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¡ PASIÓN ! OLIVIER VERNET ET CÉDRIC MECKLER | je. 21 avr. 20h | orgue

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Olivier Vernet et Cédric Meckler, orgueOlivier Vernet et Cédric Meckler dédicaceront leurs CD à l’issue du

concert à la Librairie-boutique de l’Auditorium.

Manuel de Falla (1876-1946)Deux Danses espagnoles de La Vie brève [8 min](D’après l’arrangement pour piano à quatre mains de Gustave

Samazeuilh)

John Carmichael (né en 1930)Hommage à Manuel de Falla [4 min]«Bahama Rhumba» et «Joropo», extraits de la Suite latino-américaine [7 min]

Isaac Albéniz (1860-1909)Pavana-Capricho, op. 12 [4 min]

Maurice Ravel (1875-1937)Boléro [15 min](D’après l’arrangement pour piano à quatre mains de l’auteur)

Entracte

Pierre Cholley (né en 1962)Rumba sur les grands jeux [8 min]Paso doble sur DSCH [4 min]Tango furioso [4 min](Dédié au duo Vernet/Meckler)

Touve Rafihavanana Ratovondrahety (né en 1962)Gratitude [6 min](Dédié au Duo Vernet/Meckler – création mondiale)

Astor Piazzolla (1921-1992)Libertango [4 min]

Philip Robert Buttall (né en 1947)Samba alla turca (with apologies to Mozart) [4 min](Version pour orgue à quatre mains dédiée au Duo Vernet/Meckler)

Tal Zilber (né en 1982)Salsa all’ungarese [5 min](Version pour orgue à quatre mains dédiée au Duo Vernet/Meckler –

création mondiale)

Les œuvres réunies pour ce concert partagent un même élan, celui de la danse hispanique, et nous emportent dans un voyage transatlantique, de l’Espagne aux confins de l’Amérique latine. Une partie de ce programme a d’abord fait l’objet en 2010 d’un enregistrement à l’orgue de Dudelange (Luxembourg), intitulé ¡ Pasión !

«On aurait presque pu faire figurer au-dessus de ce commentaire le sigle : ceci n’est point de l ’orgue […]. Le plaisir est magnifié par la double virtuosité des organistes, qui jouent ces pages souvent complexes comme un seul homme […], franchissant avec allégresse les limites de leur instrument !»

Jean Ferrard, Magazine de l ’orgue, Belgique (janvier 2012).

L’Espagne, c’est le pays de Manuel de Falla et d’Isaac Albéniz. L’Amérique latine, le continent du tango argentin et de la rumba cubaine. On y retrouve des musiciens venus de loin, de l’Australie même. Mais parce que ce programme s’est enrichi d’œuvres spécialement composées ou adaptées pour le Duo Vernet/Meckler, on y sent à la fois la formidable puissance du métissage et une mystérieuse unité.

Composé entre 1904 et 1905, le drame lyrique La Vie brève est l’œuvre d’un jeune musicien tout juste sorti de ses études d’instrumentation auprès de Felipe Pedrell, et qui s’enthousiasme pour les sonorités typiquement espagnoles révélées par le maître. Le librettiste, Carlos Fernández Shaw, est plutôt un auteur de zarzuela, genre auquel Manuel de Falla s’est essayé à plusieurs reprises. Le compositeur lui-même a expliqué que la zarzuela n’était pas vraiment à son goût, mais que son expérience, plutôt que de lui permettre de se forger un nom à Madrid, lui avaient offert un bénéfice matériel non négligeable en vue d’un départ en France. La Vie brève a donc été créé bien plus tard, en 1913, au Casino municipal de Nice, dans une version plus ou moins remaniée et sur texte en français préparé par Paul Milliet. L’histoire est simple : à Grenade, Salud la Gitane attend désespérément

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Rhône-Alpes.Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo : O. Vernet & C. Meckler © DR

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son riche fiancé Paco. Arrivé, celui-ci lui promet de ne jamais la quitter, bien qu’il sache déjà être promis à une autre.  L’issue est inéluctable  : la mort de l’amante trompée. De l’œuvre, on retient au concert ces pages symphoniques (qui se jouent avec ou sans chœur)  : on y devine l’ambiance nocturne de la ville, ou l’on y accompagne les noces de Paco et de Carmella d’un enivrant zapateado, danse andalouse au rythme ternaire, si caractéristique avec ses claquements de pieds et de doigts.

La Vie brève a impressionné le public français, mais peut-être pourrions-nous en sentir l’influence au-delà des frontières européennes  : l’Australien John CarMiChael a rendu Hommage à Manuel de Falla comme il l’a fait à Ravel, Fauré et Poulenc, autres compositeurs qu’il admire. Son goût pour les modes d’expression populaires l’a d’ailleurs incité à écrire cette Suite latino-américaine dont sont extraits «Bahama Rumba» et «Joropo». Chaque pièce y évoque son pays d’origine : ainsi, nous explique-t-il, «la rumba provient des Caraïbes – la mélodie se balance sur un rythme contagieux. Le joropo est une danse de Colombie et du Venezuela ; pour les uns il tire son origine de la valse viennoise qui serait pimentée d’une alternance entre rythmes à 6/8 et à 3/4 typiquement latino-américaine, pour d’autres il évoque le galop des chevaux qui abondent dans les deux pays.»

Espagnol lui aussi, isaaC albéniz a composé sa Pavane-Caprice à vingt-deux ans. Cette œuvre destinée initialement au piano à quatre mains s’inscrit plutôt dans une exploration historique des styles nationaux, conviant aussi bien Rameau ou Bach que Liszt ou Chopin (Albéniz aimait autant la valse que les galanteries typiques des suites baroques). Ses ornements font écho au clavecin français, sur le rythme d’une danse dont le nom rappelle la cité italienne de Padoue, mais dans laquelle on se souvient aussi de l’image du «paon» (pavo).

Quant au Boléro de MauriCe ravel, il évoque une Espagne rêvée, fantasmée même si l’on pense au crescendo et à son inégalable apothéose,

tel un miroir – musique espagnole d’une main française. Impossible de résister à son immobilité mouvante et à sa basse insistante, double pédale de tonique et de dominante sur laquelle quelques harmonies se greffent de façon parfois déconcertante. Ravel devait répondre à une commande d’Ida Rubinstein : «un ballet de caractère espagnol et qui serait intitulé Fandango». Initialement, le compositeur devait orchestrer quelques extraits d’Iberia d’Albéniz. Mais un autre musicien s’étant déjà emparé du projet, il ne lui resta plus qu’à s’orchestrer lui-même. Quitte à se contenter d’un seul thème et de son contre-thème, le premier dans un ut majeur invariable, le suivant semblant glisser d’un mode de sol à un mode de mi plus hispanique. C’était là un défi novateur, bien qu’un «Prélude à la nuit» se fût, quelques années plus tôt dans une Rapsodie plus espagnole encore, satisfait de quatre notes sur des pédales statiques et agrémentées de petites dissonances indéniablement ressemblantes. À Gustave Samazeuilh, le compositeur aurait demandé comment il trouvait ce motif au caractère insistant. Avant de poursuivre : «Je vais essayer de le répéter sans cesse, sans développement aucun, faisant monter l ’orchestre graduellement aussi bien que je pourrai…. Des fois que ça réussirait comme La Madelon…» Écoutons les accords égrenés pizzicato par les cordes, imitant le jeu de la guitare rasqueado, l’ostinato de caisse claire si ravélien et si espagnol pourtant. Nous nous demandons comment cela va finir car, lorsque l’orchestre aura tout donné, nous n’en serons pas lassés pour autant. L’ultime modulation n’est en fait qu’une pirouette nous entraînant ailleurs avant de nous ramener au point de départ, pour faire disparaître le caractère arbitraire de cette conclusion en la rendant vraiment nécessaire.

Nouvelle traversée, non plus des Pyrénées mais de l’océan, avec le Tango furioso de Pierre Cholley, qui nous explique  : «Quatre mains, deux bras, vingt doigts, quatre pouces lâchés sur les claviers si étroits de l ’orgue, ne pouvaient que se livrer à une danse endiablée. Le tango, surtout s’il est furioso, s’impose comme l ’inévitable complice de leurs exubérantes cabrioles. Les mains se croisent, se chevauchent, se décroisent et bondissent d’un clavier

à l ’autre. Le tango, rêve halluciné des corps qui se cherchent et se fuient, s’enroule sur lui-même puis disparaît dans le tourbillon final.»

Deux autres danses prolongent notre rencontre avec le musicien lorrain. Tout d’abord, un Paso doble extrait d’un cycle de Trois Pièces (les deux autres étant une passacaille et un tango) pour grand orgue sur DSCH, c’est-à-dire sur la signature musicale de Dmitri Chostakovitch selon les équivalences allemandes (D = ré, S = mi bémol, C = do, H = si bécarre). Rythme martial ; nous nous croirions en pleine corrida, pendant le défilé ou juste avant l’estocade. Chose alors amusante que le mélange des genres.

Pierre Cholley a étudié l’orgue au conservatoire de Nancy avant de se tourner vers la composition. Et désormais, il n’hésite pas à prêter les voix et percussions de la Rumba de La Havane au répertoire de l’hôte prestigieux de nos cathédrales.

Autre Tango, de Touve raFihavanana raTovondraheTy celui-ci. Pianiste à l’Opéra de Paris, organiste, le musicien né à Madagascar a commencé sa formation sur un harmonium avant d’arriver en France. Pour subvenir à ses besoins, il s’est alors rendu dans les piano-bars, expérience sans doute profitable pour la suite de sa carrière d’accompagnateur de ballet. Toujours est-il que le croisement de styles est, une fois de plus, saisissant  : «“La bécarre la bémol Gratitude” devrait être le titre exact de cette pièce. Il y a un frottement en permanence de ces deux notes. Impossible de se décider pour les unir dans un sens ou dans l ’autre. Une déformation de l ’ouïe par l ’habitude de passer régulièrement du piano aux orgues, dont les tempéraments sont variés, et surtout, le fruit de trente ans de métier d’organiste liturgique : le la connaît diverses couleurs et sensibilités d’interprétation selon les chantres ou célébrants à qui je donne le ton… (mais pas tous, bien sûr…). Il y quelques années, quand j’étais au conservatoire et ce, à un moment difficile où j’avais les plus grands doutes avec mes études d’orgue, je suis tombé par hasard sur l ’album des sonates de Mendelssohn interprétées par Olivier Vernet. Ce

fut un choc  : je me suis réconcilié définitivement avec l ’orgue. La vie fait les choses avec merveille  : la rencontre avec Olivier Vernet et Cédric Meckler qui m’ont demandé de travailler sur l ’orgue dont je suis titulaire (Saint-Eugène-Sainte-Cécile) lors de leurs passages fréquents à Paris  : le titre est venu d’une façon très naturelle suite à leur commande de cette pièce.»

Il existait une Sonata alla turca, avec une illustre «Marche turque» dont les appogiatures rappelaient les sonnailles des janissaires  ; voici désormais une Samba alla turca… (avec mes excuses à Mozart !) : «Mozart n’était pas seulement un génie musical, s’amuse PhiliP roberT buTTall, c’était aussi un grand farceur à l ’humour corrosif. Avec cela en tête, j’ai “relooké” l ’une de ses pièces de piano les plus populaires, comme si l ’on tombait nez à nez sur Wolfie au carnaval de Rio !»

Au clin d’œil à la Turquie succède celui à la Hongrie, avec une Salsa all’ungarese détournant malicieusement la musique de Brahms. Tal zilber se souvient  : «Alors que j’improvisais sur la Cinquième Danse hongroise, je me rendis compte qu’elle rendrait très bien en rythme latino. Le premier arrangement était pour piano et violon, puis je fis un arrangement pour quintette avec une partie de piano principalement improvisée, et finalement, je réalisai une version pour deux pianos. J’aime l ’idée que cet arrangement implique tant de nationalités : il s’agit de l ’interprétation, par deux organistes français, de l ’arrangement par un pianiste israélien de la danse hongroise d’un compositeur allemand, dans le style cubain.»

asTor Piazzolla aurait-il conquis le cœur du public sur d’autres rythmes que ceux du tango ? Jamais ne l’a quitté le profond désir de devenir un musicien classique. Et sans doute a-t-il été un peu déçu lorsque, à l’âge de huit ans, il a reçu des mains de son père un bandonéon alors qu’il se sentait plutôt attiré par le saxophone et par le jazz. Finalement, le tango lui a été presque imposé jusqu’au jour où le violoniste Elvino Vardaro lui a fait comprendre que cela pouvait être autre chose qu’une maigre danse populaire trop souvent défigurée. Continuant à

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regarder autour de lui, Piazzolla devient l’élève d’Alberto Ginastera, puis embarque pour Paris afin d’étudier auprès de Nadia Boulanger. Là encore, il doit faire face à l’incompréhension de son professeur, qui lui reproche son manque de personnalité. Du moins jusqu’au jour où Nadia Boulanger se rend compte que son élève est fait pour le tango, et qu’il lui faut persévérer dans ce domaine. Avec ses irrésistibles glissements d’arpèges, Libertango compte parmi ses pièces les plus émouvantes, véritable symbole de liberté témoignant d’une volonté de faire du genre la «musique contemporaine de Buenos Aires». Quand on crée, déclarait Piazzolla, «il faut avoir son propre style. Sans style, il n’y a pas de musique».—François-Gildas Tual

Duo Vernet/Meckler Le Duo Vernet/Meckler se forme lorsqu’Olivier Vernet souhaite explorer les pièces d’orgue rarement jouées dans leurs versions authentiques à quatre mains, ou encore les grandes transcriptions pour cette formation.Cette impulsion se concrétise par plusieurs enregistrements salués par la critique : Mozart (Choc du Monde de la Musique), Mendelssohn (Diapason d’or, 4 étoiles du  Monde de la Musique, 5/5 de  Hifi-Video, Maestro de Pianiste, Enregistrement de référence du dossier Mendelssohn de Diapason, disque de l’année 2007 d’Audiophile Mélomane), un récital à Tulle (5/5 de  Hifi-Video, 4 étoiles du  Monde de la Musique), une transcription de la Chaconne dans la réédition de l’intégrale Bach par Olivier Vernet, un programme Haydn (4 étoiles du Monde de la Musique, Clef de ResMusica.com), une intégrale Niels Gade (5 diapasons, Excellent Disque de Classica), le programme  ¡ Pasión  !  (disque de l’année 2011 dans  Orgelnieuws),  Les Indes galantes  de Rameau sur l’orgue Silberman de Soultz, les deux concertos pour piano et orchestre de Brahms (6/6 de Piano News) dans des transcriptions pour orgue à quatre mains et piano à quatre mains (Isabelle et Florence Lafitte), un récital sur l’orgue Cavaillé-Coll de Lunel. Leurs projets les plus récents  : trois enregistrements sur les orgues de Commentry, Fréjus et Sospel.Le Duo Vernet/Meckler mène en parallèle une activité de concerts (Festivals du Comminges, de Saint-Rémy-de-Provence, de Belfort, de Saint-Louis-des-Français à Rome, Printemps des orgues d’Angers, Toulouse les orgues, Victoria Hall de Genève, Palau de la Música Catalana de Barcelone, Salle philharmonique de Liège,…).

Olivier Vernet, orgueLa carrière exceptionnelle d’Olivier Vernet confirme l’espoir suscité par les nombreuses distinctions recueillies durant ses études auprès de Gaston Litaize, Marie-Claire Alain et Michel Chapuis. Il obtient le certificat d’aptitude de professeur d’orgue puis le premier prix d’orgue au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, le premier prix

RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95WWW.AUDITORIUM-LYON.COM

TAN DUNMandarin merveilleux

26 & 28 mai

Tan Dun Poème symphonique sur trois notesBéla Bartók Le Mandarin merveilleux (version de concert)Tan Dun Nu Shu : le chant secret des femmes

Orchestre national de Lyon Tan Dun, direction Éléonore Euler-Cabantous, harpe

d’honneur à l’unanimité avec félicitations au Concours international de l’UFAM à Paris et le premier prix du Concours international d’orgue de Bordeaux.Lauréat des Fondations Aram-Khatchatourian, Marcel-Bleustein-Blanchet pour la Vocation, Marcelle-et-Robert-de-Lacour et Yehudi-Menuhin, il mène une carrière internationale, invité par les plus grands festivals, et a enregistré à ce jour plus de 100 CD. Récompensé par de très nombreux Diapason d’or, Chocs du Monde de la Musique, ffff de Télérama, 10 de Répertoire, Joker de Crescendo et Recommandé par Classica, il a obtenu les quatre récompenses les plus prestigieuses décernées en France : le grand prix de la Nouvelle Académie du disque, le grand prix de l’Académie Charles-Cros, le grand prix de l’Académie des Beaux-Arts et un Diapason d’or de l’année (en 2000). Olivier Vernet est titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Monaco. Il enseigne à l’Académie de musique Rainier III de Monaco et au Conservatoire à rayonnement régional de Nice. Directeur artistique du Festival international d’orgue de Monaco et du Festival d’orgue de Mougins, il est chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres.

Cédric Meckler, orgueDocteur en Médecine et en Neurosciences, Cédric Meckler est chercheur à l’Institut de recherche biomédicale des Armées. Après une thèse de médecine à l’Université Claude-Bernard de Lyon, consacrée aux troubles mentaux de Robert Schumann, il a soutenu une thèse de neurosciences avec le CNRS de Marseille, axée sur l’étude de l’activité cérébrale liée au contrôle de l’action motrice, notamment lors de la performance musicale. «Grand amateur» de piano, il se passionne très tôt pour le répertoire à quatre mains, qu’il fréquente assidûment.

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prochainement à l’auditorium

Matrix – Film en concert © DR

auditorium-lyon.comABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95

| je. 28 avr. 20h | ve. 29 avr. 20h | sa. 30 avr. 18h

ciné-concertsMATRIX FILM EN CONCERT

Andy et Larry Wachowski Matrix [The Matrix]États-Unis/Australie, 1999, 2h16, couleur Avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne MossMusique de Don Davis

Orchestre national de Lyon Frank Strobel, direction

En coproduction avec l ’Institut Lumière. Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 €

| me. 4 mai 20hsymphoniqueMOZART/BEETHOVEN

Robert Schumann Julius Caesar, ouverture op. 128 Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour deux pianos en mi bémol majeur, KV 365Ludwig van Beethoven Symphonie n° 3, en mi bémol majeur, op. 55, «Eroica»

Orchestre national de Lyon Gábor Takács-Nagy, direction Jean-Frédéric Neuburger et Adam Laloum, piano

Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 €

| ma. 10 mai 20hsymphoniqueMOZART/SCHUBERT

Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 25, en sol mineur, KV 183/173dB – Vêpres solennelles pour un confesseur, KV 339 Franz Schubert Chant des esprits sur les eaux, D 714 – Messe en sol majeur, D 167

Orchestre des Pays de Savoie Nicolas Chalvin, direction Spirito : Chœurs et Solistes de Lyon

Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 €