Aucun des personnages n'est à même de se représenter sa propre image tant il est prisonniers de ses blessures.

La mise en scène choisit d’appuyer cette idée en les faisant disparaitre dans des habits noirs.

UnUn accessoire rappelle pour chacun d’eux ce qui figure les apparences, les codes sociaux - ce avec quoi ils se relient au monde. Et ce n’est que dans leur fugue que les deux jeunes adolescents, en choisissant la liberté, voient l’espace exister vraiment, se colorer.

Au début, la musique donne à entendre l’enfermement, l’impuissance, l’absence de communication, le brouillage des ondes.

Elle est faite de sons parasites, de branchements, de sifflements, larsens et autres accidents techniques.

Dans la seDans la seconde partie, elle vient accompagner la révolte des jeunes adolescents et la force du combat.

Parfois, elle soutient les personnages, parfois elle est un intervalle, une ironie, un sarcasme qui s’oppose au drame. Elle est un élément essentiel de distanciation, un espace de respiration.