Passerelle / 2013-2014 / page 2 - École Des...
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Passerelle / 2013-2014 / page 2
Passerelle / 2013-2014 / page 3
Numéro atomique
Numéro atomique = nombre de protons
Symbole = Z
Si l'atome est neutre : le nombre d'électron = Z
Si c'est un ion positif : le nombre d'électron = Z - chiffre de la charge (exemple : Ca2+, e- = 20 - 2 = 18)
Si c'est un ion négatif : le nombre d'électron = Z + chiffre de la charge (exemple : N3-, e- = 7 + 3 = 10)
Détermine le nombre de protons et d'électrons pour chaque atome ou ion:
Atome Z Nombre
de protons
Nombre
d'électrons Ion Z
Nombre
de protons
Nombre
d'électrons
Cu Be2+
Mg F1-
U Al3+
Br S2-
He Si4+
Cr Rb1+
H Ge4-
Xe P3-
W Fr1+
O Br1-
Passerelle / 2013-2014 / page 4
Masse atomique
Masse atomique = masse d'un atome = nombre de protons+ nombre de neutrons
Unité de mesure = u.m.a.
Symbole = A
Nombre de neutrons = A - Z
Complète le tableau suivant:
Élément Symbole Z A Nombre de
protons
Nombre
d'électrons
Nombre de
neutrons
Calcium
Br
13
P
Magnésium
20,18
19
4
32
Na
Passerelle / 2013-2014 / page 5
MASSE ATOMIQUE RELATIVE ET ISOTOPES
La masse atomique d'un élément inscrite dans le tableau de classification périodique représente la
moyenne des masses atomiques de tous les isotopes de cet élément. Cette moyenne est déterminée à partir
du nombre de masse (nombre de protons et de neutrons) et de l'abondance relative de chacun des isotopes.
NOMBRE DE MASSE X ABONDANCE RELATIVE
Exemple :
Carbone (carbone 12 = 98,892% et carbone 13 = 1,108%)
98,892 X 12 +
1,108 X 13 = 12,01108
100 100
Calcule la masse atomique pour chacun des éléments du tableau :
Nom de
l'isotope
Abondance
dans la
nature (%)
Numéro
atomique
Nombre
de masse Calculs Masse atomique
Chlore 35
Chlore 37
75,4
24,6
17
17
35
37
Lithium 6
Lithium 7
7,4
92,6
3
3
6
7
Oxygène 16
Oxygène 17
Oxygène 18
99,76
0,04
0,20
8
8
8
16
17
18
Passerelle / 2013-2014 / page 6
Particules élémentaires (proton, électron, neutron)
Proton :
La charge du proton est 1+
Identifiée en 1919 par Ernest Rutherford
Le mot proton vient d'un mot grec qui signifie premier
Le proton se trouve dans le noyau de l'atome.
La masse du proton est de 1,672 x 10-27 kg
La masse en unité de masse atomique (u.m.a.) du proton est de 1,007 u
Le nombre de protons dans un atome est appelé numéro atomique (Z)
Neutron :
Découvert en 1932 par James Chadwick
La charge du neutron est 0
Le mot neutron fut choisi parce que sa charge est neutre
La masse du neutron est de 1,674 x 10-27 kg
La masse en u.m.a. du neutron est 1,008u
Le neutron se trouve dans le noyau de l'atome.
Le nombre de neutrons se calcule avec la formule A - Z
Nucléon :
Particule qui se trouve dans le noyau
Le nombre de masse (A) = nombre de protons + nombre de neutrons
Électron :
Découvert en 1897 par Joseph John Thomson
La charge de l'électron est 1-
La masse de l'électron est 9,109 x 10-31 kg
La masse en u.m.a. de l’électron est 0,0005u soit environ 0u
En 1914, Niels Bohr propose des couches électroniques ou niveaux d’énergie
Le nombre d'électrons est égal au nombre de protons dans un atome neutre
p+
no
e-
Passerelle / 2013-2014 / page 7
Progression de certaines propriétés dans le tableau périodiques
Masse atomique (uma)
1
H
1,01
2
He
4,00
3
Li
6,94
4
Be
9,01
5
B
10,8
6
C
12,0
7
N
14,0
8
O
16,0
9
F
19,0
10
Ne
20,2
11
Na
23,0
12
Mg
24,3
13
Al
27,0
14
Si
28,1
15
P
31,0
16
S
32,0
17
Cl
35,5
18
Ar
40,0
19
K
39,1
20
Ca
40,1
21
Sc
45,0
22
Ti
47,9
23
V
51,0
24
Cr
52,0
25
Mn
54,9
26
Fe
55,8
27
Co
58,9
28
Ni
58,7
29
Cu
63,5
30
Zn
65,4
31
Ga
69,7
32
Ge
72,6
33
As
74,9
34
Se
79,0
35
Br
79,9
36
Kr
83,8
La masse atomique augmente lorsque le numéro atomique augmente. Mais il y a des irrégularités (des
exceptions) parce que _______________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
0 10 20 30 40
Masse a
tom
iqu
e
Numéro atomique
Variation de la masse atomique
Passerelle / 2013-2014 / page 8
Rayon atomique (A)
1
H
0,79
2
He
0,49
3
Li
2,05
4
Be
1,40
5
B
1,17
6
C
0,91
7
N
0,75
8
O
0,65
9
F
0,57
10
Ne
0,51
11
Na
2,23
12
Mg
1,72
13
Al
1,82
14
Si
1,46
15
P
1,23
16
S
1,09
17
Cl
0,97
18
Ar
0,88
19
K
2,77
20
Ca
2,23
21
Sc
2,09
22
Ti
2,00
23
V
1,92
24
Cr
1,85
25
Mn
1,79
26
Fe
1,72
27
Co
1,67
28
Ni
1,62
29
Cu
1,57
30
Zn
1,53
31
Ga
1,81
32
Ge
1,52
33
As
1,33
34
Se
1,22
35
Br
1,12
36
Kr
1,03
Dans une famille, le rayon atomique augmente lorsque le numéro atomique augmente car on ajoute une
nouvelle orbite.
Dans une période, le rayon atomique diminue lorsque le numéro atomique augmente car
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
0 10 20 30 40
Ra
yo
n a
tom
iqu
e
Numéro atomique
Variation du rayon atomique
Passerelle / 2013-2014 / page 9
Électronégativité (ou indice de Pauling)
1
H 2,1
2 He
0
3 Li 1,0
4 Be 1,5
5 B
2,0
6 C
2,5
7 N 3,0
8 O 3,5
9 F
4,0
10 Ne
0 11
Na 0,9
12 Mg 1,2
13 Al 1,5
14 Si 1,8
15 P
2,1
16 S 2,5
17 Cl 3,0
18 Ar 0
19 K
0,86
20 Ca 1,0
21 Sc 1,3
22 Ti 1,5
23 V 1,6
24 Cr 1,6
25 Mn 1,5
26 Fe 1,8
27 Co 1,8
28 Ni 1,8
29 Cu 1,9
30 Zn 1,6
31 Ga 1,6
32 Ge 1,8
33 As 2,0
34 Se 2,4
35 Br 2,8
36 Kr 0
Définition de l’électronégativité :
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Élec
tro
nég
ati
vité
Numéro atomique
Électronégativité ou indice de Pauling
Passerelle / 2013-2014 / page 10
QUESTIONS
1. Pourquoi la masse atomique ne varie-t-elle pas de façon constante en fonction du numéro
atomique ?
2. Pourquoi certains éléments ont une masse atomique fractionnaire comme le chlore (35,45) ?
3. Pourquoi, pour une même période, plus le numéro atomique augmente plus le rayon atomique
diminue ?
4. Pourquoi, pour une même famille, plus le numéro atomique augmente plus le rayon atomique
augmente ?
5. Pourquoi, pour une même période, plus le numéro atomique augmente plus l’indice
d’électronégativité augmente?
6. Pourquoi, pour les alcalins, plus le numéro atomique augmente plus l’indice d’électronégativité
diminue?
7. Pourquoi, pour les halogènes, plus le numéro atomique augmente plus l’indice
d’électronégativité diminue?
8. Trouve les valeurs manquantes :
0,21
Li
454
0,14
Be
1560
0,12
B
2300
0,09
C
4100
0,08
N
1263
0,07
O
1050
0,06
F
2444
0,04
Ne
300
0, 22
Na
371
?
Mg
?
0,18
Al
2182
0,15
Si
2685
0,12
P
1187
0,11
S
918
0,10
Cl
172
0,09
Ar
84
0,28
K
336
0,21
Ca
1112
0,18
Ga
2007
0,15
Ge
2210
0,13
As
1090
0,12
Se
894
?
Br
?
0,10
Kr
61
0,30
Rb
313
0,25
Sr
1041
0,20
In
1777
?
Sn
?
0,15
Sb
904
0,14
Te
723
0,13
I
87
0,12
Xe
60
0,32
Cs
300
0,28
Ba
1002
0,21
Ti
1577
0,18
Pb
1601
0,16
Bi
645
0,15
Po
627
0,14
At
75
0,13
Rn
22
Passerelle / 2013-2014 / page 11
Modèle actuel simplifié
Exemple 1 :
Avec ce symbole, on connaît
17 protons (Z)
17 électrons (Z)
18 neutrons (A-Z = 35-17)
En regardant le tableau périodique, on peut savoir que Cl est sur la 3e période et qu’il appartient à
la famille des halogènes (7 électrons de valence).
Voici donc le résumé de l’information que nous avons :
17 protons, 17 électrons, 18 neutrons, famille 7, période 3.
Donc le modèle actuel simplifié de l’atome de chlore est :
Cl 17 Z = numéro atomique
35 A = masse atomique
17p+
18no
2e- 8e-
1 2
7e-
3
Passerelle / 2013-2014 / page 12
MODÈLE ATOMIQUE ACTUEL SIMPLIFIÉ
Élé
ment
Sym
bol
e
Z
A
# d
e la
fam
ille
# d
e la
péri
ode
Nom
bre
d'e
- d
e va
lenc
e
Modèle actuel simplifié
Hydrogène H
F 9 19
Magnésium II 3
Néon
Na
Oxygène
2 3
Hélium He
20
IV 3
I = 1
II = 2
III = 3
IV = 4
V = 5
VI = 6
VII = 7
VIII = 8
1 2
2e- 6e- 8p+
8no
1 2
2e- 8e- 3
8e- 4
1e- 19p+
20no
Passerelle / 2013-2014 / page 13
Fusion nucléaire
Définition : C'est un processus où deux noyaux atomiques s’assemblent pour former un noyau plus lourd.
Cette réaction se déroule de manière naturelle dans la plupart des étoiles.
Deutérium
Neutron
Tritium
Hélium
Questions :
1. Le deutérium et le tritium sont des isotopes de quel élément?
2. Sous quelle phase se trouve la matière pour être capable de faire de la fusion ?
3. Est-ce qu'il y a de la fusion dans le Soleil?
4. D'où proviennent tous les éléments que l'on retrouve sur la planète Terre?
5. Quelle partie d'un atome doit être modifiée pour obtenir un nouvel élément?
6. Est-ce que la masse d'un deutérium + la masse d'un tritium = la masse d'un hélium?
7. Complète le schéma suivant (pour alléger le dessin, seul le numéro atomique est inscrit):
Exemple 1 : Exemple 2 :
Exemple 3 : Exemple 4 :
8. Complète les équations suivantes :
He + He ___ Be + He ___ C + C ___
O + N ___ C + He ___ Ne + Li ___
p+
p+
p+
no
no
no
no
no
no
p+
Fusion
H1
H1
He2
He2
He2
He2
C6
C6
He2
Passerelle / 2013-2014 / page 14
Fission nucléaire
Définition : C'est un processus un noyau d'un atome lourd se divise en noyaux plus légers. Par noyau lourd,
on entend les atomes dont le numéro atomique est supérieur ou égal à 89. Les bombes
nucléaires ainsi que les centrales nucléaires utilisent l'énergie libérée lors de la fission
nucléaire. À noter que dans le schéma, il devrait y avoir au moins 89 protons!
Questions :
9. Quel est le plus petit élément qui peut faire de la fission nucléaire?
10. Complète les équations suivantes
a)
b)
c)
d)
no
p+
p+ p+
no
no
no
no
no
no
p+ Fission p+
no
no
p+
Passerelle / 2013-2014 / page 15
Verdict chapitre 4 : Les transformations nucléaires
Manuel : "Observatoire", pages 124 à 131
24. Ce type de rayons radioactifs est très dommageable pour la santé. Heureusement, il peut être bloqué
par une simple feuille de papier. De quel type de rayons s'agit-il ?
25. L'irradiation des aliments est un procédé qui permet de tuer les micro-organismes nuisibles et de
prolonger la conservation des aliments. On utilise des isotopes comme le cobalt 60 pour irradier les
aliments. Sachant que les rayons radioactifs doivent parcourir une certaine distance et traverser
complètement les aliments à irradier, quel type de rayons serait le plus approprié pour cette
application ? Expliquez votre réponse.
26. La scintigraphie est une méthode d'imagerie médicale qui permet de visualiser certains organes en
action. Pour l'utiliser, on injecte une substance radioactive au patient ou à la patiente. Les substances
radioactives employées ont généralement un temps de demi-vie très court. Expliquez pourquoi.
27. Même si la radioactivité peut être néfaste pour la santé, elle présente tout de même de nombreux
avantages. Nommez deux applications industrielles de la radioactivité.
28. Indiquez si chacune des réactions nucléaires suivantes décrit une fusion ou une fission. Expliquez
votre réponse.
a)
b)
c)
d)
e)
Passerelle / 2013-2014 / page 16
Les bienfaits de la radioactivité nucléaire http://www.xavierdb.webou.net/TPE-2009-radioactivite/bienfaits.php
A- Les bienfaits dans le domaine de la médecine
La radioactivité constitue un outil irremplaçable pour la médecine. Elle a apporté une révolution dans les
explorations des fonctions du vivant. Grâce aux isotopes radioactifs, les médecins disposent, pour les
diagnostics, d’une panoplie de techniques difficilement imaginables, il y a seulement une génération.
a-Optimisation en médecine nucléaire
Les risques d'exposition à la radioactivité lors d'examens de médecine nucléaire sont faibles en regard des
bénéfices retirés de ces examens, mais il convient de prendre le maximum de précautions et de ne pas en
exagérer la fréquence. Bien qu'ils ne relèvent pas de la médecine nucléaire, il faut étendre ces précautions
au scanner et aux examens radiographiques qui sont très pratiqués, car ils exposent aux rayonnements. En
matière de radioprotection, le recours aux rayonnements repose sur les principes de l'optimisation . En
médecine nucléaire, « l'optimisation » à irradier le mieux possible, en limitant autant que possible la dose. En
radiographie, il faut aussi limiter le champ de l'exposition, en protégeant les parties de l'organisme non
concernées par l'examen
principale exposition non naturelle
Ce diagramme montre la contribution des différents
sources naturelles et artificielles d'irradiation (il s'agit
de la moyenne dans les pays développés). Ce n'est qu'en
jouant sur les sources non naturelles que l'on peut
espérer réduire l'exposition aux rayonnements. On voit
que la part du médical, principalement les examens
radiographiques, l'emporte de très loin sur les
expositions diverses dont celles des centrales
nucléaires. C'est donc dans le domaine des soins
médicaux que l'on peut espérer gagner le plus.
b-Doses en thérapies
Thérapies : de fortes doses mais locales. Les thérapies
proprement nucléaires (curiethérapies, thérapies
métaboliques ou encore proton thérapies) sont
beaucoup moins pratiquées que les thérapies à base de
rayons X ou de rayon gamma. Aussi quand on parle de
doses dans ce domaine, c'est généralement de
radiothérapie ou télé-thérapie qu'il s'agit.
Passerelle / 2013-2014 / page 17
Quelle que soit l'origine des rayons,
l'objectif est toujours de détruire les
cellules malignes en ménageant le plus
possible les tissus sains voisins. On
essaye de concentrer au maximum les
rayons là où se trouve la tumeur. La
dose la plus significative pour le patient
et pour le médecin est la densité
d'énergie absorbée dans la tissu malin
visé.
Doses moyennes en
radiothérapies
Il s'agit d'une irradiation locale,
qu'il est fondamental de
distinguer d'une irradiation
globale. En thérapie, les densités
d'énergies absorbées se
comptent en dizaines de joules
par kilogrammes ou grays. Ces
doses de rayonnement élevées,
supportables tant qu'elles sont
locales, seraient mortelles si elles
étaient délivrées au corps entier.
En diagnostic, où les doses sont
faibles, on cherche à évaluer
l'exposition globale résultante
pour réduire autant que faire se peut les risques éventuels. En thérapie, l'exposition corps entier est bien
présente - elle est même beaucoup plus importante qu'en diagnostic - mais les risques qui en découlent sont
considérés comme un mal inévitable en regard de la possibilité de guérison du cancer (philosophie du risque
acceptable).
Cette prise en compte acceptée d'un risque certain n'empêche pas que tout doit être fait pour réduire ce
risque. Les irradiations de tissus sains sont inévitables quand on traite une tumeur avec une source externe
Passerelle / 2013-2014 / page 18
de rayons, ce qui est le cas général. Les rayon x ou gamma traversent les tissus sains situés devant la
tumeur, et ceux qui ne sont pas encore absorbés traversent aussi les tissus situés derrière. Dans les
thérapies modernes, une collimation soignée des rayons évite d'irradier à côté. En variant l'angle d'attaque,
on concentre l'irradiation dans la tumeur tout en ménageant les alentours. Il faut éviter aussi de toucher
des organes très sensibles, ce qui n'est pas toujours possible ou qui nécessite d'avoir recours à des rayons
qui s'arrêtent dans la tumeur (proton thérapies).
L'intensité de l'irradiation, l'importance des risques, réclament une bonne précision (meilleure que 5 %)
dans le suivi des doses absorbées lors des diverses étapes du traitement. Il faut contrôler en permanence
l'irradiation que l'on évalue à partir de dosimètres qui mesurent les rayons et qui sont situés dans les
endroits sensibles a proximité du patient.
Doses en thérapies nucléaires
Des doses locales importantes
En thérapie nucléaire, les doses délivrées à la tumeur sont de quelques dizaines de grays, comme en
radiothérapie ordinaire. L'objectif reste identique même si le mode d'administration des rayons est
différent : arriver au but thérapeutique en minimisant les dommages aux tissus sains.
Implants pour les cancers de la prostate
Il s'agit de distinguer entre thérapie métabolique - la plus
pratiquée - et la curiethérapie. Dans les deux cas, il s'agit
d'expositions internes. Une caractéristique des
curiethérapies est que les doses reçues sont concentrées
près de la tumeur, là où les sources sont introduites. Par
exemple, dans une curiethérapie du sein, les rayons bêta
déposeront leur dose à proximité immédiate des fils
d'iridium-192. On préférera une curiethérapie si la tumeur est bien localisée et des rayons si la tumeur est
diffuse. Dans une thérapie métabolique - dont la plus fréquente est celle de la thyroïde par l'iode-131 - le
vecteur et l'élément radioactif sont choisis pour se fixer de préférence sur la tumeur du fait de l'affinité
chimique de la thyroïde pour l'iode. Ce seront à nouveau les rayons bêta émis qui seront à l'origine de la
dose.
c-Dosimétrie des examens
De la simple radiographie aux
scintigraphies.
Doses en diagnostics nucléaires ,
Doses d'examens aux rayons X
Les examens de médecine
nucléaire de loin les plus
répandus sont les scintigraphies,
mais ces examens sont eux-
mêmes beaucoup moins fréquents
que les diagnostics à base de
rayons X. C'est ainsi que dans les
pays de l'OCDE bénéficiant du
Passerelle / 2013-2014 / page 19
meilleur niveau de soins médicaux, le nombre de scintigraphies s'élevait à 19 pour 1000 habitants durant la
période 1996-2000. A titre de comparaison, pendant la même période, le nombre d'examens radiologiques
s'élevait à 920 pour 1000 personnes. A ce rythme de 19 scintigraphies par an pour 1000 personnes, un
habitant de ces pays aura une bonne chance de passer un examen de médecine nucléaire durant son
existence. Les tomographies par émission de positon jouent encore un rôle marginal. Ces examens qui sont
appelés à se développer en raison de leur capacité à dépister les cancers nécessitent un équipement lourd et
sont encore peu répandus, notamment en France qui accusait en 2002 un net retard.
Les risques d'exposition (à la radioactivité) lors d'examens de médecine nucléaire sont faibles en regard
des bénéfices retirés de ces examens, mais il convient de prendre le maximum de précautions et de ne pas
en exagérer la fréquence. Les expositions sont très variables d'un examen à l'autre. Elles sont comparables
à celles des examens par rayons X, beaucoup plus communs.
Contrairement à ces derniers pour lesquels les sources de rayons X sont externes, les expositions qui
résultent de l'introduction d'un traceur radioactif dans l'organisme sont internes. Les radio-isotopes,
administrés généralement en une dose unique, possèdent une période radioactive et biologique de quelques
heures et disparaissent rapidement. On évalue les doses efficaces engagées par un calcul spécialisé
(Médical Internal Radiation Dose) en s'appuyant sur des mesures de dosimètres. Cette évaluation tient en
particulier compte de l'âge et du sexe du patient.
La scintigraphie la plus irradiante est celle des examens cardiologiques à base de thallium.
e-Relations dose-effet
Passerelle / 2013-2014 / page 20
Estimation du taux de cancers pour de faibles doses
Dans le domaine des irradiations faibles et moyennes, les effets des radiations, soumis aux lois du hasard,
sont trop incertains pour être mesurés. Pour remédier à ce manque de données, la Commission
Internationale de Protection Radiologique (CIPR) fait l'hypothèse que l'effet reste en proportion de la
dose. La relation se réduit à une droite issue de l'origine et passant au plus près de données expérimentales,
elles même affectées d'erreurs importantes. On en déduit un taux de 5 % de cancers mortels induits par
des radiations par sievert absorbé. Une échelle logarithmique est nécessaire pour représenter doses et
effets sur plusieurs ordres de grandeur.
Bien que nous soyons exposés en permanence à de faibles doses de radiations, ne serait-ce que du fait de la
radioactivité naturelle, il n’existe pas de données sur lesquelles appuyer nos connaissances pour évaluer
l’effet de ces expositions. Il existe toutefois quelques données pour des doses moyennes de quelques
centaines de millisieverts (mSv), mais elles ne sont ni abondantes ni précises.
Néanmoins, malgré l’absence de données pour les faibles doses, les experts ont tenté d‘évaluer, pour les
besoins de la radioprotection, les effets éventuels de ces faibles expositions en proposant des relations
entre effets et doses basées sur des modèles.
Dans le domaine des doses efficaces , faibles et moyennes, les effets sont dits probabilistes car ils
différent d’une personne à l’autre et relèvent pour une bonne part du hasard. Dans la très grande majorité
des cas, ce hasard est heureux et la nature semble réparer les transformations que les rayonnements ont
provoquées. Quand la nature ne répare pas, des cancers, ou encore des effets génétiques, peuvent se
manifester des années après l’exposition.
Pour ces expositions, c'est la probabilité d'apparition d'un cancer, non sa gravité, qui augmente avec la dose.
Au niveau d'une personne individuelle, il est impossible, sauf exception, d'attribuer à la radioactivité un
cancer qui se manifeste au bout de plusieurs années.
Le taux d’apparition de cancers induits par la radioactivité a ainsi été estimée à environ 5% (50 cancers
pour mille personnes) par sievert. En appliquant cette formule à la population française de 60 millions
d'habitants, la radioactivité naturelle et les examens médicaux (en moyenne 2,5 et 1 mSv par an et par
français) seraient à l'origine de 7500 et 3000 cancers mortels sur les 120 000 recensés chaque année.
Aucune étiquette biologique permettant à ce jour d'identifier l'origine de tels cancers, ces calculs n'ont été
ni prouvés ni infirmés. Même avec des études portant sur des millions de personnes, il pratiquement
impossible de mettre un évidence un effet des faibles doses.
B- Les bienfaits dans le domaine de la biologie.
a-Utiliser des atomes radioactifs pour espionner la Nature
Autrefois, les sciences de la Terre et de l’environnement utilisaient des marqueurs chimiques. C’est avec de
la fluorescéine qu’il fut établi que le Doubs qui disparaissait dans les calcaires du Jura et le puissant cours
d’eau qui surgissait à quelques kilomètres de la étaient une seule et même rivière.
Les traceurs radioactifs permettent de faire beaucoup mieux que des traceurs chimiques car ils sont
décelables en beaucoup plus petites quantités.
Passerelle / 2013-2014 / page 21
Les chercheurs et les ingénieurs disposent comme traceurs des radioéléments légués par la Nature. Ils
utilisent aussi des filaments comme le césium-137 ou le plutonium, résidus des explosions nucléaires
atmosphériques des années 1950.
En océanographie, les eaux froides et glacées qui s’enfoncent dans les grandes profondeurs des océans
transportent du carbone-14 venant de l'atmosphère, dans les abysses o ce carbone-14 décroit lentement. La
concentration en carbone-14 des eaux océaniques En climatologie, les noyaux de béryllium-10 produits par
les rayons cosmiques dans l’atmosphère sont stocks dans les glaces polaires. Leur abondance dépend de
l'activité solaire. La mesure du contenu en béryllium-10 dans des échantillons de glace à diverses
profondeurs apporte des informations sur la variation dans le temps de l'activité solaire, activité qui
affecte le climat de la plante.
Pour les ingénieurs, des jauges de turbidité (bases sur la diffusion des rayons gamma) mesurent les fortes
concentrations de sédiment déposées dans les retenues de barrages, les ouvrages portuaires et les chenaux
de navigation. Les informations recueillies aident le suivi de l’envasement des barrages, et permettent de
prévoir les dragages à entreprendre pour assurer la sécurité de la navigation.
b-Vitesse de sédimentation
Ruptures locales de l'équilibre radioactif
Dans une filiation radioactive, il arrive que l'équilibre séculaire soit localement rompu quand un phénomène
physique ou chimique isole l'un des intermédiaires par rapport à ses ascendants ou descendants. Les
ruptures d'équilibre radioactif sont cruciales pour les études de géochimie dans l'environnement.
Les atomes radioactifs de plomb 210 formés à partir du radon se fixent à des poussières qui se déposent au
fond d’une étendue d’eau pour former des sédiments. La période radioactive du plomb est de 210. L’activité
des couches de sédiment qui viennent d’être formée est maximale. Les couches plus anciennes (encart) ne
possèdent plus qu’une fraction de cette activité. En mesurant l’activité des couches successives, on peut
déterminer leur âge et reconstituer l‘histoire du dépôt de sédiment.
Passerelle / 2013-2014 / page 22
c-Énergie du soleil
Le soleil s’est formé à partir d’un nuage de matière stellaire principalement composé d’hydrogène, l’élément
atomique le plus répandu dans l’univers et dont le noyau se réduit à un proton. En se contractant sous l’effet
de l’attraction due à la gravitation, ce nuage s’est échauffé jusqu’à ce que s’allument les réactions nucléaires
d’où le soleil tire son énergie, dont une partie rayonne sous forme de lumière et de chaleur. La réaction
nucléaire dont le Soleil tire son énergie est la réaction de fusion de deux protons en un noyau de deutérium.
Elle utilise l'hydrogène comme combustible. Cette réaction libère environ 2 millions d'électron volts à
comparer aux quelques électron volts dégagés par la combustion d’un atome de carbone d’une poussière de
charbon ou d’une goutte d’essence. Pour que la réaction s’allume, il faut que des protons (noyaux
d’hydrogène) entrent en contact ce qui n’est possible qu’à des températures supérieures au million de
degrés.
Le soleil tire donc son énergie d’un phénomène très proche de la radioactivité. Le noyau de deutérium
résultant de la fusion de deux protons est composé d’un proton et d’un neutron. Un des deux protons s’est
transformé en neutron. La transformation d’un proton en neutron fait intervenir les forces nucléaires qui
sont à l’origine de la radioactivité bêta, que les physiciens appellent forces faibles.
Les forces faibles actives dans le soleil
Le soleil tire son énergie de la réaction
de fusion de deux protons en un noyau de
deutérium accompagné par un positon et
un neutrino. Cette réaction libère 2 MeV
d'énergie et fabrique des neutrons qui se
retrouveront plus tard dans des noyaux
plus lourds. Elle serait impossible sans le
concours du mécanisme responsable de la
radioactivité bêta. Deux protons, même
au contact, sont incapables de fusionner
car ils se repoussent. Toutefois, chacun
des deux protons a la faculté de se
transformer transitoirement en un
neutron et une particule appelée boson
W. Par un concours de circonstances
exceptionnel, il arrive que l'éphémère
boson trouve le temps de se désintègre r en un positon et un neutrino. Le neutron fusionne alors avec
l'autre proton pour former un noyau de deutérium.
Les techniques de datation des roches fondées sur la radioactivité , appelées datations radiométriques
permettent sur la désintégration de certains isotopes d’uranium en plomb , ou de rubidium en strontium.
La datation au carbone-14 permet d’abord l’étude de l’histoire de l’homme et de son environnement pendant
la période de 5000 à 50 000 ans à partir du temps présents. Grâce à nos activités de mathématiques nous
avons pu voir que le désintégration radioactive peut permettre de retrouver la demi-vie d’un élément
radioactif , de retrouver l ‘âge d’un vin ou encore comme l’a montré la deuxième activité de physique de
connaître le temps mis par un nuage radioactif pour atteindre un certain pays et de connaître la vitesse
moyenne de déplacement de ce nuage.
Passerelle / 2013-2014 / page 23
LLeess ddaannggeerrss ddee llaa rraaddiiooaaccttiivviittéé
Éjectés du noyau qui se désintègre, les particules et les photons peuvent traverser la matière
inerte ou vivante. Ces projectiles entrent alors en collision aves les atomes ou les molécules
de la matière traversée. Il en résulte des effets biologiques.
Les effets biologiques
En traversant la matière vivante, les particules alpha, beta et les
rayonnements gamma provoquent des ionisations, ou des excitations
d'atomes susceptibles d'entrainer des réactions chimiques anormales.
Quelques heures ou même quelques années après une exposition au
rayonnement, des réactions secondaires peuvent apparaitre; des
macromolécules fondamentales au niveau cellulaire (ARN, ADN) sont
touchées. Des altérations morphologiques sont observées, notamment des
effets génétiques; des cellules sont détruites ou leur processus de division
altéré.
Lors de retombées radioactives, les nucléides sont absorbées par les
plantes et se retrouvent ainsi dans la chaine alimentaire. C'est la raison du
grand émoi suscité par la catastrophe de Tchernobyl du 25 avril 1986, où des quantités
importantes d'isotopes radioactifs (iode, cobalt, césium,...) furent émises puis véhiculées par
les vents sur une grande partie de l'Europe occidentale.
Grandeurs et unités utilisées en radioprotection
Par définition, la dose absorbée est la quantité d'énergie que cède un rayonnement pour 1
kilogramme de matière exposée, notamment les tissus biologiques. L'effet des rayonnements
dépend en premier lieu de cette dose, qui se retrouve en grande partie sous forme de chaleur.
L'unité de dose est le gray ( symbole : Gy); elle correspond à une énergie absorbée de 1 joule
par kilogramme. On utilise parfois le rad avec la correspondance :
1 Gy = 100 rad
Passerelle / 2013-2014 / page 24
Équivalence de dose
Les effets biologiques des rayonnements, à dose égale, dépendent de la nature du
rayonnement. Pour tenir compte de cette donnée, on introduit pour chaque type de
rayonnement des facteurs correctifs, ou facteurs de qualité E.B.R. (Efficacité Biologique
Relative).
On définit alors l'équivalence de dose, dont l'unité est le sievert (symbole : Sv) :
équivalence-dose (Sv) = dose (Gy) * E.B.R.
On a défini certaines doses maximales admissibles, compte tenu de l'état actuel, de nos
connaissances; ces doses ne sont pas susceptibles de causer des troubles appréciables.
doses
(Sv) effets biologiques
à partir de 0,05 modification de la formule sanguine
1,5 à 1
troubles digestifs légers
épilations partielles
fatigabilité persistante (plusieurs mois)
augmentation significative des cas de cancers
stérilité permanente chez la femme
stérilité pendant 2 à 3 ans chez l'homme
2 10 % de mortalité dans les mois qui suivent
2,5 à 4
nausées, vomissements, vertiges dès la fin de
l'irradiation
modification de la formule sanguine
risques mortels élevés en cas d'infection
6
troubles sanguins et digestifs graves
diarrhées et vomissements
risques de perforations intestinales
7 90 % de mortalité dans les mois qui suivent
10 mort dans les mois qui suivent
100 mort dans les heures qui suivent
1000 mort dans les minutes qui suivent
http://holvoet.free.fr/Voyage/radioactivity/effets.htm
Passerelle / 2013-2014 / page 25
Gestion des déchets radioactifs
La radioactivité fut découvert en 1896 par Henri Becquerel sur l'uranium et très vite confirmée
par Marie Curie pour le radium C’est un phénomène physique naturel au cours duquel des noyaux
atomiques instables, dits radio-isotopes, se désintègrent en dégageant de l'énergie sous forme de
rayonnements divers, pour se transformer en des noyaux atomiques plus stables ayant perdu une
partie de leur masse. Les rayonnements ainsi émis sont appelés, selon le cas, des rayons , des
rayons ou des rayons .
Les bienfaits de la radioactivité sont nombreux. Cependant les risques associés à l’extraction ou à
l’utilisation sont importants. De plus, un problème supplémentaire se rajoute, celui de la gestion
des déchets radioactifs.
Voici quelques suggestions :
1. Mettre les déchets dans des barils et les jeter dans l’océan.
2. À l’aide de fusée, transporter les déchets radioactifs sur la face cachée de la Lune.
3. Déposer les déchets radioactifs dans des mines désaffectées du bouclier canadien.
Mandat :
Description du phénomène de la radioactivité
Résumé des bienfaits de la radioactivité
Tableau comparant les points positifs et négatifs de chacune des suggestions
En conclusion, choisir une méthode de gestion des déchets radioactifs (une parmi les trois
ou une nouvelle suggestion).
Passerelle / 2013-2014 / page 26
Ions
Définition = atome non neutre qui a perdu ou gagné un ou des électrons
Cation = ion positif (perte d'électrons), exemple Li1+
Anion = ion négatif (gain d'électrons), exemple Cl1-
Pour déterminer la charge, on utilise les électrons de valence et la règle de l'octet (8)
1
1+
2
2+
3
3+
4
4+
4-
5
3-
6
2-
7
1-
8
0
Trouve l'ion le plus probable de chacun des atomes suivants :
Lithium Azote
Béryllium Oxygène
Bore Fluor
Silicium Néon
Par exemple :
C4+ dans CO2
C4- dans Na4C
Passerelle / 2013-2014 / page 27
Trouve la molécule formée par les cations et les radicaux suivants :
Li+ OH-
Be2+ OH-
Mg2+ SO42-
NH4+ PO4
3-
K+ SO42-
Ba2+ PO43-
Mg2+ OH-
Be2+ NO3-
Al3+ CO32-
H+ SO42-
Sr2+ OH-
Na+ CO32-
Al3+ OH-
Ca2+ CO32-
H+ OH-
Une molécule a une
charge neutre donc en
additionnant les charges
positives et les charges
négatives on doit obtenir
zéro. De plus, l’ion
positif s’écrit toujours
en premier.
Passerelle / 2013-2014 / page 28
A B C D E
Anions
Cations
NO3- SO4
2- OH- PO43-
1 Li+ LiNO3 Li2CO3
2 Be2+
3 Al(NO3)3 Al2(CO3)3
4 H+
5 Na+ Na3PO4
6 Mg2+
7 NH4+
8 CaSO4 Ca(OH)2
9 K+
10 Sr2+ Sr3(PO4)2
11 Ba2+
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Nature des liaisons Modèle permettant de comprendre la force des liaisons
Type de liaison Modèle Force des liens
Liaison ionique
Deux aimants
Moins fort
Liaison covalente
Un élastique autour de deux
blocs
Plus fort
La liaison entre un métal (donneur d'e-) et un non-métal (receveur d'e-)
Les atomes qui perdent ou gagnent des électrons prennent une charge électrique non nulle et
sont appelés des ions, d'où le nom de liaison ionique. Exemple : l'atome de sodium perd un électron et
devient un ion+, alors que l'atome de chlore prend un électron et devient ion-. Étant donné leurs
charges contraires, l'ion sodium et l'ion chlore s'attirent mutuellement. Cette attraction permet la
formation de la molécule de chlorure de sodium. Cation et anion.
Na + Cl Na+ + Cl- ou NaCl
La liaison entre deux non-métaux
Les non-métaux ont tendance à partager une ou plusieurs paires d'électrons pour arriver à une
configuration électronique stable. Quand deux atomes d'un même élément se partagent des
électrons, ils les attirent avec la même force. Les électrons vont alors circuler autour des atomes et
agiront comme une colle électrostatique entre les noyaux. La liaison créée par le partage d'électrons
est appelée liaison covalente. Doublet.
Cl + Cl Cl Cl ou Cl2
Passerelle / 2013-2014 / page 30
Exercices
1. Lien formé entre un métal et un non-métal :
2. Atome qui contient une charge électrique résiduelle :
3. Lien qui implique un doublet d'électrons :
4. Ion positif :
5. Liaison chimique entre deux non-métaux :
6. Attraction du noyau pour un électron de valence :
7. Liaison qui se produit lorsque des électrons sont également attirés par deux atomes :
8. Paire d'électrons partagés :
9. Ion négatif :
10. Lien qui implique un transfert d'électron :
11. Indique si les substances suivantes sont unies par des liaisons ioniques (I) ou covalentes (C)
a) NaCl : ___ b) CaO : ___ c) Na2O : ___ d) PCl3 : ___
e) OF2 : ___ f) K2S : ___ g) N2O3 : ___ h) SiO2 : ___
i) CH4 : ___ j) CO2 : ___ k) CCl4 : ___ l) MgO : ___
m) H2 : ___ n) SO2 : ___ o) LiBr : ___ p) N2 : ___
12. Comment reconnaître qu'il s'agit d'une liaison…
1. ionique ? ______________________________________________
2. covalente ? ____________________________________________
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À l'aide du modèle de Lewis, dessine les molécules suivantes
H2O O2
K2S Br2
K3N N2
Na2S CO2
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Règles de nomenclature et d’écriture
Lorsqu’on nomme un composé binaire, on doit toujours :
a) nommer le cation en deuxième (donc nommer la dernière partie en premier) sans le
modifier.
b) le premier élément écrit aura la terminaison « ure » sauf quelques exceptions :
O = oxyde
H = hydrure
N = nitrure
C = carbure
S = sulfure
P = phosphure
Exemples :
CO2 = dioxyde de carbone
LiBr = bromure de lithium
1 = mono
2 = di
3 = tri
4 = tétra
5 = penta
6 = hexa
7 = hepta
8 = octa
9 = nona
10 = déca
Passerelle / 2013-2014 / page 33
En respectant les règles de nomenclature des composés binaires, trouve le nom de chacune des
substances :
a) HCl : ___________________________________________
b) FeS : ___________________________________________
c) LiBr : ___________________________________________
d) HgS : ___________________________________________
e) H2O2 : ___________________________________________
f) SnP3 : ___________________________________________
g) CI4 : ___________________________________________
h) Cl2O6 : ___________________________________________
i) K2S : ___________________________________________
j) NH3 : ___________________________________________
k) CoCl2 : ___________________________________________
l) P2O5 : ___________________________________________
m) H2O : ___________________________________________
n) CaBr2 : ___________________________________________
o) I2C : ___________________________________________
p) PH3 : ___________________________________________
q) Al2S3 : ___________________________________________
Écris la formule moléculaire des composés suivants :
a) Tétraphosphore : __________
b) Sulfure de disodium __________
c) Dichlorure de calcium __________
d) Tribromure d'aluminium __________
e) Dioxyde de soufre __________
f) Trihydrure d'azote __________
g) Tétrachlorure de carbone __________
h) Iodure de potassium __________
Passerelle / 2013-2014 / page 34
A B C D
1
Bromure
de rubidium
Trioxyde
de diazote
Trichlorure
d'aluminium
RbBr Na3N Ba3N2
2
Dichlore Trifluorure
d'azote
Trioxyde
de soufre
CaCl2 SiF4
3
Oxyde
de disodium
Sulfure
de diargent
CaO Mg3P2 CaS
4
Fluorure
d'hydrogène
Pentaoxyde
de diphosphore Diazote
I2 CO2
5
Dichlorure
de soufre
Oxyde
de dirubidium
Ba3P2 Al2O3 BeI2
6
Difluorure
d'oxygène
Trichlorure
de bore
BaO NaH SO2
7
Chlorure de
strontium
Bromure
de cuivre
AgF S8 HI
8
Oxyde de dibrome Diphosphure
de tricalcium
CBr4 S3N2 PH3
9
Tribromure
d'aluminium
Oxyde
de béryllium
BN H2S SO
10
Oxyde
de sélénium
CS2 SiO2 Cl2O KF
Passerelle / 2013-2014 / page 35
Ions polyatomiques
Une molécule possède une charge nulle
Ion polyatomique (ou radical) = groupe d'atomes non neutre
Lorsqu’on nomme un composé formé de plus de deux éléments (un cation avec un radical), le radical
s’écrira en premier et se terminera par « ate »
Bis – 2 Tris – 3 tétrakis – 4
Quelques exceptions de radicaux
OH- = hydroxyde Attention, on dira que (OH)2 = dihydroxyde
CN- = cyanure
NH4+ = ammonium
CH3CO2- = dioxoacétate
Exemples :
CaCO3 : Trioxocarbonate de calcium
H2SO4 : Tétraoxosulfate de dihydrogène
Be(OH)2 : Dihydroxyde de béryllium
NaHCO3 : Hydrogénotrioxocarbonate de sodium
Exercices
1. Trioxonitrate de lithium :
2. Trioxocarbonate de dipotassium :
3. Bis(trioxonitrate) de calcium :
4. Hydroxyde de potassium :
5. Tétraoxosulfate de calcium :
6. BeCO3 :
7. (NH4)3PO4
8. HNO3
9. Mg(NO3)2
10. Al2(SO4)3
Passerelle / 2013-2014 / page 36
A B C D
1
Trioxonitrate
de lithium
Trioxonitrate
d'hydrogène
LiNO3 K2SO4 MgCO3
2
Trioxocarbonate
de dihydrogène
Trihydroxyde
d'aluminium
Ba(OH)2 MgSO4
3
Tétraoxosulfate
de calcium
Trioxonitrate de
potassium
Trihydrure
d'aluminium
Tétraoxophosphate de
trihydrogène
KNO3
4
Tétraoxosulfate
de calcium
Hydroxyde
de sodium
Trioxonitrate de
rubidium
CaSO4 Li2CO3
5
Trioxonitrate
d'ammonium
Hydroxyde
de potassium
Bis(trioxonitrate)
de calcium
BaCO3 KOH Ca(NO3)2
6
Trioxonitrate
d'hydrogène
Tétraoxosulfate
de baryum
BeCO3 (NH4)3PO4
7
Dihydroxyde
de magnésium
Tétraoxosulfate
de dihydrogène
Hydroxyde
d'ammonium
KH
8
Tris(tétraoxosulfate)
de dialuminium
CaCO3 AlPO4 Li2SO4
9
Tétraoxophosphate
de tripotassium
Trioxocarbonate
de diammonium
Dihydroxyde
de béryllium
LiOH
10
Trioxocarbonate
de dipotassium
Bis(trioxonitrate)
de baryum
BeSO4 Mg(NO3)2
*CO3 : trioxocarbonate de...
*SO4 : tétraoxosulfate de ...
*NO3 : trioxonitrate de ...
*PO4 : Tétraoxophosphate de ...
*OH : Hydroxyde de ...
NH4* : ... d'ammonium
Passerelle / 2013-2014 / page 37
Réaction de neutralisation acido-basique
ACIDE + BASE SEL + H2O
Électrolytes
Les électrolytes sont des substances qui une fois mis dans l’eau conduisent le courant électrique. La solution
conductrice de courant électrique est dite électrolytique.
La solution non électrolytique est celle qui ne conduit pas le courant électrique. Le soluté employé par une
telle solution est un non-électrolyte.
Si les acides, les bases et les sels sont des électrolytes (seulement s'ils sont dissous dans l'eau), les
composés organiques sont rarement des électrolytes même s'ils se dissolvent dans l'eau. Exemple : le
sucre.
En vous basant sur la formule moléculaire de chacun de ces produits, écris E si c'est un électrolyte et NE si
c'est un non électrolyte.
LiOH : ______
PCl3 : ______
MgCl2 : ______
CCl4 : ______
HNO3 : ______
NH4OH : ______
H2S : ______
Al(OH)3 : ______
CO2 : ______
C3H8 : ______
MgSO4 : ______
H3PO4 : ______
KNO3 : ______
O2 : ______
NaCl : ______
N2O3 : ______
CH4 : ______
Li3N : ______
HBr : ______
NaNO3 : ______
C12H22O11 : ______
FORCE DES ÉLECTROLYTES
Non-électrolytes :
Électrolytes faibles :
Électrolytes forts :
Passerelle / 2013-2014 / page 38
Réactions endothermique et exothermique
Réaction endothermique : réaction qui absorbe de la chaleur
Exemple : Vaporisation de l'eau
H2O(liquide) + 40,7kJ H2O(gaz)
Réaction auquel on doit fournir de l’énergie.
Réaction exothermique : réaction qui dégage de la chaleur
Exemples : Combustion du bois (cellulose):
C6H10O5 + 6O2 6CO2 + 5H2O + 2800 kJ
Réaction qui dégage de l’énergie.
réactifs
réactifs
Passerelle / 2013-2014 / page 39
Balancement une équation 1. NH3 + O2 N2 + H2O
2. NH4OH + H2SO4 (NH4)2SO4 + H2O
3. H3PO4 + Ca(OH)2 Ca3(PO4)2 + H2O
4. KNO3 + C K2CO3 + N2 + CO2
5. H2S + I2 HI + S
6. Cu2S + O2 Cu2O + SO2
7. NH3 + Cl2 NH4Cl + N2
8. MnO2 + HCl MnCl2 + Cl2 + H2O
9. Fe + O2 Fe2O3
10. H2 + O2 H2O
Passerelle / 2013-2014 / page 40
LA MOLE
Amedeo Avogadro est un physicien et chimiste italien né à Turin le 9 août 1776
et mort le 9 juillet 1856.
Son nom est associé avec le nombre d'Avogadro : nombre d'atome que contient
une mole d'atome.
NA = 6,022 x 1023
La mole est une quantité. Une mole d’eau contient 6,022 X 10 23 molécules d’eau.
Symbole : n
Unité : mol
1 Combien de molécule retrouve-t-on dans 1 mol de sucre?
2 Combien de molécules retrouve-t-on dans 3 mol de
dichlorure de cobalt?
3 Combien de mol d'atomes de lithium retrouve-t-on dans
1 mol de lithium?
4 Combien de mol d'atome d'aluminium retrouve-t-on dans
1 mol de trihydroxyde de dialuminium?
5 Combien de mol d'atome d'oxygène retrouve-t-on dans 2
mol de dioxyde de carbone?
6 Combien de mol d'atome d'hydrogène retrouve-t-on
dans 5 mol de méthane (tétrahydrure de carbone)?
7 Combien d'atome d'iode retrouve-t-on dans 1 mol
d'iodure de potassium?
8 Combien d'atome de calcium retrouve-t-on dans 3 mol
de dichlorure de calcium?
9 Combien d'atome de phosphore retrouve-t-on dans 2
mol de tétraoxophosphate de trifrancium?
10 Combien d'atome d'hydrogène retrouve-t-on dans 10
mol d'eau?
Passerelle / 2013-2014 / page 41
LA MASSE MOLAIRE
Rappel :
La masse indiquée dans le tableau périodique est celle d’un atome, en unités de masse atomique.
Ex.1 : un atome de carbone a une masse moyenne de ________ uma.
Cette masse représente également celle d’une mole d’atomes, en gramme.
Ex.2 : une mole d’atomes de carbone a une masse de _________g.
Pour une molécule :
Ex3: La masse d'une molécule de CH4
Un atome de C a une masse de _______ uma.
Un atome de H a une masse de _______ uma.
1 x C = 1 x ______ = ________ uma
4 x H = 4 x ______ = _________ uma
Ensuite on additionne : _________ + _________ = _________ uma
La masse d’une molécule de CH4 est _______ uma.
Pour 1 mol de molécules:
Ex4 : Reprenons avec 1 mol de méthane (CH4)
Une mole d'atomes de C a une masse de _______ g.
Une mole d'atomes de H a une masse de _______ g.
1 x C = 1 x ______ = ________ g
4 x H = 4 x ______ = _________ g
Ensuite on additionne : _________ + _________ = _________ g
La masse d’une mol de molécules de CH4 est _______ g.
Passerelle / 2013-2014 / page 42
Trouver la masse molaire moléculaire de chaque molécule
As2O5
CdS
Na2C2O4
MnCl2
HC2H3O2
Passerelle / 2013-2014 / page 43
S8
Ti2(SO4)3
H3PO4
HNO3
Al2(SO4)3
Passerelle / 2013-2014 / page 44
LE VOLUME MOLAIRE
La loi d'Avogadro, dite aussi loi des gaz parfaits, découverte par Amedeo Avogadro en 1811,
énonce que des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température
et de pression, contiennent le même nombre de molécules.
À TPN (101,3kPa et 0°C) : 1 mol de n'importe quelle substance gazeuse
occupera un volume de 22,4L.
À TAPN ou TPS (101,3kPa et 25°C) : 1 mol de n'importe quelle substance
gazeuse occupera un volume de 24,5L.
Ex.1 : À TPN, 1 mol de O2(g) occupe un volume de 22,4L.
Ex.2 : À TPN, 2 mol de CO2(g) occupe un volume de 44,8L.
Ex.3 : À TPS, combien de mol de H2(g) se trouve dans une bonbonne de 11,2L? _____
1 À TPN, quel sera le volume de 3 mol de H2O(g)?
2 À TPS, combien de mol de CH4(g) retrouve-t-on
dans 85,75L?
3 À quelle température est un gaz vert si 8 mol
de ce gaz occupe un volume de 179,2L?
4 À TPN, quel sera le volume de 4,56 mol d'un
gaz radioactif?
5 À TPS, quel sera le volume de 5 mol de C(s)?
Passerelle / 2013-2014 / page 45
LE NOMBRE DE MOLE
n = nombre de moles de la substance (mol)
m = masse de la substance (gramme)
M = masse molaire de la substance (g/mol)
Exemple : Calculer le nombre de moles que contient 49g de H2SO4.
n = ?
m = 49 g
M = 2 x H + 1 x S + 4 x O
M = 2 x 1 + 1 x 32 + 4 x 16 = 98 g/mol
n= 49g ÷ 98g/mol = 0,5 mol
1 Combien de gramme pèse 3 mol de H2O(g)?
2 Combien de mol de CH4(g) retrouve-t-on dans 48g de ce gaz?
Passerelle / 2013-2014 / page 46
3 Combien de gramme pèse 0,458 mol de Kr?
4 Combien de mol retrouve-ton dans 1 g d'or?
5 Quel élément du tableau périodique serait décrit par une masse de 163,09g pour 23,5 mol
d'atomes?
Passerelle / 2013-2014 / page 47
Exercices sur la mole
1- Trouve la masse molaire moléculaire des substances suivantes :
Masse molaire Masse molaire
1 BaCrO4 11 C2H6
2 Na2S2O3 12 CaI2
3 NaOH 13 FeSO4
4 AgNO3 14 NH3
5 (NH4)3PO4 15 Mg(NO3)2
2- Combien de moles de KOH y a-t-il dans 112g?
3- Combien de moles de O2(g) y a-t-il dans 112L à TPN?
4- Combien de molécules de MgSO4 y a-t-il dans 60g?
5- Quelle est la masse de 15 moles d’or?
Passerelle / 2013-2014 / page 48
6- Combien de moles de ZnCl2 y a-t-il dans 750g?
7- Quelle masse de CO2 (g) y-a-t-il dans 67,2 L à TPN?
8- Si 5,4198 x 1024 atomes d’un élément pèsent 502,65g, de quel élément s’agit-il?
9- À TPN, 5,6 L d’un gaz rare pèsent 32,82g, de quel gaz s’agit-il?
10-
Substance gazeuse Volume occupé Nombre de moles Masse
O2 246,4L
NH4 5
N2 7g
SO3 1L
Passerelle / 2013-2014 / page 49
CONCENTRATION MOLAIRE
n = nombre de moles du soluté (mol)
c = concentration molaire (mol/L)
V = volume de la solution (L)
Exemple 1 : Quelle est la concentration molaire d’une solution aqueuse de 6L contenant 124 g de
NaCl?
c = ?
V = 6 L
m = 14 g
M (NaCl) = 1 x Na + 1 x Cl
M (NaCl) = 1 x 23 + 1 x 35,5 = 58,5 g/mol
n(NaCl) = m ÷ M = 124 g ÷ 58,5 g/mol = 2,12 mol
c = n ÷ V = 2,12 ÷ 6 L
c = 0,35 mol/L
Exemple 2: Quelle est la masse de NaOH nécessaire pour préparer 10 L d'une solution basique à
5 mol/L?
m = ?
c = 5 mol/L
V = 10 L
n = c x V = 5 mol/L x 10 L = 50 mol
M (NaOH) = 1 x Na + 1 x O + 1 x H
M (NaCl) = 1 x 23 + 1 x 16 + 1 x 1 = 40 g/mol
m = n x M = 50 mol x 40 g/mol = 200 g
Passerelle / 2013-2014 / page 50
Quelle est la masse de soluté nécessaire pour préparer chacune des solutions suivantes:
1 1 L d’une solution de CaCO3 à 5 mol/L
m=?
V = 1 L
C = 5 mol/L
2 2 L d’une solution de NaOH à 2 mol/L
3 0,5 L d’une solution de NH4Cl à 3,2 mol/L
4 4 L d’une solution de MgSO4 à 0,3 mol/L
5 10 L d’une solution de Ce(HSO4)4 à 1 mol/L
Passerelle / 2013-2014 / page 51
Exercices sur la concentration molaire
1. Une solution d'un volume de 5L contient 10 moles de soluté. Quelle est sa concentration molaire
volumique?
2. Un bassin contient 100 L d'eau salée préparée à partir de 2,8 kg de chlorure de sodium. Quelle est la
concentration molaire de cette solution?
3. Quelle est la concentration molaire d'une solution dont 800 ml renfermant 2 mol de chlorure
d'hydrogène?
4. Combien de moles d'iodure de potassium sont présentes dans 3 L d'une solution de concentration
2,5 mol/L?
5. On prépare 250 ml d'une solution basique en utilisant 25 g d'hydroxyde de sodium. Quelle est la
concentration molaire de cette solution?
Passerelle / 2013-2014 / page 52
6. Combien de moles d'acide nitrique (HNO3) de concentration 2,0 x 10-1 mol/L sont présentes dans
400 ml de cette solution?
7. Une solution de concentration de 2,5 mol/L contient 8,75 mol de soluté. Quel est son volume?
8. Pour préparer 300 ml d'une solution de dibromure de calcium de concentration 0,4 mol/L, quelle
masse de soluté faut-il utiliser?
9. La concentration normale de l'urine en urée (NH2)2CO est d'environ 0,3 mol/L. Quelle masse d'urée
est éliminée chaque jour avec 1500 ml d'urine?
Passerelle / 2013-2014 / page 53
STOECHIOMÉTRIE Équation équilibrée :
CH4 + 2O2 CO2 + 2H2O
CH4 + 2O2 CO2 + 2H2O
1 2 1 2
2 4 2 ?
? 6 3 ?
16g 64g 44g 36g
32g ? 88g 72g
? 640g 440g ?
22,4 L 44,8 L 22,4 L 44,8 L
44,8 L ? 44,8 L ?
0,224 L 0,448 L ? 0,448 L
Exercice :
Voici une équation chimique équilibrée : B2O3 + 3 H2O 2 H3BO3
a) Combien de moles de produit obtient-on avec 4 moles de trioxyde de dibore, si on a assez
d'eau pour que la réaction soit totale?
B2O3 + 3 H2O 2 H3BO3
b) Avec 6 moles d'eau, combien de molécules de produit obtient-on?
B2O3 + 3 H2O 2 H3BO3
Lorsqu’on utilise les
masses molaires
moléculaires, il ne faut
pas oublier le coefficient
devant la molécule!
Pour le volume d’un gaz, 1 mol = 22,4 L à
TPN.
Passerelle / 2013-2014 / page 54
Exercices
1. La combustion du propane C3H8(g) en présence de dioxygène O2(g) produit du dioxyde de
carbone CO2(g) et de la vapeur d’eau H2O(g). Combien de moles de H2O(g) pourrait-on produire
en faisant brûler 6 moles de C3H8(g) ?
2. La combustion de l’octasoufre S8(s) dans le dioxygène O2(g) produit du dioxyde de soufre SO2(g).
Combien de moles de SO2(g) seront formées par la combustion de 1280g de S8(s) ?
3. La combustion de l’essence C8H18(l) dans la chambre à explosion d’un moteur, en présence de
dioxygène O2(g) libère dans le tuyau d’échappement du dioxyde de carbone CO2(g) et de la
vapeur d’eau H2O(g). Combien de grammes de C8H18(l) le moteur à explosion consomme-t-il pour
produire 4 moles de CO2(g) ?
4. Une industrie produit du dichlore par procédé électrolytique. On décompose le chlorure de
sodium fondu NaCl(l) pour obtenir Na(s) et du dichlore Cl2(g). Combien de gramme de NaCl(s)
doit-on décomposer pour produire 23g de Na(s) ?
Passerelle / 2013-2014 / page 55
5. Des élèves décident d’envoyer dans l’espace une fusée dont le carburant est de l’hydrazine
N2H4(l). Lorsque le carburant de la fusée brûle avec le dioxygène de l’air O2(g), il y a libération
de diazote N2(g) et de vapeur d’eau H2O(g). Combien de grammes de N2(g) seront produits si la
fusée consomme 4,8kg de N2H4(l) ?
6. Une simple étincelle suffit pour que le dioxygène et le dihydrogène se combinent pour former
de l’eau. Combien de gramme d’eau peut-on former à partir de 89,6 L de dihydrogène ?
7. Des élèves construisent en laboratoire un montage leur permettant de produire du trihydrure
d’azote NH3(g). Dans cette réaction, deux gaz doivent se combiner : le diazote et le
dihydrogène. Quel volume de NH3(g) peuvent-ils recueillir à partir de 18 moles de N2(g) et d’une
quantité suffisante de H2(g) ?
8. Lorsqu’on chauffe du trioxocarbonate de calcium, il y a dégagement de dioxyde de carbone et
de production d’un résidu, l’oxyde de calcium. Combien de litre de CO2(g) obtiendra-t-on si
800g de CaCO3(s) ont brûlé ?
Passerelle / 2013-2014 / page 56
ADN :
Acide désoxyribonucléique
Double hélice constituée de 4 nucléotides :
- A : Adénine
- G : Guanine
- T : Thymine
- C : Cytosine
Gène :
Section d’ADN qui contient l’information
nécessaire à la synthèse des protéines
Un brin d’ADN contient des milliers de gènes.
Génome :
Ensemble unique de gènes propre à une espèce.
Génome humain
Passerelle / 2013-2014 / page 57
Chromosome :
Une molécule d’ADN enroulée sur elle-même,
dans le noyau de la cellule.
Chaque noyau de cellule contient le génome
complet dans ses chromosomes.
Mutation : Modification de quelques nucléotides dans un brin d’ADN.
Points négatifs
Malformations
Cancers
Maladies génétiques
…
Points positifs :
Sélection naturelle
Peut être sans conséquence
les rayons gamma, des pesticides et la cigarette sont des agents
mutagènes.
Hérédité :
transmission des caractères d’une génération à
la suivante.
Passerelle / 2013-2014 / page 58
Allèles : variantes d’un même gène
ex : graine de haricot sphérique et graine ridée
représenté par une lettre.
Chromosomes homologues :
paire de chromosomes, un provenant du père et
l’autre de la mère.
Homozygote : les chromosomes homologues portent deux
allèles identiques
Ex : yeux bleus (b) et yeux bleus (b).
Hétérozygote : les chromosomes homologues portent deux
allèles différents.
Ex : yeux bleus (b) et yeux bruns (B)
Passerelle / 2013-2014 / page 59
Allèle dominant : détermine le caractère (lettre majuscule)
ex : yeux bruns (B)
Allèle récessif: ne se manifeste que si homozygote
(lettre minuscule)
Ex. B et B les yeux sont bruns
B et b les yeux sont bruns
b et b les yeux sont bleus
Génotype : Paire d’allèles codant pour un caractère.
Ex : B et b
Phénotype : Expression des allèles.
Dans l’exemple du génotype, il s’agitait de yeux
bruns
Caryotype :
Représentation ordonnée de toutes les paires de
chromosomes d’un individu.
Passerelle / 2013-2014 / page 60
Les croisements
Loi de la ségrégation indépendante des allèles (1ere loi de Mendel).
Lors de la méiose, les paires de chromosomes se répartissent en proportion égales (50/50).
Résultat : chaque gamète (spermatozoïde ou ovule) renferme un seul des deux allèles d’un même
gène.
Lignée pure : Reproduction entre deux homozygotes ayant les mêmes allèles. Les gamètes
produites auront toujours les mêmes allèles.
Grille ou échiquier de Punnett
Ex : plant dont les fleurs sont violettes (V) dominant
plant dont les fleurs sont blanches (b) récessif
Si une fleur de lignée pure violette et une autre de lignée pure blanche se croisent :
Gamète mâle violette
Gam
ète
fem
elle
bla
nche
V V
b
b
_________ % des plants produits porteront des fleurs ______________
Passerelle / 2013-2014 / page 61
Si deux fleurs de 2e génération se croisent :
Gamète mâle
Gam
ète
fem
elle
V b
V
b
_________ % des plants produits porteront des fleurs ______________
_________ % des plants produits porteront des fleurs ______________
Loi de l’assortiment indépendant des allèles (2e loi de Mendel).
Les allèles associés à différents caractères de répartissent de manière indépendante.
Ex. : Plants de pois dont les graines sont :
J : jaune dominant
v : vert récessif
L : Lisse dominant
r : ridé récessif
Quelles sont les possibilités lors que deux plants se croisent ?
Gamète mâle
Gam
ète
fem
elle
JL Jr vL vr
JL
Jr
vL
Vr
________ plants jaunes et lisses ________ plants jaunes et ridés
________ plants verts et lisses ________ plants verts et ridés
Passerelle / 2013-2014 / page 62
Des gènes pour toute la famille - La génétique mendélienne
http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/education/profs/lavie/module_10-12.html
Avant de faire l'activité, relire vos notes de cours sur les concepts suivants :
Les éléments de base de la génétique mendélienne et le concept de traits dominants et récessifs.
Les carrés de Punnett (pour prédire les résultats génétiques possibles).
La différence entre les génotypes hétérozygotes et homozygotes.
Explorer l'héritage génétique (des lapins pas bêtes)
Matériaux nécessaires
1. Un dé à jouer.
2. Un gobelet de styromousse pour brasser le dé.
3. La carte de jeu génétique (ci-inclus).
4. Des crayons de couleur.
5. Beaucoup de papier.
Le défi génétique
On découvre que deux îles isolées du Pacifique contiennent des lapins
indigènes (d'une espèce très rare), qui sont au bord de l'extinction. Sur
une des îles il ne reste que des lapins mâles et, sur l'autre, que des lapins
femelles. Le problème, c'est que les mâles (lapins stupides) ne sont pas
assez futés pour survivre tous seuls et que les femelles ont besoin des
mâles pour se reproduire et sauver l'espèce. On te donne un lapin de
chaque sexe. Ta tâche consiste à tenter, par reproduction sélective, de
créer une génération de lapins vraiment « futés ». Les lapins (l'espèce
lapin !) se présentent sous deux génotypes, les lapins femelles, qui sont
incroyablement brillantes (un trait BB dominant) ; par ailleurs, les lapins
mâles sont... euh... disons, pas aussi dégourdis (un trait bb récessif). Chacun de tes lapins est homozygote, le
mâle possède le génotype bb et la femelle, le génotype BB.
Ta première génération
Pour t'aider dans ta croisade pour sauver l'espèce, la première
génération de descendants t'es donnée. Tous les descendants de ta
paire de lapins seront hétérozygotes, c'est-à-dire, Bb ou, l'équivalent,
bB. La question est de savoir s'il sera possible de faire l'élevage en
consanguinité de plusieurs générations de descendants, jusqu'à ce qu'il
reste seulement des couples homozygotes BB? Ton défi sera d'essayer
de créer un couple reproducteur sans aucun gène récessif en utilisant
le tirage au dé pour simuler les « lois du hasard ». Tu commences avec
un couple mâle et femelle hétérozygotes.
Passerelle / 2013-2014 / page 63
La carte de simulation génétique
La nature agit souvent suivant des façons qui semblent régies par les lois du hasard et de la probabilité.
Pour simuler cet effet, nous allons jeter un dé à six faces pour déterminer certains des résultats
génétiques de notre problème d'élevage. Le pointage au dé a été établi de façon à donner une probabilité de
50/50 de choisir un allèle dominant ou récessif. Le défaut veut dire que, dans le cas d'un parent
homozygote, tu dois appliquer l'allèle approprié parce qu'il n'y a pas vraiment de choix à faire. Voici une
copie de la Carte de simulation génétique
1
Premier brassage Dominant (ou défaut)
Deuxième brassage Récessif (ou défaut)
Troisième brassage Mâle
Quatrième brassage Échec de la reproduction
2
Premier brassage Dominant (ou défaut)
Deuxième brassage Récessif (ou défaut)
Troisième brassage Mâle
Quatrième brassage Succès
3
Premier brassage Dominant (ou défaut)
Deuxième brassage Récessif (ou défaut)
Troisième brassage Mâle
Quatrième brassage Succès
4
Premier brassage Récessif (ou défaut)
Deuxième brassage Dominant (ou défaut)
Troisième brassage Femelle
Quatrième brassage Succès
5
Premier brassage Récessif (ou défaut)
Deuxième brassage Dominant (ou défaut)
Troisième brassage Femelle
Quatrième brassage Succès
6
Premier brassage Récessif (ou défaut)
Deuxième brassage Dominant (ou défaut)
Troisième brassage Femelle
Quatrième brassage Échec de la reproduction
Voici comment ça fonctionne
Règle numéro un : Tu ne peux avoir que 3 (trois) descendants par couple reproducteur.
Règle numéro deux : Utilise le dé et la Carte de simulation génétique pour déterminer le génotype de
chaque descendant. Pour « jeter » le dé, mets-le dans le gobelet de styromousse, couvre l'ouverture
supérieure avec la paume de la main et brasse le gobelet vigoureusement, puis regarde à l'intérieur pour
déterminer le résultat. Laisse toujours le dé dans le gobelet... ne le fais pas tomber sur le bureau ou par
terre.
Règle numéro trois : Reporte-toi à la Carte de simulation génétique pour déterminer le génotype du
descendant d'après les procédures suivantes :
Le premier brassage du dé détermine l'allèle provenant du parent MÂLE.
Le second brassage du dé détermine l'allèle provenant du parent FEMELLE.
Le troisième brassage du dé détermine le sexe du descendant.
Le quatrième brassage du dé détermine le succès de la reproduction.
Passerelle / 2013-2014 / page 64
Brasse le dé quatre fois pour déterminer le résultat de la reproduction pour chaque descendant.
Règle numéro quatre : Si tu produis un couple reproducteur, tu peux continuer le processus de générations
successives.
Règle numéro cinq : Continue jusqu'à ce que ton espèce s'éteigne ou que tu réussisses à produire un couple
reproducteur homozygote BB. Note : rappelle-toi qu'un couple homozygote bb est voué à l'extinction. Il
disparaîtra.
Règle numéro six : Conditions
1. Un couple de lapins donné ne peut se reproduire qu'une seule fois (maximum de trois descendants).
2. La reproduction entre générations est interdite.
3. Les lapins femelles peuvent avoir de multiples portées de descendants, sous réserve de la condition
numéro un.
Exemple
L'exemple montré ici est tiré des feuillets de travail d'un l'élève. Les feuillets de travail de chaque groupe
seront légèrement différents, à moins d'une coïncidence statistique hors de l'ordinaire. Habituellement, il
faut plusieurs essais avant de réussir. Dans cet exemple,
le tableau des génotypes commence avec le couple
reproducteur de la première génération. Le dé et la
Carte de simulation génétique ont été utilisés pour
générer les génotypes et les sexes des descendants de la
2e génération. Les résultats sont illustrés. Les carrés
représentent les mâles et les cercles, les femelles. Le
résultat a donné DEUX couples reproducteurs viables.
Ces deux couples ont été disposés de façon à montrer
qu'il y avait six descendants de troisième génération
possibles. Pour continuer la simulation, on devra brasser
le dé pour déterminer les génotypes et les sexes de
chacun des six descendants. Les couples reproducteurs
seront identifiés et le processus continuera jusqu'à ce qu'on atteigne l'objectif, qui est celui de produire un
couple reproducteur homozygote BB.
À ton tour d'essayer
Commence par dessiner le tableau de départ. C'est ton couple reproducteur initial. Les génotypes
des deux membres y apparaissent (génération 2).
Utilise le dé et la carte de Simulation génétique pour créer les
génotypes des descendants.
Si tu réussis à produire un ou plusieurs couples reproducteurs dessine
le tableau de la génération suivante (génération 3) et continue à créer
des générations successives de lapins jusqu'à ce que l'objectif soit
atteint.
Tableau de départ
Passerelle / 2013-2014 / page 65
Les équipes de deux ou trois élèves permettent un fonctionnement idéal. Un élève peut agir comme
brasseur de dé, un autre peut décoder les résultats à partir de la Carte de simulation du jeu, et le
troisième peut remplir les tableaux de génotypes pour chaque génération.
Si ton arbre généalogique arrive à extinction, tu dois recommencer depuis le début.
Tiens compte du nombre d'essais (recommencements) et du nombre de générations qu'il faut pour
produire un couple reproducteur homozygote BB.
Observations et conclusion
As-tu réussi? Dans la négative, recommence. Si oui, combien de générations t'a-t-il fallu pour arriver à un
couple reproducteur homozygote BB? Compare tes résultats avec ceux des autres équipes de la classe.
Discussion
1. Quel serait l'effet de n'avoir que deux descendants par couple reproducteur? Quatre descendants?
Prépare une simulation et essaie.
2. Les lapins parviennent vite à maturité et ont des périodes de gestation assez courtes. Ils se
reproduisent et se multiplient rapidement. Certains animaux peuvent prendre des années à atteindre
leur maturité reproductive et ont des périodes de gestion relativement longues. Commente au sujet
de l'impact possible de l'ingénierie génétique et du clonage.
Supplément : Gregor Mendel (1822-1884)
Pour ses expériences, Mendel s'est servi de plants de pois. Il a étudié les caractéristiques des fleurs,
comme la variation de la hauteur, la couleur des fleurs et les différentes textures des graines. À partir de
ce point, il a poursuivi l'étude de l'héritage génétique, c'est-à-dire le processus de transmission des
caractéristiques d'une génération à la suivante.
Sa recherche a mené à plusieurs conclusions :
1. Les caractéristiques de tout organisme sont transmises de parent à enfant par des morceaux
d'informations appelées gènes. Chaque gène représente une seule unité d'information contenant une
caractéristique.
2. Les allèles sont deux ou plusieurs gènes qui portent une information concernant une caractéristique
unique. Une des paires d'allèles peut caractériser les joues lisses, et l'autre, les fossettes. Les
allèles se trouvent généralement en paires, dont un est dominant, ou tout puissant, et l'autre
récessif, qui est masqué par l'allèle dominant.
3. Dans la reproduction, chaque gamète, ou cellule reproductive, (sperme ou œuf) n'a qu'un allèle de la
paire qui est présent.
4. Si on est en présence d'un allèle dominant et d'un allèle récessif, l'individu sera affecté par l'allèle
dominant. Le scientifique américain T. H. Morgan, a plus tard montré que les règles de Mendel sur l'héritage génétique
s'appliquaient à tous les végétaux et à tous les animaux (y compris l'être humain).
Passerelle / 2013-2014 / page 66
Synergie activité 2.3 : L'héridité
Partie A – Le caryotype
Observez la figure 1, puis répondez aux questions 1 à 4.
_Figure 1_ La représentation du caryotype d’un individu de sexe masculin.
1. Combien de chromosomes une cellule humaine normale possède-t-elle ?
2. Combien de paires de chromosomes observez-vous dans le caryotype de la figure 1 ?
3. Comment peut-on savoir que l’individu est de sexe masculin ?
4. Quelle différence aurait-on pu observer sur le caryotype si l’individu avait été de sexe féminin ?
5. De qui provient chacun des chromosomes d’une paire de chromosomes homologues ?
6. Par quel processus les chromosomes des parents sont-ils transmis aux enfants ?
Passerelle / 2013-2014 / page 67
Partie B – Les gènes
Examinez la figure 2, puis répondez
aux questions 7 à 10.
a) b) c)
_Figure 2_ Trois paires de chromosomes homologues.
7. a) Comment s’appellent les différents segments observés sur les chromosomes ?
b) Que contrôlent-ils ?
8. Comparez les trois paires de chromosomes homologues. En quoi :
a) les paires sont-elles différentes ?
b) les chromosomes homologues sont-ils semblables, à l’intérieur d’une même paire ?
c) les chromosomes homologues sont-ils différents ?
9. Quelle paire de chromosomes, sur la figure 2, possède des gènes qui sont :
a) homozygotes ?
b) hétérozygotes ?
10. Étant donné que, pour le caractère de la couleur des yeux, l’allèle de la couleur brune (B) est dominant et
que l’allèle de la couleur bleue (b) est récessif :
a) Quelle est la couleur des yeux de l’individu qui possède la paire de chromosomes de la figure 2 b) ?
b) Quelle autre combinaison d’allèles pourrait donner cette couleur ?
Passerelle / 2013-2014 / page 68
La synthèse des protéines est l'acte par lequel une cellule assemble une chaîne protéique en
combinant des acides aminées isolés présents dans son cytoplasme, guidé par l'information
contenue dans l'ADN. Elle se déroule en deux étapes au moins : la transcription de l'ADN en ARN
messager et la traduction de l'ARN messager en une protéine.
Bases azotées ADN
A avec T
C avec G
Bases azotées ARN
A avec U
C avec G
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La transcription
L'ADN se transcrit, dans le noyau, en ARN messager. Tout d'abord, l'ADN se déroule là où aura
lieu la transcription. Ensuite, les bases azotées s'assemblent pour compléter le brin d'ADN à
transcrire, sauf que sur l'ARN, la thymine sera remplacée par l'uracile. Une fois complété, l'ARN
messager sort du noyau pour aller dans le cytoplasme.
exemple de transcription:
ARNm
ADN T C A C G A T C G
Passerelle / 2013-2014 / page 70
La traduction
Une fois dans le cytoplasme, l'ARN messager va être traduit par un ribosome, qui va assembler les
acides aminés selon les "instructions" du code génétique. Pour ce faire, il va jumeler 3 nucléotides
consécutifs qui formeront un codon. Un codon est donc un ensemble de 3 nucléotides qui codent
pour un acide aminé.
Un codon initiateur est presque toujours AUG.
Une fois le codon-stop atteint (UAA, UGA, UAG), la protéine est complète
ADN A G T A C C C A T G G A G T C A A C
ARNm
Acide
aminé
ADN G A C C T C G A A G T G T G A T C A
ARNm
Acide
aminé
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Passerelle / 2013-2014 / page 72
Masse et poids
Masse : Quantité de matière exprimée en kilogramme (kg)
Poids : force d'attraction qu'exerce un astre sur un objet exprimé en Newton (N).
Fg = Poids ou force gravitationnelle (N)
Fg = m g m = masse (kg)
g = accélération gravitationnelle (m/s2)
Planète Gravité (m/s²)
Mercure 3,7
Vénus 8,9
Terre 9,8
Mars 3,7
Jupiter 23,1
Saturne 9,0
Uranus 8,7
Neptune 11,0
Pluton 0,7
Si un élève a une masse de 50 kg, quelle sera son poids sur chaque planète?
Planète Poids
Mercure
Vénus
Terre
Mars
Jupiter
Saturne
Uranus
Neptune
Pluton
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La relation entre la masse et le poids / Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
• Découvrir la relation entre la masse et le poids.
• Mesurer expérimentalement la valeur de l’intensité du champ gravitationnel terrestre.
Les hypothèses
Question A. Y a-t-il une différence entre la masse et le poids d’un objet ?
Question B. Quelle est la valeur de l’intensité du champ gravitationnel terrestre ?
Matériel
• Un dynamomètre gradué de 0 à 2,5 N
• Un dynamomètre gradué de 0 à 20 N
• Un support universel
• Une pince à support universel
• Un ensemble de plusieurs cylindres avec masse inscrite dessus
Manipulations
1 Peser soigneusement les « poids » ou les objets à l’aide de la balance.
2 Noter les valeurs des masses (m) dans le tableau de la question 1 de la partie « Les résultats ». Si la
masse des « poids » est inscrite sur la masse, noter directement cette valeur.
3 Placer la pince à support universel sur le support universel et y accrocher le dynamomètre.
4 Y accrocher les « poids » ou les objets massifs pour mesurer leur poids (Fg).
Les résultats
1. Remplissez le tableau de résultats suivants.
Les résultats du laboratoire
Description des cylindres utilisés
Masse (m)
(kg)
Poids (Fg)
(N)
1
2
3
4
5
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L’analyse des résultats
2. Tracez la courbe Fg = f(m) dans le graphique suivant.
3. Quel type de courbe obtenez-vous ?
4. Quel type de relation mathématique existe-t-il entre Fg et m ?
5. Comment peut-on écrire mathématiquement cette fonction ?
6. Que représente le taux de variation de cette courbe ?
7. Comment obtient-on la valeur du taux de variation ? Laissez une trace de votre démarche dans
l’encadré ci-dessous.
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8. Quelle est donc la relation numérique entre Fg et m sur Terre (valeur théorique) ?
9. Qu’est-ce qui changerait si cette même expérience était réalisée sur la Lune ?
La conclusion
10. Selon les résultats que vous avez obtenus, diriez-vous que vos hypothèses de départ étaient justes ?
Expliquez votre réponse en décrivant les nouvelles connaissances que vous avez acquises au cours de
cette expérience.
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Masse volumique
= Masse volumique (g/L ou g/mL ou g/cm3)
= m/V m = Masse
V = Volume (L ou mL ou cm3)
Exemple : Une substance liquide a un volume de 26mL et une masse de 37g, quelle sera sa
masse volumique?
m = 37g = m/V
V = 26mL ? = 37g / 26mL
? = 1,4g/mL
1L = 1 000mL
1mL = 1cm3
L’eau est une substance dont la masse volumique est de 1g/mL donc 1g = 1mL
1. Une substance a une masse de 28g et un volume de 47L. Quelle est sa masse volumique?
2. Une substance a une masse volumique de 1,2g/cm3 et une masse de 8g. Quel est son volume?
3. Une substance pèse 0,74g et a un volume de 0,85mL, quelle est sa masse volumique?
4. Dans un cylindre gradué se trouve 45mL d’un liquide dont la masse volumique est de 0,92g/mL.
Quelle est la masse du liquide?
5. Quelle est la masse de 5,3L d’eau?
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La température en Kelvin
T(K) = T(°C) + 273
T(°C) = T(K) - 273
1) Quelle est la variation de température?
a) 10ºC à 25ºC ____
b) 31ºC à 27ºC ____
c) -10ºC à -15ºC ____
d) -5ºC à 8ºC ____
e) 13ºC à -3ºC ____
f) 12ºC à 12ºC ____
g) 0K à 30K ____
h) -8ºC à -2ºC ____
i) 212K à 210K ____
2) Transforme ces valeurs en Kelvin.
a) 10 ºC ____
b) -5ºC ____
c) 200ºC ____
d) 0ºC ____
e) -173ºC ____
3) Transforme les valeurs suivantes en ºC.
a) 0K ____
b) 273K ____
c) 293K ____
d) 381K ____
e) 178K ____
Passerelle / 2013-2014 / page 78
Chaleur massique(c)
Définition : Quantité d'énergie nécessaire pour faire augmenter de 1°C ou 1K, 1 g d'une substance
donnée.
Chaleur massique (J/gºC) déterminée à 25ºC
Gaz
Hydrogène 14,3 J/gºC
Hélium 5,2 J/gºC
Vapeur d’eau 2,0 J/gºC
Azote 1,0 J/gºC
Oxygène 0,92 J/gºC
Liquides
Eau 4,186 J/gºC
Alcool méthylique 2,5 J/gºC
Éther 2,2 J/gºC
Éthylène glycol (antigel) 2,200 J/gºC
Térébenthine 1,7 J/gºC
Huile d'olive 1,296 J/gºC
Chloroforme 0,978 J/gºC
Solides
Glace à 0°C 2,1 J/gºC
Magnésium 0,98 J/gºC
Aluminium 0,90 J/gºC
Marbre 0,878 J/gºC
Quartz 0,790 J/gºC
Verre 0,782 J/gºC
Graphite (carbone) 0,71 J/gºC
Fer 0,472 J/gºC
Zinc 0,39 J/gºC
Cuivre 0,397 J/gºC
Uranium 0,260 J/gºC
Argent 0,234 J/gºC
Mercure 0,14 J/gºC
Or 0,134 J/gºC
Plomb 0,130 J/gºC
Passerelle / 2013-2014 / page 79
Chaleur
Q = Chaleur, Énergie thermique (J)
Q = m c T m = Masse (g)
c = Chaleur massique, capacité thermique massique (J/g °C ou J/gK)
T = Température finale - température initiale (°C ou K)
Exemple : En laboratoire, on observe que la température de l’eau contenue dans le calorimètre
baisse de 90°C à 40°C. Sachant qu’il y a 100g d’eau, combien de chaleur est perdue
par l’eau?
m = 100g Q = m c T
ceau = 4,186 J/g°C ? = 100g x 4,186 J/g°C x -50°C
T = 40°C – 90°C = -50°C ? = -20 930J
1. Si dans le calorimètre de l’exemple, on met de l’huile au lieu de l’eau, combien de chaleur sera
alors perdue? La chaleur massique de l’huile est de 2,268J/g°C.
2. Dans une bouilloire contenant 250mL d’eau, la température passe de 15°C à 80°C. Combien de
chaleur la bouilloire a-t-elle fourni à l’eau?
Si la température a augmenté, Q est positif.
Si la température a diminué, Q est négatif.
Passerelle / 2013-2014 / page 80
3. Dans un chaudron, hermétiquement fermé, on fait chauffer de l’éthanol. La capacité
thermique massique de l’éthanol est 2,46J/g°C. Combien d’éthanol retrouve-t-on dans le
chaudron si la température est passée de 21°C à 33°C et que 52 000J d’énergie a été utilisé??
4. Un chauffe-eau peut donner 430 000J d’énergie. Si on y met 20L d’eau à 17°C, quelle sera la
température finale de l’eau sachant que sa chaleur massique est de 4,186J/g°C?
5. Un calorimètre perd 1 829J de chaleur et la température de l’eau passe de 75°C à 70°C.
Quelle est la masse de l’eau contenue dans le calorimètre?
6. Le matin, la température du sable du carré de sable est de 15°C. Vers 15h, elle est de 27°C.
Quelle quantité d'énergie ces 50 kg de sable ont-ils reçu du Soleil? La chaleur massique du
sable est de 0,78J/g°C.
7. Suite de la question 6 : La piscine d'enfant juste à côté absorbe autant d'énergie. Si elle
contient 40 L d'eau et que sa température matinale est aussi de 15°C, quelle sera sa
température à 15h?
Passerelle / 2013-2014 / page 81
Le calorimètre
Un calorimètre est un appareil qui permet de mesurer les échanges de chaleur.
Voici une image du calorimètre utilisé à l'école en chimie :
Tu connais quelques objets qui empêchent les échanges de chaleur :
Thermos
Fourneau
Bottes d'hiver
Tu dois réaliser un calorimètre qui sera le plus efficace possible pour conserver la chaleur. La
conception peut se faire en seul ou en équipe de deux.
La rédaction du rapport (but, matériaux utilisés, schéma de construction, tableau avec les
mesures prises, calcul de la chaleur perdue, analyse du prototype) doit se faire seul!
Bécher
Thermomètre
Couvercle de plastique
Verre en polystyrène
Passerelle / 2013-2014 / page 82
Énergie potentielle
Ep = Énergie potentielle (J) 1000 m = 1 km
m = masse (kg) gTerrestre = 9,8 m/s2
g = accélération gravitationnelle (m/s2) 1 000 mg = 1 g
h = hauteur (m) 1 000 g = 1 kg
Exemple : Un aigle de 4,7 kg se trouve à 250 m du sol. Quelle est son énergie potentielle?
m = 4,7 kg Ep = mgh
h = 250 m ? = 4,7 kg x 250 m x 9,8 m/ss
g = 9,8 m/s2 ? = 11 515 J
1. Quelle énergie doit fournir une grue pour soulever de 75 m un bloc de béton de 500 kg?
2. Quelle est la masse d'une pomme si elle a 19,6 J d'énergie potentielle lorsqu'elle est à 10 m
du sol?
3. Quelle est la hauteur d'une mouche si elle possède une énergie potentielle de 1 J et a une
masse de 20 mg?
4. Quel est l'énergie potentielle du drapeau au sommet du mont Everest sachant qu'il est à une
hauteur de 6 194 m et que sa masse est de 120 g?
5. Quelle est la masse d'une balle si elle se trouve à 25 m du sol et possède une énergie
potentielle de 77760 J?
Passerelle / 2013-2014 / page 83
Vitesse
v = vitesse (m/s)
d = déplacement (m)
t = temps (s)
Exemple : Dans chacune des allées d'un jeu de quilles, une boule doit parcourir une distance de
18,21 m. Si une petite fille de 5 ans lance la boule et qu'elle prend 6 secondes pour
atteindre les quilles, quelle sera sa vitesse?
d = 18,21 m v = d/t
t = 6 s ? = 18,21 m / 6 s
v = ? ? = 3 m/s
1. Quelle est la vitesse d'un lièvre s'il a parcouru 42 m en 5 s?
2. Quelle est la distance parcourue par une mouche qui vole à 10 m/s pendant 1 minute?
3. En combien de temps un coureur parcourt-il 100 m si sa vitesse est de 10,5 m/s?
4. Une voiture roule à 100 km/h. Quelle est sa vitesse en m/s?
5. Un train à haute vitesse circule à plus de 250 km/h. Quelle distance aura-t-il parcouru en 3 h?
Passerelle / 2013-2014 / page 84
Énergie cinétique
Ek = Énergie cinétique (J) 1000 g = 1 kg
m = masse (kg) 1 m/s = 3,6 km/h
v = vitesse (m/s)
Exemple : Dans chacune des allées d'un jeu de quilles, une boule de 5,5 kg roule à une vitesse
de 3,2 m/s. Quel est son énergie cinétique?
m = 5,5 kg Ek = ½mv2
v = 3,2 m/s ? = ½ x 5,5 kg x (3,2 m/s)2
Ek = ? ? = 28 J
1. Quelle est l'énergie cinétique d'une voiture de 1500 kg roulant à 25 m/s?
2. Un planchiste accumule 6750 J en descendant une pente. Quelle est sa vitesse s'il a une
masse de 60 kg?
3. Quelle est la masse d'une balle si sa vitesse est de 36 m/s et son énergie de 77760 J?
4. Une CBR600 (moto sport) roule sur l'autoroute avec une énergie cinétique de 152 000 000 J.
Si sa masse est de 7600 kg, quelle est sa vitesse?
5. Un train à haute vitesse circule à plus de 900m/s, si la masse de l'un des wagons est de
10 000 g. Quelle est son énergie cinétique?
Passerelle / 2013-2014 / page 85
Énergie mécanique
Em = Énergie mécanique (J)
Em = Q + Ek + Ep Q = chaleur (J)
Ek = Énergie cinétique (J)
Ep = Énergie potentielle (J)
Exemple 1 :Quelle est l'énergie mécanique totale du crayon qui se trouve sur mon bureau?
Informations qui peuvent être mesurées:
m = 100g
h = 1,5 m
Q = 0 J car il n'y a pas de perte en chaleur
Ek = 0 J car il n'y a pas de mouvement
Ep = mgh = 0,1 kg * 9,8 m/s2 * 1,5m = 1,47 J
Em = Q + Ek + Ep = 0J + 0J + 1,47J = 1,47 J
Exemple 2 :Si je laisse tomber le crayon, quelle sera sa vitesse juste avant de toucher le sol? On
considère qu'il n'y a pas assez de friction pour y avoir une perte en chaleur.
Q = 0 J car il n'y a pas de perte en chaleur
Ek = ?
Ep = 0 J par qu'au sol la hauteur = 0m
Em = 1,47 J parce que l'énergie totale est conservée
Em = Q + Ek + Ep
1,47 J = 0J + Ek + 0J
Ek = 1,47 J
Ek = ½mv2 1,47 = ½ * 0,1*v2
29,4 = v2 v = √29,4 = 5,42m/s
Passerelle / 2013-2014 / page 86
Exemple 3:
a) Que vaut Ek et Ep en A, B et C si Q = 0 J?
Au départ : Em = Ek + Ep
Ek = 0 J puisque la vitesse est de 0 m/s
Ep = mgh = 1000 kg * 9,8 m/s2 * 30m = 294 000 J
Em = 0 + 294 000 J = 294 000 J Conservation de l'énergie donc Em constant
A : Em = Ek + Ep
Ek = ½ m v 2 = ½ * 1000 kg * ?2
Ep = mgh = 1000 kg * 9,8 m/s2 * 10m = 98 000 J Ep = 98 000J
Em = 294 000 J
Em = Ek + Ep donc 294 000 J = Ek + 98 000 J Ek = 196 000J
B : Em = Ek + Ep
Ek = ?
Ep = mgh = 1000 kg * 9,8 m/s2 * 20m = 196 000 J Ep = 196 000J
Em = 294 000 J
Em = Ek + Ep donc 294 000 J = Ek + 196 000 J Ek = 98 000J
C : Em = Ek + Ep
Ek = ?
Ep = mgh = 1000 kg * 9,8 m/s2 * 0m = 0 J Ep = 0J
Em = 294 000 J
Em = Ek + Ep donc 294 000 J = Ek + 0 J Ek = 294 000 J
b) Que vaut v en B?
Ek = ½ m v 2
98 000 J = ½ * 1000 kg * v2 v = 14 m/s
Passerelle / 2013-2014 / page 87
Exemple 4 : Un enfant de 35 kg se trouve sur une montagne de 10 m de haut. Il glisse. En bas
de la montagne, il a une vitesse de 10 m/s.
a) Quelle quantité d'énergie a été perdue par le frottement?
En haut : Em = Q + Ek + Ep
Em = 0 + 0 + mgh
Em = 0 + 0 + 35 kg * 9,8 m/s2 * 10 m
Em = 3430 J
En bas : Em = Q + Ek + Ep
Em = Q + ½ m v 2 + 0
3430 J = Q + ½ * 35 kg * (10m/s)2 + 0
3430 J = Q + 1750 J
Q = 1680 J
b) Si l'enfant était assis sur une pièce de fer de 100 g, de combien la température du fer
aurait-elle augmentée? cfer = 0,44 J/g°C
Q = m c T
1680 J = 100 g * 0,44 J/g°C * T
T = 38°C
Etotale initiale = Etotale finale
Ek1 + Ep1 = Ek2 + Ep2 + Q
On utilise cette équation lors qu'il y a une variation de
température
Passerelle / 2013-2014 / page 88
La pollution
Polluants
atmosphériques
Principales sources Principaux effets
Hydrocarbure Combustion du pétrole Formation de smog, toxique
Monoxyde de carbone Combustion incomplète Toxique
CFC (chlorofluorocarbones), fréon Réfrigération, aérosols, mousses
plastiques
Destruction de la couche d'ozone
Composés fluorés et chlorés Alumineries, sidérurgie, pâtes et
papiers
Destruction de la végétation,
toxique, cancers
Poussières Mines, industries, municipalités Maladies respiratoires, cancers
HAP (hydrocarbures aromatiques
polycycliques)
Combustion incomplète de
matières organiques, alumineries,
raffineries de pétrole
Différentes maladies, cancers
(l'un des plus dangereux)
Organochlorés (dioxines) et
furannes
Combustion organiques,
incinérateurs
Cancers (parmi les plus
dangereux)
Nuages radioactifs Centrales atomiques, activités
minières, médecine, expériences
atomiques
Mutations génétiques, cancers
Polluants
aquatiques
Principales sources Principaux effets
Hydrocarbures (pétrole, benzène) Déversement de pétrole,
industries, transports, solvant
organiques
Mort du plancton, destruction de
la faune aquatique, eaux
impropres à la consommation
Matières organiques (bois,
excréments, graisses,...)
Industries, égouts domestiques
et municipaux, agriculture
Eutrophisation des cours d'eau,
développement de bactéries et de
virus
Matières inorganiques (acides,
bases, métaux,...)
Industries, égouts domestiques
et municipaux, mines, lessivage
des sols
Effets multiples sur le milieu,
corrosion, toxicité des métaux
Fertilisants (nitrates,
phosphates)
Agriculture, égouts domestiques,
industries
Eutrophisation des cours d'eau
Organochlorés (BPC, DDT, ...) Industries, combustion,
agriculture, transports
Infiltration de la chaîne
alimentaire, toxique, cancers
Pesticides, herbicides Agriculture, épandages forestiers Infiltration de la chaîne
alimentaire, toxique, cancers
Thermiques Eaux de refroidissement des
usines
Eutrophisation des cours d'eau
Passerelle / 2013-2014 / page 89
Polluants
terrestres
Principales sources Principaux effets
Déchets radioactifs Centrales atomiques, activités
minières
Mutations génétiques, cancers
Pneus, autos, déchets
domestiques solides,...
transports, industries,
municipalités, boues de
sédimentation
Altération du paysage, risques
d'incendies, infiltration
Métaux toxiques (Pb, Hg, Al,
Cu,...)
Industrie, mines, métallurgie,
boues de sédimentation
Dégradation de la chaîne
alimentaire, pollution de l'eau,
toxique, cancers
Microbes Déchets agro-alimentaires,
dépotoirs
Maladies infectieuses
Organochlorés (BPC, DDT,...) Agriculture, industries,
transformateurs électriques,
transports
Pollution de l'air, pollution de
l'eau, cancer
Déchets liquides toxiques Mines, industries, métallurgie,
municipalités
Infiltration, végétation, toxique
Pesticides, herbicides Agriculture, activités
domestiques
Infiltration, dégradation de la
chaîne alimentaire, toxique
Déchets organiques (dépotoirs,
fumiers,...)
Municipalité, agriculture Altération du paysage, odeurs,
infiltration, prolifération de
bactéries
Passerelle / 2013-2014 / page 90
Capacité tampon
Le pouvoir tampon d'une eau rend compte de sa capacité à conserver une valeur stable de
pH lorsque des acides ou des bases sont ajoutés. Bien que l'on puisse penser qu'en
mélangeant des volumes égaux d'eau neutre et acide, on obtiendra de l'eau de pH de
valeur entre les deux, ce n'est généralement pas ce que l'on observe. Si l'eau a un pouvoir
tampon suffisant, celui-ci absorbera et neutralisera l'acide ajouté sans qu'on observe une
modification significative du pH. En fait, le pouvoir tampon agit comme une grosse éponge.
plus vous ajoutez d'acide, plus l'éponge absorbe l'acide ajouté, sans que le pH ne soit
modifié. La capacité de l'éponge est cependant limitée, une fois que tout le pouvoir
tampon est utilisé, le pH est à nouveau sensible aux ajouts d'acide. . Source :
http://www.aquariophilie.75.fr/aquariophilie/aa_votre_aquarium-lachimiedeleau.php
Pouvoir tampon d'un sol: La présence de calcaire (chaulage d'un lac), de calcite ou d'un
autre minéral carbonaté tamponne fortement les propriétés acido-basiques des sols. Dans
un sol contenant plusieurs pourcents de calcaire, en masse, la solution du sol, en équilibre
avec les phases solides sera très fortement tamponnée. Avant d'acidifié un sol, il faudra
détruire (dissoudre) toute la calcite avant de faire chuter le pH. Source : http://www.terre-
et-eau.univ-avignon.fr/tampon.htm
Passerelle / 2013-2014 / page 91
Eutrophisation
L'eutrophisation est la modification et la dégradation d'un milieu aquatique, lié en général à un
apport exagéré de substances nutritives, qui augmentent la production d’algues et de plantes
aquatiques.
Un milieu aquatique eutrophe (du grec eu : « bien, vrai » et trophein : « nourrir »), tel que cours
d'eau ou mares, décrit originellement sa richesse en éléments nutritifs, sans caractère négatif. À
partir des années 1970, le terme eutrophisation a été employé pour qualifier la dégradation des
grands lacs comme le lac d'Annecy, le lac du Bourget ou le lac Léman par excès de nutriments. Il a
aujourd'hui un sens proche de dystrophie et vient souvent comme qualificatif de sens négatif pour
des milieux aquatiques d'eau douce ou marins.
Un milieu aquatique pauvre en éléments nutritifs est dit oligotrophe ; dans le cas intermédiaire, on
qualifie le milieu de mésotrophe. Étant donné que les facteurs naturels produisent des milieux plus
ou moins chargés en nutriments en dehors de toute intervention humaine, l'état d'eutrophisation
d'un milieu aquatique doit être apprécié en fonction de sa nature et ne peut pas se baser sur des
indicateurs absolus.
L'eutrophisation est aussi une des étapes du processus naturel qui transforme lentement les lacs
peu profonds en marais, puis en prairie ou en mégaphorbiaies et finalement en forêt. Le
comblement d'une mare ou d'un marais est très accéléré par la présence de nutriments artificiels,
par la proximité d'arbres (feuilles mortes), mais aussi par l'absence de faune se nourrissant dans
l'eau tout en exportant les nutriments (Ex : amphibiens, canards ou élan mangeant des algues, des
invertébrés, et des plantes aquatiques, par dizaines de kg par jour dans le cas de l'élan).
L'atterrissement d'une petite mare en sous-bois peut se faire en quelques décennies, alors que les
lacs naturels se comblent eux en dizaines de milliers voire en millions d'années.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Eutrophisation
Passerelle / 2013-2014 / page 92
Les causes de la dégradation des sols
La dégradation des sols se manifeste sous plusieurs formes selon le climat, les pratiques agricoles ou
sylvicoles, l’activité industrielle environnante et le niveau de richesse économique des régions affectées.
Contamination chimique : Les source de contamination chimique sont les déchets de consommation, les
rejets industriels ou les rejets agricoles. Elle peut provenir d'un déversement accidentel ou encore par
l’épandage d’engrais chimiques. Un grand nombre de ces polluants est persistant, c’est-à-dire qu’ils ne se
dégradent pas ou très lentement, et ont des effets nocifs sur l’environnement et la santé humaine. Les
végétaux croissant sur des sols très contaminés peuvent devenir impropre à la consommation.
Acidification :L’acidification des sols est généralement liée aux pluies acides, ou encore par l’ajout d’engrais
azotés dans les champs. L’augmentation de l’acidité diminue la disponibilité de certains éléments nutritifs et
favorise l’absorption de métaux toxiques par les végétaux.
Érosion : L’érosion est un phénomène naturel où l’eau et le vent déplacent des particules de sol. Elle devient
problématique lorsqu’elle est accélérée par des mauvaises pratiques de gestions des sols qui mettent ces
derniers à nu. Un travail du sol inadapté, un surpâturage ou une coupe de bois laissant un couvert végétal
insuffisant en sont les principaux exemples. La diminution de la quantité de sol d’un endroit désiré vers un
lieu non souhaité (ruisseaux, bâtiments…) résulte de l’érosion.
Épuisement : L’épuisement des sols se manifeste lorsqu’il y a une diminution de la quantité et de la diversité
des nutriments nécessaires à la croissance des végétaux. La surutilisation des terres (le trop peu de repos
accordé) et l’insuffisante quantité de végétaux laissés sur le sol par les activités forestières et agricoles en
sont les causes. Il est possible d’y remédier par un réapprovisionnement du sol en nutriment à l’aide
d’engrais naturels (les fumiers) ou chimiques. Ces derniers engendrent toutefois d’autres problèmes s’ils
sont mal gérés. De plus, ils sont peu accessibles par leur prix élevé.
Salinité : La salinité des sols se manifeste par une augmentation de différents sels dans le sol qui abaissent
la mobilisation de l’eau par les plantes. Deux pratiques sont principalement en cause, soit la mauvaise
utilisation de l’irrigation et le remplacement de la végétation naturelle par des cultures ayant des besoins en
eau inférieurs. Celles-ci engendrent localement un surplus d’eau qui entraînera l’élévation des nappes
souterraines. Lorsque le niveau des nappes s’approche de la surface du sol, l’eau s’évapore et laisse sur place
les sels minéraux qu’elle contenait. Le phénomène de salinisation survient généralement en milieu sec, là où
l’irrigation des terres est employée et dans les endroits où le sol est naturellement riche en sels.
Compactage : La compaction se produit lorsqu’il y a une diminution de la porosité des sols sous l’effet d’une
pression externe. Les gouttes de pluie créent naturellement cette compaction. Toutefois, le tassement
naturel n’atteint pas le degré de compacité du tassement engendré par l’utilisation d’engins lourds. On parle
alors de compactage des sols. Ce phénomène survient là où la machinerie lourde pour les travaux agricoles et
sylvicoles est utilisée. La faible porosité affecte négativement la disponibilité de l’air et de l’eau, ce qui
entraîne la diminution du nombre de racines profondes et bien développées affectant l’émergence des
végétaux hors de la terre.
Urbanisation : Les villes se développent souvent sur des terres de qualité . Généralement, les sols se
dégradent irréversiblement sous la construction de bâtiments et d’infrastructures routières. L’urbanisation
est observable sur tous les continents.
Passerelle / 2013-2014 / page 93
Contaminant
Bioconcentration
Bioaccumulation
Seuil de toxicité
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L’empreinte écologique
Partie A – Calculateur d’empreinte écologique
Remplissez le questionnaire suivant afin de calculer votre empreinte écologique. Il tient compte de sept aspects
importants de votre vie : l’utilisation de l’eau, les loisirs, les articles d’utilisation courante, l’habitation, les
déplacements, les vêtements ainsi que l’alimentation.
Note : Ne choisissez qu’une seule réponse par case.
Catégorie 1 : Votre utilisation de l’eau Points Votre
pointage
.1. – Si votre douche dure habituellement 1 ou 2 minutes ou si vous ne remplissez votre baignoire qu’au
quart de sa capacité
– Si votre douche dure habituellement de 3 à 6 minutes ou si vous remplissez votre baignoire à la
moitié de sa capacité
– Si votre douche dure habituellement plus de 10 minutes ou si vous remplissez entièrement votre
baignoire
+ 40
+ 60
+ 80
.2. – Si vous actionnez la chasse d’eau chaque fois que vous utilisez la toilette
– Si vous n’utilisez pas la chasse d’eau chaque fois que vous urinez + 30
+ 15
.3. Si vous utilisez un économiseur d’eau dans le réservoir de la toilette -5
.4. Si vous utilisez une toilette et une machine à laver à faible débit -5
.5. Si vous utilisez une pomme de douche à faible débit -10
.6. Si vous lavez toujours vos vêtements à l’eau froide -10
.7. Si vous laissez l’eau du robinet couler pendant que vous vous brossez les dents + 30
.8. – Si votre famille lave habituellement la voiture et/ou arrose le jardin chaque semaine
– Si votre famille lave habituellement la voiture et/ou arrose le jardin toutes les deux semaines
– Si votre famille lave habituellement la voiture et/ou arrose le jardin toutes les trois semaines
+ 60
+ 30
+ 20
Total partiel
Catégorie 2 : Vos loisirs Points Votre
pointage
.9. Essayez de déterminer la superficie de terre ayant été transformée en terrains de sport, patinoires,
piscines, gymnases, stations de ski, cinémas, terrains de stationnement ou autres espaces pour vous
permettre de profiter de vos loisirs d’une journée typique. (Un hectare mesure 100 m2, 2,47 acres ou
près de 1,5 terrain de football.)
– Si vos activités exigent une très petite superficie de terre transformée (moins de 1 ha)
– Si vos activités exigent une superficie moyenne de terre transformée (entre 1 et 2 ha)
– Si vos activités exigent une grande superficie de terre transformée (plus de 2 ha)
+ 10
+ 40
+ 60
.10. – Si vous passez habituellement plus d’une heure par jour à l’ordinateur et/ou devant la télévision
– Si vous passez habituellement moins d’une heure par jour à l’ordinateur et/ou devant la télévision
– Si vous ne vous servez habituellement pas d’un ordinateur ou ne regardez généralement pas la
télévision
+ 70
+ 40
0
.11. – S’il vous faut un grand nombre de pièces d’équipement pour exercer vos activités de loisirs d’une
journée typique (par exemple : pièces d’équipement de ski)
– S’il vous faut un léger équipement (par exemple : un ballon de soccer)
– S’il vous faut très peu d’équipement (par exemple : des jumelles)
+ 40
+ 30
+ 20
Total partiel
Passerelle / 2013-2014 / page 95
Catégorie 3 : Vos articles d’utilisation courante Points Votre
pointage
.12. Si, cette semaine, vous avez réparé quelque chose qui, autrement, aurait été mis au rebut -5
.13. Pour chacune des catégories d’articles suivantes que vous recyclez en totalité, accordez-vous 5 points
: journaux, papier usagé, boîtes de conserve, plastique, sacs de plastique, verre, vêtements, piles, huile
à moteur usée, carton et boîtes de carton
-5/article
.14. – Si tous vos produits d’entretien ménager sont écologiques
– Si une partie seulement de vos produits d’entretien ménager sont écologiques
– Si vous utilisez des pesticides non écologiques
-10 -5
+ 400
.15. – Si vos ordures ménagères d’une journée typique tiennent dans une grande poubelle
– Si vos ordures ménagères d’une journée typique tiennent dans une petite poubelle
– Si vos ordures ménagères d’une journée typique tiennent dans une boîte à chaussures
– Si vos ordures ménagères d’une journée typique peuvent tenir dans une tasse
– Si, au cours d’une journée typique, vous ne produisez aucune ordure ménagère
+ 120
+ 90
+ 70
+ 30
0
.16. – Si vous vous efforcez d’éviter d’utiliser des objets jetables (par exemple : stylos, appareils photo,
gobelets)
– Si vous utilisez des objets jetables
-5
+ 20
.17. Pour chaque dollar que vous dépensez au cours d’une journée typique + 1/dollar
Total partiel
Catégorie 4 : Votre habitation Points Votre
pointage
.18. A) Indiquez le nombre de pièces que compte votre domicile (n’incluez pas les salles de bains) :
B) Inscrivez le nombre de personnes qui vivent chez vous :
Calculez le nombre de pièces par personne (A divisé par B) :
– Si le nombre de pièces par personne est inférieur à 2
– Si le nombre de pièces par personne est de 2 à 4
– Si le nombre de pièces par personne est de 5 à 10
– Si le nombre de pièces par personne est supérieur à 10
+ 20
+ 70
+ 70
+ 150
.19. Si vous partagez votre immeuble avec des personnes hors famille (par exemple si vous vivez dans un
immeuble d’appartements ou louez une partie de votre maison à des locataires)
-10
.20. Si vous possédez une résidence secondaire dont vous ne partagez pas les droits de propriété avec une
autre famille
+ 400
.21. Si vous possédez une résidence secondaire dont vous partagez les droits de propriété avec une autre
famille
+ 200
.22. Si vous éteignez toujours les lumières ou d’autres appareils électriques lorsque vous quittez une pièce -20
.23. Si, en hiver, vous portez un chandail et maintenez la température de votre maison fraîche -20
.24. – Si toutes vos ampoules électriques sont à faible consommation d’énergie
– Si certaines de vos ampoules électriques sont à faible consommation d’énergie
-20 -10
Total partiel
Passerelle / 2013-2014 / page 96
Catégorie 5 : Vos déplacements Points Votre
pointage
.25. Si vous utilisez votre vélo presque tous les jours + 5
.26. Si vous utilisez les transports en commun (autobus, traversier, etc.) tous les jours + 30
.21. Si vous faites habituellement du covoiturage (vous partagez l’utilisation d’une voiture) + 50
.28. Si vous ne partagez habituellement l’utilisation de votre voiture qu’avec votre famille + 100
.29. Si vous vous rendez à vos destinations habituelles à pied 0
.30. – Si vous passez habituellement plus d’une heure par jour dans un véhicule
– Si vous passez habituellement entre une demi-heure et une heure par jour dans un véhicule
– Si vous passez habituellement moins d’une demi-heure par jour dans un véhicule
– Si vous ne vous déplacez habituellement pas en véhicule
+ 70
+ 40
+ 20
0
.31. – Si votre famille ne possède pas de voiture
– Si votre famille possède une seule voiture
– Si votre famille possède deux voitures
– Si votre famille possède plus de deux voitures
-5
+ 20
+ 40
+ 60
.32. – Si la voiture que vous utilisez le plus souvent est petite (sous-compacte ; à deux portes)
– Si la voiture que vous utilisez le plus souvent est de taille moyenne (compacte ; à quatre portes)
– Si la voiture que vous utilisez le plus souvent est un gros véhicule (par exemple un véhicule utilitaire)
+ 30
+ 60
+ 100
Total partiel
Catégorie 6 : Vos vêtements Points Votre
pointage
.33. Si une partie de vos vêtements ont été achetés à l’état neuf pour vous ou par vous + 100
.34. Si environ le quart de vos vêtements sont des vêtements d’occasion ou de seconde main -10
.35. Si certains des vêtements que vous portez souvent ont été raccommodés ou réparés -10
.36. Si vous confectionnez vous-même certains de vos vêtements -10
.31. Si vous portez aujourd’hui certains des vêtements que vous avez portés hier -10
.38. – Si la portion des vêtements que vous ne portez presque jamais équivaut au quart ou moins de
votre garde-robe
– Si la portion des vêtements que vous ne portez presque jamais équivaut environ à la moitié de
votre garde-robe
– Si la portion des vêtements que vous ne portez presque jamais équivaut environ aux trois quarts de
votre garde-robe
– Si la portion des vêtements que vous ne portez presque jamais équivaut à plus des trois quarts de
votre garde-robe
+ 10
+ 40
+ 60
+ 80
Total partiel
Passerelle / 2013-2014 / page 97
Catégorie 1 : Votre alimentation Points Votre
pointage
.39. Si vous cultivez une grande partie des aliments que vous mangez -10
.40. – Si une partie des aliments que vous consommez habituellement ont été cultivés au Québec
– Si aucun des aliments que vous consommez habituellement n’ont été cultivés au Québec
– Si tous les aliments que vous consommez habituellement ont été cultivés au Québec
+ 20
+ 40
0
.41. – Si une partie des aliments que vous consommez sont biologiques (cultivés sans pesticides)
– Si vous ne consommez habituellement aucun aliment biologique
– Si tous les aliments que vous consommez sont biologiques
+ 20
+ 40
0
.42. – Si vous compostez tous vos déchets de fruits et de légumes
– Si vous compostez une partie de vos déchets de fruits et de légumes
– Si vous ne compostez aucun déchet
-10 -5
+ 30
.43. – Si vous jetez habituellement la moitié de votre nourriture
– Si vous jetez habituellement le tiers de votre nourriture
– Si vous jetez habituellement le quart de votre nourriture
– Si vous jetez habituellement moins du quart de votre nourriture
– Si vous veillez à ne jamais gaspiller de nourriture
+ 100
+ 70
+ 40
+ 15
0
.44. Pour chaque repas composé de bœuf non biologique pris dans une semaine + 20/repas
.45. Pour chaque repas composé de bœuf biologique pris dans une semaine + 10/repas
.46. Pour chaque repas composé de porc non biologique pris dans une semaine + 15/repas
.47. Pour chaque repas composé de porc biologique pris dans une semaine + 10/repas
.48. Pour chaque repas composé de volaille non biologique ou de volaille industrielle pris dans une semaine + 15/repas
.49. Pour chaque repas composé de volaille biologique ou élevée « en liberté » pris dans une semaine + 5/repas
.50. Si le poisson d’élevage fait partie de votre alimentation + 100
.51. Si le poisson sauvage fait partie de votre alimentation + 40
.52, Si des produits laitiers (lait, fromage, yogourt) font partie de votre alimentation + 40
.53. – Si des œufs de poules non élevées en liberté font partie de votre alimentation
– Si des œufs de poules élevées en liberté font partie de votre alimentation + 40
+ 20
.54. Si des fruits font partie de votre alimentation (et ils le devraient !) + 20
.55. Si des légumes font partie de votre alimentation (et ils le devraient !) + 20
Total partiel
Additionnez maintenant vos totaux partiels.
Total des catégories
Catégorie 1 : Votre utilisation de l’eau Catégorie 5 : Vos déplacements
Catégorie 2 : Vos loisirs Catégorie 6 : Vos vêtements
Catégorie 3 : Vos articles d’utilisation courante Catégorie 1 : Votre alimentation Catégorie 4 : Votre habitation TOTAL
Divisez ce nombre par 100. Vous obtenez ainsi votre empreinte écologique.
Mon empreinte écologique mesure hectares.
Source : Sea To Sky Outdoor School for Sustainability Education
Passerelle / 2013-2014 / page 98
Partie B – Analyse de votre résultat .STE.
1. Quelle est votre empreinte écologique ?
2. Sachant qu’en 2008 la population mondiale est estimée à 6,7 milliards de personnes et que la capacité
biologique de la Terre est évaluée à 11,2 milliards d’hectares, calculez la capacité biologique de la
Terre en hectares par personne. Laissez une trace de votre démarche dans l’encadré ci-dessous.
3. Combien de fois votre empreinte écologique est-elle plus grande que la capacité biologique de la Terre en
hectares par personne ?
4. En 2008, la population mondiale est estimée à 6,7 milliards de personnes et la capacité biologique de la
Terre, à 11,2 milliards d’hectares. Calculez le nombre de planètes Terre qui seraient nécessaires à notre
survie si tous les habitants de la Terre consommaient autant que vous. Laissez une trace de votre démarche
dans l’encadré ci-dessous.
5. Pour quelle catégorie du questionnaire votre total partiel est-il le plus élevé ? Pourquoi ?
6. Quelles mesures quotidiennes pourriez-vous prendre personnellement pour diminuer votre empreinte
écologique ?
7. Quelles mesures pourriez-vous suggérer à votre famille afin de diminuer votre empreinte écologique ?
Réponse :
Réponse :
Passerelle / 2013-2014 / page 99
Électricité
Composantes ayant d’autres fonctions :
Une diode est une composante électrique qui laisse passer le courant d’un
seul sens. Une diode électroluminescente (DEL) éclaire seulement si on la
branche dans le bon sens.
Fonction protection :
Un fusible assure la protection de composantes électriques fragiles.
Effectivement, si le courant est plus élevé que prévu, le filament du fusible de rompt et empêche
le courant de continuer à circuler.
Circuit imprimé
Un circuit imprimé est un support, en général une plaque, permettant de relier
électriquement un ensemble de composants électroniques entre eux, dans le but de
réaliser un circuit électronique complexe.
Il est constitué d'un assemblage d'une ou plusieurs
fines couches de cuivre séparées par un matériau
isolant. Les couches de cuivre sont gravées par un
procédé chimique pour obtenir un ensemble de
pistes, terminées par des pastilles. Le circuit
imprimé est souvent recouvert d'une couche de
vernis coloré qui protège les pistes de l'oxydation
et d'éventuels courts-circuits.
On peut en retrouver dans les calculatrice, dans les manettes de télévision, dans les
ordinateurs,...
Passerelle / 2013-2014 / page 100
Fonction commande :
Différents types d’interrupteurs (STE)
Unipolaire unidirectionnel :
Un seul contact s’ouvre à la fois et un seul chemin possible pour les électrons.
Ex. : Lumière éteinte ou allumée
Unipolaire bidirectionnel :
Un seul contact s’ouvre à la fois et deux chemins possibles pour les électrons.
Ex. : Deux vitesses possibles sur un séchoir.
Bipolaire unidirectionnel :
Deux contacts s’ouvrent et un seul chemin possible pour les électrons.
Unipolaire bidirectionnel :
Un seul contact s’ouvre à la fois et deux chemins possibles pour les électrons.
Passerelle / 2013-2014 / page 101
Re
Re
Résistance équivalente (Re)
Dans un circuit en série : Re = R1 + R2 + R3…
Ex : Trois résistors sont branchés en série. R1 vaut 5 Ω, R2 vaut 10 Ω et R3 en vaut 15 Ω.
Quelle est la valeur de la résistance équivalente de ce circuit?
Dans un circuit en Parallèle :
_1_ = _1_ + _1_ + _1_
Re R1 R2 R3
Ex : Trois résistors sont branchés en parallèle. R1 vaut 50 Ω, R2 vaut 25 Ω et R3 en vaut
25 Ω. Quelle est la valeur de la résistance équivalente de ce circuit?
R1 R2 R3
R1
R2
R3
Passerelle / 2013-2014 / page 102
R1
R2
R3
R1 R2 R3
Lois de Kirchhoff
Circuit en série Circuit en parallèle
Courant (I)
Is = I1 = I2 = I3 Is = I1 + I2 + I3
Différence de
potentiel (U) Us = U1 + U2 + U3 Us = U1 = U2 = U3
Ex.1 Un courant de 3,0 A sortent de la source pour circuler dans un circuit où 3 résistors
de 10 Ω sont branchés en série. Trouvez les valeurs manquantes.
R X I = U
1 X =
2 X =
3 X =
s X =
Ex.2 Une source courant génère une différence de potentiel de 10V. 3 résistors R1 : 15Ω,
R2 : 15 Ω et R3 : 20 Ω y sont branchés en parallèle. Trouvez les valeurs manquantes.
R X I = U
1 X =
2 X =
3 X =
s X =
Passerelle / 2013-2014 / page 103
1. Le circuit électrique illustré ci-dessous est composé de la source de courant Us, des résistors R1, R2 et
R3 et du voltmètre V. Quelle est la différence de potentiel U2 indiquée par le voltmètre V?
a) 2V b) 5V c) 10V d) 22V
2. Le circuit électrique illustré ci-dessous comprend une source de courant, deux résistors et trois
ampèremètres. R1 a une résistance de 10Ω et R2 une résistance de 5Ω. L'ampèremètre A3 indique 9A.
Quelle intensité de courant indiquent les ampèremètres A1 et A2?
a) L'ampèremètre A1 indique 9 A et l'ampèremètre A2 indique 9A.
b) L'ampèremètre A1 indique 6 A et l'ampèremètre A2 indique 3A.
c) L'ampèremètre A1 indique 4,5 A et l'ampèremètre A2 indique 4,5A.
d) L'ampèremètre A1 indique 3 A et l'ampèremètre A2 indique 6A.
3. Au laboratoire, on réalise successivement deux circuits électriques distincts à l'aide des mêmes
éléments, soit une pile de 12V et deux résistors différents. On mesure les différences de potentiel aux
bornes du résistor R1 de chacun des deux circuits à l'aide d'un voltmètre. Parmi les affirmations
suivantes, laquelle est exacte?
a) Dans le circuit 1, le voltmètre indique 4V.
b) Dans le circuit 1, le voltmètre indique 8V.
c) Dans le circuit 2, le voltmètre indique 8V.
d) Dans le circuit 2, le voltmètre indique 12V.
Passerelle / 2013-2014 / page 104
4. Le circuit électrique illustré ci-dessous se compose d'une source de courant et de deux résistors, R1 et
R2. La source fournit un courant dont l'intensité est de 6A sous une différence de potentiel de 12V et
le résistor R2 est de 6Ω. Quelle est l'intensité du courant circulant dans le résistor R1?
a) 2A b) 3A c) 4A d) 6A
5. Le circuit électrique ci-dessous comprend quatre résistors, R1, R2, R3 et R4 et cinq ampèremètres, A1,
A2, A3, A4 et A5. Quelle est l'intensité du courant dans l'ampèremètre A1?
a) 0,5A b) 0,75A c) 2,5A d) 5,5A
6. Le circuit électrique illustré ci-dessous est composé de la source de courant Us, des résistors R1 et R2
et des ampèremètres A1 et A2. L'ampèremètre A1 indique une intensité de 2A et l'ampèremètre A2
indique une intensité de 4A. Quelle est la résistance équivalente, Re, de ce circuit?
a) 0,3Ω b) 1,7Ω c) 3,3Ω d) 15Ω
Passerelle / 2013-2014 / page 105
7. Un circuit électrique est formé d'une source de courant, Us, et de trois ampoules identiques reliées en
série, L1, L2 et L3. La différence de potentiel aux bornes de L1 et L2 est de 3V. Quelle est la différence
de potentiel aux bornes de la source, Us?
a) 3V b) 6V c) 9V d) 12V
8. Le circuit électrique illustré ci-dessous es formé d'une source de courant, Us, de deux résistors
identiques, R1 et R2, et de trois ampèremètre, A1, A2 et A3. Parmi les informations suivantes, laquelle
est exacte?
a) L'ampèremètre A1 indique 2,5A et l'ampèremètre A2 indique 2,5A.
b) L'ampèremètre A1 indique 2,5A et l'ampèremètre A2 indique 5,0A.
c) L'ampèremètre A1 indique 5,0A et l'ampèremètre A2 indique 2,5A.
d) L'ampèremètre A1 indique 5,0A et l'ampèremètre A2 indique 5,0A.
9. Le circuit électrique ci-dessous se compose de trois résistors R1, R2 et R3, de quatre voltmètres V1, V2,
V3 et V4 et d'un ampèremètre A. Quelle est la résistance du résistor R3?
a) 5Ω b) 10Ω c) 25Ω d) 30Ω
Passerelle / 2013-2014 / page 106
10. Le circuit électrique illustré ci-dessous est composé d'une source de courant, Us, de deux résistors, R1
et R2, et de trois voltmètre, V1, V2 et V3. Quelle est la différence de potentiel indiquée par V2?
a) 6V b) 9V c) 15V d) 21V
11. Le circuit électrique illustré ci-dessous es formé d'une source de courant, Us, d'un ampèremètre, A, et
de trois résistors, R1, R2 et R3. La différence de potentiel aux bornes de la source est de 15V. Quelle
intensité de courant, I, indique l'ampèremètre?
a) 0,28A b) 0,83A c) 1,20A d) 2,50A
12. Le circuit électrique illustré ci-dessous est formé d'une source de courant, Us, d'un voltmètre V, d'un
ampèremètre A et de deux résistors, R1 et R2. Quelle est la résistance du résistor R2?
a) 12Ω b) 20Ω c) 30Ω d) 50Ω
Passerelle / 2013-2014 / page 107
TRANSFORMATION DU MOUVEMENT
C’est l’action mécanique qui change la nature du mouvement. Par exemple : lorsqu'on utilise un tournevis, il y
a une rotation qui permet une translation (la vis entre dans le bois).
Roue excentrique Pignon et crémaillère
Manivelle et coulisse
Vis et crémaillère
Bielle et manivelle
Came et tige
Vis et écrou
Vis et écrou
Vis et écrou
Manivelle et coulisse