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L’élargissement de la concurrence à l’échelle supra- nationale et son corollaire de contraintes liées aux gains de productivité ont progressive- ment engendré une profonde mutation de l’économie valai- sanne. L’ensemble de la poli- tique économique s’est trouvé amendé afin de développer l’attractivité du territoire et fa- voriser investissements et créa- tion d’entreprises. Si aujourd’hui encore le tou- risme et, pour une faible part, l’agriculture apparaissent comme deux des activités à forte notoriété, les services, l’industrie et l’artisanat contri- buent à 76 % du PIB local. La diversification s’est no- tamment opérée dans les sciences du vivant et les ser- vices à distance. « Notre région est un creuset chimique, précise Léonard Favre, directeur du développe- ment économique. Les biotech- nologies constituent un déve- loppement naturel. Nous avons mis à disposition des entre- prises des infrastructures des- tinées à favoriser leur épa- nouissement. C’est l’esprit du partenariat très développé avec l’Ecole polytechnique de Lausanne ou les efforts accom- plis en faveur de la Haute Ecole de Sion en matière de formation initiale. Il est natu- rel ainsi que le site de BioArk, convergence de pôles technolo- giques, dédié aux sciences de la vie, installé à Monthey, de- vienne un centre de multicom- pétences destiné à transformer des idées en réalités commer- ciales et industrielles. » La société Exelgène qui vient de s’implanter à Monthey mise sur un potentiel de croissance estimé à 500 emplois dans un délai de cinq ans. Les sciences informatiques et de la communication s’ins- crivent dans la même perspec- tive destinée à faire du Valais un parc technologique multi- domaines et multi-sites en par- faite adéquation avec des pôles de compétences en matière de formation. Le législateur a fortement ac- compagné la dynamisation de l’économie régionale en pro- mulguant de nouveaux textes sur la promotion économique qui créent notamment un gui- chet unique pour les investis- seurs. « C’est aussi notre rôle, ajoute Jean-Daniel Papilloud, directeur général de la Banque cantonale du Valais, d’inciter à la création de processus allé- gés, flexibles et adaptés pour favoriser les implantations. » Cet observateur privilégié de l’ensemble des mutations en cours dans le canton souligne la propre évolution de son éta- blissement : « Notre rôle est d’accueillir les investisseurs et de les accompagner dans l’en- semble de leurs démarches et de leurs recherches. Cette ac- cessibilité pour tous fait aussi partie de notre qualité de vie. » Jean Libreguet Une réelle attractivité Des biotechnologies aux services à distance, l’économie valaisanne s’est diversifiée tandis que les formalités administratives étaient simplifiées Longtemps considérée comme une terre de pro- tectionnisme, fermée ou difficile d’accès aux inves- tisseurs, la Suisse romande développe aujourd’hui des principes d’attractivité économiques, culturelles et politiques qui relèguent presque au second plan les vertus fiscales qui ont fait sa réputation. Dans le droit fil des accords bilatéraux signés avec la Commu- nauté européenne, l’Etat du Valais apparaît désor- mais comme l’un des can- tons francophones les plus ouverts aux partenariats et à l’implantation d’entre- preneurs français. L’amé- lioration significative des liaisons ferroviaires, rou- tières et aériennes a favo- risé le désenclavement de ce territoire célèbre pour sa qualité de vie et ses nombreux domaines skia- bles. Hier, point de pas- sage incontournable des armées romaines et napo- léoniennes, le Valais s’ins- crit aujourd’hui comme une terre hospitalière au cœur de l’Europe sans rien renier des charmes et des avantages qui lui sont in- hérents. MAURICE GILBERT Ouverture et hospitalité ÉDITORIAL Les Valaisans l’ap- pellent « le vieux pays ». Et c’est vrai que ce canton de la Suisse romande a la dimen- sion d’un pays et une histoire qui se confond avec celle de l’Europe. Tout proches de l’Italie actuelle, lieu de transit entre le Sud et le Nord, le Valais et le couloir du Rhône ont vu passer les légions romaines bien avant les vacan- ciers. La carte le confirme, le Valais est bien au cœur de l’Eu- rope. A cinq heures de train de Paris (dont 4 h de TGV Paris-Lau- sanne) et 2 h 45 de Mi- lan, le canton est relié aux principales villes étrangères avec des correspondances di- rectes : Strasbourg, Hambourg, Luxem- bourg, Bruxelles, Ve- nise... En avion, les liai- sons sont assurées par les aéroports internationaux de Sion, Genève-Cointrin et Zurich-Kloten ou Bâle-Mulhouse et Berne. Au cœur de l’Europe Fondation Gianadda Elle fête ses 25 ans avec les plus belles collections du monde Page 3 (DR.) Vignoble Des vins classiques d’autres plus originaux et précieux Page 3 (Valais Tourism.) Atout golf Des paysages à couper le souffle pour améliorer votre swing Page 4 (Valais Tourism.) « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » Beaumarchais Le long de la vallée du Rhône, entre Mar- tigny et Sion, de Saint-Maurice à Sierre, le Valais romand semble doublement protégé. Le climat, la géologie, la flore, confèrent un visage unique aux coteaux couverts de vigne, les massifs montagneux portent des neiges éternelles, oracles des saisons touris- tiques hivernales réussies dans les stations de Verbier, Zermatt et Crans Montana. Ce sont des richesses naturelles épar- gnées avec soin par les autorités cantonales. Ce principe établit la force d’un art de vivre nourri par l’émergence d’un renou- veau du dynamisme économique, le respect farouche de la liberté d’entreprendre et la volonté politique de favoriser, désormais, les conditions d’établissement. LE DYNAMISME ÉCONOMIQUE Au-delà d’un axe industriel traditionnel bâti sur les métiers de la chimie et de l’énergie, le Valais déploie le développement des activités autour de trois grands thèmes : les services et industries liés aux nouvelles technologies, le tourisme et la production viticole en pleine phase de mutation. Instituts de recherche et écoles spéciali- sées sont aujourd’hui à maturité et favori- sent l’accroissement d’entreprises consa- crées à la chimie fine et aux biotechnolo- gies. BioArk à Monthey, PhytoArk (dévelop- pement de produits à partir de cellules vé- gétales ou de molécules extraites de ces cel- lules) à Sion illustrent les premières réalisations de cette mutation industrielle alors que se développent de nombreuses so- ciétés encouragées par le développement des services liés à l’utilisation des nouvelles technologies de communication et d’infor- mation. Le tourisme reste également une valeur de forte croissance aussi bien par les instal- lations sur les pistes de ski que par la multi- plication de programmes sportifs et cultu- rels du printemps à l’automne. Le vignoble, enfin, avec son quatuor in- contournable formé par le légendaire fen- dant, la dôle, le johannisberg et le pinot noir, connaît une mutation significative. La multitude de parcelles agrippées aux flancs escarpés des rives du Rhône offre aux amoureux de la vigne d’innombrables pos- sibilités d’assembler et de réaliser leurs propres vins, et aux professionnels de mul- tiples évolutions vers une qualité désormais saluée dans tous les concours vinicoles eu- ropéens. LA LIBERTÉ D’ENTREPRENDRE La liberté d’entreprendre ! c’est le critère numéro un d’appréciation porté par les chefs d’entreprise français qui se sont ins- tallés en Valais. La structure confédérale de la Suisse, les principes de démocratie directe qui en ré- gissent le fonctionnement et l’autonomie ja- lousement préservée par chaque Etat (can- ton) favorisent la proximité et le partenariat entre les structures administratives et les acteurs économiques. Simplification des procédures, rapidité des arbitrages et déci- sions, priorité accordée au dialogue hors du champ législatif dans l’entreprise, faibles montants des charges patronales et sala- riales, et taux de TVA parmi les plus faibles d’Europe sont autant de caractéristiques destinées à permettre le rayonnement des activités et de ceux ou celles qui les condui- sent. LA LIBERTÉ D’ÉTABLISSEMENT Cette liberté s’est accentuée avec les diffé- rentes mesures qui facilitent la liberté d’éta- blissement aussi bien dans l’obtention du titre de résident, l’octroi non limitatif de permis de travail pour les collaborateurs que par les possibilités nouvelles d’acquisi- tion de biens immobiliers. S’y ajoutent – est-ce utile de le préciser ? – les dispositions fiscales propres au Valais. De la suppression de l’impôt sur le capital à la limitation des impôts sur les bénéfices, en passant par les différentes formes d’exoné- ration accordées aux entreprises nouvelles et aux particuliers... Cet ensemble participe à la définition d’un art de vivre en Valais à nul autre pa- reil. Mathilde Juliart Mieux vivre en Valais Cet état de Suisse romande allie dynamisme économique, qualité de vie et liberté d’entreprendre Un ensemble de vertus économiques et sociales dans un environnement exceptionnel. (Photo Valais Tourisme.) PUBLI- RÉDACTIONNEL RÉSERVÉ À NOS ABONNÉS ÉDITION SPÉCIALE - NE PEUT ÊTRE VENDUE VENDREDI 27 JUIN 2003 Suite page 2

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L’élargissement de laconcurrence à l’échelle supra-nationale et son corollaire decontraintes liées aux gains deproductivité ont progressive-ment engendré une profondemutation de l’économie valai-sanne. L’ensemble de la poli-tique économique s’est trouvéamendé afin de développerl’attractivité du territoire et fa-voriser investissements et créa-tion d’entreprises.

Si aujourd’hui encore le tou-risme et, pour une faible part,l’agriculture apparaissentcomme deux des activités àforte notoriété, les services,l’industrie et l’artisanat contri-buent à 76 % du PIB local.

La diversification s’est no-tamment opérée dans lessciences du vivant et les ser-vices à distance.

« Notre région est un creusetchimique, précise LéonardFavre, directeur du développe-

ment économique. Les biotech-nologies constituent un déve-loppement naturel. Nous avonsmis à disposition des entre-prises des infrastructures des-tinées à favoriser leur épa-nouissement. C’est l’esprit dupartenariat très développéavec l’Ecole polytechnique deLausanne ou les efforts accom-plis en faveur de la HauteEcole de Sion en matière deformation initiale. Il est natu-rel ainsi que le site de BioArk,convergence de pôles technolo-giques, dédié aux sciences dela vie, installé à Monthey, de-vienne un centre de multicom-pétences destiné à transformerdes idées en réalités commer-ciales et industrielles. »

La société Exelgène qui vientde s’implanter à Monthey misesur un potentiel de croissanceestimé à 500 emplois dans undélai de cinq ans.

Les sciences informatiqueset de la communication s’ins-crivent dans la même perspec-tive destinée à faire du Valaisun parc technologique multi-

domaines et multi-sites en par-faite adéquation avec des pôlesde compétences en matière deformation.

Le législateur a fortement ac-compagné la dynamisation del’économie régionale en pro-mulguant de nouveaux textessur la promotion économiquequi créent notamment un gui-chet unique pour les investis-seurs. « C’est aussi notre rôle,ajoute Jean-Daniel Papilloud,directeur général de la Banquecantonale du Valais, d’inciter àla création de processus allé-gés, flexibles et adaptés pourfavoriser les implantations. »

Cet observateur privilégié del’ensemble des mutations encours dans le canton soulignela propre évolution de son éta-blissement : « Notre rôle estd’accueillir les investisseurs etde les accompagner dans l’en-semble de leurs démarches etde leurs recherches. Cette ac-cessibilité pour tous fait aussipartie de notre qualité de vie. »

Jean Libreguet

Une réelle attractivité

Des biotechnologies aux services à distance,l’économie valaisanne s’est diversifiée tandis queles formalités administratives étaient simplifiées

Longtemps considéréecomme une terre de pro-tectionnisme, fermée oudifficile d’accès aux inves-tisseurs, la Suisse romandedéveloppe aujourd’hui desprincipes d’attractivitééconomiques, culturelles etpolitiques qui relèguent

presque au second plan lesvertus fiscales qui ont faitsa réputation. Dans le droitfil des accords bilatérauxsignés avec la Commu-nauté européenne, l’Etatdu Valais apparaît désor-mais comme l’un des can-tons francophones les plusouverts aux partenariats età l’implantation d’entre-preneurs français. L’amé-lioration significative desliaisons ferroviaires, rou-tières et aériennes a favo-risé le désenclavement dece territoire célèbre poursa qualité de vie et sesnombreux domaines skia-bles. Hier, point de pas-sage incontournable desarmées romaines et napo-léoniennes, le Valais s’ins-crit aujourd’hui commeune terre hospitalière aucœur de l’Europe sans rienrenier des charmes et desavantages qui lui sont in-hérents.

MAURICE GILBERT

Ouverture et hospitalité

ÉDITORIAL

Les Valaisans l’ap-pellent « le vieuxpays ». Et c’est vrai quece canton de la Suisseromande a la dimen-sion d’un pays et unehistoire qui se confondavec celle de l’Europe.Tout proches de l’Italieactuelle, lieu de transitentre le Sud et le Nord,le Valais et le couloirdu Rhône ont vu passerles légions romainesbien avant les vacan-ciers. La carte leconfirme, le Valais estbien au cœur de l’Eu-rope. A cinq heures detrain de Paris (dont 4 hde TGV Paris-Lau-sanne) et 2 h 45 de Mi-lan, le canton est reliéaux principales villesétrangères avec descorrespondances di-rectes : Strasbourg,Hambourg, Luxem-bourg, Bruxelles, Ve-nise... En avion, les liai-sons sont assurées parles aéroports internationaux de Sion, Genève-Cointrin et Zurich-Kloten ou Bâle-Mulhouse et Berne.

Au cœur de l’Europe

Fondation GianaddaElle fête ses 25 ansavec les plus belles collections du monde

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VignobleDes vins classiquesd’autres plusoriginaux et précieux

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« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » Beaumarchais

Le long de la vallée du Rhône, entre Mar-tigny et Sion, de Saint-Maurice à Sierre, leValais romand semble doublement protégé.

Le climat, la géologie, la flore, confèrentun visage unique aux coteaux couverts devigne, les massifs montagneux portent desneiges éternelles, oracles des saisons touris-tiques hivernales réussies dans les stationsde Verbier, Zermatt et Crans Montana.

Ce sont des richesses naturelles épar-gnées avec soin par les autorités cantonales.

Ce principe établit la force d’un art devivre nourri par l’émergence d’un renou-veau du dynamisme économique, le respectfarouche de la liberté d’entreprendre et lavolonté politique de favoriser, désormais,les conditions d’établissement.

LE DYNAMISME ÉCONOMIQUE

Au-delà d’un axe industriel traditionnelbâti sur les métiers de la chimie et del’énergie, le Valais déploie le développementdes activités autour de trois grands thèmes :les services et industries liés aux nouvellestechnologies, le tourisme et la production viticole en pleine phase de mutation.

Instituts de recherche et écoles spéciali-sées sont aujourd’hui à maturité et favori-sent l’accroissement d’entreprises consa-crées à la chimie fine et aux biotechnolo-gies. BioArk à Monthey, PhytoArk (dévelop-pement de produits à partir de cellules vé-gétales ou de molécules extraites de ces cel-lules) à Sion illustrent les premièresréalisations de cette mutation industriellealors que se développent de nombreuses so-ciétés encouragées par le développementdes services liés à l’utilisation des nouvellestechnologies de communication et d’infor-mation.

Le tourisme reste également une valeurde forte croissance aussi bien par les instal-lations sur les pistes de ski que par la multi-plication de programmes sportifs et cultu-rels du printemps à l’automne.

Le vignoble, enfin, avec son quatuor in-contournable formé par le légendaire fen-dant, la dôle, le johannisberg et le pinotnoir, connaît une mutation significative.

La multitude de parcelles agrippées aux

flancs escarpés des rives du Rhône offre auxamoureux de la vigne d’innombrables pos-sibilités d’assembler et de réaliser leurspropres vins, et aux professionnels de mul-tiples évolutions vers une qualité désormaissaluée dans tous les concours vinicoles eu-ropéens.

LA LIBERTÉ D’ENTREPRENDRE

La liberté d’entreprendre ! c’est le critèrenuméro un d’appréciation porté par leschefs d’entreprise français qui se sont ins-tallés en Valais.

La structure confédérale de la Suisse, lesprincipes de démocratie directe qui en ré-gissent le fonctionnement et l’autonomie ja-lousement préservée par chaque Etat (can-ton) favorisent la proximité et le partenariatentre les structures administratives et lesacteurs économiques. Simplification desprocédures, rapidité des arbitrages et déci-sions, priorité accordée au dialogue hors duchamp législatif dans l’entreprise, faiblesmontants des charges patronales et sala-riales, et taux de TVA parmi les plus faiblesd’Europe sont autant de caractéristiquesdestinées à permettre le rayonnement desactivités et de ceux ou celles qui les condui-sent.

LA LIBERTÉ D’ÉTABLISSEMENT

Cette liberté s’est accentuée avec les diffé-rentes mesures qui facilitent la liberté d’éta-blissement aussi bien dans l’obtention dutitre de résident, l’octroi non limitatif depermis de travail pour les collaborateursque par les possibilités nouvelles d’acquisi-tion de biens immobiliers.

S’y ajoutent – est-ce utile de le préciser ?– les dispositions fiscales propres au Valais.De la suppression de l’impôt sur le capital àla limitation des impôts sur les bénéfices, enpassant par les différentes formes d’exoné-ration accordées aux entreprises nouvelleset aux particuliers...

Cet ensemble participe à la définitiond’un art de vivre en Valais à nul autre pa-reil.

Mathilde Juliart

Mieux vivre en ValaisCet état de Suisse romande allie dynamisme économique, qualité de vie et liberté d’entreprendre

Un ensemble de vertus économiques et sociales dans un environnement exceptionnel. (Photo Valais Tourisme.)

PUBLI-RÉDACTIONNEL

RÉSERVÉ À NOS ABONNÉS

ÉDITION SPÉCIALE - NE PEUT ÊTRE VENDUEVENDREDI 27 JUIN 2003

� Suite page 2

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L’aménagement de l’aéroport de Sion devrait permettre un véritable envol économique de la région. (Photo Valais Tourisme.)

Quelle a été la motivationdu choix de Sion pour l’implantation de la société ?

Nous avons implanté Rexel enSuisse en 2000 avec le rachatde la société Transelectro.Nous avons obtenu des autori-tés valaisannes un accord fiscalavantageux. Je dirai que nousavons respecté et même dé-passé nos perspectives d’ori-gine puisque la société compteaujourd’hui 120 collabora-teurs. Je me suis personnelle-ment investi dans l’économielocale au point de devenirmembre du Comité écono-mique et social du Valais.

120 collaborateurs valaisans... ?

Pour l’essentiel, oui. Nos colla-borateurs éprouvent, je crois,une certaine fierté à travailler

dans une filiale internationalede PPR. Il existe de ce point devue une fibre patriotique valai-sanne. Le personnel est d’unegrande flexibilité et d’unegrande disponibilité. Le tauxd’absentéisme, si vous me per-mettez la comparaison, estdeux fois moins important àSion qu’à Genève où il est déjàtrès inférieur à d’autres pays.Nous avons mis en place desmodules de formation continueau sein du groupe Rexel. Cha-cun est conscient de parfairesa propre employabilité par latransmission des techniquesnovatrices en marketing, ges-tion relationnelle ou logis-tique...Le DAF aussi est valaisan.Après avoir effectué son par-cours initial hors du cantondans la continuité de son di-

plôme obtenu à HEC à Lau-sanne, il a saisi l’opportunitéde revenir vivre en Valais.

Y compris pour des innovations liées auxnouvelles technologies ?

L’e-commerce représente dé-sormais 5 % de notre chiffred’affaires. Nous avons trouvésur place toutes les compé-tences techniques et humainespour son développement.Lorsque nous avons recruténotre équipe de web-masters,nous avons reçu une cinquan-taine de candidatures, toutesoriginaires de Sion ou deSierre. La publication de notreannonce dans le journal local,Le Nouvelliste, a été ample-ment suffisante pour pourvoirles postes.

Un climat socialfavorable ?

En Suisse, le droit social estplus réduit qu’ailleurs. Le légis-lateur privilégie le dialogue etla recherche du consensus ausein des entreprises.Le contexte n’est pas le mêmequ’en France, par exemple. Icile référendum sur la réductiondu temps de travail à 39 h aété rejeté par la population à

76 % pour rester à 42 h ou44 h selon les accords au seindes entreprises. La démocratiedirecte développe la sagesse del’opinion...Et pourtant, à ma connais-sance, il n’y a jamais eu degrève en Valais, ni dans le sec-teur public, ni dans le secteurprivé.

Vous avez 39 ans, vous êtes marié et avez un jeune enfant. Comment se passe la vie quotidienne à Sion ?

Vous voulez dire après monjogging dans les vignes et lelong du Rhône ? Ou voulez-vous parler de mes week-endsà Crans et à Verbier à trenteminutes de Sion ?Vous savez, nous ne sommesqu’à 1 h 30 de Genève, 2 h deMilan et même 4 h de Paris enTGV.C’est une autre existence avecd’autres valeurs et d’autresvertus, dont la nature à portéede main. Je n’aurai aucun malà convaincre un autre Françaisde me succéder et moins en-core à l’installer au regard dela population et des autoritésvalaisannes.

ÉDITION SPÉCIALE2 VENDREDI 27 JUIN 2003

L’économie traditionnelle n’est pour autant pas délaissée.Les partenariats en cours devraient transformer l’aéroport deSion en véritable hub régional au service des hommes d’af-faires et d’un tourisme qui ne cesse d’évoluer vers une pléni-tude des saisons, de l’hiver au printemps et de l’été à l’au-tomne. Reste l’agriculture avec son point fort : le vignoble et lesproduits traditionnels qui deviennent autant de marques dépo-sées (raclette, viande séchée, abricots, etc.). Il existe un légerphénomène de concentration dans le domaine viticole où coha-bitent aujourd’hui près de 740 propriétaires sur les coteauxdes 30 kilomètres qui bordent la route allant de Martigny àSierre !

« Il y a sur le marché des petits producteurs qui sont à la re-cherche de partenaires ou qui souhaitent céder leurs actifs. »Amoureux du vin, notez-le bien, il faut compter environ500 000 francs suisses (300 000 ¤) pour devenir propriétaired’un vignoble et justifier un bon motif de découvrir l’art devivre en Valais.

Jean Libreguet

Une réelleattractivité

Des biotechnologies aux services à distance, l’économie valaisanne s’est diversifiée tandis que les formalités administratives étaient simplifiées

� CHARGES SUR SALAIRES– Charges patronales : en moyenne 18 % du salaire brut.– Charges salariales : 10 % plus retraite par capitalisation

(LPP). Au-delà : retraite complémentaire avec défiscalisation.

� RELATIONS SOCIALES– Principe de la « paix du travail » entre patronat et syndicat.– Pouvoir restreint des syndicats, faible affiliation

des syndicats.– Organismes étatiques ont un rôle de conseil aux entreprises.– Contrat de travail et règlement interne de l’entreprise

sont les éléments déterminants dans la relation employeur-employé.

– Pas de contrainte lors d’un licenciement.

� TEMPS DE TRAVAIL– Horaire légal : 42 h 50. Jusqu’à 45 h dans certaines

professions.– Heures supplémentaires non contingentées majorées

de 25 % à partir de la 61e heure supplémentaire effectuée dans l’année civile.

– Aucune rémunération en plus lorsque le temps de travail supplémentaire est compensé par un congé de même durée.

� FISCALITÉ– Pas de taxe professionnelle.– Pas d’imposition sur les plus-values.– Impôt société (sur résultats distribuables) :

28 % déductible = taux effectif de 21 %.– Impôt sur les successions : 0 % en ligne directe.– Régime fiscal particulier pour les sociétés de domicile

sans infrastructure propre en Suisse et exerçant 90 % de leurs activités commerciales à l’international.

– Impôt sur le bénéfice à 0 % pour les sociétés holdinget de 0,06 % sur les fonds propres.

– Fiscalité à forfait pour les personnes physiques étrangèresrésidant en Valais, âgées de plus de 55 ans, n’exerçant pas d’activité lucrative et ayant transféré le centre de leurs intérêts.

� ENTREPRISES– Souplesse en matière de règle sur les amortissements.– Possibilité d’amortissement immédiat à hauteur de 50 %

au cours de l’exercice.– Pas de taxe sur les véhicules sociétés.

Source direction de l’économie du Valais.

Quelques donnéeséconomiques et socialespropres à l’Etat du Valais

Pourquoi avoir choisi d’investir en Valais plutôtqu’en France ?

Deux raisons majeures ontdicté notre choix. Une raisonéconomique, liée à la crois-sance exponentielle du tou-risme d’hiver à Verbier commeà Crans, les installations de ski,le dynamisme de la station (ycompris en été) et les attentesd’un marché sans cesse plusexigeant. Une raison person-nelle motivée par une volontéinextinguible d’entreprendredans un contexte favorable etde vivre dans un climat de sé-curité, de disponibilité de res-pect et de motivation.

Des raisons d’entrepreneur, donc...

Et de qualité de vie ! Il y a 250jours d’ensoleillement par an à

Verbier. La nature et l’urba-nisme ont été préservés. LesValaisans sont de vrais amou-reux de leur terroir. Ils encou-ragent, ils épaulent, ils assis-tent ceux qui participent audéveloppement du canton et deson rayonnement.

Par exemple ?Résidente en Suisse, notam-ment à Genève, depuis plus devingt ans, ce qui m’a le plusfrappée à notre arrivée en Va-lais, c’est la disponibilité desautorités politiques et admi-nistratives et le souci perma-nent de faciliter notre implan-tation et le développement denos activités. C’est une anec-dote, mais lorsque vous arri-vez avec des habitudes fran-çaises, et même suisses, vousêtes très surprise d’obtenir en

moins de 48 heures un ren-dez-vous avec le ministre del’économie du Valais et deconstater ensuite que les déci-sions prises dans son bureausont suivies immédiatementd’effets.En fait, ici, la décentralisationn’est pas un vain mot. Tous lesacteurs sont mobilisés au ser-vice du développement écono-mique. Qu’il s’agisse des ser-vices de l’Etat, de la banquecantonale ou des élus locaux

Vous avez une soixantainede collaborateurs au Cha-let d’Adrien (hôtel, restau-rants, spa). Beaucoupviennent de l’étranger. C’est un problème ?

Ce n’en est plus un. Autrefoisaussi bien au siège de SVP in-ternational à Genève que dansnotre filiale suisse, nous avionsdes permis de travail aucompte gouttes et nous de-vions jongler avec des CSN.Depuis l’entrée en vigueur desaccords bilatéraux avec lacommunauté européenne, leschoses se sont beaucoup amé-liorées et assouplies. Cet hivernous avions près de 50 colla-borateurs qui disposaient d’unpermis ! J’ajoute que le recru-tement est facilité par la pers-

pective de rémunérations trèssupérieures à celles pratiquéesen France. Une augmentationde la masse salariale large-ment compensée par les faiblestaux de charges qui pèsent surles entreprises. Tout le mondey est gagnant. Cela n’empêchepas la performance des ser-vices publics suisses ni l’excel-lente qualité des services liés àla santé, l’équipement, l’éduca-tion ou la sécurité...C’est aussiune grosse différence cultu-relle. Le mot grève n’existe pasen Valais et vous pouvez lais-ser votre voiture ouverte surun parking sans que personnen’y touche !

Quels sont vos autres projets ?

Depuis quinze ans, nous consi-dérons avec mon mari que lavieillesse commence quand lesregrets prennent le pas sur lesrêves. Nous rêvons déjà desagrandissements du Chaletd’Adrien et du développementd’autres services dans la sta-tion. Nous venons de créer en-semble à Martigny, dans la val-lée, la société NCC spécialiséedans l’élaboration de stratégiescommerciales et de communi-cation. Il n’y a pas que le tou-risme qui bouge...

Élue femme d’affaires de l’année en 1990, président del’Association pour le progrès du Management (1998-2001),président du CFME, membre du comité consultatif de laBanque de France, Brigitte de Gastines est surtout connuepour avoir dirigé et développé sur la scène internationale, de-puis Genève, le groupe SVP, société de services et de conseilpar téléphone, pendant plus de 25 ans. Après avoir trans-formé le Château de Curzay, près de Poitiers en Relais & Châ-teaux étoilé Michelin, elle a choisi de lancer l’hôtellerie deprestige à Verbier avec la création en 2001 du Chaletd’Adrien. Le premier cinq étoiles de la station valaisanne,d’ores et déjà membre de la chaîne des Relais & Châteaux...

Brigitte de Gastines : « Un accueil exceptionnel »HÔTELLERIE Le président historique de la société de services SVP développe le haut de gamme à Verbier

Issu d’une grande famille industrielle, Dominique Pinault,avocat de formation, s’est installé il y a trois ans aux com-mandes de Transelectro. Filiale de Rexel, elle-même détenueà 75 % par PPR, cette société a son siège à Sion mais rayonnesur l’ensemble de la Suisse romande avec des succursales àGenève, Lausanne et Fribourg. Elle couvre dans ses activitéstous les besoins en produits de transport, de distribution et dematériel électrique dans le secteur de l’habitat, du tertiaire etde l’industrie.

Dominique Pinault : « Des collaborateurs de premier plan »ÉQUIPEMENT Le dirigeant de Transelectro en a fait le leader romand de la distribution de matériel électrique

� Suite de la page Une

INVESTIR ET VIVRE EN VALAISL’Etat du Valais et la Banque cantonale du Valais ont misen place une structure d’information, d’accueil et deconseil, qui comporte également des interlocuteurs surle territoire français. Cette structure est joignable :

❑ Par téléphone : + 41 27 323 93 14❑ Par e-mail : [email protected]❑ Site Internet : http ://www.valaisartdevivre.com❑ Par courrier en retournant le coupon ci-joint à :

Valais art de vivreCase postale 222

1951 SionSuisse

M . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Brigitte de Gastines. (DR)

Dominique Pinault. (DR.)

Les investisseurs français se multiplient en Valais où ils soulignent la qualité d’un environnement propice au développement de leur activité

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Renoir. Le déjeuner des canotiers. (Photo Phillips Collection Washington.)

Paul Signac. Venise, les îles de la lagune (Photo Fondation Gianadda.)

VENDREDI 27 JUIN 2003 3ÉDITION SPÉCIALE

C’est l’un des hauts lieux re-ligieux et architecturaux du Va-lais. Inaugurée solennellementle 25 septembre 515 par saintAvit, évêque de Vienne sur leRhône, l’abbaye de Saint-Mau-rice atteste d’une présence reli-gieuse bien plus ancienne en-core. En effet, l’ancienneAgaune (aujourd’hui Saint-Maurice), qui était l’un despassages obligés pour entreren Valais, était déjà connuedes Celtes et des Romains. Il ya près de 2 000 ans, ces der-niers y entretenaient une gar-

nison chargée de surveiller leslieux. On trouve d’ailleurs destémoignages des cultes ro-mains de l’époque, un templedédié aux Nymphes pour pro-téger les eaux, une stèle offerteà Mercure, dieu du commerceet du voyage. Un arc romaindu premier siècle qui ouvraitl’accès au temple des Nymphesest toujours visible dans les ca-tacombes proches de la basi-lique.

L’abbaye de Saint-Mauricedoit son origine au sanctuaireélevé sur le tombeau de saintMaurice et de ses compagnonsmartyrs. Parce qu’ils refusaientde persécuter d’autres chré-tiens sur ordre de l’empereurMaximilien, ces soldats d’unelégion romaine venue deThèbes en Egypte ont été exé-

cutés par l’armée romaine versla fin du IIIe siècle. Entre 380,date où Saint-Théodule, pre-mier évêque connu du Valais,réunit les reliques des martyrset 1946 avec les travaux de re-construction du bâtiment en-dommagé par la chute d’un ro-cher, huit églises auront étéérigées sur le même emplace-ment. Le magnifique trésor del’abbaye de Saint-Maurice estune mémoire vivante de cetteriche période.

La basilique actuelle qui datedu XVIIe siècle est un magni-

fique monument qui s’orne demosaïques de Paul Monnier etd’une série de vitraux réalisésen 1950 par Edmond Bille, unartiste neuchâtelois. Le jolicloître roman, les catacombesavec les fondations des églisesprimitives, le Martolet, site defouilles archéologiques impor-tant complètent la visite de cebel ensemble architectural.

L’abbaye de Saint-Mauriceabrite toujours une trentainede religieux membres de laconfédération des chanoinesde Saint-Augustin. L’une de sesactivités principale demeurel’enseignement. Le collège re-connu par l’Etat du Valais ac-cueille une soixantaine d’élèvesinternes et forme plus de milleétudiants aux études universi-taires. L. D.

La basilique actuelle date du XVIIe siècle. (Photo Robert Hofer.)

L’abbaye de Saint-Maurice :2 000 ans d’histoire

Depuis un quart de siècletout juste (elle fête cette annéeson vingt-cinquième anniver-saire), la Fondation Pierre-Gia-nadda met la culture au servicedu grand public. Expositionspermanentes comme celles dela collection Louis et EvelynFranck, rétrospectives tempo-raires de qualité mondialeconsacrées à des peintres aussidifférents que Gauguin, VanGogh, Picasso, Kandinsky,Egon Schiele ou Nicolas deStaël, rendez-vous annuel avecLéonard de Vinci l’Inventeur(au Vieil Arsenal)... il se passetoujours quelque chose dans celieu d’exception.

Ajoutez aux expositions lamise en situation d’œuvrescontemporaines dans le Parcde sculptures, la cinquantainede modèles uniques au mondedu Musée de l’automobile (dela petite Bugatti royale à la De-launay-Belleville du tsar Nico-las II), et vous admettrez qu’unséjour dans le Valais ne soitpas complet sans une visite àla Fondation Pierre Gianadda.

Avant de consacrer ce lieu àune fondation en hommage àson frère Pierre, tragiquementdisparu à la suite d’un accidentd’avion, Léonard Gianaddavoulait y construire un im-meuble. La découverte des ves-

tiges d’un temple gallo-romainet la mort de son cadet de-vaient l’inciter à modifier sesprojets. C’est donc un magni-fique centre culturel qui a vu lejour, entouré de jardins où lemécène a mis en valeur lesvestiges des thermes romainset d’un mur d’enceinte appar-tenant à un vaste enclos sacréde l’Antiquité.

Et pour prouver qu’elle saitouvrir ses portes à toutes lesformes d’art, la Fondation or-ganise chaque année une pres-tigieuse saison musicale avecdes artistes de renommée in-ternationale (Daniel Baren-boïm, Ruggero Raimondi, Ceci-lia Bartoli...). Une façon dedonner raison au critique dujournal Le Temps Laurent Wolfqui estimait récemment : « LaFondation hérisse le poil àtous ceux qui pensent que l’artdoit être dégusté dans la soli-tude et le silence. Quel est leprincipal défaut de la Fonda-tion Gianadda aux yeux deceux qui la critiquent ? Ellen’est pas intimidante. Elle n’apas l’air d’un endroit où il fautcourber la tête en entrant. Onpeut y entrer sans rien avoir àl’avance. »

Quel merveilleux compli-ment pour un lieu dédié à laculture pour tous !

Demandez le programme

L’art et la culture pour tousMondialement reconnue, la Fondation Pierre Gianadda a déjà attiré plus 6 millions de visiteurs à Martigny

Par son ensoleillement abon-dant, le Valais jouit d’un climatsec particulièrement propice àla viticulture. L’absence debrouillard conjugué aux effetsbénéfiques du fœhn permetune maturation accélérée de lavigne. Revers de la médaille, lemanque d’eau doit être palliépar une juste irrigation dessols. Le Valais est la région quiprésente la plus grande surfaceviticole de Suisse. Il fournit à luiseul près de 40 % de la produc-tion helvétique.

� LES BLANCS

A côté des « classiques », telsque le fendant, la dôle ou lepinot noir, connus bien au-delà de ses frontières, le Valaisrecèle une multitude de spécia-lités que curieux et passionnésne manqueront pas de décou-vrir ou de vous faire découvrir.

C’est le cas par exemple dela Petite Arvine, originaire dela région de Martigny, c’est unplan autochtone unique aumonde. Le cépage est un desplus anciens cultivés dans lecanton. Il représente actuelle-ment 0,3 % de la productioncantonale et cette part tend àaugmenter.

Raisin réservé à la cuve, ildonne un vin corsé et viril, à la

saveur particulière salée, auxsenteurs de grappe-fruit et defruits exotiques comme l’ana-

nas ou la mangue. Des exi-gences climatiques et pédolo-giques sévères limitent son aire

de production aux parchetsbaignés de chaleur et aux solsgraveleux du Valais central. Il

se prête bien aux vendangesflétries qui donnent un vinriche et sensuel

Il faut également citer le Jo-hannisberg, introduit en Valaisvers 1870. Originaire de la ré-gion de Rheingau, le « SchlossJohannisber », propriété desprinces Metternich, à Geis-sheim, lui donne son nom. Ré-servé à la cuve, il demande dela chaleur et les meilleurs ter-rains du canton. Ses sols deprédilection sont les cônes dedéjection. C’est un vin équilibré,bien que d’acidité moyenne, lemoelleux caractéristique trouvesa pleine expression lors d’unesurmaturation sur souche. Vinaux notes d’épices, de confit etd’amandes grillées, il supporte,vinifié flétri, plus de 15 ans decave, et développe alors des sa-veurs de miels, d’oranges etd’abricots secs.

Moins connu, peut-être,l’Amigne qui donne un vin àl’odeur de tilleul et de manda-rine. Elle se prête très bien à lasur maturation et, vinifiéeainsi, possède un potentiel degarde dépassant les 10 ans.Elle est parfois touchée par lamain de la déesse pourriturenoble qui lui confère un carac-tère divin.

� LES ROUGES

Originaire des Côtes-du-Rhône, la Syrah apparaît enValais vers 1920. Raisins réser-

vés à la cuve. La Syrah donnede très bons résultats en Valaiset son encépagement tend àaugmenter. La Syrah donne unvin corsé, tout en puissance. Decaractère original, le vin estépicé avec un joli fruité. Sabelle mâche tannique et unebonne acidité lui donne unebelle aptitude au vieillissement.Élevé en barriques de chêne, ilse forme un heureux mariageentre le cépage et le bois.

Originaire du Val d’Aoste enItalie, le Cornalin est présenten Valais dès le XIIIe siècle. Onl’appelle aussi Rouge du Paysdans le Valais central ou Lan-droter dans le Haut-Valais. Unplan parent, appelé la Durize,est cultivé sur quelques par-chets à Fully. Raisins réservés àla cuve, il est de faible rende-ment, de l’ordre de 600-800grammes au mètre carré.

Le vin de Cornalin, spécialitéexclusivement produite en Va-lais, est racé, épicé et floral. Ony trouve des notes d’amandesamères, de sous-bois et degriottes. Il possède un potentielde garde important et préfèremême attendre 23 ans pours’ouvrir. Ce ne sont quequelques exemples. Au total, ilexiste près de 740 propriétairesencaveurs en Valais. Derrièreles grands noms de la vinifica-tion il existe aussi une foule in-nombrable de passionnés prêtsà partager leur amour du vin etleur récolte...

Mathilde Julliart

Petite Arvine deviendra grande...Le vignoble est l’une des nombreuses richesses naturelles du Valais. Le plus souvent consommé sur place son vin révèle quelques trésors

Le vignoble valaisan : des opportunités d’investissement. (Photo Valais Tourisme.)

Des sculptures mises en situation dans le parc de laFondation. (Photo Valais Tourisme.)

Le mélèze fournit le matériau essentiel des construc-tions qui jalonnent les stations de montagne. Le bois estdonc souvent omniprésent, particulièrement à Verbier quia su garder le caractère d’un grand village malgré la fortecroissance de ses activités touristiques. Il en va de mêmeà Crans-Montana où chaque année de nouveaux chaletsémergent au pied des pistes. Devenir propriétaire, faireconstruire, louer, acheter est devenu au fil des temps uneactivité très prisée dans les stations valaisannes aussidouces et agréables en été qu’en hiver.

Devenir propriétaire d’un chalet

Le charme authentique d’un chalet à Verbier

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EXPOSITIONS� Léonard de Vinci, l’Inventeur. Jusqu’au 2novembre 2003. Tous les jours : 10 h-18 h.� Paul Signac. A l’occasion du 25e anniversairede la Fondation. Jusqu’au 23 novembre 2003.Tous les jours : 9 h-19 h.� Albert Anker. Rétrospective. Du 19 décembre2003 au 31 mai 2004. Tous les jours : 10 h-18 h.� Chefs-d’œuvre de la Phillips collection, Wa-shington. 27 mai - 27 septembre 2004. Tous lesjours : 9 h-19 h.

COLLECTION PERMANENTE

Salle Louis et Evelyn FranckŒuvres de : Cézanne, Van Gogh, Ensor, Lautrec,Van Dongen, Picasso.

Prix d’entrée. Adultes : 15 francs suisses (10,50 euros). En-fants (à partir de 10 ans), étudiants : 8 francs suisses (6 eu-ros). Seniors : 13 francs suisses (9 euros). Familles : 35 francssuisses (24,50 euros).Renseignements : Fondation Pierre Gianadda, 1920 Martigny.Tél. 00 41 27 722 39 78. Fax. 00 41 27 722 31 [email protected] ou www.gianadda.ch

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Pour son dixième anniver-saire, le Festival & Academyde Verbier propose un pro-gramme d’une exceptionnellerichesse. Musique classique,cours d’interprétation,théâtre, danse, conférences...Du 18 juillet au 3 août, il de-vrait ravir les amateurs d’ex-pression artistique en visitedans le Valais. Barbara Hen-dricks, Gidon Kremer, RaduLupu, Martha Argerich, YuriBashmet et de nombreux ar-tistes célèbres figurent auprogramme.

C’est le Verbier FestivalYouth Orchestra, sous la di-rection de James Levine, quiaura les honneurs de la soi-rée inaugurale avec une re-

présentation d’Elektra de Ri-chard Strauss (livret de Hugovon Hoffmanstahl), vendredi18 juillet à 19 h salle Médran.La soprano Luana Devoldans le rôle-titre, DeborahVoigt, Hanna Schwarz et leténor Siegfried Jerusalem separtageront la vedette.

Parmi les nombreux spec-tacles lyriques et représenta-tions musicales de cettedixième édition on retiendranotamment « Birthday Extra-vaganza », mardi 22 juillet à19 h (salle Médran). Huit pia-nistes de grand talent (LeifOve Andsnes, Martha Arge-rich, Emanuel Ax, EvgenyKissin, Lang Lang, James Le-vine, Mikhaïl Pletnev, StaffanScheja) et le Birthday FestivalOrchestra présenteront desœuvres originales ainsi que leConcerto de Bach pour 4 pia-nos.

Le 28 juillet, place à la voixavec Chantastique. Accompa-

gnés par l’orchestre Il Giar-dino Armonico et le pianisteJames Levine, la sopranoAnna Netrebko, la mezzo-so-prano Magdalena Kozena etle baryton Thomas Quasthoffinterpréteront un cycle de lie-der de Schubert et le StabatMater de Pergolèse.

A ne pas manquer nonplus, la soirée « Levine dirigeMahler » du dimanche3 août. Le célèbre chef d’or-chestre et le Verbier FestivalYouth Orchestra présente-ront la Symphonie n° 5 deGustav Mahler ainsi que laSymphonie n° 41 « Jupiter »de Mozart.● Renseignements et réser-vations : 00.41.27 771.82.82.

SION : LE FESTIVAL A 40 ANSLe 40e Festival internatio-

nal de musique de Sion-Va-lais offrira une vingtaine deconcerts du 5 août au 13 sep-tembre 2003. Cette année ilrendra hommage à BrigitteBalleys et Brigitte Fournier.Les deux cantatrices valai-sannes seront présentes avecleurs amis musiciens pour in-terpréter des œuvres qui leursont chères. Parallèlement aufestival, se tiendra, du 16 au26 août, le Concours interna-tional de violon. Les candi-dats seront jugés par un juryde personnalités presti-gieuses sous la présidence dumaestro Shlomo Mintz quiassure par ailleurs la direc-tion artistique du festival. Lesépreuves sont publiques etl’entrée en est libre.● Renseignements et réser-vations : 00.41.27 323.43.17et www.sion-festival.ch

ÉDITION SPÉCIALE4 VENDREDI 27 JUIN 2003

D’Anzère à Zinal, le Valaisne compte pas moins de cin-quante-trois stations de sportsd’hiver. Une offre impression-nante et qui n’est pas seule-ment quantitative. Au pays dessommets majestueux et despentes immaculées, c’est la va-riété qui domine. Il y en a pourtous les goûts et pour tous lesniveaux dans les vallées du Va-lais.

A cheval sur la Suisse et laFrance, les stations des Portesdu Soleil (Champéry, les Cro-sets, Champoussin, Morgins etTorgon) illustrent la magied’un mariage réussi. Les650 km de pistes qui relient lesquatorze stations sont un véri-table paradis pour amateurs

de ski tous azimuts. Au-dessusde Martigny et de Sion, voiciles 4 vallées : 400 km de pistesau soleil. Si proches et si va-riées à la fois. Tandis que lessurfeurs font parler la poudresur le snowparc de Nendaz, lesskieurs de Verbier profitentdes superbes pistes qui déva-lent sur près de 2 000 mètresdepuis le sommet du mont Fort(3 328 m). La station chic etcharme qui accueille une clien-tèle de sportifs propose aux in-trépides un fun-park nocturneparticulièrement animé. Le cé-lèbre X’Treme SnowboardContest organisé chaque annéeà Verbier est le rendez-vousdes fous de glisse.

A Veysonnaz, la fameusepiste de l’Ours fait foncer leschampions engagés dans laCoupe du monde de ski alpin

tandis que La Tzoumaz illu-mine sa piste de luge où l’onpeut s’offrir d’inoubliables des-centes tout au long de la nuit.Champex où l’on peut s’initierà la conduite d’un traîneau àchiens, Super St-Bernard avecses pistes infernales complè-tent un domaine plein d’at-traits.

Dominant Sion et Sierre,Crans-Montana trône sur sonplateau inondé de soleil. Elé-gante, sportive, branchée, onne compte plus les adjectifsélogieux pour qualifier cettestation qui associe aux joiesdes sports d’hiver les plaisirsdu shopping dans des bou-tiques de luxe.

Elle développe 160 km depistes et 60 km de chemins pé-destres qui serpentent dans unpaysage alpin de toute beauté.

En hiver, le vert tendre du par-cours de golf se fait tapis blancpour accueillir les skieurs defond. Tout près, Anzère inviteles amateurs de sensationsfortes à s’accrocher aux ailesd’un parapente ou à goûteraux joies de la poudreuse in-violée en se faisant déposerpar hélicoptère sur le glacierdu Wildhorn...

Et que dire de Zermatt labelle au pied du Cervin my-thique ? Ici la modestie natu-relle des montagnards fait bonménage avec les mondanités.Au programme de vos jour-nées d’évasion : 250 km depistes pour tous les niveaux et,pourquoi pas, une virée en Ita-lie grâce à la liaison avec Cervi-nia qui regarde l’autre versantdu Matterhorn. La montagnedans ses plus beaux atours.

L’atout neige

Du ski pour tous et pour tous les goûts

jusqu’à 3300 m d’altitude. (Photos Valais Tourisme.)

GOLF CLUB CRANS-MONTANA

(1 500 m)C’est dans un décor majes-

tueux, sur un plateau domi-nant la vallée du Rhône à1 500 mètres d’altitude, faceau Cervin et au mont Blanc,que les pionniers du golf ontaménagé le premier parcoursen 1906. Depuis, les greensn’ont cessé de fleurir au soleilet les plus grands joueurs sesont laissé conquérir par labeauté naturelle du site. Avecses quatre parcours, le GolfClub Crans-Montana est un pa-radis pour les golfeurs, de maià octobre. Il peut être fier deson célèbre 18 trous dessinépar le prestigieux SeverianoBallesteros. Classé par les spé-cialistes comme l’un des plusbeaux du monde, ce parcoursaccueille chaque année l’Euro-pean Masters.

Le parcours « JackNicklaus » de 9 trous permetaussi à chacun de relever desdéfis inoubliables dans un en-vironnement naturel. Les dé-butants (sans handicap) ont ac-

cès aux parcours de « Super-Crans » et de « Noas ».● Rens. : 00 41 27 485 97 97.

GOLF CLUB DE SION (450 m)

Au creux de la vallée duRhône, sur la plaine de GrandChampsec, le Golf Club de Sionbénéficie d’un ensoleillementoptimal. Ce parcours de18 trous, s’étendant sur42 hectares, est dominé par leschâteaux de Valère et Tour-billon. Entre le Rhône et le boisde la Borgne, le terrain platprésente cependant des diffi-cultés techniques intéres-santes. Les concepteurs n’ontpas voulu introduire d’obs-tacles superflus ou artificiels.Ici, les fairways sont larges, lesgreens généreux, et les carac-téristiques naturelles du site,tels les arbres existants, le ca-nal, la traditionnelle meunièreou le vent dominant, ont étépris en compte pour offrir uneexpérience unique dans uncadre authentique.● Rens. : 00 41 27 203 79 00et www.golfclubsion.ch

GOLF CLUB DE VERBIER(1 610-1 760 m)

Dominant le village de Ver-bier, le parcours des Essertsoffre une vue saisissante sur lessomptueux massifs alpins duCombin et jusqu’au montBlanc. Depuis le club, un petitbus conduit les golfeurs jus-qu’au départ. Le terrain est bâtien terrasses plongeant sur levillage. Parsemés d’obstaclesnaturels, les 18 trous sont cou-pés par de nombreux ruis-seaux. Quelques différences deniveau impressionnantes ajou-tent encore au plaisir du jeu. Leparcours des Esserts est techni-quement exigeant et demandeune attentive précision lors dechaque coup ainsi qu’un choixbien réfléchi du club.● Rens. : 00 41 27 771 53 14.et www.verbiergolf.com

GOLF CLUB DE SIERRE(514 m)

Inauguré en 1992, sur 20hectares, le premier golf deplaine du Valais est situé sur larive gauche du Rhône. Ses9 trous sont bordés au nordpar la digue du Rhône, àl’ouest par la réserve de Pouta-fontana, à l’est par le village deGranges et au sud par celui deGrône. Le climat doux qui ca-ractérise la plaine du Rhônepermet de jouer neuf mois paran. Le terrain plat offre auxjoueurs de tous les âges unepromenade des plus re-laxantes.● Rens. : 00 41 27 458 49 58et www.swissgolfnetwork.ch

Vert l’été et blanc l’hiver, le Valais associe avec bonheur lesplaisirs du golf à ceux du ski. Il offre, actuellement, quatre18 trous entre Verbier, Sion, Crans et Loèche, et quatre9 trous entre Sierre, Crans, Riederalp et Source du Rhône.Golf de montagne ou golf de plaine, ces parcours parfaitemententretenus sont une invitation permanente à améliorer votreswing. L’environnement, à lui seul, justifie quelques heurespassées club en main sur l’un des greens du Valais. Au cœurdes Alpes où le soleil brille plus de 300 jours par an, l’air estpur et vivifiant. On joue devant un panorama d’exception avecsous les yeux les cimes enneigées qui se détachent sur un cielazur.

Un pays vert comme le golf

Eau de source, eau deroche, eau tranquille ou ru-gissante, qu’elle soit minéraleou thermale, l’eau demeureun élément vital pour le Va-lais. De tout temps, leshommes, ici, ont cherché àcapter l’eau, à la stocker afind’arroser vignes, vergers etprés. Ils ont construit desbarrages, des aqueducs etdes bisses, ce réseau de ca-naux d’irrigation qui ser-pente à flanc de montagne(parfois accroché à même lerocher) ou chantonne en sui-vant des sentiers bucoliquesà l’ombre des mélèzes.

Cette richesse qui vaut auValais le surnom de Califor-nie de la Suisse est aujour-d’hui exploitée pour offrirbien-être et relaxation.

Quatre sites majeurs por-tent au plus haut niveau dequalité la tradition du ther-malisme.

A Breiten, sur une terrasseensoleillée, plein sud, àquelques minutes de Brig, lamagie du climat méridionalest en parfaite harmonie avecle charme romantique del’univers alpin du Haut-Valais.

A Leukerbad (Loèche-les-Bains), les vertus de l’eauétaient déjà reconnues àl’époque romaine. Chaquejour, 3,9 millions de litresd’eau thermale à 51° alimen-tent les bains privés et pu-blics de la station. Avec22 bains thermaux en pleinair ou couverts, Loèche-les-Bains peut se vanter de pro-poser la plus vaste offre dethermalisme et de bien-êtredes Alpes.

A Ovronnaz, Thermalp lesBains dispose de trois pis-cines thermales. L’établisse-ment programme une largegamme de soins de remiseen forme. Son secteur well-ness utilise notamment l’effi-cacité des plantes.

A Saillon, sur la rive droiteensoleillée du Rhône, lesBains de Saillon sont unesource de bien-être. A mi-dis-tance entre Son et Martigny,le domaine associe quatrepiscines thermales à des sau-nas, des bains de vapeur. Auprogramme : cures (mas-sages, physiothérapie, soins)et activités sportives (fitness,aérobic, beach-volley).

Les bulles de la forme

Durant le Festival et Académie de Verbier, les pianos Stein-way, en partenariat avec Hug Musique de Lausanne procéde-ront à la vente d’un piano spécial anniversaire. Un modèleréalisé exceptionnellement pour célébrer les 150 ans d’exis-tence de la célèbre marque créée en 1853.

Un piano anniversaire

Les bonnes adresses du thermalisme� Breiten : Ferien und Badekurort Breiten. Tél.: 00 41 27 928

60 10 et www.breiten.ch� Leukerbad : Leukerbad Tourismus. Tél. : 00 41 27 472 71

71 et www.leukerbad.chRéservations directes : 00 41 27 472 71 77.

� Ovronnaz : Thermalp les Bains d’Ovronnaz. Tél. : 00 4127 305 11 11. et www.thermalp.ch

� Saillon : Bains de Saillon. Tél. : 0 41 27 743 11 70 etwww.bainsdesaillon.ch

ART DE VIVRE Un panorama d’exception pour améliorer votre swing

Des paysages à couper le souffle. (Photo Valais Tourisme.)

Verbier festival & academy :musique, théâtre, danse...

CANTONAUX...La culture pour tous, dans

sa diversité et son originalité.C’est ce que les musées can-tonaux du Valais vous invi-tent à découvrir.Des vitrinesde paléontologie du Muséed’histoire naturelle de Sionaux collections d’armes etd’uniformes du Musée d’his-toire militaire de Saint-Mau-rice en passant par lesœuvres des artistes liés auValais exposés au Musée desbeaux-arts, vos journées sanssoleil (elles sont rares en Va-lais...) seront bien remplies.

... ET LOCAUXEn parcourant le Valais on

ne compte pas moins de 80

musées locaux. Le dévelop-pement de ces initiatives des-tinées à mettre en valeur lepatrimoine des communess’accompagne d’une volontéde qualité. On ne se limiteplus à exposer de vieux outilsd’autrefois. Parmi les muséeslocaux les plus intéressantson citera Saint-Gingolph quiévoque la navigation sur lelac Léman, Lourtier et sonhistoire des glaciers, St. Nik-laus et son Musée des guidesde montagne, le Grand-St-Bernard et le Musée de l’hos-pice (le plus haut et le plusancien musée du Valais), leMusée valaisan de la vigne etdu vin au château de Villa àSierre...

Carnet d’adresses

Bienvenue aux musées

� Musée cantonal d’histoire naturelle, 42, avenue de la Gare,Sion.

� Musée cantonal d’histoire, château de Valère, Sion.� Musée cantonal des beaux-arts, place de la Majorie, Sion.� Musée cantonal d’archéologie, rue des Châteaux, Sion.� Musée cantonal d’histoire militaire, château de Saint-Mau-

rice.

Renseignements : Direction des musées cantonaux du Valais, 14, rue desChâteaux, 1950 Sion. Tél. : 00.41.27 606.46.70.

(Photo Robert Hofer.)53 stations de sports d’hiver et des centaines de kilomètres de pistes

Spa Alpentherm à Leukerbad. (Photos Valais Tourisme.)

Luc Duroy