Patatras ! mag' n°6

64
P A t A t R A S P P A t A t R A S Mars 2014 . GRATUIT MAG’ Loi n°49-956 du 16 juillet sur les publications destinées à la jeunesse modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011 - Mars 2014 Le canard « qu’il est à toi ! » Lyon . Saint-Etienne . Grenoble Mensuel ludo-culturel des 7-12 ans N 6 La Ville

description

Pour mieux comprendre la ville en période d'élections municipales.

Transcript of Patatras ! mag' n°6

Page 1: Patatras ! mag' n°6

PAtAtRASPPA tA tR A S

Mars 2014 .GRATUIT

MAG’

Loi n°4

9-95

6 du 16

juillet

sur

les

public

atio

ns

des

tinée

s à

la jeu

nes

se m

odifi

ée p

ar la

loi n°2011-

525

du 17

mai

2011

- M

ars

2014

Le canard « qu’il est à toi ! »

Lyon . Saint-Etienne . GrenobleMensuel ludo-culturel des 7-12 ans

N 6

La VilleLa Ville

Page 2: Patatras ! mag' n°6

Espace Annonceurs

ATTENTIONCE MAGAZINE CONTIENT de la PUBLICITÉ !

Et oui, si ton mag’ est gratuit, c’est parce

qu’il y a des publicités dedans.

C’est un peu comme dans les villes

d’ailleurs.

Alors, quand tu lis ton Patatras ou que tu attends le bus,

réfléchis bien avant de céder à l’envie que ces

pubs t’ont donné !

2

Non,c'est pas

possible ?!

Directeur de publication :Nico Juret

Rédac’ chef :Emmanuelle Berne

Rédacteur-trice(s) :Grégoire Damon, Nico Juret, Annabel Coavoux, Emmanuelle BerneEdwige Planchin

Maquette : Nico Juret

Graphismes et illustrations :La Coulure, Duck, Nico Juret, Emma Lidbury,Faustine Brunet, Max Lewko

Photographie :Romain Carmona

Assistant commercial :Sacha Cagnon

- Dossier pages 4 à 7- Il était une fois . . . Le Corbusier page 8 - Petit cours d'histoire page 10- La Bellle Histoire de Tonton Grégoire VII Moujiks, marais et sports d'hiver page 14- Ateliers (ré)créatifs page 19- Emma au jardin : Fleuris ta ville ! page 20- Atelier photo : L'affiche de campagne page 21- La petite rédac' pages 22 à 30- À toi de jouer pages 31- Reno et Dr Chips pages 36- Quoi de neuf Clémentine ? : La pétition page 38- Coups de coeur page 42- Culture page 43- Les Incroyables comestibles page 46- Espèce de sale canard ! page 49- Agenda page 50 - Pat & Compagnie page 57- Jeux page 58 - Infos pratiques page 62

SOMMAIRE

OURS

Page 3: Patatras ! mag' n°6

3

Édito

[V ILLE] : La ville est une agglomération urbaine ou une commune qui doit avoir plus de 2 000 habitants.

Mensuel - Mars 2014 - Imprimé par Rotimpres C/Pla de l’Estany s/n, 17181 Aiguaviva, Girona, Espagne.ISSN 0753-3454 Dépot Légal à parution.

Ah, la vil le !

Il y a ceux qui l'aiment et ceux qui la détestent.

Et en ce moment, il y a ceux et celles qui veulent en être le(a) chef(fe) et qui sont prêts à se traiter de « grosse patate pourrite » pour gagner !

Oui, car cette année, en mars, ce sont les élections municipales, dans toute la France !

Graphismes et illustrations :La Coulure, Duck, Nico Juret, Emma Lidbury,Faustine Brunet, Max Lewko

Photographie :Romain Carmona

Assistant commercial :Sacha Cagnon

coquille d’ours

+Patatras ! édité par

26, rue Villeroy, 69003 Lyon

association loi 1901

Page 4: Patatras ! mag' n°6

4

DOSSIER LE

La ville, lieu de vie et vie de la cite...

BLA BLABLABLABLA BLA BLA

Tu vis certainement en ville ou pas très loin d’une ville. Et souvent, tu te demandes comment ça fonctionne, qui s’en occupe... La ville est à la fois l’endroit où nous vivons, mais c’est aussi un espace d’expression et d’action (politique ou citoyenne). Alors en route pour une petite fl ânerie urbaine !

ÉtymologieLe mot ville vient du mot latin « villa » qui désigne une maison de campagne. En latin, le mot qui signifi e la ville est « urbs », qui a donné le mot français « urbanisme », tandis qu’en grec, la ville se dit « polis », qui a donné le mot « politique ».

AgoraL’agora, du mot grec, veut dire la place publique. C’est le lieu du rassemblement, en particulier pour les marchés. En latin, l’équivalent est le forum. Le terme de place publique est le symbole de la vie politique et citoyenne et de nos jours des espaces d’expression sur Internet.

Page 5: Patatras ! mag' n°6

5

DOSSIER CitoyennetéLa citoyenneté est le fait d’être un citoyen, c’est-à-dire l’un des membres de cette grande communauté appelée pays ou nation. Le fait d’être un citoyen implique que l’individu à des droits, comme celui de voter ou d’être engagé dans la vie associative, mais aussi des devoirs : ceux de respecter la loi.

Démocratie (participative)Le mot démocratie vient du grec « demos » qui veut dire le peuple et de « kratos », la souveraineté. La démocratie signifi e que les citoyens peuvent participer aux décisions qui concernent la vie de la cité, comme choisir le(a) maire de leur ville lors des élections municipales ou donner leur avis sur des projets d’aménagement lors des concertations.

ÉlectionsTous les six ans, ton papa et ta maman vont voter (ou pas) pour un(e) nouveau(elle) maire. Ils se rendent dans une école ou dans une mairie, ils prennent les bulletins de tous les candidats aux élections municipales et vont ensuite faire leur choix dans l’isoloir où ils mettent leur bulletin dans une enveloppe. Cette année, les élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars 2014.

Vote et abstentionOn peut choisir de ne rien mettre dans l’enveloppe. Cela s’appelle un vote blanc. On peut également avoir très envie de faire un joli dessin sur le bulletin du candidat qu’on aime le moins. Cela s’appelle un vote nul. Enfi n, on peut s’abstenir, c’est-à-dire que l’on choisit de ne pas voter. Ce sont aussi des manières de donner son opinion.

VOTEZ pour moi !

VOTEZ pour moi !

VOTEZ pour moi !

VOTEZ pour moi !

?

Page 6: Patatras ! mag' n°6

6

MaireLe(a) maire de la ville est la personne qui va s’occuper, avec une équipe de conseillers municipaux, de gérer les affaires de la ville : créer des emplois, construire de nouveaux quartiers, aménager des jeux, mettre en place des lignes de transports en commun, etc. Si on est content de son travail, on peut voter pour cette personne ou pour une autre, si on n’est pas content. Un(e) maire peut se représenter plusieurs fois pour être réélu pour une durée de six ans.

UrbanismeIl faut des gens pour créer les villes, les concevoir, en faire les plans et les construire. L’urbanisme est donc la capacité de savoir réaliser ou rénover de nouveaux quartiers, des rues, des jardins, etc.

ConcertationQuand il y a un projet d’aménagement dans la ville, les citoyens ont la possibilité de participer à des réunions de concertation pour dire si le projet leur plaît ou non. Souvent c’est très passionné, car les gens ne sont pas toujours d’accord entre eux.

Page 7: Patatras ! mag' n°6

7

UtopieLe terme d’utopie signifie « non-lieu ». Ce mot vient du grec « topos », qui veut dire « le lieu » et du préfixe « ou » qui est privatif. Une utopie est un rêve, un idéal. C’est souvent à partir de l’utopie que l’on crée de nouvelles choses. De nombreux urbanistes et architectes sont partis de leurs utopies pour concevoir des « cités idéales », comme Le Corbusier.

MétropoleLe périmètre des villes grandit et s’étend de nos jours. La ville est aujourd’hui un territoire souvent constitué d’une ville-centre, comme Lyon par exemple, et de toutes les villes proches qui sont autour et leurs agglomérations pour former un immense ensemble.

BanlieueLa banlieue est composée des communes qui se trouvent à la périphérie de la ville principale. Autrefois, on les appelait les faubourgs. La banlieue peut être très résidentielle avec des petites maisons et des jardins ou constituée de grands immeubles impersonnels. On appelle ces quartiers des « cités ».

Page 8: Patatras ! mag' n°6

Quand on parle d’architecture, le nom de Le Corbusier est sans doute le plus connu.

A

d

C’est en octobre 1887, que naît à la Chaux-de-Fonds en Suisse, Charles-Édouard Jeanneret-Gris. D’accord, presque personne ne connaît ce nom là... Car c’est en 1920, seulement, qu’il prend le nom de Le Corbusier.

Le Corbu - et oui, il avait aussi un surnom - était à la fois peintre, écrivain, designer, etc. Mais c’est surtout en tant qu’architecte qu’il est célèbre.

Et surtout parce qu’il avait une manière très personnelle de construire des habitations. Il faut savoir qu’à son époque il y avait eu la crise économique de 1929, les deux guerres mondiales, l’après-guerre et il fallait loger plein de gens. Il fallait donc chaque fois construire grand, vite et pas cher !

Portrait

Article et illustration de Nico Juret

IL ETAIT UNE FOIS,

LE CORBUSIER

8

Article et illustration de Nico Juret

UNE FOIS,UNE FOIS,

Page 9: Patatras ! mag' n°6

Les projets d’urbanisme étaient donc de grandes constructions en béton.

Mais, Le Corbusier voulait en plus penser au bonheur des habitants. Il n’inventait pas de simples maisons, mais des grands ensembles qui fonctionnaient comme une véritable ville. Il n’avait pas son pareil pour construire des immeubles en béton aux formes très pures et souvent pleines d’utopies.

Il construisait en hauteur, avec des terrasses et n’oubliait jamais d’utiliser la couleur, la lumière et la végétation. Dans chacun de ses projets, il se débrouillait pour organiser les immeubles comme une vraie ville, avec une école, une bibliothèque, une salle de spectacle, des jardins et même un terrain de sport. Et comme il trouvait que ce qui se vendait dans les magasins était tout moche, il dessinait même les meubles !

Avec le recul, on peut se demander si le fait qu’il choisisse tout n’était pas un peu exagéré et si cela ne nuirait pas à la liberté des habitants. C’est souvent le problème avec les utopies !

Le Corbusier a exporté ses utopies un peu partout dans le monde, comme en Inde, en Amérique du Sud et du Nord ou encore au Japon. En France, son projet le plus célèbre est celui de la Cité Radieuse à Marseille.

Et en Rhône-Alpes, on peut retrouver ses créations à Firminy ou au Couvent de La Tourette, près de l’Arbresle.

Le Corbusier meurt le 27 août 1965.

9

Page 10: Patatras ! mag' n°6

10

Les hommes ont trouvé un moyen assez pratique pour se réunir facilement au même endroit : la ville ! Au cours des siècles, la ville est à la fois le lieu du commerce, de la vie politique et religieuse, du débat et des relations sociales, comme des révoltes et des révolutions ! Parcours à travers les méandres de quelques uns de ces hauts lieux urbains et mythiques.

La plus vieille ville préhistorique Des archéologues ont découvert très récemment, en Bulgarie, une cité datant du 5e millénaire avant Jésus-Christ. Composée de maisons à deux étages, cette ville comptait quelque 350 habitants. Son activité était articulée autour de l’exploitation d’une mine de sel. Cette cité présente des sanctuaires, des tombeaux et des murailles.

BabyloneAu 2e millénaire avant notre ère, naît la cité de Babylone en Mésopotamie (l’actuel Irak), qui connaîtra sa période la plus fl orissante au IVe siècle avant J-C. Cette cité est devenue mythique pour ses Jardins suspendus et sa Tour de Babel, ainsi que par le récit qu’en a fait la Bible et certains auteurs latins.

AthènesGrande cité de la Grèce du 1er millénaire avant notre ère, Athènes imposera sa puissance à partir du VIIIe siècle avant J-C, sous le règne de Périclès. Athènes fut conquise en 86 avant J-C par les Romains et perdit son pouvoir politique sans pour autant perdre son infl uence culturelle. Les Romains s’inspirèrent d’elle pour développer Rome et rendre leur capitale plus majestueuse.

Petit cours d’histoire Des premières cités aux métropoles modernes

de sel. Cette cité présente des sanctuaires, des tombeaux et des murailles.

BabyloneBabyloneAu 2e millénaire avant notre ère, naît la cité de Babylone en Mésopotamie (l’actuel Irak), qui connaîtra sa période la plus fl orissante au IVe siècle avant J-C. Cette cité est devenue mythique pour ses Jardins suspendus et sa Tour de Babel, ainsi que par le récit qu’en a fait la Bible et certains auteurs latins.

10

Page 11: Patatras ! mag' n°6

11

RomeRome aurait été créée en 753 avant J-C sur le Mont Palatin par Romulus, qui aurait tué son jumeau Remus lors de sa fondation. Voilà pour la légende. D’un point de vue historique, c’est au VIIe siècle que Rome est née, environnée de ses sept collines. Entre le début de l’ère chrétienne et le VIe siècle, Rome est la ville la plus importante du monde.

Lutèce et LugdunumBien avant de s’appeler Paris, notre capitale a pour nom Lutèce et c’est une ville gauloise où vivent les Parisii. C’est César qui la désigne sous ce nom. La ville sera le siège d’une grande bataille entre les Romains et les Gaulois, en 52 avant J-C, où elle est incendiée par ces derniers pour empêcher qu’elle ne soit prise. Quant à Lugdunum, actuelle ville de Lyon, c’est en 43 avant J-C qu’elle sort de terre et crée ses fondations sur la colline de Fourvière. Elle deviendra la capitale de la Gaule une vingtaine d’années plus tard. Mais ce ne sont pas non plus les Romains qui fondèrent Lugdunum mais un peuple gaulois, les Allobroges.

Villes d’Orient, du Maghreb et arabo-andalousesDès le VIe siècle, surgissent Constantinople (actuelle Istanbul), puis naissent Bagdad, Damas, Le Caire... Ces villes sont les piliers du monde arabo-musulman. Elles sont des comptoirs de commerce fameux et érigent palais et mosquées. L’infl uence du monde arabo-musulman ira jusqu’en Espagne et en particulier en Andalousie pour créer Séville, Cordoue ou Grenade. Elle s’étendra aux pays du Maghreb et aux villes comme Tunis. Fès et Alger, cités qui ont déjà connu bien des invasions depuis l’Antiquité.

Rome est la ville la plus importante du

Bien avant de s’appeler Paris, notre capitale a pour nom Lutèce et c’est une ville gauloise où vivent les Parisii. C’est César qui la désigne sous ce nom. La ville sera le siège d’une grande bataille entre les Romains et les Gaulois, en 52 avant J-C, où elle est incendiée par ces derniers pour empêcher qu’elle ne soit prise. Quant à Lugdunum, actuelle ville de Lyon, c’est en 43 avant J-C qu’elle sort de terre et crée ses fondations sur la colline de Fourvière. Elle deviendra la capitale de la Gaule une vingtaine d’années plus tard. Mais ce ne sont pas non plus les Romains qui fondèrent Lugdunum mais un

Page 12: Patatras ! mag' n°6

12

Villes d’AsieLa ville de Pékin en Chine devient la capitale des dynasties successives à partir du IXe siècle. Mais ce n’est qu’au XVIe siècle qu’elle sera réellement la capitale politique du pays en accueillant le siège du gouvernement. C’est à cette époque qu’est construite la Cité interdite. Au Cambodge, Angkor est la capitale de l’Empire Khmer, dès le IXe siècle et ce jusqu’au XVe. De cette cité ne restent que des ruines et de nombreux temples hindouistes encore très visités. Villes médiévales d’OccidentC’est à partir de l’an 1000 que l’urbanisation explose ! Les villes européennes prennent de l ’essor : Paris, Nantes, Strasbourg, Bruges, Londres, Madrid, Tolède, Berlin, Moscou... Elles sont entourées d’enceintes fortifi ées pour arrêter les envahisseurs et de faubourgs à leurs abords. En France, les villes voient émerger en leur centre d’immenses cathédrales. C’est le temps des bâtisseurs. Les villes deviennent également de grands carrefours du commerce. Les instances du pouvoir s’y installent progressivement.

Vauban et LedouxCes deux architectes et urbanistes français ont particulièrement marqué la conception de la ville entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier est notamment l’auteur de la Saline d’Arc-et-Senans, sorte de cité idéale, et le second a réalisé de nombreux forts et citadelles, dont celles de Belfort et de Besançon.

Page 13: Patatras ! mag' n°6

13

Article d’Emmanuelle BerneIllustrations de Nico Juret

Haussmann et les grands boulevardsL’empereur Louis-Napoléon Bonaparte (Napoléon III), inspiré par un voyage à Londres, demande au baron Haussmann, alors préfet de Paris, de remodeler la ville. Ce dernier fait procéder à la destruction de nombreux quartiers populaires de la capitale pour tracer les grandes avenues et boulevards que nous connaissons aujourd’hui, dont les Champs-Elysées. Cette nouvelle confi guration avait aussi pour but d’éviter toutes les formes d’insurrection, jusqu’alors facilitées par la présence de petites rues et ruelles.

New York et le Nouveau mondeC’est à partir de la fi n du XVIIIe siècle que New York commence à se développer pour faire face à la croissance de sa population et à l’arrivée de nouveaux migrants. Elle construit ses principaux quartiers comme Manhattan ou Brooklyn ou encore Central Park. Les premiers grattes-ciel sont érigés dès le début du XXe siècle.

XXe siècle et grands ensemblesCrise du logement et après-guerre favorisent la construction d’immeubles de grande taille, souvent à la périphérie des villes. Dans les années 60, naissent les grands ensembles, c i tés composées de grandes barres d’immeubles et de tours. Aujourd’hui, ces ensembles forment ce que l’on appelle des « cités », souvent situées en banlieue et pas toujours très agréables à vivre.

Page 14: Patatras ! mag' n°6

14

Moujiks, marais et sports d’hiver

La Belle Histoire de Tonton Gregoire

Texte de Grégoire DamonIllustrations de Nico Juret

Pour être un grand bâtisseur, il faut être fort aux Lego. T’es-tu déjà demandé quelle patience il fallait pour trouver assez de cubes de la même couleur pour construire la pyramide de Khéops ? S’il s’agit d’une ville, c’est encore pire : il faut non seulement penser aux bâtiments, mais aussi aux rues, aux squares, aux égouts et à tout un tas de choses qui réclament un immense savoir-faire.Et s’il s’agit en plus de faire jaillir une ville nouvelle de rien du tout, il faut une sacré ambition ! Et il faut sans doute être...un peu fou.

Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Pierre. Enfi n, petit, c’est une façon de parler : il mesurait plus de deux mètres et venait de monter sur le trône d’un des plus grands pays du monde, la Russie. C’était à la fi n du 17ème siècle. À l’époque, l’empereur — on l’appelait le Tsar — y avait un pouvoir absolu. Il pouvait donc faire tout ce qu’il voulait. Seulement, son empire l’ennuyait : il adorait la nouveauté, s’intéressait aux sciences, aux arts, était à l’affût de toutes les innovations techniques, et son pays était surtout composé de grandes plaines inhospitalières sur lesquelles des moujiks couverts de haillons et des popes à longues barbes passaient leur temps à bêcher ou à prêcher, esquivant de ça et là une razzia de cosaques ou de guerriers tartares, avec pour

à Maïssa

La Belle Histoire de Tonton GregoireLa Belle Histoire de Tonton Gregoire

Texte de Grégoire DamonIllustrations de Nico Juret

empire l’ennuyait : il adorait la nouveauté, s’intéressait aux empire l’ennuyait : il adorait la nouveauté, s’intéressait aux sciences, aux arts, était à l’affût de toutes les innovations sciences, aux arts, était à l’affût de toutes les innovations techniques, et son pays était surtout composé de grandes techniques, et son pays était surtout composé de grandes plaines inhospitalières sur lesquelles des moujiks couverts plaines inhospitalières sur lesquelles des moujiks couverts de haillons et des popes à longues barbes passaient leur de haillons et des popes à longues barbes passaient leur temps à bêcher ou à prêcher, esquivant de ça et là une temps à bêcher ou à prêcher, esquivant de ça et là une razzia de cosaques ou de guerriers tartares, avec pour razzia de cosaques ou de guerriers tartares, avec pour

Page 15: Patatras ! mag' n°6

Moujiks, marais et sports d’hiver

seul souci de sauvegarder la tradition. Le pays n’était guère moderne, il n’avait même pas de fl otte, alors que le souverain adorait les bateaux... Non, c’était plus qu’il ne pouvait en supporter ! Il valait mieux faire un petit voyage pour se changer les idées...

Et Pierre partit faire le tour de l’Europe. Quand il revint, il avait beaucoup

changé. Il avait visité de grands centres intellectuels, vu des merveilles architecturales, avait même travaillé sur des chantiers navals ! Surtout, il ramenait les dernières modes vestimentaires — bref, il était devenu ce qu’on appelle une « fashion victim ». Il commença par interdire le port de la barbe, sous peine d’amende. La

barbe, ça fait négligé, et puis personne n’en portait en Occident. Puis, il ordonna

aux membres de sa cour, aux nobles et à tous les habitants de sa capitale, Moscou, de s’habiller à

l’occidentale. Mais même vêtus ainsi, avec des mentons lisses, ses sujets faisaient bizarre dans le paysage. Et pour cause : ils déambulaient dans une vieille capitale en bois construite à la va-vite et qui brûlait à intervalles réguliers. Les seuls édifi ces en pierre étaient les églises, et encore, avec leurs coupoles peintes de couleurs vives, elles ressemblaient à de

gros gâteaux. Ça ne faisait pas très sérieux...

— Quel pays de ringards ! se dit Pierre. Et il décida aussitôt de se construire une ville. Une nouvelle capitale...

15

à Maïssa

Et Pierre partit faire le tour de l’Europe. Et Pierre partit faire le tour de l’Europe.

Quand il revint, il avait beaucoup Quand il revint, il avait beaucoup changé. Il avait visité de grands changé. Il avait visité de grands centres intellectuels, vu des merveilles centres intellectuels, vu des merveilles architecturales, avait même travaillé architecturales, avait même travaillé sur des chantiers navals ! Surtout, sur des chantiers navals ! Surtout,

la barbe, sous peine d’amende. La la barbe, sous peine d’amende. La barbe, ça fait négligé, et puis personne barbe, ça fait négligé, et puis personne n’en portait en Occident. Puis, il ordonna n’en portait en Occident. Puis, il ordonna

aux membres de sa cour, aux nobles et à tous aux membres de sa cour, aux nobles et à tous

Quand il revint, il avait beaucoup Quand il revint, il avait beaucoup changé. Il avait visité de grands changé. Il avait visité de grands centres intellectuels, vu des merveilles centres intellectuels, vu des merveilles architecturales, avait même travaillé architecturales, avait même travaillé sur des chantiers navals ! Surtout, sur des chantiers navals ! Surtout, il ramenait les dernières modes il ramenait les dernières modes

Il commença par interdire le port de Il commença par interdire le port de la barbe, sous peine d’amende. La la barbe, sous peine d’amende. La

barbe, ça fait négligé, et puis personne barbe, ça fait négligé, et puis personne

édifi ces en pierre étaient les églises, et encore, avec leurs édifi ces en pierre étaient les églises, et encore, avec leurs coupoles peintes de couleurs vives, elles ressemblaient à de coupoles peintes de couleurs vives, elles ressemblaient à de

gros gâteaux. Ça ne faisait pas très sérieux...gros gâteaux. Ça ne faisait pas très sérieux...

— Quel pays de ringards ! se dit Pierre. — Quel pays de ringards ! se dit Pierre. Et il décida aussitôt de se construire une ville. Et il décida aussitôt de se construire une ville. Une nouvelle capitale... Une nouvelle capitale...

Page 16: Patatras ! mag' n°6

La Belle Histoire de Tonton Gregoire VII

Ce serait une belle ville, en pierre, avec de grandes avenues, des bâtiments majestueux, des universités, des musées, et surtout, un port. Oui, mais... la Russie est un pays immense, mais, à l’époque, sa seule voie d’accès à la mer se trouvait au nord. Notamment ce petit coin, à l’embouchure d’un fl euve, la Néva. Ce n’était pas un coin très hospitalier. C’était même un marais parfaitement inhabitable : qui dit marais dit moustiques, et qui dit moustiques, dit piqûres, et, comme la plupart de nos médicaments n’existaient pas encore, fi èvre, paludisme, mort certaine... En plus, il y neigeait presque la moitié de l’année et la terre était si basse que les inondations risquaient d’être fréquentes.

Qu’à cela ne tienne ! Se dit Pierre. Il n’y aurait qu’à assécher les marais !

C’était facile à dire. Surtout qu’en plus des moustiques et du froid, il fallait compter avec l’eau polluée, la faim, les accidents du travail et tout ce qui accompagne les gros chantiers de construction.

Qui allait pouvoir supporter un sort pareil ?

Pour le savoir, pas besoin d’avoir fait le tour de l’Europe, pour le coup : les moujiks, paysans russes de l’époque. C’étaient des serfs. Autrement dit, des esclaves. Il suffi sait donc de les faire venir par paquets de trente ou quarante mille par an, et le tour était joué.

Le chantier se mit en route en 1703. Et la ville sortit du néant en à peine quelques années. C’était un tour de force. Monstrueux, certes : les pertes parmi les ouvriers étaient énormes. Mais Pierre ne se posait pas ce genre de questions. Après tout, la légende dit que Rome a été construite sur les restes de Remus, et, selon la Bible, la première ville aurait été fondée par Caïn après le meurtre de son frère Abel. Et Pierre avait un rêve. On ne va pas reprocher aux grands enfants de vouloir réaliser leur rêve, quand même ? Quant aux moujiks, était-ce sa faute si les bonshommes Lego n’avaient pas encore été inventés ?

16

et, comme la plupart de nos médicaments n’existaient et, comme la plupart de nos médicaments n’existaient pas encore, fi èvre, paludisme, mort certaine... En plus, pas encore, fi èvre, paludisme, mort certaine... En plus, il y neigeait presque la moitié de l’année et la terre il y neigeait presque la moitié de l’année et la terre

fréquentes.fréquentes.

Qu’à cela ne tienne ! Se dit Pierre. Il n’y aurait qu’à Qu’à cela ne tienne ! Se dit Pierre. Il n’y aurait qu’à

Pour le savoir, pas besoin d’avoir fait le tour de l’Europe, pour Pour le savoir, pas besoin d’avoir fait le tour de l’Europe, pour le coup : les moujiks, paysans russes de l’époque. C’étaient le coup : les moujiks, paysans russes de l’époque. C’étaient des serfs. Autrement dit, des esclaves. Il suffi sait donc de les des serfs. Autrement dit, des esclaves. Il suffi sait donc de les faire venir par paquets de trente ou quarante mille par an, faire venir par paquets de trente ou quarante mille par an,

du néant en à peine quelques années. C’était un tour de du néant en à peine quelques années. C’était un tour de force. Monstrueux, certes : les pertes parmi les ouvriers force. Monstrueux, certes : les pertes parmi les ouvriers étaient énormes. Mais Pierre ne se posait pas ce genre étaient énormes. Mais Pierre ne se posait pas ce genre de questions. Après tout, la légende dit que Rome a été de questions. Après tout, la légende dit que Rome a été construite sur les restes de Remus, et, selon la Bible, la construite sur les restes de Remus, et, selon la Bible, la

quand même ? Quant aux moujiks, était-ce sa faute si les quand même ? Quant aux moujiks, était-ce sa faute si les

Page 17: Patatras ! mag' n°6

Moujiks, marais et sports d’hiver

Zut, alors.Enfi n, en 1712, la ville était présentable.Il restait encore à lui trouver des habitants.Comme il avait usé tous les moujiks à disposition, Pierre se tourna vers la cour, les nobles, etc, ceux qu’il avait déjà rasés et relookés quelques années plus tôt.Ils se mirent à transpirer.

— Sire, vous n’allez quand même pas nous forcer à vivre là-bas ? — Si. — Mais... — Vous vous sentez une âme de moujik ? ...

Et voilà le travail ! Saint-Pétersbourg était née. Elle resta la capitale de l’empire russe jusqu’en 1918.

PS : Des siècles plus tard, un autre chef d’État russe, faisant du ski en Suisse, se fi t la réfl exion qu’il n’y avait pas de station de sports d’hiver en Russie. Ou plutôt si, mais une seule, assez modeste, sur le fl anc du Caucase, près d’une petite ville appelée... Comment, déjà ? Sotchi.

Il fi t alors lui aussi un rêve, et se dit que ce serait bien qu’il y ait une vraie station en Russie, qui puisse rivaliser avec les plus grandes stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser les Jeux Olympiques ! Et pourquoi pas ?

L’histoire se répète...

17

Pierre 1er, dit Pierre le grand (1672-1725)

Tsar de Russie de 1782 à sa mort. Empereur géant, bouillonnant et hyperactif, il modernisa la Russie, mais au prix de combien de moujiks ?

stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser une vraie station en Russie, qui puisse rivaliser avec les plus grandes une vraie station en Russie, qui puisse rivaliser avec les plus grandes stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser une vraie station en Russie, qui puisse rivaliser avec les plus grandes une vraie station en Russie, qui puisse rivaliser avec les plus grandes stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser une vraie station en Russie, qui puisse rivaliser avec les plus grandes une vraie station en Russie, qui puisse rivaliser avec les plus grandes

les Jeux Olympiques ! Et pourquoi pas ?les Jeux Olympiques ! Et pourquoi pas ?stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser les Jeux Olympiques ! Et pourquoi pas ?stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser stations d’Europe... Tellement belle, qu’on pourrait même y organiser

L’histoire se répète...L’histoire se répète...

Page 18: Patatras ! mag' n°6

18

Recus par la poste : ?

Page 19: Patatras ! mag' n°6

rrrAtelie

rs

créatifs

(Histoire de s’occuper à la maison quand on s’ennuie ou que dehors il fait un froid de canard !) Ce mois-ci : créat

ifs(ré)

19

Il te faut : Des boites, des cartons et autres emballages propres que tu trouves dans la poubelle de tri.

Ville-poubelle !!!

Étape 1 : Récupère des emballages en carton ou en plastique et recycle-les !

Étape 2 : Tu peux les peindre, les empiler et dessiner des fenêtres et plein de détails, comme le nom des rues.

Étape 5 : Ayé, tu es maintenant un vrai architecte !

Étape 4 : Prends une photo de ta maquette.

LE SAVAIS-TU ? En 1883 et 1884, le préfet de Paris ordonna aux propriétaires de mettre à la disposition des boîtes avec un couvercle pour y jeter les déchets. Il y en avait une pour les restes de nourriture, une pour le papier et les chiffons et enfi n une dernière pour le verre.

Ce monsieur s’appelait Eugène Poubelle, c’est pourquoi on appela ces boîtes à ordures des poubelles !

Étape 3 : Organise toutes tes constructions au sol. Tu peux même, avec des cartons plats que tu découpes, fabriquer les rues.

recycle-les !

Étape 2 : Tu peux les peindre, les empiler et dessiner des fenêtres et plein de détails, comme le nom des rues.détails, comme le nom des rues.

constructions au sol. Tu peux même, avec des cartons plats que tu découpes,

Page 20: Patatras ! mag' n°6

par Emma Lidbury

EMMAau JARDIN

1 2

34

Les bombes à graines permettent de verdir des espaces urbains abandonnés.Elles sont facilement transportables et peuvent être jetées par-dessus n’importe quelle barrière !

Ces actions de f leurissement sauvage ont vu le jour à New York en 1973 lorsque des habitants ont décidé de végétaliser des parcelles délaissées par la ville suite à des démolissions d’immeubles.

Fleuris ta ville

Ajoute de l’argile et humidif ie jusqu’à obtenir une pâte compacte

Mélange un peu de compost avec un mélange de graines

Malaxe l’ensemble et forme des petites boules.

Une fois sèches, lance-les où tu veux !

À L’ATELIER

Bombe à graines !Boule composée d’un mélange de graines, 1/3 de terre et 2/3 d’argile.

Les graines, protégées par l’argile, germeront dès que les conditions seront favorables.

20

Page 21: Patatras ! mag' n°6

21

Atelier PhotoPetit

Par Romain Carmona

L’affiche de campagne

Une affi che de campagne c’est un peu comme une publicité : ça fait envie, c’est attirant, c’est envoûtant, mais on peut être déçu du résultat. Comme pour la publicité dans un magazine, il ne faut pas toujours croire ce que les affi ches de campagnes racontent. Il faut prendre le message avec des pincettes. Il ne faut pas oublier que la/le candidat(e) sont des personnes débordées de travail une fois élue, et il arrive qu’elles oublient certaines promesses faites pendant la campagne.

Les élections municipales approchent à grands pas et tu as peut-être vu dans les rues de ta ville ou de ton village des affi ches présentant les candidat(e)s pour lesquel(le)s tes parents vont pouvoir voter. Ce sont les affi ches de campagne. Les partis politiques ont des équipes de communicants qui s’occupent de réaliser ces affi ches pour mettre en valeur la/le candidat(e).

En généra l , c ’est un portrait de ladite per-sonne qui se présente aux élections. Souvent, en fond, on a un lieu reconnaissable de la ville où la/le candidat(e) se présente. La personne qui se présente comme candidat(e) est en général bien peigné(e) et vêtu(e) sur son 31. Parfois, le pho-tographe fait en sorte de rendre plus grand(e) la/le candidat en jouant sur les effets de profondeur entre le personnage et le fond. Il se peut aussi que la photo de l’affi che soit un montage : c’est-à-dire que le portrait et le fond sont deux photos diffé-rentes que l’on assemble pour créer l’effet visuel voulu. A cela, on ajoute un message ou slogan pour convaincre l’élec-teur de voter pour cette personne-là. Souvent c’est un message rassu-rant et accrocheur.

Page 22: Patatras ! mag' n°6

22

La petite rédac'

Ce mois-ci, c’est à Awal Grand Lyon que nous avions rendez-vous.

Mon dessin représente la ville de nuit avec un feu d’artifi ces.

Nathan.

avecMeridjon, Youssef, Aya, Oussama, Mélissa et Mohamed.

Et en bonus un dessin reçu par mail de la part de Nathan.

Page 23: Patatras ! mag' n°6

La ville de Lego-cityIl était une fois, un policier qui attrape un voleur.

Le voleur s’enfuit et le policier l’attrape et lui passe les menottes et le met en prison.

Le voleur s’échappe, il va à l’aéroport, vole l’avion-cargo, va dans l’autre pays Lego, atterrit dans l’aéroport et vole des bijoux.

Et la police l’attrape.

Texte de Meridjon et MohamedIllustrations de Mohamed

23

Page 24: Patatras ! mag' n°6

24

La tour

La tour Eiffel

La mer

Page 25: Patatras ! mag' n°6

25

La TerreLa TerreLa Terre

par Meridjon

Page 26: Patatras ! mag' n°6

L’histoire d’une maison et d’un métro.

La ville

Il était une fois, un métro qui est en bas et il y a un barrage et il est tombé.

Il était une fois, une maison qui se brûle et on appelle les pompiers.

par Youssef

26

Page 27: Patatras ! mag' n°6

27

par Aya

Page 28: Patatras ! mag' n°6

28

La maison des bébésLa maison des bébés est une maison pour les bébés.Dans la maison des bébés, il y a beaucoup de nounous pour les garder.Les bébés dorment, ils jouent, ils sautent et ils pleurent.Une semaine après, les parents viennent les chercher. Tous les parents vont en vacances mais les bébés restent à la maison des bébés et les nounous les gardent jusqu’à ce que les parents reviennent.

par Oussama

Page 29: Patatras ! mag' n°6

29

Un pont sur le Rhône par Oussama

par Oussama

Page 30: Patatras ! mag' n°6

30

L’Albanie et la FranceLe premier dessin, c’est une image de l’Albanie.

par Mélissa

Page 31: Patatras ! mag' n°6

31par Mélissa

DÉCOUPAGEDÉCOUPAGEDÉCOUPAGEÉLE RAL

À l’aide des pages suivantes, découpe les éléments (nez, yeux, cheveux, lunettes, moustache, barbe, cravate...) et crée l’affi che de ta ou ton candidat(e) !

Il était une fois une ville qui s’appelait « Qui est gros est beau ! «

Dans cette ville tout le monde était gros, même les chiens et les chats !Mais, il n’y eut plus de place dans la ville et tout le monde éclata !!!

Recupar la poste :

?

À toi de jouer !

Page 32: Patatras ! mag' n°6
Page 33: Patatras ! mag' n°6
Page 34: Patatras ! mag' n°6
Page 35: Patatras ! mag' n°6
Page 36: Patatras ! mag' n°6
Page 37: Patatras ! mag' n°6
Page 38: Patatras ! mag' n°6

38

7- La pétition

Un dimanche après-midi, Clémentine se baladait avec ses parents sur un chemin longeant le fleuve à la sortie de la ville. La fin de l’hiver approchait, le soleil réchauffait les cœurs et Clémentine débordait d’énergie. Déjà, quelques fleurs avaient poussé le long du chemin et la fillette fit son premier bouquet de l’année.

À l’approche de son parc favori, elle confia le bouquet à sa maman et se mit à courir. Car il y avait une aire de jeux avec une toile d’araignée géante que Clémentine adorait escalader. Une fois au sommet, elle admirait la vue avec les arbres, le fleuve et au loin, les maisons de son quartier.Mais ce jour-là, quelle déception … le parc était fermé ! Près du portail cadenassé, un immense panneau avait été

Page 39: Patatras ! mag' n°6

39

posé. Clémentine l’examina, cherchant une explication. Ses parents l’avaient rejointe et après une lecture attentive, son papa s’exclama : « La mairie va faire des travaux. Tant mieux, ce parc en a bien besoin !- Il y aura une nouvelle toile d’araignée ? demanda Clémentine.- Hum, toboggan, bac à sable, balançoires, mais pas de toile d’araignée, répondit sa maman après avoir étudié le panneau à son tour.- Oh non, c’est nul ! », s’écria la fillette scandalisée.

La fin de la promenade fut beaucoup moins agréable. Clémentine boudait le nez dans son écharpe, triste à l’idée que l’endroit où elle avait joué si souvent disparaisse. En rentrant à la maison, elle n’avait goût à rien et s’affala sur le canapé, à côté de ses parents qui regardaient les informations du soir à la télé.Après un reportage ennuyeux sur les élections municipales, une actualité retint son attention. Il était question d’habitants d’une ville voisine qui avaient remis une pétition au maire pour protester contre la construction d’un incinérateur de déchets près de leurs maisons. Intriguée, Clémentine questionna ses parents : « C’est quoi une pétition ? » Ils lui expliquèrent que quand des gens n’étaient pas contents de quelque chose, ils pouvaient l’écrire sur une feuille et ensuite la faire signer à plein de personnes. Plus il y avait de signatures et plus une pétition pouvait faire changer les choses. Clémentine trouva cela très intéressant. Après le dîner, elle se précipita dans sa chambre, sans même que ses parents ne lui répètent dix fois d’aller au lit ! Ils la croyaient endormie, mais elle avait caché sous sa couette un stylo et une feuille et à la lumière d’une lampe de poche, elle se mit à écrire…

Le lendemain matin dans la cour de l’école, elle accourut vers Yanis et Charlotte et leur annonça la destruction prochaine de la toile d’araignée, qu’ils avaient gravi

7 - La pétition

Page 40: Patatras ! mag' n°6

40

ensemble de nombreuses fois. « Oh non ! », protestèrent-ils en chœur.« J’ai une idée. Si on faisait une pétition ? », s’enflamma Clémentine. Devant les visages interloqués de ses amis, elle leur expliqua le principe. Convaincus, chacun s’empara d’un exemplaire de la pétition. Pendant toute la journée et celle du lendemain, ils profitèrent des récréations pour récolter les signatures de leurs camarades. Le mardi soir, les trois amis avaient réussi à convaincre presque tous les élèves de l’école. « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? » demanda Yanis. « Il faut donner la pétition au maire ! », répondit Clémentine d’un ton décidé. « Qui vient avec moi ? »

Le lendemain à 10h30 précises, ils se retrouvèrent devant la mairie et entrèrent dans le hall. Derrière le comptoir d’accueil, une grosse dame leur demanda ce qu’ils cherchaient. Clémentine, un peu intimidée, répondit : « On veut donner notre pétition au maire. »La dame fut alors prise d’un fou rire si fort, qu’il résonna dans tout le hall. Un grand monsieur sortit d’un bureau et demanda : « Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » Encore toute secouée d’éclats de rire, la secrétaire s’excusa. « Pardon Monsieur le maire, mais ces jeunes ont une pétition pour vous ! » Le maire, étonné, s’approcha. Incapable de dire un mot, Clémentine lui tendit son tas de signatures.

Le maire chaussa ses lunettes et examina la pétition. Il semblait impressionné : « 218 signatures, bravo ! Mais des jeux tout neufs seront installés bientôt, alors qu’est-ce qui vous déplaît ?

Page 41: Patatras ! mag' n°6

41

Texte d’Annabel CoavouxIllustrations de Faustine Brunet

Fin

7 - La pétition

- Il n’y a que des jeux pour les petits !- Je vois, j’en parlerai à mon équipe, mais… »Le maire ne put finir sa phrase car la secrétaire lui rappela qu’il était attendu pour une réunion importante. Les enfants, déçus de ne pas avoir eu de réponse, rentrèrent chez eux. Les semaines passèrent, le maire avait été réélu, mais pas de nouvelle.

Un mercredi, alors que Yanis et Charlotte goûtaient chez Clémentine, sa maman fit irruption dans la cuisine, un courrier à la main : « Chérie, c’est une lettre de la mairie ! » Après l’avoir lu à toute vitesse, Clémentine annonça : « Mauvaise nouvelle : la toile d’araignée sera démontée car elle est trop vieille. »

Devant l’air dépité de ses amis, elle ajouta le sourire aux lèvres : « mais ils vont construire un parcours d’accro-branche, avec une tyrolienne, un pont de singe et plein de trucs cool ! » Des cris de joie retentirent alors dans la cuisine.

Page 42: Patatras ! mag' n°6

Coups de cœurde la rédaction

En flânant dans les librairies, l'équipe de Patatras ! est tombée sur des bouquins plutôt sympathiques !Nous avons donc décidé de te les présenter.

Les

42

Edwige Planchin

Edwige Planchin

La reine des grenouilles ne peut pas se mouiller les pieds Davide Cali et Marco Somaaux éditions Rue du Monde

Les grenouilles vivaient heureuses jusqu’à ce qu’un objet rond et scintillant tombe du ciel. Parce qu’elle sort de l’eau avec l’objet sur la tête, l’une des grenouilles est couronnée reine. Un album malicieux qui invite à réfl échir sur le pouvoir et sa légitimité.

Tous les gratte-ciel sont dans la nature de Didier Cornilleaux éditions Hélium

En huit tours, une présentation chronologique des constructions les plus audacieuses, ingénieuses, e t be l l e s , en a rch i t ec tu re . Un documentaire fascinant, d’une grande cohérence et dont l’enthousiasme est communicatif.

Page 43: Patatras ! mag' n°6

43

CultureLivres, musique, art, cinéma...

Il était une cité fl orissante, baptisée Pompéi et située au sud de Naples en Ita-lie, au pied d’un volcan, le Vésuve. Fondée vers le VIIe siècle avant J-C, cette ville était très prospère et ses terres fertiles. Mais la pré-sence du volcan la rendait fragile et à plusieurs reprises, elle fut victime de tremble-ments de terre qui la détrui-sirent en partie. La popula-tion commença à la quitter pour se réfugier en des lieux plus sûrs. Mais un jour de l’année 79 avant J-C, en août selon les historiens, Pompéi

et ses habitants furent défi -nitivement engloutis sous la lave et les cendres projetées par l’irruption du Vésuve. Et oubliée pendant de longs siècles. Jusqu’au jour où, au XVIIIe siècle, des archéologues la fi rent réapparaître. Ce qu’ils découvrirent est à la fois ma-gnifi que et terrible : une ville entière parfaitement conser-vée sous les cendres et à l’abri du temps, tout comme les corps ensevelis et pétri-fi és de ses habitants. La ville est aujourd’hui un des sites archéologiques les plus visi-tés et classé.

Cités oubliées, perdues, puis redécouvertes, utopies ou cités de légende, toutes les villes racontent une histoire et sont la trace d’une civilisation. Petite expédition à la recherche de ces constructions mythiques.

Un peu de

Pompéi, Machu Pichu, Chandigarh, Babylone, l’Atlantide...

Villes oubliees, mythiques, imaginairesV

Page 44: Patatras ! mag' n°6

Partons pour le Pérou. C’est au XVe siècle que fut construite la cité inca de Machu Pichu sur une crête située à plus de 2 400 mètres d’altitude. C’était le lieu de résidence de l’empereur et un haut lieu religieux, envi-ronné de terres agricoles. Puis les conquistadors espa-gnols arrivèrent en nombre dans la région, entraînant la fuite des habitants de la ville qui se vida peu à peu, jusqu’à être désertée puis tomber en ruines et dans l’oubli. La ville fait de nouveau parler d’elle au début du XXe siècle et suscite l’intérêt d’un historien qui étudie la région et lance une expédition. Les fouilles archéologiques permettent de révéler l’existence de cette cité monumentale, lais-sée à l’abandon. Une route construite dans les années 40 rend le site désormais accessible aux visiteurs du monde entier.

En Inde, la ville de Chandigarh, réalisée par l’architecte fran-co-suisse Le Corbusier, peut ressembler à une utopie. C’est en effet sa création la plus aboutie, celle où il a pu mettre en œuvre l’ensemble de ses rêves de cité idéale. La conception des plans débute dès 1951. Le Corbu-sier travaille avec une équipe d’architectes indiens à la de-mande du premier ministre. Cette ville monumentale est construite en 10 ans et pré-vue pour accueillir 600 000 habitants. Elle est divisée en sept secteurs et se compose d’habitations, d’espace verts et sportifs, d’un centre com-mercial, ainsi que de plusieurs bâtiments offi ciels comme le Parlement. Aujourd’hui, la ville est toujours sur pied, avec une population qui a doublé en plus de 50 ans. Malgré le délabrement de certains bâ-timents, c’est une ville où il fait bon vivre.

44

Page 45: Patatras ! mag' n°6

Babylone est certainement la ville antique la plus entou-rée de mystères. Bien réelle puisqu’elle connaît sa plus grande période au VIe siècle avant J-C, sous le règne du roi Nabuchodonosor, elle entre peu à peu dans l’oubli pour être abandonnée au début de l’ère chrétienne. Mais elle est restée dans les mémoires comme un mythe universel, lieu de savoir et de culture. Située en Mésopotamie (ac-tuel Irak), la cité fut redécou-verte lors de fouilles à la fi n du XIXe siècle, qui durèrent une vingtaine d’années. Ce-pendant, deux mystères per-sistent encore : l’existence de la fameuse Tour de Babel et des Jardins suspendus, consi-dérés comme l’une des sept merveilles du monde. La Tour de Babel correspondrait à la « ziggurat », sorte de temple en terrasses retrouvé lors des fouilles, mais nulle trace à ce jour des Jardins suspen-dus...

Terminons cette expédition en parlant du mythe de l’At-lantide. C’est dans les récits du Timée et du Critias que Platon, philosophe grec du Ve siècle avant J-C, y fait référence. Ces textes furent à l’origine d’un questionne-ment au fi l du temps sur l’existence réelle de l’Atlan-tide. Selon Platon, qui relate le témoignage de Critias, un riche Athénien, l’Atlantide est une île située dans l’Atlan-tique, non loin des Colonnes d’Hercule (actuel détroit de Gibraltar) et habitée par les Atlantes. L’île a pour richesse naturelle un métal mysté-rieux qu’elle exporte dans les régions voisines. Mais pro-gressivement sa population devient très corrompue. Les deux récits évoquent un raz-de-marée qui aurait englouti l’île à jamais dans les eaux de l’océan. Platon précise que le séisme est survenu 9 000 ans avant le moment où il raconte cette histoire.

45

Article d’Emmanuelle BerneArticle d’Emmanuelle Berne

Page 46: Patatras ! mag' n°6

46

L’idée est simple : il suffit de quelques graines que l’on plante dans de petites jardinières à un coin de rue, sur les bords d’un trottoir, sur une place, dans un jardin public ! C’est ainsi que poussent en p l e i ne v i l l e de mini -potagers dont les légumes et autres plantes aromatiques sont access ib les à tous. Chacun peut venir pour effectuer sa petite cueillette !

Ce mouvement est parti de l’initiative d’habitants d’une petite bourgade d’Angleterre, dans l es années 70 , a l o rs fortement touchée par la crise du chômage. Les « Incredible Edible » ou « Incroyables Comestibles » en français, étaient nés ! Depuis, i l s ont essa imé dans de nombreuses régions de France et dans le monde entier.

A ins i , chacun peut décider librement d’installer son bac de plants de tomates devant sa porte ou de semer des pommes

de terre dans quelques espaces dé la i ssés de

son quartier avec le panneau « Nourriture à pa r tage r » . Ces initiatives permettent aussi aux gens de

se rencontrer dans leur, toutes générations

confondues, les petits comme les grands, car chacun peut participer à cette démarche collective à sa manière.

De plus, tout le monde en profi te, y compris les abeilles, qu i peuvent ven i r but iner tranquillement. C’est une autre façon de remettre un peu de végétal dans la ville et de la convivialité !

Pour découvrir toutes les démarches www.incredible-edible.info

Les Incroyables comestiblesUne utopie nourricière dans la ville

Outre le réseau des jardins partagés, collectivement cultivés dans les quartiers urbains par leurs habitants, a émergé depuis quelques années le mouvement des « Incroyables comestibles ». Une belle utopie dont l’idée est de semer dans la ville des petits coins de potagers en libre accès à tous !

d’un trottoir, sur une place, dans un jardin public ! C’est ainsi que poussent en p l e i ne v i l l e de mini -potagers dont les légumes et autres plantes aromatiques sont access ib les à tous. Chacun peut venir pour effectuer sa petite

Ce mouvement est parti de l’initiative d’habitants d’une

porte ou de semer des pommes de terre dans quelques espaces dé la i ssés de

son quartier avec le panneau « Nourriture à pa r tage r » . Ces initiatives permettent aussi aux gens de

se rencontrer dans leur, toutes générations

confondues, les petits comme les grands, car chacun peut participer à cette démarche collective à sa manière.

Les Incroyables comestibles

Article d’Emmanuelle Berne

Page 47: Patatras ! mag' n°6

47

Page 48: Patatras ! mag' n°6

48

Patatras !Le canard que tu

peux lire quand tes parents t’obligent à

passer le week-end à la campagne !!!

PAtAtR

AS

PP At A

t R A S

Mars 2014

.GRATUIT

MAG’

Loi n

°49-

956

du 16

juillet

sur

les

publ

icat

ions

des

tiné

es à

la je

unes

se m

odifi

ée p

ar la

loi n

°201

1-525

du

17 m

ai 2

011 -

Mar

s 20

14

Le canar

d « qu’il

est à toi

! »

Lyon . Saint

-Etienne . Gren

oble

Mensuel

ludo-cu

lturel d

es 7-12

ans

N 6

La VilleLa Ville

Ouf !

Page 49: Patatras ! mag' n°6

NP NPwLe coin pour râler ou passer un message Alors toi aussi, envoie-nous tes coups de colère, tes messages ou tout simplement ce que tu ressents...Lumières, l’Encyclopédie revisitéeaux Éditions l’ÉdunePour rendre hommage à Diderot, 11 illustrateurs ont créé de nouvelles planches pleines de fantaisie à travers 11 thèmes.Une album encyclopédique plein d’humour, pour les assoiffés de connaissance. DIDEROTwwwwpleines de fantaisie à wwwpleines de fantaisie à wwwUne album encyclopédique wwwpour les ww

wle coin des bêtises

49

Espèce de

sale canard !

Crotte !Zut ! Prout !

Quand le Chat s'amuse !!!

Page 50: Patatras ! mag' n°6

AgendaDanse

Expos

CinéThéâtreThéâtre

Cirque

Musique

Expos

AgendaChais pas quoi faire !

Bah regarde dans

L'

50

15 au 22 mars 2014Théâtre dès 6 ans / créationd’après Le Petit Chaperon rouge de Grimm et PerraultConception et mise en scène : Nino D’Introna www.tng-lyon.fr

T

H É Â T R E

• CR

ÉATION •

Page 51: Patatras ! mag' n°6

AgendaMusique

Bah regarde dans

51

LYON Le 19 marsDE L’EAU POUR TOUS

Une nouvelle rencontre autour de la question de l’eau et de ses enjeux dans le cadre de «La Marelle des jeunes citoyens du monde» et de la Journée mondiale de l’eau.

À La Maison des solidarités locales et internationales 62, rue Chaponnay, 69003 Lyon. Pour en savoir plus et s’inscrire : [email protected] ou 06 44 21 29 51 Prix libre.

Du 26 mars au 5 avrilLYON

8e ÉDITION DES CHANTS DE MARS

Onze jours de fétivités autour de concerts de chanson française et deux spectacles rien que pour les enfants.

Toutes les dates et l’ensemble des lieux sur le site : www.salledesrancy.com

LYON

Le 29 marsDEBOUT !

Un solo de Raphaëlle Delaunay où elle évoque ses quelque 20 années de carrière de danseuse, depuis l’Opéra de Paris, et son travail d’échange avec les habitants de la commune de Tremblay-en-France, suite à une résidence au Théâtre Aragon.

À La Maison de la Danse 8, Avenue Jean Mermoz, 69008 Lyon. À 17 h 30. Durée : 40 min. Renseignements et réservations au 04 72 78 18 18Plus d’infos sur le site : www.maisondeladanse.com

LYON

Page 52: Patatras ! mag' n°6

52

OULLINS

Le 28 marsMOMO, d’André Wilms

Un conte intimiste, qui met en scène, autour d’un jeu de marionnettes et d’un quatuor de musiciens, l’ensemble des personnages du cirque. Dans le cadre de la Biennale musiques en scène.

Au Théâtre de la Renaissance7, rue Orsel, 69600 Oullins. À 19 h. À partir de 3 ans. Renseignements et réservations : 04 72 39 74 91Plus d’infos sur www.theatrelarenaissance.com

© Pascal-Victor

OULLINS

Les 1er et 2 avrilHORS PISTE, HISTOIRE DE CLOWN À L’HÔPITAL de Patrick Dordoigne

C inq comédiens jouent , avec humour et tendresse, tous les personnages qui peuplent le petit monde d’un hôpital pour enfants.

Au Théâtre de la Renaissance 7, rue Orsel, 69600 Oullins. À 20 h. À partir de 8 ans. Renseignements et réservations : 04 72 39 74 91Plus d’infos sur www.theatrelarenaissance.com© Philippe Cibille

Page 53: Patatras ! mag' n°6

53

© Pascal-Victor

Du 11 au 16mars

SAINT-PRIEST

EMMÈNE-MOI, par le cirque Pagnozoo Scénographie

Une belle chevauchée poétique menée par les six acrobates du cirque Pagnozoo et leurs neuf chevaux. Un moment à partager en famille.

Sous chapiteau, terrain Pierre Mendès-France à Saint-Priest. À partir de 4 ans. Durée : 1 h. Horaires et réservations dans l’ensemble des théâtres ScènEst (Théo Argence à Saint-Priest, le Théâtre de Vénissieux, l’Espace Albert Camus à Bron, le Centre Culturel Charlie Chaplin à Vaulx-en-Velin et le Polaris à Corbas).

SAINT-PRIEST

Le 26 marsDANS LE VENT DES MOTSpar la Cie Graine de Malice

3e et dernier volet de la « Trilogie nomade ». Une invitation au vagabondage à travers la richesse des cultures du voyage.

À l’Espace Albert Camus1, rue Maryse Bastié, 69500 Bron. À 10h, 14h30 et 16h. À partir de 3 ans. Durée : 50 min. Infos et réservations sur le site : www.albertcamus-bron.fr

BRONBRON

Page 54: Patatras ! mag' n°6

54

Annonceur

Original, ludique et gourmand !Un cadeau-souvenir pour chaque enfant créé pendant l’atelier !De 14h30 à 17h00, les mercredis et pendant les vacances scolaires, du mardi au vendredi.12 enfants maximum - Age : 7-11 ans Tarif : forfait de 120€ pour 12 enfantsRenseignements / réservation : [email protected] / 04 77 49 74 70

Cité

du

desi

gn -

serv

ice

com

mun

icat

ion

2014

© S

onia

Bar

cet

Page 55: Patatras ! mag' n°6

55

UN NOUVEAU MONDE, de la Cie Orteils de Sable

Aux rythmes de la Symphonie du Nouveau monde, douze jeunes danseurs et danseuses expriment leurs rêves et leurs visions du monde.

Au Théâtre Copeau, Opéra-Théâtre de Saint-Etienne, Jardin des plantes, 42000 Saint-Etienne. Dès 8 ans. Plus d’infos sur les sites :www.operatheatredesaintetienne.fr www.comedie-de-saint-etienne.fr

SAINT ETIENNE

Du 18 au 24 mars

SAINT ETIENNE

11e FESTIVAL DES ARTS BURLESQUES

19 spectacles d’humour et de burlesque pour petits et grands durant 10 jours !

Au Nouveau Théâtre de Beaulieu, 28, Boulevard de la Palle, 42100 Saint-Etienne. Tél : 04 77 46 31 66 Plus d’infos sur le site : www.ntbeaulieu.fr

Du 4 au 14 mars

SAINT ETIENNE

LES TRÉSORS DE MAMIE

Un spectacle sur la gourmandise, plein de féeries et de drôlerie, en musique et en chansons dans une maison où la magie anime les objets.

Au Café-Théâtre La Ricane, 7, rue Camille Pelletan, 42000 Saint-Etienne. À partir de 3 ans. Durée : 45 min. Réservation au 06 44 11 28 42. Plus d’infos sur www.laricane.com

Les 3 et 4 marsLes 10 et 11 marsSAINT ETIENNE

11ème festival desARTS

BURLESQUES

saint-etienne

4 - 14mars2014

Page 56: Patatras ! mag' n°6

Bande dessinée : Pat & Compagnie

56

Du 24 au 30 mars

GRENOBLE

PLACE AUX JEUX ! LE FESTIVAL QUI S’LA JOUE !

5e édition de cette semaine dédiée à tous les jeux pour petits et grands ! Jeux de construction, jeux d’adresse, jeux de société... Événement co-organisé par la Maison des jeux de Grenoble, le Comité jeux de simulation du Dauphiné, Jeux et Vous, Jeux En Société.

Le programme complet et tous les lieux sur le site :http://placeauxjeux-grenoble.org

Les 25 et 26 mars

GRENOBLEGRENOBLE

Melle FRANKENSTEIN, UNE HISTOIRE MYTHIQUE, par la Cie Objets sensibles

Une réfl exion pleine de fantaisie sur les avancées de la science et des technologies et leurs présences dans nos vies. Théâtre gestuel d’objets et d’images.

À la Bobinette, 42, boulevard Clémenceau, 38000 Grenoble. Tél : 04 76 70 37 58Plus d’infos sur le site :www.www.labobine.net

Le 11 marsMEYLAN

LEÇON D’OPÉRA, les contes d’Hoffmann

Sous la forme d’une mise en scène épurée : un piano, des chanteurs et musiciens, Leçon d’opéra raconte avec simplicité l’univers de l’opéra en images et en musique.

À l’Hexagone24, rue des Aiguinard, 38240 Meylan. À 20 h.À partir de 7 ans. Durée : 1 h 15. Tél : 04 76 90 00 45. Plus d’infos sur www.theatre-hexagone.eu

Jusqu’au 31 décembreVINAY

POUCETTE, d’après Hans Christian Andersen

Une déambulation dans le parc du musée à la rencontre de l’univers de Hans Christian Andersen.

Au Grand Séchoir, Maison du Pays de la noix, 705, route de Grenoble 38470 Vinay.Tél. : 04 76 36 36 10. Plus d’infos sur www.legrandsechoir.fr

MEYLAN

30 30

Page 57: Patatras ! mag' n°6

57

Bande dessinée : Pat & Compagnie Par Max Lewko

Page 58: Patatras ! mag' n°6

58

Jeux Les 9 erreursRetrouve les 9 erreurs qui se sont glissées entre ces deux stations de métro.

Page 59: Patatras ! mag' n°6

59

Retrouve les solutions de ces jeuX sur www.patatrasmag.com

Page 60: Patatras ! mag' n°6

60

Sois urbain !Voici un joli coin de campagne.Imagine et dessine ta ville en respectant les éléments de la nature.

Page 61: Patatras ! mag' n°6

61

Page 62: Patatras ! mag' n°6

Infos pratiques

62

Participer, s’abonner, s’informer...

Pour t’abonner, (11 numéros par an), demande à tes parents de rem-plir le coupon ci-joint, accompagné d’un chèque de 20 € (abonne-ment classique) ou de 30 € (abonnement de soutien) à l’ordre de Coquille d’ours, 26, rue Villeroy, 69003 Lyon.

NOM ______________________Prénom ____________________Adresse ____________________ ____________________

Patatras ! Le canard que tu peux recevoir chez toi !

Envoie tes articles et illustrations, tes coups de colère, tes suggestions...

à [email protected][mais avant, n’oublie pas de lire les consignes sur le site]

Theme du mois prochain :

Participe !

Envoie tes articles et illustrations, Envoie tes articles et illustrations,

Participe !Participe !« L’humour ! »

.comPAtAtRASPPA tA tR A S MAGWWW.

Et plus d'infos sur

Page 63: Patatras ! mag' n°6

Patatras ! Le canard que tu peux recevoir chez toi !

63

Et plus d'infos surAnnonceur

Page 64: Patatras ! mag' n°6

PPPAA

tt AA tt RR AASS

MAG’Le canard que tu peux trouver dans

ta ville !

LYON

SAINT-ÉTIENNEVILLEURBANNEBRON

SAINT-PRIESTCORBASCHASSIEUVILLARS

SAINT-PRIEST-EN-JARREZANDRÉZIEUX-BO

UTHÉON

FIRMINY

UNIEUX

SAINT-CHAMOND

RIVE-DE-GIER

GIVORS

LA TALAUDIÈRE

MONTBRISONGRENOBLE

ÉCHIROLLES

MEYLAN

CORENC

CLAIX

VOIRON

LA TRONCHESEYSSINET-PARISET

SAINT-ÉGRÈVEEYBENS

CROLLES

VIZILLE

CALUIRE-ET-CUIRE

RILLEUX-LA-PAPE

BRINDAS

BRIGNAIS

TASSIN-LA-DEMI-LUNE

OULLINS

SAINT-GENIS-LAVAL

PIERRE-BÉNITE SAINTE-FOY-LES-LYON

SAINT-FONSVÉNISSIEUX

VAULX-EN-VELIN

DÉCINES