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Papier vinyle #10 février
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Fredrika StahlEn concert à St Jean de la Ruelle le 14 février
PAPIER VINYLEConcerts / Musique / Agenda / Actus / Culture
Février 2014 # 10
Février le fameux mois des amoureux, celui où sont pris d’assaut les magasins d’objets tous plus farfelus les uns que les autres et supposés faire déborder de joie votre dulcinée, ou votre jules. Quel bonheur de se (re)ruer (pour ceux qui auraient loupé les soldes ?) dans les magasins gavés de monde. Une seule idée en tête, montrer à madame ou monsieur à quel point on pense à elle ou lui. Fleurs éphémères qui faneront sur un coin de table ; sous-vêtements qu’elle portera aussi pour son amant ; cravate qu’il ne portera jamais car il n’en porte plus depuis 10 ans ; bijoux jamais assez chers pour les plus fortunés, bijoux en toc pour les moins friqués ; des bidules et machins moches au possible pourvu qu’il y ait un cœur dessus ; un peignoir avec son nom dessus ou mieux, son petit nom intime “ Chouchou ” ou “ Minou ”. Argh, horrible !Ou simplement réserver une table dans un joli resto… Quoique, si c’est pour se retrouver avec la nana de la table d’à côté qui s’étouffe avec son alliance (trop bien) cachée dans son Vouvr… Euh, son Champagne, non merci. Oui ben ce n’est sans doute pas elle qui paye !... (mwarf, j’ai toujours rêvé d’être un gros macho, mais j’ai du mal).Pour conclure, on est tous pareil, une soi-disant fête dont on se fout royalement et mutuellement au plus profond de
FACE A
nous-même ! … Soi-disant.« Non, on fait rien, on s’en fout ! C’est commercial comme truc, franchement, on se situe bien au-dessus de toutes ces merdes », se met-on d’accord le 1er février.Et le 15 : « Goujat ! (c’est classe comme insulte je trouve !) Gros goujat ! Tu ne m’as même pas fêté la St Valentin, on aurait pu être tous les deux en amoureux, mais non, t’es resté avec tes potes au PMU, comme d’habitude, j’t’déteste ! -On ne s’était pas dit que c’était un jour comme un autre ? Ben, voilà un jour comme un autre : c’est p’tit blanc au PMU !... »Nous n’imaginons pas le nombre de conflits qui résultent de cette St Valentin, et paradoxalement février est le mois le plus court, doit on y voir un quelconque rapport… Alors que de super concerts seront visibles le 14. Et tout le reste du mois bien sûr ! Mais je dois hélas m’atteler à un tout autre problème et je manque cependant de temps pour ces conneries-là, j’ai d’autres chats à fouetter, une cellule de crise à gérer et une rébellion à endiguer. C’est fouet en main que je pars régler quelques comptes avec la Femme à Barbe et lui souhaiter une belle et saignante St Valentin.
exclusive de la
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#10Face A
En concert à St Jean de la RuelleAstrocamp #11ères rencontres participatives sur le développement des musiques actuelles à l’Astrolabe
Les nuits de l’AlligatorAdam Green /Miraculous Mule / William Adamson à l’Astroclub
Louisa MauerEn concert à l’Espace Georges Sand, ChécySanta CruzEn concert à l’Atelier 203
As AnimalsDécouverte
Révélation officielle de la programmation
Dead Can Dance / Dead Can Dance
Agenda des concertsAdresses utiles
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Papier Vinyle est une publication des Éditions la Porte du 3ème ("EURL au capital de 4000"€ - n° SIRET 792 211 559 00010 - RCS Orléans"") / 2 rue Xaintrailles 45000 Orléans / Directeur de publication - rédaction : Fabien Grégoire ("aka Tifa") / Conception Graphique""""": Marine Delgove : [email protected] / Remerciements à Marine Delgove, Camille Margan, Clémence Garcia, Victor Jorge, Isabelle Vallet, Anaïs Gennesson, Amandine Porcu, Catherine Pesty / Imprimé en France par RotoCentre Orléanais / 8000 exemplaires / Dépôt légal à parution n°10 Février 2014 / Éditions la Porte du 3ème n’est pas responsable d’erreurs ou d’omissions / ©Papier Vinyle est une marque déposée, toute reproduction intégrale ou partielle, quelle qu’en soit la forme, est interdite. Pour nous contacter : [email protected] / 06 47 28 04 36
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Pop raffinée et rêveuseQu’y a-t-il de plus sexy qu’une suédoise qui chante ? Rhôô, c’est bien un mec qui pose cette question, tiens ! Or donc, outre le fait qu’elle soit ultra belle, ça on le reconnaît aisé-ment, il est drôle de remarquer à quel point sa musique lui ressemble. Raffinée, sensible, douce, rêveuse et belle.Parisienne d’adoption depuis une dizaine d’années, elle y démarre son 1er projet musical qui lui prendra 4 ans avant d’en être satisfaite. Un 1er Fraction of you voit le jour en 2006. Ensuite, le métronome affiche tous les deux ans un nouvel opus. Elle qui a longtemps été étiquetée chanteuse jazz-pop à l’instar des Norah Jones ou Diana Krall, sur ses deux premiers disques, décide de terminer son virage résolu-ment pop amorcé sur Sweep me Away, et colle Off to Dance sur les rails d’une pop affirmée et confirmée. En pleine ligne droite : vers un joli succès puisque les 10 tracks sont très réussis, oscillant entre ballades mélancoliques et bucoliques. Ce n’est pas seulement qu’elle a su s’entourer plus que correctement de quelques messieurs, plutôt doués en studio, parmi eux de grosses pointures comme Tom Havelock de Cold Specks, Ben Christophers de Bat For Lashes et Adrian Utley de Portishead. On note aussi la présence de Rob Ellis, un producteur qui compte dans son carnet d’adresses (pro) des nanas comme PJ Harvey, Mari-anne Faithfull ou Anna Calvi, à la réalisation du skeud. Un CV qui envoie !Chose promise chose due ! 10 textes super bien écrits gracieux et sensibles, il n’y a pas à redire le songwriting
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scandinave a quand même quelque chose de symptoma-tique et précieux, c’est clair. Fredrika Stahl est le genre à se tenir bras dessus bras dessous avec des Regina Spektor, Feist, Lykke Li et Nata-sha Khan, et j’en passe… Un délicieux album de “ crème glacée ” aux nombreux parfums envoûtants.
La 1ère partie sera assurée par un mec, mais sera tout aussi belle. Guillaume Fresneau, alias RedEye, présente son deuxième album, sorti l’année dernière, End of the Season. Génial “ americana-folk-singer ”, il évoque dans sa mu-sique les grands espaces : les déserts “ sud-étasuniens ”, les étendues vertes caressant les Rocheuses jusqu’aux Grandes Plaines du Dakota, invoquant le texan de ses jeunes années, avec une certaine nostalgie. Une flagrante et touchante nostalgie en fait. Recueil de 10 merveilleuses compositions intimes et délicatement colorées.Peu en France (même s’il y en a quelques-uns) peuvent pré-tendre tenir le menton de grands chanteurs comme Eddie Vedder ou Sixto Rodriguez pour ne citer qu’eux.
FREDRIKA STAHL / REDEYEVendredi 14 février, 20h30
14-16!€
Ceci n’est pas un concert, mais BarCampMais alors qu’est-ce que c’est qu’un BarCamp ? Kikipédia nous répond très simplement et très justement : « Un BarCamp est une rencontre, une non-conférence ouverte qui prend la forme d'ateliers-événements participatifs où le con-tenu est fourni par les participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au BarCamp. » C'est le principe pas de spectateurs, tous participants.L’Antirouille et la Fraca-Ma, (et moi-même, même si ce n’est pas officiel) vous invitent donc, publics et profes-sionnels, à une rencontre participative, sur le thème “ La musique, ma ville et moi ”. Une première dans le cadre des musiques actuelles.Pour faire au plus court, les objectifs sont multiples :
favoriser le débat et les rencontres, développer de nou-velles idées, ouvrir des perspectives de partenariat. Et surtout amener et faire vivre plus de musique dans notre ville. Que l’on soit musiciens, organisateurs, relais-media ou tout simplement public, l’AstroCamp nous permettra d’être actifs et influents sur l’avenir de nos esgourdes à Orléans. Pv est là pour cela aussi, nous y serons donc. Le 22 février, à l’Astrolabe, Orléans, de 15 à 19hÀ noter que : la participation est libre et gratuite et ne fait l’objet d’aucune sélection. Une inscription préalable est néanmoins néces-saire. Infos : [email protected]
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Sa belle gueule fait sa force mais sa musique nous laisse sans voix.Passant de l'anti-folk (mélange entre punk-folk) avec son ancien groupe les Moldy Peaches ou encore en solo avec un style très rock presque arrogant, Adam Green nous fait découvrir une autre facette de sa personnalité, le roman-tique. Une guitare lui suffit pour nous faire vaciller sur des anciens titres à lui tout en jouant le show comme il sait si bien le faire.Un concert en acoustique qui a le mérite de nous faire voyager, avec son style à la “ Into the wild ” on pourrait presque se croire en tête à tête avec lui, voyageant dans l'inconnu sur des sentiers perdus. Une aventure qui vaut la peine d'être vécue.
Miraculous Mule Evil on my Mind avec ce titre le groupe Miraculous Mule tenterait-il d'exorciser nos démons les plus profonds ?Habitués à ce festival de folie, c’est avec du blues décapant et un rock assez vif qu'ils vont essayer de nous entrainer dans une course effrénée à la quête de la béatitude ou ce que l'on peut appeler aussi “ le lâcher prise ”. Ces trois londoniens l'ont bien compris, leur musique se-rait une source d'évasion, où tout serait si simple et où les gens s'abandonneraient aux sons des guitares. Une vision assez explicite de la chose retranscrite sur la pochette de leur dernier album mettant en scène un groupe de personnes exorcisant une demoiselle. Allons purifier notre esprit de ce pas !
William Adamson Petit nouveau sur ce festival, mais néanmoins tout aussi talentueux, William Adamson va nous déverser son blues un brin mélancolique et nostalgique, de quoi s'offrir un aller sans retour vers la Louisiane.Pour son premier album, il ne fait pas les choses à moitié en étant signé chez Brownswood Recording, qui n'est autre que le label de Gille Peterson, rien que ça.Quoi qu'il en soit, que celui-ci soit représenté comme sur la pochette de son album regardant au loin ou courant après le temps comme dans son clip Ring of Saturn, espérons qu'il nous transporte dans son périple, dans sa traversée fluviale en référence à son titre North Seas. (Anaïs Gennesson)
ADAM GREEN / MIRACULOUS MULE / WILLIAM ADAMSONJeudi 13 février, 20h30
11-18!€
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Le rendez-vous incontournable de tous les amoureux de rock endurci, d'artistes aux caractères bien trempés, de nuits interminables à écouter de la musique où cette soif de découverte est tel un reptile à l’affût cherchant sa proie. Vagabondant sur les routes, allant de part et d'autre de la France, ce festival s'annonce haut en couleur pour cette neu-vième édition.
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Cabinet de curiosité et curieux cabaret« Louisa défie le monde, les hommes et la mort. C'est une femme qui n'a peur de rien et surtout pas des hommes, qu'elle pêche pour le plaisir de les rejeter à l'eau. La tragédie humaine la traverse, elle en rit, elle en pleure, juste pour se sentir en vie. Al-ler voir Louisa Mauer, c'est pénétrer dans une maison ancienne, ouvrir la porte, sentir une odeur de chansons anciennes et être étourdi par l'ivresse de ses souvenirs. » Propos de Christophe Gendreau, metteur en scène du spectacle.Muriel Blondeau porte son personnage depuis plusieurs années déjà, elle trimbale sa galerie de portraits féminins hauts en couleurs, d’abord en piano-voix, puis aujourd’hui le cabaret s’étoffe d’un pianiste, Vincent Viala et d’un quatuor à cordes, Horizon. Portraits noirs-amers troubles et sombres, mais parfois tendres, de femmes joyeusement désespérées, sont un à un dressés dans ce spectacle drôle et tragique. Les 5 “ dames ” mystérieuses et cinglantes nous ouvrent ainsi les portes d’un long couloir traversant des textes et compositions de, entre autres, Arnaud Roi, Régis Savigny, Jérôme Marin, Fred Ferrand, Stéphane Montigny, Eric Amrofel, Jean-Yves Rivaud. On se laisse prendre par la main et on s’engouffre vers ces visages peints en chansons une seule bougie à la main : la voix de Louisa Mauer.
LOUISA MAUERJeudi 20 février, 20h30
10-14!€
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On les avait déjà vu à l’Atelier voilà quelques années pour leur 4ème excellent album A Beautiful life pure folk country douce et soignée. L’album est hautement recommandable pour de nombreuses oreilles gourmandes de folk pastorale américanoïde, sans tomber dans d’absurdes clichés. Santa Cruz, sans doute l’un des “ meilleurs groupes américains en France ”, sortent, quatre années plus tard, Elvis in Acapulco, 5ème opus plus électrique (bien que la date se fera en acoustique), sans Bruno Green, et avec la régularité créatrice qu’on leur connaît : 10 titres et pas un en dessous de la barre symbolique du gros kif ! Les voix, compositions et arrangements sont excessivement harmonieux, libres et épiques, un road-movie dans le Grand Ouest amerloque au volant d’un David Brown 25K (très vieux tracteur américain des années 50), les potes vautrés à la Tom Sawyer dans la remorque pleine de foin. On se souvient aisément que l’on a aimé (et que l’on aime toujours) 16 Horsepower, Calexico ou encore Lambchop. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, (oui, y’en a) il est temps de découvrir Santa Cruz ! Les Bretons sont une valeur sûre et méritent vraiment le détour !
SANTA CRUZVendredi 7 février, 20h30
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Découverte pop décalée et mâtinée. C’est sans doute le duo français le plus prometteur de l’année : As Animals. Les deux personnes à l’initiative de ce projet vont retenir votre attention. Fred, bassiste et guitariste a réalisé les compositions musicales de l’album (sorti en janvier derni-er, courez vous le procurer, vraiment) et Zara est celle qui vous ensorcellera grâce à sa voix groovy et chaleureuse. L’album est une découverte saillante : 11 pistes lancinantes, envoûtantes, hybrides, véhémentes et joviales. Il s’agit d’une pop élégante qui nous plonge au sein d’un univers onirique que l’on n’a pas envie de fuir une fois l’album clos. Le voyage devient vélocement addictif, surtout à l’écoute du meilleur instrument de Zara : sa voix à la fois délicieuse, noble et précieuse. Les influences anglo-saxonnes sont évidentes et se confir-ment par le choix du producteur de ce prodigieux album qui n’est autre que l’inouï Tore Johansson (Franz Ferdi-nand, New Order, The Cardigans…). Ainsi nous sont livrés des tracks aux mélodies sublimées, des paroles or-chestrales dans la langue de Shakespeare, des empreintes groove, reggae et electro. Une promiscuité des genres qui procure une félicité honorable et qui plaît donc à (presque) tout le monde. Ils sont certes deux en studio mais en live, il faut compter en moyenne sept personnes pour un tableau propre et irréprochable : violons attirants, deux batteries obnubilan-tes et deux choristes accompagnent le duo.En définitive, si vous voulez compléter votre bibliothèque musicale, l’album de As Animals vous subjuguera. Si, si, croyez-nous, plusieurs de la rédaction ont succombé au charme de cette pop liquoreuse et exquise. Album As Animals de As Animals en libre écoute sur Spotify.Pour les plus curieux : www.asanimals.com(Clémence Garcia)
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Comme nous le savons déjà, Alternative Nomade et la Ville d’Ingré co-organisent les fameux “ Ingrédients ” les 6 et 7 juin prochains, festival désormais totalement incon-tournable en Région Centre. Alternative Nomade jongle depuis 6 ans déjà, entre découvertes et têtes d’affiches, entre curiosités et performances. Cette année donc Les Ingrédients et PV vous offrent en exclusivité, et en avant première la délicieuse programmation, où déjà j’ai trouvé mes “ favorites ” !Vendredi 06 juin 2014, le Chapiteau accueillera : Bottle Next duo rock “ hard folk ” pour commencer ; suivra la reggae-soul de Jaqee, world music fraîche et communica-tive ; et le Slivo Electrik Club mélange les beats electro et le trad d’Europe Centrale pour clore la soirée les bras en l’air et le smile jusqu’aux oreilles !Sur la Grande Scène : As Animals géniale pop, chroniquée ci-contre, et Moriarty & Christine Salem présenteront un projet né de leur amitié, rencontre du groove du Missis-sippi et de la transe Maloya, une date rare !Après une nuit de sommeil, le festival ouvrira ses portes gratuitement pour l’après-midi, animations, déambula-tions et surprises. Pour toute le famille. Puis à partir de 19h, re-belote ! Sous le Chapiteau : La Vie d'Artiste, les orléanais que l’on ne présente plus, reprises rappées des textes de Ferré; puis Chill Bump, l’electro hip hop tourangeau est une actuelle référence dans le genre ; Walloobeach Consortium une world jungle sollicitera une fois de plus votre énergie pour danser, si Shantel & The Buconiva Club, sur la Grande Scène ne vous auront pas mis à plat. La grande scène accueillera aussi Che Sudaka des “ petits frères ” barcelonais de Manu Chao, gavés de soleil.Les concerts s’alterneront, Chapiteau / Grande scène. Les 6 et 7 juin. 8 € la soirée, 12 € le pass 2 jours / Gratuit samedi après midi / En vente très bientôt sur weezevent.com et Planete Claire /Parc Bel Air, Ingré
As Animals
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Dead Can Dance / Dead Can Dance Sortie le 27 février 1984 / Label 4AD Producteur Dead Can Dance / Durée 51’06
Il y a trente ans pile-poil sortait le premier album d’un groupe inconnu, Dead Can Dance, sur un label in-dépendant de pop rock britannique à ce moment-là mé-connu : 4AD. Nous sommes alors en pleine déferlante new wave (easy) et ces deux acteurs de la scène alternative ne comptent pas rester bien longtemps au creux de la vague (bah oui). En effet, il faudra, à partir de ce premier album, à peine quatre ans à Dead Can Dance pour en produire trois autres et devenir le fer de lance de 4AD. Dans le même temps, le label accroît sensiblement sa réputation en signant des groupes comme This Mortal Coil, Clan of Xymox, M/A/R/S/S et, bien sûr, Pixies.Dead Can Dance, aussi connu sous le sigle DCD (acronyme on ne peut plus évocateur pour le public francophone) ré-sulte d’une collaboration fructueuse, celle de deux artistes étonnement complémentaires : la contralto dramatique Lisa Gerrard et le baryton Brendan Perry. Formé en 1981 à Melbourne, le groupe se sépare en 1998, mais se reforme ensuite à l’occasion de deux tournées mondiales, l’une en 2005, l’autre en 2012.La trajectoire musicale de DCD est singulière. Elle va de la cold wave originelle aux musiques traditionnelles d’Afrique du nord, d’Amérique du sud et d’Asie. Comme cela ne suffit pas, elle passe aussi par les chants litur-giques européens, par la polyphonie du haut Moyen-Âge et l’instrumentation baroque. En cela, la discographie de Dead Can Dance est une sorte d’odyssée au sein des mu-siques du monde et de leur histoire.Ce premier album éponyme, qui dépasse la cinquantaine de minutes, comporte quatorze titres. Fatal Impact, le premier morceau, annonce clairement la couleur : l’idée est de développer sur la base de rythmiques primitives entrainantes des mélodies assez simples chargées d’effets, dans une volonté évidente d’imprégner les compositions d’un onirisme vigoureux, d’exploiter le gisement infini des représentations du surnaturel et de la spiritualité. Pour ce faire, rien de tel, en effet, qu’une ligne percus-sive omniprésente (Cf. les morceaux The Trial, Fortune, et l’hypnotique Flowers of the Sea, où tout du long de chacun courent respectivement une caisse claire, une darbouka et des djembés).Cependant, si la quête de la sensation extatique passe par une écriture rythmique rigoureuse, force est de constater qu’elle est davantage encore tributaire du chant. DCD l’a bien compris car dès ce premier album les bases vocales
sont posées : il endossera le rôle d’un Sinatra du grand nord à la voix glaciale, tandis qu’elle jouera la sirène au timbre chaud qui fait sangloter les costauds. Notons, d’ailleurs, que le chant éthéré et féérique de Lisa Ger-rard influencera de manière notable tout le mouvement heavenly. Sur Ocean, la chanteuse donne un bon aperçu de son potentiel vocal et fait, dans le même temps, la dé-monstration d’un chant réellement habité. On ne peut ici qu’inviter les gourmets de la BO d’Akira à écouter ce titre magnifique.Un autre aspect de cette première galette est révélé par la récurrence de sonorités cold wave. Fortune, par exemple, rappelle l’ambiance de She’s Lost Control, fameux tube de Joy Division. Même impression plus loin, sur A Passage in Time, où la basse répétitive jouée à la croche et mixée devant répond aux guitares ultra réverbérées, quasi sibé-riennes.Naturellement, nous pourrions passer des heures à discourir sur chaque morceau tant l’album est riche de rythmes et d’harmonies, comme nous pourrions en dilapi-der d’autres à tenter de mesurer l’impact de ce premier jet de DCD sur l’essor postérieur des musiques gothiques et world. Contentons-nous ici de quelques dernières présen-tations succinctes. La classieuse et shoegaze Treshold par exemple, avec sa batterie bien moderne et son gimmick de guitare électrique de l’acabit du thème de Where is My Mind. Carnival of Light, aussi, et ses mélodies orientales jouées au yangqin, véritable tube de l’album qui augure la patte DCD, son côté “ transe chair de poule ”. Signalons enfin la cabalistique Musica Eternal, jouée toute en retenue.En résumé, c’est en glanant une multitude d’idées dans un grand nombre de styles musicaux que Dead Can Dance définit d’emblée le sien. Le groupe fait le pari du mélange et produit un premier disque indéniablement original et profondément cohérent. Trente ans plus tard, ce dernier ne semble pas avoir pris une ride. Contrairement à ce qui a été souvent dit, la musique de DCD ne relève en au-cun cas du mimétisme folklorique. Elle est ce que toute “ musique du monde ” devrait être : non pas une réactuali-sation décontextualisée de codes étrangers et/ou hérités du passé, mais une appropriation décomplexée de genres légitimés, le produit d’un patrimoine culturel passé au bulldozer de la subjectivité artistique.Intérieur/nuit : Cellule monacale. Sur le chevet deux disques : un DCD et un Era. Au mur, un grand masque aborigène qui commence à s’animer. La jeune carmélite en sueur s’agite dans son lit. Elle s’éveille d’un coup et, silencieusement, exprime l’idée qu’une esthétique pop de la vielle à roue est possible.(Victor Jorge)
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Jeudi 30 janvier
Rock, chanson Astrolabe // 20h30 // 21-28"€
ChansonEspace Georges Sand, Chécy // 20h30// 10-14"€
Bass music et live radio sur RCO 88,3FM L’Infrared // 20h30 // gratuit
Vendredi 31 janvier
Bœuf thématique Le Saint-Patrick // 21h // gratuit
Pop rock, blues, heavy rockL’Infrared // 20h30 // 5"€
Samedi 1er février
Jazz La Passerelle Fleury les Aubrais // 20h30 // 11-14"€
ChansonSalle des fêtes St Hilaire St Mesmin // 20h30 // 10"€
Breaking Bass#2Astroclub // 22h-3h // 8-10"€
Mardi 4 février
Luth et chant syrien.Précédé de la projection de Si je te regarde dans mes cheveux, de Jacqueline CauxLe Bouillon, Orléans–La Source // 21h30 // gratuit
ChansonL’Atelier203 // 19h // gratuit
Mercredi 5 février
Rock, math noise, instru, electroAstroclub // 20h30 // de 8-15"€
Jeudi 6 février
Afro grooveDelirium café // 21h30 // gratuit
Métal, rockLe Bouillon, Orléans–La Source // 20h30 // 1"€(PAC) 8-11"€
Vendredi 7 février
Musique traditionnelle, et dégustation Le Saint-Patrick // 21h // gratuit
Big Band d’OlivetCentre Culturel Yvremont, Olivet // 21h // gratuit
Musique du mondeThéâtre du Donjon, Pithiviers // 20h30 // 6-12"€
Folk, pop, acoustiqueL’Atelier203 // 20h30 // gratuit
Chanson francèseAu Ventre Jaune, Marcilly en Villette // 20h30 // gratuit
RockL’Ibiza Café // 21h30 // 4"€
Samedi 8 février
Folk solognotJournée "!Talents de Sologne!" (expos et spectacle à partir de 14h)Espace Madeleine Sologne, La Ferté St Aubin // 17h // 5-10"€
RapZénith d’Orléans // 20h30 // 35"€
Swing manoucheMeeting Pote Café // 18h // participation libre
Mardi 11 février
"!One Man Conf’!" par SapritchAstrolabe // 18h30 // 5"€
Mercredi 12 février
Musique de chambreThéâtre d’Orléans, Salle Barrault // 20h30 // 18-24"€
Jeudi 13 février
Anti folk, acoustique, blues.Astroclub // 20h30 // de 11 à 18"€
Chanson Delirium café // 21h30 // gratuit
Vendredi 14 février
Bœuf thématiqueLe Saint-Patrick // 21h // gratuit
Dîner concert St ValentinMeeting Pote Café // 20h // (résa conseillée)
Jazz pop rockSalle Bernard Million, St Jean de la Ruelle // 20h30 // 14-16"€
“"No love!” Be for DéfiAu 108 // 19h // gratuit
Samedi 15 février
Hip hopAstroclub // 20h30 // de 8-15"€
Pop rockLe Darlington // 20h30 // gratuit
Dimanche 16 février
Hommage à Ennio Morricone, JazzThéâtre d’Orléans, Salle Barrault // 17h // 18-24"€
Tree popLa Java Pop // 20h30 // gratuit
Mardi 18 février
Show case de Radio Campus. Mix electroLe Bouillon, Orléans La Source et sur 88,3FM // 12h // gratuit
Mercredi 19 février
Pop rockL’Atelier203 // 20h30 // gratuit
- 8 -
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- 9 -- 17 -- 9 -
Le 108108 rue de Bourgogne, Orléans
5e Avenue11 avenue de Paris, Orléans
Galerie AGART35 rue Raymond Tellier, Amilly
Astrolabe / Astroclub1 rue Alexandre Avisse, Orléans
L’Atelier 203203 rue de Bourgogne, Orléans
Au Ventre jaune76 place de l'Église, Marcilly
Salle Bernard Million27 rue Bernard Million45140 Saint Jean de la Ruelle
Le BouillonRue de Tours, Orléans La Source
Cinéma les CarmesRue des Carmes, Orléans
Château des Longues Allées48 rue de Mondésir, St Jean de Braye
Centre Chorégraphique National d’OrléansRue du Bourdon Blanc, Orléans
Le Darlington3, rue du Colombier, Orléans
Delirium CaféPlace de Loire, Orléans
Espace Culturel Lionel BoutroucheRue de la Folie, Ingré
L'Ibiza Café Rue de Bourgogne, Orléans
Galerie du Lion6 rue croix de Malte, Orléans
Galerie Gil Bastide225 rue de Bourgogne, Orléans
Galerie Quai 5656 quai du Châtelet, Orléans
Le Vieux Comptoir1 rue Pothier/rue de Bourgogne, Orléans
Le Lion d'OrRoute d'Orléans, St Lyé la Forêt
Meeting Potes café185 Faubourg de Bourgogne
Mémoire d’encre379 rue du faubourg Bannier, Orléans
Moulin de la Vapeur127 rue Marcel Belot, Olivet
Musée des Beaux ArtsPlace Sainte Croix, Orléans
Oulan Bator, le pays où le ciel est toujours bleuRue des Curés, Orléans
La Passerelle57, boulevard de Lamballe, Fleury-les-Aubrais
Le Petit Bouchon de la Lionne19 rue de la Lionne, Orléans
Le Saint Patrick1 rue de Bourgogne, orléans
Théâtre d’OrléansBoulevard Pierre Ségelle, Orléans
Théâtre Clin d’ŒilRue de la République, St Jean de Braye
Théâtre de la Tête Noire144 Ancienne Route de Chartres, Saran
Turbulences - FRAC centreRue du Colombier/bld Rocheplatte, Orléans
Jeudi 20 février
Le Cabinet de Curiosité, ChansonEspace Georges Sand, Chécy // 20h30 // 10-14"€
Chanson pop, guitare-voixDelirium café // 21h30 // gratuit
Pop rockLe Bouillon, Orléans–La Source // 20h30 // 1"€(PAC) 5-8"€
Vendredi 21 février
RapSalle des Fêtes de Neuville aux Bois // 20h // 40"€
Chansons traditionnelles d'Europe et d'AmériqueLa Passerelle Fleury les Aubrais // 20h30 // 9-11"€
Rock, popAstroclub // 20h30 // de 4 à 11"€
ChansonThéâtre du Donjon, Pithiviers // 20h30 // 6-12"€
Samedi 22 février
JazzHall du Théâtre d'Orléans // 17h // gratuit
Dimanche 23 février
Pop folkLa Java Pop // 20h00 // gratuit
Mardi 25 février
Noise rock post pop pip pop euh loola5ème Avenue // 21h // 5"€
Jeudi 27 février
Blues rockDelirium café // 21h30 // gratuit
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Math rock, noise rock5ème Avenue // 21h // 5"€
Vendredi 28 février
Chanson, suivi d’un bœuf thématiqueLe Saint-Patrick // 19h30 // gratuit
Dimanche 2 mars
Afro jazzLa Java Pop // 20h // gratuit
Vendredi 7 mars
Chanson electroZénith d’Orléans // 20h // 34-44"€
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Février 2014# 10
FACE B
Me chante-t-elle à tue-tête depuis la cave, croyant me tor-turer, mais ne vous y trompez pas, j’adore Ray Charles et c’est elle qui est attachée, là en bas… En même temps cela fait deux plombes qu’elle imite Joe Cocker et ça devient très pénible. Comme le disait Parker Lewis : “ Note pour plus tard ” : faire isoler phoniquement cette cave, ça peut servir. En attendant système D : je descends la faire taire et, du même coup, la faire parler. C’est paradoxal mais nécessaire. J’ai des questions, elle a les réponses… Comme j’ai vu Zero Dark Thirty, j’ai pris des leçons.« Alors dis-moi, Femme à Barbe, j’ai besoin de savoir et tu vas collaborer. Aujourd’hui tu te soumettras. Mes ques-tions seront simples, soit attentive, tes réponses devront l’être aussi ! Nous allons débroussailler ton esprit tordu, démêler les nœuds de tes axones qui altèrent tes influx nerveux jusqu’à tes synapses (ce n’est pas facile à dire et pas du meilleur effet sur une séance de torture, mais quand on apprend quelque chose, il faut l’utiliser !) la vérité doit apparaitre au grand jour !Les libertés que tu as prises sur le dernier numéro n’ont que trop duré. Les limites ont été franchies, la goutte d’eau a mis le feu aux poudres, le sablier a débordé, le verre d’eau qui t’était imparti est écoulé, le vase de Soissons a
été cassé… Non c’est n’importe quoi là ! (Et là je me mets en colère). Tu as trop gardé le silence, Femme à Barbe, libère-toi de ce poids, soulage ta conscience !Pourquoi as-tu oublié le signe Scorpion dans l’horoscope 2014 ? Comment est-ce possible ? Te rends-tu comptes des dommages collatéraux ? Pour qui travailles-tu ? Qui tire les ficelles dans l’arrière-boutique? Réponds-moi !... »Et là c’est le drame. Retour à la vie réelle, l’un de mes maî-tres à penser me revient en tête. Je ne sais plus comment finir cet édito ? Comment conclure ? Quelle chute à ce délirant gag ? Edika vient moi en aide !... « Alors que je tentais de lui soutirer les informations avec mon fouet, un astronaute scatophile entra. Le châtiment fut sévère et sale, la Femme à Barbe fut catapultée à Bue-nos Aires, elle s’y prostitue pour se racheter un slip, elle couche le plus souvent avec des cactus » (fin) Ou alors on fait une fin à la Scooby-doo ! « Mais qui es-tu sous le masque de la Femme à Barbe ? Quoi mais c’est M. Moultès, le directeur du club de bridge de Schoulpy en Buzoie !-Bien joué Scooby, sans vous ce félon aurait détruit la ville ! » (fin 2)
Aucun animal n'a été maltraité
lors de la rédaction de ce numéro
PLANETe CLAIREDisques neufs et occasions
11 rue croix De Malte
45000 orléans té l . 02.38.62.94.44
#10Face B
Stéphane Olivier-Félix, à l'Œil VagabondEuropean Photographer of the year, Galerie du Lion
Duras For Ever
Frost/Nixon, de Ron Howard Zoom sur Les Médiatiques
Le coin des gaminsStéréoptik, au Théâtre Gérard PhilipeInfantia, à St Jean de BrayeL'Enfant Océan, à Pithiviers et à Chécy
Chronique du netLa websérie Warz
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Stéphane Olivier-Félix
« Des signes millimétriques, de nouveaux segments, des pointillés si ténus qu'ils disparaissent sous le regard. Entre eux tous, des tensions, des équilibres, des rebonds. Et l’œil, infiniment, lente-ment, découvre. De nouveaux signes, perpétuellement, apparais-sent. Tout un monde. Une musicalité. Une typographie sans mot ; poésie sans discours. De petites zones, observées isolément, proposent ce qu'une certaine peinture abstraite expose. »La série des Afrique[s] monochrome regroupent des travaux sur papier. Ceux-ci sont réalisés à l'encre, noire ou grise, encre de chine et trois types d'acrylique, tous noirs ou gris, et sur différents formats.Du 1er février au 2 marsL’Œil Vagabond, Meung sur Loire
En ce début d’année, la Galerie du Lion accueille cette belle exposition de la GDT (Gesellscha$ Deutscher Tierfo-tografen, moins facile à dire !), c’est l’une des plus belle en Europe ! Et pour cause, 85 clichés ont été triés sur le volet par un jury de professionnels parmi des milliers, pris au quatre coin de la terre, dans les airs ou dans les profon-deurs de l’océan. Cette exposition forte et absolument esthétique propose une étonnante diversité de couleurs, de lumière et de plan. D’un chamois perdu dans l’immensité neigeuse à un lac de lave en fusion, les contrastes sont saisissants. Découvrez une exposition rare en France, près de chez vous ! Pour tous les goûts, tous les âges !Jusqu’au 16 mars / 3-6 €Galerie du Lion, Orléans
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De Daniela Schlagenhauf et NikitaCéramiques et photosJusqu'au 9 février
Par Pierre et François BeaufilsSculptures et peinturesDu 1er au 23 février
Encres et acryliques, monochromeDu 1er février au 2 marsL’Œil Vagabond, Meung sur Loire
9Nature et architectureJusqu’au 30 mars 2014
Jusqu'au 2 mars 2014
Meung-sur-Loire
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De Charles RousseletPeinturesDu 6 février au 1er mars
De Osman Dinc et André GuenounSculptures et peinturesJusqu’au 29 avril
Photographies animalièresJusqu'au 16 mars
Par Stéphane HusseinPhotographies.Jusqu'au 29 juinMusée des Beaux–Arts, Orléans
Sérigraphie de concertsdu 1er au 28 févrierL’Atelier203
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On le sait et on l’a toujours su, Patrice Douchet, directeur artistique et metteur en scène du Théâtre de la Tête Noire, est un grand admirateur de Marguerite Duras et de son œuvre. Avec Dominique Journet-Ramel, ils parcourent ses écrits et mettent en scène plusieurs d’entre eux, bien que certains soient jugés peu compatibles avec la scène, Le Ravissement de Lol V. Stein en est un bel exemple. L’auteur aurait eu 100 ans cette année, quoi de plus normal quand on aime Marguerite Duras que de consacrer 5 jours autour de son travail. Film, lectures, rencontres, débats et bien sûr théâtre.
La pièce, reprise du scénario de Marguerite Duras pour le film d'Alain Resnais, met en scène une histoire d’amour fulgurante et passionnelle sur les ruines d’une des tra-gédies majeures de l’histoire contemporaine. Mise en scène Patrice Douchet.Le Bouillon / Mardi 11 février à 20h30
De Peter HandkeThéâtre, mise en scène de Stanislas NordeyLes jeudi 13 et vendredi 14 février / 19h30 /10-20!€
Création collective de l’asso Scène OuverteMise en scène de Coraline CauchiComédie MusicaleVendredi 14 février / 20h30 / 5-10!€
De Bruno DruartComédieVendredi 14 février / 20h30 / 22-28!€
De Georges Feydeau, par le Théâtre AlicanteComédieVendredi 14 février / 20h30 / Complet
Magie, mentalismeSamedi 15 février / 20h30 / 33-48!€
De Gisèle VienneDanseMercredi 19 et jeudi 20 février / 20h30 / 5-24!€
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D’Annie ErnauxThéâtreMardi 4 février / 20h30 / 5!€
De Betty Comden et Adolph GreenComédie musicaleMardi 4 février / 20h30 / 18-24!€
M2
De et par la Cie Ea EoCirqueDu 5 au 8 février / 20h30 / 13-18!€
One man show, Stand upVendredi 7 février / 20h30 / 30!€
De Bernard Colmet, par la Cie l’Atelier du PossibleThéâtre cabaret Vendredi 7 février / 20h30 / 11-15!€
Par Les Chicos MamboDanse et humourSamedi 8 février / 20h30 / 13-19!€
De Frédéric Sonntag, par le Cie AsaNisiMAsaThéâtreJeudi 13 février / 20h30 / 17-22!€
D’Emmanuel Meirieu, d’après Russel BanksThéâtreVendredi 21 février / 20h30 / 12-18!€
HumourSamedi 22 février, 20h30 / Dimanche 23, 17h / Lundi 24, 20h30 / 32-37!€
Théâtre
Au bouillon, Orléans La Source
Film de Marguerite Duras
Le Bouillon, Orléans La Source
Parcours spectacleJeudi 13 février, 19h30 / Vendredi 14, 20h30 / 7-12!€
RencontreSamedi 15 février / 15h / 7-12!€
Film de Marguerite Duras. Ce film a été réalisé en février 1981 en Normandie, à Trouville lors du tournage d’Agatha. Ni tout à fait portrait, ni tout à fait reportage, il se propose de présenter Marguerite Duras au travail. Le Bouillon / Mercredi 12 février à 20h
Ici, Patrice Douchet met en jeu le texte culte Agatha, l’histoire d’amour impossible entre un frère et une sœur. Ils se retrouvent dans une villa au bord de la mer pour se séparer à jamais. Théâtre de le Tête Noire / Jeudi 13 février à 19h30 et vendredi 14 février à 20h30
La Chambre des Confidences, rencontre animée par Brigitte Patient (France Inter). Patrice Douchet, Dominique Journet Ramel et leurs invités proposent un temps radiophonique avec projection d’images et diffusion d’archives sonores sur l’œuvre de Marguerite Duras. Théâtre de la Tête Noire / Samedi 15 février à 15h
Réservation conseillée / TTN : 02 38 73 02 00 Le Bouillon : 02 38 49 24 24
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Après le scandale du Watergate, Nixon est obligé de quitter la Maison Blanche. Quelques semaines plus tard, David Frost, présentateur TV, se met en tête de réaliser une interview de l’ancien Président. Son parcours est semé d’embuches mais Frost arrive à ses fins : l’interview de Nixon est le plus grand succès télévisé du président, en quatre soirées 45 millions de personnes se sont pressées devant leurs écrans.Frost / Nixon c’est donc le combat de deux hommes pour redorer leurs blasons, mais c’est surtout un témoignage de la révolution médiatique qui a eu lieu ce soir là. Cet affron-tement entre Frost et Nixon a complètement bouleversé la manière d’aborder la politique à la télévision, par ses caractéristiques de duel, poussant ses protagonistes à la confession.Frost / Nixon sera projeté au public dans le cadre du festi-val Les Médiatiques, composé de conférences et débats sur les relations entre médias et politique. (Camille Margan)Le 5 février / Gratuit, dans la limite des places disponiblesAu Bouillon, Orléans-La Source.
Taika Waititi (2010, Nouvelle-Zélande, VOSTFR) Samedi 1er février / 20h30 / 4,50-5,50!€
De Jacqueline Caux (2013, France)Suivi du Concert de Waed Bouhassoun (luth et chant syrien)
Le Bouillon, Orléans La Source
De Ron Howard (2009, USA, VOSTFR)Dans le cadre du festival Les Médiatiques
Le Bouillon, Orléans La Source
De Paul Grimault (1980, France)Film d’animation, à partir de 3 ansMercredi 5 février / 15h30 / 4-6!€
De Yann Le Masson (1980, France)Film-documentaireJeudi 6 février / 19h30 / de 4,50 à 7,50!€Cinéma les Carmes, Orléans / Asso Cent Soleils
Phan Dang Di (2010, Vietnam, France, Allemagne, VOSTFR) DrameSamedi 8 février / 20h30 / 4,50-5,50!€
De François Truffaut (1970, France)DrameMardi 11 février / 20h30 / 4-6!€
Film de Marguerite Duras Dans le cadre de la semaine “"Duras Forever"”
Le Bouillon, Orléans La Source
Kim Nguyen (2011, Canada, VOSTFR) Samedi 15 février / 20h30 / 4,50-5,50!€
De Dominique SimonneauDocumentaireMardi 18 février / 14h30 et 20h30 / 4-6!€
Biopic, drame de Franco Zefirelli (1972, GB, Italie, VOSTFR)
Le Bouillon, Orléans La Source
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La troisième édition du festival Les Médiatiques se propose d’éclairer cette question (qui en comporte tant d’autres) à travers les rencontres de journalistes, d’universitaires et de politiques, la diffusion d’œuvres de fiction, de documentaires et de la grande exposition La presse à la une de la Gazette à Internet, au Lycée Voltaire. Ainsi un espace d’échanges et de discussions avec les meilleurs spécialistes de la sphère médiatique a été mis à disposition des publics, lycéens et étudiants. Parmi les temps forts, nous soulignons la rencontre avec Edwy Plenel, au Bouillon le 3 février à 20h:Débat autour de la question “ Journalisme, presse et dé-mocratie à l’époque de la révolution numérique ”.La projection du film Frost / Nixon de Ron Howard, le 5 à 20h30, au Bouillon, clôturera une journée de rencontre et conférence avec Jamil Dakhlia, Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Ainsi que de nombreux ateliers, réflexions, ta-bles-rondes, au lycée Voltaire avec pléthore d’intervenants. Tout le programme sur www.lesmediatiques.comDu 3 au 7 février / Gratuit, dans la limite des places disponiblesLycée Voltaire, Université, Bouillon, Orléans-La Source.
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StéréoptikFascinant spectacle visuelDans ce spectacle, deux histoires se croisent. Celle de deux silhouettes qui partent découvrir le monde, et celle d’une chan-teuse de jazz enlevée par des extra terrestres ! Jean Baptiste Maillet et Romain Bermond sont tour à tour bruiteurs, dessinateurs, homme-orchestre, conteurs, accessoiristes ou projectionnistes. Les différents tableaux s’enchaînent comme les séquences d’un film, un film muet, ludique, tantôt imaginaire, tantôt nar-ratif où son et image se croisent, s’entremêlent et se répondent.Samedi 8 février / 16h30 / 6-10 € / Théâtre Gérard Philipe, Orléans-La Source
Sur de douces mélodies, lovée dans un cocon suspendu, une danseuse s’éveille à la vie. Au rythme de l’eau qui coule, elle nous entraîne sous une grande bulle qui bouge et se gonfle. A l’intérieur, on y découvre un monde poétique : une nature pleine d’enchantement que le vent fait vibrer. Nous sommes dans un ventre, nourris d'images et de présences subliminales. Le spectacle fait revivre l’avant-naissance, la naissance et cette période d’avant le langage Infantia. À partir de 1 mois, pour les futures mamans et donc réellement tout public ! Voilà de quoi attiser les curiosités.Samedi 15 et dimanche 16 février / 10h30 et 16h / 4,40-6,70 €Salle des Fêtes, St Jean de Braye
Masques et marionnettesSi le Petit Poucet vivait aujourd’hui, serait-il pris en charge par les services sociaux ? Que feraient ses parents ? Irait-il à l’école ?...Peut-être qu’il emmènerait ses frères dans une longue fugue à travers la France, faisant du stop et squattant des maisons inoccupées.Avec leurs masques et marionnettes, Guilaine Agnez et Kristof Le Garff créent une galerie de personnages truculents, tendres ou effrayants, tous témoins de ce road movie fabuleux imaginé par Jean-Claude Mourlevat. Et qui sera l’ogre dans cette histoire ?Mercredi 5 février / 15h / 5 € / Espace Georges Sand, ChécyDimanche 16 février / 16h / 6 € / Théâtre du Donjon, Pithiviers
De Paul Grimault (1980, France)Film d’animation, à partir de 3 ansMercredi 5 février / 15h30 / 4-6!€
Par le Théâtre de l’ÉventailConte et Théâtre, à partir de 7 ansMercredi 5 février / 15h / 4!€
D’après le roman de Jean-Claude Mourlevant - Par les Cie Allo Maman Bobo, Théâtre de l’AntidoteMasques et marionnettes à partir de 7 ans
Donjon, Pithiviers
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De Cécile FraysseMusique et multimédia, à partir de 3 ansSamedi 8 février / 17h / 7-12!€
De et par Jean-Baptiste Maillet et Romain BermondDessins, objets, musique, à partir de 7 ansEn partenariat avec l’AstrolabeSamedi 8 février / 16h30 / 6-10!€
De et par la Cie ItinerranceDanse, à partir de 6 ansDimanche 9 février / 15h / 4,40-6,70!€
Par Oups le ClownThéâtre ventriloque, à partir de 8 ansVendredi 14 février / 20h / 10-13!€
De et par le Krizo ThéatreCommedia dell’arte, à partir de 8 ansSamedi 15 février / 20h30 / 4-6!€
De et par L’Yonne en ScèneThéâtre sensoriel. À Partir de 1 mois et futures mamansSamedi 15 et dimanche 16 février / 10h30 et 16h / 4,40-6,70!€
De et par la Cie Clin d’Œil, d’après Carl NoracFantaisie à voir et entendre, à Partir de 7 ansVendredi 21 février 20h30 et samedi 22 / 17h / 11-15€
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Warz WebserieAmi de la région orléanaise qui lit Papier Vinyle, es-tu passé à coté de la dernière petite bombe internetienne locale qu’est Warz ? Warz, Pirates from outer space c’est une web série à mi-chemin entre Kaamelott et Star Trek, rien que ça, de quelques minutes et à l’humour hyper efficace. Ça veut donc dire que tu prends dans ta gueule des scènes de dialogues bien drôles, entrecoupées de plans spatiaux en image de synthèse com-plétement fous.On aime particulièrement que le Capitaine, le pirate qui mène la danse
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à bord du Tortuga, soit une femme au caractère bien trempé, campée avec classe par Barbara Goguier.Le niveau est, à chaque épisode, un peu plus élevé avec cette série très prometteuse pondue par les produc-tions Fige & Chips.Mon épisode préféré : Le naufragé, à regarder quand on se sent à côté de la plaque, pour relativiser !
com/WarzSerie(Camille Margan)