PERPIGNAN - Tourisme Pyrénées-Orientales · mouvements glam, glitter et décadent font évoluer...

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PERPIGNAN

FESTIVAL INTERNATIONAL DEL DISC et de la BD

XXVI EME EDITION du FID&BD

27 et 28 Septembre 2014

Ancienne Eglise Saint-DominiqueChapelle du Tiers-Ordre

Médiathèque de PerpignanLa Poudrière

https://www.facebook.com/festivaldudisquewww.festivaldeldisc.fr

OUVERT DE 10H00 A 19H00ENTREE PAYANTE : 3 €

ESPACE BUVETTE / RESTAURATION

F.I.D ET CULTURE POP/ROCKPar Jean-William Thoury

Qu’est-ce que la culture ? Un ensemble de connaissances ou de références acquis par une population pour aider les individus qui la constituent à se comprendre et à communiquer, à partager idées et émotions. Qu’est-ce qu’une sous-culture ? Supposément la même chose mais un étage en dessous… D’un côté les nantis qui dès l’éducation ont accès aux savoirs et aux raffinements des choses de l’esprit, de l’autre… les gens d’en bas ? Au fil des siècles, les classes dominantes ont établi une hiérarchie et des normes qui forment la cul-ture officielle avec ses valeurs annoncées immuables. En ce qui concerne l’art, longtemps les populations y étant le moins facilement confrontées n’ont eu qu’une envie, singer la bourgeoisie comme celle-ci avait singé l’aristocratie. Les choses ont changé de manière radicale avec l’arrivée d’une nouvelle génération dont les pouvoirs en place n’avaient pas prévu le déferlement, la jeunesse d’après-guerre, les baby-boomers.

Apparus massivement dans le paysage social des années 50, les jeunes – désormais reconnus comme for-mant une population à part entière et, élément déterminant, un marché à conquérir – ont instinctivement rejeté le carcan culturel parental. Les adultes avaient leurs goûts et leurs préoccupations, eux les leurs : flirt, argent de poche, vitesse, école, drogue… Se développèrent alors des moyens privilégiés pour abor-der ces nouveaux topiques. De ce choc naquit le rock, vecteur principal, aujourd’hui vaillant cinquan-tenaire qui fédère et relie à la fois les différentes générations d’adolescents (et d’ex-adolescents) et les autres formes d’expression accusées comme lui d’être des sous-cultures : bande dessinée, happe-nings, photos, clips, fanzines, séries télévisées, etc. Le rock parvient même à subvertir partiellement des modes d’expression qui ont failli avoir à jamais partie liée avec les institutions : le cinéma et le roman.

Les arts privilégiés par la génération rock sont dits mineurs. La musique classique (aussi appelée grande musique), la sculpture, l’architecture sont des arts majeurs parce qu’ils demandent une initiation. Le rock ou la BD sont mineurs parce qu’on peut les aborder sans aucune préparation. Certes. Mais, si Tintin s’adresse aux jeunes de 7 à 77 ans, suivant la célèbre formule, est-on certain qu’il soit lu chaque fois de la même façon ? À 7 ans, on ne s’étonnera certainement pas que le capitaine Haddock laisse un camp gitan s’ins-taller sur les pelouses de son château… Le rock et la BD ont la richesse que celui qui les fréquente pour-ra ou voudra leur découvrir et même en partie leur apporter. On peut entrer en rock ou en BD sans ba-gage mais on en ressort modifié, enrichi, et muni d’un système de réflexion partagé par un certain nombre.

En matière de rock et des disciplines affiliées, tout ou presque est venu des USA où la sous-culture est dite po-pulaire, d’où l’expression ‘pop’. Comme la culture bourgeoise, sa cousine éloignée, la culture pop fonctionne en tissant son propre réseau, une toile, un labyrinthe d’événements, d’œuvres et de noms qui la font vivre et évoluer. Le rock n’est pas une musique écrite. Elle est, comme le folk ou le blues, de transmission orale ou son équivalent moderne, l’enregistrement, sur disque, en glorieux vinyle ou en pratique format compact, voire en MP3. Le rock est la colonne vertébrale d’un phénomène dont les dimensions échappent à l’entendement. On est bien obligé de reconnaître qu’Elvis Presley, symbole de la révolte rock mondiale et du vent de liberté qu’elle a fait souffler sur l’ensemble de la planète, a tenu dans la chute du mur de Berlin un rôle au moins aussi déterminant que celui de Karol Wojtyla dit John-Paul II pour la scène, probablement en hommage aux Beatles. On est tout aussi obligé de constater que la musique de ces derniers accompagne, nourrit et va jusqu’à guider toute la décennie 60 dont Mai 68 demeure l’un des faits marquants. Leurs chansons sont imbriquées avec la vie des gens qu’elles influencent autant qu’elles reflètent. Et si ce n’est pas cela la fonction de l’art ! Les mouvements glam, glitter et décadent font évoluer les mentalités quant aux mœurs et aux trans-genres. Puis les années 70 voient la chute des idéologies, l’irrésistible ascension de l’horreur économique et du chômage. Quelle œuvre en rend mieux compte que celui, si condensée, des Sex Pistols ? Aujourd’hui, pour échapper à l’ennui profond que génèrent la plupart des tenants de la nouvelle chanson française ‘de qualité’ tout autant que les pauvres star-académyciennes ; par les livres signés Lévy, que ce soit Marc, Justine ou Bernard-Henri ; tout comme par les films d’une bande de Cédric Klapisch ; des jeunes gens de 14 à 18 ans, garçons et filles, inspirés par la musique des Strokes, des White Stripes ou des Libertines, ingurgitent toute la culture pop/rock à la vitesse de leurs processeurs, fondent un groupe et réinventent ‘la chose’. Le miracle se perpétue.

Il ne faut cependant pas croire que la culture pop/rock ait pour ambition foncière de prendre la place de son ho-mologue bourgeoise. Au contraire, elle aimerait prouver que la diversité est supérieure à la monoculture ; qu’il peut exister des micro-cultures qui n’en sont pas moins nobles et qu’il y aurait grand dommage à les négliger parce qu’elles correspondent à autant de tribus et que ces tribus, réunies, forment ‘les gens’. La culture pop nous indique que les frontières entre tous ces univers doivent être poreuses, pour leur enrichissement réciproque.

Le Festival International du Disque (FID) de Perpignan a su saisir ce phénomène et son importance cru-ciale pour toutes les strates de la population. Avec le disque pour point de ralliement, il propose parallèle-ment des expositions sur des thèmes voisins et fait venir des personnalités qui ont marqué la culture rock de leur empreinte. Patrick Eudeline par exemple, critique, romancier et chanteur, incarne cette génération qui a pris le rock de plein fouet et en a fait la matière même de sa réflexion et de ses créations. C’est un fidèle supporter du FID. Virginie Despentes, auteur sulfureux, authentique sang neuf de la littérature, est aussi une enfant du rock : elle a chanté dans un groupe post-punk et ses livres font sans cesse référence à l’histoire du rock. De manière symptomatique, c’est à elle que l’on a demandé de traduire l’autobiographie de l’un des Ramones… Elle aussi a honoré le festival de sa présence. Pascal Comelade n’est pas seule-ment un héros régional. Par sa manière de détourner des instruments mal considérés et en faire ses outils de prédilection, il illustre parfaitement le cheminement de ces sous-cultures devenues cultures à part entière en refusant les diktats qu’ils proviennent de la mode ou de l’établissement. Son intelligence, son discer-nement et son pouvoir de création font de son soutien inconditionnel au FID un encouragement de poids.

Les rois de la BD tels Luigi Creatore, Frank Margerin, Loustal, Ted Benoît, Jean-Claude Denis ou Serge Clerc ont aussi été conquis par l’esprit qui anime cet événement annuel et sont venus y rencontrer leurs lec-teurs. Authentiques gourous de cette branche, les mythiques Moebius et Druillet en font de même… Le rock fonctionne beaucoup sur l’image parce que l’identification en est l’un des moteurs principaux. Alors, naturel-lement, les photos jouent un rôle déterminant dans le phénomène. Certains clichés ont bâti des carrières ou révélé des vocations, établi des styles. Style vestimentaire, style de vie… Le principal réside souvent dans le détail. Il faut alors un œil exercé, vif, du discernement et du talent pour capter l’essence, ce qui fait la person-nalité d’un musicien ou d’un groupe. Les meilleurs sont venus à Perpignan, Robert Whitaker à qui l’on doit de merveilleuses séances avec les Beatles, notamment la série où les Fab Four déguisés en bouchers décapitent des poupées pour une pochette d’album finalement refusée par les distributeurs américains ! Gered Mankowitz a immortalisé les Rolling Stones de l’âge d’or avec un Brian Jones flamboyant. On lui doit par ailleurs de sublimes portraits de Jimi Hendrix. John Lennon aimait travailler avec Bob Gruen qui a également souvent collaboré avec Led Zeppelin ou les New York Dolls. Antoine Giacomoni a tiré le portrait de nombreuses stars, Nico, Serge Gainsbourg, Étienne Daho et tant d’autres, captant systématiquement leur reflet dans un miroir…

Le rock et les disciplines voisines ont changé nos vies. Le FID de Perpignan le sait et en propose chaque fois un reflet avec, en plus du rendez-vous qui contentent tous les passionnés de musique populaire enregistrée et les simples curieux, une mise en perspective, un appel à la réflexion. À tel point que cette manifestation an-nuelle fait elle aussi, désormais, partie de la culture rock !

Jean-William Thoury

Le Festival International del Disc et de la BD c’est :Déjà 25 ans d’existence !Pour l’anniversaire de sa 26ème édition, le FID continue son chemin avec depuis cinq ans la bande dessinée qui est officiellement associée aux galettes de vinyles. Cette année encore, l’église des Dominicains accueille le dernier week-end de septembre tous les amoureux de musique et de bande dessinée avec 50 exposants de vinyls/CD et cinq stands de BD qui font de cette manifestation l’une des plus grandes foires euro-méditerranéennes du disque avec plus de 4 000 visiteurs pour l’ensemble du festival. C’est aussi un espace convivial de rencontres et d’échanges autour des métiers du disque, de la musique, de la BD, du livre, de la photographie, et de la contre-culture avec une programmation très variée. L’affiche 2014 a été entièrement imaginée par le dessinateur catalan MAX. Le FID & BD proposera cette année aux visiteurs et curieux en tout genre :

• Projection en avant-première du film « Whiplash » réalisé par Damien Chazelle et qui a remporté 2 prix au Sundace Festival 2014. Ce film raconte l’histoire d’un jeune musicien qui rêve d’atteindre l’excellence pour devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Au cinema Le Castillet (bvd Wilson), le jeudi 25 septembre à 21h00. Entrée : 5€.

• Exposition « Mezzophrenia » du dessinateur Mezzo à la Poudrière. Une trentaine d’originaux avec notam-ment la présentation de son nouvel ouvrage « Love in vain : Robert Johnson, 1911-1938 » et des sérigraphies entiè-rement dédiées à la musique dans un style au graphisme impeccable et incisif où le noir profond de la composition se confronte aux tonalités sourdes et lumineuses de la coloriste Ruby. Du 27 septembre au 26 octobre 2014 à la Poudrière (rue François Rabelais) de 10h30 à 18h00, sauf le lundi. Entrée libre.

• Exposition « Special fanzines » à la Médiathèque autour des dessins de Jampur Fraize extraits du fanzine « La gazette du rock » ainsi que d’autres fanzines français et belges. De l’humour, des couleurs qui claquent, de la joie et une bonne dose de rock’n’roll pour des dessins au design très sixtie’s. Du 27 septembre au 25 octobre 2014 à la Médiathèque (rue Emile Zola), de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00 du mardi au vendredi. Entrée libre.

• Exposition « Le rock et les filles 2 » du photographe Michel Nicolau. Devant le succès remporté par « Le Rock et le filles » qui a fait le tour du département, Michel Nicolau avec gentillesse et discrétion continue de pho-tographier ces filles qui font du rock aussi bien sur la scène du Crockmore qu’au Palais des rois de Majorque. Du 27 septembre au 26 octobre 2014 à la chapelle de Tiers-Ordre (place de la Révolution Française) de 10h30 à 18h00, sauf le lundi. Entrée libre.

• Exposition « Le FID & BD s’expose », avec toutes les affiches conçues spécialement pour le festival de Perpignan depuis sa création en 1989. Les plus grands noms de la bande dessinée ont mis tout leur talent pour contri-buer à la réussite de cet évènement incontournable. Cette année, le dessinateur catalan MAX a imaginé l’affiche de cette 26ème édition. Du 27 septembre au 26 octobre 2014 à la Villa des Tilleuls (42, avenue de Grande Bretagne) de 10h30 à 18h00, sauf le lundi. Entrée libre.

• Exposition « Perpinyà de dibuix : Charles Berberian au Castillet ». Cette grande rétrospective de des-sins retracent toute la magie des différents univers du dessinateur Charles Berberian au travers de plus de 150 originaux et sérigraphies. Depuis le début des années quatre-vingt avec son binome Philippe Dupuy, jusqu’à ses dernières publications personnelles. Jusqu’au 30 novembre 2014 au Castillet (place de Verdun) de 10h30 à 18h00, sauf le lundi. Entrée : 2€.

• Le grand concert dessiné du FID & BD prendra place cette année le vendredi 26 septembre 2014 au Théâtre Municipal avec The Limiñanas qui est actuellement le groupe le plus en vogue de notre département. Leur Pop-Garage acidulée, leur reconnaissance sur le plan international et leurs ventes de disques arrivent à s’imposer au niveau national ainsi qu’à l’étranger. Leur prestation sera « croquée» en direct et sur le vif par le dessinateur per-pignanais Elric Dufau qui a réalisé l’art cover de leur tout dernier album dont la sortie est prévue le 15 septembre 2014. La soirée se poursuivra dans la salle Jean Cocteau avec une programmation organisée par le Scooter Club Catalan. Au Théâtre Municipal (Place République) à partir de 20 h 30. Entrée : 10 euros.

• Le samedi 27 septembre 2014 au Crockmore, concert exceptionnel. Quand les invités du festival, dessina-teurs, écrivains et éditeurs, se frottent aux instruments, ça donne « Les minutes » ! Composé de Jampur Fraize et Pierre Mikaïloff aux guitares, Mezzo à la basse, Nicole Berthoux au chant et Philippe Marcel à la batterie. Eh bien d’autres surprises encore pour les amateurs à découvrir au Crockmore, le temple de la musique rock et underground de Perpignan (Avenue du Docteur Torreilles). A partir de 21h00. Entrée Libre.

• Le festival International del Disc & de la BD fête ses 25 printemps avec 25 invités prestigieux. Le samedi 28 septembre 2013, vernissage et ouverture de la foire du Disque et de la BD dès 11h00 à l’église des Dominicains. Séances de dédicaces à la chapelle du Tiers-Ordre le samedi et dimanche à partir de 15h30. Anima-tion musicale avec DJ Fast Eddy tout le week-end. France Bleu Roussillon sera en direct de la chapelle le samedi après-midi avec l’interview des invités du festival et des lives de groupes locaux. Exposition dans la Chapelle Saint-Dominique avec des oeuvres du dessinateur perpignanais Aurélio. A noter la venue exceptionnelle de Jean-Philippe Martin, le directeur de la Cité de l’image de la ville d’Angoulême, et qui s’intéresse de très près au festival de Perpignan.

LES GRANDS INVITES DU FESTIVALCoté Musiciens :LES LIMINANAS

LES MINUTESDJ FAST EDDYDJ CASAGRAN

Coté Photographe :MICHEL NICOLAU

Coté Dessinateurs :EDITH

CHARLES BERBERIANJEAN-CLAUDE DENIS

MARGERINJEFF POURQUIE

JEAN SOLERIFF REB’S

MEZZOJAMPUR FRAIZE

SERGE CLERCMAX

MARIE MEIERANDRÉ JUILLARD

LIBERATORELÆTITIA CORYN

JACQUES DE LOUSTALELRIC DUFAU

THIERRY GUITARDPHILIPPE DRUILLETFLORENCE CESTAC

SEBAURELIO

Coté Ecrivains :

PIERRE MIKAILOFFPHILIPPE MANŒUVRE

JEAN-MICHEL DUPONTMIRIANA MISLOV

CINÉMALe jeudi 25 septembre 2014

Au CINÉMA LE CASTILLETA partir de 21h00Boulevard wilson

Tarif : 5 €

Projection en avant-première du film « Whiplash » ré-alisé par Damien Chazelle avec Miles Teller, J.K. Sim-mons et Mélissa Benoist (2014).

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharne-ment. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...

Ce film a reçu neuf nominations au festival de Deauville et à la quinzaine des réalisateurs. Il a remporté deux prix au Sundance film festival en 2014 (grand prix du jury et du jury du public).

EXPOSITION « MEZZOPHRENIA »A la Poudrière (Rue Rabelais) - Du 27 septembre au 26 octobre 2014

De 10h30 à 18h00 - Entrée libre

Parce qu’il se réclame à la fois de Crumb et d’Hergé, Mezzo ne peut avoir qu’un trait schizoïde, entre la noirceur électrique et hallucinée de la contre-culture américaine et la ligne claire de l’école franco-belge. Et comme son pessimisme névrotique n’a d’égal que sa libido décomplexée, les univers qu’il dépeint ne peuvent qu’osciller entre désillusion et désir. Aussi cérébral qu’animal, il souffle le froid et le chaud, capable tour à tour de pénétrer avec volupté dans les méandres de l’âme humaine, puis de poser un regard clinique sur des corps accouplés. Mezzo est double, en proie à d’âpres conflits qui virent parfois au chaos dans une explosion graphique visionnaire, mais peuvent aussi se résoudre avec une rigueur maniaco-géométrique. Cette gé-niale dualité, cette flamboyante ambivalence, elle irradie tous les travaux exposés dans Mezzophrenia : affiches, pochettes de disques, illustrations diverses et surtout bande dessinée, domaine dans lequel il jouit du profond respect des amateurs éclairés. De quoi électriser ses aficionados compulsifs, avec des planches originales de ses œuvres cultes, Les Désarmés et Le Roi des Mouches, et en exclusivité Love In Vain, son nouvel album qui explore amoureusement le spleen de Robert Johnson, sulfureuse icône du blues.

EXPOSITION « Spécial Fanzines »A la Médiathèque (Rue E. Zola) - Du 27 septembre au 25 octobre 2014

De 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00 - Entrée libre

L’univers de Jampur Fraize se rapproche de celui de l’enfance et rap-pelle le graphisme des fanzines des sixties. L’humour y prédomine, dédramatisant nos petits travers quotidiens, il met le paquet pour dé-rider nos zygomatiques à grand renfort de couleurs pop, de situations improbables où les personnages tout droit sortis de cartoons se tirent la bourre à qui sera le plus délirant.Son pseudonyme nous en dit long sur le monde revu et corrigé par Jampur Fraize : en quelques mots « Ne nous prenons pas la tête ». Un Elvis fatigué à moitié abruti dévorant son hamburger dégoulinant à moitié avarié, des têtes de sales gosses prêts à en découdre avec des instruments qui ont l’immense avantage de faire beaucoup de bruit (Aïe les oreilles !), une bande de chiens errants en plein délire tapant un bœuf pour emballer une petite pépée qu’on imagine passer par là, tout un « bestiaire » humain ou pas qui nous raconte la vie selon Jampur.

Les situations toujours improbables, tout autant improbables que les personnages, coupe au bol ou défraîchie, rockeurs zombifiés, hommes de Cro-Magnon pour des Who primitifs, ou petites nanas sexys classes du bou-levard Saint-Germain, se rejoignent tous par leur côté rock’n’roll dans un univers où la musique reste le leit-motiv qui se moque des codes sociaux traditionnels et des tabous dans un esprit qui rappelle l’adolescence.Jampur Fraize maîtrise l’art de l’affiche, des lettrages au dessin, avec un penchant pour le graphisme « old school » à l’humour débridé. Des bulles de couleurs vives s’immiscent deci- delà pour nous donner les infos qui sont inscrites dans un intelligible chaos où les caractères semblent danser autour du dessin dans le cadre de l’affiche. Un joyeux bordel organisé plein de joie de vivre.

EXPOSITION « Le Rock et les Filles II »A la Poudrière (Rue Rabelais) - Du 27 septembre au 26 octobre 2014

De 10h30 à 18h00 - Entrée libre

Michel Nicolau est né en 1947 à Perpignan. Médecin anesthé-siste de profession, il est un touche à tout créatif, gourmand de la vie et de rencontres. Fils d’un chapelier perpignanais, dans sa jeunesse « éternelle », il passe deux ans aux Beaux-arts de Perpi-gnan où il aiguise ses sens et son regard sur le monde.

En 1999, Michel, alias « Doui », se lance dans l’aventure Crock-more avec sa fille Béa. Ils créent ensemble la salle de concerts underground de Perpignan où se déclinent tous les courants al-ternatifs musicaux, du rock garage et psyché, en passant par le métal, le gothique, l’électro ou le reggae-dub.

Pour immortaliser ces moments de pure énergie Live, Michel commence à s’intéresser à la photographie qui lui permet de capter des instantanés de vie dans la fumée d’ambiance et les lumières des stroboscopes.

Depuis 15 ans, il immortalise avec passion des centaines de musiciens sur scène ou en backstage, d’ici ou d’ailleurs, saisissant au passage l’esprit rock des attitudes, des mouvements ou des regards. Des milliers de photos pour écrire l’histoire musicale du Crockmore et des Nuits underground au palais des rois de Majorque, le tout en images, pour figer une époque, un genre, un style, pour « crocker » encore et toujours plus !

Cette exposition est le deuxième volet d’un thème qui est cher à Michel Nicolau : les filles dans ce milieu plein de testostérone qu’est la scène rock. Devant le succès rencontré par la première exposition qui a fait le tour du département, Michel Nicolau, récidive pour notre plus grand plaisir, avec des photos touchantes qui nous montrent une autre facette de la féminité. Entre provoc, glamour déjanté et attitudes prises sur le vif, il capte toute la fougue et l’investissement des ces filles qui bravent les poncifs d’un milieu essentiellement masculin pour assouvir leur passion de la musique.

Michel Nicolau aime saisir le mouvement, l’instantanée du moment qui se retrouve dans ses cadrages décalés et ses prises de vue désaxées avec une belle maîtrise des difficultés liées aux conditions de la scène : entre lumière des spots aux flashes intempestifs dans un espace sombre, à la vitalité incandescente de ces filles qui donnent sans retenue l’énergie de leur passion avec générosité et abandon.

EXPOSITION PERPINYÀAu Castillet (Place de Verdun) - Jusqu’au 30 novembre 2014

De 10h30 à 18h00 - Entrée libre

Le dessinateur Charles Berberian œuvre dans l’univers de la bande-dessinée depuis le début des années quatre-vingt, en solo sous son propre patronyme, ou en duo avec son acolyte Philippe Dupuy. Ils ont signé ensemble plus de 25 albums et de nombreuses illustrations pour la presse, l’édition ou la publicité.

Cette rétrospective consacrée à Charles Berberian met l’accent sur son travail personnel sans pour autant faire l’impasse sur son incon-tournable collaboration à la signature Dupuy-Berberian. Une salle entière fait d’ailleurs la part belle aux deux séries à succès réalisées à quatre mains, avec des planches du Journal d’Henriette, chroniques amères et tendres d’une petite adolescente timide et complexée, et des planches de Monsieur Jean, deux fois récompensé au festival d’Angoulême en 1999 et 2008.

Le reste de l’exposition nous fait pénétrer dans l’univers singulier de Charles Berberian où se mêle graphisme élégant, humour tendre-ment caustique et rêverie poétique. Chaque salle aborde une théma-tique différente et développe une nouvelle facette de son travail.

Ses illustrations nous parlent d’un monde onirique où les corps, les paysages et les architectures se plient à la fantaisie de l’imaginaire. Ses carnets de voyages nous emmènent, au gré de ses pérégrinations, d’une ville à l’autre sans que l’humain ne soit jamais exclu des paysages urbains aux architectures complexes. L’espace consacré à la musique dévoile l’une des passions de Charles Berberian avec une série de portraits de musiciens et des planches extraites de son album Jukebox. Et la dernière salle présente quelques-unes de ses publications comme l’album Sacha, la petite histoire humoristique Monty Python Flying Circus et des planches extraites de Cinerama.

Perpinyà de Dibuix, c’est aussi un concept où les derniers dessins créés pour Perpignan et le Festival du disque et de la BD sont exposés dans une salle qui leur est entièrement dédiée. Cette année, plus d’une quinzaine de dessinateurs ont participé avec des noms comme Edmond Baudoin, Jean-Claude Denis, Marie Meier, Mezzo ou Jeff Pourquié. Un catalogue d’exposition édité chez le Trabucaire est en vente au Castillet au prix de 20€.

AURELIOEXPOSITION dans l’eglise des dominicains

Aurélio est né en 1979, il dessine depuis tout petit et ne sais pas faire grand-chose d’autre d’ailleurs. En 1996, il fait de la BD en cours de math et de philo pour faire marrer ses potes.

En 1997, il gagne le 1er prix lycéen régional au festival de la BD d’Angoulême. En 2000, il sort de l’école d’arts graphique, BTS en main.

Entre 2000-2005, il s’emmerde à Paris comme web-designer, et en 2005, il arrête de s’emmerder et reprend la BD et fonde le collectif et fanzine BD « Kronik » (10 numéros sortis depuis).

En 2008, il sort sa 1ère BD « Petits Contes Cruels Pour Grands Enfants Pas Sages », 144 pages, éditée par Les Presses Litté-raires et fait des courts métrages d’animation et des affiches pour des groupes skacore et punk-hardcore.

Aurélio rencontre le tatoueur Belly Button en 2009 et part apprendre à tatouer chez Belly Button, dans le sud de la France un an plus tard. En 2011, il commence à tatouer et gagne le prix de l’humour au festival de la BD d’Alger avec son personnage Cadav’ Eric. Il continue de tatouer aux cotés de Belly Button et sort en parallèle sa 2ème BD « Histoires Tordues Et Dessins Bizarroïdes », 112 pages, toujours chez Les Presses Littéraires.

Depuis 2014, il réalise également des fresques en « live » lors de festivals et de concerts et prépare une nou-velle BD, le recueil des aventures de son personnage Cadav’ Eric qui devrait sortir début 2015.

Ses travaux sont à voir sur www.aurelio.fr ou sur https://fr-fr.facebook.com/AurelioDEADAurélio

CONCERTLe vendredi 26 septembre 2014Au THEATRE MUNICIPAL

A partir de 21h00Place de la République

Tarif : 15 €

Concert évènement pour l’anniversaire des 25 ans du Festival del Disc et de la BD avec un concert de The Limiñanas, le groupe phare du département au théâtre municipal de Perpignan.A cette occasion et pour la 26e édition du FID&BD, le dessinateur Elric Dufau va jouer du pinceau simultané-ment pour transformer en dessins ses sensations sonores et nous les livrer en live. Ce concert dessiné est présenté en partenariat avec Boîtaclous et le Crockmore. Après le concert, un After sera proposé salle Jean Coc-teau avec DJ Fast Eddy et DJ Sébastien Pagel en parte-nariat avec le Palmarium Scooter Club.

FID 2013LES DEDICACES

Le samedi 27 septembre et le 28 septembre 2014 A la chapelle du Tiers-Ordre – 6, rue Rabelais

A partir de 15h30.

Côté photographe :• MICHEL NICOLAU

Côté dessinateurs :• EDITH• CHARLES BERBERIAN• JEAN-CLAUDE DENIS• MARGERIN• JEFF POURQUIE• EDMOND BAUDOIN• JEAN SOLÉ• RIFF REB’S• MEZZO• JAMPUR FRAIZE• SERGE CLERC• MAX• MARIE MEIER• ANDRÉ JUILLARD• LIBERATORE• LÆTITIA CORYN• JACQUES DE LOUSTAL• ELRIC DUFAU• FLORENCE CESTAC• SEB ET JOSEP• SEB• AURELIO

Côté écrivains :• PIERRE MIKAILOFF• PHILIPPE MANŒUVRE• JEAN-MICHEL DUPONT• MIRIANA MISLOV

LA CABINE DE CATACULTLe principe est simple : vous entrez dans la cabine de catacult, vous tirez le rideau et vous vous tirez le portrait comme vous vou-lez. Les photos sont traitées façon BD, tendance Pop Art ! vous voyez le résultat en direct, et en route pour le Web www.catacult.net, rubrique « la cabine » ! Vous l’avez compris, elle n’attend plus que vous !Présence de la cabine de Catacult sur le festival, samedi 28 sep-tembre de 14h à 19h, près de l’espace bar. Mise en ligne des pho-tos après le festival. Des places pour le festival sont à gagner en ligne sur le site www.catacult.net

LA GAZETTE DU ROCK

La Gazette du Rock est née en avril 2011, après quelques brainstormings (à base de Bushmills 12 ans d’âge) entre Stella, Det, Jean Bourguignon et Jampur Fraize. C’est un fanzine trimestriel où une poignée d’auteurs de bandes dessinées, illustra-teurs, graphistes, photographes et chroniqueurs abordent le rock à leur manière.

Pas de concessions mais un souci de qualité. Nous avons tenu à une présenta-tion soignée et un côté un peu ludique: Chaque numéro contient un cadeau et est emballé de nos tendres mains, dans un sachet en plastique, scellé par un bordereau illustré. Pour certains vieux rockeurs, ça peut rappeller le doux souvenir des Pif Gadget de notre enfance, version rock’n’roll...

On peut la trouver chez les libraires, disquaires et autres lieux biens fréquentés à Liège, Bruxelles, Paris, Lyon, Marseille (liste en pas de page), sur les stands Mai-son du Rock en salon BD ou concerts ou bien par correspondance:

Contact :Mail : [email protected] rue Laurent de Koninck, 4000 Liège- Belgique. Tel : 00 32 4 253 59 15

EDITH

Edith est née à Marseille le 25 juillet 1960. Elle collabore au sein d’Asylum à plusieurs ouvrages de Cromwell ou de Riff Reb’s. Mais c’est véritablement en 1990 qu’elle donne naissance à Basil et Victo-ria sous un scénario de Yann. Cette série jeunesse est d’ailleurs récompensée par un Alph’art en 1993 et bientôt adaptée en dessin animé. Elle explore un peu plus sa fibre jeunesse et illustre plusieurs livres de l’École des loisirs tels que Jaune d’œuf ou Mon doudou. Elle laisse son côté féministe s’exprimer avec Quatre punaises au club réalisé avec Nathalie Roques, Dodo et Florence Cestac. Sa rencontre avec Corcal laisse libre cours à son attrait pour les pastels et les impressionnistes, c’est ainsi que naît la série Montmartre No future parue chez Casterman en 2000. Elle renoue avec la jeunesse avec ce dernier compagnon de route et dessine les aventures du Trio Bonaventure. La Confrérie des Cheva-liers Sous la Table Ronde, société secrète tenant ses réunions sous la table du salon se constitue de trois petits frères et sœurs toujours en quête de nouvelles aventures. Cette fois, c’est décidé, ils iront à la recherche de dinosaures du jurassique! Ils rencontrent trois vieillards : Odilon, Onésime et Octa-vine, eux-mêmes frères et sœurs projetant de s’évader de leur hospice pour retrouver la mystérieuse forêt qui les mènera à la Maison jaune. Edith privilégie le contact avec les matériaux, le mélange subtil des encres de couleur, les gouaches couvrantes, les traits de craies siècles qui font vaciller son dessin entre bruns charbonneux et bleus profonds. A la technique classique qui consiste à tracer les contours au noir avant de confier la planche à un coloriste, la jeune femme préfère sa « tambouille » : sur papier coloré, elle joue avec les pig-ments, triture les ombres, gratte un trait, en estompe un autre. « J’aime avoir de l’encre sur les doigts et de la peinture sous les ongles », dit-elle.Corcal et Edith publie en 2013 un album intitulé La chambre de Lautréamont, sorti chez Futuropolis en janvier. Elle revient dédicacer en 2014 son nouvel épisode de Basil et Victoria sur un scénario de Yann.

CHARLES BERBERIAN

Né en 1959 à Bagdad, Charles Berberian passe sa jeunesse au Liban avant de faire ses études aux Arts Appliqués de Paris. Il publie ses premières bandes dessinées dans des fanzines puis rencontre Philippe Dupuy en 1983. Commence une collaboration -une complicité-, entre les deux artistes. Sous le nom de Dupuy-Berberian, ils entrent à Fluide Glacial, réalisent Red, Basile et Gégé qui deviendra l’album Graine de voyous. Puis, vient Le journal d’Henriette, chroniques d’une adolescente pétrie de complexes. C’est en 1990 qu’ils créent l’irrésistible Monsieur Jean : un personnage qui leur permet de raconter des histoires à la fois personnelles, amicales et sans contraintes. Le tome 4 obtient en 1999 le prix du meilleur album au festival d’Angoulême. Ils composent également des carnets de voyages. En 2008, ils sont récompensés par le Grand Prix de la Ville d’Angoulême. Au fil des années, ils ont publié ensemble plus de vingt cinq ouvrages ainsi que de nombreuses illustrations pour des couvertures de livres, films et pour la publicité.Dessinateur et illustrateur, certes, mais aussi passionné de musique rock, Charles Berberian est un érudit en la matière. Il illustre des pochettes de disques, joue de la guitare en compagnie du dessina-teur Jean-Claude Denis sous le nom de Nightbuzz, écrit des chansons, réalise des concerts dessinés. Après Playlist, paru en 2004 chez Naïve, il a imaginé en 2011 un beau volume intitulé JukeBox (Fluide Glacial). Il s’agit d’un hommage très personnel aux grandes figures pop qui l’ont fasciné, de David Bowie à John Lennon. On y retrouve anecdotes et fausses interviews de stars. Il a également, en 2012, revisité le cinéma à sa manière en publiant Cinérama, une sélection des meilleurs plus mauvais films du monde (Fluide Glacial), voyage humoristique au pays des nanars.En 2013, Charles Berberian signe les illustrations du city guide Lonely Planet/Casterman consacré à Paris et dont le texte est écrit par Olivier Bauer, dans la collection Univers d’auteurs. Soit dix parcours qui sortent des sentiers battus, du côté des boutiques d’instruments de musique à Pigalle ou de la Villa Léandre à Montmartre. En 2014, Le Castillet de la Ville de Perpignan accueille pendant 5 mois une grande exposition rétrospective de son œuvre.Christine Ferniot

JEAN-CLAUDE DENIS

Musicien, illustrateur, scénariste, dessinateur, Jean-Claude Denis, né le 1er janvier 1951 à Paris, fait tout avec une classe et un talent certains.

Sorti de l’école supérieure des arts décoratifs de Paris en 1974, il fonde le groupe Imaginon avec deux de ses condisciples, Caroline Dillard et Martin Veyron. Véritable homme-orchestre, il tâte de la publicité et de l’illus-tration, réalisant de nombreuses couvertures de livres pour les principaux éditeurs français avant de s’attaquer à la bande dessinée dans PILOTE et À SUIVRE. Après un premier conte illustré pour enfants Oncle Ernest et les Ravis en collaboration avec Martin Veyron chez Casterman en 1978, il publie son premier en album en solo chez Futuropolis Cours tout nu. Aussi à l’aise dans la charmante série pour enfants des Aventures de Rup Bonchemin (trois albums chez Casterman) que dans la narration sophistiquée pour adultes Luc Leroi, (une demi-douzaine de titres chez Futuropolis, puis Casterman), il aime se détendre en participant à des collectifs, à l’illustration de contes pour enfants ou de carnets de voyages.

Il a fait partie du groupe « Dennis Twist » formé par des as du pinceau et de la plume, tels que Margerin, Dodo, Vuillemin et Denis Sire, avant d’intégrer «Les Hommes du président», avec le même noyau dur de mu-siciens. Chroniqueur de notre époque avec Luc Leroi et divers albums comme L’Ombre aux tableaux (Albin Michel) ou Les Trains de plaisir (Dargaud), il rajeunit avec Yann le célèbre Peau d’âne de Charles Perrault en le transposant dans le monde de la jet-set et des films X, avant de réaliser en solo le magistral Quelques mois à l’Amélie. Le prix Grand Boum 2007 de la Ville de Blois a été décerné à Jean-Claude Denis. L’ombre au tableau et autres histoires sort en 2011, ainsi que le 2e tome de Tous à Matha.

Il publie l’album intégral de Tous à Matha sorti en mai 2012 chez Furopolis, l’album Zone blanche sorti pour la rentrée 2012, et la publication en 2013 de l’intégral de Luc Leroi. Cette année, il sort avec Romain Slocombe au scénario Le corbeau dans la collection Les petits polars.

FRANK MARGERIN

Né le 9 janvier 1952, Frank Margerin quitte le lycée après la troisième, en 68, et rentre à l’école des Art Appli-qués.

En 1974, il termine ses études, et parcourt les agences de pub et autres maisons d’édition en quête d’un travail. En 76, il rencontre Jean-Pierre Dionnet qui, après avoir vu ses dessins, lui commandera une histoire de quatre pages pour la jeune revue de science fiction « Métal Hurlant » dont il est alors le rédacteur en chef. Ce sera « Simone et Léon », qui paraitra dans le n° 6 . Les premières histoires sont des parodies de science-fiction sur fond de banlieue rétro.

En 1979, à l’occasion d’un numéro « spécial Rock » de Métal Hurlant, Margerin crée son personnage fétiche, Lucien, reconnaissable à sa banane gominée ainsi que sa bande de copain, Gillou, Ricky et Riton. Il racontera, à travers ces personnages, toute une série de « galères » plus ou moins vécues à l’époque du groupe Los Cra-dos, ( groupe de Denis Sire dont il fit partie, aux Arts’A, quelques années plus tôt).

En 89, il se lance dans le dessin animé. Les aventures de l’insupportable « Manu » sont d’abord diffusées sur la Cinq ( de Berlusconi ), puis l’année suivante sur France 2, avant de devenir, chez les Humanoïdes Associés, trois albums de BD (de 1990 à 1994)

En 1992, Margerin est couronné du Grand Prix de la Ville d’Angoulême. En 1998, c’est la sortie de « Ricky chez les ricains », un projet quasi- mythique racontant le voyage de la bande à Lucien aux Etats-Unis, terre des Cadillac, du Rock’n’roll et du hamburger mou.

En 2000, Lucien est de retour avec la sortie de « Week-end motard » et Margerin signe l’affiche du festival du disque de Perpignan avec une illustration sur le thème de la moto. A partir de 2002 et 2005, il publie trois albums mettant en scène les aventures de « Momo le coursier » chez Albin Michel puis en 2006 « Shirley et Dino » aux Humanoïdes associés. En 2008 Margerin rejoint l’équipe de « Fluide Glacial » et y signera 3 albums de Lucien, devenu quinquagé-naire.

Ses dernières parutions sont la série « Je veux une Harley », avec le scénariste Marc Cuadrado « La vie est trop courte » en 2012, « Bienvenue au club » en 2013 et, en avant première pour le festival, le tome 3 « A la conquête de l’ouest » qui sort fin septembre chez Dargaud.

JEFF POURQUIÉ

Dans l’univers de Jeff Pourquié se croisent pêle-mêle bande dessinée, peinture, graphisme, scénographie, gui-tare jazz manouche, bricolages, et plus si affinités. De ses premières sculptures/installations, tendance comics gitan, à la bande dessinée qui cristallise ce petit monde, se dégage une pratique ludique de la diversité.

Ces univers se complètent, néanmoins, comme autant de clins d’œil à une poésie urbaine des « gens de peu » : polar décalé (Des méduses plein la tête, Vague à Lame avec P. Pécherot, éd. Casterman) ou encore le Poulpe, La bande décimée (6 pieds sous terre), banlieue poétique de Mirage hôtel (6 pieds sous terre), bricolages sur-réalistes (Le bras qui bouge, avec Bouzard, éd. Fluide Glacial).

Actuellement, après s’être davantage consacré à l’illustration de presse (Fluide Glacial et Bayard presse), il vient de réaliser, sur un récit d’Aurélien Ducoudray, le deuxième tome de Békame, autour d’un enfant migrant clandestin échoué dans le Nord Pas de Calais (2 tomes, éditions Futuropolis), a repris la série Chez Francisque avec Yan Lindingre (éd. Dargaud), paru fin 2012, et publié un livre CD jeunesse avec le chanteur Da Silva, les Dinosaures du rock (Actes Sud jeunesse, 2013).

Il est également guitariste de jazz manouche (notamment pour le concert dessiné Terrain vague, avec son groupe, les Jacqueline Maillan), et s’occupe de la section illustration de l’École Estienne, à Paris.

JEAN SOLÉ

Solé (fils de parents réfugiés espagnols – Maria del Carmen Salazar Cabezon et Frederico Solé Baldrich – catalans républicains de Barcelone) pousse son premier cri, inaudible, dans le Gers (vic Fezensac 1948) mais c’est dans la proche banlieue de Paris qu’il fait ses premiers pas, inaudibles, et fait ses premiers gribouillis (exercice qu’il pratique toujours aujourd’hui…).Passionné par les « illustrés », c’est vers l’âge de 10 ans, agenouillé devant le radiateur tiède de sa modeste chambrette, qu’il prête le serment solennel de devenir dessinateur de B.D. quand il sera grand ! Suivent des études aussi courtes que chaotiques (aucun diplôme mais cancritude joyeuse !), puis une adolescence pop et agitée, marquée par sa « rencontre », accidentelle mais décisive, avec les Beatles, en février 1964 à l’Olympia de Paris ! Chute définitive dans la marmite Rock ! Suivra un long et très désastreux service militaire discipli-naire ! Tous ces épisodes étaient émaillés de centaines et centaines de dessins et autres carnets de croquis, remplis par dizaines ! De retour du festival de Whight (Hendrix, Doors, Who…), c’est avec le « meilleur » de ce fatras de dessins, qu’il ose, en 1970, frapper en tremblant à la porte du journal PILOTE…BINGO ! Aussitôt « recruté » par René Goscinny (le rédac-chef), il intègre l’équipe du plus prestigieux hebdo de B.D. de l’époque et il y rencontre toute la fine fleur de la profession d’alors (Gotlib, Mandryka, Lob, Giraud, Fred, Cabu, Jijé, Reiser, Uderzo, Mezières, Gébé, Druillet etc.).Cinq ans plus tard, Marcel Gotlib l’entrainera, dès le n°1, dans l’aventure FLUIDE GLACIAL, journal dont Solé est toujours un des piliers « historiques » (Fluidosaure). Touche-à-tout congénital, notre homme n’a pas cessé depuis de produire des tonnes d’images dans tous les domaines (B.D., affiches, ciné/théâtre/festivals, pubs, covers de magazines et livres, décors de théâtre…), et aussi des pochettes de disques, entre autres celle d’Hendrix chez Barclay en 75…le personnage du Guide du Routard, c’est lui, l’affiche du Père noël est une ordure aussi ! Et l’affiche du FID&BD de Perpignan 2012, en hommage à son ami Moebius, c’est lui encore, avec une expo « music » à la clé !

RIFF REB’S

Dessinateur et scénariste de Bandes Dessinées, Dominique Duprez, plus connu sous le pseudonyme de Riff Reb’s, est né le 17 décembre 1960 à Burdeau en Algérie. Après les « évènements », la famille Duprez s’installe au Havre où il passera sa jeunesse.

Plus tard, il s’installe à Paris et fréquente l’Ecole des Arts Décoratifs où il fait la rencontre d’Arthur Qwak. En 1983, il participe au Neuvième Cauchemar édité chez Ludovic Trohan dans lequel il signe ses premières planches. Un an plus tard, il fonde avec Arthur Qwak l’Atelier ASYLÜM qui regroupe de jeunes illustrateurs et scénaristes comme Edith, Kisler, Cromwell, Ralph, Gonnort, Joe Ruffner et Karim. Ils travaillent ensemble sur Les Mondes Engloutis, une série de dessins animés adaptée parallèlement en bande dessinée chez Casterman.En compagnie de Cromwell et Edith, sur un scénario de Ralph, Riff Rep’s entreprend en 1985 Le bal de la sueur, premier volet des aventures de Sergeï Wladi publié chez E.D.S.. Deux ans plus tard, il récidive avec Aaargl, puis La crève paru en 1988 aux Editions Glénat.

Riff Reb’s participe au magazine Circus et donne naissance chez les Humanoïdes Associés au détective Myrtil Fauvette, drôle de anti-héros sale et méchant, qui se bat contre des lessiveuses dans une société imaginaire dominée par des ayatollahs écologistes (Parole de diable en 1990, Tu descendras du ciel en 1992 et Myrtil Fauvette contre Mister Clean en 1995).

Parallèlement, il collabore aux éditions Rackham avec Dis bonjour à la dame, puis avec Le kid et Bergson, un recueil co-dessiné par Arthur Qwak en 1991. Il a dessiné pour le festival du disque 8 de ses affiches de 1995 à 1998 et en 2006. Récemment, il publie dans la série Glam et Comet l’album Bons baisers de Saturne chez Albin Michel en 2007. Dernièrement, il vient de sortir un nouvel album A bord de l’étoile Matutine qui a reçu un accueil enthousiaste dans la profession. En quelques années, Riff Reb’s devient l’un des chefs de file d’une nouvelle école de bande dessinée mêlant un graphisme dynamique et novateur à un discours irrévérencieux. Il a réalisé le dessin de couverture du catalogue Les 20 ans du FID et publie en 2013 une adaptation du roman de Jack London intitulé Le loup des mers. Sortie du second tome prévue pour fin octobre 2014.

MEZZO

Mezzo est né à Drancy, en octobre1960. Dès son plus jeune âge, il est fasciné par les pochettes vinyl sixties-seventies et par la scène underground américaine des mêmes années comme Robert Crumb, Rick Grif-fin, Robert Williams, etc. Ces dessinateurs qui étaient diffusés par des magazines tels qu’Actuel, Rock & Folk, et Métal-Hurlant, apportent à Mezzo un contre-point « électrique » à la ligne franco-belge trop « claire » à son goût. Il aime l’idée de la fusion du dessin « brutal » des illustrés de gare à trois sous, avec un contenu si possible plus exigeant.

Il est admis en 1978 aux écoles des Beaux-Arts de Paris et d’Olivier-de-Serre, où, se sentant trop cadré, il fait un séjour éclair. Dès le début des années 1980, il commence à publier dans divers « graphzines » (Flag, Sortez la Chienne, l’AAPAR, etc.), ainsi que dans des magazines parisiens (Rock en Stock, Best , Zoulou (Actuel), L’Écho des Savanes, Métal Aventure…), où il expérimente son dessin.

Pascal Mezzo est également influencé par les grands classiques de la bande dessinée américaine (Winsor McCay, George Herriman, Chester Gould, Will Eisner…), publiés alors par les inoubliables éditions Futuropolis. Le cinéma indépendant (Lynch, les frères Coen, …), la figuration narrative, le pop-art, la photographie (Weegee, Lee Friedlander, Martin Paar, Saul Leiter, Robert Frank …), et certaines sé-ries TV anglo-saxonnes (le Prisonnier, Six Feet Inder, les Sopranos…) comptent parmi ses nombreuses influences. Il est aussi marqué par les travaux plus européens de Mœbius, Hergé, Chaland, Ever Meulen, Joost Swarte…ou encore José Muños et bien d’autres.

Ce terreau riche et varié – un mélange de classique et de contre-culture –, nourrit un trait réaliste, sombre et précis, entre ligne claire et densité de noir, qu’on rattache facilement aux contemporains américains connus tels que Charles Burns, Dan Closes, etc. Sa première passion, la Musique, de préférence rock garage et rythme& blues, a beaucoup influencé son dessin.

En 1988, dans le sillon de « Metal Hurlant », ses connections l’amènent à rencontrer Michel Pirus avec qui, par affinité, il va former un solide tandem. Ensemble, à partir de 2005, ils réaliseront la très remarquée trilogie du « Roi des Mouches » qui sera beaucoup traduite à l’étranger, et particulièrement chez l’éditeur américain « Fantagraphic ». Chaque tome fera partie de la sélection d’Angoulême. Il consacre dès lors beaucoup de temps à la bande dessinée, sans pour autant abandonner le graphisme, l’illustration et la mu-sique. En juillet 2014, il vient de terminer un projet de longue date qui lui tenait à cœur, le portrait du Blues man Robert Johnson, en compagnie de son ami scénariste Jean-Michel Dupont.

JAMPUR FRAIZE

Né en 1964 à Bagnols sur Cèze (Gard), Jampur Fraize part taquiner le pinceau à Liège à partir de 1984. Il fait ses débuts dans le fanzinat au cours des années quatre-vingt-dix, puis publie des planches dans PLG, Jade, Popo Color, la Mouise, Picsou Magazine, et la presse Belge (Télémoustique, Focus, Spirou).

Il publie en 2002 Le poulpe : le vrai con maltais et Football carnage aux Editions six pieds sous terre. En 2003, il récidive avec Les dessous de terminal beach aux éditions les Requins marteaux, et l’année suivante avec l’album Résurrections chez PLG Editions. En 2005, Jampur Fraize sort La peur du mal, un livre qui revisite l’univers des plus petits pour le plaisir sadique des plus grands, comme une manière de tordre le cou à l’enfant qu’on a été et qui reste d’une certaine manière toujours présent au fond de chacun.

Depuis quelques années maintenant, il dessine dans La Gazette du Rock, Fanzine édité par la Maison du Rock, dont il est l’un des fondateurs. Cette revue qui est un condensé d’histoires du rock (Chuck Berry, Jerry Lewis, Henri Recording…), et de chroniques parfois obscures (parfois pas !), s’amuse à mettre en images la grande et la petite histoire du Rock avec la participation de nombreux dessinateurs underground et plus connus qui revisitent le style pour le plaisir de tous.

Par ailleurs, Jampur Fraize troque volontiers son pinceau contre une guitare. Il est musicien et membre actif du label Freaksville, notamment comme guitariste aux côtés de Miam Monster Miam, Marie France , Lio ou encore de Jacques Duvall. Après les Bombsite Kids (1984-1988) et Les Scalpers (1989-1994), et plus récemment avec Les minutes. Il a aussi joue du ukulélé dans le groupe de José Parrondo et de la guitare électrique au sein de Cap-tain Kirk et de Inspector Poodle. Jampur Fraize est également co-animateur de l’émission Inspecteur des riffs sur les radios belges Radio Rectangle et 48FM.

SERGE CLERC

Né à Roanne, dans la Loire, à la toute fin 1957 et parisien depuis 1976, Serge Clerc, via Métal Hurlant, faisait à l’âge de 17 ans une entrée remarquée dans l’univers de la bande dessinée.

« Contaminé » par le dessin dès l’âge de 5 ans, il est aujourd’hui l’auteur d’une dizaine de publications mettant en scène PHIL PERFECT ET SAM BRONX, des personnages qui firent sa réputation.

Autodidacte à 100 %, son talent et la chance lui permirent d’échapper à l’école d’art.

Lecteur assidu de Métal Hurlant, il connaît la jouissante sensation de passer de la lecture de la bible à sa conception, et ce, en un laps de temps très court. Il participera activement à la réalisation des pages à partir du numéro 4 qui sera le support de ses premiers dessins et le biais par lequel il commencera à se distinguer.

Auteur BD pour le plaisir de dessiner et de raconter des histoires, Serge Clerc ne cache pas avoir subi l’iné-vitable et bénéfique influence de l’école belge et américaine. Amoureux des belles typographies qui accom-pagnent l’illustration, distant par rapport à l’hyper-réalisme, Serge Clerc privilégie l’esthétisme des années 20 et la sobriété du design Arts Déco qui influencent nettement son graphisme.

Il recherche la “ LIGNE SIMPLE”.

Il signe également de nombreux travaux réalisés pour la presse française et étrangère et un certain nombre d’illustrations publicitaires.

Conquis par le dessin de presse, il œuvre notamment pour le Herald Tribune. Il porte aussi sa griffe sur cer-taines publications françaises qui font appel à ses talents pour illustrer leurs articles.

Le journal a été l’un des évènements phare du Festival d’Angoulême en 2008.

Derniers albums en date, Spirou vers la modernité paru en octobre 2011, Phil Perfect, l’Intégrale publiée en décembre 2012 chez Dupuis.

A paraitre un gros volume de 400 pages, L’Intégrale ROCK , le 15 novembre 2014 toujours chez Dupuis.

MAX

Auteur de Bande Dessinée aussi bien qu’illustrateur, ses albums sont généralement publiés dans différents pays européens et américains. Il a écrit et dessiné plus de vingt albums de bandes dessinées dont certains ont été récompensés, parmi ceux-ci il y a le prix Ignatz (1999), le grand prix du salon International de la Bande Dessinée de Barcelone (2000) et le Prix National de la BD (2007). En 2002 il fut sélectionné pour la grande exposition « Les Maîtres de la bande dessinée européenne » à la Bibliothèque Nationale de Paris.

Il fut également le fondateur et co-éditeur de la prestigieuse revue semestrielle de BD avant-gardiste « NSLM ».

Son travail en tant qu’illustrateur intègre affiches, livres et couvertures de disques, illustrations pour des magazines et livres pour enfants. Parmi ses meilleurs travaux on retrouve des couvertures du « New Yorker magazine », le design d’une montre « Swatch », ou le CD “Haïkus de pianos” de Pascal Comelade. Dans le monde de l’animation il a dirigé plusieurs vidéos clips pour les groupes de rock “Radio Futura” et “Los planetas” ainsi qu’un épisode de la serie “Microfilms” (Canal Cinemanía, 1999), série récompensée par le prix “Laus” en 2000.

Ses illustrations lui ont fait gagner le “Prix National d’illustrations pour enfants” en 1997 et le Prix “Junceda” en 2004 pour son livre d’art “Espiasueños / Dreamspy / Chasseur de rêves”, compilation de ses meilleures illustrations.

Ses derniers album BD publiés en France sont Vapor (L’Apocalypse, 2013) et l’integrale de Peter Pank (Rackham, 2014).

Depuis 1984, il vit à Majorque (Iles Baléares).

MARIE MEIER

Illustrations, Fine Arts et impressions d’artIllustratrice depuis 2005 mais artiste auteur pro depuis 2001, découverte par Philippe Manœuvre, elle com-mence par travailler régulièrement pour Rock & Folk, Marie Meier tient aussi le blog et la chronique épo-nyme dans le magazine Power Glide, Burlesque Corner. Elle co-publie Les Enfers Du Rock avec Philippe Manœuvre aux Editions Tana et est citée dans des ouvrages comme The Day Of The Dead (Korero books, UK) , Mexican Graphics (Korero books, UK ) ou encore Be Burlesque ( Le Chêne, France) et prochainement dans Frankenstein Graphics. Hormis l’illustration pour les domaines de la musique et du burlesque, elle a aussi œuvré pour l’édition ( Gras-set, Livre de poche, saqui books, Le Cygne …), la télévision (Arte), le cinéma (Bye Bye Blondie , Calypso Productions…) ou encore le textile (Kansas Of Elsass, Le Goéland, Wolverine Records…) avec de nombreux designs de tee-shirts à son actif, l’objet (Art In The City, création de coques d’Iphones)Elle a beaucoup exposé depuis 2001, en groupe ou en solo dans des Galeries telles que L’art de Rien (Paris), Akiza, la Galerie (Paris ) La Galerie (Montréal), La Galeria Pequena (Francfort) ou encore Hors Série à Bruxelles parmi les plus récentes. En 2013 elle fonde avec Liliome Duo Désordre un collectif axé sur la gravure dont le fer de lance est la Drou-kus, un atelier/ galerie itinérant, d’impression. Depuis avril ils se sont déplacés dans toute la France pour des démos live de gravures lors d’événement ou de marchés d’art.

Site officiel : www.mariemeier.orgBlog : www.mariemeier.frDuo Désordre : [email protected]+336 526 254 60

ANDRÉ JUILLARD

Passionné du dessin depuis son enfance, André Julliard se nourrit des lectures de Hergé, Jacobs, Martin et Bob De Moor qui le forment inconsciemment à la ligne claire. Sa seconde passion, l’histoire, influencera aussi durablement son œuvre. Après sa formation aux Arts Décoratifs de Paris où il rencontre Martin Veyron et Jean-Claude Denis, il fait ses débuts dans Formule 1 aux côtés du scénariste Claude Verrien qui lui écrira Les Aventures chevaleresques de Bohémond de Saint-Gilles. En 1978, il dessine Les Cathares dans Djinn avant d’entamer une collaboration fructueuse avec Patrick Cothias en publiant Masquerouge dans Pif Gad-get.

En 1982, Juillard entame avec ce même scénariste, le premier cycle de la série Les Sept vies de l’épervier, une histoire en cours avec 12 volumes qui entre dans la section « classique de la BD contemporaine » avec son style historique réaliste. D’abord édité cher Glénat jusqu’en 1991, le second cycle qui se déroule en Amérique, contrairement au premier qui se situe en France, comporte 4 volumes édités chez Dargaud. En 2014, le nouvel album des aventures de l’Épervier, Quinze ans après débute un troisième et nouveau cycle de la série.

L’ombre de Blake et Mortimer se rapproche progressivement de Juillard, mais il ne se sent pas encore prêt à relever un tel défi. Cependant, en 1998, il crée chez Dargaud, avec son vieux complice Didier Convard, la collection Le dernier chapitre, contant la dernière aventure des plus célèbres héros de l’âge d’or de la bande dessinée. Un opus sera bien évidemment réservé à Philip Mortimer et Francis Blake. L’heure de vérité vient quand, en 2000, il dessine, sur un scénario d’Yves Sente, La Machination Voronov. En 2003, la même équipe publie le premier tome du diptyque Les Sarcophages du 6e continent, suivi un an plus tard du tome deux. Juillard poursuit sa lancée en réalisant dans la même collection Le sanctuaire du Gondwana.

André Juillard travaille avec de nombreux grands scénaristes comme Pierre Christin (Léna), ou encore Yann (Mezek), et se distingue comme illustrateur chez les éd. Beaulet et Daniel Maghen. Il publie l’intimiste Cahier bleu dont il a écrit le récit et qui lui vaudra, en janvier 1995, le Prix du meilleur album au Festival d’Angoulême. L’année suivante, il recevra le Grand Prix du même festival.

LIBERATORE

Tanino (Gaetano, dit) Liberatore est né à Quadri (Italie).

À l’âge de 13 ans, il entre à l’école des Beaux-Arts de Pescara.

De 1974 à 1978, il conçoit des couvertures de disque pour la RCA (en 1984, il réalisera celle de Frank ZAPPA: The Man From Utopia). À la fin des années 1970, il collabore à plusieurs fanzines dont Cannibale. Il est l’un des fondateurs de Frigidaire où il rencontre Stefano TAMBURINI avec qui il crée Ranxerox. C’est le début de la reconnaissance internationale.

À la mort de Tamburini, au milieu des années 1980, il abandonne Ranxerox. Ce n’est que 10 ans après qu’il reprendra et finira Ranxerox 3 avec l’aide de Alain Chabat. Depuis plusieurs années, il se consacre à l’art moderne et réalise divers travaux pour le cinéma (costumes de Astérix et Cléopâtre, ...).

Il a aussi dans les année 90 participé à un projet qui consistait à adapter en film d’animation très brefs des contes très connu. Il a ainsi proposé sa version de La Belle et la Bête. Il a choisi de transposer l’action dans le futur, la bête ayant été défigurée par une explosion nucléaire...

LÆTITIA CORYN

Laetitia Coryn est née en 1984. Elle décide très tôt de devenir dessinatrice et rencontre Jean-Claude Mézières à 15 ans. Il la suivra pendant plusieurs années et lui donnera de précieux conseils. Après une année à Duperré et à l’atelier de Sèvres, elle intègre l’école Estienne en animation 3D. A sa sortie elle effectue un stage chez Florence Cestac qui devient une amie et marraine dans la BD. Depuis elle raconte des histoires sur les vieux et travaille régulièrement pour la revue AAARG ! et le Psikopat.

Bibliographie : • Le monde merveilleux des vieux tome 1 et 2 ( ed. Drugstore, Glénat ) 2008 et 2009• El gladiator contre Mango ( ed. Les humanoïdes associés, ouvrage collectif ) 2010• La question de Dieu avec Pat Perna au scénario et Pat Ryu à la couleur ( ed. 12bis ) 2011• En chemin elle rencontre tome 2 et 3 ( ed. Des ronds dans l’O, ouvrage collectif ) 2011 et 2012• L’humour contre l’exclusion ( ed. Hugo et cie, ouvrage collectif ) 2012• Le Péril vieux ( ed. Hugo et cie ) 2014

à paraître : Fenêtre sur cour d’école ( ed. Dargaud ) octobre 2014

JACQUES DE LOUSTAL

DESSINATEUR - SCENARISTE Né le Neuilly-sur-Seine - 10 avril 1956Tout en étudiant l’architecture, Jacques de Loustal participe au fanzine Cyclone, publié par le Lycée de Sèvres, puis réalise en 1977 un premier ouvrage en compagnie de Tito Topin. Cette même année, on le retrouve au sommaire de Rock & Folk avec quelques illustrations, reprises trois ans plus tard dans l’album Une Vespa, des lunettes noires, une Palm-Beach, elles voudraient en plus que j’ai de la conversation (éditions Yann Rudler - 1980). A partir de 1979, aux côtés du scénariste Philippe Paringaux, il conçoit quelques histoires brèves dans Métal Hurlant (albums New-York, Miami et Clichés d’Amour aux Humanoïdes Associés en 1980 et 1982). Il est également présent -de manière plus anecdotique - dans Pilote, dans Nitro, dans Chic, dans Zoulou, ou bien encore Libération et dans son supplément « Libé Sandwich « (avec notamment Viviane, Simone et les autres, publié en recueil aux éditions Futuropolis en 1985), etc. A partir de 1984, il entame une collaboration avec le mensuel A Suivre qui se concrétise par Cœurs de sable, Barney et la note bleue et Un Jeune homme romantique (scénarisés par Philippe Paringaux) et Les frères Adamov (scénario de Jérôme Charyn), etc. Pour ‘L’Echo des Savanes’, il réalise plusieurs courts récits (recueil Arrière-Saison aux éditions Albin Michel en 1985) puis Mémoires avec dames (scénario de Jean-Luc Fromental en 1989). Parallèlement, il mène une prolifique carrière d’illustrateur et participe à de nombreux ouvrages. Citons Zenata Plage (éditions Magic Strip en 1984) ; 80% d’humidité (un mini port-folio aux éditions Alain Beaulet en 198), Escales (un portfolio aux éditions l’Atelier en 1986), Pension Maubeuge (éditions Carton en 1986), V comme Engeance (texte de Tito Topin aux éditions Autrement en 1988), etc.Loustal s’impose en quelques années comme l’un des meilleurs auteurs contemporains. Ses inspirations ne se situent pas du côté de la bande dessinée mais se réfèrent plus à la peinture (le fauvisme, David Hockney, etc.) et au cinéma (Wim Wenders). Illustrateur de l’émotion, coloriste hors pair, il sait comme personne restituer un silence, une atmosphère. Pour ce faire, il n’utilise que rarement le phylactère préférant agrémenter ses vignettes d’un texte « off » ou récitatif. Il fait partie de ces auteurs de bande dessinée qui recherchent un ton littéraire avec une touche élégante de désabusement ; il adopte ainsi une attitude détachée par rapport à l’histoire, ce qui lui permet de jouer avec les stéréotypes de la construction romanesque. Pour la rentrée 2012, Jacques de Loustal sort un nouvel album Pigalle 62.27 chez Casterman.

ELRIC DUFAU

© Alain François

Elric Dufau est né à Perpignan en 1983, le jour du treizième anniversaire de la mort de Jimi Hendrix. Après des années d’études qui lui paraissent interminables, il décide de se consacrer à la seule chose qui lui plaise vrai-ment : la bande dessinée. Il s’inscrit aux Beaux-Arts, s’intéresse de près à l’art contemporain, s’amuse enfin et décroche un diplôme national d’arts plastiques (DNAP) suivi d’un diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP). Sa passion première reste cependant la bande dessinée: tout juste diplômé, il s’y plonge à plein temps en dessinant l’album Marche ou rêve pour les éditions Dargaud. Il collabore régulièrement aux projets collectifs de ses amis des éditions Onapratut et fait de la musique au sein du groupe Disorder. Il est résident à la Maison des auteurs entre 2011 et 2013 pour le projet Harpignies, qui voit un jeune dessinateur embarqué dans un trafic de faux tableaux.

Il est également enseignant au Centre d’enseignement spécialisé des arts narratifs, le Cesan.

• La Psychanalyse du héros de Romangraphie, scénario Wandrille, éd. Vraoum, 2014.• Harpignies, coscénarisé avec François Darnaudet, éd. Paquet, 2014.• Bruss. Bussels in shorts, (collectif), éd. Oogachtend, 2013.• Revoilà Popeye, (collectif), éd. Onapratut, 2012.• La Psychanalyse des miquets, scénario Wandrille, éd. Vraoum, 2011.• Pow R & Toc H se font suicider, éd. Onapratut, 2011.• Marche ou rêve, (scénario, encrage, couleur : Laurel, crayonné, lettrage : Elric), éd. Dargaud, 2011.• Les Nouveaux Pieds Nickelés, (collectif), éd. Onapratut, 2010.

THIERRY GUITARD

Thierry Guitard, né en 1966, est un illustrateur et un auteur de bande dessinée français.

Dès le début des années 1980, il dessine pour des fanzines. Il publie son propre fanzine, La Pieuvre, en 1990, et expose régulièrement ses dessins et sérigraphies à la librairie/galerie Un Regard Moderne à Paris. Il se démarque par un trait qui s’inspire des gravures sur bois, contrastant avec les teintes vives qu’il utilise pour mettre en couleurs son univers décalé, libre, empreint d’humour noir, de poésie et de critique sociale.

À partir de 1992, il dessine pour la presse, entre autres pour Libération, Rock & Folk, Nova, Marie Claire, Politis, CQFD (journal), The New Yorker, etc. et illustre des textes d’auteurs pour l’édition (Jack London, Gaston Leroux, etc).

Ses œuvres telles que la bande dessinée Double violence ou le roman graphique La Véritable histoire de John Dillinger abordent les thèmes de la pauvreté, l’injustice et la prison.

Il est aussi l’auteur de pochettes de disques et de CD, notamment pour Pat Kebra,Trouble Juice, Fred Alpi ou Parabellum.

En 2011, il réalise un court métrage d’animation en 3D intitulé Les Pauvres avec Cargo Films.

Dernièrement, il met en images une nouvelle de Jack London Un Steak, sorti en 2010 aux éd. Libertalia, et publie Androïdes en 2011 et Astéroïdes en 2012 aux éd. du Nouveau Monde qui sont deux recueils d’illustra-tions où l’univers des robots et de l’hyper-espace rejoint celui d’une humanité en perte d’identité et pourtant en quête d’absolu, la tête dans les étoiles.

La parution de son autobiographie dessinée intitulée Tout ou rien est prévue en 2014 aux éditions de L’Asso-ciation.

PHILIPPE DRUILLET

Né le 28 juin 1944 à Toulouse. Grand prix d’Angoulême en 1988, Grand prix des Arts Graphiques en 1996 et Commandeur des Arts et des Lettres en 1998.Photographe à l’âge de 16 ans, Philippe Druillet délaisse cette profession pour le dessin et publie en 1966 Le Mystère des abîmes, premier volet des aventures de Lone Sloane. Parallèlement, il entame une carrière de comédien qu’il interrompt pour entrer à Pilote où il reprend Sloane en 1969.En 1972, il sort un nouvel album de Lone Sloane : Les Six Voyages (Dargaud Editeur) qui marque un tournant à l’origine de la BD moderne. En quelques mois, Philippe Druillet devient un artiste à part entière. En faisant exploser les cadres traditionnels de la bande dessinée, il va influencer toute une conception de la page de BD, non plus un récit en images, mais un tout. Viendront ensuite les autres épisodes de Lone Sloane : Delirius, Yragaël, Urm le Fou. Salué comme l’auteur d’une bande dessinée de science-fiction singulièrement flamboyante, Druillet participe en 1975 à la création de Métal hurlant et des Humanoïdes associés, où paraissent ses nouveaux ouvrages, dont La Nuit. Durant les années 1980, il entreprend une libre adaptation de Salammbô de Flaubert et explore d’autres formes d’expression : l’opéra rock, la peinture, la sculpture et l’infographie. Il revient à la bande des-sinée en 2000 avec la publication d’un nouveau Lone Sloane : Chaos. Philippe Druillet est un touche à tout. Il est le créateur de nombreuses illustrations d’affiches de livres, de magazines et de films (La guerre du feu, Le nom de la rose, La vampire nue…), et imagine le clip Excalibur de William Sheller, récompensé aux Victoires de la musique en 1990. Il réalise également l’affiche de la Caméra d’or du festival de Cannes en 1992. En 1999, il collabore avec l’opéra de Paris pour illustrer la tétralogie de Wagner. En 2005, il travaille sur Les rois maudits de la réalisatrice Josée Dayan et dessine tous les décors de la série. Il expose dans le monde entier avec plus de 100 expositions au Japon, au Brésil ou en Europe. En 2014, il crée les décors pour le Carmina Burana de Carl Orff aux Chorégies d’Orange et sort en janvier son autobiographie Delirium aux éditions les arènes avec David Alliot. Philippe Druillet a réalisé l’affiche du festival du disque 2005 représentant un Don Quichotte et Sancho Pancha version futuriste pour l’anniversaire des 400 ans du chevalier de la Mancha. Dernièrement parus chez Drugstore « Les nus de Salommbô » en 2010, « Métal mémoires » et « Lone Sloane : Delirius 2 » en 2012.

SEB

Seb est un dessinateur de presse et auteur de bande de dessinée né en 1983. Il débute sa carrière de dessinateur de presse en 2007, à France3 Sud, dans les JT d’info régionale 12/13 Midi Pile et l’émis-sion politique “La Voix est Libre”. Catalan d’origine cerdane, il réalise avec son ami l’écrivain Joseph Tolza, une histoire de la Catalogne en bande dessinée. Le projet voit le jour avec le tome 1 Les Cata-lans, Galdric et les fantômes du passé, 2012. En 2013, il travaille la version en langue catalane avec Pere Verdaguer, son professeur de catalan. Il a cofondé en 2012 avec Man (dessinateur de presse à Midi Libre) le PressBoxingDay, un évènement qui encourage les rencontres avec les collèges autour du dessin de presse et de l’expression.

FLORENCE CESTAC

Florence Cestac est née un 18 juillet à Pont-Audemer. Après une scolarité modeste elle intègre en 1965 les Beaux-Arts de Rouen et en 1968 les Arts décoratifs de Paris.Elle dessine pour « Salut les copains », « Lui », « 20 ans », et rencontre Étienne Robial, avec qui elle ouvre en 1972 la pre-mière librairie de bande dessinée parisienne et fonde en 1975 les éditions Futuropolis. Dans le feu de l’action, elle devient maquettiste, emballeuse, livreuse, photograveuse, traductrice, nounou d’auteurs, attachée de presse et directrice de collec-tion. Elle voit défiler dans son bureau toutes sortes de jeunes talents en friche, et racontera cette expérience enrichissante avec Jean-Marc Thévenet dans un livre intitulé « Comment faire de la bédé sans passer pour un pied-nickelé ». Parallèlement, elle crée le personnage de Harry Mickson : une sorte de haricot (le haricot dodu du cassoulet, pas le modèle régime) vêtu d’une salopette-short d’où émergent quelques bras et jambes caoutchouteux, un gros nez et un béret direc-tement vissé à la cervelle. Ce rejeton illégitime de Mickey Mouse, qui se balade dans « À Suivre », « Métal hurlant » et « Charlie », est promu mascotte de Futuropolis et du Mickson B.D. Football-Club. Elle reçoit en 1989 l’Alph’art de l’humour d’Angoulême pour Les Vieux Copains pleins de pépins, et crée les aventures de Gérard Crétin dans « Mikado ».En 1997, elle récolte un deuxième Alph’art de l’humour pour « Le Démon de midi ». Ce chef-d’oeuvre d’humour vache, désarmant de franchise, est adapté au théâtre par Michèle Bernier et Marie Pascale Osterrieth, où il connaît un énorme succès.Inondant la presse « Play-Boy », « Cosmopolitan », « L’Hebdo des juniors », « Quo », etc. de ses dessins humoristiques à «gros nez», elle rapatrie la famille Déblok chez Dargaud en 1997. En 1998 paraît « La Vie en rose », album retraçant la jolie vie de Noémie, monomaniaque du ravissement. En 1999, c’est « Du sable dans le maillot » (dans le genre projection des diapos de vacances), et en 2000, « Les Phrases assassines », avec Véronique Ozanne – un recueil, cruel et tordant, des ces petits mots doux qui vous envoient un môme en analyse pour quinze ans.En 2000, elle reçoit le Grand Prix de la ville d’Angoulême, ce qui fait d’elle la présidente d’Angoulême 2001, avec un jury presque exclusivement féminin et rétrospective passionnante de son oeuvre. En 2002, elle publie « La Vie d’artiste », et en 2004, « Super Catho » sur un scénario de René Pétillon (une enfance catho dans la Bretagne des années 50).

PIERRE MIKAÏLOFF

Écrivain, journaliste (RFI, France Culture, Gonzaï, Rolling Stone, Rock & Folk …), auteur d’une cinquan-taine de documentaires de la série Nous nous sommes tant aimés (France 3). Ex-guitariste des Désaxés, puis de Jacno.

Auteur d’une vingtaine d’ouvrages : romans, nouvelles, poésie, essais, Dictionnaire des années 80 (Larousse), et plusieurs biographies de référence (Alain Bashung, Téléphone, Daniel Darc, Noir Désir, Jane Birkin, Fran-çoise Hardy…).

Pour la scène, il a coécrit deux fictions musicales : [Re]Play Blessures (avec Arnaud Viviant) et Dernières nouvelles de Frau Major (avec Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre), toutes deux consacrées à Alain Bashung.

Tél. 06 66 93 25 21 / Mail : [email protected]

PHILIPPE MANŒUVRE

Philippe Manoeuvre est un journaliste rock, en anglais rock-critic. Mais pour la plupart des Français et quelques Mick, Keith, Robert, Jimmy ou Iggy, c’est Le journaliste rock. Né la semaine où Elvis sort son premier 45 tours, il entre à Rock&Folk - alors la NRF de la contre-culture - à l’âge de 20 ans. Il y impose, sans délai, sa plume cinglante trempée dans le Jack Daniel’s et roborative comme un T-Bone, sur le hard qui tache, le funk moite, quelques mythes urbains et tout ce qui porte un blouson de cuir ou des bas résilles.

Fanatique de bande dessinée, il devient rédacteur en chef de Métal Hurlant, initiant bien avant « Alien » une génération entière aux visions futuristes de Druillet, Moebius, Yves Chaland et autres. Editeur aux Huma-noïdes Associés, il révèle au public hexagonal, dans la collection Speed 17, rien moins que Hubert Selby Jr, Hunter S Thompson et Charles Bukowski, considérés depuis comme des légendes de la litterature américaine, les fleurons d’un continent noir.

Rejoignant « Les Enfants du Rock » en 1982, il anime avec Jean-Pierre Dionnet l’émission « Sex Machine » : le trublion devient star populaire sans rien changer à son impertinence vitaminée. Un Sept d’Or plus tard, il réalise de nombreux rockumentaires pour Canal+ (les Rolling Stones, James Brown en prison, Dr John et Les secrets de New Orleans, ainsi que Le mystère Morrison). Suivent en 1999, pas moins de treize films retraçant l’histoire de la pop en France avec François Bergeron (« Babylone YéYé »). Sur le câble, il anime le « Rock Press Club », dont on s’échange encore les VHS aujourd’hui, avec la fine fleur des journalistes rock.

En 1998, et à la demande des lecteurs de Rock&Folk, il crée la rubrique Discothèque Idéale. Parallèlement et pendant six ans, il anime tour à tour « Fine de Siècle » et « Les Nuits Electriques » sur France Musiques. Récemment, il aidait Michel Polnareff à mettre en ordre ses souvenirs (« Polnareff par Polnareff », 2005). Actuellement, Philippe Manœuvre n’a pas quitté Rock&Folk, il en est le rédacteur en chef. Ses hobbies restent le sexe, la drogue et le rock’n’roll. Boulimique de travail, il ne cesse pas de publier des ouvrages et d’écrire des préfaces : en 2005, « La Discothèque rock idéale », « Joey Starr, mauvaise réputation » en 2006, « Etre Rock » en 2007, « Les enfers du Rock » en 2009, « Le Rock français » en 2010, « Rock’n’Roll, la discothèque idéal 2 » en 2011, « Rock&Folk history (1966-2012) » en 2012. Cette année, il vient présenter son dernier ouvrage co-écrit avec Roger Kasparian « Archives inédites d’un photographe des sixtie » paru le 18 septembre 2014 chez Grund et qui nous fait découvrir les photographies de Roger Kasparian qui a suivi les rock stars des six-ties au plus près de leur vie de fou.

JEAN-MICHEL DUPONT

Ancien journaliste dans la presse rock et cinéma, Jean-Michel Dupont est concepteur-rédac-teur free-lance dans la publicité et la communication. Il a co-réalisé des spectacles audio-vi-suels pour la Cité des Sciences et le Centre national d’études spatiales, et assuré la conception éditoriale d’une exposition sur la Commune de Paris à l’Hôtel de ville de Paris. Il a écrit un roman, L’Heure blême (Le Manuscrit), et sous le pseudonyme de J.-M. Goum, le scénario des Nuits assassines (Casterman), un polar fantastique réalisé en collaboration avec le dessinateur coréen Byun Ki-hyun. Il prépare actuellement Les Gueules rouges avec le dessinateur Eddy Vaccaro, à paraître aux éditions Glénat. À ses heures perdues, il pratique la guitare avec une nette prédilection pour le blues. Il est le scénariste de l’album Love in Vain de Mezzo.

MIRIANA MISLOV

D’origine yougoslave, Miriana Mislov fonde en 1991 avec le dessinateur Thierry Guitard La Pieuvre, une association destinée à promouvoir les arts graphiques et la bande dessinée, qui publie un graphzine trimestriel du même nom où se côtoient des artistes de la scène graphique internationale. Elle traduit les bandes dessinées du dessinateur serbe Aleksandar Zograf (notamment la série des Vestiges du monde pour les éditions de L’Association, dont le premier tome est paru en 2008, et le second est à paraître fin 2014). Elle est co-scénariste avec Thierry Guitard du roman graphique La Véritable Histoire de John Dillinger paru aux éditions Denoël en 2009, qui a reçu d’excellentes critiques. Elle est également coauteur du scénario d’un film d’animation fantastique intitulé La Misère réalisé par Thierry Guitard pour le compte de Red Lion Productions (Luxembourg), dont la sortie est prévue pour début 2015.

FESTIVAL INTERNATIONAL DEL DISC et de la BD

(FID&BD)

Vente – Achat - Echange

Plus de 2 millions de disques, CD et vinyles

De nombreux exposants venus de France et du Monde entier

France, Espagne, Angleterre, Portugal…

XXVI EME FESTIVAL INTERNATIONAL

DEL DISC et de la BD (FID&BD)

EGLISE DES DOMINICAINS, CHAPELLE DU TIERS-ORDREMEDIATHEQUE et POUDRIERE

6, RUE FRANÇOIS RABELAIS – PERPIGNAN

Samedi 27 et Dimanche 28Septembre 2014

OUVERT DE 10 H 00 A 19 H 00ENTREE PAYANTE : 3 €

ESPACE BUVETTE / RESTAURATION

Renseignement : 04 68 62 38 57