO-ECLA

    IRERCérimonial de l'Empire français

    ChaudetBuste de Napoléon

    DeseineBuste de Pie VII

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    scénographie de l’expositionpie vii face à napoléon

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  • l’album napoléon à fontainebleau

    Éditions de la RMN - GPTextes d’Amaury Lefébure, conservateur général du patrimoine, d’Yves Carlier, Vincent Droguet et Danièle Véron-Denise, conservateurs en chef du patrimoine22 x 28 cm - 130 pages - 10 €

    le pape et l’empereur :la réception de pie vii par napoléon à fontainebleau,25-28 novembre 1804

    Par Christophe Beyelerconservateur en chef du patrimoine chargé du musée Napoléon Ier

    Somogy 200596 pages, 19 €

    de bronze et de pierre dureun cadeau espagnol à napoléon

    Sous la direction de Christophe Beyelerconservateur en chef du patrimoinechargé du musée Napoléon Ier

    Faton 2013176 pages, 19 €

    catalogue de l’exposition

    Sous la direction de Christophe BeyelerÉditions de la RMN - Grand Palais, avec le concours de la Fondation Napoléon10 essais, 136 notices - 206 ill.248 pages, 39 €

    annexespublications napoléoniennes

    Pie VII face à

    Napoléon La tiare

    dans les serres de l’Aigle P

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    39 €ISBN : 978-2-7118-6247-4EC 70 6247

    Retrouvez nos publications sur www.rmngp.fr

    RAJOUTER MATIERE GAUCHE ET DROITE ET AJUSTER EN CHROMI LES 2 GRAVURES

    Le palais impérial de Fontainebleau accueillit le pape Pie VII à deux reprises, dans des circonstances radicalement différentes : il y fut d’abord hôte sur le chemin du sacre en novembre 1804, puis prisonnier dans une geôle dorée de juin 1812 à janvier 1814.

    Au-delà de la confrontation entre deux personnalités hors du commun, l’ancien bénédictin élu pape et le lieutenant d’artillerie proclamé empereur des Français, l’ambition de cet ouvrage est plus largement d’explorer les relations tourmentées entre l’Église et l’État, des débuts italiens de Bonaparte en 1796 au rétablissement du pouvoir temporel du pape en 1814, en passant par le Concordat de 1801. Cet affrontement entre les deux pouvoirs eut d’emblée une traduction artistique : des œuvres d’art furent confisquées et restituées, tel le monumental Jupiter d’Otricoli exception-nellement prêté par les musées du Vatican, ou commandées et offertes, telle la somptueuse tiare exécutée par l’orfèvre Auguste et le joaillier Nitot, cadeau de l’Empereur au pape en 1805 au temps de la concorde, ordinai-rement conservée dans le trésor de la Sacristie pontificale des Sacrés Palais.

    Par ailleurs, une ample moisson iconographique rassemble, rapproche et confronte des œuvres exposées au Salon à Paris en 1810 et 1812 ou conçues en Italie. À Rome, déclarée « seconde capitale de l’Empire », la décoration du Quirinal, devenu palais impérial de Monte-Cavallo, multiplia les références antiques au service du César moderne, tandis qu’à Paris, où foisonnaient les projets à la gloire de l’Empereur, le Salon des artistes vivants était une scène où se livrait une guerre des pinceaux. Après la chute de Napoléon en 1814 se poursuivit, par une explosion de créations graphiques, cette guerre d’image entre les deux souverains rivaux, l’un restauré, l’autre déchu, chacun également habile à mobiliser à son profit l’opinion par les arts.

    19

  • annexesplan du château

    annexesinformations pratiques

    renseignementspratiques

    HorairesDu 28 mars au 29 juin 2015,

    l’exposition est ouverte tous les jours,

    sauf les mardis, de 9h30 à 18h

    Dernier accès château 17h15

    TarifsDroit d’entrée pour le circuit principal

    (musée Napoléon Ier, appartement du Pape,

    Grands Appartements et appartement

    intérieur de Napoléon Ier) et exposition : 11 €

    Tarif réduit : 9 €

    Plus de renseignements

    Tél. 01 60 71 50 60 / 70

    www.chateaudefontainebleau.fr

    AccèsPar la route : porte d’Orléans, porte d’Italie,

    A6 sortie Fontainebleau

    SNCF : Gare de Lyon (grandes lignes),

    station Fontainebleau-Avon puis Bus ligne 1

    direction Les Lilas, arrêt

    La Poste / Château

    Le week-end et pendant les vacances, le dézonage du pass navigo permet aux détenteurs d’un abonnement de se rendre en train à Fontainebleau et d’y prendre le bus sans supplément

    autour de l’exposition

    VisitesVisite libre

    L’accès à l’exposition est compris dans

    le ticket d’entrée du château.

    Plein tarif : 11 €

    Tarif réduit : 9 €

    Visite exceptionnelle

    Par Christophe Beyeler, conservateur au

    château de Fontainebleau, commissaire de

    l’exposition.

    Samedi 4 avril à 15h

    Visites guidées

    Découvrez cette exposition qui évoque

    les rapports entre Napoléon Ier et le pape

    Pie VII, de l’accueil lors du sacre en 1804 à

    l’emprisonnement de 1812/1814, avec l’un de

    nos conférenciers.

    Dimanche 12 avril ; samedi 2, jeudi 21 mai ;

    dimanche 14, samedi 27 juin : le matin à 11h15.

    Vendredi 17, dimanche 26 avril ; vendredi 15,

    jeudi 28 mai, dimanche 31 mai ; jeudi 4,

    jeudi 18 et dimanche 28 juin : l’après-midi à 15h.

    Pleins tarifs : 15,50 €/ 6,50€

    Tarif réduit : 5 €

    Visites thématiques - NouveautéPour en savoir plus sur la mise en scène

    fastueuse voulue par Napoléon Ier dans

    ses palais, au service de l’image impériale,

    participez au cycle

    “Napoléon Ier et les arts décoratifs”.

    Pleins tarifs : 15,50 €/ 6,50 €

    Tarif réduit : 5 €

    2 thèmes achetés = le 3ème offert

    Antiquité et kaolin Les porcelaines de l’EmpireSamedi 11 et jeudi 16 avril à 14h

    Brocard et gourgouran Les textiles du Premier EmpireSamedi 9 et jeudi 21 mai à 14h

    Pouvoir et séduction Un mobilier pour l’EmpireSamedi 13 et jeudi 25 juin à 14h

    Cycles de conférences Pour approfondir l’approche donnée par

    l’exposition temporaire, venez assister au

    cycle de conférence “Napoléon Ier face au

    Pape Pie VII”.

    Pleins tarifs : 15,50 €/ 6,50 €

    Tarif réduit : 5 €

    2 thèmes achetés = le 3e offert

    De Rome à Rome, en passant par Paris et Fontainebleau : Pie VII, un pape en voyage sur les chemins de l’Europe, 1799-1814Par Chistophe Beyeler, conservateur

    en chef au château de Fontainebleau,

    commissaire de l’exposition.

    Jeudi 16 avril à 19h

    Recevoir Sa Sainteté dans une geôle dorée ? L’Appartement du Pape à Fontainebleau sous Pie VII, 1812-1814Par Jean Vittet, conservateur en chef au

    château de Fontainebleau, commissaire

    de l’exposition.

    Jeudi 21 mai à 19h

    Une guerre d’image. Église et État, deux souverainetés aux prises, propagande et caricatures, 1799-1814Par Chistophe Beyeler, conservateur

    en chef au château de Fontainebleau,

    commissaire de l’exposition.

    Jeudi 18 juin à 19h

    Présentation de l’habit du maréchal NeyAvril - Juin 2015

    Acquis conjointement par le musée

    de l’Armée et le château de Fontainebleau

    en 2013, l’habit et le manteau de cérémonie

    du maréchal Ney (1769-1815) seront

    présentés, en marge de l’exposition

    “Pie VII face à Napoléon”, dans

    l’appartement intérieur de l’Empereur, après

    avoir fait l’objet d’une exposition au musée

    de l’Armée à l’automne 2014.

    L’accès à l’appartement intérieur est

    compris dans le ticket d’entrée du château.

    Plein tarif : 11 €

    Tarif réduit : 9 €

    salle de la belle cheminée

    rdc

    appartement du pape

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  • Pierre-Joseph-Célestin François (1759-1851) :Allégorie du Concordat © RMN-Grand Palais (musée des châteaux de

    Malmaison et de Bois-Préau) / Droits réservés

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    4. Luigi Antonini : Arc de triomphe sur un pont de barques enjambant le Tibre à Ripetta, 1814 © Museo Praz / photo Antonio Idini

    5. Anonyme : Le Traité de paix avec Rome Baisez ça Papa et faite pate de velours, 1797 © Bibliothèque nationale de France

    6. Jacques-Louis David (1748-1825) et son atelier : Portrait du pape Pie VII, 1805 © RMN - GP / Images RMN - GP

    7. Jupiter d’Otricoli Première moitié du Ier siècle av. J-C et fin d XVIIe siècle © Musei Vaticani

    8. François Gérard (1770-1837) : La Signature du Concordat aux Tuileries 15 juillet 1801, 1803 ou 1804 © RMN - GP / château de Versailles / Gérard Blot

    9. Manufacture de Sèvres L’Histoire, Trois assiettes du service “fond nankin à figures”, 1802-1803 © RMN - GP / château de Fontainebleau / Gérard Blot

    10. Pierre-Joseph-Célestin François (1759-1851) Allégorie du Concordat © RMN - GP / musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau / droits réservés

    11. Alexandre-Évariste Fragonard (1780-1850) : Le Rétablissement des Cultes ou la Religion © RMN - GP / Sèvres, Cité de la céramique / Manzara

    12. Jacques-Louis David (1748-1825) : Napoléon se couronnant lui-même en présence du pape assis © RMC - GP / musée du Louvre / Thierry Le Mage

    13. Pierre-Michel Alix (1762-1817), d’après Jean-Baptiste Wicar (1762-1834) : Pie VII. Souverain Pontife, 1804 © RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean

    14. Louis-Pierre Deseine (1749-1822) : Buste de Pie VII © RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean

    15. Denis-Antoine Chaudet (1763-1810) : Buste de Napoléon, après mai 1804 © RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean

    16. Pendule ayant pour sujet Uranie, 1813 Mouvement de Bailly © RMN - GP / château de Fontainebleau / droits réservés

    17. Manufacture impériale puis royale de Sèvres : Vue du palais pontifical sur le mont Quirinal à Rome © RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean

    18. Hortense Lescot (1784-1845) : Le Baisement des pieds de la statue de saint Pierre dans la basilique Saint-Pierre de Rome, 1812 © RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean

    19. Muthenthaller, éditeur à Vienne : Arrestation de Pie VII dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809, après mai 1814 © RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean

    20. Muthenthaller, éditeur à Vienne : Départ de Pie VII, après mai 1814 © RMN - GP / château de Fontainebleau / Adrien Didierjean

    21. Reliquaire de Sainte-Hélène, 1840-1847 © RMN - GP / château de Fontainebleau / Gérard Blot

    22. C. J. Werner, d’après Horace Vernet (1789-1863) : Napoléon sortant de son tombeau © RMN - GP / musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau / Mathéus

    23. Appartement du Pape © Château de Fontainebleau / Finocchi

    24. Appartement du Pape © Château de Fontainebleau / Finocchi

  • COMMUNICATION ET RELATIONS PRESSE

    Alexis de Kermel

    Tél. 01 60 71 50 73

    Port. 06 89 46 94 12

    [email protected]

    RENSEIGNEMENTS

    tél. 01 60 71 50 60

    www.chateaudefontainebleau.fr

    Le château de Fontainebleau

    et son domaine sont inscrits sur

    la liste du patrimoine mondial

    de l’UNESCO. L’inscription sur cette

    liste consacre la valeur universelle

    et exceptionnelle d’un bien culturel

    ou naturel afin qu’il soit protégé

    au bénéfice de l’humanité.

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