Petit Quentin n°238 - janvier 2009 - SQY entreprises.com · (1 h du matin) sur la ligne 417 B. À...

SportVéronique Cochereau, marcheuse d’enfer p. 35

DossierSaint-Quentin, l’aire numérique p. 24

ÉconomieAnne Cam et Graines de beauté p. 23

Votre supplément culturel

L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07 - Janvier 2009 - no 238

détachable en pages centrales

www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Saint-Quentin-en-Yvelines

Théâtre, concerts, danse, expositions, toutes vos sorties à

Janvier 2009

#60

JEUNE PUBLIC p. 7 Les Vilains Petits Canards à Bel-ÉbatTHÉÂTRE p. 4 Magnifiques

Singularités ordinaires à La MerisetdaNsE p. 6 Wayne McGregor fait escale au PrismeMUsIQUE p. 12 souad Massi

en concert à La Merise

Le chorégraphe François Verret présente son Cabaret autour d’Heiner Müller au Théâtre p. 6

sUPP

LÉM

ENT

GRaT

UIT

dU P

eTiT

Que

nTin

n° 2

38 -

JaNV

IER

2009

Le 17 janvier au Prisme

CLAIRE DITERZIChansons visuelles et inclassables

© A

ntoi

ne L

egra

nd

Bonne année 2009

ASK

-allia

nc

e - SA

RL a

u c

ap

ital d

e 7

500 €

- RC

S Ve

rsaille

s 499 3

13 9

71

EXCLU IVITE▪ ▪

LEXIBILITE▪ ▪

RI E EN CH RGE

*par votre employeur dans le cadre du DIF

E IC CITE+ 98% fi è 100%*

UTHENTICITE▪ ▪

C - Test de niveau personnalisé gratuit contactez-nous au 01 61 38 29 05

150, avenue Joseph Kessel78960 Voisins le Bretonneux

www.ask-alliance.fr / [email protected]

ASK

-allia

nc

e - SA

RL a

u c

ap

ital d

e 7

500 €

- RC

S Ve

rsaille

s 499 3

13 9

71

q ff !D z

t Téléthon, acte I 5 décembre. 19 h 48.

La soirée inaugurale de l’édition 2008 du Téléthon s’est déroulée en musique à Magny-les-Hameaux, où l’habituelle générosité des habitants s’est une nouvelle fois confirmée, avec plus de 20 000 € de promesses de dons.

à Saint-QuentinUn jour, une heure

t Téléthon, acte III 6 décembre. 17 h 11.

À Guyancourt, plus de 10 000 € de promesses de dons. Même les plus jeunes se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux personnes atteintes de maladies génétiques neuromusculaires. En France, on a enregistré plus de 95 millions d’euros de promesses de dons.

u Téléthon, acte II 5 décembre. 22 h 19.

Billard, poker et récupération de téléphones portables ont

notamment permis de réunir plus de 9 000 € de promesses de dons à

Voisins-le-Bretonneux. À Montigny-le-Bretonneux, ce sont plus de

7 000 € qui ont été collectés.

© C

. Lau

té

© C

. Lau

té

© C

. Lau

té I 3 IL E P E T I T Q U E N T I N - n o 2 3 8 - j a N v I E r 2 0 0 9

éditosommaire

Souhaitez vos vœux en ligne sur le site :www.2009.agglo-sqy.fr

I 4 I L E P E T I T Q U E N T I N - n o 2 3 8 - j a N v I E r 2 0 0 9

Un joUr, Une heUre à Saint-qUentin

3 L’actualité en images.

actUalitéS

Saint-Quentin-en-Yvelines7 Des quartiers mieux desservis.

9 L’Arche fait peau neuve.

commUneS

10 Mots de crâne.

11 Dans l’esprit de Noël.

l’agglo et voUS

12 Budget 2009« Rigueur et mutualisation. »

14 TravauxUne aire de jeux pour tous.

SporT ÉconomIe©

C. L

auté

Robert CadalbertPrésident de la communauté d’agglomération

Conseiller régional d’Ile-de-France

36 © C

. Lau

té

© A

genc

e IN

EIAK

I

I 5 IL E P E T I T Q U E N T I N - n o 2 3 8 - j a N v I E r 2 0 0 9

doSSier

doSSier

26 Le futur, c’est maintenant

Le XXIe siècle poursuit sa révolution numérique.

28 Le numérique tisse sa toile

PME et grands groupes se développent fortement.

30 Optinnova, au tableau !La start-up lance son nouveau tableau interactif.

31 « Qualité, égalité, développement »

Le point sur le réseau très haut débit avec Yves Machebœuf, vice-président de la CA.

cUltUre

15 « Jamel, notre Père Noël ! »

Jamel Debbouze accueille Déclic Théâtre au Comedy Club.

17 En brefLe geste juste, Jazz à tous les étages, l’école fait son cinoche…

18 Tous en scèneLes salles de spectacle vous mettent à l’affiche.

économie

20 Financer la créationLa Maison de l’entreprise se dote d’une plate-forme pour accorder des prêts.

22 En brefL’actualité économique.

loiSirS

32 AgendaVos rendez-vous loisirs à Saint-Quentin et dans les environs.

34 T’as fait l’école du rire ?

Rencontre hilarante avec le Club du rire de Voisins-le-Bretonneux.

Sport

35 Elle marche au superVéronique Cochereau, une athlète qui garde les pieds sur terre.

36 AgendaVos rendez-vous du 11 janvier au 8 février.

38 En brefLes Templiers d’Élancourt visent la finale.

Social

39 La mémoire qui plancheLes personnes âgées se remuent les méninges grâce à un logiciel conçu pour elles.

40 De belles rencontresLe Forum emploi handicap enregistre une mobilisation encourageante.

Santé-Social

42 En brefClubs de jeunes, Le sommeil chez l’enfant, Drapeau blanc a cinq ans…

mémoire vive

44 Un musée à ciel ouvertL’art public contemporain en question.

45 La star du kitschQuand la boule à neige n’en finit pas de faire tourner les têtes.

tribUne libre

46 Divers droite, PC et apparentés, PS et apparentés

Les groupes politiques de l’agglomération s’expriment.

L’aire numérique Premier secteur économique en terme d’emplois à Saint-Quentin-en-Yvelines, les technologies de l’information et de la communication (TIC) bouleversent notre vie professionnelle comme notre quotidien.

23

SporT ÉconomIe

24

© C

. Lau

té

© m

onta

ge S

. Jou

bert

* Retrouvez l’intégralité du programme et des horaires des émissions sur notre site

WWW.TVFIL78.COM

BASKETSuivez tous les matchs à domicile de l'ESC Trappes-St Quentin qui évolue en Nationale 2. ESC TRAPPES / Al BASSE INDRE BASKET

le 18 Janvier à 17h30 et 22h

le 21 Janvier à 14h

ESC TRAPPES / UNION SPORTIVE D'ALFORTVILLE

le 01 Février à 17h30 et 22h

le 04 Février à 14h

ET AUSSI

Catherine Guy

9h30 et 16h30. MER., SAMEDI, DIMANCHE>>

Des témoignages de solidarité, d’espérance, de foi, à travers les personnes et les initiatives locales de quelques chrétiens passionnés de vidéo.

FoiQUENTINALES

le parlementeuropéen

11h30, 17h15. TOUS LES JOURS

>>

Tous les thèmes politiques en discussion au parlement européen, les événements marquants, des conférences de presse et des reportages.

EuropeEURINFO

c iné mag

12h, 19h30, 22h15. TOUS LES JOURS

>>

Le magazine du cinéma vous présente les bandes-annonces et horaires de tous les films attendus dans les salles de votre région.

CinémaENTRACTE

Soizic Boisard

Le samedi à 20h45, le dimanche à 18h15 et le vendredi à 21h.

PRINCIPALES DIFFUSIONS *

>>

Retrouvezl’actualité du tissu économique Saint-Quentinois avec ses acteurs principaux. Un magazine toutesles 2 semaines.

EconomieFIL ÉCO

Habitat écolo

EnvironnementLes grands projetsde 2009 liés à l’environnement à Saint-Quentin-en -Yvelines et toute l’actualité liée au dévelopementdurable.

>> PRINCIPALES DIFFUSIONS *Le samedi, mardi et vendredià 21h, le dimanche et lundi à 21h45.

EQUILIBRES

Jen-Luc Madec

Janine Collard

Nicolas Sanhes

11h, 13h30, 20h. TOUS LES JOURS

>>

- Nicolas Sanhes : Président des ateliers d’artistes de la Commanderie de LaVilledieu et sculpteur.

- Janine Collard : la mère de Cyril Collard le cinéaste disparu en 1993, évoque le combat qu'elle mène pour que l'on parle du SIDA.

- Jean-Luc Madec : restaurateur, organisa-teur, homme d'affaires, facilitateur.... une idée de la personnalité de cet invité "survolté".

Personnalitésentre nous

SI ON PARLAIT

17h, 18h10, 22h10.TOUS LES JOURS

>>

Toutes les deux semaines, découvrezun artistese produisantdans une salle saint-quentinoise… Présenté par Nicolas Gervais

CultureKIOSQ

Nicolas Gervais

Le numérique

18h, 22h ( en alternanceavec l’université à SQY* ).

TOUS LES JOURS

>>

Retrouvez un dossier pour tout savoir de la fillière numérique, premier secteur économique à Saint-Quentin-en-Yvelines en terme d’emploi.

NumériqueQUENTIN

les dossiers du petit

C. Archambeaud

Le samedi et mercredi à 21h15, le dimanche et lundi à 21h.

PRINCIPALES DIFFUSIONS *

>>

Au sommaire, la prévention du cancer du col de l'utérus, la lutte contre l'obésité infantile, l'espace ligue contrele cancer...Présenté par Constance Archambeaud

SantéCHECK-UP

Le plateau du direct

L‘HEBDOÀ 19h, rediff. à 21h30, 22h30 7h30, 8h30, 10h, 12h30.

>>

À 19h45, rediffusions à 20h30, 21h30, 23h30, 8h30, 10h30.

LE JOURNAL

>>

À 18h30, rediffusions à 22h30, 7h30, 12h30.

LE DIRECT

>>

Retrouvez tous les jours l’actualité de votre région et le week-end son résumé.

ActualitéLE DIRECT

Canal 8 (analogique) Canal 240Canal 19 (numérique)

LE PROGRAMMEJANVIER 2009

C

M

J

CM

MJ

CJ

CMJ

N

programme PTQ- jan - copie.pdf 17/12/08 10:20:42

Saint-Quentinactualités

Retrouvez les dossiers du Petit Quentin sur TV Fil 78 jusqu’au mois de mars :

Du 2 janvier au 5 février- Saint-Quentin, l’aire numéri-que : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h- La rétrospective 2008 : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h

Du 6 février au 5 mars- L’emploi à Saint-Quentin : samedi, lundi, mercredi, ven-dredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h- Saint-Quentin, l’aire numéri-que : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h

SOLiDAriTé

Bus de Noël

En 2008, l’opération Bus de Noël, organisée par Sqybus, a permis aux enfants défavorisés de Saint-Quentin-en-Yvelines et des environs de vivre un vrai Noël… avec des jouets ! Depuis 1996, Sqybus initie chaque fin d’année l’opération Bus de Noël. Du 1er au 5 décembre derniers, un bus de la solidarité est passé dans 22 écoles de l’agglomération, ainsi que dans le centre commercial Espace Saint-Quentin le 3 décembre, pour récupérer plus de 15 000 jouets déposés par les enfants. Les jouets collectés ont ensuite été redistribués aux associations caritatives le 5 décembre. ■

Tél. : 01 30 57 58 71

www.sqybus.fr

Depuis le 15 décembre, le caden-cement des trains – à intervalles réguliers et à des horaires faciles à

mémoriser – est en vigueur dans les gares de l’agglomération. Les lignes Montparnasse-Rambouillet et La Défense-La Verrière sont concernées, dans les deux sens. La ligne RER C Saint-Quentin-Austerlitz ne connaît pas de changements d’horaires.Pour accompagner ces évolutions, 400 courses de bus ont été ajoutées à Saint-Quentin, à l’initiative du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), sur les lignes 414, 415, 417 A, 417 B et 465. Ainsi, le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre à Élan-court est maintenant desservi le samedi et le dimanche, toute la journée jusqu’au dernier train, sur la ligne 417 B. Le quar-tier bénéficie également d’une correspon-dance assurée à partir de la gare de Trappes, du lundi au vendredi jusqu’au dernier train (1 h du matin) sur la ligne 417 B. À partir de la gare de Saint-Quentin, l’offre

des lignes 414, 415 et 465 est renforcée en semaine, le samedi et le dimanche de 20 h à 1 h, et le samedi sur la ligne 463. Pour le quartier des Merisiers, à Trappes, la desserte est doublement améliorée (lignes 417 A et 417 B), du lundi au vendredi ainsi que les samedis et dimanches toute la journée jusqu’au dernier train.

L’offre est renforcéePour les quartiers du Pas-du-Lac à Montigny et du Bois-de-l’Étang à La Verrière, l’offre est renforcée sur la ligne 415 – qui passe par les trois gares de l’agglomération – et la cor-respondance assurée jusqu’au dernier train (1 h), du lundi au dimanche. Enfin, pour rejoindre Guyancourt à partir de la gare de Saint-Quentin grâce à la ligne 465, la corres-pondance est assurée jusqu’au dernier train (1 h) du lundi au samedi, et l’offre renforcée jusqu’au dernier train le dimanche. ■

Précisions sur www.sqybus.fr

TrAnSPOrTS

Des quartiers mieux desservis

© C

. Lau

té


C.A.S.ACentre d'Accompagnement et de Soins en Addictologie

sur RDV, gratuit, confidentiel et sans limite d'âgeCentre Jaurès, Institut de promotion de la santé

3 place de la Mairie - 78190 Trappes

01.30.69.98.18

DROGUES INFO SERVICE0 800 23 13 13appel gratuit depuis un poste fixe

Affiche réalisée avec la participation des jeunes d'ODYSSEA

Saint-Quentinactualités

Décor enneigé, chalet traditionnel, forêt minia-ture... L’exposition de Noël « Contes sous la neige » restera installée à l’Office d’information jusqu’au 17 janvier. Le samedi 10 janvier, les petits Saint-Quentinois s’y délecteront des plus beaux contes de Noël (gratuit, dans la limite des places dispo-nibles, sur réservation). Lui succédera, à partir du 27 janvier et jusqu’au 28 février, une exposition consacrée au carnaval de Venise. Au programme, photos, vidéo et, bien sûr, masques vénitiens. ■

Office de tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines

3, place robert-Schuman, Espace Saint-Quentin

à Montigny

numéro indigo : 0 820 078 078 (0,15 € TTC/min)

Ouvert du mardi au samedi de 10 h 30 à 18 h

La communauté d’agglomération (CA) vous souhaite une bonne année 2009. Elle vous permet également d’en faire de même avec vos amis ou connaissances grâce à sa carte de vœux en ligne, accessible sur www.2009.agglo-sqy.fr. Par ailleurs, le site internet de la CA propose désormais, dans la rubrique Connaî-tre Saint-Quentin, au sous-menu Observatoire de la ville, 62 fiches de renseignements sur l’aggloméra-tion auxquelles vous accédez par thème (habitat, démographie, enseignement, marché immobilier, construction, entreprises et emplois) ou par com-mune. Une mine de données chiffrées agrémentées de tableaux, de cartes et de graphiques. ■

www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Lire l’édito et les vœux de Robert Cadalbert p. 4

OFFiCE DE TOUriSME

Contes et masquesC’EST nOUVEAU, C’EST SUr LE nET

Saint-Quentin en 62 fiches

Pendant la tempête de 1999, L’Arche de Kowalski,

qui symbolise l’entrée de l’agglomération en venant de Paris, avait perdu nombre de ses panneaux de verre bleu. Or, cette œuvre d’art public en demi-cercle, sur le rond-point de la Paix-Céleste à Montigny, a pour principe de se refléter dans l’eau du bassin, dessinant ainsi un cercle parfait de 40 mètres de diamètre. Il fallait donc lui rendre ses attributs de verre… mais un verre particulier venu d’Italie. C’est désormais chose faite, depuis la fin de l’année 2008. ■

Lire notre article sur l’art public p. 44

ExPLOiT

L’hommage à Sophie DenisLe 30 novembre dernier à l’hôtel d’agglomération, le président de la communauté d’agglomération (CA), Robert Cadalbert, a rendu hommage à l’aventurière et alpiniste Sophie Denis en lui remettant la médaille d’or de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le 21 mai 2008, cette Guyancourtoise de 29 ans, soutenue par la CA, a réalisé l’exploit d’atteindre le sommet de l’Everest (8 850 m). Elle est la quatrième Française à avoir inscrit son nom dans la légende de la face nord de l’Everest. ■

www.sophiedenis.com

Portrait de Sophie Denis dans Le Petit Quentin n° 230, avril 2008, p. 37, à retrouver en ligne sur le www.agglo-sqy.fr/petit-quentin

ArT PUBLiC

L’Arche fait peau neuve

© J

.J. K

raem

er

© S

. Blo

ndea

u


communesactualités

MAgnY-LES-HAMEAUx

Droits devant

Fin novembre et début décembre 2008, la ville de Magny-les-Hameaux s’est mobilisée pour célébrer les 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée par les 58 pays membres de l’Onu le 10 décembre 1948. Ce thème a constitué le fil rouge des manifestations municipales, du Forum jeune citoyen du 17 au 21 novembre derniers à la Journée de la solidarité organisée par les Amis de L’Estaminet à L’Estaminet café le 13 décembre, en passant par la représentation de Quatre-vingt-treize, la pièce adaptée du roman de Victor Hugo, le 25 novembre. Le principal temps fort de ce cycle s’est tenu le 10 décembre à L’Estaminet : un débat sur le thème « Les hommes ont-ils encore des droits ? » a réuni Gaëtan Pellan, directeur du centre culturel français de Gaza, Souleymane Abdallah, ancien prisonnier tchadien libéré grâce au soutien d’Amnesty international, et de John Tokofai, réfugié togolais qui participe aux recherches d’Amnesty en Afrique. La soirée a été rythmée par les chants du Chœur du Buisson et les lectures de textes par l’atelier d’écriture des Amis de L’Estaminet. ■

éLAnCOUrT

Mots de crâneLe 7 décembre dernier, le complexe sportif

de l’Europe, a été le théâtre de la phase 2 du championnat de France de Scrabble, organisé par le club local 3A Scrabble. Il a ras-semblé 132 licenciés qui se sont mesurés à dis-tance à près de 3 800 autres joueurs, répartis dans une centaine de centres en métropole et outre-mer. À Élancourt, se sont retrouvés les Franciliens classés en 3e et 4e séries, c’est-à-dire entre le 500e et le 3 000e rang national, et les joueurs moins bien classés ayant passé la phase 1, en novembre dernier. L’objectif de tous ces passionnés étant de terminer dans la première moitié du classement pour avoir le droit d’accéder à la phase 3 du championnat, le 19 janvier (à Meudon pour les Franciliens).Sullivan Delanoë, de Saint-Germain-en-Laye, et Thierry Bauchet, de Chaville, ont pris les deux premières places du centre élancourtois mais également du classement sur l’ensemble des centres ! Enfin, le club élancourtois, qui regroupe 41 licenciés, a qualifié 11 joueurs pour la phase 3. Ils rejoindront 8 autres licen-ciés de 3A Scrabble, qualifiés d’office par leur classement en 2e série, en le 150e et le 500e rang national. ■

3A ScrableTél. : 01 34 82 09 94 (Michel Buluetre)

Frustré de ne pas encore avoir créé vos pages person-nelles sur le Net ? Déçu du contenu de votre blog ou du manque d’originalité de votre site ? Intéressé par l’idée de mettre en valeur votre association ? Si vous répondez oui à l’une de ces questions et que vous maîtrisez déjà clavier, écran, souris et logiciels de base, Comm@ssoc se propose de vous former à la création de site, de A à Z, sans vous prendre la tête. L’objectif de cette association, qui initie depuis des années des débutants à l’outil informatique et à l’univers cybernétique, est d’élargir son horizon en permettant au plus grand nombre de réaliser un site original. Les cours débutent ce mois-ci pour s’achever en juin et se tiendront deux mardis soir par mois, sauf pen-dant les vacances scolaires. Pour tout savoir, il vous en coûtera 60 €, tarif de l’adhésion annuelle. ■

Comm@ssoc

Tél. : 06 33 07 11 01

www.commassoc.com

Courriel : [email protected]

HAUT COMMISSARIAT AUX DROITS DE L'HOMME

Droits de l'hommeNations Unies

www.ohchr.orgwww.ohchr.org

Pour connaître vos droits visitez :www.knowyourrights2008.org

gUYAnCOUrT

Ç@ vous tente ?

© C

. Lau

té

I 1 0 I L E P E T I T Q U E N T I N - n o 2 3 8 - j a N v I E r 2 0 0 9

© D

.R.

actualités

LA VErrièrE

Dans l’esprit de NoëlMOnTignY-LE-BrETOnnEUx

Handball de galaLe 20 décembre au gymnase Pierre-de-Coubertin, l’AS Montigny-le-Bretonneux a accueilli un match de gala de handball féminin, entre Issy-les-Moulineaux et Nîmes. Ces deux équipes ont profité de cette rencontre amicale pour peaufiner leur préparation en vue de la reprise du championnat de division 1 nationale, début janvier. Revenues du championnat d’Europe des nations, qui s’est tenu début décembre en Macédoine, plusieurs internationales étaient présentes. Pour la petite histoire, la victoire est revenue à Nîmes, sur le score de 33 à 25. ■

VOiSinS-LE-BrETOnnEUx

La ville aux 3 @Le 24 novembre dernier, à l’occasion de la remise des labels Ville internet qui s’est tenue à l’Espace Cardin à Paris, la ville de Voisins-le-Bretonneux a reçu trois arobases (ou @). Pour cette 10e édition, 203 communes étaient en lice, et notées sur cinq thèmes : ruralité, logiciel libre, démocratie locale, développement durable et Internet dans les quartiers populaires. Cette distinction est, pour Voisins, le résultat de l’implication et des initiatives de la commune en matière de nouvelles technologies (favoriser l’Internet citoyen, l’e-administration, améliorer l’accès public, etc.). Seules 14 des 203 communes ont obtenu le maximum de 5 @. ■

www.voisins78.fr et

www.villes-internet.net

Structure municipale ouverte aux jeunes et aux internautes, la Péri-Sphère initie

des cafés rencontres thématiques et gratuits : « L’autoproduction musicale et la musique assistée par ordinateur (MAO) », le samedi 24 janvier à 15 h 30 ; « Les bons plans vacan-ces », le samedi 7 février à 15 h 30.Ouverte depuis juillet 2008 et inaugurée le 6 décembre dernier, la Péri-Sphère est à la fois une cyber-base – espace internet libre-service, initiations aux multimédias, alphabétisation par l’outil numérique, etc. – et un Point information jeunesse (PIJ), qui

rassemble des animateurs, des conseillers, un fonds documentaire et les dispositifs pour l’accompagnement scolaire, la for-mation, le soutien aux projets à caractère culturel, de loisir ou humanitaire, la sol-licitation de bourses et la constitution du dossier pour le brevet d’aptitude à la fonc-tion d’animateur (Bafa). ■

Péri-Sphère

16 bis, rue gabriel-Péri à Trappes

Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Tél. : 01 30 16 24 99

TrAPPES

La Péri-sphère mise en orbite

L e samedi 13 décembre dernier, la ville de La Verrière s’est mise aux couleurs de Noël et

le traditionnel marché culinaire et artisanal s’est installé au cœur de la maison de quartier Orly-Parc pendant tout l’après-midi. Traditionnel ? Pas tant que ça… Car, à La Verrière, le marché est solidaire. Les produits issus de l’agriculture biologique et, surtout, du commerce équitable, ont été à l’honneur. Pour mémoire, le commerce équitable consiste à garantir un prix minimum assurant le revenu et la survie des agriculteurs et commerçants des pays du Sud, le plus souvent regroupés au sein de coopératives. ■


© D

.R.

l’agglo et vous

Plus personne ne peut ignorer qu’une profonde crise économique frappe la planète depuis plusieurs

mois. Une crise à laquelle ni la France ni Saint-Quentin-en-Yvelines n’échappent. Le poids de cette conjoncture s’est fait res-

sentir le 11 décembre dernier en conseil d’agglomération, à l’occasion de la présentation et du vote du budget primi-tif 2009 de la communauté d’agglomération (CA) adopté par les élus saint-quentinois par 23 voix pour et 19 absten-tions. Ce budget prévisionnel se place sous le signe de la rigueur.Malgré une hausse estimée à 3 % en 2009 des rentrées de la taxe professionnelle (TP)

– dont le taux d’imposition est maintenu à 18,40 %, sans

augmentation depuis plus de quatre ans, les recettes de l’agglomération stagnent. « Cette stagnation provient de la diminu-tion constante des dotations de l’État », explique Robert Cadalbert, le président de la CA.

Une dette saine« Par ailleurs, la hausse de nos dépenses incompressibles, telles que l’augmenta-tion du coût des transports (convention avec Sqybus), les coûts liés à l’entretien des équipements communautaires ou nos frais financiers liés à la dette, induisent une réduction sensible des marges de manœu-vre. » En ce qui concerne le poids de la dette, même si les taux d’intérêt tendent à diminuer, les banques augmentent leurs commissions et autres frais. « Heu-reusement pour Saint-Quentin-en-Yvelines, cette dette est saine et bien gérée, donc sans risques, nos emprunts étant indexés sur des

VOTE DU BUDgET 2009

Le conseil communautaire du jeudi 11 décembre a voté le budget prévisionnel 2009 de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Dans un contexte de crise économique, rigueur et mutualisation font figure de mots d’ordre.

Rigueur et mutualisation

▲ « Agglomération comme communes, nous sommes collectivement responsables. » Robert Cadalbert.

© C

. Lau

té

© C

. Lau

té


l’agglo et vous

indices stables », rassure le président de la CA.Dans ce contexte, la prio-rité de la CA sera en 2009 de dégager des marges de manœuvre. La capacité d’autofinancement qui en découlera permettra de pré-server les investissements afin de répondre aux besoins des habitants et des entrepri-ses installées à Saint-Quentin-en-Yveli-nes. « Pour atteindre l’équilibre, nous allons devoir passer d’une politique de bonne gestion

à une politique de rigueur et de mutualisation. Agglomé-ration comme communes, nous sommes collectivement responsables et nous devons tous nous sentir concernés par cette évolution indispen-sable… Nous devrons par

conséquent veiller à réduire nos dépenses de fonctionnement, sans toutefois pénaliser la qualité de vie ni les services publics qui contri-buent à l’attractivité de notre agglomération », a annoncé Robert Cadalbert.

Moins de manifestationsCette politique volontariste se traduira par des mesures concrètes : la limitation de l’augmentation de la masse salariale de la CA (pas de création de poste, réflexion sur les remplacements…), la disparition de la version papier du guide de L’Initié (qui sera disponible sur notre site internet), le report de l’édition 2009 du festival Polar dans la ville, etc.« Un effort de mutualisation devra être entre-pris. Il s’inscrit dans la même logique de recher-che d’efficacité et de baisse des coûts. » Tous les domaines seront concernés, avec une baisse significative du nombre de mani-festations. Il s’agira, tout en maintenant la qualité de l’offre saint-quentinoise dans tous les secteurs, de réfléchir à la création d’événements annuels fédérateurs. ■

Arnaud Thomelin

Du nouveau dans les communesConstruction d’équipements programmée pour 2009. Quelques exemples phares :

•��la�halle�des�sports�à�Élancourt•��l’aire�d’accueil�des�gens�du�voyage�et�l’école�

de musique à Guyancourt•��le�groupe�scolaire�Debussy�à�Magny-les-

Hameaux•��la�Maison�des�associations�et�la�sécurisation�

du carrefour sur la RD 36 au niveau du quar-tier du Manet à Montigny-le-Bretonneux

•��l’enfouissement�des�réseaux�à�La�Verrière•��le�groupe�scolaire�Cachin�et�le�désenclave-

ment de Sand-Pergaud-Verlaine à Trappes•��le� groupe� scolaire� Sente-des-Carrières�

à Voisins-le-Bretonneux ■

chiffres-clés

159,1 millions d’euros

Budget de fonctionnement 2009 de la CA. Il prévoit une baisse d’environ 1,8 % sur les dotations�de�l’État�et�une� hausse de 3 % des recettes de la taxe professionnelle (soit 96,2 millions d’euros de recettes). Le taux de cet impôt versé par les entreprises installées à Saint-Quentin-en-Yvelines sera maintenu à 18,40 %, sans augmentation depuis quatre ans.

149,6 millions d’euros

Budget d’investissement 2009 de la CA. Quelque 73,9 millions d’euros seront consacrés aux dépenses d’équipement, dont 57 % (42 millions d’euros) seront affectés à des équipements d’intérêt communal. ■

« Recherche d’efficacité et baisse des coûts. »

© C

. Lau

té


travauxl’agglo et vous

ACCESSiBiLiTé

Une aire de jeux pour tousEn ce début d’année 2009, la commu-

nauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines continue son

travail en direction des personnes handi-capées. Une aire de jeux accessible, c’est-à-dire adaptée au jeune public handicapé, va remplacer l’ancienne aire, devenue vétuste, sur le mail de l’Europe, dans le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt, à côté du groupe scolaire Jean-Monnet et du centre de loisirs.

éveil moteur et sensorielTroisième du genre en Ile-de-France et pre-mière dans les Yvelines, cette structure inno-vante est réalisée sous maîtrise d’ouvrage de la CA, en concertation avec la directrice de l’externat médico-éducatif géré par l’Apajh (Association pour adultes et jeunes handica-pés), situé à proximité et membre de la com-mission intercommunale d’accessibilité.

Ce nouvel espace accueillera tous les enfants du quartier, qu’ils soient valides ou handi-capés. « Tous les enfants pourront s’y côtoyer, tout comme les parents d’ailleurs », souligne Benjamin Huyssen, chargé de mission acces-sibilité à la CA. Les enfants handicapés déve-lopperont alors leurs facultés motrices et sensorielles par le jeu. Rien ne semble diffé-rencier a priori cet espace d’une aire de jeux classique, à ceci près que la hauteur des prises a été abaissée, les protections ont été renfor-cées, les espaces de circulation élargis. Les sens des enfants sont stimulés par différents jeux d’éveil : xylophone, jeu de labyrinthe, morpion, etc. Enfin, l’ensemble de l’aire est composé de couleurs vives afin de stimuler l’attention des enfants handicapés. Coût : 78 000 € (financement 100 % CA). ■

Commission accessibilité de la CA, Benjamin Huyssen

Tél. : 01 39 44 82 46

gEnS DU VOYAgE

Un espace d’accueil à TrappesCe mois-ci, après plus d’un

an de travaux sous maîtrise

d’ouvrage de la communauté

d’agglomération, une aire

d’accueil des gens du voyage

ouvre sur la commune de Trappes.

Située dans la zone d’activités

des Bruyères, elle dispose de

24 places de stationnement

de 75 m² chacune, de sanitaires

préfabriqués, d’un revêtement de

sol en dur, de l’éclairage public,

de plantations et d’une clôture.

Coût : 1 100 000 € (subventions :

État�256�116�€, région 298 802 €,

conseil général 72 000 €). ■

EnFAnCE

Changement d’aire à BerlinLa�ville�d’Élancourt�et�le�quartier�

de la Clef-de-Saint-Pierre sont

décidément bien dotés en aires

de jeux ce mois-ci. Outre celle

qui est accessible, évoquée

ci-contre, une aire de jeux

vétuste vient d’être remplacée

place de Berlin, financée par la

communauté d’agglomération.

Coût : 37 000 € ■

gArE DE SAinT-QUEnTin

Du vert sur le parvisDepuis la fin du mois de

novembre 2008, les passants

de la place Charles-de-Gaulle

(parvis de la gare), à Montigny-

le-Bretonneux, ont découvert

avec plaisir l’installation de

21 bacs de plantes, financée par

la communauté d’agglomération.

Coût : 73 000 € ■

Arnaud Thomelin

Maquette de l’aire de jeux accessible au jeune public handicapé, quartier de la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt. ©

Réc

ré A

ctio

n


culture

Lavomatic paranoïdeChaque dimanche soir, jusqu’en juin, de 20 h à 22 h, le Quintet d’impro sera sur les planches du Comedy Club, théâtre de Jamel Debbouze. Cette troupe, créée par Papy en 1994, est composée d’une vingtaine de comédiens. Plusieurs d’entre eux se sont déjà distingués, tels Laurent Ournac dans le jeu télévisé Mon Incroyable fiancé, Issa Doumbia dans Navarro ou Arnaud Tsamère dans la pièce Le Comique, en compagnie de Pierre Palmade. Avant de s’installer, les spectateurs inscrivent un thème à partir duquel les cinq comédiens doivent rapidement imaginer une saynète. « Chaque olive à son noyau, lèche-moi les bottes, lavomatic paranoïde » sont quelques-uns des thèmes sur lesquels a composé le Quintet, le 23 novembre dernier. Un spectacle rythmé et décalé qui ne laisse pas le spectateur indifférent. ■

Le Comedy Club

42 boulevard Bonne-nouvelle,

75010 Paris

réservation sur le

www.lecomedyclub.fr

15 € la place

www.declictheatre.net

gagnez des invitations pour le

Comedy Club en jouant du 3 au

10 février sur www.agglo-sqy.fr

DéCLiC THéâTrE

Jamel Debbouze revient travailler avec Déclic Théâtre – où il a fait ses débuts – pour faire de son théâtre, Le Comedy Club, un haut lieu de l’improvisation. Un vrai cadeau pour Papy, le créateur de la compagnie de Trappes.

« Jamel, notre Père Noël ! »

Le Petit Quentin : Comment Déclic Théâtre se retrouve-t-il associé avec l’un des théâtres parisiens les plus tendance ?

Papy : Grâce à un Père Noël nommé Jamel Debbouze ! Artistiquement, Jamel est né à Déclic. « C’est là d’où je viens », m’a-t-il dit en juin dernier lorsqu’il nous a rendu une visite surprise

lors du championnat intercollèges d’im-provisation. Il nous a aussitôt proposé une scène consacrée à l’improvisation. Et pas n’importe laquelle : son Comedy Club. De fait, il nous a ouvert sa maison et nous a même laissé les clés. Le Quintet d’impro jouera jusqu’en juin prochain au Comedy Club [lire l’encadré].

P. Q. : C’est un renvoi d’ascenseur ?Papy : Je lui ai mis le pied à l’étrier et, aujourd’hui, il nous place sur le devant de la scène : la boucle est bouclée ! Il nous fait ce fabuleux cadeau au moment où Déclic fête son quinzième anniversaire, nous offrant ainsi la possibilité d’accéder à une dimension nationale.

P. Q. : Le Comedy Club met en avant le stand-up (one-man-show où l’artiste raconte des histoires en réagissant avec le public). L’improvisation y a-t-elle sa place ?Papy : Ce n’est pas une scène comme les autres. Jamel en parle comme d’un labora-toire de comiques ouvert à tous les talents. Il a la volonté d’en faire un haut lieu de l’improvisation, qui, à l’instar de Déclic, deviendrait un vivier de jeunes comédiens. L’improvisation est une école de l’humi-lité : si tu joues seul, t’es mort ! Jamel vient de là. Il sait qu’il faut faire jouer les autres pour briller. En nous invitant, il ouvre son théâtre à autre chose que le stand-up.

P. Q. : Après juin 2009, l’aventure va-t-elle s’arrêter ?Papy : Ce soir encore, Jamel, en regardant jouer le Quintet, me demandait : comment faire plus ? On va aller plus loin. Un Tro-phée Comedy Club de l’improvisation est à l’étude ainsi que des créations d’ateliers dans la journée. Le lieu s’y prête et ce sera avec nous, Déclic… On pouvait difficile-ment rêver mieux ! ■

Propos recueillis par Élisabeth Charle

© J

.J. K

raem

er

© J

.J. K

raem

er

I 1 5 IL E P E T I T Q U E N T I N - n o 2 3 8 - j a N v I E r 2 0 0 9

O’ C

OM

MU

NIC

ATIO

N

Du 5 au 18 janvier

Aux heures d’ouverture. Exposition.

« La musique arabe dans tous ses éclats. »

Organisée en partenariat avec le Théâtre

de Saint-Quentin-en-Yvelines, en écho au

concert de Trio Joubran, donné le 10 février

au Théâtre et dans le cadre du cycle

« Musiques en médiathèques ».

Médiathèque du Canal.

Renseignements : 01 30 96 96 20/26

Du 6 au 31 janvier

Aux heures d’ouverture. Exposition.

« New York So close so far » du photographe

Jean-Luc Grzeskowiak.

Médiathèque des 7 Mares.

Renseignements : 01 30 62 89 39

Samedi 17 janvier

A 16 h 30. Rencontre débat.

« Les femmes, le pouvoir, l’écriture. »

En présence de Pierrette Fleutiaux, auteure,

et Armelle Lebras Chopard, professeure

agrégée de sciences politiques.

Médiathèque Jean Rousselot.


Samedi 31 janvier

• A 16 h. Conférence.

« Chardin ou le temps suspendu. »

Par Claire De Lavarène, historienne de l’art.

Médiathèque Antoine de Saint-Exupéry.


• A 16 h 30. Rencontre lecture et débat.

« La Recherche du bonheur. » Cette rencontre autour

de la pièce d’Arnaud Meunier est organisée en parte-

nariat avec le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines.

En présence de la Cie La mauvaise graine pour des

lectures intitulées « En quête de bonheur » et de la

philosophe et écrivain Claude Ber.



La dizaine du Fantastique

Du 21 au 31 janvier, la médiathèque du Canal présente le troisième et dernier volet d’une

trilogie lancée en 2007 et qui a mis la Fantasy sur le devant de la scène. Dernier opus donc avec au

programme une fresque murale, une bibliographie ; des tables présentant des livres, DVD et CD

« fantastiques » ; des décors et la projection de fi lms dans l’auditorium les samedis 24 et 31 janvier.

Deux temps forts sont programmés pour cette dizaine du Fantastique :

Renseignements :

01 30 96 96 20 / 21 / 26Retrouvez l’actualité des médiathèques sur le site :

www.mediatheques.agglo-sqy.fr

Dracula n’en fi nit plus de hanter nos nuits : les médiathèques sont

peuplées de héros de fi ction, créatures fantastiques qui effraient

autant qu’ils attirent. Les bibliothécaires ont choisi pour vous des

livres, des fi lms, des bandes dessinées que vous retrouverez dans

les sélections, bibliographies et parcours découverte, disponibles

dans les équipements et sur le site (rubrique Les plus).

Vous pouvez aussi consulter les titres disponibles à partir

du catalogue informatique en choisissant le genre fantastique

ou fantasy ou vous rendre directement en médiathèques

où les titres sont répertoriés sous la cote F.

En janvier 2009

A 16 h 30. Rencontre débat.

« Les femmes, le pouvoir, l’écriture. »

, auteure,

, professeure

agrégée de sciences politiques.

Médiathèque Jean Rousselot.


Samedi 31 janvier

• A 16 h. Conférence.

« Chardin ou le temps suspendu. »

, historienne de l’art.

Médiathèque Antoine de Saint-Exupéry.


• A 16 h 30. Rencontre lecture et débat.

Cette rencontre autour

de la pièce d’Arnaud Meunier est organisée en parte-

nariat avec le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines.

pour des

lectures intitulées « En quête de bonheur » et de la

Claude Ber.


« fantastiques » ; des décors et la projection de fi lms dans l’auditorium les samedis 24 et 31 janvier.

Deux temps forts sont programmés pour cette dizaine du Fantastique :

• le mercredi 21 janvier

de 14h à 18h,

le public est invité à exprimer

ses talents de dessinateur avec

le concours des graphistes

de la Nébuleuse BD.

• le samedi 24 janvier à 16h,

table ronde : « Le fantastique,

un genre actuel ? »

En présence d’Ingrid Chronberg

et Jérôme Noirez, écrivains.

Cette rencontre sera suivie

d’une séance de dédicaces

et d’une lecture par

Les Bruissements de la langue.

Médiathèque du Canal,

renseignements :

01 30 96 96 20/21/26

en brefculture

DAnSE à L’éCOLE

Le geste juste

grEniEr-à-SEL

L’école fait son cinoche

À la fois travail de fond et événement festif, Danse à l’école s’apprête à

souffler ses dix bougies. Organisé par Le Prisme, ce rendez-vous permet chaque année aux enfants et à leurs enseignants de travailler sur des projets où chacun s’apprivoise grâce au mouvement.En dix ans, plus de 5 000 enfants ont par-ticipé aux rencontres Danse à l’école, qui ont aiguisé leur œil de spectateur, éveillé leur curiosité et développé leur esprit critique. Pour cet anniversaire, vingt danseurs en herbe ont commencé à tra-vailler pendant les vacances d’automne sous la direction artistique de Claude Brumachon (chorégraphe et directeur du Centre chorégraphique national de Nantes) autour de sa création Les Fugues. Ce qui se concrétisera par un spectacle, présenté au Prisme le 13 juin prochain.

Avant cela, ils devront donner le meilleur d’eux-mêmes durant les quatre prochains ateliers, car ce projet d’enver-gure impose un réel engagement. « Par intuition, j’ai toujours pensé que l’enfant possédait en lui un geste juste, une liberté de la danse. J’aime à guider les enfants vers l’acte imaginaire, la création avec toutes ses exigences, la création gestuelle, le costume, la lumière, l’espace, le temps et la prise de risque sur scène. Petit à petit, cet espace de liberté permet à l’individu de trouver une matière à réfléchir, à rêver, à construire », note Claude Brumachon. Une aventure sur laquelle Le Petit Quentin ne manquera pas de revenir prochainement. ■

Le Prisme

Tél. : 01 30 51 46 06

www.leprisme.agglo-sqy.fr

Non content d’être une salle art et essai, le Gre-nier-à-Sel, à Trappes, coordonne le dispositif «�École�et�cinéma�»�au�niveau�départemen-tal (action pédagogique mise en place par le ministère�de�l’Éducation�nationale�et�le�Centre�national de la cinématographie, ministère de la Culture). « Les enseignants s’inscrivent et s’enga-gent à venir voir trois films avec leurs élèves dans l’année au tarif de 2 € la place. Nous menons en parallèle avec eux un travail qui passe par des documents pédagogiques, des débats autour des films projetés et des rencontres avec des réali-sateurs »,�précise�Émilie�Desruelle,�adjointe�du�

cinéma Jean-Renoir (Grenier-à-Sel), chargée de l’éducation à l’image. Sans oublier les for-mations gratuites destinées aux enseignants, formateurs et animateurs afin de leur permettre d’appréhender le cinéma comme un outil de tra-vail. Prochaine rencontre le mercredi 11 février à 18 h avec Les Aventures de Robin des Bois, de Michaël Curtiz, avec Errol Flynn, en présence d’une réalisatrice qui aidera les enseignants à apprendre à lire… les images. ■

Cinéma Le grenier-à-Sel – Tél. : 01 30 69 84 62

www.jeanrenoir.free.fr

MAgnY-LES-HAMEAUx

Jazz à tous les étages« Ça va jazzer dans les hameaux » : la saison culturelle de Magny donne le tempo de sa quinzaine du jazz qui débutera le 28 janvier à L’Estaminet avec une session d’improvisation (à partir de 18 h, accès gratuit). Les spectacles seront accompagnés les jours suivants de nombreux plats et desserts servis gratuitement ou à petits prix dans les salles de la ville (L’Estaminet, Maison de l’environnement, pôle musical et associatif Blaise-Pascal). Conte musical à partir de 6 ans, jazz-cocktail, conférence sur la batterie, ciné-croissant avec projection de courts-métrages autour du jazz, concert sur fond de standards revisités… Une programmation à déguster sans modération, avec pour complices des musiciens professionnels et amateurs à la passion contagieuse. ■

Service culturel de Magny-les-Hameaux

Tél. : 01 39 44 71 71

SOrTiE LiTTérAirE

Pas si claireAmateurs de roman, de mystère et de terres lointaines, plongez-vous dans la lecture de Passée blanche de Louisiane, Caprice Dorval-Penington 1861-1961, de Paul Nevski, publié chez Yvelinédition (maison d’édition de Montigny-le-Bretonneux). Ces chroniques perdues entre Mississippi et quais de Seine lèvent le voile sur une élite noire esclavagiste au parfum sulfureux de ségrégation raciale. Un indice susceptible d’éveiller votre curiosité, « Passée blanche » est une expression du patois créole de Louisiane désignant une personne d’ascendance africaine passant pour un individu de race blanche en raison de la clarté de sa peau et de caractéristiques physiques peu marquées. Un étonnant voyage, de la première à la dernière page. ■

Passée blanche de Louisiane, Caprice

Dorval-Penington 1861-1961, de Paul

nevski, Yvelinédition, 182 pages, 28 €

www.yvelinedition.fr

Dominique Ciarlo

© J

.J. K

raem

er


culture

Pour certains, la culture, c’est une scène, une tête d’affiche, des fauteuils – rou-ges pour le cliché – et des spectateurs

confortablement installés applaudissant à chaque changement de rythme. À Saint-Quentin, l’accès à la culture pour tous et l’éducation artistique comptent autant que la diffusion de spectacles. Aussi, les salles s’ouvrent-elles au public en proposant des rencontres avec les artistes, des stages et des ateliers leur permettant d’être plus qu’un sim-ple spectateur (lire l’encadré Contacts).

Des choses à direC’est le cas avec les Cabarets d’envie du Prisme, à Élancourt, animés par des artistes au cours d’ateliers qui donnent lieu à un spectacle. Le 29 novembre dernier, une soirée Kapouch-nik (théâtre d’improvisation à partir de l’actua-lité, ndlr) était organisée sous la direction de Jacques Livchine, créateur du Carnaval des Ténèbres, avec une troupe de Saint-Quenti-nois. Le prochain cabaret, nommé Coup de gueule et dirigé par Marc Soriano, aura lieu le 12 février à 20 h. Vous avez des choses à dire ? Alors inscrivez-vous : les ateliers auront lieu

les 5 et 9 février de 19 h à 22 h. Dans la même veine, la Ferme de Bel-Ébat à Guyancourt pro-pose un atelier théâtral, le mardi de 19 h 30 à 22 h 30, avec le Théâtre du Sable, compagnie en résidence qui initiera de petites formes théâtrales créées autour des spectacles de saison.

Première partiePour se mettre dans la peau d’un artiste, rien ne vaut un passage sur scène. Nul besoin d’attendre la Fête de la musique pour taper un bœuf, certaines salles ont compris depuis longtemps que les habitants ont, eux aussi,

▲ Le grand chœur des écoles saint-quentinoises au Théâtre.

▲ Atelier d’éveil corporel au Théâtre de Saint-Quentin- en-Yvelines, novembre 2008.

CôTé PUBLiC

Tous en scèneRencontres, stages et ateliers : les salles de spectacle vous mettent à l’affiche. Danse, musique, cabaret ou théâtre… Les occasions ne manquent pas.

© J

.J. K

raem

er©

J.J

. Kra

emer


culture

leur mot à dire. Créée en 2003 et organi-sée par l’ACT (Association culturelle de Trappes) du 10 au 15 novembre dernier, la Semaine des cultures urbaines permet à de jeunes talents ou à des amateurs de se frotter à la scène de La Merise en pre-mière partie d’artistes reconnus (Disiz La Peste ou La Rumeur). À La Batterie, à Guyancourt, pour répéter comme des pros, trois studios équipés de matériel moderne sont ouverts depuis un an (du mardi au samedi, de midi à minuit, entre 3 € et 6 € de l’heure). Si bien que les studios ne désemplissent pas : plus de 150 groupes en ont déjà pro-fité. Tel French Kiss, groupe de blues-rock. Après plusieurs scènes en 1re partie, le groupe sera en tête d’affiche le 24 jan-vier prochain à La Batterie (20 h 30) pour la sortie officielle de son premier album (Coming from the room next door, en vente sur le www.frenchkisstheband.com). « En plus d’être bien équipée et dis-ponible, La Batterie a su répondre à nos

besoins et nous a soutenus », se réjouit François Déreux, bassiste et manager du groupe. Pour les autres, rendez-vous le 30 mai pour un concert rock ouvert aux amateurs et, avant cette date, au res-taurant de La Batterie qui proposera des soirées ouvertes aux musiciens locaux, début 2009.

Chantez maintenantÀ L’Estaminet (Magny-les-Hameaux), les scènes ouvertes se multiplient : jam-session (improvisation) le 28 février à l’occasion de « Ça va jazzer dans les hameaux » (lire p. 17), apéro-concerts du mercredi au cours desquels, de 18 h à 22 h, la scène vous appartient (28 janvier et 1er avril), ou encore la Fiesta Loca(L), un concert ouvert aux groupes reçus dans l’année.

Au Théâtre, l’accent a été mis sur l’opéra, sous l’impulsion de David Stern, chef d’orchestre de l’Opéra Fuoco et directeur artistique de l’opéra national d’Israël, et artiste associé au Théâtre. Répétition ouverte au public de l’opéra Don Giovanni (le 21 janvier, à 19 h 30), master class de chant – cours donnés en public par David Stern à douze élèves d’écoles de musique locales (le 6 février, de 18 h à 22 h) –, par-ticipation de chœurs amateurs de l’en-semble vocal de Saint-Quentin à la repré-sentation de Katarakt (4 février, 20 h 30) ou encore concert de musique classique Chantons avec l’orchestre, avec des chœurs amateurs (130 adultes et 180 enfants, les 6 et 7 mai, à 20 h 30 et 19 h 30) : la scène nationale s’ouvre au local.Ailleurs, d’autres initiatives vous pla-cent sur le devant de la scène : la Nuit de la poésie (22 novembre, à la Ferme de Bel-Ébat), ouverte aux amoureux du verbe ; la Scarabande, troupe verrièroise amateur de percussions qui défilera au

printemps (lire Le Petit Quentin n° 237, p. 20) ; les concerts pédagogiques, avec l’Association pour la promotion de la musique à Saint-Quentin (APMSQ), qui organise chaque année au Théâtre un spectacle avec le grand chœur des écoles saint-quentinoises… Assuré-ment, à Saint-Quentin, la culture ne se consomme pas : il ne tient qu’à vous d’y tenir une place. ■

Élisabeth Charle

Bébé, sa museLa pratique artistique n’attend pas le nombre des années. À L’Estaminet, un éveil musical est proposé aux tout-petits dès l’âge de 6 mois : le musicien Philippe Monnier s’installe chez vous le temps d’une représentation et fait participer les enfants au spectacle en leur distribuant des instruments (un spectacle sensoriel et de contes est également proposé, réservation indispensable). En juin, un atelier d’arts plastiques « bébé gribouille » (dès 18 mois) et « petit peint » (dès 3 ans) encadré par l’artiste Willy Fruchart (du 1er au 6 juin à la Maison des Bonheur, à Magny-les-Hameaux) devrait ravir les plus jeunes. Ici, tout sera permis : peindre avec les pieds, les mains et même les couches ! ■

Les « after »Partagez un moment avec Louis Sclavis, clarinettiste et compositeur de jazz de renommée internationale, lors des concerts rencontres hors les murs programmés par le Théâtre ; dansez en famille avec un chorégraphe (le 28 mars avec un danseur de la compagnie Käfig, au Prisme) ou partagez un moment poétique avec Jean-Pierre Verheggen, invité d’honneur de la 4e Biennale de la poésie (le 28 mars, au Théâtre). Voici quelques-unes des rencontres après ou avant spectacle que vous pouvez partager avec un artiste. Elles sont mentionnées à côté de la programmation habituelle, l’entrée est gratuite et sur réservation pour la plupart d’entres elles. ■

Contacts• Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Tél. : 01 30 96 99 00 – www.theatresqy.org

• Le Prisme – Tél. : 01 30 51 46 06 www.leprisme.agglo-sqy.fr

• La Merise – Tél. : 01 30 13 98 51 www.lamerise.com

• Le Scarabée – Tél. : 01 30 13 87 40 www.le-scarabee.com

• La Ferme de Bel-Ébat Tél. : 01 30 48 33 44 www.lafermedebelebat.fr

• L’Estaminet – Tél. : 01 30 23 44 28 www.estaminet78.fr

• La Batterie – Tél. : 01 39 30 45 90 www.labatteriedeguyancourt.fr

• La Maison des Bonheur Tél. : 01 67 37 09 33 ■

▲ Des poésies à partager.

▲ La Scarabande, une troupe qui percute.

© C

. Lau

té

© J

.J. K

raem

er


OUTiL DE DéVELOPPEMEnT

La Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines se dote d’une plate-forme France initiative (PFFI). Créée le 25 novembre dernier, elle accordera des prêts d’honneur aux créateurs, repreneurs et dirigeants de jeunes entreprises de l’agglomération.

Financer la création

▲ Lancement officiel de la plate-forme France initiative, le 25 novembre dernier, à la communauté d’agglomération.

La plate-forme France initiative (PFFI) de Saint-Quentin-en-Yve-lines a été officiellement lancée

le 25 novembre dernier, à l’hôtel d’ag-glomération. Un nouvel outil de finan-cement au service du développement économique local mis en place par la Maison de l’entreprise. Constitué des fonds publics, privés et associatifs, ce nouveau dispositif permet dès mainte-nant de consentir des prêts d’honneur à taux zéro (de 5 000 € à 25 000 €) aux créa-teurs, repreneurs et dirigeants de jeunes entreprises (moins de trois ans d’activité) de l’agglomération. Une aide financière complétée par un suivi et un parrainage du bénéficiaire afin de garantir la péren-nité des entreprises financées.La plate-forme est constituée sous la forme d’une association, dotée d’un conseil d’administration associant des membres de collectivités publiques, d’entreprises, d’assemblées consulai-

res et de réseaux d’experts. « La PFFI de Saint-Quentin-en-Yvelines dispose d’ores et déjà d’un fonds de près d’un million d’euros pour les trois premières années », souligne Philippe Marguerit, expert-comptable et président du conseil d’administration de l’association.En augmentant les fonds propres des jeunes entreprises, ces prêts, garantis par Oséo (établissement public de soutien aux PME), doivent jouer un rôle de levier pour l’obtention de crédits bancaires classiques. « En vitesse de croisière, nous devrions participer au financement d’une quarantaine de projets par an, » précise Jean-Luc Mairot, directeur de la Maison de l’entreprise. « En privilégiant les entre-prises qui ont un réel potentiel de développe-ment et de créations d’emplois. » ■

Michel Bazan

Maison de l’entreprise

Tél. : 01 39 30 51 30

Thales finance la PFFILa PFFI a bénéficié d’un financement de 100 000 € apporté par Thales Systèmes Aéroportés, dans le cadre de la convention de revitalisation signée�avec�l’État�en�2006,�suite�à�une�réorganisation – conformément à la loi de modernisation sociale. « Nous avons souhaité être impliqués dans l’utilisation des sommes versées dans le cadre du plan de revitalisation – 900 000 € au total – et en particulier dans la création de la PffI », souligne Henri Watrin, directeur du site d’Élancourt�de�Thales�Systèmes�Aéroportés. « J’ai également tenu à être présent au conseil d’administration de l’association. Nous voulons nous assurer que cet argent va bien à l’économie et à l’emploi... Aujourd’hui, cette initiative me conforte dans cette idée. » ■

Un réseau nationalLa PFFI de Saint-Quentin est la 243e de France et la 3e des Yvelines. Créé en 1985, France initiative est un réseau qui fédère aujourd’hui 243 associations locales indépendantes. Sur l’ensemble du territoire national, 13 500 entreprises ont été financées par ce dispositif en 2007, représentant 30 500 emplois créés en première année. La moyenne nationale des prêts d’honneur de France initiative s’élevait à 7 400 en 2007. Quant à l’effet de levier, il se révèle significatif : pour 1 de prêt d’honneur, les banques accordent en moyenne 7,60 de financement complémentaire. ■

© C

. Lau

té


économie

COLLOQUEafin de favoriser les partenariats public-privé en matière de recherche, l’université de versailles – Saint-quentin-en-Yvelines (UvSq) organisait le 25 novembre une rencontre autour des dispositifs cifre et doctorants-conseils.

De la recherche à l’industrie

Face à une concurrence accrue, la compé-titivité des entreprises passe de plus en plus par leur capacité à innover. Grâce à

la formation doctorale, la recherche publique est à même de les aider à trouver des solutions innovantes. C’était tout le sens de la rencontre organisée par l’UVSQ le 25 novembre dernier à Guyancourt, autour de deux dispositifs mis en place pour favoriser les partenariats public-privé de recherche : les Cifre (Conventions industrielles de formation par la recherche) et les doctorants-conseils.

Triplement gagnantGérée par l’Association nationale de la recherche technique (ANRT) pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la convention Cifre associe trois partenaires : une entreprise, un jeune doctorant et un laboratoire de recherche. L’entreprise signe avec le laboratoire un contrat de collaboration et avec le docto-rant un contrat de travail (généralement un CDD de trois ans). L’étudiant réalise sa thèse au sein de l’entreprise en menant un projet de recherche et développement encadré par le laboratoire. L’entreprise verse au docto-rant un salaire brut minimum annuel de 23 484 € et reçoit une subvention annuelle de 17 000 € de l’ANRT. Un partenariat tri-plement gagnant : le doctorant capitalise trois années d’expérience professionnelle en

tant que chef de projet, l’entreprise profite pour un coût limité de la double dynamique du doctorant et du laboratoire, et celui-ci offre à ses chercheurs un contexte motivant de développement et un débouché intéres-sant. En effet, 90 % des doctorants s’insèrent directement sur le marché du travail après leur thèse Cifre, dont 87 % dans le secteur privé.Quant au statut de doctorant-conseil, il permet aux étudiants d’effectuer des mis-sions en entreprise parallèlement à la réali-sation de leur thèse. Les doctorants-conseils sont recrutés et rémunérés par l’université qui se charge de la commercialisation des missions. Ils bénéficient d’un contrat pour une durée annuelle de 32 jours, rémunéré 4 020 €. Pour aider les universités dans la mise en place du dispositif, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a décidé de financer 500 postes de doctorant-conseil en 2007-2008.À l’occasion de cette rencontre, dirigeants de PME, chercheurs et étudiants ont partagé leur expérience positive sur ces deux dispo-sitifs qui permettent à l’UVSQ d’étendre encore ses liens avec les entreprises. ■

UVSQ – direction de la recherche de la formation

doctorale et de la valorisation

Tél. : 01 39 25 78 11

Michel Bazan

AnnUAirE DES EnTrEPriSES

Vient de paraîtreL’Annuaire 2009 des entrepri-ses de Saint-Quentin-en-Yve-lines est disponible depuis le 6 janvier, aux services accueil de l’agglomération, dans les services emploi des mairies et sur le www.agglo-sqy.fr (en PDF). Prochainement, il sera aussi disponible, mais sous la forme d’une base de données. Outil destiné aux chefs d’entreprise, aux salariés, aux créateurs d’entreprise, aux demandeurs d’emploi et aux étudiants, L’Annuaire 2009 recense 1 600 sociétés industrielles, technologiques et de services aux entreprises implantées à Saint-Quentin. Conçu pour simplifier la recherche de fournisseurs, de clients, d’emplois et de stages sur le territoire, ce document permet des recherches par secteur d’activité. ■

www.agglo-sqy.fr

(rubrique entreprises)

AgEnDA

RencontreLa Maison de l’entreprise organise, le 20 janvier prochain, de 8 h 30 à 10 h, à l’hôtel d’agglomération, une rencontre économique sur la loi de finances 2009.■


Tél. : 01 39 30 51 30

PrOgrAMME

Semaine de l’emploiRetrouvez le programme de la Semaine de l’emploi, du 6 au 13 février 2009, sur notre site www.agglo-sqy.fr dès le 26 janvier. ■

en bref

© J

.J. K

raem

er


économieéconomie

CréATiOnS ET rEPriSES

Concours pour les entrepreneursLe 2 février prochain, la Maison de l’entreprise lance le 8e concours de la création et de la jeune entreprise. Les dossiers de candidature pour-ront être déposés jusqu’au 10 avril 2009. Ceux-ci seront examinés par un jury composé des principaux partenaires de la Maison de l’entre-prise. La remise des prix aura lieu le 11 juin, à l’occasion du 2e Forum de la création d’entreprise. A priori, si la qualité des dossiers le permet, trois lauréats seront distingués dans chacune des trois catégories du concours : porteurs de projet, jeunes entreprises et repreneurs.Pour participer, la société doit être installée à Saint-Quentin-en-Yve-lines ou sur l’une des communes partenaires (Villepreux, Bois-d’Arcy, Saint-Cyr). Les porteurs de projets ne doivent pas encore être inscrits au registre du commerce. Quant aux jeunes entreprises, elles doivent avoir moins de quatre ans d’existence. Parmi les critères de sélection – économiques, financiers et humains –, le potentiel de déve-loppement et de création d’emplois figure en bonne place. Lors de la pré-cédente édition, en 2007, soixante dossiers avaient été présentés et neuf avaient été primés par les partenaires de l’opération (commu-nauté d’agglomération, Promopole, Codic, CIC, CCI, Malakoff Médéric, KPMG, chambre des métiers, DBF Audit, Medef Yvelines-Sud, Banque populaire Val-de-France). ■


Tél. : 01 39 30 51 30

ErrATUM

L'adresse de l’entreprise Ménage et vous, citée dans Le Petit Quentin de décembre, page 23, est : 25 rue Ambroise-Croizat, à Guyancourt. ■

C’est mon intérêt pour la cosmétique bio qui m’a ame-née à créer mon entreprise, explique Anne Cam. J’ai

souhaité faire partager le plaisir et le bien-être que procu-rent des soins du visage réalisés avec des produits à base de plantes et de fleurs. » Après une formation sanctionnée par un diplôme d’esthéticienne et plusieurs rendez-vous à la Maison de l’entreprise, elle se lance en octobre 2008. Sa société, Graines de beauté, propose des soins esthétiques à domicile : soins du visage et du corps, épilation, manucure et beauté des pieds, maquillage, mais aussi massages de relaxation pour la maman et le bébé, et même forfaits mariages (avec soins du visage et maquillage des mariés). « Les femmes apprécient le “cocoo-ning” de l’esthétique à domicile, souligne Anne Cam. Cela crée une relation plus conviviale et plus personnalisée. » Ses clientes régulières apprécient aussi ses soins du visage bio. « Je travaille avec la marque de cosmétiques Les Dou-ces Angevines, dont la gamme est entièrement composée de produits naturels et biologiques, d’huiles végétales et de plantes médicinales. C’est la cosmétique du jardin, des recet-tes ancestrales revisitées et modernisées. » ■

graines de beauté – Tél. : 06 64 99 12 86

jEUnE EnTrEPriSE

Esthétique biograines de beauté, entreprise récemment créée à guyancourt, propose des soins esthétiques à domicile à base de produits bio.

▲ Anne Cam, créatrice de Graines de beauté.

SALOn

Du Simi au MipimSaint-Quentin-en-Yvelines s’affirme comme un lieu de projet auprès des acteurs de l’immobilier d’entreprise, en France comme à l’étranger. L’agglomération était présente du 3 au 5 décembre dernier au Simi, Salon de l’immobilier d’entreprise, au Palais des congrès de Paris, aux côtés de Vélizy, Plaisir et Versailles, dans l’espace Yvelines. À cette occasion, Laurent Legendre, vice-président des affaires générales d’EADS Defence & Security, est intervenu lors d’une conférence sur les critères des entreprises dans leur choix d’un territoire d’implantation. Saint-Quentin communiquera d’ailleurs sur ses atouts, son développement et ses projets de développement durable à l’occasion du Mipim (Marché international des professionnels de l’immobilier) à Cannes, du 10 au 13 mars prochain, dans l’espace Paris-Région. ■

éDiTiOn

Parution de SQY EntreprisesLe dernier numéro de SQY Entreprises, le magazine des acteurs économiques à Saint-Quentin-en-Yvelines, est paru début janvier. Au sommaire de ce numéro 55, un dossier sur l’attractivité du territoire et sur l’immobilier d’entreprise. Avec aussi un entretien accordé par Roger Chesnel, directeur général adjoint de Telehouse France, qui construit actuellement un centre de données numériques pour les entreprises à Magny-les-Hameaux. ■

Michel Bazan

«

© C

. Lau

té


économie

dossier


Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVfil 78 du 2 janvier au 5 février- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 18 h- Les dimanches, mardis et jeudis à 22 hDu 6 février au 5 mars- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 22 h- Les dimanches, mardis et jeudis à 18 h

26

le futur, c’est maintenantLes objets de notre quotidien accompagnent notre révolution… numérique.

dossier

© m

onta

ge S

. Jou

bert


28

le numérique tisse sa toileLes PME et les grands groupes se développent et se constituent en réseaux.

30

optinnova, au tableau !La start-up installée à Promopole Montigny se lance sur le marché des tableaux interactifs.

31

« qualité, égalité, développement »Le point sur le réseau cablé avec Yves Machebœuf, vice-président de la CA.

Gare aux TIc ! elles sont partout, ces technologies de l’information et de la communication, qui règnent sur notre vie privée et professionnelle. À Saint-Quentin-en-Yvelines, la filière numérique est même devenue le premier secteur économique en terme d’emplois. car les technologies de demain se fabriquent aujourd’hui, sur notre territoire, nouvelle aire numérique.

dossier


Il consulte ses mails sur son portable, écoute ses chansons sur son iPod, pratique le golf dans son salon, lit la presse sur son

ordinateur, a rencontré sa femme sur Internet et a vu la première fois son fils… en 3D, sur une échographie. L’homo numericus ne sort pas d’un roman de science-fiction. C’est un homme ou une femme qui vit la révolution numérique, en toute quiétude.

L’analogique supplantéTéléphone, baladeurs, agendas électroniques, ordinateurs, consoles, appareils photo, GPS : le numérique est partout ! Mais c’est quoi, exactement, la tech-nologie numérique ? Le numé-rique se définit par opposition à l’analogique. Le numérique exploite les nombres, le plus souvent le système binaire. La différenciation entre numérique et analo-gique correspond au moyen de saisie des données, à leur stoc-kage et au transfert

des informations, au fonctionnement interne de l’appareil ou encore au type d’affichage ou de restitution des signaux. Là où le numé-rique restitue l’heure ou la température par des chiffres, l’analogique analyse et restitue l’information concrètement, physiquement, grâce à des aiguilles mues par une rotation mécanique ou par une hauteur de mercure sur une échelle graduée. Autre exemple : dans l’industrie cinématographique, le montage

analogique obligeait le monteur à m a n i p u l e r

la p e l l ic u le (d é c o up a ge , collage, etc.) ; avec le numéri-que, les images sont numéri-sées et le mon-tage s’effectue sur des fichiers vidéo et audio. Le numérique, en compressant des données et en optimisant

des formats audio,

Le futur, c’est maintenantLe XXIe siècle poursuit sa révolution… numérique. Pas un objet de notre quotidien – ou presque – qui n’utilise cette technologie.

© C

. Lau

té

© D

.R.

dossier


i m a g e et vidéo, a petit à

petit supplanté l’analogique à partir des années 80. Certains problèmes inhérents à l’analogique (distorsion, bruit de fond, scintillement, etc.) ont en effet disparu avec les versions numériques des mêmes produits.

Premier moteur de croissanceExit les disques vinyles, les cassettes vidéos, les pellicules photos et le tube cathodique ; remplacés par les CD, DVD, TNT, clé USB, MP3… Avec le numérique, la sémantique s’emballe et l’industrie met chaque jour de nouveaux produits sur le marché. Un foi-sonnement qui profite à l’économie : les TIC (technologies de l’information et de la com-munication) constituent le premier moteur de la croissance de ce XXIe siècle. Saint-Quentin-en-Yvelines a pris très tôt le train de l’économie numérique et, avec ses 11 600

emplois, la filière devance le commerce et l’industrie avec de nombreuses PME dans le domaine des technologies du futur.

Net générationDans la culture numérique, l’écran est roi. De la console du plus jeune au portable de l’ado, accro à MSN et à Facebook, ou de l’étu-diant qui utilise Google pour ses exposés, en passant par la mère lisant ses SMS, sans oublier le père occupé à télécharger une série télé, nous sommes désormais dans la civilisation du « tout écran ». En presse, le numérique concurrence l’imprimé et le e-book – livre électronique – est apparu sur le marché. Le numérique s’invite aussi dans les écoles. À Élancourt, la municipalité fait

le pari du numérique pour lutter contre l’échec scolaire : carnet de liaison par Inter-net, trousse USB offerte à l’entrée en 6e et des tableaux numériques interactifs équipent les vingt-trois écoles de la ville. Rien de révo-lutionnaire pour ces écoliers, enfants de la Net génération, qui vivent cette mutation en douceur. ■

Élisabeth Charle et Arnaud Thomelin

Pour approfondir la question de l’ère numérique,

consultez le site consacré aux questions

de société liées à l’évolution numérique,

www.homo-numericus.net

Grenelle du numériqueSi, à Saint-Quentin, l’économie numérique a le vent en poupe, elle accuse du retard dans l’Hexagone. Elle ne représente que 6 % du PIB, contre 13 % aux États-Unis et 17 % en Corée. Afin de réduire cette « fracture numérique », le Plan France numérique 2012 a été lancé en octobre dernier. Un Grenelle du numérique destiné à booster ce secteur clé de la croissance et de l’emploi. Ses objectifs prioritaires : porter à 70 % la part des ménages équipés d’un ordinateur d’ici 2010 (contre 55 % actuellement), connecter 100 % des Français au haut débit avant 2012 (contre 44 % aujourd’hui) et accompagner le passage à la télévision numérique, à l’horizon 2011.

http://francenumerique2012.fr

Le top des cadeaux

Les fêtes de fin d’année viennent de passer. Peut-être avez-vous eu la chance de trouver au pied du sapin un cadre photo numérique ou un GPS dernier cri. Si ce présent vous a sûrement fait plaisir, sachez qu’il n’est pas très original puisque la part des cadeaux numériques ne cesse de progresser à Noël, notamment dans les familles avec des enfants et des adolescents. Déjà en 2006, un sondage TNS Sofres pour le groupe Casino révélait que, dans ce type de foyers, une console de jeu avait été offerte dans 15 % des cas, un lecteur MP3 dans 10 % des cas (la part montant à 17 % quand l’enfant avait entre 11 et 17 ans) et un téléphone mobile dans 7 % des cas (14 % pour les 11-17 ans). Les fabricants de technologies numériques sont parfaitement conscients du marché que représentent les jeunes et personnalisent donc leurs appareils en fonction des publics visés (lecteur DVD incrusté dans une voiture transformable, lecteur CD Dora, etc.) ; les fabricants de jouets ne veulent pas, eux, être en reste et s’adaptent donc à l’évolution en proposant des produits de plus en plus sophistiqués, tel ce masque de Spiderman, apparemment classique, qui projette au plafond ou sur le mur l’image numérisée du héros ! Quant aux adultes, ils ont beau être plus classiques, le cadeau qu’ils ont déballé consistait, en 2006 et dans 50 % des cas (selon une étude Deloitte), en un CD ou un DVD.

© D

.R.

© D

.R.

© D

.R.

© D

.R.

dossier


Télécommunications, électronique, informatique… Les technologies de l’information et de la communication

(TIC) sont au cœur de l’activité des grands groupes de défense et de sécurité, comme EADS et Thales. Deux grandes entreprises for-tement implantées à Saint-Quentin-en-Yve-lines. En regroupant 2 500 personnes sur un seul site à la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt, EADS Defence & Security a créé un centre d’excellence unique en France. Non loin de

là, le groupe Thales a installé deux de ses acti-vités majeures. Thales Optronique vient en effet de rejoindre Thales Systèmes Aéroportés à Élancourt. Dans les nouvelles installations, sont désormais regroupés 1 000 ingénieurs et techniciens de haut niveau spécialisés dans l’optronique, cette technologie d’imagerie, au carrefour de l’optique et de l’électronique, qui permet de voir plus loin, plus vite et mieux.

Les télécoms en pointeLes télécommunications sont bien représen-tées, avec une forte présence de France Télé-com, le siège social de Doro France, acteur innovant dans les terminaux téléphoniques, et l’arrivée depuis 2005 d’Aastra Matra Télé-com, numéro deux sur le marché français des autocommutateurs d’entreprise.Euriware, filiale d’Areva et spécialiste du conseil et des services informatiques, figure aussi, avec 850 salariés, parmi les établisse-ments les plus importants de l’aggloméra-tion. Et l’arrivée de Telehouse, filiale de KDDI, va encore contribuer au développement de la filière. L’opérateur de télécommunica-tions japonais construit en effet, à Magny-les-Hameaux, un grand centre de gestion de données numériques pour les entreprises.

Les leaders de demainÀ côté des grands groupes, de nombreuses PME innovantes du territoire participent à la révolution numérique. Nemoptic, une start-up de Magny-les-Hameaux, développe des écrans plats à cristaux liquides qui n’ont pas besoin, entre deux images, d’être ali-mentés par du courant, et peuvent se lire à la lumière ambiante. Une innovation majeure qui devrait faire du e-paper (papier électronique, ndlr) une réalité.Esterel Technologies fait aussi partie des champions de demain. Fondée en 1999, l’en-treprise est aujourd’hui leader mondial dans

▲ Le centre souterrain de simulation des scénarios de guerre (EADS) installé à Élancourt.

Le numérique tisse sa toilePME et grands groupes numériques connaissent un fort développement à Saint- Quentin-en-Yvelines. Au point de constituer le premier secteur en terme d’emplois.

▲ EADS regroupe 2 500 salariés sur le site de la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt.

© C

. Lau

té©

C. L

auté

dossier


son domaine : les outils de développement et de vérification de systèmes embarqués critiques, comme ceux qui composent les tableaux de bord d’avions. Dotée de deux sièges sociaux, à Élancourt et en Californie, l’entreprise participe activement au pôle de compétitivité System@tic (lire l’encadré).La société Egide a également été retenue comme partenaire du pôle pour développer les boîtiers hermétiques nécessaires au très haut débit. D’autres entreprises innovantes sont impliquées dans System@tic, comme Sestream, experte des réseaux de télécom-

munications à très haut débit, Atermes, qui conçoit des équipements de haute techno-logie, ou encore Bertin Technologies, qui fournit des capteurs de surveillance infra-rouge pour la sécurité des infrastructures critiques et une plate-forme logicielle pour sécuriser les systèmes d’information.

Technologies transversalesLes technologies numériques irriguent la plupart des domaines de l’économie. L’uti-lisation des logiciels embarqués se répand dans l’automobile, les transports, l’équi-pement électrique ou le bâtiment. Cette transversalité, qui est souvent à l’origine de l’innovation, avantage les territoires où se développent différents secteurs d’activité (TIC, automobile, construction, ingénierie, design, finances…), comme à Saint-Quen-tin-en-Yvelines.Intuigo (logiciels d’organisation des flux d’information dans l’entreprise), Arteris (start-up pionnière des réseaux sur une puce), Atersim (simulation et modélisa-tion), Elapse (technologies de l’informa-tion), MnD Semiconductors (conception de systèmes électroniques), Softeam (tech-nologies objets et composants logiciels), Virtual Logix (virtualisation informati-que)… Certains acteurs majeurs de l’In-ternet en France, comme l’Afnic, centre d’information et de gestion des noms de domaine internet, ou Olfo, numéro deux français des ventes privées en ligne (Achat VIP), ont eux aussi élu domicile dans l’ag-glomération. ■

Michel Bazan

Au cœur des pôlesSystem@tic, au cœur de la révolution. Le pôle de compétitivité System@tic Paris-Région fédère en Ile-de-France 360 acteurs industriels et scientifiques dans le domaine des systèmes complexes. Concentrant son activité sur trois marchés applicatifs (transports, télécoms, sécurité), le pôle a déjà permis le développement d’une centaine de projets de recherche et développement. De nombreux acteurs économiques de Saint-Quentin sont membres de ce « cluster du numérique » : de grandes entreprises comme Renault, EADS, Thales, Snecma, TDF,�Valeo,�Caisse�d’Épargne,�mais aussi des PME et TPE comme Arteris, Atermes, Atersim, Bertin Technologies, Egide, Elapse, Emitech, Esterel Technologies, Kalis, MnD Semiconductors, Sestream, Softeam, Virtual Logix… Sans oublier l’université de Versailles – Saint-Quentin, qui figure parmi les centres de recherche publics du pôle.

Cap Digital, le pôle de compétitivité francilien centré sur les contenus, compte plus de trois cents adhérents et une centaine de projets labellisés. EADS, Bertin Technologies, Nemoptic, Intuigo et le LNE (Laboratoire national d’essais de Trappes) représentent le tissu économique saint-quentinois au sein du pôle. Cap Digital explore des domaines comme l’ingénierie des connaissances (moteurs de recherche), la numérisation du patrimoine culturel, les jeux vidéo, l’image et le cinéma, l’éducation numérique, les services de la vie numérique.

www.systematic-paris-region.org

www.capdigital.com

My cluster is beautifulDernier venu d’une longue liste d’anglicismes, vous avez certainement croisé cluster dans des articles relatifs aux entreprises et aux nouvelles technologies. Ce terme exprime la notion d’ensemble ou de bouquet. Une concentration de partenaires industriels et d’institutions regroupés géographiquement et connectés entre eux, constituant ainsi un réseau. C’est un terme souvent associé à pôle de compétitivité, comme pour la fondation Mov’eoTec basée sur le site de Versailles-Satory et lancée en septembre 2008.

▲ Nemoptic, start-up de Magny-les-Hameaux, développe le e-paper.

▲ Atermes associe des compétences multiples dans des produits de haute technologie.

© D

.R.

© C

. Lau

té

dossier


▲ On intervient sur le tableau numérique interactif en tenant un stylet, comme on le ferait avec une palette graphique. Avec un peu moins de 10 000 tableaux

numériques interactifs recensés dans ses établissements scolaires en 2008

– dont un dans chaque école élancourtoise –, la France n’en est encore qu’aux prémices de ce que l’on peut appeler une révolution pédagogique.

Facile à installer« Grâce à cet outil du XXIe siècle, les enseignants pourront projeter leur cours ou des documents sur le tableau, pour lequel il suffit de disposer d’un simple mur blanc, mais également inter-venir directement dessus, en écrivant à l’aide d’un stylet ou en intégrant des images ou des documents copiés sur Internet par exemple », explique Alain Boissier, créateur et président d’Optinnova, start-up lancée en 2005 et ins-tallée à Promopole Montigny.

Spécialisée au départ dans le conseil et la valorisation des technologies innovantes – Alain Boissier avait fondé à Saint-Quentin la société Nemoptic, experte en e-paper –, Optinnova a créé un tableau numérique interactif à partir d’une technologie inno-vante et brevetée, mise en œuvre grâce à une collaboration avec d’autres entreprises de Promopole Montigny, chacune experte dans son domaine (électronique, optique, logiciels).Début 2009, le produit est en passe d’être commercialisé, sur un marché déjà très concurrentiel. « Notre plus-value réside dans des éléments technologiques différenciateurs : notre outil est très aisé à transporter et à instal-ler ; la hauteur de l’écran est facilement régla-ble, ce qui est utile pour s’adapter à la taille des enfants ou à d’éventuels problèmes dorsaux de l’enseignant ; enfin, il est d’une grande sécurité d’emploi », détaille Alain Boissier.

Stylet interactifLe tableau numérique interactif est un outil idéal pour les enseignants, les formateurs et les entreprises. À l’occasion d’une réunion, ce tableau sert d’ordinateur collectif géant, la taille de l’écran est réglable sur n’importe quelle surface. On intervient directement sur le tableau à l’aide d’un stylet, celui-ci est reconnu par l’ordinateur et l’on accède ainsi à toutes ses applications (Excel, Word, Google Earth, Photoshop). De plus, le dérou-lement de la réunion peut être enregistré et suivi par des personnes à distance sur leur propre ordinateur... ■

Arnaud Thomelin

Optinnova

Promopole Montigny

12, avenue des Prés

Tél. : 01 30 57 29 24 – www.promopole.fr

Optinnova, au tableau !Créée en 2005 et installée à Promopole Montigny, la start-up Optinnova s’apprête à lancer cette année son nouveau tableau numérique interactif sur un marché en plein développement.

© C

. Lau

té

dossier


« Qualité, égalité, développement »Yves Machebœuf, vice-président de la CA et élu au conseil d’administration de l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel, estime que Saint-Quentin-en-Yvelines a les moyens de devenir un aménageur numérique.

Le Petit Quentin : La communauté d’agglo-mération (CA) a racheté son réseau câblé en 2005. Où en est-on du développement de ce réseau ?Yves Machebœuf : La CA vient de procéder ces deux dernières années à la modernisation du réseau existant, qui couvre plus de 99 % du ter-ritoire. Par ailleurs, les travaux d’extension du réseau câblé aux zones jusqu’alors non desser-vies (hameaux de Magny, hameau de Launay à Élancourt) s’achèveront en 2009.

P. Q. : Tous les Saint-Quentinois auront donc le haut débit…Y. M. : Eh oui ! Grâce au rachat du réseau, l’accès pour tous au haut débit est permis. Jamais un opé-rateur privé n’aurait procédé à ce développement sur les 10 % du réseau restants. Le fait que la CA soit propriétaire du réseau lui permet de réaliser des tra-vaux indispensables pour éviter l’existence d’une fracture numérique à Saint-Quentin-en-Yvelines.

P. Q. : Est-ce la raison pour laquelle la CA avait racheté ce réseau ?Y. M. : Bien évidemment, la garantie de qualité et d’égalité devant le service offert a été au cœur de notre réflexion. Mais pas seulement… En ef-fet, en possédant le réseau, l’agglomération pos-sède concrètement les fourreaux enterrés. Ce qui pourrait lui permettre d’y passer, outre le câble, de nouvelles technologies numériques pour ré-pondre aux besoins de demain, notamment en ce qui concerne le transport ultra-rapide de l’in-formation. La CA espère ainsi, à terme, devenir un aménageur numérique, en initiant par exem-ple une démarche FTTH [Fiber to the home, ndlr] dans laquelle la fibre optique – et par conséquent le très haut débit – sera amenée dans chaque foyer et dans chaque entreprise. ■

Propos recueillis par Arnaud Thomelin

RepèresAvicca. L’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel a été créée en 1986 sur le thème des réseaux câblés et a, depuis, élargi ses champs d’action avec l’évolution législative. L’Avicca regroupe fin 2008, 159 des collectivités territoriales (51 millions d’habitants) pour mener au mieux leur aménagement en réseaux de communications électroniques et le développement des services et des usages. Elle représente et défend l’intérêt public local. www.avicca.org

2005. France Télécom se sépare de son activité réseaux câblés. La CA et la ville de Coignières préemptent les infrastructures du réseau et en assurent depuis l’entretien, la rénovation et le développement. La Société locale d’exploitation du câble (Slec) reste titulaire de l’autorisation d’exploitation commerciale du réseau, elle-même déléguée auprès d’un opérateur de services privé, en l’occurrence Numericable.

Très haut débit (THD). Ce terme est apparu pour marquer la différence avec les débits de l’ADSL et du câble, réseaux désormais qualifiés de « haut débit » (1 à 20 Mb/s). Fait référence à des capacités d’accès à Internet largement supérieures, le THD permettant des débits de l’ordre de 50 à 100 Mb/s et donc une multiplicité de services.

© C

. Lau

té

agendaloisirs

MUSéE DE LA ViLLE

Les vacances au musée

Ouvrez les yeux : l’art public à Saint-Quentin-en-Yvelines est partout dans la rue ! À l’entrée de la gare, une sculpture repré-sentant un couple sur un cheval dont la femme est enceinte [La famille – Hommage aux forains de José Sotor] illustre le voyage. À deux pas, La Perspective, ensemble de 3 sculptures conçues par l’artiste Marta Pan, symbolise le lien fort qu’entretient la ville avec la nature et l’eau. On passe souvent devant sans y prêter attention. Le Musée de la ville invite à porter un autre regard sur notre environnement en sensibilisant les plus jeunes. Pour les vacances d’hiver, un nouveau stage leur est proposé – sur trois demi-journées –, qui permettra aux 8-12 ans de partir à la découverte de l’art dans la ville par un jeu de piste. Avec l’aide d’une artiste plasticienne, ils seront ensuite amenés à transposer leur perception du cen-tre-ville en utilisant plusieurs disciplines : photographies, dessins, collages et broderies. Réservez dès maintenant, les places sont limitées (12 enfants maximum). ■

25, 26 et 27 février, 14 h 30 (durée : 2 h 30)

Tarif : 15 € le stage de 3 séances – sur réservation

D’autres ateliers sont programmés pendant les vacances :• 18, 19 février et 1er mars, atelier Le patrimoine à la loupe – 16 h – à partir de 4 ans – 3 € – sur réservation• 20 et 21 février, atelier Le secret de Toutanplastik – 16 h – à partir de 7 ans – 3 € – sur réservation• 28 février, atelier Chouette la ville a rétréci ! – 16 h – à partir de 4 ans – 3 € – sur réservation

Et pour les plus grands, ne manquez pas la visite de l’exposition « La saga de l’homme » au musée de l’Homme, à Paris, 15 h, à partir de 12 ans – gratuit – sur réservation

8, 17 ET 31 jAnViErtrucs et astuces pour le jardin

L’association guyancourtoise Les Jardiniers de France débute la nouvelle année avec de nombreux rendez-vous. Ne manquez pas le 8, à 17 h, un atelier fertilisation, compostage et humus (au Potager du Roi à Versailles) ; le 17, à 14 h, un atelier sur la taille des arbres fruitiers (8, rue des Graviers à Guyancourt) ; et le 31, à 14 h 30, une conférence et une démonstra-tion sur la greffe des arbustes (à l’Opie, Office pour les insectes et leur environnement). ■

gratuit

Sur réservation auprès de Mme Hang

Defaux – Tél. : 01 30 64 04 07

10 jAnViErbalade matinale au bord de l’eauLa Réserve naturelle, terre d’esca-le des oiseaux migrateurs, ouvre ses portes gratuitement au pu-blic. C’est l’occasion de faire une belle balade sur 1,6 km de sen-tiers jalonnés d’observatoires ornithologiques et d’apprendre, en famille par exemple, à quoi elle sert et de comprendre pourquoi il est indispensable de protéger la faune et la flore. ■

gratuit

10 h à 14 h – sans guide ni prêt de

matériel

10 jAnViErconcert solidaireÉcouter�de�la�bonne�musique�tout�en faisant une bonne action, c’est ce que vous propose la salle de La Tour à Voisins-le-Bretonneux avec un concert dont la recet-te ira à l’orphelinat biélorusse Radochkovitchi. Au programme du Gospel avec 7’8 en cœur, un groupe amateur de 25 choristes yvelinois créé pour transmettre un message de joie et de solidarité ; et du blues-rock avec The Caves, des jeunes qui ont de l’énergie à revendre. ■

20 h 30 – salle de La Tour à Voisins

Entrée : 8 €

10 jAnViErles coulisses du prismeDécouvrez cet équipement culturel emblématique des années 70, pensé pour être « la ruche culturelle » des débuts de la ville nouvelle. ■

15 h – à partir de 12 ans – gratuit –

sur réservation auprès du Musée de

la ville

DU 12 AU 16 jAnViErde l’odorat à l’écriture du jeu

Atelier inédit à l’institut Marcel-Rivière sous la direction de Violaine de Carné, comédienne et metteur en scène, et Roselyne Pégnas, diété-ticienne à l’institut. Un atelier de sensibilisation présente l’univers de la comédienne qui crée ses per-sonnages à partir de ses rencontres dans un service de neurologie, où chacun retrouve ses mots en par-

© M

. Lem

oine

© S

. Jou

bert


loisirs

tant des odeurs. Une représentation de son spectacle L’Encens et le Goudron aura lieu, gratuitement, le 15 jan-vier, à 16 h au théâtre de l’institut Marcel-Rivière. ■

15 h 30 à 17 h 30

Tarif : 10 € d’adhésion au relais mutualiste

Un second atelier aura lieu les 19 et 20 janvier. Voir ci-après.

13 jAnViErl’histoire des Yvelines en archivesÀ l’occasion du 40e anniversaire des Yvelines, les ar-chives et le service archéologique départemental vous convient à des conférences gratuites. Ce mois-ci, à 19 h, pleins feux sur les terroirs avec Des archives pour reconstituer les terroirs d’Ancien Régime. ■

16, 28 ET 31 jAnViErMAiSOn DE L’EnVirOnnEMEnTl’énergie, entre les mains des enfantsLa Maison de l’environnement organise de nombreuses animations pour les plus jeunes afin de les sensibili-ser aux sources d’énergie et à leur impact sur l’envi-ronnement. Un engin original sera mis en avant : le ballon solaire. Cette montgolfière ultralégère n’utilise que le rayonnement thermique pour s’élever dans les airs. Les ateliers et expositions vous apprendront son fonctionnement et son histoire. C’est gratuit, sur réservation. ■

• 7 janvier au 13 février, exposition « Ballons solaires », conçue par l’association Ballon solaire promotion et développement – gratuit aux heures d’ouverture• 16 janvier, atelier Ballons solaires pour tout savoir sur cet engin écologique – 17 h 30 – à partir de 12 ans – sur réservation• 17 janvier, démonstration inédite de vols captifs de ballons solaires – 11 h – sur réservation• 27 janvier au 7 février, exposition-jeu « L’énergie est entre nos mains », conçue par l’association Environnement et découvertes. Jeux géants qui présentent les différentes sources d’énergie – gratuit• 28, 31 janvier et 4 février, goûters scientifiques « L’énergie est entre nos mains » qui font suite à l’exposition-jeu du même nom – 14 h et 16 h – de 8 à 12 ans – sur réservation• 3 février, bar des sciences pour les plus grands sur « Le coût de l’énergie » – 19 h – gratuit

17 ET 24 jAnViErhéritage et baby-boomPas de trêve de Noël pour la réflexion philosophique avec ses cafés-philo. Au programme ce mois-ci : « Pourquoi ne pas abolir l’héritâge pour augmenter l’égalité des chan-ces ? », le 17, à 20 h 30, à la brasserie Le Marina, à Montigny et « Quel bilan pour la génération baby-boom ? », le 24, à 16 h 30, à L’Abbaye�à�Saint-Cyr-l’École.�■

gratuit (prix d’une consommation)

19 ET 20 jAnViErde l’écriture à la danseAtelier à l’Institut Marcel-Rivière, avec Violaine de Carné, comédienne et metteur en scène, et Yano Iatridès, danseuse chorégraphe. ■

15 h 30 à 17 h 30

Tarif : 10 € d’adhésion au relais mutualiste

EN BREFEn TOUTE LiBErTébaladio’guideDécouvrez le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, ses paysages et son patrimoine, sans carte, comme si un guide vous accompagnait… C’est possible grâce au baladio’guide : un ordinateur de poche en liaison GPS que vous louez à la journée et qui vous guidera sur votre parcours. Il vous signale sur la carte le chemin à suivre, vous propose des quiz, des sons, des textes, des images ou des vidéos. Plusieurs circuits sont proposés (Au fil de l’Yvette, Entre vallées et châteaux ou sur la route de Jean Racine). ■

Tarif : 5 € la journée (dépôt d’un chèque de caution ou

d’une pièce d’identité)

réservation – Tél. : 01 30 52 09 09 ou

www.parc-naturel-chevreuse.fr

OPiEl’univers fascinant des insectes

Ce sont les seuls animaux au monde à avoir six pattes et des ailes. On en dénombre 35 000 en France mais plus d’un million et demi au monde. Phasmes, coléop-tères, grillons, mantes religieuses, abeilles, criquets… leur monde fourmille d’espèces. À Saint-Quentin-en-Yvelines, il existe une Maison des insectes, située à l’Opie, l’Office pour les insectes et leur environnement. Outre des cours du soir, des visites guidées et ateliers pour les scolaires, la Maison des insectes ouvre ses portes au public en semaine et les derniers samedis de chaque mois. Vous y découvrirez une exposition permanente d’insectes vivants, des vivariums et la projection de documentaires. ■

Tarifs : 3,5 € adulte, 2,5 € de 6 à 15 ans – de 10 h à 17 h

Contacts• Archives départementales et service archéologique départemental2, avenue de Lunca à MontignyTél. : 01 61 37 36 30www.archives.yvelines.fr

• Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable6, rue Haroun-Tazieff à Magny – Tél. : 01 30 07 34 34www.agglo-sqy.fr/maison-environnement – ouverte du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

• Musée de la villeQuai François-Truffaut, quartier Saint-Quentin à MontignyTél. : 01 34 52 28 80www.museedelaville.sqy.fr ouvert de 14 h à 18 h du mercredi au samedi et le 1er dimanche de chaque mois

• Office de tourisme de Saint-Quentin-en-YvelinesCentre commercial Espace Saint-Quentin – 3, place Robert-Schuman à MontignyTél. : 0 820 078 078 (0,15 € TTC la minute)www.saint-quentin-en-yvelines.fr – ouvert de 10 h 30 à 18 h, du mardi au samedi

• Opie (Office pour les insectes et leur environnement)Domaine de l’InraLa Minière à GuyancourtTél. : 01 30 44 13 43www.insectes.org

• Réserve naturelleRD�912,�rond-point�Éric-Tabarly à TrappesTél. : 01 30 16 44 40 www.reserves-naturelles.org

• Théâtre de l’institut Marcel-rivièreRoute de Montfort, à La Verrière – Tél. : 01 39 38 77 09

Élisabeth Charle

© C

. Lau

té


loisirs

Après une mise en forme consis-tant à frapper dans ses mains sur le rythme de « Ho, ho, ha, ha,

ha », la séance débute par le bonjour du rire : les épaules se touchent, puis les fes-ses, le tout se ponctuant par un éclat de rire. Puis les choses sérieuses commen-cent. Entre le rire du samouraï ponctué de « Hi ha », de la calèche « Tchi cha » puis du dentiste « Ah, ah, ahhhhh », la douzaine d’athlètes des zygomatiques éclatent de rire, avec un plaisir évi-dent. De l’extérieur, cela surprend. Pas

facile d’adhérer avec le rire de la soupe piquante, du chien qui pisse ou de celui des tâches ménagères !

La rigologie, c’est du sérieuxDes exercices cocasses mais, sans blague, c’est du sérieux. « Ce sont des exercices qui font partie d’une “banque” de rires nous permettant de nous entraîner », explique Anne-Marie, animatrice du club et prof de yoga. L’instant d’après, direction la savane avec des « houba, houba », tous se mettent à imiter le singe bonobo. Devenus primates, ils sautent à quatre pattes, poussent des cris, se bousculent pour finir par éclater de rire. « C’est un formidable antistress qui me permet de libérer des tensions et de mieux gérer mon quotidien », confie San-drine Gilat, directrice de projet infor-matique, sourire aux lèvres.« Le rire, ça soigne », précise Anne-Marie, experte en « rigologie ». Sous son effet, le

corps fabrique des endorphines, hormo-nes du plaisir et antidouleurs naturels. Il fait travailler le diaphragme grâce à la respiration saccadée, active la circu-lation sanguine par l’apport d’oxygène et muscle fessiers, abdos et mandibu-les. « ça change la vie et, après, on a le rire plus facile », dit l’une ; « détente et bien-être sont rapidement là », poursuit une autre ; « on prend plus de recul, c’est bon pour la santé : ça devrait être obligatoire », plaide Jean-Baptiste Harmey, président du Club du rire.

Inné et contagieuxIl y a soixante ans, nous riions en moyenne vingt minutes par jour, pour passer à six minutes dans les années 80 et atteindre aujourd’hui la minute quotidienne ! Les Français sont 7 % à ne jamais rire. Pourtant, rien de plus facile. Contrairement aux langues, le rire ne s’apprend pas, il est inné chez l’homme. Il est même contagieux. De là à pratiquer le rire du pingouin ou de la tondeuse, il n’y a qu’un pas que vous encourage à franchir le club, qui vous accueillera à gorge déployée. ■

Élisabeth Charle

inSOLiTE

T’as fait l’école du rire ?Mieux qu’un antidépresseur, moins cher qu’une cure thermale, le rire a des vertus insoupçonnées. Certains le pratiquent comme un sport. Rencontre hilarante avec le Club du rire de Voisins-le-Bretonneux.

Venu de l’IndeLe yoga du rire existe depuis quinze ans grâce à un médecin cardiologue indien, Madan Kataria, qui a développé une technique d’accession au bien-être par le rire basée sur le yoga. Pionnier du mouvement du rire dans le monde, il a créé des écoles du rire et donne des conférences à travers le monde. En France, c’est Daniel Kiefer qui a créé le premier club du rire et a fondé une école à Mulhouse. Il existe aujourd’hui plus de 5 000 clubs à travers le monde. ■

Club du rireSéances les samedis de 11 h 15 à 12 h 15, au centre sportif les Pyramides à Voisins-le-Bretonneux, à partir de 15 ans. ■

jean-Baptiste Harmey, président

Tél. : 01 30 43 31 20

[email protected] – tarif : 90 €/an

© S

. Blo

ndea

u


sport

Quand elle nous ouvre sa porte et ses souvenirs, Véronique Cochereau, flattée par l’inté-

rêt qu’elle suscite, semble intimidée par une mise en lumière qu’elle ne juge pas justifiée. Pourtant, cette Saint-Quenti-noise de 49 ans, habitant Montigny-le-Bretonneux depuis 1984, possède un palmarès sportif remarquable.

Sept médailles d’argentJugez plutôt : depuis 2005, l’athlète du Stadium Montigny athletic club (Smac), dont elle est depuis longtemps la secrétaire, a été sept fois médaillée d’argent aux championnats d’Europe et deux fois médaillée de bronze au championnat du monde de marche, en catégorie 45-50 ans. Une discipline méconnue et ingrate, qu’elle a décou-verte par hasard.« Mes enfants, Stéphane et Mylène, étaient alignés sur l’épreuve de marche à l’occasion des interclubs avec le Smac, explique-t-elle. Stéphane était même très doué. Pour ma part, je courais simplement un peu. En 1999, on m’a demandé de représenter le club en marche. Je me suis bien débrouillée, grâce à mes qualités de vélocité. »

Ni aide ni sponsorElle s’entraîne pour le Smac jusqu’au jour où, en 2005, un dirigeant du club remarque que ses temps la qualifient pour le championnat de France. Elle s’y rend et termine 3e du 3 km. Au fil des saisons, Véronique se retrouve chaque année aux championnats d’Europe et aux championnats du monde. Si les médailles et les voyages (Autriche, Espa-gne, Pologne, Finlande, Slovénie, etc.) se succèdent, l’or lui échappe encore en individuel. « Je ne désespère pas un jour de le décrocher », confie-t-elle.

Pourquoi pas cette année, en mars au championnat d’Europe en Italie ou cet été au championnat du monde en Finlande ? « Je m’entraîne pour. Toujours seule, sans entraîneur, à raison de quatre fois par semaine, après le travail », pré-cise Véronique, assistante de direction au ministère de la Défense. « Mais mon plus gros souci est d’ordre financier : je n’ai ni aide ni sponsor, je paie tout – transport, logement, équipements, etc. Or, cela représente tout de même un budget de près de 2 000 € par an et cela devient difficile. » ■

Arnaud Thomelin

Stadium Montigny athletic club

Tél. : 01 30 43 77 30 (robert Bussière) ou

01 30 43 54 97 (Maurice Lebretan)

Repères•�Née�le�6�septembre�1959

•�1999�:�commence�la�marche�au�Smac

•�2005�:�3e au championnat de France vétérans sur 3 km, 8e au championnat du monde catégorie 45-50 ans sur 5 km

•�2006�:�3e au championnat du monde catégorie 45-50 ans sur 3 km, 1re par équipe au championnat d’Europe catégo-rie 45-50 ans sur 10 km et 2e en individuel sur 5 km et 10 km

•�2007�:�1re par équipe au championnat du monde catégorie 45-50 ans sur 10 km, 2e au championnat d’Europe catégorie 45-50 ans sur 3 km

•�2008�:�3e au championnat du monde catégorie 45-50 ans sur 10 km, 2e au cham-pionnat d’Europe catégorie 45-50 ans sur 5 km, 10 km et 10 km par équipes

•�Records�:�16’15�sur�3�km,�28’05�sur�5�km�et 58’22 sur 10 km ■

ATHLéTiSME

Arrivée à la marche en 1999, Véronique Cochereau, licenciée au Stadium Montigny athletic club, est devenue l’une des spécialistes mondiales de la discipline en catégorie 45-50 ans.

Elle marche au super

© C

. Lau

té


agendasport

11 jAnViErVéLO

Pour tous les goûtsLes amoureux de VTT, vont être servis ! Organisé par le Vélo club de Maurepas-Élancourt�(VCME),�le�Trophée�de�Saint-Quentin-en-Yvelines de VTT accueillera licencié(e)s et non-licencié(e)s. L’après-midi, le site sera le théâtre d’une manche du championnat Ile-de-France Ufolep de cyclo-cross, sélectif pour le championnat de France. ■

Bassin de la Boissière à élancourt

Trophée VTT à 9 h – inscriptions : 5 €

sur place à partir de 7 h 30 au gymnase

Chastanier dans le quartier de la Villedieu

Championnat Ufolep à 13 h 30 (vétérans)

et 15 h (seniors et féminines)

Accès gratuit

11, 31 jAnViEr ET 1er FéVriErTir à L’ArCconcours et championnat départemental Le 11 janvier, à Trappes, « Francilienne jeunes », concours ouvert aux 7-18 ans de la région. Trappes organise également, les 31 janvier et 1er février, le championnat départemental. Deux cents archers sont attendus. ■

gymnase Paul-Mahier à Trappes

le 11 janvier, à partir de 10 h

gymnase Youri-gagarine à Trappes

les 31 janvier et 1er février, toute la journée

Entrées gratuites

11 ET 25 jAnViErrUgBYaS montigny-le-bx/ rc maurepas-élancourt, aSmb/marcoussisEntamée avec de hautes ambitions par les trois clubs saint-quentinois, la saison de pro-motion d’honneur ne se déroule pas vraiment comme ils l’escomptaient. Ainsi, du côté de Montigny, on comptabilise 6 défaites en 8 journées, ce qui met les vert et noir en 8e place de la poule, sur 9 équipes. Le�RC�Maurepas-Élancourt�est,�lui,�7e après six journées, et Marcoussis, 2e. ■

Stade roger-Couderc à Montigny

15 h – entrée gratuite

11 ET 31 jAnViErrOLLEr-HOCkEYShocks/angers, Shocks/ris-orangis

L’équipe�première�des�Shocks�d’Élancourt�évolue cette saison en nationale 2. À l’heure où nous imprimons, les noir et jaune ne comptent que des défaites. Se relanceront-ils contre Angers et Ris-Orangis ? Le défi est en tout cas de taille… ■

gymnase Chastanier à élancourt

14 h le 11, 19 h 30 le 31 – entrée gratuite

DU 12 jAnViEr AU 1er FéVriErTEnniS6e open de la verrièreSixième édition du tournoi open de La Ver-rière. Sur les deux courts couverts en dur,

simples messieurs et simples dames de non-classés à 15. Dotation : 420 €. ■

Tennis du parc des sports Philippe-Cousteau

à La Verrière

17 ET 31 jAnViErBASkET eSc trappes/basse-indre, eSct/alfortville

Que cette première partie de championnat est compliquée pour l’équipe dirigée par Jean-Paul Rebatet ! Malgré les progrès notés dans le jeu, l’ESCT ne parvient pas à s’imposer régulièrement, même contre des formations a priori à sa portée, ainsi contre la lanterne rouge Malakoff, le 6 décembre dernier (87-82). Trappes affiche un bilan de 9 défaites pour 5 victoires, synonyme d’une bien pâle 9e place de sa poule de nationale 2. Les fêtes auront-elles fait du bien aux joueurs ? Réponse le 17 janvier contre le leader, Basse-Indre. ■

gymnase Paul-Mahier à Trappes

20 h – 5 € (3 €)

18 jAnViErrUgBYSqY rugby/épinaySeptièmes de promotion d’honneur après 7 journées (2 victoires, 5 défaites), les joueurs du�SQY�Rugby�devront�absolument�battre�Épi-nay (4 victoires, 4 défaites) s’ils veulent retrou-ver la première moitié du classement. ■

Stade Maurice-Leluc à St-Cyr


© C

. Lau

té

© C

. Lau

té

© C

. Lau

té


sport

18 jAnViErFOOTBALL FéMininaS montigny-le-bx/le mans

Invaincues avant la trêve, les Saint-Quentinoises peuvent envisager la montée en division 1 natio-nale. Il leur faudra toutefois se méfier du Mans, 4e de la poule. ■

Stade de la Couldre à Montigny


Lire aussi p. 38

18 jAnViEr ET 1er FéVriErrUgBYrc maurepas-élancourt/coulommiers, rcme/SqY rugbyUn choc et un derby. C’est un beau programme qui attend, en ce début d’année à domicile, les orange et noir�du�RC�Maurepas-Élancourt,�7es après 6 journées (2 victoires, 4 défaites) : la réception du leader, Cou-lommiers, et celle de leur voisin, SQY Rugby. Deux succès pourraient les remettre en selle pour la fin du championnat de promotion d’honneur. ■

Stade du Bout-des-Clos à Maurepas


24 jAnViErHAnDBALL FéMininaS montigny-le-bx/ entente sportive arquaise

Pour l’instant, les Ignymontaines ne sont pas relégables dans leur poule de nationale 3. Mais, avec 6 défaites pour seulement 3 victoires et 1 nul, elles sont proches de la zone rouge. Une victoire à domicile contre l’entente sportive arquaise, 2e, leur don-nerait probablement un peu d’air. ■

gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny

20 h 45 – entrée gratuite

24 jAnViEr ET 7 FéVriErtempliers/iron mask, templiers/SpartiatesLes�deux�premières�rencontres�des�Templiers�d’Élan-court – Saint-Quentin-en-Yvelines à domicile dans le championnat élite 2009, contre les Iron Mask de Cannes et les Spartiates d’Amiens. ■

Complexe sportif de l’Europe à la Clef-de-Saint-

Pierre à élancourt – 20 h – entrée gratuite

Lire aussi p. 38

25 jAnViEr ET 1er FéVriErFOOTBALLaS montigny-le-bx/chanteloup, aSmb/colombienneNeuf journées ont été disputées en promotion d’honneur. Avec 24 points et un match en retard, les Ignymontains pointent à la 5e place de leur poule. Ils recevront Chanteloup, 1er à l’heure où nous imprimons, et la Colombienne, 10e avec seu-lement 2 victoires en 10 matchs. ■

Stade de la Couldre à Montigny


31 jAnViErjUDOcompétitions départementalesMinimes, cadets et équipes seniors 2e division se retrouveront sur les tatamis saint-quentinois. ■

Palais des sports à élancourt

Toute la journée – entrée gratuite

7 FéVriErBADMinTOnmontigny/lagardère paris racingEn nationale 3, Montigny accueille l’équipe 2 du Lagardère Paris Racing. Avec 3 victoires et 2 défai-tes, les Saint-Quentinois réalisent une première partie de saison intéressante. La victoire est à leur portée contre le Lagardère Paris Racing, chez qui les Ignymontains s’étaient imposés 8-0 lors du match aller. ■

gymnase jules-Ladoumègue à Montigny

à partir de 16 h – entrée gratuite

7 ET 8 FéVriErTir à L’ArCchampionnat régional à élancourtLe championnat régional de tir à l’arc, toutes caté-gories, en arc classique ou à poulie, se déroulera sous forme de duels et déterminera la hiérarchie francilienne. ■

Palais des sports à élancourt

Toute la journée – entrée gratuite

CONTACTS• ASMB footballTél. : 01 30 64 45 15http://as-montignyfeminin.footeo.com

• ASMB handballTél. : 06 08 47 37 26 (Yann Brillouet)

• ASMB RugbyTél. : 06 75 11 30 96 (Claire Beugnot) – http://pages-perso-orange.fr/asmb.rugbyxv

• AT La Verrière (tennis)Tél. : 06 71 74 12 65 (Maurice Ely)

• Badminton club de Mon-tigny – http://bcmb.free.fr

• Budo club d’ÉlancourtTél. : 06 60 69 85 01 (Norbert Colliot, président)www.budoclub-elancourt.fr

• Compagnie d’arc d’élancourt Tél. : 06 11 05 11 61 – www.compagniearcelancourt.com

• Compagnie d’arc de TrappesTél. : 06 17 36 79 33 (Jean-François Saulnier)

• ESCT (basket)Tél. : 06 13 03 34 76 (Anne-Marie Broustal)www.esctsqy.fr

• Rugby club Maurepas-élancourtTél. : 06 82 94 26 37 (Gilles Renand) – http://oranget-noir.canalblog.com

• Shocks d’Élancourt (roller-hockey)www.shocks-elancourt.com

• SQY RugbyTél. : 01 34 52 23 69 (Sylvie Bacque) – www.ruc78.org

• Templiers d’Élancourt-Saint-Quentin (foot US)Tél. : 01 30 68 00 91

• VCME (cyclo-cross)Tél. : 06 18 91 57 33 (Thierry Fabre) – www.vcme78.com

Arnaud Thomelin

© C

. Lau

té

© C

. Lau

té


FOOTBALL FéMinin

Nos bleuettes quatrièmesElles échouent au pied du podium… Après un beau parcours lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans, disputée au Chili du 20 novembre au 7 décembre derniers, l’équipe de France est allée jusqu’en demi-finale, où elle s’est inclinée 2-1 contre la Corée du Nord, avant de s’effondrer 5-3 devant l’Allemagne dans le match pour le bronze. Une belle aventure tout de même, à laquelle ont participé deux joueuses de Montigny : Méline Gérard a gardé les buts lors de la demi-finale et de la petite finale ; Aude Moreau a, elle, été remplaçante pendant toute la compétition. Vous pouvez retrouver leurs portraits dans Le Petit Quentin n° 237 (décembre 2008) p. 37 et sur www.agglo-sqy.fr/petit-quentin. ■

TEnniS DE TABLE

Nationale 1, phase 2Le championnat par équipes de nationale 1 de tennis de table se déroule en deux parties, dont la seconde débute ce mois-ci. À l’issue de la première, les filles du CTT�Élancourt�ont�terminé�2es. Les garçons se classent 3es. Les deux équipes viseront le maintien en N1 lors de la seconde partie. ■

www.club-tennis-table-elancourt.com

VOiLE

Le CVSQ récompenséLe 13 décembre, au siège de la Fédération française de voile à Paris, le club de voile de Saint-Quentin (CVSQ) a été honoré à plusieurs titres : champion de France en dériveur pour la seconde fois consécutive, vice-champion de France de voile radiocommandée, 1er club d’Ile-de-France en nombre de licenciés et meilleur club organisateur de régates d’entreprise. ■

Tél. : 01 30 58 91 74 http://asso.ffv.fr/cvsq/

en brefsport

FOOTBALL AMériCAin

« Au moins aller en finale »la saison élite 2009 des templiers d’élancourt – Saint-quentin débute le 24 janvier avec la réception des iron mask de cannes. ambitions et nouveautés avec georges agostinho, le président du club.

Le Petit Quentin : Quelles sont vos ambitions pour cette saison ?

Georges Agostinho : Nous voulons confirmer

notre belle saison 2008. Il s’agira donc d’au

moins aller en finale. Et pour-quoi pas gagner cette fois ? [les

Templiers s’étaient inclinés 28-22 contre le Flash de La Courneuve, le 28 juin 2008 à Charléty, ndlr] Nous avons en tout cas mis tous les moyens de notre côté en effec-tuant une grosse préparation, avec plu-sieurs stages notamment. Notre ambition, à plus long terme, est de s’imposer comme l’un des deux grands clubs de l’Hexagone, avec le Flash de La Courneuve.

P. Q. : Enregistrez-vous des mouve-ments de joueurs ?G. A. : Très peu. Un de nos Américains, Willy Robinson, nous quitte pour aller enseigner le football américain à Toulon. Tous les autres, en particulier nos inter-nationaux, restent. Ils seront renforcés par deux nouveaux Américains, [nous ne disposons pas de leurs noms à l'heure où nous imprimons, ndlr].

P. Q. : Vous participez en effet à l’Eurobowl, l’équivalent de la Ligue des champions en football…G. A. : Grâce à notre place en finale en 2008, nous allons découvrir l’Eurobowl, en nous frottant au plus haut niveau euro-péen. Nous verrons match après match comment cela va se passer… Le match disputé à Élancourt, le 28 ou le 29 mars prochain contre les Espagnols de L’Hos-pitalet, sera l’occasion de faire une grande fête du football américain.

P. Q. : Et du côté des jeunes ?G. A. : Nos équipes cadets et juniors ont commencé leur championnat et s’en sor-tent plutôt bien. Ce qui est intéressant et insolite, c’est la présence dans notre équipe cadets de trois filles ! La fédération promeut le football américain au féminin en prévision de la création d’une équipe de France féminine pour le championnat d’Europe 2012. Nous avons été désignés club-test. ■

Club des Templiers

Tél. : 01 30 68 00 91

Arnaud Thomelin

© C

. Lau

té

© C

. Lau

té


social

Il est 14 h, au 7e étage de la résidence pour personnes âgées (RPA) Jean-Four-cassa, maison gérée par la communauté

d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines. Antoinette, 90 ans, Marie-Ber-nadette, 60 ans, et Janine, 80 ans, touchent leur écran d’ordinateur pour répondre à un jeu de questions. « C’est vraiment très bien, lance Marie-Bernadette. C’est une très bonne idée, ça aide pour la mémoire. » « C’est l’idéal, renchérit Antoinette. L’informatique, mes enfants m’en parlent, c’est très nouveau pour moi, mais ça m’intéresse. »

écran tactileDans la salle informatique ont été installés six ordinateurs, dont trois à écran tactile dotés du logiciel Activital. « À la demande de la directrice de la résidence, nous avons étudié le projet et nous avons créé un espace informa-tique au sein de l’établissement. Nous avons amené une liaison internet, acheté des ordina-teurs et installé le logiciel en réseau », explique Florian Charlemaine, technicien informa-tique à la communauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines. Coût total de l’opération : 6 000 €. « Le logiciel

acheté par la CA a été développé par des neuro-logues et des psychologues. Il présente des jeux basés sur le cognitif. C’est un excellent moyen de faire travailler les réflexes et la mémoire. Il est également préventif contre la maladie d’Alzheimer », précise Patricia Gau, la direc-trice de la RPA.

Jeux évolutifs« Ces jeux sont évolutifs et les écrans tactiles permettent une approche plus facile pour les personnes qui ne maîtrisent pas l’informa-tique. En plus du logiciel, nous allons égale-ment initier les résidents à l’ordinateur et à Internet. » Ainsi, deux fois par mois, une animatrice viendra accompagner les rési-dents selon leurs besoins et leurs deman-des. « À terme, nous voulons rendre les person-nes âgées autonomes. Elles pourront avoir un accès libre à la salle pour jouer avec le logiciel ou pour communiquer avec leurs enfants par Internet », précise Patricia Gau. L’ensemble des résidents de la RPA Jean-Fourcassa sont ravis et tous sont partants pour tenter l’ex-périence des nouvelles technologies. ■

Catherine Cappelaere

SEniOrS

L’idée a germé dans la tête de la directrice de la résidence des personnes âgées Jean-Fourcassa. Désormais, les résidents se remuent les méninges dans une salle informatique toute neuve, sur un logiciel spécialement conçu pour eux. Reportage.

La mémoire qui plancheStimulation intellectuelleCréer son propre journal, développer des jeux en réseau, accéder à une messagerie personnelle simplifiée : les maisons de retraite disposent d’un nouvel outil informatique qui offre des activités ludiques à leurs résidents tout en les stimulant intellectuellement. Activital, le logiciel mis au point pour les personnes âgées, a pour mission de renforcer la mémoire, l’attention, la logique, le langage et les fonctions visuo-spatiales. Plusieurs études scientifiques ont démontré que l’entretien régulier des fonctions cognitives permettait d’améliorer le confort quotidien et de reculer la venue de la maladie d’Alzheimer. ■

Activital, logiciel diffusé par les éditions Créasoftwww.editions-creasoft.com

© J

.J. K

raem

er


social

FOrUM EMPLOi HAnDiCAP

Le 20 novembre dernier, le Forum emploi handicap s’est tenu à l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines. Une trentaine d’entreprises et près de cinq cents candidats y ont été accueillis. Une mobilisation encourageante.

De belles rencontresEn ce jeudi pas comme les autres, le

hall du bâtiment Vauban a l’allure d’une fourmilière. Des femmes et

des hommes, certains debout, d’autres en fauteuil roulant, s’affairent avec détermi-nation. Il s’agit pour les uns de favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapées et, pour les autres, de saisir l’opportunité d’un contact direct avec des employeurs venus s’entretenir avec eux et étudier leur CV.Paraplégique dite incomplète, Nicole Boissard, travaillant auparavant dans le tourisme d’affaire, se sent enfin capable, après l’accident de la route qui a boule-versé sa vie, de retravailler. Elle témoigne avec humour : « Me rendre au forum, à la fois pour voir et pour tenter de trouver un emploi, est primordial. L’organisation est efficace, l’accueil convivial et les échanges avec les représentants des entreprises et des collectivités publiques agréables. Je me sens si à l’aise que je rêve déjà du poste de direc-trice de site pour lequel je viens de postuler chez Pierre et Vacances et des belles et lon-gues missions proposées par Crit intérim. »

évolution des mentalitésOrganisée dans le cadre de la 12e Semaine pour l’emploi des personnes handica-pées(1), cette deuxième édition a pleine-ment rempli son rôle. « Dans les Yvelines, 4,5 % des demandeurs d’emploi sont des personnes en situation de handicap. Cela représente 2 600 candidatures qu’il convient de soutenir en organisant des événements comme celui-ci. Il est temps de formaliser de tels échanges, afin que la loi de 2005, qui prévoit l’égalité des droits et des chances et la citoyenneté des personnes handicapées, dépasse l’obligation légale pour devenir une réalité », remarque David Kmiec, res-ponsable de la mission handicap chez Sodexo. Plus loin, le stand du conseil général des Yvelines recrute. En offrant

une lisibilité aux candidats et à leurs employeurs potentiels, ces rencontres éloignent les peurs et font tomber les barrières. Autant de points positifs pour l’emploi des personnes handicapées et l’évolution des mentalités.

Passerelle indispensablePascal Frémont, chargé de mission par-tenariat entreprises à l’Association des paralysés de France (APF), lui-même tétraplégique, considère le forum comme une passerelle indispensable. « Cette manifestation annuelle permet aux deman-deurs d’emploi porteurs d’un handicap plus

ou moins lourd de découvrir un large éven-tail de métiers et de secteurs d’activité. Du stage en alternance à bac + 5, chacun peut trouver sa voie et ouvrir un vrai dialogue avec des interlocuteurs susceptibles de l’em-baucher. » De commission accessibilité en Forum emploi handicap, la commu-nauté d’agglomération et ses partenaires ouvrent la route de la solidarité. ■

Dominique Ciarlo

(1) La Semaine pour l’emploi des personnes handicapées est organisée par l’Adapt (association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées), l’UVSQ, la communauté d’agglomération, l’ANPE des Yvelines, l’académie de Versailles et la société de restauration Sodexo.

© C

. Lau

té


LES

MET

IER

SQ

UIR

ECR

UTE

NT

Mercred

i

MONTIGNY-LE-BTX

Centre SQY Ouest

f Informatique / Multimédia

f Transport / Logistique

f Métiers de l’Environnement

et du Développement Durable

11 fév.

HORAIRE : 11 h - 16 h PUBLIC : Tous publics

Ven

dred

i

TRAPPES - Hôtel de ville

f Enfance / Petite Enfance

f Animation

13 fév.

HORAIRE : 8 h 30 - 12 h 30 PUBLIC : Tous publics

TRAPPES - Hôtel de ville

f Aide à la personne

fGestion urbaine de proximité

f Centre d’appels

HORAIRE : 13 h 30 - 17 h PUBLIC : Tous publics

��

��

Informations : www.agglo-sqy.fr/semaine-em

ploi

01 39 44 79 51

Saint-Quentin-en-Yvel ines

du9au13Février2009

Les Forums de l’EMPLOI

Lundi

ELANCOURT - Prisme

f Commerce / Distribution

f Restauration

9 fév.

HORAIRE : 10 h - 14 h PUBLIC : Tous publics

��

Maison de l'emploi

Annonce-Presse-A4:Mise en page 1 19/12/08 17:56 Page 1

en brefsanté-social

ASSOCiATiOn

Drapeau blanc a cinq ans

Très impliquée dans les domaines social, humanitaire, santé, culturel et écologique, l’association Drapeau blanc vient de souffler ses cinq bougies. Organisatrice de manifestations comme « Pour une bouchée de pain », « Soigneur d’arbres » ou encore « Ville de la diversité, ville des 5 continents », cette structure, qui a participé en 2007 au 3e Festival mondial de la Terre, mène des actions de sensibilisation et de soutien, du Congo au coin de la rue. Avec pour devise « Stop à la destruction, oui à la vie », elle ouvre avec les enfants des écoles et les adultes de tous horizons un dialogue citoyen et constructif, qui va de l’intégration des cultures et ethnies dans une ville au respect de l’environnement, et de l’importance d’une alimentation équilibrée à la lutte anti-tabac. ■

Drapeau blanc

Tél. : 01 30 66 08 98

OPérATiOn CrOCO gOLF

Clubs de jeunes

Vingt-quatre enfants âgés de 8 à 11 ans suivent chaque mercredi matin, pen-dant quatre ans, l’enseignement de

l’école du Golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines pour un montant annuel de 50 € à la charge de la famille. Cette offre, unique en France, est réservée à des gamins issus de quartiers sensibles, des gosses comme les autres, à la différence qu’ils n’avaient sans doute qu’une chance infime de mettre un jour les pieds sur un green et de tenir un club en main.Lancée en septembre 2007 à l’initiative d’Yves Denis (fondateur et responsable de l’antenne du Secours populaire de Guyancourt), en par-tenariat avec la Fédération française de golf [FFG] (formation des enfants), la fondation René-Lacoste (financement des cours, des cotisations, des repas et d’une partie des équi-pements) et la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (prise en charge du transport), l’opération est une réussite.

Swing de rêveEn ce mercredi 26 novembre, l’excitation qui règne dans l’autocar qui mène la joyeuse équipe au parcours de l’Oiselet est palpable.

Les Crocos Kids ont rendez-vous avec l’un des espoirs du golf français, Michaël Lorenzo-Vera. Après avoir bien regardé comment était fait un champion – qui n’a pas échappé à une séance de dédicaces –, les apprentis golfeurs, casquette de pro vissée sur la tête, ont pu admirer son swing, ses facéties (balles faus-sement manquées) et sa gentillesse avant de montrer ce qu’ils étaient capables de faire. « Le golf m’a beaucoup apporté, il est normal que j’aide à mon tour les jeunes à découvrir et à aimer ce sport formidable, en compétition comme en loisir. Petit, voir jouer Raphaël Jacquelin a peut-être changé ma vie en me faisant rêver, allez savoir, d’autant que j’ai surpris ce matin de belles aisances et quelques jolis coups. » Qui sait si le futur Tiger Woods français n’habite pas, pour l’instant, en HLM ? Alors que 10 % seulement des adhérents de la FFG ont moins de 18 ans, la démocratisation de ce sport pourrait bien, finalement, être une chance réciproque. ■

Antenne du Secours populaire de guyancourt

Tél. : 01 30 44 20 33

www.spf78.org – www.ffgolf.org

www.fondationrenelacoste.org

Dominique Ciarlo

▲ Michaël Lorenzo-Vera à l’œuvre devant les Crocos Kids.

▲ Jean-François Crételle, président de l’association, lors de l’opération « Pour une bouchée de pain. »

© C

. Lau

té

© C

. Lau

té


santé-social

ExPOSiTiOn

Bien bougerDu 14 au 28 janvier, l’Institut de promotion de la santé (IPS) et sa fidèle partenaire la caisse régionale d’assurance maladie d’Ile-de-France (Cramif) vous invitent à découvrir comment (bien) manger et comment (bien) bouger. Deux incontournables en matière de prévention santé et de bien-être. ■

iPS – 3, place de la Mairie à Trappes

Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et

de 14 h à 18 h, le vendredi de 9 h à 12 h 30

et de 14 h à 17 h 30

Tél. : 01 30 16 17 80 – www.agglo-sqy.fr/ips

AiDE ALiMEnTAirE

Besoin de vos donsLes associations caritatives de Saint-Quentin-en-Yvelines ont plus que jamais besoin de vos dons pour apporter aux personnes démunies de quoi manger, mais aussi de quoi se réconforter psychologiquement et affectivement. À cet effet, les bénévoles de l’aide alimentaire se donnent sans compter, avec l’espoir de recevoir quelques euros de plus pour accompagner les personnes isolées et les familles, de plus en plus nombreuses à se retrouver au-dessous du seuil de pauvreté. La crise ne doit pas paralyser la générosité. Par un don, même modeste, par un engagement bénévole de quelques heures, continuons à combattre l’exclusion pour que chacun puisse vivre dans la dignité. ■

restos du cœur des Yvelines

Centre 78 – Tél. : 01 30 80 90 95

Trappes – Tél. : 01 30 62 01 13

élancourt – Tél. : 01 34 82 90 01

Magny – téléphoner au centre départemental

La Verrière – Tél. : 01 30 51 06 82

et 06 78 41 48 53

Secours catholique (Montigny)

Tél. : 01 30 96 65 56

Balisqy (boutique alimentaire, Montigny)

Tél. : 01 39 44 01 47

Bouche et cœur (banque alimentaire,

guyancourt) – Tél. : 06 61 32 88 14

Secours populaire

La Verrière – Tél. : 01 30 50 21 19

élancourt – Tél. : 01 30 50 47 69

Magny – Tél. : 06 72 77 86 76

rEnCOnTrES DE LA PArEnTALiTé

Le sommeil chez l’enfantquestions à anne bacus, psychologue, qui animera le 23 janvier, la rencontre organisée dans le cadre de l’école des parents de guyancourt.

COnFérEnCE

Génération virtuelle

Le Petit Quentin : Quelle est l’impor-tance du sommeil chez l’enfant ?Anne Bacus : Nous, adultes, passons environ un tiers de notre vie à dormir. Les enfants encore davantage. C’est un temps indispensable à notre santé physique et à notre équilibre psychique. À chaque personne son sommeil. Pour certains, dormir est un cadeau et ils attendent chaque soir ce moment avec délice. Pour d’autres, il est un problème qui remonte souvent à l’enfance. Les complications du som-meil sont la cause d’un tiers des consultations concernant les enfants.

P. Q. : Pourquoi les problèmes de som-meil sont-ils fréquents chez l’enfant ?A. B. : Traverser la nuit est l’une des épreuves de la vie de l’enfant, à cause de tout ce que cela implique, la séparation d’avec les siens, l’obscurité et l’angoisse qu’elle peut susci-ter, l’expérimentation de sa toute-puissance sur ses parents, l’interrogation sur leur vie intime… Aucun enfant ne dort parfaitement de la naissance à cinq ans, et les problèmes de sommeil passagers font partie du déve-loppement normal. Si ces difficultés dépas-sent, en intensité et en durée, un certain niveau, il convient de les considérer comme un trouble et de se montrer vigilant.

P. Q. : Comment déceler un trouble ?A. B. : Le trouble du sommeil fait partie de la vie du bébé et du jeune enfant, donc de celle des parents. Il apparaît ponctuel-lement ou plusieurs nuits d’affilée et peut s’installer à un moment charnière

de la vie de l’enfant, en cas de maladie et lors de phases de changement. Il n’est pathologique que s’il devient chronique et qu’il entrave la vie fami-liale. C’est dire que sa définition est fonction de l’appréciation et de la tolérance de l’entourage immédiat. Avec son refus d’aller se coucher, ses dif-ficultés à s’endormir, ses

réveils nocturnes et ses cauchemars, l’en-fant nous dit quelque chose de personnel qu’il faut entendre. La recette miracle n’existe pas, mais tout trouble du som-meil porte sa solution. L’aide d’un profes-sionnel est susceptible d’aider les parents à appréhender l’éducation au sommeil de leur enfant, afin que ce dernier puisse se sentir bien dans son lit. ■

Le sommeil chez l’enfant

Vendredi 23 janvier à 20 h 30

à la maison de quartier joseph-kosma

à guyancourt

Entrée gratuite

réservation au 01 30 48 33 90

Les nouvelles technologies ont bouleversé nos habitudes et nos comportements sociaux. Inter-net, blogs, chats, messageries instantanées, por-tables, jeux vidéo, réseaux... sont autant d’outils permettant l’accès à un univers comportant cer-tains risques pour les enfants. Si les échanges interactifs précoces peuvent avoir du bon en matière d’éveil, ce monde virtuel joue un rôle prédominant dans la construction de la personnalité. Sur le thème « Génération virtuelle, quelle influence ont les écrans sur nos

enfants ? », Serge Tisseron (psychiatre, psycha-nalyste, directeur de recherches à l'université de Paris X Nanterre et auteur reconnu) animera une conférence très attendue par les parents et les pédagogues. Une conférence interactive… et sans écran. ■

Le jeudi 5 février à 20 h 30

Salle jacques-Brel, à Montigny

Entrée gratuite ou sur inscription auprès

de la Maison de la famille au 01 30 57 22 69 Dominique Ciarlo

© D

.R.


ArT PUBLiC

Plus de quatre-vingts œuvres d’art habillent les quartiers et les parcs saint-quentinois. L’art public contemporain, pionnier dans les années 70, a fait l’objet d’une journée d’étude à Paris le 17 novembre dernier.

Un musée à ciel ouvert

mémoire vive

De La Perspective de Marta Pan à Guyancourt à L’Arche de Kowalski à Montigny, en pas-

sant par « les Spaghetti » (ou Arbores-cence polymorphique) à Élancourt, plus de quatre-vingts œuvres d’art public contemporain s’exposent en toute gratuité dans l’agglomération. Le Cen-tre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’université de Ver-sailles – Saint-Quentin, en partenariat avec le Musée de la ville, a organisé une journée d’étude sur « l’art dans les vil-les nouvelles, de l’expérimentation à la patrimonialisation ».Près de deux cent cinquante personnes – élus, artistes, associations, habitants, etc. – ont assisté à ce colloque qui s’est tenu à l’Institut national d’histoire de l’art, le 17 novembre dernier, à Paris. Comme le précise Julie Guiyot-Corteville, conserva-

trice en chef au Musée de la ville : « Cette journée est historique à plusieurs titres. C’est la première fois qu’autant d’acteurs d’hori-zons différents ayant gravité autour de l’art public et se réunissaient. Ils nous ont beau-coup questionnés sur l’expérience unique de Saint-Quentin-en-Yvelines. »

Construire des rêvesL’histoire a débuté dans les années 70, grâce à quelques élus locaux et à des per-sonnalités engagées, dont la motivation a convaincu les collectivités territoria-les de passer des commandes publiques. « Territoire d’expérimentation dans bien des domaines, Saint-Quentin-en-Yvelines se devait de l’être également en matière d’art public », se souvient Roland Nadaus, président du syndicat d’agglomération nouvelle (SAN) de 1989 à 1998.L’importance de Monique Faux a éga-lement été soulignée le 17 novembre. Nommée en 1974 conseillère artistique pour les villes nouvelles, elle a déve-loppé à Saint-Quentin un programme ambitieux. Son rôle de médiatrice entre les architectes, les urbanistes, les artis-tes et les pouvoirs publics a contribué à tisser un trait d’union historique entre l’art et la ville. « Bâtir une ville en lais-

sant une place de choix à l’art contemporain est en effet un fait historique majeur. Avec les villes nouvelles, des rêves se construi-saient », confirme Nissim Merkado, artiste sculpteur notamment créateur de Méta (Montigny).

L’identité urbaineOù en sont aujourd’hui les rêves ? L’uto-pie artistique et sociale qui consistait à faire descendre l’art dans la rue a-t-elle tenu ses promesses ? Les habitants se sont-ils approprié l’art public ? Quarante ans après, certaines œuvres ont subi des dégradations, d’autres sont trop coû-teuses à l’entretien, certaines ont même disparu du paysage…En étant labellisé Ville et pays d’art et d’histoire en 2006 et en réperto-riant ses œuvres d’art dans sa Carte du patrimoine en 2007, Saint-Quentin a reconnu ce patrimoine unique comme un des éléments fondateurs de son iden-tité urbaine. « La ville nouvelle a en effet montré qu’elle avait plusieurs longueurs d’avance sur les autres aussi bien dans la valorisation, la médiatisation et la péren-nisation de son art public », conclut Julie Guiyot-Corteville. ■

Élisabeth Charle

© J

.J. K

raem

er

© J

.J. K

raem

er

▲ Source de Sagesse (1990), sculpture de Yukichi Inoué et Hideko Miyata, a été déplacée l'été dernier de la cour de la médiathèque Anatole-France, à Trappes, à la Commanderie de la Villedieu, à Élancourt.


ArCHéOLOgiE DU COnTEMPOrAin (3)

Décriée par certains ou collectionnée par les autres, la boule à neige ne laisse pas indifférent. Un objet singulier qui a toujours ses fans et dont l’histoire peut vous faire perdre la boule.

La star du kitsch

mémoire vive

Page réalisée en collaboration avec le Musée de la villewww.museedelaville.agglo-sqy.fr Tél. : 01 34 52 28 80

La boule à neige a 130 ans et pas une ride. Elle fait son entrée dans le grand monde à l’Exposition uni-verselle de Paris, en 1878, où les maîtres verriers

y sont à l’honneur. Plus pratique que décoratif, l’objet est présenté comme presse-papier mais rien n’identifie son inventeur.La légende raconte que sa paternité est attribuée à un jeune maître verrier de Bayeux, Georges Anthème Lenepveu, qui créa la première boule par amour pour une belle Lituanienne, Natalia Fedorovna Korkov, à laquelle manquait la neige de son pays. Georges Lenepveu ima-gina alors un décor normand à l’intérieur d’un globe de verre rempli d’eau, avec des flocons blancs tombant gra-cieusement lorsqu’on retourne l’objet. Ainsi, la première boule à neige connue représente la cathédrale de Bayeux. La suite de l’histoire est nettement moins poétique. Pré-sentée à l’Exposition universelle sans protection juridi-que, elle suscite l’intérêt d’industriels peu scrupuleux qui développèrent l’invention sans Georges Lenepveu. Ce dernier ne touchera pas de royalties pour son œuvre, qui fut pourtant un succès international.

Des boules pour toutes les boursesEn 1889, la star de l’Exposition universelle, c’est la tour Eiffel… et sa réplique enneigée en est le souvenir incon-tournable. Profitant dans les années 30 des premiers congés payés, la boule à neige s’exporte ensuite dans le monde entier. Les modèles représentant des lieux touristiques populaires cartonnent auprès d’un public avide de nouveautés. Dans les années 50, le plastique remplace le verre, permettant une production de masse, moins coûteuse et plus facile à travailler. En Chine, les usines tour-nent à plein régime, reproduisant à tout-va les modèles à la mode : le Mont-Saint-Michel, les pyramides d’Égypte, l’Empire State Buil-ding, Mickey, le Père Noël et même le pape. Les boules deviennent accessibles à toutes les bourses. Personne n’échappe à la « boule mania ». Pas un foyer dans les années 60 qui n’expose sa boule à neige avec fierté. Mais, dans les années 80, l’industrie du sou-venir propose de nouveaux produits qui font chuter les ventes. Toutefois, alors que

les autres babioles périclitent, la boule à neige commence une nouvelle carrière, plus glorieuse. Elle accède au statut d’objet de collection et dans le monde entier, des pas-sionnés s’échangent et exposent leur merveilles.

« J’ai la boul’attitude »Sur le Web, les admirateurs de la boule à neige, les chio-nosphérophiles ou les neigenboulophiles, comme on les appelle, animent de nombreux blogs et essaient de réhabiliter ce qu’ils considèrent comme un art. Ils sont souvent mal compris – pas facile d’admettre en public que l’on est fan des boules. « J’ai la boul’attitude », écrit Séverine Boulet, collectionneuse de 863 spécimens, sur le site boulaneige.com. « Mais il faut un certain courage pour en acheter. Au début, je les faisais emballer, maintenant j’as-sume et, lorsqu’on me demande si je veux un paquet cadeau, je réponds : non, c’est pour moi ! » Objet témoin du XXe siècle, la boule à neige s’expose au Musée de la ville dans l’ère de l’homo domus, sans autre utilité que de décorer et de faire rêver.

Élisabeth Charle

© C

. Lau

té


Tribune libreChaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communautéd’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.

Le peTIT QUenTIn n° 238 eT KIoSQ n° 60 - janvIer 2009 DIrecTeUr De La pUbLIcaTIon : Yves Machebœuf DIrecTeUr De La rÉDacTIon : Laurent Riéra rÉDacTrIce en cHeF : Isabelle Dubosq-Suffit rÉDacTeUr en cHeF KioSQ : Nicolas Gervais rÉDacTeUr en cHeF aDjoInT : Arnaud Thomelin SecrÉTaIre De rÉDacTIon : éric Karsenty DIrecTeUr arTISTIQUe et reSponSabLe DU ServIce pHoToS : Stéphan Joubert pHoToS : Serge Blondeau, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Michel Lemoine reSponSabLeS De rUbrIQUe : Nicolas Gervais (Culture) - Tél. : 01 39 44 82 61 ; élisabeth Charle (Loisirs) - Tél. : 06 09 84 69 02 ; Arnaud Thomelin (Sport) - Tél. : 01 39 44 80 57 ; Michel Bazan (économie) - Tél. : 01 72 34 61 98 coUverTUre : Agence INEIAKI IconoGrapHIe : Jean-Julien Kraemer rÉGIe pUbLIcITaIre : Andrée Durand-Demeure - Tél. : 01 39 44 81 10 concepTIon GrapHIQUe : KRPLUS - Tél. : 01 44 83 85 50 rÉaLISaTIon eT pHoToGravUre : Scoop Communication - Tél. : 02 38 63 90 00 ImpreSSIon : Roto Aisne - Tél. : 03 23 50 64 13 DÉpÔT LÉGaL : n° 8050. ISSn 09830936 n° De commISSIon parITaIre : 2148 ADEP TIraGe : 65 000 exemplaires ÉDITeUr : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 - FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page centrales du Petit Quentin, tiré en 75 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Le 11 décembre dernier a été voté le bud-get 2009 de notre communauté d’ag-glomération. À sa lecture, force est de

constater que, malgré le contexte économi-que actuel et les mises en garde répétées de nos conseillers communautaires, les politiques de gestion actées interviennent tardivement.Le contexte économique se dégrade ; le coût de l’emprunt devient instable et extrême-ment sensible aux marchés. Le poids que représente la dette, constituée à 55 % d’em-prunts à taux variables va donc mécanique-ment augmenter, approchant certainement dès 2009 les 18 millions d’euros et venant alourdir un budget de fonctionnement déjà difficilement maîtrisable.Ce qui représente une contrainte pour l’en-semble de nos collectivités va se transformer en un réel handicap pour notre aggloméra-tion qui est, quant à elle, endettée à hauteur de plus de 350 millions d’euros.Cet étranglement financier devenu incontesta-ble, il nous est annoncé « une démarche volonta-riste » et une « quasi stabilité des dépenses ». Dans ce budget 2009, la majorité de gauche s’engage à plus de modération et plus de mutualisation, mais la situation est telle que les efforts enfin consentis sur certaines dépenses ne sont pas de nature à modifier la tendance.Dès lors, la seule solution proposée est la dimi-nution de l’investissement, pas tant dans sa globalité que dans sa définition, le nouveau principe proposé consistant à faire supporter conjointement aux villes et à l’agglomération le coût de toute nouvelle construction d’équi-pement public. Une partie de la dette à venir serait donc transférée aux communes.Nous sommes opposés à cette vision des cho-ses, la communauté d’agglomération doit aller plus loin dans la réduction des coûts de fonc-tionnement, se poser les vraies questions du service rendu au plus grand nombre, se poser la question des compétences communales et intercommunales et surtout remettre en cause les budgets des secteurs voraces et opaques sur-tout quand ils ne relèvent pas de compétences obligatoires comme la culture, par exemple.C’est à ce prix que la Casqy pourra regagner des capacités d’investissement et retrouver la mission première qui est la sienne : finan-cer les équipements de nos communes, ces équipements indispensables à la vie de nos administrés. ■

Face à la crise financière, écono-mique et sociale, les collectivités locales vont être plus qu’avant

sollicitées par la population sur leurs compétences en matière de services aux personnes, en particulier les plus affectées par les difficultés. Il convient donc d’en faire bien davantage une prio-rité de l’action de notre agglomération, dans le cadre d’un budget qui se doit d’être à la fois rigoureux et un budget de lutte contre les inégalités. Le logement, l’habitat, l’action sociale, la rénovation urbaine, la culture pour tous, autant de priorités à retravailler dans le cadre d’un budget, marqué par la crise certes mais qui, grâce à la relative richesse de notre agglomération permet encore des marges de manœuvres à condition de bien cibler les efforts. En matière d’investissement ne convient-il pas de rechercher d’abord une démarche de qualité incluant très en amont les enjeux du développement durable ?L’ensemble de ces exigences, que les élus communistes ont exprimé au conseil communautaire, se perçoivent encore insuffisamment dans le budget primitif 2009. Nous serons donc particulièrement attentifs au budget supplémentaire et à la qualité du travail préparatoire à celui-ci. ■

Le budget 2009 de l’agglomération vient d’être voté sans opposition. Tout le monde reconnaît ainsi la

bonne gestion de notre collectivité. Ce budget a été élaboré dans un contexte particulièrement difficile. Malgré un taux de croissance de 5 % en 2008 et une prévi-sion de 3 % en 2009, l’agglomération voit ses recettes liées à la taxe professionnelle stagner du fait des réformes successives de cette dernière. Parallèlement, les charges incompressibles augmentent et l’État en transfère de nouvelles, tout en baissant ses dotations. En conséquence, nous avons décidé de passer d’une bonne gestion à la rigueur. Notre priorité reste l’attractivité de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle est liée aux équilibres du territoire entre développe-ment économique, qualité des services publics, préservation de l’environnement et solidarité. L’agglomération étant arrivée à maturité, les communes bénéficient tou-tes des équipements adaptés aux besoins de leur population. Nous avons d’ailleurs aujourd’hui beaucoup plus d’équipements et d’espaces verts au mètre carré que la plu-part des collectivités de même taille. Nous consacrons donc de plus en plus d’argent à entretenir ce patrimoine. La mutualisation est l’autre maître mot de ce budget. Nous devons, avec les com-munes, mutualiser les services afin de faire mieux et surtout au moindre coût. Cet exercice budgétaire est également marqué par des économies substantiel-les dans l’ensemble de nos domaines d’intervention. Nous avons néanmoins décidé de maintenir les sommes impar-ties au développement économique et à la solidarité. N’en déplaise à certains, en période de crise, dont nous ne mesurons pas encore tous les effets, nous ne pou-vons pas diminuer notre aide à ceux qui sont le plus durement touchés. ■

Divers droite parti communiste et apparentés

parti socialiste et apparentés


OUI : La crise est là !

La contrer: oui c’est

possible!

Comment :

En écoutant un pr

ofessionnel digne

de ce nom,

en acceptant son

estimation juste

, réaliste

et sans complaisa

nce !

Enfin enne succo

mbant pas aux p

romesses

juteuseset excep

tionnelles,

complètement IR

RÉALISTES,

qui voussont fait

es…399000

€

MONTIGNY

secteur privilégié.

Maison traditionnelle de plain pied,

tres beau jardin 401 m², séjour

double, 3chambres

, comblesaména-

geables ,garage do

uble avecgrenier.

268000

€

GUYANCOURT

Parfait état, Vue dégagée,

3 pièces en étage,

séjour avec balcon

, cuisineéquipée,

2 chambres

dont uneavec dres

sing, boxen sous-s

ol.

299000

€

MONTIGNY

Proche toutes com

modités,agréable

maison, séjour

donnant sur jardin

, garage +parking e

xtérieur.

377000

€MONTIG

NY

SecteurCalme , p

avillon mitoyen pa

r

garage, séjour dou

ble carrelé, cuisine

équipée,4 chambr

es - Bainet douche

,

garage double, agr

éable jardin clos.

298500

€

VOISINS

Maison de 4 pièce

s au calme, séjour

avec cheminée, terrass

e et jardin,

cuisine aménagée, 3

chambres, garage

et parking extérie

ur.

265000

€

MONTIGNY - Ga

re

4 Piècesavec balc

on, proche centre

et

gare, séjour 24m²

, cuisineaménagée

,

3 Chambres avec placard,

bain et

douche, parking en

sous-sol.

272000

€

MONTIGNY

4 Pièces recherché

au calme, séjour

avec balcon sans vis à vis, cuisine

aménagée, buand

erie, 3chambre

s,

dressing,1 Parking

.

180000

€

GUYANCOURT

Vendu loué, 2 pièce

s en étage sans vis

à vis, séjour avec balcon, c

uisine

aménagée, vue sur

plan d'eau.

229000

€

MONTIGNY

4 pièces,vaste séj

our, coinrepas et

cellier, cuisine amé

nagée, 3 chambres,

dressing,2 places

de parking.

221000

€

GUYANCOURT

Duplex avec balcon

, cuisine aménagée,

2 chambres, box e

n sous-sol.

148000

€

GUYANCOURT

Charmantstudio, pa

rfait état, séjour

avec terrasse 20m

², cuisineaménagée

,

parking en sous-so

l.

01 30 4358 27

01 30 4368 68

01 30 4358 27

01 30 4358 27 55

0000

€

MONTIGNY

Maison Traditionnelle 6 pièces sur

terrain 711m², séjour double avec

cheminée, cuisine a

ménagée,buanderie

,

4 chambres + bure

au, bain et douche

,

atelier, garage.

01 30 4358 27

219000

€MONTIG

NY

3 piècesau calme,

séjour avec balcon

,

cuisine équipée, 2 c

hambresdont une

avec balcon, box e

n sous-sol, cave.

01 30 4358 27

233000

€

GUYANCOURT

4 Pièces au dernierétage, p

roche

gare et centre,séjour de 26m²,

cuisine aménagée,

3 chambres, box

et cave en sous-so

l.

01 30 4368 68

01 30 4345 43

01 30 4368 68

01 30 4368 68

01 30 4368 68

01 30 4368 68

01 30 4368 68

01 30 4358 2701 30 43

45 43

01 30 4368 68

01 30 4345 43

www.sofia-imm

obilier-st-quen

tin.com

www.montigny-

immobilier.com

www.regie-imm

obilier.com

EXCLUSIVITÉ

EXCLUSIVITÉBaisse de prix

Baisse de prix

EXCLUSIVITÉ

EXCLUSIVITÉ �

�

�

� �

�

�

�

��

� �

BONNE ANNÉE

2009

sofia01-09bis:sofia10-06OK 17/12/08 11:46 Page 1

Petit Quentin n°238 - janvier 2009 - SQY entreprises.com · (1 h du matin) sur la ligne 417 B. À...

Documents

Transcript of Petit Quentin n°238 - janvier 2009 - SQY entreprises.com · (1 h du matin) sur la ligne 417 B. À...