D E C

2014

n° 36 Panorama 73Le mot «partage » est à la mode. En ce moment on partage beaucoup : les voitures avec le covoiturage, bla bla car (il s’agit de transporter à moindre coût des gens prêts à partager un trajet et à bavarder). On partage les vélos dans les villes (vélolib ) mais aussi encore des voitures (autolib). Sur internet on peut échanger son appartement. On peut aussi partager son savoir dans des associations: j’apprends l’anglais à une personne qui s’y connait en informatique et qui va à son tour en aider une autre qui m’enseignera comment jardiner ou réparer ma tondeuse à gazon et ainsi de suite. Si ce partage est largement matériel, il faut quand même se réjouir de voir une solidarité se développer mais aussi des relations humaines qui tendent à disparaître surtout dans nos villes.

Cependant il existe un autre partage. Celui que des associations caritatives mettent en place et qui est d’accepter la présence de l’autre, sa vie, son témoignage, sa façon de voir les choses. C’est ainsi que notre diocèse est allé à Lourdes avec des bénéficiaires et les a écoutés.

La Société de Saint Vincent de Paul a bien entendu cet appel à entendre le pauvre et organise ainsi à l’Ascension 2015 « Les journées nationales du partage » à Metz plutôt qu’un traditionnel congrès comme les années précédentes. Il s’agit non seulement de continuer à aider ceux qui en ont besoin mais aussi de les accueillir et d’admettre qu’ils ont quelque chose à nous apporter. Jusqu’à une époque récente, nous arrivions comme des sauveurs et puis nous nous sommes rendu compte que nous avions besoin d’eux, que nous étions leurs débiteurs. Nous nous croyions (inconsciemment) supérieurs, nous sommes leurs frères. Bien sûr, notre humilité en prend un coup. Mais aussi quelle joie : mon interlocuteur partage avec moi ses joies, ses peines, ses espérances. De quoi raviver mes propres joies et espérances et relativiser mes peines.Alain Begnez, Président de la Savoie

Le synode sur la famille a fait couler de l’encre et de la salive. Le sujet est en effet particulièrement épineux. Les médias caricaturent et simplifient les paroles du Pape François : “qui suis-je pour juger les homosexuels ?“ et en déduisent que le comportement des homosexuels est parfaitement acceptable dans l’Eglise. Qui déduisent aussi qu’il est “normal“ que les divorcés remariés puissent accéder aux sacrements et ainsi de suite.

La raison et la sagesse, c’est la voie de la réflexion, de la sagesse et de l’Amour. Entre les anciens qui tiennent peu compte de la vie actuelle avec ses caractéristiques : allongement de la vie, difficultés inhérentes aux nouvelles relations humaines qui n’ont rien à voir avec ce qu’ont vécu nos ancêtres repliés dans leur village et les modernes qui souhaitent une libéralisation, il existe des croyants qui souffrent de leur situation, condamnés naguère totalement par une Eglise toute puissante et parfois sourde aux appels des pécheurs dont la foi était souvent sincère. Tous les diocèses sont invités à faire part de leur réflexion cette année, les décisions ne seront en effet prises qu’à l’automne 2015.

Je terminerai cette présentation par un peu de linguistique. Le mot synode est composé de deux mots grecs signifiant ‘’avec“ et ‘’route“. Que je traduirai très librement par : ‘’ Restons ensemble sur la route du Christ“.

EDITO DU PRÉSIDENT

PartageSynode sur la famille

Société de Saint-Vincent-de-Paul

PoèmePerles et RoséesLes paroles de vieillards sont comme des pétales de fleursBercées de ces larmes qui bénissentCar issues de la source intarissable de l’Eternité à venir.

Elles s’envolent dans l’air des temps nouveaux,Mais se posent inexorablement sur la terre,Cette terre qui les accueillera.Elles s’écriront alors silencieusement,Toute génération qui les regardera En retiendra leur sagesse et leurs senteurs d’amour.

Passants qui côtoyez les vieillardsEt leur mémoire du temps passéParfois délavée dans la source mèreDu déchirement de la mémoire divine,Cueillez avec délicatesse ces fleurs uniques comme des bijouxQui sont les petits cailloux que le Seigneur dépose en avant de vous.

Et croyez que la rosée qui inonde les yeux vieillis des aïeuls, Qui s’insinue dans le parchemin immobile et désertique de leurs jouesEst miroir d’une renaissance au baptême éternel en devenir.

Suzanne (Béthanie)

Un quart de siècle après la visite du Pape Jean Paul II au Parlement Européen, beaucoup de choses ont changé en Europe et dans le monde entier. La division du continent en deux blocs n’existe plus. L’’Europe s’est dotée d’institutions libres et souveraines qui se réalisent lentement aux dimensions données par la géographie et plus encore par l’histoire. Plus étendue, plus influente, l’Europe semble un peu vieillie et comprimée et tend à se sentir moins protagoniste dans un monde complexe, en pleine évolution, toujours plus interconnecté et globalisé et moins euro-centré. A partir de sa vocation de pasteur, le Pape François a adressé aux citoyens européens un message d’espérance et d’encouragement fondé sur la confiance que les difficultés peuvent devenir puissance d’unité pour vaincre toutes les peurs.

Au centre de cet ambitieux projet politique des Pères fondateurs de l’Union Européenne, il y avait la confiance en l’homme, non seulement comme citoyen, ni comme sujet économique mais en l’homme comme personne dotée d’une dignité transcendante. Il existe entre ces deux mots un lien étroit : « dignité » et « transcendance ». La « dignité » de la personne est caractérisée par l’indubitable promotion des droits humains contre les multiples violences et discriminations, un chemin fait de multiples souffrances et sacrifices. La conscience du caractère précieux de toute personne humaine a trouvé son fondement pétri d’une part dans la pensée européenne issue de sources lointaines grecques, romaines et de fonds celtes, germaniques, slaves et d’autre part du christianisme donnant lieu justement au concept de « personne ».

Aujourd’hui, trop de situations subsistent quand les êtres humains sont traités comme des objets jetés quand ils ne servent plus, faibles, malades ou vieux. Quelle dignité peut exister pour la personne sans possibilité d’exprimer librement sa pensée et sa foi religieuse ? Sans un cadre juridique qui limite le domaine de la force et fait prévaloir la loi sur la tyrannie du pouvoir ? Sans le minimum nécessaire pour vivre et se loger. Pire encore,

sans un travail qui rend la dignité ? Sans lui reconnaître qu’elle possède des droits inaliénables dont elle ne peut être privée au bénéfice d’intérêts économiques ? Cepen-dant, il convient d’éviter les équi voques paradoxales d’une part entre le concept de droits humains et l’abus de revendication toujours plus grand des droits individuels et d’autre part le concept associé de devoirs, aussi essentiels et complémentaires. Tout être humain est lié à un contexte social dans lequel ses droits et ses devoirs sont connexes à ceux des autres et au bien commun, « nous-tous » de la société elle-même.

« La dignité transcendante » de l’homme fait appel à sa nature, à sa capacité innée de distinguer le bien du mal, à cette « boussole » inscrite dans son cœur. Cela signifie surtout de regarder l’homme non pas comme un absolu mais comme un être relationnel. Une des maladies la plus répandue aujourd’hui en Europe est la solitude de celui qui est privé de liens. On la voit particulièrement : chez les personnes âgées, souvent abandonnées à leur destin ; chez les jeunes privés de points de référence et d’opportunités pour l’avenir ; chez les nombreux pauvres dans les villes ; dans le regard perdu des migrants venus ici en recherche d’un avenir meilleur. Cette solitude a été accentuée par la crise économique avec des conséquences dramatiques du point de vue social. Au cours des dernières années, s’est accrue la méfiance des citoyens vis-à-vis des institutions européennes trop distantes et administratives.

A cela s’ajoutent des styles de vie égoïstes, caractérisés par une opulence désormais insoutenable et souvent indifférente au monde environnant, surtout aux plus

pauvres. L’être humain risque d’être réduit à un simple engrenage d’un mécanisme qui le traite à la manière d’un bien de consommation à utiliser… et à éliminer sans scrupule lorsque sa vie n’est pas utile au fonctionnement de ce mécanisme. «Confusion entre la fin et moyens », la « mentalité de consommation exagérée » et la « culture du déchet ». Affirmer la « dignité transcendante de l’homme » c’est reconnaître le caractère précieux de la vie humaine, donnée gratuitement et, pour cette raison, non objet d’échange ou de commerce. Prendre soin de la fragilité veut dire force et tendresse, lutte et fécondité. Prendre soin de la fragilité de la personne et des peuples signifie garder la mémoire et l’espérance.

Comment donc redonner espérance en l’avenir, de sorte que, à partir des jeunes générations, on retrouve la confiance afin de poursuivre le grand idéal d’une Europe unie et en paix, créative et entreprenante, respectueuse des droits et consciente de ses devoirs ? L’avenir de l’Europe dépend de la redécouverte du lien vital et inséparable entre ces deux éléments. Une Europe qui n’a plus la capacité de s’ouvrir à la dimension transcendante de la vie est une Europe qui lentement risque de perdre son âme, ainsi que cet « esprit humaniste » qu’elle aime et défend. Les idéaux qui l’ont formée dès l’origine le montrent bien: la paix, la subsidiarité et la solidarité réciproque, un humanisme centré sur le respect de la dignité de la personne.

À vous Mesdames et messieurs les législateurs, revient le devoir de protéger et de faire grandir l’identité européenne, afin que les citoyens retrouvent confiance dans les institutions de l’Union et dans le projet de paix et d’amitié. L’heure est venue de construire ensemble l’Europe qui embrasse avec courage son passé et regarde avec confiance son avenir pour vivre pleinement et avec espérance son présent… Le moment est venu d’abandonner l’idée d’une Europe effrayée et repliée sur elle-même, pour susciter et promouvoir l’Europe protagoniste, porteuse de science, d’art, de musique, de valeurs humaines et aussi de foi. L’Europe qui contemple le ciel et poursuit des idéaux ; l’Europe qui regarde et chemine sur la terre sûre et solide, précieux point de référence pour toute l’humanité !

Charles Trouverie

Pape François au Parlement Européen

Mon témoignageAprès une opération chirurgicale, ne pouvant plus travailler et subvenir aux besoins de ma famille avec deux enfants de 6 mois et 15 mois, mon assistante sociale me propose une aide alimentaire par la SOCIETE SAINT VINCENT DE PAUL, que j’accepte.

Voilà donc qu’un mercredi Mr Charles frappe à la porte, porteur d’un grand colis. Quelle joie de voir toutes ces bonnes choses ! Et c’est ainsi que tous les mercredi, nous recevrons ces colis.

Par la suite on me demande de venir les chercher au lieu de distribution et ainsi je fais la connaissance d’une dizaine de bénévoles, des gens formidables comme Gilbert, Janine, Aldo, Annaïk etc ...

Alors je me dis : pourquoi n’aiderais je pas moi aussi Pierre, qui est le préposé à la préparation des colis ? Et quelques mois plus tard, voilà qu’on me demande de prendre sa place.

Pour moi ce jour a été une renaissance, par le fait de se dire que ces gens me font ainsi confiance. Me voilà donc devenu bénévole au sein de la société SAINT VINCENT DE PAUL. J’en suis honoré et reconnaissant de pouvoir servir et de faire partie de la conférence de Saint-Alban.

Après les commandes à la banque alimentaire, la préparation des colis et la distribution au local, le travail administratif de collecte de la participation financière des bénéficiaires, il faut se rendre chez les personnes qui ne peuvent se déplacer à cause de l’âge, la maladie ou le handicap. Ça nous permet de discuter et surtout de les faire sortir de leur solitude. Je le ressens quand ils m’ouvrent leur porte. Et ils peuvent m’appeler en cas d’empêchement.

Et à présent, un mercredi sur deux, je fais exposition de vêtements que les bénévoles apportent et les bénéficiaires prennent ce qui leur convient. Ponctuellement, je propose une aide au déménagement, un bricolage dans leur appartement, pour tout simplement servir..

Voici mon parcours, et j’encourage chacun à venir nous rejoindre. Vous verrez que votre vie va changer comme la mienne. Merci à la société SAINT VINCENT DE PAUL. Que DIEU vous garde

Azedine

La conférence jeune Pierre Giorgio Frassati de Chambéry est jumelée depuis six mois avec la conférence St Georges à Beyrouth, nous sommes donc partis avec ma compagne cet été à la rencontre du Liban et des membres de cette conférence.

Nous avons commencé par la visite de Beyrouth, cette capitale qui a été traumatisée par la guerre s’est reconstruite à toute allure sans cohérence architecturale apparente parfois. Notre impression a été que la typicité se perd un peu pour des aspirations de consommation plus occidentales. En revanche la notion d’accueil est bien réelle : nous avons été accueillis et logés par un Libanais en « coach-surfing » pendant 3 jours (nouveau mode de rencontre et de voyage à travers le monde basé sur la mise à disposition d’un moyen de couchage entre membres du réseau), ce qui nous a permis de comprendre plus en profondeur ce pays en pleine mutation.

Lors de la rencontre hebdo-madaire, à laquelle nous avons assisté, la trentaine de jeunes de la conférence St Georges se réparti les tâches et le nombre de familles et de personnes suivies est assez impressionnant. Leurs actions vont plutôt dans le sens de l’aide matérielle et financière car ils rencontrent beaucoup de cas de grande pauvreté. Particulièrement mobilisés

pour l’anniversaire de St Vincent de Paul, ils ont organisé une semaine de festivité ponctuée d’une messe et d’un diner ouvert aux personnes accompa-gnées qui a rassemblé près de 300 per-sonnes.

Nous avons également visité la vallée Sainte de la Quadischa au Nord qui fût le siège de l’église maronite. Une magnifique randonnée nous a permis de découvrir de nombreux édifices religieux dont certains monastères encore en activité au milieu des montagnes. Et pour ponctuer ce périple une rencontre s’est offerte à nous, celle d’un moine Colombien qui vit ermite dans sa « grotte » … depuis 12 ans.

Notre engagement dans ce jumelage auprès de nos frères Libanais s’est ensuite concrétisé par l’aide financière à la scolarisation d’un enfant à Beyrouth.Samuel

De bénéficiaire..., devenir bénévole

Notre action internationaleDécouverte du Liban Aout 2014

Un monastère dans la campagne

Mur d’enceinte d’une école peint d’un message sympathique

Le CADEAU de NOELChaque personne est un cadeau. LES AUTRES : Ce sont des cadeaux que Dieu me donne tout enveloppés ! A moi de les découvrir !Certains ont un bel emballage, ils m’attirent dès que je les vois.D’autres sont enveloppés avec du papier brun ordinaire ;D’autres se sont fait abîmer par le courrier...Certaines personnes sont des cadeaux faciles à développer.Mais d’autres ont un emballage serré et compliqué.Mais l’emballage ne fait pas le cadeau !Il ne faut pas faire comme l’enfant qui joue avec la boîte et néglige le jouet…

MOI aussi, JE suis une PERSONNE, donc je suis un CADEAU...Un cadeau pour moi-même d’abord ! Le PERE m’a donnée à moi-même !Est-ce que je prends le temps de découvrir ce cadeau que je suis ?Car un cadeau de mon Père ne peut être que très beau !Ai-je accepté ce cadeau ? Dieu ne fait pas de pacotille…

Chaque rencontre devrait être un Noël, une fête, un échange de cadeaux !L’Amour et l’Amitié, ce sont deux personnes qui se sont découvertes telles qu’elles sont : un cadeau du Père pour chacune !JESUS EST LE CADEAU DU PERE POUR CHACUN DE NOUS ! Lui qui a reçu l’or, l’encens et la myrrhe des mages nous donne en retour le plus grand des cadeaux : Lui-même !Tout ce qu’Il est, Il nous le donne.Le bonheur, c’est de l’accueillir, de faire comme Lui !

Auteur anonyme

SSVP France - Association caritative - 1933 Fondée par Frédéric Ozanam

Reconnue d’Utilité Publique - 1927ONG membre de EcOSOc de l’ONU

SSVP 73 conseil de Savoie344, Faubourg Montmélian7300 chambéry

Tél : 04 79 70 74 42Mail : ssvp73@orange.frSite : www.ssvp.fr

Conte de NoëlLe petit Jonathan, huit ans, arriva avec les bergers à la crèche de Bethléem. Il regarda l’enfant, et l’enfant le regarda. Les larmes lui vinrent alors aux yeux.

- Pourquoi tu pleures ? demanda Jésus- Parce que je n’ai rien apporté.- Tu peux quand même m’offrir quelque chose, répondit Jésus.

Alors Jonathan devint rouge de joie, et dit :- Je veux bien t’offrir ce que j’ai de plus beau.- Je voudrais 3 choses de toi, dit Jésus.

Jonathan proposa tout de suite : - Ma game boy, mon train électrique et mon plus beau livre, celui avec plein d’images dedans.

- Non, dit Jésus, je n’ai pas besoin de tout ça. Ce n’est pas pour ça que je suis venu sur terre. Je voudrais tout autre chose de toi.

- Quoi donc ? demanda Jonathan. Il avait très envie de savoir.- Offre-moi donc le dernier devoir que tu as fait à l’école, dit Jésus tout doucement pour que personne d’autre n’entende. Jonathan sursauta, il s’approcha tout près, tout près de la crèche et chuchota à son tour :

- Mais écoute, Jésus, le Maître, il a écrit dessus : « insuffisant »- C’est bien pour ça que je le veux !- Ben pourquoi ? demanda Jonathan.- Donne-moi toujours ce qui est classé insuffisant dans ta vie. Tu me le promets ?

- Ben, j’veux bien, répondit Jonathan- Je veux encore un 2ème cadeau , dit Jésus. Donne -moi ton bol de petit déjeuner.

- Mais je l’ai cassé ce matin !- Apporte-moi ce que tu as cassé, et ce qui est cassé dans ta vie, je le réparerai. Tu me donneras ça aussi,

- Oui je veux bien. Si tu veux ça, je te le donne aussi.- Et maintenant mon 3ème vœux, dit Jésus. Voilà apporte moi la réponse que tu as faite à ta maman quand elle t’a demandé comment ton bol s’était cassé.

Là, Jonathan a posé sa tête sur le bord de la crèche et il s’est mis à pleurer, mais à pleurer tout fort comme un petit garçon qui a un gros chagrin.

- J’ai, j’ai, j’ai… Il avait du mal à parler.- J’ai dit que le bol était tombé par terre et que c’était la faute de ma petite sœur, mais en vrai, c’est moi qui l’ai poussé de la table parce que j’étais très en colère.

- Apporte-moi tous tes mensonges, tes jalousies, ta fierté, tout ce que tu penses avoir fait de méchant, dit Jésus. Et si tu viens avec tout ça vers moi, je te prendrai dans mes bras, je te consolerai et je t’aiderai. Je veux te libérer. Je t’accueille dans ta faiblesse, tes limites, ta fragilité. Tu veux bien accepter mon cadeau ?

Et Jonathan écouta et s’émerveilla. Il s’agenouilla, son cœur jubilait. Extrait de feu et lumières avec l’autorisation de l’éditeur

Nos prochains rendez-vous13 décembre 14H Gouter de Noël à Cruet avec H.H. et secours catholique. Pour les bénévoles et les bénéficiaires.

31 décembre Réveillon de Noël à Aix les Bains

15 au 18 janvier 2015 Retraite à la Flatière 15 au 17 mai 2015 Rencontres nationales des partagesà Metz

Joyeux Noël des vincentiens

CoNseil de savoie

Appel à la solidarité344, Faubourg Montmélian

73000 Chambéry

"SSVP France

Fondée par Frédéric OzanamReconnue d’Utilité Publique

Aix travaille au sein d’un collectif de 11 associations « Les 2 Sources, relais solidaire »

Le 31 décembre, (voir affiche) le réveillon accueillera 80 personnes ‘isolées’ en la nouvelle salle du Cèdre au foyer rénové des Jeunes Travailleurs.

SSVP apporte la rapidité d’une réponse :

Une femme 32 ans avec un enfant de 3 ans, repérée par le 115, couchant dans un véhicule, ne pouvant être accueillie dans l’urgence dans un foyer à proximité de l’école fréquentée par son enfant : Sur appel de l’assistance sociale, SSVP débloque 2 nuits d’hôtel, alerte le secours populaire pour 2 nuits suivantes et soutient avec fermeté la mise en œuvre du suivi social par le CCAS et la Sasson.

SSVP apporte la flexibilité de la réponse :

Portage à domicile de colis alimentaire de l’Entraide aixoise auprès de personnes en situation précaire ou handicapée : la visite

intègre la personne par une écoute attentive; ce contact renouvelé ravivera la flamme quelque peu exténuée, épuisée.

SSVP apporte le regard individualisé auprès de la personne

Aller ‘au-delà’ de la norme, des règlements, démultiplier le soutien « Ensemble, on va plus loin »...

Une séance mensuelle de cinéma ‘séniors’ est prétexte à sortie, gouter, rencontre...

“Les 2 Sources’ contribuent à des relations sociales (déjeuner participatif, après-midi ‘Le p’tit café), l’initiation de savoir-faire ‘talents’ partagés, la découverte de savoirs être, mieux-être, bien-être (danses, jeux, sorties...) entraides...

La conférence d’Arbin/ Montmélian coopère avec le Secours Catholique et Habitat Humanisme pour organiser un concours de belote et un loto, pour alimenter financièrement nos trésoreries et créer des occasions de rencontre. Nous inviterons les personnes que nous aidons à un goûter de Noël qui aura lieu cette année le 13 décembre à partir de 14 h. à la salle des fêtes de Cruet. Le local ouvert récemment à Montmélian par le secours catholique nous permettra également d’ouvrir ponctuellement un dépôt de vêtements. Grâce à ces actions communes nous réunissons des compétences et des appuis pour servir les plus pauvres.

Des membres de la conférence de Pont de Beauvoisin accompagnés d’une dizaine

de personnes aidées ont été accueillis cet été à l’Espace Notre Dame par le groupe des jeunes du MEJ (Mouvement Eucharistique des Jeunes), pour partager un repas convivial préparé et servi par les jeunes eux-mêmes. Après les présentations, le chant du bénédicité, ils ont organisé des jeux pour que chacun participe. Cette rencontre intergénérationnelle dans une ambiance joyeuse fut vraiment une expérience épanouissante pour tous. A refaire !Claude. Christiane. Jean François

Faire alliance avec les autres mouvements associatifs caritatifs

CCAS - Croix Rouge - Entraide AixoiseGEM Horizon 73 - Habitat et HumanismeLes Restos du Coeur - La SassonSecours Catholique - Secours PopulaireSocièté St Vincent de Paul - UDAFAM

Réveillon SolidaireNe restez pas seul

Achetez vos tickets jusqu’au19 décembre dans toutes les associations du collectif. PAS DE VENTE SUR PLACE.

contact@relaisdes2sources.org(

Mercredi 31 décembre 2014Accueil - Apéritif à 19h

Résidence Joseph Fontanet - Habitat Jeunes - 95 Boulevard Lepic.

(ancien Foyer des Jeunes Travailleurs).

Soirée réservée aux personnes

seules.Votre participation : » Chacun apporte un dessert à partager (pour 4 personnes environ). Merci de nous faire découvrir vos spécialités (buffet de desserts).

» Scène ouverte aux talents. Si vous voulez proposer une animation, une histoire drôle, un sketch... N’hésitez pas. Soirée sans alcool.

5 Euros

Le Mej avec aidants et aidés Vincentiens

Je soutiens la Société Saint-Vincent-de-Paul.

Madame Mademoiselle Monsieur

Nom ............................................................................. Prénom .........................................................................

Adresse ...............................................................................................................................................................

Code postale ................................................................ Ville ..............................................................................

Tél. ............................................................................... E-mail ...........................................................................

Je vous adresse un chèque de 25e 50e 75e 100e 150e Autre : ....................e

Je désire un reçu fiscal oui non

Je dispose d’un peu de temps oui non

société de saint-vincent-de-Paul - 344, Faubourg Montmélian - 73000 Chambéry - Tél : 04 79 70 74 42

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la ssvP a besoin de vous, de votre amour,d’un peu de votre temps, d’un peu de votre argent,aidez nous à les aider.

Croisière pour les « dames des Marches »

Braderie 2014

Comme les autres années au début de l’été , la conférence de Chambéry Centre et celle d’Arbin ont accepté de financer une sortie pour les dames handicapées résidants au foyer Notre Dame à les Marches.

Le soleil était au rendez-vous ce mardi 1er juillet pour cette sortie attendue qui leur permet d’ouvrir leur horizon.

Nous étions une vingtaine, résidents, membres du personnel et bénévoles, pour une promenade en bateau, avec déjeuner, sur le lac du Bourget.

Malgré quelques appréhensions au départ du bateau, le sourire revint sur les visages d’autant plus vite qu’un très bon repas nous fut servi avec beaucoup de gentillesse.

Le passage du canal de Savière nous fit découvrir des petits coins où l’on aurait aimé s’attarder et rêver un peu plus longtemps tout comme les bords abondement fleuris en arrivant dans le village de Chanaz. Les castors sont restés bien cachés, mais les volatiles n’ont pas manqué d’animer le lac.

Sur le chemin du retour, la digestion, et la chaleur aidant, ont entrainé certaines personnes à s’offrir une petite sieste que des chants pleins d’entrain n’ont point perturbée!

L’après- midi s’est poursuivie et achevée par une marche sur le quai du port et la prise de quelques photos souvenirs.Rolande