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BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

FORA - FRANCEZ.A, Trévé 22600 LOUDEAC

Interventions sur les forages de laSociété ANTARTIC - Saint-Martin-d'Abbat (45)

D. ChigotPh. Maget

Mars 1993R 37013

C.158.21137

DIRECTION REGIONALE PARIS CENTREAGENCE ORLEANS

Avenue de Concyr - B.P, 600945060 - ORLEANS CEDEX - Tél. : 38 64 37 37

BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

FORA - FRANCEZ.A, Trévé 22600 LOUDEAC

Interventions sur les forages de laSociété ANTARTIC - Saint-Martin-d'Abbat (45)

D. ChigotPh. Maget

Mars 1993R 37013

C.158.21137

DIRECTION REGIONALE PARIS CENTREAGENCE ORLEANS

Avenue de Concyr - B.P, 600945060 - ORLEANS CEDEX - Tél. : 38 64 37 37

Forages eau Société Antartic - Saint-Mariin-d'Abbat (45)

Resume

La Société ANTARTIC a demandé à l'entreprise FORAFRANCE de réaliser un diagnostic surles deux ouvrages produisant l'eau destinée à l'embouteillage afin de déterminer les zoneséventuelles de mélanges au niveau dc la partie supérieure des calcaires de Beauce. L'entrepriseFORAFRANCE a confié au BRGM l'étude de diagnostic.

Les examens des forages ont eu lieu la semaine du 22 février 1993, par passage d'une caméravidéo et d'une identification des zones de production (log des productivités au micromoulinet).

De cet examen, il résulte que le forage Fl présente une rupture de la colonne PVC entre 24,6 et27 m, que les crépines ne couvrent que 4 m de calcaire, et que le fond de l'ouvrage est en trou nu.Un équipement de pompage (électropompe) est tombé dans le forage. L'ouvrage pourra être sinécessaire réhabilité ou rebouché selon la faisabilité technique et financière des opérations.

Le forage F2 présente de nombreux dépôts au niveau de la chambre de pompage, mais la colonnede captage est propre. L'ouvrage est obturé à partir de 86,40 m.

Compte tenu de la production envisagée, l'ouvrage F2 pourrait ,après un test de pompage, êtreexploité à un débit plus important palliant ainsi le manque de production du forage Fl.

Les incertitudes concernant l'origine de l'eau et de la contamination pourraient être levées par des

tests de pompage et une datation des eaux sur les ouvrages.

A long terme, la Société ANTARTIC peut entreprendre la création d'un nouveau captage, lerapport fait le point sur les possibilités aquifères du Calcaire dc Beauce bien protégé dans la zonede la forêt d'Orléans, ou de l'aquifère Albicn au droit dc l'usine.

Rapport BRGM R 37013 CEN 43/93

Forages eau Société Antartic - Saint-Mariin-d'Abbat (45)

Resume

La Société ANTARTIC a demandé à l'entreprise FORAFRANCE de réaliser un diagnostic surles deux ouvrages produisant l'eau destinée à l'embouteillage afin de déterminer les zoneséventuelles de mélanges au niveau dc la partie supérieure des calcaires de Beauce. L'entrepriseFORAFRANCE a confié au BRGM l'étude de diagnostic.

Les examens des forages ont eu lieu la semaine du 22 février 1993, par passage d'une caméravidéo et d'une identification des zones de production (log des productivités au micromoulinet).

De cet examen, il résulte que le forage Fl présente une rupture de la colonne PVC entre 24,6 et27 m, que les crépines ne couvrent que 4 m de calcaire, et que le fond de l'ouvrage est en trou nu.Un équipement de pompage (électropompe) est tombé dans le forage. L'ouvrage pourra être sinécessaire réhabilité ou rebouché selon la faisabilité technique et financière des opérations.

Le forage F2 présente de nombreux dépôts au niveau de la chambre de pompage, mais la colonnede captage est propre. L'ouvrage est obturé à partir de 86,40 m.

Compte tenu de la production envisagée, l'ouvrage F2 pourrait ,après un test de pompage, êtreexploité à un débit plus important palliant ainsi le manque de production du forage Fl.

Les incertitudes concernant l'origine de l'eau et de la contamination pourraient être levées par des

tests de pompage et une datation des eaux sur les ouvrages.

A long terme, la Société ANTARTIC peut entreprendre la création d'un nouveau captage, lerapport fait le point sur les possibilités aquifères du Calcaire dc Beauce bien protégé dans la zonede la forêt d'Orléans, ou de l'aquifère Albicn au droit dc l'usine.


Forages eau Société Antartic - Saint-Martin-d'Abbat (45)

Table des matières

INTRODUCTION ; 5

L DEROULEMENT DE L'OPERATION 7

2. RESULTATS 8

2.1, F.l 8

2.1.1. Caméra-vidéo 8

2.1.2. Micro-moulinet 9

2.2. F.2 9



3. CONCLUSIONS 11

3.1. F.1 11

3.2. F.2 12

3.3. Conclusion générale 13

4. ANALYSE DE L'EAU 13

4.1. Datation 13

4.2. Contamination 14

4.3. Test complémentaire 14

5. NOUVEAU CAPTAGE 15

5.1. Captage de la nappe de Beauce inférieure 15

5.2. Captage de la nappe de l'Albien 17

Rapport BRGM R 37013 CEN 4S/93


Table des matières

INTRODUCTION ; 5

L DEROULEMENT DE L'OPERATION 7

2. RESULTATS 8

2.1, F.l 8



2.2. F.2 9



3. CONCLUSIONS 11

3.1. F.1 11

3.2. F.2 12

3.3. Conclusion générale 13

4. ANALYSE DE L'EAU 13

4.1. Datation 13

4.2. Contamination 14

4.3. Test complémentaire 14

5. NOUVEAU CAPTAGE 15

5.1. Captage de la nappe de Beauce inférieure 15

5.2. Captage de la nappe de l'Albien 17



Liste des figures

Fig. 1 - Plan de situation

Fig. 2 - Localisation proposée d'un captage de la nappe de Beauce inférieure

Liste des annexes

Annexe 1 - Coupes originelles des forages (Fora France)

1.1. -F.l1.2. -F.2

Annexe 2 - F. 1 caméra-vidéo

Annexe 3 - F. 1 micro-moulinet

Annexe 4 - F.2 caméra-vidéo

Annexe 5 - F.2 micro-moulinet



Liste des figures


Fig. 2 - Localisation proposée d'un captage de la nappe de Beauce inférieure

Liste des annexes

Annexe 1 - Coupes originelles des forages (Fora France)

1.1. -F.l1.2. -F.2

Annexe 2 - F. 1 caméra-vidéo

Annexe 3 - F. 1 micro-moulinet

Annexe 4 - F.2 caméra-vidéo

Annexe 5 - F.2 micro-moulinet



Introduction

La Société ANTARTIC à Saint-Martin-d'Abbat (45), est alimentée en eau - avec la qualifica¬tion "Eau de Source" - à partir de deux forages^*) :

- F.l (399-2X-247)dc 1984.- F.2 (399-2X-262)dc 1988.

Cette eau est caractérisée par sa qualité bonne et constante, dont en particulier, sa pureté sur leplan bactérien et l'absence complète de nitrates.

Une étude complémentaire^*) a montré cependant un âge différent de l'eau sur les deux captages,par la méthode du carbone 14 :

- F.l : 32870 am,- F.2 : 19940 am,

ce qui laissait présager un mélange avec une nappe superficielle sur F.2.

En outre, une analyse sur Fl et F2 a révélé en 1990 une teneur en nitrates de 1,0 mg/l, valeur toutà fait accidentelle.

La Société ANTARTIC a demandé à l'Entreprise FORA-FRANCE, qui a exécuté les deuxcaptages, un diagnostic des ouvrages afin de déceler éventuellement une fuite au niveau de lanappe supérieure de Beauce, laquelle est contaminée par les activités dc surface.

L'examen des puits a été confié au BRGM -Agence Centre, par commande du 16/02.(proposition 93/039).

Le programme a été défini lors de la réunion du 9/02/1993.

Les opérations ont été réalisées en deux temps par :

- l'unité BRGM sur F.2,- DIASOLsurF.l.

() cf. rapport BRGM n° R 32816 CEN.91 (mai 1991).() cf. rapport BRGM n° R 36123 CEN.92 (novembre 1992).



Introduction

La Société ANTARTIC à Saint-Martin-d'Abbat (45), est alimentée en eau - avec la qualifica¬tion "Eau de Source" - à partir de deux forages^*) :

- F.l (399-2X-247)dc 1984.- F.2 (399-2X-262)dc 1988.

Cette eau est caractérisée par sa qualité bonne et constante, dont en particulier, sa pureté sur leplan bactérien et l'absence complète de nitrates.

Une étude complémentaire^*) a montré cependant un âge différent de l'eau sur les deux captages,par la méthode du carbone 14 :

- F.l : 32870 am,- F.2 : 19940 am,

ce qui laissait présager un mélange avec une nappe superficielle sur F.2.

En outre, une analyse sur Fl et F2 a révélé en 1990 une teneur en nitrates de 1,0 mg/l, valeur toutà fait accidentelle.

La Société ANTARTIC a demandé à l'Entreprise FORA-FRANCE, qui a exécuté les deuxcaptages, un diagnostic des ouvrages afin de déceler éventuellement une fuite au niveau de lanappe supérieure de Beauce, laquelle est contaminée par les activités dc surface.

L'examen des puits a été confié au BRGM -Agence Centre, par commande du 16/02.(proposition 93/039).

Le programme a été défini lors de la réunion du 9/02/1993.

Les opérations ont été réalisées en deux temps par :

- l'unité BRGM sur F.2,- DIASOLsurF.l.

() cf. rapport BRGM n° R 32816 CEN.91 (mai 1991).() cf. rapport BRGM n° R 36123 CEN.92 (novembre 1992).



1 . DEROULEMENT DE L'OPERATION

Lundi 22 : Grue de location, par FORA-FRANCE.

Mise en place sur F.l.43,59 m de tubes d'exhaure retirés.Blocage de la pompe.Le grutier aurait tiré à 10 tonnes !..Abandon.

Mise en place sur F.2.Décrochage de l'ensemble dès le début et chute jusqu'au sommet des crépines.

Mardi 23 : Arrivée de l'unité de logging, BRGM de Bordeaux.

F.l : tentative de pousser vers le fond le train de tubes d'exhaure, puis traction.Décollement de la colonne dc captage qui est solidaire de la pompe ; replacée à sa

position initiale.

F.2 ; opération de repêchage réussie.Caméra-vidéo dc la partie supérieure du tube de soutènement.Contrôle du sommet de la colonne de captage et du fond.

La pompe 6" n'est pas arrivée.

Mercredi 24 : Arrivée de la pompe 6".Descente à 45 m de profondeur.Pompage à 70 m^/h.

Caméra-vidéo et micro-moulinet sous la pompe, de 48 à 86 m (fond).

Thermométrie : pièce manquante.Opération annulée.

Compte rendu à FORA-FRANCE (M. Potier) à 12 heures 30.Ordre de repli de l'unité de logging.

Jeudi 25 : Déblocage de la pompe sur F.l à l'aide de 3 litres de détergent vaisselle.Tube PVC 200-220 démanché à 10 m dc profondeur.

Commande unité de logging :

camion BRGM en panne,commande à DIASOL.



1 . DEROULEMENT DE L'OPERATION

Lundi 22 : Grue de location, par FORA-FRANCE.

Mise en place sur F.l.43,59 m de tubes d'exhaure retirés.Blocage de la pompe.Le grutier aurait tiré à 10 tonnes !..Abandon.

Mise en place sur F.2.Décrochage de l'ensemble dès le début et chute jusqu'au sommet des crépines.

Mardi 23 : Arrivée de l'unité de logging, BRGM de Bordeaux.

F.l : tentative de pousser vers le fond le train de tubes d'exhaure, puis traction.Décollement de la colonne dc captage qui est solidaire de la pompe ; replacée à sa

position initiale.

F.2 ; opération de repêchage réussie.Caméra-vidéo dc la partie supérieure du tube de soutènement.Contrôle du sommet de la colonne de captage et du fond.

La pompe 6" n'est pas arrivée.

Mercredi 24 : Arrivée de la pompe 6".Descente à 45 m de profondeur.Pompage à 70 m^/h.

Caméra-vidéo et micro-moulinet sous la pompe, de 48 à 86 m (fond).

Thermométrie : pièce manquante.Opération annulée.

Compte rendu à FORA-FRANCE (M. Potier) à 12 heures 30.Ordre de repli de l'unité de logging.

Jeudi 25 : Déblocage de la pompe sur F.l à l'aide de 3 litres de détergent vaisselle.Tube PVC 200-220 démanché à 10 m dc profondeur.

Commande unité de logging :

camion BRGM en panne,commande à DIASOL.



Vendredi 26: Sur F.l:

Passage caméra-vidéo :

dc 0 à 50 m avant installation dc la pompe,50 à 81,6 m en pompage.Trou nu au-delà, avec nombreux poissons.Lampe de caméra brisée sur ces objets.

Micro-moulinet :

mesure en continu difficile à cause de frottements,mesure en statique.

Réunion finale entre :

- ANTARTIC- FORA-FRANCE- BRGM.

2. RESULTATS

2.1. F.1

Repère : sommet du tube acier situé à 0,45 m de la dalle.La pompe se trouvait à 72 m de profondeur.Tubes d'exhaure retirés, diamètre : 103 mm.Bon état des tubes d'exhaure qui avaient été changés cn 1991 .

2.1.1. Caméra-vidéo

Principales remarques :

9,2 m : câble disparaissant derrière le PVC à 200-220 mm.

10.5 m : sommet du tube PVC

24.6 m : éclatement tube PVCdéboîté d'environ 1 cmse prolonge sur 1 m au moinsplus de visibilité à cause dc la mousse.



Vendredi 26: Sur F.l:

Passage caméra-vidéo :

dc 0 à 50 m avant installation dc la pompe,50 à 81,6 m en pompage.Trou nu au-delà, avec nombreux poissons.Lampe de caméra brisée sur ces objets.

Micro-moulinet :

mesure en continu difficile à cause de frottements,mesure en statique.

Réunion finale entre :

- ANTARTIC- FORA-FRANCE- BRGM.

2. RESULTATS

2.1. F.1

Repère : sommet du tube acier situé à 0,45 m de la dalle.La pompe se trouvait à 72 m de profondeur.Tubes d'exhaure retirés, diamètre : 103 mm.Bon état des tubes d'exhaure qui avaient été changés cn 1991 .


Principales remarques :

9,2 m : câble disparaissant derrière le PVC à 200-220 mm.

10.5 m : sommet du tube PVC

24.6 m : éclatement tube PVCdéboîté d'environ 1 cmse prolonge sur 1 m au moinsplus de visibilité à cause dc la mousse.



27,5 m : N.S. eau.

Les tubes PVC sont emboîtés.Parois non lisse à l'intérieur -^

5 1.2 m : Tube PVC de petit diamètre posé sur manchon suivant.

63,0 m : Raccord tube PVC/colonne de captage inox avec boulons.

63.5 m : Début des crépines à nervures repoussées.Très bon état.

69.3 m : Tube PVC de petit diamètre, sur deux longueurs.

78.4 m ; Deuxième petit tube PVC.

81.6 m: Fin des crépines.Bords lisses ; apparemment, il n'y a pas de fond.Trou nu au-dessous (pas de gravier) :

. cave dans argile apportant de nombreux sédiments,

. épaulement calcaire vers 40 cm plus bas, en position déboîtée.

Tige de fer.Sommet tube d'exhaure de la pompe qui est tombée à l'origine.

Le fond débite fortement.

2.1.2. Micro-moulinet

- Vitesse uniforme dans tube PVC.

- Décroissance de vitesse à 63,5 m, dans l'espace annulaire crépines/tube acier.

- Réduction de vitesse à 68 m : base du tube de soutènement ? (prévu à 78 m).

- Vitesse irrégulière ensuite, pouvant correspondre aux parois du terrain dans les alternancesargile/calcaire.

2.2. F.2

Repère : sommet du tube acier situé à 0,60 m de la dalle de la cave.Tube de soutènement, diamètre 273-279 mm ; e = 3 mm.Pompe 8" située à 66 m de profondeur.



27,5 m : N.S. eau.

Les tubes PVC sont emboîtés.Parois non lisse à l'intérieur -^

5 1.2 m : Tube PVC de petit diamètre posé sur manchon suivant.

63,0 m : Raccord tube PVC/colonne de captage inox avec boulons.

63.5 m : Début des crépines à nervures repoussées.Très bon état.

69.3 m : Tube PVC de petit diamètre, sur deux longueurs.

78.4 m ; Deuxième petit tube PVC.

81.6 m: Fin des crépines.Bords lisses ; apparemment, il n'y a pas de fond.Trou nu au-dessous (pas de gravier) :

. cave dans argile apportant de nombreux sédiments,

. épaulement calcaire vers 40 cm plus bas, en position déboîtée.

Tige de fer.Sommet tube d'exhaure de la pompe qui est tombée à l'origine.

Le fond débite fortement.


- Vitesse uniforme dans tube PVC.

- Décroissance de vitesse à 63,5 m, dans l'espace annulaire crépines/tube acier.

- Réduction de vitesse à 68 m : base du tube de soutènement ? (prévu à 78 m).

- Vitesse irrégulière ensuite, pouvant correspondre aux parois du terrain dans les alternancesargile/calcaire.

2.2. F.2

Repère : sommet du tube acier situé à 0,60 m de la dalle de la cave.Tube de soutènement, diamètre 273-279 mm ; e = 3 mm.Pompe 8" située à 66 m de profondeur.



Colonne d'exhaure.Origine des longueurs : bride de surface :

- colonne fortement piquetée de 20 à 28,6 m ;

- bon état dc 28,6 à 4 1,6 m (deux longueurs de tiges) ;

- assez altérée de 4 1,6 à 48 m ;

- très altérée de 48 à 50 m.


- Le tube de soutènement est recouvert d'un encroûtement ferrugineux mais sans doute aussicalcaire. Aucune trace décelable de perforation.

- Le top des crépines est à 69,30 m (et non 75 m). La colonne est bien centrée.

- 12 m de tube PVC de petit diamètre, en deux longueurs, repose sur le réduction (de 57 à69 m).

- Un bidon était sur la réduction à 69,3 m ; la manoeuvre a dû le faire chuter dans l'espaceannulaire.

- Les crépines sont en excellent état.

- Le fond est à 86 m. ll est composé de sédiments noirs (chute des dépôts ferrugineux lors des

manoeuvres ?) ; plusieurs colliers de serrage.

Le dépôt est à la hauteur des nervures repoussées ; la colonne se prolonge donc plus bas.

Cf cn annexe : fiche de chantier, photos.


Sous pompage à 70 m'/h :

- aucune arrivée d'eau sur la hauteur du tube dc soutènement ;

- arrivée d'eau par le fond, à 86 m.

Rapport BRGM R 37013 CEN 4S/93 1 0


Colonne d'exhaure.Origine des longueurs : bride de surface :

- colonne fortement piquetée de 20 à 28,6 m ;

- bon état dc 28,6 à 4 1,6 m (deux longueurs de tiges) ;

- assez altérée de 4 1,6 à 48 m ;

- très altérée de 48 à 50 m.


- Le tube de soutènement est recouvert d'un encroûtement ferrugineux mais sans doute aussicalcaire. Aucune trace décelable de perforation.

- Le top des crépines est à 69,30 m (et non 75 m). La colonne est bien centrée.

- 12 m de tube PVC de petit diamètre, en deux longueurs, repose sur le réduction (de 57 à69 m).

- Un bidon était sur la réduction à 69,3 m ; la manoeuvre a dû le faire chuter dans l'espaceannulaire.

- Les crépines sont en excellent état.

- Le fond est à 86 m. ll est composé de sédiments noirs (chute des dépôts ferrugineux lors des

manoeuvres ?) ; plusieurs colliers de serrage.

Le dépôt est à la hauteur des nervures repoussées ; la colonne se prolonge donc plus bas.

Cf cn annexe : fiche de chantier, photos.


Sous pompage à 70 m'/h :

- aucune arrivée d'eau sur la hauteur du tube dc soutènement ;

- arrivée d'eau par le fond, à 86 m.



3. Conclusions

3.1. F.1

La coupe technique rectifiée serait :

- tube de soutènement acier dc - 1,15 à 68 m ;

- colonne de captage inox de 63 à 81,6 m ; pas de fond ; pas de massif de gravier ; la colonne se

serait bloquée sur un épaulement calcaire.

Etat du puits :

- la prolongation de la colonne de captage, en PVC, diamètre 200-220 mm, est éclatée entre24,6 et 27 m, avec déboîtement de l cm environ, n'autorisant plus le passage d'une pompe 8" ;

- l'état du tube de soutènement acier reste inconnu en raison de la présence du tube PVC ;

- les crépines sont en très bon état, mais elles ne couvrent que 4 m de calcaire (de 77 à 8 1 m) ;

- la "cave" à la base des crépines laisse passer des sédiments néfastes pour la pompe.

Programme envisagé : ce puits pourrait être réhabilité :

- arrachage de toute la colonne de captage, en l'agrippant à 63 m, sous le PVC ;

- contrôle de l'état du tube de soutènement ; dans le cas où l'examen est favorable :

repêchage de la pompe et accessoires en fond de trou,recalibrage du trou,et équipement mieux adapté.

La faisabilité technique et le chiffrage dc cette opération seront précisés au préalable.

En l'attente, le puits sera équipé d'une pompe 6" afin de ne pas entraîner trop de sédiments.

Il sera nettoyé au préalable avec du savon injecté.



3. Conclusions

3.1. F.1


- tube de soutènement acier dc - 1,15 à 68 m ;

- colonne de captage inox de 63 à 81,6 m ; pas de fond ; pas de massif de gravier ; la colonne se

serait bloquée sur un épaulement calcaire.

Etat du puits :

- la prolongation de la colonne de captage, en PVC, diamètre 200-220 mm, est éclatée entre24,6 et 27 m, avec déboîtement de l cm environ, n'autorisant plus le passage d'une pompe 8" ;

- l'état du tube de soutènement acier reste inconnu en raison de la présence du tube PVC ;

- les crépines sont en très bon état, mais elles ne couvrent que 4 m de calcaire (de 77 à 8 1 m) ;

- la "cave" à la base des crépines laisse passer des sédiments néfastes pour la pompe.

Programme envisagé : ce puits pourrait être réhabilité :

- arrachage de toute la colonne de captage, en l'agrippant à 63 m, sous le PVC ;

- contrôle de l'état du tube de soutènement ; dans le cas où l'examen est favorable :

repêchage de la pompe et accessoires en fond de trou,recalibrage du trou,et équipement mieux adapté.

La faisabilité technique et le chiffrage dc cette opération seront précisés au préalable.

En l'attente, le puits sera équipé d'une pompe 6" afin de ne pas entraîner trop de sédiments.

Il sera nettoyé au préalable avec du savon injecté.



3.2. F.2


- tube de soutènement acier de - 0,84 à ....? m ;

- colonne de captage crépinée de 69,3 à 86,4 m.

Etat du puits :

- tube de soutènement assez fortement encroûté (calcaire et oxyde de fer). Mais il ne présentepas dc défaut d'étanchéité ;

- les crépines sont en très bon état ; mais la base est masquée par des dépôts ferrugineux. Laterminaison et sa cote ne sont donc pas connues.

Programme envisagé :

- à court terme :

pour suppléer la défaillance de F.l, la production serait augmentée de 80 à 120m^/h. Enprincipe, l'extrapolation du débit spécifique l'autoriserait :

N.S. à 27,3 mN.D. à 41 m pour Q = 72 m^/hd'où N.D. vers 50 m pour Q = 120 m^/het top des crépines à 69 m.

Ceci doit être vérifié par un pompage d'essai (établissement de la courbe caractéristique dupuits).

Note : l'augmentation du débit entraînera des dépôts du fond.

- à moyen terme :

les encroûtements masquant l'état réel du tube de soutènement, un nettoyage par brossage est à

prévoir.

Un pompage à l'air en circulation inverse débarrassera le puits dc tous les dépôts résultant dunettoyage et mettre à nu la base des crépines.

Un nouvel examen par caméra-video permettra de connaître l'état réel du puits.



3.2. F.2


- tube de soutènement acier de - 0,84 à ....? m ;

- colonne de captage crépinée de 69,3 à 86,4 m.

Etat du puits :

- tube de soutènement assez fortement encroûté (calcaire et oxyde de fer). Mais il ne présentepas dc défaut d'étanchéité ;

- les crépines sont en très bon état ; mais la base est masquée par des dépôts ferrugineux. Laterminaison et sa cote ne sont donc pas connues.

Programme envisagé :

- à court terme :

pour suppléer la défaillance de F.l, la production serait augmentée de 80 à 120m^/h. Enprincipe, l'extrapolation du débit spécifique l'autoriserait :

N.S. à 27,3 mN.D. à 41 m pour Q = 72 m^/hd'où N.D. vers 50 m pour Q = 120 m^/het top des crépines à 69 m.

Ceci doit être vérifié par un pompage d'essai (établissement de la courbe caractéristique dupuits).

Note : l'augmentation du débit entraînera des dépôts du fond.

- à moyen terme :

les encroûtements masquant l'état réel du tube de soutènement, un nettoyage par brossage est à

prévoir.

Un pompage à l'air en circulation inverse débarrassera le puits dc tous les dépôts résultant dunettoyage et mettre à nu la base des crépines.

Un nouvel examen par caméra-video permettra de connaître l'état réel du puits.



3.3. CONCLUSION GENERALE

Le diagnostic réalisé sur les captages permet de préciser l'intervention à entreprendre dans lecadre d'une réhabilitation.

F.l : l'opération de réhabilitation est aléatoire et l'état actuel du tube de soutènement est toujoursinconnu.

En cas d'échec de cette opération (économique ou technique), il faudra alors prévoir leremplacement de ce captage.

Dans ce cas, le captage F. 1 devra être rebouché selon un programme précis :

- ciment (ou mortier) du fond jusqu'à 82 m ;

- coulis de ciment injecté sous pression de 82 à 60 m ;

- matériau inerte imperméable de 60 à 2 m ;

- découpage de la colonne de 2 à 0 m ;

- coulis de ciment jusqu'au sol.

F.2 ; l'état du captage - et la qualité actuelle de l'eau - permet d'envisager sa conservation. Il estcependant recommandé d'effectuer un examen et un traitement tous les 6 ans.

4. Analyses de l'eau

4.1. DATATION

Un doute demeure sur la désignation des échantillons prélevés pour la datation en 1992 : (forageF.louF.2)C).

Un contrôle est demandé pour confirmation.

() ANTARTIC : réunion du 26/02/1993.



3.3. CONCLUSION GENERALE

Le diagnostic réalisé sur les captages permet de préciser l'intervention à entreprendre dans lecadre d'une réhabilitation.

F.l : l'opération de réhabilitation est aléatoire et l'état actuel du tube de soutènement est toujoursinconnu.

En cas d'échec de cette opération (économique ou technique), il faudra alors prévoir leremplacement de ce captage.

Dans ce cas, le captage F. 1 devra être rebouché selon un programme précis :

- ciment (ou mortier) du fond jusqu'à 82 m ;

- coulis de ciment injecté sous pression de 82 à 60 m ;

- matériau inerte imperméable de 60 à 2 m ;

- découpage de la colonne de 2 à 0 m ;

- coulis de ciment jusqu'au sol.

F.2 ; l'état du captage - et la qualité actuelle de l'eau - permet d'envisager sa conservation. Il estcependant recommandé d'effectuer un examen et un traitement tous les 6 ans.

4. Analyses de l'eau

4.1. DATATION

Un doute demeure sur la désignation des échantillons prélevés pour la datation en 1992 : (forageF.louF.2)C).

Un contrôle est demandé pour confirmation.

() ANTARTIC : réunion du 26/02/1993.



4.2. CONTAMINATION

Une faible teneur en nitrates a été décelée en 1990, accidentellement.

Elle peut avoir deux origines :

- par infiltration le long du captage même : le test est négatif sur F.2 ; un test complémentaireest proposé ci-après ;

- par contamination de la nappe à partir d'un autre captage. Deux ouvrages sont suspectés :

le captage public (399-2-92) qui mélange les eaux des deux nappes ;

un captage agricole (399-2-231) distant de 1,5 km, mais en position hydrauliquelégèrement latérale et jusqu'en limite du cône d'appel.

Ces deux sources sont possibles après un temps de transfert de quelques années, mais la dilutionqui s'opère entre temps entraîne de très faibles concentrations.

Cependant, il est à remarquer que la très légère contamination par les nitrates est générale pourl'aquifère du calcaire d'Etampes (exemples de Boigny, Vrigny, etc.), même dans le cas où lescaptages présentent une bonne isolation le long de leur colonne.

Les résultats des analyses tendent à montrer que les captages ne sont pas en cause (d'où lespropositions faites précédemment).

4.3. TEST COMPLEMENTAIRE

Pour lever toute incertitude, il est proposé d'effectuer une série d'analyse sur l'eau en cours depompage après une période d'arrêt la plus longue possible ; les nitrates et la résistivité seraientpris comme indicateurs :

- prélèvement au démarrage du pompage ;

- prélèvement après 30 secondes ;

- prélèvement après 1 minute ;

- prélèvement après 2 minutes ;


- prélèvement après 1 heure ;

- prélèvement après 12 heures.

Une variation des paramètres au début du pompage peut signifier une infiltration au niveau ducaptage même.

Rapport BRGMR 37013 CEN 4S/93 1 4


4.2. CONTAMINATION

Une faible teneur en nitrates a été décelée en 1990, accidentellement.

Elle peut avoir deux origines :

- par infiltration le long du captage même : le test est négatif sur F.2 ; un test complémentaireest proposé ci-après ;

- par contamination de la nappe à partir d'un autre captage. Deux ouvrages sont suspectés :

le captage public (399-2-92) qui mélange les eaux des deux nappes ;

un captage agricole (399-2-231) distant de 1,5 km, mais en position hydrauliquelégèrement latérale et jusqu'en limite du cône d'appel.

Ces deux sources sont possibles après un temps de transfert de quelques années, mais la dilutionqui s'opère entre temps entraîne de très faibles concentrations.

Cependant, il est à remarquer que la très légère contamination par les nitrates est générale pourl'aquifère du calcaire d'Etampes (exemples de Boigny, Vrigny, etc.), même dans le cas où lescaptages présentent une bonne isolation le long de leur colonne.

Les résultats des analyses tendent à montrer que les captages ne sont pas en cause (d'où lespropositions faites précédemment).

4.3. TEST COMPLEMENTAIRE

Pour lever toute incertitude, il est proposé d'effectuer une série d'analyse sur l'eau en cours depompage après une période d'arrêt la plus longue possible ; les nitrates et la résistivité seraientpris comme indicateurs :

- prélèvement au démarrage du pompage ;

- prélèvement après 30 secondes ;

- prélèvement après 1 minute ;



- prélèvement après 1 heure ;

- prélèvement après 12 heures.

Une variation des paramètres au début du pompage peut signifier une infiltration au niveau ducaptage même.

Rapport BRGMR 37013 CEN 4S/93 1 4


5. Nouveau captage

En cas d'échec de réhabilitation sur F.l, mais dans tous les cas à long terme, un nouvel ouvragedevra être conçu.

Deux possibilités s'offrent :

- captage de la nappe de Beauce inférieure, en amont des zones agricoles où sont les foragesd'irrigation ;

- captage de la nappe de l'Albien, parfaitement protégée.

5.1. captage de LA NAPPE DE BEAUCE INFERIEURE

En bordure de la forêt d'Orléans, sous laquelle se situe la limite du bassin versant.

- Conception :

forage jusqu'à la base de la molasse du Gâtinais ;

tubage acier avec centreurs ;

cimentation par sabot, sous pression, suivie d'un test d'étanchéité ;

forage réservoir, diamètre 8" 1/2 ;

crépines inox, diamètre 6", avec centreurs, avec sabot de sédimentation ;

massif de gravier stabilisateur ;

développement ;

pompage par paliers de débits croissants pour l'obtention de la courbe caractéristique dupuits et la détermination du débit critique.

Note : le tube de soutènement peut être conçu de deux façons :

pour une seule pompe : diamètre > 9"5/8 ;

pour deux pompes, une étant utilisée cn secours ou en supplément de F.2,diamètre = 18"5/8.



5. Nouveau captage

En cas d'échec de réhabilitation sur F.l, mais dans tous les cas à long terme, un nouvel ouvragedevra être conçu.

Deux possibilités s'offrent :

- captage de la nappe de Beauce inférieure, en amont des zones agricoles où sont les foragesd'irrigation ;

- captage de la nappe de l'Albien, parfaitement protégée.

5.1. captage de LA NAPPE DE BEAUCE INFERIEURE

En bordure de la forêt d'Orléans, sous laquelle se situe la limite du bassin versant.

- Conception :

forage jusqu'à la base de la molasse du Gâtinais ;

tubage acier avec centreurs ;

cimentation par sabot, sous pression, suivie d'un test d'étanchéité ;

forage réservoir, diamètre 8" 1/2 ;

crépines inox, diamètre 6", avec centreurs, avec sabot de sédimentation ;

massif de gravier stabilisateur ;

développement ;

pompage par paliers de débits croissants pour l'obtention de la courbe caractéristique dupuits et la détermination du débit critique.

Note : le tube de soutènement peut être conçu de deux façons :

pour une seule pompe : diamètre > 9"5/8 ;

pour deux pompes, une étant utilisée cn secours ou en supplément de F.2,diamètre = 18"5/8.



5.2. CAPTAGE DE LA NAPPE DE L'ALBIEN

Vers 350 m dc profondeur, on rencontre une formation sableuse aquifère reconnue à Montbouy,Bazoches-sur-le-Betz, Briare, etc.

Les principales caractéristiques seraient^*) :

- toit des sables : - 370 m./sol

- base des sables : - 470 m.

- épaisseur cumulée des bancs sableux : 40 à 50 m (dont 30 m pour le banc supérieur) ;

- débit possible : 70 à 110 m^/h (référence des forages précités) ;

- niveau de l'eau probablement artésien ;

- eau douce, répondant aux normes de potabilité moyennant un traitement du fer (et manganèsesans doute). Eau pure bactériologiquement ;

- température : 21° environ.

Cet aquifère offre l'avantage d'être très bien protégé par une couverture argileuse efficace. Enoutre, vu sa profondeur jointe à la présence de la nappe de Beauce déjà productive, cet aquifèreest à l'abri de toute recherche aux fins d'irrigation.

Signalons que la nappe de l'Albien a fait l'objet, dans le Loiret, d'un arrêté préfectoral interdisanttout captage sans autorisation. Réservée à un usage "noble" cette ressource est donc à l'abri detoute exploitation agricole ou industrielle. Une démarche d'autorisation est à faire au préalable.

Le coût approximatif d'un ouvrage équipé pour une seule pompe, serait de 1,8 à 2 MF (sans lapompe d'e.xhaure).

En première approximation, pour un ouvrage de cette profondeur, les périmètres dc protectionpourraient se limiter au périmètre de protection immédiat.

() forage de référence : Guiiiy 101 n° 299-2-15.



5.2. CAPTAGE DE LA NAPPE DE L'ALBIEN

Vers 350 m dc profondeur, on rencontre une formation sableuse aquifère reconnue à Montbouy,Bazoches-sur-le-Betz, Briare, etc.

Les principales caractéristiques seraient^*) :

- toit des sables : - 370 m./sol

- base des sables : - 470 m.

- épaisseur cumulée des bancs sableux : 40 à 50 m (dont 30 m pour le banc supérieur) ;

- débit possible : 70 à 110 m^/h (référence des forages précités) ;

- niveau de l'eau probablement artésien ;

- eau douce, répondant aux normes de potabilité moyennant un traitement du fer (et manganèsesans doute). Eau pure bactériologiquement ;

- température : 21° environ.

Cet aquifère offre l'avantage d'être très bien protégé par une couverture argileuse efficace. Enoutre, vu sa profondeur jointe à la présence de la nappe de Beauce déjà productive, cet aquifèreest à l'abri de toute recherche aux fins d'irrigation.

Signalons que la nappe de l'Albien a fait l'objet, dans le Loiret, d'un arrêté préfectoral interdisanttout captage sans autorisation. Réservée à un usage "noble" cette ressource est donc à l'abri detoute exploitation agricole ou industrielle. Une démarche d'autorisation est à faire au préalable.

Le coût approximatif d'un ouvrage équipé pour une seule pompe, serait de 1,8 à 2 MF (sans lapompe d'e.xhaure).

En première approximation, pour un ouvrage de cette profondeur, les périmètres dc protectionpourraient se limiter au périmètre de protection immédiat.

() forage de référence : Guiiiy 101 n° 299-2-15.


AnnexesAnnexes


Annexe i

Coupes originelles des forages (documents FORA-FRANCE)



Annexe i

Coupes originelles des forages (documents FORA-FRANCE)


FinUPE 6

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ANTARTIC

SAINT ÏARTIN D' ABBAI

COUPE DU FORAGE F2

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Annexe 2

F.1 - Caméra-vidéo



Annexe 2



MESURES DIAGRAPHIQUES

ENREGISTREMENT VIDEO

SOMMAIRE

I. PRESENTATION DE LA MISSION ET METHODES DE TRAVAIL

L 1 Objet de l'étude

1.2 Sonde micromoulinet (FLW)

1.3 Caméra (TVC)

II. RESULTATS ET INTERPRETATION

11.1 Mesures de micromoulinet

11.2 Enregistrement caméra

III. CONCLUSIONS

MESURES DIAGRAPHIQUES

ENREGISTREMENT VIDEO

SOMMAIRE


L 1 Objet de l'étude

1.2 Sonde micromoulinet (FLW)

1.3 Caméra (TVC)


11.1 Mesures de micromoulinet

11.2 Enregistrement caméra

III. CONCLUSIONS

MESURES DUGRAPHIQUESENREGISTREMENT VIDEO


I.l Objet de l'étude

A la demande du BRGM, nous avons entrepris le 26/02/93, la réalisation dediagraphies et d'un passage vidéo sur le forage situé à Saint Martin d'Abbat, auxusines Antartic.

Notre diagnostic est fondé sur :

- Les diagraphies de micromoulinet situent précisément les venues d'eau de manièrequantitative.

- La caméra qui f>ermet de visualiser le forage que ce soit en trou nu ou équif>é.

La diagraphie est un enregistrement continu, en fonction de la profondeur, desvariations d'une caractéristique physique donnée des formations traversées par leforage.

MESURES DUGRAPHIQUESENREGISTREMENT VIDEO


I.l Objet de l'étude

A la demande du BRGM, nous avons entrepris le 26/02/93, la réalisation dediagraphies et d'un passage vidéo sur le forage situé à Saint Martin d'Abbat, auxusines Antartic.

Notre diagnostic est fondé sur :

- Les diagraphies de micromoulinet situent précisément les venues d'eau de manièrequantitative.

- La caméra qui f>ermet de visualiser le forage que ce soit en trou nu ou équif>é.

La diagraphie est un enregistrement continu, en fonction de la profondeur, desvariations d'une caractéristique physique donnée des formations traversées par leforage.

1.2 Sonde micromoulinet

Cette sonde p>ermet de mesurer la vitesse verticale de circulation de l'eau.

La diagraphie est effectuée soit au repos lorsqu'il y a un écoulement d'eau naturel,soit, dans le cas le plus général, en cours de pompage. Dans ce dernier cas, le débitdoit être constant et le niveau stabilisé.

Le diamètre du trou a une grande importance, les variations de celui-ci ont uneinfluence directe sur la vitesse mesurée ; c'est pourquoi une diagraphie de diamètreest toujours indispensable.

L'appareil est constitué d'un cylindre en acier incluant un compte-tours. En bout decylindre est fixée une petite hélice qui tournera sous l'effet de la circulation de l'eau,plus ou moins rapidement selon que la vitesse est plus ou moins élevée. Le compte-tours enregistre le nombre de tours effectués par l'hélice et transmet les informationsen surface, à travers un câble multi-conducteurs.

1.3 Caméra

L'outil d'inspection est constitué par un cylindre d'acier contenant à sa base unecaméra à objectif grand angle permettant une vision axiale ou latérale.

Le "nez" du cylindre comporte une ampoule à intensité lumineuse variable et réglabledepuis un boîtier de commande central situé en surface.

La caméra est portée par un câble coaxial, d'une longueur de 1000 m, blindé, dont lerôle est double : porteur et conducteur de l'alimentation électrique et du retourd'image.

Le boîtier de commande central est également relié à un écran qui permet de visualiseren surface et en temps réel l'intérieur de l'ouvrage inspecté, ainsi qu'à un enregistreurvidéo qui sauvegarde une cassette de l'opération.

1.2 Sonde micromoulinet

Cette sonde p>ermet de mesurer la vitesse verticale de circulation de l'eau.

La diagraphie est effectuée soit au repos lorsqu'il y a un écoulement d'eau naturel,soit, dans le cas le plus général, en cours de pompage. Dans ce dernier cas, le débitdoit être constant et le niveau stabilisé.

Le diamètre du trou a une grande importance, les variations de celui-ci ont uneinfluence directe sur la vitesse mesurée ; c'est pourquoi une diagraphie de diamètreest toujours indispensable.

L'appareil est constitué d'un cylindre en acier incluant un compte-tours. En bout decylindre est fixée une petite hélice qui tournera sous l'effet de la circulation de l'eau,plus ou moins rapidement selon que la vitesse est plus ou moins élevée. Le compte-tours enregistre le nombre de tours effectués par l'hélice et transmet les informationsen surface, à travers un câble multi-conducteurs.

1.3 Caméra

L'outil d'inspection est constitué par un cylindre d'acier contenant à sa base unecaméra à objectif grand angle permettant une vision axiale ou latérale.

Le "nez" du cylindre comporte une ampoule à intensité lumineuse variable et réglabledepuis un boîtier de commande central situé en surface.

La caméra est portée par un câble coaxial, d'une longueur de 1000 m, blindé, dont lerôle est double : porteur et conducteur de l'alimentation électrique et du retourd'image.

Le boîtier de commande central est également relié à un écran qui permet de visualiseren surface et en temps réel l'intérieur de l'ouvrage inspecté, ainsi qu'à un enregistreurvidéo qui sauvegarde une cassette de l'opération.


Pour le compte de : BRGM

Niveau zéro : le haut du tubage

II.l Mesure micromoulinet

Les mesures du micromoulinet ont débutées dans le tubage plein, à 56,00 mètres et se

sont achevées à la base du tubage crépine à 80,50 mètres. 100% du débit se situe de60,00 à 64,00 mètres et correspondent au maximum du débit de la pompe (72 m3/h).L'entrée dans les crépines se situe à 64,00 mètres ou une baisse de débit est due àl'absence de massif filtrant. Les irrégularités de la courbe proviennent des variationsde diamètre de l'encaissant.La courbe demeure dans l'ensemble régulière. Le débit à 66,00 mètres est égal audébit à 80,(X) mètres. Les venues d'eau sont donc localisées dans le fond de l'ouvrage.Les données statiques réalisées dans ce forage donnent les mêmes résultats :

Profondeur en mètre / débit en cps

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Pour le compte de : BRGM

Niveau zéro : le haut du tubage

II.l Mesure micromoulinet

Les mesures du micromoulinet ont débutées dans le tubage plein, à 56,00 mètres et se

sont achevées à la base du tubage crépine à 80,50 mètres. 100% du débit se situe de60,00 à 64,00 mètres et correspondent au maximum du débit de la pompe (72 m3/h).L'entrée dans les crépines se situe à 64,00 mètres ou une baisse de débit est due àl'absence de massif filtrant. Les irrégularités de la courbe proviennent des variationsde diamètre de l'encaissant.La courbe demeure dans l'ensemble régulière. Le débit à 66,00 mètres est égal audébit à 80,(X) mètres. Les venues d'eau sont donc localisées dans le fond de l'ouvrage.Les données statiques réalisées dans ce forage donnent les mêmes résultats :

Profondeur en mètre / débit en cps

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35 ^0 ^5 EO E5

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IL2 Caméra

L'inspection vidéo de ce forage nous a permis de relever les points particulierssuivants :

- De 0,00 à 10,40 mètres : le tubage acier de soutènement. Il est légèrement corrodé.- De 10,40 à 62,00 mètres : le tubage PVC. La cassure à 10,40 mètres est franche.Elle ne présente aucune esquille.Le tubage PVC est déchiré à 24,60 mètres.- A 27,00 mètres : le niveau d'eau.- A 51,10 mètres : un morceau de tubage PVC repose sur un manchon.- A 62,00 mètres : le raccord tubage plein PVC-tubage crépine INOX.- A 64,00 mètres : les crépines sont propres et exemptes de toutes concrétions.- A 68,80 et 78,20 mètres : deux tubes PVC reposent dans le fond.- A 81,60 mètres : la fin du tubage. Le forage se poursuit ensuite en trou nu, en

domaine karstique,- A 82,80 mètres : le haut d'un tube exhaure d'une pompe tombée dans le fond.

III. CONCLUSIONS

Ce forage présente plusieurs anomalies :

le tubage PVC de 0,00 à 10,40 mètres manque;le tubage PVC à 24,60 mètres est déchiré;des tubes PVC occupent le fond du forage ainsi qu'une pompe;

D'autre part, la principale venue d'eau semble provenir du fond du forage.

IL2 Caméra

L'inspection vidéo de ce forage nous a permis de relever les points particulierssuivants :

- De 0,00 à 10,40 mètres : le tubage acier de soutènement. Il est légèrement corrodé.- De 10,40 à 62,00 mètres : le tubage PVC. La cassure à 10,40 mètres est franche.Elle ne présente aucune esquille.Le tubage PVC est déchiré à 24,60 mètres.- A 27,00 mètres : le niveau d'eau.- A 51,10 mètres : un morceau de tubage PVC repose sur un manchon.- A 62,00 mètres : le raccord tubage plein PVC-tubage crépine INOX.- A 64,00 mètres : les crépines sont propres et exemptes de toutes concrétions.- A 68,80 et 78,20 mètres : deux tubes PVC reposent dans le fond.- A 81,60 mètres : la fin du tubage. Le forage se poursuit ensuite en trou nu, en

domaine karstique,- A 82,80 mètres : le haut d'un tube exhaure d'une pompe tombée dans le fond.

III. CONCLUSIONS

Ce forage présente plusieurs anomalies :

le tubage PVC de 0,00 à 10,40 mètres manque;le tubage PVC à 24,60 mètres est déchiré;des tubes PVC occupent le fond du forage ainsi qu'une pompe;

D'autre part, la principale venue d'eau semble provenir du fond du forage.

FORAŒ ANEAOTC A SAINT MARTEÍ D'ABBAT

FORAGE A N I A m C A SAINT MAKITN D'ABBAT

FCRAŒ ANIÄRHC A SAINT MARTIN D'ABBAT

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Annexe 3




Annexe 3




Atelier BRGM :

caméra Visitée type CCD ;

micro-moulinet hydrologie

treuil TD 600



Atelier BRGM :

caméra Visitée type CCD ;

micro-moulinet hydrologie

treuil TD 600



Log de productivité - mesure et diagramme



Log de productivité - mesure et diagramme


LOG DE PRODUCTIVITE. MICROMOULINETST. MARTIN D ABBAT - USINE ANTARTIC (45)

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LOG DE PRODUCTIVITE. MICROMOULINET

ST. MARTIN D AB5AT - USINE ANTARTIC (45)

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Pro-f ondeur (m)-50-53

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tours88es888883888388sa88sa102Í09116123126118111102101909079725454393020

N.D. :

% débit99.0899.0899.0899.0899.0899.0899.0899.0899.0899.0899.0874.5879.70B4.SÍ89.9392. 1386. 2SSI. 1674. 5S73.8565, 3065.8057.7652.6439.4839.4828.5221.9314.62

41.10M

Vi tesse (m/s)0.330.330.330.330.330.330.330.330.330 . 330.330.380 . 4 1

0.430.460.470.44O. 420.380.380.340 . 340.300.270. 200 . 200, 150. 110 . 07

Diam (mm)273 .

27327327327327327327327327327322 Ci

22022022022022022022022022022022022022022022 O220220

LOG DE PRODUCTIVITE. MICROMOULINET

ST. MARTIN D AB5AT - USINE ANTARTIC (45)

date : 23._02..93base hps (sgc.) 2bdébit (m3) : 70ni veau stat . :

Pro-f ondeur (m)-50-53

-Í30-62-65-66-68-69-70-71-72-73-75-7677 .-79-SO-SO .-SI-SI.-82-a?.-63'

27. lOM

tours88es888883888388sa88sa102Í09116123126118111102101909079725454393020

N.D. :

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41.10M

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27327327327327327327327327327322 Ci

22022022022022022022022022022022022022022022 O220220


Caméra-vidéo - Observation et photos d'écran



Caméra-vidéo - Observation et photos d'écran


DATE:23/02/93

DEBIT :72M3/H

PROFONDEUR

9.7m11.6m16.1m22.2m34.4m52.5m58.4m63.5m67.0m69.80m70.7m72.2m74.1m75.6m77.2m78.8m80.3m81.8m83.4m84.9m86.2m

CAMERA VIDEO FORAGE F2 SOCIETE ANTARTIC

ORIGINE PROFONDEUR TETE DE FORAGE

OBSERVATION

raccord tubagedepots femjgineux importantsracconi tut>ageraccord tubageraccord tubageraccord tubage concretions nombreuseshaut d'un tube pvc1"manchon pvc du tube guideconcretionsreduction porte crépine objet dans l'espace annulaireraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionfond du forage obture par de nombreux depots ,\

DATE:23/02/93

DEBIT :72M3/H

PROFONDEUR

9.7m11.6m16.1m22.2m34.4m52.5m58.4m63.5m67.0m69.80m70.7m72.2m74.1m75.6m77.2m78.8m80.3m81.8m83.4m84.9m86.2m

CAMERA VIDEO FORAGE F2 SOCIETE ANTARTIC

ORIGINE PROFONDEUR TETE DE FORAGE

OBSERVATION

raccord tubagedepots femjgineux importantsracconi tut>ageraccord tubageraccord tubageraccord tubage concretions nombreuseshaut d'un tube pvc1"manchon pvc du tube guideconcretionsreduction porte crépine objet dans l'espace annulaireraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionraccord colonne productionfond du forage obture par de nombreux depots ,\

Forages eau Société Antartic - Saint-Martín-d'Abbat (45)

Forage AnUrtic à Saint-Martin-d'Abbat (45) - F.2

INSPECTION CRMERR^

FORfiGE 399.2.262USINE RNTRRTIC (45)ST-MRRTIN D RBBRTPROF 0 = H-FORRGELE 23.02.93 ?

Générique

Tête de puits


Forages eau Société Antartic - Saint-Marfin-d'Abbat (45)

Tubage soutènement et raccord

Dépôts d'oxyde



T o p des crépines et bidon posé sur la réduction

Crépines à nervure repoussée



Raccord et crépine

Fond du forage obstrué


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