«Paroles d’un militant de gauche »

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Dédicace pour Djamel Mon Ami, mon Camarade, Cher Djamel*, Militant démocrate, tu luttes au quotidien pour que tes concitoyennes et concitoyens trouvent, ensemble, la voie d’une Algérie fraternelle. Laïque convaincu, tu te battras jusqu’à ton dernier souffle contre tous les obscurantismes politiques ou religieux. L’Algérie a pu compter sur ton dévouement, ton désintéressement au moment où le fanatisme précipita ta patrie dans la barbarie islamiste, dans les heures les plus sombres de son histoire moderne. Défendre les droits de l’Homme, risquer sa vie pour les autres, pour ses idées, pour sa patrie, fait d’un homme un héros. C’est cela que tu es Djamel, comme beaucoup de tes amis, comme nombre de tes camarades du SNAPEST, comme trop de combattants, de syndicalistes, de militants ignorés, oubliés. Je sais qu’en lisant ces lignes tu te récrieras. Tu te récrieras comme tout homme surpassant l’ordinaire qui pense n’avoir accompli que son devoir. Mais tu te trompes, Djamel. Ce sont des hommes engagés comme toi comme démocrate et républicain qui façonnent notre Humanité. Ils sont la fierté des militantes et des militants qui, de par le monde, luttent pour la liberté, l’égalité et la fraternité entre les hommes, entre les peuples.

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Dédicace pour Djamel

Mon Ami, mon Camarade,

Cher Djamel*,

Militant démocrate, tu luttes au quotidien pour que tes concitoyennes et concitoyens trouvent, ensemble, la voie d’une Algérie fraternelle.

Laïque convaincu, tu te battras jusqu’à ton dernier souffle contre tous les obscurantismes politiques ou religieux.

L’Algérie a pu compter sur ton dévouement, ton désintéressement au moment où le fanatisme précipita ta patrie dans la barbarie islamiste, dans les heures les plus sombres de son histoire moderne.

Défendre les droits de l’Homme, risquer sa vie pour les autres, pour ses idées, pour sa patrie, fait d’un homme un héros. C’est cela que tu es Djamel, comme beaucoup de tes amis, comme nombre de tes camarades du SNAPEST, comme trop de combattants, de syndicalistes, de militants ignorés, oubliés. Je sais qu’en lisant ces lignes tu te récrieras. Tu te récrieras comme tout homme surpassant l’ordinaire qui pense n’avoir accompli que son devoir.

Mais tu te trompes, Djamel. Ce sont des hommes engagés comme toi comme démocrate et républicain qui façonnent notre Humanité. Ils sont la fierté des militantes et des militants qui, de par le monde, luttent pour la liberté, l’égalité et la fraternité entre les hommes, entre les peuples.

Tu nous livres dans ce recueil de poèmes ta soif de liberté, d’émancipation humaine puisée dans le vécu, l’histoire et la lutte d’un peuple, de ton peuple.

J’espère que beaucoup de mes compatriotes, de mes camarades, lieront ces poèmes. Je ne doute pas que leurs chants mélodieux aideront à mieux comprendre ce qui se passe « là-bas », de l’autre côté de la Méditerranée et rendront notre soif d’échanges entre les peuples insatiable. Qu’ils donnent à toutes les générations l’envie de forger, ensemble, un avenir meilleur.

Lucien Jallamion

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Secrétaire Général de République et Socialisme

Vice-président de Résistance Sociale

*Djamel Rouani est professeur en Algérie, membre de la direction nationale du SNAPEST (syndicat National autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique).

Poèmes Rouani Djamel

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A la mémoire de Hichem Guenifi et de Amel Zouani à tous ceux qui sont partis foudroyés par ces balles et ces cris.

A cette fleur de la Tunisie culture d 'Al Massar et de la vie

Je traverse souvent tes pages tes mirages tes messages Ta plume qui ne s arrête pas entre tes pas et tes doigts et ton clavierChaque soir et chaque matin un déliceUne bouffée d oxygène entre le toi de tes mois et ton mondeEntre Tunis tes mails tes mots tes maux et tes chagrins entre tes écrits mon amieTes cris ta douleur silencieuse de chaque soirEntre chaque histoire tu renais Entre ta culture entre l' imparfait que tu refuses et la tolérance de ton espritEt tes émissions que j attendsEntre ton peuple et ta solitude que tu aimes retrouver chaque soirÉcris dessines nous ta pensée mon amie Merci Fethia tu traverses l’avenue Bourguiba libre dans tes pas de bonheur et de douleur 

Et tu nous fais voyager J’aimais Tunis et chaque soir je l 'aime et je sens son jasmin d Alger ROUANI DJAMEL LE 25.02.2014 22H25

Je hais la haine la violence, je veux juste ce soir un monde de paix

J’ai traversé tous ces temps, ils m’ont pas comprisJ’ai déposé les armes ce 5.10.2008Epuisé ma chère par les conflitspar cette grève de la faim que seule Malika a comprisA ces yeux rouges à la haine contre ce pouvoir qui avait meurtri

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A Mourad et sa force et son regard qui m’a détruit …On pouvait rien faire ce jour que de voir nos amis détruitsMalgré leur message fort responsablePar mes années de braise de Nahla à Oran à AlgerA Alger que j ai traverséA Ahl Diwane d’Oran que j ai souvent chantéPar ces années de terreur qui m’ont vidé, exporté et déporté comme un sdf à jamaisA tous mes amis qui sont partis foudroyés par ces balles et ces cris à Chouaki,A Salah,à tous les camarades qui sont partisA mon ami Redouane Osmane à Amar Khodja que seule la mort a séparéA tous je dis que je suis fatigué mais je reprends le chemin de la lutteJe hais la haine la violence, je veux juste ce soir un monde de paixA ma femme qui m’a supporté toutes ces années de lutte ,à elle qui s est retrouvée avec un gaucho,Elle qui vient de cette terre de Tizi .... Que je salueàAtous mes amis d’hier et d’aujourd’hui je leurs dis : “cessez vos chamades!”A toute la liberté je dis.. :“je t’aime même si je me trompe même si je t’ai trompée..”Nous avons toute la mort pour dormirJe n’ai pas le droit de vous trahir

Alger le 16.07.2009 Rouani djamel

Alger tu resteras toujours jasminMême les années du mesk n ont pas changé  tes parfums'

 Bonjour de retour sur Alger 

Sur la rue Tanger

 Là ou notre cœur bat et battait  sous les années du danger

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 Tes images, ta silhouette

Revient entre tous ces parfums et toutes ces femmes

Tu me donnes toujours un gout et un lendemain à vivrevivre mes passés et mes retoursJe t’aime et je reviens chaque jour et chaque été Par bateau et par tous les rayons du soleil Tes quartiers me manquentJe te respire dans mes emails Dans mes valises et mes feuillesJe te respire partout dans mes rêves  Dans les cimetières ou nous avons enterré  les martyrs des années rouge et noireJe te respire dans nos assemblées générales des années 2000Dans nos luttes dans ces mouvements qui naissentChaque jour entre toutes mes ragesEntre le Bardo et les chansons de notre  ami DoumazEntre l’espoir des femmes ,je t’aime AlgerAlger tu resteras toujours jasminMême les années du mesk n 'ont pas changé  tes parfumsAlger tu es dans nos cœurs Rouani Djamel le 05.12.2012 

A ma femme ..................A notre amour naissant des années rouges et noires,À mes années de braise,

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À ces années transitoires,À tous qui ceux sont partis,À tous ceux qui ont disparuÀ ce mal profond, À cette vie sacrificatoireNous avons traversé tous les deux cette trajectoire,Pour nos enfants, pour une vie pleine d'espoir, Pour un havre de paix, pour un chez soi, refusé, Toi, ma patience, mes nuits de doute, tu m'as veillé,Tu m'as attendu, tu m'as espéré et rêvé,Ta confiance m'a armé, mes principes m'ont portésContre un monde matérialiste, j'en suis transcendéJe t'aime, toi ma lutte, mon envie d'espérers/Rouani Djamel et Agha Alger le 21.12.2013

Je te veux dans tes livres

Entre tes 10 ans Agha et mon théNe me qualifies pas ne penses pas respire moi des mois Je ne suis qu’un mirage d amourJe t’imagine dans mes bras et mes rêvesDans mes pensées dans mes peinesJe t'imagine aussiDans un thé d amour ou un café d’adieu

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Merci ange poèmeDans un bus ou dans métro pressante Je te veux dans tes livres Dans tes livres et tes baisers jamais goûtés Je te veux dans un rêve Dans tes manques de va vient entre ta terre et ton quartier Je t'aime dans les 10 ans d oubli Loin d Alger Agha et ses airs entre du châabi goûté dans tes soirées Je veux juste voir et aimer le temps le plus que parfait Tu es mon mirage mon ange qui me file toujours dans mes pas mes ombresReste cette image qu’alimente mon sang et mes rêves reste jasminRouani Djamel le 19.12.3012 8h52

Je respire toutes nos anciennes chansons,

Pourquoi je cherche ce passé chez Lilaet que Rachid me rencontre par ce pur hasard à AlgerPourquoi toujours ton regard perçant ?Pourquoi tu t’enfuies et tu caches dans ta mémoire tout le passé ?Je respire toutes nos anciennes chansons, Nos joies et toutes ces notes que tu chantais jadisEl Guedefa et autre Debza et Ahmed LASFERRachid m’appelait souvent par un surnom ‘ Hayrane’J’ étais toujours ‘Hayrane’ et engagé dans nos luttesDans notre espoir,On vivait cette montée d intégrismeEt nos jours et nos lendemains allaient changerOn voulait juste survivre ce tempsMais les autres ont eu nos amis et camaradesMekbel est parti et les autres ……

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Zohra est partie outre mer Lila et tous les autresNous sommes restés seuls cherchant nos repèresNos cafés d’aprèm nos restosJe dis toujours que nous avons été exportés à jamaisDans nos mémoiresHassina passe souvent dans mes souvenirsToujours son sourire que nous voulons revoirVous me manquez tous mes amis,Rattrapés par ce temps qui nous a éloigné à jamaisVous êtes tous un passage dans ma vieVous êtes pour moi plus que des images dans cette mémoireVous êtes une partie de mon âmeYoucef avec ses longues discussionsEt les autres ………Fatna et beaucoup de nos amis aussiMon dieu je me cache souvent en face de ce miroir mon visage me projette mes souvenirsA tous mes amis d' hier vous me manquezNous avons dans l’ âme Marcel, Imam ,Debza, et les autresNous étions rouges je le reste moi pour toujours et j espère que mes amis aussiRouani Djamel janvier 2010

Donnes moi juste le temps de te désirerComme un fruit et comme ma patrie Le temps de tout faire ou rienOù tout viendra de cette chaleur d’enferLe temps parfois voulu entre tes reins Un temps jamais perduDonne-moi tes bouts de jasmins et ne compte jamais mes désirsPrends-moi entre un instant et toutes mes faims du soir

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Offres moi ton passé parfoisOù je me noie toujours dans tes crisJe revisite chaque soir tes lèvres sèches, tes pensées ,tes mots mielEntre tes murmures et mes désirsEntre mes soleils et mes nuits, je déguste notre histoire Chaque soir tu allumes une chandelle et tu me brules dans tes ombres noiresChaque jour tes emails et sms m’approchent de tes villes et de ton paysJe suis resté loin de tes baisers et de ces rares caresses Je vivrai un amour toujours virtuelAu fait tu n’es que mirage né entre mon adsl et ma 3GEloigné de ta gare d Alger de ta vie, de ta ville et tes départs hélas prolongésTu es un amour de mon clavier et de tous mes mots désirés Alger Rouani Djamel 26.12.2013 16h39

Recomposes ton passé composé et vis ton futur

Tu es juste arrivée tout en courant

Par un après midi ensoleillé

Ensorcelé du premier regard par ta

Silhouette et ton regard fuyant

Des jours passèrent

Et le soleil revient de nouveau

Je ne sais pourquoi ce nouveau partage entre un désir et juste un droit de regard

Ma voyante avait prédit tout cela

Comme un volcan tout est en toi

Toute une puissance

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Ces dizaines de projets qui brouillent dans ta tête

On s’est peut être arrêté de vivre depuis vingt ans et plus

Entre nous un million d’oiseaux et beaucoup d images

Entre nous toutes ces sages phrases enfuies en toi et enterrées à jamais

Toutes tes paroles me dévisagent me font sortir des images des mirages et mes lendemains lointains

Nous avons toute la mort pour dormir

Viens près de moi ,partages tes désirs, chasses cette frustration, réalises tes tableaux

Dessines tes plans, tes images, dévores tes films

Donnes ta tendresse à ce tas d’argile, momifies ta mémoire,

Enveloppes chaque jour tes pensées, tes phrases pour les enfants

Ecris sur les murs sur nos visages, écris sur tes bouts de feuilles

Ecris dans tes sms ,dans tes emails écris partout

Ecris nous tes contes, écris ta mémoire

Ange des enfants nous t’aimons

Ne penses plus au passé pardonnes et passes

Recomposes ton passé composé et vis ton futur

Au fait je ne crois plus à ma voyante

Rouani Djamel Alger le 03.06.2010

Sur les traces de Salah MechentelA Leila pour ton amour à tous ces écrits parfois interdits

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Pour ton amour à ce tarmac embrassé ce jour lapar tes lignes et tes phrases qui naissent souvent dans cette ile lointaine mais si proche de nous.

A salahQue ces images en noir et blanc t’ont fait sortir de l’oubliSa traversée de Tagast souka ahras aujourd’hui par cette fête du huit mai gâchée.Tu n’as jamais accepté le deuxième collège.A jamais un citoyen du deuxième degré Tes luttes tes écrits dans cette bataille de Souk Ahras de l’ALN Pour tes quatre revues hélas que je n ai jamais luPar ton pèlerinage des sciences de Zeitouna ;Sedekia et toutes les lumières d’école du savoir de ton passé .Par ton passage éclair illuminé à Constantine Ketenia qui ne t’oubliera jamaisA Ali et Kherroubi et tes autres élèves du passé A Alger dans ces amphithéâtres que tu as vite laisséPour un autre idéal l’AlgérieTu es parti et tu as semé tout une génération avec un savoir parfaitDans tous les postes que tu as occupé ,aimé tu es resté humble, humain .Au lycée Saint Augustin de Bône ,Annaba ,aujourd’hui où ton passé dans tes classes me font voyagerDe mussé d Alger à ces daïras éloignées et prés du peuple tout une tranche de ta vieTu es resté pour ta partie El Djazair Tu es hélas, parti après notre fête du muguetTu as illuminé par ta vie discrète toute l’AlgérieJe te jure Salah que je reviendrai chaque 11 mai Fleurir ta mémoire et tes pensées notre mémoire à tous Rouani Djamel le 16.07.2013 à 1h43

Pour tes verres pour ma soif et à ta santé A nos verbes J aurai aimé revivreTes temps et tes printemps Les années du pap et tout ce passéJ aurai aimé revivre le CUV le CUMO et toutes cités U traversées

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Entre tes pavillons et tes ruesTa ville m avait envoûtéEntre tes rails et les airs du rai et tes aires jardins des années quatre vingtTes joies tes rires étaient un trésorMes nuits étaient d’orJuste un âge de rêve et d’insoucianceOn vivaient tous un temps de lutte d' amour et de chansons d’Ahl Diwane entre «Es Senia » et la rue de la paix Tes arcades, ta mer et tes vuesTon théâtre et Alloula qui raisonnaitEt ces poèmes de Fouad Nadjem qui nous faisaient vibrerTout était vie ………….soleil.......... vent J ai traversé souvent Derb, tes rues et même Mirmar à Sedekia à piedTon eau était salée, tes habitants étaient toujours un miel sourire sucréTout un passé gravé dans cette mémoire, Oran tu es toujours dans mes pensées Rouani Djamel 12.09.2013

Inquiet parfois de ne pouvoir sécher les larmesJuste attendre que les jours passentTu me manques dans toutes mes phrasesComme un soleil qui a quitté le temps

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Une vie en hiver où tout est brouillard en moi comme ce soirMême le froid gèle mes pensées mes phrases et ma plumeJe résiste et je crée chaque jour ma joie dans ta lumièreEntre tes refrains dans tes voyages et tes départsDans mes trains, restes avec moi des mois et toujours Tu es toujours ma liberté Rouani Djamel Le13.12.2014

A toutes ces fleurs, à ces belles de nuitVous êtes partis…tous partis ………… Par ces avions ….Par ces vents noirs meurtris qui envahissaient vos villes vos quartiers, par le déchirement des années noires.Refugiés, ou demandeurs d’un exil territorial forcé.Menacés dans vos chairs par toutes ces fatwas.Contre tous, journalistes, syndicalistes, hommes de science, démocrates.Ecrivains ……. ……………Éloignés,Par un jeu biaisé de démocratie par les vents de Rome.Vous me manquez tous.Je reviens par ce mois de décembre encore une fois vers vous.Aujourd’hui voyageur par ces vents de tgv entre Perpignan et vos villes hélas éloignéesVers une autre amitié au bout de ces frontières de l 'ouestA florence, à cette fleur qui se bat à cette avant- gardiste , souriante, que son visage nous dévisage chaque jour par ces phrases en espagnol que je traduis sur son mur .A Toulouse où les lilas ont éclaté où le passé des années rouges mémoires ne s’oublient pas.Ou le passé n’est que notre miroir.A Djellid l’ami de Alloula que j ai rattrapé cet été dans cette ville de l’Oranie.

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Que nous avons sorti de l oubli par cet hommage.Dans cette ville de vignoble par cette soirée de mois de juillet2012.A cet humble humaniste syndicaliste homme de théâtre.A l’homme d El Asnam/ Chlef aujourd’hui.Qui est parti tôt emporté par sa maladie.Quel souvenir avec ton Châle rouge qu’aucun de nous n’ a oublié.A l’ami de M’hamed de tous les temps, Said Kateb qui a soulevé et remué tout le passé.Radja , ses notes, ses phrases, ses livres, ses pensées vers M’hamed Djellid m’ ont fasciné ce soir là.A mon ami Houari de la section de la rue de la paix d Oran et du café de Novelty d’Oran hélas, aujourd’hui fermé.Où toutes nos discussions jaillissaient dans ce passé des années quatre vingt .Pour vous tous, je reviendrai mes camarades.Souvenirs, nostalgies, amours jamais ma mémoire ne m’a trahi .Djamel Rouani le 14.11.2012.M'Hamed Djellid (1943-1990)

Je voyage dans tes écritsJe te suis chaque soir et dans chaque phraseDans tes airs des mots et ces courants d’airDans les souffrancesEt dans les joies entre toutes les soies qui te file entre les doigts et le clavier

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Je t’aime parfois comme un printemps et comme tous les tempsTu fais naître chaque soir tes dires et tes désirs entre les lignesJe me noie juste en lisant, je me saoule des nuits jusqu’à l’ aubeJe relis entre mes verres et tes poèmes et textesIls s ' enracinent et me découpentPar ta plume, lame qui me fait souffrirEt comme une rose fanée ,je meurs chaque nuitJuste que j ai soif, je bois chaque soir ta pageJe me glisse entre un drap, ton journal ,tes phrases et le jasminEntre l’attente d un sommeil et ton café réveil matinal bleu de ta villeJe t’attends entre les portes et les murs d’églisesEntre ta tolérance et tes amours, je te suis, je t’aime, écris chaque soirJe dévore tes pages et tes penséesChaque nuit un amour et un sourire que je respireJuste entre notre frontière et nos douleursEntre ta ville et nos soleilsEntre tes regards et tes luttesEt juste un droit de regardJe voyage dans notre passé et je ne trouve jamais mes tracesJe voyage dans tes écritsEntre juste ton regard' ange et tes idéesReste mon amie entre toi et moi juste une paix durableEt notre pain partagé poèmeRouani Djamel le 27.04.2014

A Leila Marouane pour ton amour à tous ces écrits parfois interditsPour ton amour à ce tarmac embrassé ce jour làPar tes lignes et tes phrases qui naissent souvent dans cette ile lointaine mais si

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proche de nous.

A la mémoire de Hichem Guenifi et de Amel Zouani à tous ceuxsont partis foudroyés par ces balles et ces cris.

Mémoire et amnésie ÉpuiséesEt nous vous laisserons des tracesFilme, écris et crée ces tableaux et ces images Je n’ai jamais oubliéNotre livre ne sera jamais blancIl est taché de zone noire, rougeJamais blanc taché de sangTaché par votre mémoire amnésique de l’oubliNotre lutte continue

Nous serrons un jour rattrapés par l‘histoirePar les images et les cris du passéAujourd’hui ,c’est des plaies , blessures à jamais cicatrisées Frappées par un sceau d’une pièce à double face forgée figée d’ immunité et d’

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impunitéIls veulent effacer à jamais et cadenasser nos souffrances et nos oublis Classées et restaurées ,aujourd’hui à des demandes matérielles actées Hier interdits d’enterrement , ou enterrés clandestinementUn cri d appel de justice sur ces terres ,terrains et ces cimetières Morts et enterrés sous différentes dates A toutes ces mères cachées derrière un fil de l’aube cherchant les âmes, leurs âmes perduesVivants, vivantes cherchant nos disparus, nos morts et les véritésAu fait ,ce sont nos morts, nos disparus et les vérités qui nous cherchaientRouani Djamel Alger le 14.12.2013 à11h

Une fiction

Juste des années qui passent

Pour un amour pour une impasse

Des pensées de chaque jour

Pour tout un soleil caché parfois dans mes larmes qui me désarment

Entre tes yeux bleus turquoise et ton regard d’ange

Où toute ta vie est rangée entre les livres ,les papiers et les pensées

Entre mes désirs et mes regards

J’ai tout supporté et tout aimé en toi

Tes départs tes silences prolongés

Tes caches vie dans chaque moment d’absence dans mes appels en absence

Tes va et vient jamais déclarés

J’ai aimé tes années de miel amer

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Dans mes oublis et mes passés dans mes tasses de café pressé dans ta ville

Par tes belles choses jamais vécues

Dans mes manques, tu me manques chaque jour

Même tes ennuis de vie

Je te veux et t’attends entre tes prières et mes aubes envie

Dans ton linge saint et tes draps de satin

Entre tes nuits, jardin jasmin et dans une danse de tango parfum

Tu habites mes gouttes de sang et ma mémoire

Ensorcelé toujours par tes raisons

Par tes repousses, je veux juste te goûter chaque soir plus qu’un vin divin

Je meurs dans tes interdits dans tes refus entre les verres dans mes miroirs

Après toutes ces années ton vin est devenu amer, oublié dans ma soif

Je me range mon amour pour le reste de ma vie

Je quitte ce monde ces moments de froid virtuel

Et demain je quitterai toute cette ville.

Rouani Djamel le17.05.2014

Gloire aux sacrifices et aux faiseurs d’espoir d’une Algérie libre et démocratique !Je cherche toujours ton poème, il ne sort pasBloqué juste entre mes rages ,tes regards et tes yeux et mes penséesEnfui dans l’oubli et les années du passé les années de braise Enfui dans mes veines, je ne peux oublier Hichem ni Amel ni Salah ni les autres Sa phrase était assassine Je ne peux entrer les enfants d’octobre 88 une deuxième fois Juste pour ton prestige et ton amour pour ce pouvoir Je ne peux pas te dire de partir, tu n’as jamais été là 

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Tout un passé et un jour……..A la fin d’une réunion d’une conférence ou je ne sais plus J ai vu tes larmes Toutes tes larmes invisibles et ces jours qui te guident Et juste un droit de regard de cet ange en toiEt le minimum d'espoir du jasmin de ta ville Et de mon pays.Rouani Djamel entre le 23 et 25/2.2014 poème écrit pour mon amie LZZ Lamia Zenoune Zouani

MIRAGE

J’imagine ton amour pour cette terre.Terre de tes originesJ’ imagine tes pieds nus sur ce sable en argileEt tous ces feux qui vont nourrir ces gosses dans ce village lointainles feux pour le painje t imagine juste croquant tes souvenirs lointains chaque soirRestes angélique juste ce soir mais ne disparaît jamais de nos mursNi de nos mémoires on t aime YasminaOn aime ta terreNe regardes plus le passé même s’il est parti seul se reposerCe jour là, tu voulais juste déposer cette gerbe

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Entre l’interdit et les non dits du villageJe suis sure que cette gerbe est restée gravée dans ton cœurNe t’en vas pas tu m’inspire ce poèmeRouani Djamel le 26.08.2012

TUNISIE ,Je ne pleure plus mes larmesOn vit chaque jour nos manques et vos départsOn vit nos chagrins et nos sourires Et on cache et on sèche nos larmesPour ne voir que les sourires de tes enfants Je visite tes traces et je ne vis que pour mes luttes et tes amoursJe vis pour ce partage de pain et ton café amour ,Tunis de chaque soirJ’entends ces bombes Je vis chaque jours Chawki et Chokri et des milliers de départ inattendusJe ne pleure plus mes larmesJe lutte contre l’oubli Je n’oubli pas le passé par un présent stressé je lutte Entre mes cafés et mes cigarettes Et mes jasmins, je lutte et je visEt tous les jours ,ils reviennent dans mes mémoires et mes rêves

17.07.2014Rouani Djamel

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Wahch LahbebTu me manques dans ces chansons pour toute une vieDans tout un passé vécu dans toutes ces villesJuste un mirage, ta vie, un passage dans tes nuits et tes amoursJe te découvre comme une île et je te lis comme un livreTu viens de loin partager chaque soir une phrase et une pensée de jasmin Écris dans tes douleurs et tes jours ,partages avec moi ton sommeil et tes insomniesÉclaires moi chaque soir mes noirs cheminsJe te sens partout même comme un parfum discretRouani Djamelle18.08.2014

Poème inachevé Je t invite à partager mes jours et mes nuits.Je t invite dans mes larmes et mes jours tristes.Je partage toujours mes luttes et mes espoirs. 

 

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Entre nous toujours cette mer et ces nuagesEntre nous toujours ces quelques poèmesEntre la Havane et tes dates des années 70Entre nous l’oubli et l’interdit.Ne marche pas, ne dessine pas, ne respire pasVis seulement sans vivre Entre nous, mes sections de jeunes entre ces assemblées générales d’étudiantsMême tes mouvements, je les sensTu es comme un mirage lointain mais prés de moi" liberté"Alger le14.12.2012 Djamel Rouani

Je suis ta mère et ta mer et ta mère patrie

Prends moi dans tes rêves et de l 'autre coté de la rive Je t’attends entre ces églises et ces monuments et tes mosquées purestu me manques toujours, entre ta tolérance et tes amours Prends-moi dans ta soie et ta joie Prends moi dans tes larmes et tes feuilles Sens moi dans tes jardins comme un jasmin matinalPrends-moi parfois entre tes draps et ton linge Prends mes emails, mes photos et mes peinesPrends mes écrits et poèmes comme ton oreiller Lis moi parfois comme tes livres Entre tes lèvres ,tu murmures mes phrases dans ta ville Tu me vois partout je suis Alger Je suis ta mère et ta mer et ta mère patrie Jamais un goût amer juste ta nostalgie

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Prends moi avec du sucre dans ton café, ton thé aimes moi Penses à moi, je serai toujours ta terre ton amour ………..Oh je sais tu ne m’as jamais oubliéRouani Djamel le 29.07.2013 à00h27

Elle me fait revivre mes 20 ansMes années de braiseCette femme lointaineQui existait déjà dans mes penséesSauvage dans ses phrases et sa respirationBelle et tendre dans ses amoursTout un gout de miel, jamais amerUne angélique oh mon dieuOù tout une envie pour moiRespira un soir son corpsAimer ses alentours et visiter son corps et ses penséesFragile mes mains te caresseront tout le passéTes mains me guideront dans cette chambre noireFleurie par un jasmin de paradisTout est amour ce soir moi t toi et nos ombresce soirTu seras mon vin des années lointainesRouani Djamel le 17.07.2013

J'ai appris à t'aimer,Dans tous mes départsJe voyage sans bagages sous tes nuagesMême en cherchant chaque matin tes ports et mes terminus mes gîtes d'étape et mes haltes

Je revis comme un sdf chaque minuteMes passés et mes présents

Je souffre depuis ...."demain"Et peut être depuis longtempsJe revis chaque soir mes états d âmeJe rêve d’un autre monde, je ne vis que pour vous, même éloigné.....Même si je m échappe dans mes écrits et ma solitude Je rêve de tous ces soleils que je n ' ai jamais vu

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Je pars dans mes aubes et mes destins Rouani Djamel le 22.04.2015 à2h15

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tel 213 0790781048

Poèmes à la mémoire de Hichem Guenifi et de Amel Zouani à tous ceuxsont partis foudroyés par ces balles et ces cris.

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Alger le 13.03.2015