Parole des jeunes

MISSION LOCALE PAYS DE VITRE – PORTE DE BRETAGNE N° 1

Décembre 2012

LE REGARD DES JEUNES SUR L’ACCOMPAGNEMENT DE LA MISSION LOCALE DANS CE NUMERO

Donner la parole aux jeunes, pourquoi faire ?

En matière de jeunesse, notre société semble dériver de plus en plus vers de la défiance voire des approches stigmatisantes ; elle considère de plus en plus les jeunes sous le mode du risque, de l’absence de projet ou de manque de motivation.

Il n’en est rien ; fort heureusement, cette stigmatisation « négative » possède un versant positif. C’est le parti pris de notre Mission Locale pour considérer et accompagner les jeunes tout au long de leur parcours.

L’année 2013 s’annonce difficile pour eux ; c’est à travers la parole du jeune que nous avons souhaité expliquer la vérité, leur vérité, vécue sur le terrain.

Le recueil de la parole est compliqué ; il peut échouer ou donner des résultats peu fiables ou peu approfondis.

Malgré tout, nous voulons comprendre les préoccupations et les attentes des jeunes que nous suivons quotidiennement.

Depuis plusieurs années, nous nous structurons pour recueillir cette parole et la diffuser largement. Nos info lettres (Interface et L’un vers l’autre) s’inscrivent dans ce schéma.

Vous retrouverez dans cette édition spéciale un florilège de témoignages de jeunes.

Accompagnés par nos professionnels : ils sont éloquents et guident notre action.

L’éducation à la citoyenneté est profondément inscrite dans les pratiques du réseau des Missions locales car elle constitue le fil conducteur de l’approche globale et personnalisé du jeune .

Ceux qui sont accompagnés par la Mission locale ont besoin d’une reconnaissance, d’un sentiment d’appartenance et d’utilité vis à vis de la société. Quand on leur pose la question, ils manifestent leur volonté de s’engager et de se mobiliser sur des actions de proximité et de solidarité.

Ces projets conduisent la Mission locale à s’interroger sans cesse sur ses pratiques d’accompagnement et sa capacité à écouter les jeunes afin de renouveler les espaces d’initiatives : l’organisation, la posture des conseillers, la place du collectif dans l’accompagnement, mais également la confiance faite aux jeunes et leur place dans la Mission locale.

Et pourquoi pas, en local,

une école de la citoyenneté et de l’initiative ?

L’Etat des lieux Les statistiques provisoires de 2012

N° de page 2

Les supports de communication Interface, la lettre d’information de la ML

De l’un vers l’autre, la lettre d’information du

réseau de parrainage de la Mission Locale

Le site internet et la page facebook

N° de page3

Les témoignages Décrochage scolaire

Actions collectives

Des situations complexes à démêler

Le Parrainage et le tutorat

Le Handicap

N° de page4-8

La parole des jeunes André CAILLET, Président / Bruno MAISONNEUVE, Directeur

LA PAROLE DES JEUNES 2

Les effets de la crise ont généré en 2009 et 2010 un afflux important de jeunes vers la Mission Locale : une progression de 25% pour plus de 1500 jeunes. L’année 2012 confirme hélas cette tendance ; plus de 750 nouveaux jeunes auront été accueillis cette année, près de 1600 auront été suivis. Dans ce cadre, 250 jeunes rencontrant des problématiques autres que l’emploi nous auront été confiés par notre partenaire Pôle Emploi. Fortement mobilisée sur l’emploi et la formation, la Mission Locale continue de lever les difficultés sociales des jeunes. Un jeune sur deux n’a aucune ressource financière quand il franchit la porte de la structure. La capacité à se déplacer est un obstacle pour plus d’un tiers d’entre eux. L’accès aux soins de santé, la méconnaissance de leurs droits sur ces thèmes sont avérés. Quel que soit le métier visé au moment de l’inscription, l’industrie continue de représenter l’essentiel des emplois : la part des contrats en CDD ou intérim y représente 95%. Faute d’employeurs, 28 jeunes n’ont pu aboutir dans leur recherche de contrat d’apprentissage ou de professionnalisation (15 métiers différents). La Mission Locale a proposé de la formation et de l’emploi à plus de 1400 d’entre eux. La Mission Locale continue de s’impliquer dans

l’élargissement des choix professionnels des jeunes et d’agir sur la représentation des métiers. Tout en favorisant l’attrait pour les métiers de l’industrie, les enjeux restent bien le soutien d’une politique de formation et de qualification au service du développement économique, sociétal et environnemental, en phase avec les propres aspirations des jeunes. Force est de constater sur le territoire un déphasage entre les exigences croissantes de qualification des employeurs et la capacité ou l’intérêt des jeunes à se former sur ces métiers.

50 % des jeunes sans ressources financières à l’inscription ,

BESOIN D’INFO COMPLEMENTAIRE ?

Mission Locale du Pays de Vitré Porte de Bretagne

9, place du champ de foire, 35500 Vitré

[email protected]

tel : 02 99 75 18 07

Plus de 250 jeunes sans moyen de locomotion, un tiers sans mutuelle…

Progression des décrocheurs scolaires,

De 50 à 180 contacts entreprise par jeune pour trouver un contrat en alternance

L’Etat des lieux

En bref

mailto:[email protected]


INFOLETTRES

« Interface » L’ infolettre de la Mission Locale dans laquelle s’expriment régulièrement jeunes et employeurs

« De l’un vers l’autre » L’infolettre du réseau de parrainage de la Mission locale du Pays de Vitré Porte de Bretagne dans laquelle témoignent parrains marraines et les jeunes qu’ils accompagnent

« Bonjour, j'espère que vous allez bien et que d'autres jeunes profitent du parrainage. J'ai trouvé une chambre dans un foyer social breton à Paris grâce aux infos de Christèle. Après quinze jours de travail, je peux dire que l'ambiance est bonne et le travail très intéressant, mon patron me forme au métier. J'espère que le CDD s'enchainera sur un CDI.

Merci encore pour votre aide, j'espère que de nombreux jeunes pourront bénéficier de ce programme. » Valérie. « Bonjour, je vous écris pour vous informer que je suis désormais en CDI dans l'agence d'architecture d'intérieur où je faisais mon CDD. Je m'installe donc à Paris, j'ai de la chance de travailler dans une agence où l'ambiance est conviviale et le travail très enrichissant. J'espère que le projet de parrainage fonctionne bien et que d'autres jeunes puissent être aidés. Merci encore. » Eva « J'espère que vous allez bien. Malheureusement nous n'avons pu nous revoir. J'ai fait ma rentrée des classes à Advancia jeudi dernier. Splendide site à Montparnasse ! Très bonne ambiance de classe. Je signe cette semaine chez La poste en tant que Chargée de marketing international. Pour vous donner une idée on était plus de 250 à postuler, ils ont reçu 10 personnes, et je suis l'heureuse élue ! Je suis très contente. Je me suis installée à Vincennes et je m'y plais beaucoup.

« Merveilleuse expérience avec G.Robin, j'ai adoré. Merci pour votre aide. Excellente journée. » Agathe « Bonjour, Un petit mail pour vous remercier de tous vos bons conseils donnés lors de notre dernier RDV. Hier j'ai eu un second RDV avec M. P. son associé de l’entreprise MG…. Suite à cet entretien, j'ai donc été pris pour un Contrat en alternance de 2 ans, ainsi qu'un mois en Juillet pour intégrer plus facilement l'entreprise dès la rentrée de septembre. Bien cordialement. Sincères remerciements » Medhi « Bonjour Monsieur le directeur, mon mail va peut-être vous surprendre mais tant pis ... mon fils M est suivi par la mission locale et je voulais vous remercier pour l'efficacité du service proposé ; les compliments doivent être rares et les remerciements encore plus !! Donc je remercie vraiment l'équipe et en particulier Karine, pour le travail accompli auprès des jeunes (car mon fils n'est pas le seul à me rapporter de bons échos!) ; sa présence et sa patience, alliées aux conseils avisés qu'elle donne aux jeunes, offre un côté sécurisant à nous, parents, qui sommes un peu perdus dans le dédale des nombreuses formations et aides possibles. Merci encore et bravo pour l'organisation de la mission locale »

Extraits du forum

Le forum du site internet de la Mission Locale: les jeunes expriment leur ressenti et informent leurs pairs de leurs bons tuyaux


Wendy(*), 18 ans :

« Après avoir commencé une 1ère

année CAPA

en service en milieu rural, j’ai abandonné la formation en février 2012 car je n’y trouvais plus d’intérêt. J’avais envie de partir sur un nouveau projet. Je me suis inscrite à la Mission Locale pour travailler sur mon projet professionnel pendant trois mois, celui de vendeuse. Il a été validé. Catherine m’a proposé un module de « recherche active de contrat en alternance ». J’ai contacté 120 entreprises, 40 m’ont répondu ; aucune n’était favorable. Le plus difficile, c’est de ne pas se démotiver. Je continue d’être accompagné par la Mission Locale pour passer mon permis et aussi pour

être plus à l’aise quand je parle ».

Benjamin, 19 ans: « Pendant ma 1

ère année de maçonnerie, j’ai

arrêté car le métier est dur et ne m’intéressait plus. J’ai fait de l’intérim puis je suis entré à la Mission Locale. J’ai travaillé mon projet et validé un secteur qui m’intéresse : la boucherie. Avec la Mission Locale, on a contacté l’UFA des métiers de la viande puis cherché des entreprises. J’ai fait une immersion au mois d’août dans une boucherie de Super U et je

commence un apprentissage en septembre »

La notion de « décrochage scolaire » désigne le processus par lequel un jeune se détache plus ou moins progressivement du système éducatif et finit par le quitter avant d’avoir obtenu un diplôme. Le décrochage scolaire se mesure à la proportion de jeunes de 18 à 24 ans n’ayant pas terminé avec succès une formation secondaire du second cycle, c’est-à-dire un BEP, un CAP ou un baccalauréat.

Sur le Pays de Vitré –Porte de Bretagne, 130 jeunes sont accueillis chaque année à la Mission locale sans diplôme, 40 avec un CAP ou BEP

Perrine, 18 ans :

« Pendant ma 1ère année d’apprentissage

d’horticulture, j’ai abandonné pour raison de santé ; j’ai contacté le CIO et la MGI puis commencer, en septembre, une autre formation vente boulangerie en apprentissage. J’ai arrêté car je ne m’entendais pas avec mon patron. J’ai fait ensuite des missions intérim puis demandé à la Mission Locale de m’aider. On a travaillé sur mon projet puis elle m’a proposé de faire un remplacement chez Lidl pendant un mois. Ensuite j’ai signé un contrat aidé dans une école proche de mon domicile. J’effectue des périodes d’immersion pour découvrir d’autres secteurs d’activité. La

Mission Locale m’aide à passer mon permis »

non obtenu, 30 avec un bac non obtenu. Cette part n’a quasiment pas diminué et a même un peu augmenté depuis 2008.

D’après un recensement réalisé par le Service interministériel d’échange d’information (SIEI), 138000 jeunes de plus de 16 ans étaient en mars 2012 considérés comme « perdus de vue », c’est-à-dire sortis sans diplôme du système éducatif et laissés sans solution. Ces chiffres préoccupants révèlent les difficultés de notre système éducatif à donner une qualification à

tous les jeunes, à prévenir le décrochage scolaire et, en amont, l’échec scolaire qui en est à l’origine. Ils mettent également en lumière, son incapacité à corriger les inégalités de départ car la plus grande partie de ces décrocheurs sont issus de milieux sociaux défavorisés.

Amélie, 20 ans :

« J’ai abandonné la fac de psychologie en avril

2011 par désintérêt; j’y préparais une licence. M’interrogeant sur mon projet professionnel, j’ai fait des missions intérim chez Panavi, Bridor puis me suis décidée à contacter la Mission Locale pour rebondir. J’ai retravaillé les outils de recherche d’emploi, effectué des simulations sur mon comportement, améliorer ma e-réputation. J’ai été aidée pour les préparations aux concours mais aussi sur le plan financier. J’ai été recrutée dans un CLIC en service civique pendant 6 mois tout en préparant mon concours à l’ITS de Tours. J’ai été reçue et commence ma formation

d’éducatrice spécialisée »

(*) Prénoms d’emprunt pour la plupart des témoignages

ENJEUX / IDEES POUR 2013

Améliorer la connaissance des métiers et de l’entreprise, développer les immersions…

Réussir le premier contact du jeune avec l’entreprise (bienveillance)

Développer la professionnalité du jeune en situation de travail (intégration, mixité dans les équipes, tutorat)

Quid du contrat de génération ?

Le décrochage scolaire : une situation qui touche un trop grand nombre de jeunes


Arnaud:

BOUG’TOI pour changer!

« En discutant avec mon conseiller, je me suis

rendu compte que c’est compliqué d’aller à Rennes. Je n’ai jamais pris le train et le métro. La Mission locale propose chaque mois un déplacement à un groupe de jeunes ; elle nous accompagne et nous aide. Mon conseiller dit que je dois pouvoir me déplacer en autonomie. Notre journée se décompose en deux temps. Le matin : train, métro, découverte de la préfecture, de la CPAM. Pour nous retrouver, on utilise un plan de la ville de Rennes et on repère les bonnes lignes de bus. L‘après-midi est consacré à l’aspect culturel. Il peut s’agir de la visite d’un écomusée, d’un musée des beaux-arts, du centre historique de Rennes.

D’autres Boug’toi concernent aussi le déplacement vers le centre d’examen de santé de Rennes. C’est intéressant car ils font un

check up complet de notre état de santé »

Simon :

le PSC1 avant le grand froid !

« Après avoir obtenu un bac STI option

système motorisé, j’ai décroché un diplôme de BTS maintenance et après-vente des engins de travaux publics et de manutention. J’habite La Selle Guerchaise mais je suis passionné par la montagne. J’ai passé mon brevet de préparation militaire montagne et depuis 2/3 ans me rend été et hiver à la montagne. L’été comme technicien d’atelier : j’interviens sur les machines de damage, effectue de la maintenance préventive. L’hiver comme conducteur de dameuses et pour faire de la maintenance curative et de la réparation.

J’ai été recruté par la station scientifique CONCORDIA pour partir pendant plus d’un an en Antarctique. Je suis vraiment ravi de pouvoir conjuguer mes deux passions (le froid, la maintenance…) mais il fallait que je passe mon PSC1. J’ai rencontré Rachid qui m’a accompagné sur quelques démarches ; il m’a également proposé de participer à l’atelier PSC1 mis en place par la Mission Locale. Cela a été pour moi une vraie opportunité que j’ai

saisie. Je l’en remercie »

Pauline: mon look, ma nouvelle carte de visite !

« Un atelier est proposé par la Mission Locale

qui consiste à valoriser l’apparence de chaque personne par les couleurs, le maquillage, la tenue vestimentaire et le comportement. Il ne s’agit pas de nous transformer mais de retrouver une image qui donne confiance en nous.

Quand on est jeune, on ne prend pas toujours conscience de l’importance de notre apparence pour trouver un emploi. Avec cet outil, on voit mieux la façon dont on est perçu. Je remercie Karine de la Mission Locale pour m’avoir

proposé cet atelier »


Pérenniser financièrement ces actions en convaincant les communes de leur intérêt

Les amplifier

EN MOUVEMENT

BOUG ‘TOI : centre examen santé

Chaque mois, un déplacement en train puis métro vers le centre d’examen de santé de Rennes.

Objectifs : se familiariser avec les modes de transports et prendre soin de sa santé

PSC1 : ateliers premiers secours

Permettre aux jeunes d’obtenir leur diplôme de premier secours, favoriser l’entrée en formation (écoles des secteurs sociaux et médicaux) et enfin compléter le CV en donnant une compétence supplémentaire

Positiv Image de soi

Valoriser l’apparence de chaque personne par les couleurs, le maquillage, la tenue vestimentaire et le comportement. Prendre conscience de l’importance de notre apparence pour valoriser nos relations personnelles

et professionnelles.

Des actions collectives pour mettre en mouvement


Mandy est une jeune maman, qui n’a pas eu un parcours facile

« J’enchaîne les petits boulots jusqu’en 2010.

La naissance de mon enfant m’incite à m’interroger sur mon avenir. La Mission Locale m’a informé sur une aide à l’orientation professionnelle. J’ai envie de découvrir différents métiers mais je m’interroge sur la manière concilier vie de famille et formation. J’avais peur de ne pas voir assez mon enfant et être trop prise par la formation, mais nous avons réussi à adapter mon temps de présence en centre en fonction de la garde de mon enfant. J’habite Chateaubourg et je me déplace en scooter Cette formation est plutôt cool, les formatrices sont là pour nous aider. En formation, on suit des cours de maths et de français, on apprend à rechercher des entreprises et on fait aussi pas mal de stage. Lors de mes stages, j’ai expérimenté les métiers de fleuriste et de vendeuse. Dans l’entreprise , c’est important d’avoir un bon tuteur de stage, elle m’a donné l’occasion de faire la vitrine mais elle a aussi compris que je devais m’organiser

pour mon enfant. »

Sophia : 2 ans pour se former

« Après avoir travaillé comme lad Jockey à Pau

et à Paris, j’arrive en Bretagne en 2001. Titulaire d’un CAP Equestre, j’enchaîne les contrats en Mayenne. En 2008, je retourne à Paris mais ne trouve pas de travail. Ma situation devient difficile ; je décide de revenir à Vitré et prend contact avec Catherine : je souhaitais trouver un emploi en revenant en Bretagne, mais sans moyen de locomotion c’était difficile. Avec l’aide de ma conseillère, j’ai pu être logée en FJT à Vitré et j’ai recherché des emplois de lad jockey dans les environs mais sans succès. Sans ressource financière, la Mission locale m’attribue des aides pour assurer mon quotidien en attendant mieux. Catherine me propose un contrat d’apprentissage dans l’industrie. Je ne voulais pas reprendre les études à 25 ans, mais j’ai compris que c’était indispensable. Elle m’a dit que je travaillerai dans une grande entreprise d’électronique. J’ai fait une immersion PMP et cela m’a plus. ». J’ai commené mon apprentissage CAP Conduite

des systèmes industriels avec le centre de formation CFAI de Bruz. Pour m’aider dans mes démarches, la Mission Locale a mis en place une location de scooter et négocié un logement

avec le FJT. »

Eva :jamais de réponse !

« Mes domaines de prédilection sont le dessin

et l'infographie. Intéressée par le métier d’architecte d’intérieur, j’entreprends des démarches pour préparer un BTS Design d'Espaces par alternance et recherche un employeur. J'avais trouvé un employeur qui m'a fait faux bond peu de temps avant le début de la formation, j'ai donc recherché d'autres employeurs et là c'est devenu plus compliqué». J’envoie une centaine de candidatures dans tout le "Grand Ouest". Avec peu de réponse, j’ai pris contact avec Brigitte à la Mission Locale. Ensemble, nous ne baissons pas les bras ; elle m’aide pour assurer mon quotidien car je n’ai plus aucune ressource. Finalement je m’oriente vers une autre formation : Concepteur Vendeur en Cuisine, proposée par la CCI de Fougères er réussit à décrocher un contrat de

professionnalisation ».

Keislegh : english touch

« Originaire d’Angleterre, on m’a conseillé

d’aller à la Mission Locale . je suis habile de mes mains et j’apprécie les travaux manuels. Je voudrais être couvreur ; j’aime bien faire le travail mais pas suivre les cours, en fait je n’ai jamais aimé l’école. Mon goût pour la cuisine m’incite à m’orienter vers la restauration. Bénéficiaire du Civis, je découvre ce métier par les PMP. La Mission Locale m’aide à meloger et aussi à me déplacer car j’avais des problèmes avec ma voiture à ce moment là.. Je ne suis pas timide alors je me suis présenté dans les restaurants de Vitré. Si tu es motivé et que tu montres au patron que tu peux faire le boulot et bien le faire, alors tout le monde s’y retrouve. Je suis entré en formation en CQP à Ker Lann pour devenir commis de cuisine, là aussi j’ai eu besoin d’aide La Mission Locale m’a aidé à

acheter mon matériel de cuisine ».

Des situations sociales

complexes à démêler


Jérémy :

« J’ai eu deux malaises cardiaques ; les

médecins m’ont dit que je dois faire attention. Je me suis rendu compte que je n’étais pas du tout à jour dans mes papiers. En plus, j’ai maintenant une dette de 800 euros mais je n’ai pas d’argent. Je ne savais pas ce qu’était une mutuelle. Je ne savais pas ce que la sécurité sociale pouvait m’apporter. J’ai rencontré trois fois Mme VOLTE qui m’a tout expliqué. Nous sommes allés tous les deux à la Sécurité Sociale. Tout est en train de se régler. Je la remercie beaucoup pour son aide, ainsi que Karine qui continue à m’accompagner dans

mon parcours professionnel ».

Les plus values :

• Un rendez-vous accéléré auprès des services de la Sécurité Sociale

• Une demande de prise en charge à 100% par la sécurité sociale

• La signature d’un contrat avec une mutuelle avantageuse et la gestion de la dette avec notamment l’obtention d’une aide financière de 150 euros auprès de la mutuelle

Nicolas :

« J’ai une formation de cuisinier et je voulais

travailler en saison. J’ai vu l’annonce à la Mission Locale pour la saison à Albertville et j’en ai parlé à un copain qui était aussi intéressé. Pour préparer ce forum, ma conseillère m’a proposé d’avoir un entretien avec un professionnel de la restauration. Il m’a donné des conseils sur mon CV. J’ai été au forum et du coup ça m’a donné envie d’aller sur d’autres régions. J’ai été à celui de Tarbes. Avec le parrain, c’est bien de voir un vrai employeur sans avoir la pression. Cela met en confiance

pour les autres employeurs »

Les plus values :

• Mise en confiance et découverte des pratiques du métier

Maxime :

« L’année dernière j’ai fait une POP (prestation

d’orientation Professionnelle) avec la Mission Locale qui m’a permis de déterminer mon projet : lors de cette POP je visais plusieurs métiers et c’est la maintenance informatique qui m’a le plus plu. Titulaire d’un BEP Electrotechnique, je recherche un apprentissage pour poursuivre dans ce domaine. Avec l’aide de mon conseiller, j’ai contacté une cinquantaine d’entreprises, surtout par courrier et les résultats n’étaient pas satisfaisants : soit je n’ai reçu aucune réponse, soit elles étaient négatives. C’est dur et c’est parfois décourageant. Mes démarches doivent être mal faites ! Il m’a proposé de rencontrer un parrain pour voir qui ne convient pas dans ma présentation. Avec lui, je travaille mon argumentaire pour décrocher un bac pro

maintenance informatique»

Gaëtan :

« Depuis plusieurs mois, j’enchaine les missions

intérims. Sur les conseils de ma référente Mission Locale, Catherine, j’ai intégré une formation « comment mieux s’insérer en entreprise ». Malgré mes petites expériences en intérim, je n’arrive pas à trouver de boulot plus stable. En plus de la formation, Catherine m’a fait rencontrer une marraine qui travaille dans une agence intérim améliorer ce point. Les exercices et simulations d’entretien d’embauche, la compréhension des règles de sécurité, d’hygiène m’ont aidé à comprendre les attentes des patrons. Nous avons également retravaillé mon cv : même si certains d’entre nous ont déjà travaillé sur leur cv et les lettres de motivation, c’est toujours intéressant de les réactualiser. Pour moi, parrainage et formation, c’est que du bonus !

Je les conseille à tous. »

Les plus values :

• Prise de conscience des règles de fonctionnement dans les entreprises

• Travail sur le CV et la lettre de motivation


Le Trombinoscope des parrains et marraines

Une infolettre pour savoir ce que les jeunes sont devenus

Compléter les secteurs d’activité manquants

Etudier la mise en place de la conduite supervisée

Le parrainage :

l’expérience des ainés au service des jeunes


Mylène :

« Je suis titulaire d’un CAP agent polyvalent en restauration que j’ai obtenu en contrat d’apprentissageà la cuisine centrale de la ville de Vitré. Quand

ma formation s’est terminée, j’ai recherché un nouvel emploi. J’ai donc été à la Mission Locale. Ma conseillère m’a intégré dans le contrat CIVIS ; j’ai pu

effectuer des stages dans un hôtel en tant que femme de chambre et dans un hôpital en cuisine. A chaque fois, on me disait que j’avais des problèmes

d’autonomie, des difficultés à m’adapter et qu’il me fallait des tâches simples et répétitives. C’est vrai. La Mission Locale et Grafic ont continué de

beaucoup m’accompagner. J’ai postulé à la Pataterie : pour toutes les rencontres avec le responsable, Agnès, ma conseillère était présente et

expliquait mes difficultés motrices. Cet employeur a accepté des aménagements de mon poste pour faciliter le travail (affichage de mes consignes….).

J’ai été embauchée en CDI en cuisine. J’angoisse toujours et j’ai peur de ne pas réussir ; j’ai toujours beaucoup de stress au moment des gros services.

Avec la Mission Locale, j’ai obtenu mon code puis j’ai débuté le permis de conduire à l’auto école sociale. La Mission locale m’a aussi aidé à trouver un

logement et je suis devenu autonome. Grand Merci à mes deux conseillères »

Mission Locale Pays de Vitré – Porte de

Bretagne

Siège : 9 place du champ de foire,

35500 Vitré Tel : 0299751807

[email protected]

Antenne : 16 rue pasteur 35240 Retiers

Tel : 0299436898

Et pourquoi pas une école locale de la citoyenneté et de l’initiative ?

Mieux écouter et entendre ce que les jeunes ont à dire.

Favoriser les conditions d'un échange apaisé et responsabilisé pour mieux prendre en compte les problèmes et les aspirations des jeunes.

Restaurer la confiance des jeunes par l’échange, la communication

Favoriser l'expression et la connaissance des institutions.

Accompagner les initiatives et les prises de responsabilité puis les valoriser

Handicap? Le droit commun!

mailto:[email protected]

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