Paroles des Amériques 10

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Magazine culturel Paroles des Amériques

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Numéro 10 - Janvier 2010 - édition gratuite et bilingue

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Responsable de la Communication:Assoc. Liens et Cultures LatinesDirecteur de communication:S. Cabrejos S.Equipe de rédaction:Carlos Murayari Hadrien Partouche Rubén Romero Jérémie Wach ChastelJulia Estevez

Hugo SeminarioXavier Barois Rédacteurs à l’étranger:José Ramirez (Hambourg, Allemagne) Carmen Ponce (Tréveris, Allemagne)Gia Mateo (Californie, Etats-Unis )Juan Ponce (Lima, Pérou)José Ponce (Bonn, Allemagne)Conception graphique:AGC CREATIONS

Distribution: Via Internetwww.parolesdesameriques.com

Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme ani-mateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles àParis, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le pré-sident de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.

Page 3: Débat

Le droit de vote des étrangers.Page 4 et 5: Carnet de voyage

La Salar d’Uyuni et le tourisme de masse...Page 6 et 7: Immigration

La migration internationale et ses conséquences, espagnol Page 8 et 9: Bien-être

Como sobrevivir a la negatividad, espagnol.Page 11: Histoire

La huaca El Dragon o Arco Iris, espagnol

Page 12: Photographie

Martín Chambi Jiménez un gigante de la fotografía,espagnolPage 13: Livres

«El encubrimiento de America»Page 14: Récit

Carta a Lima-Perú, espagnolPage 15: Poésie

La resurrección de Vallejo y Georgette, espagnol

Sommaire

édito

Les textes publiés dans cette éditionn’engagent que leurs auteurs et non

l’ensemble de la rédaction.

En este primer numero de comienzos de año, publicare-mos esta editorial en español.Mes de enero obliga, quisiera desear lo mejor de los éxitosa todos aquellos que nos leen y que encuentren equilibriopersonal y profesional a lo largo de este año nuevo.Desgraciadamente no todos comienzan bien el año, el ter-rible terremoto en Haití nos lleva a reflexionar sobre ledestino de nuestros pueblos y el avance de esta naturalezaoprimida, ávida de explosión y de rencor.Pero lógicamente lo peor esta por venir, después de laayuda internacional para evacuar a millares de cadáveres,las enfermedades y otros plagas ocasionadas por la acu-mulación de muertos, Haití se convierte en una bombacon efecto retardado, el gobierno francés acelera las expe-dientes para expatriar lo mas rápido posible a niños enproceso de adopción, les “Etats-uniens” han tomado pose-sión de la logística del aeropuerto; mientras las organiza-ciones de ayuda internacional y organizaciones nogubernamentales se hacen útiles a este gran devastaciónhumana.

Sin eternizarnos en esta triste desolación caribeña, ¿esta-mos verdaderamente preparados para afrontar la revan-cha planetaria en su afán de reconquista del universo? Larespuesta cada uno de nosotros la lleva dentro, en sus actos,en sus decisiones, en su manera de ver el mundo y en ladesfrenada sed de superación vanguardista.“Il faut y croire”, seguiremos creyendo en la buena conti-nuidad de nuestro crecimiento intelectual, en el desarrollode la tecnología, en el progreso cultural, en la justicia climá-tica, en la preservación de la naturaleza y todo lo que estoconlleva, en el respeto de los derechos humanos y la defen-sa de las mas oprimidos, a los precarios de razón y de vida,a los desplazados y victimas de guerras por países en bús-queda de gloria, y a todos aquellos que defienden su dere-cho de habitantes del mundo como la legitima autoridaden sus acciones.Es hora de retomar nuestras acciones y defender nuestrosproyectos, para el bien de los que nos rodean y del medioambiente que nos presta todavía nuestra razón de existir,“Il faut toujours y croire”.

No todos comienzan de buen pie este año

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Politique DébatLe droit de vote des étrangers

rançois Fillon a affirmé qu'il était "totalement défavorable"au droit de vote des étrangers aux élections locales, affir-mant que cette proposition "ne figurait pas dans le projet"du candidat Nicolas Sarkozy et "ne sera donc pas retenue". "Dans le cadre de ce débat (sur l'identité nationale, ndlr) leParti Socialiste a ressuscité, une fois encore, une fois de plus,l'idée du vote des étrangers aux élections locales ", a déclaré lePremier ministre lors de la cérémonie de vœux à la pressedans les salons de Matignon. "J'y suis totalement défavorableparce que j'estime que le droit de vote est fondamentalementlié à la citoyenneté." Le Premier ministre omet toutefois de préciser que l'opposi-tion rebondissait sur des propos d’Éric Besson. A l'occasion dela promotion de son livre "Pour la nation", le ministre de l'Im-migration s'était en effet déclaré favorable dans les "dix ans àvenir" au vote des étrangers aux élections locales en France."Comme l'a rappelé le président de la République, cette pro-position ne figurait pas dans son projet et ne sera donc pasretenue", a conclu François Fillon. "Si nous sommes un paysd'intégration, ça n'est pas pour offrir aux étrangers des demi-droits électoraux, mais pour les inviter à acquérir, s'ils le sou-haitent les droits entiers qu'entraîne l'appartenance à notrecommunauté nationale", a-t-il encore dit.Cependant, l’opposition a déposé uneproposition de loi visant à accorder, pourles élections municipales, le droit de voteet d’éligibilité aux étrangers non commu-nautaires.Comme annoncé par Martine Aubry, laproposition de loi, présentée par Jean-Marc Ayrault, président du groupe socia-liste, Sandrine Mazetier, Manuel Valls etleurs collègues, a été déposée sur le bureaude l’Assemblée. Elle pourrait être inscriteà l’ordre du jour de l’une des prochainesséances réservées au groupe SRC.Alors que seuls les étrangers communau-taires ont le droit de vote et d’éligibilité auxmunicipales, indique l’exposé des motifs, «il est proposé d’étendre ce droit à tous lesétrangers non communautaires installés enFrance. Le délai de résidence exigé, quipourrait être de cinq ans, sera fixé par une

loi organique ». Le groupe SRC rappelle que ce « droit poli-tique reconnu aux étrangers en France est porté depuis long-temps par les socialistes ». Une proposition de loi avait mêmeété adoptée en première lecture par l’Assemblée, mais n’avaitpu aboutir, le Sénat s’y étant opposé en 2000.Le groupe rappelle aussi que, dans le camp de la droite, l’idéea fait des émules. Ainsi, souligne-t-il, depuis 2005, Nicolas Sar-kozy a adopté cette position « à de multiples reprises ». « Une majorité est donc maintenant possible au Parlement »,écrit malgré tout le groupe SRC, qui poursuit : « Accorder ledroit de vote et d’éligibilité aux résidents étrangers aux muni-cipales, c’est reconnaître, dans un souci de cohésion nationa-le, la voix de tous dans la cité, sans discrimination ».

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La patronne du PS, Martine Aubry, veut que son parti dépose une proposition de loi pour le droit de vote des étrangersaux élections locales à l'Assemblée. Cette idée datant de 1981, l'UMP dénonce une manœuvre avant les régionales pourfaire remonter le FN aux régionales. Sarkozy y était favorable en 2007."Si nous sommes un pays d'intégration, ça n'est pas pour offrir aux étrangers des demi-droits électoraux, mais pour lesinviter à acquérir, s'ils le souhaitent, les droits entiers qu'entraîne l'appartenance à notre communauté nationale", adéclaré François Fillon

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undi, 19h : Je suis dans le bus endirection d’Uyuni. J’avais prismon duvet mais ils donnent unecouverture, c’est chouette. Au moins, jen’aurai pas froid.23h : Je prends un truc dans mon sac etm’aperçois qu’il est un peu humide. Àmieux toucher, en fait, le bas du sac esttrempé. Et en bas du sac, il y a l’appareilphoto… Merde. Tout le sol est mouillé,quelqu’un a dû renverser sa bouteilled’eau. J’ouvre le sac, l’appareil photo estencore sec. Ouf ! Les mousses qui ser-vent à éviter les chocs ont retenu l’eau.Malgré cela, j’enfile l’appareil dans unpetit sac-poubelle que j’ai toujours surmoi en cas de forte pluie puis je mets lesac sur mes genoux. La couverture absor-bera l’eau. Par contre, j’ai cinq kilos surles jambes, ce qui n’est pas pratique pourdormir.Mardi, 2h30 : J’en profite pour acheterun petit hamburger que vend unefemme.Au retour dans le bus, je mets mon sacen haut. Normalement je ne le fais jamaiscar il y a mon carnet de voyage, monappareil photo, mon ordinateur etd’autres trucs dedans alors je préfère legarder entre mes jambes, où personnene peut venir l’ouvrir.Mais là, il pèse sur mon corps, le bus esttranquille donc je tente.6h : Nous arrivons à Uyuni. Le chauf-feur nous informe que l’on peut attendrejusqu’à 7h20 dans le bus, le temps queles agences ouvrent.Mon voisin de siège, un local, s’en va.J’engage la conversation avec celui qui estde l’autre côté de l’allée. Thibaut est pari-sien, étudiant en école de commerce, eten voyage pour les vacances. Lui nonplus n’a pas de tour avec une agence tou-ristique (il y a de nombreux kilomètres à

faire, un 4×4 est nécessaire…), on décided’aller chercher ensemble tout à l’heure.7h30 : On vient de récupérer les sacs quiétaient en soute. Les démarcheurs noussautent dessus. On discute avec un, puisun autre et on finit par rentrer dans uneagence. La personne est sympathique,les explications claires et le prix identiqueà tous les autres tours, soit 600 bs (65€)pour trois jours-deux nuits. Mais, lesautres touristes sont trois françaises et unirlandais… Moi je préfère voyager avecdes « castellanos » alors on décide d’allervoir une autre agence.Lorsque l’on entre dans l’autre, il y aplein de monde à l’intérieur, ça parle fort– surtout en anglais – mais on décide d’é-couter ce que nous propose la person-ne.C’est exactement le même tour, saufque cette fois-ci, nous serions avec quatreportugais…. Puis tout d’un coup, la per-sonne baisse son prix et nous donne tousles avantages pour qu’on reste dans sonagence. À sa manière de présenter, nousavons peur que ce soit un peu moinssérieux alors on retourne dans la pre-mière agence, où on nous avait parlé dela cuisinière et du chauffeur, de ce quifait la différence entre chaque tour. Ondécide de prendre celui-ci.Rendez-vousvers 10h pour partir à10h30. Nous allonsprendre un petit-déjeuner,et comme l’Irlandais est là,allons-y avec lui.10h : Nous faisons laconnaissance de nos autrespartenaires de voyage, troisétudiantes en médecine àParis 5 (je crois). Puis onpart.Il y a un vent d’enfer,comme il en fait une foistous les dix ans nous infor-

me le chauffeur. Effectivement, on nevoit pas à cinq mètres. C’est dommagelorsque l’on part voir des paysages…10h50 : Nous arrivons au premier lieu,le cimetière de train. En effet, Uyuni aété un carrefour ferroviaire entre la Boli-vie, l’Argentine et le Chili. Ici, transitaientpersonnes, minéraux et autres produits.Aujourd’hui, la plupart des lignes sonthors service mais certaines fonctionnentencore.Il y a un vent d’enfer et il fait froid, maisc’est joli. Par beau temps, ce doit êtremagnifique.Après un petit quart d’heure, on repart.11h50 : Nouvel arrêt. C’est marrant,tous les 4×4 s’arrêtent aux mêmesendroits, on revoit toujours les mêmesgens. Ici, nous sommes dans un petit vil-lage, qui vit principalement du tourismeet de la récolte de sel. On en profite pourregarder l’artisanat : des petites sculp-tures en sel, des genres de cendriers etdivers objets. Et surprise, dans l’une desmaisons, dont les briques sont de grosblocs de sel, il y a d’énormes sculptures.On prend le 4×4 pour sortir du village etentrer dans le salar exploité le plus hautdu monde. À certains endroits, l’épais-seur de sel peut atteindre les six mètres.

Jérémie Wach-Chastel, Parallèlement à ses études en master de cinéma à la faculté de la Sorbonne Nouvelle, il est comédienau sein de troupes de théâtre amateurs et professionnelles depuis 1999. Engagé auprès du RESF (Réseau Éducation SansFrontière) et de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France).Il pratique la photographie en amateur depuis cinq ans. Avec des stages en photo-reportage en argentique et à la photogra-phie numérique. Il a notamment approfondi ses connaissances dans le domaine du développement et du tirage en noir etblanc ainsi que dans celui de la technique et de la correction photographique numérique.Son projet Hombres sera l’occasion de mettre en pratique sa formation de photographe à travers la découverte d’autres uni-vers visuels. http://univers.jwc-photos.com http://www.flickr.com/photos/jeremiewachchastel/

EvasionCarnet de voyage

Le Salar d’Uyuni et le tourisme de masse…

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Enfin, on repart pour aller jusqu’au pre-mier hôtel du salar. Construite il y a denombreuses années, cette auberge estmaintenant fermée au profit de luxueuxhôtels. De nouveau, séance photo.On reprend la voiture pour une heure,ceci nous permet de discuter. On alterneespagnol, français et anglais, c’est origi-nal.13h30 : on arrive sur l’île au centre duSalar , sorte de petit monticule recouvertde cactus et déposé sur le Salar. Pendantque nous l’escaladons, Ilda, la cuisiniè-re, nous prépare le repas. Il y a un ventmonstre, c’est dur d’avancer.14h : Au menu, nous avons droit à unesalade tomate concombre et côtelette deporc accompagnée de quinoa. C’est vrai-ment bon.Puis, nous partons marcher autour del’île pour nous abriter du vent mais ilsemblerait qu’il tourne et qu’on l’ait tou-jours sur nous. Pire au retour, il sera deface. Dur d’avancer.A cause du vent, il n’y a pas grand-choseà faire. Nous devions aller plus loin maisle chauffeur nous dit que dans le villagesuivant, avec ce vent on ne pourra pasavancer. On s’arrête un peu plus tôt.16h15 : nous sommes au refuge où nouspasserons la nuit… Dommage, il est

encore tôt. Par contre, c’estaussi un hôtel de sel, c’estsuperbe. Briques, sommier,siège… en sel. Et, au sol ? Degros-grains de sel.Comme il est tôt nous déci-dons d’aller marcher un peu.Lorsque nous reviendrons,thé et café nous attendrons.Par contre, dehors il y a tou-jours autant de vent… Maisnous sommes courageux oude simples touristes qui nepeuvent pas attendre que le vent secalme. C’est joli, mais il est vrai que lepaysage désertique n’est pas monpréféré, très vite je trouve cela monotoneet que ça manque de vie.Nous rentrons nous réchauffer, puis res-tons à table jusqu’au soir à discuter puisdîner.21h : le repas est fini, nous avons fait lejeu du personnage pendant une heure eten espagnol, c’était bien. Maintenant,John, l’Irlandais, Thibaut et moi déci-dons de regarder un film. En effet, j’aimon ordi. On lance Dawn by Law deJim Jarmush.22h30 : l’écran devient noir… Merde,plus de batteries et j’ai oublié mon char-geur… Dommage, on n’aura pas la fin du

film. N’ayant pas d’autres choix, on déci-de de dormir.Mercredi: enfin, on y voit, le vent nesoulève plus le sable. Mais il est encoreprésent. Nous déjeunons puis partons.Aujourd’hui comme hier et demain, ,visite des lieux pendant quinze à vingtminutes puis de nouveau une heure deroute en 4×4. Les paysages sont jolis,c’est sympathique, mais je trouve qu’il y aune distance trop grande entre nous etles locaux. Rien que notre chauffeur et lacuisinière, nous avons eu beaucoup demal à parler avec eux. Ils mangent à part,lorsqu’on leur propose un verre, ilsacceptent mais ne participent pas à la dis-cussion. Donc pour résumer, j’ai appré-cié le voyage, mais les tours touristiques,finalement, j’ai du mal.

Evasion Carnet de voyage

Il y a un vent d’enfer et il fait froid, mais c’est joli....

La photo du moisPar Hugo Seminario

De la inspiración del título de la obra del gran maestro pintor españolVelásquez (1559 - 1660), aquí la foto de « Las Meninas de Chincheros»,Cuzco - Perú, diciembre 2008.De l'inspiration du titre de l'œuvre du grand maitre peintre espagnolVelasquez (1599 – 1660), voici la photo de «Las Meninas de Chincheros»Cuzco - Pérou, décembre 2008.liens et cultures latines 5

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2.2.-EMIGRACIÓN ALEMANA ALPERÚ Y EMIGRACIÓN PERUANAA ALEMANIA EN LOS SIGLOSXIX Y XX

Posteriormente a estos emigrantes quecolonizaron el valle del Pozuzo, llegó,algunas décadas después, otro grupo deemigrantes de familias económicamenteacomodadas. Estos invirtieron sus capi-tales en lo que se ha dado en llamar losenclaves agroindustriales (particular-mente en la Costa norte), en la industria,el comercio y la banca.Según la información que nos brindaPeter Klarén, en su trabajo Formaciónde las haciendas azucareras y los orí-genes del APRA, tomando como casoconcreto a la familia Gildemeister, diceque ellos son procedentes de la ciudadalemana de Bremen. Los Gildemeistercomenzaron invirtiendo sus capitales enel negocio del salitre en Antofagasta.Algunas décadas después centraron suactividad en la compra de haciendas enel valle de Chicama (La Libertad) y allídieron origen, entre los años 20 y 30 delsiglo pasado, a la hacienda agroindustrialmás grande del Perú y al ingenio azuca-rero más grande de América del Sur:Casa Grande. Ellos se dedicaron, princi-palmente, a la siembra e industrializa-ción de la caña de azúcar y todos susderivados y, en menor medida, a la gana-dería. De igual manera la familia Aurich en eldepartamento de Lambayeque. Estosdescendientes de alemanes, a través deuna serie de relaciones matrimoniales yenredos judiciales, entre 1885 a 1915,terminaron como propietarios de lashaciendas Batán Grande, La Viña, SanNicolás de Sicán y Mayascán. Ademásde la agroindustria, abarcaron la gana-dería, para lo cual importaron ganado,especialmente vacuno, e incluso veteri-

narios, de Europa. Finalmente hay que mencionar a lafamilia Werckemayer, propietarios delas haciendas ubicadas en Huaraz, Chan-cay y Huacho, en el llamado NorteChico (Lima). Ellos se dedicaron a laproducción, industrialización y comer-cialización de frutas y, en menor medida,a la ganadería. En la industria, la presencia de alemanesy sus descendientes es notoria. Comen-cemos por la cerveza. A fines del sigloXIX contribuyeron con conocimientos ycapitales para el florecimiento de estaindustria en Cuzco, Arequipa y Lima.Nombres destacados, entre otros, sonGustavo Mangelsdorff, Ernesto Gun-ther, Julio Ariansen, pasando por AloyseKieffer y terminando con Andres vonWedemeyer. De igual manera, a principios del sigloXX, en la producción de golosinas (espe-cialmente derivados del cacao), es cono-cida la presencia de la familia alemanaWinter. Los primeros Winter se asenta-ron en Colombia y luego continuaron enel Perú. En las últimas décadas, estafamilia estuvo ligada a los medios masi-vos de comunicación, particularmente latelevisión. A fines del siglo XIX llegó procedentede Alemania la familia Wiese. Luego dehacer algunos intentos de inversión en larama del comercio, concentraron suatención en la banca. Al pasar los años,ya en el siglo XX, se convirtieron en unode los grupos más poderosos en el nivelde las finanzas en este país. El BancoWiese, con algunos cambios, se mantie-ne hasta la actualidad. En el nivel del comercio medio y menor(ferretería, mecánica, venta de autos,etc.) existieron muchas familias proce-dentes de Alemania, como los Müller,

Mayer, Herzt, Wolf. Además en estamisma rama, ya considerados peruanos,hay algunos descendientes de los colo-nos del valle del Pozuzo que llegaron amediados del siglo XIX, como ya trata-mos párrafos arriba. En el plano académico y de la investiga-ción científica, la presencia alemana esrelativamente importante en el Perú.Tenemos al naturalista Alexander vonHumboldt, al arqueólogo Max Uhle, albotánico Augusto Weberwawer, al etno-musicólogo Hans Heinrich Brüning(que fue ingeniero mecánico de profe-sión) y a la investigadora de las Líneas deNazca, María Reich. Continuando en este mismo plano, enla segunda o tercera generación, pero yaconsiderados peruanos, hay que men-cionar a Alejandro y Raúl Deustua,Alberto Wagner de Reina, Emilio Adol-fo y Yolanda Westphalen, Luis FelipeAngell, Efraín Morote Best, JavierHeraud, Guillermo Lohmann, CarlosWierse, Federico Kauffman, AugustoZimmermann, Jaime de Alterhaus,Peter Cárdenas Schulz, Manuel Dam-mert, Alan Wagner y los hermanos Hil-debrandt y Wiener, entre otros. Por último, es de importancia recordarla existencia de los colegios alemanes enel Perú. El “Alexander von Humboldt” yel “Augusto Weberwawer”, especial-mente para descendientes de alemanes.Luego el Instituto Goethe, que cumpleuna labor de difusión de la cultura ale-mana en el país. Este instituto tiene sulocal central en Lima y filiales en el Cal-lao, Arequipa, Cuzco, Trujillo, Tarapotoy Piura. En cuanto a la emigración de peruanosa Alemania, en el período investigado,hay que decir que es realmente minús-cula. Ésta se había reducido a los decen-dientes de alemanes, a algunos

SociétésImmigration

José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú.Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar aconclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integradoen una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos.Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendoel folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plas-mados y es autor de varios temas de profundo contenido social.

La migración internacional y sus consecuencias

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empresarios o turistas, y, sobre todo, aestudiantes que viajaban a Alemania paraestudiar ciencias, alguna rama de cien-cias naturales, ingeniería, música o filo-sofía. Los estudiantes, la mayoría,regresaron al Perú. Entre los más cono-cidos hay que mencionar a Luis FelipeAlarco, Mario Alzamora Valdez, Alber-to Wagner de Reina, Víctor Li Carrillo,David Sobrevilla, Fernando Tuesta, LuisSilva Santisteban, César Rodríguez Raba-nal y Luis Alva Castro. Pero la gran explosión de emigrantesperuanos ocurre a fines de la década del70 y comienzos de la década del 80 delsiglo recién pasado. Las razones paraeste traslado masivo son dos. En primerlugar y la más importante, es la crisiseconómica por la cual pasaba el Perú, lamisma que generó a los emigranteseconómicos. Ellos vendrían a ser el 90ciento de población inmigrante en Ale-mania. Luego la situación política, laguerra interna que vivió el país y que diolugar a los emigrantes por causas políti-cas y que se acogieron al asilo político.Espertinente mencionar que la mayoría delos asilados políticos que viven en Ale-mania no tuvieron realmente problemasde esa naturaleza en el Perú. Ellos, nor-malmente personas humildes pero concontactos amicales o políticos, contarono escribieron una historia e iniciaron elproceso de asilo, presentándose comovíctimas del Estado peruano o de la sub-versión y así consiguieron el asilo y vivenlegalmente en este país. Las diferencias entre estos dos grupos,los emigrantes económicos y los emi-grantes políticos, los auténticos, sonnotorias. Los primeros, normalmente,provienen de estratos socioeconómicosmuy humildes. No tienen profesión y suformación cultural es muy elemental.Los segundos vienen de sectores mediosy hasta acomodados. Casi todos son profesionales o estu-diantes, y normalmente, tienen una for-mación político-ideológico-culturalelevada. Hasta el primero de abril de 1996 losperuanos podían entrar a Alemania sinnecesidad de visa, pero a partir de estafecha, se impuso la necesidad del visa-do. Por lo tanto, los peruanos que llega-ron en los últimos diez años, la granmayoría, entraron con visa de turista. Unsegundo grupo, con visa de estudiante, ypor último, una minoría, con visa de tra-bajo o de matrimonio. Los peruanos que llegan a Alemania lohacen a través de un contacto familiar,

amical o de paisanos residentes en estepaís. Los peruanos están repartidos entodo el territorio alemán, pero lamayoría se concentra en las grandesurbes. Es por ello que Berlín, Hambur-go, Munich y Frankfurt son las que alber-gan, posiblemente, a un 70 por ciento deperuanos. La mayoría de ellos se encuentran paralas fiestas, para los partidos de fútbol ypara saborear potajes típicos peruanos.Otro grupo, una minoría, participa dealguna organización deportiva-cultural.Peruanos organizados en algún partidopolítico o grupo político no se conoce.Hasta hace unos diez años atrás se habla-ba de la presencia de Sendero Luminosoen Alemania; pero en los últimos añosno dan señales de existencia. No se registran datos estadísticos exac-tos del número de peruanos en Alema-nia. Existe una minoría registrada en losconsulados o en la embajada peruana.Otra cantidad mayor de personas, queviven legalmente, no están registradas enlas instituciones mencionadas. Y por últi-mo, la gran mayoría de peruanos vivenilegalmente en este país y por esa razónno hay forma de contabilizarlos, nisiquiera aproximadamente. La información estadística oficial, tantodel lado peruanocomo alemán res-pecto a la cantidadde peruanoslegales-oficiales noson coincidentes.Por ejemplo, laOficina deEstadística de laRepública FederalAlemana hasta el31 de diciembrede 2006 registra8,914 peruanos.Mientras que laEmbajada perua-na en Alemania,hasta la mismafecha, registra10,213 personas. Mientras que para laCancillería peruana en Lima la cantidadde peruanos que salieron con destino aAlemania es de 21,521 personas. Hayque tomar en cuenta que éstos son losperuanos legales-registrados oficialmen-te. Por otro lado se calcula que en Ale-mania deben vivir unos 30,000peruanos. Lo que sí se puede decir, ycon certeza, es que en los últimos diezaños han aumentado notablemente.Esto se puede observar sensorialmente

en las fiestas latinas, en las discotecas lati-nas, en los campeonatos latinoamerica-nos de fútbol, en los parques derecreación donde se encuentran, losfines de semana, los latinoamericanos yfinalmente hasta en las calles y plazas. Según la información de la Cancilleríaperuana en Lima, de los 13 países conmayor presencia de emigrantes perua-nos, Alemania ocupa el último lugar,mientras que Estados Unidos, el primerlugar. En América Latina, es Argentina,seguido por Venezuela y Chile el queregistra la mayor presencia de peruanos. Por último, nos planteamos la gran pre-gunta: ¿Por qué emigran los peruanos aAlemania? Teniendo en cuenta que elclima, especialmente de octubre a abril,no es nada agradable. Aprender el idio-ma alemán es muy difícil. El alemáncomún y corriente es poco amigable yhasta déspota con los extranjeros. Y final-mente el pasado histórico-político deeste país no es nada atrayente, que diga-mos. Planteadas estas inquietudes, la respues-ta es que Alemania es atractiva para losperuanos por su prestigio, primero, y porsu nivel económico, después. Alemaniaes vista como una de las potenciaseconómicas más importantes en elmundo. Y ello, siendo verdad o mentira,juega un rol determi-nante en la imaginaciónde la mayoría de emi-grantes y de potencialesemigrantes pobreshacia este país. Lo cierto es que elextranjero pobre engeneral, el peruano enparticular, trabajandoinclusive en las peorescondiciones, con elsalario mínimo y hastailegal tiene capacidadde consumo y hasta deahorro, lo que nuncapodría lograr en su paísde origen. La lógica essimple y funciona muybien. Es preferible ser pobre en Alema-nia antes que ser pobre en el Perú. Claroque este principio, muy pragmático,tiene sus consecuencias, muchas vecesterribles, en el alma del peruano inmi-grante, y él, no tiene capacidad de ver ymenos avizorar estos estragos que termi-narán, muchas veces, arruinando su vida.Sobre estas miserias psico-culturales,consecuencia de este bienestar material,volveremos en el tercer capítulo de estainvestigación. liens et cultures latines 7

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Bien-être Vivre mieux

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Como sobrevivir a la negatividad

ada vez que leo pensamientoscomo el mencionado arriba mesiento fuerte, luchadora, llenade amor y capaz de vencer cualquierobstáculo. Debo agradecer a todosestos líderes espirituales y seres ilumi-nados que me han proporcionado sabi-duría y fortaleza con sus sabios consejosy enseñanzas, desde Ghandi hasta CarlJung. Sin ellos, mantenerme positivahubiese resultado aún una tarea másdifícil. Si nos sentimos derrotados odébiles agarramos un libro que nos ins-pire o recurrimos al Internet y busca-mos un pasaje innovador y poderosoque nos cargue de energía positiva.Nuestra vida está llena de constantesaltibajos. Nos cargamos de vitalidadleyendo un buen libro, un pensamiento,o el primer párrafo de este artículo y nosderrumbamos apenas tene-mos contacto con el mundoexterior. Todo lo aprendi-do queda olvidado. Parecie-ra nos contagiamos delnegativismo como si fuerauna enfermedad. ¿Qué noshace ser tan débiles? ¿Faltade fe en nosotros mismos? ¿Miedo a la vulnerabilidad?¿Costumbre?Hasta hace algunos años nosabía darle un nombre a lasdistintas energías percibidas,sin embargo, durantemuchas situaciones en mivida he experimentado inco-modidad en ciertos lugareso con ciertos individuos.Había algo que me fastidiaba pero nohallaba el motivo de esa incomodidad.Después descubrí que se trataban deenergías o vibraciones que uno las per-cibe indistintamente y que se proyectande diferentes maneras. Y lo peor es quevienen a tu vida sin ser invitadas.

Vivimos en un mundo materialistadonde la competencia, envidia, celos y

ego priman en nuestra vida.¿Cómo aprender a convivir con gentenegativa y a la misma vez impedir serinfluenciado con dicha energía? Practicar meditación es quizás mimejor consejo. Hay diversas formas demeditación, como también diferentes

finalidades. Algunas personas meditanpara propósitos espirituales, mientrasque otros lo hacen para mantenerseequilibrados, fuertes y positivoscuando una situación negativa yamenazante llegue a sus vidas.La meditación es también exce-lente para combatir y bloquearpensamientos negativos.Muchos de estos pensamientosdañinos pueden ser combatidostambién siguiendo técnicas derespiración.La meditación nos dará la forta-leza suficiente para evitar sercontagiados por el negativismo.Es más actuaremos con más paz,más amor y quizás podremoscambiar el entorno en que vivi-mos.Pero si no contamos con estafortaleza interna, mi mejorconsejo sería evitar personasnegativas para no derrumbarnos conellas.

No solo en el entorno exterior encon-tramos negatividad, también podemoscrearla internamente con nuestros pro-pios pensamientos, pero… ¿Cómo blo-

Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada en Ciencias de la Comunicación de la Universidad San Martin dePorres. Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en California, EE.UU. Colaboró en la redacción de la RevistaMedio de Marketing. Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal 7TV. Relacionista Pública del CentroCamaldoli en Napoli, Italia..Actualmente radica en el sur de California . Creadora y colaboradora del Programa Virtual de TransformaciónPersonal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunitario de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Cam-pañas Ecológicas y Orgánicas.

C Decia Daisaku Ikeda,"El viaje de mil millascomienza con el primerpaso, sueñen aunque elsueño parezca impo-sible, luchen aunque elenemigo parezca inven-cible. Soporten el doloraunque este parezcainsoportable, corran pordonde el bravo no osa ir.

Transformen el mal enbien aunque sea necesa-rio caminar mil millas.Amen lo puro e inocen-te, aunque sea inexisten-te, resistan aún cuando elcuerpo no resista más. Yal fin, alcanzarán aquellaestrella, aunque estaparezca inaccesible”.

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Vivre mieux Bien-êtrequear estos pensamientos negativos? La premisa es no permi-tir que la situación o problema te afecte de manera que tengasreacciones negativas. Poner la otra mejilla puede ayudarte aimpedir estos pensamientos negativos porque no estarán en tumente en el plano prioritario. Hay otra técnica que la aprendí el año pasado durante un forode transformación personal en Los Angeles y fue básicamentereconocer nuestros propios actos y dejar de vivir en negación.Cuando uno se encuentra pensando negativamente acerca deuna persona, hay que darse cuenta en el momento y decirse asi mismo, “Estoy pensando negativamente, yo quiero ser unapersona positiva y el pensar así me afecta, me hace gruñona eirritable. Si me amo como digo de amarme, ¿por qué me hagoesto a mí mismo?” Solo cuando tenemos una auto reflexión ycambiamos lo negativo a lo positivo, logramos una ruptura, y alhacerlo, se logra un crecimiento. En pocas palabras esta téc-nica se trata de reconocer, romper el patrón negativo, paraproducir un crecimiento como seres humanos.

No creceremos como seres humanos ni alcanzaremos un esta-do de alerta en nuestro conciente sino creamos un entornopositivo donde prime el amor. No creceremos en el ámbitolaboral sino creamos una atmósfera donde nos guste trabajar yproducir. No permitamos que el negativismo gane la batalla, ten siemprepensamientos lindos en tu mente y si tienes la oportunidadmedita. Durante la meditación encontrarás tu verdadero yo,sin ninguna clase de ego y serás un instrumento lleno deenergía positiva donde tu felicidad interna saldrá a flote que lagente querrá imitarte. La vida está llena de riquezas, llénate de fortaleza para quenadie perturbe tu paz mental. Mira el lado bello de cada cosay se optimista sobre la vida. Siéntete feliz del éxito ajeno. Gastatu tiempo en cosas positivas y no tendrás más tiempo para envi-diar a los demás. La verdadera felicidad no se ve a través de unespejo, es sólo la belleza del alma que nos hará ser felices y porende, vivir mejor.

Depuis de la nuit de temps, le Pérou est un pays très connu non seulement pour son histoiremillénaire mais aussi pour la combativité de son peuple toujours attaché à montrer aumonde toutes ses richesses dont l’une très méconnue: «Le Pisco Péruvien». Spiritueux «emblème» du Pérou d’après les autorités, c’est un alcool fabriqué à base de raisins cultivésdans le sud de Lima, au Pérou, dans des vallées «arrosées» de soleil où l’on travaille dur etoù l’on sait aussi faire la fête. Il est souvent comparé au Brandy ; sa puissance est le résultatd’un savant processus consistant à n’introduire dans l’alambic que le raisin pur sans additiond’eau. La liqueur à 44° d’alcool ainsi obtenue dégage le goût pur du fruit. Ce processus mil-lénaire garantit sa pureté et sa qualité. Autre, le Pisco est tout a fait péruvien.Depuis 2005, où le gouvernement péruvien a déclaré d’intérêt national les fêtes du Pisco,non seulement au Pérou mais aussi dans le monde entier, la fête Nationale du Pisco est offi-ciellement instituée le deuxième samedi du mois de février. Ce jour-là, les Péruviens etleurs amis étrangers s’assemblent pour célébrer ce rituel comparable à la «fête de la musique»avec dégustation du classique «Pisco Sour», cocktail constitué d’un mélange de jus de citron,de sirop de canne, de blanc d’œuf et de glace pilée passé au mixeur.Chaque gorgée de cette boisson unique rappelle l’histoire d’un pays aux cultures riches etdiverses insoupçonnées.Soucieux de perpétuer cette tradition péruvienne, l’Association Capuli fondée à Paris en2000 par les frères jumeaux Manuel et Antero Moreno est devenue «le parrain exclusif» decette festivité en 2005. Peu à peu, une campagne de promotion du Pisco à Paris s’est déve-loppée à la suite de première fête du Pisco, Co-organisée avec le Consulat du Pérou à Paris.Les deux suivantes ont vu un partenariat avec la boutique IntiPeru www.intiperu.com où plusde 2000 personnes ont participé, dégustant Pisco et gourmandises péruviennes.A la lumière des succès antérieurs, Promperú (Office de Tourisme du Pérou) mise pour lapremière fois sur cette association culturelle et offre sa participation officielle à l’organisationde l’événement 2009. Depuis cet événement, le Pisco a acquis sa popularité et s’arrache dansles cocktails, les bars et les restaurants à thème. L’association Capuli et les péruviens dumonde entier souhaitent que Le Pisco soit aussi connu que le vodka, la tequila, le rhum, etc...En France, l’Association Capuli contribue inlassablement à la promotion de la culture litté-raire et artistique ainsi qu’à la promotion médiatique des produits d’artisanat et des matièrespremières comme l’Alpaga du Pérou, depuis trois ans «la vedette» au salon du Prêt-à-porterParis. En outre, par l’organisation d’événements culturels de «Festivals de courts-Métrages»,de concerts de musiques actuelles (rock, musique électronique, ethno jazz péruvien), par laproduction de groupes péruviens en France, ceux qu’on appelle souvent «les Capulis» sontbien connus dans la sphère médiatique latino-américaine. Et si vous ne les connaissez pasencore, visitez leurs sites web www.capuli.org, www.capulimagazine.org, www.promo-vien-doperu.org où vous retrouverez tous les événements déjà réalisés ou pour réaliser.Avec eux, le Pérou est présent et actif dans la vie parisienne, régionale et prochainementdans la Communauté Européenne.L’Empire Culturel des Incas est de retour....

Manifestation Culturelle “Le Pérou, pays des Incas etdu Pisco”.

5ème Fête du Pisco à Paris Vendredi 5 février 2010 à partir de 19havec le soutien du Consulat du Pérou, Promperú,Pérou Gourmand,Yachaytours.com et la boutiqueInti PerúAu Centre Culturel La Clef21, rue de la Clef 75005Paris Métro: [email protected]é

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ne coalition d’organisations de lasociété civile du Brésil, de Franceet des États-Unis a adressé cettesemaine une lettre à M. Gérard Mestral-let, président de GDF Suez, dénonçantla participation de sa compagnie à laconstruction du barrage hydroélectriquecontroversé de Jirau, sur le rio Madeira,en Amazonie brésilienne.Les organisations signataires dénoncentles graves impacts socio-environnemen-taux et les risques liés au barrage de Jirauet en attribuent la responsabilité directe àGDF Suez en tant qu’actionnaire majo-ritaire dans le consortium d’entrepriseschargé de sa construction. En raison deson implication dans ce projet, GDFSuez a été présélectionnée comme l’unedes entreprises mondiales les plus irres-ponsables sur les plans social et écolo-gique pour le prix ‘Public Eye Award’2010 qui sera décerné le 27 janvier pro-chain à Davos.Jirau est le plus grand programmehydroélectrique en cours dans les Amé-riques et le projet de GDF Suez le plusdestructeur de l’environnement. Selonles signataires, ‘GDF Suez et ses filialesont fait preuve d’un manque de vigilanceau cours des phases de planification etde construction du barrage de Jirau, ainsique d’un flagrant mépris des droitshumains et de la protection de l’environ-

nement, qui relèvent de la responsabilitéjuridique et éthique de l’entreprise’.Parmi les violations des droits humainsperpétrées par le consortium, figurentl’absence de consentement libre, préa-lable et informé des communautésindigènes locales ainsi que la non priseen compte de la présence, à proximitédu site du barrage, de groupes d’Indiensisolés extrêmement vulnérables auxcontacts extérieurs et qui seront directe-ment affectés par les impacts du projet.Par ailleurs, la destruction de l’environ-nement que générera le barrage de Jirauaura des répercussions importantes surles communautés riveraines du bassin duMadeira – partagé par le Brésil, la Bolivieet le Pérou – en inondant les forêts,dévastant les stocks de poissons et détrui-sant de manière irréversible les moyensde subsistance des populations locales.‘GDF Suez ne tient pas compte de noscommunautés tout comme il ne respectepas la rivière’, a déclaré Océlio Munoz,un dirigeant local du Mouvement desPeuples Affectés par les Barrages. ‘Nosvies sont détruites par un modèle dedéveloppement qui traite le fleuve et laterre comme des marchandises.’Si la responsabilité de GDF Suez, dontla participation est majoritaire dans leconsortium de construction du barragede Jirau, est pleinement engagée, le gou-vernement français,actionnaire à 36 % dela compagnie, ne peutdénier la sienne. SelonJean-Patrick Razon,directeur de SurvivalInternational France :‘Il est scandaleux quele gouvernementfrançais utilise desfonds publics pourfinancer une entrepri-se honteusement res-ponsable de ladestruction d’uneimportante rivièreamazonienne et d’une

région d’une exceptionnelle diversitébiologique et socioculturelle. En outre, ce projet menace gravementles groupes d’Indiens isolés – les peuplesles plus vulnérables de la planète – quivivent dans la région et dont la survie sesitue au premier rang de nos préoccupa-tions car ils seront chassés de leurs terreset exposés à des maladies contre les-quelles ils n’ont aucune immunité’.Jean-Patrick Razon a indiqué qu’unecopie de la lettre à M. Gérard Mestralleta été adressée au président Sarkozy ainsiqu’à plusieurs membres du gouverne-ment français les exhortant ‘à s’assurerque les questions et les recommanda-tions formulées par les organisationssignataires recevront une réponse adé-quate de la part des plus hauts respon-sables de l’administration de lacompagnie’.Au rythme actuel, le barrage de Jiraudevrait déplacer des milliers de famillesriveraines et mettre en danger de largespans de forêts, y compris des airesprotégées.La construction du barrage menace éga-lement d’extinction des centainesd’espèces de poissons migrateurs. Deplus, la végétation en décomposition et ladéforestation entraînées par le projetcontribueront de manière significative àl’émission de dioxyde de carbone et deméthane. Actuellement, la déforestationdes zones tropicales est, au niveau mon-dial, la plus grande source d’émissionsde gaz à effet de serre. La coalition desorganisations de la société civile appelleGDF Suez à suspendre immédiatementtoute activité liée à la construction du bar-rage de Jirau sur le rio Madeira. GDFSuez et ses partenaires du consortium‘Energia Sustentável’ sont actuellementpassibles d’amendes pour déforestationillégale et sont co-accusés dans une affai-re civile intentée au Brésil par le Ministè-re public de l’État, le Ministère publicfédéral (Ministério Público) ainsi que pardes organisations non-gouvernemen-tales.

CultureSurvival France

U

La multinationale française GDF Suez en butte àla critique internationale

La multinationale française GDF Suez en butte à la critique internationale pour son rôle majeur dans laconstruction d’un barrage controversé en Amazonie brésilienne.GDF Suez a été nominée au ‘Public Eye Awards’ 2010 couronnant l’entreprise la plus irresponsable en matièred’environnement.

Le barrage de Jirau sur le Madeira devrait déplacer desmilliers de familles riveraines et menacer une régiond'une exceptionnelle diversité biologique.© Survival

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HistoireCulture

Huaca “el Dragón” también(“Ciempiés” o “Arco Iris”) Setrata de un gran monumentoreligioso, centro ceremonial (estaríavinculado a rituales en honor al ArcoIris) y administrativo construido enadobe, cuyos murales están decoradoscon frisos en relieve mostrando figurasantropomorfas y representando estili-zadamente el Arco Iris, fue restauradapor Francisco Iriarte Brenner en losaños 60 en ella podemos apreciardetalle de figuras estucadas de ElDragón. Se percibe la cabeza del“monstruo”, con boca abierta lista paraengullir a una persona. A la izquierda:Figura en relieve, del Horizonte Medio(¿de influencia Pachacamac?), que pre-senta a dos felinos de perfil, que recuer-dan un motivo central de los estucosde El Dragón. Esta pirámide de adobese le considera el primer asentamientode la cultura Huari en el valle deMoche. Se calcula que su antigüedades de 1100.Se trata de una pirámideformada por una doble plataformaprotegida por una elevada muralla conun solo ingreso al conjunto arquitectó-nico. Las típicas rampas de la épocadan acceso a la Huaca desde la partesuperior. Esta construcción tiene 14depósitos, lo que indica que no soloera un adoratorio, sino un centro deacopio de bienes para el abastecimien-to de quienes vivían allí y sus alrede-dores. ¿Por qué un grupo de escolares aten-taron contra La Huaca El Dragón? El filósofo conde Herman Keyserlingdespués de realizar un viaje por nues-tro continente sudamericano, escribiósus experiencias en un libro: Medita-ciones Sudamericanas y uno de suscapítulos más notables, se titula “LaGana” y en él se glosa esa particulari-dad del carácter sudamericano, en elcuál la acción no proviene del cumpli-miento del deber, o de la voluntad delprogreso organizado, de la previsión delo necesario en conjunción con loposible, sino de la voluntad individualde hacer cada cual “lo que se da lagana”, y sobre todo, hacerlo por “gana”y no como controlada, racional y obli-gatoria realización. Nosotros tenemos

ciudadelas pre-hispánicas desperdiga-das en todo el país, y, sin embargo, nohacemos sino destruirlas. No sigamoscometiendo el mismo reprensiblepecado, que se sienta nuestra riquezapasada, que se comprenda que encuanto perdamos una huaca, es unmomento de nuestra alma que ya nola recuperaremos más, y si no es nues-tra alma la que pudiera interesar, quepor lo menos nos interese nuestrointerés material. Mantener el patrimo-nio monumental de una ciudad, es elmejor de los negocios posibles. Mante-ner el patrimonio monumental de unaciudad, es la posibilidad de atraer elturismo que viene a ver lo que noencuentra en otros lados: nuestra origi-nalidad. No matemos a “la gallina delos huevos de oro” de la atracción turís-tica.Recién en los tiempos actuales,pareciera que estuvieramos reaccio-nando con alguna cordura al respecto,en la palabrería al menos, porque en lapráctica es poco lo que se hace.Seescriben artículos periodísticos, se pro-nuncian conferencias, se organizancongresos, sobre el tema. Eso que estámuy bien, sería óptimo si tuviera algúnefecto, desgraciadamente no es así.Todo se va en escribir y discursear,claro que sería peor si no se hiciera,estoy de acuerdo. Más ¿a quién cor-responde esa misión de salvataje? Prin-cipalmente al Estado, y éste permanecesordo ante el problema. Pienso quemuchas de las calamidades de nuestroavatar histórico en tantos aspectos, tanlamentables se deben a esa falta deconciencia de lo que somos, a dóndevamos y de dóndevenimos. Cristóbal Campana,director de la UnidadEjecutora 110, entidadencargada de velar porla ciudadela de ChanChan indica que sólohay un sistema eficazde salvación y es elsiguiente: juntarse ungrupo de personas debuena voluntad que sesumen a esta cruzada,ya sean arqueólogos o

no: “La invitación es para todos aquel-los que estén interesados en colaborarcon ellos en rehabilitar y preservar losvestigios de Chan Chan. Reconocenque en algo tienen responsabilidad conlo ocurrido, ya que no llegan con su dis-curso a todo el país. Pero ahora asu-men un nuevo reto, de encontrar genteque quiera trabajar por el futuro de laciudadela, ¡pues, a las palabras, escritaso pronunciadas, pero ante todo, laacción! Sin ello, sólo será algo que sellevó el viento y sólo quedan los ecosde una inquietud, que aunque seanobilísima, sólo alcanzó el nivel depropósito y no el absolutamente nece-sario de realización.Si está interesado, llame al teléfono+51 44 295219 o visite la sede centralde la Unidad Ejecutora 110, ubicadaen Jirón Torre Tagle 178, en Trujillo.

La huaca El Dragón o Arco Iris

Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos(Piura) -Perú en Julio de 1959 hizo sus estudios

secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima.Licenciada en Turismo y Hotelería por la Universi-

dad de San Martin de Porres de Lima.Viajo a Alemania país donde reside desde 1990.

Colaboro con la Agencia Latinoamericana de Servi-cios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn).

Actualmente da clases de español en la Universidaddel Pueblo en la ciudad de Tréveris.

HTras ataque de escolares a huaca: relanzarán plan de voluntariado en Chan Chan “Arco Iris”La Huaca del Dragón se encuentra ubicada a 5 Km. de la ciudad de Trujillo y esta se encuentra en el sectornoroccidental del Perú.

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El fotógrafo peruanoMartín Chambi Jiménez (5Noviembre 1891 – 13 Sep-tiembre 1973), cuyo naci-miento fue atribuido en unprincipio en Coaza en eldepartamento de Puno, alnorte del Lago Titicaca ysegún otra versión poste-rior originario de Chumbi-vilcas (Cusco). Primerfotógrafo indígena deAmérica Latina es, talcomo lo señala la fotógrafaargentina Sara Facio, el pri-mero que "mira a su gentecon ojos no colonizados".

ijo de una familia de agricultoresquechua hablantes, MartínChambi posee una visión indi-genista genuina. Su mirada no está conta-minada de compasión sino de unsentimiento noble que trasciende lacondescendencia miserabilista tan pro-pia de quienes miran desde afuera. Lla-mado el "Nadar de Cuzco", los retratosde Chambi siguen los trazados de laestructura sin artificios y frontal de losclásicos que confiere a sus sujetos unaverticalidad dignificante que traduce, demanera singular, el respeto por un pasa-do valiente y perenne. Su obra es uncompendio sensible que da testimoniode su país, enalteciendo la presencia dela cultura indígena, registrando con aten-ción y finura poética los retratos de laburguesía cuzqueña; documentando conojo sensible la topografía de los monu-mentos incas, la arquitectura colonial, lasescenas rurales y cotidianas, los eventossociales. En su condición de indio ydesheredado, la pobreza y la muerte del

cabeza de familia hacen emigrar al jovenMartín Chambi, con sólo catorce años, abuscar trabajo en las multinacionales queexplotan las minas de oro de Carabayaen la selva a orillas del río Inambari. Allíes donde entabla relación con los fotó-grafos ingleses que trabajaban para laSanto Domingo Minning Co. MartínChambi fue uno de los Maestros quefundó y pusó nombre a la fotografía lati-noamericana. Por un lapso de nueveaños, fue aprendiz de Max T. Vargas, ensu estudio de Arequipa, uno de losmejores dotados en el Perú. Conoce ahíla obra de Rembrandt que le inspira lautilización del contraste y del claro oscu-ro, por lo cual Chambi mereció elnombre de "poeta de la luz“. Fue Cham-bi el primero en revelar el hallazgoarqueológico de Machu Picchu en foto-grafía, tras el descubrimiento en 1915 deHiram Bingham de la ciudadela inca. Élpropuso un contracampo a la miradaeuropea que preponderaba en su época.Su Fotografía se caracteriza por el pro-fundo testimonio social, histórico y étni-co que presentan. Basándoseprincipalmente en la sociedad agraria yurbana de los andes peruanos. Dirigió lacámara hacia rostros o situaciones queno aparecían en el trabajo de pintores ofotógrafos distantes de la realidad lati-noamericana. La mirada de Chambi vade adentro hacía afuera, es esencialmen-te incluyente y humanista, con toques deextraordinaria ironía. En el mundo retra-tado por Chambi las formas extremas dedesamparo, la discriminación y el vasal-laje han sido dignificadas por la limpiezay la elegancia de su tratamiento, unavisión igualitaria, de respeto y admira-ción por su cultura: “He leído que enChile se piensa que los Indios no tienencultura, que son incivilizados, que sonintelectual y artísticamente inferiores encomparación a los blancos y los Euro-peos. Más elocuente que mi opinión, entodo caso, son los testimonios gráficos.Es mi esperanza que un atestado impar-cial y objetivo examinará esta evidencia.Siento que soy un representativo de miraza; mi gente habla a través de mis foto-grafías“, declaró en una oca-sión respecto a su obra.Como indicó Carlos Gollo-net: “por el estudio fotográ-fico de Chambi pasó lasociedad más selecta junto a

la más humilde, los notables de la ciu-dad y los indios”. Además: “Chambi dis-tinguió claramente entre el retrato deencargo ‘artístico’ y el de tipos populares,como el gigante o el niño mendigo, querealizaba para su divulgación en postaleso publicaciones periodísticas. Estosretratos tienen por tanto un afán docu-mental claro, están despojados de todoartificio (también de retoques) y por ello,resultan más reales”. Los retratos de grupo recogen celebra-ciones familiares o sociales, grupos indí-genas o asociaciones de todo tipo. Estánrealizados en el exterior, con luz natural,y constituyen un álbum del universo dela sociedad cuzqueña de su tiempo, consus notables diferencias sociales yraciales. Chambi sentía respeto, afecto yempatía por los indígenas y dominabalas dos lenguas en las que se expresabanlos retratados: el español y el quechua. Para la realización de los retratos Cham-bi, según Gollonet, no dudaba en usarpincel, cuchilla o aerógrafo si creía queconseguiría con ello mayor fuerza o bel-leza en el retrato. En cambio, las foto-grafías de temas rurales y actividades delhombre andino “son directas, de carác-ter documental, resueltas en el negativo,sin retoques”. Se trata de un grupo socialque no ofrece barreras ante el fotógrafo,que puede franquear su intimidad. Es elChambi más moderno, con una impor-tante carga de verosimilitud. A su acos-tumbrada calidad técnica, se añade lafuerza y la naturalidad con que muestra asus personajes. José Ponce

CulturePhotographieMartín Chambi, un gigante de la fotografía

Autorretrato de Martín Chambien su estudio, Cuzco, 1922

Tristeza andina, 1930

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José Augusto Ponce Zavala curso estudios de Agronomía y posteriormente defotografía. Co-fundador de la iniciativa “Los sin papeles” en la ciudad de Bonn,además, integró el grupo de trabajo de ALASEI-Bonn ganador de dos condecora-ciones otorgado por el INC-Cuzco: “Inca Garcilazo de la Vega“ y “Pachacutec” elaño 2005. Reside en Alemania desde 1994.

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LivresCulture

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EL ENCUBRIMIENTO DE AMERICA

por Ricardo SKOVGAARD

Contraportada:« ¿Qué se perdió realmente con la destruc-ción de las civilizaciones amerindias? ¿Cuálsería hoy la situación de la humanidad si la lle-gada de los españoles al continente americanohubiese amalgamado las dos culturas en actode feliz confluencia? Sabemos que las cosas no fueron así. Y poreso mismo el encubrimiento debería ser, enrigor, el verdadero nombre de la gestaconquistadora que comienza en 1492. Ricar-do Skovgaard inicia esta investigación seria yprofunda con el encuentro en Cajamarcaentre un Inca y un español.A partir de esta cita crucial el autor intentaarrojar luz, descubrir cómo fueron los hechosque terminaron con una civilización enteramediante la eliminación de millones dehombres, mujeres e identidades culturales.Estos trágicos episodios dejaron una huellaen este continente atormentado por la subes-timación de sus habitantes y el interés econó-

mico de las sucesivas colonizaciones que sefue agudizando a lo largo de los siglos y queaún hoy continúa.Lo maravilloso de esta obra es el viaje quepropone y que el autor respeta en sus míni-mos detalles. En ese afán abre ventanas tem-porales y filosóficas que colocan a losprotagonistas en el lugar inmutable que susdestinos les indicaron.El punto de vista de Skovgaard es tan subjeti-vo como podría serlo cualquier trabajo huma-no. Pero compensa el sesgo inevitable con unaamplia gama de fundamentos basada en innu-merables datos que desencadenaron aquelincomparable momento de la historia delmundo.Por eso, aun cuando irrevocable, el pasadopuede devenir futuro si se lo reescribe en sumás estricta y dramática literalidad. Aquí estápues el resultado de un recorrido valiente yvalioso, acercando sus luces y sombras a nues-tro porvenir. Nacida de una violación, desgar-rada, saqueada una y otra vez, América siguereclamando una reparación que solo seráposible de la mano de la verdad. »

Víctor Heredia

Depuis l'école primaire, dans le secondaire et même jusqu'àl'université, qui n'a pas eu au moins une leçon d'histoire ou uncours sur la ''Découverte'' de l'Amérique par ChristopheColomb le 12 octobre 1492 ? Pour ma part, et depuis longtemps, sans savoir exactementpourquoi, je sentais bien que le mot ''découverte'' sonnait faux.Les européens qui avaient alors débarqué sur ces rivages insu-laires, puis continentaux, de l'Amérique avaient été accueillispar des habitants qui y vivaient depuis des millénaires. Alorspourquoi parler de ''Découverte'' ? Comme si des ''décou-vreurs'' étaient arrivés pour la première fois sur des terres sanshabitants, donc disponibles à l'occupation ? Comme si les habi-tants de ces lieux n'étaient pas exactement des êtres humains etqu'il y avait lieu de les assimiler à la faune sauvage de cette nou-velle ''Terre Promise'', offerte aux nouveaux venus ? On le voitbien, l'expression ''Découverte de l'Amérique'' cache mal cequi au fond est la prétendue justification de toute conquêtecoloniale : s'approprier les terres ainsi ''découvertes'' au prétex-te qu'elles ne seraient pas habitées par de véritables êtreshumains ''civilisés'', comme les européens ...

''Découverte de l'Amérique'' ? .. '' L’Amérique découverte'' ...?Un choc brutal ... Un traumatisme géant ... Et aussi : '' l'Amérique recouverte'' ... L'Amérique recouvertepar ceux qui, après l'avoir mise à sac, l'ont en grande partiedétruite et recouverte, dissimulée, sous une société colonialedominée par ces mêmes conquérants, puis par leurs descen-dants... Un livre récemment publié à Buenos Aires en 2008, porte letitre de ''Encubrimiento de América – Secretos de una tierraarrasada''. Tentative de traduction du titre : ''L'Amérique recou-verte / ou : L'Amérique dissimulée / ou : La dissimulation del’Amérique – Secrets d'une terre rasée''. Ce livre réinterprètel’histoire dans cette perspective. Le mot ''encubrimiento'' (duverbe ''encubrir'' = recouvrir, cacher) signifie le fait de recou-vrir pour dissimuler, en fait il s'agit d'un gigantesque recel. Je me limite à cette présentation rapide à partir du titre, la lec-ture de ce livre s'annonçant comme des plus intéressantes.

Vous avez dit '' Découverte '' ?

Xavier BAROIS est titulaire d'une maîtrise d'espagnol (Paris III). Sa passion pour l'Amérique latine et l'Amériqueautochtone l'a saisi depuis tout jeune. Depuis les années 1970 il joue des flûtes andines (quena, quena-quena, siku,antara, tarka, anata, pífano) dans divers groupes musicaux en Ile-de-France. Il est également travailleur social dansle réseau du Service Social International - SSI. Il est membre de l’association INCA (Institut Culturel des Amé-riques - 77 Lognes) et du Comité d’Échanges Éducatifs Franco-Équatoriens CEEFE (projet : séjours alternatifs enÉquateur pour des jeunes placés en familles d’accueil en Île-de-France).

EL ENCUBRIMIENTO DE AMERICA

por Ricardo SKOVGAARD

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ola, me pareció un pocomás interesante enviarteuna carta vía medio físico,sabes que el Hotmail no da sor-presas y quería sorprenderte. Séque lo nuestro duró mucho y notengo las agallas de decir que fuelindo. Bueno, fue lindo. Ahora nose cuanto han cambiado nuestrasvidas. Sí me enteré que estas en eloctavo ciclo de medicina. Peroque rápido pasa el tiempo, la últi-ma vez que te ví fue cuando cele-bramos tu ingreso a la universidaden casa de Coco. Solo te cuento que el frío de Bar-celona me ahorca cada vez más yel cielo me amenaza, prefiero nosalir. Aquí cambie mucho, tengoque hacer mis cosas, no hay quienme de la mano. Por suerte unapareja de abuelos me acogieronmuy bien, solo sé que no puedentener hijos pero los bandidos me hacen despertarme cadamadrugada. La primera vez que escuché los gritos de la abuela no meatreví a salir de mi habitación pensé que el abuelo se habíaposeído de cien mil demonios y la estaba descuartizando pocoa poco, luego entendí que disfrutaban haciendo el amor. Sabesque soy fácil en deprimirme y es ahora cuando más lo siento,es el invierno, quizás. A veces siento que quiero regresar aLima, a veces siento que no sirvo para esto, publiqué un par delibros y no puedo negar que me fue bien. Este último libro me trajo por acá y es que desde su publica-ción la editorial no deja de llamarme y ahora quieren que mequede un par de meses más. Ya son casi 2 años lejos de mifamilia y no sé si fue suerte pero debería estar feliz por loslogros, solo que no puedo controlarme, quiero dejar todo e ircorriendo hasta Perú, hasta mi casa, hasta mi cama, a vecestambién extraño mi baño. Te cuento que hace unos días miestómago crujía pero no de hambre, eran ganas inevitables dedefecar. Entré rápidamente al baño cuando exploté bajo las ventosi-dades que expulsaba mi intestino grueso. Luego de vanaglo-riarme por haber podido salir de aquella incómoda situaciónme di cuenta que no había papel, la abuela era muy vieja paraalcanzármelo, solo andaba en silla de ruedas y el abuelo estabade siesta, era capaz de matar a quien lo despertase. Entonces necesitaba de algún plan, el papel siempre lo guar-daban en las puertas inferiores de la cocina para eso tenía quepasar sigilosamente por detrás de la abuela.

Con el pantalón, la trusa abajo ymis manos tapando mis genitalesdaba saltos hasta llegar a la cocina,para esto mi arma era la sorderade la abuela. Cuando estuve porllegar sentí unos pasos y de prontoel reloj sonó, eran las 6 de la tarde,la siesta del abuelo había acabado,los pasos se escuchaban cada vezmás fuerte, la abuela estuvo pordarse la vuelta, el abuelo me vió, laabuela volteó, presentí que elabuelo pensaría mal pero los dosecharon a reírse. Conmovido me disculpé, fui a lacocina y recogí el papel e inmedia-tamente me dirigí de vuelta albaño cuando de pronto la abuelade afuera me dijo: “Hijo olvidédecirte, pero los papeles están enel espejo, abre el espejo”. Pensé que era un espejo normalpero era cierto, dentro del espejo estaban los papeles, de dife-rentes tamaños, colores y marca. Papeles duros, suaves, paranalgas de abuelo, para nalgas de bebe, para nalgas de vieja,para nalgas de gay (con olorcito), para nalgas de estreñido (mássuave y húmedo).

Creo que debí examinar más el lugar para no pasar por aquelbochornoso incidente. Recuerdo que siempre me decías quevea bien las cosas, a veces te decía ¿Dónde está el lapicero quete presté? Cuando yo lo tenía en la mano. En el colegio, justoen el último año escolar pudimos vivir nuestra aventura,porque fue nuestra, vivíamos en nuestro mundo y no dejába-mos que nadie se imponga. Espero que sigas del todo bien, dentro de algunos meses espe-ro volver a verte y recordar los mejores momentos juntos.Sin sacrificio no hay victoria, y la verdad Victoria es que tesigo amando.

LittératureRécitCarta a Lima-Perú

Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximoestudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear

estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. Elarte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta

que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.

H

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PoésieLittérature

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El hombre vive y muere muchas veces entre sus doseternidades”. Cesar Vallejo ha logrado ese sublime nivel eternal; porqueestá omnipresente entre nosotros, sus pensamientos perdu-ran y su voz continúa cantando para siempre:“Amada, esta noche tú te has sacrificadoSobre los maderos curvos de mi beso;Y tu pena me ha dicho que Jesús ha llorado,Y que hay un viernes santo más dulce que ese beso”¿Premonición? Sólo Vallejo y nadie más supo con entera cer-teza, cuanto amó a Georgette. Sólo él que escaló profundopor los escarpados pendientes del dolor humano, conoció elcamino secreto hacía el amor. Sólo él y nadie más estuvoconciente, en su lecho de agonía, que;“más allá del tiempo y el dolor de una separación larga e invo-luntaria con su amada Georgette, esperar el reencuentro esuna experiencia que vale la pena pasar, aunque esa esperadure siglos”. El poeta escribió:“Pero cuando yo mueraDe vida y no de tiempoCuando lleguen a dos mis dos maletasÉste ha de ser mi estómago en que cupoMí lámpara en pedazos...”¿Qué es el amor? Algunos aseguran que es algo tan irracional,tan equívoco, que sólo existe porque nos obstinamos a creeren él. ¿Vallejo dolor, Vallejo sacrificio, Vallejo muerte en peda-zos?Sin embargo, Frida Kahlo le escribe a Diego Rivera: “Creoque lo que pasa es que soy un poco bruta y un tanto zorrita,pues todas estas cosas que han pasado durante los años quevivimos juntos y todas las rabias que he hecho no me han lle-vado si no a comprender mejor que te quiero más que a mipropia piel”.

En otro amor tortuoso; Paco Rabal escribe a su adorableAsunción Balaguer: “Amor mío, te quiero con toda mi alma ypienso infinitamente en ti, para quererte y quererte más.¡Somos privilegiados!, exclama.En los infinitos amores que existen y existieron Vallejo reco-noce, que el amor no es igual para todos. Georgette respondecon su furia de golondrina: “Lo único que extrañaba de él,porque todo de él lo tenía, eran sus pasos”.Georgette y nadie más que ella sabe que su amor al poeta era“iluminado”, un rayo al final del día, un beso eterno y único,sobre todo único.Voltaire dice: “No es más sorprendente haber nacido dosveces que una sola: en la naturaleza todo es resurrección”.

¡Vallejo y Georgette son resurrección!

« La resurrección de Vallejo y Georgette

Carlos Luis Murayari Coral,nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ."Inca Garcilaso de la Vega" (Perú); la Univ.Estatal de Bielorusia ( Minsk,) y en la Univ. Estatal de Pedagogía de la ciudad de Oriol (Rusia).Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras"

en 2003. Participó en algunas publicaciones literarias en Paris (Paseos Andinos, La Otra Ribera, Enereida). Actualmente está por publicar su segundo libro de relatos "Dasvidania".

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