Pathologie aviaire Système...
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SYSTÈME
RESPIRATOIREWETLAB AVIAIRE, 31 MAI 2018
ASSOCIATION DES VÉTÉRINAIRES EN INDUSTRIE ANIMALE (AVIA)
SONIA CHÉNIER, DMV, DÉS
LABORATOIRE DE SANTÉ ANIMALE DE SAINT-
HYACINTHE
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DES PÊCHERIES
ET DE L’ALIMENTATION DU QUÉBEC (MAPAQ)
CEAV (CERTIFICAT D’ÉTUDES
VÉTÉRINAIRES APPROFONDIES),
NANTES
Gestion de la santé et de la qualité en productions avicoles et cunicoles
CAS CLINIQUE #1
Jour 1
• Ferme de poulets reproducteurs de deux bâtiments, l’un (A) contenant 9000 oiseaux de 51 semaines et l’autre (B) de 9000 oiseaux de 24 semaines
• Dans le bâtiment A, les oiseaux prennent deux fois plus de temps à consommer la dose habituelle de moulée et la mortalité est légèrement augmentée
• Dans le bâtiment B, tout est normal
• Le producteur soupçonne la moulée et la fait remplacer
CAS CLINIQUE #1
Jour 7
• La mortalité dans le bâtiment A a augmenté de 1,3% et on enregistre une baisse de ponte de 20% au cours des jours passés
• Le lendemain (jour 8), la mortalité revient à la normale et la ponte ne baisse plus que de 10%; les oiseaux recommencent à manger normalement
CAS CLINIQUE #1
Jour 10
• Une hausse soudaine de la mortalité se manifeste
dans le bâtiment B; d’une mortalité de 4 oiseaux
par jour, on monte à 96/jour
• Le lendemain, elle est de 930/jour
• Votre différentiel à cette étape?
• Vous êtes appelés à aller des nécropsie sur ces
oiseaux et voici ce que vous voyez….
CAS #1: DX MORPHOLOGIQUE?
CAS #1: DX MORPHOLOGIQUE?
VOTRE DIFFÉRENTIEL?
PROCÉDURE DIAGNOSTIQUE?
IAHP H7N3
COLOMBIE-BRITANNIQUE, 2004
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Historique• Italie (1878): premier cas rapporté
• Italie 1894 et Brunswick 1901: premières pandémies
• Hong Kong (1997): premiers cas de transmission humaine
(H5N1)
• Pandémie de IAHP (H5N1) qui a débuté en Asie du Sud-est en
janvier 2003: plus de 200 cas humains
• H5N2, H5N1, H5N8 et H7N9 aux USA entre 2014 et 2017 avec
quelques extensions au Canada (C.-B. et Ontario)
• Pas de souches faiblement pathogènes en circulation chez les
volailles au Québec, contrairement à d’autres pays
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Étiologie• virus influenza A
• hémagglutinine (H) et neuraminidase (N)
• bonne résistance dans le milieu extérieur, surtout à basse
température et en présence de matières organiques
• différentes souches avec pathogénicité variable; depuis 2007, on
parle de deux groupes: faiblement pathogène (FP) et hautement
pathogène (HP)
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Classification de l’OIE:• Hautement pathogène (IAHP) lorsqu’il remplit une des 2 conditions
suivantes :
• 1. H5 ou H7 causant plus de 75% de mortalité chez des poulets susceptibles en deçà de 10 jours d’inoculation intra-veineuse(indice supérieur à 1,2)
ET/OU
• 2. H5 ou H7 ayant une séquence d’a.a. au site de clivage de la protéine HA compatible avec une souche virulente
• Faiblement pathogène soumis à une déclaration (IAFPD) lorsqu’il s’agit d’un H5 ou H7 qui ne remplit pas les 2 conditions ci-haut
• Faiblement pathogène lorsque ni H5 et ni H7 et confirmé non virulent chez le poulet
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Espèces affectées• La plupart des espèces aviaires semblent sensibles à au moins
quelques sérotypes
• Les dindes sont plus facilement infectées que les poulets (mais moins sévèrement malades) et souvent sensibles aux virus porcins; pintades très affectées en France
• Félins
• Humains
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Épidémiologie• Virus mute facilement! (dérive et cassure antigénique,
recombinaison)
• transmission horizontale aisée!
• oiseaux migrateurs aquatiques
https://www.flickr.com/p
hotos/39729778@N05/
10636948626/
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Épidémiologie –suite-• fumier de volaille comme fertilisant
• dindes, porcs, chiens, chats,…
• mouches domestiques, moustiques
• insémination artificielle
• transmission verticale?
• temps d’incubation variable (1 à 7 jours)
web-
japan.org/niponica/niponica10/en/feature/
feature06.html
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Signes cliniques• FP: généralement subclinique, signes respiratoires et/ou
baisse de ponte, surtout chez les dindes
Ilaria Capua
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions FP• lésions uniquement respiratoires ou génitales, peu
spécifiques
• Sinusite, trachéite, aérosacculite catharales à fibrineuses
Dominique Balloy, Réseau Cristal, WVPAC 2013
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions FP
Dominique Balloy, Réseau Cristal, WVPAC 2013
HL Shivaprasad
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
• Signes cliniques HP:• Mort rapide (24-48 heures)
• Dépression sévère, déshydratation, diarrhée liquide
• Signes respiratoires variables, liquide dans la trachée
• Arrêt de ponte, œufs sans coquille
• Hémorragies sous–cutanées, œdème de la tête et du cou
• Signes nerveux
• Parfois insidieux: mortalité modérée qui augmente lentement,
seulement 1-5% d’individus avec lésions (France 2016)
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions HP• suraigu (jeunes): lésions vasculaires internes prédominent
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions HP• aigu (oiseaux adultes): lésions vasculaires et
nécrotiques visibles au niveau de la tête, du cou des
pattes
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions HP• Poulet, H5N9 (France)
Guérin et Delpont, 2015
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions HP• Pintade, H5N9 (France)
Guérin et Delpont, 2015
MA MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions HP• Pintade, H5N9 (France)
Guérin et Delpont, 2015
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions• Pintade, H5N9 (France)
Guérin et Delpont, 2015
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions HP
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
INFLUENZA AVIAIRE
Lésions FP ou HP
DIAGNOSTIC
DIFFÉRENTIEL…
DIFFÉRENTIEL: MALADIES ÉPIZOOTIQUES
DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Historique et impact économique• Newcastle, Angleterre (1926)
• la maladie de Newcastle de faible ou moyenne virulence est
endémique en Amérique du Nord et dans de nombreux pays
• Réversion de virulence: démontrée mais RARE
• Épidémie de END (hautement pathogène) aux USA en 2003
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Étiologie• Avian paramyxovirus -1 (APMV-1), protéines H et N fusionnées
• plusieurs souches qui varient en pathogénicité. Anciennement classifiées comme :
• lentogènes (peu pathogènes, par exemple B-1, F, LaSota)
• mésogènes
• vélogènes (très pathogènes, par exemple Milano, Herts, GB)
• Depuis 2007, on parle plutôt de souche faiblement ou hautement pathogène (FP ou HP)
• On peut aussi subdiviser selon le tropisme (neuro vs viscérotrope, entérique vs respiratoire)
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Définition de l’OIE de la maladie de Newcastle (hautement pathogène)
• infection d’oiseaux causée par APMV-1 démontrant l’un des critères de virulence suivant :
• le virus a un indice de pathogénicité intra-cérébrale chez des poussins de 1 jour d’âge de >0,7
OU
• le virus présente une séquence caractéristique d’a.a. au site de clivage de la protéine F0
• Si la souche a un indice de <0,7, on parle tout simplement d’infection par APMV-1 ou de Newcastle faiblement pathogène
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Hôtes• La majorité des espèces aviaires sont susceptibles
• Poulet/faisan/perdrix > dindes > oies > canards
• Jeunes > adultes (surtout forme nerveuse)
• Humains, porcs
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Épidémiologie
• Transmission horizontale
• Aérosols, fèces (surtout)
• Excrétion durant la période d’incubation (4-6 jours) puis
par intermittence
• Transmission verticale peu importante
• Sources de contamination:
• Psittacidés
• Coqs de combat
• Pigeons
• Cormorans
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Signes cliniques FP• pas ou peu de signes, jeunes ou immunosupprimés plus
affectés
S.Cloutier
Complication par du E.coli
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Signes cliniques FP
MAPAQ
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Lésions FP
MAPAQ
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Signes cliniques HP• sévères signes respiratoires, diarrhée, signes nerveux et
mortalité élevée
N. Sakly, Tunisie 2014
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Signes cliniques HP
Diseases of Poultry, 13th edition
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Signes cliniques HP
N. Sakly, Tunisie 2014
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Signes cliniques HP
N. Sakly, Tunisie 2014
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Lésions HP
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE
LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Lésions HP
MAPAQ
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Lésions HP
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
MALADIE DE NEWCASTLE
Lésions microscopiques
NCFAD
AUTRES PARAMYXOVIRUS
PPMV-1• paramyxovirus du pigeon, très proche de l’APMV-1
• Indice de pathogénicité IC>0,7 mais classifié comme un FP quand même; toutefois classé comme HP chez pigeons à chair…
• responsable de plusieurs épisodes cliniques chez les poulets
• Signes nerveux, baisse de ponte et mortalités chez pigeons, colombes, RAREMENT DES SIGNES RESPIRATOIRES!
HL Shivaprasad
AUTRES PARAMYXOVIRUS
PPMV-1
HL Shivaprasad
M. Isidoro-Ayza et al., Vet Path 2017
AUTRES PARAMYXOVIRUS
APMV-2 à 9:
Légers signes respiratoires, surtout chez les dindes
Kumar S. et al., Vet Res 2010
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Historique et impact économique
• décrite pour la première fois en 1925
• première maladie importante du poulet à avoir été
contrôlée efficacement par la vaccination
• Maladie immédiatement notifiable au Canada; à
déclaration obligatoire dans certaines provinces car
impact économique très important (mortalité de 10
à 70%; baisse de production d’œufs de 1 à 20%)
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Étiologie
• Gallid Herpesvirus-1, de la sous-famille des Alphaherpesvirinae
• beaucoup d’homogénéité entre les souches qui varient toutefois en virulence
Hôtes
• poulet essentiellement
• surtout les oiseaux de plus de 3 semaines
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Épidémiologie et pathogénie
• Extrêmement contagieux
• période d’incubation longue (6-12 jours): avantages et désavantages!
• Le virus se multiplie surtout dans l’épithélium nasal et conjonctival
• les animaux peuvent rester porteurs (ganglion trijumeau, trachée)
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Épidémiologie et pathogénie (suite)
• Transmission horizontale:• aérosols
• vecteurs mécaniques
• Pas de transmission verticale
• Vecteurs:• poulets (souvent de basse-cour)
• Vaccins vivants (réversion de virulence)
• Infections secondaires peu fréquentes
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Signes cliniques• râles, toux avec sang; dyspnée sévère dans les formes
épizootiques de la maladie
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Signes cliniques
MAPAQ
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Signes cliniques• Conjonctivite, baisse de croissance et/ou de ponte, légers signes
respiratoires
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Lésions• laryngotrachéite qui peut être catharrale dans les formes
légères
MAPAQ
HL Shivaprasad MAPAQ
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Lésions• La trachéite devient nécro-hémorragique dans les formes
sévères
MAPAQ
Diseases of Poultry, 11e éd.
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Lésions
• Rarement, on peut aussi voir une pneumonie et
une aérosacculite
HL Shivaprasad
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Cas atypique subaigu
S. Chénier
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Lésions microscopiques
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA VOLAILLE
LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE
Lésions microscopiques
Shivaprasad
MALADIES ÉPIZOOTIQUES DE LA
VOLAILLE
Diagnostic• Prélèvements: écouvillons trachéaux ou trachée (LTI, IA,
NC), écouvillons cloacal ou viscères (IAHP et NCHP),
paupière (LTI)
• PCR
• Si IA ou NC: évaluation du pouvoir pathogène (protéine
HA ou F0)
CAS #2
Ferme de 5 bâtiments - multi-âge
4 bâtiments avec des dindes
• #1 – 58 j
• #2 – 8 j
• #3 – 44 j
• #4 – 90 j
Début de l’épisode
• Bâtiment #1- 1er étage
• 7 800 dindes lourdes
CAS #2
Mortalité
• Les 10 derniers jours…• 1er étage: 0-0-1-1-0-0-2-0-3-4
• 2e étage: 0-3-0-1-1-0-2-2-3-1
Signes cliniques:
• 1er: légers éternuements
• 2e: RAS
Nécropsie: polysérosites
Antibiothérapie ( Uniprim (TMS) 7 jours )
CAS #2
La mortalité continue d’augmenter la semaine suivante
Signes cliniques:
• 1er : quelques dindes endormies, plumes ébouriffées, éternuements humides, importants et fréquents
• 2e : RAS
Nécropsie: polysérosites sévères
Réponse décevante à l’antibiothérapie
Différentiel à cette étape?
CAS #2
VOTRE DIFFÉRENTIEL?
PROCÉDURE DIAGNOSTIQUE?
MYCOPLASMOSES
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
MYCOPLASMOSES
Étiologie
• Mycoplasmatales: petites bactéries sans paroi
• sensibles à la plupart des désinfectants et peu résistantes
dans l’environnement; antibiothérapie décevante
• mycoplasmes aviaires difficiles à cultiver
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
MYCOPLASMOSES
Mycoplasma gallisepticum (MG)
• Le plus important des mycoplasmes aviaires
• décrit chez la dinde en 1905 (sinusite infectieuse) et chez le poulet en 1935 (maladie respiratoire chronique)
• Espèces affectées: Galliformes, pigeons, canards, oies et oiseaux sauvages (passereaux)
• Souches de pathogénicité différente
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
MYCOPLASMA GALLISEPTICUM
Épidémiologie
• Période d’incubation variable
• Porteurs asymptomatiques (poulet, avifaune)
• Transmission verticale et horizontale
• Le stress favorise l’apparition de signes cliniques
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
MYCOPLASMA GALLISEPTICUM
Signes cliniques
• Plus sévères chez les jeunes poulets et chez la dinde
• Amaigrissement, diminution de l’appétit et de la ponte
• Toux, éternuements, râles, décharge nasale et oculaire, distension des sinus infra-orbitaires
• Rarement signes nerveux, surtout torticollis
MAPAQ
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
MYCOPLASMA GALLISEPTICUM
Lésions• cachexie
• inflammation catarrhale du nez, des sinus, de la trachée, des bronches
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
MYCOPLASMA GALLISEPTICUM
Lésions
• Aérosacculite aiguë
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
MYCOPLASMA GALLISEPTICUM
Lésions
• Aérosacculite chronique
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
MYCOPLASMA GALLISEPTICUM
Lésions histologiques
DIAGNOSTIC
DIFFÉRENTIEL…
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
AUTRES MYCOPLASMES
Mycoplasma synoviae
• Souvent en association avec d’autres agents (ici MG)
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
AUTRES MYCOPLASMES
Mycoplasma synoviae
• cause aussi des lésions articulaires
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
AUTRES MYCOPLASMES
Mycoplasma synoviae
• cause aussi des lésions à l’apex des œufs (eggshell apex abnormalities)
Av Path 2009
MALAD MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
AUTRES MYCOPLASMES
Mycoplasma meleagridis
• RARE
• Légère aérosacculite
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
AUTRES MYCOPLASMES
Mycoplasma meleagridis
• spondylite et aérosacculite du sac cervical
• chondrodystrophie (turkey syndrome 65), varus uni- ou
bilatéral
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
AUTRES MYCOPLASMES
Mycoplasma iowae
• Dindes surtout mais aussi poulets et oiseaux sauvages
• Récemment associé à des sinusites et aérosacculites sévères chez
des perdrix
Catania S et al. Av Dis 2014
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
AUTRES MYCOPLASMES
Mycoplasma iowae
• Associé à des mortalités embryonnaires, aérosacculite et
chondrodystrophie (pattes et vertèbres)
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
AUTRES MYCOPLASMES
• Mycoplasmes du canard
• M.anatis, M.columbinasale
• Aérosacculite et arthrite chez les canetons
• Mycoplasmes de l’oie
• surtout M.anseris
• Salpingite et ovarite, nécrose et inflammation du phallus
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
RHINOTRACHÉITE INFECTIEUSE DE LA
DINDE
Historique et impact économique
• décrite pour la première fois dans les années 70 en
Afrique du Sud puis est apparue en même temps en
Angleterre et en Bretagne
• Deux sérotypes particulièrement prévalents en
Europe (A et B)
• En Amérique du Nord, la maladie n’a été rapportée
que chez des dindes et que dans quelques états
centraux des USA: sérotype C
• Maladie immédiatement notifiable au Canada
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
RHINOTRACHÉITE INFECTIEUSE DE LA
DINDE
Étiologie
• Metapneumovirus
• Mute facilement
Hôtes
• poulets et dindes (surtout), pintades, faisans, canards
• tout âge
Incidence et distribution
• a été rapporté dans toutes les régions du monde pratiquant
l’élevage intensif de dindes sauf en Océanie et au Canada
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
RHINOTRACHÉITE INFECTIEUSE DE LA
DINDE
Signes cliniques
• Morbidité 100% chez dindes contre 4% poulet
• Signes respiratoires supérieurs surtout
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
RHINOTRACHÉITE INFECTIEUSE DE LA
DINDE
Signes cliniques
• Tête enflée
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
RHINOTRACHÉITE INFECTIEUSE DE LA
DINDE
Lésions
• exsudat séreux à muqueux dans les sinus, le nez, la trachée
• péritonite d’œuf, œufs malformés (mais pas ridés), atrophie de
l’oviducte et de l’ovaire, prolapse de l’oviducte si toux violente
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
RHINOTRACHÉITE INFECTIEUSE DE LA
DINDE
Lésions
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
BORDETELLOSE
Bordetella avium ou hinzii
principalement dindon mais aussi poulet
Plus fréquent: Amérique du Nord (surtout USA), Allemagne et Australie
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
BORDETELLOSE
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
BORDETELLOSE
Lésions microscopiques
• présence de bactéries intimement associées aux cils de la trachée
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
BORDETELLOSE
Lésions microscopiques (suite)
• Perte de cils
MALADIES ENDÉMIQUES DU
SYSTÈME RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
CRYPTOSPORIDIOSE
Cryptosporidium baileyi surtout
Affecte plusieurs espèces mais un problème surtout chez les
dindes et les oiseaux sauvages
http://www.gwct.org.uk/advisory/guides/red-grouse-and-cryptosporidiosis/
Lagopède des saules
MALADIES ENDÉMIQUES DU
SYSTÈME RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
CRYPTOSPORIDIOSE
http://filebox.vt.edu/users/chagedor/biol_4684/Microbes/crypto.htm
http://www.k-
state.edu/parasitology/625tutorials/Cbaileyi.html
CAS #3
Élevage de poulets à griller mâles de 35 jours
• Signes légers avec peu de mortalité: plumes ébouriffées, se
tiennent entassés (ont froid)
• éternuements (snik), écoulement nasal, enflure occasionnelle
des sinus
• conjonctivite séreuse
• certains ont des râlements humides avec bruit de pompe ou de
la toux
CAS #3
Votre différentiel à ce stade?
CAS #3
Lésions chez les jeunes oiseaux les plus sévèrement atteints
CAS #3
Nombre anormalement élevé d’aérosacculites lors de
l’abattage
VOTRE DIFFÉRENTIEL?
PROCÉDURE DIAGNOSTIQUE?
BRONCHITE
INFECTIEUSE
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Historique et impact économique• forme respiratoire décrite pour la première fois dans les
années 30 aux USA; syndrome reproducteur dans les années
40 et syndrome rénal dans les 60
• premier sérotype identifié: Massachusetts
• impact économique très important:
• fréquence, contagiosité, difficulté à contrôler avec la
vaccination
• baisse de croissance
• chute de ponte et mauvaise qualité des œufs
• pic de ponte jamais atteint
• condamnations à l’abattoir (aérosacculite)
• mortalités (certaines souches, surtout néphrogéniques)
MALADIES ENDÉMIQUES DU
SYSTÈME RESPIRATOIRE
SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Étiologie
• Coronavirus
• nombreux sérotypes: le virus mute facilement
• il n’y a pas de protection croisée entre les sérotypes
• certains sérotypes ont un tropisme autre que
respiratoire (génital, rénal, autre)
Hôte
• Poulet uniquement, de tout âge
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
BRONCHITE INFECTIEUSE
Épidémiologie• morbidité élevée (souvent 100%), mortalité basse
• incubation courte: 18-36 heures
• se transmet par les aérosols surtout, aussi par les fèces
• pas de transmission verticale
• le virus se réplique tout d’abord dans la trachée puis se distribue et se multiplie dans les organes internes
• les oiseaux restent porteurs un certain temps (amygdales caecales)
• Il peut y avoir plusieurs souches concomitantes chez un même individu, favorisant les recombinaisons
• épizooties fréquentes malgré la vaccination
• Immunité vaccinale courte
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Lésions respiratoires
MAPAQShivaprasad
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Lésions respiratoires
Diseases of Poultry, 2009
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Lésions histologiques respiratoires
• trachée
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Signes cliniques reproducteurs• baisse de ponte temporaire ou définitive (10-70%), œufs de
mauvaise qualité
C.L.Davis Foundation
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Signes cliniques reproducteurs
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Signes cliniques reproducteurs• si infectées en très bas âge, formation de « fausses
pondeuses » (pic de ponte à 35-55%), abdomen gonflé
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Lésions système reproducteur
• Ponte abdominale, oviductes atrophiés ou kystiques
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Lésions système reproducteur
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Signes cliniques et lésions rénales
• (seulement avec certaines souches) : dépression, soif intense, fèces humides, mortalité, signes respiratoires concomitants
J. Feng, Emerg Infec Dis 2012
MAPAQ, souche 4/91
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Lésions
Shivaprasad
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
BRONCHITE INFECTIEUSE
Lésions histologiques
• rein
Source: Shivaprasad
DIAGNOSTIC
DIFFÉRENTIEL…
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
CORYZA INFECTIEUX
Étiologie
• Avibacterium (Haemophilus) gallinarum ou paragallinarum, bâtonnet Gram-
• Croît sur gélose avec une strie de Staph.
• survit très peu longtemps hors de l’hôte
• peut causer des lésions de façon primaire mais est souvent associé à d’autres agents
Hôtes
• Poulet surtout, adultes plus sensibles
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
CORYZA INFECTIEUX
Signes cliniques• dure 7-14 jours en moyenne si non compliqué
• l’écoulement nasal est le principal signe
• éternuements, conjonctivite, crête enflée
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
CORYZA INFECTIEUX
Signes cliniques
• Sinusite!
MAPAQ
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
CORYZA INFECTIEUX
Signes cliniques
• Rarement: dépression, râles et difficultés respiratoires
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
CORYZA INFECTIEUX
Lésions
• rhinite, conjonctivite et sinusite cattharale
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
CORYZA INFECTIEUX
Lésions
MALADIES ENDÉMIQUES DU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR (POULET)
CORYZA INFECTIEUX
Lésions
• pneumonie et aérosacculite rares (surtout si surinfection)
AUTRES CAUSES DE LÉSIONS AU SYSTÈME
RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
GAZ IRRITANTS
Ammoniac:
• doit être <25 ppm dans l’air
• 50-75 ppm: réduction de la croissance
• 75-100 ppm: perte de cils et métaplasie muqueuse
• >100 ppm: ulcères de cornée, kératoconjonctivite
MALADIES ENDÉMIQUES DU
SYSTÈME RESPIRATOIRE
SUPÉRIEUR
Diagnostic
• Échantillons: trachée ou écouvillons trachéaux, poumon, sacs aériens
• PCR (mycoplasmes, BI)
• Bactériologie: prélever de façon stérile et préciser si l’on suspecte Avibacterium dans la demande MAPAQ
Colonies satellites
MALADIES ENDÉMIQUES DU
SYSTÈME RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR
Diagnostic (suite)
• Lésions histologiques suggestives de
mycoplasmose (follicules lymphoïdes) ou
de cryptosporidiose
• Conclure à de l’ammoniac si exclusion des
autres agents infectieux précités
CAS #4
Dindonneaux mâles de 10 semaines d’âge
Lot de 2500
Mortalité en augmentation depuis 10 jours; 50 morts depuis 3 jours; aujourd'hui, 30 morts: bon état de chair
Commence à y avoir des « traîneux » (retards de croissance)
Aucun problème de régie détecté, très bon entretien du bâtiment
CAS #4
Diagnostic morphologique?
patologiaaviarmidiagnostico.blogspot.ca
Chêne Vert
VOTRE DIFFÉRENTIEL?
PROCÉDURE DIAGNOSTIQUE?
ORNITHOBACTÉRIOSE
PNEUMONIES
ORNITHOBACTÉRIOSE
Historique
• Pasteurella-like rapporté chez les dindes depuis
1981
• la bactérie a été identifiée définitivement en 1993
Étiologie
• Ornithobacterium rhinotracheale, bâtonnet Gram-
pléomorphe
• la bactérie est souvent associée à d’autres
pathogènes, du moins au Québec
PNEUMONIES
ORNITHOBACTÉRIOSE
Hôtes
• dinde et poulet surtout, aussi perdrix et autres
Épidémiologie
• transmission horizontale par voie aérogène et par l’eau
• très contagieux, devient facilement endémique dans un troupeau
• le temps froid favorise sa survie
• La transmission verticale semble possible
• capacité controversée à causer la maladie sans infection virale ou bactérienne préalable
• Période d’incubation courte, surtout chez la dinde (24 h)
PNEUMONIES
ORNITHOBACTÉRIOSE
Signes cliniques
• dépendent beaucoup des infections secondaires et des
facteurs environnementaux
• Signes respiratoires supérieurs et inférieurs
• Diminution de la production d’œufs et œufs de mauvaise
qualité (plus petits, coquille malformée)
• Tête enflée et signes nerveux chez le poulet et la perdrix
• Boiterie
PNEUMONIES
ORNITHOBACTÉRIOSE
Lésions
• Sinusite, trachéite, péripneumonie et pneumonie fibrineuses
• Aérosacculite avec exsudat muqueux, parfois polysérosite
chez la dinde
Hafez, World poultry, juin 2014
PNEUMONIES
ORNITHOBACTÉRIOSE
Lésions
• œdème sous-cutané de la tête, ostéomyélite, encéphalite et
otite chez les broilers et les perdrix
patologiaaviarmidiagnostico.blogspot.ca
PNEUMONIES
ORNITHOBACTÉRIOSE
Lésions
• splénomégalie, arthrite, ténosynovite et ostéomyélite
patologiaaviarmidiagnostico.blogspot.ca
DIAGNOSTIC
DIFFÉRENTIEL…
PNEUMONIES
CHOLÉRA AVIAIRE
PNEUMONIES
E.COLI
Shivaprasad
PNEUMONIES
STAPHYLOCOCCIE
PNEUMONIES
CHLAMYDIOSE
• Chlamydia (Chlamydophila) psittaci, organisme très petit et intra-cellulaire obligatoire
• l’incidence de la maladie chez la volaille a beaucoup diminué depuis les années 60 mais semble en réémergence chez les dindes et les canards en Europe
• Séroprévalence plus élevée que la maladie: sous-diagnostiqué?
• zoonose
• Maladie immédiatement notifiable au Canada
• au moins 400 espèces aviaires susceptibles;
le poulet est plutôt résistant
PNEUMONIES
CHLAMYDIOSE
Signes cliniques
PNEUMONIES
CHLAMYDIOSE
Lésions
• aérosacculite, périhépatite et péricardite fibrineuses,
pneumonie, splénomégalie
Shivaprasad
PNEUMONIES
CHLAMYDIOSE
Lésions
• Infection de la glande nasale
Shivaprasad
PNEUMONIES
CHLAMYDIOSE
Lésions
• nécrose hépatique et splénique, myocardite
ShivaprasadDiseases of poultry
PNEUMONIES
CHLAMYDIOSE
Lésions
• Conjonctivite, entérite cattharale
• Orchite et épididymite caractéristiques
• Une grosse rate peut être la seule lésion!
Shivaprasad
PNEUMONIES
CHLAMYDIOSE
Lésions microscopiques
• foyers de nécrose dans divers organes et présence de
nombreux macrophages comportants des inclusions
basophiles intra-cytoplasmiques
Shivaprasad
PNEUMONIES
Diagnostic
• Échantillons: poumons, sacs aériens, trachée
• Culture bactérienne pour ORT pas toujours facile
• Toujours vérifier Chlamydia lors de nécropsie de pigeon
(PCR)
CAS #5
Dindonneaux de 12 jours qui respirent très difficilement
depuis hier
CAS #5
Certains tombent et sont incapables de se relever
VOTRE DIFFÉRENTIEL À
CETTE ÉTAPE?
CAS #5:
DX MORPHOLOGIQUE?
MAPAQ
CAS #5:
DX MORPHOLOGIQUE?
MAPAQ
MAPAQ
CAS #5:
DX MORPHOLOGIQUE?
ET MAINTENANT, VOTRE
DIFFÉRENTIEL?
PROCÉDURE DIAGNOSTIQUE?
ASPERGILLOSE
ASPERGILLOSE
Étiologie
• Aspergillus sp., fumigatus étant le plus fréquent
• Fongus omniprésent dans l’environnement
• Porter un masque si conidiophores
Hôtes
• toutes les espèces
• Forme aiguë: jeunes poussins et dindes; très important chez
les palmipèdes, la pintade et les ratites
• Forme chronique: dindes adultes; beaucoup de pertes à
l’abattoir
ASPERGILLOSE
Épidémiologie
• pas contagieux
• transmission horizontale, surtout aérosol
• la mauvaise ventilation, l’humidité, la chaleur (été), la quantité
importante de poussière et la mauvaise hygiène sont les
facteurs prédisposants
• chez les canards gavés, le trempage du maïs peut favoriser le
développement de moisissure
• peut être acquis dans l’œuf
• les animaux en santé et adultes sont résistants sauf s’il y a une
pression infectieuse majeure ou un stress
ASPERGILLOSE
Signes cliniques
• surtout système respiratoire inférieur : dyspnée, tachypnée,
cyanose
ASPERGILLOSE
Signes cliniques
• chez les poussins, torticolis et manque d’équilibre assez
caractéristiques de la forme nerveuse
ASPERGILLOSE
Signes cliniques
• Abattement, diarrhée, soif, perte de poids si forme systémique
• kératoconjonctivite blanchâtre ou endophtalmite
Diseases of poultry
ASPERGILLOSE
Lésions
• granulomes blanchâtres ou verdâtres dans les poumons et les
sacs aériens, bifurcation des bronches
MAPAQ Shivaprasad
(perroquet)
ASPERGILLOSE
Lésions• Granulomes dans les sacs aériens et viscères
Agence canadienne d’inspection des aliments
ASPERGILLOSE
Lésions
• zones jaunâtres dans le cerveau
• exsudat blanchâtre sur l’œil ou à l’intérieur
ASPERGILLOSE
Lésions
• Œufs contaminés
ASPERGILLOSE
Diagnostic
• Nécropsie et histologie
• Mycologie
• Pas de sérologie efficace
hyphes conidiophores
QUELLE MALADIE EST-CE?
Shivaprasad
SYNGAMOSE
Étiologie
• Syngamus trachea, un nématode hématophage dont le mâle
et la femelle adultes sont en accouplement permanent dans la
trachée, encore appelé « ver rouge » ou ver fourchu » des
volailles
PROTOCOLE DE TESTS POUR UN
PROBLÈME RESPIRATOIRE AU
QUÉBEC:
Dindes: PCR Newcastle, mycoplasmes aviaires et bactériologie (poumon, écouvillons)
• Si aérosacculite et splénomégalie, PCR Chlamydia
Poulets: PCR bronchite, mycoplasmes aviaires et bactériologie (poumon, écouvillons)
• Si trachéite mais tous les PCRs négatifs: PCR Newcastle
Si sinusite mucoïde: envoyer la tête (ou écouvillon stérile de sinus) et demander strie de Staph. pour Avibacterium
Si pneumonie: spécifier ORT en bactério
Si aspergillose: mycologie au besoin sinon l’histo suffit
PCR influenza fait de routine sur TOUS les oiseaux
Histo: trachée, paupière, poumon, parfois coupe de nez et sac aérien
QUESTIONS?