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10 Partie I Exploitation pédagogique dans le premier degré cycle 3 A. 1. les programmes A. 2. les arts visuels A. 3. pistes d’activités plastiques B. 1. pistes d’activités en maîtrise de la langue B. 2. pistes d’activités en histoire B. 3. pistes d’activités en maîtrise de la langue et en histoire C. 1. bibliographie Exploitation pédagogique dans le premier degré L’exposition « Dans le Vif ! Créations de la Grande Guerre » du 20 septembre au 14 décembre, propose un voyage autour de quatre cents créations artistiques de soldats et civils, artistes ou non, Elle permet la lecture d’images, d’objets, de textes afin d’aborder les thématiques « la tranchée, lieu de vie » ; « repos et loisirs » ; « correspondances et liens de cœur » ; « critique et propagande » ; « mort, foi et superstitions » ; pour mieux travailler et comprendre la première guerre mondiale, repère historique, tout en améliorant les compétences en expression orale et écrite. A.1. Les programmes Au terme du cycle 3, soit au deuxième palier pour la maîtrise du socle commun, les compétences attendues et travaillées à travers ce projet sont : Compétence 1 : Maîtrise de la langue française Toutes les notions peuvent être mobilisées, en particulier : - s ‘exprimer à l’oral comme à l’écrit dans un vocabulaire approprié et précis ; - dégager le thème d’un texte ; - utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte (mieux le comprendre, ou mieux l’écrire) ; - rédiger un texte d’une quinzaine de lignes (récit, description, dialogue, texte poétique, compte rendu) en utilisant ses connaissance en vocabulaire et en grammaire ; Compétence 4 : La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication Toutes les notions peuvent être mobilisées, en particulier : - utiliser l’outil informatique pour s’informer, se documenter, présenter son travail ; Circonscription de Vire, CPaien, D. Plé-Robert, septembre 2008

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Partie I Exploitation pédagogique dans le premier degré cycle 3

A. 1. les programmes A. 2. les arts visuels A. 3. pistes d’activités plastiques B. 1. pistes d’activités en maîtrise de la langue B. 2. pistes d’activités en histoire B. 3. pistes d’activités en maîtrise de la langue et en histoire C. 1. bibliographie Exploitation pédagogique dans le premier degré

L’exposition « Dans le Vif ! Créations de la Grande Guerre » du 20 septembre au 14 décembre, propose un voyage autour de quatre cents créations artistiques de soldats et civils, artistes ou non, Elle permet la lecture d’images, d’objets, de textes afin d’aborder les thématiques « la tranchée, lieu de vie » ; « repos et loisirs » ; « correspondances et liens de cœur » ; « critique et propagande » ; « mort, foi et superstitions » ; pour mieux travailler et comprendre la première guerre mondiale, repère historique, tout en améliorant les compétences en expression orale et écrite. A.1. Les programmes

Au terme du cycle 3, soit au deuxième palier pour la maîtrise du socle commun, les compétences attendues et travaillées à travers ce projet sont : Compétence 1 : Maîtrise de la langue française Toutes les notions peuvent être mobilisées, en particulier : - s ‘exprimer à l’oral comme à l’écrit dans un vocabulaire approprié et précis ; - dégager le thème d’un texte ; - utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte (mieux le comprendre, ou mieux l’écrire) ;

- rédiger un texte d’une quinzaine de lignes (récit, description, dialogue, texte poétique, compte rendu) en utilisant ses connaissance en vocabulaire et en grammaire ;

Compétence 4 : La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication

Toutes les notions peuvent être mobilisées, en particulier : - utiliser l’outil informatique pour s’informer, se documenter, présenter son travail ;

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Compétence 5 : La culture humaniste L’élève est capable de : - identifier les principales périodes de l’histoire étudiée, mémoriser quelques repères chronologiques pour les situer les uns par rapport aux autres en connaissant une ou deux de leurs caractéristiques majeures ; - lire et utiliser différents langages : cartes, croquis … - reconnaître et décrire des œuvres visuelles préalablement étudiées : savoir les situer dans le temps et dans l’espace, identifier le domaine artistique dont elles relèvent en utilisant quelques termes d’un vocabulaire spécifique ; - exprimer ses émotions et préférences face à une œuvre d’art, en utilisant ses connaissances ; - pratiquer le dessin et diverses formes d’expressions visuelles et plastiques (formes abstraites ou images) en se servant de différents matériaux, supports, instruments et

techniques ; - inventer et réaliser des textes, des œuvres plastiques, à visée artistique ou expressive ; Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques L’élève est capable de : - avoir conscience de la dignité de la personne humaine et en tirer les conséquences ; - comprendre les notions de droits et de devoirs, les accepter et les mettre en application ; - prendre part à un dialogue : prendre la parole devant les autres, écouter autrui, formuler et justifier un point de vue ; Compétence 7 : L’autonomie et l’initiative L’élève est capable de :

- respecter des consignes simples en autonomie ; - s’impliquer dans un projet individuel ou collectif ; - soutenir une écoute prolongée. A.2. Les arts visuels

L’enseignement des arts visuels est transversal, car, comme dans les autres disciplines, l’élève y élabore des concepts, s’y construit des attitudes, se situe dans l’espace et dans le temps, acquiert des compétences méthodologiques : il répond à une consigne, traite l’information, travaille la mémoire et cherche des solutions… Puis, il défend son travail par l’argumentation et l’explicitation orales de son projet afin de mieux définir les choix adoptés.

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Conjuguant pratiques diversifiées et fréquentation d’œuvres complexes et variées, il amène progressivement l’enfant à cerner la notion d’œuvre d’art et à distinguer la valeur d’usage de la valeur d’esthétique des objets étudiés. Pratiques régulières et diversifiées et références aux œuvres contribuent ainsi à l’enseignement de l’histoire des arts. A.3. Pistes d'activités plastiques

A.3.1. Le carnet de mémoire

Interprétation et adaptation du document enseignants élaboré par les CPD arts visuels sur « les Carnets de mémoires »

Il se situe entre écrit et arts plastiques Objectifs : Associer et composer écrits et productions plastiques pour élaborer des carnets de mémoire. Ecrire à partir d’images et/ou composer plastiquement à partir d’écrits sur un petit cahier, carnet, calepin, carnet de croquis, carnet de notes … Il peut être un carnet culturel, comme mémoire d’un parcours culturel. C’est un parcours pour l’élève pour intégrer projets artistiques et culturels (interdisciplinaires). Dans le cadre de ce projet sur la 1ère guerre mondiale, ce peut être un croisement de lectures littéraires, ou documentaires, de rencontres avec des objets artistiques traces historiques, avec des objets bruts ou des photos de l’époque… Chacun s’investit différemment

Il faut laisser les élèves : Observer, Rechercher, Copier, Ramasser, Décalquer, Accumuler, Collectionner, Questionner, Dire, Fouiner.

Au cours de chaque observation, chaque recherche, inciter l’enfant à regarder d’une manière différente, avec ses mains, avec ses oreilles, à remarquer le plus petit indice, à le valoriser, à lui donner forme générale et l’entraîner à noter par écrit et/ou par image, à l’aide

d’une phrase, d’un mot ou de quelques traits tout ce qui affleure à la conscience : Vagues impressions, émotions fortes, ébauches de projets, réflexions contradictoires.

Il pourra ajouter des collages : photographies, matériaux, documents. Ce carnet de mémoire doit pouvoir être monté sur la base du volontariat, pour que les découvertes, les idées puissent être partagées ou nourrir d’autres idées, en soi ou pour les autres, pour que les idées des uns et des autres puissent faire évoluer une première ébauche…

L’enseignant peut guider la mise en page, l’unité plastique. Ce n’est en aucun cas un cahier d’exercices. Et si une pédagogie de l’écriture se mettait en place à partir de ces « notes plastiques », nourries par les découvertes littéraires et les lectures documentaires ?

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A.3.2. Le carnet de voyage (réel ou fictif)

Interprétation et adaptation du document enseignants élaboré par les CPD arts visuels sur « les Carnets de mémoires »

A la fois carnet de bord, de croquis, carnet photographique où toutes les techniques plastiques de mise en page et de mise en écrit sont permises. Objectifs : Croiser les objectifs transversaux d’attitudes, de comportements et de méthodologies, d’espace et de temps en maîtrise de la langue… avec ceux des arts plastiques. Se donner les moyens de mémoriser, de se souvenir. Etre capable d’exprimer, de communiquer ses trouvailles, ses connaissances dans le domaine des arts plastiques. Le carnet sera le fil conducteur du projet de la classe, du projet personnel de l’élève. Quelques entrées pour le démarrer : A partir de la visite de l’exposition… - dessin d’une œuvre appréciée - croquis de détails pertinents - phrase ou mot relatant une impression - titre imaginé par l’enfant… A partir d’une lecture… Voir bibliographie, liste littérature jeunesse et documentaires - extrait de texte marquant - dessin illustrant un passage - phrase ou mot pour exprimer un sentiment ou une émotion forte, ressentis lors de la lecture - avis divers, questionnements, remarques - collage de toute trace à garder en mémoire Pédagogiquement, comment faire ? - Avant une visite au musée, avant la lecture d’une œuvre courte : mettre en place cette idée

de carnet de voyage, de mémoire, de culture. Montrer des exemples, déterminer un mode d’emploi. Chaque élève choisit un support : carnet au format paysage ou portrait, carnet rectangulaire longiligne, d’un format rappelant le thème travaillé… - Après : > proposer des pistes d’écritures variées, > proposer d’agrémenter ce carnet de dessins, de croquis, de découpages, de recherches personnelles > laisser un temps en classe pour que chacun poursuive sa relation avec son carnet.

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A.3.3. Détournement artistique d’objets du patrimoine du Bocage

Extrait du projet pédagogique « Détournement artistique des objets du patrimoine du Bocage » des écoles primaires de Le

Tourneur et Saint Pierre Tarentaine qui paraît adaptable dans le cadre de l’exposition de créations de la Grande Guerre

Objectifs : Amener les élèves à détourner les objets usuels du patrimoine local du bocage pour produire une réalisation plastique en 3D. Réaliser une production en volume selon un désir d’expression. Agir en coopération dans une situation de production collective. Dire, écrire ce qu’on fait, ce qu’on voit, ce qu’on ressent, ce

qu’on pense. Avoir un regard sur son propre passé. Travailler sur l’identité et la mémoire individuelle et collective.

Interdisciplinarité : C’est un projet qui permet des apprentissages dans plusieurs disciplines et qui peut s’inscrire dans le projet d’école et dans la programmation du travail d’une équipe pédagogique. Il sollicite les compétences de maîtrise de la langue orale et écrite : verbaliser, exprimer son opinion, échanger. Ecrire l’histoire de chaque objet, créer un catalogue d’objets du patrimoine. De même pour les compétences en histoire où ces traces du passé vont permettre d’aborder une période historique et d’en mémoriser quelques repères chronologiques… Production envisageable : En lien avec le patrimoine et les traditions locales, les élèves vont récolter des objets de leur patrimoine afin de créer un mât de cocagne en haut duquel leurs

productions plastiques seront accrochées. Au sol et autour du mât, l’histoire des objets ré - employés sera racontée.

On peut très bien imaginer motiver ce genre de projet par la visite de l’exposition sur la première guerre mondiale et la récolte d’objets de cette période auprès des familles ou de personnes âgées. Cette récolte sera l’occasion d’apprendre à collecter comme un musée, en notant le nom et l’histoire de l’objet.

Toute création est possible. Un projet classe à PAC est envisageable avec l’intervention d’un artiste local comme Alain Cousin qui réalise des sculptures d’assemblages ou autre… (Contacter la DRAC pour choisir un artiste répondant au mieux à votre projet). Il sera l’occasion de découvertes d’artistes et d’œuvres afin de construire une culture commune. B. 1. Pistes d’activités en maîtrise de la langue

Lire des romans historiques Références extraites de « Lire des romans historiques au quotidien » de Michel Peltier, Editions Scéren

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Qu’est-ce qu’un roman historique pour la jeunesse ?

Ce n’est pas une leçon d’histoire déguisée, mais une association entre le réel et la fiction. Ces romans tentent d’interroger l’histoire et de la reconstituer : une époque est reconstituée et le contenu est du côté du vraisemblable. L’auteur raconte des actions humaines mises en intrigue avec des personnages dans un contexte historique. Le jeune lecteur s’identifie aux héros, comprend leurs réactions et s’initie ainsi à ces notions historiques, il nourrit ses représentations des époques passées, s’interroge sur les différences sociales, sur les relations entre les hommes à d’autres moments de l’histoire.

Par leurs techniques romanesques, ces textes transportent le lecteur dans des événements racontés, et le lecteur va vivre l’histoire comme s’il y était. De plus, il va enrichir sa connaissance exacte de l’époque. « Un roman historique est une histoire fictive qui traite l’histoire effective. C’est donc un

mélange entre un cadre et des situations historiques authentiques. » Proposition : organiser une lecture en réseau / le contrat de lecture

En s’appuyant sur la bibliographie proposée en fin de dossier, on peut faire lire ses élèves en réseau pour leur permettre de mettre en lien des ouvrages de littérature de jeunesse sur la Grande Guerre, et leur offrir un éclairage particulier sur les romans historiques. Ce projet va favoriser chez l’élève les compétences de lecteur attendues par les programmes. Apprendre c’est modifier ou acquérir une compétence ou une connaissance que l’on sera capable de réinvestir plus tard dans une situation identique ou non. Le niveau de compétences en lecture, dans une classe, est très variable, ce projet permet une différenciation pédagogique en prenant en compte les goûts, les rythmes, les compétences de lecture sensiblement différents des élèves.

Ce projet permet une approche adaptée à chaque élève par : - la lecture personnelle et silencieuse ; - l’approfondissement de certains extraits de l’ouvrage ; - la lecture à haute voix par l’adulte ; - la lecture à haute voix par d’autres élèves ; - le résumé total ou partiel proposé par l’enseignant ou l’élève ; - la lecture complète ou partielle de l’ouvrage ; - la lecture par des entrées différentes.

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Quel lien avec les séances d’histoire ? La compréhension globale d’un texte dépend fortement des connaissances préalables des élèves sur le sujet évoqué. Celui qui comprend le mieux est celui qui a des connaissances préalables ou des références culturelles sur le contenu de l’ouvrage. Il opère mieux les inférences…

(notions à aborder, se référer au chapitre histoire)

Compétences à travailler par ce projet

Parallèlement, il est nécessaire : - D’entraîner les élèves à faire des inférences en explicitant le non-dit ou l’implicite d’un texte.

- Instaurer des débats de compréhension et d’interprétation de textes, lors d’ateliers de lecture. - D’entraîner aux inférences sur le texte (inférer le non-dit, l’implicite), les relations anaphoriques conditionnent une aide à la compréhension fine(étude de passages clés par ex.). L’objectif étant d’habituer les élèves à expliciter les inférences qui amènent la compréhension de l’implicite qui soutient le sens du texte ; Ateliers d’écriture possibles, à partir d’écrits littéraires : - imaginer un autre épisode, une autre aventure vécue par le personnage ; - écrire les blancs du texte ; - écrire un documentaire à l’aide des personnages du roman ;

- écrire des résumés (ne pas systématiser) ; - notion de héros ; - notion de narrateur ;

- notion de temps : différencier temps de l’histoire et temps du récit ; - chronologie des faits ; - saisir l’implicite et l’exprimer ; - étude du paratexte ; - connaître l’auteur, l’illustrateur ; Evaluer

Ce projet de lecture de romans historiques en réseau permet évidemment de travailler les compétences attendues en fin de cycle 3, comme l’étude du personnage (dans le roman historique) avec tous les objectifs : - repérer dans le roman le personnage principal, les personnages secondaires et ceux situés en

arrière-plan ; - rechercher si ce sont des personnages de l’histoire ou des personnages fictifs. Etablir une carte d’identité ou travailler les points de vue de l’auteur (est-il pro ou anti conflit ?).

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L’étude sur la désignation des personnages avec pour objectifs : - repérer et classer les différentes désignations pour mieux lire ; - comprendre l’organisation logique des désignateurs pour aider à comprendre : les noms communs ou propres, les groupes nominaux, les pronoms, les déterminants. B. 2. Pistes d’activités en histoire

Rappels historiques :

1540 jours de guerre, dix millions de morts, presque exclusivement des soldats. Cruauté

au quotidien, sciences au service des armes chimiques et autres horreurs. La brutalité des combats a eu des conséquences durables. Elle a été à l’origine des progrès du pacifisme, mais elle explique aussi la violence des fascistes, nostalgiques de la violence dans les tranchées.

C’est la Bataille de la Marne qui marque la fin de l’offensive allemande et de la guerre de mouvement, en septembre 1914. Les armées vont alors s’enterrer face à face pendant quatre ans. Cette guerre de positions dure de 1914 à 1918. La guerre de mouvement reprend en juillet 1918, avec l’offensive des alliés.

La Grande guerre est une guerre longue de quatre ans. Une guerre cruelle pour les hommes, réduits à l’état de bêtes, qui se battent dans les tranchées, dans des conditions terribles. C’est une guerre destructrice : l’armement se perfectionne et se mécanise. Sentiment d’horreur et d’absurdité. Les tranchées de Verdun sont devenues les symboles de l’horreur de la guerre et du courage exceptionnel des hommes. Objectifs :

Il est donc nécessaire d’aider les élèves à comprendre ce conflit meurtrier, de préparer les lectures par une activation des connaissances préalables sur l’époque abordée dans ces romans :

- 1 400 000 hommes périrent et de nombreux autres restèrent mutilés pour le restant de leur vie (les gueules cassées) ; - la rage des combats : les assauts ennemis, les tirs d’artillerie, les gaz asphyxiants. Sur le front, la vie des soldats est terrible : froid, boue ; - les conséquences de la guerre ; - le devoir de mémoire ; - aider à comprendre la symbolique du 11 novembre et du monument aux morts qui se perd

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Piste pédagogique, entrée possible :

La meilleure façon d’entrer dans la première guerre mondiale est de partir des traces historiques locales : les monuments aux morts. - On peut faire émerger les représentations des élèves liées à cette période, les noter et les réserver sur une affiche. - En histoire : Faire localiser sur une carte les positions des belligérants, s’assurer que les élèves ont une bonne représentation des pays en guerre : les pays alliés à la France, les adversaires de la France. Définir ce qu’est un no man’s land. - Visiter le monument aux morts de sa commune. Chaque ville, chaque village a été touché. C’est la dernière grande commande de l’Etat dans le domaine de la sculpture. Ils témoignent des pertes humaines engendrées par le conflit. (Un répertoire est en cours d’élaboration pour inventorier tous les monuments aux morts du Calvados). > étudier les symboles gravés sur le monument ;

> répertorier les cérémonies organisées autour de ce monument, étude de la presse possible ; > repérer et relever les noms des poilus gravés sur le monument, et leur nombre. Consulter le site des armées, « Mémoire des hommes » et y imprimer le carnet de chaque soldat ; > étudier le répertoire idéologique gravé dessus. B. 3. Pistes d’activités en maîtrise de la langue et en histoire

Quelques activités possibles pour poursuivre le projet en littérature et en histoire :

- Construire la frise chronologique des événements de la Grande Guerre en parallèle avec les

récits des livres lus : > faire relever les événements marquants présentés dans des manuels d’histoire de cycle 3 et des documentaires jeunesse sur cette époque. > faire relever les différents lieux de combats, évoqués dans les récits et les dater. > construire la frise des récits. - Trier les récits en fonction de l’avancement de la guerre : > guerre de mouvement. > guerre de tranchée. > seconde guerre de mouvement. > le texte ne le dit pas.

- Avec les lettres de poilus : > évoquer les difficultés des soldats à vivre dans les tranchées, leurs sentiments envers la guerre. > faire écrire une lettre par un des héros des romans lus, à la manière des lettres de Poilus.

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- Etablir la carte des récits : > relever dans les récits les lieux du récit. > rechercher dans l’atlas la position sur la carte. > localiser sur la carte. > comparer avec les cartes des manuels ou des atlas historiques et vérifier la véracité historique. - La vie dans les tranchées : > l’équipement du soldat de 1914 > l’équipement du soldat de 1916 > les techniques de défenses, les moyens de protection > les conditions de vie dans les tranchées : se nourrir, se loger

> la vie quotidienne dans les tranchées (les objets personnels du soldat, travailler, l’artisanat de tranchée…) > le retour + comment les tranchées ont été creusées + les fraternisations + qu’est-ce qu’une guerre de position - La vie à l’arrière : > les modifications sociales > le travail des femmes > l’absence, la mort. Débat sur les conséquences de la Grande Guerre.

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BIBLIOGRAPHIE

qui peut être empruntée au CRDP

Littérature, romans historiques Zappe la guerre, 1914-1918 : la première des guerres mondiales, PEF, Rue du monde ISBN : 2-912084-10-5 Un album qui raconte cette guerre avec des documents d’époque et un conte où des soldats surgissent d’un monument pour découvrir que leur guerre n’a peut-être pas suffi à décourager toutes les autres, dans notre monde moderne . . . Le secret de grand-père, Michael Morpurgo, Folio cadet Grand-père raconte l’histoire de sa vie à son petit fils. Il lui parle de son propre père parti à la guerre pour retrouver son cheval, Joey . . . Lulu et la Grande Guerre, Fabian Grégoire, L’école des loisirs, Archimède ISBN : 978-2-211-08502-1 Le grand frère de Lulu est mobilisé pour aller se battre contre les allemands. A travers ses lettres, elle aura à affronter, elle aussi, le vrai visage de la guerre. Un dossier sur la Grande Guerre, avec des reproductions d’époque, illustre la fin de ce livre. Le général des soldats de bois, Iain Lawrence, Hachette livre de Poche jeunesse En 1914, le père d’un jeune Anglais est envoyé sur le front, en France. Avant de partir, il confie à son fils des soldats de bois qu’il avait taillé et avec lesquels l’enfant joue à la guerre. Mais le conflit s’éternise, et les nouveaux soldats envoyés par le père prennent peu à peu des visages déformés par l’horreur et les massacres. L’enfant comprend alors que le jeu cède la place à la terrible réalité de la guerre sanglante. Le journal d’Adèle, Paule du Bouchet, Gallimard Folio junior Quelques jours avant le début de la guerre, Adèle commence un journal intime. Au fil de ses notes presque quotidiennes, on suit la vie des gens simples dont les destins auront été brisés par cette Grande Guerre qui mutile les hommes et endeuille les familles. Pourtant Adèle garde intact son rêve d’un monde meilleur dans lequel elle pourrait devenir institutrice. Le bonheur d‘Eliane, Philippe Barbeau, SYROS, Tempo, 2006 Eliane a perdu son père qu’elle adorait, lors de la guerre de 14-18. Au lendemain du conflit, la mère d’Eliane part avec ses enfants à Blois, où elle a trouvé un emploi dans un bateau-lavoir.

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Les soldats qui ne voulaient plus se faire la guerre, Eric Simard, OSKAR jeunesse, 2005 Noël 1914, au nord de la France. Les soldats d’une tranchée écossaise fraternisent avec les allemands d’en face. Echanges de nourriture, chansons, parties de football… Le temps s’arrête durant une trêve de quelques jours. La guerre s’efface, puis, elle reprend de plus belle. Il s’appelait le soldat inconnu, Arthur Ténor, GALLIMARD, Folio junior, 2004 François est parti se battre, « la fleur au fusil ». Mais il a rapidement découvert la dure réalité des champs de bataille, l’horreur des tranchées, la sauvagerie des hommes. Il a surtout connu une fin tragique, comme de nombreux soldats, et son nom s’est perdu dans la boue et la sauvagerie de Verdun. C’est ainsi qu’il est devenu peut-être le Soldat inconnu. La marraine de guerre, Catherine Cuenca, HACHETTE, livre de poche Hachette jeunesse Etienne est un poilu sur le front depuis 1914, il entretient une correspondance régulière avec sa marraine de guerre, Marie-Pierre. Dans l’horreur quotidienne des tranchées il attend ses lettres. Il finit par lui raconter ce qu’il ressent vraiment jusqu’au regard de la population civile quand il revient en permission… L’horizon bleu, Dorothée Piatek, PETIT à PETIT, 2003 1914, les hommes doivent tout quitter pour rejoindre le front et devenir soldats. Pierre jeune instituteur, doit s’engager et quitter sa femme Elisabeth. C’est elle qui prend le relais dans la classe de Pierre, en attendant son retour. Ils s’écrivent et Pierre écrit aussi à ses élèves pour les encourager dans leur scolarité, en regard avec ce qu’il vit sur le front. Documentaires J’ai vécu la Première Guerre Mondiale, Jean-Yves Dana, BAYARD JEUNESSE, Collection : Les dossiers Okapi . ISBN : 2 7470 1446 0 Le témoignage de trois hommes mobilisés en 1914, 1915 et 1917. Trois expériences d’une même réalité : la Première Guerre Mondiale. La Grande Guerre 1914-1918, Philippe Godard, Editions du SORBIER, Collection : La vie des enfants. ISBN : 2 7320 3761 3 Philippe Godard raconte aux enfants le départ des pères au front, comment les enfants de l’époque ont dû se mettre au travail et aussi soutenir les soldats. Il décrit aussi les lendemains douloureux d’une guerre qui a fait des millions de morts . . . Lettres de poilus, Jean Pierre Guéno, Editions Librio, ISBN : (2€) A partir de la lecture de lettres de poilus, évoquer les difficultés rencontrées par les soldats dans les tranchées. On pourra mettre en avant les sentiments des soldats envers la guerre. En lien avec les récits, il sera possible de faire écrire une lettre sur une carte postale du héros d’un roman, à la manière d’une lettre de Poilu.

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1914-1918, Mon papa en guerre, lettres de poilus, mots d’enfants, J.P.Guéno, Librio ,ISBN : 2 290 34284 X (2€) Carnets de Verdun, Document inédit, Anthologie présentée par Laurent Loiseau et Géraud Bénech, Librio ISBN : 978-2-290-35405-6 (2€) Cet ouvrage est un recueil de la mémoire des hommes qui ont directement vécus ces évènements tragiques dans les hauts lieux de la bataille. Ce sont les récits des drames personnels et émouvants des soldats, ils permettent d’en tirer les enseignements pour consolider un esprit de paix toujours fragilisé. Première Guerre mondiale, Jean Pierre Verney, Editions Fleurus, Voir l’histoire. ISBN : 978-2-215-05352-1 Album documentaire et DVD proposent : des documents d’époque et des dessins qui illustrent les différents aspects de la vie durant la Première Guerre mondiale, des légendes qui permettent de replacer les documents dans leur contexte, des encadrés qui offrent un éclairage particulier sur un thème précis, ainsi qu’une frise chronologique déroulée sur l’ensemble du livre et qui présente les évènements qui ont marqué le monde durant la période. Soldat de la guerre de 1914-1918 : l’année 1918, BT magazine documentaire n° 1100 Correspondance de la guerre de 14, BT n°773 L’année 14 : la fin des illusions, TDC n°682, Doc Junior : l’ambiance réelle de la mobilisation, la découverte d’une drôle de guerre, une guerre qui bouleverse la vie de tous. Les écrivains de la Grande Guerre, des hommes contre, TDC n°759 Doc Junior : l’équipement règlementaire et le reste, quelques exemples de fraternité entre soldats. L’année 1917, TDC n°460 Dans les tranchées. Terre, air et mer. Documents photos ou reproductions légendées faciles à lire. Elles offrent l’avantage de présenter différentes phases de la Grande guerre. La grande imagerie 14/18, E. Beaumont, C. Sagnier, J.B. Nény, FLEURUS Album/Documentaire très riche en photographies, en images et en cartes avec des légendes explicatives anecdotiques ou non. Présentation selon une certaine chronologie.

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Albums L’ennemi, Cali Davide et Bloch Serge, SARBACANE, ISBN : 9-782-84865-141-5 C’est la guerre, on voit quelque chose comme une terre désertique dans laquelle il y a deux trous. Dans les trous, deux soldats. Ils sont ennemis. Les dessins suggèrent beaucoup de questionnements et peuvent permettre des débats d’interprétation. Journal d’un enfant pendant la Grande Guerre, Th. Aprile, N. Thers etN. Wintz, GALLIMARD ISBN : 2-07-055947-5 Rose raconte sa vie au fil des jours, entre 1914 et 1918. C’est le récit vivant et intime de ses espoirs et de ses inquiétudes, qui permet de plonger au cœur de la Grande Guerre. Vidéo : Les carnets de Laurent Pensa 1914-1918, musicien brancardier au 31ème R.I. Historial de la Grande Guerre, Peronne / Somme Un CD, un DVD et un site internet. Le film du DVD présente la vie quotidienne des soldats pendant la Première Guerre mondiale : photos, textes, lieux où s’est rendu Laurent Pensa, collections … Le CD complète le DVD vidéo, avec les carnets de route de Laurent Pensa, … C’est pas sorcier 27 (BCDI 49811) Les Poilus : Fred et Jamy nous retracent les conditions cauchemardesques dans lesquelles les poilus de la Grande Guerre ont vécu. En s’appuyant sur une reconstitution historique de la vie dans les tranchées et sur la lecture de lettres de soldats, ils nous offrent là un témoignage particulièrement poignant. Images à lire Images de la Grande Guerre (1914-1918) (CRDP médiathèque de Caen 25054) La situation en 1914 : la triple alliance. Poincaré. Voyage en Russie. Les luttes dans les Balkans. Assassinat de Sarajevo. Déclaration de guerre. L’invasion de la France et la bataille de la Marne… 14-18 : Histoire d’une guerre (CRDP médiathèque de Caen 25353) Maurice Genevoix commente des images de la guerre 14-18 prises par les services photographiques et cinématographiques français, anglais et allemand.

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Sites illicites ou les confidences d’un soldat allemand sur l’arrière front(Verdun 1916) (BCDI 944.081.4 LAT) Un soldat du Reich, dans une lettre à sa femme, lui fait vivre son quotidien : l’illusion d’un paradis à quelques mètres de l’enfer, à quelques kilomètres de Verdun, sur l’arrière front allemand. Un véritable complexe industriel que cet arrière-front avec ses usines alimentaires, ses laveries, scieries, hôpitaux, entrepôts de vivres et de munitions, son réseau ferroviaire… aujourd’hui perdus dans les ronces et les bois… Dédalus Histoire La Grande Guerre : 1914/1918 Document composé de cinq rubriques : La ligne du temps (frise chronologique détaillée), A chacun sa vérité (trois visions d’un même événement clé, par des personnages de milieux différents). Mystère (pourquoi honorer la mémoire d’un soldat anonyme mort au combat ?). Lecture d’images et Histoire d’en savoir plus. Pédagogie : Site d’accompagnement pédagogique « Les carnets de Laurent Pensa » Le site internet : http://crdp.ac-amiens.fr/pensa offre des approfondissements thématiques aux enseignants de tous niveaux sur la guerre moderne, les représentations de la guerre, le métier de soldat. Ce site abonde en documents photographiques sur les thèmes suivants : l’équipement du soldat de 1914 / le soldat de 1916 / les moyens de protection / les objets personnels du soldat / se nourrir / se loger / travailler / l’artisanat de tranchée / Lire des romans historiques au quotidien, cycle 3, Michel Peltier, Scéren, CRDP Bourgogne Offre différentes entrées pour lire, comprendre, explorer les romans historiques ; découvrir qu’est-ce qu’un roman historique ; organiser sa lecture en réseau . Ce sont des pistes pour choisir un projet pour étudier la forme (le personnage dans le roman historique, comprendre le genre journal intime, explorer une série . . .), pour travailler une époque spécifique, notamment la Grande Guerre

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