Portfolio quentin françois

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QUENTIN FRANCOIS P O R T F O L I O [ 2 0 1 0 / 2 0 1 5 ]

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Transcript of Portfolio quentin françois

Q U E N T I N F R A N C O I SP O R T F O L I O[ 2 0 1 0 / 2 0 1 5 ]

06/08/1992 à Nantes10, rue des lys 44120 Ver tou271 T, Cours de l’Argonne 33000 Bordeaux06 59 04 82 47q u e n t i n . f r a n c o i s @ b o r d e a u x . a r c h i . f r

Q U E N T I N F R A N C O I S

F O R M A T I O N

Lycée Notre Dame de Toutes Aides ,Nantes Série scientifique spécialité Mathématiques

Ecole Nationale Supérieure d’Archi-tecture et de Paysage de Bordeaux Licence

Ecole Nationale Supérieure d’Archi-tecture et de Paysage de Bordeaux Master

D I P L O M E S

Baccalauréat série scientifique avec mention

Diplôme d’études en architecture

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES OU WORKSHOPS

Stage découver te d’entreprise, chez Magalie Roucher, architecte DPLG

Travail saisonnier de deux semaines à l’ESAT de Ver tou

Travail saisonnier intérimaire dans une entreprise de sous-traitance, ADECAM

Stage ouvrier dans une entreprise de maçonnerie, SARL FOULONNEAU

Stage non-obligatoire chez Saïd Bendahou, architecte DPLG

Stage de première pratique au service Urbanisme de la ville de Rezé

Workshop Landitude, réflexion sur une alternative à l’étalement urbain dans les Landes

Workshop All Over, la fabrique d’architecture et de paysage au collège

Stage de formation pratique à Nadau Lavergne Architectures (3 mois)

COMPETENCES

Autocad Archicad Artlantis SketchupPhotoshop InDesign

D I V E R S

2007/2010

2010/2013

D e p u i s 2013

2010

2013

2013

2013/2014

2012

2011

2011

2010/2013

2009

2007

Anglais notionsEspagnol notions

Spor tif et Attrait pour tous types spor ts, pratique du Football et Volley.

Exprérience de wwoofer pendant un mois durant l’été 2012 en Irlande.

Réalisation du mémoire de Master sur le thème des stades et compréhension des

enjeux du stadeet des différents processus de conception de ces architectures.

Réflexion poursuivie depuis deux ans et probablement suivie d’un PFE sur ce sujet.

2014

P R O J E T

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PROJET D’ARCHITECTUREHalte-Garderie S3

A

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ENSAPBX / SEM 3 / 2011-2012 / ATELIER D’ARCHITECTURE / EXERCICE N°2 L’ENCASTREMENT / LA CABANE / QUENTIN FRANCOIS

LA CABANE, un espace entre environnement urbain et paysage végétal

Vue aérienne 1/8000

Coupe AA’ 1/100N

INTENTIONS DE PROJET

PROJET

INSERTION DANS LE SITE

NIVEAU1 1/100

NIVEAU 0 1/100N

NIVEAU 2 1/100

NIVEAU 3 1/100

N

EXTRAIT CADASTRAL 1/500

COUPE BB’ 1/100N

COUPE CC’ 1/100

N

COUPE AA’ 1/100

N

RELEVE DE FACADES 1/100

PATIO CENTRAL CIRCULATION AUTOUR DE CET ESPACE

FAIRE RENTRER LA NATURE ET DONNER A VOIR

Le projet de la halte-garde-rie s’insère dans une parcelle étroite entre deux bâtiments et s’ouvre à l’arrière de la parcelle sur un environnement végétal. Le projet s’organise autour d’un espace central, où des rampes permettent de distri-buer chaque espace du projet. Les différents usages viennent ryth-mer ce parcours ascensionnel. Pour rompre avec l’or thogona-lité du plan et créer un évène-ment dans l’espace principal, un volume courbe en bois s’insère, sor te de cabane, regroupant les dor toirs en son sein, et par-ticipant à la ludicité du projet. La façade arrière s’ouvre sur le pay-sage en créant des vues sur les alen-tours alors que la façade sur la rue se ferme et accueille les fonctions administratives et celles liées au per-sonnel, pour garantir une cer taine intimité aux activités des enfants.

PROJET D’ARCHITECTUREMaison tri-générationnelle S3

Le projet de la maison tri-géné-rationnelle se situe sur les quais nantais, entre deux immeubles du XIXème siècle. Le projet s’ar ticule autour d’un patio central, véritable lieu de vie commune de la maison. D’un côté, l’atelier d’ar tiste donnant sur la rue et l’espace des grands-parents et de l’autre côté, l’espace occupé par la famille. La cuisine est le lien entre ces deux par ties de la maison, et se divise en deux ou s’ouvre comme un seul espace suivant les envies. Dans la par tie occupée par la famille, l’espace à vivre donne des accès différents soit aux chambres des enfants, soit à la chambre des parents. Le projet consiste à un jeu de volumes, qui viennent créer des décollements, des soulèvements et des intérac-tions entre eux. Ils permetttent de créer des vues sur l’environnement.

PROJET D’ARCHITECTUREHabiter Bayonne S5

Durant le semestre 5, le projet d’ar-chitecture a été travaillé en lien avec le projet d’urbanisme. Le rendu at-teste de l’avancement à un instant t et non d’un projet achevé. Le travail s’est déroulé en plusieurs étapes, 4 au total. Tout d’abord, le 2000ème a permis de tirer les grandes lignes du projet, et de comprendre la géo-graphie du territoire et d’en révéler ses enjeux. Le projet s’élance de-puis le coeur de la ville historique et se tourne vers les territoires dé-laissés ou encore non conquis de la rive droite de Bayonne. Le projet vient souligner les lignes de force du site, en venant créer des pla-teaux qui viennent sculpter le pay-sage. Il vient donner une nouvelle dynamique urbaine, qui insuffle un nouveau souffle au développe-ment et à l’extension de la ville.

Le 500ème amène une réalité aux éléments, il permet d’affiner les différentes composantes du projet. Il redécoupe les formes et appor te une nouvelle complexité dans la ré-ponse spatiale. Différentes fenêtres et cadrages sont créés sur le grand paysage. Le 200ème n’a été réalisé que sur cer taines par ties du pro-jet. Le module choisi lie du loge-ment collectif avec du logement individuel. Ce travail permet de repar titionner les lignes d’habita-tion et de dessiner des volumétries singulières pour les différents mo-dules. Le 50ème appor te l’échelle humaine et la par tition intérieure. L’ensemble au 50ème offre des logements traversants en duplex ou triplex, desservis par une coursive circulant autour d’une patio arboré.

Le travail de VTP, en parallèle au projet d’architecture du semestre 5, a pourobjectif de réfléchir sur le déve-loppement futur de la ville de Bayonne. Comment reconqué-rir les territoires abondonnés et comment donner une nouvelle dynamique urbaine à cette ville du sud ? Notre travail a été fondé sur une approche sensible du territoire, notamment en comprenant cette géographie singulière et les enjeux qu’elle révèle. Le projet urbaindébute à la racine historique de la ville : la vieille ville et la mai-rie qui doivent se tourner versle grand paysage encore inexplo-ré, ce que nous appellerons les conques, et l’ancienne friche indus-trielle, territoire déshérité de la cité.

PROJET D’URBANISMEComprendre et agir dans les territoires contemporains S5

Dans un premier temps, le pro-jet prévoit de réinvestir l’ancienne friche industrielle, en conservant les structures des usines et en les réhabilitant tout en leur gref-fant de nouvelles architectures, qui viendraient dialoguer avec la rive gauche pour donner un lien entre la ville ancienne et la nouvelle ville. Dans ce travail, des places urbaines sont créées. Différents programmes ont été pensés pour investir ce territoire qui donne-rait lieu à une mixité programma-tique. Dans un second temps, les conques sont investies et donnent la possibilité de travailler sur une nouvelle typologie d’habitat dans un environnement végétal. Ce tra-vail pourrait être poursuivi sur les sites industriels de l’Adour qui commencent à se désaffecter et ainsi créer un parcours séquencé jusqu’à l’océan. Ce travail n’est aucunement un master plan mais plus une idée de ce que pourrait être le futur de la ville de Bayonne.

WORSHOP LANDITUDEAlternative au développement actuel du territoire landais

Le travail de ce workshop consis-tait à réinterroger le développement actuel des villes landaises. L’inté-ret de mon groupe se concentrait sur les centre-bourgs de ces villes. Dans un premier temps, nous avons fait une sor te de catalogue des caractéristiques de ces centres de villes landaises, nous amenant à travailler sur l’insterstice. Et ainsi à revisiter ces entre-deux pré-sents dans l’architecture landaise et à requestionner la relation entre espace public et espace privé.Le premier projet consistait à établir des micro-architectures dans les entre-deux délaissés d’un centre-bourg landais et de proposer un projet de t2, ré-pondant à la demande actuelle dans le logement et amenant le contraste dans ce centre-bourg.

Le deuxième projet consistait en une redensification du centre-ville, à un endroit stratégique de la ville. Le site est un espace vide, aban-donné, proche du cimetière avec d’un bord, la fin du centre ville, et de l’autre le début des quar tiers pavillonaires. Le but était de lier ces deux par ties de la ville landaise et de tisser un nouveau maillage urbain qui permettrait d’amorcer un nouveau développement de la ville faite des caractéristiques landaises issus des centres plus anciens. Le projet se développait avec une faible hauteur, mêlant diverses typologies, telles que l’individuel et le collectif. Le thème de l’interstice est repris dans le traitement entre l’espace privé et l’espace public, en retravaillant le lien entre ces deux espaces.

Le projet s’installe dans la rue prin-cipale des Aubiers, il a pour but de la remettre en évidence en créant un appel et ainsi inviter à rentrer et traverser les Aubiers. Reprenant l’analyse où les Aubiers était vu comme une intériorité singulière, le projet propose de par tir du coeur du quar tier pour s’expor ter vers la ville. Le socle de la dalle est tiré jusqu’à la ligne de tram de sor te qu’il soit perceptible depuis l’ave-nue. Des émergences viennent s’ancrer dans ce socle et rythment son horizontalité. Les volumes s’extrudent et créent une façade urbaine qui vient donner un nou-veau dynamisme à cette rue prin-cipale. Un parvis, commun à la médiathèque, est créé et devient un lieu de représentation culturel.

PROJET DE LICENCECinéma associatif aux Aubiers S6

Dans ce travail, la relation à l’extérieur dans le logement col-lectif est questionnée. Il s’agissait de remettre en cause les espaces d’entre-deux et extérieurs du loge-ment aujourd’hui, qui est une véri-table valeur ajoutée au logement mais qui est sous-estimée dans la prduction actuelle. Le constat actuel est que les promoteurs privés ne vendent plus leurs logements, les chiffres sont en baisse depuis 2010 et qui ne font que croître. Les logements ne répondent plus aux attentes des acheteurs. Le logement est devenu un produit et ne fait plus rêver les acheteurs, qu’est ce qu’un loge-ment désirable aujourd’hui? La question de la qualité spatiale dans l’habitat est aussi posée.

Aujourd’hui, ce que l’on constate c’est que les espaces communs se réduisent au maxi-mum et n’entretiennent plus qu’un rôle fonctionnel, celui de la cir-culation. Ils ne sont plus les lieux d’échanges et de rencontres qu’ils sont censés être. Le traitement des espaces communs est un lieu d’exploration spatiale par la mise en place d’entre-deux et de seuil. Aujourd’hui, ces espaces se dis-tinguent par leur faiblesse architec-turale.

De plus, on note une ferme-ture de ces espaces sur l’extérieur, on évite tout contact visuel avec le dehors et la lumière naturelle de-vient inexistante dans ces lieux de passage. On réinterroge la relation

PROJET D’ARCHITECTURERéflexion sur la production architecturale actuelle S7

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du hall avec l’espace public, princi-pal seuil pour accéder à l’entre soi collectif.

Ce travail est une explora-tion spatiale de ces interstices qui permettent d’arriver à son logement depuis l’espace public. Travail-ler sur le logement collectif, c’est redéfinir les connexions que les logements ont entre eux, la rela-tion qu’ils entretiennent, d’une par t avec l’espace collectif et d’autre par t avec l’espace public. C’est une architecture d’entre-deux, qui constitue une multiplicité de sé-quences spatiales qui révèlent une hiérarchisation des espaces par la mise en place de seuils.

La cellule du logement a d’abord été étudiée et traitée pour lui donner un rappor t à l’extérieur plus impor tant et plus généreux qu’aujourd’hui. Le projet offre des relations vers l’extérieur plus for tes. La simple hauteur laisse place à des doubles hauteurs voir triples où chaque typologie a des espaces singuliers. Les normes handicapés sont enlevées pour

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maximiser la sur face des loge-ments. Cependant, quelques loge-ments sont traités pour accueillir les personnes à mobilité réduite.

L’entre-deux entre le loge-ment et la coursive est un vide met-tant à distance l’espace de distri-bution, de l’espace domestique. Le mur blanc permet d’avoir une totale intimité, et l’espace peut être ap-proprié comme un espace extérieur en plus au logement. Premier sas avant d’entrer dans le logement. L’espace de coursive a été pensé comme un volume et non plus comme un simple plateau, des creusements viennent rythmer l’espace de déambulation et ainsi créer des ambiances singulières tout au long du parcours. L’espace est généreux et invite à l’appro-priation par les habitants de cet espace. Il invite aux rencontres et à l’échange. Les creusements cor-respondent aux entrées des loge-ments, ils sont traités de manière singulière et donnent des cadrages sur le grand paysage quand on sor t de chez soi. De plus, le rappor t au ciel est très impor tant. La coursive vient créer un univers qui nous transpor te dans les nuages.

Le hall est traité comme une grande faille dans le bâtiment, il invite à rentrer dans le projet. Sa relation avec l’espace public se fait sans aucune limite physique mais se réalise par les différents seuils mis en place. Il est créé de façon à ce qu’il soit monumental, il est mis en valeur car il est l’image même du logement. En son antre, les cir-culations ver ticales se mettent en scène et permettent de créer des seuils et ainsi d’instaurer une hié-rarchie spatiale dans le parcours espace public/privé.

PROJET D’ARCHITECTUREUn pont habité à Bayonne S8

L’enjeu de ce semestre consistait à réfléchir sur un nouveau franchis-sement de l’Adour, notamment, à cause du futur passage d’un bus en site propre sur le pont St Esprit, qui va réduire la place du piéton surcelui-ci. L’idée est que ce nouveau pont serait un nouveau moyen de franchir le fleuve pour les piétons en créant des espaces singuliers qui auraient pour objectif de créer de nouvelles expériences spatiales et physiques de la ville. Il ap-por te ainsi un nouveau regard sur Bayonne et sur son fleuve. En même temps qu’il appor te une nouvelleliaison entre les deux rives, il amène un rappor t plus proche entre la ville et l’Adour. La volonté de prendre la place du Réduit comme point de dépar t du pont résulte d’un regard por té sur la ville et son territoire. Le Réduit est un espace straté-

gique dans la ville de Bayonne, il est à la croisée des 3 quar tiers historiques de Bayonne et donc un point d’ar ticulation entre ces 3 entités. De plus, Le Réduit et l’échauguette forment un espacesingulier dans la ville de Bayonne qui vient nous projeter vers le grand paysage et l’étendue océanique. Ensuite il tient une place for te dans la mémoire collective bayonnaise, notamment par son passé militaire. C’est un emblème de l’architecture fluviale et du rappor t à l’eau avec la ville, notamment mis en valeur par la confluence de l’Adour et laNive. Il est comme un joyau urbain mais qui est au-jourd’hui sous exploité.

L’objectif est aussi de s’ins-crire dans les dynamiques futures de la ville .L’idée est de créer une nouvelle place sur les quais Les-seps en rappor t avec la gare qui viendrait ouvrir la rive droite sur le fleuve. L’accroche de mon pro-jet à cette place serait l’amorce d’une requalification de cette rive.

Le projet se propose de remettre en valeur le Réduit, en se le réappropriant. Notamment, en venant décaisser la place et retrou-ver le niveau des bouches-à-feux. Dès lors le projet se par titionne en deux par ties, une par tie haute, au niveau du sol de la ville, qui per-met d’aller le plus rapidement sur la rive droite, et une par tie basse très proche de l’eau à marée haute et qui s’interompt par moment pour pouvoir laisser passer les embar-cations. Dans un premier temps une place est créée au niveau des bouches-à-feux, qui sont refermés et peuvent devenir un espace de sensibilisation sur le patrimoine bayonnais et notamment sur son passé militaire, les différents per-cements appor tent des cadrages sur le Bayonne historique. Le che-min de ronde, au niveau du sol de la ville est recréé et se retourne vers la rive droite et amorce ainsi le début de ce pont habité.

Le projet a été pensé comme un parcours architectural, rythmé par des séquences spatiales. Le but étant de créer de nouveaux es-paces qu’on ne trouve pas en ville et dont on peut facilement s’appro-prier de par leurs qualités spatiales, d’ambiances, de lumières,... De plus, au fil du parcours, le rappor t à l’eau et au paysage environnant est traité de façon omniprésente et singulière. La ville se découvre au fur et à mesure du projet par ses cadrages qui nous permettent de jeter un nouveau regard sur la ville. Le projet entretient un rappor t très étroit avec le pont St Esprit et per-met de le redécouvrir.

Le pont habité est constitué de deux principaux programmes, en plus des espaces publics qui viennent le rythmer. D’une par t proche du Réduit, un espace dédié à la gas-tronomie basque où l’on peut venir autant apprendre ses secrets, que venir déguster ses plats. Et d’autre par t, proche de la rive droite, une sor te d’auberge de jeunesse en lien avec la gare, qui permet de trouver un logement très facilement dès que l’on arrive en ville.

Une troisième entrée par tant du pont St esprit, descend dans une faille et nous projette vers l’Océan au loin.

E X T R A[ 2 0 1 0 / 2 0 1 5 ]

L’Euro 2016, une violence organisée

Qui n’est jamais allé dans un stade suppor ter telle ou telle équipe, tel ou tel joueur, tous spor ts confon-dus ? Qui ne s’est jamais mêlé à la foule, scandant maintes chansons à la gloire du sujet encouragé ? Qui n’a pas ressenti, dans les gra-dins de ces enceintes, cette sen-sation d’appar tenir à la masse et de n’être plus cet individu unique que nous sommes au quotidien ? Vivre ce moment de par tage et de communion avec des personnes anonymes, cela, nous ne pou-vons le réaliser que dans un seul espace, une architecture qui ras-semble, qui fédère autour d’une passion commune qu’est le spor t : véritable éthique pour cer tains, moments de plaisir et de détente pour d’autres. Le spor t est le culte du corps par excellence, consi-déré, à tor t ou à raison, comme une religion, sous-entend ainsi qu’il a besoin de temple pour exis-ter à une échelle de haut niveau, dont celui plus par ticulier de la compétition. Le stade est le cadre architectural de ces manifesta-tions, cet instant dans la ville où une petite par tie de la population est rassemblée pour vivre quelque chose ensemble, pour admirer et suppor ter des équipes ou indivi-dus qui s’affrontent. Nicolas Sar-

kozy introduisait en 2008, lors de la présentation du dossier français pour l’Euro 2016, « le spor t, c’est la réponse à la crise ». Le spor t a une fonction sociétale non négli-geable et est une politique à par t entière. Aujourd’hui, le spor t qui en est le symbole est le football. Pourquoi choisir de traiter un sujet sur un thème autour d’un spor t caractérisé par le désamour que lui por te aujourd’hui une par tie de la population? Le football ou ce spor t méprisé, sujet de tous les maux de la société ? C’est peut-être aussi ça une par tie de la réponse, s’intéresser à un su-jet qu’une par tie de la population rejette, montrer qu’en son sein résident des enjeux politiques et sociétaux supérieurs à ce qu’au-jourd’hui on considère comme un spor t de non culture, caractérisé par les « grandes vedettes » qui le pratiquent au quotidien. Mais en décidant de traiter ce thème, c’est un moyen pour moi aussi de me-surer l’ampleur que ce spor t, par l’intermédiaire d’édification d’en-ceintes pour sa pratique, prend sur la ville et sur les individus qui y viennent. Pratiquant le football pendant de nombreuses années, c’est un sujet qui m’intéresse au plus haut point, sur tout quand on

regarde l’impact que les stades vont avoir sur le paysage architec-tural et urbanistique français, ainsi que l’imaginaire et la complexité architecturale que ces œuvres tendent à nous faire rêver chez nous, apprentis architectes. D’une cer taine façon, c’est aussi pour moi l’occasion d’aborder un sujet récurrent dans les stades, celui de la violence, ce phénomène tant décrié souvent imputé au seul fait du spor t, et très peu associé à la structure dans laquelle elle se pro-duit. Nombreuses sont les ques-tions qui se posent, quel impact d’un point de vue urbanistique ont les stades sur le territoire ? Sont-ils des vecteurs de développement urbain ? Quel est l’intérêt d’éri-ger un objet architectural de cette ampleur ? L’architecture du stade a-t-elle un effet sur le corps de la masse ? Comment les dispositifs spatiaux influencent-t-ils le com-por tement des spectateurs ? Dans une actualité où la violence est de plus en plus présente dans la société, cet ar ticle se propose de montrer comment elle s’ex-prime à travers l’architecture, et quels compor tements elle induit autant sur le territoire et le pay-sage que sur le corps et dans l’es-prit de l’individu lui-même.

© Alejandro Kirchuk

https://www.youtube.com/watch?v=e0uJK-z48sQ

Le Vélo est une vidéo, qui a été réalisée, dans le cadre d’un op-tionnel Image. Dans cette vidéo, le vélo est, tout d’abord, perçu de manière scientifique et anthro-morphique. Cette radioscopie de cet objet appor te un regard sec, lequel vient se troubler peu à peu par une cer taine divagation de l’esprit. La poésie du parcours urbain du vélo vient contraster avec les premières images. De plus, les différents bruits du vélo viennent rythmer les séquences et nous transpor tent à travers cette mécanique. Cette vidéo est un clin d’oeil au cinéma des années 30.

Travail réalisé avec Romain Alies.

OPTIONNEL IMAGELe Vélo