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octoBRE-novEMBRE 2018
LE MAGAZINE DE LA ChAMbrE D’AGrICuLturE
N°163
ÉLEvAGELes indicateurs de la filière bovine
page 38ÉconoMIEConnaître les taux pleins de la tGC
page 40L’ActULancement du plan Ambition bio
page 13
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Fruits et légumes : faisons mûrir
nos atouts !
le dossier page 26
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 3
SOMMAIRE
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06 L’ActU �•�Retour�en�images�sur�les�Foires�de�Bourail,
� des�Îles�et�de�Koumac •�Le�marché�de�Ducos�restauré •�Lancement�du�plan�Ambition�bio •�Engager�la�démarche�de�plan�Écophyto •�Deux�newsletters�en�version�numérique •�Création�du�fonds�mutuel�agricole •�Compléter�sa�protection�santé
20 vÉGÉtAL� �•�En�bref
•�Journées�techniques�dans�les�îles •�Lutter�contre�les�espèces�exotiques� � envahissantes
26 LE DoSSIER� �•�Fruits�et�légumes :�faisons�mûrir�nos�atouts�!
32 cAHIER cEntRAL� �•�Calendrier�fruits�et�légumes�de�l’Ifel�NC
34 ÉLEvAGE� �•�En�bref
•�Réforme�de�la�classification�bovine •�Indicateurs�de�la�filière�bovine
40 ÉconoMIE� �•�Les�taux�pleins�de�la�TGC
•�Présentation�du�Mémento agricole 2017
44 tEcHnIQUE & InnovAtIon� �•�Valorga,�filière�du�compost
•�Labels�et�qualité •�Fiche�technique�-�Machinisme�agricole�:� ��réalisation�d’un�semoir� •�Fiche�technique�-�Gestion�des�bioagresseurs�: � les�anthracnoses
52 FoRMAtIon� �•�Présentation�du�pôle�sectoriel�d’excellence�
� «�Formation�agricole » •�Campagne�de�recrutement�des�apprentis •�Les�prochaines�formations�agricoles
56 notRE RÉSEAU� �•�L’actualité�de�nos�partenaires
•�L’Upra�équine •�Bienvenue�à�la�ferme�:�nouveaux�adhérents •�Le�coin�des�affaires
La Calédonie agricole est une publication de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie bP 111 - 98 845 Nouméa Cedextél. 24 31 60 - Fax : 28 45 87 - mail : [email protected] de publication : Gérard PascoDirecteur général : Yannick CoueteChargée de communication : romane ChatellardCoordination : agence On En Parle !Rédaction - Correction : agence On En Parle !, Chambre d’agriculture (Clément Gandet, bernard Angonin, Pauline baudhuin, Yann buchon, romane Chatellard, Chloé Fontfreyde, Vincent Galibert, Anna Gowe, Laura henry, François Japiot, Yoann Kerhouas, Sabrina Lucien, Yolande Manfrino, Yolaine Mauffrey, Isabelle Milin, Sophie tron), Julie Deffieux (repair), Marjolaine Mitaut (Ifel NC), thierry Vanhaecke (biocalédonia), Mathilde Vienne (upra équine)Conception graphique : agence On En Parle !Photo de couverture : Sébastien MérionRégie publicitaire : Didier blanchard, agence On En Parle ! - tél. 78 35 88Impression : ArtypoDistribution : Marion Martinez - tél. 85 17 37 / CANC : tél. 24 31 60ISSN : 1257 - 0397Envoyez vos infos à [email protected] Calédonie agricole est tirée à 6 000 exemplaires.toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est strictement interdite sans autorisation expresse de l’éditeur.
ÉdiT
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La�récente�Foire�de�Bourail�aura�été�l’occasion�d’une�double�signature�protocolaire�!�Le�10�août,�le�gouvernement�et�la�Chambre�d’agriculture�ont�en�effet�officialisé�leur�engagement�commun�pour�mettre�en�œuvre�deux�plans�aux�enjeux�stratégiques�et�complémentaires.
Un�plan�Écophyto�verra�ainsi�le�jour�en�2019.�Il�s’agit�là�d’un�signal�fort�attestant�à�la�fois�de�la�mobilisation�de�la�profession�et�de�l’accompagnement�nécessaire�des�pouvoirs�publics�pour�faire�émerger�des�solutions�alternatives�approuvées.�Le�plan�Ambition�Bio�s’inscrit�tout�autant�dans�une�démarche�d’agriculture�durable,�en�phase�avec�les�attentes�des�consommateurs.�Si�la�production�“bio”�est�encore�anecdotique�sur�le�territoire,�elle�se�structure�et�devrait�profiter�pleinement�de�ce�plan�concerté�pour�hausser�ses�ambitions�!
De�manière�générale,�ces�plans�se�placent�au�cœur�d’une�filière�“fruits�et�légumes”�classée�première�en�valeur,�comme�en�attestent�les�données�du�Mémento agricole 2017,�édité�par�la�Davar1.�Malgré�sa�vulnérabilité�aux�aléas�climatiques,�cette�filière�s’organise�et�expérimente.�La�récente�initiative�de�classification,�menée�par�l’Ifel2,�en�est�un�bon�exemple,�comme�l’est�aussi�le�calendrier�de�production,�consultable�en�pages�centrales�de�ce�numéro.
Parallèlement�à�ces�ambitions�et�à�ces�initiatives,�la�Chambre�d’agriculture�reste,�pour�sa�part,�vigilante�quant�à�la�rentabilité�du�secteur.�Dans�un�contexte�mouvant,�mêlant�avis�rendu�par�l’Autorité�de�la�concurrence�sur�cette�filière,�intronisation�de�la�TGC�à�taux�pleins�et�encadrement�règlementaire�des�prix�sur�certains�produits�agricoles�de�première�nécessité,�il�est�impératif�de�conserver�un�cap�pour�concilier�les�impératifs�politiques�et�économiques.�La�pérennisation�des�exploitations�passe�par�une�juste�rétribution�du�travail�mené�par�les�agriculteurs.�
Elle�passe�aussi�par�une�mise�en�lumière�de�la�qualité�et�de�la�diversité�des�productions�agricoles�locales.�La�campagne�de�communication�« Saveurs Communes »�vient�justement�souligner�l’ensemble�!
Gérard�Pasco,Président�de�la�Chambre�d’agriculture
N°163 OCTOBRE-NOVEMBRE 2018
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l’ACTU
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l’ACTU
retrouvez toute l’actualité des signes de qualité dans notre newsletter trimestrielle numérique. Chaque numéro d’Inf’ODG met en avant un événement lié à l’environnement, dresse un portrait de la filière, donne des informations autour de la démarche qualité, fait un focus sur un chiffre-clé et recense dans l’agenda les futurs rendez-vous.Destinée aux acteurs et partenaires des signes de qualité, elle peut aussi vous être adressée par mail sur simple demande.Informations : Tél. 24 31 60 - [email protected]
FRAnc SUccèS pour les baux rurauxEn août, le nombre de baux ruraux signés entre propriétaires et locataires s’élève à 62 pour 5 820 hectares de terres agricoles louées. un bilan très positif après la tournée en brousse lancée en avril denier ! Pour rappel, le dispositif, mis en place par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, vise à encadrer et sécuriser la location de terres agricoles sous couvert d’exonérations fiscales. La Chambre d’agriculture fait office de guichet unique pour les baux ruraux. Renseignements : Tél. 24 31 60 - agriculture.nc & www.canc.nc
Agriculteurs, coMMUnIQUEz !Il est indispensable que vous nous communiquiez tout changement de coordonnées : adresse (bP ou autre), téléphone, mail. Vous continuerez ainsi à recevoir nos différentes informations par SMS, mail (newsletters, informations diverses ou alertes pour les dossiers des aides...) et par courrier (La Calédonie agricole, formulaires de mise à jour des données du registre agricole, etc.).Tél. : 24 31 [email protected]
les docks de Ducos repeintsLa Chambre d’agriculture et la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse du gouvernement se sont associées pour mettre en place le chantier éducatif « une jeunesse choc pour embellir les docks » (voir p. 12). une vingtaine de jeunes en réinsertion ont ainsi repeint, durant trois semaines, les docks du marché de gros de Ducos, soit une surface de plus de 10 000 m2. Pour les remercier de leur excellent travail, la Chambre d’agriculture a organisé un cocktail à l’issue duquel ils ont reçu des t-shirts et une attestation de participation.
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À l’approche de l’échéance référendaire, les médias métropolitains sont nombreux à envoyer des reporters sur le Caillou ; et l’agriculture figure en bonne place dans la liste des sujets que ces journalistes veulent aborder. Même légèrement diminué, et le bras droit en écharpe, le président de la Chambre d’agriculture, Gérard Pasco, a ainsi récemment accompagné des journalistes de Ouest France (premier quotidien de France) et de la chaîne franco-allemande Arte qui l’avaient sollicité. Entre anecdotes savoureuses, paroles fortes sur l’avenir de l’agriculture locale et propos mesurés sur les enjeux électoraux à venir, les journalistes ont apprécié le caractère chaleureux de ces rencontres, tout en goûtant la popote préparée pour eux. La Nouvelle-Calédonie sait recevoir !
Ouest France… sur la côte ouest
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 7https://www.facebook.com/otodisnc/
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accessoirescellule tGcAfin de mieux comprendre le fonctionnement de la tGC, taxe générale sur la consommation, la Chambre d’agriculture a mis en place une cellule d’information pour les professionnels du monde agricole. Pour rappel, la tGC s’applique à taux pleins depuis le 1er octobre (article p. 40). une animatrice est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et vous aider dans vos déclarations.
renseignementsTél. : 24 31 60 - [email protected] Pour prendre connaissance des questions / réponses les plus fréquentes, rendez-vous sur le site : forumagriculture.nc > choisir la thématique « TGC »
Après l’homologation du cahier des charges en début d’année, les opérateurs de la filière Poulet fermier devaient passer l’étape de la certification. C’est chose faite depuis le 19 juillet, date à laquelle le comité de certification de la Nouvelle-Calédonie a ainsi certifié deux couvoirs, un provendier, 21 élevages et deux abattoirs suivant ce référentiel. Le signe de qualité devrait ainsi être bientôt visible sur les étals. Prochainement, une campagne de communication, menée par le Syndicat de la qualité avicole, permettra de mieux faire connaître le label auprès des consommateurs !
la certification Poulet fermierLes 19 et 20 septembre derniers étaient réunis
à Paris les élus et salariés des Chambres d’agriculture de France pour la convention des Chambres d’agriculture. Jean-Christophe Niautou et David Perrard, élus de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie, Yannick Couete et Clément Gandet, respectivement directeur général et directeur technique, étaient au rendez-vous. Le Premier ministre, Édouard Philippe, accueilli par Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture (APCA), a clôturé la première journée par un discours sur les États généraux de l’alimentation, un an après leur lancement, et les principales mesures de la future réforme de la fiscalité agricole en Métropole.
Assemblée permanente des chambres d’agriculture
Exonération des droits de successionLe Congrès de la Nouvelle-Calédonie a adopté à l’unanimité l’exonération des droits de succession pour la transmission des terres agricoles en Nouvelle-Calédonie, sous réserve d’une mise en valeur. Nicolas Metzdorf, membre du gouvernement en charge de l’agriculture, rappelle que jusqu’à présent, les droits étaient tellement élevés que la plupart des propriétaires ne pouvaient céder leurs terres à leurs ayants droit sans en vendre une partie. « Désormais un renouvellement des générations d’agriculteurs va pouvoir s’opérer. »
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Léon Leroi, dit « bébé », est décédé mardi 25 septembre. Cet ancien éleveur, originaire de houïalou et passionné de rodéo, s’était installé à La Foa après les événements. Le président, Gérard Pasco, le directeur général, Yannick Couete, les élus et les salariés de la Chambre d’agriculture adressent à sa famille et à ses proches leurs plus sincères condoléances.
Décès de Léon Leroi, dit « Bébé »
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l’ACTU
LE SMAG AUGMEntESuite à la hausse des prix hors tabac de 0,56 % entre juin 2017 et août 2018, le salaire minimum garanti et le salaire minimum agricole garanti sont revalorisés. Ainsi, à compter du 1er octobre, le Smag s’élève à :
- 787,49 F bruts par heure- 133 086 F bruts pour 169 heures
Marché de Ducos, lieu d’échangeLa halle de Ducos accueille les professionnels de la filière fruits et légumes pour la commercialisation en gros de leur production. tous les mardis et vendredis de 3 h à 9 h, plusieurs centaines de tonnes de fruits et légumes sont commercialisées. Selon les saisons, une vingtaine de producteurs et colporteurs sont présents. Pour répondre à la demande des professionnels - producteurs, colporteurs, grossistes, distributeurs, marchands ambulants - et rendre le marché plus convivial, l’Interprofession fruits et légumes (Ifel NC), en collaboration avec la Chambre d’agriculture, propose depuis le 2 octobre un service de distribution de café et viennoiseries.
La ruralitéau fémininYaté, île des Pins, thio, bourail, Sarraméa… Les équipes de la Mission à la condition féminine (MCF), accompagnées d’organismes partenaires, sont allées à la rencontre des Calédoniennes pour accompagner leurs projets et échanger avec elles sur leurs besoins. Agriculture, pêche, élevage et développement touristique ont été au cœur des discussions et des échanges lors de cette tournée. L’objectif de la MCF : aider et accompagner les femmes du monde rural avec les associations et les partenaires du secteur agricole.
el Niño, le retour…Le dernier bulletin de l’OMM (Organisation météorologique mondiale) vient d’annoncer que la probabilité qu’un nouvel épisode climatique El Niño intervienne d’ici la fin de l’année s’élève à 70 %. Ce phénomène, même modéré, a une incidence marquée sur le climat de nombreuses régions proches : les précipitations sont généralement excédentaires sur le Pacifique et déficitaires de part et d’autre - Australie, Indonésie et les Philippines d’une part et sur le nord de l’Amérique du Sud et les Caraïbes d’autre part. Si bien entendu il est difficile d’anticiper son intensité, il implique généralement des températures supérieures à la normale, accompagnées de phénomènes météorologiques extrêmes.Pour se tenir informé, rendez-vous sur meteo.nc
Bientôt, l’Agence ruraleLe conseil d’administration de la future Agence rurale sera composé de membres du gouvernement, du Congrès, de personnes « qualifiées », de représentants des trois provinces et de la Chambre d’agriculture, qui auront tous une voix délibérative. Sont ainsi nommés un représentant de la Nouvelle-Calédonie, membre du gouvernement (Nicolas Metzdorf ), quatre représentants du Congrès (Corine Voisin, Léonard Sam, Émile Nechero, Pierre-Chanel tutugoro), deux personnes qualifiées (Guy Monvoisin, Edwin billiet), un représentant de chacune des trois provinces et le président de la Chambre d’agriculture (Gérard Pasco). Pour rappel, le nouvel établissement public administratif est né de la fusion entre l’Établissement de régulation des prix agricoles (Erpa) et l’Agence pour la prévention et l’indemnisation des calamités agricoles (Apican). L’Agence rurale entrera en activité à compter du 1er janvier 2019.
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108 personnescertifiéesSur les 168 personnes qui ont suivi les formations Certiphyto-NC dispensées par la Chambre d’agriculture de mai à septembre, 108 d’entre elles ont obtenu leur certificat.En province nord :
> NC 1 : 15 participants (100 % de taux de réussite)> NC 3 : 9 participants (66 % de taux de réussite)> NC 4 : 0 inscription
En province Sud :> NC 1 : 47 participants (93 % de taux de réussite)> NC 3 : 39 participants (64 % de taux de réussite)> NC 4 : 24 participants (58 % de taux de réussite)
La Chambre d’agriculture propose des tarifs préférentiels à ses ressortissants jusqu’en 2021. Pour connaître les prochaines sessions, rendez-vous en page 54.Renseignements : Tél. 24 63 74 - [email protected]
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l’ACTU
LA FoIRE DE BoURAILLes 10, 11 et 12 août avait lieu, sur le site de téné, la tant attendue Foire de Bourail, événement incontournable sur le territoire, qui a accueilli cette année encore près de 20 000 visiteurs.
1. Le programme, dense et attractif proposé au Pavillon de l’agriculture, a attiré de nombreux visiteurs qui ont été accueillis en toute convivialité par les équipes de la Chambre d’agriculture, comme en témoignent Michel et Lydia : « C’est la première fois que nous venons sur le stand de la Chambre d’agriculture. Il y a une ambiance très sympathique. C’est intéressant de proposer des animations pour faire découvrir l’agriculture au grand public ». Et Marie de rajouter, « La Foire de Bourail est un événement incontournable dans le paysage calédonien. Je suis venue accompagnée d’amis de Métropole pour leur faire découvrir la culture calédonienne et nous avons pu en apprendre plus sur l’agriculture, le bétail, les plantes, les fruits et légumes ».
2. La Chambre d’agriculture était présente sous son désormais fameux Pavillon de l’agriculture en compagnie de ses partenaires : biocalédonia, le réseau repair, l’Adécal, l’Austrade, l’IAC - Institut agronomique néo-calédonien, l’Ifel - Interprofession fruits et légumes, la Davar - Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales, l’Édec - Établissement de l’élevage de cervidés, la Cama - Caisse d’assurances mutuelles agricoles.
3. Le 10 août, Nicolas Metzdorf, membre du gouvernement en charge de l’agriculture, et Gérard Pasco, président de la Chambre d’agriculture, ont signé un protocole d’engagement pour le lancement de deux démarches complémentaires : la mise en place d’un plan Écophyto-NC (voir p. 15) au service des agriculteurs et des consommateurs pour améliorer et réduire l’utilisation de PPuA (produits phytosanitaires à usage agricole) et celle d’un plan Ambition bio 2019 afin de satisfaire les besoins en produits biologiques (voir p. 13).
chaque année, la chambre d’agriculture participe aux trois plus grandes manifestations agricoles du territoire : les Foires de Bourail, des Îles et de Koumac pour des moments riches en échange, partage et promotion de l’agriculture.
La chambre d’agriculture remercie vivement de leurs dons pour la tombola organisée au Pavillon de l’agriculture lors de la Foire de Bourail, les entreprises et organisations suivantes : Step Import, Agricenter, SAEB, le Sheraton, la pharmacie de Bourail, la Restauration bouraillaise, Au veau gras, tHM, l’Asiat, l’Upra bovine, l’Upra porcine, l’Upra oc, l’Édec, la scierie P. Mathieu, la ferme aux palmiers et la ferme de néméara, oyé oyé Bourail, l’institut Belle et zen, Agridis, le magasin Just Prix, le snack Sweet café, le Fin gourmet et l’Adécal.
sur les foires !retour en images
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LA FoIRE DE KoUMAcLa Foire agricole de Koumac s’est déroulée dans une ambiance purement “broussarde”, les 21, 22 et 23 septembre. Rodéo, démonstrations équestres, produits agricoles et horticoles étaient au rendez-vous…
6. La Chambre d’agriculture et ses partenaires - Adécal, formations agricoles, repair, province Nord et monde de l’élevage - ont accueilli le public dans une atmosphère agricole et chaleureuse au Pavillon de l’agriculture.
7. Près de 15 000 visiteurs se sont rendus cette année dans le Nord pour participer à la 26e Foire de Koumac. une belle occasion pour les éleveurs de présenter leur bétail lors des concours agricoles ! Et d’ailleurs, en image, les deux gagnants du concours bovin : Levain, taureau de race Limousine, et Mia, femelle de race Sénépol, de l’élevage Agrical ballande.
LA FoIRE DES ÎLESLa Foire des îles Loyauté met à l’honneur tous les ans les traditions et les savoir-faire ancestraux. Après Maré en 2017, la tribu de Hwadrilla d’ouvéa a accueilli sur ses terres la foire du 14 au 16 septembre.
4. Entre étals de produits frais, stands de restauration aux plats locaux, objets artisanaux, ateliers, démonstrations et autres animations, la Foire des îles Loyauté propose toujours de belles découvertes.
5. Plusieurs services de la Chambre d’agriculture étaient présents sur le stand : le groupement de défense sanitaire du végétal (GDS-V), le groupement de défense sanitaire animal (GDS-A), le machinisme agricole et le pôle administratif pour les inscriptions au registre agricole.
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l’ACTU
50 m2 de couleurs. Tel� est� le� projet,�mené� conjointement� par� la� Chambre�d’agriculture�et�la�DPJEJ�et�animé�par�le�graffeur�professionnel�Sham�(Oléti�Graffiti).�Le�mur�du�fond�de�la�halle�de�Ducos�s’ha-bille�désormais�des�couleurs�éclatantes�de�produits�locaux.�Cette�magnifique�fresque�représente�deux� semaines�de� travail :�quatre�jeunes�ont�réalisé�pendant�cinq�jours�les�40�m2�du�bas�du�mur�et�Sham�s’est�chargé�de�terminer� la� fresque�en�hauteur�(10�m2).�Au-delà�de�la�décoration�et�la�valorisation�de�la�production�calé-donienne,�le�projet�a�permis�à�ces�jeunes�en�insertion�de�découvrir�un�métier�et�de�travailler�avec�patience�et�application.�L’un�d’eux�témoigne :�« C’était une première pour moi : je n’avais jamais fait de graff avant. Nous avons commencé par quelques jours d’entraînement, puis nous avons dé-cidé ensemble de ce qui allait figurer sur la fresque du marché. C’est une expérience intéressante, je suis fier de ce que nous avons créé et je serais partant pour recom-mencer l’expérience ! »�
Le partenariat entre la chambre d’agriculture et la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) du gouvernement dans le cadre d’un chantier éducatif continue avec la création d’une fresque au marché de Ducos.
christine tétu-Wolff,directrice de la DPJeJ
« Après une première expérience réussie au Musée de la Nouvelle-Calédonie il y a un an, la Chambre d’agriculture nous a proposé un chantier d’une toute nouvelle envergure pour les docks de Ducos : plus de 10 000 m2 de surface ont été repeints en juillet. Aujourd’hui, cette
deuxième collaboration avec la Chambre, initiée par le secrétaire général du gouvernement, consiste à embellir les halles de Ducos avec un graffiti aux couleurs des productions locales. Nous étions d’accord avec le directeur, Yannick Couete, sur la valeur travail et le lien éducatif que devait porter ce projet. La Chambre a fait confiance à ces jeunes en difficulté qui ont acquis ici un savoir-faire et des valeurs, mais ont aussi ouvert leurs perspectives et développé leur estime personnelle. Je me réjouis de cette initiative : c’est comme cela qu’on fait avancer les choses. »
« Je peins depuis 20 ans et j’anime des ateliers avec différents publics depuis 15 ans car, pour moi, il est très important de transmettre. Pendant un premier temps, les jeunes se sont entraînés avec des sujets libres, puis nous sommes passés à la fresque finale. Avec ce projet, ils ont appris des techniques, mais ils ont également compris que prendre le temps de bien faire les choses apporte plus de satisfaction. »
Une fresque de sujets libres a permis aux jeunes de s’entraîner dans un premier temps aux techniques de graffiti.
Le dock de Ducos une toile à ciel ouvert
La fresque du marché de Ducos, en cours de réalisation, sous l’œil professionnel du graffeur Sham.
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Sham, graffeur
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tel est l’objectif du plan Ambition bio que le gouvernement et la chambre d’agriculture, en partenariat avec l’association Bio calédonia, se sont engagés à élaborer le 10 août dernier, lors de la Foire de Bourail. Un plan stratégique dont les premières concrétisations sont attendues pour 2019.
Où en est-on aujourd’hui en matière d’agriculture biolo-gique ? Si la filière a commencé à se structurer depuis 2007, actuellement la production bio
plafonne à 1 % de la production totale en Nouvelle-Calédonie, note Clément Gandet, directeur technique de la Chambre d’agri-culture. Alors qu’ailleurs, la production bio explose, que ce soit en Europe (Métropole, Espagne, Autriche…) ou chez nos voisins (Australie, Nouvelle-Zélande, Fidji…).
À quoi le plaN ambiTioN bio esT-il vouÉ ?
Il permettra de fixer avec l’ensemble des parties prenantes des objectifs de déve-loppement et une stratégie de mise en œuvre pour l’agriculture biologique en Nouvelle-Calédonie, sans oublier de prévoir des outils d’évaluation. « L’idée est de gagner 30 ou 40 ans en profitant de l’expérience engrangée ailleurs, tout en tenant compte du contexte et des spécifi-cités locales. En résumé, préconiser ce qu’il faudrait faire en Nouvelle-Calédonie avec les moyens dont on dispose pour faire le meilleur mix », détaille Clément Gandet. Ce plan passera en revue tous les leviers possibles : l’accompagnement technique des agriculteurs (recherche, transfert, for-mation), les dispositifs de soutien et d’in-citation (dont la restauration collective), les diverses réglementations en vigueur... Dans ce contexte, le soutien des autori-tés sera décisif. « Le bio en Métropole a vraiment décollé à partir du moment où les pouvoirs publics se sont impliqués », soutient le directeur technique.
quelles soNT les ÉTapes prÉvues ?
Dans un premier temps, un diagnostic partagé sera réalisé. Il portera sur les différentes politiques et actions mises en œuvre depuis 10 ans pour développer l’agriculture biologique. Cet état des lieux sera réalisé avec l’appui d’experts exté-rieurs (cf. encadré) « en y associant l’en-semble des parties prenantes, à savoir les acteurs du monde rural et de la société
civile, ce qui garantit la clé du succès », insiste Clément Gandet. une fois le dia-gnostic présenté, des recommandations seront élaborées par les acteurs calé-doniens en lien avec l’agriculture, avant d’être intégrées à un livre blanc qui sera remis au gouvernement. Le plan Ambition bio 2019 devra être validé avant la fin du premier semestre 2019 pour une mise en œuvre « au plus vite ».
1 Pacific Organic & Ethical trade Community2 Communauté du Pacifique
changer de braquet sur le bio
Nicolas Matzdorf, membre du gouvernement en charge de l’agriculture, et Gérard Pasco, président de la Chambre d’agriculture, signent un protocole d’engagement pour le plan Ambition bio le 10 août à la Foire de Bourail.
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S’ouvrir Sur le mondeLe diagnostic sera réalisé en collaboration avec des experts extérieurs afin de profiter de leur expérience et stimuler la réflexion des acteurs locaux. Ansi le “monsieur bio” de l’hexagone, qui a été responsable du développement de l’agriculture biologique pour l’APCA (Assemblée permanente des Chambres d’agriculture), Jacques Pior, également initiateur et co-organisateur avec la Chambre d’agriculture de la Drôme du salon européen tech & bio, fera partager ses 30 d’expérience dans le développement du bio. D’autres personnes venant du POEtcom1, de la CPS2, de Polynésie française interviendront également afin d’apporter une dimension régionale à ce travail, tout comme de grands témoins qui partageront leur vision.
200 tONNesc’est aujourd’hui le niveau de production annuelle de l’agriculture biologique en nouvelle-calédonie.
les eNJeux
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201814
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 15
un plan concerté pour sortir de la crise récurrente sur les produits phytosanitairesLe 10 août dernier, lors de la Foire de Bourail, la chambre d’agriculture et le gouvernement ont signé un protocole visant à engager une démarche de plan Écophyto. De quoi s’agit-il au juste ? ©
CAN
C
Exemple de piégeage de ravageurs du sol en maraîchage
le monde rural s’implique depuis de nombreuses années dans l’amélio-ration des pratiques de protection des cultures. Cependant force est de constater que ce sujet crée souvent
la polémique dans le débat… Mais comment sortir de ces discussions stériles et mettre en place une réelle stratégie de gestion durable des cultures ? Voilà en substance l’objectif du plan Écophyto. « Beaucoup d’agriculteurs sont prêts à se passer des pro-duits phytosanitaires qui font débat, mais ils attendent des solutions alternatives approu-vées », confirme Jean-Christophe Niautou, élu de la Chambre d’agriculture et président de la Commission fruits et légumes.
le poiNT sur les pesTicides
Pour parvenir à l ’élaboration et la coordination d’un plan concerté pour le développement et l’adoption de produits, de pratiques alternatives à l’utilisation des PPuA* dangereux ou incompatibles au développement durable, plusieurs étapes sont prévues. Dans un premier temps, la Chambre d’agriculture et le gouvernement se sont engagés à réaliser un diagnostic partagé des PPuA. réalisé avec le concours d’experts reconnus internationalement, ce document fera le point sur le niveau d’utilisation des PPuA en Nouvelle-Calédonie, les différentes
politiques et actions menées depuis 10 ans sur l’amélioration des pratiques, et les points de blocage dont la réglementation. Il s’agit en clair de dresser un état des lieux. « Aujourd’hui, on a tendance à tout globaliser, généraliser, mais qu’en est-il ?, s’interroge Clément Gandet, directeur technique de la Chambre d’agriculture. Le niveau d’utilisation des PPUA est très hétérogène, tout comme la nature des substances utilisées et la fréquence d’application, selon les filières ». Nicolas Metzdorf et Gérard Pasco souhaitent que ce travail soit réalisé « dès début 2019, en y associant l’ensemble des acteurs du monde rural et de la société civile ».
coNcrÉTisaTioN dès 2019
Dans un deuxième temps, il est prévu de construire un plan d’action adapté à la nouvelle-calédonie. À cette fin, l’ensem-ble des acteurs en lien avec l’agriculture seront invités à participer à des séminaires au cours du premier trimestre 2019 : les collectivités, la recherche, le transfert
technique, la formation, les organisations professionnelles agricoles, les représen-tants de l’aval des filières agricoles, ainsi que les représentants de la société civile et des consommateurs. « En Métropole, le premier plan Écophyto, qui date de 2008, n’a pas atteint tous ses objectifs, mais il a au moins eu le mérite d’envoyer un message fort : les modes de gestion des cultures doivent évoluer et cela passe par la mobilisation de la profession qui doit être accompagnée par les pou-voirs publics », rappelle Clément Gandet. C’est exactement ce qu’il faut ici aussi : une direction vers laquelle avancer, un fil rouge à suivre. Pas besoin de réinventer la poudre. On pourrait s’inspirer des nombreuses inno-vations dans le domaine la protection des végétaux expérimentées ailleurs, comme par exemple les fermes de démonstration du réseau dédié Dephy. Lesquelles mettre en place et comment les adapter à notre environnement ? Le plan Écophyto, attendu pour la fin du premier semestre 2019, devrait y apporter des réponses.
*Produits phytosanitaires à usage agricole
MISSIon À REMPLIR : améliorer l’utilisation des produits phytosanitaires pour en réduire leurs impacts potentiels
les eNJeux
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201816
l’ACTU
en numérique !les newsletters s’affichent
c’est autant par souci d’écologie1 que par désir d’efficacité qu’il a été décidé de s’en tenir à un sup-port 100 % digital quant à la re-fonte des newsletters (nommées
NL par la suite) à destination interne ou externe. Ces NL seront éditées selon un rythme mensuel.
l’esseNTiel
Cette NL qui existait auparavant au for-mat papier sera le vecteur privilégié pour communiquer de manière récurrente et régulière avec les ressortissants de la Chambre d’agriculture et, plus générale-ment, avec l’ensemble des interlocuteurs (professionnels, institutionnels, médias) qui voudront être informés de l’actualité agricole.une actualité au sens large du terme puisqu’il sera tout autant question de mettre en lumière les actions de la Chambre d’agriculture, pointer l’agenda des événements, relater les interventions
des élus que de traiter l’actualité des par-tenaires de la Chambre et l’information internationale, avec un focus sur la région Pacifique notamment. Des sujets pratiques, intéressant tout par-ticulièrement nos ressortissants, seront également à l’honneur : évolution de la réglementation, rappel d’échéances im-portantes, etc.
plaNèTe caNc
Destinée exclusivement au personnel de la Chambre d’agriculture, cette NL viendra remplacer l’historique Info+ avec le même objectif : la communication interne. Outre l’actualité liée aux missions de la Chambre (les temps forts, agenda, revue de presse, l’image du mois), cette NL vien-dra également saluer les mouvements du personnel, tout comme les naissances ou les mariages !Planète CANC permettra aussi de souli-gner des avancées liées aux groupes de travail (Agropole, procédures…), préciser
des modalités du droit du travail en fonc-tion du contexte calendaire ou mention-ner des astuces informatiques pour facili-ter le travail de chacun.
Dans les deux supports (L’Essentiel et Planète CANC), le contenu sera le fruit de plusieurs contributeurs qui, chacun, vien-dront enrichir un gabarit accessible en ligne via MailChimp, une solution de ges-tion des NL et des envois en nombre. un système d’ores et déjà utilisé en interne pour l’édition et l’envoi des NL numé-riques PPUA2 Infos et BSV2.
1 Merci de veiller à n’imprimer ces futures newsletters que si cela s’avère strictement nécessaire…2 PPuA : produits phytosanitaires à usage agricole ; bSV : bulletin de santé du végétal
Tous les ressortissants de la Chambre d’agriculture sont invités à s’assurer que
nous sommes en possession d’une adresse courriel valide. En cas de doute ou de nouvelle adresse, merci de l’envoyer à [email protected] ou de la communiquer par téléphone le cas échéant.
Qu’il s’agisse de s’adresser à l’ensemble de ses ressortissants ou à ses agents, la chambre d’agriculture a décidé de faire peau neuve en termes de moyens de communication. coup sur coup, deux newsletters au format numérique (transmises par courriel) vont ainsi voir le jour au dernier trimestre de l’année.
VOs serVices
Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 17
en numérique !les newsletters s’affichent investissements
agricoles : la relance se profileAujourd’hui, il est parfois difficile pour les jeunes agriculteurs d’accéder à l’emprunt. La situation s’éclaircit avec la création du fonds mutuel agricole.
le 24 juillet dernier, Philippe Ger-main, président du gouvernement, et Luis-Miguel Casaroli, directeur du Crédit agricole mutuel (CAM), ont signé une convention relative à
la mise en place d’un fonds mutuel agri-cole. La Nouvelle-Calédonie apportera à ce support dédié 300 millions de francs sur trois ans, dont 75 millions cette année. Des fonds publics qui permettront au CAM de diversifier ses sources de financement et d’accroître sa capacité de soutien au secteur agricole. Avec, à la clé, un meilleur accès à l’emprunt pour les agriculteurs pour financer des investissements en ter-rain ou en matériel.
effeT de levier
« C’est un cercle très vertueux puisque cette subvention au Crédit agricole mutuel est appelée à faire des petits », rappelait Philippe Germain. De fait, l’argent public prêté génère des intérêts. Avec un effet multiplicateur estimé à 1,5, le dispositif devrait soutenir plus de 450 millions de francs d’investissement. un mécanisme plus profitable aux agriculteurs qu’une subvention sèche, dont se réjouit Gérard Pasco : « Je salue la démarche car ce fonds permettra de dynamiser le développement de notre agriculture par de nouvelles res-sources de financement bancaire ».
les eNJeux
Fondé en 1933, le Crédit agricole mutuel de Nouvelle-Calédonie est une société coopérative à capital variable dont la mission est de faciliter et de garantir les opérations effectuées par ses 1 364 sociétaires en matière de production agricole. L’organisme finance 45 % des prêts accordés au secteur agricole calédonien.
Le 24 juillet, Philippe Germain, président du gouvernement, Luis-Miguel Casaroli, directeur du Crédit agricole mutuel, et David Perrard, élu de la Chambre d’agriculture et président du CAM, ont signé une convention relative à la mise en place d’un fonds mutuel agricole, en présence de Nicolas Metzdorf, membre du gouvernement en charge de l’agriculture.
ZOOM surle crÉdiT agricole muTuel
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201818
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 19
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201820
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les cAMPAgNes PPuA
LA SQUASH, PRoDUIt PHARE
L’audit hACCP (contrôle et suivi qualité des produits alimentaires) de la plateforme de normalisation des végétaux aux frontières (PNVF) de tontouta a eu lieu mardi 18 septembre. Ce dispositif de management de la qualité et de la sécurité alimentaire a une nouvelle fois été certifié, comme chaque année depuis 2013.
La cucurbitacée représente la majorité des légumes exportés, essentiellement vers la Nouvelle-Zélande et le Japon - pays fortement demandeurs. Depuis quelques semaines, un nouveau marché vers la Corée du Sud, notamment pour les squashs de calibre inférieur, vient de s’ouvrir. une belle opportunité à saisir pour les producteurs calédoniens !
certiFicAtiON reNouvelÉe
Une équipe de la PNVF trie les limes, destinées à l’exportation.
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 21
lössi, Gaïca, Wetr. À la demande des élus des îles Loyauté et des chefferies, chacun des trois dis-tricts de Lifou a bénéficié d’une formation technique d’une jour-
née sur ces trois thèmes : la conduite des cultures maraîchères, le machinisme agricole et la protection des cultures. Au total, une centaine de personnes ont été formées, se réjouit Yann buchon, chargé de mission au pôle végétal. « Je leur dis souvent : on n’est pas là pour modifier vos pratiques ancestrales, mais pour vous apporter des conseils qui vont vous faci-
liter la vie et professionnaliser votre acti-vité. » un complément de connaissances destiné à produire toujours mieux.
coNduiTe des culTuresYann buchon, en charge de l’atelier ma-raîchage, a concentré sa formation sur ce qui lui semble « primordial », à savoir « la construction d’une pépinière, des explications sur la qualité des semences et variétés, l’utilité de faire grandir les semis sur des plateaux alvéolés avant de replanter en terre les plus résistants,
sans oublier de travailler sur les espaces, distances et densités de plantation ». À la clé, une approche professionnelle ci-blant des personnes ayant déjà une carte agricole et amenées à en tirer un revenu. une transmission de savoir-faire, adap-tée au quotidien des îliens. « L’idée étant de leur permettre d’optimiser leurs ren-dements, mais aussi à terme de répondre à une demande des cantines de Lifou qui voudraient pouvoir introduire des pro-duits locaux dans leurs menus, sachant qu’aujourd’hui la production locale est insuffisante. »
chaque année, la chambre d’agriculture organise des journées techniques dans les îles Loyauté. La dernière session s’est déroulée à Lifou du 24 au 26 juillet sur la thématique du maraîchage. Retour sur une opération qui a tenu toutes ses promesses.
Le maraîchagen’a plus de secret pour lifou
Plutôt que d’opter pour le semi direct, Yann Buchon insiste sur l’intérêt de préparer de petits plants maraîchers sur des plateaux
alvéolés, placés à l’abri grâce à une ombrière, avant de replanter en terre les spécimens les plus résistants et homogènes. « Mieux vaut établir
la pépinière près d’un point d’eau et du domicile pour faciliter le suivi, de la germination en passant par la levée jusqu’à la mise en terre », précise-t-il.
Une fois la pépinière construite, les graines ont été semées dans une terre préalablement tamisée. À chaque plateau alvéolé sa semence : tomates, aubergines, poivrons, choux, laitues ou concombres. Les semences reproductibles non traitées ont été privilégiées.
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certiFicAtiON reNouvelÉe
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201822
végétal
machiNisme agricole
bernard Angonin, responsable de la plateforme machinisme agricole, explique : « Les îles Loyauté sont différentes en termes de cultures et de sol. Il s’agit de sols coralliens et calcaires avec affleurement rocheux qui ont tendance à détériorer le matériel agricole. Par ailleurs, rarement les par-celles dépassent 3 000 m2, la production étant destinée à l’autoconsommation ». Pour ces différentes raisons, selon lui, la petite mécanisation - motobineuses et motos dé-broussailleuses - est plus adaptée que les tracteurs dans les îles. « Pendant les journées techniques, notre objectif est de montrer aux participants l’intérêt de ce matériel et de leur faire gagner en auto-nomie pour les entretenir et les réparer. » À Lifou, bernard Angonin et Léon Wauté, technicien machinisme basé à Maré, ont beaucoup misé sur la démonstration. Leur but : transmettre leur expérience en espérant qu’elle perdurera. « L’idée est d’accompagner les gens et de faire en sorte qu’ils s’approprient l’outil, tout en leur donnant confiance en eux. » un accompagnement annuel complété par des journées de regroupement, qui ont pour but de fournir une assistance de proximité aux propriétaires de machines.
proTecTioN des culTures
Pothin Wadra, référent GDS-V* de la Chambre d’agriculture dans les îles Loyauté et basé à Maré, a focalisé sa for-
mation sur les maladies et ravageurs spé-cifiques aux cultures des îles : les charan-çons et maladies fongiques touchant la patate douce ; le brontispa, ce petit colé-optère qui attaque les jeunes feuilles des cocotiers ; l’anthracnose, un champignon qui se fixe sur le feuillage de l’igname ; la fusariose, maladie fongique de la vanille... L’idée étant d’aider les participants à lutter contre ces nuisibles qui affectent leur production, sans pour autant utiliser de produits chimiques. Pothin Wadra a notamment donné quelques conseils de gestion des cultures, comme par exemple écarter les semences d’ignames contami-nées par les nématodes (vers ronds) et tremper les ignames d’apparence saine dans l’eau chaude à 50°C pendant 35 minutes de façon préventive. un bain qui suffit à les rendre propres à la plantation. « Faire le tri, c’est déjà agir sur la récolte », insiste-t-il, en rappelant par ailleurs l’im-portance de la surveillance des cultures.
le cHiFFreprès de 100 PERSonnES ont ÉtÉ FoRMÉES DURAnt 3 JoURS.
La motobineuse et la moto débroussailleuse ont tourné à plein régime pendant trois jours à Lifou pour débroussailler les parcelles et préparer les sols. Le tracteur a lui aussi été mis à contribution. Bernard Angonin et Léon Wauté procèdent toujours de la même façon : « je fais et vous regardez », « on fait ensemble », puis « vous faites et je regarde ». L‘engouement était au rendez-vous.
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Une affiche référençant les maladies et ravageurs spécifiques aux cultures des îles Loyauté a servi de support de formation à un public très réceptif. poThiN Wadra
* Groupement de défense sanitaire végétal
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201824
végétal
comme l’explique Sophie tron, en charge du GDS-V1 de la Chambre d’agriculture, la gestion des EEE préoccupantes dans les milieux naturels est coordonnée par le
Conservatoire des espaces naturels (CEN), tandis que les EEE impactant les milieux agricoles sont prises en charge par les services techniques des filières impac-tées avec une coordination possible par la Chambre d’agriculture. Le CEN vient de publier une stratégie de lutte ainsi que la liste des 70 EEE classées prioritaires. De leur côté, les éleveurs ont fait remon-ter les dégâts causés par les espèces sur leurs pâturages. « La problématique n’est pas spécifique à la Calédonie et n’est pas nouvelle pour les pâturages », affirme Yoann Kerhouas, animateur de la charte bovine à la Chambre d’agriculture. Elle avait conduit l’IAC2 à rédiger un guide3 en 2008. Avec des actions de lutte mal connues et souvent difficiles à mettre en œuvre, l’absence d’actions collectives pour éviter la propagation ou encore le
développement de nouvelles espèces, la problématique reste malheureusement d’actualité. « Cette année, l’objectif est de relancer la discussion et mettre tout le monde autour de la table », indique Lucille rey, ingénieure agronome à l’IAC, qui travaille sur le sujet depuis le début de l’année.
Trois cibles priNcipales
Suite à l’organisation de groupes d’ani-mation avec les techniciens des provinces Nord et Sud, la jeune ingénieure a identi-fié les EEE les plus problématiques dans les pâturages dont « deux graminées - le Sporobulus indicus en province Sud et l’herbe de Bondé en province Nord - ainsi qu’un arbuste à fleurs jaunes visible partout, surtout en province Sud, le tecoma Stans », détaille-t-elle. Non appétées par le bétail, ces espèces réduisent la ressource alimentaire que constituent les prairies dans un système presque exclusivement herbager. D’après la DDr4, la situation se
détériore : les dégradations causées par les plantes envahissantes dans les pâturages constituent un réel frein à la productivité. Par ailleurs, ces graminées envahissantes ne se limitent pas aux pâturages. Elles sont présentes au bord des routes et leurs graines se dispersent facilement. « Il faut agir rapidement, car s’il est facile d’arracher un ou deux pieds, il devient plus compli-qué d’éradiquer la plante quand toute la parcelle est envahie », prévient Lucille rey. D’où l’importance de l’identification et de la prévention des EEE. une thématique qui sera au cœur de la journée technique du 11 octobre organisée dans le cadre de la charte bovine pour les techniciens de terrain... En attendant la construction de programmes d’action à l’échelle territo-riale, que tout un chacun appelle de ses vœux.
De ses espaces naturels à ses cultures, la nouvelle-calédonie n’échappe pas aux espèces exotiques envahissantes (EEE), reconnues comme l’une des principales menaces pour la biodiversité, mais aussi un frein aux productions agricoles. Face à ce fléau grandissant, la lutte s’organise pas à pas.
UnE JoURnÉE tEcHnIQUE ESt PRÉvUE LE 11 octoBRE À DEStInAtIon DES tEcHnIcIEnS DU tERRItoIRE.
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En province Nord, l’herbe de Bondée (Themeda quadrivalvis) compte parmi les espèces les plus problématiques.
Originaire d’Afrique du Sud, présente en Nouvelle-Calédonie depuis 1855, Sporobulus indicus est une graminée qui gagne du terrain, en particulier sur les communes de La Foa et Boulouparis.
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les mauvaises herbes sous
surveillance
1 Groupement de défense sanitaire végétal à la Chambre d’agriculture2 Institut agronomique néo-calédonien3 Le guide Plantes envahissantes et à conflit d’intérêt
des pâturages de Nouvelle-Calédonie est disponible auprès de l’IAC
4 Direction du développement rural de la province Sud
Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie [email protected]://www.facebook.com/profile.php?id=100007281408756&hc_ref=ARShEUT_c9B9jOl2JwxUrkGCpnZfo6Ay6pR96L16iiIiaP4eZ6gGl5LqjQdbGndSAYI&fref=nf
QUI EST CONCERNÉ ?Tous les professionnels susceptibles d’utiliser des produits phytosanitaires 1
POURQUOI SUIVRE
UNE FORMATION ?Parce que la certification sera prochainement obligatoire. Bientôt, sans certification, plus de vente, d’achat ou d’utilisation possible 2
QUELLE EST LA DURÉE
DES FORMATIONS ?Selon votre profil, les formations durent 1, 3 ou 4 jours 3
QUAND ET OÙ ONT LIEU
LES SESSIONS ?Le calendrier des sessions est disponible sur le site web, au siège et dans toutes les antennes de la Chambre d’agriculture. Les sessions se déroulent sur l’ensemble du territoire
COMBIEN ÇA COÛTE ?Les ressortissants de la Chambre peuvent bénéficier d’une remise de 67 % pour suivre une formation CERTIPHYTO-NC
PLUS DE RENSEIGNEMENTS :www.canc.nc • [email protected] • 24 63 74
Des centaines de professionnels
sont déjà certifiés…
Et vous ?
1 La formation que vous devez suivre (entre CERTIPHYTO -NC1, CERTIPHYTO-NC3, CERTIPHYTO-NC4) dépend à la fois de votre statut (agriculteur, conseiller agricole, importateur, etc.), du type de produits phytosanitaires concernés (PPUA, PPUA dont CMR, PPUJ, etc.) et de la typologie d’emploi (importation, achat, vente, utilisation).
2 À partir de 2022, la présentation d’un CERTIPHYTO-NC sera impérative pour pouvoir acheter, vendre ou utiliser des produits phytosanitaires (à usage agricole ou à usage jardin). Que ce soit à titre personnel ou via d’éventuels salariés de votre établissement et/ou de votre exploitation agricole.
3 La formation CERTIPHYTO -NC1 dure 1 jour (7 h), la formation CERTIPHYTO -NC3 dure 3 jours (21 h). La formation CERTIPHYTO -NC4 dure 4 jours (28 h).
4 La Chambre d’agriculture a voté une aide pour les agriculteurs (ceux qui ont une carte agricole à leur nom). Jusque fin 2019, si vous êtes agriculteur, vous bénéficiez d’une remise de 67 % sur le coût de la formation. Cette aide est progressive. À compter de 2020, l’aide sera réduite à 33 % du coût de la formation. À partir de 2022, il n’y a plus d’aide et vous devrez donc payer 100 % du prix de la formation. L’aide de la Chambre d’agriculture est exclusive aux formations CERTIPHYTO -NC1 et CERTIPHYTO -NC3. Pour les salariés, le FIAF peut apporter une aide financière. www.canc.nc
Plus vous vous formez tôt,
moins c’est onéreux…4
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201826
le dossier
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SoURcES Les chiffres présentés ici sont issus de la synthèse des activités agricoles de 2017 du pôle Statistiques et études rurales de la Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (Davar - avril 2018) et du Mémento agricole (juillet 2018). Ils proviennent des ventes enregistrées au marché de gros de Ducos, de l’enquête mensuelle de la Davar (effectuée auprès des maraîchers par les enquêteurs de la Davar et des arboriculteurs par l’association Arbofruits), des données ocef (office de commercialisation et d’entreposage frigorifique) pour les pommes de terre et Erpa (Établissement de régulation des prix agricoles) pour la squash. Le croisement de ces sources permet d’évaluer les quantités de fruits et de légumes commercialisées sur les marchés connus.
les cHiFFresle toP 10 Des PrODuctiONsDe léguMes eN 2017voLUME totAL coMMERcIALISÉ :
14 455 T 1. SQUASHS : 3 775 t (dont 3 715 t exportées) 2. PoMMES DE tERRE : 1 841 t 3. SALADES : 1 509 t 4. toMAtES : 1 143 t 5. concoMBRES : 867 t 6. cHoUx DE cHInE : 807 t 7. cARottES : 767 t 8. cHoUx vERtS Et BLAncS : 659 t 9. oIGnonS : 638 t 10. tUBERcULES tRoPIcAUx : 527 t
Fruits et légumes : faisons mûrir nos atouts !
Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 27
en� 2017,� 3�740� tonnes� de� fruits� ont�été� commercialisées� pour� près� de 1,2 milliard�de�francs,�et�14 455�tonnes de� légumes� pour� 3,2� milliards� de�francs.�Mais�ce�sont�ces�derniers�qui�
tirent� la� filière,� avec� une� progression� par�rapport�à�2016�de�13 %�en�volume�et�de�4 %�en�valeur,�quand�les�fruits,�eux,�baissent�de�9 %�en�volume�et�de�6 %�en�valeur.C’est�d’ailleurs�une�tendance�sur�les�der-nières� années :� la� production� de� fruits�commercialisée�baisse�de�manière�conti-nue�depuis� cinq�ans (- 27 %�depuis�2012�et� ses� 5 119 tonnes),� alors� que� la� pro-duction�marchande�de� légumes�connaît,�elle,�une�augmentation�constante�depuis�quatre� ans� (+ 33 %� depuis� 2013� et� ses�10 839 tonnes),�hormis�une�légère�baisse�en� 2016� qui� s’explique� par� des� volumes�en�squash�moins�conséquents�qu’en�2015�et�2017.
la baNaNe eN berNe, le meloN progresse
La�baisse�de�la�production�marchande�de�fruits�en�2017�est�en�grande�partie�due�à�celle� des� bananes,� touchées� notamment�par� le� cyclone�Cook� en� avril� (- 541 t,� soit�- 46 %)�et�à�celle�des�ananas�(- 71 t,�- 20 %)�et� des� citrons� et� limes� (- 72 t,� - 29 %),�impactés� par� la� sécheresse� du� second�semestre.� Ces� baisses� ont� en� partie� été�compensées� par� une� augmentation� des�volumes� de� melons� (+ 106 t,� + 83 %)� et�une�production�d’oranges�qui� repart�à� la�hausse�(+ 114 t,�+ 17 %)�après�les�dégâts�du�papillon�piqueur�en�2016 ;�les�mandarines�ont�également�connu�une�embellie�(+ 24 t,�+ 60 %).�Pour�l’un�et�l’autre�agrume,�les�vo-lumes�restent�cependant�en�deçà�de�ceux�de�2013�à�2015.
Malgré sa vulnérabilité aux aléas climatiques, malgré les défis à relever en matière d’organisation et de prix, la filière des fruits et légumes a de beaux atouts. Première filière agricole en valeur, elle représente 31,3 % de l’ensemble des filières du secteur rural, devant l’élevage bovin (12,4 %) et l’aquaculture (12,3 %). ce dossier dresse un état des lieux et présente l’expérimentation de classification menée par l’Interprofession fruits et légumes (Ifel), qui cherche à réconcilier producteurs, distributeurs et consommateurs. Un beau challenge à relever.
les cHiFFresle toP 5 Des PrODuctiONs De Fruits eN 2017voLUME totAL coMMERcIALISÉ :
3 740 T1. PAStèQUES : 777 t2. oRAnGES : 774 t3. BAnAnES : 628 t (n°1 en 2016)
4. AnAnAS : 294 t5. MELonS : 233 t
Fruits et légumes : faisons mûrir nos atouts !
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201828
le dossier
les lÉgumes frais TireNT leur ÉpiNgle du jeu
C’est principalement la squash (+ 1 330 t, soit + 54 %) qui booste la hausse de pro-duction de légumes commercialisée. L’augmentation des volumes de pommes de terre (+ 462 t, + 34 %) fait suite à une reprise après une campagne 2015 mar-quée par des problèmes d’approvision-nement en semences. Les légumes frais connaissent, quant à eux, un « bilan an-nuel positif (+ 2 %) », selon la Davar, en dépit de « disparités sur l’année » dues notamment à des « phénomènes clima-tiques contrastés » : épisodes pluvieux en février et températures anormalement élevées en mars, cyclone Cook en avril, puis Donna en mai, suivis de plusieurs mois de sécheresse jusqu’en novembre. On relève ainsi des variations impor-tantes selon les produits : concombres - 11 %, carottes + 12 %, courgettes + 20 %, bananes poingo - 23 %, citrouilles + 46 %, poivrons - 20 %...
les lÉgumes TireNT la couverTure À eux
La couverture des besoins par la pro-duction locale est, en 2017, de près de 70 % pour les légumes, indique la Davar. Elle varie bien sûr selon les saisons : de juillet à décembre, près de 90 % des vo-lumes commercialisés en légumes (hors squashs et pommes de terre) sont pro-duits localement, contre 45 % de janvier
à juin. Dans le détail et sur l’année, le taux de couverture de la tomate est de 71 %, il est 53 % pour la carotte, 64 % pour les choux vert et blanc, 33 % pour l’oignon (la production locale a été très peu commercialisée sur le premier se-mestre), 100 % pour la salade (l’import impose des contraintes sanitaires et des prix élevés) et 100 % pour les tubercules tropicaux (aucune importation, mesure Stop).Du côté des fruits, la couverture des be-soins est de seulement 45 %, contre plus de 60 % en 2006 et 2007. « Toutefois, relève la Davar, si l’on considère également l’au-toconsommation, les dons et échanges, la couverture serait de l’ordre de 70 %. » une évaluation obtenue d’après l’enquête de consommation auprès des ménages calé-doniens de 2014 à 2017. Pommes, poires, raisin et kiwis, non produits localement, représentent un peu plus des deux tiers des fruits importés. Les ventes de man-gues, papayes, pastèques et ananas sont assurées par la production locale entre 97 et 100 %. Notons l’absence d’importation de bananes (mesure Stop).
les cHiFFresRÉPARtItIon PAR PRovIncE(Productions commercialisées)
> PrOViNce suD72 % DES FRUItS
84 % DES LÉGUMES
> PrOViNce NOrD26 % DES FRUItS,16 % DES LÉGUMES
> PrOViNce Des îles lOyAuté 2 % DES FRUItS
pour en savoir La synthèse des données agricoles et le Mémento agricole 2017 sont disponibles sur le site de la Davar : davar.gouv.nc rubrique Secteur rural / statistiques agricoles.
Si l’on considère également l’autoconsommation, les dons et échanges, la couverture des besoins en fruits est de l’ordre de 70 %.
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l’Interprofession fruits et légumes de Nouvelle-Calédonie (Ifel) a déployé une classification pour quatre premiers produits - tomates, concombres, salades et courgettes
- et lancé, le 1er août dernier, une phase pilote de cinq mois qui permet de la tes-ter. La classification distingue les fruits et légumes selon leur aspect visuel et les répartit en 3 catégories :> catégorie 1 : beaux fruits et légumes,
avec parfois quelques défauts ;> catégorie 2 : fruits et légumes, avec des
constats d’impacts, de taches et de piqûres ;
> catégorie 3 : fruits et légumes avec des marques importantes (bref, les fruits ou légumes « moches »).
Jusqu’à la fin de l’année, dix producteurs et une coopérative sont engagés dans cette phase test aux côtés de six points de vente volontaires du Grand Nouméa : Korail Païta et Pont-des-Français, Super u Auteuil, la boutique des producteurs au marché de boulari, les Primeurs du Cail-lou à Magenta et Simply Market Michel-Ange.un samedi midi, au Pont-des-Français, rosaline s’occupe du réassort du rayon fruits et légumes. « C’est la troisième fois qu’on remplit le présentoir de tomates de
catégorie 2 depuis ce matin, ça marche bien. Comme elles sont plus petites que la catégorie 1, elles sont présentées en bar-quette. Les plus grosses bien rouges, de catégorie 1, sont en vrac et elles partent bien aussi. Vraiment, c’est bien pour tout le monde, pour les producteurs, pour les consommateurs qui peuvent choisir des produits moins chers ou plus beaux, et nous, ça nous fait plaisir de valoriser la production locale. »
« valoriser TouTe sa producTioN »
Pour Serge blanchard, producteur engagé dans la démarche et membre de la Coop1, « on avance dans le bon sens. La classi-fication, c’est un bon moyen de valoriser toute sa production et d’éviter le gaspil-lage. Le consommateur et le producteur s’y retrouvent ». Lui différencie depuis long-temps ses fruits et légumes au marché de Moselle, sans pour autant que les clients délaissent les plus beaux pour les moins chers. « Officialiser la pratique avec une norme commerciale va permettre que ça se répande et se professionnalise. »Sabrina Ecoiffier du Jardin calédonien constate que la pleine saison n’est pas très propice car « qui dit volume dit prix
bas », la catégorie 1 est donc privilégiée chez ses distributeurs. « Ce sera sûrement plus facile de proposer de la catégorie 2 ou 3 en janvier, février et mars. Mais en attendant, ça permet à tous de prendre des habitudes. »Les avis des consommateurs, qui peuvent s’exprimer sur le site de l ’ I fel , www.ifel .nc/n o r m a l i s a t i o n - d e s -produits ou sa page Facebook IFEL NC, sont très attendus. Les premiers retours ont permis de dé-terminer de pro-chaines actions, comme propo-ser la commer-cialisation de lots de taille h o m o gè n e , d ’ o b t e n i r des Mercu-riales avec catégories o u b i e n d’étendre le test au marché de Ducos.
1, 2, 3... ifel !Prenez 4 légumes, divisez-les en 3 catégories, ajoutez 10 producteurs et 1 coopérative, mélangez à 6 distributeurs, laissez agir 5 mois... c’est la classification de l’Ifel, en phase test jusqu’en décembre.
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201830
le dossier
Dans le cadre de la mise en œuvre de la tGC, le gouvernement a demandé aux principaux responsables des organisations agricoles de lui soumettre
un projet d’encadrement des prix aux producteurs de huit fruits et légumes considérés comme produits de première nécessité et, de fait, exonérés de tGC. Les produits concernés sont : la tomate ronde, la salade, la courgette, l’oignon sec, la carotte, le concombre, les citrons et limes, et le chou vert.
prix maxi eT miNi
réunis à la Chambre d’agriculture, les représentants professionnels (Chambre d’agriculture, FNSEA*, Ifel, repair) ont tra-
vaillé à une proposition validée lors de réunions publiques avec les agriculteurs à Nouméa, La Foa, bourail et Pouembout, permettant de répondre à une ancienne demande des agriculteurs : fixer, en re-gard d’un prix maximum, un prix minimum payé au producteur. Dans sa lettre au président du gouverne-ment, le président de la Chambre d’agri-culture, Gérard Pasco, reconnaît la néces-sité d’éviter autant que possible « les pics de prix [qui] déstabilisent les consomma-teurs et pénalisent fortement l’image de la production locale » ; de fixer des prix minimums pour « mieux valoriser le tra-vail des agriculteurs en période de forte production » en évitant des prix trop bas, comme ceux que subissent les agricul-teurs métropolitains face au « dumping
social et environnemental de l’Europe de l’Est, de l’Espagne ou du Maroc » ; enfin, de favoriser la « stabilité des prix » pour « une meilleure visibilité, propice au déve-loppement de la production locale. »Pour Camille Ollivier, agriculteur à La Foa, « c’est une bonne chose, ça fait dix ans qu’on en parle... Mais il faut que la tra-çabilité du prix aille jusqu’au bout de la chaîne. Nous les producteurs, on vend à des prix raisonnables, après il y a la marge du colporteur, celle du grossiste et celle du commerçant. Nous aussi, nous devons retirer de nombreuses charges au montant de nos ventes : si on baisse trop, on n’a plus qu’à fermer les portes. »
L’AvIS DE L’AUtoRItÉ DE LA concURREncE
En juillet dernier, en réponse à la saisine du gouvernement, l’Autorité de la concurrence a publié son avis sur l’organisation de la filière fruits et légumes en nouvelle-calédonie. cette autorité administrative indépendante a formulé 10 recommandations. Dans les grandes lignes, elle invite à réviser la procédure d’attribution de quotas à l’importation, tout en adaptant la réglementation des prix et des marges ; encourager la montée en gamme des fruits et légumes - sa recommandation n°6 préconise ainsi de « promouvoir une stratégie de catégorisation de fruits et légumes et de valorisation des productions labellisées » ; structurer la filière dans un sens plus favorable aux producteurs, en encourageant notamment leur regroupement ; formaliser des relations contractuelles entre producteurs et distributeurs, et développer des circuits courts.
L’avis�est�téléchargeable�sur�autorite-concurrence.nc/actualites/23-07-2018/avis-sur-lorganisation-de-la-filiere-fruits-et-legumes
réglementésHuit fruits et légumes
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Champignon
Chouchoute
Chou-fleur
Chou de Chine
Chou rave
Chou rouge
Chou vert
Citrouille
Concombre
Courgette
Endive
Fenouil
HaricotHerbes (persil, romarin, thym...)
Igname
Maïs
Manioc
Navet
Oignon sec
Patate douce
Pâtisson
Poireau
Poivron
Pomme de terre
Radis
Radis noir
Salade
Squash
Taro
Tomate
FruitsJa
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Banane Poingo
Banane William
Carambole
Citron
Corossol
Figue
Fraise
Framboise
Goyave
Jacque
Kumquat
Lime
Litchi
Longan
Mandarine
Mangue
Melon
OrangePamplemousse Pomelo
Papaye
Pastèque
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Pomme-cannelle
Pomme-cythère
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Faible production locale Production locale intermédiaire
Pleine production locale Production locale peu significative
ses fruits et légumesÀ chaque saison
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201834
élEVAGEEn
brE
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Le Senc, Syndicat des éleveurs de Nouvelle-Calédonie, maintient son engagement de transparence en transmettant toutes les informations auprès de ses membres. Ce mode de fonctionnement, associé à son nombre d’adhérents, en fait sa force.Grâce à sa représentativité reconnue et ses 244 adhérents (données au 7 septembre 2018), le Senc vient notamment de finaliser une négociation au sein de l’IVNC* sur un accord interprofessionnel pour l’augmentation du prix de la viande (+20 F/kg en moyenne) et la réforme de la classification des classes Gb A et veaux. Les éleveurs qui n’auraient pas encore adhéré ou renouvelé leur adhésion peuvent envoyer leur bulletin accompagné des 3 000 F de cotisation par voie postale. Senc - BP 156 - 98 825 Pouemboutcontact : secrétariat du Senc - Astrid vila tél. 44 02 97 - [email protected]*Interprofession Viande Nouvelle-Calédonie
« notre nombre est notre force »
Les 10 et 11 juillet à la tribu de Kaewatine de Maré, le pôle élevage de la Chambre d’agriculture animait une formation destinée aux éleveurs bovins. Assurée par la charte bovine, elle avait comme objectif de permettre aux participants d’appréhender les enjeux, les outils, les axes de travail pour améliorer la productivité de leur élevage allaitant. À travers les thématiques de l’alimentation, la bonne conduite de la reproduction, la génétique et le sanitaire, une dizaine d’éleveurs ont pu bénéficier d’informations théoriques et d’ateliers pratiques, réalisés en groupe.
formaTioN Élevage boviN À marÉ
La valorisation des données techniques de la filière bovine, de la station d’élevage jusqu’à la classification des carcasses, a permis de construire un bilan technique d’élevage pluriannuel chez les 75 éleveurs qui ont autorisé l’utilisation de leurs données et dont les troupeaux ont été identifiés à l’IPG (identification pérenne généralisée) de la Chambre d’agriculture.Le traitement des données d’élevage déjà enregistrées par les différents maillons de la filière - à savoir les données déclaratives de l’éleveur à la Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (prime à la vache allaitante) et au GDS-A de la Chambre d’agriculture (IPG), couplées aux informations de classification des carcasses à l’Ocef, a permis de mieux connaître et comprendre les fonctionnements de la filière et d’offrir aux éleveurs volontaires un service en retour.
Cette fiche éleveur présente de manière synthétique les données de l’identification et de la classification des carcasses sur la période 2015-2017 :
fiches éleveurs
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La pyramide des priorités pour assurer une bonne productivité du troupeau
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Nombre de vaches mères et de naissances par an et le taux de vêlage (calculé)
répartition par mois et année des naissances et de la destination des animaux (abattages Ocef, conservés dans l’élevage, ventes boucherie, autres)
Les abattages par catégorie, âge et poids carcasse moyen des catégories d’animaux (veaux/Gb femelles/Gb mâles) abattus à l’Ocef, leur répartition dans l’année, la synthèse des classifications des carcasses avec références des résultats sur le même type d’élevage (fonction du nombre de VM)
Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 35
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[email protected]://agri-import.comhttps://www.facebook.com/agriimportnc/
La classification des carcasses bovines est un élément important pour l’éleveur : elle lui permet de déterminer son prix de
vente, donc son résultat économique. Les classifications sont actuellement saisies, ce qui permet de stocker les résultats d’abattage sur un serveur. Cet outil informatique offre des possibilités de développement qui peuvent intéresser les éleveurs, notamment connaître quasiment en direct ses résultats et les stocker numériquement.Pour 2019, L’IVNC et son prestataire développent l’envoi des certificats de classification (au format PDF) automatiquement par mail, en fin de journée, à l’éleveur. Seule condition : ce dernier doit donner l’autorisation à l’IVNC de lui envoyer ce mail. un courrier a donc été envoyé à l’ensemble des éleveurs.
Si vous ne l’avez pas reçu, vous pouvez contacter Sylvain Sauvage :tél. : 70 30 40 - [email protected]
premières vacciNaTioNs coNTre la TiqueLes premières vaccinations contre la tique du bétail ont eu lieu en septembre dernier. Neuf élevages seront vaccinés dans le cadre d’un essai terrain réalisé par l’IAC (Institut agronomique néo-calédonien) et la Chambre d’agriculture, via le GDS-A (Groupement de défense sanitaire animale). Les prochaines étapes sont un rappel un mois plus tard, puis tous les six mois jusqu’en mars 2020. Cet essai sur une période de trois ans permettra d’éclairer les perspectives de développement d’un vaccin contre la tique dans les élevages.
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classification des carcasses : résultats sous 24 heures
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201836
élEVAGE
La réforme de la classification bovineest en marcheLe prix de la viande bovine sera prochainement réévalué, en même temps que la classification sera modifiée. Une bouffée d’oxygène pour les éleveurs.
la�classification�des�viandes�bovines�permet� de� déterminer� le� prix�d’achat�des�carcasses.�Or,�depuis�plusieurs� années,� les� éleveurs�voient�leurs�coûts�de�production�
augmenter�alors�que�le�prix�d’achat�public�stagne,� générant�une�érosion�de� leurs�marges.�Un�phénomène�mis�en�exergue�par�l’indice�Ipampa-NC�de�l’Erpa1�(cf.�encadré)�qui�les�a�conduits�à�demander�une�rééva-luation�tarifaire�de�la�viande.�
20 f de plus par kilo
Un�accord�interprofessionnel�a�donc�été�signé�le�8�août�par�les�membres�de�l’IVNC2,�regroupant�l’ensemble�des�professionnels�de�la�filière.�Il�prévoit�une�hausse�moyenne�du�prix�de�20�F�par�kilo�pour�les�gros�bovins�et�les�veaux.�« Tenant compte des condi-tions des différents marchés de la viande bovine,�l’augmentation est variable selon les classes, et les représentants de la filière en ont profité pour ajuster les règles de la classification »,�explique�Yoann�Kerhouas,�chargé�de�l’animation�de�la�filière�bovine�à�la�Chambre�d’agriculture.�Une�démarche�validée�par� l’ensemble�des�acteurs,�du�producteur�au�vendeur,�qui�est�désor-mais�entre�les�mains�du�gouvernement.�Les�arrêtés�correspondants�seront�votés�par�le�Congrès,�pour�une�mesure�que�la�filière�espère�effective�au�1er�janvier�2019.�
« C’est une satisfaction de parvenir à des discussions honnêtes avec l’ensemble des métiers de la viande, des bouchers aux éle-veurs en passant par l’Ocef. Tout le monde a signé »,�souligne�Guy�Monvoisin,�président�de�l’IVNC.
des classes redÉfiNies
Le� premier� changement� concerne� les�gros�bovins.�Jusqu’à�présent,�les�bêtes�de�catégorie�A�devaient�peser�au�minimum�310� kilos.� En� accord� avec� les� progrès�génétiques�de�la�filière�et�les�attentes�de�l’aval�sur�ce�type�de�carcasse,�ce�poids�a�été�abaissé�à�280�kilos.�Par�conséquent,�certaines�carcasses�de�catégorie�B�vont�automatiquement�basculer�en�A.�« Une belle valorisation de l’investissement et du travail des éleveurs, sachant que le différentiel en leur faveur atteindra + 95 F par kilo »,�précise�Yoann�Kerhouas.La� seconde�modification� concerne� les�veaux.�« Il y a toujours une forte attente de carcasses de veaux à la chair claire (rosée) mais aussi peu de reconnaissance de ce type de produit qui, par un soulagement de la mère au bon moment par ailleurs, devrait permettre une amélioration de la productivité des troupeaux. »�Avec�l’accord�interprofessionnel,� l’abattage�de�veaux�sera�valorisé.�En�clair,�ceux�de�catégorie�B�abattus�avant�leur�8�mois�seront�transférés�
L’IPAMPA-nc, QUèSAco ?
Il s’agit de l’indice des prix d’achat des moyens de production agricole de Nouvelle-Calédonie. Inspiré de l’outil métropolitain du même nom et adap-té aux spécificités locales, il permet de suivre l’évolution du prix des biens et services utilisés par les exploita-tions agricoles. Les enquêtes de prix sont réalisées tous les six mois.
les charges de production agricole ont augmenté de 1,74 point entre�décembre�2016� et�décembre�2017,�soit�une�inflation�conséquente�qui�grève�les�marges�des�producteurs.�La�filière�bovine�espère�voir�la�réforme�entrer�en�vigueur�en�janvier�2019.
en� catégorie� A,� et� leur� viande�mieux�rémunérée�de�80 F�par�kg�carcasse.�« De quoi réévaluer des carcasses jusqu’ici sous-classées »,�se�félicite�Guy�Monvoisin,�qui�précise�que�les�bouchers�et�industriels�se�sont�engagés�à�répercuter�l’augmentation�tarifaire�à�marge�constante�afin�de�limiter�l’impact�sur� les�consommateurs.�« Une démarche gagnant-gagnant pour l’amont comme l’aval sur la notion de qualité aujourd’hui et de quantité de viande pour les années à venir»,�se�réjouit�le�président.1�Établissement�de�régulation�des�prix�agricoles2�Interprofession�viande�de�Nouvelle-Calédonie
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Bœufs et veaux : le prix de vente des gros bovins et des veaux sera réévalué en moyenne de 20 F par kilo.
Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 37
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201838
élEVAGE
Davar, Chambre d’agriculture (GDS-A et charte bovine), IVNC, Ocef 2 : tous les acteurs de la charte bovine, rassemblés dans le cadre de l’observatoire de
la filière bovine, sont impliqués dans le processus ayant permis d’aboutir à la créa-tion d’indicateurs thématiques. Destinés à tous les professionnels de la filière, qu’ils soient éleveurs, organisations profes-sionnelles agricoles, artisans bouchers, industriels de la viande ou membres d’une institution, ces premiers indicateurs ont vocation à être régulièrement mis à jour sur la base des données informatisées collectées par la Davar.
Les indicateurs amenés à être exploités de manière pérenne appartiennent à l’une des catégories suivantes :
typologie des exploitations en fonction de la taille du cheptel de vaches mères et, de manière complémentaire, selon la classe d’âge des éleveurs ;
nombre de naissances et de vaches mères ;
abattages annuels (par mois, par catégorie, par type…) ;
carcasses (poids moyen, classification, âge d’abattage).
Concernant la typologie des exploitations, cette première cuvée a notamment permis de mettre en valeur que les éleveurs de plus de 60 ans détenaient, fin 2017, 40 % des vaches mères ; un potentiel non négligeable à l’heure où le maintien en production des élevages à transmettre est sous les feux de l’actualité au regard de son caractère stratégique.
En termes de nombre de vaches mères et de naissances, les données permettent d’attester une relative stabilité entre 2009 et 2017. Si le nombre de vaches mères a décru de 11,2 % sur cette période, c’est dû à l‘écart de 15 % enregistré entre 2014 et 2015. En cause, principalement, la sortie du dispositif de la prime à la vache allaitante (PVA) de 80 exploitations, représentant 3 677 vaches mères.
Les naissances déclarées par les éleveurs inscrits à la mesure VA (vache allaitante), oscillent annuellement entre 15 167 (2015) et 19 025 (2011) sur cette même période de référence. Des chiffres à rapprocher du taux de vêlage qui, s’il est en moyenne de 58 % sur cet intervalle calendaire, a éga-lement connu des variations importantes : entre 52 et 61 % selon les années. On peut toutefois observer une réelle dynamique,
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VEAUX : nombrE dE nAISSAnCES dÉCLArÉES PAr moIS En 2017 1
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1141 1077 1093 1095
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15481695
1 Données déclarées par les éleveurs conventionnés à la mesure vache allaitante
Des indicateurs au servicede la filière bovine…c’est une première ! tous les maillons de la filière bovine ont œuvré de concert pour rendre possible l’émergence d’indicateurs statistiques sur la base de données qui existaient déjà mais n’avaient pas fait l’objet, jusqu’à présent, d’un traitement analytique combiné. Le premier opus de ce travail, basé sur les données 2017, est désormais accessible1.
Filière BOViNe
Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 39
avec deux hausses consécutives de 4 % ces deux dernières années. Du jamais vu depuis 2009 !
Corollairement à ces données annuelles, l’indicateur mensuel des naissances per-met de visualiser avec netteté une courbe descendante (de janvier à juin) et une autre ascendante (de juillet à novembre), et ce tant pour la moyenne périodique que pour le seul compte de l’année 2017. 60 % des naissances sont déclarées par les éleveurs sur la période d’octobre à mars et 30 % concernent spécifiquement la saison sèche (octobre à décembre).
Quant aux indicateurs mettant en relief les tonnages abattus (veaux ou gros bo-vins), ils viennent attester de l’irrégula-rité mensuelle de ceux-ci. Ainsi, en 2017, a été enregistré, pour les gros bovins, un écart de 47 % entre le mois le plus pro-ductif (mars, 189 t) et le moins productif (décembre, 100 t). Constat quasi identique pour les veaux avec un écart de 45 % entre octobre (118 t) et décembre (65 t).
Enfin, les données relatives à la classifica-tion des carcasses, qui reposent unique-ment sur celles du circuit Ocef, montrent notamment la concentration des veaux sur la classe b (plus de 3/4 d’entre eux) et la progression des carcasses de types “bouchères” chez les gros bovins, avec une évolution de + 8 % entre 2016 et 2017.
La machine étant désormais sur les rails, l’ambition est de pouvoir bénéficier dès l’entame du second semestre 2019 d’indicateurs relatifs à l’année actuelle !
1 les graphiques relatifs à chaque indicateur seront très prochainement accessibles sur le site web de la Chambre d’agriculture : www.canc.nc - Sources des données utilisées pour les graphiques : IDbOV / Davar ; Ivnc et Ocef (Classification)
2 Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (Davar), Groupement de défense sanitaire animale (GDS-A), Interprofession viande de Nouvelle-Calédonie (IVNC) et Office de commercialisation et d’entreposage frigorifique (Ocef).
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nombrE dE VAChES mèrES dÉCLArÉES nombrE dE nAISSAnCES dÉCLArÉES 1
61 % 60 % 61 % 59 % 52 % 55 % 55 % 60 %61 % taux de vêlage(ratio naissances / vaches mères)
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 20171 Données déclarées par les éleveurs conventionnés à la mesure vache allaitante
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120VEAUX : TonnAGES AbATTUS PAr moIS En 2017 > oCEF / horS oCEF
moyenne 2012-2017
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201840
éCONOMIE
Après 18 mois de marche à blanc, la taxe générale sur la consommation (tGc) s’applique à taux pleins depuis le 1er octobre 2018. Le point sur ce qui change pour le secteur agricole.
ce qui a chaNgÉ au 1er ocTobreFini la période de marche à blanc, débutée le 1er avril 2017, pendant laquelle la taxe s’est superposée, à des taux réduits, à la fiscalité existante. Depuis le 1er octobre 2018, les 7 taxes que la tGC devait remplacer ont été désarmées pour laisser place à une tGC à taux pleins.
ÊTes-vous soumis À la Tgc ? Si vous êtes au régime du forfait
Les agriculteurs au régime du forfait relèvent de la franchise en base, quel que soit leur niveau de chiffre d’affaires. C’est-à-dire qu’ils sont dispensés d’acquitter la tGC sur leurs livraisons de produits agricoles. Le montant des factures est à établir hors taxe (ht). Par conséquent, la tGC réglée lors de l’achat de biens ou de prestations de services (matières premières, achats, loyers, etc.) n’est pas déductible. Si la déduction de la tGC leur est impossible, un dispositif est toutefois prévu pour leur permettre d’acheter des produits sans taxe auprès de leurs fournisseurs. Seules les opérations directement nécessaires à la production agricole sont éligibles à cette procédure. Pour en bénéficier, ils doivent avoir déclaré aux services fiscaux leur chiffre d’affaires annuel l’année précédente. Pour cela, ils doivent présenter à leurs fournisseurs des attestations d’achat en franchise, disponibles auprès de la Chambre d’agriculture. À noter : les agriculteurs au forfait qui le souhaitent peuvent opter pour le régime du bénéfice réel simplifié. L’option est à souscrire avant le 1er février pour l’année en cours au-près de la Direction des services fiscaux (DSF). Ce choix doit être réalisé au regard du chiffre d’affaires de l’ex-ploitation, du montant et de la nature de ses charges. Attention, il ne sera possible de revenir au régime du forfait qu’après 3 années consécutives au régime réel simplifié, mais l’option à la tGC reste quant à elle irrévocable.
Si vous êtes au régime du bénéfice réel simplifiéLes agriculteurs au régime du bénéfice réel simplifié sont soumis au régime de droit commun de la tGC. Ils doivent facturer la tGC sur leurs livraisons de produits agricoles. Dans ce cas, la tGC réglée lors de l’achat de biens ou de prestations de services est
tGc, c’est parti pour les taux pleins !
FAITES-VOUS�AIDER�!Agriculteurs, la Chambre d’agriculture accompagne ses ressortissants sur la mise en place de la tGC à taux pleins. une animatrice tGC est à votre disposition de septembre à décembre pour répondre à toutes vos questions et vous aider dans vos déclarations. contact : christine Brahic - tél. : 24 31 60 - [email protected] Questions/réponses sur le site forumagriculture.nc : choisir la thématique « tGc »
Plus d’informations sur les taux : www.tgc.nc/les-taux/
Parmi les achats les plus courants relatifs à l’exploitation agricole, les graines et semences, les animaux vivants, l’électricité, le gaz, les panneaux photovoltaïques et les carburants sont soumis au taux de 3 %. La plupart du matériel agricole (en particulier les tracteurs, attention les pièces détachées et les véhicules sont à 22 %) et les produits phytosanitaires à usage agricole (PPuA) sont, pour leur part, taxés à hauteur de 11 %.
Sur vos ventes, vous appliquerez le taux réduit (3 %) dans la majorité des cas, sauf pour les sept fruits et légumes présents dans la liste des produits de première nécessité, exonérés de tGC.
déductible du montant de la tGC collectée. Ce montant à payer, obtenu par différence, est à déclarer auprès des services fiscaux selon un calendrier qui dépend du chiffre d’affaires annuel réalisé sur l’exercice précédent. Si ce dernier est inférieur à 200 millions de francs, la déclaration est trimestrielle. S’il est supérieur à ce montant, la déclaration s’effectue sur une base mensuelle.
À quels Taux de Tgc voTre acTiviTÉ esT-elle soumise ?Si vous êtes au régime du bénéfice réel simplifié, voici les taux de tGC que vous appliquerez sur vos factures et que vous paierez sur vos achats :
Taux de TGC pendant la marche à blanc
Taux de TGC définitif
Biens alimentaires de première nécessité, dont notamment les tomates, oignons, choux verts, salades, carottes, courgettes, citrons, farine de blé...
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Biens produits ou transformés localement, quelle que soit leur nature, à l’exception des boissons contenant du sucre ou des édulcorants
0,25 % 3 % taux réduit
Services 0,35 %6 % taux
spécifique
Biens non-alimentaires qui ne sont pas soumis aux autres taux
0,5 % 11 % taux normal
Produits anciennement soumis aux taux supérieurs de la TGI 1 %
22 % taux
supérieur
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201842
éCONOMIEMéMeNtO AgricOle
la production agricole 2017 à la loupe
comme il est de tradition en cette saison, la Davar (Direction des affaires vétérinaires alimentaires et rurales) édite sous la forme d’un Mémento agricole un document de synthèse des chiffres clés de l’agriculture calédonienne de l’année précédente. L’édition 2017 est encartée en pages centrales de ce numéro de La Calédonie agricole1
ou peut être consultée en ligne sur le site davar.gouv.nc
Des engrais commercialisés aux données climatiques, des finan-cements propres à l’agriculture aux importations de produits agricoles, le mémento est un
formidable outil pour prendre connais-sance, en un seul document, des princi-pales caractéristiques chiffrées de l’année écoulée. Au premier rang de ces éléments statistiques, figure bien entendu le détail des productions animales et végétales.
uNe producTioN aNimale sTable eN valeur
toutes productions animales confon-dues, l’année 2017 atteste d’un relatif
équilibre avec un montant, en valeur, très légèrement supérieur de 0,9 % versus 2016. toutefois, le tonnage de viande bovine continue à marquer le pas. Avec 2 955 tonnes, le volume est ainsi en retrait de plus de 15 % par rapport à 2014. Soumise à des épisodes de sécheresse répétés, la filière demeure fragile même si on a pu constater en 2017 une légère reprise du nombre des naissances (+ 3 %).Si la production porcine poursuit son développement (+ 5,6 % en volume), la situation est plus contrastée pour l’avi-culture avec une hausse de 8,4 % de la production d’œufs contre une baisse de plus de 10 % pour les poulets.Contrairement à l’apiculture qui, selon
les estimations, aurait gagné 34,2 % en valeur sur la période 2013-2017, on peut souligner la perte de vitesse du secteur aquacole. L’émergence d’une production d’holothuries ne peut compenser les dif-ficultés techniques rencontrées par la filière crevettes. Différentes pathologies continuent notamment d’affecter dura-blement les élevages.
producTioNs vÉgÉTales : l’effeT cook
Deux chiffres suffisent pour comprendre combien les phénomènes cycloniques ou les facteurs de sécheresse ont considéra-blement impacté la production de fruits et
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 43
légumes. Sur les trois premiers trimestres de l’année, la production légumière accu-sait un recul cumulé de 6 %, alors que des conditions climatiques plus clémentes ont permis un rebond de plus de 23 % de ces mêmes productions au dernier trimestre. De manière générale, les légumes frais augmentent toutefois de 2,2 % en volume, contrairement aux tubercules tropicaux (- 22,7 %), par exemple. Sans surprise, côté fruits, ce sont les bananes dessert qui ont le plus souffert des passages cyclo-niques (- 46,3 %) tandis que l’ensemble de la filière enregistre un recul, en volume, de 9,3 %.Quant aux cultures dites encadrées (squashs, pommes de terre, céréales),
elles ont connu une année 2017 de bonne tenue avec une production frisant les 15 000 tonnes contre moins de 12 500 tonnes l’année précédente.
uNe producTioN globale quasi ideNTique
En 2017, la production globale a évolué de 0,8 % en valeur, pour atteindre 14,146 mil-liards de francs2. Il est donc davantage question de stabilité que de réelle pro-gression. toujours en valeur, la filière fruits et légumes reste prédominante (31,3 % du total), suivie par la filière bovine (12,4 %), elle-même talonnée par les filières aquaculture et aviculture qui
pèsent respectivement 12,3 % et 12 % de la valeur annuelle.Quant à la répartition géographique, elle s’inscrit dans la continuité des années précédentes avec 73 % de la valeur pro-duite issue de la province Sud, contre 22 % en provenance du Nord et 5 % originaire des Loyauté.
1 uniquement pour les 3 700 exemplaires envoyés par courrier (ressortissants, institutionnels, médias, etc.).
2 Précisons qu’il s’agit là d’une donnée relative à l’agri-culture marchande. L’autoconsommation, les dons et échanges ne sont pas intégrés à cette valeur tandis que la production commercialisée hors des circuits officiels reste difficilement mesurable, bien que non négligeable.
climaT : eNTre sÉcheresse, chaleur eT cycloNes
Production agricole et climatologie sont intimement liées, qui plus est dans un contexte subtropical soumis à des épisodes cycloniques particulièrement violents. Avec deux cyclones (Cook et Donna), 2017 n’aura pas été avare de vents violents et dévastateurs.
À ces brutaux épisodes, vient s’ajouter une sécheresse désormais inscrite dans la durée. Ainsi, l’année 2017 présente-t-elle un déficit de précipitations de 32 % par rapport à la moyenne enregistrée sur la période 1981-2010.
Corollairement, les températures témoignent que la Nouvelle-Calédonie ne semble pas échapper au réchauffement climatique planétaire. Dans ce contexte, 2017 apparaît comme la cinquième année la plus chaude depuis 1970.
Taux de couverTure eT sÉcuriTÉ alimeNTaire : de l’objecTif À la rÉaliTÉ
Si la sécurité alimentaire demeure un enjeu majeur, elle doit composer avec des taux de couverture à la réalité disparate.
Le taux de couverture des œufs (85 %) reste ainsi bien isolé face à d’autres qui s’érodent. Il en est ainsi des fruits frais dont le taux de couverture, hors autoconsommation, a baissé de 10 points en dix ans, pour atteindre 45 % en 2017. A contrario, la hausse de la production légumière permet le maintien d’un taux de couverture frôlant les 70 %.
Le taux de couverture « viandes » offre de semblables disparités. S’il est élevé pour la viande porcine (environ 80 %), il poursuit son recul pour la viande d’origine bovine (55 %, soit le taux le plus bas atteint par la filière) et affiche une performance médiocre en termes de production de volaille (8 %).
Quant au taux de couverture alimentaire global, écrasé par les importations de produits transformés, il est de 13,5 % en 2017. Si on ne retient que les produits frais, ce même taux de couverture global est en légère progression, à hauteur de 28,4 %.
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201844
TECHNIQUE & INNovaTIoN
l’idée� germait� depuis� un�moment.�Des� syndicats� de� traitement� des�déchets� y� pensaient,� avaient�lancé� des� initiatives,� des� produc-teurs-utilisateurs� de� compost� s’y�
essayaient,� des� agriculteurs� réduits� à�importer�des�produits� s’impatientaient...�Chacun� de� son� côté,� difficile� d’avancer.�La� première� étape� était� de� réunir� tout�ce�monde�autour�d’un�objectif�commun :�structurer� une� filière� de� compostage� à�l’échelle�du�territoire.C’est ce qu’a permis la Chambre d’agricul-ture en organisant des journées d’échange, en juillet, puis en août, entre une quin-zaine de représentants de commune, syn-dicats, Calédonienne des eaux, produc-teurs privés et agriculteurs utilisateurs. De quoi fédérer les énergies et lancer la première étape : la création d’une struc-ture qui porte cette volonté commune.
Étape concrétisée le 4 septembre par la création du cluster Valorga. Pour Flavien Pierson, son président, « la Chambre d’agriculture a réussi à fédérer toutes les dynamiques, le privé, le public, la recherche... L’objet du cluster est de réunir l’ensemble des acteurs pour créer une norme du compost. Son but est de valo-riser les déchets organiques, d’en faire un produit noble, de qualité, et qui corres-ponde aux besoins ».
uN rÉfÉreNTiel TechNique
Pour la toute nouvelle association, il s’agit donc d’abord de mettre en place un réfé-rentiel technique qui garantisse la qualité des produits - via le développement de démarches de labellisation et de certifi-cation. Pour nourrir ce projet et aider à le structurer, un expert métropolitain,
renaud Piquemal, est venu partager son expérience de création d’un réseau natio-nal de valorisation des biodéchets. À son actif, une norme qualité dont la Nouvelle-Calédonie va s’inspirer.Pour Erwan Couapault, chargé de la gestion des déchets au SIVM Sud, « on importe des terreaux, avec le risque d’ introduire des espèces indésirables. Produire localement, c’est aussi réduire le risque sanitaire ». Le syndicat, qui gère les déchetteries de boulouparis, bourail, La Foa et thio, « se bat depuis 4-5 ans pour ouvrir des débouchés à la matière organique ». « La revégétalisation minière et la vente aux particuliers pourraient absorber le compost des déchetteries, mais le souhait est d’aller vers le monde agricole et les pépinières », insiste Erwan Couapault. Et seule la normalisation permettra d’avancer.
Début septembre est née valorga. cette association vise la « valorisation locale des matières organiques » à travers la fédération de tous les acteurs concernés. Fer de lance d’une filière du compost, le cluster travaille à la création d’un référentiel technique qui garantira aux agriculteurs un compost de qualité, adapté à leurs besoins.
compost : la bonne filière
cOMPOstAge
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IVM
Sud
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En quoi consiste votre expertise ?Depuis 15 ans, le Syndicat Centre-hérault pratique la collecte séparée des biodéchets. Sa priorité était de valoriser le produit, non pas de s’en séparer. Or la norme française pour le
compost est une norme « plancher », pas une norme qualité. Pour satisfaire les utilisateurs professionnels, il fallait donc s’en démarquer. On a travaillé au niveau national pour former le réseau Compostplus. une de ses premières actions a été de créer un référentiel qualité, plus exigeant que la norme existante en termes d’innocuité, d’indésirables, de valeur agronomique, etc. Avec en plus une obligation de moyens pour assurer les retournements, l’hygiénisation...
comment avez-vous abordé cette problématique en nouvelle-calédonie ?Le point essentiel était de fédérer autour d’un projet de filière. La formation qu’a proposée la Chambre d’agriculture a permis de réunir autour de la table l’ensemble des parties prenantes : institutions, producteurs de compost publics et privés, et utilisateurs potentiels. Il s’agit maintenant de voir comment on
va pouvoir produire des amendements avec les ressources locales pour répondre aux besoins des utilisateurs. Il faut étudier les problèmes qui se posent à eux (maturité des produits, faim d’azote, adventices, etc.) et voir comment les producteurs vont s’adapter, piloter leur plate-forme, la monter en compétence...
Pourquoi une norme est-elle nécessaire ?un référentiel commun permet de tirer tout le monde vers le haut ; il sera reconnu à l’échelle du territoire, soutenu et va générer une confiance dans le produit. Chacun va s’y retrouver : le producteur aura une meilleure visibilité, et l’utilisateur aura des garanties sur l’usage qu’il peut en faire. un référentiel qualité, c’est avant tout un outil pour que la ressource et les besoins se rencontrent. Et ça ne fonctionne que si tout le monde est impliqué.
Le directeur général du Syndicat Centre-Hérault, expert en valorisation des biodéchets, est intervenu en juillet à Pouembout lors d’une formation pratique sur la création d’une filière compost à l’échelle du territoire.
3 questions à Renaud Piquemal
Le cluster Valorga, pour valorisation locale des matières organiques, a été créé le 4 septembre. L’assemblée générale constitutive de l’asso-ciation s’est déroulée à La Foa en présence des membres fondateurs : Marc-henry Delrieu (Paysages d’ici), Erwan Couapault (SIVM Sud), Franck Soury-Lavergne (Chambre d’agricul-ture), thierry Vanhaecke (biocalédonia), Audrey Molina (Sorevas), Arnaud banfi (SAS Pacifique Environnement), Nicolas Casenobas (Calédonie bureau d’études), Flavien Pierson (Mango), Méryle bloc (Calédonienne des eaux), Elissa Agudo Del Pozo (repair), Steven blomme (lycée agricole et général Michel-rocard), Olivier Guérin (Sud Forêt). L’Ademe était également représentée.
Président : Flavien Pierson
vice-président : Arnaud banfi
trésorière : Audrey Molina
Secrétaire : Franck Soury-Lavergne
objet de l’association : développer un réseau d’acteurs performant pour promouvoir la valorisation des matières organiques en Nouvelle-Calédonie par des filières et procédés de traitement de qualité et respectueux de l’environnement.
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201846
TECHNIQUE & INNovaTIoN
pour en savoir Tél. 23 12 83
[email protected] labelbiopasifika.nc
pour en savoir rendez-vous sur www.siqo.nc
Jusqu’en juin 2018, le label bio Pasifika était exclusivement délivré par le système participatif de garantie, géré par l’association biocalédonia.L’organisme international de contrôle et de certification Écocert, ayant un représentant en Nouvelle-Calédonie, a reçu un agrément de la POEtCom (Pacific Organic and Ethical trade Community) pour certifier les entreprises conformes à la Noab, norme océanienne d’agriculture biologique, et délivrer le label bio Pasifika. Ce mode de certification « par tiers » est donc maintenant opérationnel sur le territoire, à l’image de ce qui se faisait déjà pour les autres signes de qualité calédoniens.
Les agriculteurs et transformateurs intéressés par ce nouveau mode de certification biologique sont invités à prendre contact directement avec l’association biocalédonia.
BIo PASIFIKA : LA�CERTIFICATION�PAR�TIERS� EST�OPÉRATIONNELLE
Les signes d’identification de la qualité et de l’origine en Nouvelle-Calédonie sont encadrés par la loi du pays n°2017-2 du 7 février 2017 et l’arrêté n°2017-453/GNC du 21 février 2017. À ce titre, les mentions liées aux signes ne peuvent être utilisées que par des opérateurs certifiés. biocalédonia, la Fédération des pêcheurs hauturiers, repair et le Syndicat de la qualité avicole sont les organismes de défense et de gestion (ODG) reconnus par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Leur rôle est de veiller à la bonne utilisation des signes et des mentions associées. Ils ont ainsi rencontré récemment la Direction des affaires économiques (DAE) pour définir les procédures de contrôle. Les ODG ont une mission d’information de tous les opérateurs et utilisateurs de produits sous signe de qualité. En cas d’utilisation frauduleuse avérée et de récidive, la DAE se charge de donner une suite relevant de son champ de compétence, conformément à la réglementation en vigueur. Pour rappel, conformément à l’article Lp 645-1 de la loi du pays, le montant de l’amende encourue peut atteindre 4 500 000 F.
Utilisation�des�labels�:�les oDG veillent au grain !
Qualité et origine : quoi de neuf du côté des labels ?
Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 47
LE RETOUR D’UN PIONNIER
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201848
TECHNIQUE & INNovaTIoNfiche tecHNiQueMAChINISME AGrICOLE
conception d’un semoirvoici le descriptif et quelques conseils pour concevoir un semoir à moindre coût pour implanter un pâturage, une parcelle fourragère ou une plante de couverture.
genèSe du projetCe�projet�est�né�suite�à�la�consultation�de�la�PMA�(plate-forme�de�machinisme�agricole)�de�la�Chambre�d’agriculture�par�un�éleveur�de�Kaala-Gomen.�Le�but�était�de�trouver�une�solution,�à�un�coût�raisonnable,�pour�réaliser�des�semis�fourragers�de�qualité�sans�avoir�recours�à�l’épandeur�d’engrais�centrifuge,�tout�en�combinant�les�opérations�lit�de�semence-semis-tassement�post�semis.
La calédonie AGRIcoLE - OCTOBRE/NOVEMBRE�201848
Le�principe�de�base�a�été�de�trouver�sur�le�marché�de�l’agroé-quipement�la�solution�la�plus�avantageuse.�L’idée�initiale�était�de�recourir�à�l’installation,�sur�les�rouleaux,�d’un�caisson�de�semis�identique�à�celui�du�modèle�Vertikator�de�la�marque�Hatzenbichler.�Les�recherches�ont�été�infructueuses�car�ce�type�d’équipement�n’est�pas�vendu�en�pièces�détachées.Depuis�l’obligation�d’installer�en�Métropole�des�Cipan�(cultures�intermédiaires�piège�à�azote�nitrique)�dans�les�zones�sensibles,�le�constructeur�Delimbe,�spécialisé�dans�l’épandage�de�micro-granulés�(anti�limaces),�a�développé�un�semoir�du�type�pneu-matique�qui�peut�être�installé�sur�tout�type�de�matériel�agri-cole,�notamment�sur�des�moissonneuses�batteuses.�Il�s’agit�du�modèle�T20.
Ce�semoir�est�livré�sans�attelage :�il�a�donc�été�nécessaire�de�concevoir�un�bâti�de�fixation,�adapté�au�matériel�sur�lequel�il�sera�installé.
Il est composé de trois parties :
La trémie :�elle�comprend�les�dispositifs�de�distribution�entraî-nés�par�deux�moteurs�électriques�sous�tension�de�12�volts.
Une turbine :�chargée�de�créer�un�flux�d’air�constant,�elle�est�entraînée�par�un�moteur�hydraulique�nécessitant�un�débit�d’huile�de�25�à�30�litres�par�minute�à�une�pression�maximum�de�20�à�30�bars.
Un diviseur :�il�permet�l’alimentation�des�tubes�de�descente.
Ce�semoir�ne�nécessite�pas�de�branchement�particulier :�il�peut�donc�être�mis�en�œuvre�par�un�tracteur�conventionnel,�même�si�ce�dernier�est�âgé�de�plusieurs�dizaines�d’années.�Le�débit�des�graines,�c’est-à-dire�le�dosage�par�hectare,�est�obtenu�grâce�à�un�variateur�qui�reste�à�portée�de�main�en�cabine.�Le�type�de�distribution�est�du�type�DPRM�(débit�proportion-nel�au�régime�du�moteur) :�le�conducteur�doit�semer�à�vitesse�constante.�À�noter�:�il�peut�semer�tous�les�types�de�graine�dans�une�plage�de�semis�allant�de�3�à�300�kg/ha.�
propoSition de la pma
© C
ANC
ConCrétiSation deS projetSAprès�l’étape�de�recherche�sur�l’équipement�adapté�au�besoin,�le�semoir�a�été�importé�directement�de�Métropole�par�l’éleveur.�Comme�base�de�travail,�il�a�été�décidé�de�modifier�de�manière�non�irréversible�le�rouleau�qui�recevra�le�semoir.L’objectif�est�de�pouvoir�l’installer�et�le�désinstaller�rapidement�les�semoirs�sans�avoir�recours�à�un�outillage�spécial.�La�solution�retenue�a�donc�été�la�confection�d’un�cadre�support,�maintenu�sur�le�bâti�des�rouleaux�au�moyen�d’axes�sans�boulonnerie,�et�l’allongement�du�timon�d’attelage.�Ce�dernier�permet�d’éviter�tout�risque�de�frottement�du�combiné�contre�les�ailes�du�tracteur�lors�de�virages�serrés.�L’allongement�est�rendu�nécessaire�par�le�positionnement�longitudinal�du�semoir�vers�l’avant�du�rouleau�afin�que�les�tubes�de�descente�soient�à�la�verticale�de�l’espace�entre�les�deux�rangées�des�éléments�tasseurs.
Combiné semoir en action lors d’un semis sorgho - Rhodes Grass (Chloris gayana) © C
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 49ChAMbrE D’AGrICuLturE NOuVELLE-CALÉDONIE 49
timontéléscopique
cadre support
Fixation au moyen d’axes sur l’attelagetrois points d’origine
un montage en 2 étapeS
ÉtAPE n°2 : InStALLAtIon DU SEMoIR SUR LE RoULEAU Et RAccoRDEMEnt DES tUBES DE DEScEntE
ÉtAPE n°1 : RÉALISAtIon DU SUPPoRt
Détail du timon téléscopique
Fixations arrière du cadre
sur le rouleau
Béquillede repos
Passerelled’accès
au semoir Fixation des tubes de descente entre
les rouleaux
*La�béquille�et�la�passerelle�sont�issues�de�la�récupération :� le�coût�est�donc�considéré�comme�nul.vue de trois-quarts arrière du semoir
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coÛt DE L’oPÉRAtIon HoRS FoURnItURE DU RoULEAU
achaT du semoir, prix reNdu exploiTaTioN :
353 935 F fourNiTures diverses* (ferraille,
bagueTTe de soudure, peiNTure) :
25 000 F durÉe esTimaTive des Travaux :
35 Heures cuMulées
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201850
TECHNIQUE & INNovaTIoN
50
fiche tecHNiQueGEStION DES bIOAGrESSEurS
les anthracnoses sont des maladies dues à des complexes de champi-gnons contaminant l’intérieur des tissus végétaux. Ils pénètrent dans la plante par les orifices naturels
des feuilles. Les sympômes sont des taches foliaires qui peuvent s’étendre et atteindre les tiges pour griller la plante entière. Ils
agissent le plus souvent comme maladies de faiblesse et se trouvent dans les résidus de culture. De nombreuses plantes sont attaquées. Il s’agit de la principale maladie de l’igname. Les attaques surviennent en général en fin de cycle des cultures. une forte pluviométrie favorise l’explosion de la maladie.
Période à risque
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
Mesures préventives
(prophylaxie)
Contrôler les débris végétaux
Rotationsculturales
Date de semis
Favoriser la diversité
des cultures
Variétéstolérantes /résistantes
Plants sains
Nettoyage/Désinfectiondu matériel
irrigationgoutte àgoutte
Aération des
cultures
Éviter les fortesdensités
deplantation
Effeuiller les parties
basses
Raisonner la
fertilisation(azote)
Éliminer les parties atteintes (début
du cycle)
X X X X X X X X X X X X
cycle
Spore-Germination Pénétration Développement végétatif Fructification-Sporulation
Distribution Sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie
Principaux moyens de gestion autorisés en nouvelle-calédonie
Solutions Produits, organismes, matières actives
culture* Applica-tion Utilisation Mode action Système
production Présence sur le territoire**
Légume
Fruitier
Tubercule
Grande Culture
Ornement
Préventif
Curatif
Sol
Semence
Aérien
Contact
Pénétrant
Systémique
Biologique
Protection intégrée
Conventionnel
BiocontrôleBacillus subtilis str. QSt 713 X X X X X X X antagoniste X X X
cuivre X X X X X X X X X X X
Autre type de contrôle
azoxystrobine X X X X X X X X X
Azoxystrobine / Difenoconazole
X X X X X X X X X
boscalid / Pyraclostrobine X X X X X X X X X
chlorothalonil X X X X X X X X
Difenoconazole X X X X X X X X
Mancozebe X X X X X X X X X
thirame X X X ? X X X
*Attention : en cas d’utilisation d’un produit phytosanitaire à usage agricole, l’utilisateur a l’obligation de respecter les règles et les normes d’utilisation du produit. Consulter les fiches techniques et les fiches de données de sécurité sur www.davar.gouv.nc/portal/page/portal/davar/sante_animaux_vegetaux/pesticides
**La présence sur le territoire est indicative et non exhaustive, en fonction des données disponibles à la date de la réalisation du document.
Les informations sont des indications, à la date de publication du document . Elles ne sauraient être exhautives et n’ont pas de valeur officielle.Elles sont données sous ces réserves et ne sauraient engager la responsabilité des auteurs de cette fiche.
La calédonie AGRIcoLE - OCTOBRE/NOVEMBRE�2018
Les anthracnoses
Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 51
#0 %22 %3 %
11%
6 %
www.canc.nc
Vous pouvez également trouver des informations utiles en suivant ces liens :
Information générique sur la TGC : https://www.tgc.nc/ Recherche d’un taux en fonction d’un produit : https://www.tgc.nc/les-taux/ Information sur les régimes spécifiques (dont agriculture) :
https://www.tgc.nc/en-pratique/les-regimes-specifiques/
En téléchargement sur www.canc.nc : un modèle d’attestation d’achat en franchise et la note de la direction des services fiscaux sur la situation des agriculteurs au régime du bénéfice forfaitaire.1 Cellule réservée aux professionnels du monde agricole
La Chambre d’agriculture met à votre disposition une CELLULE TGpour répondre à vos questions 1.
Prenez connaissance des Questions / Réponses les plus fréquentes sur le site :https://forumagriculture.nc > choisir la thématique « TGC »
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201852
FORMATION
Les agriculteurs n’échappent pas au besoin de formation. L’expérience ne suffit pas toujours quand l’environnement, notamment technique ou réglementaire, change. Et ils sont les mieux placés pour savoir quelle formation leur serait utile. Le pôle d’excellence sectoriel (PES) « formation agricole » est là pour recueillir leurs besoins en compétence.
Formations agricoles : la parole est à vous !
Des� formations� qui� corres-pondent� exactement� à� vos�besoins :� c’est� ce� que� vous�attendez�de�l’offre.�Que�ce�soit�pour�vous-même�ou�vos�sala-
riés,�que�vous�soyez�agriculteur,�techni-cien,�demandeur�d’emploi�ou�futur�pro-fessionnel,�il�vous�importe�de�trouver�la�bonne�formation,�au�bon�moment,�dont�la�durée�ou�le�lieu�soient�compatibles�avec�vos�contraintes…�C’est�le�rôle�du�PES�« formation�agricole »�de�faire�coïncider�le�panel�des�formations�proposées�sur�l’ensemble�du�territoire�à�la�réalité�du�terrain�et�ses�évolutions.�Depuis�2012,�ce�dispositif�à�la�croisée�des�organismes�de�formation,�des�institutions�et�du�monde�professionnel�travaille�à�construire�une�offre�de�formation�cohérente�et�perfor-mante.�Et�elle�sera�d’autant�plus�réactive�que�les�besoins�en�compétence�auront�été�exprimés.�
coNsTaTs de TerraiNLe�PES�est�hébergé�à�la�Chambre�d’agricul-ture,�mais�son�action�n’est�pas�liée�au�pôle�formation�de�la�Chambre :�il�est�en�effet�au�service�de�l’ensemble�des�organismes�de�formation�agricole�de�Nouvelle-Calédonie,�que�ce�soit�en�formation�initiale ou�pro-fessionnelle�continue.�Il�travaille�en�lien�avec�les�institutions,�les�prescripteurs�et�le�monde�professionnel�-�élus�de�la�Chambre�d’agriculture,�associations�de�producteurs,�les�Upra,� syndicats.�Des�comités� tech-niques�réunissent�tous�les�acteurs�pour�transmettre�les�constats�de�terrain�et�faire�des�propositions�au�comité�de�pilotage.�Mais�ce�sont�vos�besoins�à�vous,�agricul-teurs,�qui�sont�au�centre�du�dispositif.�Faites-les�remonter�auprès�du�PES !�Vous�avez�des�préférences�d’organisation ?�Par�exemple,�un�jour�par�semaine�sur�plusieurs�semaines,�plutôt�à�telle�période,�sur�un�
site�délocalisé,�avec�la�théorie�le�matin�et�la�pratique�l’après-midi...�Faites-en�part�aussi !�Le�PES�est�à�votre�écoute.
pour en savoir Yolaine mauffrey, animatrice du PESTél. : 24 31 60 / 77 24 85 [email protected] Facebook : Formation agricole nC
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l’apprentissage évolueLe�Centre�de�formation�d’apprentis�de�la�Chambre�d’agriculture�recrute�ses�premiers�apprentis�pour�la�rentrée�2019.�Ils�inaugureront�le�nouveau�contrat�unique�d’alternance,�qui�a�fait�l’objet�d’une�loi�du�pays�adoptée�par�le�Congrès�le�6�septembre�dernier.�Principal�changement�pour�eux :�plus�de�limite�d’âge.�Nous�présenterons�les�nouvelles�dispositions�et�grilles�de�rémunération�dans�notre�prochain�numéro.
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Le�processus�de�mise�en�place�de�formations�est�souvent�long,�car�il�s’agit�de�commandes�publiques.�C’est�pourquoi�vont�être�multipliées�les�prestations�payantes,�qui�pourront�être�financées�par�le�Fiaf�dès�un�salarié,�sous�réserve�d’éligibilité.�Pour�rappel,�le�Fiaf�peut�prendre�en�charge�les�plans�de�formation�des�entreprises�d’au�moins�un�salarié,�pour�un�montant�annuel�de�400 000 F�par�an.�En�plus�de�cette�enveloppe,�le�Fiaf�soutient�désormais�des�projets�par�secteur.�L’agriculture�bénéficie�ainsi�d’un�financement�supplémentaire.�Déjà�concerné :�le�Certiphyto-NC.�Et�six�grands�types�d’action�de�formation�seront�prochainement�proposés :
bases�de�l’irrigation essentiel�du�management�d’équipe écoulement�et�commercialisation�des�produits initiation�à�la�fertilisation�des�sols petit�matériel�agricole :�conduite�et�entretien gros�matériel�agricole :�conduite�et�entretien
pour en savoir Fiaf et financement : Clémence Glezes - tél. 47 68 68 [email protected] de formation : Jill Serve - tél. 47 68 68 [email protected]
Samedi 17 novembre est organisée une formation d’une demi-journée pour professionnels et amateurs sur le stretching équin, au centre équestre de l’Acno à Koné. Le programme : anatomie équine, physiologie musculaire, biomécanique et les principes et techniques de stetching.Pour participer ou toute demande d’information, vous pouvez contacter le cFPPA nord à Pouembout.tél. : 47 70 50 / 76 89 77 [email protected] - legta.formagri.nc
Formation équine
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201854
FORMATIONTHÈME DATE LIEU DURÉE PUBLIC PAYANTE
ORGANISME DE FORMATION
tHÉMAtIQUES AGRIcoLESAgriculture biologique - Perfectionnement 2 11 & 18 octobre La Foa / Port Laguerre 2 jours Résidents province Sud Non CFPPA Sud
Conduite de rucher (perfectionnement) du 15 au 19 octobre Boghen 5 jours Résidents province Nord Non CFPPA Nord
Maîtriser le désherbage, la fertilisation et le paillage
24 octobre Canala 1 jour Résidents province Nord Non CFPPA Nord
Gestion de l’eau et outils de pilotage des systèmes d’irrigation
du 15 au 19 octobre Lifou5 jours
Résidents province des Îles
Non CANCdu 26 au 30 novembre Maré
Agriculture biologique - Perfectionnement 3 25 octobre Bourail 1 jour Résidents province Sud Non CFPPA Sud
Cultures maraîchères - Perfectionnement 2 30 oct. & 6 nov. La Foa / Boulouparis 2 jours Résidents province Sud Non CFPPA Sud
Apiculture (découverte et initiation) Novembre (à préciser) Mont-Dore 2 jours Résidents NC Oui CFPPA Sud
Connaître les sols : fertilisation, entretien, optimisation des apports, utilisation, épandage
13 & 14 novembre Ouégoa 2 jours Résidents province Nord Non CFPPA Nord
Cultures maraîchères - Perfectionnement 3 15 novembre Bourail 1 jour Résidents province Sud Non CFPPA Sud
Appréhender la gestion de l’eau et les outils de pilotage de l’irrigation
20 & 21 novembreKoumac / Kaala Gomen / Ouégoa
2 jours Résidents province Nord Non CFPPA Nord
Savoir préparer ses produits à la vente : de la préparation à la mise en marché
4 & 5 décembre Canala 2 jours Résidents province Nord Non CFPPA Nord
MAcHInISME AGRIcoLE
Entretien et utilisation des petits matériels agricoles motorisés
du 16 au 18 octobre Canala / Kouaoua 3 jours Résidents province Nord Non CANC
24 & 25 octobre La Foa 2 jours Résidents province Sud Non CANC
du 20 au 22 novembre Poya 3 jours Résidents province Sud Non CANC
du 27 au 29 novembre Koumac / Kaala Gomen 3 jours Résidents province Nord Non CANC
Comment définir un programme d’investissement en agroéquipement
29 octobre Port Laguerre 1 jour Résidents province Sud Non CANC
Conduite et entretien des matériels agricoles (perfectionnement)
du 5 au 16 novembre Pouembout 10 jours Résidents province Nord Non CANC
du 3 au 14 décembre
Modes de gestion, évaluation des coûts d’utilisation prévisionnels
19 novembre Port Laguerre 1 jour Résidents province Sud Non CANC
Maintenance des matériels agricoles du 3 au 7 décembre Pouembout 5 jours Résidents province Nord Non CANC
cERtIPHYto-nc (selon obligations réglementaires) Résidents�NC
16 octobre Maré 1 jourAcheteurs et utilisateurs
de PPUA (produits phytosanitaires
à usage agricole) avec interdiction d’acheter
et d’utiliser les produits toxiques et CMR (cancérogènes,
mutagènes et reprotoxiques)
Oui CANC
18 octobre Ouvéa 1 jour Oui CANC
23 octobre Bourail 1 jour Oui CANC
8 novembre Pouembout 1 jour Oui CFPPA Nord
13 novembre Nouméa 1 jour Oui CANC
16 novembre La Foa/Bourail/Boulouparis 1 jour Oui CFPPA Nord
21 novembre Pouembout 1 jour Oui CANC
5 décembre Koumac 1 jour Oui CANC
18 - 25 - 31 octobre Nouméa ou Pouembout 3 jours Acheteurs et utilisateurs de PPUA sans restriction et agriculteurs importateurs de PPUA pour leur activité
Oui CFPPA Nord
24 - 30 oct. & 7 nov. Bourail 3 jours Oui CANC
20 - 27 nov. & 4 déc. Koumac 3 jours Oui CANC
10 - 17 - 24 - 30 oct Pouembout 4 jours Importateurs & distributeurs de PPUA, conseillers agricoles
et prestataires de service
Oui CFPPA Nord
25 - 31 oct. & 6 - 8 nov. Nessadiou 4 jours Oui CANC
Et rendez-vous sur :�@formationagricolenc��
chambre d’agriculture de nouvelle-calédonieBP�11�-�98 845�Nouméa�Cedex Tél. :�24�63�74�•�[email protected] www.canc.nc
cFPPA nordBP�38�-�98 825�PouemboutTél.�:�47�70�50�/�76�89�77 [email protected]
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 55
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Il a pour vocation de voter le budget, les délibérations et les lois du pays, mais aussi d’élire le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Lieu de rencontre, lieu d’échange, lieu de partage et de décisions : c’est au Congrès que se dessine l’avenir de tous les Calédoniens.
Première institution de la Nouvelle-Calédonie, le Congrès est l’assemblée où se réunissent les 54 Conseillers élus issus des trois provinces.
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201856
NOTRE RÉsEAUApiculteurs, déclarez vos ruches !
En déclarant vos ruches au réseau d’épidémio-surveillance apicole (resa) chaque année, vous bénéficiez de visites sanitaires annuelles gratuites. Elles sont réalisées par un agent sanitaire apicole (ASA) ou un vétérinaire référent en apiculture (VrA) qui examine les ruches et procède à des tests diagnostiques si nécessaire. Il peut également vous conseiller sur la gestion et la prévention des maladies. Si vous géolocalisez vos ruchers, vous bénéficiez d’alertes téléphoniques en cas de loque américaine à proximité de votre zone d’activité.En visitant vos colonies régulièrement et en contactant votre référent en cas de doute, vous êtes le premier maillon de la veille sanitaire.
téléchargez le formulaire de déclaration sur davar.gouv.nc ou technopole.ncEnsemble, préservons la santé des abeilles de Nouvelle-Calédonie !
PRoDUIRE En FonctIon DE LA DEMAnDE DU MARcHÉ : coMMEnt S’Y PREnDRE ?Face à la conjoncture actuelle du faible prix du choux vert (50 F/kg producteur au 21 août), l’Ifel a proposé aux producteurs de se réunir le 24 août. L’objectif est d’identifier des solutions pour palier à cette conjoncture qui se répète annuellement.
À coURt tERME : Avoir recours au stockage
pour bénéficier de choux sur le marché, lorsque la production est moins importante. L’Ocef peut mettre à disposition une chambre froide à Nouméa pour le stockage.
Si vous êtes intéressé, merci de contacter l’Ifel : tél. 70 45 33
À MoYEn tERME : Créer un groupe de travail
de producteurs, distributeurs et transformateurs pour faciliter la planification de production et assurer un prix stable sur l’année
Faciliter la recherche sur les choix variétaux. L’Ifel est à disposition des professionnels pour faciliter ces rencontres.
L’AGRIcULtURE RESPonSABLE DoUBLE SA PRoDUctIon !
Depuis le début de l’année, le réseau Repair compte sept nouvelles certifi-cations Agriculture responsable et 28 exploitations agricoles au total valorisent aujourd’hui ce signe de qualité environnementale.Le potentiel de production annuelle de fruits, légumes et céréales certifiés s’élève désormais à 3 800 tonnes, soit deux fois plus qu’en 2017 ! Et l’horti-culture n’est pas en reste avec une offre de plus de 400 000 plantes.
Les sept exploitations ayant obtenu la certification cette année sont les suivantes :
La Pépinière de la Tamoa La Ferme du Sud SCEA SEAD Les endives de Marie Blanchard producteur Le Jardin calédonien L’Île aux fruits
Cette année également, quatre exploi-tations ont renouvelé leur certifica-tion, trois ans après leur audit initial :
SCA Maraîchère et Céréalière Green Tipenga Le verger Pebellier Le Paysan bouraillais
Cinq autres exploitations sont volon-taires pour un audit initial leur per-mettant d’être certifiées avant la fin de l’année. Face à cet accroissement significatif de l’agriculture respon-sable, un plan de communication est en cours de préparation afin d’infor-mer le consommateur et d’encourager la profession agricole qui apporte toujours plus de garanties.
Le Jardin calédonien, exploitation certifiée - Dumbéa
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 57
uPrA éQuiNe
saison de reproduction, faites vos démarches en ligne !
L’upra équine lance un nouveau site internet, web.esirecal.nc, consultable depuis un smartphone et sur lequel vous pouvez désormais faire vos démarches en ligne. Les demandes de carnet et les déclarations de saillie sont fonctionnelles. Dès la prochaine saison, vous pourrez aussi déclarer les naissances.
Rappel : les déclarations doivent parvenir à l’upra équine dans un délai de 15 jours. Passé ce délai, des pénalités sont appliquées. Le prix du carnet de saillie pour une saison de reproduction est fixé à 4 200 F, quel que soit le nombre de cartes. Le renouvellement de carnet au cours d’une saison est gratuit.
LES RèGLES À SUIvRE PoUR noMMER voS PoULAInS
pur sang : 18 caractères - pas à la lettre
Trotteur : 18 caractères - à la lettre J jusqu’au 31 juillet 2019
selle français : 21 caractères (inclure NC à la fin est obligatoire) - à la lettre I jusqu’au 31 juillet 2019
origine constatée : 21 caractères - à la lettre I jusqu’au 31 juillet 2019
paint horse et quarter horse : 25 caractères - pas à la lettre
appaloosa : 20 caractères - pas à la lettre
À savoirles caractères interdits sont la ponctuation (sauf l’apostrophe), les chiffres arabes, les noms de marque, les affixes déjà utilisés et les noms injurieux.
Génétique, des croisements à éviter…Suite à la détection de maladies génétiques chez certains étalons locaux et afin d’accompagner au mieux les éleveurs, l’upra équine met en place un appui technique et informe sur ce sujet. Les commissions de race américaine sont mandatées pour adapter les stud-books (registre de recensement d’animaux appartenant à une certaine espèce, sous-espèce, race ou lignée) avec, pour objectif, de limiter la propagation des maladies et de conserver les lignées performantes. Les résultats génétiques des étalons ainsi qu’une brochure explicative sont consultables sur notre site www.cheval.nc dans la rubrique élevage/maladies génétiques.Si vous souhaitez faire tester vos chevaux, l’Upra équine se déplace pour prélever des crins. contact : tél. 46 68 48
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201858
NOTRE RÉsEAUBieNVeNue à lA FerMe
les bergers de dreamlaNdAlliant découverte, authenticité et échange, Valérie rolland vous accueille pour des visites de son exploitation. Ouverte aux classes ou touristes, vous pourrez découvrir les différents animaux de la ferme, des vaches en passant par les chevaux et les volailles, il y en aura pour tous les goûts ! La visite dure en moyenne 1 h 30 et vous offrira une immersion au cœur de la brousse. Sur réservation.
comment accéder ?Prendre l’entrée sud de téné, faire 1,2 km puis tourner à droite avant le pont. Suivre les panneaux indicateurs sur 1,5 km jusqu’à l’exploitation.
> pour plus d’informations : tél. 78 26 87 - [email protected]
cette année, le réseau Bienvenue à la ferme a intégré cinq nouveaux adhérents. Une belle manière de compléter l’offre et vous aider à préparer vos séjours à la ferme en toute simplicité…
Bienvenue à la ferme : le cru 2018
la broussardeVous avez envie de réveiller vos papilles ? testez les délicieux produits fermiers principalement réalisés à base de cerf et de porc de Suzanne Mazurier. Au menu : crépinettes, saucisses et saucissons, chiponnettes, chipolatas, steaks marinés en barquette, steaks, jambons salés, mais aussi du veau à la découpe. Les commandes sont également possibles. Vous pouvez retrouver La broussarde à la halle de Ducos le samedi et au marché broussard ainsi qu’aux Jeudis du centre-ville, aux foires, à la fête de boulouparis et sur les marchés paysans du réseau bienvenue à la ferme.
> pour plus d’informations : tél. 77 22 83 - [email protected]
gîTe les rusasMise en valeur du savoir-faire culinaire avec des produits frais, de saison et 100 % terroir, découverte de l’intérieur calédonien et authenticité : telles sont les promesses de cette nouvelle adresse sur bourail ! Avec Sandra Velayoudon, vous pourrez, le temps d’une journée, découvrir des terres sauvages avec une vue à couper le souffle…Au programme : une journée découverte en 4x4 jusqu’au pic Gopéa, avec des passages en forêt et traversées de creeks. De nombreuses surprises vous attendent sur le chemin, comme des troupeaux de cerfs et dindons sauvages. un délicieux repas est compris dans l’excursion. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à la contacter ! En plus de cette prestation 100 % nature, Sandra a un projet pour une formule hébergement et restauration sur son exploitation. À découvrir bientôt…
> pour plus d’informations : tél. 81 80 22 - [email protected] - Gîte les rusas
du Côté de Bourail…©
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Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 59
le yala raNchCette exploitation spécialisée dans le monde équin décline de nombreuses activités pour satisfaire le plus grand nombre. Allant de la simple balade touristique aux cours d’équitation pour tous les niveaux, en passant par la location de poneys le week-end, les stages à la demi-journée, à la journée ou les pensions d’équidés, chacun y trouvera son compte. Locaux ou étrangers pourront s’immerger au cœur d’une propriété pour quelques heures, séances ou en adhésion à l’année.
comment accéder ?Sur la route principale après le pont de la Dumbéa, prendre la route en direction du golf. Suivre les panneaux indicateurs « centre équestre » jusqu’à la propriété.
> pour plus d’informations : tél. 76 23 98 ou 77 46 23 - [email protected]
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VOICI uNE rECEttE SECrètE Du tErrOIr CALÉDONIEN…
MoUSSE DE MAnGUESRecette proposée par Maryse Vidoire, La Poméa et ses produits du terroir.
Pour : 8 à 10 personnes
temps de préparation : 15 minFreeze : 2 h minimum
Ingrédients • 750 g à 1 kg de chair de mangues glacées• 1 jus de citron• 3 cas de sucre glace• 1 blanc d’œuf• un extrait de vanille• 300 ml de crème fraîche épaisse
PréparationDans un mixer, incorporer les mangues et les mixer. Ajouter au fur et à mesure
les différents ingrédients de la recette et mixer 10 minutes.
Mettre la préparation dans des verrines et
glacer. Les sortir 20 minutes avant la dégustation. bon appétit !
greeN farmEnvie d’une escale dans le Nord ? Julia ravillon vous ouvre les portes de son exploitation dans la vallée de tiouaé, à 10 minutes du village de touho. Vous pourrez passer une nuit dans une case aménagée ou encore planter votre tente pour vivre une expérience unique et dépaysante. toutes les commodités sur place. Vous pouvez apporter de quoi concocter de bons petits plats, puisque Julia met à votre disposition son faré et sa cuisine. Elle vous propose également la visite de son exploitation avec notamment la découverte d’espèces endémiques. De quoi en apprendre un peu plus sur la biodiversité de notre beau Caillou !
> pour plus d’informations : tél. 78 35 45 - [email protected]
CôtÉ CuLINAIrE
du Côté de touho…
du Côté de dumBéa…
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Le coin des bonnes affaires
La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201860
aNimaux À veNdre
• Agnelles entre 8 et 10 moistontouta - tél. : 46 93 14• béliers Suffolk race pure, 14 moistél. : 47 17 05
Porcelets sevrage10 000 F/unité. tél. : 78 22 94
Visibles à la ferme de Koligoh :• Boucs Saanen de 7 mois : 15 000 F/unité• Coqs Plymouth de 4 à 6 mois :3 000 F/unité• Lapins californiens croisés Papillon de 4 mois : 3 000 F/unitétél. : 47 67 25 à partir de 18 h
2 jeunes jars de 6 moisblanc et gris - 6 000 F/unitétél. : 41 50 79
Génisse prêtes Santa Mousin et Santa Charol - Poids : 400 à 500 kg tél. : 72 22 58
À vendre 10 génisses Senepol brahmousin 10 moisPrix : 1 200 000 Ftél. : 86 78 78 ou 84 42 29
• Cabris castrés – 1 an pourun bon méchouiPrix : 5000 F/u à venir chercher sur pied à boulouparis• Chèvres de réforme et boucs entiers pour consommationou tondeusetél. : 79 32 22
À vendre taureaux : Mexico : taureau croisé 7/8 Charolais- 1/8 blonde d’AquitaineNé le 4/5/2016 issu d’insémination artificielle, père : Iholdy, inscrit upra bovinePrix : 300 000 FMempris : taureau Charolais, inscrit inscrit upra bovine, né le 24/4/2016 issu d’insémination artificielle, père : Sapristi, mère : Isis championne Foire de bourail 2018 - Prix : 300 000 FLatino : taureau hereford Polled, upra bovine, né le 15/10/2015 issu d’insémination artificielle, père : Otapawa Spark PolledPrix : 300 000 Froger Gérard - tél. : 81 30 17
À vendre taureau Santa Droughtmaster 18 moisPrix : 180 000 Ftél. : 75 74 10
À vendre taureau Limousin Droughtmaster 2 anstél. : 41 90 81
rechercherecherche génisses, tous bovins, Faire offretél. : 79 22 83
maTÉrielÀ veNdre
Charrue Nardi 2 socs réversibles, très peu servi, visible à KoumacPrix : 500 000 Ftél. : 78 81 53
Groupe électrogène 2,5 kWAPrix : 40 000 F, tél. : 76 48 62
Épandeur engrais 500 litresPrix : 80 000 F, tél. : 86 80 99
rouleau plat, 2,20 m de largeurPrix : 150 000 F, tél : 86 80 99
râtelier pour moutons, longueur : 2,50 m, bon état, 1 épandeur à engrais cuve galvatél. : 86 80 99
tracteur Valtra 90 CV, chargeur frontal, pic-balles, godetPrix : 3 MF, tél. : 86 80 90
1 sous-soleuse 3 dentsPrix : 400 000 Ftél. : 84 00 20
Enfonce-pieux pendulaire rotatif htG 5 (achat mai 2016, servi 1 fois)Prix à l’achat : 1,7 MF, cédé à 900 000 F, à débattretél. : 74 44 59 ou 47 18 01
1 bull bar nickelé pour utahPrix : 35 000 F (avec 2 phares longue portée) tél. : 44 32 65 ou 76 37 73
• Charrue 2 disques, Prix : 180 000 F• rouleaux toile, tapis de sol (longueur 50 m, largeur 6 m)Prix : 35 000 F/unité• Plaque vibrante, Prix : 80 000 F• Chariot élévateur frontal pour tracteur, Prix : 750 000 F• Land rover 90 dieselPrix : 350 000 F
• tracteur Landini 65 CV 4 x 4, très peu d’heures, Prix : 2,8 MF• Lame Grader laser (à monter sur relevage 3 points)Prix : 550 000 F• Giro tondo-broyeur, largeur de coupe : 1,6 et 3,2 m, état neuf, Prix : 1,3 MF• tondeuse hélicoïde 3 éléments ransomes, autoportéePrix : 450 000 F tél. : 97 48 09
• 2 presses rivierre Casalis dont une en état de marchePrix : 100 000 F les deuxtél. : 78 37 50
Stockyard métallique, état neuf, 45 panneaux, 7 portes de stockyard, 5 portes coulissantes, 2 panneaux portes d’homme,5 raidisseurs, 1 rampePrix : 1,586 MFtél. : 73 27 46
• Motopompe 80 CV + tuyaux+ canons et accessoiresPrix : 1,3 MF• Enrouleur - état neufPrix : 1,480 MFtél. : 73 27 46
• rotavator, largeur travail : 1,60 m AI-60/6 C, très bon état • billonneur pour tracteur 35 CV,Dr 2-28, D 60 2012tél. : 50 81 91
• tracteur Kioti 35 Ch manuel+ chargeurPrix : 1,2 MF
À votre service près de chez vous : Mr BricoLAGe / centre commercial Baco Koné / tél. 41 51 54du Lundi au samedi : 8h00 – 18h00 / dimanche : 8h00 – 12h00
Cette année Mr BRICOLAGE était présent à la foire de Koumac du 21 au 23 septembre 2018.La population de la Province nord a ainsi pu profiter de prix spéciaux foire. Un stand de 100m² présentant un échantillon des gammes et nouvelles marques (TOTAL, VOBON, TACTIX) avait été mis en place. Un plus large choix de produits et nouveautés sont disponibles sur Koné.Une équipe commerciale a été heureuse de vous conseiller durant ces 3 jours de foire.
Depuis l’ouverture d’un troisième magasin sur Koné en septembre 2016, Mr Bricolage privilégie la proximité avec la population de la Province nord. Son objectif majeur est d’offrir, dans la mesure de possible, le même choix d’articles et prestations qu’à Nouméa. La carte de fidélité est également disponible en magasin.
Mr Bricolage Koné, c’est 8 rayons couvrant l’ensemble des besoins :
• QUINCAILLERIE avec la visserie, les câbles et chaines au mètre, le rangement...• BOIS avec le parquet, les cuisines, la découpe sur mesure...• MATÉRIAUX avec les remorques, les abris, l’aménagement extérieur...• JARDIN avec le mobilier extérieur, les piscines, les articles de plein air...
• DÉCORATION avec l’art de la table, le luminaire, le plaisir d’offrir avec la boutique cadeaux, la peinture et la mise à la teinte...• OUTILLAgE avec l’électroportatif, les nettoyeurs haute pression...• ÉLECTRICITÉ avec la vidéosurveillance, les projecteurs solaires...• SANITAIRE avec les meubles de salle de bain, l’hydrothérapie...
Mr BricoLAGe pRIVILéGIE La Proximité avec La PoPULation
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tél. : 23 70 70• Koné
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terrain constructible, 1,20 ha situé à Gouaro, commune de bourail. terrain plat en bord de route, eau, vue dégagée. Possibilité de mettre l’électricitétél. : 75 97 77
terrain à vendre 573 hectares, boulouparistél. : 42 72 79
Exploitation agricole hydroponique (maraîchage) sur terrain de 38 ares avec maison de 75 m2, clôturé, arboré, eau, électricité, exploitation en activité rentable, formation de reprise assurée, Malabou, PoumCurieux s’abstenir tél. : 78 50 60
Petite propriété agricole de 3 ha à la tamoa (terrain plat) comprenant : maison F2 + mezzanine, serre 400 m2 irriguée, 6 paddocks électrifiés
pour chevaux, eau/électricité. Idéal pour projet agricole (maraîchage, culture sous serre) ou propriétaires de chevauxPrix : 59 MFtél. : 81 36 76
Propriété 55 ha clôturée à boulouparis avec maison F4 + 2 dépendances + dock 72 m2 avec toutes les commodités. Propice au maraîchage et/ou développement d’élevage de volailles ou touristique.
Forêt de gaïacs exploitablePrix : 79 MFtél. : 43 54 61 ou 72 26 10
Propriété agricole de 5,3 ha à Ouaménie en bord de rt1, très bonne terre cultivable, verger (litchis, mandarines), forage 600 l/h, retenue collinaire,compteur d’eau et d’électricité,terrain clôturé, avec deux accès, immense plateformePrix : 35 MF tél. : 91 86 60
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La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE/NOVEMBRE 201862
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Mail*Rédigez votre annonce en majuscule avec une lettre par case et un vide entre chaque mot.
Coupon à retourner :• par poste : CANC - BP 111 - 98845 NOUMEA Cedex • dépôt sur place : Imm. La Flotille, 3, rue Alcide Desmazures,
centre-ville, Nouméa• par mail : [email protected] AttENtION : Les annonces seront publiées seulement dans deux N° de La Calédonie agricole à la suite. Les annonces sont publiées sous la seule responsabilité de leur auteur. La Chambre d’agriculture ne peut, en aucune façon, être tenue responsable de leur contenu (réalité, nature de l’offre…).
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recherche terrain plat de 2 ha avec point d’eau. Zone : Dumbéa pour activité équestretél. : 96 69 92 (laisser message)
Jeune couple d’agriculteurs cherche à acheter 2 à 3 ha de terrain agricole pour maraîchage, entre Nouméa et La tontoutatél. : 79 04 [email protected]
recherche propriété à développer pour élevage ou exploitation à reprendre - Jeune éleveur exploitant, tél. : 51 38 17
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