-Ouche · 2019. 11. 23. · communautés de communes (CCVO et CCS), à laquelle nous étions...

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N°51- JANVIER 2015 Borbeteil le journal municipal de Fleurey-sur-Ouche La guerre d’Alfred Les charmilles Pages 10 à 15 Pages 16 et 17

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  • N°51- JANVIER 2015

    Borbeteille

    journal municipal de Fl

    eurey-sur-Ouche

    L

    a guerre d’Alfred

    Les cha

    rmilles

    Pages 10 à 15

    Pages 16 et 17

  • Mot duMaire

    EDITOLe passage à la nouvelle année est souvent l’occa-

    sion de faire le constat ou le bilan des mois écoulés, mais aussi, et surtout, de se projeter dans l’avenir qui, malgré le contexte d’incertitude actuel, doit rester porteur d’espoir.

    Les élections de mars dernier ont conduit à l’installa-tion du nouveau conseil municipal. La fusion des deux communautés de communes (CCVO et CCS), à laquelle nous étions opposés, a entraîné, comme nous l’avions prévu, des augmentations importantes notamment pour le foncier bâti et la restauration scolaire.

    La mise en place de la redevance incitative a occa-sionné un changement de nos habitudes dans la gestion de nos ordures ménagères et un accroissement du coût pour certains usagers. L’objectif fixé reste néanmoins la réduction de nos déchets, contribuant ainsi au dévelop-pement durable.

    Sur notre commune, l’année 2014 a vu l’aboutisse-ment de nombreuses études et, plus particulièrement, le diagnostic pour la sécurité de la Grande Rue et de la Rue de Morcueil, la réhabilitation des anciens locaux de La Poste ou encore la dernière tranche d’assainis-sement.

    L’année 2015 verra la réalisation des premiers travaux retenus en 2014 et surtout l’installation du supermaché tant attendu.

    Parallèlement, il nous faudra continuer à réfléchir, en partenariat avec les commerçants, sur l’avenir du commerce local. Cette réflexion devra répondre aux besoins de chacun tout en restant économiquement réaliste.

    Pour terminer mon édito, je voudrais saluer l’équipe municipale qui m’entoure et les agents communaux pour la motivation collective qu’ils apportent, chaque jour, au développement de notre commune et au bien être de chacun d’entre nous. Je salue également les nombreux bénévoles (bibliothèque, associations…) qui animent, sans compter, notre village.

    Bonne et Heureuse Année à toutes et à tous.

    Le Maire, Pascale GALLION

    Ce bulletin a été préparé par la commission de l'’informationFrancis BOUQUEREL, Erika DUMANY, Pascale GALLION, Françoise GRAJDURA, Régine GREE, Odile LACOUR, Yveline LEFILS, Guy MASSON, Jacques MIROZ, Jean-Pierre PERROT, Joël RENAUDPhotos : Joël RenaudPhoto de couverture : Square du SophoraNota : Les associations et les écoles ont rédigé les articles relatifs à leurs activités.Conception : Grafitek - 21410 Mâlain - 06 16 27 14 88Impression : ICO - 21000 Dijon - 03 80 50 92 70Dépot légal 1er semestre 2015

    SommaireSynthèse des délibérations p. 3 et 4

    Sécurité routière p. 5

    Communauté de communes p. 6 et 7

    Plate forme postale/Intermarché p. 8

    La vie des écoles p. 9

    La guerre d’Alfred p. 10 à 15

    Les Charmilles p. 16 et 17

    Vie associative p. 18 à 21

    Vie des entreprises p. 22

    Infos pratiques p. 23

    Mot du maire & Sommaire

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  • échos duconseil

    été signé entre le Conseil Régional et la commune le 14 février 2011. Cet accord cadre prenant fin le 14 février 2015, il est nécessaire d’en demander la prorogation d’un an afin de pouvoir commencer les travaux dans les délais impartis. .

    Le conseil municipal vote à l’unanimité la demande de proro-gation de l’accord cadre.

    20/10/2014 ’ Avenant maitrise d’’'oeuvre : création d’'aménagements de sécurité routière (Grande rue du Haut, du Bas et rue de Morcueil)

    Madame le Maire rappelle que, sur les conseils de la MiCA (Mission Conseil et Assistance aux collectivités), le bureau BEREST a été choisi le 23 janvier 2014 comme maître d’œuvre pour la création d’aménagements de sécurité routière Grande rue du Haut, Grande rue du Bas et rue de Morcueil. L’enveloppe globale prévue au départ pour ces travaux était de 165000,00€€ HT. Des améliorations ont été demandées à BEREST, entraînant une hausse de l’enveloppe initialement prévue (Grande rue du Haut et du Bas : 227000,00€ HT et rue de Morcueil : 52000,00€HT), soit un montant total de 279000,00€HT. L’accroissement de ces travaux a pour consé-quence une hausse mécanique du montant de la rémunération du maître d’œuvre, qui passe de 12477,63€ à 22415,04€. Il convient de délibérer pour avaliser cet avenant .

    A l’unanimité, le conseil municipal accepte l’avenant présenté.

    PERSONNEL15/09/2014 : Création d’'un poste de rédacteur prin-cipal 1ère classe à temps complet

    Madame le Maire informe l’assemblée de la nécessité de créer un poste de rédacteur principal à temps complet, dans le cadre du recrutement d’une secrétaire de mairie. Le recrutement se fera par voie statutaire (mutation).

    La création de ce poste ainsi que les conditions d’embauche et de rémunération sont votées à l’unanimité.

    15/09/2014 : Ouverture d’'un poste contractuel adjoint technique pour accroissement temporaire d'’activité

    Madame le Maire informe l’assemblée que l’effectif de l’école maternelle est important cette année et que la présence d’une personne supplémentaire est nécessaire ponctuellement, plusieurs semaines de manière discontinue durant l’année scolaire. Il est proposé la création d’un poste d’adjoint technique contractuel pour accroissement temporaire d’activité, à raison de 23 heures hebdomadaires, à compter du 02 septembre 2014, et pour la durée de l’année scolaire 2014/2015.

    La création de ce poste conformément à l’article 3-3-5° de la loi du 26 janvier 1984 ainsi que les conditions d’embauche et de rémunération sont votées à l’unanimité.

    URBANISME / AMéNAGEMENT01/07/2014 : Numérotation rue de la Chapelle

    Monsieur l’adjoint à l’urbanisme informe l’assemblée que les propriétaires de 2 parcelles sises rue de la Chapelle ont fait une demande de numérotation. Conformément à l’usage en vigueur, la numérotation proposée est la suivante :

    - parcelle AB 118b (Moulin des Roches) : N° 5, rue de la Chapelle ;

    - parcelle AC 147 : N° 7, rue de la Chapelle.

    La numérotation telle qu’elle est proposée est votée à l’unanimité.

    1 1/09/2014 ’ Numérotation impasse du Haut de la Grapine

    Monsieur l’adjoint à l’urbanisme informe l’assemblée que les propriétaires des 2 derniers lots du lotissement du Clos du Colombier, donnant sur l’allée du Haut de la Grapine, ont fait une demande de numérotation. Conformément à l’usage en vigueur, la numérotation proposée est la suivante :

    - Lot N° 2 (parcelles AA 216 & AA 219) : N° 3, impasse du Haut de la Grapine ;

    - Lot N° 3 (parcelles AA 220 & AA 225) : N° 5, impasse du Haut de la Grapine .

    La numérotation telle qu’elle est proposée est votée à l’unanimité.

    1 1/09/2014 : Attribution d’'un nom de rue

    Monsieur l’adjoint à l’urbanisme informe l’assemblée que la voie communale reliant la rue de Pisseloup à la RD 905, et desservant les ateliers municipaux, ne possède pas de nom. Il est nécessaire de lui en attribuer un ; plusieurs propositions de noms ont été faites en mairie.

    Par 13 voix pour et 2 abstentions, le conseil municipal décide d’attribuer à cette voie communale le nom de «rue des Ateliers».

    20/10/2014 : Numérotation chemin de la Chau-mette

    Monsieur l’adjoint à l’urbanisme informe l’assemblée que le propriétaire d’une parcelle sise chemin de la Chaumette a fait une demande de numérotation. Conformément à l’usage en vigueur, la numérotation proposée est la suivante :

    Parcelle AE 146 : N° 2, chemin de la Chaumette.

    La numérotation telle qu’elle est proposée est votée à l’unanimité.

    20/10/2014 : Demande de prorogation de l'»’accord cadre opération « C’oeur DE VIL LAGE »

    Madame le Maire rappelle à l’assemblée que par déli-bération du 18 janvier 2010 la commune s’est inscrite dans une opération « Cœur de village Plus » Un accord cadre a

    Synthèse des délibérationsdu conseil municipal

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    échos duconseil

  • échos duconseil

    DéLIBéRATIONS - DIVERS

    15/09/2014 ’ Attribution d’'une subvention excep-tionnelle à l’'association du Tennis Club de Fleurey-sur-Ouche

    Madame le Maire informe l’assemblée que l’association du Tennis Club de Fleurey-sur-Ouche, nouvellement créée, sollicite une subvention exceptionnelle pour permettre la pratique du tennis dans la commune (loisirs, compétition, école de tennis). Cette subvention peut être octroyée par un prélèvement sur le montant des subventions imprévues. Une convention d’occupation des terrains de tennis sera signée entre l’association et la commune.

    Par 12 voix pour et 3 abstentions, le conseil municipal décide l’octroi d’une subvention exceptionnelle de 1500e à l’association ‘Tennis Club de Fleurey-sur-Ouche’ pour lui permettre le démarrage de ses activités.

    20/10/2014 : Affouages 2014/2015

    M. Pascal Frilley, conseiller municipal, informe l’assem-blée qu’il est nécessaire de distribuer les affouages de la saison 2014/2015, dont l’exploitation est délivrée dans la coupe N° 13. L’exploitation des parties dans la coupe N° 13 sera effectuée par les affouagistes après partage, sous la responsabilité des 3 garants ci-après, nommés par le conseil municipal :

    1er garant : Pascal FRILLEY

    2ème garant : Etienne LIORET

    3ème garant : Jean-Pierre PERROT

    Le partage de l’affouage sera réalisé dans les conditions habituelles, qui sont consultables en mairie.

    Après délibération et à l’unanimité, le conseil décide l’ou-verture des affouages pour la saison 2014/2015 tel que présenté.

    20/10/2014 Assainissement : Rapport du Maire ’ Exercice 2013

    Monsieur le 3ème adjoint donne lecture à l’assemblée du rapport annuel de l’assainissement communal concernant le prix et la qualité du service public de l’assainissement pour l’exercice 2013. Il en développe les points majeurs et précise que ce rapport pourra être consulté auprès du secré-tariat de la mairie, aux heures habituelles d’ouverture au public, par tous les habitants de la commune.

    Après délibération et à l’unanimité, le conseil décide d’adopter le rapport annuel de l’assainissement communal concernant le prix et la qualité du service public de l’assai-nissement pour l’exercice 2013.

    20/10/2014 : Convention de mise à disposition d’'un agent de la commune à la communauté de communes Ouche et Montagne (CCOM)

    Madame le Maire rappelle à l’assemblée que suite à la reprise de la restauration scolaire par la CCOM il a été décidé de laisser à disposition de cette dernière un agent de la commune de Fleurey-sur-Ouche afin d’exercer les fonc-tions d’animatrice périscolaire et d’animatrice NAP. Pour ce faire une convention doit être signée par les parties en présence.

    La mise à disposition de l’agent de la commune de Fleurey-sur-Ouche (rétroactivement à compter du 01/09/2014) et le mode de remboursement des frais engagés par la commune sont votés à l’unanimité. La création de ce poste, ainsi que les conditions d’embauche et de rémunération, sont votées à l’unanimité.

    Finances15/07/2014 :’ Réduction du montant de la part communale sur le prix de l’'eau au titre de l’'assainissement (baisse de la surtaxe d’'assai-nissement)

    Madame le Maire expose à l’assemblée que depuis plusieurs années, grâce à la bonne gestion des équipes qui se sont succédées, le budget assainissement de la commune est largement excédentaire : les recettes sont stables alors que les dépenses ont fortement baissé, le gros des travaux d’assainissement étant dorénavant effectué. Le conseil muni-cipal ayant émis le souhait de faire bénéficier les habitants de Fleurey-sur-Ouche de cet état de fait, Madame le Maire propose d’agir sur la surtaxe d’assainissement communale basée sur le volume traité, la faisant baisser de 1,49e à 0,75e le m3.

    Après délibération et à l’unanimité, le conseil décide de modifier le taux de la surtaxe d’assainissement tel que présenté, cette modification prenant effet au 1er juillet 2014.

    20/10/2014 :’ T aux et exonérations facultatives de la T axe d’'Aménagement (T A)

    Monsieur l’adjoint à l’urbanisme rappelle que pour financer les équipements publics de la commune une taxe remplaçant la taxe locale d’équipement et la participation pour aménagement d’ensemble a été créée. Elle est aussi destinée à remplacer, au 1er janvier 2015, les différentes participations telles que la participation pour voirie et réseaux, la participation pour raccordement à l’égout, etc. Elle est applicable depuis le 1er mars 2012. Une délibération avait été prise pour une durée de 3 ans, et celle-ci arrive à échéance au 31 décembre 2014. Il convient de prendre une délibération afin de la proroger dès le 1er janvier 2015 dans les mêmes conditions que lorsqu’elle a été instituée.

    Après délibération et à l’unanimité, le conseil décide de proroger la taxe d’aménagement telle qu’elle avait été votée.

    Synthèse des délibérationsdu conseil municipal

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  • échos duconseil

    L’engagement a été pris, par l’équipe municipale, de les associer pour que l’échelonnement des travaux et la mise en place des déviations soient le moins préjudiciables possible à leur activité.

    Et maintenant, quel calendrier ?

    Pour la Grande Rue, l’enfouissement des réseaux (télé-phone, électricité) est envisagé dans le courant de l’année 2015.

    Au cours de cette même année 2015, pourrait avoir lieu l’aménagement de la rue de Morcueil, dans ses deux composantes : mise en place d’un cheminement piétons sur la majeure partie de la rue et mise en place d’écluses pour modérer la vitesse des véhicules.

    Les travaux de la Grande Rue pourront être entrepris à partir de 2016.

    Ces travaux occasionneront une gêne provisoire pour tous, mais ils sont destinés à donner à Fleurey un visage conforme à sa réputation de village accueillant, conciliant le plaisir et la sécurité de le parcourir à pied avec une circula-tion apaisée pour les véhicules qui le traversent chaque jour.

    Une exposition salle de la mairie

    Samedi 13 septembre 2014, une exposition, organisée salle du conseil à la mairie, présentait les grandes lignes du projet d’aménagement de la traversée du village.

    Plus de 110 personnes ont défilé cet après-midi là pour prendre connaissance des plans d’aménagement élaborés par le cabinet BEREST, adjudicataire du marché de maîtrise d’œuvre, qui a accompagné la réflexion de l’équipe munici-pale depuis une année.

    Les plans, très détaillés, présentaient à la fois les aména-gements envisagés dans la Grande Rue, au cœur du village, et ceux de la rue de Morcueil.

    En plus des plans, une dizaine de photos couleur en trois dimensions proposaient des vues du village, tel qu’il se présentera au terme des travaux.

    L’équipe municipale qui suit le projet ainsi que M. Julien Ruinet, du cabinet Berest, ont multiplié les explications sur ce projet et ont consigné les observations des participants.

    Réunion avec les commerçants

    En début d’après-midi, une réunion regroupait à la mairie la plupart des commerçants de la Grande Rue, qui expri-maient la crainte d’enregistrer une baisse importante de leur chiffre d’affaires en raison des difficultés de circulation et de stationnement pendant la durée des travaux.

    La sécurité routière dans le village : présentation du projet aux habitants

    échos duconseil

    Futur visage de la Grande Rue du Haut

    Vue de la Grande Rue du Bas réaménagée

    Le public des visiteurs salle du conseil

    Projet d’aménagement de l’entrée du village, route d’Ancey

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  • échos deLa CCOM

    Nouvelle Communauté de communesOuche et Montagne (CCOM)

    - Deux sites directionnels

    v PONT-DE-PANY (Siège social, secrétariat)

    v SOMBERNON (Moyens généraux)

    - Un fonctionnement particulier

    n Un président et huit vice-présidents

    n Un Conseil Communautaire de 50 membres (1 à 6 membres par commune suivant le nombre d’habitants)

    n Un bureau de 13 membres (président et vice-présidents + 4 membres du Comité des Maires)

    n Un Comité des Maires de 32 membres dont le président, Rémi Garrot et la vice-présidente, Pascale Gallion sont de droit membres du bureau

    n 107 salariés (43 titulaires et 64 CDD) correspon-dant à 66,43 ETP (équivalent temps-plein)

    - Les compétences de la Communauté de Communes

    Compétences obligatoires

    n Développement économique (Gestion de 3 zones d’activités, zone de développement éolien)

    n Développement touristique et promotion du territoire

    n Aménagement du territoire (réflexion sur le SCOT, le PLU Intercommunal, le Pays)

    n Gestion des aires d’accueil de grand passage des gens du voyage

    Compétences optionnelles

    n Déchets ménagersn Politique du logementn Action sociale, péri- et extra-scolaire

    n Action dans le domaine du sport

    Compétences facultatives

    n Assainissement non collectif (SPANC)n Gestion de l’eau potable (sur le territoire de l’ex CCVO)n Voirie d’intérêt communautairen Développement culturel et soutien aux associations

    n Recensement

    - Gros dossiers en cours

    Déchets

    n Mise en place de la redevance incitativen Réflexion sur la mise aux normes des déchetteries

    Développement économique

    n Aménagement de la zone d’activité ‘La Belle Idée’ (Mesmont)

    Eau

    n Interconnexion entre deux réseaux d’eau potable

    Animation territoriale

    n Réhabilitation et agrandissement de la halte-garderie de Velars-sur-Ouche

    n Mise en place de la réforme des rythmes scolairesn Fin de la construction d’un pôle scolaire à

    Sombernon

    T ourisme

    n Diagnostic de territoire relatif au tourisme en concertation avec Côte-d’Or Tourisme

    n Création de chemins de randonnéen Mise en valeur du site de Médiolanum (Mâlain)

    Un territoire, 32 communes, environ 11000 habitants

    Le président Laurent Streibig (au centre) entouré des vice-présidents

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  • échos deLa CCOM

    Nouvelle Communauté de communesOuche et Montagne (CCOM)

    - Organigramme des services de la Communauté de communes

    INFORMATION CCOMUne passion, un savoir à partager avec les

    enfants de votre village ou du territoire de la CCOM ?

    La CCOM recherche toujours des interve-nants bénévoles sur le temps des NAP

    (Nouvelles Activités Périscolaires).

    Si vous êtes intéressé(e), n’hésitez pas à

    contacter ELODIE BERTOLOTTI,

    coordinatrice des temps d’animations périscolaires, par téléphone au 03.80.49.77.42 / 06.32.66.03.68 ou par mail à [email protected].

    Site CCOM : www.ouche-montagne.fr

    Quand ? Les mercredis en période scolaire ► accueil demi-journée : de 12h à 17h►Départ échelonné de 17h à 19h

    Les vacances scolaires (7h30-18h30) ►accueil journée avec ou sans repas►accueil demi-journée avec ou sans repas►mini camp (été seulement)

    Où ? Pôle Enfance Jeunesse de Malain, rue Béné, 21 410 MALAIN

    Ramassage en bus ? Enfants emmenés à la sortie de l’école de Fleurey à 12h. Le soir, nécessité de venir les récupérer à Mâlain.

    Devant l’école de Fleurey : - Matin, départ à 8h40 - Soir, retour à 17h15

    Activités proposées ? Initiations sportives, découverte de l’environnement, activités manuelles, jeux d’expression, veillées, etc..

    Pour tout renseignement concernant cet accueil de loisirs, n’hésitez pas à contacter : Responsable extrascolaire : Laure CORNUT, [email protected], 06.32.66.09.22 Ou RDV sur le site de la CCOM : www.vallee-ouche

    Accueils organisés par la CCOM

    pour les 3-11 ans

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  • échos duvillage

    La Poste installe un « centre courrier » dans notre commune

    Dans le cadre de la rationalisation de ses services et pour des motifs d’hygiène et de sécurité au travail, La Poste regroupe à Fleurey, dans la zone artisanale des Combets, (impasse face à la Reine de Dijon) les deux services de tri postal et de distribution de Sombernon et de Pont-de-Pany.

    Treize facteurs dépendent dorénavant du « Centre courrier de Fleurey-sur-Ouche » pour le tri et la distri-bution du courrier et des colis sur 32 communes du Sombernonnais et de la Vallée de l’Ouche.

    Huit tournées journalières sont ainsi assurées par « Fleurey », soit l’équivalent de 5000 lettres/jour déposées dans les boîtes avec une centaine de paquets.

    Le « centre courrier », qui dépend de la DOCT (Direction Organisation Courrier Terrain) de Bour-gogne a ouvert le 3 octobre et est entré en fonction le 21 du même mois, 6 jours par semaine.

    xv Nouvelles de l’Intermarché.Bloqué pendant tout le 1er semestre 2014, le choix des gérants

    (adhérents indépendants représentant l’enseigne Intermarché) n’a pu se faire que fin juin. C’est ainsi que nous avons rencontré M. et Mme DIEUSAËRT le 21 juillet dernier.

    Gérants d’un Intermarché à Besançon, ils désiraient revenir en Bourgogne (dont ils sont originaires) et plus particulièrement en Côte d’Or où ils ont vécu avant de partir s’installer dans le Doubs.

    Lors d’une nouvelle réunion le 21 novembre, ils sont revenus, avec l’architecte M. DELAGE et le chargé d’expansion pour Intermarché M. MATHEVET, nous présenter leur vision du projet et son état d’avancement.

    Le supermarché sera doté de tous les rayons traditionnels y compris un rayon poissonnerie. Il comprendra un «drive» et la station d’essence sera complétée par un lavage automatique.

    La consultation des entreprises est en cours pour un démarrage des travaux en début d’année. L’ouverture, quant à elle, est prévue mi-septembre 2015.

    Il est placé sous la responsabilité de Monsieur Manuel Griffond, encadrant courrier, domicilié à Velars-sur-Ouche.

    En 2015, il est prévu de mettre en place une boîte aux lettres au « centre courrier » pour l’envoi des plis par les usagers, ainsi qu’un service de retrait des « avisés » c’est-à-dire les recommandés et les paquets non remis aux destinataires lors des tournées.

    Les avisés seraient ainsi mis à la disposition des clients, à partir de 13 h 15, l’après-midi même du jour de la distribution avant d’être remis, en attente, le lendemain à l’enseigne postale du clos du Sophora.

    L’équipe de rédaction du Borbeteil souhaite la bien-venue dans notre commune rurale à cette nouvelle équipe d’un établissement de service public.

    Laurent et Béatrice DIEUSAËRT en compagnie du Maire

    et des Adjoints.sur le terrain du futur supermarché.

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  • échos duvillage

    xv à l’Ecole maternelleBeaucoup de vie et de joie, un peu d’appréhension

    et parfois quelques pleurs pour les plus petits, mais finalement une rentrée scolaire qui s’est déroulée dans de bonnes conditions. Cette année, l’école maternelle accueille 54 élèves répartis en 2 classes. L’équipe est composée de M. Bonnet et Mme Arsac, professeurs des écoles, de Mme Voliot, ATSEM, de Mlle Rémond, apprentie et de Mme Guy-Coquille, employée de vie scolaire.

    xv à l’Ecole élémentaire- Nouveaux rythmes à l’école

    Une année déjà bien entamée, les élèves, petit à petit se sont faits à de nouveaux rythmes scolaires et ont commencé à bénéficier des activités proposées par les NAP (Nouvelles Activités Périscolaires). …

    Mais la grasse matinée du mercredi matin n’est plus qu’un lointain souvenir.

    Parce que leur ancienne école leur manquait, les élèves de 6ème sont venus, le temps d’un samedi après-midi, jouer les guides à l’occasion de leur exposition « Regard sur mon village ». Dans le cadre des journées du patri-moine, ils ont présenté conjointement avec les CM1-CM2 de cette année le travail photographique qu’ils avaient effectué sur le thème du « Reflet ». Les enfants ont été largement félicités pour leurs « regards ».

    Afin d’aider à financer le voyage de découverte orga-nisé pour les élèves de CE2-CM1-CM2, à la ferme d’Aulot (Bure-les-Templiers), les parents d’élèves organisent une vente de sapins grâce au concours de M. Roland Auger. Les sapins commandés seront à retirer le vendredi 12

    décembre à l’école. Un grand merci aux parents, à M. Auger ainsi qu’aux entreprises locales (notamment Sécuritest) qui ont fait un don pour aider au financement de cette classe de découverte.

    Toute l’équipe pédagogique souhaite une bonne année de réussite à tous les élèves de l’école et à ceux qui étaient sur ses bancs il n’y a pas si longtemps.

    La vie des écoles

    Pratique : ( : 03.80.33.64.00. - : [email protected]

    Pratique ( : 03.80.33.68.40.

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  • 1914-1918La guerre d’Alfred

    Histoire

    Alfred PERROT en quelques mots :

    - Né le 1er février 1888 à Mâlain, fils de Jules Antoine Perrot, brigadier-poseur à la compagnie PLM et de Marie Serbource son épouse. Il vient à Fleurey à l’occasion de son mariage célébré le 11 novembre 1911 au-dit village avec Mlle Maria Chary native du lieu, fille de Jean-Baptiste dit «Victor» Chary, tailleur de pierre et entrepreneur, et de Henriette Bruiltet son épouse. Alfred est tourneur sur métaux de son métier.

    Les photos qui le concernent le montrent de belle prestance.

    Alfred est de la classe 1908

    Son temps de service militaire accompli dans l’armée active sera de 2 ans, de début octobre 1909 à fin septembre 1911. Il est alors Chasseur de 2° classe au 5° Bataillon de Chasseurs à pied (5e BCP) à Remi-remont (Vosges). Sa fonction : Ouvrier armurier à la S.H.R. (Section Hors Rang) du 26 septembre 1910 au 30 septembre 1911. Il est noté «bon tireur» en 1910. Il effectue une période d’exercices au 5° BCP du 26 août 1913 au 17 septembre 1913.

    Alfred sait lire et écrire et possède le certificat d’études. Il ne sait pas nager. Il mesure 1,68 mètre [sources: son livret militaire].

    La guerre :

    Il est mobilisé le 1er août 1914 (pour mémoire, la guerre avec l’Allemagne a été officiellement déclarée le 3 août). Il rejoint le 3° Bataillon de Chasseurs à pied à Langres. Il est alors âgé de 26 ans. On sait que Maria l’a accompagné jusqu’à Langres.

    Nota : les originaux des lettres et photographies font partie d’archives familiales. Il est certain que nombre de lettres envoyées par Alfred ne sont jamais arrivées à leur destinataire ; et on ne connaît pas, évidemment, le contenu des lettres que son épouse lui adressait en retour.

    Sur une carte postale adressée le 21 août 1914 à Maria, Alfred écrit :

    «S.M. ( Corps Expéditionnaire)

    Le 21/8/14

    Ma chère petite femme

    J’ai reçu ta carte ce tantôt. Merci de tout coeur. Je pense que tu auras reçu mes lettres. Sois courageuse et soigne toi bien. Je suis toujours en bonne santé. Reçois mes plus affectueux baisers. Celui qui ne t’oublie pas.

    Ton Fred

    Bonjour à tous.»

    Commentaire : bien que la carte représente l’inté-rieur de la cathédrale Saint-Mammès de Langres, on sait que le 3e BCP, caserné officiellement à Saint-Dié, était monté dès la mi-juillet sur la frontière des Vosges, sous prétexte de manœuvres. Alfred a probablement rejoint « le gros « du bataillon dans la première semaine / quinzaine d’août, le temps d’être équipé et transporté. Les combats ont alors déjà commencé et les premiers morts sont tombés. Par exemple, le 11 août, un témoin (1) [et quel témoin !] note en passant à cette date à Launois (Vosges) « ... petit village avec une église. Dans le cimetière qui l’entoure, on remar-quait deux tombes de petits chasseurs du 3e Bataillon fauchés comme prémices de cette guerre.»

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Suit une période de deux mois sans nouvelles d’Alfred. On peut supposer que bien des lettres se sont perdues, mais il est probable également que ses possibilités d’écrire aient été très limitées, cette phase de la guerre ayant été particulièrement mouvementée.

    Et puis arrive une lettre adressée à Maria :

    «Pas de Calais, 23 Octobre 1914

    Ma chère petite femme chérie

    J’ai reçu ton 4° paquet juste [au moment] où le waguemestre ramassait les lettres pour les expé-dier, c’est pourquoi je n’ai pu t’en mettre plus long sur ce sujet. Aujourd’hui justement nous sommes en repos aussi ma chère petite, j’en vais profiter pour te

    Lettres commentées d'Alfred Perrot à son épouse Maria Chary(Août 1914 - Novembre 1914 - Juin 1916).

    Page | 10 le Borbeteil - Journal municipal de Fleurey-sur-Ouche

    Vers 1910 - 1911. Alfred Perrot pendant son service militaire au

    5e Bataillon de Chasseurs à pied de Remiremont dans les Vosges.

    Sur son bras gauche on peut reconnaître l’insigne de

    « maître armurier ».

  • 1914-1918La guerre d’Alfred

    Histoire

    remercier et te donner un peu de détails sur la vie que nous menons depuis notre départ de Langres.

    Je pense que cette lettre t’arrivera tout au moins aussi vite que les autres. C’est ce que je ne m’explique pas car j’en écris au moins tous les 3 jours. Tu devrais donc en recevoir beaucoup plus.

    J’ai bien reçu tous tes paquets ma chère petite, encore une fois merci. Seulement pour me les faire rembourser c’est macache, tu sais. Si tu pouvais me renvoyer un peu d’argent ça me ferait plaisir car les fonds baissent. L’on paye toujours les marchandises plus cher et bien beau quand l’on en trouve.

    Si tu peux tu m’en enverras autant que possible en billets de banque dans une lettre recommandée où tu auras mis ton adresse derrière et celle-ci à moi 3e B. Chas. à Pied, 2e Cie, 43e division, 86e Brigade, 21e Corps. Troupe en campagne. Inutile de mettre Langres.

    Ma chère petite, si tu voyais quelle vie ?

    Dans 37 jours, nous avons été 30 jours en première ligne dans les tranchées. Ce sont de grands trous de 1m au moins de profondeur et de 0m60 de large pour se mettre à l’abri du mieux que possible des obus et des balles car en 1ère ligne, l’on est entre 2 et 500 mètres de l’ennemi. Alors nous creusons ces trous de nuit et la journée nous sommes accroupis là-dedans. Quand nous sommes pour 4 jours et même huit au même endroit, nous ne bougeons pas de ces trous, tu n’as qu’à juger ...

    Et pour se ravitailler, ce n’est pas le plus rigolo. L’on ne peut que la nuit, sans lumière naturellement et faire souvent tant à l’aller qu’au retour 16 km. Quand la soupe revient, elle est gelée.

    Que mange-t-on ?

    Nous avons été 12 jours à ne manger que du boeuf cuit à l’eau et du pain 450gr par homme et par jour. Il n’y a pas gras, va. Ainsi tu penses quand nous pouvons faire la cuisine, c’est noces car rien n’est oublié là alors, bien au contraire, c’en est même trop.

    Et bien ! cette vie, l’on s’y habitue petit à petit, l’on craint moins le froid. Il est vrai que si j’avais froid, il y en a d’autres.

    Je suis toujours en très bonne santé. Ce matin, je viens de m’envoyer 2 litres de lait bien chaud et sucré avec des tartines beurrées et à 10 h un copain a dégotté des pigeons (15 sous pièce et de beaux je t’assure). Chacun le nôtre avec des choux et une bouteille de vin. Il est rare ici tu sais. C’est 1f50 la bouteille mais il est bon. Comme ça, ça peut aller.

    Mais faire comme ces huit derniers jours manger des raves, des biscuits de soldat et pas beaucoup et du tirefort en guise de viande, de l’eau que l’on puisait la nuit dans les ornières de voitures à 4 km, ça ne va plus.

    Mais ne te tourmente pas mon amour, après tout cela et les fatigues continuelles, la privation de sommeil à un tel point que si l’on tire le canon et la mitraille, il n’est pas rare de s’endormir à cette musique.

    Je ne peux guère te donner d’autres détails, c’est à dire ce que nous faisons, nous ne devons pas. Tu sais à peu près où nous sommes, à environ 10 km autour d’Arras. J’ai vu la mer vers Boulogne sur Mer. Il est regrettable que ce soit été la nuit. Enfin, il faisait clair de lune.

    Nous avons eu 28h de chemin de fer et 10 heures après, l’on se battait à 25 km de la gare d’arrivée.

    C’est égal tu sais mon aimée chérie, comme je te le dis avoir enduré tout ce que l’on endure et être portant comme je le suis, il faut vraiment que la Ste Vierge me protège. Des colosses qui étaient avec moi sont complétement abattus et moi je ne me sens abso-lument de rien. Il est vrai que chaque fois que je peux mettre du charbon dans la machine, j’en mets. Mais pas souvent hélas ! car tu penses les soldats qu’il y a par ici.

    J’ai conservé la même barbe que tu as embrassée à Langres, ma chère petite, aussi tu ne me reconnai-trais plus.

    J’aurais aussi besoin d’un bon bain aussi, je te jure.

    Que je te fasse rire. Quand ce matin je me suis assis sur une chaise, il m’a semblé que je rêvais telle-ment l’on n’y est plus habitués. Enfin mon petit chéri

    le Borbeteil - Journal municipal de Fleurey-sur-Ouche n° 51 - janvier 2015 - www.fleureysurouche.fr Page | 11

    Vers le 11/11/1911. Photo de mariage d’Alfred Perrot et de Maria Chary. On peut noter que la mariée porte une robe noire, comme c’était la norme à l’époque, de facture relativement simple mais très bien coupée, sans chapeau ni traîne. Seuls un col et des poignets en dentelle l’agrémentent. Alfred quant à lui porte le costume foncé avec cravate sous un col dur. La mode de la robe blanche se développera surtout après guerre dans notre région.

  • échos duconseil

    il faut espérer que tout cela sera bientôt fini et que Mme de Thèbes (2) ne se trompera point en annonçant la durée de la guerre pour trois mois. Bientôt la fin arri-vera. Si seulement ça pouvait être. Il ne faut pas s’en réjouir et pour-tant il serait temps.

    Nous sommes le plus près de l’ennemi mais c’est nous qui savons le moins de nouvelles. Que se passe-t-il ailleurs ? Les Russes, les Anglais, que font-ils ? Autant de questions que l’on se pose tous les jours. Et ça passe l’on espère et chaque jour approche de la paix.

    Courage mon amour, soigne-toi. J’espère que tu seras contente cette fois. Qu’elle puisse te parvenir au moins ! Encourage ton cher père et embrasse le pour moi. Qu’il aie confiance va, tout va passer et nous recontinuerons notre vie tranquillement mais de beau-coup plus heureux car nous ne savions pas apprécier notre bonheur. Allons, mon adorée, je vais terminer. Il faut que je nettoie un peu mon fourbi aussi reçois de celui qui ne cesse de penser à sa chère petite adorée les plus tendres baisers. Ton petit homme pour la vie.

    Ton Fred

    Et toutes mes amitiés et mes souhaits de bonne santé, courage et confiance.

    Si tu ne l’as pas fait, tu pourrais m’envoyer un caleçon seulement et du chocolat.

    Surtout je t’adore. Des millions de baisers.

    Ton Fred

    Commentaires : cette lettre appelle quelques expli-cations, en particulier pour les jeunes générations qui ont perdu le sentiment de ce qu’a été cette guerre

    de 14/18. Les spécialistes, quant à eux, voudront bien me pardonner les raccourcis un peu rapides.

    - Tout d’abord, quant à la forme du texte : les tournures des phrases, les termes utilisés sont typiques du «parlé» de cette époque à Fleurey. Notez aussi l’utilisation fréquente du « l’on « ressenti alors comme plus élégant que le simple « on «. Et puis ... il n’y a pas de faute d’orthographe.

    - Ensuite quant à l’histoire : En cette période des débuts de la guerre, tout était désorganisé, le courrier se perdait fréquem-ment et l’intendance n’arrivait pas à suivre. C’était encore une guerre de mouvement et souvent le soldat souffrait de la faim et de la soif. Les détails de la lettre sont très parlants : l’eau, la viande, le trou dans la terre ... Il n’y avait pas encore de roulantes, il fallait faire des kilomètres à pied pour rejoindre l’intendance régimentaire puis revenir avec la barbaque (terme très usité à l’époque) sur le dos et qu’on tentait, comme on pouvait, de faire cuire ensuite. Pendant l’été, la soif

    surtout fut un véritable fléau ajoutant son lot de souf-frances pour ces hommes qui n’avaient pas besoin de ça. En octobre, avec les pluies revenues, on trouvait de l’eau dans les ornières des chemins. C’était un mieux. Par contre, la boue aussi était au rendez-vous, autre terrible fléau.

    Quand de temps en temps, la compagnie épuisée était retirée pour quelques jours de la ligne de feu, le soldat en profitait pour essayer d’améliorer son ordinaire. Les gens de ces régions du front avaient vite compris l’aubaine que le soldat affamé représen-tait. Trop souvent, on vendait la moindre parcelle de nourriture, le moindre litre de rouge à des prix exor-bitants. Il y avait un tel manque que les hommes ne pouvaient faire autrement qu’acheter. C’est la raison pour laquelle Alfred ose demander de l’argent à sa femme. C’est d’ailleurs de cette époque que date le terme «mercanti» extrêmement péjoratif et insultant.

    On commençait à s’enterrer. Ce n’était pas encore le réseau compliqué de tranchées qu’on connaîtrait plus tard. Imaginez rester toute la journée dans un trou qu’on avait creusé la nuit précédente, à peine assez profond pour vous contenir, sans bouger, avec la peur au ventre, la faim, la soif et le sentiment du « mais qu’est-ce que je fous ici ... « Ajoutez à cela la pluie, le froid, toujours la puanteur (les morts ... et puis il fallait bien faire ses besoins quelque part).

    1914-1918La guerre d’Alfred

    Carte postale représentant la cathédrale Saint-Mammès de

    Langres datée du 21 août 1914. C’est dans cette ville qu’Alfred rejoignit le 3e BCP le 1er août 1914 pour partir à la guerre.

    Page | 12 le Borbeteil - Journal municipal de Fleurey-sur-Ouche

    Histoire

  • Alfred ne parle pas des combats, des camarades blessés et de leurs appels à l’aide, des morts et de leurs silences. N’oublions pas que les cinq mois de 1914 furent les plus meurtriers de toute la guerre. Il n’évoque pas non plus les horreurs qu’il a eu à côtoyer, la peur toujours présente, le danger perma-nent, les destructions (l’ennemi en reculant détruisait tout), la très réelle barbarie des Allemands qui faisait partie de leur tactique de guerre. A peine évoque-t-il la terrible fatigue qui faisait malgré tout s’endormir les hommes au milieu des plus effroyables bombar-dements.

    Cette attitude est typique des soldats de cette guerre, du moins de ceux qui tenaient les premières lignes. Au delà de la censure officielle et correspon-dant à une certaine pudeur, le soldat se censurait de lui-même. Pas question d’inquiéter la famille, pas question de lui faire entrevoir la gravité de la situa-tion, la réalité du danger, qu’être encore en vie ne tenait plus qu’à la chance. A quoi cela aurait-il servi ? De toute façon, comment les « civelots « auraient-ils pu comprendre ?

    Le 3e BCP (3) dont faisait partie Alfred avait combattu dans les Vosges vers la mi-août 1914 puis avait été rappelé d’urgence avec la 43e Division, au moment de la Bataille de la Marne en septembre. Il s’agissait de colmater les brèches dans la région de Vitry-le-Fran-çois et de contenir la poussée allemande. L’ennemi reculant, le bataillon était alors remonté plein nord pendant ce qu’on a ensuite appelé «la course à la mer». C’est ainsi qu’il se retrouvait en cette fin octobre dans la région d’Arras. Notez que pour la première fois Alfred avait vu la mer, de nuit malheureusement, mais quand même !

    Alfred fut blessé par deux balles de shrapnell (4) à la cuisse gauche le 5 novembre 1914 dans la région d’Ypres. Ypres : un des sales coins de cette guerre ... On était au cœur d’une des plus féroces batailles de tout le conflit. Paradoxalement il eut de la chance de pouvoir être retiré de la zone de combat car, bien souvent, personne ne pouvait aider les blessés qui agonisaient alors pendant des jours entre les lignes.

    Il fut en définitive hospitalisé à l’hôpital de complé-ment N° 1 à Rennes où il arriva le 9 novembre. Après quelles péripéties ? Faute d’écrit, on peut quand même l’imaginer : à cette époque, les autorités ne souhaitaient pas que la population se rende compte de l’ampleur des dégâts, on lui cachait sciemment la vérité, des fois qu’elle y trouve à redire... Les trains de blessés, très,

    trop nombreux, ne roulaient que la nuit, à l’abri des regards indiscrets. La journée, on les parquait sur des voies de garage, jusqu’à la nuit suivante, et puis on repartait.

    Les soins dans ces trains étaient extrêmement réduits. On n’avait pas assez de médecins, pas assez d’infir-miers. Si bien que les blessés n’arrivaient à l’hôpital que longtemps après avoir été atteints. Le nombre de décès dans ces wagons était effroyable. Et pour arranger le tout, il n’y avait souvent rien à manger et pire, rien à boire. Essayez d’imaginer...

    Dans le cas d’Alfred, quatre jours de délai avant d’arriver à l’hôpital, ce n’était déjà pas si mal étant donné les circonstances.

    Hôpital de complément N°1 de Rennes. C’était en fait la chapelle du lycée qu’on avait transformée en hôpital. Il faut bien quand même le dire : les auto-rités françaises, quoiqu’ayant voulu de longue date cette guerre dite « de revanche «, n’avaient jamais pensé qu’elle pourrait provoquer de telles quantités de blessés. Alors, on parait au plus pressé. Ces établis-sements soi-disant hospitaliers, classés avant-derniers dans la hiérarchie des hôpitaux militaires français, manquaient de moyens. A défaut d’y être bien soigné, on pouvait facilement y attraper des maladies (Alfred y contracta la tuberculose).

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    1914-1918La guerre d’Alfred

    Histoire

    Verso du bulletinde santé concernant

    Alfred, daté du 27 novembre 1914.

    Adressé à Maria,il provient de

    l’hôpital de Rennes.

    le Borbeteil - Journal municipal de Fleurey-sur-Ouche n° 51 - janvier 2015 - www.fleureysurouche.fr Page | 13

  • Afin d’informer les familles sur l’état de santé des soldats blessés, le ministère de la guerre envoyait à la famille une carte intitulée « Bulletin de santé d’un militaire en traitement ».

    Maria en reçut un le 30 novembre 1914, daté du 27 du même mois. A la rubrique «Nature et caractère de la maladie ou blessure» il y est écrit : Plaie en séton avec abcès et plaie pénétrante cuisse gauche. Etat actuellement satisfaisant.

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    Un peu plus tard, vers la mi-décembre 1914, c’est à dire un bon mois après la blessure, elle recevait une carte postale d’Alfred. Celle-ci représente le monument aux morts de Rennes. On y lit :

    «Rennes le 9/12/14

    Ma chère petite femme chérie

    Excuse moi si tu n’as pas une longue lettre. Je n’ai plus de papier.

    Je suis courageux maintenant ma petite chérie et j’attends de tes nouvelles avec impatience. Je continue toujours à très bien aller. J’ai encore eu de la chance car le docteur s’en va et il parait que celui qui revient est autant médecin que moi. Si seulement il pouvait nous garder plus longtemps. Je n’ai plus besoin d’eux, heureusement.

    Dis, ma Chérie si tu voulais, tu demanderais à Alfred s’il ne pourrait te renseigner où il faudrait que j’adresse ma demande de préférence. J’ai toujours espoir qu’il y aura du nouveau d’ici là mais enfin par précaution, il vaut mieux savoir. J’ai espoir car d’après le nouvelliste de Rennes, Joffre aurait déclaré faire un beau cadeau de Noël à la France. Quel est-il ?

    Crois ma petite femme adorée qu’il n’y a pas à avoir un peu d’espoir. Noël n’est pas loin mais l’on fait beaucoup de choses dans peu de jours. Enfin, attendons et ayons confiance, n’est-ce pas mon ange ?

    Pense que ton petit homme ne cesse de penser à sa chérie qui est toute sa vie et qu’il embrasse des millions de fois.

    Ton Fred

    Bonjour à tous. Mille baisers à ma chérie.

    Ton petit Fred»

    Commentaires : le début de cette lettre laisse trans-paraître que dans cet hôpital, tout n’a pas vraiment été rose pour Alfred. On y découvre que la confiance des blessés envers leurs médecins n’était pas des plus sereine. Et puis, on voit bien que dès cette époque,

    le soldat ne croyait plus vraiment que la guerre serait aussi courte qu’on le lui avait promis au départ. Mais il espérait quand même. Joffre avait encore la cote...

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    Autre carte postale, datée du 24 février 1915 et qui représente le lycée de Rennes. Alfred a mis une croix à l’emplacement de sa «chambre».

    Rennes le 24/2/1915

    Ma chère petite femme chérie,

    J’attendais de tes nouvelles aujourd’hui et je n’ai rien reçu aussi tu sais comme l’on est déçu quand l’on attend et rien. Enfin, j’espère que tu es en bonne santé et que seule la poste est responsable.

    Il part tellement de troupes ces temps-ci que cela peut être compréhensible. Je suis toujours en bonne santé et bien courageux quoique je voudrais être à demain.

    Courage toi mon aimée chérie et surtout soigne toi. Tu as dû recevoir mes lettres maintenant et être tran-quillisée. Il fait froid aujourd’hui et je trouve le temps triste. Est-ce parce que je n’ai rien reçu ?...

    Pourvu que tu ne sois pas malade. Mais non hein donc. Je t’envoie la vue de la chambre où je suis main-tenant. C’est une ancienne chapelle qui servait au lycée.

    Cher petit ange je vais terminer et demain je t’en-verrai une plus longue lettre. Aussi, reçois de celui qui t’adore plus que tout et est à toi pour la vie les plus passionnés baisers.

    Ton petit enfant gâté,

    Ton Fred

    Le bonjour et mes amitiés à chez vous et mille bons baisers à ma chérie.»

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    Le 4 mai 1915, Alfred sort de l’hôpital de Rennes et rentre à Fleurey pour une convalescence de deux mois (sources: certificats médicaux).

    Il rejoint ensuite à Langres Brévanes la 12e Compa-gnie d’inaptes. Il est mis en sursis à l’usine Terrot de Dijon où il reprend son métier de tourneur sur métaux. Trop faible, souffrant de ses blessures, ayant contracté une tuberculose pulmonaire, il est envoyé à l’hôpital 75 de Talant le 3 janvier 1916. Le 22 du même mois, il est réformé N°2 pour tuberculose pulmonaire.

    1914-1918La guerre d’Alfred

    Histoire

    Page | 14 le Borbeteil - Journal municipal de Fleurey-sur-Ouche

  • Il meurt à Fleurey le 5 juin de la même année ayant reçu avis pour le 8 juin de se présenter à l’hôpital mixte de Dijon pour être examiné (5) par un second conseil de réforme (sources : note manuscrite de Maria).

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    Ci-dessous, une note du Docteur Bernard qui soigna Alfred:

    Dijon, le 15 juin 1916

    J’ai donné des soins pendant l’hiver 1915/1916 à Monsieur Alfred Perrot décédé à Fleurey le 6 juin de tuberculose pulmonaire.

    Comme il jouissait avant la guerre d’une bonne santé, il est à présumer que la blessure reçue pendant la campagne et le séjour dans les hôpitaux ont été la cause de cette affection.

    J’ajoute que, pendant l’hiver, Monsieur Perrot n’a cessé de souffrir d’une névrite de la jambe gauche consécutive à sa blessure et que ces douleurs n’ont pu avoir qu’une très mauvaise influence sur le traitement institué pour combattre son affection pulmonaire et en compromettre le résultat.

    D. BERNARD

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    (1) Jean Julien Weber (futur Archevêque de Strasbourg) - Sur les pentes du Golgotha chez La nuée Bleue - 320 p. Edition 2001. Page 40. Le même ouvrage indique qu’à ce moment (11 août 1914), le 3e BCP fait partie de la 43e Division avec les 149e et 158e RI ainsi que les 1er, 10e et 31e BCP. Ceci confirme l’adresse qu’Alfred indique dans une de ses lettres de début de campagne.

    (2) Mme de Thèbes (1845-1916) était une voyante célèbre à l’époque (Source : Wikipedia).(3) 3e BCP : 3eme Bataillon de Chasseurs à Pied. Il était caserné à Saint-Dié au début de la guerre. Ces bataillons formaient l’élite de l’armée française de cette époque. Assez faiblement armés mais très mobiles, ils étaient bien commandés et composés des meilleures recrues. Ils agissaient en avant des régiments de ligne. L’effectif normal d’un BCP en 1914 était de 30 officiers et 1700 hommes.(4) Balles de Shrapnell (on écrit aussi « Shrapnel «) : balles projetées par des obus à balles. Ces obus étaient garnis d’une multitude de balles grosses comme des noisettes, plus ou moins rondes. Ils éclataient en l’air à une dizaine de mètres du sol (ce qui en multipliait l’efficacité), et « arrosaient « littéralement les alentours. Gare à ceux qui se trouvaient dessous. Le soldat touché à la tête ou au thorax par un shrapnell avait peu de chance d’en réchapper.(5) Pendant la guerre de 14/18, huit millions d’hommes seront mobilisés en France. Sur ceux-ci, la moitié ne verra jamais le front. Ce seront les « planqués «, la grande honte et la grande colère des combattants.Sur les quatre millions de véritables combattants, entre 1,3 et 1,5 millions mourront ou disparaîtront corps et bien. Parmi les survi-vants, nombreux seront blessés et les mutilés à vie seront légion. Mais aucun n’en sortira indemne pour avoir vu trop d’horreurs.Pourtant sur ceux-ci, les poilus, les vrais, la France veillait. Elle ne les quittait pas de l’œil. Même au seuil de la mort, elle voulait s’assurer qu’ils ne tentaient pas de « tirer au flanc «, des fois qu’elle aurait pu les renvoyer au casse-pipe... Ainsi d’Alfred qu’on convoquait en contre-visite quelques jours avant sa mort... La guerre de 14/18, ce fut aussi cela !Le 3e Bataillon de Chasseurs à Pied perdit pendant cette guerre 2039 soldats morts pour la France.Pauvres poilus ... Pauvres victimes ... Paix à leur âme.

    Robert MIGNARD

    1914-1918La guerre d’Alfred

    Histoire

    Début 1915. Le lycée de Rennes en 1914 dont la chapelle avait été convertie en hôpital.

    La croix marque l’emplacementde la « chambre d’Alfred ».

    le Borbeteil - Journal municipal de Fleurey-sur-Ouche n° 51 - janvier 2015 - www.fleureysurouche.fr Page | 15

  • « Les Charmilles » quittent Fleurey…Histoire

    Le 15 avril 1966 s’ouvrait à Fleurey « la Maison d’enfants à caractère social » : Les Charmilles. Pendant près d’un demi-siècle, l’établissement, les enfants et le personnel, ont participé à la vie de notre village. C’est pourquoi il a paru intéressant à l’équipe du Borbeteil de revenir sur le passé de cette institution, sur son devenir et de rappeler succinctement l’historique du bâtiment qui, lui, va rester, mais pour quel usage…

    n Les Charmilles : une longue histoire’

    Les grandes caves voûtées d’où partent des souterrains… nous ramènent au temps des Ducs de Bourgogne… La façade, avec alternance de frontons triangulaires et de fron-tons arrondis, nous transporte vers 1600. Les allées de buis témoignent de la présence, autrefois, d’un jardin à la fran-çaise, dans l’esprit de Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV. Subsistent encore un mur à ruches et un imposant colombier qui témoigne du rang social des propriétaires à l’époque de sa construction. En contrebas du bâtiment, le terrain, planté de charmes, a donné son nom à la propriété.

    Au 18e siècle cette maison de maître est la résidence de campagne de parlementaires dijonnais. Aux 19e et 20e siècles, cette maison bourgeoise voit se succéder plusieurs propriétaires, dont, de 1927 à 1959, Bernard Poupon, fabricant de moutarde à Dijon.

    En1946, le Cercle Laïque Dijonnais achète la propriété à M. Poupon pour la transformer, dans un premier temps, en centre de vacances et de loisirs, hébergeant également des stages de formation pour animateurs de colonies de vacances.

    A l’ouverture de la Maison d’Enfants en avril 1966, le Cercle Laïque Dijonnais reste propriétaire et la gestion de l’établissement est confiée à l’OPEP (Œuvre des Pupilles de l’Ecole Publique – désormais PEP 21) avec signature d’un bail de 30 ans.

    En juin 1993, le Conseil Général de la Côte d’Or rachète le bâtiment principal et le terrain attenant, côté nord de la rue, le Cercle Laïque conservant le terrain sur lequel se trouvent les classes.

    Un centre aéré, géré par le Cercle Laïque Dijonnais, fonctionnait pendant les vacances d’été accueillant jusqu’à 300 enfants. Certains habitants de Fleurey se souviennent sans doute de leurs allées et venues dans les rues du village.

    Depuis 1997 le Conseil Général devient seul propriétaire avec bail locatif à l’OPEP, toujours organisme gestionnaire.

    n Une Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS)

    L’établissement, prévu au départ pour 45 enfants, a ouvert ses portes en 1966 sous la direction de Mlle Barberet avec 8 enfants. En 1998, l’effectif est de 33 enfants de 6 à 14 ans, et en septembre 2013 de 22 enfants de 6 à 16 ans. Les

    jeunes sont accueillis dans le cadre de la Protection de l’En-fance (difficultés familiales et sociales) et confiés par les services sociaux du Conseil Général.

    Après le départ de Mlle Barberet, la structure est dirigée successivement par Mme Michaud de 1974 à 1995, Mme Brétillon jusqu’en 1999, M. Spaggiari de 1999 à 2005, et enfin M. Toulouse jusqu’à la fermeture (18 juillet 2014).

    L’internat ne fonctionne pas en continu, il est fermé un week-end sur deux et une partie des vacances scolaires. Durant l’été, il accueille toujours une colonie de vacances et un centre aéré encadrés par le service Vacances et Loisirs des PEP21.

    Une équipe pluridisciplinaire effectue l’accompagnement des enfants autour de trois axes : éducatif, pédagogique et thérapeu-tique. En janvier 2014, l’effectif est important : 9 éducateurs, 9 postes divers (cuisinières, lingères, chauffeurs, personnels de ménage, ouvrier d’entretien, veilleuses de nuit), une assistante de direction et un psychologue à temps partiel.

    Deux enseignantes ont en charge les enfants scolarisés en interne. En 2013/2014, il ne reste qu’une seule classe dans les bâtiments construits sur le terrain situé de l’autre côté de la rue de l’Aule. Sylvain Toulouse, directeur, est secondé par Sylvie Mitzaikoff, chef de service.

    n De Fleurey à Dijon, 32 rue des Ecayennes’

    La fermeture des Charmilles, après 50 années de présence dans le village, a sans doute suscité quelques interrogations

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  • « Les Charmilles » quittent Fleurey…Histoire

    parmi les habitants. Mais ce départ, à plus ou moins longue échéance, n’était-il pas prévisible ?... La bâtisse ancienne, déjà coûteuse en entretien, ne correspondait plus aux normes exigées, en particulier pour l’accès aux personnes à mobilité réduite, la mise aux normes devant être effectuée, en prin-cipe, pour 2015. L’étude architecturale menée a révélé l’im-portance des travaux à effectuer, et la facture énorme qui en découlerait… A cela s’ajoutait le souhait de rapprocher les enfants de leurs parents, souvent trop éloignés, rapproche-ment géographique qui allait permettre de répondre à l’une des missions principales des MECS : la collaboration active et participative des familles en lien avec les professionnels, dans un processus de co-éducation. Les mêmes problèmes se posaient par ailleurs à la maison d’enfants de Coutivert à Musigny, proche d’Arnay-le-Duc, également gérée par le PEP21.

    La solution trouvée par le Conseil Général a donc été de créer une nouvelle Maison d’Enfants à Caractère Social dans une structure fonctionnelle et aux normes actuelles. Le choix du Conseil Général s’est porté sur un bâtiment désaffecté au 32 rue des Ecayennes à Dijon, occupé auparavant par un IME (Institut Médico Educatif). Une partie des locaux a donc été réaménagée, à laquelle s’est ajoutée une construction neuve.

    Depuis le 28 août dernier ils accueillent 36 jeunes venant des Charmilles (20 sur les 22 présents en juillet 2014) et de la MECS de Coutivert. L’intégralité du personnel de Fleurey a retrouvé un emploi à la « MECS Dijon – Arnay ». C’est donc un soulagement pour les salariés, même si certains d’entre eux occupent une fonction nouvelle. En effet, à Dijon, la maison d’enfants fonctionne différemment en 3 unités de vie composées de 12 filles et garçons, âgés de 6 à 16 ans, chacune encadrée par les éducateurs et une maîtresse de maison. Le premier groupe est organisé en internat aménagé (une à trois nuits par semaine), le deuxième groupe en internat de semaine, et le troisième en internat de quinzaine (les jeunes ne rentrant chez eux qu’un week-end sur deux). Il n’existe plus d’école interne, les enfants sont donc scolarisés dans les établissements dijonnais ou de l’agglomération. En conséquence, Sylvain Toulouse et les enseignants des Char-milles ont reçu d’autres affectations pour la rentrée scolaire de septembre.

    C’est sous la direction de M. Maslouhi, secondé par Sylvie Mitzaïkoff et David Faivre, que la Mecs a ouvert ses portes avec la collaboration de l’ensemble du personnel de Fleurey, prêt à s’adapter à cette toute nouvelle organisation.

    Depuis septembre 2014, derrière la magnifique grille de la porte d’entrée, ne reste qu’une grande demeure où ne résonnent plus les rires des enfants. De l’autre côté de la rue, les bâtiments sont vides.

    Le Conseil Général, propriétaire de l’ensemble devra prendre une décision. Il ne reste plus qu’à souhaiter qu’elle soit dans l’intérêt du village et de ses habitants.

    n Souvenirs d’'une institutrice »

    Dans les années 90, les écoles des Charmilles et du village se réunissaient parfois autour d’activités diversifiées, telles que travail manuel, chant, pliage et origami, sport…

    Ensemble, les enfants des deux écoles, dirigées par Madame Michaud pour les Charmilles et Chris-tian Desbois pour l’école élémentaire, se déplaçaient accompagnés de leurs enseignants sur les lieux où se déroulaient les différents ateliers. Les écoliers se prêtaient volontiers au jeu. Ces échanges ont été enrichissants pour les écoliers et les enseignants. Les enfants ont appris à connaître d’autres enfants, ayant des conditions de vie différentes. L’emploi du temps de la semaine avec les déplacements d’un atelier à l’autre, les ont préparés aux changements de classe et de professeurs qu’ils trouveraient à leur entrée en 6ème. Une façon de grandir…

    Les rues de Fleurey ont vu défiler les deux groupes scolaires pour des Carnavals où toutes et tous ont vécu de bons moments de partage et de rires.

    Dernière fête aux Charmilles, les personnels actuels et anciensont été réunis pour l’occasion (photo C. Petot)

    (Documentation et extraits : HIPAF : « Fleurey-sur-Ouche Histoire et Patrimoine », « Balade à travers l’Histoire » - Borbeteil N° 19)

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    n Comité FNACALe comité FNACA de FLEUREY, créé en 1985,

    regroupe une quarantaine d’adhérents de Fleurey et des communes voisines, qui ont participé, dans les rangs de l’Armée Française, aux conflits d’Afrique du Nord, chacun dans une période plus ou moins longue entre 1952 et 1962.

    La commémoration officielle de la fin de ces conflits, organisée par les municipalités depuis 2013, est fixée au 19 mars.

    Aux adhérents de droit s’ajoutent des membres sympa-thisants, messieurs ou dames, qui apprécient les activités du club et l’ambiance amicale qu’ils y rencontrent.

    Les réunions ont lieu à la salle de l’ancienne gare tous les premiers mercredis du mois, de 14 à 16 h, d’octobre à juin. Entre les informations concernant l’actualité des lois relatives aux anciens combattants et les prépara-tifs d’une cérémonie ou activité, les bavardages entre participants vont bon train sur tous les sujets. Voilà une bonne occasion d’oublier les soucis ou de faire connais-sance avec des personnes que l’on apprécie de revoir par la suite. Vous y êtes cordialement invités.

    Le comité organisera un repas dansant samedi 31 janvier à midi et une journée méchoui dimanche 28 juin. Ces activités sont ouvertes au public qui en est avisé par affichettes ou par des amis adhérents.

    Contacts :

    François BOIGET (03 80 33 60 10), Pierre MATROT (03 80 33 64 84), Daniel THEUREL (03 80 33 63 63)

    n info MjcMODELAGE initiation et apprentissage

    Si vous aimez le contact de l’argile, si vous avez quelques petites idées qui vous trottent dans la tête, venez nous rejoindre le jeudi soir à 18 h 30 à la cure. Yann nous fait découvrir différentes techniques de modelage et est ouvert à toutes suggestions. Les débutants sont les bienvenus. Pour tous renseigne-ments : Chantou Mathieu 03.80.76.01.30

    xv Ales xv Fnaca xv MJC Asso ciations

    n ALES ; KayakLe club constitue une section de l’ALES, association

    multi-activités bien connue de FLEUREY. Il est affilié à la Fédération Française de Canoë-Kayak depuis avril 2000.

    Depuis, 90 personnes de tous âges ont été initiées à différents niveaux.

    Actuellement nous comptons 17 adhérents, en majo-rité des enfants ou adolescents, mais grâce à nos moni-teurs et initiateurs, bénévoles tous issus du club, nous pouvons accueillir plus de sportifs ou sportives, enfants ou adultes en toute sécurité.

    Il suffit de savoir nager, ne pas craindre de retourner l’embarcation, et présenter un certificat médical d’apti-tude. La cotisation plus la licence 2015 coûtent 46€ jusqu’à18 ans, puis 67€ à partir de 18 ans. Age mini 8 ans, âge maxi presque comme pour Tintin.

    Certains spectateurs adultes pensent peut-être que les jeux de groupe observés sur le canal ne sont plus de leur âge, mais ces jeux nous permettent, sans se « prendre la tête », d’acquérir rapidement une bonne maitrise du kayak, qui les mettra à l’aise pour louvoyer sur notre belle rivière.

    Les séances ont lieu les samedis, hors vacances scolaires, de 14 h précises à 16 h 30, au local de la rue du lavoir. Premier essai gratuit, se munir de linge et chaus-sures de rechange, blouson k-way, tee-shirt acrylique ou sous-vêtement lycra, pull laine, short ou bermuda, vieilles baskets. Pour les enfants nous disposons de quelques combinaisons.

    Nous vous attendons avec plaisir, pour la nouvelle saison qui commence dès janvier.

    Les dirigeants de section :

    François Boiget - 03 80 33 60 10

    Nicolas Royer et François Bernardon

    Retour de Morcueil

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    xv Méca Passion xv TCFO Asso ciations

    n Méca passionMéca Passion a bâti pour 2015 son programme toujours très fourni en activités associatives

    Les activités autour de la MK65 ont été programmées lors de la dernière assemblée générale du 5 décembre, en fonction des besoins mécaniques ou des sorties de la section. Une planification précise des séances méca-niques est établie en lien avec le TEAM MK65.

    Trois sorties privées seront organisées pour les membres du club et leurs amis passionnés.

    Méca Passion ouvre volontiers ses rangs à tous les amoureux des voitures, de motos ou autres engins parti-culiers (tracteurs, véhicules anciens...) qu’ils soient brico-leurs de génie ou apprentis mécanos.

    Venez découvrir nos activités et adhérer à notre asso-ciation si le cœur vous en dit.

    L’an dernier, nous avons accueilli un TEAM DUCATI MOTOS emmené avec dynamisme par Philippe Clément.

    Prochains rendez-vous dans l’atelier à Fleurey (face au cimetière direction Lantenay) généralement chaque samedi matin ou chaque mercredi après-midi .... le café vous y attend. Tout le monde est invité.

    ..... et comme chaque année, venez nous rencontrer le 14 juillet, pour une exposition de nos plus belles machines sur le pasquier.

    n Les courts de tennis vous attendentPour pratiquer le tennis à Fleurey, dans de bonnes

    conditions conviviales, matérielles et d’encadrement, il vous suffit à présent d’adhérer au TENNIS CLUB FLEUREY-SUR-OUCHE.

    Pour des raisons pratiques et administratives, la section tennis de l’ALES s’est émancipée, en plein accord avec le bureau de l’ALES, pour créer une nouvelle association indépendante, de type loi 1901. Le club est désormais affilié à la Fédération Française de Tennis.

    L’association veut développer l’apprentissage du tennis, la pratique ludique et les entrainements ainsi que les participations aux épreuves sportives officielles.

    l Des cours collectifs adultes sont assurés par un moniteur diplômé d’Etat (grâce à un partenariat avec le club de tennis de Talant) toute l’année. 30 séances d’1 heure 30 sont assurées de novembre à mars, en salle, à Talant et dès avril, en plein air à Fleurey, tous les mardis de 20 h 30 à 22 h 00. Le point de départ est fixé au centre de secours à 20 h15.

    l Des stages enfants sont organisés à Fleurey pendant les vacances scolaires sous la houlette de Damien Bonnin (assistant-moniteur) 06 88 58 91 60 : tarifs 16€ pour tous les stages de l’année scolaire.

    l Un week-end Portes Ouvertes sera organisé fin avril (la période sera fixée en fonction des dates du championnat)

    l Une équipe Adulte Hommes est inscrite aux championnats de Côte-d’Or par équipe, lesquels se dérouleront en mai 2015.

    l Un tournoi homologué FFT, ouvert aux non-classés et joueurs de 4éme série, aura lieu sur nos courts de Fleurey, du 14 au 31 août 2015. Finale prévue le 31 août.

    TARIFS pour une saison

    l Accès illimité aux terrains pour 55€ par adulte.

    l Enfants jusqu’à 16 ans y compris : 40€

    l 16€ les stages enfants.

    Pour les inscriptions, prenez contact avec Julien Chatelet au 06 74 95 74 35 ou passez par le site Internet de la mairie de Fleurey/ association/TCFO/Minisite. http://fleureysurouche.fr

    La MK65 est une Formule Renault arrivée à l’état d’épave et restaurée totale-ment par les soins du TEAM (traduction : équipe de restauration /réparation / entretien). 25 personnes ont contribué à sa restauration complète.

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    xv UFCO xv VEFO Asso ciations

    n UFCOL’'Union Football Club de l’'Ouche : une association intercommunale dynamique, au service des enfants et des sportifs moins jeunes

    Avec 156 licenciés dont un arbitre offi-ciel, le club de l’ UFCO (Union Football Club de l’Ouche) est en constante augmentation ( + 60% en 3 ans ).

    Le Foot animation, de U6 à U11 (U signifie « Under », en dessous de ) compte, à lui seul, 68 enfants dont 66 garçons et 2 filles. En entente avec Gissey-sur-Ouche et Sombernon, les jeunes s’entrainent tous les mercredis après - midi de 14 h 30 à 16 heures sur les installations de Fleurey-sur-Ouche.

    En U13, le club compte 10 licenciés, 19 en U15 et 2 en U17. Pour ces 3 catégories, Plombières-lès-Dijon a rejoint l’Entente. Pour les U13 et U15, 2 entraînements leur sont proposés, le mercredi de 16 h 15 à 18 heures et vendredi de 18 heures à 19 h 30 pour les premiers, les lundis de 18 heures à 19 h 15 et mercredi de 16 h 30 à 18 h 15 pour les seconds, toujours à Fleurey-sur-Ouche.

    Les U18, quant à eux s’entraînent les lundis et mercredis soir à Plombières.

    Pour les vétérans, le rendez-vous est fixé le mardi soir à Fleurey, les matchs amicaux ayant lieu les vendredis soir avec une troisième mi-temps toujours très conviviale!

    Avec 41 joueurs seniors (dont les séances d’entraîne-ment ont lieu les mardis et jeudis soir de 19 à 21 heures), 13 dirigeants dont 1 féminine, 2 éducateurs fédéraux, le club de l’ UFCO est en pleine évolution ! Une évolution due en grande partie à l’investissement de tout un staff et à la municipalité de Fleurey-sur-Ouche qui a financé les travaux de réfection du terrain d’entraînement en stabilisé et la pose d’une main courante, facilitant et améliorant grandement les conditions d’entraînement.

    Sept éducateurs ont suivi les modules de formation de la Fédération en U7 et U9, respectivement à Précy-sous-Thyl et Mâlain, et doivent bientôt intégrer le groupe des encadrants.

    A cela, il faut ajouter le travail des bénévoles, en direction du Club House, sans oublier toutes les actions annexes qui font la vie d’un club amateur.

    Contacts :

    Laurent Hautier, président 06 89 86 82 87

    Robert Morpain, secrétaire

    06 87 60 08 15 et 03 80 33 64 56

    n VEFOLUDOFOLIES’.... un après-midi réussi !!!

    Environ 200 personnes, petits et grands, ont répondu à l’appel du jeu à l’occasion de Ludofolies le samedi 15 novembre de 14 h à 19 h.

    Cartes, jeux de logique, de réflexion, il y en avait pour tous les goûts grâce au prêt de jeux de la boutique Jocade, rue Monge à Dijon.Les tout-petits n’étaient pas en reste grâce à la «Tente à lire» du réseau des bibliothèques de la Commu-nauté de Communes Ouche et Montagne.Crêpes, vin chaud (pour les grands bien sûr), sourires et bonne humeur ont été au rendez-vous pour conjurer le mauvais temps à l’extérieur. Une manifestation à nouveau réussie qui prendra donc son envol dans le reste de la vallée cet hiver, rendez-vous est déjà pris à Mâlain le dimanche 1er février de 14h à 19h.

    Prochaines manifestations avec VEFO :

    l vendredi 20 mars pour une conférence du dijon-nais Maurice Thiney, connu comme l’un des derniers véritables aventuriers du XXIème siècle, insatiable bourlingueur depuis plus de 30 ans à la rencontre des peuples oubliés du Monde.

    l samedi 16 mai pour la «Fête des Ponts».

    Ambiance chaleureuse pour le plus grand bonheur des enfants

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    xv HIPAF et Mairie Asso ciations

    Exposition « 14-18 à Fleurey »

    Évocation de la Grande Guerre

    L’association HIPAF a créé un double temps fort pour s’inscrire dans l’élan national de la célébration du centenaire de la guerre 14-18. Elle a ainsi proposé, le 10 octobre, dans la salle des fêtes de Fleurey-sur-Ouche, une conférence « La vie en Côte d’Or pendant la Grande Guerre » animée par Gilles Vauclair et Didier Callabre. Afin d’approcher l’empreinte de ces années douloureuses sur la vie de notre village, les adhérents HIPAF de la section généalogie ont engagé une recherche minutieuse, à partir des noms gravés sur le monument aux morts. Celle-ci a été finalisée par une exposition composée de dix panneaux thématiques, riches de renseignements extraits des archives municipales et d’objets confiés par des familles : équipements militaires (casques, baïon-nette…), artisanat des poilus (travail sur cuivre, sur cartes…), correspondances personnelles et décorations. Vu le vif intérêt suscité chez les visiteurs, y compris parmi les scolaires, cette exposition a voyagé à la MAPAD puis à la bibliothèque de Sainte-Marie-sur-Ouche. HIPAF est prête à proposer cette réalisation aux associations, biblio-thèques, écoles ou municipalités de la vallée et des alen-tours qui en feraient la demande.

    Ceux qui s’intéressent à la première guerre mondiale pourront trouver à la bibliothèque de Fleurey deux livres* écrits par les conférenciers et voir ou revoir l’exposition, en salle du conseil municipal aux heures d’ouverture du secrétariat de mairie, à partir de janvier.

    En 2015, HIPAF s'’engage dans trois actions

    l Participer aux nouveaux apprentissages périscolaires (NAP). L’association assurera quelques séances auprès de petits groupes d’élèves pour leur apprendre à regarder et à analyser le patrimoine architectural du village tout en

    éveillant leur curiosité. La maison commune, le canal, l’ancien lavoir, le pont, l’église n’auront alors plus de secrets pour les enfants qui s’inscriront à ces activités.

    l Inciter la municipalité à engager une réflexion avec l’Architecte des Bâtiments de France sur le dispo-sitif approprié pour préserver le périmètre historique de l’ancien prieuré Saint-Marcel, rue de l’Aule. En effet, la mise en vente des domaines des Charmilles et de la villa Augusta suscite notre inquiétude et celle d’habitants sur le devenir de cette zone, cœur du village du Moyen Age.

    l Concevoir des panneaux d’information dans l’église Saint-Jean-Baptiste pour mieux faire découvrir et appré-cier les particularités et les richesses de cet édifice.

    Pour connaître l’ensemble de nos activités, rejoignez-nous à notre assemblée générale du 14 mars 2015, salle des fêtes.

    * VAUCLAIR Gilles et CALLABRE Didier : Les Poilus de la Côte d’Or, (2012), La vie en Côte d’Or pendant la Grande Guerre, (2013)

    n Bienvenue à Jacqueline Derlincourt, nouvelle secrétaire de mairie

    Suite au départ de Françoise Saunier, Pascale Gallion, maire, a signé avec le Centre de gestion une convention de mise à disposition gratuite pendant 6 mois d’un rédac-teur principal pour son remplacement.

    Jacqueline Derlincourt est donc arrivée à la mairie de Fleurey en juin dernier.

    Elle a été adjointe au Directeur d’Agence au Crédit Municipal pendant une vingtaine d’années. A la fermeture de celui-ci, elle a fait l’objet d’un reclassement et a suivi une formation de secrétaire de mairie en 2010.

    Depuis cette date, elle a su acquérir l’expérience requise en effectuant de nombreux remplacements dans des mairies de tailles différentes.

    Après ces six mois passés au sein de notre Collectivité, où elle a donné toute satisfac-tion en exerçant ses compé-tences avec le sourire et avec professionnalisme, elle a vu sa mutation définitive validée le 26 novembre.

    Ainsi, vous pourrez être amenés à rencontrer Corinne Petit ou Jacqueline Derlincourt en mairie aux heures d’ouver-ture.

    Toute l’équipe du Borbeteil lui souhaite la bienvenue dans notre commune.

  • échos duvillage

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    n Ouverture d’un cabinet d’'Ostéopathie à Fleurey

    Déborah CHAPPUIS et Pierre-Arnaud WEBER, ostéopathes D.O. ont le plaisir de vous informer de l’ouverture de leur cabinet à Fleurey. Diplômés du centre international d’ostéopathie à la suite de 5 ans d’études supérieures, ils prennent en charge les nourrissons, enfants, adultes et femmes enceintes.

    Les domaines d’intervention de l’ostéopathie sont larges, même si les douleurs articulaires et musculaires restent le principal motif de consul-tation, l’ostéopathie peut également apporter des solutions à différents maux : migraines, troubles du sommeil, tendinites, troubles intestinaux...

    améliorant ainsi la vie active.

    Elle aide à la gestion du stress quotidien et favorise une meilleure récupération des fatigues journalières.

    Contact : 06 65 42 06 63

    La vie des entreprisesxv Novapeche xv Cabinet d’osthéopathie

    n UN NOUVEAU REGARD SUR LA PÊCHE À LA MOUCHE

    NOVAPECHE, importateur exclusif France des cannes Tenkara Rod Co, est une jeune entreprise créée en avril 2014 et implantée à Fleurey-sur-Ouche.

    Faire découvrir et démocratiser cette technique simplis-sime de pêche « à la mouche » qu’est le TENKARA, tout en vous proposant - grâce à son site en ligne www.novapeche.fr - le maté-riel parfaitement adapté, voilà ce que cette dernière vous propose. Pour tout renseignement technique et/ou désir de tester le matériel, merci de contacter :

    NOVAPECHE - Emmanuel FRANCKEwww.novapeche.fr // [email protected] // Tel : 07 88 17 15 97

    xv Une nouvelle centenaire à FleureyThérèse ELOIRE est née le 13 octobre 1914 à TOURS-

    SUR-MARNE (51) petit village à 15 kilomètres de REIMS où habite sa famille. La grande guerre est déclarée depuis le mois d’Août et son père a choisi d’envoyer son épouse chez ses parents alors qu’elle est sur le point d’accoucher.

    Elle se marie en 1935 avec Pierre FREROT. De cette union naîtra en 1952 Anne-Marie, aujourd’hui domiciliée en Touraine.

    C’est pour suivre son époux, receveur divisionnaire aux impôts, que Thérèse FREROT quitte sa Champagne natale pour s’installer en Bourgogne, à DIJON.

    FLEUREY-SUR-OUCHE sera, jusqu’à la retraite de son mari, leur résidence secondaire.

    Epouse au foyer, Madame FREROT a toujours aimé cuisiner et encore aujourd’hui, seule chez elle, elle prend plaisir à préparer ses repas tous les jours !

    Son secret, me direz-vous ? : « je suis née en Champagne, explique-t-elle, un brin de malice dans les yeux…j’ai été élevée au «petit lait» ( NB : le «petit lait» à Reims, c’est le champagne ) et de temps en temps le dimanche, j’aime bien boire un petit verre de porto !

    La lecture reste son passe temps favori.

    Grand-mère de quatre petits-enfants qui lui ont donné quatre arrière-petits-enfants, c’est au restaurant, en famille, qu’elle a fêté l’évènement.

    Tous nos compliments Madame FREROT, nous vous souhai-tons un très bon anniversaire et une heureuse présence parmi nous, pour longtemps encore !

  • Infos Pratiques

    APPERT JACQUELINE Conseillère Culinaire Tupperware16, Grande Rue Haut & 03.80.76.05.05 / 06.80.02.45.14

    ARTIBAT Sarl - Zac des Combets & 03.80.76.06.95ARPIXEL (photos vidéo) Jean-Louis APPERT 16, Grande rue du Haut & 03.80.76.05.07A.S.V. ELECTRONIQUE (alarme, sécurité, vidéosurveillance) Jean Yves MORIOU 36, Grande rue du Haut & 03.80.76.00.96

    AXIOME BÂTIMENT Sébastien SARKISSOFF Zac des Combets & 03.80.23.62.05BIG MAT STOCKER Zac des Combets & 03.80.90.87.55BIO-DEMEURE Olivier PIEL 11, rue du Levant & 06.80.36.27.58BOULANGERIE PÂTISSERIE Isabelle et Aurélien LAGRANGE 27, Grande rue Bas & 03.80.33.61.32

    CAFÉ A LA BELLEVUE Thierry MAIRET 2, rue des Vieilles Carrières & 03.80.33.66.70CAFÉ DU CENTRE Auguste ESTEVES 2, Grande rue du Haut & 03.80.76.09.29CAROLINE SENNEGON CONSULTANTS 4, lotissement Les Ouches & 06.11.16.09.68

    CHAMBRES D’HÔTES LE CASTEL Christine et Didier FOURNIER 1, rue du Château & 03.80.72.27.20

    COIFFURE ESTHÉTIQUE Salon Sandra DIHO 9, Grande rue Bas & 03.80.33.67.10CONSEIL CONFORT ENERGIE Dominique COTINAUT Zac des Combets & 03.80.51.14.06 - 03.80.76.01.65

    CONTRÔLE TECHNIQUE DE LA VALLÉE DE L’OUCHE SÉCURITESTGuillaume GILLOT 33, Grande rue du Haut & 03.80.33.63.68

    CÔTÉ JARDIN ET FORÊT Jean-Luc JEANNIN rue Pisseloup & 03.80.33.60.34DE FIL EN FLEURS Véronique DEUTSCHLER 11, Grande rue du Bas & 03.80.30.51.77

    ELECTRICITÉ GÉNÉRALE Marc MENETRIER 42, rue de Morcueil & 03.80.33.63.25ENSEMBLE MUSICAL Gilles BINCHOIS10, rue des Vieilles Carrières & 03.80.33.61.48

    LE BOUDOIR DE CORALIE Coralie POULET Esthéticienne9 grande rue du bas & 06 49 85 29 55 - www.leboudoirdecoralie.fr

    EURL DU VIEUX CHÂTEAU (taille de haies, entretien, élagage) Pascal LIGNIER 13, rue du Château & 03.80.33.63.65 / 06.20.82.11.12

    GARAGE L’ARBRE À CAMES David MASSON Zac des Combets & 03.80.41.74.81GARAGE PEUGEOT Etienne LIORET Zac des Combets & 03.80.33.64.74GM DÉCOUPE (découpe/carottage de béton armé, de pierre sans vibration et sans poussière) Cyril FUMEY & 06.17.09.52.49

    KTP TERRASSEMENT (démolition canalisation vrd) Kévin BOISSONNADE & 06 28 94 07 53

    MADS (matériel aménagement décoration stands) Alain DUCHATEAUZac des Combets & 03.80.59.15.82

    NEGOCIATRICE IMMOBILIER Nathalie MOUILLESEAUX30 rue de Morcueil & 06.77.37.13.57

    NOVAPÊCHE (vente en ligne de matériel de pêche à la mouche) Emmanuel FRANCKE 7 rue du Moulin & 07 88 17 15 97 - www.novapeche.fr

    LES CHARPENTIERS DE L’OUCHE M. MARCHAL rue Pisseloup & 03.80.76.01.97LES ECURIES DE FLEUREY-SUR-OUCHE Jonathan PEREZ rue Saint Jean& 03.80.33.62.58

    O P’TIT REPÈRE DU GOÛT (restaurant) Mickaël Felmann8, rue des Vieilles Carrières & 03.80.41.30.92

    PHOTOGRAPHIE D’ART José GENCE 39, rue des Coquelots & 03.80.33.68.33PLOMBERIE CHAUFFAGE Olivier LOPIN 24, rue du Colombier & 03.80.76.00.19REINE DE DIJON (fabrication de moutardes et sauces)Z.A. Bas des Combets & 03.80.76.05.10

    SCORRE (conseils en évaluation et reprises d’entreprises) Patrick LACOUR13, allée du Haut de la Grapine & 03.80.76.01.71 / 06.10.48.82.95

    SHOUNEN-INFORMATIQUE Frédéric GEORGES 16 rue Martenot & 06.15.96.22.56TABAC PRESSE LOTO Gilles GEROME 2, rue Jean Truchetet & 03.80.33.66.34TDLV (travaux publics) Joël et Julien ANDRZEJEWSKIZac des Combets & 03.80.49.09.03

    TOUT POUR LA TABLE (location de vaisselle) Michel MAILLOT 4, rue de l’Eglise & 03.80.33.61.38

    WARM-UP PHOTO Jean-Olivier PETITJEAN Zac des Combets & 06.75.00.09.10

    SERVICES D’URGENCE et SERVICES PUBLICS

    MAIRIE Secrétariat ouvert du mardi au samedi inclus de 8h à 12h Fermé le lundi & 03.80.76.07.47 - Fax. [email protected] - www.fleureysurouche.frMAISON DES ASSOCIATIONS & 03.80.76.08.45LA POSTE & 03.80.33.61.25Bureau ouvert : Mardi, Jeudi, Vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 15h30Mercredi : 8h30 à 12h - Samedi : 9h à 12hLevée du courrier : Lundi au Vendredi : 14h30 - Samedi : 11h15Boîte devant école : Lundi au Samedi : 9hGARDERIE PERISCOLAIRE pour les enfants des écoles de Fleurey Semaines scolaires : les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 7h30 à 9h et de 17h à 19h. Accueil à la salle d’évolution de l’école maternelle. Inscription pour cantine et garderie au 03.80.33.64.00ECOLES : Maternelle & 03.80.33.64.00 - Elémentaire & 03.80.33.68.40CCAS : permanence assistance sociale en mairie le 3ème jeudi du mois de 9h à 12h sur rendez-vous. Mme RATIVEAU & 03.80.57.12.80BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE & 03.80.76.00.59Tout public : Mercredi 16h30 à 18h30 et Samedi 9h à 11h30 Scolaires : Mardi 9h à 12hSite http://ccvo.bibli.fr/opac/ - [email protected] TRI SELECTIF et ORDURES MENAGERESVos déchets recyclables sont collectés à votre porte le jeudi en alternance avec les ordures ménagères. Veillez à les sortir le mercredi soir. Il faut continuer à apporter le verre soit aux quatre points prévus à cet effet (cimetière, canal, stade et salle des fêtes) ou à la déchetterie.Entre Fleurey et Lantenay : déchetterie et décharge de classe IIIHoraires d’hiver:Lundi 9h à 12h30 - Mercredi 9h à 12h et 14h à 17hVendredi 9h à 13h - Samedi : 9h à 12h et 14h à 17hHoraires d’été d’avril à octobre 2015 :Lundi 9h à 12h30 - Mercredi 9h à 12h et 14h à 18hVendredi 9h à 13h - Samedi : 9h à 12h et 14h à 18hContact CCOM & 03.80.33.98.04 - www.vallee-ouche.frPOMPIERS : & 18 ou 112CENTRE D’APPEL MÉDICAL : & 15

    GENDARMERIE : & 17

    COMMUNAUTÉ DE BRIGADEde gendarmerie nationale de Sombernon :& 03.80.33.42.10GENDARMERIE DE VELARS-SUR-OUCHE Place d’Osburg - Velars sur Ouche & 03.80.50.90.50ELECTRICITÉ Urgence dépannage & 0 810 333 021LYONNAISE DES EAUX n° Azur : 0977 408 408

    SERVICES MEDICAUX, SOCIAUX et assimilésDENTISTE : Pierre GUICHARD / Marion MUNIER8, rue Jean Truchetet & 03.80.33.64.61

    INFIRMIERES : Patricia FUMEY 7, place du Clos Poulain& 03.80.33.66.23 - 06.07.60.66.35

    Brigitte RENAUD 15, rue des Coquelots & 03.80.33.68.56 - 06.07.60.66.35Saadia KHELIL – Emmanuelle BIZOUARD – Patricia MONOT 5, Grande rue du Haut & 03.80.33.66.66 ou en cas d’urgence 06.07.99.45.56KINESITHERAPEUTES 15, Grande rue du Bas & 03.80.33.68.32Arnaud CHOVELON - Sophie BISE - Virgnie LEPEULE - Tamara WOLFFMAPAD (Maison d’Accueil pour Personnes Agées Dépendantes)rue du Lavoir & 03.80.76.05.76

    MEDECIN Docteur Fabienne PETITJEAN-MAZOIRE5, rue des Roches d’Orgères & 03.80.76.00.08

    OSTEOPATHE D.O. : Déborah CHAPPUIS, Pierre-Arnaud WEBER& 06.65.42.06.63

    PHARMACIE : Mme DUCRET BRETILLON3, Grande rue du Haut & 03.80.33.63.19

    SERVICE à la PERSONNE : Céline DELABY & 06.09.38.52.83PEDICURE - PODOLOGUE : M. Yémi APITHY15, Grande rue du Bas & 03.80.41.48.84sur rendez-vous, uniquement le jeudi au cabinet des kinésithérapeutes de Fleurey

    TAXI SARL DE MORCUEIL : Karine RAPP21 rue de Morcueil & 06.10.07.91.48 - & 06.09.37.64.98

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