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parJÉSUS
Éliane Gondinet-Wallstein
Direction : Guillaume ArnaudDirection éditoriale : Sarah Malherbe, David GabilletÉdition : Astrid de Moussac, assistée de Claire StacinoDirection artistique : Élisabeth HebertMise en pages : Sophie BoscardinFabrication : Thierry Dubus, Gwendoline da RochaPhotogravure : SNO PhotogravureTextes liturgiques © AELF, Paris
© Mame, Paris, 2015. Site : www.mameeditions.comISBN : 978-2-7289-2015-0MDS : 531 427Tous droits réservés pour tous pays. « Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. »
Éliane Gondinet-Wallstein
JÉSUS
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L’Annonce a Marie
L’envoyé de Dieu
Habituellement, les peintres représentent les anges comme des êtres
aériens, légers. Mais Arcabas peint un ange Gabriel massif, imposant, pour
affirmer la puissance de Dieu qui l’envoie. Il le peint avec un œil double,
qui rappelle que Dieu voit le fond des cœurs. Et le cœur de Marie est telle-
ment ouvert à la parole divine que l’ange met un genou à terre devant elle.
Marie reçoit le message
Marie est une jeune fille au regard étonné qui écoute l’ange. Elle est prête
à accueillir la parole de Dieu : assise, elle la découvrait déjà dans la Bible,
et sa lecture était une prière. Sa main qui se retourne vers son cou semble
à la fois questionner l’envoyé de Dieu et accepter son message.
Le Fils de Dieu va naître de Marie
Le message que l’ange transmet a une portée extraordinaire : Marie va
devenir mère, et son enfant est le Fils de Dieu. C’est une si grande nou-
velle qu’elle va transformer sa vie et qu’elle est capable de transformer la
nôtre. La buée blanche qui sort de la bouche de l’ange suggère le mystère
dans lequel cette nouvelle fait entrer Marie.
Arcabas, un peintre
contemporain Il peint des figures
reconnaissables mais n’hésite pas à s’inspirer des recherches de l’art
abstrait. Il s’est fait connaître en décorant entièrement l’intérieur
de l’église Saint-Hugues-de-Chartreuse,
près de Grenoble.
L’Annonce à MarieUne grande nouvelle
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L’Annonce a Marie
L’Annonce faite à Marie Peinte par : ArcabasEn : 1988
L’Annonce à MarieUne grande nouvelle
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L’Annonce a Marie
Dans l’Évang ile…
Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans
une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé
Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle
et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce
que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans
crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu
vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui
donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur
la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à
l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas
d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la
puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi
celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. […] Marie
dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon
ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Luc 1, 26-38
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Une grande nouvelleL’Annonce a Marie
Un autre regard sur l’AnnonciationL’ange apporte son messageIci l’ange s’élance vers Marie à grande enjambée : le mot « ange »
signifie messager, et le messager de Dieu semble impatient d’apporter
l’heureuse nouvelle. Marie lui donne son consentement en inclinant
la tête sous le rayon de lumière divine – à demi effacé – qui la touche.
Elle se recueille à l’intérieur d’elle-même, où va naître le Fils de Dieu.
Icône de l’AnnonciationPeinte par : Andre ï RoublevQuand : début du xve s iècle
La parole de Dieu agit en MarieL’ange semble descendre du ciel dans une envolée bleue, et Marie inter-
rompt sa prière pour entrer en dialogue avec lui. Elle reçoit un message
d’une force incroyable : aussitôt prononcée, la parole de Dieu agit. Dans
un éclair blanc, l’Esprit Saint, symbolisé par la colombe, vient donner
naissance à l’Enfant.
L’AnnonciationPeinte par : Le Greco
Quand : f in du xvie s iècle
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Le bapteme du Christ
Le Baptême du Chris tPeint par : Piero della
France scaQuand : ve rs 1450
Jésus est venu demander à Jean Baptiste de le baptiser dans l’eau du Jour-
dain. Jean, surpris, a protesté. Le Christ n’a pas besoin de ce baptême de
purification des péchés : il n’y a en lui aucune trace de cruauté ni de mal.
Mais Jésus maintient sa demande, il se veut solidaire des autres hommes.
Et Jean accepte de le baptiser.
« Tu es mon Fils bien-aimé »
Pendant que Jésus prie, une voix vient du ciel : « Toi, tu es mon Fils
bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » L’Esprit Saint, sous la forme d’une
colombe, descend sur lui. Le peintre le figure au-dessus de la tête de Jésus,
sans chercher à représenter une « ouverture » du ciel. Il ne s’agit pas d’une
ouverture d’ordre physique, mais spirituel.
Une atmosphère de paix et de lumière
Les trois anges, à gauche, se tiennent la main en signe de paix. L’approche
de Jean Baptiste, presque dansante, est empreinte de respect. L’eau du
Jourdain reflète le bleu du ciel. La colombe est d’une blancheur lumi-
neuse, ses ailes effilées font écho aux nuages légers. Les corps de Jésus et du
candidat au baptême en train de se déshabiller sont si clairs qu’on les dirait
nacrés. Le tronc de l’arbre aussi, qui relie la terre au ciel. Son feuillage est
promesse de vie.
Piero della Francesca, peintre de la Renaissance
Un des initiateurs de la Renaissance en Italie, il concilie
son admiration pour l’art de l’Antiquité et son goût pour
la description des paysages.
Il parvient à imprégner la scène du baptême d’une lumière sereine qui lui donne valeur
d’éternité.
Le baptême du Christ Jésus Fils de Dieu
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Le bapteme du Christ
Dans l’Évang ile…
Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir
été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint,
sous une apparence corporelle, comme une colombe, descen-
dit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon
Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » […] Jésus, rempli
d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut
conduit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut tenté
par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand
ce temps fut écoulé, il eut faim. Le diable lui dit alors : « Si tu es
Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » Jésus
répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. »
Luc 3, 21-22 - 4, 1-4
Jesus Fils de Dieu
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Un autre regard sur Jé sus Fils de Dieu
Le combat de JésusL’Esprit le conduit au désert, où Jésus livre
déjà le combat qu’il aura à mener, durant
sa mission, contre le mal sous toutes ses
formes. Il puise sa force dans la prière qui le
relie constamment à son Père. Lorsqu’il s’af-
fronte au tentateur, il lui oppose les textes de
la Parole de Dieu dont il se nourrit ; il leur
donne leur pleine signification, alors que le
diable s’en sert comme de jouets pour essayer
d’avoir prise sur Jésus. Ici, il tend au Christ
deux pierres en forme de pain. Contraire-
ment à l’habitude, le peintre donne au diable
une allure séduisante : nous savons bien que
la tentation n’aurait pas de force si elle n’était
pas attirante.
La Tentation du Chris tPeinte par : Le Tintoret
Quand : xvie s iècle
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Les Beatitudes
Les Béatitudes Heureux les pauvres
Autour de Jésus se pressent une quantité de gens, attirés par le rayonne-
ment de sa personnalité. Le halo de lumière qui émane de lui transfigure
l’obscurité de la nuit. Il y a là aussi bien des docteurs et des savants, à
gauche, que des pauvres, des malades, des blessés de la vie qui viennent
reprendre force et joie à son contact.
Jésus est tout accueil
Rembrandt insère dans sa gravure des personnages de l’Évangile : les pha-
risiens incrédules ; le jeune homme riche, la main sur la bouche, triste de
ne pas savoir abandonner ses biens pour suivre Jésus ; la femme qui apporte
son bébé, avec Pierre qui veut l’écarter, et Jésus qui à son tour écarte Pierre
pour la faire avancer : « Laissez venir à moi les petits enfants » ; et puis les
éclopés que le peintre rencontre dans le quartier d’Amsterdam où il habite :
c’est pour eux aussi que Jésus est venu.
Jésus, l’ami des pauvres
Ils s’entraident pour venir à lui, le vieux couple dont la femme soutient
son compagnon, l’homme qui les lui désigne de la main, la mère qui
amène un paralysé sur une brouette… Une femme à genoux, une autre
affalée sans forces à ses pieds mettent leur espoir en lui. Une troisième
lève vers lui des mains qui se reflètent sur la blancheur de sa tunique. Ils
se savent accueillis par la tendresse de Jésus.
La foi de Rembrandt
Sa foi profonde s’exprime à travers
cette gravure peuplée d’hommes et
de femmes qui apportent leurs fardeaux à Jésus. Rembrandt en a porté
de lourds : la mort de sa jeune femme et de plusieurs enfants.
Il les remet à ce Christ qui rayonne au cœur de son œuvre peinte
et gravée.
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Jé sus g uéris sant le s malade sGravé par : RembrandtEn : 1649
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Les Beatitudes
Dans l’Évang ile…
Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses
disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les
enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le
royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils
seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en
héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils
seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront
miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume
des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si
l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal
contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allé-
gresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est
ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
Matthieu 5, 1-12
Heureux les pauvres
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Un autre regard sur la pauvreté
Jésus, pauvre de cœurAu lieu de représenter le Christ selon
les modèles traditionnels, Rembrandt
se rappelle que Jésus était un Juif de
Palestine. Par souci de fidélité à l’Évan-
gile, il a voulu le peindre comme tel.
Il s’est donc inspiré des jeunes gens du
quartier juif d’Amsterdam pour réali-
ser plusieurs études de têtes du Christ.
À travers elles, il cherche à faire transpa-
raître la personnalité d’un Jésus « doux
et humble de cœur », qui a renoncé au
privilège de sa condition divine pour
être vraiment l’un de nous.
Tête de Chris tPeint par : Rembrandt
En : 1656
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L’Annonce à Marie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4Arcabas, L’Annonce faite à Marie, 1988.
Andreï Roublev, icône de L’Annonciation, début du xve siècle.
Le Greco, L’Annonciation, fin du xvie siècle.
La Nativité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 8La Nativité, église de la Martorana, Palerme, xiie siècle.
Fritz von Uhde, triptyque La Nuit sainte, 1889.
L’Adoration des mages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 12Les Mages devant Hérode et leur Adoration, cathédrale Saint-Pierre, Beauvais, xiiie siècle.
Hugo Van der Goes, L’Adoration des mages (panneau central), fin du xve siècle.
Rembrandt, La Fuite en Égypte, 1627.
Jésus perdu et retrouvé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 16Simone Martini, Le Retour du Christ après son débat avec les docteurs, 1342.
Ingres, Jésus et les Docteurs, 1862.
Georges de La Tour, Saint Joseph charpentier, vers 1640.
Le baptême du Christ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 20Piero della Francesca, Le Baptême du Christ, vers 1450.
Le Tintoret, La Tentation du Christ, xvie siècle.
L’appel des premiers disciples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 24Duccio, La Vocation de Pierre et d’André, panneau de la Maestà, Opera del Duomo, Sienne,
1308-1311.
Le Caravage, La Vocation de saint Matthieu, 1600.
Table des matière s
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Les Noces de Cana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 28Giotto, Les Noces de Cana, fresque de la chapelle Scrovegni, Padoue, vers 1306.
La Multiplication des pains et des poissons, mosaïque de Saint-Apollinaire-le-Neuf, Ravenne,
vie siècle.
La parabole du bon Samaritain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 32Vincent Van Gogh, Le Bon Samaritain, 1890.
Jésus guérit l’aveugle, fresque de la basilique Sant’Angelo in Formis, près de Capoue, 1078.
Le Tintoret, Le Repas chez Simon le Pharisien, xvie siècle.
Les Béatitudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 36Rembrandt, Jésus guérissant les malades, gravure dite La Pièce aux cent florins, 1649.
Rembrandt, Tête de Christ, 1656.
Jésus et l’étrangère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 40Jean Colombe, Jésus et la Cananéenne, miniature des Très Riches Heures du duc de Berry, fin du
xve siècle.
Jésus et la Samaritaine, mosaïque de Saint-Apollinaire-le-Neuf, Ravenne, VIe siècle.
Rouault, Jésus et la Samaritaine, vers 1936.
La Cène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 44La Cène, fresque byzantine de Göreme (Turquie), début du xiie siècle.
Duccio, Le Lavement des pieds, panneau de la Maestà, Opera del Duomo, Sienne, 1308-1311.
Demeurez dans mon amour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 48Andreï Roublev, icône de La Sainte Trinité, début du xve siècle.
Barna da Siena, La Transfiguration, fresque de la collégiale de San Gimignano, début xive siècle.
La Prière au jardin des Oliviers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 52Alfred Manessier, La nuit de Gethsémani, 1952.
Andrea Mantegna, La Prière au jardin des Oliviers, 1457-1459.
Eugène Delacroix, L’Agonie du Christ dans le jardin de Gethsémani, 1861.
94
L’Arrestation du Christ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 56Giotto, Le Baiser de Judas, fresque de la chapelle Scrovegni, Padoue, vers 1306.
Gerrit van Honthorst, Jésus devant Caïphe, 1617.
Nicolas Nicolaievitch Gay, Qu’est-ce que la vérité ? Le Christ devant Ponce Pilate, 1890.
Le Christ aux outrages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 60Fra Angelico, Le Christ bafoué, fresque du couvent San Marco, Florence, milieu du xve siècle.
Jérôme Bosch, Le Couronnement d’épines, vers 1490-1500.
Lovis Corinth, Ecce homo, 1925.
La Crucifixion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 64La Crucifixion et l’Arrivée des femmes au tombeau, miniature de l’Évangile de Rabula, 586.
Rogier Van der Weyden, La Descente de Croix, vers 1435-1436.
L’annonce de la Résurrection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 68La Mise au tombeau et l’Annonce aux saintes femmes, bas-relief de l’abbaye de Silos, xie siècle.
Les Saintes Femmes au tombeau, miniature du Sacramentaire de Saint-Étienne de Limoges,
entre 1095 et 1105.
La résurrection des morts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 72La Résurrection (Anastasis), dite aussi Descente aux Enfers, fresque de l’église Saint-Sauveur-in-
Chora (Kariye Djami), Istanbul, 1315-1321.
Mathis Grünewald, La Résurrection du Christ, panneau du retable d’Issenheim, 1512-1516.
Otto Dix, Grande Résurrection du Christ II, 1949.
Les Apparitions du Ressuscité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 76Fra Angelico, L’Apparition à Marie Madeleine, fresque du couvent San Marco, Florence, milieu
du xve siècle.
L’Apparition à Thomas, bas-relief de l’abbaye de Silos, xie siècle.
Les disciples d’Emmaüs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 80Arcabas, Le Repas à Emmaüs, 5e panneau du Polyptyque d’Emmaüs, chapelle de la Résurrection,
Torre di Roveri, 1993-1994.
Fritz von Uhde, Le Chemin d’Emmaüs, 1890.
Arcabas, Le Repas à Emmaüs (détail sur le visage du Christ), 5e panneau du Polyptyque d’Em-
maüs, chapelle de la Résurrection, Torre di Roveri, 1993-1994.
La Pentecôte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 84Le Greco, La Pentecôte, vers 1606.
Les Apôtres reliés au Saint-Esprit, mosaïque de la coupole de Saint-Marc, Venise, xiie siècle.
De l’Annonciation à la Pentecôte, retrouvez 21 épisode s du Nouveau Te s tament illus tré s par une cinquantaine d’œuvre s d’art du iiie au xxe s iècle.
Pour chaque épisode, le commentaire d’une pe inture ou d’une sculpture e s t accompag né du texte de l’Évang ile et d’œuvre s qui approfondis sent le thème.
À trave rs une iconog raphie variée et or ig inale, c’e s t une invitation pour toute la famille à découvrir comment, depuis deux mille ans, le s artis te s expr iment la foi
chrétienne et le mys tère du Chris t.
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L’auteur :His tor ienne d’art, Éliane Gondinet-Walls te in s’inté re s se aux inte rprétations artis t ique s
de s récits biblique s et évang élique s. Auteur de p lus ieurs ouvrage s, elle ense ig ne l’iconog raphie chrétienne au Centre Sèvre s (Faculté s jé suite s de Paris).
parJÉSUS
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