Perspectives N°25

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TOUTE L’ACTUALITÉ DES CCI pages 4 à 7 ENSEMBLE Interview express / Groupe FIM / Création et reprise d’entreprise pages 16 et 17 EN FICHE Préserver son image de marque(s)… page 20 # 25 Octobre 2009 Le journal d’information des CCI de la Manche Perspectives Industrie « Ergo-conception » : allier aisance et performance [ Page 13] Dossier Les réseaux sociaux : une opportunité ? Les outils de collaboration en ligne du web 2.0 tardent à intégrer l’entreprise. A tort ou à raison ? [ Pages 8 à 11] Commerce Soldes flottants, débuts hésitants [Page 12] Services Les nouvelles étoiles de l’hôtellerie [Page 15]

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Le magazine des CCI de la Manche

Transcript of Perspectives N°25

Page 1: Perspectives N°25

TouTe l’AcTuAliTé des cci pages 4 à 7

ensemble Interview express / Groupe FIM / Création et reprise d’entreprise pages 16 et 17 en FicHe Préserver son image de marque(s)… page 20#25

Octobre 2009

Le journal d’information des CCI de la Manche

Perspectives

I n d u s t r i e« Ergo-conception » : 

allier aisance et performance [Page 13]

D o s s i e r

Les réseaux sociaux : une opportunité ?Les outils de collaboration en ligne du web 2.0 tardent à intégrer l’entreprise. A tort ou à raison ? [Pages 8 à 11]

C o m m e r c eSoldes flottants, 

débuts hésitants [Page 12]

S e r v i c e sLes nouvelles étoiles de l’hôtellerie [Page 15]

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Sommaire

4 ActualitéRetrouvez toute l’actualité des CCI de la Manche, ainsi que les agendas et les permanences...

La CCI de Cherbourg-Cotentin et les indépendants ensemble

Les produits de la mer bien fêtés à Granville

Les entreprises de la Manche en mer à Granville

6ème Salon des services le 26 novembre à Cherbourg-Octeville

16 Ensemble

Interview express

Amaryne Rougereau-canu« Un soutien aux nouveaux entrepreneurs »

Groupe FIM

Former les futurs acheteurs régionaux

Création et reprise d’entreprise

Fanny AngeOuverture d’une nouvelle boutique

20 En fichePréserver son image de marque(s)…

18 Tête à tête

➽ Agneaux et cherbourg-octeville

Esprit de famille

➽ Tourlaville

Marquage en réunion

PerspectivesOctobre 2009 - n°25

Journal d’information des CCI de la Manche

Publication des deux CCI de la Manche CCI Centre et Sud Manche, place Albert Godal - BP 219 – 50402 Granville cedex - Tél. 02 33 91 33 91 - Fax 02 33 50 63 11 - E mail : [email protected] - www.granville.cci.fr

CCI de Cherbourg-Cotentin, Hôtel Atlantique, bd Félix Amiot – BP 839 – 50108 Cherbourg-Octeville cedex - Tél. 02 33 23 32 00 – Fax : 02 33 23 32 28 - E-mail : [email protected] - www.cherbourg-cotentin.cci.fr Directeur de la publication : Georges Cornier / Rédaction en chef : Catherine Josselin, Florence Héroult / Comité de rédaction : Daniel Guérin, Patricia Pignot-Perez, Claude Poulain, Joël Viger

Conception, rédaction, photographies et mise en page : aprim-caen.fr / Impression : Lecaux-Ocep Imprimerie / Régie publicitaire : Ouest Expansion / ISSN : 1762-9055 / Tirage : 18 600 exemplaires.

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les outils de collaboration en ligne du web 2.0 tardent à intégrer l’entreprise. A tort ou à raison ?

8 DossierLes réseaux sociaux : une opportunité pour l’entreprise ?

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le club créateurs : un plus pour la jeune entreprise

Depuis quelques mois, la CCI a mis en place un club créateurs pour les jeunes

entreprises de moins de cinq ans. Il vise à rompre l’isolement du chef d’entreprise en démarrage d’activité par des rencontres et

des échanges avec d’autres chefs d’entreprise et acteurs du développement économique,

à se former et s’informer, en proposant des ateliers et rencontres thématiques organisés

tous les deux mois ainsi que des sessions de formations (réussir ses recrutements,

maîtriser ses prix, viser juste avec ses actions commerciales, suivre sa gestion avec la

réalisation de tableaux de bord...).

[contact]camille Picard,

Tél. 02 33 23 32 [email protected]

Votre entreprise change : prévenez le cFe

Pensez à mettre à jour les informations qui concernent votre entreprise !

Modifications d’adresse, téléphone, forme juridique, nouvelle adresse e mail

ou création de site internet. Toutes ces informations nous intéressent. Contactez le service fichier/CFE de la CCI.

[contact]michèle Guérin,

Tél. 02 33 23 32 10E mail : [email protected]

Petits déjeuners RH

Créés à l’initiative de la CCI de Cherbourg-Cotentin et de la Maison de l’emploi et de la formation du Cotentin, ces petits déjeuners informent les entreprises sur les questions de l’emploi et de

la formation et favorisent les échanges entre les entreprises et les acteurs locaux du secteur. Les

prochains rendez-vous sont fixés au 19 novembre sur le thème du « document unique » et au

10 décembre sur « la réforme de la formation professionnelle» (cf. agenda).

[contact] bernadette de sutter,

Tél. 02 33 23 32 34 E mail : [email protected]

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CherbourgCotentin

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Une convention de partenariat a été signée le 11 sep-tembre entre la CCI de Cherbourg-Cotentin et le Ré-gime Social des Indépendants. Elle vise à instaurer des actions communes, ainsi qu’une concertation régulière entre les deux organismes, dans un esprit de service et de relation de proximité pour les travailleurs non-salariés des secteurs du commerce, de l’industrie et des services. Les actions concernent notamment le soutien à la création et la transmission d’entreprise, l’accès à la formation et à l’information, et une plus grande facilité dans les démarches administratives. n

Du 16 au 19 novembre, les jeunes de la Manche seront sensibilisés à l’esprit d’en-treprendre. Des chefs d’entreprise iront à leur rencontre dans les établissements scolaires. Cette 4ème Semaine du goût d’entreprendre (1) contribuera à démythi-fier l’univers de l’entreprise et valoriser l’entrepreneuriat. Elle sera clôturée par une conférence-débat sur le thème « Re-gards croisés sur l’entreprise » au théâtre de Coutances, à 14 h 30, avec le témoi-gnage de chefs d’entreprise, d’étudiants -futurs entrepreneurs- et enseignants. n

(1) les deux CCI de la Manche, Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Chambre d’Agriculture, avec le

partenariat du Conseil général de la Manche

[contacts]catherine Josselin, CCI Centre et Sud Manche

Tél. 02 33 91 33 91Florence Héroult, CCI de Cherbourg-Cotentin

Tél. 02 33 23 32 00

4ème Semaine du goût d’entreprendre

Jean-Yves Geffroy (Legallais-Bouchard) a été élu prési-dent de la Fédération régionale pour ce nouveau man-dat. Il succède à Dominique Marchal, Normatrans. Il sera accompagné dans sa nouvelle mission par un représentant de chacun des quatre clubs logistiques territoriaux. Les actions de la fédération sont centrées sur la promotion des savoir-faire des prestataires et de l’offre régionale pour attirer de nouveaux marchés et de nouvelles activités, la performance et l’amélioration continue de l’entreprise par la logistique, la valorisa-tion et l’intégration des activités logistiques dans les territoires. Aujourd’hui, plus de 120 entreprises (pres-tataires de transport et logistique, industriels, services) participent aux animations au sein des clubs logisti-ques (Caen, Pays d’Auge, Manche, Argentan/Flers, Alençon) et de la Fédération qui les regroupe. n

[contacts]elisabeth lepetit, CCI de Cherbourg-Cotentin - Tél. 02 33 23 32 57

E mail : [email protected] Anne-lise Fer, CCI Centre et Sud Manche

Tél. 02 33 91 33 96 E mail : [email protected]

Du nouveau dans la Filière logistique régionale

Avec 1 587 bateaux visiteurs, la sai-son au port de plaisance de Hérel à Granville a été meilleure que l’an passé. Une trentaine de bateaux ont été accueillis chaque jour par les équipes du port, auxquelles vien-nent prêter main fort dix saisonniers. La qualité de l’accueil et des installa-tions a été une nouvelle fois saluée par les usagers. n

Le bel été du port de Granville

La CCI et les indépendants ensemble

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ActualitéCentre et Sud Manche

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Plus de 39 000 visiteurs sont venus au Festival des coquillages et des crustacés (1) les 3 et 4 octobre à Granville, 1er port coquillier de France. Dédié à la promo-tion des produits de la mer et des métiers de la pêche et de la conchyliculture, cet événement est l’occasion de réaliser, cha-que année, une découverte thématique, gourmande et pédagogique. n

(1) Organisation CCI Centre et Sud Manche avec les partenariats : Ville de Granville, Communauté de communes du Pays Granvillais, Conseil géné-

ral de la Manche, Conseil régional de Basse-Nor-mandie, BPO, Muti et Les Tricots Saint-James.

Les produits de la mer bien fêtés à Granville

Votre entreprise change : prévenez le cFe

Toutes les informations à caractère juridique doivent être mises à jour auprès du Centre de formalités des entreprises de la CCI : modification d’adresse, d’enseigne ou nom commercial, changement de dirigeant ou de forme juridique.

[contacts] Annie néel et christine Jouenne,

Granville,Tél. 02 33 91 33 91

stéphanie lhotellier, Agneaux,

Tél. 02 33 77 86 86

Votre entreprise a de nouvelles coordonnées : prévenez le fichier des entreprises

Changement d’une adresse mail ou d’un numéro de téléphone, création d’un site internet, ces informations intéressent le fichier consulaire de la CCI pour la mise à jour de ses répertoires.

[contact] ingrid montreuil,

Tél. 02 33 91 33 91 E mail : [email protected]

Ateliers du tourisme

Rendez-vous mensuels, les Ateliers du tourisme sont des séances d’information courtes et gratuites, animées par un intervenant conseil. Ils portent aussi bien sur l’aspect réglementaire que commercial.

[contact] claudine confolent,

Tél. 02 33 91 33 83 E mail : [email protected]

La Communauté de communes de Saint-Pierre-Eglise a réalisé une nouvelle zone commer-ciale d’une superficie de 10 ha, située à l’en-trée de la commune de Saint-Pierre-Eglise. Cette zone commerciale communautaire du Ronceret accueille depuis quelques mois l’en-seigne Carrefour Market. Aménagée sous la forme d’un PAE (Programme d’Aménagement d’Ensemble), elle dispose de 21 lots équi-pés, dotés de la fibre optique, de 1200m² à 11 000m² et bénéficie d’un traitement pay-sager de qualité. A ce jour, 4 parcelles sont déjà vendues. n [contact]

communauté de communes de saint-Pierre-eglise, Tél. : 02 33 23 19 55 - E mail : [email protected]

Forte de quatre ans d’existence et de sa cinquantaine d’adhérents, l’association qualité commerce lance une nouvelle promotion pour 2010. Ce programme met à dispo-sition des commerçants des outils permettant de travailler les notions d’accueil, d’écoute et de conseil et met le client au cœur du dispositif. Chaque année, l’association remet un diplôme aux chefs d’entreprise qui ont satisfait aux 78 critères du label « charte qualité commerce-ar-tisanat-services ». n

[contact]Pascaline beau, CCI de Cherbourg-Cotentin

Tél. 02 33 23 32 20 E mail : [email protected]

Nouveau millésime Charte qualité 2010

Lors du dernier Easiness (ancien « Rendez-vous des Entreprises »), Alain Bosetti, expert du travail en réseau, animait une conférence sur « Comment développer votre chiffre d’affaires grâce à vo-tre réseau relationnel ? » Il a démontré comment « l’effet réseau » peut doper la croissance des entreprises et a dévoilé trucs et astuces pour nouer plus facilement des relations profession-nelles et développer son carnet d’adresses. En clôture du 1er salon des prestations s’est dé-roulé le même jour, 5 lots sous forme d’espaces publ ic i taires ont é té remis aux entreprises suivantes : Marion Chombeau, H2S Formation à Réville ; Nelly Guerbois, SARL Robert et Robert au Rozel ; Gilles Lecomte, Hag’ Tech à Beau-mont-Hague ; Claire Troadec, Au Claire de la Terre à Equeurdreville ; Jacques Velex, Aidance à Cherbourg-Octeville. n

Un Easiness consacré aux réseaux 

Nouvelle zone commerciale communautaire à Saint-Pierre-Eglise 

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CherbourgCotentin

AGPlA• 18 novembre et 16 décembre, de 9h à 12h

Avocats• 12 et 26 novembre, 10 décembre de 13 h 30 à 17 h 15chambre de métiers De 14 h à 16 h 30• 2 novembre et 7 décembre : réunions d’information « install’ info » pour les futurs artisans.

De 14 h à 16 h 3016 novembre et 21 décembre : rendez-vous individuels.

egée• Les lundis et jeudis de 9h30 à 10h30

experts comptables• 10 et 24 novembre, 8 et 22 décembre de 13h30 à 17h15

notaires• 2 novembre et 7 décembre de 10h30 à 12h30

Rsi• 1er mercredi du mois de 14 h à 16 h 30 et le 3ème jeudi du mois de 9 h 30 à 12 h

➜ p e r m a n e n c e s C C I d e C h e r b o u r g - C o t e n t i n

Les 5 et 6 septembre, une quarantaine d’entreprise de la Manche ont partici-pé au 19ème Trophée des entreprises, une régate in-ter entreprises organisée par la CCI Centre et Sud Manche. Plus de 300 per-sonnes se sont rencontrées lors de cet événement dont l’objectif est d’offrir un moment privilégié et convivial d’échanges, sur mer et à terre. Lesaffre In-grédients Services a rem-porté le trophée « Course

au large » et Agrial celui dans la catégorie « Croisière ». Le trophée de la communication a été décerné au club Manche Entreprises Services qui, une nouvelle fois, a contribué avec originalité à l’animation festive du week-end. n

➜ l ’ a g e n d aNovembreJeudi 12easiness« La négociation »17 h 30, espace congrès de La Cité de la Mer[contact] denis marin, Tél. 02 33 23 32 21E mail : [email protected]

Jeudi 19Petits déjeuners RH« Le document unique »8 h 30, CCI de Cherbourg-Cotentin[contact] nicolas doraphé, Tél. 02 33 23 32 56E mail : [email protected]

Jeudi 266ème salon des services aux entreprises 12 h 30 - 19 h30, salle des Pas perdus, La Cité de la Mer[contact] elisabeth lepetit, Tél. 02 33 23 32 57E mail : [email protected]

DécembreJeudi 3club export manche« L’intelligence des marchés et le développement à l’international »17 h 30, CCI Centre et Sud Mancheà Agneaux[contact] François dublaron, Tél. 02 33 23 32 23E mail : [email protected]

Jeudi 10Petits déjeuners RH« La réforme de la formation professionnelle »8 h 30, CCI de Cherbourg-Cotentin[contact] nicolas doraphé, Tél. 02 33 23 32 56E mail : [email protected]

Pour toutes ces permanences, l’inscription est obligatoire auprès de l’espace Createk

[contact] corinne bled, Tél. 02 33 23 32 33 E mail : [email protected]

Le tourisme se formeDes formations tourisme sont organisées toute l’année par le Comité de liaison inter-consulaire sur des thèmes variés : accueil, communication, animation, gestion, lan-gues, management, informatique, internet, marketing, etc… Leur co-financement (1) per-met de réduire le coût restant à la charge de l’entreprise. Prochaines sessions : « Ges-tion des interlocuteurs difficiles » (5, 6 et 16 novembre) ; « Animer et dynamiser une équipe » (16, 17, 26, 27 novembre et 11 décembre) ; « Les entretiens professionnels » (18 novembre) ; « Renouveler et faire évo-luer la carte » (23 et 24 novembre). n

(1) Etat, Région, Europe, fonds de formation.[contacts]

claudine confolent, CCI Centre et Sud Manche Tél. 02 33 91 33 83 - E mail : [email protected]

carole lecoutour, CCI de Cherbourg-Cotentin Tél. 02 33 23 32 63

E mail : [email protected] Site : www.clic-tourisme-normandie.fr

Les entreprises de la Manche en mer à Granville

La marque « Baie de Granville »Pour valoriser les produits de la pê-che commercialisés à la halle à marée de Granville et ren-forcer leur identifi-cation auprès du consommateur, la CCI Centre et Sud Manche a déposé auprès de l’INPI la

marque «Baie de Granville». Sont concernés les bulot, bar, dorade grise, lieu jaune, saint-pierre, sole et turbot répondant à des critères de qualité précis : lieux de pêche, fraîcheur, marée courte et respect des tailles. La garantie du niveau de qualité et de traçabilité est assurée par l’engage-ment de la filière à excercer des autocontrôles et contrôles : professionnels, personnels de la criée, qualiticiens Normandie Fraîcheur Mer. n

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Centre et Sud Manche

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• Assistance et conseil des entreprises rencontrant des difficultés dans le sud-Manche (Avranches, Coutances, Granville, Mortain, Saint-Hilaire-du-Harcouët) : 2ème vendredi du mois, de 9 h à 12 h, sur rendez-vous.

[contact] Gaëlle olive, CCI Tél. 02 33 91 33 57 - E mail : [email protected]

Rsi• 4ème mardi du mois, de 10 h à 12 h. Tél. 02 31 85 23 35

Adie• Tous les mardis après-midi, exclusivement sur rendez-vous. Tél. 02 31 82 55 55

cil manche• 2ème lundi du mois. [contact] bruno sébire, Tél. 02 33 88 62 75

Novembremardi 10 « six leviers commerciaux pour concrétiser du cA en 2010 » 9 h 30, CCI à Granville[contact] Vincent chapelain, E mail : [email protected]

mardi 17Formation « Prix de revient»9 h à 17 h, CCI à Granville[contact] Gérard de saint-denis, E mail : [email protected]

Jeudi 19« six leviers commerciaux pour concrétiser du cA en 2010 » 18 h 30, CCI à Agneaux[contact] Vincent chapelain, E mail : [email protected]

DécembreJeudi 3club export manche« L’intelligence des marchés et le développement à l’international »17 h 30, CCI à Agneaux[contact] Anne-lise Fer, E mail : [email protected]

mercredi 9 « Faire des économies d’énergie pour réduire les frais généraux »9 h 30, CCI à Cherbourg-Octeville[contact] Vincent chapelain, E mail : [email protected]

Jeudi 10« Eco-conception », 9 h 30, CCI à Agneaux[contact] Vincent chapelain, E mail : [email protected]

lundi 14« Techniques d’éco-construction et nouvelles contraintes énergétiques », 14 h, chambre de Métiers à Coutances[contact] Vincent chapelain, E mail : [email protected]

Actualité

compétences en Temps Partagé,

• Jeudi, de 9 h à 11 h, à Agneaux ou Granville.Tél. 02 33 91 33 91 Site : www.ctpbn@com

6ème Salon des services le 26 novembre à Cherbourg-OctevilleLa CCI de Cherbourg-Cotentin or-ganise la 6ème édition du salon des services aux entreprises, dans la salle des Pas perdus de La Cité de la Mer, jeudi 26 novembre 2009. Une quarantaine d’entreprises de services sera présente pour proposer l’ensem-ble de leur gamme. L’objectif est de faire connaître aux industriels locaux et aux collectivités locales la diver-sité des sociétés de services exerçant une activité sur le territoire. Un salon « inversé » permettra aux exposants de bénéficier d’un premier contact avec des acheteurs d’entreprises du secteur public ou privé. L’an dernier, cette formule avait rencontré un vif succès. Deux ateliers ponctueront l’après-midi. n

[contact]elisabeth lepetit, CCI de Cherbourg-Cotentin - Tél. 02 33 23 32 57 - E mail : [email protected]

L’association CIP Basse-Nor-mandie - Manche, le centre d’information et de prévention des entreprises en difficultés, a présenté ses missions le 16 septembre dernier à Agneaux. Thierry de Robien en est le pré-

sident. La structure offre la pos-sibilité aux chefs d’entreprise de rencontrer des experts (1). Ces entretiens, sur rendez-vous, confidentiels et gratuits, leur permettent d’anticiper les difficultés, mieux gérer la crise

et mieux utiliser les procédures amiables encore trop mécon-nues. n

(1) ancien juge du tribunal de com-merce, expert-comptable, commis-

saire aux comptes, avocat.

Prévenir les difficultés

Réunion territoriale La CCI Centre et Sud Manche poursuit ses rencontres avec les entreprises et les collectivités. Avec les can-ton de Bréhal, Granville, La Haye-Pesnel et Sartilly le 28 septembre (une centaine de participants), 31 cantons ont été visités, permettant d’échanger sur les attentes de chefs d’entreprise et des élus locaux. Prochaine réunion fin 2009 pour les cantons de Carentan, la Haye du Puits, Lessay et Périers. n

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deux tiers des entreprises estiment que les réseaux sociaux sont l’avenir de

la collaboration. Pourtant, seules 7% d’entre elles ont déjà intégré une solution de ce type et à peine 20% dis-posent d’une stratégie pour l’adopter. On les accuse d’avoir un impact négatif sur la productivité ou, pire, de représenter une menace pour la sécurité de l’entre-

prise. Les sociétés redoutent les commentaires négatifs sur leurs produits et craignent de ne pouvoir quantifier le retour sur investissement. Sans oser le dire, les dirigeants s’inquiè-tent aussi de cette révolution numérique qui remet en cau-se une organisation hiérarchi-que, où la détention de l’in-formation donne le pouvoir, au profit d’une organisation décloisonnée horizontale, où

c’est la circulation de l’infor-mation qui lui donne de la valeur.

Social ou professionnel ? 

Pourtant, si les décideurs se montrent encore frileux, la population, elle, n’a pas attendu pour adopter ces nouveaux modes de commu-nication coopératifs. « Les réseaux sociaux, comme hier

Les réseaux sociaux : 

Malgré leur succès

incontesté dans le domaine

grand public, les outils

de collaboration en ligne

du web 2.0 tardent à

intégrer l’entreprise.

A tort ou à raison ?

dans le monde du travail, 68% des employés utilisent déjà l’e-mail,

15% la messagerie instantanée et 13% la

web conférence.

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l’e-mail, se sont développés à la maison avant d’entrer dans l’entreprise. C’est vrai surtout dans la Manche où une poli-tique volontariste d’aménage-ment numérique du territoire et une posture d’ouverture ont permis une avancée rapide des nouvelles technologies », constate Philippe Le Grand, vice-président chargé du dé-veloppement de Nomotech. La PME, basée à Poilley (50 sala-riés), développe des solutions haut débit en milieu rural. Elle est leader français des solu-tions de raccordement internet sans fil à la campagne. Rien d’étonnant si des habitudes, prises au quotidien par les sa-lariés, ont fini par entrer dans l’entreprise. 68% des employés utilisent déjà l’e-mail, 15% la

messagerie instantanée et 13% la web conférence. La crise, alimentée par la hausse du prix du pétrole, risque encore d’accroître l’engouement pour les flux en ligne. « Effet collaté-ral positif, analyse Jérôme De-lacroix, animateur d’un blog spécialisé (www.cooperatique.com). La crise a permis de faire le tri entre les applications gad-gets du web 2.0 et celles qui se révèlent vraiment utiles à l’entreprise ».

« Un super CV contextualisé »

Des réseaux sociaux, on connaît surtout les réseaux personnels comme Facebook et MySpace. Mais il existe aussi des réseaux professionnels, très largement utilisés outre-Atlantique, et qui

se répandent rapidement dans l’Hexagone, comme Viadeo, LinkedIn, 6nergies ou Xing. Ils sont utilisés classiquement par les internautes à la recherche d’un poste ou à l’écoute du marché. Ils représentent clai-rement pour une entreprise un risque de voir partir certains de leurs cadres dynamiques. Utilisés par les directeurs des ressources humaines, ils s’avè-rent être une opportunité de dénicher des profils intéres-sants. D’autant qu’on y trouve beaucoup plus d’informations que sur un CV traditionnel : « des témoignages, des re-commandations, des descrip-tifs de missions réalisées, des chiffres, des hyperliens sur des projets », détaille Jérôme Delacroix. En clair, « un super CV contextualisé ». Attention toutefois, tous ces profils ne sont pas nécessairement ac-cessibles à l’entreprise puisque

c’est le candidat lui-même qui choisit les paramètres et déter-mine ceux qui seront publics. D’où l’intérêt de passer par les solutions développées par cer-tains réseaux comme Viadéo, pour accéder à l’ensemble des candidats, à partir de mo-teurs de recherche. « Recruter des personnes qualifiées dans le Sud-Manche, sans vivier de compétences à proximité, s’avère toujours difficile, re-connaît Philippe Le Grand de Nomotech. Il est donc essen-tiel de pouvoir disposer d’un carnet d’adresses élargi. » Un autre paramètre entre en ligne de compte : la recommanda-tion, clé de voûte du réseau social. « Les chefs d’entreprise seront plus enclins à envisager comme futurs collaborateurs des candidats recommandés par des amis », explique Marc Lerondeau, consultant en res-sources humaines.

Comment ça marche ? Le terme « réseau social » désigne une plate-forme internet qui permet à l’internaute de s’inscrire et de créer une carte d’identité virtuelle (le fameux « profil »). Le réseau est dit social en ce qu’il permet d’échanger avec les autres membres inscrits sur le même réseau : des messages publics ou privés, des liens hypertexte, des vidéos, des photos, des jeux… Mais l’ingrédient fondamental reste la possibilité d’ajouter des « amis », et de gérer ainsi une liste de contacts. L’émulation des réseaux sociaux fonctionne sur deux principes que l’on peut résumer ainsi : « les amis de mes amis sont mes amis » et « les personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêts que moi sont mes amis ». Les principaux réseaux sociaux généralistes sont Facebook (250 millions de membres) et Myspace (230 millions d’utilisateurs).

« Les outils du web 2.0 permettent enfin de capitaliser l’information non formelle. »

Philippe Le GrandChargé du développement de Nomotech.

une opportunité pour l’entreprise ? 

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Objectif business

C’est la force des réseaux. L’ami de mon ami devient mon ami. Le principe s’ap-plique aussi au client. Les commerciaux l’ont bien com-pris, qui démultiplient leur ac-tivité de prospect grâce aux réseaux. « Si le monde est petit, celui du web 2.0 l’est encore plus grâce au système du chaînage qui permet de savoir à qui une personne est reliée, explique Jérôme De-lacroix. Plutôt qu’un contact à froid, un cadre commercial va donc chercher à approcher un acheteur potentiel via son réseau d’amis. De commer-ciale, l’offre devient presque amicale, ce qui rend automa-

tiquement l’interlocuteur plus réceptif ». Qu’il s’agisse d’at-teindre un client ou un futur collaborateur, l’outil collabo-ratif est donc le moyen de tou-cher une audience très large et à moindre coût. Les règles d’or du business. Nomotech cherche à déve-lopper ses activités en Europe de l’Est. Philippe Le Grand a trouvé via un réseau social et « par connaissance d’une connaissance commune » une personne ressource qui va l’aider à explorer ce nouveau marché. « Autrefois, j’aurais mis beaucoup plus de temps pour trouver la même informa-tion. Concrètement, on gagne en performance et en rapidi-té en démultipliant le champ

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Viadeo (7 millions de membres)Viadeo.com est une plateforme de mise en relation professionnelle. Elle permet d’augmenter ses opportunités « business » (recherche de nouveaux clients, partenaires ou fournisseurs), d’accroître sa visibilité et sa « net réputation » et de gérer et développer son réseau de contacts professionnels.

LinkedIn (42 millions de membres)linkedin.com est un service en ligne qui permet de construire et d’agréger son réseau professionnel. Il fonctionne sur le principe de la connexion (pour entrer en contact avec un professionnel,il faut le connaître auparavant ou qu’une de ses connexions intervienne) et du réseautage (mise en relation professionnelle).

Des réseaux professionnels

«L’offre commerciale devient amicale, ce qui rend

l’interlocuteur plus réceptif. »

LinkedIn permet à l’entreprise de créer son réseau professionnel.

Profil d’entreprise sur Viadéo.

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des possibles ». Même constat pour Marc Lerondeau qui a pu établir le contact entre l’un de ses clients, havrais, et le cher-bourgeois DCNS. Depuis, les deux ont fait affaire.

« Connecter » les salariés

En revanche, l’usage des ré-seaux sociaux circonscrits à l’entreprise reste peu répandu en France. Très développés aux Etats-Unis, particulièrement en ce qui concerne les réseaux de compétences, ils servent à entrer en contact avec des per-sonnes qui ont rencontré une problématique identique. Les grandes entreprises dévelop-pent l’usage de programmes de réseautage sociaux pri-vés, installés sur leurs propres serveurs, pour rapprocher et « connecter » leurs salariés sur un ou plusieurs sites. Ils permettent de mieux connaître les rouages de l’entreprise, le « qui fait quoi » , de rappro-cher les compétences, d’optimi-ser les rapports professionnels, de rendre plus accessibles les

expertises internes. LinkedIn propose par exemple une ap-plication associant le bottin interne ou l’organigramme traditionnel et un service de mise en relation professionnelle autorisant le partage de docu-ments et de connaissances. En 2008, BNP Paribas a testé un réseau social interne inspiré de Facebook pour créer des liens entre ses jeunes cadres implan-tés dans différents pays. L’ex-périence s’est conclue par une plus-value pour l’entreprise. Les communautés, générées par leurs utilisateurs, participent au renforcement du sentiment d’appartenance et au dévelop-pement de l’innovation : émer-gence d’idées, d’opinions, de points de vue…

Nouveau management

Pour autant, la mise en œuvre d’une démarche coopérative

s’avère délicate tant elle va à contre-courant de la pratique traditionnelle dans l’entrepri-se. Quel dirigeant osera en effet autoriser et encourager ses employés à consacrer une partie de leur temps de tra-vail sur un chat ou un forum communautaire ? « Il faut pour cela admettre que le business se construit aussi autour de la machine à café et des commu-nications informelles, martèle le responsable de la stratégie de Nomotech. Les outils du web 2.0 permettent enfin de capitaliser l’information non formelle, d’optimiser la polyva-lence des individus et de mieux l’utiliser. » Pour déployer une telle solution, il ne suffit pas de développer un outil. « Il faut commencer par former le ma-nager à être plus leader que chef. Aujourd’hui, personne dans les grandes écoles n’est formé à ces nouveaux modes

de management coopératifs. Osons franchir le pas et passer des pyramides du savoir aux réseaux de la connaissance ». La révolution numérique ne se fera pas en trois ans. Or c’est justement l’âge des réseaux sociaux.

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« La crise a fait le tri entre les applications gadgets et celles qui se révèlent vraiment utiles à l’entreprise. »

Jérôme DelacroixAnimateur d’un blog spécialisé.

[RepèRes]60% des internautes européens prennent part à des activités liées aux logiciels sociaux : blogs, podcasts, RSS, réseaux sociaux…

81% des salariés européens travaillent régulièrement avec des collaborateurs géographiquement éloignés.

(Source : cabinet Forrester)

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Commerce

i nscrite dans le cadre de la loi de modernisation de l’économie, la possibilité of-

ferte aux commerçants d’orga-niser deux semaines de soldes supplémentaires en dehors de celles fixées par l’Etat doit leur permettre de relancer l’activité à certaines périodes un peu plus creuses de l’année (Perspec-tives n°24). Intéressée par le concept, à l’issue d’une réunion d’information organisée par la CCI, Christine Le Magnent, gé-rante de Trottine, un magasin de chaussures femmes et en-fants, à Cherbourg-Octeville, a d’emblée souhaité l’expéri-menter. « Je voulais m’en faire ma propre opinion avant de juger », dit-elle. Le temps d’ef-fectuer, au moins un mois avant la date envisagée des soldes, la demande d’autorisation obli-gatoire auprès de la Préfecture – « je l’ai faite par Internet, c’est très simple », la commerçante

organise ses premiers soldes flottants pendant une semaine, fin avril, avec des remises de 30% sur une sélection d’articles. « Je n’en tire malheureusement pas un bilan extraordinaire, té-moigne-t-elle. Je n’ai pas vu plus de monde que d’habitude, et ça n’a pas eu d’incidence sur mon chiffre d’affaires. Même s’il y a probablement des ventes que je n’aurais pas faites, ça reste

anecdotique, comparé au travail que cela demande en plus ». Christine Le Magnent tente cependant d’en tirer quelques enseignements. « Ce n’était peut-être pas la meilleure période, suppose-t-elle. Le fait qu’on ait été très peu de commerçants à pratiquer ces soldes flottants au même moment a peut-être eu un moindre impact auprès des consommateurs. Et puis la clientèle a du mal à s’y re-trouver », observe-t-elle. « En communiquant à plusieurs, on aurait probablement eu davantage de retombées ».

« Un manque de cohésion »

Du côté d’Avranches, Pa-trices James, le gérant de

Version Privée, un magasin de prêt-à-porter pour hommes, en centre-ville, n’affiche pas non plus un enthousiasme débor-dant pour ces soldes flottants. « Certes, les remises permettent un regain d’activité et facilitent l’écoulement des stocks », obser-ve-t-il. Il a organisé ses premiers soldes flottants en avril, sur une période de 15 jours, avec des

remises atteignant jusqu’à 50%. « Sur cette période, nous avons certes enregistré une hausse si-gnificative de notre activité par rapport à l’année dernière, mais cela vient aussi grever les ven-tes avant et après », nuance-t-il. Avec des soldes toute l’année, la clientèle a tendance à s’y perdre. « Je trouve qu’il y a un manque de cohésion », déplore Patrice. « Si les commerçants pouvaient se mettre d’accord sur une même période, l’impact serait plus fort qu’en travaillant chacun dans notre coin ». L’idée est lancée. n

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Soldes flottants, débuts hésitantsDepuis le début de l’année, la possibilité, pour chaque commerçant, de pratiquer deux semaines de soldes supplémentaires par an, ne semble pas encore convaincre.

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christine le magnent, commerçante (Trottine) à Cherbourg-Octeville.PratiqueLes soldes flottants sont limités à deux semaines par an. Ils peuvent être effectués individuelle-ment et à des dates choisies librement par le commerçant, à l’exception du mois précédent les soldes fixes. Ces périodes complémentaires doivent faire l’objet d’une déclaration préalable adressée au préfet du département où ont lieu les soldes, au moins un mois avant la date prévue de l’opération, par lettre recommandée avec avis de réception ou par Internet sur le site du ministère chargé du commerce : telesoldes.dgccrf.bercy.gouv.fr.

Un moindre impact auprès de la clientèle

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Les produits chimiques bien étiquetésUne réunion d’information « Nouvel étiquetage des produits chimiques dangereux » est organisée le 26 novembre à Flers (CCI Flers-Argentan) à 14 h. Organisée par le Centre de ressources Environnement et Sécurité et les CCI bas-normandes, elle traite de la nouvelle réglementation et ses conséquences pour l’entreprise, les actions à mettre en place et les aides disponibles, avec des témoignages de retours d’expérience.

[contact] carole Remigereau

Tél. 02 31 54 40 48 E mail : [email protected]

Devenir dirigeantLa nouvelle promotion de l’Ecole des managers regroupe 12 repreneurs bas-normands (dont 6 de la Manche). Cette école aide les futurs chefs d’entreprise à acquérir la culture du métier de dirigeant, leur permet de travailler sur le cas concret de leurs entreprise avec, à leurs côtés, des professionnels de la PME, des consultants et des spécialistes.

[contact] christelle Vaultier Tél. 02 31 54 40 29E mail : [email protected]

Attention au démarchage abusif

Les CCI de la Manche appellent les entreprises à la plus grande vigilance avant de signer tout engagement pour des contrats de prestations de services : publicité dans des guides, registres ou annuaires non connus. Par exemple, seules les factures émises par le Centre de Formalités des Entreprises, le Greffe du Tribunal ou l’Inpi valident l’enregistrement légal de la société. En cas de doute, il est nécessaire de vérifier l’origine des factures avant tout versement et de prendre contact avec les organismes consulaires.

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Industrie

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m ontant de l’investisse-ment, achat d’équi-pement, durée des

travaux… Lorsqu’un chef d’en-treprise s’engage dans un pro-jet stratégique, il pense à tout. Ou presque. « Le plus souvent, les salariés ne sont pas asso-ciés. Résultat : les problèmes ne sont constatés qu’après mise en service », note Daniel Depincé, chargé de mission à l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT)(1) de Bas-se-Normandie. Pour adapter au mieux l’outil à ses utilisa-teurs et inscrire son projet dans une véritable démarche de développement durable, une approche ergonomique reste indispensable. À la Glace-rie, Euridis Ingénierie conçoit des espaces de travail pour les grands donneurs d’ordres locaux et nationaux : salles de travail pour Areva, postes de conduite pour DCNS ou li-gnes de conditionnement pour l’Oréal… « Notre rôle est de

rendre ces espaces fonction-nels, et ainsi d’augmenter la productivité », souligne Pas-cal Pommier, co-fondateur de la société. Pour cela, Euridis consulte les salariés, en vue

d’établir un diagnostic et adapte le projet à la réalité du terrain. Elle utilise aussi un logiciel de modélisation et d’animation 3D, pour simuler mouvements et déplacements des opérateurs. « Nous véri-fions ainsi que l’outil corres-

pond bien à son utilisation finale ».

Motiver les salariés

Intégrer la compo-sante ergonomique consolide le projet, et motive les sala-riés. « Lorsqu’ils sont associés, les sala-riés ont un sentiment

de reconnaissance et une plus grande motivation, souligne Daniel Depincé. Résultat : ils se projettent plus facilement dans les changements à venir et sont opérationnels plus vite ». Pour

sensibiliser les entreprises à l’ergo-conception, l’ANACT a mis en place un dispositif régio-nal baptisé « ergonception ». Neuf entreprises bas-normandes y participent, dont 6 Manchoi-ses (2). Elles bénéficieront du Fonds pour l’Amélioration des Conditions de Travail (FACT), plafonné à 15 000 euros pour faire intervenir un ergonome sur leur projet. C’est le cas, par exemple, de Jean-Michel Bellec, à Villedieu-les-Poêles. Spécialiste du nettoyage de cuves à fioul, ce patron a eu l’idée de réamé-nager l’un de ses camions, en vue de l’adapter aux évolutions du métier (gaz, énergies renou-velables, etc.). « De l’ergonomie sur un camion... J’ai pensé que ça n’intéresserait pas, avoue-t-il. Mais dès la première réunion d’information, l’ANACT a été partante ». En réalité, « il n’y a pas un seul projet sur lequel l’er-

gonomie ne peut s’appliquer », conclut le dirigeant d’Euridis In-génierie. L’essentiel pour le chef d’entreprise reste de se question-ner sur son outil de travail, quel qu’il soit, pour le rendre le plus efficace possible. n

(1) Établissement public sous tutelle du Ministère du Travail. www.anact.fr

(2) Seprolec, Blanchet s.a., Mauviel 1830, Sarl Bellec, Atc, Le véritable Cherbourg.

Intégrer l’amélioration des conditions de travail aux projets stratégiques de l’entreprise (changement de locaux, réorganisation,

nouvelles machines), c’est leur donner toutes les chances de réussir. Parole d’ergonome.

« Ergo-conception » : allier aisance et performance

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Rendre son outil de travail plus efficace

Pandémie grippale : quelles actions mettre en place dans les entreprises ?

Un site internet comportant diverses mesures et conseils pour « se préparer au mieux » au risque de pandémie, et notamment des plans de continuité d’activité pour les entreprises. Le service de santé au travail répond également à toutes les interrogations des entreprises.

[contacts] site : www.pandemie-grippale.gouv.fr

sisTm - Tél. 02 33 57 12 93

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Services

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➜ C o m m e r c e I n d u s t r i e S e r v i c e s

Pour cause de dispositif de certification des hô-tels non opérationnel,

la réforme de la classification hôtelière (la dernière date de 1986) a pris du retard. Nor-malement prévue au 1er juillet, sa mise en œuvre est reportée au début de l’année 2010. Le nouveau dispositif va reposer sur des organismes évaluateurs qui, délivreront les « certificats de visite » des établissements sur la base desquels les pré-fets entérineront le classement des hôtels pour une durée de cinq ans. Or, si le cahier des charges ou « programme d’accréditation » a bien été établi, le Comité fran-çais d’accréditation (Cofrac) n’a pas encore publié la liste des cabinets agréés. De même, les

décrets d’application, nécessai-res à la mission du Comité, sont toujours attendus.Définitivement adoptée début juillet, la loi de « Développe-ment et de modernisation des services touristiques » dont la rénovation de la classification hôtelière est l’un des principaux sujets, est très attendue par les professionnels. « Cette refonte des grilles de classement de nos hôtels était in-dispensable. C’est une réforme qui va dans le bon sens, avec une re-cherche de la qualité à tous les niveaux », e x p l i q u e G i l l e s Lechevallier, hôtelier à Cherbourg-Octeville (« La Régence », un

établissement de 20 chambres, classé 2 étoiles). Equipements des chambres, qualité du service… Certaines normes, plus en phase avec les attentes de la clientèle, ont été remises au goût du jour. « La réforme sera bonne si elle ne prend pas uniquement en

compte les investissements mais si elle considère aussi le sa-voir-faire. Oui aux nouveaux critères mais pas seulement », réagit Thierry Levêque, hôtelier à Saint-Lô (« Lunotel », un établis-sement de 38 chambres, classé 2 étoiles). De l’avis des deux profession-nels, la nouvelle classification (qui introduit surtout une 5ème étoile) ne provoquera pas de grands changements dans leurs établissements, habitués qu’ils sont aux démarches de labelli-sation Qualité accueil et de ser-vices avec Normandie Qualité Tourisme (NQT). « On n’a ef-fectivement pas attendu les nou-veaux textes. Des modernisations ont déjà eu lieu », poursuit Gilles Lechevallier, candidat déclaré à la visite d’un organisme éva-luateur pour son accréditation. Avec la mise en place des futurs barèmes, le propriétaire de « La Régence » ne s’interdit pas dans l’avenir de regarder vers la 3ème étoile. « Il faut voir les nouvelles normes comme quelque chose de positif pour relancer une pro-fessionnalisation des hôteliers»,

souligne Thierry Levêque. Quant à la réforme, il reste à faire parvenir dans tous les établisse-ments le référentiel tant attendu. n

NB : Des réunions d'information seront

organisées par les CCI de la Manche

début 2010.

Les nouvelles étoiles de l’hôtellerieDébut 2010, un nouveau classement des hôtels français entrera en application.

Les professionnels auront trois ans pour demander le changement, ou non, de catégorie de leurs établissements. Réactions.

« On n’a pas attendu les nouveaux textes »

Thierry et isabelle levêque

(«Lunotel») à Saint-Lô.

Gilles lechevallier («La Régence») à Cherbourg-Octeville.

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« un soutien aux nouveaux entrepreneurs »Qu’est ce que Normandie Initiative ?Cette association, membre de France Initiative, le réseau français des plateformes d’initiatives locales est née en 1997 d’une initiative privée menée par une vingtaine de chefs d’entreprise normands. Le Conseil régional de Basse-Normandie et la Caisse des Dépôts ont rejoint cette initiative en 1999. Elle vise, par l’attribution d’un prêt d’honneur aux entrepreneurs, à dynamiser l’économie locale. L’association compte une soixantaine d’adhérents, généralement des chefs d’entreprise. Les Chambres consulaires épaulent cette initiative en aidant les candidats à monter leur dossier.

Qui peut prétendre à ce prêt d’honneur ?Les créateurs et repreneurs d’entreprise, ainsi que les entreprises de moins de trois ans, travaillant dans le secteur de l’industrie, des services industriels et du BTP. C’est un prêt personnel au chef d’entreprise, à taux 0% sans garantie. Les sommes attribuées s’échelonnent entre 20 000 et 80 000 € dans la limite de 50 000 € par associé. L’objectif de ce prêt est de renforcer les fonds propres du chef d’entreprise et d’en faire un levier pour les autres financements.

Avez-vous des objectifs de développement ?En 2010, nous ambitionnons de constituer un véritable réseau de parrainage comme cela avait été pensé à la création de Normandie Initiative. L’entrepreneur débutant se verra attribuer un parrain auquel il pourra faire appel en cas de difficultés. L’objectif est de rompre l’isolement du chef d’entreprise débutant. Nombre de chefs d’entreprise expérimentés sont assez intéressés par l’idée de transmettre leur expérience. n

➜ e n s e m b l e : i n t e r v i e w e x p r e s s • g r o u p e f i m • c r é a t i o n d ’ e n t r e p r i s e s • E n b r e f

Interview Express Groupe FIM

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Amaryne Rougereau-canudirectrice de normandie initiative et benoît Palauqui, chargé de mission.

En bref

Formation « Acheteur »

Former les futurs acheteurs régionauxAfin d’accompagner les entreprises, le groupe FIM à Granville vient de donner le coup d’envoi d’une nouvelle formation : acheteur. Présentation d’un métier dont on risque de reparler bientôt.

n égocier avec les fournisseurs s’apprend. C’est

pourquoi, le groupe FIM à Granville, en partenariat avec l’organisme de formation de la Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France (CDAF-Formation) a lancé une nouvelle formation pour répondre aux besoins des entreprises régionales, à la recherche de leur responsable des achats. Des besoins relevés, et validés grâce à une enquête réalisée par le groupe FIM en Basse-Normandie. La première promotion vient d’entamer sa formation. « Dans une entreprise, notamment pour affronter la période économique actuelle, les achats peuvent être l’un des leviers pour réaliser des économies substantielles, souligne Gérard Joly, conseiller en formation. Comme le coût d’un composant influence directement le prix de revient d’un produit. Obtenir un bon prix, permet de jouer sur la marge bénéficiaire élaborée par l’entreprise. C’est essentiel ».

Le rôle du responsable des achats, désormais considéré comme stratégique, est à l’interface des autres services. Il doit non seulement traiter avec les entreprises partenaires, mais aussi négocier en interne (R&D, finance, marketing…). « Un responsable des achats se doit donc de bien comprendre les besoins de chaque service, assure Gérard Joly. C’est lui qui définit et organise la politique achats en fonction de la stratégie globale de l’entreprise ».A poste stratégique, formation adaptée. Pour proposer une formation la mieux appropriée aux besoins des PMI-PME régionales, le groupe FIM a constitué une équipe pédagogique composée à parité de formateurs du CDAF-Formation et de l’école à Granville. Cette nouvelle formation se déroule en alternance (504 heures sur 13 mois).

Elle s’adresse à la fois à de jeunes diplômés (bac+2 minimum), des salariés d’entreprises dans le cadre d’un CIF (congé individuel de formation) et des demandeurs d’emplois. « Le salarié va conforter ses acquis et consolider ses compétences. Un jeune va monter en compétences et obtenir un niveau supérieur », assure le conseiller en formation. Les entreprises régionales y gagneront de nouveaux collaborateurs mieux armés pour améliorer leur compétitivité. n

[contact] Gérard Joly,

Groupe FIM 68, rue Jean Monnet - 50401 Granville cedex

Tél. 02 33 91 21 30 - E mail : [email protected]

Plan d’urgence pour les jeunesLes CCI bas-normandes ont recruté des développeurs de l’apprentissage. Objectif : inciter les entreprises à embaucher des apprentis et informer sur les nouvelles aides à l’embauche mises en place par l’Etat. Des rencontres collégiens, lycéens et apprentis seront organisées pour promouvoir l’apprentissage auprès des jeunes et des familles. Enfin, des formations seront organisées au profit des tuteurs en entreprise afin de les aider dans la transmission de leur savoir. Dans le département, 1095 apprentis et étudiants sont formés chaque année par les deux CCI au sein du groupe FIM.

[contacts] Fabiennne Kienlen, Cherbourg-Octeville, Tél. 02 33 78 86 88 -

E mail : [email protected] - nathalie Gasnier, Granville, Tél. 02 33 91 21 30E mail : [email protected]

les futurs responsables des achats formés à Granville intègreront les entreprises régionales.

Des formations sont proposées aux salariés des entreprises, dans le cadre du Droit individuel à la formation (DIF) : informatique/bureautique, langues étrangères, communication et développement personnel, CAO/DAO

[contact] Groupe Fim, Cherbourg-Octeville, Tél. 02 33 78 86 88

Deux formations pour le secteur «Café-Hôtellerie-Restauration» à Granville : «Le moléculaire au quotidien» du 16 au 18 novembre et «Le Preising» du 30 novembre au 2 décembre.

[contact] isabelle Pihuit, Granville - Tél. 02 33 91 21 30 - E mail : [email protected]

Formation professionnelle

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[contact] www.cfenet.cci.fr

J e suis quelqu’un qui fonce, lance Fanny Ange. Je savais que

j’ouvrirais ma propre boutique, même si je ne savais pas quand ». Après 9 ans d’expérience dans une boutique de prêt-à-porter, elle se jette à l’eau et ouvre son pas de porte à la Haye-du-Puits, en février dernier. Tendance by Esprit était né. « Depuis mes débuts dans le commerce, je n’ai travaillé que deux marques, raconte la jeune commerçante. Esprit a un bon rapport qualité/prix pour une moyenne gamme. J’aime beaucoup son côté classique avec une touche de modernité qui va aussi bien aux jeunes femmes qu’aux plus âgées ». Aujourd’hui, la marque Esprit est très populaire. « C’est un partenariat avec la marque Esprit, et non une franchise », précise Fanny Ange. Cette différence lui permettra, si nécessaire, de proposer plusieurs autres marques. La jeune femme sait ce qu’elle veut. « J’aime

être autonome. Une franchise c’est trop de compte à rendre. Je ne voulais pas avoir quelqu’un qui me dise comment faire ! ».Même si la jeune femme a bien préparé son projet en amont, elle s’est inscrite au programme 5 jours pour Entreprendre. « C’est une bonne expérience. J’y ai appris beaucoup de choses, notamment, en comptabilité. Je le conseille vivement à ceux qui se

lancent». Aujourd’hui encore, elle peut interpeller la CCI. « Ses conseillers sont toujours là, quand j’ai besoin d’une information. Ils sont à l’écoute pour toutes les questions que je peux leur poser » Ainsi épaulée, elle envisage d’améliorer encore sa boutique. « Je vais notamment passer à l’informatique d’ici 2010. Je vais gérer les entrées et les sorties de stocks ainsi

que l’encaissement. »Après plusieurs mois d’activité, Fanny Ange savoure : « je suis satisfaite des débuts de la boutique ». La zone de chalandise, analysée par la marque elle-même, lui donne un potentiel commercial confortable. Sa boutique touche en effet une clientèle féminine répartie sur la ville de la Haye-du-Puits et des 17 communes limitrophes. » n

Création et reprise d’entreprise

➜ d e s r e n c o n t r e s p o u r e n t r e p r e n d r e> créa’info / Une demi-journée collective pour construire son projet : parcours de la création, aides, formalités, coût de la protection sociale…• Agneaux, 9 h à 12 h : 9 et 23 novembre, 7 et 21 décembre.• Cherbourg-Octeville, 14 h à 17 h : 5 et 19 novembre, 3 décembre.• Granville, 9 h à 12 h : 2, 16 novembre et 30 novembre, 14 décembre.coût pris en charge par les cci.

> 7 jours pour entreprendre à la cci centre et sud manche• 5 jours permettant d’acquérir les éléments de base pour préparer son projet. • Agneaux : 12 au 18 novembre.

• Granville : 3 au 9 décembre. • 2 jours pour l’étude financière.• Agneaux ou Granville : dates et lieux selon nombre de participants.coûts : module « 7 jours » : 200 _ TTc par participant.

module « 5 jours » : 150 _ TTc par participant / module « 2 jours » : 200 _ TTc par participant.

inscription obligatoire : Agneaux et Granville : 02 33 91 33 57 • Cherbourg-Octeville : 02 33 23 32 33

> 5 jours pour entreprendre à la cci de cherbourg-cotentinStage de formation • Cherbourg-Octeville : du 23 au 27 novembre et du 14 au 18 décembre.coût : 150 _ TTc par participant.

ouverture d’une nouvelle boutique

« Toujours à mon écoute »Depuis plusieurs mois, les clientes de la Haye-du-Puits et des environs trouvent dans la boutique Tendance by Esprit, fondée par Fanny Ange, une gamme de vêtements à la fois classique et dans l’air du temps.

«

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n ourri dès le berceau par la culture de l’entreprise, Romain Noyon semblait

être prédestiné à intégrer le groupe de transport et de logis-tique familial. « Je fais partie, avec mon frère, de la 6ème gé-nération de Noyon à travailler dans la société », explique-t-il.

« Et puis l’entreprise porte mon nom. Quelque part ça compte », ajoute-t-il. Mais Romain Noyon l’affirme cependant sans équivo-que, « j’ai toujours été libre de choisir mon métier. Mon père n’est pas un autocrate. Il est plutôt à l’écoute. » Néanmoins, la transmission est ancrée dans la culture familiale. « C’est vrai que depuis toujours la société fait partie de la famille, recon-naît-il. Le soir, l’entreprise était à table avec nous. C’était un peu comme une soeur. » De plus, comment refuser un hé-ritage aussi remarquable ! En effet, la société de transport et logistique, créée à Cherbourg en 1835, maintient une bonne activité, avec ses 320 salariés, ses 41 millions de chiffres d’af-faires et ses cinq plateformes logistiques basées en Basse-Normandie (dont deux dans la Manche). Et cela, en dépit d’un contexte économique, aujourd’hui, plutôt en berne. « C’est le fruit d’une rigueur et d’un travail quotidien », précise Romain Noyon. Après des étu-des de finances et une expérien-ce de deux ans chez Areva, le jeune cadre est donc revenu à

ses racines. « C’est bien d’aller voir un peu à l’extérieur com-ment ça fonctionne, mais je pré-férais travailler dans une PME. L’ambiance provinciale est plus conviviale et les rapports plus humains. Ici, je connais le pré-nom de tout le monde. »

Romain Noyon est arrivé, il y a cinq ans, à la tête de Noyon logistique, suivi cette année par son frère cadet, Jean, directeur des achats. Leur père, François, à la tête du Groupe, leur laisse cependant une assez grande liberté de mouvements. « Cha-cun de nous a pu y apporter quelque chose, en fonction de son tempérament et de ses en-vies. » De fait, l’entreprise a pris la route de la diversification. Une stratégie plutôt adéquate en période de crise. En com-plément du panel complet de solutions logistiques, le groupe Noyon a décidé de développer son activité déménagement. « Cela fait 112 ans que l’entre-

prise transporte les meubles et effets personnels des particu-liers », rappelle la newsletter de l’entreprise, mais l’activité représente aujourd’hui unique-ment 6 % du chiffre d’affaires. « Nous espérons connaître une forte progression d’ici quelques années. Nous nous sommes spécialisés dans les déména-gements vers l’outre-mer, notam-ment depuis notre agence de Cherbourg-Octeville », précise Romain Noyon. L’international semble être la voie choisie par le groupe pour son développe-ment. « Nous sommes adossés à un réseau de 120 agences à travers le monde. Si nous de-vons acheminer des colis de la Chine vers le Japon, ce n’est pas un problème. Nous tra-vaillons avec de nombreux par-tenaires et assurons tout le suivi et la partie administrative. Ainsi le client n’a qu’un seul interlocu-teur. » Une activité qui devrait se développer avec l’arrivée du e-commerce. « Nous sommes une société de services, nous devons par conséquent nous adapter au marché », commen-te Romain Noyon. Résolument tourné vers l’avenir, le groupe quitte Saint-Lô pour Agneaux où il a investi dans de nouveaux bâtiments plus accessibles et plus modernes. n

Le groupe NoyonCréation : 1835

Activité : logistique et déménagement

Effectif :  320Site : www.noyon.eu et  

www.noyon-demenagement.comSiège social : Z.A. de

 la Vallée-Barrey à Caen-MondevilleTél. 02 31 70 70 70

E mail : [email protected] d’Agneaux 

ZA de la Croix Carrée 2Tél. 02 33 77 67 00

E mail : [email protected] de Cherbourg Tourlaville

Z.I. SauxmaraisTél. 02 33 44 12 22

E mail : [email protected]

Noyon ! Un nom dans le secteur du transport

et de la logistique. 174 ans d’expérience !

La saga Noyon a commencé à cheval. La 6ème génération envoie les colis par

avion. Romain Noyon, 30 ans et l’aîné de la fratrie, poursuit

l’aventure. Résolument tourné vers l’avenir, le groupe a ouvert

le 27 juillet à Agneaux de nouveaux locaux.

Agneaux et Cherbourg-Octeville Romain noyon ➽ Noyon

Esprit de famille

La route de la diversification

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Tête à tête

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c ’est l’histoire d’une ren-contre, il y a quatre ans, entre un jeune chef d’en-

treprise et un spécialiste de l’enseigne. À cette époque, Jean-Claude Poisson vient de quitter le costume de banquier pour racheter l’affaire d’un de ses clients, Cotentin Gravure. « La belle époque des grands chantiers, où on avait besoin de plaques signalétiques par-tout, était en train de s’étioler avec l’arrivée du numérique, explique-t-il. Le chiffre d’affai-

res de l’entreprise ne cessait de baisser, avec en jeu, l’avenir de six salariés. J’avais envie de me lancer. En 2005, j’ai déci-dé de racheter ». Jean-Claude Poisson reprend les choses en main, très peu du genre à y aller par quatre chemins. Il choisit deux distributeurs, un réputé pour sa qualité, l’autre spécialisé dans la signalétique aux normes handicap. « Nous travaillons notamment pour des hôpitaux, des maisons de re-traite… », poursuit-il. Le jeune chef d’entreprise investit aussi dans de nombreuses machines modernes et performantes. Il parvient même, en recrutant une commerciale, à relancer le tampon encreur dont la vente représente aujourd’hui plus de

10% du chiffre d’affaires de l’entreprise. En à peine cinq ans, la barre est redressée. Mais l’ancien banquier mûrit une autre idée avec Éric Des-fontaines, co-associé de l’Ate-lier de l’Enseigne, créé à Tour-laville en 2001. « Nous étions complémentaires dans nos acti-vités. La fusion de nos équipes nous permettait de regrouper l’ensemble des compétences de tout ce qui a trait à véhi-culer l’image des entreprises, sans avoir besoin de recou-rir à la sous-traitance, ce qui augmente notre réactivité et la pluralité de notre clientèle »,

expliquent les deux associés. Depuis le mois d’avril, c’est donc chose faite. L’Atelier de l’Enseigne, qui compte notam-ment une souffleuse de verre au néon, a rejoint les locaux de Cotentin Gravure, dans la zone industrielle Sauxmarais. La sarl compte aujourd’hui 11 salariés. « On a aussi formé toute l’équipe à un logiciel de PAO-DAO commun, indique Jean-Claude Poisson, l’idée étant de rendre chacun plus autonome et pluridisciplinaire. Ici, tout le monde sait effectuer plusieurs tâches dans le souci d’être le plus réactif à la de-mande ». L’agrandissement de la famille a aussi conduit les deux associés à investir dans de nouveaux locaux, sans changer de zone industrielle, afin d’offrir à chaque salarié un meilleur espace de travail. Son inauguration est prévue au printemps prochain. En atten-dant, l’année 2009 devrait se clôturer par un chiffre d’affai-res atteignant « sereinement » 1 million d’euros. Au rayon des projets ces prochaines années : l’achat de matériel encore plus performant, et peut-être aussi un changement d’enseigne. « On a pensé à Repères ». Mais pas avant cinq ou six ans, histoire que la clientèle ait le temps de trouver les siens. n

L’Atelier de l’EnseigneCotentin Gravure

Création : fusion en 2009Activité : enseignes, signalétique, 

gravure, tampons encreurs, publicité…Effectif : 11 salariés

Adresse : 161, rue des ajoncs 50 110 Tourlaville

Tél. 02 33 44 75 74Fax. 02 33 44 75 93

E mail : [email protected] - [email protected] 

Marquage en réunion

Grâce à la fusion, cette année, de leurs deux sociétés, L’Atelier de l’Enseigne et Cotentin Gravure à Tourlaville, Éric Desfontaines et Jean-Claude Poisson réunissent une équipe

complète de spécialistes au service du marquage pour les entreprises et

les collectivités. éric desfontaines, Jean-claude Poisson ➽ L’Atelier de l’Enseigne – Cotentin Gravure

Tourlaville

Des activités et compétences complémentaires

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• depuis avril 2008, l’institut national de la Propriété industrielle dispose d’une antenne en Basse-Normandie :

INPI – Citis/Le Pentacle – Avenue de Tsukuba – 14209 Hérouville Saint-Clair Tél : 02 31 91 30 85. E mail : [email protected] (Accueil du public sur rendez-vous)

Sur le site de l’INPI (www.inpi.fr, rubrique « Marques »), sont disponibles toutes les brochures d’informations « La Marque » ainsi que les formulaires de dépôt (possibilité de déposer en ligne).

contacts

• CCI Centre et Sud-Manche : Vincent chapelain

Tél. 02 33 91 33 48 E mail : [email protected]

• CCI de Cherbourg-Cotentin :elisabeth lepetitTél. 02 33 23 32 57

E mail : [email protected]

En fiche➜ e n f i c h e

Préserver son image de marque(s)… 

> Qu’est ce qu’une marque ?L’INPI définit la « marque » comme un signe servant à distinguer ses produits ou services de ceux de ses concurrents. Elle doit pou-voir être représentée par un mot, un nom, un slogan, un logo, etc. « Une marque est un élément distinctif à usage commercial, résume Vincent Chapelain, conseiller Indus-trie à la CCI Centre et Sud Manche. > Pourquoi déposer une marque ?Pour obtenir un monopole d’exploitation sur le territoi-re français pour une durée de dix ans, renouvelable indéfiniment. Si la démar-che n’a rien d’obligatoire, elle peut s’avérer indispen-sable. « Surtout si la straté-gie de développement de l’entreprise ou sa promotion repose sur le nom d’une enseigne, d’un produit », souligne Vincent Chape-lain. À noter : il est aussi possible de déposer une marque communautaire ou internationale. Utile pour les entreprises qui veulent s’ex-porter, ou « qui développent une offre en ligne », prévient Elisabeth Lepetit, conseillère Industrie et Service à la CCI de Cherbourg-Cotentin. > Quels sont les risques en ne déposant pas de marque ? Les concurrents peuvent s’en emparer, l’utiliser ou la co-pier. Mais on peut aussi, sans le savoir, utiliser un nom de marque déjà dé-posé… « Une entreprise avait fait imprimer le nom de son enseigne sur toutes ses cartes, flyers, brochures,

raconte Vincent Chapelain. Quelques semaines après, elle a été contactée par une société concurrente, qui uti-lisait déjà ce nom et l’avait déposé… » Résultat : elle a dû changer le nom de son enseigne, et réimprimer tous les documents. > À quel moment déposer une marque ? À tout moment. Au début de la création, les entrepri-ses sous-estiment souvent ce point. « C’est une erreur, car une fois leurs produits connus, cela peut deve-nir problématique », note Elisabeth Lepetit. Mieux vaut donc « se protéger aujourd’hui, pour être tran-quille demain ». > Quelles sont les démarches à effectuer ? Après avoir déterminé son objectif, il faut vérifier que cette marque n’existe pas déjà, en consultant la base de données des marques de

l’INPI. Remplir ensuite un for-mulaire de dépôt et l’adres-ser à l’INPI qui enregistrera puis examinera la demande. S’il n’y a aucune objection, la marque sera publiée au Bulletin Officiel de la Pro-priété Industrielle (BOPI) et un certificat d’enregistrement est adressé à l’entreprise. Au total, la démarche peut prendre environ six mois. « La CCI accompagne entre-prises et porteurs de projets dans leurs démarches, de-puis la recherche d’antério-rité jusqu’au dépôt du dos-sier », rappellent les deux conseillers d’entreprise. > Déposer une marque, combien ça coûte ? L’INPI a défini 45 classes de services et de produits dans lesquels il est possible de déposer une marque. Le coût est de 225 euros pour 3 classes, puis 40 euros par classe supplémentaire. n

Nom, logo et slogan peuvent participer directement à la stratégie de développement de l’entreprise. Mieux vaut les protéger, en les déposant auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Marche à suivre.

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