Paroles Brel

6
Vesoul by Jacques Brel T´as voulu voir Vierzon Et on a vu Vierzon T´as voulu voir Vesoul Et on a vu Vesoul T´as voulu voir Honfleur Et on a vu Honfleur T´as voulu voir Hambourg Et on a vu Hambourg J´ai voulu voir Anvers On a revu Hambourg J´ai voulu voir ta sœur Et on a vu ta mère, Comme toujours T´as plus aimé Vierzon On a quitté Vierzon T´as plus aimé Vesoul On a quitté Vesoul T´as plus aimé Honfleur On a quitté Honfleur T´as plus aimé Hambourg On a quitté Hambourg T´as voulu voir Anvers On a vu qu’ ses faubourgs T´as plus aimé ta mère On a quitté ta sœur, Comme toujours Mais je te le dis Je n´irai pas plus loin Mais je te préviens J´irai pas à Paris D´ailleurs, j´ai horreur De tous les flonflons De la valse musette Et de l´accordéon T´as voulu voir Paris Et on a vu Paris T´as voulu voir Dutronc Et on a vu Dutronc J´ai voulu voir ta sœur J´ai vu l’ Mont Valérien T´as voulu voir Hortense Elle était dans l’ Cantal

description

cc

Transcript of Paroles Brel

Page 1: Paroles Brel

Vesoulby Jacques Brel

 T´as voulu voir Vierzon Et on a vu Vierzon T´as voulu voir Vesoul Et on a vu Vesoul T´as voulu voir Honfleur Et on a vu Honfleur T´as voulu voir Hambourg Et on a vu Hambourg J´ai voulu voir Anvers On a revu Hambourg J´ai voulu voir ta sœur Et on a vu ta mère, Comme toujours 

T´as plus aimé Vierzon On a quitté Vierzon T´as plus aimé Vesoul On a quitté Vesoul T´as plus aimé Honfleur On a quitté Honfleur T´as plus aimé Hambourg On a quitté Hambourg T´as voulu voir Anvers On a vu qu’ ses faubourgs T´as plus aimé ta mère On a quitté ta sœur, Comme toujours 

Mais je te le dis Je n´irai pas plus loin Mais je te préviens J´irai pas à Paris D´ailleurs, j´ai horreur De tous les flonflons De la valse musette Et de l´accordéon 

T´as voulu voir Paris Et on a vu Paris T´as voulu voir Dutronc Et on a vu Dutronc J´ai voulu voir ta sœur J´ai vu l’ Mont Valérien T´as voulu voir Hortense Elle était dans l’ Cantal Je voulais voir Byzance Et on a vu Pigalle A la gare St-Lazare J´ai vu les fleurs du mal, Par hasard 

Page 2: Paroles Brel

T´as plus aimé Paris On a quitté Paris T´as plus aimé Dutronc On a quitté Dutronc Maintenant j’ confonds ta sœur Et le Mont Valérien De c’ que je sais d´Hortense J´irai plus dans l’ Cantal Et tant pis pour Byzance Puisque que j´ai vu Pigalle Et la gare St-Lazare C´est cher et ça fait mal, Au hasard 

Mais je te le redis Chauffe Marcel, chauffe! Je n´irai pas plus loin Mais je te préviens Zaï, zaï, zaï! Le voyage est fini D´ailleurs, j´ai horreur De tous les flonflons De la valse musette Et de l´accordéon Chauffe! 

T´as voulu voir Vierzon Et on a vu Vierzon T´as voulu voir Vesoul Et on a vu Vesoul T´as voulu voir Honfleur Et on a vu Honfleur T´as voulu voir Hambourg Et on a vu Hambourg J´ai voulu voir Anvers On a revu Hambourg J´ai voulu voir ta sœur Et on a vu ta mère, Comme toujours 

T´as plus aimé Vierzon On a quitté Vierzon Chauffe, chauffe, chauffe! T´as plus aimé Vesoul On a quitté Vesoul T´as plus aimé Honfleur On a quitté Honfleur T´as plus aimé Hambourg On a quitté Hambourg T´as voulu voir Anvers On a vu qu’ ses faubourgs T´as plus aimé ta mère On a quitté ta sœur, Comme toujours Chauffez les gars! 

Page 3: Paroles Brel

Mais je te le re redis Je n´irai pas plus loin Mais je te préviens J´irai pas à Paris D´ailleurs, j´ai horreur De tous les flonflons De la valse musette Et de l´accordéon 

T´as voulu voir Paris Et on a vu Paris T´as voulu voir Dutronc Et on a vu Dutronc J´ai voulu voir ta sœur J´ai vu l’ Mont Valérien T´as voulu voir Hortense Elle était dans l’ Cantal Je voulais voir Byzance Et on a vu Pigalle A la gare St-Lazare J´ai vu les fleurs du mal, Par hasard

Page 4: Paroles Brel

Bruxelles - Brel

C'était au temps où Bruxelles rêvaitC'était au temps du cinéma muetC'était au temps où Bruxelles chantaitC'était au temps où Bruxelles bruxellait

Place de Broukère on voyait des vitrinesAvec des hommes des femmes en crinolinePlace de Broukère on voyait l'omnibusAvec des femmes des messieurs en gibusEt sur l'impérialeLe coeur dans les étoilesIl y avait mon grand-pèreIl y avait ma grand-mèreIl était militaireElle était fonctionnaireIl pensait pas elle pensait rienEt on voudrait que je sois malin

C'était au temps où Bruxelles chantaitC'était au temps du cinéma muetC'était au temps où Bruxelles rêvaitC'était au temps où Bruxelles bruxellait

Sur les pavés de la place Sainte-CatherineDansaient les hommes les femmes en crinolineSur les pavés dansaient les omnibusAvec des femmes des messieurs en gibusEt sur l'impérialeLe coeur dans les étoilesIl y avait mon grand-pèreIl y avait ma grand-mèreIl avait su y faireElle l'avait laissé faireIls l'avaient donc fait tous les deuxEt on voudrait que je sois sérieux

C'était au temps où Bruxelles rêvaitC'était au temps du cinéma muetC'était au temps où Bruxelles dansaitC'était au temps où Bruxelles bruxellait

Sous les lampions de la place Sainte-JustineChantaient les hommes les femmes en crinolineSous les lampions dansaient les omnibusAvec des femmes des messieurs en gibusEt sur l'impérialeLe coeur dans les étoilesIl y avait mon grand-pèreIl y avait ma grand-mèreIl attendait la guerreElle attendait mon pèreIls étaient gais comme le canalEt on voudrait que j'aie le moral

C'était au temps où Bruxelles rêvaitC'était au temps du cinéma muetC'était au temps où Bruxelles chantaitC'était au temps où Bruxelles bruxellait

Page 5: Paroles Brel

Josephine Baker – De temps en tempsNe me dis pas que tu m’adoresEmbrasse-moi de temps en tempsUn mot d’amour c’est incoloreMais un baiser c’est éloquentNe me fais pas de longs poèmesNe parle pas de tes émoisPour me prouver combien tu m’aimesDe temps en temps embrasse-moi

Dans tes bras quand ma vie se caseMonsieur me quitteTu dois m’indemniserIl faut bien que je fasse provision de baisers

Quatre jours c’est bien longSois prudent chéri et surtout rappelle-toiSi tu m’écrisNe me dis pas que tu m’adores Mais pense à moi de temps en tempsCar bien des fois le cœur ignoreCe que la main écrit souventNe jure pas d’être fidèle Je veux le croire malgré toiMais si les filles là-bas sont belles De temps en temps, dis, pense à moi

di-di di da-da li-li la-la

Ne laisse pas mourir nos rêvesDe temps en temps rappelle-toi