Organic Pro 6

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pro organic Magazine professionnel indépendant pour la distribution de produits biologiques, écologiques, végétariens 6 QUINOA: L’OR DES INCAS LE SANS GLUTEN AFFICHE UNE CROISSANCE ANNUELLE DE 10% NIEUW! DES MAGASINS 100% DEDIES AUX COSMETIQUES BIO OU NATURELS E.R.: Niko D’hont – Paraît 4 fois par an (mars, juin, septembre, décembre) – Juillet-Août, Septembre 2009 – 2 ère année de publication P802085 – Bureau de dépôt: Anvers X – Nederlandstalige versie op eenvoudige aanvraag.

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Magasine pour le bioprofessionel

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proorganicMagazine professionnel indépendant pour la distribution de produits biologiques, écologiques, végétariens

6n°

QUINOA: L’OR DES INCAS

LE SANS GLUTENAFFICHE UNE CROISSANCE ANNUELLE DE 10%

NIEUW!DES MAGASINS 100% DEDIES AUX COSMETIQUES BIO OU NATURELS

E.R.: Niko D’hont – Paraît 4 fois par an (mars, juin, septembre, décembre) – Juillet-Août, Septembre 2009 – 2ère année de publicationP802085 – Bureau de dépôt: Anvers X – Nederlandstalige versie op eenvoudige aanvraag.

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Organic Pro - septembre 2009

Organic Pro numéro 6

Organic news 5chef’s cOrner: Du bio en collectivités, les Difficultés liées à la croissance et les réussites 12Bioforum Wallonie œuvre depuis plusieurs années déjà à la promotion du bio en collectivités. La demande en mets bio y augmente d’année en année. Mais il y aura encore de très nombreux défis à relever avant que le bio devienne une évidence dans les écoles, les entreprises, les hôpitaux, etc.

actualité des salOns: vitasana informe les professionnels via Des séminaires 14Les 27 et 28 septembre, Vitasana aura lieu Flanders Expo, à Gand. Il y aura un riche programme d’ateliers et présentations et, le dimanche midi, on y accueillera le Prince Laurent et la Princesse Claire de Belgique.

dOssier sans gluten: le marché du sans gluten en pleine croissance 16L’alimentation sans gluten est probablement la catégorie alimentaire qui s’est le plus développée durant ces dernières années et cette tendance va se poursuivre.

le sans gluten et la cœliaquie 19Nous allons ici examiner cette maladie, les végétaux avec ou sans gluten, la nouvelle norme du Codex Alimentarius et l’importance d’une alimentation sans gluten nutritive.

le lien avec l’aDD, l’aDHD et l’autisme 21Outre la coeliaquie bien connue, le gluten joue un rôle néfaste dans d’autres troubles que la coeliaquie comme sur les symptômes de l’ADD, de l’ADHD et de l’autisme.

le monde découvre l’or des incas : le quinoa 26Le quinoa connaît une popularité croissante au niveau mondial et il est de plus en plus reconnu en raison de son exceptionnelle valeur nutritive. De plus, il ne contient pas de gluten.

frankrijk: Des points De vente totalement consacrés aux cosmétiques bio font leur apparition 28ecOver critique l’écOlabel eurOpéen 30chef’s cOrner: cHez le cHef cuisinier néerlanDais eric van veluwen, on sert Du bio 34événement: « entreprenDre De manière Durable : wine not ? » 36En juin, le grossiste en vins Vino Mundo a invité le monde de l’entreprenariat à son événement autour du vin et de l’éthique. La Master of Wine britannique Susan McCraith y a exposé sa passion pour les vins bio et fair trade.

shOpping belgique: en visite cHez paul matHieu, exploitant De Deux magasins bio à liège 41actualité des salOns: natexpo se prépare à une éDition exceptionnelle 43Du 17 au 19 octobre, Paris accueillera une nouvelle édition du salon bisannuel Natexpo. Découvrez-le en avant-première.

arOmathérapie: encore De nombreuses applications pour les plantes méDicinales 44Le Symposium International d’Aromathérapie, qui a eu lieu à Grasse, a souligné l’énorme potentiel que possèdent les plantes médicinales, entre autres en Afrique, dans la lutte contre des maladies graves. Il reste cependant encore beaucoup à découvrir dans ce domaine.

p 12

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Magazine professionnel indépendant pour la distribution de produits biologiques, écologiques, végétariens et diététiques dans le Benelux et en France

Le but d’Organic PRO consiste à apporter sa contribution au secteur biologique. La rédaction est indépendante de la régie publicitaire.

Éditeur responsableNiko D’hontJozef Guislainstraat 44 boîte 1, B-9000 GandTél. +32 (0)9 329 66 96 – Fax +32 (0)9 270 32 [email protected]

Tarifs publicitaireswww.organicretail.net

RédactionSarah Braekman ([email protected])Niko D’hont ([email protected])Martine CosseratSofie Daniels

TraductionAF Translation, Jean-Paul Talbot

PhotographieNiko D’hontSarah Braekman

RévisionMartine Cosserat, Jean-Paul Talbot, Arnaud Nicolas

Design‘79 design, Courtrai ([email protected])

ImpressionDruk in de Weer – Gand

L’éditeur ne peut pas être tenu responsable du contenu des publicités publiées. L’autorisation de publier du contenu dans ce magazine vaut également pour la mise à disposition de ce contenu via n’importe quelle forme/voie électronique. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite sans l’autorisation écrite de l’éditeur responsable.

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Ce magazine est imprimé avec des encres végétales sur du papier 100% recyclé

Contenu

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Organic Pro - septembre 2009

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Organic NewsL’agriculture bio a plus que

doublé depuis 2000En 2007, l’agriculture biologique représentait 32,2 millions d’hectares

de par le monde soit 5 % de plus que l’année précédente et pas moins de 118 % de plus qu’en 2000. En 2007, on a cultivé bio dans 141 pays. 66 % des terres bio sont situées dans des pays industrialisés. Mais il faut rester modestes : moins de 1 % des terres agricoles au monde sont biologiques.

L’Océanie demeure le leader au niveau de la superficie. 50 % des terres agricoles y sont cultivées selon les critères biologiques. En Australie, on produit surtout de la viande de bœuf et des céréales. En Nouvelle-Zélande, on produit de la viande, des produits laitiers, de la laine, des kiwis et des pommes. Et sur les îles tout autour, on retrouve des produits de luxe, comme le cacao et la vanille. En Europe, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne sont en tête avec 40 % des superficies bio, soit un total de 7,8 millions d’hectares. Les croissances les plus fortes sont observés en Espagne, en Pologne, au Royaume-Uni et en Europe de l’Est et du Sud-est. Vu que la demande dépasse toujours l’offre, l’Europe reste dépendante de l’importation. Les produits viennent surtout d’Amérique Latine (Brésil, Argentine et Uruguay), où l’on cultive entre autres du cacao et du café sur 6,4 millions d’hectares. Ces produits sont exportés vers les USA, l’Europe et le Japon.En Asie, la Chine est toujours en tête de peloton, mais l’Inde a la plus forte croissance. De plus, en Chine, on compte 1600 producteurs contre 200.000 sur 1 million d’hectares en Inde.

En 2007, l’alimentation et les boissons bio a représenté dans le monde 46 milliards de dollars soit 5 milliards de dollars de plus qu’en 2000 avec 54 % pour l’Europe et 43 % pour les USA. Entre-temps, le marché européen a atteint sa maturité et la croissance annuelle ne dépasse plus 10 %. Aux USA, on enregistre une croissance annuelle de 16 %. Le fait marquant du marché est le passage au bio de grandes entreprises. De nombreuses sociétés bio ont été rachetées par des multinationales telles que Kraft, General Mills, Heinz et Kellogg’s et d’autres développent une version bio de leur propres produits.

Un logo allemand pour les aliments sans OGMEn Allemagne, les produits sans OGM porteront bientôt le logo « Ohne Gentechnik » sur leur emballage. C’est ce qu’a communiqué la ministre allemande de l’agriculture Ilse Aigner. Le but est de faciliter la tâche du consommateur en lui indiquant quels aliments n’ont pas été modifiés génétiquement.Le législateur européen impose que les produits alimentaires qui contiennent plus d’OGM que les quantités acceptables portent une étiquette sur laquelle figure cette information. Cette obligation ne s’applique pas au lait, à la viande et aux œufs qui proviennent d’ani-maux qui ont été nourris avec des végétaux génétiquement modifiés. Ainsi, les aliments peuvent tout de même contenir des OGM sans que les consommateurs s’en doutent.

Avec le nouveau logo, Aigner désire clarifier ce problème. Les producteurs alimentaires qui voudront utiliser le logo ne devront pas payer de cotisation. Les agriculteurs bio et les organisations de consommateurs réagissent avec enthousiasme face à cette nouvelle initiative, et ils espèrent que les inévitables contrôles sur l’usage du logo

n’engendrera pas de démarches administratives complexes suscep-tibles de décourager les producteurs intéressés.

Règlement européen sur l’aquaculture bio Très exactement, il concerne la production biologique d’animaux d’aquaculture et d’algues marines. Il a été adopté cet été et entrera en application à partir du 1er juillet 2010. Il pourra être soumis à adap-tations en 2013, ceci car beaucoup d’acteurs européens estiment qu’il doit être amélioré. Parmi ces acteurs, Le groupe IFOAM européen qui estime néanmoins que cette publication constitue une avancée. Une des difficultés est la diversité des espèces et des milieux dans les états membres et dans un marché très internationalisé. Par exemple, la question de la densité d’individus dans les fermes aquacoles bio reste difficile à trancher. Des programmes de recherches devraient être mis en place pour améliorer cette première version du cadre réglementaire.

PAYS-BAS

Les agriculteurs bio comme inspiration pour le recueil de poèmes «Vers van de boer»

Paul Rongen d’Oirlo, du Limbourg du Nord aux Pays-Bas, a publié un recueil de poèmes entièrement axé sur le fermier et sa ferme. Après 3 recueils contenant des limericks sur le Limbourg, le Brabant du Nord et les noms des villages des environs, Rongen a décidé d’adopter une autre approche. Dans sa dernière œuvre, il fait la part belle au métier de fermier. Ce recueil contient des poèmes dans lesquels les fermiers sont dépeints dans une lumière positive et de nombreuses

facettes de la gestion contemporaine sont abordées, tout en faisant un clin d’œil à la série télévisée « Boer zoekt vrouw ». Dans les 224 poèmes, toute une palette de situations amusantes et de caractéris-tiques du secteur agricole sont passées en revue. Le poète n’a pas peur des dernières innovations et développements et examine donc aussi de plus près la durabilité et l’agriculture biologique. Le livre est illustré par Ton Laeven.

Biovak 2010 s’étoffe et se tourne vers les produits régionaux, les détaillants et l’horeca (bio)

Les 20 et 21 janvier 2010, la ville de Zwolle accueillera la nouvelle édition du salon Biovak. Pour ce nouvel opus, la Commission

d’experts Biovak s’est fixée pour objectif de “boucler la boucle” et d’intégrer les secteurs de la distribution, du commerce de détail et de l’horeca dans le cadre du thème “CONNEXION”. Cette approche bénéficie du soutien du Syndicat national des transformateurs de produits biologiques aux Pays-Bas (Vereniging van Biologische Productie- en handelsbedrijven (VBP). Biovak accueillera ainsi une nouvelle section spécialement créée pour l’occasion, où les produits bio et régionaux bénéficieront d’une visibilité optimale. Cette section sera répartie en trois secteurs: Commerce de détail – Produits régionaux – Horeca. Les organisateurs promettent une superficie totale de 2500 m². Ces secteurs seront connectés entre eux de manière attractive.Grâce à de nombreuses explications et possibilités de dégustation, les visiteurs pourront découvrir une grande variété de produits biologiques frais. Les différents workshops mettront l’accent sur la nécessité d’un lien de qualité entre le producteur, le commerçant et le consommateur.Tous les restaurants du “Guide Michelin” aux Pays-Bas et en Flandre

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Organic Pro - septembre 2009

7Organic News

(étoilés, 4 couverts et “Bib Gourmand”) recevront une invita-tion personnelle au salon Biovak.

Après la présentation réussie en 2009 de la “place des produits régio-naux”, les secteurs des détaillants et de l’horeca viennent compléter

l’offre du salon. Un ajout qui permet non seulement de boucler la boucle entre le producteur et le consommateur mais également de multiplier les possibilités de débouchés pour les produits biologiques et régionaux.Les organisateurs font part de nombreuses réactions positives et annoncent qu’un grand nombre d’entreprises de premier plan ont déjà confirmé leur présence.

L’institut Louis Bolk présente les résultats de l’étude sur l’alimentation bioLes chercheurs de l’institut Louis Bolk et de l’université de Wagenin-gen ont récemment présenté leurs résultats de recherche sur l’alimen-tation bio. Voici un aperçu des principaux résultats : Les légumes et les fruits bio contiennent plus de substances bioac-

tives telles que des antioxydants. Cela a été établi dans diverses études et au sujet de divers produits.

Le taux de protéines des céréales bio est inférieur à celui des céréales ordinaires. Cela a été confirmé dans plusieurs études.

Les légumes et les fruits bio contiennent en moyenne plus de vitamine C. Cela a été prouvé plusieurs fois dans des études bien menées. Il s’agit cependant bien d’un taux moyen.

Les produits bio contiennent en moyenne plus de minéraux. Les ré-sultats ne sont cependant pas concrets et des études sur plusieurs années démontrent que les différences d’une année à l’autre sont souvent plus grandes qu’entre différents systèmes de culture.

Les produits bio contiennent en moyenne plus de matière sèche. Les protéines des céréales bio contiennent davantage d’acides

aminés essentiels. Il y a peu d’études à ce sujet et les résultats des études récentes sont contradictoires.

Les produits laitiers bio ont un taux plus élevé d’acides gras oméga-3 et insaturés que les produits laitiers ordinaires. Cela a été confirmé dans plusieurs études. Cela semble surtout être lié au type de nourriture (notamment la part d’herbe fraîche) et peut s’appliquer aussi bien aux systèmes extensifs qu’aux systèmes bio.

Les produits laitiers bio contiennent davantage de vitamines E et de béta-carotène que les produits laitiers issus d’élevages intensifs traditionnels. Cela est surtout clair en été. L’influence de la nourriture semble ici si grande que l’influence du système y est subordonnée.

La teneur en nitrates des végétaux bio est en principe inférieure à celle des végétaux ordinaires. De temps en temps, toutefois, pour certains produits, on trouve aussi des résultats indiquant le contraire.

Pour plus d’ informations, consultez le rapport sur la qualité, la sécurité et la santé des produits alimentaires bio sur le site de l’ institut Louis Bolk.www.louisbolk.nl

Une marque bio à un festival du théâtre néerlandais en plein airPour la troisième année consécutive, la marque bio Puur Noord Nederland a marqué sa présence au festival du théâtre en plein air Noorderzon, à Groningen. Le festival a lieu chaque année au mois d’août dans le Noorderplantsoen, un parc situé dans le centre de la ville. À côté de toutes les autres tentes où l’on retrouve des boissons et mets traditionnels (tels que des pizzas, de la bière, des falafels, des kebabs, des barbes à papa, etc.), les festivaliers au ventre creux ont également pu se rendre dans le pavillon de Puur Noord Nederland,

une marque bio proposant des produits régionaux. La marque a été développée par De Zaai-Ster, un grossiste en produits frais bio.

À Noorderzon, Puur Noord Nederland collabore avec le chef cuisinier Birgit Flüg, qui cuisine sur place avec des produits locaux du nord. Avec son surprenant pavillon (un conteneur et une construction en patchwork faite de petites

plaques de déchets de bois recyclées), la marque bio fait du marketing événementiel dans le parc et renvoie les festivaliers enthousiastes vers les magasins d’alimentation naturelle de la Frise, de Groningen et de la Drenthe, où l’on peut acheter des produits de la marque. Un lien vers les producteurs et les cultivateurs a également été consciemment mis en exergue. Sander Dragt de De Zaai-Ster : « Nos collaborateurs dans le parc portent des t-shirts à l’effigie d’un fromager, d’un chevrier et d’un cultivateur de légumes. Sur notre menu, les gens peuvent aussi découvrir l’origine de nos aliments. Ainsi, nous voulons offrir plus de transparence et rendre la relation entre le producteur et le consommateur moins anonyme ».

BELGIQUE

Les Belges sont prêts à payer plus pour des produits sains, de qualité et goûteuxLes Belges sont prêts à payer plus pour des produits sains, de qua-lité et goûteuxLe consommateur belge est bien plus positif qu’il y a six mois. La peur et l’incertitude liées à la crise ont fait place à un comportement plus adapté. Des produits de standing et de luxe subissent des coups durs, nous apprend une étude menée par les bureaux d’étude de marché Significant GfK et Keystone.

Aujourd’hui, 63% des consommateurs disent faire plus attention à adapter leurs dépenses en fonction de leurs revenus contre 76% en décembre 2008. 65% disent que leur pouvoir d’achat a diminué contre 81% en décembre 2008. Et la ressenti va dans le même sens pour la capacité à épargner et s’agissant du côut de la vie confirmant que le consommateur est globalement moins effrayé et plus confiant qu’il y a quelques mois. Sur la durée prévue de la crise, les opinions divergent. 19% des consommateurs s’attendent à ce que la crise ne dure pas plus d’un an. 37% pensent qu’elle s’étalera sur 1 à 2 ans et 34% craignent que cela concerne 2 à 5 ans. 10% pensent même que la crise durera plus de 5 ans. Tous les participants à l’étude ont adapté leur comportement. Faire ses courses de manière intelligente est à nouveau à la mode. Ainsi, 59% se préoccupent maintenant de faire de bonnes affaires, telles qu’obtenir de grosses ristournes sur des produits couteux, des maisons meilleur marché et de meilleurs produits bancaires.

69 % disent économiser sur de petites dépenses quotidiennes, 76% sur de grosses dépenses. Les produits de standing et de luxe encaissent les coups les plus durs. En effet, seuls 18 % des personnes interrogées disent vouloir payer plus pour du standing et 26 % pour du luxe. Par contre, 90% des consommateurs sont prêts à payer plus pour des pro-duits sains, 89% pour des marques dans lesquelles ils ont confiance et 87% pour de la qualité et du goût.« Les consommateurs continueront à adopter cette attitude après la

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Organic News

crise», dit Rolf Verlinden du bureau d’étude de marché Keystone. « Les consommateurs s’exercent à acheter avec l’hémisphère droit de leur cerveau. Ils veulent acheter un produit de manière rationnelle et bien le « sentir » émotionnellement. Les marques qui offrent de la clarté en profiteront.»

FRANCE

Un nouvel outil pour les collectivités quiveulent faire des repas bio en Ile de France C’est la profession bio régionale qui l’a mis au point. Il informe sur les démarches à mettre en place, bilan des expérimentations menées dans des établissements pilotes : témoignages, gestions du surcoût… et donne des outils : grille de diagnostic, exemples de menus et recettes, fournisseurs, communication, rédaction d’un appel d’offres, informations sur les ingrédients particuliers utilisés en bio (tofu, cé-réales, seitan, shoyu, gélifiants … ) et un cadre général pour la réussite de tels projets. Ce guide intéressera les professionnels en dehors du cadre parisien, en mettant de côté les questions d’approvisionnement. Il est téléchar-geable gratuitement. > www.bioiledefrance.fr

Bio Store : une nouvelle enseigne de magasins bio

Le premier du genre va ouvrir courant septembre à St Brice sous Forêt (95). Il proposera plus de 8500 références alimentaires et non alimentaires sur 1000m2 et promet des prix très attractifs, de façon fidèle à la stratégie Leclerc, réseau GMS dont le créateur est

proche. 5 autres magasins Bio Store devraient voir le jour rapidement, la plupart en région parisienne.

Colloque professionnel sur la bio : 18 et 19 octobre à Paris Une succession de 8 tables rondes pour la filière bio de la production à la consommation : consommer bio, une réponse à la crise alimentaire - rayons écoproduits, cosmétiques et vêtements bio, un complément logique et indispensable aux rayons alimentaires - vendre bio, comment gagner et fidéliser de nouveaux clients - quelle publicité pour les pro-duits bio, argument santé, environnemental, éthique et équitable ? - les chiffres de la bio - quelles contraintes réglementaires, développer un rayon bio ou vendre exclusivement du bio - restauration bio, quelles contraintes et quel avenir - nouveaux produits et nouveaux packagings, coment concilier bio et logique. > http://colloque.vivez-nature.com

Nature et aliments sponsorise la Transat en SoliDaire

L’entreprise reversera 1% des ventes de sa gamme potages pour soutenir l’association La Mer en Solidaire qui milite pour changer notre regard sur le handicap. Dans ce cadre, elle parraine officiellement le voilier Podorange qui participe à la mini-transat de la Rochelle à Salvador de Bahia, qui prend le départ le 12 septembre. Podorange accueille à son bord Gilles et Maxime tout deux polyhandicapés et pour tout l’équipage, l’aventure, qui est aussi un défi, a débuté par une phase

d’adaptations techniques à bord.> www.mer-solidaire.com

Biofournil reprend Le Petit Mouzillon

La boulangerie Biofournil, leader du marché français, a repris l’unité de production Le Petit Mouzillon. Biofournil va intégrer le petit biscuit traditionnel « Petit Mouzillon », qui provient de la région de Loire atlantique, dans son assortiment et désire

conserver cette tradition vieille de plusieurs siècles. La production du biscuit avait été arrêtée depuis 2007.Le Petit Mouzillon est un biscuit qui se mange traditionnellement avec un verre de Muscadet blanc. Jean-Yves Fouché, directeur de Biofournil voulait éviter que cette tradition se perde à tout jamais et veut en faire un biscuit bio. Actuellement, Biofournil développe une nouvelle recette qui s’approchera le plus possible de la recette origi-nale et qui répondra à tous les critères des cahiers de charges bio : des ingrédients de qualité issus de l’agriculture biologique et une valeur ajoutée au niveau nutritionnel. Courant dernier trimestre 2009, Biofournil transférera son acti-vité de production de viennoiseries sur le site du Petit Mouzillon et la production démarrera début 2010. Dans un premier temps, 4 salariés seront sur ce site. Biofournil prévoit d’embaucher 11 personnes supplémentaires dans les trois prochaines années.

Magasins bio français : des consommateurs plus nombreux et plus modérés dans leurs achats. Un rayon cosmétique en forme. Selon l’enquête réalisée par Ecozept en juin 2009 sur 149 magasins et qui sera disponible à l’automne, la dynamique de développe-ment se maintient avec au premier semestre 2009, une crois-sance de 10% par rapport à la même période en 2008.

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Organic Pro - septembre 2009

9Organic News

Les petits magasins ne profitent pas de cette évolution. Sur l’échantillon, seulement 17% des points de vente observent

une baisse de leur chiffre d’affaire. Sur l’ensemble, le panier moyen a tendance a baisser alors que dans le même temps, de

nouveaux clients arrivent. L’enquête s’arrête sur la cosmétique bio qui représente 20% du chiffre d’affaire des magasins interrogés. Sur ce sujet, l’analyse rend compte de la place des marques et des tendances avec des chiffres sur l’acceptabilité des labels, identifie les besoins en formation, information et appui commercial. > www.ecozept.com

Prochain Millésime Bio : 25 au 27 janvier 2010 à MontpellierLe salon professionnel des vins bio confirme son implantation à Montpellier. En 2009, il a vu sa fréquentation augmenter de 50% avec 1700 visiteurs et 350 exposants et l’objectif est de le développer en-core, notamment sur sa dimension internationale. Rappelons que les stands sont clef en main, tous identiques et répartis au hasard pour favoriser la découverte. C’est seulement le vin qui fait la différence. > www.millesime-bio.com

NOUVEAUx PRODUITS

Ananda Chocolate : les barres de chocolat les plus durables de tous les temps

Ce mois-ci, Amigos International lance le nouveau Ananda Chocolate, qui est pour la première fois emballé dans un papier 100 % biodégradable. Le Ananda Chocolate bio sera une grande nouveauté, car il s’agit de la barre de chocolat la plus durable et la plus écologique de tous les temps !Les ingrédients utilisés pour faire l’Ananda Chocolate sont achetés à des prix Fair Trade en Équateur, pour en faire sur place des produits prêts à la consommation (PICO ou Produced

In Country of Origin). Ainsi, on génère davantage d’emplois pour les entreprises transformatrices du Sud. On effectue le transformation du cacao : torréfaction, conchage, mélange ; la conception des boîtes, l’emballage, sans compter toute l’administration qui va de pair.Ananda Chocolate est disponible en 5 déclinaisons :- 77 % pur (Pure Extase) ;- 70 % pur avec des petits morceaux de banane séchée (Blissful Banana) ;- 70 % pur avec des petits morceaux de café et de menthe (Mentally Mint) - 70 % pur avec des grains de café (Coffee Break) ;- 70 % pur sucré au fructose de bananes – SANS SUCRE (Bye Bye Sugar!)L’emballage est composé d’une petite boîte de papier cinq fois certifié (entre autres FSC et exempt de chlore), imprimée avec de l’encre végétale et la feuille intérieure est 100 % biodégradable et conçue pour disparaître dans le bac à compost. Ananda Chocolate est donc exempt de plastique et d’aluminium.

Bonbons à la menthe OxfamOxfam Fairtrade lance un nouveau bonbon dans le rayon friandises. Les bonbons à la menthe sont faits à base de sucre fair trade du Paraguay et sont biologiques.

L’huile d’olives Canaan Fair Trade : une nouvelle bouteille et un label Max HavelaarDès septembre, l’huile d’olive bio Canaan Fair Trade fera peu neuve. Outre la nouvelle bouteille vert foncé, l’huile portera dorénavant un label fair trade Max Havelaar, en plus du label Fair For Life. L’huile d’olive et les autres produits de la coopérative Canaan Fair Trade proviennent des territoires occupés de Palestine et sont transformés dans une usine située à Berquin, près de Jenin (Cisjordanie). Tous les produits ont été cultivés en bio (ou en conversion vers le bio) et sont certifiés fair trade. L’huile d’olive bio de Canaan Fair Trade est extra vierge. Les olives sont transformées rapidement après la récolte afin que leur pH reste inférieur à 0,5 %.

PLAISANCE BIO : Desserts, adjuvants culinaires, soupes, etc.

Nat-Ali présente une gamme de préparations en petits sachets pour fabriquer soi-même des

en-cas : « Carrément Bio ».Il s’agit de préparations

délicieuses et ludiques dispo-nibles en une dizaine de goûts différents (noisettes, pomme/cannelle, chocolat, etc.), quelques versions délicates

(thé vert/citrus, etc.) et des classiques (vanille, framboise, amande, etc.).De plus, la marque propose des adjuvants culinaires pour la cuisine bio que l’on peut utiliser en famille ou entre amis : poudre à lever, sucre vanillé, levure, agar-agar, etc.Il y a aussi un assortiment de délicieuses soupes instantanées que l’on peut facilement préparer au travail, en vacances ou simplement à la maison. L’assortiment comporte des recettes traditionnelles et aussi de nouveaux parfums.

Biosano lance les nouveaux produits de MaestraniMaestrani, un producteur de chocolat à la réputation irréprochable, lance trois nouvelles variétés qui seront distribuées par Biosano. Les nouvelles variétés (Nut Mix, Chili et Espresso) continuent de reposer sur le savoir-faire de l’entreprise familiale présente depuis 30 ans déjà dans le secteur. De plus, Maestrani a subtilement modifié le look de l’emballage, ce qui fait que les différentes lignes se distinguent encore plus facilement.

L’assortiment actuel est le résultat de 30 ans de recherche et de comparaisons pour

arriver aux meilleurs produits.

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Organic Pro - septembre 2009

11Le producteur de chocolat met l’accent sur la durabilité. Le lien entre le plaisir que l’on éprouve en mangeant du chocolat et le fait de savoir que le produit soutient la société et l’environnement est un des critères les plus importants de Maestrani. Le nouveau chocolat bio et fair trade a été étudié pour les consommateurs et leurs désirs toujours changeants au niveau des goûts. De plus, le produit répond aux exigences des consommateurs bio, qui s’attendent à ce que les produits qu’ils achètent aient été produits en respectant l’environne-ment. La philosophie des chocolats Maestrani est celle du plaisir et de la beauté pour tous les sens, par le biais d’un produit de vraie qualité suisse qui séduira les connaisseurs.

Les fèves de chocolat de Maestrani proviennent d’une coopérative du Pérou et le cacao est produit par des fermiers bio latino-américains. Le sucre bio et fair trade provient du Paraguay et le lait est fourni par des fermiers bio de Suisse.

Nat-Ali Gélifiant naturel et végétal : l’agar-agar 100% réussite

Nature & Aliments utilise depuis plus de 90ans, l’agar-agar dans ses préparations pour entremets.Elle vous propose de découvrir l’agar-agar en petit sachet bi-dose pour pouvoir cuisiner facilement des recettes légères et savoureuses. Le pouvoir gélifiant de l’agar-agar est exceptionnel. Il permet de donner une consistance idéale à toutes

sortes de préparations salées (terrines, aspics,…) ou sucrées (confi-tures, bavarois, charlottes). Une façon de cultiver l’art et le plaisir du «faire soi-même» en utilisant une ressource naturelle.

Le muesli sans gluten d’AlaraBiosano présente une nouvelle gamme de 5 produits au muesli bio à la marque Alara et deux références certifiées exemptes de gluten :

Active muesli. Un étonnant muesli sans gluten pour toutes les personnes actives. Au quinoa, à l’amarante, à la pomme et au yacon prébiotique et pauvre en sucres ;

Glutenfree with goji & yacon. Un muesli sans gluten aux baies de goji et riche en antioxydants, en yacon prébiotique et en flocons de quinoa.

La société Alara a été fondée en 1975 et possède une longue tradition dans la production de muesli. En tant que toute première entreprise au monde à fournir des céréales avec un certificat bio, reconnues par l’association anglaise de patients atteints de cœliaquie, certifiées par la

Fair Trade Foundation, dotées d’un label Green Mark et caractérisées par une production Zero Waste, l’entreprise est constamment à la recherche de perfection et d’innovation.Cette marque est distribuée en Belgique par Biosano. www.biosano.be

Douce Nature et Ecodoo présentent la nouvelle gamme élargie certifiée EcocertDouce Nature et Ecodoo présentent une nouvelle gamme de produits de soin et de produits de nettoyage et d’entretien à base d’eau de source et avec des principes actifs naturels et végétaux.Dans la gamme d’Ecodoo, on trouve plus de 40 produits répartis en 8 catégories de produits : nettoyage, entretien, linge, vaisselle, désodori-sants, insecticides, papier et accessoires. Tous les produits Ecodoo sont naturels, efficaces et concentrés et of-frent un bon rendement. Ils ne sont pas testés sur des animaux. Les in-grédients sont biodégradables et parfumés aux huiles essentielles. Les méthodes de production sont écologiques et les emballages écologiques et recyclables. L’ensemble du processus et la composition sont contrôlés par Ecocert. Au total, 27 produits ont été certifiés. La marque développe aussi un système de recharge pour les magasins.

Les produits de soins personnels de Douce Nature partent des mêmes principes de base et portent le label écologique ou biologique Cosmebio. Dans la très vaste et attrayante gamme de Douce Nature, on trouve des produits de soin pour le visage, les cheveux et le corps, des produits de douche et de bain, ainsi qu’une gamme hygiène intime, des produits de soin pour bébés, du coton bio et fair trade (Bioequitable) et du savon. Il y a également une gamme présentée en conditionnements familiaux.

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12 Organic Pro - septembre 2009

Le bio dans les collectivités:

tâtonnements et succèsBioforum Wallonie œuvre depuis de nombreuses années déjà à la promotion du bio dans les grandes cuisines. La demande en matière de produits bio progresse chaque année. Et pourtant, de nombreux défis attendent encore ses partisans avant que le bio ne devienne une évidence dans les écoles, les entreprises, les hôpitaux,…

Méthodes de travail efficacesVinciane de Moffarts (Bioforum Wallonie): “Au cours des dernières années, nous avons essentiellement travaillé avec des écoles et des do-maines récréatifs wallons, ainsi qu’avec des écoles, des hôpitaux, des maisons de retraite et des crèches à Bruxelles. L’objectif principal de ces projets était de développer une bonne méthode de travail, adaptée aux caractéristiques typiques de chaque situation. Sinon cela ne fonctionne pas. Le choix de produits de saison et la collaboration avec les producteurs bio locaux constituait une priorité pour que notre dé-marche soit efficace. A l’avenir, nous souhaitons avant tout travailler à une meilleure circulation des produits bio disponibles”.

Demande importante“Aujourd’hui, nous recevons énormément de demandes pour l’ac-compagnement de ces projets. Les gens viennent vers nous et non plus l’inverse. Dans le secteur des entreprises, on note également une demande énorme en matière de repas bio. Nous sommes en contact avec la plupart des grands traiteurs belges et nous remarquons qu’ils ne tiennent pas à rater le coche. Ils travaillent aujourd’hui presque tous d’arrache-pied au développement de cette offre spécifique”.

10%“Cet enthousiasme fait plaisir à voir mais n’enlève rien à l’ampleur de la tâche qui nous attend afin de voir le bio gravir les échelons au sein des

cuisines collectives. Nous œuvrons résolument pour une présence plus importante des produits bio dans de nombreuses grandes cuisines. Notre objectif est de voir chacune d’elle posséder 10% d’ingrédients d’origine biologique. C’est un choix conscient et réfléchi. L’alternative, à savoir obtenir 100% d’ingrédients bio dans un nombre très restreint de cuisines, ne constitue une solution viable. Cela engendrerait de nombreux problèmes au niveau des coûts et pourrait même donner l’impression que le bio n’est réservé qu’aux cuisines de l’élite”.

Le secteur est confronté à de nombreux défis, dont le plus important est sans doute l’ob-tention de quantités suffisantes de produits bio pour une grande cuisine. D’autre part, le timing de livraison et la disponibilité d’emballages adéquats pour les produits bio posent parfois problème. En outre, le prix des produits bio demeure une problématique de taille. Par ailleurs, l’intégration du bio dans les hôpitaux se révèle encore plus complexe en raison des normes HACCP spécifiques qui y sont d’application”.

grafique: SPW•DGARNE

BELLE CROISSANCE POuR L’AGRICuLTuRE BIO EN WALLONIEEn juin, Bioforum présentait les chiffres de l’agriculture bio-logique en Wallonie. Le 30 avril 2009, la région comptait très exactement 759 fermes bio, ce qui représente une augmentation de 13%. En 2008, le secteur agricole biologique avait enregistré une croissance de 10% pour atteindre 32330 hectares ou 4,3% du secteur agricole wallon.

La majeure partie du secteur est constituée de prairies (27624 hectares). Le reste du classement se présente comme suit:

Grandes cultures 3879 haJachères 363 haFruits 248 haLégumes 209 haPlantes ornementales 5,17 ha

La population de bétail et de volaille bio a également augmenté en 2008. On note surtout une augmentation marquée au niveau de la volaille et du nombre de bœufs bio (+ 10% chacun).

583SUPERFICIE

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EVOLUTION DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN REGION WALLONNE

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Chef’s Corner > Belgique

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Organic Pro - septembre 2009

13

L’institut Robert Shuman (IRS) à Eupen fut l’un des tout premiers établissements scolaires à recevoir la certification ISO14001 (norme environnementale). Cela n’a rien de surprenant étant donné que l’école développe depuis une quinzaine d’années déjà une démarche globale vers le développement durable. C’est donc tout naturellement que l’Institut Robert Schuman s’est associé début 2008 au projet de Bioforum visant à introduire le bio dans les cuisines scolaires.

Par le biais de changements au niveau organisationnel, du respect de la saisonnalité des produits et d’une prédilection pour les produits bio locaux, le projet souhaite sensibiliser les élèves aux

bienfaits d’une alimentation durable provenant de l’agriculture biologique. Le projet a rencontré un grand succès. Aujourd’hui, la viande, les produits laitiers et la plupart des fruits et légumes sont issus de l’agriculture bio. Le tout sans augmentation du prix des repas. L’école propose en effet chaque repas au prix de 2 € avec chaque jour une alternative pour les végétariens.Cela ne s’est bien sur pas fait tout seul. Jean-Michel Lex, conseiller environnement de l’école, et Liliane Thomas, gestionnaire des achats cuisine, ont investi beaucoup de temps et d’énergie dans ce projet. La recherche de fournisseurs reste toujours un aspect des plus difficiles. Liliane nous confie que les débuts n’ont pas été évi-dents: volumes trop réduits (+- 80 repas/jours), difficulté de trouver des produits locaux, etc. Malgré ces obstacles, tout le monde est satisfait de l’évolution: les élèves apprécient de plus en plus les plats concoctés, le personnel de cuisine est heureux de pouvoir réellement « travailler » les produits, et les gestionnaires de l’école respectent leur budget.

CHIFFRES:Nombre de repas chauds par jour 70Nombre de sandwiches par jour 85Nombre assiettes froides ou crudités par jour 30Personnel de cuisine 1 cuisinier à temps plein 5 collaborateurs à temps partiel

LES éLèVES DE L’INSTITuT ROBERT SCHuMAN à EuPEN MANGENT CHAQUE jOUR UN REPAS BIO POUR 2 EUROS

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NOUVEAU

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14 Organic Pro - septembre 2009

BioforumLe salon pour la vie saine et l’alimentation bio a trouvé un nouvel élan avec un meilleur équilibre entre les compléments et l’alimentation bio. Pour la première fois, Bioforum sera impliqué dans l’organisa-tion qui est aux mains de Flanders Expo, Immo Events et Naredi, la Fédération Belge de l’Industrie et du Commerce des Compléments alimentaires, des Produits naturels, de Réforme et de Diététique.

La France, le pays hôteEn collaboration avec Ubifrance, un pavillon français a été créé. S’y trouveront une vingtaine d’enseignes françaises proposant de nouveaux produits pour le marché belge. Pour les organisateurs, cette approche internationale doit permettre aux visiteurs d’innover dans leur propre assortiment ou leur propre discipline. Vitasana 2009 devrait pouvoir faire découvrir près de 100 nouveaux produits et nouveaux fournisseurs à ses visiteurs.

Une organisation verteVitasana présentera aussi une exclusivité en matière de salons. On y lancera le principe « Cradle to Cradle » dans tous les aspects de l’or-ganisation. Tous les fournisseurs sont incités à travailler de manière écologique et bio. La restauration, l’imprimerie (encres et papiers) et – pour la première fois – la moquette, qui est biodégradable à 100 %, ne sont que quelques exemples qui démontrent qu’un salon peut limiter son « empreinte écologique ».

AteliersLe programme de séminaires et d’ateliers, très riche, est probable-ment la plus importante nouveauté à Vitasana qui renforce ainsi son rôle de salon professionnel pour tout les acteurs des secteurs produits bio et compléments alimentaires. Le programme est prometteur et varié :

DIMANCH 27 septeMbRe 10:30 (Néerlandais) Hoe kan een voedingssupplement op een wettelijke manier op de

Belgische markt gebracht worden? Par Solange Vynckier de Naredi 11:00 (Néerlandais) Voedingssupplementen en cosmetica: wettelijke aspecten i.v.m.

etikettering. Par Roos De Brabander de Naredi 11:30 (Français) Comment mettre d’une manière légale, un complément alimentaire

sur le marché belge? Par Solange Vynckier de Naredi 12:00 (Français) Compléments alimentaires et cosmétiques: aspects légaux concernant l’ étiquetage Par Roos De Brabander de Naredi 14:30 (Néerlandais) Aanboren van nieuwe afzetkanalen voor bio producten in de out of home markt. Par Wim Bommerez de BioForum 15:00 (Néerlandais) Bio Garantie Label en Eco Garantie Label Par Martine Van Schoorisse de BioForum 15:30 (Néerlandais) Aroma pairing: zintuiglijke beleving Par Frank Vandeale de Casa Mamounia

LUNDI 28 septeMbRe 11:00 (Néerlandais) Kruiden, meer dan geneeskracht. Par Maurice Godefridi de Vlaamse Federatie Herboristen 11:30 (Néerlandais) Aroma pairing: zintuiglijke beleving. Par Frank Vandeale de Casa Mamounia 14:00 (Néerlandais) Certificering en controles: De belangrijkste facetten voor de detailhandel en retail. Par Ingrid Harre de Integra 14:30 (Néerlandais) Duurzaam ondernemen voor bedrijven. Par Petra Tas de BioForum

Vitasana des séminaires pour mieux informer les professionnels

Les 27 et 28 septembre, Vitasana aura lieu à Flanders Expo, à Gand. Ce sera indubitablement une édition

importante. Il y aura un riche programme d’ateliers intéressants et de présentations et on consacrera pour la première fois une attention particulière à un pays hôte : la France. De plus, le dimanche midi, Vitasana accueillera le Prince Laurent et la Princesse Claire de Belgique.

Salons > Belgique

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Organic Pro - septembre 2009

1515:00 (Néerlandais)

Controles in de sector voedingssupplementen over 2008-2009: resultaten en aanbevelingen.

Par Walter Gillis de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA)

16:00 (Néerlandais/Frans) Speciaalzaak vs supermarkt: Wie wint de gunst van de bio-consument ? Par le Professor Gino Van Ossel de la Vlerick Management School

infOrmatiOns pratiquesvitasana – flanders expODimanche 27 septembre 2009, de 09h30 à 20h00Lundi 28 septembre 2009, de 09h30 à 17h30

Flanders Expo - Gand (E40, sortie 14)Maaltekouter 1, B - 9051 Gand

expOsants2 BioAgenda PlusAmigos InternationalAndechser MolkereiApi ArAqua-ViteaAsinerie du Pays des CollinesBBKBe BeneBio LifeBio LineairesBioForumBiofreshBioholisticBiosanoBiosanoBioverBiovie DirectBiovita

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16 Organic Pro - septembre 2009

Le marché du sans gluten croît chaque année d’au moins 10 %L’alimentation sans gluten est probablement la caté-gorie alimentaire qui s’est le plus développée durant ces dernières années et cette tendance se poursui-vra indubitablement dans les années à venir. Une enquête auprès des producteurs et des distribu-teurs nous a appris que la croissance annuelle pour ce rayon se situe entre 10 et 20 %. Un meilleur diagnostic de la cœliaquie et un nombre croissant de personnes qui se sentent mieux en limitant (fortement) le taux de gluten dans leur alimentation sont les principales raisons de ce développement.

Alimentation diétique > Sans gluten

Les supermarchésLe fait que davantage de consommateurs achètent des produits sans gluten n’a pas échappé aux supermarchés non plus. Ils ont donc investi dans cette catégorie. Le bureau créatif de marketing et d’innovation Market Endeavour d’Amersfoort (Pays-Bas) déve-loppe les concepts pour divers fabricants alimentaires et se charge également de la promotion et de l’importation d’aliments sans gluten pour la marque Roley’s. Avec leurs connaissances en marketing, Market Endeavour nous a semblé un parfait interlocuteur pour nous expliquer l’énorme développement de ces produits. Erik van Luyn : « Nous voyons que la distribution d’aliments sans gluten a pris beaucoup d’ampleur durant ces dernières années. Auparavant, c’était le domaine exclusif des magasins d’alimentation naturelle et diététique. Aujourd’hui, nous constatons que les supermarchés et les commerces en ligne les mettent aussi en avant. Partout, on ressent le potentiel de vente de ces produits, mais cela ne signifie pas qu’ils permettent de réaliser de grosses ventes dans les grandes surfaces. Cela reste un marché niche. « Les supermarchés créent de l’espace pour les produits sans gluten parce qu’ils ne veulent pas perdre ceux que l’on appelle les « destination shoppers ». En effet, ceux qui achè-tent leurs aliments sans gluten dans un supermarché y achèteront probablement aussi d’autres produits », explique Erik Van Luyn.

Est-ce rentable ?La catégorie n’est-elle pas trop restreinte pour être rentable pour un supermarché ? Et comment peut-elle être rentable pour les magasins d’alimentation naturelle et diététique ? Erik van Luyn : « Qu’une chose soit claire : les supermarchés pourraient gagner davantage d’argent avec d’autres produits que le rayon sans gluten. Mais ils ne veulent pas négliger ce type de clients. Sinon, à terme, ces gens pourraient déserter définitivement les supermarchés. Les magasins d’alimentation naturelle ont toujours un assortiment de sans gluten au moins aussi vaste qu’au supermarché. Mieux encore, les magasins diététiques qui se spécialisent dans le sans gluten proposent, d’après notre enquête, un assortiment encore plus vaste, parfois même jusqu’à 20 m². Nous avons calculé qu’il faut avoir 20 à 30 cœliaques parmi sa clientèle pour que l’assortiment de produits sans gluten soit rentable avec un assortiment standard. Si ce seuil est dépassé, on peut élargir cette offre et se positionner comme spécialiste ».

Pas seulement des cœliaquesCela étant, il semble que croire que seuls les cœliaques achètent des produits sans gluten soit une erreur. Erik van Luyn : « En fait, il faut voir les ventes de ces produits comme une pyramide. Le sommet de la pyramide est composé de cœliaques qui n’achètent que ce type de produits alimentaires. En dessous, il y a ceux qui ne souffrent pas de cœliaquie mais qui se méfient des glutens et mangent donc régulière-ment des produits sans gluten. À la base de la pyramide, on trouve des gens qui ne sont pas cœliaques et qui ne se méfient pas des glutens. Ils achètent ces produits parce qu’ils les trouvent attrayants au niveau de l’emballage ou qu’ils recherchent quelque chose de nouveau sur le plan alimentaire ». Ce phénomène explique aussi pourquoi l’alimenta-tion sans gluten connaît une croissance si rapide.

Les boutiques en ligneOn voit de plus en plus de boutiques en ligne sur Internet qui vendent des produits sans gluten. Certains livrent directement à domicile, tandis que d’autres s’appuient sur les magasins d’alimentation naturelle comme relais. Selon Erik van Luyn, ils obtiennent de bons résultats aux Pays-Bas et on ne peut plus faire sans eux sur le marché. « Les boutiques en ligne conquièrent leur place sur le marché. La catégorie du sans gluten est tellement dynamique que les lieux de vente se multiplient : magasins d’alimentation naturelle, supermar-chés, petits marchés de produits sans gluten et boutiques en ligne. Ceux qui se développent le plus vite sont les boutiques en ligne, tandis que les marchés de produits sans gluten connaissent la croissance la plus lente ». Pour les magasins d’alimentation naturelle, il s’agit de répondre de manière adéquate à cette évolution, explique Erik van Luyn. « En tant que magasin d’alimentation naturelle, on pourrait lancer une boutique en ligne d’alimentation sans gluten. On a déjà un certain stock, que l’on peut compléter au moyen d’une vaste gamme que l’on place en magasin ou que l’on commande en flux tendu sur demande du client. Cela peut améliorer l’efficacité ».

Développement de nouveaux produitsCela fait de nombreuses années qu’Erik van Luyn suit l’évolution du marché et il a constaté que ce dernier s’élargit et que les fabricants font des progrès au niveau du goût et du caractère nutritif. « Aupa-ravant, il suffisait de produire quelque chose qui ne contenait pas de gluten. Aujourd’hui, on veut offrir plus de praticité et de goût aux

ii. Les gens qui n’ont pas de raisons médicales pour manger sans gluten mais qui se méfient du gluten et qui veulent en réduire leur consommation.

iii. Les consommateurs qui n’ont pas de raisons de manger sans glutens mais qui sont attirés par l’emballage ou qui recherchent quelque chose de nouveau.

i. Les cœliaques ou autres patients qui achètent des produits sans gluten sur prescription du médecin.

WIE kOOPT ER GLUENvRIjE vOEDING?

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Organic Pro - septembre 2009

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consommateurs. A long terme, la vie des cœliaques deviendra aussi beaucoup plus facile. L’assortiment devient plus vaste et la qualité meilleure. Ainsi, toute la famille pourra passer au sans gluten parce que le goût est bon. Certains produits arrivent déjà à concurrencer le goût de certains produits équivalents avec gluten. Il s’agit d’une excel-lente nouvelle. Je conseille aussi aux commerçants de faire goûter des produits goûteux et sans gluten en magasin. Ainsi, on augmente auto-matiquement le potentiel de sa catégorie de produits sans glutens ».

« La plupart des cœliaques et des gens qui mangent sans glutens peuvent aussi découvrir de plus en plus de nouveaux produits et ils le font donc avec plaisir. Ce n’est que du côté des mélanges à pain que nous constatons que les gens restent sur les anciens produits. Cela a surtout à voir avec la complexité du processus de cuisson. Quand on sait comment on peut obtenir le meilleur pain à partir d’un mélange, on n’a pas très envie de changer de produit. Et il faut généralement quelques tentatives avant que l’on soit habitué à un nouveau mélange à pain ».

Bio et sans glutenLe rayon du sans gluten et des autres produits diététiques a long-temps été une enclave non bio dans les magasins bio. De nos jours, de plus en plus de producteurs offrent aussi de la nourriture sans gluten bio. Cela se fait surtout à la demande des commerçants, nous explique van Luyn. « Les magasins bio ont forcément une préférence pour le bio et cela les dérangeait toujours que leur assortiment contienne

une catégorie de produits non bio. C’est grâce à la forte pression de ce secteur, que l’assortiment a été considérablement élargi ».Il y a aussi d’autres arguments très convaincants pour produire de la nourriture sans gluten bio : le bio garantit que la nourriture ne contient pas d’additifs qui pourraient compromettre encore davantage l’immunité dans l’intestin, il est plus nutritif et il met plus l’accent sur la santé et l’équilibre. Pourtant, van Luyn pense que l’assortiment bio restera une niche dans le rayon sans gluten : « Je préfèrerais qu’il en soit autrement, mais seule une petite fraction des cœliaques achètent du bio. De plus, ce n’est pas évident pour les producteurs de tout produire sans gluten et bio, vu la disponibilité limitée des ingrédients bio. Et puis il y a aussi le prix : la nourriture sans gluten est déjà coûteuse et les ingrédients bio la rendent encore un peu plus chère ».

Le prixLe prix est effectivement le plus grand handicap, surtout chez les cœliaques qui, presque partout au monde, bénéficient d’une prise en charge insuffisante de la part des assurances-maladie. C’est surtout du côté de la baisse des prix engendrée par une économie d’échelle qu’il faut espérer. D’autre part, les précautions lors de la production de produits sans gluten, les ingrédients plus chers et les nombreuses étapes intermédiaires entre le producteur et le consommateur de produits sans gluten feront toujours que le prix sera plus élevé que celui de l’alimentation conventionnelle.

«Il semble que croire que seuls les cœliaques achètent des produits sans gluten soit une erreur.»

On ne dispose que de très peu de chiffres concernant l’ampleur du marché des produits sans gluten. Il s’agit surtout d’estimations. En France, le marché représenterait au moins 20 millions d’euros. L’année dernière, un groupe de travail de l’université néerlandaise

de Wageningen a étudié la chaîne des produits sans gluten en Hollande et a communiqué dans son dossier que le marché de 2003 pouvait être estimé à 9 millions d’euros. Entre-temps, il aurait quasiment doublé et pèserait 18 millions d’euros.

les chiffres du marché : plus De 20 millions D’euros en france et 18 millions D’euros aux pays-bas

Glutenvrije producten zijn ruim beschikbaar in de Verenigde Staten. Hier zien we de glutenvrije cakes van coffeeshop keten Starbucks

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Alimentation diétique > Sans gluten

Le sans gluten:les attentes sont élevées...Bien que les ventes d’alimentation sans gluten ne soient pas uniquement liées à la cœliaquie, cette maladie reste la raison principale d’acheter ces produits. Nous allons ici examiner cette maladie, les végétaux avec ou sans gluten, la nouvelle norme selon le Codex Alimentarius et l’importance d’une alimentation sans gluten nutritive.

La cœliaquie a longtemps été considérée comme une maladie rare, mais elle est plus fréquente qu’on le pense. C’est une maladie auto-immune et inflammatoire qui est causée par l’ingestion de glutens. Les glutens sont un type de protéines que l’on retrouve dans de nombreuses céréales. La maladie est caractérisée par une affection de la muqueuse des intestins et une mauvaise absorption des substances nutritives, ce qui cause toutes sortes de troubles au niveau du méta-bolisme et de la digestion et – plus rarement – l’apparition de cancers. Les symptômes disparaissent avec un régime sans gluten.Les glutens sont des protéines que l’on retrouve dans certaines céréales (blé, seigle, orge) et qui causent une réaction inflammatoire

(comme une allergie) chez les cœliaques, impliquant des anticorps contre les cellules de la muqueuse de l’intestin grêle. La cœliaquie est plus fréquente chez les personnes qui ont une prédisposition géné-tique. Un parent du premier degré d’un cœliaque (enfant, père, mère, frère, sœur) a un risque de 10 % d’avoir la maladie.

1 pour cent ?Au fil des années, les estimations concernant le nombre de cas de cœliaquie augmentent. Il y a vingt ans, on estimait qu’une per-sonne sur 2000 avait la maladie. Hélas, ces chiffres étaient basés sur le nombre de patients chez qui on diagnostiquait la maladie. Aujourd’hui, selon certaines estimations, 1 personne sur 100 serait atteinte.

Codex AlimentariusMalheureusement, il ne suffit pas pour les cœliaques d’éviter la nour-riture sans gluten. Prenons p. ex. les corn flakes… On pourrait croire que les flocons de maïs sont (de nature) exempts de glutens, mais les choses ne sont pas aussi simples. En effet, lors de leur production, on utilise une levure qui contient des glutens, ce qui entraîne un taux de 600 mg de glutens par kg de corn flakes.

La plupart des patients sont très sensibles aux glutens, même en quantité minimale. Voilà pourquoi il existe une norme et un logo pour les produits sans gluten. L’année dernière, le Codex Alimentarius (la norme alimentaire de l’Organisation Mondiale de la Santé) a publié de nouvelles normes concernant l’alimentation sans gluten. En Europe, on applique la norme des 20 parts par million (soit 20 mg par kg de produit fini). Les produits alimentaires qui se trouvent sous cette norme peu-vent être vendus comme « sans gluten », indépendamment du fait qu’ils soient à base d’ingrédients sans ou avec glutens (mais filtrés pour les éliminer). Les produits contenant entre 21 et 100 mg de glutens par kg porteront à l’avenir le terme pauvre en glutens (‘Very low Gluten’). Cette norme n’est pas encore en vigueur. La législation (européenne) se fait encore attendre : son instauration n’est pas attendue avant 2012. Entre-temps, c’est la norme des 200 ppm qui reste en vigueur.

LA NOuRRITuRE NATuRELLEMENT EXEMPTE DE GLUTENRiz, maïs, sarrasin, amarante (kiwicha), millet, sorgho, teff, quinoa, soja, kuzu et pois chiches. Les liants naturellement exempts de gluten sont : la fécule de pommes de terre, le tapioca (cassave), l’arrowroot, l’agar-agar (E406), la farine ou la gomme de guar (E412), la farine de caroube (E410), la gélatine (E485), la farine de châtaignes, la pectine (E440), le sagou et la gomme de xanthane (E415).

ALIMENTATION CONTENANT DES GLUTENSBlé, avoine, seigle, orge, épeautre, kamut, triticale (croisement entre le blé et le seigle), couscous, boulgour, seitan, orge (perlé ou mondé), farine de seigle, malt, sirop de malt.

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Alimentation diétique > Sans gluten

Des alternatives nutritives et moins traditionnellesVu que certains aliments traditionnellement exempts de glutens sont très riches en amidon et contiennent parfois trop peu d’autres substances nutritives, on se tourne de plus en plus vers des céréales et graminées moins connues qui offrent une alternative goûteuse et particulièrement nourrissante. C’est le cas du quinoa (voir page 26), du fonio, du teff et de l’amarante.

Le fonio est une graminée surtout cultivée en Afrique de l’Ouest, très nourrissant et plus sain que le couscous. De plus, il peut être produit sur une terre très pauvre et se conserve très longtemps. Les graines sont si petites qu’on les confond facilement avec du sable. Dans le Nord Sahara, du fait que les grains de sable sont présents en abon-dance, arriver à nettoyer entièrement le fonio et le séparer du sable est un véritable défi. Les femmes qui font ce travail à la main ont besoin d’environ une heure par kg de fonio. Le fonio s’utilise très facilement dans diverses préparations.

Aussi bien l’amarante que le quinoa sont des graminées annuelles. Le quinoa est apparenté à l’arroche, aux épinards et aux betteraves. L’amarante et le quinoa sont appelés des pseudo-céréales. Les pro-téines dans le grain d’amarante ont une teneur élevée en lysine, mais aussi en magnésium, en phosphore, en potassium, en zinc et en vi-tamines B et E. Le contenu en lysine dans le grain peut être comparé au soja (comparable aux protéines dans le lait). L’amarante contient 3 fois plus de cellulose et 5 fois plus de fer que le blé et 2 fois plus de calcium que le lait.

Le teff est une graminée annuelle. C’est une céréale qui produit 10 à 20 pousses portant des brins de 60 à 80 cm de haut avec une fleur/panicule au bout. La plante atteint une hauteur maximale de 1,6 m.

L’amarante

Le fonio

Le teff

Comme le fonio, les grains sont aussi petits que des grains de sable, ce qui complique leur nettoyage. Le teff est particulièrement nourrissant (il combat la sensation de faim), est plein de fibres et de nutriments comme le fer, le calcium, le magnésium et le zinc. En raison du faible taux d’acide phytique du teff, ses minéraux, son calcium et son fer sont mieux absorbés. Le teff provient à l’origine d’Éthiopie. Là-bas, la farine de teff est utilisée pour fabriquer l’injera (une sorte de pain/crêpe). Pour en améliorer le goût et la facilité de cuisson, les Éthio-piens y ajoutent du fenugrec.

Le quinoa

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Alimentation diétique > Sans gluten

Le gluten: un problème sous-estimé?

Tout le monde sait que le gluten est proscrit pour les cœliaques. Mais peu à peu, on découvre que le gluten joue un rôle néfaste dans d’autres troubles comme sur les symptômes de l’ADD, de l’ADHD et de l’autisme et aussi dans le cadre de plusieurs autres pathologies.

Les ondes cérébralesL’ADD (Attention Deficit Disorder) et l’ADHD (Attention Deficit/Hyperactivity Disorder) sont des maladies congénitales qui se manifestent par une diminution de l’attention, des difficultés à se concentrer, la dépression, l’anxiété et des problèmes comportemen-taux. Généralement, ces maladies sont traitées de manière sympto-matique au moyen de Rilatine et de thérapie comportementale. Les patients souffrant de TSA (Troubles du Spectre Autistique) souffrent d’une forme d’autisme caractérisée par des problèmes de contact social, de communication, de tolérance au stress et aux stimuli (réaction exagérée) et aux changements dans leur environnement. En l’absence de médicaments pour les traiter, les autistes sont suivis par un thérapeute.Dans tous ces troubles, il est question d’une activité déviante des ondes cérébrales. Ces déviations sont un résultat de dérèglements biologiques sous-jacents et de facteurs environnementaux. Durant des années, ces facteurs ont été négligés dans la médecine classique et les patients ne recevaient que des médicaments qui atténuaient les symptômes. Aujourd’hui, les patients d’Amérique du Nord et d’Australie chez qui on diagnostique la maladie reçoivent un livre de cuisine contenant des recettes sans gluten et sans caséine. On a en effet découvert que les ondes cérébrales peuvent être normalisées en agissant sur les causes de leurs déséquilibres. Et le gluten joue un rôle primordial dans ce cadre.

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Organic Pro - septembre 2009

23Enzymes

Les enzymes sont des protéines qui transforment nos subs-tances nutritives en molécules utilisables. Elles sont impliquées

dans la production de neurotransmetteurs (dopamine et séroto-nine), détoxifient et produisent de la bio-énergie (ATP). Les enzymes sont donc d’une importance capitale pour une vie saine et énergique. Ce sont aussi les enzymes qui dégradent les substances étrangères au corps (exorphines). Un patient souffrant d’ADD, d’ADHD ou de TSA a, de nature, des difficultés à dégrader les exorphines à cause d’erreurs dans l’ADN du système immunitaire et il doit donc faire attention aux substances étrangères avec lesquelles il entre en contact. Chez ces patients, le problème est que les substances étrangères dérangent le fonctionnement des béta-endorphines. Cette substance de signali-sation, qui est active dans le cerveau (neurotransmetteurs) et dans le sang (hormones), régule le traitement du stress et des stimuli, la modulation de la douleur et le traitement de la peur, du danger et de la pression psychologique. La mauvaise dégradation des exorphines chez ces patients entraîne une perturbation de la fixation des béta-endorphines et la production de dopamine est menacée. Les patients ont une sensation de détachement (social et intime), ressentent des difficultés à interpréter et un manque de motivation, tendent aux addictions et au report, recherchent des sensations fortes pour stimuler la dopamine et rencontrent des problèmes immunitaires.

Le régime par éliminationLe problème avec les exorphines est renforcé par la consommation de gluten. Les glutens sont des substances nutritives très complexes qui ont besoin de toute une série d’enzymes pour être dégradées. S’il y a un problème avec une de ces enzymes, comme dans le cas des patients souffrant d’ADD, d’ADHD et de TSA, les exorphines dans les glutens ne sont pas dégradées. Les exorphines prennent la place des béta-endorphines sur les récepteurs et le corps fabrique trop peu de dopamine. Il est clair que la consommation de gluten n’est pas la cause du trouble, toutefois elle en accentue les symptômes. Néan-moins, cela pose moins de problèmes aux patients qui ont un système immunitaire performant, car les attaques des exorphines sont maîtri-sées et les enzymes telles que la béta-endorphine peuvent simplement faire leur travail. Pour donner l’occasion au corps de se rétablir, on conseille de ne plus manger de glutens durant 6 mois à 2 ans, jusqu’à ce que le corps ait éliminé les exorphines existantes et qu’il soit à même de transformer les exorphines présentes dans les glutens. De plus, il faut soutenir la détoxification. Le régime d’élimination exige que d’autres substances nutritives (comme le lait et, dans certains cas, le soja) soient évitées. Ce qui pose problème dans les produits lai-

Deze patiënten hebben problemen met de afbraak van lichaamsvreemde stoffen. Daardoor wordt de normale werking van bèta-endorfinen verstoort. Het gevolg is een sterk verminderde vrijgave van dopamine. Dat leidt dan weer tot onthechting, gebrek aan zingeving en motivatie, neigt tot verslavingen en uitstelgedrag…

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tiers, c’est la caséine, une protéine du lait. En comparaison avec le lait humain, le lait d’origine animale ou le lait de vache contient jusqu’à 10 fois plus de caséine.

DétoxificationLa détoxification naturelle se fait normalement en 2 phases. La première phase se passe dans le foie. Diverses enzymes neutralisent une grande partie des substances nocives. Ensuite, celles qui restent sont transformées ultérieurement et sécrétées via les reins et la vésicule biliaire. Si les toxines sont mal dégradées durant la première phase, des radicaux libres sont produits (stress oxydatif) et ceux-ci attaquent les cellules et les liaisons saines et causent entre autres le cancer. Les résidus dégradés doivent aussi être rendus hydrosolubles par des enzymes pour être sécrétés par la vésicule biliaire et les reins. De nature, les glutens ne sont pas hydrosolubles ; les enzymes doivent donc pouvoir faire leur travail et neutraliser les toxines présentes dans les glutens.

La différence avec la cœliaquieLes problèmes avec les glutens en cas d’ADD, d’ADHD et de TSA d’une part et de cœliaquie d’autre part sont similaires. Le fonctionnement réduit, ou parfois bloqué, des enzymes se chargeant de la dégradation des glutens est le cœur du problème. Chez les patients souffrant de cœliaquie, c’est un autre élément dans l’hypersensibilité aux glutens qui est impliqué. Comme pour d’autres maladies auto-immunes, le corps va utiliser les anticorps (en l’occurrence, les glutens) contre ses propres tissus (la paroi intestinale).

Différentes réactionsLa recherche scientifique a démontré que les glutens jouent un rôle néfaste dans le cas d’environ 300 autres troubles. Ces dernières décennies, nous nous sommes tous mis absorber davantage de glutens, ce qui fait que l’on dépasse plus rapidement la valeur seuil pour les métaboliser. La proportion dans les variétés de blé actuelles a quintuplé durant ce dernier siècle (résultant des efforts pour améliorer la panification). De plus, on peut souffrir d’une ataxie au

gluten, qui entraîne des troubles de la mobilité et de l’équilibre lorsqu’on en ingère.On dit que le candida (une levure pouvant causer des mycoses) est le précurseur d’une hypersensibilité aux glutens et donc également de la cœliaquie. Les problèmes de transformation des glutens nuisent aussi à l’absorption de la vitamine B-12. Les œdèmes ou rétentions d’eau, où l’eau s’accumule dans les tissus situés autour des yeux, de la bouche, des chevilles, des jambes et du ventre, seraient le résultat d’une longue intolérance au glutens, généralement chez les personnes de plus de 30 ans. On a aussi constaté qu’un régime sans gluten aide aussi les patients souffrant de psoriasis.

Cet article a été réalisé grâce à la collaboration de Lucas Flamend, l’ inspirateur de De Poort/Brain Q, thérapie intégrée qEEG à Lierre (www.de-poort.be)

Uit wetenschappelijk onderzoek blijkt dat gluten bij ongeveer 300 andere aandoeningen eveneens een negatieve rol spelen.

Alimentation diétique > Sans gluten

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Organic Pro - septembre 2009

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noglutétoffe sa gamme et propose des produits de boulangerieDepuis de plusieurs années déjà, le boucher Pascal Depuydt de Noglut s’attache à la problématique des allergies et des intolérances. Via le site web de Noglut, les personnes concernées peuvent acheter de la charcuterie adéquate qu’elles peuvent consommer en toute sécurité, l’esprit tranquille. Aujourd’hui, l’assortiment accueille également une vaste gamme de produits de boulangerie sans gluten, vendus à des prix avantageux. Noglut est à la recherche de magasins spécialisés qui s’engageront à promouvoir et distribuer ces produits dans leur région.

La société Noglut fut fondée il y a plusieurs années par Pascal De Puyt, boucher à Ypres, après que l’une de ses collaboratrices l’ait informé de son intolérance au gluten. Cet entrepreneur et propriétaire d’une ferme en Mazurie – une réserve naturelle polonaise – consacrée à l’élevage de vaches et de porcs destinés à son commerce de boucherie a rapidement saisi l’ampleur de cette problématique. Il s’est dès lors attelé à la mise sur pied d’une gamme

complète de produits de boucherie répondant aux exigences de quasiment toutes les intolérances alimentaires. La «Charcuterie Noglut « était née.

Mix pour pain supérieurPascal est charcutier de profes-sion, mais il est également petit-fils de boulanger et s’est toujours intéressé au secteur. Cette expérience lui a permis de mettre au point un mix pour pain blanc aux fibres, sans gluten (moins de 20 ppm de gluten, 18,6 ppm selon le test Elisa pour être précis), sans œufs, ni soja, ni lactose ni protéines de lait de vache (sans caséine).Pascal Depuydt: “La grande différence avec d’autres farines, c’est que notre mix donne un pain très semblable au pain ordinaire

contenant du gluten. La pâte doit être pétrie énergiquement et pré-sente une bonne élasticité. La levée de la pâte et sa cuisson peuvent se faire dans une machine à pain ou de façon traditionnelle. Le goût du pain sans gluten Noglut est équivalent à celui du pain du boulanger. Il est savoureux et léger, présente une mie serrée et une jolie couleur, et ne sèche pas vite. Après quelques jours, il est encore moelleux et facile à couper. La farine a été élaborée sans  céréales génétiquement modifiées, sans conservateurs et sans produit antifongique pour un pain savoureux et sain, sans gluten, ni œufs, ni soja, ni lait.Le mix pour pain blanc Noglut est en outre polyvalent et peut être utilisé pour la préparation de sauces, crêpes, pâtes à pizza, sand-wiches, pistolets, pâte brisée,… ”

Prix planchersNoglut se distingue par la qualité de son produit mais également par son prix, quasiment équivalent à celui d’un pain classique avec gluten. Le mix pour pain Noglut coûte près de la moitié du prix des produits habituellement proposés dans cette catégorie. Et ce n’est pas terminé. Dans les mois à venir, Noglut lancera sur le marché un tout nouvel as-

sortiment de produits de boulangerie: cinq types de mix pour pain, des biscuits pour enfants, des pralines, du pain d’épice, du pain, des pâtes, du muesli, des honey pops, de la chapelure et même des hosties.Par ailleurs, Noglut assure la distribution sur le marché du Benelux des produits d’Haco Suisse, une entreprise spécialisée dans les soupes et sauces instantanées sans gluten et autres allergènes. Noglut lance également un assortiment de chips sains à base de pommes, de carottes et de tomates. Chaque sachet contient 2 pommes ou 3 tomates ou 3 carottes pour un encas santé sans allergènes.

La distribution confiée à des spécialistesPour la distribution de ses produits, Noglut fait appel aux meilleurs magasins spécialisés prêts à représenter la marque avec zèle et à en vanter les bienfaits auprès de leurs clients. Cette gamme de produits de qualité leur apporte la garantie de savoureux produits à des prix avantageux, ce qui constitue un atout de taille étant l’attention accor-dée aux prix par les patients souffrant de coeliakie. Noglut privilégie une distribution exclusive avec protection régionale et offre d’inté-ressantes marges sur ses produits. Les candidats intéressés peuvent contacter Pascal Depuydt.

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26 Organic Pro - septembre 2009

Le monde découvre l’or Inca:le QuinoaSi les conquistadores espagnols étaient parvenus à leurs fins, la culture du quinoa aurait peut-être disparu. Cette céréale très cultivée durant le règne des Incas et faisant partie intégrante de leur alimentation de base a énormément souffert des conséquences de la colonisation. A l’heure actuelle, le quinoa enregistre une popularité galopante à l’échelle mondiale et voit ses valeurs nutritives de plus en plus reconnues. De plus, le quinoa ne contient pas de gluten.

Alimentation diétique > Sans gluten

Les Indiens cultivent le quinoa (Chenopodium quinoa Willd.) depuis plus de 5000 ans. Les graines sont utilisées comme céréale, bien qu’il ne s’agisse pas réellement d’une céréale. Elles servent essentiellement à la préparation de pain ou de purée. La plante atteint une hauteur d’un à trois mètres et son cycle de croissance dure entre 120 et 160 jours. Le quinoa pousse sur les hauts plateaux d’Amérique du Sud, dans un climat sec et froid. Il ne né-cessite pas un travail intensif du sol pour obtenir une bonne récolte. Il résiste bien aux gelées nocturnes et peut se développer dans un sol pauvre. Les semailles se déroulent en octobre et la récole débute en mai. Les semailles exigent un travail du sol et éventuellement un fumage aux excréments de lama. On procède ensuite au labour, creusant des sillons d’un mètre de large où l’on sème une dizaine de graines de quinoa par mètre. L’humidité du sol suffit à faire germer les graines, des précipitations ou une irrigation supplémentaire ne sont (heureusement) pas nécessaires. En principe, la culture du quinoa n’est possible que sur les hauts plateaux des Andes.

Lors de leur conquête des territoires sud-américains, les colons espagnols ont interdit la culture et l’utilisation du quinoa car ils pensaient que les Indiens en tiraient une puissance particulière. En conséquence, le quinoa n’était plus cultivé que sur les plus hauts plateaux des Andes et dans les régions les plus reculées. C’est uniquement grâce à la ténacité de ces Indiens et à la résistance de la

plante que nous connaissons aujourd’hui encore les bienfaits de cette plante. La ‘variété originelle’ ne se cultive que dans le microclimat particulier de la Cordillère des Andes. En raison de la valeur nutritive exceptionnelle du quinoa, d’autres variétés exigeant des conditions climatiques moins spécifiques sont également cultivées en Amérique et au Canada.

Terres des AndesDans les années ’50, la culture du quinoa, tout comme d’autres cultures indigènes des Andes, a essuyé un autre revers. Les autorités ont avidement accepté les montagnes de blé que les Américains leur vendaient « pour une bouchée de pain ». Cette arrivée massive a entraîné un changement drastique dans les habitudes alimentaires de la population et la culture du quinoa est peu à peu tombée dans l’ou-bli. Ce n’est que dans les années ’80 qu’elle a connu un nouvel essor, conséquence de l’intérêt pour la céréale en Europe et aux Etats-Unis. Les organisations de commerce équitable et les distributeurs bio ont progressivement rendu au quinoa ses lettres de noblesse. La remise en place de la culture est donc un grand succès pour ces deux secteurs. A l’heure actuelle, le prix du quinoa a fortement augmenté et avec lui la prospérité des coopératives sud-américaines de commerce équitable. Ainsi, cette culture a véritablement contribué à améliorer le niveau de vie de la campagne Bolivienne, ralentissant progressivement l’exode rural. Aujourd’hui, il faut convaincre les agriculteurs et leurs coopératives d’utiliser ces revenus supplémentaires de manière utile et d’investir durablement dans le développement et le progrès du pays – ce qui n’est pas toujours facile, d’après les spécialistes.

BioLa culture du quinoa au Pérou, en Equateur et en Bolivie est plutôt vulnérable, étant donné que l’épaisseur de la couche de sol fertile dans ces régions ne dépasse pas 60 cm. Une culture intensive risque de rendre les hauts plateaux infertiles par érosion

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du sol. Ici plus qu’ailleurs encore, la culture biologique revêt une importance cruciale. Avec la hausse des prix enregistrée sur

le marché mondial, la culture du quinoa est une importante source de revenus pour les populations locales mais à de telles altitudes

et avec les moyens limités dont ces pays disposent, cela représente également un travail manuel éreintant.

TransformationA la récolte, les plantes de quinoa sont fauchées avant d’être empilées et mises à sécher. Ensuite, on procède à un battage artisanal en piéti-nant les épis ou en les frottant les uns contre les autres. Durant la transformation, l’amertume de la plante est neutralisée et le fer libéré. Le quinoa contient en effet un facteur freinant cette libé-ration: le phytate. En faisant germer, tremper et fermenter le quinoa, la molécule de phytate se brise, ce qui augmente la biodisponibilité du fer. La fermentation permet d’obtenir le meilleur résultat (97-98% d’hydrolyse du phytate). Pour régler le problème de l’amertume, on procède au retrait des saponines. Il s’agit de glycosides conférant un goût amer aux plantes et dont certains peuvent être toxiques. On les trouve essentiellement dans l’enveloppe de la graine. On peut éliminer les saponines en retirant mécaniquement cette enveloppe ou en rinçant les graines à l’eau. Cette dernière méthode est la plus efficace, car elle permet d’éliminer aussi les saponines se trouvant dans la chair de la graine.

Quinoa RealIl existe plus de 17 variétés de quinoa. La variété la plus demandée se nomme Quinoa Real. Et à raison, car elle surpasse la plupart des autres variétés (qui sont par ailleurs issues du Real) en matière de propriétés nutritives. Le quinoa rouge équivaut presque au Real au niveau de la valeur nutritive. Cette variété se distingue par sa couleur rouge, sa structure un peu plus serrée et sa saveur plus ‘rustique’. Parmi les autres variétés, on peut également citer le quinoa dulce, dont les graines sont plus petites et qui apporte une valeur nutritive un peu moins élevée.

ALIMENTATION DE QUALITÉOutre son goût, le succès de cette petite graine s’explique surtout par sa qualité nutritive. Le quinoa est une excellente source de protéines végétales car il contient les huit aminoacides indispen-sables à une bonne alimentation. 12 à

18% des calories contenues sont des protéines. Le Quinoa est également riches en vitamines diverses et en minéraux. Il contient la quantité optimale de magnésium, phosphore, fer, acide folique et manganèse. Malgré sa grande valeur nutritive, il se

digère très facilement, ce qui en fait un ingrédient parfait pour un régime sportif. Le quinoa présente un index glycémique bas (35). Il s’agit en outre d’un aliment alcalinisant, une alterna-tive bienvenue aux aliments acidifiants composant la majeure partie de l’alimentation moderne.De plus, il ne contient pas de gluten et se prépare rapidement (10 à 15 minutes).

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28 Organic Pro - septembre 2009

Cosmétiques bio des nouveaux lieux de vente dédiésAvec 35% de croissance depuis 5 ans, le secteur de la cosmétique bio dans son ensemble évolue très vite. Au départ uniquement présents sur les linéaires des magasins bio, les cosmétiques bio sont aujourd’hui installés en grandes surfaces y compris discounters, parfumeries, pharmacies, parapharmacies, sur des sites internet spécialisés. Et depuis peu, un nouveau type de magasins est en train d’apparaître en France, entièrement dédié à la cosmétique bio.

Biooti à St Lizier : permettre au client de tester les produitsCe qui surprend beaucoup, c’est de voir que l’offre dans ce domaine puisse être suffisamment importante pour garnir un point de vente de 150m2. Pourtant c’est chose faite chez Biooti à St Lizier dans l’Ariège qui a ouvert ses portes en avril dernier à l’initiative du groupe de distribution ariégeois Unimag Fauré qui gère par ailleurs, les magasins Leader Price, Foirfouille et But dans la région. Pourtant, Céline Portet, la responsable, assure qu’il lui a fallu faire des choix pour composer son offre de 2000 références, toutes dûment certifiées Cosmébio, BDIH ou encore Demeter ou Nature et Progrès. Car les fabricants sont très créatifs (200 références nouvelles en 2008) : les grands groupes s’y mettent et des marques inconnues apparaîssent.

Aussi, Céline Portet, qui connaît ce domaine depuis récemment, a, pour démarrer, opté tout simplement pour les marques connues et installées dans le paysage depuis longtemps : Melvita, Weleda, Phyt’s, Lavéra, Cattier, Logona, Nattessance, … En plus, elle a composé un es-pace « Maman et bébé bio » très complet avec produits cosmétiques, de soin, de bien-être et d’alimentation. Les habitués de ces grandes marques bio sont bien sûr au rendez-vous dont certains, qui s’étaient résignés à commander régulièrement sur internet leur produits préférés, car ils restaient impossibles à trouver dans la région. L’avantage du magasin, c’est qu’on peut tester sur place, se faire conseiller et emporter des échantillons. Or, les connais-seurs ne sont qu’une partie de la clientèle de Biooti. Pour les autres, elle passe beaucoup de temps à faire du conseil car nombreuses sont les personnes novices qui viennent pour des raisons d’allergie. « Par exemple, cet été, il y a eu beaucoup de problèmes de peau liés au soleil. Je propose au client de tester d’abord différentes crèmes avec des échantillons avant d’opter pour une en particulier car on ne connaît jamais complètement les effets des produits naturels » explique Céline qui cherche à mettre ses clients en confiance. « Souvent les personnes ont l’habitude d’utiliser une crème très bon marché traditionnelle alors que nos crèmes bio peuvent coûter jusqu’à plus de 50€. Il faut donc que la crème choisie soit bien adaptée pour eux et ne les déçoivent pas » Par ailleurs, pour un même usage, par ex une crème de jour, les marques proposées peuvent avoir des composi-tions très différentes et cela fait varier beaucoup le prix. Toutes ces informations sont à donner au client pour lui permettre de choisir.

Cosmetique > France

Biooti - St Lizier

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Dans ce secteur, les labels bio, tous créés par des groupes de fabricants permettent seulement de faire un premier tri. Ils

recouvrent finalement une palette assez large de qualités. Pour comparer les produits, il faut aller beaucoup plus loin, voir chacun

des ingrédients et les principes actifs présents. En plus d’assister aux formations que proposent tous les laboratoires, c’est sur internet qu’il faut s’informer pour pouvoir faire vivre un magasin de produits cosmétiques bio.

Bioté à Nantes : mettre l’accent sur le lien beauté santéC’est aussi l’analyse de Philippe Couvreur à Nantes. De son côté avec son épouse Marjorie, il a créé Bioté, un point de vente dédié aux cos-métiques bio dans une rue commerçante du centre ville en novembre 2007. Il procède de la même manière pour sélectionner son offre. Sans être extrémistes du bio, tous deux sont fervents consommateurs bio depuis longtemps et Marjorie est naturopathe. S’agissant de cosmétiques, dans les coop bio, ils les trouvaient trop noyés au milieu de l’alimentaire et ne bénéficiant pas assez de conseils appropriés. Après une visite au salon Vivaness à Nüremberg qui leur a permis de soumettre leur projet aux fournisseurs potentiels, ils se sont lancés. Pour leur point de vente d’une superficie de 40m2, Philippe et Marjorie Couvreur ont opté pour un cadre agréable et une approche écologique : peintures naturelles, lumière du jour, parquets en bois, pas de climatisation, ardoises…, une signalétique et un système de présentation le plus clair possible. Pour la sélection des produits, comme chez Biooti, c’est d’abord les marques bio qui existent depuis longtemps que Bioté met en avant. « Il s’agit de donner une visibilité à des fabricants qui ont cru à la cosmétique naturelle bien avant que la mode arrive » explique Philippe Couvreur. Ensuite, la sélection est faite en privilégiant la meilleure qualité de produits et aussi l’engagement écologique du fabricant. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit d’attirer là, les clientes (car c’est encore à 95% un public féminin) qui ont l’habitude de fréquenter les grandes parfu-meries. Chez Bioté, l’argumen-taire conseil est très différent puisque la beauté est toujours associée à la santé. « il faut faire comprendre que c’est un tout : que l’alimentation est la 1ère nourriture de la beauté et qu’ensuite, consommer de la cos-métique naturelle et bio est plus intéressant et moins dangereux » explique Philippe Couvreur qui reconnaît que ce message n’est pas toujours facile à faire passer. Car sa clientèle n’est pas non plus forcément composée de consom-mateurs bio. Il distingue 3 types de clients : les soixante huitards qui sont un peu suspicieux face à un magasin « trop propre », les

novices qui ont encore beaucoup d’a priori sur ces produits bio qu’ils supposent peu performants et entre les deux, toute la clientèle qui veut s’informer. Contrairement au secteur classique où il y a énormé-ment de communication dans les magazines féminins, les fabricants bio n’ont pas de budget publicité très importants et ne luttent pas à armes égales. Ainsi, chez Bioté, les personnes n’arrivent pas avec un nom de marque en tête. Avant de vendre un premier produit, il faut donc expliquer, convaincre et conseiller. En principe, une nouvelle venue au magasin commence avec une crème de jour pour essayer. Puis, si elle est satisfaite elle reviendra prendre la crème contour des yeux, la lotion, le gommage … toujours dans la même marque. D’où l’importance d’avoir des gammes très larges de produits.

Un bilan encourageantChez Biooti, il est encore trop tôt pour faire un bilan. Mais les résultats des premiers mois sont intéressants. Ils permettent déjà d’envisager sérieusement de reproduire le concept dans d’autres villes du sud-ouest sous forme de franchise, surtout que le pouvoir d’achat et le potentiel de clientèle à St Lizier n’est pas le plus porteur de la région bien que la sensibilité à l’écologie soit forte. Chez Bioté, la première année s’est bien passée mais la seconde a été celle de la crise que l’on connaît. La cosmétique est un budget facile à amputer, le panier moyen a donc diminué depuis mai. Ainsi, les résul-tats sont légèrement moins bons que prévus mais Philippe Couvreur reste confiant car ils sont loin d’être catastrophiques et le marché est dynamique.

www.biooti.frwww.biote-labeautebio.com

Bioté - Nantes

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30 Organic Pro - septembre 2009

Pionnier dans les produits de nettoyage écologiques met en avant son système de recharge

« L’écolabel européen est trop permissif »

Une boîte videEcover a fait tester 15 produits portant l’écolabel européen dans un laboratoire officiellement reconnu en Italie. Il s’agissait de déterminer s’ils répondaient aux critères nécessaires pour obtenir le label. Treize des quinze produits ont échoué à ce test. « Tel qu’il est actuellement,

En ces temps de prise de conscience écologique croissante, Ecover progresse beaucoup. L’an der-nier, l’entreprise a enregistré une impressionnante croissance de son chiffre d’affaires : +22,4 % dans le Benelux (+28 % pour la Belgique) et +22 % en France. L’entrée dans plusieurs supermarchés y a fortement contribué. De plus, Ecover jouit de l’inté-rêt croissant des consommateurs pour les produits plus verts, car dans les magasin bio aussi, les ventes ont augmenté. Entre-temps, Ecover critique l’écolabel européen, jugeant qu’il ne faut pas faire de grands efforts pour y être conforme. En outre, une analyse en labo indépendante a révélé que les producteurs ne respectent pas les règles du label.

l’écolabel européen est un outil que l’on peut utiliser pour mieux forcer les produits conven-tionnels à répondre à certaines normes, mais

il est insuffisant pour labelliser des produits qui ont atteint un profil de durabilité accompli. Il faut apporter des améliorations à divers niveaux. Les critères existants ne sont pas cohérents et sont

beaucoup trop permissifs. De plus, après l’obtention du label manque, il n’y a ni contrôle, ni évaluation. Nos tests l’ont clairement établi », nous communique Michaël

Bremans, CEO d’Ecover. « Les deux produits qui ont passé le test sont des produits achetés au Royaume-Uni. Ces produits contiennent cependant des phosphates, qui sont nocifs pour l’environnement et interdits dans de nombreux pays européens ».

BioL’écolabel européen est surtout un critère important dans les super-marchés. Il a beaucoup moins d’influence dans les magasins bio où les produits Ecover sont de plus en plus entourés de produits similaires possédant un label bio ou Ecocert. Pour l’instant, Ecover a opté pour des ingrédients bio et une certification uniquement pour les produits de soin du corps. Pour les produits de lessive et de nettoyage, l’entreprise

Non Food

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attend et dit avoir de solides arguments. « Il est exact que les ingré-dients végétaux qui sont d’origine bio sont meilleurs que les autres ; idéalement nous devrions donc les utiliser. Mais les désavantages de ce choix sont actuellement plus nombreux que ses avantages », nous expliquent Jim Castelein (country manager Benelux) et Lisa Helvasto (Key Account Manager Health Trade). « la disponibilité des ingrédients bio est insuffisante et ils sont chers. En tant que leader du marché des produits de lessive et de nettoyage écologiques, cela nous cause de nom-breux problèmes. Nous risquons des pénuries et opter pour le bio aurait une influence non négligeable sur les prix de nos produits. Nos produits doivent garder un niveau de prix abordable pour être accessibles à tous. Auusi longtemps qu’ile restent peu disponibles, nous pensons que les produits agricoles bio doivent d’abord être utilisés à des fins alimen-taires. Si ces obstacles sont éliminés à l’avenir, nous passerons volontiers au bio ».

La certificationUne certification écologique des produits Ecover par Ecocert a aussi été envisagée. « Pour nous, le cahier des charges pour ces produits est trop limitatif dans son approche. Chez Ecover, nous évaluons de ma-nière complète le caractère durable de nos produits et ils obtiennent un excellent score sur tous les plans. Par contre, si nous devions nous adapter à de tels cahiers des charges, nous serions limités dans nos possibilités de développement. Surtout parce qu’être en règle de ce côté ne fourni-rait pas un produit plus écologique », nous explique Lisa Helvasto.

Pour le développement, nous essayons d’utiliser l’approche la plus ouverte possible. Ainsi, nous arrivons à de meilleurs produits, tant au niveau de leur utilisation que de leur impact écologique. La preuve la plus récente de nos efforts incessants, ce sont les éco-surfactants. Il s’agit d’un détergent très efficace obtenu à partir de sucres et d’huiles végétaux grâce à une levure naturelle. Pour l’instant, les éco-sur-factants entrent dans la composition de 4 produits. Nous étudions maintenant comment nous pourrions les utiliser dans nos autres produits, comme p. ex. dans la lessive liquide ou le détergent vais-selle. Cela requiert cependant encore beaucoup de travail au niveau de la recherche. Par contre, les éco-surfactants nous permettront de faire un grand pas en avant grâce à leur impact limité sur l’envi-ronnement et leurs excellentes performances. Mais les cahiers des charges actuels des labels sont trop restrictifs pour de tels dévelop-pements ».

Un système de recharge performantCela fait déjà quelques années qu’Ecover cherche à développer un système de recharge efficace pour ses produits dans les magasins bio. Lisa Helvasto : « L’impact environnemental de nos produits serait grandement réduit si davantage de consommateurs se mettaient à utiliser le système de recharge. Les emballages Ecover peuvent être rechargés de nombreuses fois, ce qui évite une montagne de déchets ». L’entreprise a beaucoup avancé grâce aux essais ces dernières années et pense maintenant être prête avec son nouveau système plus performant qu’auparavant. Ce nouveau système « bag in box » possède une ergonomie améliorée. Il est facile à manipuler et est composé à 85 % de matériaux recyclés et recyclables. Ecover espère le diffuser à grande échelle dans les magasins bio du Benelux et de

la France. Il est actuellement utilisé pour les détergents vaisselle (citron-aloe vera, petit-lait-camomille), le produit de lessive liquide, le nettoie-tout et l’adoucis-sant. Il est réservé exclusivement aux magasins bio.

eCoveR eN foRte CRoIssANCe, eNtRe

AUtRes gRâCe à soN LANCeMeNt eN

sUpeRMARCHés

Au niveau financier, le pionnier écologique affiche une belle santé.

Le chiffre d’affaires consolidé d’Ecover de l’année passée s’élève

à 69 millions d’euros, ce qui renforce sa croissance et sa position

en tant que leader du marché. De plus, l’expansion à l’étranger

poursuit son cours : + 38% au Japon, +37% en Allemagne, + 22%

en France en 2008. En 2009, Ecover a investi 2 millions d’euros

dans des projets dans les usines de Malle et Boulogne-sur-Mer

et pour améliorer l’efficacité de la

production et du contrôle qualité.

Malgré la crise et à l’inverse de

nombreuses entreprises, Ecover

continue d’embaucher. Ainsi, le

nombre de collaborateurs est passé

de 123 en 2007 à 143 en 2008.

«l’impact environnemental de nos produits serait grandement réduit si davantage de consommateurs se mettaient à utiliser le

système de recharge.»

Lisa Helvasto — Key Account Manager Health Trade

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Organic retail - septembre 2009

PUblIrePOrtAge

netelvuur: huiles essentielles bio en BelgiqueLa culture de la lavande pour produire des huiles essentielles et hydrolats évoque spontanément de superbes images du sud de la France. Et pourtant, cette culture est également bel et bien implantée en Belgique, comme le prouve Netelvuur, une jeune entreprise établie à Zomergem (Flandre Orientale) depuis quelques années et spécialisée dans la production d’huiles essentielles et hydrolats bio de grande qualité.

Variétés adaptéesChristel Van Vooren de Netelvuur: «Nous recherchons constamment les variétés les plus adaptées à notre sol et les caractéristiques spéci-fiques idéales pour la culture dans notre climat. Et cela marche très bien, comme le montrent nos variétés de lavande: il s’agit de variétés supérieures australiennes qui s’implantent beaucoup mieux ici que celles du sud de la France et garantissent une excellente qualité et un bon rendement en huile».

QualitéLa récolte et la distillation sont réalisées avec des équipements professionnels. Netelvuur dispose de 2 cuves de distillation en inox conçues par un parfumeur français. L’huile éthérique de lavande est obtenue par distillation à la vapeur. Les plantes à transformer sont plongées dans un bain de vapeur et l’huile éthérique s’évapore en suivant la progression de la vapeur. L’ensemble subit alors une phase de refroidissement, pour séparer l’huile éthérique de l’eau. Christel van Vooren: «La plus petite cuve est utilisée pour les hydrolats et la grande pour la distillation des huiles éthériques. Nous produisons donc les hydrolats de manière indépendante des éthériques dans une proportion bien définie, ce qui est très rare dans notre secteur. Cela explique la qualité particulière des hydrolats de Netelvuur. Nous procédons ainsi pour les plantes aromatiques comme la lavande, la camomille romaine, la rose de Damas, … mais également pour d’autres non aromatiques telles que le bleuet, l’hamamélis,…»

LavandeLa société produit essentiellement de l’huile de lavande. Christel Van Vooren souligne le fait qu’il en existe énormément de qualités diffé-rentes. «L’huile de lavande se caractérise notamment par la présence de linalol et d’acétate de lynalyl. Ainsi, l’huile Barrême provençale (nommée aussi huile de lavande 50/52) contient 50 à 52 % d’acétate de lynalyl. Ce pourcentage est d’ailleurs caractéristique de toutes les véritables huiles de qualité de Provence.

Les lavandes à haute teneur en huile éthérique sont parfois croisées afin d’obtenir davantage d’huile ou une huile présentant une plus grande concentration de certains composants. Cette démarche mo-difie naturellement la composition de l’huile. Normalement, tout cela devrait être indiqué sur l’étiquette et les informations du vendeur. Or tous les vendeurs ne le font pas ou ne disposent pas des analyses correctes précises. Chez Netelvuur, nous possédons une analyse pour chacun de nos produits et toutes peuvent être consultées librement sur notre site web dans la rubrique ‘qualité’. Nous assurons ainsi à nos clients une information transparente permanente sur nos produits».

LavandinIl ne faut pas confondre lavande et «Lavandin3, souligne Christel. «Le lavandin résulte d’un croisement entre la lavande véritable et l’aspic. Il est important de bien faire la différence afin de pouvoir choisir entre la lavande et le lavandin selon l’application souhaitée. Le lavandin abrialis et le lavandin Grosso partagent certaines caracté-ristiques de la lavande mais présentent une efficacité moindre».

EvénementsOutre la production de ses propres produits, Netelvuur contribue également à la promotion de l’aromathérapie et de l’utilisation gastronomique de ses produits auprès du grand public. L’entreprise organise régulièrement des journées portes ouvertes, des événements de teambuilding et des visites. Par ailleurs, les Tables d’Arome, des workshops en petits groupes consacrés aux applications gastrono-miques des huiles essentielles et des hydrolats, éveillent grandement l’intérêt du public.

veldhoek 33, 9931 Oostwinkel-ZomergemT. +32(0)9/259.98.91 ou +32(0)472/73.45.18

www.netelvuur.be — [email protected]

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Chez Eric Van Veluwen on sert du bio

Chef’s Corner > Pays-Bas

Le maître cuisinier est convaincu de la plus-value et de l’avenir économique du bio

Au domaine Rhederoord à De Steeg (Pays-Bas), les gourmets peuvent piquer leur petites four-chettes dans la copieuse cuisine bio du maître cuisinier Eric Van Veluwen. Depuis des années, Van Veluwen est convaincu de la plus-value des ingrédients bio et il en fait son cheval de bataille. De tradition, le domaine est l’hôte du Biocongres ; Eric est le fondateur d’un nouveau label de qualité gastronomique pour restaurants bio et il rassemble de jeunes enthousiastes écolos pour des confé-rences, des brainstormings et des soirées de ré-seautage. Et tout avait commencé avec un simple petit panier de légumes bio…

Un colis d’essaiEric: « Il y a environ 10 ans, quelqu’un m’a donné un colis d’essai bio. Je l’ai mis dans ma réserve est suis retourné à mes fourneaux. Une semaine plus tard, je me suis soudainement souvenu de ce colis, que j’avais totalement perdu de vue. Je m’attendais à ce que les légumes ne soient plus utilisables, mais ce ne fut pas du tout le cas. Ils étaient toujours frais et délicieux. C’est là que mon intérêt pour les produits bio a commencé. Mais, à l’époque, ce n’était pas évident. J’ai cherché des contacts dans la région, j’ai appris à les connaître et suis devenu un client fidèle. Ce que je ne pouvais obtenir, je le faisais préparer. Je m’adressais à des restaurateurs pour qu’ils me préparent des soupes, des salades et des plats préparés. Aujourd’hui, on en trouve déjà beau-coup plus sur le marché. Même dans les proportions de l’horeca ».

RhederoordEric : « « Au domaine, je travaille le plus possible avec des produits bio, mais j’essaie de ne pas aller trop loin dans cette conviction. Avant, je proposais p. ex. aussi du cola bio, mais mes clients trouvaient cela infect, ce qui fait que j’ai à nouveau du Coca-Cola dans mes frigos. D’ailleurs, le principe du cola bio est un peu tiré par les cheveux. L’eau bio n’existe pas et il contient tout autant de sucre que le cola ordinaire. De plus, il ne faut pas vouloir réinventer les choses. J’opte toujours pour le meilleur produit et pour la meilleure qualité. Tout doit rester délicieux ; je choisis des produits qui sont bio et de qualité, avec la transparence, le goût et l’implication. Cela veut dire que je veux connaître les gens qui fournissent les produits que j’achète. Par exemple, dans le restaurant, le poisson vient de chez Zuiderzee Zilver. Je connais le pêcheur ainsi que le bateau. De mes propres yeux, j’ai pu constater que les mailles des filets sont plus grandes, ce qui réduit les prises, et que le bateau même est durable. C’est cela que je veux. Ces aspects comptent 100 fois plus pour moi qu’un label MSC sur du saumon d’élevage bio. J’ai réfléchi à l’éventualité d’éliminer la viande

et le poisson, mais je pense toujours qu’un morceau de viande ou de poisson au restaurant est un régal pour beaucoup de gens. Ainsi j’ai décidé d’avoir une autre approche et de donner à la viande ou au poisson un rôle secondaire dans les assietteset je me focalise sur les légumes. Chez moi, la garniture est abondante, tandis que la viande fait office de mets d’accompagnement ».

Un régime alimentaire sainEric: « De plus, j’intègre un minimum d’amidon dans mes plats car il n’est pas adapté à notre alimentation. Tant de gens ont du mal à le digérer. Souvent, notre corps ne le reconnaît pas comme un nutri-ment. Je travaille donc avec des légumes, que j’intègre de manière copieuse et honnête. Je n’aime pas la cuisine hyper sophistiquée. Ma cuisine est plutôt populaire, du terroir. Cette approche cadre d’ailleurs parfaitement avec le manoir, qui est lui aussi très

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Organic Pro - septembre 2009

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simple. J’adore servir des légumes oubliés, tels que des carottes blanches, des choux palmistes, des artichauts et d’anciennes

variétés d’asperges. Et Il n’y a pas de menu au domaine. On mange ce qui se retrouve à table. Et les gens acceptent cela très bien. Autre-

fois, on cuisinait selon les saisons, et parfois il n’y avait pas beaucoup d’options. Le plus souvent, il fallait manger ce que nous trouvions. Les produits laitiers est les céréales étaient assez rares, c’est pourquoi je les utilise peu. Bientôt je vais publier un livre sur le paléodiète, c.-à-d. une alimentation consistant à manger comme nous le faisions il y a des siècles. Car notre structure a peu changé, mais notre alimentation beaucoup trop. Je pars de l’idée que de nature, nous sommes des chas-seurs-cueilleurs et que les céréales ne sont pas naturelles pour nous. Nous sommes faits pour manger des légumes et des fruits, des graines et un peu de viande et de poisson. Aujourd’hui, nous consommons des choses que notre corps ne reconnaît pas et nous sommes confrontés à davantage de cas de cancers des intestins, de diabète, et autres mala-dies. Nous devons revenir aux produits crus et à nouveau apprendre à écouter notre corps. Nous n’avons plus besoin de purée de légumes en hiver. Autrefois, elles servaient à pallier les carences, mais de nos jours, elles nous font uniquement grossir ».

Le label de qualitéPour le secteur, Eric ne fait pas que cuisiner. Il s’occupe aussi de projets annexes. Un projet pilote pour un label de garantie pour restaurants bio est en cours de développement.Eric : « Pour l’instant, 15 restaurants y participent, d’un studio de cuisine à un couvent, en passant par un restaurant de luxe. Ils achètent tous le plus possible de produits locaux et bio. Les produits vont directement du producteur à la cuisine. Pour obtenir le label, il faut acheter au moins 40 % de produits bio par famille de produits. Ici aussi, j’ai choisi de ne pas exiger les 100 %, car le gibier est d’office un point difficile et il vaut mieux acheter du poisson pêché de manière durable que du poisson élevé bio. Ainsi, chaque restaurant peut gar-der sa liberté et sa personnalité. Un restaurant à gibier, p. ex., ne doit pas d’emblée éliminer tout le gibier de son menu ».

Eric : « Les clients réagissent positivement au label. Pour eux, il repré-sente un intérêt supplémentaire. En fin de compte, ils veulent passer une agréable soirée avec une assiette surprenante, mais l’élément bio est là pour ajouter une touche supplémentaire. La transparence dans ce contexte est très importante. Tout doit être juste. Les consommateurs deviennent plus critiques. Ils se sont laissés entraîner pendant des années, mais le soufflé est désormais retombé et tout le monde en re-vient aux valeurs basiques. Les gens sont à nouveau ouverts les uns aux autres et ils se mettent à nouveau à vivre à un rythme plus calme. Ils ne veulent plus d’une vie placebo. Ils veulent de l’authenticité. Le bio est allié à la Terre et possède une excellente traçabilité. Et ils aiment ça ».

Je crois d’ailleurs que le secteur bio doit bien se regarder dans le miroir et se demander s’il faut continuer ainsi ou s’il ne vaut pas mieux ouvrir le tout. Je m’explique : ne serait-ce pas fantastique si nous pouvions laisser les clients tester de nouveaux produits et technologies ? Par eux-mêmes, ils pourraient alors choisir dans le magasin ou le restaurant jusqu’où ils désirent aller et quel chemin ils veulent prendre. Ainsi, tout le monde aurait son mot à dire dans le terme « durabilité ». Nous devons ouvrir ce sujet et voir où nous arrivons. Nous pouvons beaucoup apprendre des producteurs conven-tionnels – et inversement. J’ai de grands projets pour le label. Environ 130 restaurants sont prêts à participer. Nous voulons les impliquer et les faire connaître auprès des consommateurs grâce à un site web

interactif où l’on peut voir sur une carte où l’on peut manger, acheter, cuisiner et faire des choses soi-même… bio. Une approche positiveEric : «  Selon moi, le bio a le plus de force lorsqu’on l’approche de manière positive. Auparavant, le mouvement bio était surtout contre toute une série de choses. Nous devons surtout mettre l’accent sur les choses positives : le fait que nous proposons des produits sains et frais. Quant à savoir si le public les préfère, c’est une décision qui lui incombe uniquement. Le label est là pour montrer que le produit est honnête. Avec Young Green Management, j’organise des ren-contres pour les jeunes entrepreneurs verts et je vois qu’un nouveau mouvement fait son apparition parmi de jeunes gens qui cherchent des solutions modernes et qui ont un objectif vert. Auparavant, tous ceux qui étaient actifs dans le secteur avaient une longue barbe et des chaussettes blanches, mais ce stéréotype est en train de disparaître. Des jeunes pleins de vigueur sont prêts à soutenir le concept et à le développer. Ils vivent sur une échelle mondiale et intègrent le respect de l’homme et de l’environnement. Ils laissent le « pas le temps, pas d’argent » pour ce qu’il est pendant quelque temps et s’investissent à fond. Ils sont aussi prêts à collaborer et ne pas tout réinventer chaque fois. Cela me plaît », conclut Eric Van Veluwen.

Des accotements écologiquesEric Van Veluwen est plein d’idées surprenantes. Il trouve p. ex. que nous devons nous occuper de ce qui se passe aux abords de nos propres maisons. « Il est grand temps que nous travaillions dans nos propres accotements. Quel sera p. ex. l’effet de l’apposition d’une indication sur la carte des endroits qui sont désherbés sans pesticides ou Roundup ? Cela permet une responsabilisation. Car si les accote-ments sont entretenus de manière écologique dans tout le pays, et que les vôtres sont toujours bourrés de produits chimiques, vous vous sentirez responsable ».

“Chez moi, la garniture est abondante, tandis que la viande fait office de mets

d’accompagnement”

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36 Organic Pro - septembre 2009

Vino Mundo réunit les entrepreneurs à son événement autour du vin et de l’éthique

Entreprendre de manière durable: wine not?Le 10 juin, le grossiste en vins Vino Mundo a orga-nisé à Anvers un événement relatif aux vins éthiques (bio et fair trade). On a pu y écouter la Britannique Susan McCraith, un des 274 Masters of Wine et adepte des vins bio et fair trade. Un groupe du domaine viticole fair trade sud-africain Bergendal a présenté ses vins et sa méthode de travail et Peter Wollaert du réseau d’entreprises durables belges KAURI est venu parler de la Corporate Social Res-ponsibility et de la gestion d’entreprise durable.

Master of Wine (titre mondialement reconnu comme la plus haute qualification dans la connaissance générale des vins) avec un faible pour les vins bio et fair trade, Susan McCraith est indubitablement la meilleure conférencière que Vino Mundo pouvait trouver. Elle a fait office de tête d’affiche pour cet événement. Elle a été interviewée par Sybille Troubleyn de WineWise, un centre spécialisé en formations en œnologie de Gand.Susan McCraith a expliqué au public comment son appréciation des vins bio a grandi. « Pour être honnête, je n’étais pas une fan de la première heure. Je n’ai commencé à m’y intéresser que lorsque j’ai re-marqué qu’il y avait vraiment parmi eux, des vins de qualité. Cela est en effet essentiel pour proposer aux amateurs de vin  une alternative aux vins de culture traditionnelle ».

Pas d’alternative au durableLes vins issus de l’agriculture durable et bio sont très à la mode aujourd’hui, dit-elle, mais est-ce que le phénomène perdurera ? « Au quotidien, nous sommes confrontés à la viabilité menacée de notre monde. Cette prise de conscience augmente aussi dans la viticulture : en Champagne, p. ex., on s’inquiète aujourd’hui de la qualité et du niveau des eaux souterraines et des conséquences à long terme. Par-tout au monde, les viticulteurs seront obligés de travailler de manière durable. Il n’y a simplement pas d’alternative. ».

Le bio requiert des connaissancesEn tant que Master of Wine, Susan McCraith visite chaque année beaucoup de domaines vinicoles. Pour nombre d’entre eux, elle voit que travailler bio reste un grand défi. Les chances de réussite dépendent de l’expérience et des connaissances du viticulteur, nous assure-t-elle. « Je constate parfois qu’un domaine vinicole bio peut afficher des résultats fantastiques alors que, la même année, un autre domaine, lui aussi bio, situé 10 km plus loin, aura des problèmes et perdra une grande partie de sa récolte. Cela s’explique surtout par un manque de connaissances de certains viticulteurs. Il faudrait plus de collaboration pour que les bonnes pratiques soient diffusées plus vite et que le secteur de la viticulture bio dans sa globalité progresse plus vite ».Elle comprend que beaucoup de viticulteurs hésitent à franchir le pas. « La conversion ne se fait pas en deux temps trois mouvements. Elle re-quiert une bonne préparation et doit être financée – et cela représente beaucoup d’argent ».Susan McCraith plaide aussi pour un lien plus étroit entre les viticul-teurs et les amateurs de vins. C’est pourquoi elle conseille aux amateurs de vins, ainsi qu’aux commerçants et aux restaurateurs, de mieux s’informer sur la provenance et la philosophie des vins qu’ils boivent ou vendent.

Le vin voyage à moindre coût pour la planèteSusan McCraith s’est arrêtée sur le sujet de l’émission de CO2 liée à l’importation de vins de continents lointains. Ella a souligné l’impact du mode de transport qui est plus important que l ‘éloignement du pays d’origine. « Acheter des vins issus de régions ou de pays proches est naturellement une bonne chose, mais on ne doit pas proscrire l’importation de vins d’Afrique du Sud, d’Australie ou de Nouvelle-Zélande. Une étude a révélé que le transport maritime d’une bouteille de vin australien produit 440 g de CO2. Lorsque l’on sait qu’une voiture moyenne produit de nos jours 170 g de CO2 par km, on se rend compte que l’impact environnemental du transport par bateau n’est pas démesuré. Prendre sa voiture au lieu de

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Vins > Belgique

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Organic Pro - septembre 2009

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son vélo pour se rendre au magasin produit vite plus de CO2. Le fait qu’il s’agisse de vin bio et le choix du mode de transport sont donc des critères plus importants que le pays d’origine du vin ».

Corporate Social ResponsibilityDans le public, il y avait des représentants de sociétés recherchant une politique d’achat plus durable et éthique – et le vin s’inscrit dans ce cadre. Le travail quotidien de Peter Wollaert de KAURI consiste à accompagner des entreprises vers un fonctionnement plus durable. Il a fourni des explications à ce sujet aux personnes présentes. KAURI est le réseau et centre de connaissances belge des entreprises, organisations d’intérêt public (ONG), centres acadé-miques et services gouvernementaux de Belgique pour l’éthique des entreprises, l’entreprenariat durable et la cooperation sociale (internationale). KAURI est un réseau « d’apprentissage » : les membres y dialoguent, partageant leurs propres expériences et expertise, afin de mettre en pratique à leur niveau les processus éthiques, l’entreprenariat socialement responsable, l’entreprenariat international durable et la solidarité.« KAURI a été fondé en partant du constat qu’une meilleure collaboration entre les entreprises, le gouvernement et les ONG peuvent contribuer à un monde meilleur et plus durable. Tout comme nos collègues à l’étranger (SOMO aux Pays-Bas, ORSE en France et Ethical Trading Initiative au Royaume-Uni), nous par-tons du principe qu’il peut y avoir un énorme potentiel si les deux groupes collaborent. Voilà pourquoi nous organisons un dialogue

« social » entre les ONG et les entreprises. Ainsi, ce dernières peuvent aiguiser leur corporate social responsibility et rendre

leur fonctionnement plus durable avec l’aide des ONG autres autres. Et l’initiative

est couronnée de succès : KAURI compte aujourd’hui 164 membres. Les entreprises,

où qu’elles se trouvent au monde, ont un rôle important dans le processus qui vise à rendre notre planète plus durable et cette prise de conscience augmente tant au sein des ONG que des entre-prises mêmes ».

Cherchons entrepreneurs durables

Le grand défi est actuellement la disponi-bilité limitée des solutions prêtes à l’emploi

pour les entreprises. Peter Wollaert : « Par exemple : beaucoup de nos membres cherchent

des restaurateurs durables pour leurs cantines ou événements d’entreprise. Mais, Il n’est pas en-

core facile de trouver un restaurateur proposant des repas fair trade, bio ou végétariens dans notre

pays. Et dans de nombreux autres domaines, les mêmes problèmes se posent : la demande est là, mais l’offre reste trop restreinte ».Le gouvernement déçoit lui aussi, indique Peter Wollaert : « Il ne suffit pas de lancer un programme de subventions. Nous en avons besoin mais plus encore d’entreprises qui proposent des services et des produits durables. En premier lieu, si le gouvernement rendait plus durable toute sa méthode de fonctionnement, nous pourrions déjà créer un énorme marché. De cette manière, il pourrait se créer une demande stable permettant aux entrepreneurs durables de s’installer et de grandir en offrant leurs services et produits à des entreprises appliquant la pensée durable ».

« Que des gagnants »Après les présentations, les personnes présentes ont pu discuter en dégustant quelques vins éthiques, des canapés ou une bière bio Jessenhofke. L’organisateur Vincent De Coninck de Vino Mundo s’est montré très satisfait. « L’intérêt envers les produits durables et fair trade dans le monde des entreprises et chez les restaurateurs d’en-treprise grandit. De nos jours, les entreprises veulent contribuer à un monde plus juste et plus durable. Auparavant, on entendait toujours que ces produits étaient trop chers. Les entreprises constatent main-tenant que, pour le supplément de prix que leur coûte le bio ou le fair trade, elles peuvent renforcer leur image auprès de leurs propres collaborateurs et vis-à-vis du monde extérieur. Ainsi, il n’y a que des gagnants dans cette histoire ».

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38 Organic Pro - septembre 2009

Cela fait des années que le grossiste yprois est spécialisé dans la distribution de compléments alimentaires, cosmétiques, produits biologiques et naturels, produits d’entretien écologiques, produits pour sportifs, produits de soin pour le corps, produits d’hygiène fémi-nine, de thé, etc… . L’entreprise Biovita n’est pas uniquement active en Belgique, mais aussi aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Espagne et en France (avec Biovitaver). La plupart des produits Biovita sont exclusivement destinés aux magasins d’alimentation naturelle. Dans l’assortiment de Biovita, on retrouve plusieurs marques propres, ainsi que quelques marques fortes de fabricants.

Des produits fortsRaf De Jonckheere, general manager de Biovita, nous explique la philo-sophie d’entreprise de Biovita : « Nous proposons des compléments et des produits de soin du corps. Tous possèdent une qualité supérieure constante. Dans ce contexte, nous nous adressons uniquement aux magasins spécialisés: les magasins bio et les points de vente de com-pléments et de cosmétiques naturels ».La clientèle de Biovita est composée à presque 100 % de magasins d’alimentation naturelle. Il est donc logique que Biovita suive ce canal de distribution avec grande attention. Raf De Jonckheere : « Pour les magasins bio, il est essentiel de pouvoir proposer aux consommateurs un assortiment qui soit le plus attrayant possible. Et cela se fait idéa-lement en proposant des produits qui se distinguent de ce que l’on trouve autre part. Les produits et marques qui renforcent l’image du magasin auprès du client sont essentiels pour la fidélisation de ce der-nier. C’est en partant de ce principe que nous avons travaillé dur ces derniers mois, afin de pouvoir proposer un assortiment de produits encore plus beau et vaste. Le résultat en valait la peine ».

La complémentaritéLa complémentarité était un autre point critique. « Nous essayons de proposer un assortiment le plus complet possible, afin que les com-merçants puissent satisfaire la demande de leur clients pour environ tout ce qui touche au non alimentaire : soins du corps, compléments alimentaires, cosmétiques, produits d’entretien écologiques, produits pour sportifs, etc. Je pense que nous y sommes bien arrivés. Un commerçant peut en quelque sorte démarrer un commerce avec une gamme non alimentaire complète issue de l’assortiment Biovita ! Le plus grand avantage est que les commerçants peuvent grouper tous leurs achats chez un seul grossiste, ce qui facilite son administra-tion », nous confie Raf De Jonckheere.

Vous trouverez un aperçu des produits (existants et nouveaux) de Biovita sur les pages suivantes.

BBIOVITA : des marques fortes pour les magasins bio

Les marques existantes qui offrent une valeur sûre

earth.lineLes produits de soin pour la peau de Earth.line sont composés d’huiles naturelles, d’extraits de plantes et d’herbes spécifiques, d’antioxydants, d’huiles essentielles, de vitamines (dont de la vita-mine E) et d’autres substances actives qui soutiennent et renforcent la force naturelle de la peau.

sea.lineSea.line combine de puissants minéraux et de la boue de la Mer Morte aux meilleurs extraits de plantes. Ensemble, ces ingrédients équili-brent la peau de manière naturelle, stimulent la circulation sanguine, nourrissent, rajeunissent, réparent et vitalisent la peau, évacuent les toxines et relaxent lors d’efforts physiques et mentaux.

Tous les produits Earth.Line et Sea.Line sont certifiés et portent le label de qualité BDIH, ce qui signifie qu’il s’agit de cosmétiques naturels contrôlés.

Zarqa

Les cosmétiques de ZARQA sont composés d’un mélange spécial de sels et de minéraux de la Mer Morte et d’extraits de plantes. Cela fait qu’ils aident à résoudre divers problèmes cutanés et à rééquilibrer et rendre saine une peau déséquilibrée. L’idéal pour les gens qui possèdent une peau sensible, mais convient également très bien aux personnes sans problèmes particuliers.

tints Of natureTints of Nature est la première gamme de teintures capillaires permanentes naturelles à base d’ingrédients certifiés bio. Tints of Nature ne contient pas de

produits chimiques nocifs tels que des parabènes, de l’ammoniaque ou des produits de remplacement de l’ammoniaque, du résorcinol (un pigment) ou du nonoxinol (un agent lavant agressif).

Le grossiste Biovita, spécialiste en compléments alimentaires et produits de soin bio et naturel pour le corps, lance de nombreuses nouvelles gammes et produits qui offrent une plus-value aux magasins bio. Dès septembre, il y aura d’ailleurs encore d’avantage de nouveaux assortiments. Nous vous présentons ici l’entreprise et ses remarquables nouveautés.

des produits exclusifs avec une plus-value pour les magasins biobiOvita:

PUblIrePOrtAge > belgique

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Organic retail - septembre 2009

natracareUne autre gamme de produits de qualité fort appréciée est la

gamme d’hygiène féminine bio et naturelle Natracare. Le fait qu’elle ne propose que des produits à base de coton bio et de produits naturels, exempts de chlore et dans des emballages biodégradables, fait que cette gamme mérite une place dans chaque magasin bio.

pierres semi-précieuses

Cette gamme exclusive de pierres semi-précieuses comprend des articles d’achat impulsif qui sont parfaits pour un placement près des caisses des magasins bio.Beaucoup de personnes sont actuellement à nouveau ouvertes aux vertus des pierres semi-pré-cieuses. Les petites pierres existent sous forme de pendentifs, de pendentifs à horoscope, de pierres à toucher, de pendules et des sept chakras.

frishiUn désodorisant naturel sans produits chimiques ; voilà l’idée de base de Frishi. Les produits de Frishi contiennent une synergie d’huiles essentielles, permettent une désodori-sation naturelle de l’air, sans effets néfastes sur la santé comme ceux produits par d’autres désodorisants synthétiques. Frishi détruit les mauvaises odeurs, non seulement en les masquant mais aussi en les neutralisant. Les

produits Frishi ne contiennent ni gaz propulseurs, ni air comprimé.

biOverBiover, entreprise belge fondée fin 1985, est connue pour son vaste assortiment de compléments naturels, de produits d’aroma-thérapie et de cosmétiques. Outre

une grande attention pour la présentation et la composition des produits, le souci de la qualité joue un rôle majeur dans la stratégie de l’entreprise. Les produits sont constamment évalués et améliorés.Ainsi, selon leurs besoins, les consommateurs peuvent choisir parmi un vaste assortiment des produits de santé naturels et sûrs à des prix honnêtes. Biovita est le distributeur exclusif de ces produits pour les commerces bio spécialisés (la livraison aux autres canaux de distri-bution est assurée par Biover même).

les diffuseurs d’huiles essentiellesOutre la vaste gamme d’huiles essentielles de Biover, Biovita propose une gamme complémentaire d’élégants diffuseurs d’huiles essentielles de grande qualité.

lampes en sel de l’himalaYaCes lampes faites en pur sel de l’Himalaya ont leur place dans les magasins bio. Elles produi-sent non seulement une belle lumière et tant qu’elles sont allumées, elles améliorent la qualité de l’air grâce à l’action ionisante du sel. Les lampes

produisent des ions négatifs qui neutralisent les molécules instables dans l’air (qui attirent la poussière et les impuretés). La fumée, les bactéries et la poussière sont « extraites » de l’air.

planta pOlLe succès du laboratoire Planta Pol est dû au fait qu’il combine de nombreux éléments (extraits de plantes, vitamines et minéraux) pour composer les formules idéales.

Planta Pol s’est spécialisé dans la compo-sition de formules liquides (ampoules) très

actives qui offrent de nombreux avantages : une très forte concen-tration, une absorption optimale par le corps et une action rapide et efficace. Voici quelques raisons qui

expliquent le succès des produits Planta Pol.

nature’s best eurOpe

Nature’s Best offre de nombreuses gammes, dont les produits QNT pour les sportifs de tout niveau, Easy Body pour le contrôle du poids et des programmes de wellness. Les produits sont disponibles sous diverses formes telles que des gels, des poudres, des tablettes ou des capsules, des barres et des boissons.La qualité supérieure de la gamme QNT de « compléments alimentaires pour sportifs » a récemment été relookée.

LES “een winkelier kan als het ware een zaak starten met een volledig non-food gamma uit het biovita assortiment!”

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PUblIrePOrtAge > belgique

Gammes nouvelles et relookées depuis 2009

attitude®

Le fabricant canadien ATTITUDE® a, depuis des années déjà, un succès fou de l’autre côté de l’Atlantique avec cette gamme de produits de nettoyage écologiques de qualité supérieure. Les produits ATTITUDE® sont

extrêmement efficaces, concentrés, certifiés écologiques et emballés dans de magnifiques emballages. De plus, la marque est neutre en CO2 : elle plante des arbres pour compenser les émissions de gaz carbonique créées lors de la production, du transport et des autres activités de l’entreprise et de ses collaborateurs. Sur chaque emballage, on retrouve à chaque fois l’illustration d’un animal en voie de disparition ou qui est menacée par la pollution environnementale ou le réchauffement climatique. De véritables atouts dans vos rayons !

bOcOtOnBocoton est une gamme d’articles à base de coton bio conçus pour les soins du corps hygiéniques et cosmétiques.Le coton est cultivé selon les méthodes artisanales (sans pesticides ni engrais chimiques) et récolté à la main. L’emballage est biodégra-dable. Bocoton est un produit Fair Trade.

naturadO cOsmetica

Cette année, Naturado a lancé sur le marché une gamme de produits de maquillage naturels et certifiés bio. Cette ligne de cosmétiques 100 %

naturels n’est pas parfumée et ne contient ni allergènes, ni conservateurs.

Elle procure un teint égal, un regard plus intense et des lèvres irrésis-tibles.

purasana

Purasana est une marque de Biovita, exclusivement destinée aux magasins bio. Ces derniers mois, la gamme Purasana a connu de grands développements. Elle propose des produits pour tous les goûts : le maintien d’une taille svelte, des articulations souples, le renforcement du système immunitaire, le confort lors de problèmes urinaires, etc.La gamme comprend des capsules de plantes simples que composées, ainsi que d’autres produits naturels.

Cette gamme sera encore davantage développée et sera dotée de codes couleurs qui permettront aux clients d’encore plus rapidement trouver ce dont ils ont besoin et qui offriront une réponse à tout besoin.

rampal latOurUne nouveauté dans l’assortiment de Biovita est Rampal Latour. Nieuw in het aanbod van Biovita is Rampal Latour. Ce fabricant artisanal de

savon de Salon de Provence possède de l’expérience depuis trois siècles dans la production de savons naturels de qualité à base d’ingrédients végétaux. La gamme propose des savons traditionnels, des savons liquides, des shampooings et des gels. Tous les produits de Rampal Latour sont extrêmement doux pour la peau, sont emballés de manière écologique et ne sont pas testés sur des animaux. Ils portent les labels de certification ECOCERT et COSMEBIO.

wiOnaWiona est une gamme de langes écologiques, de lingettes humides à l’aloe vera, des batonettes de sécurité bio et de protège-matelas 100 % biodégradables. Les langes hypoallergéniques sont doux pour la peau vulnérable des bébés et ont fait l’objet de tests dermatologiques.

OrthOphYt: le top du top des compléments alimentaires !“when science meets nature”

OrthoPhyt n’utilise que des ingrédients de la plus grande qualité et pureté.(COA toujours disponible). Grâce aux ingénieux processus qu’elle uti-lise et son développement de produits scientifiques, OrthoPhyt crée des produits d’une biodisponiblilité supérieure et d’une efficacité op-timale. OrthoPhyt utilise des standardisations élevées sans s’attaquer à la matrice naturelle de la plante. OrthoPhyt est constamment à la recherche de nouveautés où elle combine toujours le meilleur de la science au meilleur de la nature.OrthoPhyt sera disponible dès fin septembre.

dexsilDans l’assortiment de Dexsil, on retrouve le silicium organique bio-activée buvable. Le silicium organique contribue à un meilleur fonctionnement de tous les processus biochimiques de notre corps.Les effets les plus intéressants de la silice organique sont qu’elle agit comme antioxydant et qu’elle ralentit le processus de vieillissement. Dès fin septembre, cette gamme complètement relookée sera élargie et comptera aussi des gels et des crèmes.

biOvita nvOostkaai 60, 8900 YPREST. +32(0)57 200 675 — Fax: +32(0)57 204 440 — [email protected] — www.biovita.be

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Organic Pro - septembre 2009

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Après plus de 25 ans passés dans l’univers bio, Paul Mathieu est désormais indissociable du secteur. En compagnie de ses partenaires et de ses collaborateurs, il célèbre cette année le vingt-cinquième anniversaire d’Al’Binète, un magasin bio du centre de Liège. Nous l’avons rencontré à Biosaveurs, son autre magasin établi en périphérie de la ville, et nous pouvons l’affirmer: il a toujours le feu sacré et déborde d’idées nouvelles et d’ambition! Eh oui, c’est ça, l’effet bio!

Shopping > Belgique

FilmFin avril, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire d’ Al’Binète, le cinéma liégeois Les Grignoux accueillait une soirée débat avec projec-tion du film ‘Nos Enfants nous accuseront’. Le bourgmestre du village représenté dans le film, Barjac, était présent lors de l’événement, ainsi que de nombreuses personnes intéressées et bon nombre de clients de Paul Mathieu. “On peut sans conteste parler d’un événement réussi, tant en matière d’affluence que d’organisation. Les films tels que celui-ci sont particulièrement utiles pour informer et sensibiliser le grand public aux dysfonctionnements rencontrés au sein de notre agriculture et de l’industrie alimentaire et lui faire comprendre qu’il existe une alternative. Nous avons été enchantés par le nombre de personnes ayant fait le déplacement”. Et le film a touché dans le mille, Paul lui-même peut en attester grâce à l’augmentation du nombre de clients dans son magasin après la projection.

Sur les marchésCes dernières années se révèlent plutôt encourageantes pour les gens ayant déjà à leur actif une longue carrière dans la sphère bio. Le sec-teur bio rencontre une forte croissance et le monde entier s’interroge sur son mode de consommation et se penche sur la problématique de

la durabilité. Cela n’a pas toujours été le cas. Mais chez Paul Mathieu, cette prise de conscience ne date pas d’hier. “Au début des années ’80, je sillonnais les marchés de la région avec mon étal de fruits et légumes biologiques. Les affaires marchaient bien et nous avons envisagé l’idée d’ouvrir un magasin proposant exclusivement des fruits et légumes bio. Al’Binète a ouvert ses portes en 1984 et nous fêtons aujourd’hui nos 25 ans d’existence. Nous avons décidé d’agrandir notre surface commerciale de 90 à 200 mètres carrés”.

Cosmétiques et complémentsEtant donné l’espace réduit dont nous disposons, l’assortiment d’ Al’Binète se concentre sur les fruits et légumes biologiques frais et les produits d’épicerie bio. Au changement de siècle, nous avons réalisé qu’il existait encore des possibilités supplémentaires à Liège, et notamment pour un magasin d’alimentation naturelle proposant une gamme com-plète de produits biologiques. Nous avons trouvé un site à la périphérie de la ville près de l’autoroute, offrant une superbe surface commerciale ainsi qu’un vaste parking. Afin d’assurer une rentabilité optimale, nous avons estimé qu’il était nécessaire d’intégrer les cosmétiques et les com-pléments alimentaires à notre gamme. A côté de cela, nous continuons à proposer fruits, légumes, viande et fromage bio de grande qualité”.

Améliorer les liens entre magasins bio pour développer le secteur

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42 Organic Pro - septembre 2009

Priorité aux produits locauxBiosaveurs et Al’Binète s’at-tachent à proposer autant que possible des fruits et légumes bio de qualité fournis par des producteurs locaux. “Chaque jour, nous nous efforçons de proposer un maximum de produits de la région. Ce qui ne signifie pas que nous n’ayons pas de fruits et légumes provenant d’autres régions, mais nous optons en pre-mière instance et autant que pos-sible pour les récoltes locales. Les clients le savent et apprécient la démarche”. Cette approche repose sur une philosophie à part entière, comme nous l’explique Paul: “En tant que commerçant, vous pouvez apporter une aide véri-table à l’agriculteur local en lui assurant des ventes régulières à un prix juste. Ces personnes sont alors en mesure d’investir et de contribuer au renforcement de l’agriculture biologique dans notre région. D’autre part, cela représente un atout pour nous vis-à-vis de nos clients”. Cette approche complexifie l’organisation globale, concède Paul: “Ce n’est pas toujours facile, ni pour notre organisation, ni pour l’agriculteur bio, de trouver le temps et le moyen d’aller chercher ou de livrer les produits commandés. Nous devons parfois nous montrer inventifs pour trouver une solution, mais cela en vaut toujours la peine”.

Pas de norme revue à la baisse“Avec un magasin tel que Biosaveurs, vous êtes mieux armé dans la lutte contre les supermarchés”, ajoute Paul Mathieu. “Attention: je n’ai rien contre les supermarchés. En tant que commerçant bio, je pense qu’ils peuvent nous apprendre beaucoup : leur organisation et leur approche représentent une source d’inspiration intéressante afin d’améliorer notre efficacité. En tant que magasin bio, nous devons nous distinguer par une offre plus vaste et de qualité et en propo-sant un accueil chaleureux et des conseils gratuits”. De leur côté, les supermarchés s’intéressent au développement du secteur bio, une at-titude que Paul comprend parfaitement. “C’est logique, et il est même appréciable qu’ils proposent des produits bio, ils assurent ainsi une demande importante et stable en matière d’agriculture biologique. Par contre, je n’apprécie pas la pression qu’ils exercent parfois afin de faire revoir à la baisse les cahiers des charges pour le secteur bio. Il est impensable de revoir la norme bio à la baisse, c’est ce qui permet à ces produits de se distinguer des produits ordinaires”.

Le bio, pas forcément cherTout comme dans d’autres magasins bio, le baromètre du chiffre d’affaires est au beau fixe. “Nous sommes dans une bonne période, je pense que peu d’autres secteurs affichent des chiffres de croissance comparables. Mais il faut rester réaliste: il s’agit toujours d’un marché réduit et la consommation bio ne représente que 2% de la consomma-tion alimentaire totale. Le problème principal concerne le manque d’agriculteurs bio et non les prix plus élevés du bio”, assure Paul. “Je discute régulièrement avec des gens et des journalistes au sujet du niveau des prix du bio. Si vous consommez de manière raisonnable, ce n’est pas forcément plus cher. Tenez compte des saisons et adaptez

votre comportement d’achat en fonction et vous verrez la différence fondre comme neige au soleil. Si vous tenez en outre compte de la valeur nutritive des produits bio dans votre comparaison des prix, vous n’obtiendrez qu’une différence minimale. Il est vrai qu’un pain bio est plus cher qu’un pain ordinaire, mais la valeur nutritive par tranche est également considérablement plus élevée. Cela compense la différence de prix”.

Tous ensembleUne meilleure collaboration entre les magasins bio pourrait réelle-ment aider le secteur à progresser. Mais elle n’est pas très développée dans notre pays, estime Paul Mathieu. “Je préférerais faire partie d’un réseau de magasins. Mais c’est très difficile ici. Il y a dix ans, nous étions en contact avec Biocoop en France, afin de lancer quelques magasins Biocoop ici également. Cela n’a pas abouti car, selon les conventions de Biocoop, seuls 15% du chiffre d’affaires pouvaient pro-venir de la vente de compléments. De nombreux magasins n’étaient pas prêts à cela à l’époque. Néanmoins, nous n’avons pas abandonné l’idée et nous comptons nous pencher sérieusement sur la question à long terme. Même sans parler de constituer ou d’intégrer une chaîne, la collaboration est loin d’être optimale à l’heure actuelle. Chacun se préoccupe de ses soucis quotidiens. C’est regrettable car avec une bonne collaboration, nous serions à même de concurrencer davantage les supermarchés”, conclut Paul Mathieu.

Shopping > Belgique

Paul Mathieu van Biosaveurs en Al’Binète (Luik) zit na 25 jaar nog boordevol ideeën

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Organic Pro - septembre 2009

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Natexpo 2009: le salon d’un secteur qui ne connaît pas la crise !

Du 17 au 19 octobre les principaux acteurs du secteur de l’alimentation et du bien-être seront réunis

pour Natexpo. Près de 10.000 acheteurs et prescripteurs du monde entier découvriront les innovations des 500 exposants. L’organisation a pris quelques initiatives novatrices pour animer encore plus le salon.

Un marché qui poursuit sa croissance malgré la criseLes derniers chiffres disponibles montrent l’excellente santé du marché français avec 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2008. Le chiffre d’affaire des produits alimentaires bio a notamment bondi de 25% en 2008 par rapport à 2007, atteignant 2,6 milliards d’euros. Le marché des compléments alimentaires (1,1 milliard en 2008=, celui des cosmétiques naturels et bio(250 millions d’euro) et celui des produits écologiques ont également largement progressé.

Stand wallonCôté nouveautés, il y a beaucoup d’attentes pour les produits offrant des avantages supplémentaires sur le plan nutritionnel, les cosmé-tiques portant le label Cosmébio qui sont en plein essor et les produits d’entretien dont l’assortiment est vaste. Pour soutenir les ambitions internationales de Natexpo, il y aura un stand avec des exposants venant de Wallonie.

Les Trophées NatexpoComme lors des deux éditions précédentes, des trophées seront remis aux meilleurs nouveaux produits. La sélection est effectuée par un jury de professionnels.Il y a des trophées pour 4 catégories :

‘Bien se nourir’: alimentation bio ‘Forme et Equilibre’ : alimentation diététique et compléments

alimentaires ‘Beauté au naturel’ : cosmétiques et produits d’hygiène et de soin

naturels et bio ‘bien-être au quotidien’ : produits et accessoires écologiques

(textile, éco-habitat, jardin, etc.)

Village des vinsIl y aura pour la première fois un village des vins au salon. La produc-tion de vin bio connaît actuellement une forte croissance et le célèbre spécialiste des vins bio, Jean-Marc Carité, y organisera diverses

dégustations et ateliers.

Natexpo est organisé par Comex-posium et regroupe tous les acteurs importants du marché bio français : FDD (Fédération Française de la Diététique), Synadiet (Syndicat National des Fabricants en Produits Diété-tiques, Naturels et Compléments Alimentaires), Synabio (Syndicat National des Transformateurs et fabricants de Produits Biolo-giques) et SynadisBIO (Syndicat des Distributeurs Spécialisés en produits Biologiques).

Il y aura pour la première fois un village des vins au salon. la production de vin bio connaît actuellement une forte croissance et le célèbre spécialiste des vins bio, Jean-Marc Carité, y organisera diverses dégustations et ateliers.

www.natexpO.cOmZaterdag 17, zondag 18 en maandag 19 oktober 2009 van 9u30 tot 18u30 (maandag tot 18u)

parc des expositions- paris Nord villepinte – hall 8

Salons > Natexpo (Paris)

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44 Organic Pro - septembre 2009

Aromathérapie et plantes médicinales : de nombreuses applications encore à découvrirCette année encore, le Symposium International d’Aromathérapie à Grasse, piloté par un comité scientifique s’est adjoint le concours des plus grands spécialistes pour rendre compte des avancées dans la connaissance des plantes, leurs multiples applications en matière de santé et le champ infini des possibilités encore ignorées alors que l’homme s’intéresse aux plantes et les utilise depuis la nuit des temps. Le thème étant : de la pensée sauvage à la science.

Un immense savoir autour des plantes à sauvegarder en Afrique et à mettre à profit Un immense savoir autour des plantes à sauvegarder en Afrique et à mettre à profitMeerdere spreke ont permis d’approfondir la connaissance sur les médecines traditionnelles d’Afrique Noire : leur influence prépon-dérante, leur importance aujourd’hui dans différents pays et leur rôle face à plusieurs pathologies très répandues (drépanocytose, paludisme, diabète, HIV). Dans les pays d’Afrique, la médecine traditionnelle qui utilise largement les plantes, garnit la pharmacie de plus de la majorité des populations et même, dans les régions rurales, c’est parfois la seule et unique médecine utilisée. Les raisons sont liées aux habitudes culturelles, à l’efficacité pour certaines maladies, au prix, à l’acces-sibilité, à une pratique répandue et maîtrisée. Toutefois, beaucoup d’études scientifiques sont encore à faire et le potentiel en matière d’applications thérapeutiques demeure très important. Certains pays investissent dans la recherche dans cette direction. Mais les moyens restent trop souvent ridicules devant les besoins. Le problème, c’est aussi que les connaissances se transmettent de moins en moins bien entre les générations car les jeunes s’e désintéressent des traditions. Aujourd’hui, il y a donc urgence à collecter les connaissances empi-riques qui existent, pour ne pas les perdre définitivement. Ensuite, il

serait nécessaire d’avoir une approche rationnelle de la valorisation des plantes médicamenteuses, et d’en quantifier l’efficacité et les effets néfastes pour parfaire leur utilisation. A titre d’exemple, les présentations du symposium autour de tout l’intérêt des plantes en médecine traditionnelle africaine ont été données par des spécialistes africains et français et ont porté sur : des recensements de plantes thérapeutiques : plantes utilisées en Guinée contre les infections microbiennes et parasitaires jetant des bases pour le développement de la phytothérapie (AM Balde) ; identification des plantes utilisées contre la drépanocytose qui est une maladie de l’hémoglobine répandue aux Antilles et en Afrique, de leur mode d’action et de leur efficacité (JL Pousset) ; plantes utilisées traditionnellement pour les soins de santé primaires en Côte d’Ivoire (L. Ake-Assi) ; enquête auprès de tradipraticiens au Sénégal (B. Faye) pour recenser toutes les plantes utilisées et les modalités pour enrayer le paludisme qui est la principale cause de décès et concerne 35% des consultations au Sénégal. 30 plantes et 15 associations ont été identifiées dont certaines jamais testéesUne approche des substances naturelles utilisées dans la lutte contre le HIV (JB Nikiema), qui touche 2% des actifs, et/ou pour atténuer ou enrayer tous ses effets secondaires au Burkina Faso. Malgré l’intérêt et l’engouement dont ces pratiques naturelles bénéficient, il y a un manque d’essais cliniques et de recherches.

L’histoire du développement du paludisme et de la progression médicale avec le quinquina et plus récemment l’armoise dont la culture s’installe en Afrique, ce qui va permettre de diminuer les coûts, mais dont la conduite agricole nécessite encore beaucoup d’ajustements pour maîtriser et réduire la variabilité de la qualité des récoltes (M. Gasquet).L’intérêt de Sclerocarya Birrea pour le traitement du diabète au Mali qui touche 2% de la popula-tion (D. Diallo)

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Des productions naturelles qui font des miracles : L’huile de périlla et les baies de goji Différents exposés ont présenté des apports de la phyto-aromathéra-pie dans les pathologies chroniques et résistantes avec en particulier : les applications thérapeutiques de l’huile de perilla qui se présente sous 2 formes : l’huile essentielle obtenue avec les graines et l’huile oléagi-neuse obtenue à partir des feuilles. L’huile oléagineuse qui renferme 66,2% d’Oméga 3, soit un taux inégalé, est un complément nutritionnel de choix. Outre toutes les propriétés découlant directement de ce fort taux d’Oméga 3, les 2 huiles de perilla sont antioxydantes et trouvent des indications très intéressantes dans de nombreuses pathologies : maladies inflammatoires, rhumatismales et auto immunes, cardiovas-culaires, digestives, rénales, cancérologie, protection contre l’ostéopo-rose, activité sur le foie, action métabolique, propriétés sur le système nerveux, propriétés anti-bactériennes (MF Paya)

Les baies de Lycium barbarum ou goji, petits fruits rouges – appa-rus depuis quelques mois sur les rayons de nos magasins bio – sont très présentes depuis toujours dans les médecines traditionnelles, tibétaine, chinoise, ayurvédique avec de nombreuses indications rendues possibles par leur richesse exceptionnelle en anti-oxydants, vitamines, caroténoïdes, oligo-éléments et éléments polysaccha-ridiques immuno-stimulants. Des travaux de recherches récents montrent que les baies de Goji pourraient jouer un rôle dans la prévention et peut-être le traitement de la maladie d’Alzheimer. Depuis une trentaine d’années, des chercheurs chinois et américains qui travaillent sur ces fruits confirment tous leurs multiples effets bé-néfiques. S’il est recommandé d’en consommer régulièrement, il faut toutefois se préoccuper de la qualité des fruits : préférer les fruits secs aux produits transformés (soumis à conservateurs, pasteurisation ou bien ionisés, ce qui diminue largement leurs principes actifs) ou aux gelules et comprimés. A cet égard, l’offre du marché est très variable sur le plan de la qualité et le choix d’un fournisseur doit être fait avec beaucoup de précautions. Il faut bien voir les garanties qu’il propose (C. Girardin-Andreani).

Des applications antibactériennes de certaines huiles essentielles En parallèle des exposés, une douzaine de posters relatant les résul-tats de travaux scientifiques étaient mis à la disposition des visiteurs. Il faut noter, entre autres, une étude de l’huile essentielle de cannelle (K. Ounaissia) mettant en évidence une activité remarquable de cette dernière face à différentes souches bactériennes ouvrant la voie vers un intérêt possible des huiles essentielles en tant qu’alternative aux antibiotiques, face aux phénomènes de résistance croissants à ces derniers. Attention : l’huile essentielle de cannelle est déconseillée chez la femme enceinte et allaitante, peut provoquer une irritation cutanée en utilisation à l’état pur, est déconseillée aux enfants de moins de 6 ans, ne doit pas être utilisée de façon prolongée sans l’avis d’un thérapeute. Egalement, l’huile essentielle de thymus algeriensis a été testée et se révèle avoir une activité antimicrobienne bien marquée sur plusieurs souches (H. Laredj). A l’inverse, l’huile essentielle du genre Pinus, montre une activité antibactérienne assez faible (R. Seridi). Un autre poster présentait une étude de la qualité d’une tisane officinale respiratoire (H. Laredj). Ce travail a été mené car les tisanes à base de plantes médicinales sont de plus en plus consommées entre autres à des fins thérapeutiques. Il conclut à une mise en garde globale. Certaines peuvent renfermer une charge bactériologique qui ne sera pas éliminée par la chaleur et à cet égard un label pharma-Sclerocarya Birrea of Olifantenboom

Alsem

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ceutique est conseillé. Il ne faut pas considérer les tisanes comme une panacée universelle, garder en mémoire que certaines peuvent être toxiques et ne pas boire régulièrement plus d’une ou deux tisanes par jour du fait que l’on ne connaît pas les effets à long terme des tisanes consommées en grande quantité. Enfin il faut aussi pratiquer une phytovigilance vis-à-vis des effets indésirables constatés en les déclarant à un centre de pharmacovigilance.

Application agricoleCôté application agricole, d’autres travaux concernent l’utilisation de la phytothérapie pour limiter le développement des bio-agresseurs (S. Ondet). Des essais de pulvérisation d’infusion d’armoise et de menthe poivrée donnent des résultats intéressants sur le puceron du pommier. Enfin, 2 posters (L. Delort) présentaient des résultats concernant des huiles essentielles de plantes africaines. L’un identifie 3 plantes au pouvoir antiprolifératif donc susceptibles de trouver des applications dans le traitement des cancers (il fait appel aujourd’hui pour 50% des médicaments à des substances d’origine naturelle). Le second identi-fie 6 plantes ayant une activité antifongique sur Candida Albicans à l’origine des candidoses. Là aussi, les perspectives sont intéressantes car les candidoses posent de plus en plus de problème de résistance aux principes médicamenteux les plus courants. Ces travaux doivent être complétés par une recherche des mécanismes d’actions et des synergies ou antagonismes.

Article rédigé à partir des actes du 11ème Symposium International d’Aromathérapie et plantes médicinales de Grasse (17 au 19 avril 2009)- Compte-rendu non exhaustif

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