Palmafrique, le Mag N°001

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Ce 1er numéro revient sur la première édition de l’APOC (Congrès Africain de l’Huile de Palme. Vous trouverez ainsi, différentes photos qui vous replongeront dans l’ambiance de la Fête de l’Huile de Palme à Abidjan. Bonne lecture!

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SOMMAIRE

Editorial

PALM’ACTU

SUR LE PIEDESTAL

PALMIER A HUILE

ECHOS DE LA FILIERE

DEVELOPPEMENT DURABLE

AU CHAMP

DROITS ET DEVOIRS

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07

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Huile de Palme : Les acteurs africains en ordre de bataille

Huile nocive. Huile à proscrire. C’est le message qu’ont voulu faire passer les détracteurs de l’huile de Palme. Une rumeur qui n’est pas du goût des professionnels du secteur. Une rumeur à laquelle les acteurs entendent apporter une réplique communicationnelle. Et de fort belle manière.

Pour la première fois, un congrès africain de l’huile de palme (APOC) est organisé. Le rappel des « troupes » est sonné. Biochimistes, planteurs, producteurs, transformateurs, décideurs. Tous (sont) unis contre la propagande.

Si la volonté et l’engagement de l’ensemble des acteurs (présents à l’APOC) à « soutenir les initiatives visant à renforcer l’image du Palmier à huile africain » sont bien mis en évidence, il faudrait des actions concrètes sur le terrain. Nous en retiendrons deux essentielles.

Une communication offensive. En la matière, les professionnels du secteur ont accusé un gros retard. Si la campagne de dénigrement a prospéré, c’est qu’elle n’a rencontré aucune réplique proportionnelle. Mais, il n’est pas tard pour bien communiquer. Et pour ce faire, les pays africains doivent travailler en synergie, de façon conjointe et synchronisée.

Deuxième élément déterminant: la qualité de la production. En la matière, la moindre faille pourrait donner raison aux détracteurs du secteur de l’huile de palme. C’est pourquoi, les acteurs du secteur en Afrique doivent se faire violence et obtenir des productions qui respectent l’environnement et qui prennent en compte une amélioration des conditions de vie des personnes qui travaillent dans toute la chaîne de production.

Edition : PALMAFRIQUE – septembre 2013

Huile de palmeet santé P.6

La plantation de Septembre à Novembre P.11

APOC 2013 P.7

Palmafrique Le Mag 3

PALM’ACTU

Des nouveautés dans l ’organigramme de palmafrique

Les nouveaux défis auxquels PALMAFRIQUE fait face l’obligent à revoir sa stratégie de communication, de gestion et de production. L’entreprise est en pleine mutation et ses ambitions sont principalement une croissance de son chiffre d’affaires par la création de nouvelles plantations mais aussi et surtout la modernisation de ses usines.

Pour atteindre tous ces objectifs, elle a décidé de créer de nouvelles entités. Ainsi ,de nouveaux pôles de décisions et de responsabilités ont été créés. Dans l’organigramme de PALMAFRIQUE, des nouveautés majeures sont à noter. La Direction Industrielle a été scindée en deux nouvelles directions distinctes. Il y a, d’un côté, la Direction Industrielle dirigée par M. Simplice KOFFI qui s’occupe de l’exploitation et de la maintenance des usines. Et de l’autre côté, la Direction de l’Equipement et du Transport. Cette nouvelle Direction dirigée par M. Nouhad SABEH s’occupe de la logistique, du génie civil et des achats.

A ce niveau, il est important de noter que par le passé, la branche Achat était un service autonome qui dépendait directement de la Direction Générale. Désormais, il s’agit d’une cellule (Cellule Achat) gérée par le Directeur de l’Equipement et du Transport.

La Direction Agricole a été aussi scindée en deux nouvelles entités : la Direction du Développement Agricole dédiée à la promotion des productions des plantations villageoises à l’expansion du verger de PALMAFRIQUE, dirigée par M. Germain N. EDY; et la Direction

Dans le cadre de la nouvelle politique de management de PALMAFRIQUE, la Direction de l’entreprise vient de procéder à la création de nouvelles directions et nouveaux services. Un réaménagement qui doit aider PALMAFRIQUE à atteindre ses objectifs dans le processus de la certification RSPO.

des Plantations Industrielles centrées sur les productions de ces derniers et dirigée par M. PILLON. PALMAFRIQUE compte donc au total 6 Directions.

Au compteur des services, l’ancienne Cellule Juridique qui dépendait de la Direction des Ressources Humaines est aujourd’hui un service autonome. Rebaptisé Service Juridique et Assurances, il est dirigé par M. Coulibaly Toussaint. La Cellule d’Audit Interne qui dépendait de la Direction Générale devient le Service Qualité et Audit-interne. Ce service sera l’œil qui scrutera le fonctionnement général de l’entreprise pour savoir à quel niveau se trouvent les uns et les autres dans la quête de la certification RSPO. Sur le volet ressources humaines, la création de nouvelles Directions a permis à l’entreprise de procéder à un recrutement. C’est surtout au niveau des cellules qui sont désormais services qu’une réelle promotion des anciens employés est à noter. Comme mentionné plus haut, M. Coulibaly Toussaint dirige désormais le Service Juridique et Assurances. Le Service Audit Interne et Qualité est dirigé M. Yao Roger N’guessan. Quant à Mme CHIEDI, anciennement assistante à PALMAFRIQUE, elle devient la nouvelle Responsable de la Cellule Achat, après quinze ans de loyaux services.

Ce nouvel organigramme répond aux objectifs que les nouveaux dirigeants se sont fixés. Au-delà, il contribue, selon Mme OUFFOUE, la Directrice des Ressources Humaines à la motivation des travailleurs.

Directeur Développement AgricoleGermain N'Gouan EDY

Chef Ensemble Agro-Industriel DABOUToure GOUESSE

Chef Ensemble Agro-Industriel ELOKAEsmel AMARI

Chef Ensemble Agricole ANGUEDEDOURaymond DOH

Directeur Plantations IndustriellesLaurent PILLON

Directeur Industriel Yao Simplice KOFFI

Directeur général adjointReprésentant de la direction Qualité - SSE - RSPOKanga ETTIEN

Directeur Ressources HumainesBertine Amenan OUFFOUE

Directeur Équipements & TransportsNouhad SABEH

Directeur Finances & ComptabilitéLaurent Kouakou KOUADIO

Chef de Service Qualité - SSE - RSPO / Audit interneYao Roger N'GUESSAN

Chef de département Systèmes d'InformationOlivier MANSUY

Chef de Service Juridique & AssurancesToussaint Coulibaly

Commercial - VentesEvelyne KASSIA

Directions & Services rattachés directement au Directeur Général

Conseiller techniqueGuillaume POTTIER

Directeur GénéralThierry DAVAILLE

Organigramme nominatif de direction

PALM’ACTU

SUR LE PIEDESTAL

Palmafrique Le Mag 5

Portraits Nouveaux dirigeants

« Je dis merci à la Direction Générale d’avoir reconnu mes aptitudes professionnelles. » Tels sont les sentiments de Mme CHIEDI suite à sa promotion.

Après près de 15 ans en tant qu’ Assistante de l’ancienne Cellule Achat, elle a été promue, et est, depuis Mai 2013, la Responsable de la Cellule Achat, qui est chargée de s’occuper des besoins de tous les autres services de l’Entreprise. Et, pour faire de cette entité une référence dans l’entreprise, Mme CHIEDI est prête à se donner à fond, afin de ne pas décevoir la Direction. Car, elle considère cette promotion comme un challenge à relever. Mme CHIEDI considère PALMAFRIQUE comme une famille au sein de laquelle l’on se sent bien dans le travail que l’on fait, grâce à de la bonne ambiance qui y règne.

« Que nos risques opérationnels soient sous contrôle. Et que chaque employé puisse ressentir dans son organisation les bien-faits de la démarche qualité. Et que d’ici 18 mois PALMAFRIQUE puisse être certifiée. »

Yao Roger N’GUESSAN est le nouveau Chef de Service Qualité-SSE-RSPO et Audit interne de PALMAFRIQUE. Il a été promu à ce poste depuis le 1er Juin 2013.

Sous l’impulsion directe de la Direction Générale, et en liaison avec le cabinet spécialisé MLC Solutions, M. N’GUESSAN ne ménage pas ses efforts pour expliquer à tous les principes de la politique Qualité de l’entreprise. Il s’attèle à former tous les responsables opérationnels et administratifs sur la nécessité et les retombées de la certification de PALMAFRIQUE pour l’ensemble de ses agents.

M. N’GUESSAN a intégré la famille PALMAFRIQUE le 11 août 2008. Il était alors Auditeur Interne. Cinq ans plus tard, il se voit confier la responsabilité du Service d’Audit interne, en plus du projet de certification de l’entreprise.

Toussaint Coulibaly, Chef du Service Juridique et Assurances : « C’est la récompense des efforts que j’ai eu à faire pour en arriver là. »C’est avec beaucoup de joie que Toussaint Coulibaly a accueilli sa promotion. Lui qui est entré à PALMAFRIQUE en tant qu’Assistant Juridique est, depuis le 10 juillet 2013, le Chef du Service Juridique et Assurances de l’entreprise.

Il prend cette nomination comme la récompense des efforts qu’il a eu à fournir. Et dans le cadre de la démarche qualité, le nouveau patron du Service Juridique et Assurances entend tout mettre en œuvre, à travers une veille juridique, pour obtenir tous les documents conformes à la législation en vigueur. Ceci, afin d’accompagner la Direction dans l’atteinte de la certification Qualité.

Toussaint Coulibaly est employé de PALMAFRIQUE depuis le 14 mai 2012.

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Huile de palme.. . bon pour la santé

Elle est présente dans la composition d’une kyrielle de produits et semble se signaler là où on l’attend le moins ! Biscuits, aliments pour poisson, conserves, produits cosmétiques…sont autant de produits qui existent en grande partie grâce à l’huile de palme.

Si elle est autant présente dans les produits que nous consommons, c’est tout simplement parce que les scientifiques et autres médecins auront démontré tous ses bienfaits sur la santé des consommateurs. On ne saurait donc limiter cette huile à de simples préjugés aux fondements plus économiques que scientifiques.

L’huile de palme est avant tout une source de vitamines. A titre d’exemple, une seule cuillère à soupe contient 40% de gras mono-insaturés, 50% de gras saturés et 10% de graisses polyinsaturées. Cette toute petite quantité d’huile de palme qu’un enfant pourrait avaler sans effort contient 120 calories, de la vitamine K (1 mcg) ainsi que de la vitamine E (2,17 mg).

L’huile de palme, c’est aussi une quantité élevée de bêta-carotènes et d’acides gras sains. Autant de composants qui font d’elle une huile sans effets secondaires et surtout bénéfique pour la santé des consommateurs (Oil World Source). Les nutriments de l’huile de palme offrent une protection contre les maladies cardio-vasculaires et celles qui affectent la vue telles la cataracte, première cause de cécité dans les

’huile de palme est utilisée au quotidien par des milliards d’individus sur la terre du fait de son accès facile en termes de coût et de sa disponibilité. L

pays en voie de développement. Elle est une excellente source d’antioxydants surtout pour les sportifs et personnes en constante activité. Sa consommation est un bon moyen pour conserver la jeunesse et la fermeté de la peau. Elle réduit les risques de diabète de type 2 et renforce le système immunitaire contre le cancer du côlon et celui du sein.

Sur la question particulière du cholestérol, l’huile de palme est celle, qui de tous les oléagineux, souffre d’une mauvaise réputation. De nombreux laboratoires – à tort ou à raison – l’accusent de favoriser l’augmentation du «taux de cholestérol» dans le corps. Oui, l’huile de palme favorise l’augmentation du taux de cholestérol dans le corps, mais «le bon cholestérol» ou HDL.

L’huile de palme est très riche en nutriments pour le corps.

©Photo : ebexpress.net

PALMIER A HUILE

ECHOS DE LA FILIERE

Palmafrique Le Mag 7

La championne du monde des huiles végétales a réuni autour d’elle une centaine de participants à l’occasion de l’APOC, le premier congrès africain de l’huile de palme.

Du 10 au 13 juin 2013, l’Association Interprofessionnelle de l’Huile de Palme (AIPH) a réussi une véritable démonstration de force en réunissant 28 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan.

L’ objectif de ce rendez-vous continental, qui très vite à pris des allures de rencontre mondiale, était de faire taire toutes les rumeurs autour de l’huile de palme. Une mauvaise publicité qui selon Christophe Koreki, le Président de l’AIPH, ne saurait faire de l’ombre à un secteur qui offre des milliers d’emploi à travers le monde.

Pendant trois (3) jours, les entreprises issues de différentes branches de la filière ont exposé à tour de rôle les avantages de l’huile de palme. Santé, développement durable, protection de l’environnement, énergie renouvelable, nutrition…ont été les principaux thèmes des échanges.

A cela s’ajoute une exposition de produits issus de la palme-culture et des dernières innovations dans le domaine de la recherche. Cette vitalité du secteur a été saluée par le

Face aux nombreuses attaques auxquelles l’huile de palme fait face, les acteurs de la filière ont décidé de se réunir à Abidjan pour échanger sur l’avenir d’une denrée qui reste de loin la plus consommée des oléagineux dans le monde.

parrain de ce premier congrès, le Ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly qui n’a pas manqué d’inviter les acteurs de la filière en Côte d’Ivoire à accroître leur production.

En effet, de nombreux pays d’Afrique sont encore sous-approvisionnés en huile végétale. Cela représente un marché à conquérir et surtout des populations à aider à accéder à une meilleure sécurité alimentaire.

L’APOC a abouti à la rédaction et à la signature de la Déclaration d’Abidjan. Sept (7) pays africains présents à ce premier congrès ont ratifié le document. Il est aussi important de noter que ce document a été co-signé par le Président de l’IPOC, la puissante Fédération des Producteurs d’Indonésie.

La Déclaration d’Abidjan est principalement une volonté des pays africains producteurs de créer un organisme représentatif pour la promotion et la défense de leurs intérêts. Et pour donner vie à cette structure, l’AIPH prévoit une conférence constitutive en décembre 2013 à Yamoussoukro.

APOC 2013: L’huile de palme célébrée en terre ivoirienne

Stand de PALMAFRIQUE à l’APOC 2013.

ECHOS DE LA FILIERE

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Les régimes de palme étaient au rendez-vous sur le stand PALMAFRIQUE.

De gauche à droite, Mamadou Sangafoa Coulibaly, Ministre de l’Agriculture et Hamed Bakayoko, Ministre de l’Intérieur.

Arrivée des officiels pour la cérémonie d’ouverture.

Une vue des officiels lors de la cérémonie d’ouverture

Au stand PALMAFRIQUE, l’accueil était tout sourire. Projection du film institutionnel de PALMAFRIQUE.

FLASH-BACK « APOC 2013 »

ECHOS DE LA FILIERE

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Christelle Mélèdje, Maîtresse de Cérémonie de la Cérémonie d’ouverture

Les visiteurs ont pu avoir des échanges avec des experts du palmier à huile.

L’hôtel Ivoire s’était paré d’un arc pour accueillir ce rendez-vous mondial du palmier à huile.

Les sacs PALMAFRIQUE distribués lors de l’APOC

Des participants au stand Palmafrique.A l’APOC, tous les continents étaient représentés.

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DEVELOPPEMENT DURABLE

La biomasse dans la production de l ’huile de palme

L’industrie de la production de l’huile de palme se positionne comme l’une des industries les plus respectueuses de l’environnement. Selon Jean Paul Leroux de BIOTEC (Belgique), de nombreuses entreprises à travers le monde utilisent des technologies d’énergie propre pour produire l’huile de palme. Ces technologies se retrouvent sous l’appellation générique de biomasse. La biomasse - au sens littéral - représente l’ensemble de la matière organique que celle-ci soit d’origine végétale ou animale. Elle peut être issue de la forêt (troncs d’arbres, brindilles, feuilles), des milieux marins et aquatiques mais aussi d’industrie générant des sous-produits qu’on qualifierait de «bon pour la poubelle».

Dans le cas précis de la production de l’huile de palme, on retrouve à la fin de la chaîne de production des fibres déshuilées et des coques. Ces deux résidus, comme tout résidu de matière organique, contiennent du carbone et servent de combustible. Portés dans les chaudières des usines, ils produisent de la vapeur saturée transformée plus tard par les centrales électriques des usines en énergie électrique. La biomasse a la particularité de produire très peu de gaz à effet de serre mais comme le charbon, elle dégage aussi du carbone (CO2).

Dans l’industrie de la production de l’huile de palme, ce CO2 est récupéré et fixé en amont par les plantations de palmier à huile ! L’utilisation de la biomasse dans le processus de production de l’huile de palme a de nombreux avantages.

« Que ce soit les fonds de cuves méthanisées grâce aux lagunes artificielles ou aux résidus brûlés en chaudières, la biomasse a pour premier avantage de réduire la facture énergétique des entreprises. Elle conforte l’industrie de l’huile de palme dans sa politique de protection de l’environnement et aide les entreprises dans leur projet social auprès des populations riveraines à leurs sites de production », explique Jean Paul Leroux.

L’électricité générée pour les usines peut à titre d’exemple éclairer des centres de santé, des écoles ou des villages. Hélas, ce schéma d’auto-suffisance en électricité n’est pas une réalité pour toutes les entreprises du secteur de l’huile de palme. La faiblesse de la production de la matière première brute (régimes de palme) oblige les chaudières à tourner largement en dessous de leur capacité. A cela s’ajoute une absence de technologie de stockage de l’électricité produite par la biomasse.

Si le premier problème semble pouvoir se résoudre grâce à l’augmentation de la production de régimes dans une politique agricole sur le long terme, le second a déjà une réponse. Les entreprises spécialisées dans la production de l’électricité par la biomasse proposent des solutions de stockage mais de nombreux producteurs d’huile de palme critiquent le coût souvent exorbitant de celles-ci.

La plantation de septembre à novembre

Dans le cadre de l’exploitation d’une plantation de palmier à huile, la période allant du mois de septembre au mois de novembre est une période où la production est moins importante. Elle est donc mise à profit pour préparer la période de grande production. Cependant, la récolte se poursuit.

Après avoir coupé les régimes du palmier, ils sont groupés et acheminés à l’usine (huilerie). A côté de la récolte, il y a les habituelles activités d’entretien pour, comme mentionné plus haut, préparer la période de grande production. C’est dans ce cadre que se fait l’élagage.

Cette opération consiste à nettoyer les couronnes des palmiers. Pour cela, l’on supprime périodiquement les feuilles sèches, mais aussi un certain nombre de feuilles vertes, les inflorescences mâles desséchées et les régimes pourris.

Les palmes sont coupées et rangées dans les andains. L’ élagage facilite la récolte en rendant les régimes visibles et accessibles à partir du sol.

Il y a également l’entretien au sol dont le sarclage des ronds. Il consiste à éliminer, manuellement ou chimiquement, tous les végétaux dans un rayon (rond) de 1,5 mètre autour du plant; supprimer toutes les herbes qui poussent sous le couvert de la couronne y compris la plante de couverture qui a tendance à envahir le rond et monter sur les palmes ; extirper toutes les souches de graminées ou autres mauvaises herbes présentes dans le rond.

Les ‘’ronds’’ permettent de détecter les régimes mûrs. En effet, lorsque les fruits se détachent et tombent dans le rond, cela indique que le régime est mûr. Les ronds permettent également de faciliter le ramassage des fruits détachés.

Le rabattage est aussi pratiqué durant cette période. Il consiste à couper à la machette les recrus forestiers et herbacés qui se développent dans les interlignes. L’on coupe toutes les souches au ras du sol sans détruire la plante de couverture, surtout dans les jeunes cultures de production.Le rabattage facilite la circulation dans la plantation et permet de lutter contre les mauvaises herbes qui peuvent étouffer les palmiers.Il faut signaler que toutes ces opérations sont programmées à l’avance.

A côté de tout cela, Il y a la surveillance sanitaire de la plantation qui se fait de façon permanente afin de déceler les symptômes d’attaques des ravageurs (insectes) avant que celles-ci ne soient graves et n’aient des conséquences sur la production.

AU CHAMP

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DROITS ET DEVOIRS DU TRAVAILLEUR

Article réalisé avec la contribution de la Direction des Ressources Humaines

Les congés sont des moments de vacances professionnelles marquées par une cessation d’activité. Ils sont liés à plusieurs facteurs et s’accompagnent dans certains cas d’une incidence financière.

Le travailleur dans l’exercice de ses fonctions a droit à plusieurs types de congés, mais certains d’entre eux sont plus fréquemment accordés ou demandés. Parmi eux, figure le congé annuel. Selon la loi, il est de 2,2 jours ouvrables (2,5 jours calendaires) par mois de travail. Il est accordé au travailleur après un an de service sous la forme de trente (30) jours calendaires.

Il est accompagné d’une incidence financière calculée au prorata du salaire et de la période de travail. L’employé peut donc se retrouver avec l’équivalent d’un salaire d’un mois ou d’un mois et demi. Une fois cette somme perçue, l’employé doit garder à l’esprit que le mois suivant il ne touchera pas son salaire.

Le congé de paternité, quant à lui, est de deux (2) jours. Il est porté à trois (3) jours s’il y a une cérémonie de baptême du nouveau né. Le congé de paternité est rémunéré comme une journée normale de travail. Les femmes ont aussi droit à un congé lié à la naissance. Il s’agit du congé de maternité qui est fixé à quatorze (14) semaines. C’est la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) qui s’occupe de la compensation financière puisque le contrat de l’employée est de facto suspendu pour cette période.

Le congé maladie ou congé longue maladie est accordé au travailleur lorsque, pour des raisons de santé, ce dernier ne peut pas exercer après des repos maladie successifs. La Direction, par le canal du médecin de l’entreprise, peut accorder à l’employé un temps de trois (3) mois renouvelables pour ses soins.

Le congé, un droit du travailleur

Le congé est obligatoire pour le travailleur car il doit se reposer pour pouvoir être productif. Comme le salaire, le congé est un droit ! Jouir pleinement de ce droit peut, dans certaines circonstances, entraîner un blocage dans la chaîne de production ou ralentir l’entreprise. Dans ce cas de figure, la Direction peut « négocier » avec le travailleur pour décider de sa période de vacances. Il ne s’agit pas de le priver de son droit, mais plutôt de pouvoir l’amener à choisir une période de départ bénéfique pour lui et l’entreprise. A ce niveau, l’employé peut aussi obtenir de sa Direction un congé fractionné sur toute l’année. Il pourra par exemple décider de partir pour deux (2) semaines après six mois et deux autres semaines plus tard. Une disposition qui serait utile à son entreprise dans la mesure où il pourrait être disponible au moment d’une forte production.

FOCUSsur les congés

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