pagESBlanches Spécial Science-Fiction

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No 11 GRATUIT NOUVELLES LITTÉRAIRES BANDES DESSINÉES ŒUVRES D’ART Martin Carli Francine Pelletier Jean-Louis Trudel

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Revue littéraire de l'École secondaire de Bromptonville

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No 11 GRATUIT

NOUVELLES LITTÉRAIRES

BANDES DESSINÉES

ŒUVRES D’ART

Martin Carli

Francine Pelletier

Jean-Louis Trudel

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Revue pagESBlanches / No 11, automne 2014 Éditeur et rédacteur en chef Donald Thibault

Comité éditorial Malik Claveau, Jacob Rouleau, Anne-Marie Bélisle, Raphaël Bélisle, Vincent Leclerc, Francis Paquette, Isaak Hétu, Louis-Philippe Carrier, Olivier Breton et Émile Couture. Avec la participation de Maria Dion, Ann-Sophie Poulin et Marie-Philippe Beauvais.

Collaborateurs Frédéric Fortin, Jordan Martineau, Amélie Fillion-Goyette, Élyna Bergeron, William Leblanc, Mathieu Normandin, Naomie Perreault, Marc-André Côté, Alex Trahan, Frédéric Labrie, Florence Simard-Lebrun, Camille Lamonde, Jérémie Leblanc, Julien Trudeau-Perron, Guillaume Dumoulin, Mathilde Benoît-Fortier, Kelly Nicol-Labonté

Page couverture Vincent Leclerc et Émy Gagné-St-Laurent (couleurs)

Correcteurs Carl Lemieux et France Roy

Imprimeur Impression JG

Pour nous joindre 819-846-2738 / [email protected]

Tous droits réservés. Le contenu de cette revue ne peut être reproduit sans autorisation de ses auteurs. Les textes n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada

ISSN 1916-4971

Présentation 4

Écrits et nouvelles

Une famille déchirée 5 Le vol de banque 6 La femme de chambre 7 Un amour empoisonné 8 Halloween meurtrier 9 Erreur fatale 11 Histoire de chasse 12 Psychopathe 13 Le mystère des ombres 15 L’abîme 20

Spécial Science-fiction

Entrevue avec Martin Carli 52 Le temps 55 Enfer robotique 56 Le virus dévastateur 57 Infection 58 Une drôle de crevette 59 L’histoire de Jenny Cooper 60 Homme mystérieux, arme dangereuse 61

Bandes dessinées

Le début d’une amitié 19 Les choix 25 R.E.D. 28

Un livre, un voyage 26

Contes

L’arbre magique 22 Le plus beau des cadeaux 22 La fée des étoiles 23 La première perle 24

Rencontres

Francine Pelletier 62 Jean-Louis Trudel 71

Une image, mille mots

Qui suis-je? 32 Persévérance 36 Aborigène 41 Notan 46

Jeu 80

revue littéraire et artistique

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Présentation

Bienvenue dans ce nouveau numéro de pagESBlanches, la revue littéraire ET ARTISTIQUE! Votre revue littéraire préférée a fait peau neuve après avoir fêté ses cinq ans. Certaines chroniques sont disparues alors que de nouvelles font leur apparition. pagESBlanches s’ouvre également sur d’autres réalisations des élèves en plus de l’écrit. Vous avez sans doute pu constater la nouvelle version de notre logo qui s’adapte ainsi à celui de l’École. Les histoires à suivre font partie du passé désormais. Chaque texte que vous lirez sont des histoires complètes maintenant. Dans ce numéro, le thème est la science-fiction. Vous pourrez ainsi lire des nouvelles littéraires traitant de futur, de créatures insolites et dangereuses, d’extraterrestres, etc. Cette édition contient également des histoires policières que vous pourrez lire dans les prochaines pages. À compter de ce numéro, pagESBlanches va vous présenter des œuvres d’art réalisées par des élèves. Les entrevues avec des auteurs en lien avec le thème demeure une force de votre revue et nous continuerons à rencontrer vos écrivains préférés. Finalement, ce numéro marque la fin de l’aventure pour quelques personnes qui ont été très présentes dans ces pages au cours de leur secondaire. Merci à Raphaël et Malik pour votre implication. Un énorme merci à Jacob et Vincent qui ont été des bras droits de premier ordre et qui ont fait que la revue continue de croître. En terminant, voici la nouvelle adresse courriel de la revue pagESBlanches :

[email protected]

Bonne lecture!

Donald Thibault,

Rédacteur en chef

Visitez notre site Internet :

www.esb.bromptonville.qc.ca/pagesblanches

Revue littéraire pagESBlanches

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par Amélie Fillion-Goyette

Quand j’entendis son nom suivant le mien, j’eus la panique de ma vie, comment ne pas détester l’objet de l’amour et des souffrances de mon bel Ethan? Et voilà que j’étais prise en équipe avec cette chipie d’Éliane Boucher, je devais l’endurer pendant 1h20, sans pouvoir lui crier des bêtises. La cloche sonna, j’allais rejoindre mon meilleur ami quand cette garce me tira par le bras et me supplia de faire en sorte qu’Ethan Malik ne l’aime plus, car elle ne pouvait plus le sentir. Malheur, mon ami arriva à ce moment et il devint rouge quand il remarqua la présence de sa bien-aimée. Contrairement à lui, moi, je rougis de colère parce que je ne pouvais plus supporter de le voir amoureux d’elle. Il sait bien que je n’aime pas sa belle, et que normalement je ne lui parlerais pas, alors pour ma défense, je dis que j’organisais un party chez moi, vendredi soir, et que j’ai pensé inviter mes deux tourtereaux préférés.

La semaine passa trop vite à mon goût, on était déjà vendredi soir, moi et Ethan commencions à préparer la maison pour la fête dans laquelle j’avais été dans l’obligation d’inviter ma pire ennemie. J’espérais seulement que ma colère ne prendrait pas le dessus. Pendant que le beau gentil, drôle et parfait garçon qui me servait d’ami préparait les boissons pour les invités, moi, je montais à la salle de bain pour me lancer de l’eau froide dans la figure. Je me regardai dans la glace et me dis : « Tu es capable Mackenzie, ne te laisse pas avoir, contrôle tes émotions. » Bien entendu, Éliane et ses amies furent les premières arrivées quand je retournai en bas.

La fête battait son plein depuis un moment. J’aperçus Éliane écartée du groupe, elle avait l’air épuisée, mon cœur battait de plus en plus vite. Je n’arrivais plus à me contrôler, l’heure de ma vengeance avait sonné. Sans réfléchir, je pris le premier objet près de moi, avançai doucement vers ma victime et l’assommai d’un bon coup sur la tête. J’entendis du verre éclater, puis des cris retentirent autour de moi, mais je me sentais vivante, puissante même. Je m’éloignai du corps et cherchai Ethan dans la masse. À minuit, les policiers et les autres étaient partis par contre je n’arrivais toujours pas à me calmer et encore moins à m’endormir. Comment pourrais-je expliquer ça à mon amour? Allait-il m’en vouloir? Ce sont les dernières pensées qui me traversèrent la tête cette nuit-là.

Le lendemain matin, tous les regards étaient braqués sur moi, une voix familière perça le silence malfaisant. Quand je me retournai, pour voir ce qui se passait, je tombai sous le choc, deux policiers avaient menotté Ethan. Je sautai sur ces deux inconnus qui menaçaient mon trésor, mais celui-ci me repoussa et me dit : « Désolé pour tout, au moins je ne souffrirai plus, on se revoit bientôt ma belle. »

Je ne comprenais plus rien, pourquoi Ethan était menotté à ma place? Il n’avait rien

fait, c’est moi qui avais tué Éliane! En fait, peut-être que je me trompais, Éliane avait l’air si

malade lors de mon attaque. Et si elle avait été empoisonnée? Mille questions me passèrent

par la tête, mais une idée resta claire, tout compte fait, Ethan m’aimait.

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par Marc-André Côté

Pourquoi le destin m’a-t-il choisi?

Je m’appelle Marcus. Je suis né non loin des montagnes du Trépas, dans une petite

ville nommée Cul-de-Lièvre. Ne me demandez pas pourquoi elle porte ce nom-là. Quand j’ai

rejoint l’ordre des Illuminos, je n’avais que huit ans. Court sur pattes, je devais suivre l’homme

qui me servait de père, mais qui refusait que je l’appelle papa.

Nous sommes arrivés au temple en après-midi, après avoir voyagé pendant trois jours

et deux nuits. Nous étions très fatigués. Mon père avait chevauché durant tout le trajet et, moi,

je devais le suivre sans faiblir, de peur de recevoir des coups.

Ma mère est morte en me donnant naissance. Elle était trop faible lorsque je suis né.

Depuis, mon père et moi vivions ensemble avec mes cinq sœurs. Ça n’allait pas très bien à la

maison. Nous avions eu de mauvaises récoltes et mon père avait vu ses filles mourir les unes

après les autres. Il ne reste que deux de mes sœurs et moi lorsque l’appel des élus allait être

fait.

Par miracle ou par malheur, j’ai entendu l’appel. Et dès que mon père l’apprit, nous

nous sommes mis en route vers le temple. Il était trop heureux de pouvoir se débarrasser de

moi légalement.

Père me laissa donc aux portes du temple alors que lui repartait vers la maison. Quand

le soleil laissa place à la lune, je crus que je devais faire quelque chose si je ne voulais pas

mourir de froid. J’ai pris mon courage à deux mains et je franchis la grille de la palissade qui

protégeait le temple.

Je déambulais dans le temple lorsque je finis par tomber devant la caserne des

chevaliers chargés de la protection. Les hommes durent penser que j’étais un page égaré, car

ils me servirent une bonne portion de ragoût et une tranche de pain frais. Je m’apprêtais à

avaler ma première bouchée lorsqu’un vieillard avec une longue barbe m’a touché l’épaule, ce

qui la paralysa d’un coup. Je n’arrivais plus à bouger mon bras!

« Que fais-tu parmi ces brutes épaisses? » demanda le vieillard.

Il retoucha mon épaule et je pus à nouveau utiliser mon bras. Il m’ordonna de le suivre.

Nous avons marché pendant dix minutes et sommes arrivés dans une salle où se trouvaient

quatorze enfants de mon âge, tous épuisés. Le vieillard me poussa parmi eux.

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par Camille Lamonde

Il y a de cela bien longtemps, alors que le seul endroit où habiter était l’océan, vivait

une sirène prénommée Naïla. Elle vivait avec toute la communauté de sirènes au fond de la

mer. Cette femme-poisson était spéciale, car elle avait un don. Celui de guérir par une simple

parole.

Naïla était très généreuse et dévouée envers sa communauté pour les guérir, grâce à

son don. Malheureusement, ce don avait des limites. Soudain, ses parents moururent de

vieillesse. La sirène, dévastée, fit tout en son pouvoir pour les réanimer, mais en vain.

Plusieurs amis étaient là pour la supporter dans cette épreuve. Ils lui envoyaient des biscuits,

de la soupe…

Un jour, la sirène vit une étoile de mer qui était si jolie qu’elle décida de s’en approcher.

Quand Naïla commença à la caresser, l’étoile lui demanda de la guérir, car elle ne voyait plus

que d’un œil. La guérisseuse a accepta et la belle étoile de mer put à nouveau voir de ses

deux yeux.

L’étoile la remercia en lui disant : « Puisque tu es si généreuse, je t’offre le don d’un

petit objet pour chaque larme que tu verseras. Tu penseras à moi. »

Naïla lui sourit, la remercia pour ce « don » spécial et partit. Quand elle revint chez elle,

une mère portait une jeune fille dans ses bras et lui expliqua qu’elle venait juste de mourir. Elle

voulait que Naïla puisse faire naître un sourire, pour montrer lors de ses funérailles que sa fille

était morte heureuse.

La jeune sirène passa une journée entière à tenter d’exaucer le vœu de la mère, mais

sans succès. Elle se remémorait en même temps la mort de ses parents. Elle partit pour

pouvoir méditer en paix.

Après quelques instants, la femme-poisson vit une huître. Elle était assise devant le

mollusque lorsque quelque chose tomba de ses yeux. Celle-ci alla dans l’huître et une perle se

forma. C’était le cadeau de l’étoile de mer. Les larmes de la sirène se transformait en perles en

touchant une huître, car tous et chacun considéraient Naïla comme une perle, une personne

irremplaçable.

Donc, quand vous verrez une perle dans les huîtres, pensez aux personnes qui sont

irremplaçables autour de vous. Ce sont leurs larmes versées, car malheureusement, ces

personnes aussi vivent des malheurs.

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Dessins et scénario : Jacob Bergeron Nathaniel Boudreault

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Bienvenue dans cette nouvelle section de pagESBlanches : Une image, mille mots. Cette section contient des œuvres d’arts réalisées par des élèves en arts plastiques de l’école. Vous pourrez voyager dans différents styles, et ce, avec différentes œuvres des élèves de secondaire 1 à 4. Ne dit-on pas qu’une image vaut mille mots? Merci à Mme Barbara Meilleur pour l’aide dans la réalisation de cette section.

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Les œuvres qui suivent ont été réalisées dans le cadre de la Semaine de la persévérance scolaire par les élèves de secondaire 5.

Amélie Côté

« Ce n'est pas la force, mais la persévérance, qui fait les grandes oeuvres. »

Samuel Johnson

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Par Anne-Marie Bélisle

Me perdre dans le temps… Je ne pensais pas que ma première journée de vacances allait se passer ainsi. Pourquoi moi? Pourquoi cette expérience? Je suis sûrement dans le passé, moi qui voulais aller dans le futur… Je suis coincée ici. Un bruit se fit entendre. En essayant de bouger, je me frappe la tête. Je m’évanouis. Je me réveille plus tard, dans la noirceur la plus totale de toute ma vie. Je ne vois plus mon corps et j’arrive à peine à bouger. Je me sens toute petite, trop petite. J’ai l’impression d’être dans une sorte de bulle géante, qu’on pousse de plus en plus. Soudain, je vois une toute petite lumière. Je tente de m’en éloigner le plus vite possible. Je ne veux pas mourir! Je suis encore si jeune, si adorable! Malgré moi, je m’approche, bien sûr. Je semble attirée par cette toute petite lumière. De plus en plus près, je sens les battements de mon cœur, il bat la chamade! Je pense faire une crise cardiaque avant d’arriver au bout de cette lumière. J’essaie de me convaincre de me calmer et que mon cœur reprenne un rythme habituel. C’est peut-être ça mon futur, mon avenir… Mourir perdue dans le temps. Je n’ai jamais vraiment mesuré les conséquences de mon voyage… Malgré mes nombreux efforts, je finis par me laisser attirer, la tête la première. Je vais peut-être passer par la guillotine. Je suis prête à mourir, je crois. Je sens qu’on me tire la tête puis, une lumière intense m’aveugle. Je ferme les yeux. Quelqu’un m’a prise, je me sens toute légère et gluante. Je suis revenue au jour de ma naissance! Je vois ma mère biologique, celle que je n’ai jamais connue, car elle est morte un mois après ma naissance. « Malissa….» murmura-t-elle. Sous le choc, je ferme les yeux. En les rouvrant, je me retrouve dans mon lit, entourée des robots qui m’ont lancée dans ce voyage dans le temps. Je me retrouve dans ce monde mécanisé qui est mon présent. Les larmes aux yeux, je murmure le nom de ma mère.

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Trouvez les 10 différences entre les deux dessins