Leçon 13 * 17–23 Décembre (page 104 de l’édition standard ...
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Page de garde
1) Introduction
2) Plan général de la séquence
3) Lexique
4) Leçon 1 : psychomotricité
5) Leçon 2 arts plastiques
6) Leçon 3 : média
7) Leçon 4 : mathématiques
8) Leçon 5 : synthèse et jeux de psychomotricité
9) Leçon 6 : drill
10) Choix du support
11) Analyse réflexive – après expérimentation
12) Conclusion
13) Sources
Table des matières :
Dans le cadre du module « eveilôTic », il nous a été proposé de créer un chef
d’œuvre. Nous avons choisi de traiter sur un sujet de géographie sous forme
numérique. Cette séquence est destinée au cycle 5-8.
Notre choix s’est porté sur « la découverte de l’espace » et plus particulièrement
sur sa construction et sa structuration. Il nous semblait pertinent de savoir se
repérer dans l’espace avec des élèves de 1ère primaire, dans un premier temps à
travers leur corps afin que le passage de la 3D à la 2D soit plus simple.
Cela permettra à la suite de la séquence d’être plus abordable.
Les choix d’exercices que nous avons faits ont inévitablement été dirigés par
rapport à notre thème. Durant toute notre séquence nous avons tenté d’avoir une
évolution progressive, logique et cohérente pour permettre à l’enfant
d’effectuer plus facilement les différents sauts conceptuels.
Ce travail vous présentera les différentes étapes de réalisation par lesquelles nous
sommes passés pour mettre sur pied ce chef-d’œuvre.
L’interdisciplinarité fut notre « maître mot ». Psychomotricité, art plastique,
mathématique, média,… Nous sommes persuadés qu’en variant les supports ou la
façon de travailler, les élèves assimileront plus facilement la matière et la
garderont en mémoire plus longtemps.
Nous espérons que ce travail répondra à vos attentes et sera à la hauteur de vos
exigences.
1) Introduction :
« Construction et structuration de l’espace »
Leçon 1 : psychomotricité
Timing : 1 heure
Objectifs : Savoir se repérer et se déplacer
au sein d’un espace avec son corps.
Déroulement : plusieurs jeux sont proposés :
- Maquette vivante
- Suivre le guide
- Suivre un plan
- Guider le robot
- …
Leçon 2 : Arts plastiques :
Timing : 1h30 à 2h
Objectifs : faire des hypothèses sur les différents points de
vues, se rendre compte, qu’en fonction de ma position, la vision
de l’objet change.
Déroulement :
- Par atelier, un objet simple au centre de l’ilot
- Les élèves devront dessiner ce qu’ils voient face à eux
- « Exposition » des dessins, mise en commun,
comparaison
- Nommer ces différents points de vues
Leçon 4 : Mathématiques :
Timing : 3 heures
Objectifs : savoir se représenter un espace sur un
plan et être capable de changer son point de vue.
Déroulement :
Comparaison des représentation 3D et 2D
- Activité collective avec des posters
- Activité avec des posters et des objets
- Activité individuelle image/plan
Codage et décodage de parcours
Changements de points de vues
Leçon 3 : média :
Timing : 1 heure 30
Objectifs : utiliser un vocabulaire précis ; relations topologiques et
projectives
Déroulement :
- 3 « ateliers sur tablette » (Etigliss & Power point)
Activité 1 : comparer la description de la position de l’objet
quand on change de points de vues
Activité 2 : Placer des objets en fonction des contraintes
Activité 3 : En fonction d’observation en 2 dimensions,
effectuer un déplacement ou se positionner en respectant des
contraintes.
Leçon 4 : Synthèse et jeux en psychomotricité :
Timing : 1 heure synthèse / 2 heures pour les jeux en psychomotricité.
Objectifs : laisser une trace écrite des différentes activités vécues.
Déroulement de la synthèse :
- Rappel oral de tout ce qui a été effectué.
- Création de la synthèse en groupe classe (photos des élèves pour illustrer le
vocabulaire)
- Distribution d’une synthèse
Déroulement : plusieurs jeux sont proposés :
- Chaises et cartons de couleurs - Pyramide humaine - Chorégraphie basée sur une danse
folklorique ou traditionnelle - Domino géant - Se repérer dans la classe - Mémoire
visuelle
Leçon 5 : Synthèse :
Timing : 2 heures
Objectifs : drill – vérification de la compréhension
Déroulement :
A travers un cahier d’exercices, les élèves le complètent seuls, en autonomie, et ils avancent à leur rythme. Les corrections se feront en groupe classe.
2) PLAN de la séquence
Leçon 1 : psychomotricité Leçon 2 : Arts plastiques Leçon 3 : média Leçon 4 : Mathématiques Leçon 5 : Synthèse & jeux Leçon 5 : Drill
1) Relations topographiques :
Ces relations représentent les rapports de proximité, de séparation,…
On utilise du vocabulaire tel : près de, loin de, en face de, contre, dedans, dehors,…
Cet exercice permet à l’enfant de situer de manière simple le positionnement
d’objets entre eux.
2) Les relations projectives :
Les relations projectives, précisent les positions relatives des objets en tenant
compte des différents points de vue que l’on peut avoir sur un même
objet : devant, derrière, à gauche de, à droite de, au départ de… Les relations
changent avec la position de l’observateur et requièrent donc une capacité de
décentration = décentrer son point de vue.
Après les relations spatiales vécues (lors des activités de psychomotricité), elles
doivent être transposées dans un espace représenté. Il s’agit ici d’une
représentation d’images photos sur tablette. Ils vont devoir utiliser la
représentation de l’espace sur des documents en 2D. Cela peut être déroutant pour
certains élèves.
3) Relations euclidiennes :
Elles précisent les directions (introduction d’un système de coordonnées) et les
distances (en les quantifiant). On peut par exemple donner une consigne du type :
« Á partir du bureau, avance de 2 mètres parallèlement aux fenêtres ». Ces
relations sont moins accessibles au début des primaires car elles impliquent en
particulier la maîtrise des rapports tels que « est parallèle à » ou « est
perpendiculaire à ». Elles impliquent aussi l’utilisation de mesures standardisées
conventionnelles ou non et l’utilisation de l’échelle.
3) Lexique :
Leçon 1 : Savoir se repérer dans l’espace par des jeux en
psychomotricité :
Matière : Psychomotricité
Quoi ? Repères spatiaux, construction et structuration de l’espace.
Qui ? Toute la classe.
Comment ? Par ateliers
Où ? Cours de récréation ou salle de gymnastique
Combien de
temps à
prévoir ?
1 heure
Compétences 4.1.2. Localiser un lieu, un espace :
- Situer : situation par rapport à soi et à des repères visuels
(devant, derrière, à droite, à gauche, entre,…)
Objectifs Savoir se repérer et se déplacer au sein d’un espace avec son
corps.
- Activité 1 : transposer la localisation d’objets d’une
situation à une autre
- Activité 2 : passer d’une représentation 3D à une
représentation 3D.
- Activité 3 : passer d’une représentation 2D à une
représentation 3D.
- Activité 4 : changer de point de vue pour être capable de
dicter un itinéraire
Cette leçon est une situation mobilisatrice. Ces activités permettent la découverte
de repères et la structuration dans l’espace. Plusieurs niveaux seront proposés aux
enfants. Pour les élèves, cela permet une différenciation, pour le professeur, cela
Séquence :
« Construction et structuration de l’espace »
Géographie
lui permettra une prise de connaissance sur les acquis des élèves grâce aux
différents niveaux de difficulté.
Pour comprendre comment ça marche, l’élève doit se baser sur son propre corps,
puis passer par des supports différents et plus éloignés (manipulation avec des
objets). Les supports abstraits et les schémas viennent par la suite.
Les sens sont donc au centre de notre expérimentation.
Quelques activités :
1) « Maquette vivante » :
Pour cette activité, il est nécessaire d’avoir une salle de gym pour l’effectuer. Le
professeur place des objets partout dans la salle comme : des bancs, des tapis, des
chaises, une bouteille, des cerceaux,…
Les élèves devront chacun imiter au mieux l’un de ces objets avec leur corps. Une
fois qu’ils seront placés, le professeur se positionnera debout, quelque part dans la
salle.
En fonction de la position du professeur, si celui-ci bouge, les élèves devront
reproduire l’espace défini. Cela amène une certaine forme mathématique :
translation ou symétrie centrale en fonction du déplacement.
Exemples :
Ce jeu travaille donc le positionnement, les formes, les proportions, la
transformation du plan et de l’espace,…
Les élèves font, à travers leur corps, de la géométrie par des relations topologiques,
projectives et euclidiennes.
2) « Suivre le guide » :
Activité à réaliser soit à l’extérieur, soit dans une salle de gym.
Au préalable, le professeur dessine au sol des grands quadrillés (5 sur 5). Á côté de
celui-ci se trouve le même quadrillage mais beaucoup plus petit avec une petite
voiture en plastique.
Les élèves devront faire des équipes de deux.
a) A effectue un chemin sur le grand quadrillage et B le suit de très près.
b) A effectue un autre chemin sur le grand quadrillage, B observe et le
mémorise afin de le faire dans un deuxième temps.
c) A effectue un autre chemin sur le grand quadrillage, B observe et le
mémorise afin de le transférer et de l’effectuer avec la petite voiture sur le
petit quadrillage.
Ce jeu permet de travailler les positions relatives ainsi que la distance de
déplacement. A travers leur corps, les élèves effectuent de la géométrie par
relations projectives et euclidiennes.
Variante : pour les élèves pour qui l’exercice est trop facile, le professeur peut lui
demander de verbaliser ses déplacements avec le vocabulaire le plus précis qu’ils
connaissent. Le but n’étant pas de le corriger mais de voir leurs connaissances.
3) « Suivre un plan » :
Á nouveau, un quadrillage est dessiné au sol. Chaque élève pioche un plan sur A4 qui
possède le même quadrillage que celui du sol. Le but sera qu’à partir de ce plan
l’élève effectue le même chemin à une plus grande échelle. Chacun à son tour
s’essayera au jeu.
Ce jeu travaille les positions relatives et la longueur du déplacement. L’objectif est
de comprendre un plan. Á travers leur corps, les élèves effectuent de la géométrie
par des relations projectives et euclidiennes.
4) « Guider le robot » :
A faire dans la cour de récréation, ou dans une salle de gym. Placez des cerceaux de
couleurs de sorte à former un « quadrillage ». Les élèves forment des groupes de 2.
L’un doit guider l’autre de la manière la plus précise possible.
Plusieurs manières de jouer sont possibles en fonction des acquis préalables de
chaque élève. On peut donc l’adapter très facilement, voici la progression :
1) Le guide peut dicter le chemin souhaité en utilisant les couleurs des
cerceaux.
2) Le guide doit dicter le chemin souhaité en utilisant un vocabulaire précis
autre que les couleurs !
3) Le guide, à l’aide d’un plan imposé, dicte le chemin en utilisant soit les
couleurs, soit un vocabulaire précis et adéquat.
Ce jeu travaille les positions relatives, la distance de déplacement. L’objectif est
d’arriver à dicter le chemin tout en prenant le point de vue de l’autre. Á travers leur
corps, les élèves effectuent de la géométrie par les relations projectives et
euclidiennes.
Cette dernière activité permet de déterminer les connaissances des élèves.
Matière : Arts plastiques
Quoi ? Repères spatiaux, construction et structuration de l’espace.
Qui ? Toute la classe.
Comment ? Par ateliers
Où ? En classe
Combien de
temps à
prévoir ?
1 heure 30 à 2 heures
Compétences 4.1.1. Utiliser :
- Utiliser des représentations de l’espace : espace auquel on a
directement accès : dessins d’un plan, d’un itinéraire vécu
dans cet espace sans nécessairement respecter les
proportions.
Objectifs Objectifs :
- Représenter des frontières.
- Passer d’une représentation 3D à une représentation 2D
- Découvrir les différents points de vues : de face, de profil,
de haut,…
Grâce au cours d’arts plastiques, nous pouvons créer un prolongement de notre leçon
concernant la structuration de l’espace.
Comment un enfant va-t-il représenter un objet vu de face, de profil, d’au-
dessus,… ?
Il serait envisageable d’observer certains objets placés devant les élèves. Ils
doivent les dessiner au fusain ou au crayon ordinaire à travers différents points de
vue.
Exemple : représentation d’une bouteille d’eau « Bru ».
Leçon 2 : Savoir se repérer dans l’espace à travers le
cours d’arts plastiques
Les élèves sont rassemblés en îlots. Au préalable, il peut être intéressant de
demander aux élèves d’amener des objets afin que nous puissions avoir un éventail
d’objets. Cela nous permettra d’en choisir un pas trop complexe à dessiner.
Prolongement :
Lorsque les dessins sont finis, les élèves pourront faire une « exposition ». C’est-à-
dire qu’ils pourront se balader en classe et observer les dessins de leurs camarades.
Ensuite, nous pourrions faire un jeu à l’aide de leurs œuvres:
- Le professeur ramasse tous les dessins.
- Les élèves sont contre le mur.
- Le professeur donne un dessin à un élève. L’élève, quant à lui, doit retrouver
dans un premier temps l’objet dessiné, ensuite le point de vue que l’auteur du
dessin aura représenté.
Matière : Média
Quoi ? Repères spatiaux, construction et structuration de l’espace.
Qui ? Toute la classe.
Comment ? Par ateliers à l’aide de tablettes numériques (3 ativités)
Où ? En classe
Combien de
temps à
prévoir ?
1 heure 30
Compétences 4.1.1. Utiliser :
- Utiliser des repères spatiaux : fixes choisis dans un milieu
proche.
- Utiliser des représentations de l’espace : espace auquel on a
directement accès : dessins d’un plan, d’un itinéraire vécu
dans cet espace sans nécessairement respecter les
proportions.
4.1.2. Localiser un lieu, un espace :
- Situer : situation par rapport à soi et à des repères visuels
(devant, derrière, à droite, à gauche, entre,…)
Objectifs Objectifs :
- S’orienter, se déplacer dans son environnement proche
- Être capable de se situer sur un plan et s’y déplacer
- Reconnaître la droite et la gauche dans différentes
positions
- Passage d’une représentation 2D à une représentation 3D
- Être capable de placer des objets en fonction de certaines
contraintes.
- Comparer la description de la position de l’objet quand on
change de points de vue
Leçon 3 : Savoir se repérer dans l’espace et structurer
son espace à travers un outil multimédia :
1) Activité sur la structuration de l’espace :
Programme : Power point
« Découverte de l’espace »
Mode d’emploi :
Objectifs du jeu :
- Apprentissage d’un vocabulaire précis au sein d’un espace. Celui-ci se porte
surtout sur les relations projectives.
- L’élève sera capable de décentrer son point de vue.
(L’élève doit pouvoir se projeter “à la place de…”.)
A la fin de l’exercice, il sera capable de se placer correctement en fonction d’un objet, dans
le but d’avoir la même prise de vue que celle sur les photos du jeu. (=transfert)
- L’élève sera capable de verbaliser ces déplacements.
- Effectuer un déplacement en fonction des contraintes/consignes
Mode d’emploi :
La présence du signe “audio” prévient l’élève d’une consigne à écouter. L’élève doit
cliquer sur celui-ci et lancer l’audio en appuyant sur “play”
Pour découvrir la classe de manière plus détaillée, l’élève doit cliquer sur les étoiles
jaunes de son choix. Il doit toutes les “visionner”. L’ordre n’est pas important.
En fonction des consignes données, l’élève doit se déplacer au sein de la classe
virtuelle à l’aide des flèches de couleur.
Pour revenir à la page initiale, la page de garde, l’élève clique sur la “maison”. A
partir de là, il choisit une autre étoile jaune dans le but de continuer sa découverte.
Lorsque l’élève a fini, il clique sur la gommette “fin”. Une dernière dia apparaît. Elle
propose à l’élève de s’essayer à l’exercice dans un espace réel, celui de sa classe.
(=passage de la 2D à la 3D)
Remarques :
- Pour pouvoir effectuer ce jeu, il faut avoir l’application “Power Point” sur
l’ordinateur, tablette,…
- Nous avons au sein de la classe un outil didactique qui peut être une aide pour
certains élèves. Un panneau avec la main droite et la main gauche
représentées. Il y a un panneau accroché sur chaque mur de la classe. Ce qui
permet à l’élève d’avoir un repère constant “droite, gauche” malgré le
changement de direction.
- Nous conseillons à l’instituteur d’accompagner les élèves dans cette
découverte et, après chaque objet (étoile jaune) observée, de stopper
l’activité et de faire un transfert de la 2D en 3D, c’est-à-dire, demander par
exemple à l’enfant de poser son plumier sur le banc et de se placer à droite
du plumier.
Difficultés possibles :
- Vocabulaire spécifique de la relation projective.
- S’imaginer “ être à la place de…” pour pouvoir se placer du “bon côté” de
l’objet en fonction de la consigne donnée.
Exemple : positionne-toi à droite du plumier. Attention, l’enfant pourrait
penser qu’en se mettant à droite du plumier, c’est incorrect car le plumier se
trouve à gauche de l’enfant. D’où l’importance qu’il comprenne que c’est lui qui
doit se placer à droite du plumier et pas le plumier qui se place à droite de
l’enfant. C’est l’élève qui est en déplacement.
= difficulté à se décentrer.
Liens avec le cours de la didactique de la géographie :
Les relations projectives précisent les positions relatives des objets en tenant
compte des différents points de vue que l’on peut avoir sur un même
objet : devant, derrière, à gauche de, à droite de, au départ de… Les relations
changent avec la position de l’observateur et requièrent donc une capacité de
décentration = décentrer son point de vue.
Après, les relations spatiales vécues (lors des activités de psychomotricité) doivent
être transposées dans un espace représenté. Il s’agit ici d’une représentation
d’images photos sur tablette. Ils vont devoir utiliser la représentation de l’espace
sur des documents en 2D. Cela peut être déroutant pour certains élèves.
Prolongement : difficultés supplémentaires :
Après avoir demandé aux élèves de se placer à droite du plumier, ils doivent décrire
la position de l’objet par rapport à lui-même.
1) Il doit se décentrer pour se placer correctement par rapport à un objet en
fonction d’une consigne.
2) Il se recentre et nous décrit l’emplacement de l’objet par rapport à lui.
Par groupes de deux et pour vérifier la compréhension des jeux.
Un des élèves devra donner une consigne à son camarade de jeu.
Exemple : positionne-toi sur la chaise.
Si l’élève se positionne bien, l’autre, à l’aide de la tablette doit prendre une
photo.
2) Activité sur la structuration de l’espace :
Programme : Etigliss sur tablette
« Placement des étoiles »
Mode d’emploi:
1) Objectifs du jeu:
- Apprentissage d’un vocabulaire précis au sein d’un espace. Celui-ci porte
surtout sur les relations topologiques.
- L’élève doit pouvoir se projeter “à la place de…”.
A la fin de l’exercice, il sera capable de placer correctement un objet en
fonction du vocabulaire utilisé.
- L’élève sera capable de verbaliser le placement des objets.
2) Mode d’emploi:
Le petit haut-parleur signifie qu’il y a une consigne à écouter. Pour écouter la
consigne, il faut cliquer sur le haut-parleur.
Les étoiles rouges, jaunes et bleues sont à replacer sur chaque image en
fonction de l’énoncé écouté. Si une étoile est mal placée, elle retournera à
sa place initiale. Si une étoile est bien placée, elle restera là.
3) Remarques :
- Pour pouvoir faire ce jeu en classe, il faut avoir une tablette ou un
ordinateur. Le jeu est fait sur “Active Inspire”.
4) Difficultés possibles :
- Bien positionner les étoiles de couleur sur l’image de la classe.
- Avoir du mal à se positionner mentalement dans l’image pour pouvoir replacer
les objets.
5) Liens avec le cours de la didactique de la géographie :
Cet exercice fait vivre à l’enfant des relations topologiques. Ces relations
représentent les rapports de proximité, de séparation,…
On utilise du vocabulaire tel que : près de, loin de, en face de, contre, dedans,
dehors,…
Cet exercice permet à l’enfant de situer de manière simple le positionnement
d’objets entre eux.
3) Activité sur la structuration de l’espace :
Programme : Etigliss
« Vrai ou faux »
Photo
Mode d’emploi :
1) Objectifs du jeu :
- Vérifier les connaissances de l’élève quant au vocabulaire topologique.
- Reconnaitre si les bons termes du vocabulaire sont utilisés ou non.
- Utiliser ce vocabulaire pour décrire la place d’un objet dans l’espace.
2) Mode d’emploi:
Sur l’écran s’affiche une photo d’une classe ainsi que 5 questions. On peut également
y voir s’afficher 2 colonnes : une “VRAI” et une “FAUX”.
La consigne de l’exercice est la suivante :
“Replace chaque phrase dans la bonne colonne : “VRAI ou FAUX”.
Celle-ci ainsi que les différentes phrases peuvent être dites vocalement.
Les élèves doivent alors lire chaque phrase, observer l’image de fond pour ensuite
se rendre compte si celle-ci est vraie ou fausse. Si la phrase est vraie, l’enfant
place la phrase dans la colonne de gauche “VRAI” et si la phrase est fausse, l’enfant
place la phrase dans la colonne de droite “FAUX”.
Si l’enfant ne met pas la phrase dans la bonne colonne, celle-ci revient aussitôt à sa
place.
3) Remarques :
- Il faut que chaque enfant ait sa tablette avec l’activité installée pour pouvoir
réaliser cet exercice.
- Il faut que l’application “Eti Gliss” soit installée sur chaque tablette et que
l’enseignant maitrise l’application.
- Il faut que l’exercice créé sur ordinateur soit transféré sur l’application “Eti
Gliss” d’une tablette pour que l’on puisse vérifier qu’il fonctionne bien.
4) Difficultés possibles :
- La lecture des phrases.
- L’enfant peut avoir du mal à bien voir où sont positionnés les objets les uns
par rapport aux autres.
- Le vocabulaire topologique si celui-ci n’est pas maitrisé.
5) Liens avec le cours de la didactique de la géographie :
L’exercice consiste à travailler avec les enfants les relations topologiques telles
que : à coté de, en dessous de, entre,…
Il permet à l’enfant de comprendre et de décrire la place d’un objet par rapport
à un autre.
Matière : Mathématique
Quoi ? Comprendre et utiliser les représentations de l’espace en 2
dimensions afin de pouvoir les transférer en 3 dimensions plus
facilement.
Qui ? Toute la classe.
Comment ? Par ateliers en groupe classe.
Où ? En classe
Combien de
temps à
prévoir ?
3 heures
Compétences 4.1.1. Utiliser :
- Utiliser des représentations de l’espace : espace auquel on a
directement accès : dessins d’un plan, d’un itinéraire vécu
dans cet espace sans nécessairement respecter les
proportions.
Objectifs Objectifs :
- Savoir se représenter un espace en 3D sur base d’un plan
- Être capable de se situer sur un plan et s’y déplacer
- Reconnaître la droite et la gauche dans différentes
positions
- Se repérer sur le plan d’une classe, d’une école, d’une ville
Savoir se repérer dans l’espace passe également par la représentation de l’espace
sur plan. Par ces différentes activités, les élèves vont réussir à résoudre des
problèmes de localisation, de déplacement mais également de changement de point
de vue.
Ils vont raisonner sur le plan en évoquant mentalement, de façon perceptive et
motrice, l’espace réel qui est représenté sur l’image 3-D.
Le plan deviendra alors un véritable substitut mental de l’espace qu’il représente.
Leçon 4 : comprendre et utiliser les représentations de l’espace
en 2 dimensions à travers le cours de mathématique :
Différentes activités prévues
COMPARAISON DES REPRESENTATIONS 3-D et 2-D
1. Activité collective avec des posters
1ère phase :
Le professeur affiche un poster représentant un dessin d’une ville se situant sur la
côte. Les enfants doivent alors l’observer et le décrire en prenant tout le temps
dont ils ont besoin afin d’explorer le dessin en détail.
Le professeur peut aider les enfants à identifier les différents bâtiments et peut
répondre aux questions de vocabulaire. Ex : « Comment s’appelle l’abri pour les
bateaux ? » - Un port.
La description du poster permettra d’en ressortir la structure du paysage et les
différents repères qu’on peut y trouver et qu’on utilisera avec le prochain poster.
Enfin, on conclut l’observation et la description de ce poster par la compréhension
de cette image comme vue aérienne en demandant, par exemple, aux enfants « Si
c’était une photo, où se trouverait le photographe ? »
Matériel nécessaire : Poster du dessin de la ville
2ème phase :
Le professeur affiche à présent le deuxième poster, à coté du premier, qui
représente la même ville mais cette fois-ci sous forme de plan. Il invite alors les
enfants à comparer les deux posters. Une fois que ceux-ci ont compris qu’il
s’agissait de la carte de la même ville, ils vont essayer de repérer les lieux observés
sur la première carte. (Pour aider les enfants, le professeur peut lire les différents
noms écrits sur la carte).
On va alors constater que plusieurs éléments du poster 1 ne se retrouvent pas sur le
deuxième (comme les voitures, les vaches, les tracteurs,…)
Matériel nécessaire : Poster du plan de la ville
2. Atelier avec les posters et les objets
Le but de cet atelier est d’approfondir l’analogie entre les deux représentations du
même paysage. Les enfants se placent autour d’une table sur laquelle les deux
posters seront déposés ainsi que divers jouets (voitures, vaches, maisons,
personnages…) ou objets pouvant symboliser certains édifices (plaque verte Légo,
boîte d’allumettes,…).
Ils vont d’abord replacer les objets sur le poster 1 (représentant le paysage de la
ville sous forme de dessin) pour ensuite en faire de même mais sur le poster 2
(représentant la ville sous forme de carte/plan).
Matériel nécessaire : les deux posters + jouets
3. Activité individuelle avec images et plan
Le professeur va donner à chaque élève le plan de la ville, réduit sous forme A4,
ainsi que des photos de différents éléments du poster 1, donc de la ville dessinée (le
château fort, le terrain de foot,…). Ils vont alors devoir les découper et les
replacer sur la carte reçue après avoir colorié sur leur dessin les points d’eau en
bleu, les bois en vert, les chemins de fer en noir et les routes en brun afin d’avoir
certains repères sur leur carte.
Matériel nécessaire : Plan de la ville
en A4 + images à découper
CODAGE ET DECODAGE DE PARCOURS
1. Décodage de parcours
Chaque enfant reçoit un plan de la ville avec trois parcours tracés en pointillés.
Á partir d’images, l’enfant va devoir décrire, « raconter » les différents parcours
tracés sur la feuille. Il aura reçu en plus pour s’aider une feuille sur laquelle il
pourra coller les images de la ville correspondant aux différentes étapes du
parcours.
Une fois qu’ils ont fini, les élèves vont mettre en commun avec leur voisin ce qu’ils
ont fait.
Matériel nécessaire : la feuille avec les parcours tracés, les images à découper, la feuille
avec les cases vierges
2. Codage de parcours
Il s’agit de l’activité inverse de la précédente : les enfants reçoivent cette fois-ci la
même feuille que celle qu’ils avaient complétée pour l’activité précédente sauf que
les images correspondant aux différentes étapes des parcours auront déjà été
collées. Ils devront alors tracer sur une carte vierge les différents parcours.
Matériel nécessaire : Feuille de parcours vierge, la feuille avec les cases remplies
CHANGEMENT DE POINT DE VUE
Carte avec les différents parcours tracés
La feuille de cases à compléter avec les images à découper
1. Le jeu du photographe
Les enfants se réunissent tous autour d’une table sur laquelle est posé le poster de
la ville dessinée que nous avions utilisé précédemment. Le professeur montre aux
enfants différentes images correspondant à des photos de la ville prises sous
différents angles et leur demande à quoi ces images peuvent correspondre avant de
leur expliquer ce qu’elles sont. Il leur demande alors d’où ces images ont pu être
prises et de vérifier leurs hypothèses en se plaçant par rapport au poster comme
s’ils étaient le photographe. Attention à bien faire justifier les enfants
verbalement.
(On peut également prendre un playmobile pour illustrer le photographe).
Matériel nécessaire : Le poster du dessin de la ville et des images de points de vue
découpées
Exemples d’images
Matière : Synthèse et psychomotricité
Quoi ? Garder une trace de l’apprentissage et vérifier la compréhension
et les acquis des élèves sous forme de jeux.
Qui ? Toute la classe.
Comment ? En groupe classe, ensuite par petits groupes.
Où ? En classe, puis dans la cour de récréation.
Combien de temps à
prévoir ?
1 heure 30
Compétences 4.1.1. Utiliser :
- Utiliser des représentations de l’espace. Espace auquel on
a directement accès : dessins d’un plan, d’un itinéraire
vécu dans cet espace sans nécessairement respecter les
proportions. ( Synthèse)
4.1.2. Localiser un lieu, un espace :
- Situer : Situation par rapport à soi et à des repères
visuels (devant, derrière, à droite, à gauche, entre,…) (
jeux de psychomotricité).
Objectifs Objectifs :
- Passer d’une représentation 2D à une représentation 3D
(synthèse).
- Connaître du vocabulaire spatial dans le but de pouvoir
décrire.
- Interpréter la représentation de la localisation des objets
- Tracer un chemin ou effectuer un déplacement en
respectant des contraintes.
- Reconnaître la droite et la gauche dans différentes
positions.
Leçon 5 : Synthèse et jeux en psychomotricité
1) Synthèse :
Après avoir vécu toutes ces leçons, nous ferons une synthèse en groupe classe.
En groupe classe, nous complèterons les pointillés et nommerons chaque position
spatiale dans le but que les enfants gardent une trace écrite du vocabulaire acquis.
Prolongement : les élèves devront construire eux-mêmes la synthèse à travers leur
corps. Á l’aide des tablettes et par groupe de deux, les élèves devront se
photographier dans la situation de leur choix afin de représenter au mieux le
vocabulaire spatial.
2) Jeux en psychomotricité :
Exemples d’activités :
1. Chaises et cartons de couleur (relations topologiques/relations Projectives)
Avant de commencer l’activité, nous expliquons le code couleurs aux élèves.
- Carton jaune : se placer au-dessus de la chaise
- Carton rouge : se placer à droite/à côté de de la chaise
- Carton bleu : se placer à gauche/à côté de de la chaise
- Carton vert : se placer derrière la chaise
- Carton orange : se placer en dessous de la chaise
- Carton … : se placer devant la chaise
Plusieurs chaises sont dispersées dans la salle. Les élèves, à notre signal, courent
partout dans la salle. Lorsque nous sifflons, nous montrons un carton de couleur, les
élèves doivent se placer le plus rapidement possible au bon endroit.
Variante : reprendre les règles du jeu « la chaise musicale ». Enlever une chaise au
fur et à mesure afin de sélectionner l’élève le plus rapide.
2. Pyramide humaine
Les élèves sont répartis par groupes de 7. Le capitaine d’équipe reçoit l’image d’une
pyramide qu’il doit reproduire avec son équipe. Le reste de l’équipe ne peut pas voir
l’image. C’est au chef d’équipe de s’exprimer correctement afin que son équipe
puisse bien se placer.
Exemple : Charles et Renault doivent se placer à droite d’Emilie et à genoux. Loïc
doit se placer en dessous de Renault en étant couché,…
3. Chorégraphie basée sur une danse folklorique ou traditionnelle
L’enseignant crée une chorégraphie adaptée au niveau des élèves. Au départ nous
sommes dans une procédure « d’imitation ».
- 2 pas à gauche
- 3 pas à droite
- 2 en avant
- 4 en arrière
Variante : les élèves peuvent ajouter eux-mêmes des pas par la suite.
4. Domino géant
Une feuille est collée sur le ventre de chaque élève. Ils doivent réussir à créer le
domino géant grâce aux mêmes règles que celles du domino normal.
Exemple : un élève a la couleur rouge, un autre a une image représentant un
bonhomme placé à droite d’un tableau. Un autre élève a la couleur orange, il doit
s’associer avec la personne qui a l’image d’un bonhomme situé en dessous d’un banc.
Variante : rajouter un « trinôme » avec les noms écrits en lettres.
5. Se repérer dans la classe
Savoir se déplacer dans une classe. L’élève doit parcourir la classe d’un point de
départ à un point d’arrivée grâce aux consignes du professeur tout en mémorisant
et en verbalisant ses déplacements. Il doit savoir revenir en arrière par le même
chemin que celui emprunté à l’aller.
Variante : un élève peut dicter le chemin à un autre élève. Le faire comme un
aveugle, les yeux bandés.
6. Mémoire visuelle
Une photo en A3 apparaît pendant quelques secondes. Les élèves doivent mémoriser
le plus d’informations possibles. Après 20 secondes l’image disparaît. Les élèves
doivent être capables d’expliquer ce qui se trouvait sur l’image en utilisant des mots
adéquats à la structuration dans l’espace.
Exemple : le tableau est à droite de l’armoire. Le pot de fleur est sur la table. Le
chat est sur le fauteuil. Le fauteuil est en dessous du tableau,….
Matière : Géographie
Quoi ? Garder une trace de l’apprentissage et vérifier la compréhension
et les acquis des élèves sous forme de jeux.
Qui ? Toute la classe.
Comment ? De manière individuelle
Où ? En classe
Combien de temps à
prévoir ?
2 heures
Compétences 4.1.1. Utiliser :
- Utiliser des repères spatiaux : objets choisis dans un
milieu proche
- Utiliser des représentations de l’espace : espace auquel on
a directement accès : dessins d’un plan, d’un itinéraire
vécu dans cet espace sans nécessairement respecter les
proportions. ( Synthèse)
4.1.2. Localiser un lieu, un espace :
- Situer : Situation par rapport à soi et à des repères
visuels (devant, derrière, à droite, à gauche, entre,…) (
jeux de psychomotricité)
Objectifs Objectifs :
- S’entraîner sur tous les objectifs travaillés durant la
séquence.
- Vérifier la compréhension de la séquence.
Pour terminer cette séquence, quoi de mieux qu’un petit dossier de jeux pour driller
les élèves.
Voici un éventail d’exercices que l’on propose dans le dossier en annexe :
Leçon 6 : « Drill, dossier d’exercices »
Pourquoi utiliser les tablettes numériques ?
Les tablettes numériques nous permettent de créer des jeux interactifs. Les
avantages des tablettes comparés aux feuilles d’exercices sont :
- Elles permettent de varier fondamentalement les exercices.
- Travailler sur tablette aura tendance à jouer sur la motivation des élèves.
- Les tablettes les aideront à passer progressivement de la 2D à la 3D.
- Les élèves n’ont pas peur car ils peuvent se tromper, recommencer,… ce sera
source de progression.
- Pour certains exercices il y a un système de correction autonome, pour
d’autres ils lient le 2D (photo d’une chaise) à la 3D (devoir se positionner
comme sur la photo)
- …
Qu’est-ce que cela amène de plus à la leçon ?
Travailler sur tablette amène une certaine originalité, cela sort du quotidien. Pour
les enfants, les tablettes sont généralement utilisées pour le plaisir. C’est pourquoi,
l’utiliser dans un cadre d’apprentissage les motive davantage car ils ont associé la
tablette à « jeux, loisirs »
Cela amène pour certains de l’émerveillement.
10) Choix du support :
Le 27 novembre 2015, nous avons eu l’occasion de pouvoir expérimenter une partie
de notre séquence à l’école du Biéreau dans la classe de première primaire chez
Madame Nathalie. Celle-ci portait donc sur la structuration de l’espace. Notre
objectif principal de cette leçon était de conscientiser les élèves sur le fait qu’il est
plus facile de s’exprimer, d’expliquer ou encore de décrire quelque chose s’ils
possèdent un vocabulaire adéquat. Cela leur permettra également de faire passer un
message plus rapidement.
Les élèves ont tendance à dire « là, là-bas, ici,… » tout en montrant du doigt. Or, il
est plus facile de dire « à droite de, devant la chaise,… »
Pour cette expérimentation, nous nous sommes réparti les rôles :
- Sacha « secrétaire » : observe et prend note de tout ce qu’elle remarque
dans le but de rendre notre analyse reflexive pertinente.
- Sophie, Mercedes et Corentin « professeurs » : nous profitons d’être
plusieurs pour travailler en ateliers.
1) Notes / observations de la leçon : Sacha
1. Brainstorming
Se situer, se placer dans la classe : cela vous fait penser à quoi ?
- Rouler à vélo
Relance : comment faites-vous pour vous imaginer un endroit ?
- Dans la forêt
Comment fait-on pour se retrouver dans la foret ?
- On utilise les panneaux
- On utilise son téléphone
Et si on n’a pas de téléphone, alors comment va-t’on faire ?
- En se déplaçant, en marchant.
- Je regarde, j’utilise mes yeux
11) Analyse réflexive après expérimentation :
- Utiliser ses oreilles pour écouter. Les bruits peuvent nous aider à se
déplacer.
- Utiliser une carte et si on n’a pas de carte alors on demande à des gens
dans la rue.
- On peut suivre la lumière.
- On peut regarder des flèches.
Si william doit expliquer le chemin à Eva. Comment va-t-il faire ?
- Il peut utilise une carte
- Il peut utiliser la voix
- Il peut dire : « c’est par-là ou c’est par-là » ?
Comment peut on expliquer le chemin si une personne ne nous voit pas,
avec des mots ?
- C’est à droite
- C’est à gauche
- C’est tout droit
- C’est tout devant
- C’est derrrière
- ….
Les élèves racontent un peu n’importe quoi, parfois ils partent dans tous les sens
(ex : utiliser des jumelles).
La dernière relance faite par Mercedes les éclaire complètement. C’est beaucoup
plus facile d’utiliser sa bouche pour expliquer clairement un chemin.
2. Psychomotricité jeu : guider le robot : Corentin
« Ici on va faire le jeu du robot, je vous explique : vous êtes à chaque fois par deux.
Une des deux personnes va être le robot, le robot va devoir se déplacer dans la
classe en écoutant ce que dit son camarade. Les robots et les guides ont leurs mains
dans le dos. Le guide peut uniquement utiliser sa bouche pour guider et le robot doit
ouvrir grand ses oreilles».
Au départ, les élèves avaient du mal à se lancer. Une fois qu’un groupe a démarré,
les autres ont eu plus facile à suivre.
Si c’était à refaire, serait-il intéressant de donner des cartes par lequel les robots
doivent passer ? Ex : tableau, lavabo, bibliothèque, porte, …
Ensuite, les binômes changent et deviennent des guides.
Remarque : la différence de niveau est assez impressionnante. Certains binômes
jonglent facilement avec le vocabulaire et l’utilisation de l’espace, d’autres pas du
tout.
Questions : est-ce que l’activité était facile ? Est-ce-que quelqu’un a eu des
difficultés ?
- Moi j’ai eu peur de me cogner quand j’étais robot car je n’avais pas assez
d’informations.
- Au début, ce n’était pas facile.
- Quel objet aurais-tu pu utiliser pour avoir plus facile ? Auriez-vous pu
utiliser plus le matériel ?
« On va faire un dernier test. Maintenant, vous devez utiliser uniquement du
matériel pour guider votre robot. Ex : passer entre les deux tables, suivre les
bancs, contourner la chaise, … ».
- Va à la poubelle.
- Va près d’un bac.
- Va tout droit devant l’armoire.
- Va près du bureau de madame
Les élèves ont du mal à ne pas montrer avec leur doigt. Ils disent : va près de la
chaise là-bas, ici, … Ils ne sont jamais très précis. Ou alors ils passent leur temps à
dire à gauche, à droite, à gauche à droite, …
3. Ateliers avec les tablettes
« Maintenant, on va faire trois petits groupes. Vous allez recevoir des tablettes
mais vous n’y touchez pas ».
La gestion de l’atelier reste cependant difficile. De plus, il y a l’excitation des
tablettes, ce qui augmente la tension de la classe.
On peut directement percevoir ceux qui ont l’habitude de tenir des tablettes par
rapport à la façon dont ils tiennent la tablette.
Ce n’est pas évident d’être avec 24 élèves et 24 tablettes sonorisées dans la même
classe, cela fait beaucoup de bruit. Il faudrait penser à avoir des écouteurs pour
chaque élève.
Le temps de chaque activité n’est pas similaire pour chaque jeu. Du coup, certains
élèves ont terminé avant d’autres.
Il y a eu certaines complications avec certaines tablettes :
- Certaines tablettes demandaient le wifi.
- D’autres tablettes passaient en mode diaporama et non en activité.
- Sur une tablette, le son ne fonctionnait pas
- …
Le groupe qui a eu le plus facile était le groupe de Sophie. Celui-ci était placé en
cercle. Cela facilitait la gestion de groupe.
Mercedes a décidé, après expérimentation des tablettes, de réaliser son activité de
structuration de l’espace en réel avec le corps.
Corentin en a donc profité pour récupérer les tablettes de Mercedes et donner à
son groupe une deuxième activité à réaliser.
Nous n’avons pas eu le temps de faire tourner les ateliers à cause du manque de
temps mais nous avons expliqué à l’ensemble de la classe les différents ateliers afin
que les élèves ne soient pas frustrés et sachent ce que les autres camarades de
classe ont fait.
Cela permet de restructurer l’objectif et de faire verbaliser les élèves. On peut
constater que ce n’est pas évident pour eux d’expliquer ce qu’ils ont fait en utilisant
le vocabulaire adéquat.
4. Synthèse
« On va rassembler toutes ses idées. Tout ce qui était pareil dans chaque atelier ».
Certains élèves trouvent cela facile. D’autres ne sont pas attentifs et ne suivent
pas.
2) Ressenti des « professeurs »
SOPHIE :
Comment as-tu vécu cette expérience ?
Bien ! J’ai vraiment apprécié de pouvoir expérimenter nos activités ! Ca m’a permis de voir ce que cela
donnait en vrai, contrairement aux autres travaux réalisés. C’est très enrichissant puisqu’on peut
vraiment se rendre compte des difficultés de la réalité. La principale difficulté fut la gestion du
temps puisque les enfants étaient plus lents que nous ne l’imaginions, ils avaient besoin de plus de
temps pour comprendre et pour réaliser les différents exercices présentés. Comme nous venons de
chez les grands, je pense qu’on a eu du mal à s’adapter au rythme des premières primaires. De plus, le
fait que nous les fassions travailler avec des tablettes n’a pas arrangé la chose puisqu’ils étaient tout
excités à la vue de celles-ci. Il a donc fallu plusieurs fois ramener le calme, ce qui nous a également
fait perdre du temps.
J’ai aussi pu me rendre compte que tout ne se passait pas toujours comme prévu au niveau de
l’exercice d’Eti Gliss qui n’a malheureusement pas donné ce que j’espérais.
Le fait de pouvoir expérimenter notre leçon avant de la présenter est donc très enrichissant puisqu’on
peut vraiment à présent mettre le doigt là où ça ne va pas, là où les enfants rencontrent des
difficultés, ceci afin d’améliorer au mieux notre travail.
Je suis également ravie d’avoir pu donner une autre activité dans une classe de première puisque j’ai
pu prendre conscience de la réalité de donner cours dans cette année au niveau de la gestion du temps
mais aussi des difficultés qui peuvent être rencontrées au niveau des consignes ou même du
vocabulaire utilisé quand je m’adresse à eux.
(EX : le mot « synthèse » leur est totalement inconnu).
MERCEDES :
Et si c’était à refaire ? Pistes d’amélioration ? Je n’utiliserais tout simplement pas l’application « Eti Gliss » puisqu’elle n’a pas du tout donné ce que
j’espérais :
- Il n’y avait pas moyen de réécouter la consigne. Elle fut dite à l’ouverture de l’exercice mais
pour les élèves distraits, il leur était impossible de la réécouter.
- Il n’y avait aucun moyen d’écouter les différentes phrases et les cases « Vrai » et « Faux », il
était donc obligatoire de savoir lire pour réaliser l’exercice.
- Les phrases étaient écrites en noir et étaient donc très peu lisibles, même pour moi.
J’ai donc du faire l’exercice avec mon groupe d’élève pour que je puisse leur faire la lecture mais les
tablettes n’affichaient pas l’exercice de la même façon. Les différentes phrases n’étaient pas placées
au même endroit sur l’image. Je dus donc montrer à chaque élève, avec mon doigt, de quelle phrase je
parlais. Pour un exercice voulant favoriser l’autonomie des élèves, ce n’était pas réussi.
De plus, il fallait une connexion internet pour ouvrir l’exercice. Du coup, certaines tablettes n’ont pas
voulu ouvrir l’application.
Mis à part cela, les enfants ont bien aimé l’activité et l’ont très bien réussie, même s’ils ne pouvaient
pas la réaliser seuls.
Comment as-tu vécu cette expérience ?
J’ai très bien vécu cette expérience. Malgré que ce ne soit pas ma classe de stage et que je ne
connaissais pas les enfants, je m’y suis sentie très à l’aise !
Comme nous le pensions, les tablettes sont une réelle source de motivation. Leur jeune âge n’est en
aucun cas un problème pour comprendre le fonctionnement de la tablette.
Les élèves étaient très attentifs et participaient énormément. Un vrai plaisir !
Concernant en particulier la leçon, afin d ‘éviter de faire uniquement les expérimentations avec les
tablettes, nous souhaitions une suite logique et cohérente avec : une introduction, une situation
mobilisatrice, des jeux pour vivre l’objectif à travers le corps, les expérimentations sur tablette et
enfin, la synthèse. Nous savions que toutes ces étapes allaient prendre du temps mais elles nous
semblaient toutes nécessaires afin de ne pas arriver dans cette classe comme un cheveux dans la
soupe. Nous voulions créer un réel contexte d’apprentissage.
Le hic à été que nous avons eu des soucis au niveau de la gestion du temps. Nous nous sommes très
bien adaptés. En effet, les enfants n’ont pas pu expérimenter les 3 ateliers sur les tablettes. Ils en
ont donc vécu une et ont du, par la suite, verbaliser leur atelier pour expliquer à leurs camarades de
classes ce qu’ils y avaient fait. Finalement, c’est un exercice pertinent que d’essayer de verbaliser une
activité.
En revanche, je me rends compte que cela pourrait être un futur problème et donc un futur objectif
pour mon stage 1 en janvier : la « gestion du temps ».
Pour mon activité sur tablette (Power Point), tout s’est très bien passé excepté qu’une des flèches clic
n’était pas bien programmée. Lorsque certains élèves ont eu fini, j’ai fait vivre la même activité en 3D,
c’est-à-dire par le corps. Je leur disais les consignes (identiques à celles entendues sur les tablettes)
et ils devaient se placer/se positionner correctement. Ce jeu sur tablette à vraiment favoriser leur
autonomie, ils suivaient ce qui leur était demandé. Je devais uniquement intervenir lorsqu’ils quittaient
l’application par mégarde ou lorsque le son n’était pas mis assez fort.
Concernant nos objectifs, je pense qu’ils ont été atteints. Les élèves se sont rendus compte qu’il était
plus facile d’utiliser un vocabulaire tel que « à droite, à gauche, devant, derrière,… » pour décrire ou
expliquer quelque chose. Ils n’ont eu aucun mal à passer d’une représentation 2D (tablette) à une
représentation 3D (le vivre par le corps dans une classe). Ils ont compris que pour guider quelqu’un en
lui dictant un chemin, il est nécessaire de changer de point de vue pour y arriver.
Avoir fait cette expérimentation me confirme que notre séquence pourrait être une belle réussite au
niveau de la progression sur un trimestre.
En revanche, je pense que cette séquence devrait commencer plutôt en octobre car le début de notre
séquence ne nécessite pas de connaître un vocabulaire précis. Ils s’en rendront compte petit à petit.
Nous sommes en novembre et certains enfants de la classe du Biéreau avaient déjà une bonne
connaissance de leur droite et de leur gauche, ce qui n’est utile que lors des leçons avec les tablettes.
En bref, mettre en pratique une partie de la séquence nous a permis de rencontrer les difficultés des
élèves sur le terrain et de mettre le doigt sur les choses qui n’allaient pas.
CORENTIN
Et si c’était à refaire ? Pistes d’amélioration ? Au niveau de la gestion du temps : soit je prévoirais plus qu’une après-midi pour cette
expérimentation, dans le but qu’ils puissent vivre la leçon entièrement, soit j’enlèverais les jeux
concernant l’apprentissage de la notion par le corps dans le but de gagner du temps pour
expérimenter les ateliers sur tablette.
Si c’était à refaire, je détaillerais le brainstorming que nous avons effectué au début de la leçon. Je
pense que nous ne nous étions pas mis totalement d’accord et pour moi la question posée aux élèves
pour commencer le brainstorming n’était pas claire. Du coup, ils ont pris beaucoup de chemins mais
pas forcément celui auquel nous voulions qu’ils arrivent.
Là réside toute la difficulté de donner cours à plusieurs.
Pour mon activité sur tablette (Power Point) : je devrais vérifier la programmation des flèches, car
je me suis rendue compte, lorsque les élèves expérimentaient le jeu, qu’une des flèches n’étaient pas
bien programmée.
Cette leçon m’a également permis de me rendre compte que les consignes doivent être encore plus
concises. Les enfants ont besoin qu’elles soient courtes avec un ou deux verbes d’action. Nous
aurions pu également utiliser des pictogrammes pour illustrer nos consignes.
Comment as-tu vécu cette expérience ?
J’ai vécu cette expérience de deux manières.
La première, en tant que stagiaire qui retrouve sa classe de stage pour lui faire vivre une activité.
De ce premier point de vue, je vais surtout retenir la curiosité des élèves et surtout l’envie de
travailler avec un matériel qu’ils n’ont pour certains jamais utilisé. Les tablettes furent une source de
motivation durant toute la leçon, avant, pendant et après leur utilisation.
La deuxième, comme un jeune concepteur venant essayer sa trouvaille dans une classe de primaire.
De ce deuxième point de vue, je retiens surtout que pour utiliser des tablettes en classe, il faut soit
utiliser des écouteurs car le bruit devient vite difficile à ignorer, soit utiliser des applications qui ne
nécessitent pas de son (étant dans une classe de première primaire où les élèves ne savent pas tous
lire, cette option est à exclure). Les élèves apprécient les exercices sur tablette mais ils ont
néanmoins besoin d’avoir une personne ressource pour montrer qu’ils comprennent, pour se rassurer.
Je ne garderais que deux activités sur les trois car l’une d’entre elle fut développée d’une manière qui
n’aide ni la mise en commun ni le travail individuel (trop de texte dans une couleur qui n’est pas
adaptée). Je garde donc un bon souvenir de cette expérimentation.
Et si c’était à refaire ? Pistes d’amélioration ?
Si c’était à refaire, je garderais tout le déroulement de la leçon. Le travail avant l’utilisation de la
tablette est selon moi essentiel pour que la leçon ait un réel sens.
Je garderais également le nombre de « concepteurs » actifs lors de l’activité ; travailler avec des
plus petits groupes d’enfants fut bénéfique pour eux car ils ont pu avoir plus d’attention de notre
part.
Travailler à l’intérieur et à l’extérieur a apporté de l’énergie à cette expérimentation car les enfants
furent sans cesse en mouvement.
Si c’était à refaire, je ferais cette activité en plusieurs fois, ce n’était qu’une expérimentation mais
il a quand même fallu aller très vite pour pouvoir faire toutes les activités.
Je travaillerais dans différentes pièces pour que les consignes des trois activités sur tablette ne
soient pas toutes écoutées au même endroit. Ce fut une grande source de bruit.
Comme dit précédemment, écouter les consignes sur les tablettes sans écouteurs amène beaucoup
de bruit, mais en première primaire, les élèves ont besoin de pouvoir appeler l’enseignant pour avoir
des explications ou de l’aide et des écouteurs les isoleraient trop de leur professeur.
Retour sur notre activité de Nathalie
Je tiens à remercier Mercedes Lindholm, Sophie Dozin, Sacha Van Droogenbroeck et Corentin Geerkens pour leur leçon : Structuration de l'espace et vocabulaire.
C'est avec efficacité et discrétion qu'ils sont venus animer, à quatre, 1h30 d'activité dans ma classe de 1° primaire au Collège du Biéreau.
Les étudiants ont eu à coeur d'introduire le concept de se repérer dans l'espace par différentes activités (brainstorming illustré au TN par des dessins, jeux psychomoteurs en demi-groupe à l'extérieur et en classe.) adaptées à une mise en projet ainsi qu'à l'âge des enfants.
Quatre petits groupes ont été animés par les étudiants pour expliquer le maniement des tablettes. Super, car les enfants au nombre de 6 ont bien reçu les infos. Ils se sont appropriés l'outil facilement.
Difficulté pour la gestion de l'outil: chaque tablette verbalise les consignes--->bruit permanent. L'utilisation de casques audio pourrait s'avérer utile.
Bravo pour le souci de réaliser la synthèse. Celle-ci sera à réinvestir par la suite par une série de petits jeux comme proposés dans la leçon.
Natalie Vandenbroucke
1° primaire
Collège du Biéreau
Louvain-la-Neuve
12) Conclusion :
Nous commencerons cette conclusion par un retour en arrière qui nous permettra
de voir par où nous sommes passés pour atteindre notre objectif.
La construction de la séquence complète s’est faite au fur et à mesure. Au
début, nous étions partis sur des activités sur tablettes. Puis nous y avons ajouté
des leçons de psychomotricité et d’art ainsi que d’autres activités permettant de
créer une séquence complète et interdisciplinaire que nous aimerions tous pouvoir
expérimenter sur une longue période dans notre classe.
Après l’expérimentation dans la classe de première primaire de l’école du
Biéreau, nous avons constaté plusieurs choses :
- L’utilisation de tablettes amène beaucoup de bruit dans la classe.
- La motivation des élèves lors de l’utilisation des tablettes fut très
forte.
- Les activités sur tablette doivent être très bien conçues pour que
les élèves puissent être autonomes.
- Une activité sur tablette n’a pas beaucoup d’intérêt si elle n’est pas
insérée dans une séquence composée d’autres leçons.
Nous pouvons dire que notre objectif est atteint, en effet, les élèves
avancent petit à petit de la 3D vers la 2D. En leur permettant de travailler le fait
de se repérer dans l’espace avant de travailler le passage de la 3D à la 2D, nous les
mettons dans de meilleures dispositions. Les élèves sont donc suivis, aidés et
accompagnés grâce à toutes les activités que nous leur proposons pour avancer dans
la matière.
En conclusion, nous sommes contents du travail fourni et de l’expérimentation
vécue. L’utilisation des tablettes dans une séquence de géographie nous a semblé
intéressante et enrichissante.
Sources :
13) Bibliographie :
- Module continuité 5-8 : Atelier n°6 : l’espace
Mardi 10 novembre 2015 - Mme. Decuyper
- « J’apprends les maths : La mallette de Géom »
De Remi BRISSIAUD, Christiane BOULARD, André OUZOULIAS, Martine
RIOU - Ed. Retz, 1994
- La géographie au cycle 2 et aux autres cycles – syllabus de géographie – M.
Hecq – Année 2015-2016
- Gaie savoir – Eveil – cycle 2