P38 Étude multiparamétrique in vitro d'une association radiochimiothérapie

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lipides membranaires peuvent t?tre invoquCs pour rendre compte de ce nouvel effet. La technique permet de viaualiser I’effet des radiations dans un domaine de temps jusque-1% inexplorC. Les rCsultats sont de nature B remet&e en cause I’intcrprCtation des don&es relatives aux effets de dCbit de dose. Les possibilitCs d’applications en radiothtrapie externe seront discutCes. P37 Detection scintigraphique prCcoce des I&ions pulmonaires radio-induites * F Perin 1, E Miot-Noirault 1, H Aget *, P Louisotz, G Normier 3, 0 Le Flochz, A Le Pape 1 1 CNRS-Inserm 17316, ‘Tours ; 2 CORAD, CHU Bretonneau, Tours : -Isocidtt! Pierre Fahre, France MalgrC I’amClioration des protocoles, les complications pulmo- naires apt& irradiation th&apeutique sont encore frt!quentes, de la pneumopathie radio-induite prkcoce 2 la fibrose, dont la surve- nue peut &tre tr&s tardive. 11 a &e montrt? qu’une rkaction inflam- matoire se dCveloppe au sein du tissu irradit?, avec activation des macrophages pulmonaires r&dents et recmtement et activation de macrophages extrapulmonaires, I’Ctablissement retard6 d’une fibrose radique r&&ant de I’interaction chronique de ces macr? phages et de leurs produits de s&&ion avec les tibroblastes. A ce jour, il n’existe aucun moyen spkifique d’investigation de ces l&ions pendant la pCriode asymptomatique. Notre Ctude vise g Cvaluer l’inttr&t prtdictif de la scintigraphie de ciblage des macrophages au moyen du JOO-Tc99m, dans la surveillance du poumon radique. Le JO01 est un polygalactoside acylC qui inter- agit s&lectivement avec les mol&des de surface CD14 et CD1 1b des macrophages. Marqute au Tc99m, cette mol&cule permet la visualisation de foyers inflammatoires profonds. Mafe’riels et m&odes: trois macaques Cynomolgus ont Ctk sou- mis ?I une t&&cobaltothCrapie fractionnte (quatre sCances &alalCes sur 15 jours) d&livrant une dose totale de 2.5 Gy B I’isodose 90 % dans un volume pulmonaire de IO cm3. Les animaux ont &te explor& & un rythme mensuel par scintigraphie plane et tomoscin- tigraphie (JOOI-Tc99m, macroagrCgats d’albumine techn&i&, 432 Pohters - Autres themes (r&urn&) Ohjecf@: les paramktres modulant les associations radiochimitr therapies concomitantes (ARCC) sont nombreux : la sCquence des traitements, les doses, I’activitC mitotique des cellules-cibles, leur sensibilitk aux traitements. le type de mCdicament... Ce grand nombre rend inabordable, par la seule recherche clinique, I’Ctude des diff&ents schCmas possibles. Aussi une mCthode expirimentale de mesure globale de I’effet d’une ARCC en fonc- tion de ses diff&ents parami%res serait-elle utile pour foumir des << rationnels >> pour la conception d’essais cliniques. Ce travail prCsente une telle approche avec des medicaments d’action relati- vement simple et connue: des poisons de topo-isomCrase II. MutCriel el mPthode : cultures cellulaires en monocouche de trois lignees diffkrentes, en croissance ou en inhibition de contact (cellules SQ20B, SCCl2B2 et SCC6l tumorales CpithC- liales humaines de radiosensibilitCs diffkrentes). Les mCdica- ments sont la pazelliptine (PZE) intercalante et l’&oposide (VP16) non intercalante. Les irradiations (RX) ont CtC faites par des photons X (100 kV, environ 0,5 Gy/min, de 0 g 10 Gy). Mesure des survies cellulaires par clonage in vitro, et quantifi- cation des synergies des ARCC par une reprt%entation isobolo- graphique tridimensionnelle originale. Rbultats: avec la PZE, I’effet des diffkrents parambtres est plus marquC qu’avec I’&oposide. Pour les cellules en phase de croissance rapide, un effet supra-additif se produit g forte dose de mkdicament, quelle que soit la st!quence d’application, tandis que lors de I’application du mCdicament apr&s irradiation, la supra- additivitk se produit m&me & tr?s faible dose de mtiicament. Pour les cellules en inhibition de contact, presque toute synergie dispa- rait et m&me un effet de protection faible peut se manifester. Pour I’Ctoposide, I’effet synergique atteint la supra-additivitC surtout pour les cellules en phase de croissance rapide et lors d’une appli- cation simultanCe ou immdiatement aprks l’irradiation. Le niveau de synergie se d&prime globalement pour les cellules en inhibition de contact, saris qu’il y ait d’effet de protection significatif. Conclusion : par ordre d’importance dCcroissante, les para- m&res les plus influents sont l’etat cellulaire, la sCquence et la dose de medicament. krvuton 8lm now Cvaluer I’inflammation. la nerfusion et la venti- P39 Cinktique du PSA apr&s radiothkrapie des carcinomes la&on pulmohaires respectivement). Dks r’adiographies et des tomodensitomCtries X ont CtC r&lis&s en parall&le durant la m&me p&iode afin de documenter complttement le statut pulmonaire. prostatiques localis& S Winterman I, R Rozan 2, JP Boiteux 3, B Giraud 3, J Balosso 4 i CHU Pointe-&Pitre ; 2 centre J-Perrin, Clermont-Fermnd; 4 CHU Clermont-Ferrand; 4 h6ppiral Tenon, Paris, France Re’sulturs et discussion: une fixation du JOO-Tc99m dam la zone irradi& a ttC notte dPs 22 jours postirradiation (dew ani- maw sur trois) en I’absence de tout signe clinique et de toutes anomalies dCcelables par les autres modalit& d’imagerie. Une faible hypopefision de la zone irradiCe, mise en evidence & T + 45 j, est devenue t&s s&&e g T + 80 j. Compte tenu du r8le des macrophages dans l’instauration de la fibrose pulmonaire radique, nos r&ultats montrent que la scintigraphie de ciblage des macrophages par le JOOI-Tc99m pourrait permettre le moni- toring du statut inflammatoire pendant la phase prifibrotique, durant laquelle les techniques d’imagerie existantes sont peu pr&- dictives et peu sp&ifiques et confirment I’intCr&t de cette tech- nique pour le suivi des l&ions radio-induites. Le traitement des tibroses radiques &ant d&evant lorsque celles-ci sont &ablies, un critbre objectif de mise en Cvidence d’une inflammation prkoce est souhaitable et la scintigraphie au JOO-Tc99m pourrait ouvrir de nouvelles perspectives th6rapeutiques. * Ce projet de recherche bCntticie du soutien de I’ARC. P38 ktude multiparamktrique in vitro d’une association radio- chimiothbrapie J Balosso I, V Favaudonz, HL Liber3, JB Little3 / H&&al Tenon, Paris; 2 lnserm U3.50, institut Curie, Orsay, Frunce ; 3 Harvard HSPH. Hoston, &us- Unis Objecrijc: l’antigkne spCcifique prostatique (PSA) est le mar- queur tumoral prostatique de rifkrence. Sa cinCtique de d&crois- sance aprts radiothkrapie exteme (RTE) des carcinomes prosta- tiques IocalisCs (CPL) est cependant mal connue et beaucoup plus complexe qu’aprts chirurgie. Nous avons ttudie les varia- tions du PSA pour 62 patients ayant un CPL, avec un recul moyen de 23 mois. Patients et methode: les patients Ctaient tow class& NO soit par pelvioscopie ou curage ganglionnaire (n = 30), soit par scanner pelvien (n = 32). Le traitement a CtC dans tous les cas une RTE exclusive dClivrant 65 & 70 Gy & la prostate et pour 34 patients 45 g 50 Gy aux ganglions pelviens, fractionnement de I,8 a 2 Gy par jour, 5 jours par semaine, avec des photons de 25 MV. Les dosages du PSA ont CtC effect&s avant, pendant et apres la RTE et les r&ultats ont CtC compar& en prenant en compte les techniques de dosage. RPsulmts: nous avons observC les modes de dCcroissance du PSA selon deux criteres : 1) I’Cvolution de la maladie: pour les patients qui ont rechutC, avant le traitement leurs taux initiaux de PSA Ctaient plus ClevCs, avec un accroissement plus rapide ; pendant le traitement, la d&.croissance de leur PSA a CtC plus rapide; apr&s le traitement, les taux de PSA se sont rtduits de moitiC pour I’ensemble des patients et le nadir a CtC atteint vers

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lipides membranaires peuvent t?tre invoquCs pour rendre compte de ce nouvel effet. La technique permet de viaualiser I’effet des radiations dans un domaine de temps jusque-1% inexplorC. Les rCsultats sont de nature B remet&e en cause I’intcrprCtation des don&es relatives aux effets de dCbit de dose. Les possibilitCs d’applications en radiothtrapie externe seront discutCes.

P37 Detection scintigraphique prCcoce des I&ions pulmonaires radio-induites * F Perin 1, E Miot-Noirault 1, H Aget *, P Louisotz, G Normier 3, 0 Le Flochz, A Le Pape 1 1 CNRS-Inserm 17316, ‘Tours ; 2 CORAD, CHU Bretonneau, Tours : -Isocidtt! Pierre Fahre, France

MalgrC I’amClioration des protocoles, les complications pulmo- naires apt& irradiation th&apeutique sont encore frt!quentes, de la pneumopathie radio-induite prkcoce 2 la fibrose, dont la surve- nue peut &tre tr&s tardive. 11 a &e montrt? qu’une rkaction inflam- matoire se dCveloppe au sein du tissu irradit?, avec activation des macrophages pulmonaires r&dents et recmtement et activation de macrophages extrapulmonaires, I’Ctablissement retard6 d’une fibrose radique r&&ant de I’interaction chronique de ces macr? phages et de leurs produits de s&&ion avec les tibroblastes. A ce jour, il n’existe aucun moyen spkifique d’investigation de ces l&ions pendant la pCriode asymptomatique. Notre Ctude vise g Cvaluer l’inttr&t prtdictif de la scintigraphie de ciblage des macrophages au moyen du JOO-Tc99m, dans la surveillance du poumon radique. Le JO01 est un polygalactoside acylC qui inter- agit s&lectivement avec les mol&des de surface CD14 et CD1 1 b des macrophages. Marqute au Tc99m, cette mol&cule permet la visualisation de foyers inflammatoires profonds.

Mafe’riels et m&odes: trois macaques Cynomolgus ont Ctk sou- mis ?I une t&&cobaltothCrapie fractionnte (quatre sCances &alalCes sur 15 jours) d&livrant une dose totale de 2.5 Gy B I’isodose 90 % dans un volume pulmonaire de IO cm3. Les animaux ont &te explor& & un rythme mensuel par scintigraphie plane et tomoscin- tigraphie (JOOI-Tc99m, macroagrCgats d’albumine techn&i&,

432 Pohters - Autres themes (r&urn&)

Ohjecf@: les paramktres modulant les associations radiochimitr therapies concomitantes (ARCC) sont nombreux : la sCquence des traitements, les doses, I’activitC mitotique des cellules-cibles, leur sensibilitk aux traitements. le type de mCdicament... Ce grand nombre rend inabordable, par la seule recherche clinique, I’Ctude des diff&ents schCmas possibles. Aussi une mCthode expirimentale de mesure globale de I’effet d’une ARCC en fonc- tion de ses diff&ents parami%res serait-elle utile pour foumir des << rationnels >> pour la conception d’essais cliniques. Ce travail prCsente une telle approche avec des medicaments d’action relati- vement simple et connue: des poisons de topo-isomCrase II.

MutCriel el mPthode : cultures cellulaires en monocouche de trois lignees diffkrentes, en croissance ou en inhibition de contact (cellules SQ20B, SCCl2B2 et SCC6l tumorales CpithC- liales humaines de radiosensibilitCs diffkrentes). Les mCdica- ments sont la pazelliptine (PZE) intercalante et l’&oposide (VP16) non intercalante. Les irradiations (RX) ont CtC faites par des photons X (100 kV, environ 0,5 Gy/min, de 0 g 10 Gy). Mesure des survies cellulaires par clonage in vitro, et quantifi- cation des synergies des ARCC par une reprt%entation isobolo- graphique tridimensionnelle originale.

Rbultats: avec la PZE, I’effet des diffkrents parambtres est plus marquC qu’avec I’&oposide. Pour les cellules en phase de croissance rapide, un effet supra-additif se produit g forte dose de mkdicament, quelle que soit la st!quence d’application, tandis que lors de I’application du mCdicament apr&s irradiation, la supra- additivitk se produit m&me & tr?s faible dose de mtiicament. Pour les cellules en inhibition de contact, presque toute synergie dispa- rait et m&me un effet de protection faible peut se manifester. Pour I’Ctoposide, I’effet synergique atteint la supra-additivitC surtout pour les cellules en phase de croissance rapide et lors d’une appli- cation simultanCe ou immdiatement aprks l’irradiation. Le niveau de synergie se d&prime globalement pour les cellules en inhibition de contact, saris qu’il y ait d’effet de protection significatif.

Conclusion : par ordre d’importance dCcroissante, les para- m&res les plus influents sont l’etat cellulaire, la sCquence et la dose de medicament.

krvuton 8lm now Cvaluer I’inflammation. la nerfusion et la venti- P39 Cinktique du PSA apr&s radiothkrapie des carcinomes la&on pulmohaires respectivement). Dks r’adiographies et des tomodensitomCtries X ont CtC r&lis&s en parall&le durant la m&me p&iode afin de documenter complttement le statut pulmonaire.

prostatiques localis& S Winterman I, R Rozan 2, JP Boiteux 3, B Giraud 3, J Balosso 4 i CHU Pointe-&Pitre ; 2 centre J-Perrin, Clermont-Fermnd; 4 CHU Clermont-Ferrand; 4 h6ppiral Tenon, Paris, France Re’sulturs et discussion: une fixation du JOO-Tc99m dam la

zone irradi& a ttC notte dPs 22 jours postirradiation (dew ani- maw sur trois) en I’absence de tout signe clinique et de toutes anomalies dCcelables par les autres modalit& d’imagerie. Une faible hypopefision de la zone irradiCe, mise en evidence & T + 45 j, est devenue t&s s&&e g T + 80 j. Compte tenu du r8le des macrophages dans l’instauration de la fibrose pulmonaire radique, nos r&ultats montrent que la scintigraphie de ciblage des macrophages par le JOOI-Tc99m pourrait permettre le moni- toring du statut inflammatoire pendant la phase prifibrotique, durant laquelle les techniques d’imagerie existantes sont peu pr&- dictives et peu sp&ifiques et confirment I’intCr&t de cette tech- nique pour le suivi des l&ions radio-induites. Le traitement des tibroses radiques &ant d&evant lorsque celles-ci sont &ablies, un critbre objectif de mise en Cvidence d’une inflammation prkoce est souhaitable et la scintigraphie au JOO-Tc99m pourrait ouvrir de nouvelles perspectives th6rapeutiques.

* Ce projet de recherche bCntticie du soutien de I’ARC.

P38 ktude multiparamktrique in vitro d’une association radio- chimiothbrapie J Balosso I, V Favaudonz, HL Liber3, JB Little3 / H&&al Tenon, Paris; 2 lnserm U3.50, institut Curie, Orsay, Frunce ; 3 Harvard HSPH. Hoston, &us- Unis

Objecrijc: l’antigkne spCcifique prostatique (PSA) est le mar- queur tumoral prostatique de rifkrence. Sa cinCtique de d&crois- sance aprts radiothkrapie exteme (RTE) des carcinomes prosta- tiques IocalisCs (CPL) est cependant mal connue et beaucoup plus complexe qu’aprts chirurgie. Nous avons ttudie les varia- tions du PSA pour 62 patients ayant un CPL, avec un recul moyen de 23 mois.

Patients et methode: les patients Ctaient tow class& NO soit par pelvioscopie ou curage ganglionnaire (n = 30), soit par scanner pelvien (n = 32). Le traitement a CtC dans tous les cas une RTE exclusive dClivrant 65 & 70 Gy & la prostate et pour 34 patients 45 g 50 Gy aux ganglions pelviens, fractionnement de I,8 a 2 Gy par jour, 5 jours par semaine, avec des photons de 25 MV. Les dosages du PSA ont CtC effect&s avant, pendant et apres la RTE et les r&ultats ont CtC compar& en prenant en compte les techniques de dosage.

RPsulmts: nous avons observC les modes de dCcroissance du PSA selon deux criteres : 1) I’Cvolution de la maladie: pour les patients qui ont rechutC, avant le traitement leurs taux initiaux de PSA Ctaient plus ClevCs, avec un accroissement plus rapide ; pendant le traitement, la d&.croissance de leur PSA a CtC plus rapide; apr&s le traitement, les taux de PSA se sont rtduits de moitiC pour I’ensemble des patients et le nadir a CtC atteint vers