Option juillet 2014 - PSL

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www.mines-paristech.fr CYCLE INGÉNIEURS CIVILS TRAVAUX D’OPTION DES ÉLÈVES DE 3 ÈME ANNÉE SESSION DE JUILLET 2014

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cycleingénieurs civilstravaux d’option

des élèves de 3ème annéesession de Juillet 2014

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SOMMAIRE

MINES PARISTECH

Présentation de l’École

Le mot de la Direction

Qu’est-ce qu’une option ?

Plan d’accès

Le calendrier

Liste des sujets par option

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PRÉSENTATION DÉTAILLÉE

Biotechnologie

Droit et économie de l’entreprise

Économie industrielle

Finance quantitative

Génie atomique

Géosciences

Géostatistique

Gestion scientifique

Ingénierie de la conception

Innovation et entrepreneuriat

Machines et énergie

Master stratégies énergétiques

Management des systèmes d’information

Mareva

Procédés et énergie

Sciences et génie des matériaux

Sol et sous-sol

Systèmes de production et de logistique

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MissionsLes missions principales de l’École sont :

• former :

- des Ingénieurs du Corps National des Mines et

d’autres grands corps techniques de l’État,

- des Ingénieurs Civils,

- des Docteurs,

- des Ingénieurs étrangers, en France et hors de

France.

• conduire des actions de recherche,

• gérer certaines activités de service public telles

que bibliothèque et collection de minéralogie.

RechercheParmi les toutes premières, l’École des Mines a

compris la nécessité d’appuyer la formation des

ingénieurs sur une recherche dynamique et concer-

née par les problèmes industriels.

Ce type de recherche, dite “orientée”, s’est nota-

blement développée au cours des trente dernières

années, dans des disciplines qui font traditionnelle-

ment partie des préoccupations de l’École, à savoir :

- les géosciences,

- l’énergétique,

- les matériaux,

- les mathématiques appliquées et l’informatique

- les sciences économiques et sociales.

L'École des Mines a été fondée en

1783, à l’époque où l’exploitation

des mines était l’industrie de haute

technologie par excellence et concentrait

les problèmes de sécurité des personnels

et de planification économique, voire les

enjeux géopolitiques (l’accès aux matières

premières rares ou stratégiques). Tout

naturellement, les compétences de l’École

ont suivi le développement de l’industrie

et l’École des Mines étudie, développe

et enseigne aujourd’hui l’ensemble des

sciences et techniques utiles aux ingénieurs

— y compris les sciences économiques et

sociales — pour former des ingénieurs

généralistes polyvalents aptes à répondre

aux besoins d’une économie en mutation

rapide et à les anticiper.

Les jeunes ingénieurs de l’École des Mines

de Paris se tournent vers presque tous

les secteurs de l’entreprise : production,

recherche, gestion, ressources humaines,

ingénierie, finances ; ils sont présents

dans tous les domaines : industrie lourde,

industries de transformation, secteur

tertiaire, services, banques, conseil, etc.

PRÉSENTATION DE L’ÉCOLE

5

L’École comprend 18 centres de recherche répar-

tis principalement à Paris, Evry, Fontainebleau,

Sophia-Antipolis. Son personnel compte plus

de 700 personnes employées à temps plein,

dont 70% de scientifiques ; plus de la moitié

(30 M€) des ressources contractuelles de recherche

provient du secteur concurrentiel.

FormationPour l’année 2013-2014, l’École des Mines de

Paris accueille plus d’un millier d’étudiants dans

plusieurs cycles :

■ Formation d’ingénieurs

• Cycle des ingénieurs civils (3 ans) -

453 étudiants, recrutés :

- par concours en 1ère année

- sur titres en 2ème année

- visiteurs en 2ème ou en 3ème années dans le cadre

d’échanges internationaux

• Cycle de l’institut supérieur des techniques

- 2 ans de formation en alternance pour des

techniciens ayant 5 ans d’expérience profes-

sionnelle (une quinzaine d’étudiants par an)

■ Formation continue de courte durée

• Séminaires, stages, journées d’études

• Cycles interentreprises ou réalisés à la demande

d’une entreprise, en France ou à l’étranger

■ Formations spécialisées de 3ème cycle

pour des ingénieurs ou niveau équivalent, débu-

tants ou expérimentés

• Formation des ingénieurs des corps de l’État

(3 ans) (20 étudiants par an)

• Cycles de formation spécialisée et mastères

(1 an) (environ 300 étudiants par an)

■ Études doctorales

(Master Recherche, puis 3 ans de thèse)

Environ 400 élèves-chercheurs préparent une thèse

à l’École des Mines (une centaine de diplômes de

docteur de l’École des Mines par an).

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LE MOT DE LA DIRECTION

Les 30 juin, 1er et 2 juillet prochains, les

élèves de la promotion sortante feront

une présentation publique de l’étude per-

sonnelle qu’ils ont menée dans le cadre

de leur option. Cette présentation, qui

couronne un travail important et origi-

nal, constitue un des actes pédagogiques

majeurs de la scolarité.

Nos élèves seront ainsi les principaux

acteurs d’un véritable colloque, qui

présentera quelques unes des préoccupa-

tions actuelles des entreprises et des évo-

lutions attendues dans un avenir immédiat,

et ceci dans des domaines aussi divers que

les mathématiques appliquées, le génie

des procédés et les matériaux, les sciences

de la terre, les sciences économiques et

sociales, la gestion, l’énergie, etc.

Chaque sujet est d’origine industrielle : il

est mis au point dans le cadre des relations

de coopération anciennes et confiantes

qu’entretiennent les membres du corps

enseignant avec les milieux économiques.

C’est dire qu’il s’agit de problèmes difficiles

pour lesquels nos partenaires attendent

des solutions, que nos élèves élaborent

avec l’aide de l’encadrement fourni par

nos centres de recherche et nos corres-

pondants industriels. Les résultats obtenus

donnent souvent lieu à des publications

dans des revues professionnelles et à des

distinctions scientifiques.

A ce colloque participeront les élèves bien

sûr, mais aussi les enseignants, les cher-

cheurs et la direction de l’école, ainsi que

de nombreux ingénieurs et responsables

d’entreprises. Ce sera l’occasion pour

l’auditoire d’apprécier non seulement les

compétences de nos élèves et leur créa-

tivité, mais aussi leur enthousiasme et

leur aptitude à transmettre un message,

qualités dont ils auront le plus grand besoin

dans leur carrière future.

Nous espérons vivement que vous serez

des nôtres pour prendre part à cette réu-

nion et apporter votre contribution aux

débats.

Ce document en présente le programme

mais il est aussi la “galerie de portraits”

de la totalité des élèves de la promotion et

d’une partie de l’équipe pédagogique qui

les a suivis pendant leur scolarité. Il vous

permettra de poursuivre la relation ainsi

initiée. Et, sous réserve de l’accord de nos

partenaires, les rapports écrits qui vous

intéressent plus particulièrement pourront

être mis à votre disposition.

Romain SOUBEYRAN

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QU’EST-CE QU’UNE OPTION ?

Dans la pédagogie voulue par MINES

ParisTech, l’option constitue un élément

essentiel.

Elle permet l’apprentissage du travail personnel

ou en petite équipe dans un domaine où toutes

les ressources et toutes les connaissances

d’une personne doivent être sollicitées et où

les solutions ne sont jamais évidentes et sont

rarement uniques. Elle constitue une excellente

formation pour des jeunes conduits à connaître

les difficultés, les limites et aussi les joies de

ceux qui sont appelés à assumer des responsa-

bilités dans le monde industriel.

Les activités d’option n’ont pas pour but de

former des spécialistes dans une branche

industrielle donnée ou dans tel ou tel aspect

de la recherche, mais de fournir à chaque

élève l’occasion de mobiliser l’ensemble de

ses connaissances pour obtenir une solution au

problème industriel concret qui lui a été posé

dans le cadre de son stage d’option.

Ces travaux reflètent toujours les préoccu-

pations actuelles des entreprises. Aussi les

élèves sont-ils toujours en contact durant leur

période d’option avec les entreprises ou les

organismes qui ont posé les problèmes étudiés,

tout en gardant un contact pédagogique étroit

avec les enseignants responsables et le centre

de recherche de l’école associé à l’option. Ces

travaux font l’objet en fin de troisième année

d’un rapport écrit et d’un exposé public où sont

invités les élèves, les enseignants, la direction

de l’école, les industriels et les représentants

des organismes intéressés.

Déroulement de l’option :

Les élèves de première année choisissent leur

option avant la fin de l’année scolaire. Les

élèves admis sur titres en deuxième année sont

affectés dans les options en tenant compte

de leurs préférences. Les effectifs de chaque

option sont volontairement limités afin d’assu-

rer un taux d’encadrement optimal.

Les activités au sein des options

sont, en règle générale, les sui-

vantes :

En deuxième année, et essentiellement au début

de la troisième année, les élèves reçoivent une

formation complémentaire et spécifique les

préparant aux études particulières qui leur

seront confiées. Ils se familiarisent également

avec les données humaines et techniques de la

branche industrielle ou scientifique concernée

aussi bien dans les centres de l’école que dans

les centres et entreprises associés à travers le

monde (Allemagne, Argentine, Australie, Brésil,

Canada, Japon, Chine, Guyane, Maroc, Pays-

Bas, Grande-Bretagne, Inde, Mexique, Malaisie,

Russie, USA, Vénézuéla par exemple).

Au cours de la troisième année, les élèves

entreprennent le travail personnel que nous

avons déjà évoqué. Deux cursus différents sont

proposés. Une première formule commence en

janvier avec une période d’un mois de stage

dans l’organisme qui a fourni le sujet. De février

à mars, une journée par semaine peut être

consacrée à l’option ; enfin les mois d’avril à

juin permettent d’effectuer la deuxième partie

du stage au sein de l’entreprise et la prépara-

tion de la soutenance et du rapport. Une deu-

xième formule associe une période préparatoire

en janvier à une période bloquée de stage de

mi-mars à fin juin, qui permet de traiter des

sujets s’accommodant mal d’une interruption,

étude à caractère international ou expérimental

par exemple.

Durant toute la période d’option, les élèves ont

un encadrement de tout premier plan qui mobi-

lise toutes les compétences utiles au déroule-

ment du sujet.

Chercheurs, ingénieurs, professeurs d’option

apportent leur soutien et leur aide méthodo-

logique pour mener à bien le travail d’option.

Grâce à ce tutorat, les étudiants non seulement

apprennent à mobiliser toutes leurs connais-

sances mais à résoudre des problèmes réels

et à affronter des projets de grande envergure.

Les professeurs d’option

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CALENDRIER

LUNDI 30 JUIN 2014

Droit et économie de l’entreprise

Économie industrielle

Géosciences

Géostatistique

Gestion scientifique

Génie atomique

Ingénierie de la conception

Machines et énergie

Sol et sous-sol

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Le Play

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MARDI 1ER JUILLET 2014

Innovation et entrepreneuriat

Machines et énergie

Management des systèmes d’information

Procédés et énergie

Sciences et génie des matériaux

Systèmes de production et logistisque

L213

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L224

V334

L106

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MERCREDI 2 JUILLET 2014

Biotechnologie

Génie atomique

Innovation et entrepreneuriat

Machines et énergie

MAREVA

Sol et sous-sol

Systèmes de production et logistique

L224

Le Play

L213

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L218

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LISTE DES SUJETS PAR OPTION

BIOTECHNOLOGIEMECREDI 2 JUILLET 2014 - (L224)

9h-10h Mélissa BEAUDOIN Étude pharmaco-économique et de marché pour l’ALCOVER dans le traitement de l’alcoolisme

10h-11h Quentin RAFAILLAC-DESFOSSÉ Plan d’industrialisation d’un médicament et fin de phase de dévelop-pement

11h-12h Fanny PERREAUDEAUDéveloppement d’un outil informatique clinique pour la sélection d’un traitement personnalisé en oncologie basé sur un algorithme existant en utilisant des données d’expression génétique

12h-13h Marine LE MORVANDéveloppement d’un algorithme prédictif utilisant des données moléculaires et cellulaires tumorales pour la sélection d’un traitment personnalisé en oncologie

14h-15h Camille CLÉMENT Rôle de la protéine humaine ASF1 dans les voies de réplication de l’ADN et du dépôt des histones

15h-16h Magali CLERC Conception d’un axicon pour l’illumination pour un microscope à feuille de lumière. Applications à la réalisation de coupes 3D du tissu humain

16h-17h Stéphanie CHÉZEAU Développement d’une nouvelle génération de photobioréacteurs à micro-algues

17h-18h Apolline BUSCH Comment stimuler la création d’entreprises dans le domaine du bâtiment durable au niveau d’un territoire régional ?

DROIT ET ÉCONOMIE DE L’ENTREPRISELUNDI 30 JUIN 2014 - (V334)

14h-15h Charlotte KELBERINEDéveloppement de nouveaux modèles stratégiques et opérationnels d’un laboratoire pharmaceutique pour répondre aux défis de son environnement

15h-16h Géraldine ROMANET Analyse de la sécurité d’approvisionnement en gaz de la France au regard du risque climatique

16h-17h BenoÎt DEBAECKER Capital investissement dans des start-ups innovantes du domaine des smart-grids

ECONOMIE INDUSTRIELLELUNDI 30 JUIN 2014 - (L218)

9h-10h Julien TANNEAU Etude des relations verticales dans la distribution hôtelière en ligne

10h-11h Meryem BENSAID Étude du plan d’affaires d’un acteur du e-commerce

11h-12h Pierre LIENHART Industries françaises du bois : adaption des capacités de transforma-tion aux nouveaux usages

12h-13h Raphaël ROESER Valorisation d’études cliniques sur les compléments alimentaires

14h-15h Cynthia ASSARAF Étude des effacements de consommation d’électricité

15h-16h Odile LIU Faisabilité économique des projets d’énergie solaire

16h-17h Félix PIGNARD Création d’un centre de services partagés pour les entreprises ferroviaires

17h-18h Arthur KANENGIESER Évolutions du système de financement de la production audiovisuelle

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FINANCE QUANTITATIVE

AOÛT 2014 Kostiantyn KLEKOTA Validation of the BGM interest rate model with quadratic local volatility

AOÛT 2014 Damien VERGNAUD Développement d’un outil permettant de mettre à jour les nappes de volatilité à partir des prix de marché

GÉOSCIENCESLUNDI 30 JUIN 2014 - (L118)

9h-10h Jean BUSSON Modélisation de la structure lithosphérique de la marge de Tanzanie - Impact sur la thermicité

10h-11h Léa LEVYModélisation de la géochimie des eaux souterraines après un test d’exploitation par lixiviation acide sur le gisement uranifère d’Umnit (Mogolie)

11h-12h Anne PIEMONT Détection et caractérisation d’anomalies de fonctionnement dans le réseau de distribution d’eau potable

GÉNIE ATOMIQUELUNDI 30 JUIN 2014 - (SALLE FRÉDERIC LE PLAY)

8h15-9h15 Wadih SEBAALY

Caractérisation des marges de sûreté des systèmes HVAC de l’EPR de Flamanville dans le cadre de la démarche «critères fonctionnels» en vue de la mise à jour des chapitres «systèmes» du rapport de sûreté dans sa version DMES ou «dossier de mise en service»

9h15-10h15 Cyril GUILLON Projet EPR-HPC : analyses fonctionnelles de pertes simples et mul-tiples des systèmes de ventillation essentiels

10h15-11h15 Damien MILONÉtude d’un accident grave de perte de débit du caloporteur non protégée de type ULOSSP sur le cœur hétérogène du réacteur Astrid avec le code de simulation SIMMEUR-III

11h15-12h15 Michel BEN BELGACEM STREKÉtude de l’accident grave d’un RNR-NA - Amélioration de la modélisa-tion thermomécanique du cœur et incidence sur les résultats d’énergie mécanique dégagée

14h30-15h30 Guillaume WROBEL Validation de la méthode des importances neutroniques en régime sous-critique

15h30-16h30 Romain BIZET Identification de solutions matériaux dans le cadre du développement d’un procédé de traitement de déchets alphas

MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (SALLE FRÉDERIC LE PLAY)

8h30-9h30 Thomas PLAGNARD Consolidation d’une option de sûreté pour les réacteurs à eau préssuri-sée : étude de l’injection directe en cuve (DVI) en situation accidentelle

9h30-10h30 Bastien RINAUDO Validation de la partie cinétique neutronique du code de calcul COCAGNE issu de la chaîne ANDROMÈDE

10h30-11h30 Sulivan MAKHOUL Comparaison de modèles de thermique et de géométrie du corium en cuve en accident grave des réacteurs à eau préssurisée

11h30-12h30 Théo MATURIN Simulation de l’interaction entre les ions et les ondes de fréquence cyclo-tronique ionique dans les plasmas de fusion

GÉOSTATISTIQUELUNDI 30 JUIN 2014 - (L213)

8h30-9h30 Zijun SHEN Construction de modèles d’analyse et de tarification pour l’assurance paramétrique * public restreint

9h30-10h30 Haitham NASRI Construction d’un modèle catastrophe interne pour l’évaluation du risque de tempête en Europe

10h30-11h30 Antoine THOMAS Quantifier l’impact et la variabilité des simulations stochastiques sur la volumétrie

11h30-12h30 Adrien CASSEGRAIN Paramétrisation des ondelettes dans un modèle d’history matching par filtre de kalman d’ensemble

14h-15h Benjamin POILANE Critère de validation de modèles de banquise Arctique par analyse d’anisotrophie

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GÉOSTATISTIQUELUNDI 30 JUIN 2014 - (L213)

15h-16h Raphaël de FONDEVILLE Scores et extrême multi-variés : évaluer les modèles de prévisions climatiques

16h-17h Christine CUTTING Étude asymptotique de tests en grande dimension à l’aide de martingales

17h-18h Beyrem KHALFAOUI Apprentissage statistique et modélisation des systèmes biologiques

GESTION SCIENTIFIQUELUNDI 30 JUIN 2014 - (L109)

9h30-10h30 Arthur LOIRET Outiller pour mesurer la perception de la qualité des services supports dans un grand groupe

10h30-11h30 Stéphanie BOUVIER Le processus de création des bons à tirer chez Urgo. Comment amélio-rer un processus multi-acteurs peu valorisé ?

11h30-12h30Léo CAZIN

Helen MICHEAUXLes difficultés de pilotage des coopérations entre hôpitaux : quelle aide des outils de la FHF

INGÉNIERIE DE LA CONCEPTIONLUNDI 30 JUIN 2014 - (L224)

9h30-10h30 Florent BORIES Développement et usages d’outils d’open innovation pour la concep-tion innovante

10h30-11h30Clémence BOREZÉE

Guillaume GENEROOutil d’innovation pour un état-projet : le référentiel des gares du Grand-Paris

11h30-12h30Jeoffroy FRICKER

Yahya MOULDICockpit low cost et nouveaux outils d’analyse de la valeur et de la certification

INNOVATION ET ENTREPRENEURIATMARDI 1ER JUILLET 2014 - (L213)

14h-15h Morgane KERDONCUFF De l’idéation à la commercialisation d’une offre innovante dans le domaine des smartcity

15h-16h Jérémy RODRIGUEZ Objets connectés et efficacité énergétique : quelle stratégie de déve-loppement pour une jeune entreprise innovante ?

16h-17h Nicholas CHARRIÈRE Big data et clustering du graphe des entreprises françaises

17h-18h Alexandre OHAYON Développement d’un nouveau produit au sein de la success story française des objects connectés

18h-19h Rabih FRANGIEH Recherche de solutions innovantes pour le système d’information et le service après-vente de la filiale d’une grande entreprise

MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L213)

9h-10h Guillaume TETART Développer les innovations de la start-up qui digitalise et réinvente les points de vente traditionnels

10h-11h Morgane VIGNAUD Nouveaux processus et nouvelle activité au sein de l’entreprise pionière du marketing digital interactif en France

11h-12h Thibaut DUGUET Commercialisation et développement produit dans une jeune start-up innovante du web

12h-13h Annaëlle COHEN Concevoir et réaliser les projets innovants

14h-15h Céline ABOUKRAT Principe de l’entrepreneuriat pour l’optimisation, par une nouvelle technologie, des processus de la filiale d’un grand groupe

15h-16h Charlotte SUAUD Smart cities, mobilités et expérimentation de projets urbains innovants

16h-17h Dieggo ALONSO FERRI Création et business développement d’une start-up technologique

17h-18h Thibaut CHARY Création d’une start-up du co-stationnement

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MACHINES ET ÉNERGIELUNDI 30 JUIN 2014 - (V107)

8h30-9h30 Mohamed-Ali ABID Etude des potentialités d’évolution des systèmes de conduite des systèmes énergétiques insulaires

9h30-10h30 Amine BENSSY Impact de perturbation réseau sur un réacteur nucléaire nouvelle génération : le SMR (Small Modular Reactor) * public restreint

10h30-11h30 Clément LEBRASÉtude stratégique des acteurs de l’agro-business. Focus sur l’influence des intrants agricoles sur la production de biomasse 2G ligno-cellulo-sique * public restreint

11h30-12h30 Victorine CALLENSCaratérisation des besoins en matière de capacité de réglage primaire fréquence/puissance dans les réseaux insulaires et caractérisation des capacités de réglage primaire des groupes diesels et hydrauliques

14h-15h Laetitia CLEMARON Aide au choix d’une technologie de compresseur d’air une PEMFC (Proton Exchange Membrane Fuel Cell) automobile * public restreint

15h-16h Charles-Henry CLERGET Développement d’un algorithme de validation et réconciliation de données pour le problème de l’allocation de la production pétrolière

16h-17h Coline DUBOURG Étude technico-économique des technologies de batterie pour le stockage de la production décentralisée d’énergie

17h-18h William ESPOSITO Construction d’une offre de tableau de bord urbain pour des collectivi-tés territoriales

18h-19h Jonathan EVENSAnalyse technico-économique de la séquestration et du stockage de CO2 dans le cadre d’un processus d’investissement en capital-dévelop-pement

MARDI 1ER JUILLET 2014 - (V107)

9h30-10h30 Daniel BEILHARZ Contribution au développement des usines de production d’éoliennes au Havre * public restreint

10h30-11h30 Lenaïg LE GALL Optimisation de la maintenance sur les stations du réseau de transport de gaz * public restreint

14h-15h Charlotte VAILLES Modélisation d’un système électrique afin d’étudier le design des marchés de l’électricité bas carbone

15h-16h Romain MAIRE Conception, développement et mise en place de nouveaux outils d’aide à l’équilibrage pour les moteurs CFM56 et les CF680 * public restreint

16h-17h Séverine MERLO Analyse d’opportunités d’investissement en Europe dans le secteur de l’énergie * public restreint

17h-18h Qian YE Analyse prospective du marché des énergies renouvelables en Chine

18h-19h Marion BONNET Étude du couplage photovoltaïque-chaleur pour le marché résidentiel

MARDI 2 JUILLET 2014 - (V107)

9h-10h Wenkai MI Modélisation de la production éolienne et PV dans la chaîne de gestion de production moyen terme

10h-11h Ariane MILLOT Étude technico-économique des procédés de production de biogaz pour application aux fours verriers

11h-12h Annabelle SIBUE Étude technico-économique de récupération et valorisation d’énergie à basse température dans les pays du Golfe * public restreint

14h-15h Cyril MARTIN de LAGARDE Étude des conditions de raccordement au réseau de transport d’électri-cité des éoliennes ENMER, posées et flottantes

15h-16h Valentin VERMEULEN Études des gisements de flexibilité dans le secteur résidentiel

16h-17h Liang XUE Modélisation des barrages sous séismes : interaction fluide-sol-structure

17h-18h Thierry DUMAS Valorisation d’une installation power to gas * public restreint

18h-19h Paul-Arthur JEANTAUD Amélioration de la production de réservoirs pétroliers via l’élabo-ration de modèles statistiques

SOUTENANCES REPORTÉES

Tai JIN Simulation et optimisation d’une façade double peau dans le bâtiment

Ali MORCHID Amélioration du modèle mines-amont

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MASTER STRATEGIES ÉNERGÉTIQUESMERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L109)

9h-10h Anja MOSER Renforcement des mines de charbon profondes par boulonnage et câblage

Août Khouloud GHARBI Calibration automatique de modèles de bâtiments pour l’audit énergétique

Août Marius BEJINARIU Élaboration d’un outil de calcul de l’emprise énergétique, qualification et exploitation

Août Cristian MONTOYA VELASQUEZ Évolution des réseaux de distribution d’électricité en Europe

Août Jose PIERROT Machine spipo orbitable, conception d’une turbine à couplage magné-tique et établissement de lois de défaillance de compresseur

Août Maria RUANO Conception de projets hydrauliques

Août Rana SREIK Benchmarking d’activités d’exploration et de production

MANAGEMENT DES SYSTÈMES D’INFORMATIONMARDI 1ER JUILLET 2014 - (L224)

9h-10h Maxence TURY Étude du standard openflow

10h-11h Ambroise COLLON Système d’information pour la blue car

MAREVAMERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L106)

9h-10h Marie DAUL Pilotage des capteurs d’un robot nao

10-11h Edouard LEURENT Contrôle et stabilisation d’un drône tenue en laisse

11h-12hPaul-Hervé

TAMOKOUE KAMGAEstimation en temp réel de qualité de bases pétrolières pour les raffineries * public restreint

Septembre Pauline BERNARD Analyse des performances et amélioration du contrôle de la navigation de navires de prospection pétrolière * public restreint

Septembre Alberto BIEtTI Clustering online de signaux audio

Septembre Hassan BOUCHIBA Visualisation de nuages de points 3D pour la préservation du mobilier urbain * public restreint

Septembre Pierre BROS Algorithmes d’optimimisation pour l’exploitation de champs de pétroles matures * public restreint

Septembre Guillaume DILASSER Simulations et mesure d’homogénéité du champ magnétique de l’IRM 11,75T «ISEULT»

Septembre Jean-Marie KAI Modélisation et développement des actionneurs de commandes de vols * public restreint

Septembre François PLESSE Détermination d’observateurs pour la synthèse de lois de guidage coopératif

Septembre Vivien SMIS-MICHEL Comparaison d’algorithmes d’optimisation stochastique appliquée à la synthèse de correcteurs

Septembre Nikolas STOTT Invariants semi-algébriques pour la vérification

Septembre Arthur THOUZEAU Développement et évaluation de modèles d’analyses des réseaux sociaux dans l’industrie des télécoms * public restreint

Septembre André WALLARD Automatisation métro Ligne 4 * public restreint

Septembre Antoine GRAPPIN Contrôle et optimisation des réseaux de trafic routier

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PROCÉDÉS ET ÉNERGIEMARDI 1ER JUILLET 2014 - (V334)

10h-11h Pierre BLANC-VANNET Décomposition thermique de stockages composites suite à des essais feu * public restreint

11h-12h Gabrielle MENARD Industrialisation et optimisation d’un procédé cryogénique embarqué * public restreint

14h-15h Jun ZENG Développement d’outils d’estimation de consommation pour le rési-dentiel * public restreint

15h-16h Geoffroy MOUNIER Modernisation et optimisation des unités de fabrication d’une usine agro-alimentaire

16h-17h Florian CHOPLIN Assistance à la mise en service de l’unité de production de manganèse métal (EMM)

SCIENCES ET GÉNIE DES MATÉRIAUXMARDI 1ER JUILLET 2014 - (L106)

13h-14h Clément ROUCHE Amélioration de la fabrication de disques abrasifs : logistique, produc-tion et étude de gauchissement (CURL) après mise en forme

14h-15h Nicolas HAVARD Étude des écoulements et équilibres multiphasiques en simulation de réservoir pétrolier

15h-16h Qiwei SHI Validation d’un modèle micromécanique d’un acier bainitique pour composant de réacteurs nucléaires à eau sous pression

16h-17h Pierre-Emmanuel LEGERCaractérisation microstructurale et mécanique de composites à matrices métalliques (Ti-6AI-2Sn-4Zr-2Mo-0.1Si et Ti-3AI-2.5V), renfor-cés par des particules de TiB pour application aéronautique

SOL ET SOUS-SOLLUNDI 30 JUIN 2014 - (L109)

15h30-16h30 Omar BOUAABDALLI

Prédiction du champ de contrainte par «inversion» dans la «drilling géoscience platform» : modélisation géomécanique intégrant les informations de forage visant à améliorer le dimensionnement de puits et la performance des activités de forage

16h30-17h30 Thibault ROGER Mise en place d’une méthodologie d’analyse d’un champ pétrolier pour l’implémentation d’un digital oil field

MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L109)

9h-10h Anja MOSER Renforcement des mines de charbon profondes par boulonnage et câblage

10h-11h Chloé BONNARD Étude du comportement d’une paroi saline sous contraintes thermomé-caniques : essai in situ et simulations numériques

11h-12h Jérémy MILBERT Évolution des méthodes d’exploitation et de traitement dans une carrière de silice

14h-15h Edouard MARGARIT Optimiser le design des unités de production d’une exploitation d’uranium par ISR

15h-16h Margaux KERDRAON Optimisation du stockage des rejets issus de l’exploitation de sables bitumineux au Canada - Total

16h-17h Bastien DEBRAS Évaluation de procédures de contrôle qualité de ninerai dans l’exploita-tion d’un gisement nickelifère

17h-18h Laure VIGNERON Analyse des coûts de la mine de Somaïr - AREVA Mines, Groupe Areva

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SYSTÈMES DE PRODUCTION ET LOGISTIQUEMARDI 1ER JUILLET 2014 - (L218)

9h-10h Carla JERDI Implantation du lean manufacturing

10h-11h Louis DUCONGÉ Mise en place physique d’une nouvelle ligne d’assemblage de sys-tèmes de mammographie

11h-12h Delphine RIGAL Automatisation de la planification de la capacité dans une usine de transformateurs

14h-15hPaul GUIGNIER

Geoffroy ZONEEtude de l’utilisation de télédiagnostics à bord des trains

15h-16h Céline CHEVALLIER Analyse de la supply chain Carrefour - P&G, étude et solutions inno-vantes pour une optimisation globale et proposition d’un plan d’action

16h-17h Quentin MAILLET Définition et mise en place d’un système de pilotage de la non qualité en fin de ligne dans le secteur aéronautique

17h-18h Camille OLLIERAnalyse des flux physiques et informatiques pour le contrôle qualité de pièces d’attractions et rédaction du cahier des charges de la nouvelle base GQAO

MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L218)

9h-10h Morgane GALACINSKI Optimisation du changement de senteur

10h-11h Basile LEFEVRE Mise en place et pilotage d’un système d’ordonnancement au sein d’un ilôt flexible

11h-12h Raoul d’AUBIGNY Industrialisation du processus d’approvisionnement pour les pièces de haute joaillerie

12h-13h Mathilde FIHEN Analyse de flux et des stocks, et création d’une ségmentation permet-tant une amélioration de la performance de la politique de stockage

14h-15h Céline BERTIN Mise au point d’un méthodologie visant à dimensionner les solutions de préparation de commande en entrepôt

15h-16h Antoine PARIS Développement et utilisation d’un outil d’audit pour l’amélioration continue des installations dans les entrepôts logistiques

16h-17h Driss CHAKOUR Recherche de l’optimum transport des flux de marchandises dans le cadre d’une réorganisation des implantations de la Samada

17h-18h Ivain MAUCORPS Amélioration et pré-industrialisation d’un outil d’aide à la décision en logistique urbaine

* PRÉSENTATIONS À PUBLIC RESTREINT

Pour assister aux présentations à public restreint, il est indispensable de prendre contact au préalable avec les professeurs d’option concernés

GÉOSTATISTIQUE [email protected]

MACHINES ET ÉNERGIE [email protected]

MAREVA [email protected]

PROCÉDÉS ET É[email protected], [email protected]

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epuis quelques décennies, la biotechno-logie propose des solutions toujours plus innovantes pour la compréhension du

vivant et la santé, mais aussi pour les procédés industriels de transformation de la matière , et notamment du carbone renouvelable. Ainsi de nouvelles stratégies applicatives des sciences de la vie émergent et nécessitent aujourd’hui de repenser les productions et les produits sur les bases des acquis scientifiques récents et d’intro-duire, chaque fois que nécessaire, les nouvelles biotechnologies. La biotechnologie concerne donc, par les pers-pectives qu’elle ouvre, des secteurs de plus en plus étendus de l’activité Biotechnologie indus-trielle: l’agriculture, l’agro-alimentaire, la phar-macie, la médecine, la cosmétologie, la chimie, l’environnement,... C’est une discipline transversale, à la croisée des Sciences de la Vie et des Sciences de l’In-génieur pour laquelle la pluridisciplinarité est obligatoire. L’ingénieur doit pouvoir comprendre

BIOTECHNOLOGIE

et participer aux choix réalisés en prenant en compte aussi bien les aspects scientifiques et technologiques que les aspects économiques et sociétaux. L’option a donc pour objectif de donner aux élèves une synthèse des connaissances actua-lisées des Sciences de la Vie en vue de com-prendre les enjeux et applications concernant le vivant, les biotechnologies et leur participation à l’économie générale. L’option fournit à l’élève l’occasion d’utiliser l’ensemble de ses connais-sances d’ingénieur généraliste afin de contribuer à une solution à un problème industriel concret qui lui est posé dans le cadre de son projet de fin d’études. Du fait des applications variées de la biotechnologie, les sujets d’études sont éga-lement très diversifiés comme le montrent ceux présentés cette année.

Arnaud Blondel, Pierre Monsan et  Véronique Stoven

D

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Fanny PERRAUDEAU

Quentin RAFAILLA DESFOSSÉ

BIOTECHNOLOGIE

D&A Pharma développe actuellement un médica-ment pour lutter contre l’addiction à l’alcool. Dans un marché où aucun médicament ne se démarque réellement des autres par son efficacité, D&A Pharma développe une forme sèche (micro-gra-nules) d’un médicament ayant fait ses preuves

en Italie depuis 20 ans. L’objectif du stage est de dimensionner l’atelier qui permettra d’assurer la production pour les cinq années à venir et de calculer les coûts associés à cette production.

D&A Pharma, Paris

10h-11hPLAN D’INDUSTRIALISATION D’UN MÉDICAMENT ET FIN DE PHASE DE DÉVELOPPEMENT

Je travaille sur le projet WINTHER. C’est un essai clinique international pour établir des traitements personnalisés pour des patients atteints de can-cer. Mon travail consiste à créer un outil pour les médecins, qui doit prédire les 10 traitements opti-maux pour chaque patient en fonction de leurs données d’expression génétique. Je dois créer

la base de données (par text mining) et l’algo-rithme (par machine learning) qui donne un score à chaque traitement pour chaque patient.

Ariana Pharmaceuticals, Paris

11h-12hDÉVELOPPEMENT D’UN OUTIL INFORMATIQUE CLINIQUE POUR LA SÉLECTION D’UN TRAITEMENT PERSONNALISÉ EN ONCOLOGIE BASÉ SUR UN ALGORITHME EXISTANT EN UTILISANT DES DONNÉES D’EXPRESSION GÉNÉTIQUE

MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L224

Mélissa BEAUDOIN

En France, 5 millions de personnes sont en dif-ficulté avec l’alcool. Près de 2 millions de per-sonnes souffrent de dépendance alcoolique, et le manque de traitement efficace empêche de lutter contre cette maladie. D&A Pharma, entreprise pharmaceutique française spécialisée dans le traitement des addictions, prévoit de lancer pro-chainement en Europe une nouvelle formulation solide d’Alcover, un produit à base de Sodium Oxybate commercialisé en Italie et en Autriche sous forme liquide, et efficace dans l’aide au sevrage et le maintien de l’abstinence chez les patients alcooliques. Pour soutenir la demande de prix accompagnant la mise sur le marché du produit, il est important de pouvoir évaluer éco-

nomiquement l’efficacité du produit. Mon travail suivra une démarche de market access, mêlant étude de marché et analyse pharmaco-écono-mique. Il comprendra entre autres une estimation des coûts sociaux liés à l’alcoolisme dans diffé-rents pays européens, puis une modélisation de l’impact du traitement par Alcover sur ces coûts et en termes de bénéfices sur le patient (morta-lité et qualité de vie). Ceci permettra d’affiner la stratégie de pénétration des différents marchés européens en fonction des politiques de pricing & reimbursement de chaque pays.

D&A Pharma, Paris

9h-10hÉTUDE PHARMACO-ÉCONOMIQUE ET DE MARCHÉ POUR ALCOVER DANS LE TRAITEMENT DE L’ALCOOLISME

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BIOTECHNOLOGIE

Marine LE MORVAN

Magali CLERC

Camille CLÉMENT

Ce projet a pour but d’étudier le rôle de la pro-téine ASF1 dans le maintien de l’intégrité du génome. Dans toutes les cellules eucaryotes, l’ADN est organisé en chromatine, structure complexe composée d’ADN enroulé autour de protéines appelées histones. Le génome étant une structure dynamique, en particulier lors de la transcription et de la réplication, la chromatine nécessite une organisation complexe et est prise en charge par un vaste réseau d’acteurs au sein

La microscopie à feuille de lumière est une tech-nologie émergente permettant le sectionnement optique d’une large variété d’échantillons vivants par fluorescence. Cela consiste à éclairer l’échan-tillon par le côté uniquement sur le plan focal de l’objectif. Le projet a pour objectif :- de réaliser un tel microscope, pour l’observation

de sphéroïdes de cellules tumorales, en scan-

duquel les chaperons d’histones jouent un rôle essentiel. La protéine ASF1 fait partie de ces cha-perons: elle participe au transfert des histones afin que celles-ci soient correctement déposées sur l’ADN. Le dysfonctionnement dans ce méca-nisme peut conduire à des cellules tumorales, ce qui fait d’ASF1 une protéine d’intérêt dans la recherche contre le cancer.

Institut Curie, Paris

nant rapidement un faisceau laser sur ce plan ; - de l’améliorer, grâce à un modulateur spatial

de lumière, notamment par l’utilisation de fais-ceaux de Bessel et d’illumination structurée.

ITAV-CNRS, Toulouse

14h-15hRÔLE DE LA PROTÉINE HUMAINE ASF1 DANS LES VOIES DE RÉPLICATION DE L’ADN ET DU DÉPÔT DES HISTONES

15h-16hCONCEPTION D’UN AXICON POUR L’ILLUMINATION POUR UN MICROSCOPE À FEUILLE DE LUMIÈRE. APPLICATIONS À LA RÉALISATION DE COUPES 3D DE TISSU HUMAIN

Ce travail s’inscrit dans un projet collaboratif auquel participe Ariana Pharma dont le but est de fournir un outil d’aide à la décision pour les médecins, et qui permettrait d’administrer à un patient atteint du cancer le traitement le plus adapté possible à sa pathologie. Dans ce cadre, je dois développer un algorithme qui utilise des données moléculaires et cellulaires tumorales

afin de trouver des signatures robustes utilisant le moins de biomarqueurs possible et qui puissent prédire la réponse ou la non réponse d’un patient à un traitement.

Ariana Pharmaceuticals, Paris

12h-13hDÉVELOPPEMENT D’UN ALGORITHME PRÉDICTIF UTILISANT DES DONNÉES MOLÉCULAIRES ET CELLULAIRES TUMORALES POUR LA SÉLECTION D’UN TRAITEMENT PERSONNALISÉ EN ONCOLOGIE

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Apolline BUSCH

Ce projet est né du constat du nombre limité d’en-treprises innovantes dans les domaines de l’effi-cacité énergétique et de la production d’énergie décentralisée au niveau de la région Alsace. Nous réaliserons un état des lieux concernant le potentiel d’innovation (recherche académique et privée, étudiants…), d’investissement (publics et privés) et d’entreprenariat dans ce domaine en Alsace pour comprendre où se situent les verrous et freins afin de proposer, de manière

hiérarchique selon leur faisabilité, des actions à mener pour favoriser la création d’entreprises innovantes dans le domaine du bâtiment durable. Un exemple serait la création de formations dé-diées à l’entreprenariat dans les écoles d’ingé-nieurs ou l’organisation d’un concours de création d’entreprises innovantes spécifique à ce contexte.

Incubateur SEMIA et pôle de compétitivité Energivie, Strasbourg

17h-18hCOMMENT STIMULER LA CRÉATION D’ENTREPRISES DANS LE DOMAINE DU BÂTIMENT DURABLE AU NIVEAU D’UN TERRITOIRE RÉGIONAL ?

Stéphanie CHÉZEAU

Fort d’une volonté de développer des solutions alternatives aux combustibles fossiles, le CEA s’intéresse de près au potentiel industriel des micro-algues et à de nouvelles technologies de sélection et de culture. Reposant sur une colla-boration étroite entre l’iRTSV et le Leti, ce travail est constitué de deux volets. Le premier concerne le crible à large échelle d’isolats naturels, à l’aide de méthodes d’analyse de référence (micros-copie, fluorimétrie, spectrométrie de masse,

spectrophotométrie, etc.) et d’un nouveau sys-tème d’imagerie sans lentille. Le second porte sur l’étude des souches algales soumises à un rayonnement filtré par un dispositif innovant de cellule PV. Multidisciplinaire, ce travail d’option comprend notamment de l’instrumentation, de la physiologie cellulaire, et du traitement d’image et de l’information numérique.

CEA, Grenoble

16h-17hDÉVELOPPEMENT D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE PHOTOBIORÉACTEURS À MICRO-ALGUES

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DROIT ET ÉCONOMIE DE L’ENTREPRISE

la politique de la concurrence ? Pour-quoi séparer les missions de Président et de Directeur général ?) et prévoir leurs effets sur la performance des firmes (ex. : quelles sont les conséquences pour les entreprises cotées du renforcement des lois américaines en matière de sécurité financière ?). Le cursus est organisé en trois volets :- Une mission d’étude à l’étranger sur

une question internationale en seconde année.

- Des modules d’approfondissement en troisième année permettant d’acquérir un certain nombre d’outils et de fournir une culture, notamment juridique, sur des thèmes clefs pour les entreprises (propriété intellectuelle, technologies de l’information, régulation internatio-nale, etc.).

- Le stage d’option en troisième année.

M. Glachant, F. Lévêque et Y. Ménière

option Droit et Economie de l’Entre-prise s’intéresse à l’entreprise sous l’angle juridique et économique. Son but est de former les élèves

à comprendre l’entreprise et son fonc-tionnement ainsi que la manière dont les règles de droit et les politiques publiques l’influencent. Le droit et l’analyse écono-mique sont mis au service de cet objectif.Le droit est un instrument de la stratégie de l’entreprise qui contribue à ses succès dans divers domaines : financiers (fusion et acquisition, gouvernement d’entre-prise), industriels (protection des tech-niques de fabrication et des savoir-faire), sociétaux (protection de l’environnement) et commerciaux (garantie de la qualité des produits, contrat d’approvisionnement). L’enseignement juridique repose sur des études de cas et des problèmes exposés par des praticiens et travaillés préala-blement par les élèves (ex. : plainte de VirginMega contre Apple pour manque de compatibilité de l’iPod).L’analyse économique est développée pour expliquer le fondement des règles juridiques et des politiques publiques (ex. : quelles sont les raisons d’être de

L’

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Charlotte KELBERINE

DROIT ET ÉCONOMIE DE L’ENTREPRISE

La crise économique de ces dernières années, la maîtrise des dépenses de santé, le durcissement des conditions d’accès au marché, le vieillisse-ment de la population et la réorganisation du système de soin impactent fortement le contexte pharmaceutique en France. Ce contexte conduit les entreprises du médicament à faire évoluer certaines composantes de leur business model vers, entre autres : une transformation de l’orga-nisation commerciale traditionnelle, le déve-loppement de nouvelles approches clients plus personnalisées et une restructuration de leurs gammes de produits notamment par la reprise des opérations de fusions-acquisitions.Au sein de Novartis Pharma, ces démarches stratégiques et opérationnelles se matérialisent d’abord par le renforcement des métiers de ”Medical Science Leader“, chargés de délivrer de l’information scientifique aux médecins, et

de Directeurs Institutionnels Régionaux, chargés des relations avec les acteurs institutionnels. De plus, le déploiement de partenariats public/privé innovants en coopération avec les hôpitaux et ins-tances régionales est une initiative qui permet à Novartis de défendre sa position de leader sur le marché. Enfin, la récente refonte de son porte-feuille de produits vers le marché des spécialités à forte valeur ajoutée permet au groupe dans son ensemble de rester compétitif. La mission au sein du département stratégie de la filiale France consiste à accompagner les équipes impliquées dans ces démarches dans leur activité de veille concurrentielle, leur fournir des outils adaptés à leurs besoins et en tirer des analyses pertinentes, et enfin, être force de proposition auprès des équipes terrain.

Novartis Pharma S.A.S, Rueil Malmaison

14h-15hDÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX MODÈLES STRATÉGIQUES ET OPÉRATIONNELS D’UN LABORATOIRE PHARMACEUTIQUE POUR RÉPONDRE AUX DÉFIS DE SON ENVIRONNEMENT

LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI V334

Géraldine ROMANET

Ce stage a eu pour objet l’analyse de la sécu-rité d’approvisionnement en gaz de la France en cas de demande de pointe, du point de vue du principal acteur du transport de gaz sur le réseau national : GRTgaz. Via ses obligations contrac-tuelles et ses obligations de service public d’acheminement, y compris en situation clima-tique extrême, GRTgaz est en effet au cœur de la problématique de sécurité. Pour répondre à la demande, plusieurs leviers de flexibilité peuvent être activés : entrées territoriales, soutirage des stockages de gaz, imports de GNL. Mais bien que le réseau français soit dimensionné pour passer une pointe de consommation hivernale telle qu’il

s’en produit une fois tous les 50 ans (risque 2%), le niveau actuel de souscriptions des capacités pourrait être globalement insuffisant.Ce sont les transformations récentes du marché mondial du gaz qui ont engendré une utilisation différente du réseau en France : d’une part, de-puis la catastrophe de Fukushima, la concurrence sur la ressource GNL s’est accrue et les flux aux terminaux méthaniers français ont nettement diminué, faute de rentabilité économique par rapport aux autres sources d’approvisionnement. Par ailleurs, l’ouverture des marchés du gaz euro-péens et avec elle la réduction des prix spot hiver a découragé le recours traditionnel au stockage,

15h-16hANALYSE DE LA SÉCURITÉ D’APPROVISIONNEMENT EN GAZ DE LA FRANCE AU REGARD DU RISQUE CLIMATIQUE

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auparavant justifié par des prix nettement plus bas l’été que l’hiver. L’efficacité des leviers GNL et stockages pour répondre à la demande est donc réduite : en cas de vague de froid, un déficit de gaz pourrait survenir, contraignant GRTgaz à délester ses clients. L’étude a consisté premièrement à modéliser la pointe de consommation lors d’un pic de froid de probabilité 2%, puis à évaluer les niveaux de déficit potentiels et leur probabilité respective par méthode statistique de Monte Carlo. L’impact du pic sur l’ensemble de l’hiver a également été me-suré (au jour du pic, 7 jours après, puis 1 et 2 mois après). Les résultats du calcul ont montré qu’aux taux actuels de souscription des capacités, le risque de déficit au moment d’une ”pointe 2%“ est modéré (1/3 des résultats), mais beaucoup plus sévère 7 jours après le pic (plus de 90% des

résultats, avec un déficit moyen de 330 GWh/j). Au contraire, l’impact un mois et deux mois après le pic est négligeable.Une analyse coûts bénéfices de la limitation du risque de déficit par rapport au potentiel déles-tage a également été menée : l’évaluation de la perte d’utilité des consommateurs en cas de cou-pure (”Value of Lost Load“) a pu être comparée aux coûts de la mise en place de mécanismes de marché visant à accroître l’offre de gaz, via le stockage ou le GNL, ou à réduire la demande, via l’effacement de consommation notamment. Cette dernière solution s’est avérée particulièrement pertinente et prometteuse, et devrait être testée pour les prochains hivers.

GRTgaz, Bois-Colombe

Benoit DEBAECKER

L’augmentation des consommations d’énergie et les enjeux environnementaux génèrent de nou-veaux besoins et attentes en matière de mix éner-gétique et de comportements de consommation, tout en impliquant des nouvelles contraintes en particulier pour le réseau électrique. L’intégration des énergies renouvelables malgré leur intermit-tence, l’équilibrage offre/demande du réseau, la baisse de la facture énergétique sont autant d’en-jeux qui ont leur importance pour le groupe Total, engagé dans le développement durable d’éner-gies complémentaires aux énergies fossiles par le biais de sa branche Energies Nouvelles et de sa filiale SunPower.La convergence des technologies IT et énergé-tiques permet de répondre à ces nouveaux défis par des offres et produits variés : optimisation de

consommation, gestion automatisée, services au réseau électrique, agrégation de consommation et de production, … Le domaine des Smartgrids est un terreau très fertile pour l’innovation en particulier en Europe et aux Etats-Unis. Dans ce contexte, Total Energy Ventures intervient en tant que bras armé du groupe pour le capital inves-tissement dans les start-ups d’intérêt pour le groupe. Au sein de cette entité, le travail d’option a consisté en l’analyse approfondie de 3 start-ups emblématiques du secteur, avec pour but de com-prendre le potentiel économique et industriel de l’entreprise en lien avec les activités de Total et de mener à une éventuelle prise de participation permettant son développement.

Total, Paris-la-Défense

16h-17hCAPITAL INVESTISSEMENT DANS DES START-UPS INNOVANTES DU DOMAINE DES SMART-GRIDS

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ÉCONOMIE INDUSTRIELLE

option Economie Industrielle est centrée sur l’entreprise : ses condi-tions d’émergence, son environne-ment concurrentiel, ses logiques

de croissance. Mais aussi, ses grandes décisions  : investissement en production, en distribution, en R&D, exploitation de la propriété intellectuelle, gamme des produits, tarification, relations verticales avec distributeurs et sous traitants, loca-lisation géographique…L’étude de ces décisions et des enjeux de politique publique associés fait appel à des domaines variés de l’analyse écono-mique (contrats, innovation, différencia-tion, tarification), ainsi qu’aux contribu-

tions de la théorie des jeux, de l’histoire industrielle, de la finance d’entreprise, de la régulation des marchés. Les concepts et outils d’analyse développés par la micro-économie forment le socle théorique de l’économie industrielle.Les raisonnements d’économie industrielle tiennent aujourd’hui une place centrale dans la formulation des stratégies d’en-treprises, leur communication financière, ainsi que dans les arbitrages juridiques impliquant les firmes (litiges commer-ciaux) et les Etats (réglementation).

Olivier Bomsel, Yann Ménière

L’

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Meryem BENSAID

ÉCONOMIE INDUSTRIELLE

BPI France est la banque publique d’investisse-ment française née en 2013 du rapprochement du FSI, d’Oseo et de CDC Entreprises. Le stage s’effectue au sein de la division BPI France Inves-tissement ETI/GE (ex-FSI) qui investit en capital dans des sociétés françaises qui lèvent plus de 10 millions d’euros.Dans le cadre d’un dossier d’investissement dans la vente en ligne d’articles de mode, on étudie la dynamique de ce marché pour éprouver les hypothèses retenues par le business plan de la société.Comment va évoluer le taux de pénétration de la vente en ligne d’articles de mode? 3 types

d’acteurs coexistent  : les vendeurs en ligne spécialistes de la mode comme Zalando, les vendeurs en ligne généralistes comme Amazon et les acteurs traditionnels de la mode ayant récemment lancé leur canal de vente en ligne. Y aura-t-il une consolidation sur ce marché dans les années à venir? Enfin, est-il possible pour un acteur de la vente en ligne spécialisé dans les articles de mode d’être rentable compte tenu des fondamentaux économiques du marché (coûts d’acquisition client important, coûts logistique, coût de transport, ...)?

BPI France

10h-11hÉTUDE DU PLAN D’AFFAIRES D’UN ACTEUR DU E-COMMERCE

Pierre LIENHART

Les industries du bois s’organisent davantage en grappes industrielles qu’en filière linéaire struc-turée autour d’une chaîne de transformation de la ressource forestière. Les problèmes structurels des industries françaises du bois sont désormais connus : mobilisation insuffisante de la ressource, faibles concentrations du sciage et de sa transfor-mation, barrières au marché de la construction… Le stage vise à lever des verrous permettant une

meilleure coordination de ces activités. On explo-rera notamment le développement de capacités de transformation d’une taille suffisante, et la mise en œuvre d’incitations à coopérer faisant gagner les différents produits en compétitivité, quelle que soit la taille du producteur.

Pôle de compétitivité FIBRES

11h-12hINDUSTRIES FRANÇAISES DU BOIS : ADAPTATION DES CAPACITÉS DE TRANSFORMATION AUX NOUVEAUX USAGES

LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L218

Julien TANNEAU

Suite à de nombreuses plaintes d’hôteliers sur les conditions de distribution de leurs chambres par les plateformes de réservation en ligne (Booking.com, Expedia…), l’UMIH a décidé de saisir l’Autorité de Concurrence. Est mise en cause la clause dite de parité tarifaire, obligeant les hôteliers à tarifer leur chambres au même prix que celui des Agences de voyage en ligne.L’UMIH a engagé une étude économique pour ap-puyer cette saisine. Celle-ci consiste à analyser et

modéliser l’organisation industrielle de l’hôtellerie et ses relations « verticales » avec les Online Travel Agencies (OTA). De ces modélisations, on déduit les enjeux de ces relations verticales ainsi que les principaux leviers d’action. Des pistes sont propo-sées pour rééquilibrer les relations commerciales entre hôteliers et OTA, en relançant la concurrence entre ces dernières.

UMIH Paris

9h-10hETUDE DES RELATIONS VERTICALES DANS LA DISTRIBUTION HÔTELIÈRE EN LIGNE

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Odile LIU

En 2011, Total se lance dans l’énergie solaire photovoltaïque en acquérant la start-up amé-ricaine Sunpower dont les panneaux solaires atteignent un rendement énergétique record de 25%. Depuis, Total investit dans la construction de centrales solaires et dans l’installation de toi-tures solaires industrielles et résidentielles. Pour Total, investir dans un projet solaire revient, d’une part, à deveniractionnaire d’une filiale dédiée au projet et, d’autre part, à fournir des panneaux solaires Sunpower.

Le stage consiste à réaliser un modèle écono-mique adapté à chaque projet, à évaluer sa ren-tabilité économique et financière afin d’accom-pagner les négociations avec les partenaires impliqués (ie les autres actionnaires potentiels de la filiale) et éclairer la décision d’investisse-ment de Total. Il inclut également la rédaction de newsletters économiques sur les activités de la branche énergie solaire de Total.

Total Energies Nouvelles

15h-16hFAISABILITÉ ÉCONOMIQUE DES PROJETS D’ÉNERGIE SOLAIRE

Depuis 2006, un règlement européen encadre la mise en avant des bienfaits pour la santé procu-rés par les compléments alimentaires (vitamines, extraits de plantes, etc.). Les industriels doivent se limiter à des allégations appartenant à une liste établie par la commission européenne, ou démontrer la validité de leur allégation à travers une étude clinique auprès de l’autorité euro-péenne de sécurité alimentaire (EFSA). La pro-priété intellectuelle sur ces recherches constitue un avantage concurrentiel important, en introdui-sant des critères de différentiation des produits. Par ailleurs, démontrer cliniquement un effet sur

la santé permet de valoriser un produit à travers la prescription médicale.L’objet de ce travail est d’étudier la rentabilité d’une utilisation des dossiers d’allégation de san-té à travers la visite médicale. On décrira d’abord les mutations du marché utilisant les allégations de santé, puis on étudiera le modèle économique de la prescription médicale, et on construira enfin des scenarii d’utilisation de la propriété intellec-tuelle des études cliniques.

Viva Santé

12h-13hVALORISATION D’ÉTUDES CLINIQUES SUR DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

Raphaël ROESER

Cynthia ASSARAF

Les opérateurs de réseau ont longtemps consi-déré la demande d’électricité comme une donnée, charge à eux d’adapter la production du parc pour la satisfaire. Mais, depuis quelques années, la forte croissance de la pointe de puissance appelée fait apparaître ”l’effacement“ comme un moyen efficace d’assurer l’équilibre du réseau. Il consiste à agir directement sur la demande en la réduisant pour la ramener au niveau de la production dis-ponible. L’effacement existe depuis une trentaine d’années, mais se développe désormais sous des formes nouvelles, encouragé par une volonté politique de le voir prendre une place accrue dans le paysage

électrique. De nombreux opérateurs d’effacement voient le jour et proposent à leurs clients – indus-triels ou particuliers – des contrats d’effacement : ils pilotent à distance la consommation de leurs clients et revendent l’électricité non consommée sur les marchés.Le stage a pour objet d’étudier l’activité des opé-rateurs d’effacement, les différents types d’offres qu’ils proposent, d’évaluer l’impact de celles-ci sur le réseau et d’étudier la coexistence d’offres d’effacement avec des contrats de fourniture clas-siques offerts par les fournisseurs d’électricité.

EDF, Direction Stratégie et Prospective

14h-15hÉTUDE DES EFFACEMENTS DE CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ

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Félix PIGNARD

La politique européenne d’ouverture du transport de marchandises et de voyageurs à la concurrence initiée au début des années 2000 a entériné l’arri-vée de nombreux nouveaux acteurs sur un marché jusqu’alors sous monopole de la SNCF.Ces entreprises, aux structures et aux tailles ex-trêmement variées, doivent répondre aux mêmes exigences de qualité et de sécurité que l’opérateur historique, dans un environnement pensé et conçu par et pour ce dernier.L’ampleur des contraintes opérationnelles qui pèsent sur leurs activités et les difficultés d’adap-tation qu’elles rencontrent laissent actuellement penser qu’il est possible de mettre en place une

société de services leur venant en aide, en exter-nalisant notamment certaines de leurs fonctions support pour leur permettre de se recentrer au mieux sur leur cœur de métier.L’objectif de ce stage est dans un premier temps de concevoir l’offre de services qu’une telle entité pourrait apporter aux différentes entreprises ferro-viaires. Parallèlement à cela, il s’agira de vérifier la faisabilité du projet sur le plan économique. Enfin, la deuxième partie du stage sera consacrée à la conception du plan de lancement de l’offre ainsi qu’à la pose de ses premiers jalons.

Sopra Consulting

16h-17hCRÉATION D’UN CENTRE DE SERVICES PARTAGÉS POUR LES ENTREPRISES FERROVIAIRES

Arthur KANENGIESER

En 2013, la VOD dans le monde réalise 21 milliards de dollars de recettes. On en attend 45 milliards en 2018. Parmi les services offerts, la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) est la plus por-teuse d’innovations dans l’exploitation des films et des séries. C’est aussi celle qui présente le plus de menaces pour le système audiovisuel français car elle ouvre le marché protégé des diffuseurs audio-visuels à de nouveaux acteurs localisés hors de France. Or, la protection des diffuseurs conditionnait des obligations de financement.

Au moyen d’un modèle économique simulant le sys-tème de financement de la production audiovisuelle en France, l’étude vise à analyser l’impact potentiel de la modification des usages de consommation et de l’arrivée de nouveaux acteurs mondialisés de la SVOD sur les ressources traditionnelles de finance-ment de l’audiovisuel.

Chaire ParisTech d’économie des médias et des marques, Paris

17h-18hÉVOLUTIONS DU SYSTÈME DE FINANCEMENT DE LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE

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artant d’une situation où l’instinct et le flair ont joué un rôle primor-dial, le monde de la finance s’est profondément modifié en se dotant

d’outils techniquement complexes et quan-titatifs. Certains nouveaux produits sont même disponibles pour le grand public : la Poste a lancé un produit d’épargne basé sur un panier d’indices boursiers inter-nationaux, qui garantit le capital indexé sur l’inflation. La Poste n’a pas pour autant changé de métier. Elle assure la collecte des fonds grâce à son réseau et transfère le risque associé à son produit sur d’autres institutions financières qui sauront elles gérer ce risque, tout cela à l’aide d’autres produits financiers.Les autorités bancaires ont pris conscience de la nécessité de mieux évaluer les risques, de s’en protéger et enfin, de les gérer. La convention de Bâle fixe des règles précises sur les fonds propres que

les banques doivent détenir pour faire face à d’éventuels problèmes.La finance quantitative est en somme l’instrument qui permet aux différents acteurs de mesurer le risque auquel ils s’exposent et d’en déduire le coût qu’ils devront répercuter sur leurs contreparties et cela aussi bien pour des produits finan-ciers que des financements de projets ou des octrois de prêts.

L’objectif de l’option est de découvrir les différents métiers de la finance moderne, comprendre la manière dont ils appré-hendent les problèmes et quels sont les outils et modèles qui sont à leur dispo-sition. Nous nous efforçons de garder un équilibre entre les trois pôles d’attractions suivants :- les mathématiques financières,- les outils financiers,- le métier d’ingénieur au travers des pro-

jets industriels.

P

FINANCE QUANTITATIVE

Les grands thèmes abordés concernent :- La description des produits financiers :

marchés à terme, produits dérivés tels options européennes ou américaines,

- Le fonctionnement des marchés finan-ciers et leur régulation,

- Les produits dérivés actions- Les produits dérivés de taux- Les produits de crédit- Le risque : sa mesure et sa gestion,- Les outils mathématiques pour l’évalua-

tion quantitative des produits : mouve-ment brownien et intégrales stochas-tiques.

Margaret Armstrong et Alain Galli

34

FINANCE QUANTITATIVE

Damien VERGNAUD

Dans le cadre d’une activité de Market Making sur Indices, il est nécessaire de mettre à jour les nappes de volatilité des différents produits traités en fonction des prix observés sur le marché. Cette mise à jour se fait à l’aide de paramètres qu’il faut optimiser. J’interviens ainsi dans la construc-tion d’outils permettant de remplir ces fonctions en un temps raisonnable à l’échelle d’une acti-vité de Market Making. La solution trouvé doit être souple, rapide et répondre correctement au

problème d’optimisation posé. Dans un deuxième temps il s’agira de visualiser l’impact des chan-gements effectués en terme de PnL.Parallèlement à cela, je suis les activités effec-tuées quotidiennement par les traders (Couver-tures des différents Sensis, calcul du PnL).

Exane, Paris

Kostiantyn KLEKOTA

The BGM model (also known as the Libor Market Model) is a market standard for valuing interest rate derivatives. Murex developed Vladimir Piter-barg’s version of this model where all Libors are modeled according to a quadratic local volatility with one or two independent factors. The model is able to calibrate on the smile surface of two underlying instruments and to match the term structure correlation of those underlyings.The mission is to:

- Validate the accuracy and robustness of the calibration, under historical and stressed sce-narios;

- Assess the validity of the assumptions made during the calibration;

- Benchmark the performance of the model;- Ensure the Monte Carlo resolution method

converges.Murex, Paris

VALIDATION OF THE BGM INTEREST RATE MODEL WITH QUADRATIC LOCAL VOLATILITY

AOÛT 2014

DÉVELOPPEMENT D’UN OUTIL PERMETTANT DE METTRE À JOUR LES NAPPES DE VOLATILITÉ À PARTIR DES PRIX DE MARCHÉ

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GÉNIE ATOMIQUE

industrie nucléaire a pris actuel-lement dans le monde, comme les autres secteurs dits “de pointe”, tels que l’informatique ou l’indus-

trie aéronautique et spatiale, une place importante et interfère très largement avec nombre d’autres activités plus conventionnelles.La production d’énergie électrique notam-ment joue un rôle croissant et il est com-munément admis qu’une partie importante des installations génératrices d’énergie électrique construites au cours des pro-chaines décennies seront des centrales électronucléaires.La gestion du cycle des combustibles, depuis les mines jusqu’au stockage défi-nitif des déchets implique également la réalisation d’installations industrielles nouvelles et complexes : usines d’enri-chissement de l’uranium, de fabrication d’éléments combustibles, de retraitement des combustibles irradiés, d’entreposage et de stockage des déchets conditionnés.D’autre part, à côté des aspects liés aux phénomènes proprement nucléaires, il se pose de nombreux problèmes d’ingénierie fréquemment similaires à ceux rencon-trés dans la réalisation des grands com-plexes industriels modernes, pétroliers ou chimiques par exemple.

L’option Génie Atomique a pour règle d’incorporer l’optionnaire à une équipe d’ingénierie impliquée dans l’étude et la réalisation d’ensembles industriels tels que les centrales électronucléaires ou les usines du cycle des combustibles, en lui donnant à traiter des sujets faisant inté-gralement partie du travail de l’équipe.Ainsi l’option vise trois buts :- familiariser l’optionnaire au traitement

de problèmes réels dans l’environne-ment d’équipes d’études ou de projet,

- lui donner une responsabilité effective dans leur solution,

- lui faire prendre contact avec les milieux industriels afin d’en connaître les habi-tudes et les modes de travail, y compris les aspects relationnels.

Les sujets d’option proposés sont variés et le choix en est fait en commun avec l’optionnaire en fonction notamment de son orientation personnelle et de ses goûts particuliers pour les questions théo-riques ou au contraire pour les problèmes plus concrets de réalisation.

Noël Camarcat

L’

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GÉNIE ATOMIQUE

LUNDI 30 JUIN 2014 - SALLE FRÉDÉRIC LE PLAY

Wadih SEBAALY

Un critère fonctionnel est un objectif qualificatif à assurer par un système dans le cadre de l’accom-plissement des fonctions fondamentales de sûreté (réactivité, refroidissement, confinement). De l’examen par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) des chapitres systèmes transmis à l’occasion de la version V0 du Rapport de sûreté Flamanville 3 (RDS FA3), il ressort deux points d’amélioration notables vis-à-vis du trai-tement des critères fonctionnels des systèmes classés de l’EPR : - Assurer la complétude de l’identification des

critères fonctionnels et des hypothèses de dimensionnement associées

- Améliorer la démonstration de l’aptitude du sys-tème tel que construit à respecter les critères fonctionnels qui lui sont assignés.

Dans ses réponses aux demandes de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) sur la version V0 du RDS FA3, EDF s’est engagé à prendre en compte ces deux axes d’amélioration lors de la mise à jour des chapitres systèmes du RDS FA3 pour la version DMES (Demande de mise en service). Le stage s’inscrit dans le cadre de cet engagement pris par EDF envers l’ASN et se déroulera au sein du groupe SCV (Système de Confinement et de Ventilation) rattaché au service CSE (Conception des Systèmes Elémentaires) du Centre National d’Equipements Nucléaires (CNEN) d’EDF. Il s’inté-resse particulièrement à trois systèmes de l’EPR: - Le DCL : système de climatisation de la salle de

commande principale

- Le DVL : système de ventilation de la zone non contrôlée des bâtiments des auxiliaires de sau-vegarde

- Le DEL : système de production et de distribution de l’eau glacée de sûreté

Les objectifs du stage s’alignent parfaitement avec les axes d’amélioration définis par l’IRSN et peuvent se résumer comme suit :

- déterminer les critères fonctionnels de sûreté pour les systèmes DVL et DCL ainsi que les paramètres physiques ”cibles“ représentatifs de ces critères (débit, température, coefficient d’échange, etc.)

- proposer une méthode de caractérisation des marges de sûreté des systèmes DVL et DCL lorsque ils fonctionnent en régime permanent représentatif d’une exploitation normale de la tranche ou en régime transitoire succédant à la survenue d’un transitoire de sûreté.

- établir le bilan de puissance du DEL en fonction des situations de fonctionnement de la tranche

- appliquer la démarche ”Critères fonctionnels“ sur le DEL et rédiger deux notes d’études : une note sur la caractérisation des paramètres requis de sûreté du DEL et une autre sur l’iden-tification des marges dans la conception du DEL. Ces notes seront annexées aux chapitres ”sys-tèmes“ du RDS pour le Dépôt du DMES fin 2014.

EDF CNEN

8h15-9h15CARACTÉRISATION DES MARGES DE SÛRETÉ DES SYSTÈMES HVAC DE L’EPR DE FLAMANVILLE DANS LE CADRE DE LA DÉMARCHE ”CRITÈRES FONCTIONNELS“ EN VUE DE LA MISE À JOUR DES CHAPITRES ”SYSTÈMES“ DU RAPPORT DE SÛRETÉ DANS SA VERSION DMES OU ”DOSSIER DE MISE EN SERVICE“

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Cyril GUILLON

Le groupe Exigences Fonctionnelles de Sûreté (EFS) du service SNE est chargé de réaliser les analyses fonctionnelles de sûreté sur les contrats EPR dont le projet britannique à Hinkley Point C (HPC). L’analyse fonctionnelle réclame une démarche transverse. Pour chaque centrale il faut dégager une liste de fonctions de sûreté. Ces fonctions sont celles qui pourront être invoquées lors de la miti-gation de transitoires. C’est-à-dire qu’elles doivent permettre de conduire la centrale jusqu’à un état d’arrêt sûr après être passé par un état contrôlé. Chaque fonction est classée suivant son niveau d’importance. Une fois les fonctions identifiées, il est nécessaire de dresser l’inventaire de tous les systèmes qui participent à ces fonctions en les classant en regard. Les outils sur lesquels s’appuie l’analyse de sûreté sont donc : la liste des initiateurs de transitoires envisagés, le classement fonctionnel et le classe-ment matériel. Le but est de montrer la mitigation correcte d’un ensemble de scénarios souhaité exhaustif en suivant une doctrine cohérente.

Sur le projet HPC, l’Organisation for Nuclear Re-gulation (ONR) (l’autorité de sûreté britannique) a souhaité une analyse de sûreté plus approfondie sur les fonctions dites supports. L’une de ces fonc-tions supports essentielles est la ventilation. Plu-sieurs études ont déjà été menées sur la question. L’objet du stage est de produire une analyse glo-bale qui respecte la doctrine UK. Sa structure devra permettre d’effectuer au besoin des mises à jour (prise en compte de nouveaux initiateurs, modi-fications matérielles). La solution produite devra exposer l’inventaire des initiateurs. Ceux-ci devront être agrégés pour dégager des ”cas enveloppes“. Ces cas regrouperont l’ensemble des initiateurs qui conduisent à la perte de fonctions de sûreté iden-tiques. Pour chaque cas enveloppe il s’agira enfin de justifier quelles fonctions restent disponibles et si celles-ci sont suffisantes.

EDF CNEN parc Azur, Montrouge

9h15-10h15PROJET EPR-HPC : ANALYSES FONCTIONNELLES DE PERTES SIMPLES ET MULTIPLES DES SYSTÈMES DE VENTILATION ESSENTIELS

Damien MILON

Dans le cadre du projet ASTRID, des études de sûreté concernant les accidents graves sont conduites afin de démontrer que ceux-ci sont exclus en pratique ou que leurs conséquences sont maîtrisées par l’exploitant, en particulier l’accident grave de perte de débit du caloporteur non protégée de type ULOSSP considéré comme l’accident grave de référence par le CEA. Pour atteindre cet objectif, des concepts innovants de coeurs dits «hétérogènes», tels que le CFV 1500 AIM1 V1, ont été proposés et ont la particularité de présenter un coefficient de vidange du caloporteur faible voire négatif qui permettraient d’éviter ou de retarder l’accident grave ou bien de limiter ses conséquences. Le code de simulation utilisé dans cette étude est le code SIMMER-III qui associe et couple des modèles de neutronique, de thermomé-canique et de thermohydraulique afin de simuler les comportements multi-physiques complexes intervenant lors d’un accident grave. La démarche adoptée dans cette étude a tout d’abord consisté à étendre le périmètre de modé-

lisation du coeur à l’ensemble du réacteur afin de pouvoir modéliser les échangeurs de chaleur inter-médiaires. Puis, le modèle de pompe existant dans SIMMER-III a été utilisé pour modéliser les lois de décroissance de débit du caloporteur due à l’arrêt des pompes primaires et secondaires. Enfin, SIM-MER-III ne disposant pas de modèle d’échangeur de chaleur intermédiaire, un modèle a été conçu et implémenté dans le code afin de rendre compte du couplage entre les circuits primaire et secondaire. Afin de valider la démarche adoptée, une simula-tion d’un accident grave de perte du débit du calo-porteur non protégée de type ULOF a été réalisée et comparée aux résultats d’une étude précédente. Puis la simulation d’un accident grave de perte de débit du caloporteur non protégée de type ULOSSP a été réalisée et interprétée. Enfin, le calcul de l’énergie mécanique dégagée lors de l’accident a été conduit et comparé à la charge maximale admissible par la cuve.

EDF/R&D Clamart

10h15-11h15ÉTUDE D’UN ACCIDENT GRAVE DE PERTE DE DÉBIT DU CALOPORTEUR NON PROTÉGÉE DE TYPE ULOSSP SUR LE CŒUR HÉTÉROGÈNE DU RÉACTEUR ASTRID AVEC LE CODE DE SIMULATION SIMMER-III

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Michel BEN BELGACEM STREK

«Ce stage a pour objectif de modifier le logiciel SIMMER, logiciel de calcul de transitoire dans le cas d’un accident grave.La modification passe par la prise en compte des dégradations thermomé-caniques et neutroniques lors d’un vieillissement de coeur. Le but final va être d’examiner les im-

pacts de ces correctifs sur un accident de coeur CfV (coeur envisagé pour ASTRID) et sur l’énergie dégagée.»

EDF R&D, Clamart

11h15-12h15ETUDE DE L’ACCIDENT GRAVE D’UN RNR-NA - AMÉLIORATION DE LA MODÉLISATION THERMOMÉCANIQUE DU CŒUR ET INCIDENCE SUR LES RÉSULTATS D’ÉNERGIE MÉCANIQUE DÉGAGÉE

Guillaume WROBEL

La surveillance des réacteurs nucléaires en régime stationnaire ou transitoire à partir des informations issues des détecteurs fait appel à des coefficients de sensibilité pré-calculés en bureau d’études. Pour les détecteurs situés à l’extérieur du cœur, ces coefficients indiquent la contribution de chaque volume élémentaire (niveau assemblage ou crayon) du combustible à la réponse d’un détec-teur. L’ensemble des coefficients correspondant à un détecteur donné et une configuration du cœur est appelé «fonction d’importance».A l’aide des fonctions d’importance, il est possible de caractériser une variation du flux en mode cri-tique à partir des détecteurs à l’extérieur du cœur ou de préparer le démarrage des réacteurs afin

de s’assurer que les potentiels accidents seront détectés à temps. Les fonctions d’importance uti-lisées pour le régime critique dépendent notam-ment de la position géographique des détecteurs, du type de capture dans le détecteur et de la den-sité d’eau. L’objectif est d’indiquer l’incertitude associée à la méthode des fonctions d’importance en régime critique et de définir quelles fonctions d’importance il faut appliquer en régime sous-cri-tique, où les conditions thermohydrauliques sont très différentes.

Areva/NP DIP, La Défense

14h30-15h30VALIDATION DE LA MÉTHODE DES IMPORTANCES NEUTRONIQUES EN RÉGIME SOUS-CRITIQUE

Romain BIZET

Le sujet du stage s’intègre dans le cadre du développement d’un procédé thermique pour le traitement des déchets alpha issus du traitement du combustible. Le procédé consiste à traiter ces déchets mixtes dans un «CAN» multicouches qui sert également d’enceinte pour le confinement. L’objet du stage consiste à identifier des solutions matériaux pour les deux couches internes du CAN : un creuset réfractaire devant accueillir du verre et des métaux fondus, et une couche isolante souple vouée à absorber les variations de volume des dif-férentes enceintes ainsi qu’à protéger la paroi inox

extérieure du CAN. Le stage se déroule dans une équipe de chargés d’affaires spécialisés dans les procédés de vitrifi-cation des déchets. Le contenu du stage implique donc de nombreux éléments de gestion de projet, tels que l’élaboration de cahiers des charges à destination des fournisseurs ou de dossiers de qualification simplifiés.

Areva NC - BU Recyclage - La Défense

15h30-16h30IDENTIFICATION DE SOLUTIONS MATÉRIAUX DANS LE CADRE DU DÉVELOPPEMENT D’UN PROCÉDÉ DE TRAITEMENT DE DÉCHETS ALPHA

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MERCREDI 2 JUILLET 2014 - SALLE FRÉDÉRIC LE PLAY

Thomas PLAGNARD

Le système d’injection de sécurité (RIS) a pour fonction principale de fournir du réfrigérant au cœur du réacteur en cas d’accident de type APRP (Accident de Perte de Réfrigération Primaire). Ac-tuellement le RIS injecte l’eau en amont du cœur, dans les branches froides. L’objectif du stage est de participer à l’analyse de la solution innovante d’injection directe en cuve (ou DVI pour Direct Vessel Injection). En cas de situation accidentelle, le système RIS n’injecterait plus l’eau dans les branches froides mais directement en cuve dans le haut de l’espace annulaire pour optimiser les ressources en réfrigérant et les pompes. Des simulations doivent être menées pour démontrer l’intérêt et la sûreté de cette solution à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et plus particulièrement la tenue de la cuve, 2ème barrière de sécurité et seul élément irremplaçable de la centrale.L’objectif du stage est donc de faire certaines de ces simulations CFD (Computational Fluid Dyna-mics) grâce au code de calcul développé par EDF

Code_Saturne couplé à SYRTHES sur les modèles 4 boucles en étudiant particulièrement le pro-blème du choc froid. En effet ce phénomène a été reconnu comme étant le plus pénalisant pour l’intégrité de la cuve. En injectant de l’eau froide (environ 7°C) dans une cuve à environ 300°C il peut se former d’importants gradients de température et ainsi des contraintes importantes dues à un refroi-dissement local très fort. La cuve est d’autant plus sensible à ce phénomène qu’elle a été fragilisée par l’irradiation.Afin de prendre en main les outils et de répondre à un besoin du groupe, la première partie du stage a été consacrée à l’étude d’un cas test pour pouvoir comparer l’influence de différents modèles de tur-bulence implémentés dans Code_Saturne sur les échanges thermiques en paroi d’un canal traversé par un écoulement instationnaire.

EDF, Chatou

8h30-9h30CONSOLIDATION D’UNE OPTION DE SÛRETÉ POUR LES RÉACTEURS À EAU PRESSURISÉE : ÉTUDE DE L’INJECTION DIRECTE EN CUVE (DVI) EN SITUATION ACCIDENTELLE

Bastien RINAUDO

L’objectif de ce stage est de participer à la valida-tion de la partie cinétique neutronique du code de calcul COCAGNE issu de la chaine ANDROMEDE, en vérifiant la concordance de ses résultats avec ceux du code de calcul COCCINELLE issu de la chaine CASSIOPEE. Appliqués au cas test d’une situation d’éjection de grappe en réacteur à eau pressurisée, trois calculs de cinétique neutronique doivent être menés de front : un premier calcul COCCINELLE exploitant les données issues de la bibliothèque de données de première génération GABv1, un deuxième calcul COCAGNE exploitant lui aussi les données issues

de la bibliothèque de première génération GABv1, et un troisième calcul COCAGNE exploitant les données issues de la bibliothèque de deuxième génération DKLib. La comparaison de ces trois calculs, simulant la même modélisation, a pour but de finaliser et vali-der la structure du code COCAGNE qui remplacera à terme le code COCCINELLE.

EDF R&D, Clamart

9h30-10h30VALIDATION DE LA PARTIE CINÉTIQUE NEUTRONIQUE DU CODE DE CALCUL COCAGNE ISSU DE LA CHAINE ANDROMEDE

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Sulivan MAKHOUL

Dans le cadre de recherches long terme pour l’après EPR, EDF poursuit la comparaison des modèles et codes décrivant les Accidents Graves avec Fusion du Coeur des Réacteurs à Eau Pressu-risée. Ce stage porte sur la comparaison de trois codes scénario d’Accidents Graves : le code MAAP (Modular Accident Analysis Program), developpé par Fauske&Associates et très utilisé dans l’indus-trie nucléaire au plan international, le code ASTEC (Accident Source Term Evaluation Code), co-deve-loppé par l’IRSN et GRS et lui aussi largement dif-fusé dans le monde, et la plate-forme probabiliste PROCOR du CEA. Lors d’un Accident Grave de refroidissement, la défaillance des systèmes de sûreté d’appoint en eau peut conduire à un découvrement partiel ou total du coeur, et à son échauffement puis sa fusion. Les matériaux fondus (le corium) peuvent se relocaliser en fond de cuve et induire sa rup-ture par chargement thermo-mécanique. Le but du stage est d’étudier plus en détail les modèles (et modules logiciels) de comportement géométrique et thermique du corium en fond de cuve dans les

conditions qui pourront conduire au percement. Pour les codes MAAP et PROCOR, il s’agit du modèle TTNB multicouches développé par EDF et le CEA, et pour le code ASTEC, on s’intéresse au module ICARE dédié à la thermohydraulique en cuve. L’étude est importante car pour un même réacteur, selon les hypothèses de physico-chimie des bains de corium et de modélisation thermique, la probabilité de percement de la cuve varie, ce qui a une forte incidence sur les conséquences de l’accident. Des comparaisons à la fois analytiques et s’ap-puyant sur la comparaison de résultats issus de cas-tests pertinents doivent permettre de mettre en évidence et d’illustrer les différences de modé-lisation au sein des trois codes des différents phé-nomènes thermiques (tels que l’échauffement et la fusion de la paroi de cuve) et thermochimiques (notamment la stratification du corium en couches oxyde et métallique) intervenant en fond de cuve.

EDF R&D, Clamart

10h30-11h30COMPARAISON DE MODÈLES DE THERMIQUE ET DE GÉOMÉTRIE DU CORIUM EN CUVE EN ACCIDENT GRAVE DES RÉACTEURS À EAU PRESSURISÉE

Théo MATHURIN

Dans un plasma confiné magnétiquement, des températures de l’ordre de plusieurs centaines de millions de degrés sont requises afin d’obtenir des réactions de fusion. Pour y parvenir, différentes méthodes de chauffage du plasma sont mises en œuvre ou envisagées dans les tokamaks actuels et futurs. L’une d’elle consiste à faire entrer les particules en résonance avec des ondes électro-magnétiques le long de leur trajectoire, afin de les accélérer. Selon la fréquence, ce chauffage peut être effectué majoritairement sur les électrons ou les ions. Dans ce dernier cas on parle princi-palement des ondes de Fréquence Cyclotronique Ionique (FCI), dont la fréquence est située entre 40 et 55 MHz.Cette interaction onde-particule engendre alors une modification de la fonction de distribution des ions en présence, elle-même altérant le champ

électrique de l’onde, qu’il sera donc nécessaire de recalculer. Une modélisation correcte du phé-nomène de chauffage du plasma nécessite une approche auto-cohérente. Pour cela, le code «Fok-ker-Planck» SPOT simulant les orbites des ions de manière individuelle (méthode Monte-Carlo), peut être couplé à un code «full-wave» comme EVE, qui calcule le champ électrique de l’onde en tout point de l’espace. Des appels d’un code par l’autre peuvent être effectués à chaque pas de temps. Le travail a consisté à préparer ce couplage, en inté-grant le module RFOF à SPOT. Ce module est en fait un opérateur qui permet d’appliquer les «kicks» d’énergie aux particules entrant en résonance avec une onde dont les caractéristiques pourront être fournies à RFOF par EVE, par exemple

CEA, Cadarache

11h30-12h30SIMULATION DE L’INTERACTION ENTRE LES IONS ET LES ONDES DE FRÉQUENCE CYCLOTRONIQUE IONIQUE DANS LES PLASMAS DE FUSION

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GÉOSCIENCES

activité humaine induit des effets sur les milieux naturels qu’il n’est plus acceptable d’ignorer, au vu de leurs conséquences potentielles

pour les générations futures (dégradation de la qualité des eaux, des sols, des écosystèmes, changement climatique et risques naturels induits, …). Ces der-nières années, l’inquiétude a resurgi sur notre capacité à garantir de façon pérenne l’approvisionnement de l’humanité en toutes sortes de matières premières miné-rales (eau et ressources énergétiques principalement, mais aussi géométraux et minerais divers), indispensables à tout développement économique.La nécessaire prise en compte des interac-tions entre activité humaine et systèmes naturels pose ainsi non seulement des pro-blèmes politiques, sociaux, économiques et juridiques, mais aussi scientifiques. Les systèmes qui forment notre environ-nement et les phénomènes qui régissent leur dynamique sont en effet complexes et, malgré des progrès remarquables ces dernières décennies, ils restent encore insuffisamment connus et compris.

Dans ce contexte, l’option Géosciences se fixe pour objectif premier de donner à ses élèves, déjà fort coutumiers des sciences ”dures“, une expérience personnelle de la pratique du terrain. Ils sont ainsi confron-tés à des ”objets“ variés dans de nom-breux secteurs d’applications (explora-tion/production pétrolière, gestion de la ressource en eau, des déchets radioactifs et autres, grands travaux, aménagement du territoire, gîtes minéraux, …).Les sujets d’option illustrent la grande diversité des thématiques abordées, depuis des études sur le terrain, des expériences en laboratoire et jusqu’à des modélisations pour mieux comprendre et optimiser les processus. Cette année, trois types de sujet sont développés  : analyse du substratum d’un bassin sédimentaire pour l’évaluation de son potentiel pétrolier et gazier, (2) modélisation du suivi envi-ronnemental d’une exploitation d’Uranium et (3) fiabilité des réseaux d’adduction d’eau.

Hervé Chauris et Pascal Podvin

L’

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Jean BUSSON

GÉOSCIENCES

La côte Est de l’Afrique est devenue depuis 2009 une zone importante de l’exploration pétrolière et surtout gazière, avec des découvertes impor-tantes au large du Mozambique et de la Tanzanie. En octobre 2013 le gouvernement Tanzanien a lancé un processus d’acquisition de licences pour plusieurs blocs situés dans l’offshore profond. L’évaluation du potentiel de ces blocs pour Mai 2014 a été confiée à l’équipe PN – Afrique de l’Est (Projets Nouveaux) qui a cherché à établir une modélisation 3D du bassin et des systèmes pétro-liers, en utilisant le logiciel Temis OpenFlow, en collaboration avec l’équipe PN – Evaluation Pé-trolière. L’information cruciale de l’histoire de la thermicité est obtenue en construisant un modèle d’évolution lithosphérique. La marge de Tanzanie est apparue lors de la séparation de Madagas-

car de l’Afrique, entre le Malm et l’Aptien dans un contexte géodynamique complexe et encore ouvert à discussion. Après la construction géomé-trique du modèle de bassin à partir des données sismiques et de puits, l’objectif du stage a été de tester différents modèles 2D et 3D d’une marge de type non-volcanique et des scénarios géody-namiques d’exhumation et de serpentinisation du manteau supérieur, en évaluant les implications pour la thermicité du bassin et en comparant avec les résultats d’inversions gravimétrique et magnétique régionales. Outre l’impact opération-nel de cette étude pour l’évaluation.

Total E&P

9h-10hMODÉLISATION DE LA STRUCTURE LITHOSPHÉRIQUE DE LA MARGE DE TANZANIE - IMPACT SUR LA THERMICITÉ

LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L118

Léa LÉVY

La lixiviation par voie acide consiste à dissoudre les minéraux uranifères en injectant une solution d’acide sulfurique puis à pomper la solution miné-ralisée afin de séparer et concentrer le minéral. Cette méthode non conventionnelle présente plu-sieurs avantages en termes de coûts, d’impact environnemental et de risques radiologiques. Cependant, la propagation du panache acide dans l’aquifère-hôte provoque des externalités indésirables telles que la migration d’Uranium, de Radium et de toxiques chimiques dissous. C’est pourquoi il est primordial de s’assurer qu’à terme, la géochimie de l’aquifère sera réhabilitée. L’objectif du stage est donc de modéliser en transport réactif (logiciel Hytec) le potentiel de l’aquifère à se réhabiliter naturellement (par des phénomènes de sorption, de précipitation, ou de dilution entre autres) afin de conclure sur la nécessité ou non de réhabiliter par pompage et

traitement des eaux. Il comprend trois étapes : (1) établir la géochimie initiale de l’aquifère pour fixer une qualité cible ; (2) caler les modèles hy-drodynamiques et géochimiques sur les données expérimentales et (3) simuler la géochimie de l’aquifère sur une échelle plus grande que celle du test d’exploitation (en temps et en espace) pour infirmer ou confirmer l’hypothèse d’atté-nuation naturelle de la pollution. Le calage des modèles s’effectue en comparant les résultats des simulations aux données de terrain, d’abord sans dimension (comparaison de la géochimie initiale mesurée et induite par les minéraux supposés en équilibre avec l’eau), puis sur une dimension verticale, et enfin en 3D à l’échelle du test d’exploitation.

AREVA, MINES ParisTech

10h-11hMODÉLISATION DE LA GÉOCHIMIE DES EAUX SOUTERRAINES APRÈS UN TEST D’EXPLOITATION PAR LIXIVIATION ACIDE SUR LE GISEMENT URANIFÈRE D’UMNIT (MONGOLIE)

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Anne PIÉMONT

A l’heure actuelle, la surveillance et la recherche systématique de fuites dans les réseaux de distri-bution d’eau potable demandent le déploiement de moyens importants et coûteux. Il en résulte que de nombreuses fuites demeurent longtemps non détectées, ce qui cause en France la perte de plus de 20% de la production d’eau potable.SAFEGE développe le logiciel PICCOLO, un outil de modélisation physique des réseaux de distri-bution d’eau potable qui simule les écoulements stationnaires dans les conduites. La comparaison des résultats de la modélisation avec les mesures en continu prises sur le terrain permet de mettre en évidence les anomalies de fonctionnement qui peuvent apparaitre sur le réseau de distribution : fuites mais aussi fermetures de vannes. Grâce à l’identification et la localisation de ces événements

dans le modèle numérique, les opérations de main-tenance sur le réseau peuvent être menées plus rapidement.L’objectif du stage est de développer le module de résolution du problème inverse de PICCOLO afin de détecter ces anomalies : ce module ajuste les va-leurs de différents paramètres, comme la consom-mation en chaque nœud du réseau, de manière à minimiser l’écart entre les mesures et les résultats de la modélisation. Cet ajustement peut ou non traduire une anomalie notable. Les premiers tests ont été concluants pour la localisation de fuites. Il s’agit dans un deuxième temps de mettre en évi-dence les indicateurs qui permettront d’étendre la méthode à la détection de vannes fermées..

SAFEGE

11h-12h DÉTECTION ET CARACTÉRISATION D’ANOMALIE DE FONCTION-NEMENT DANS LE RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE

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GÉOSTATISTIQUE

a pratique de la Géostatistique est, d’abord, une occasion de rencontres: rencontres entre des champs d’application variés et par-

fois inattendus, entre des problématiques sans cesse renouvelées, et également une confrontation entre des objectifs et contraintes purement techniques d’une part et les exigences sociales, écono-miques, environnementales d’un monde complexe d’autre part. Autrement dit, tout en étant fiers de ce que le néologisme “géostatistique” jadis forgé à l’École des mines ait trouvé droit de cité dans le Petit Larousse, il est satisfaisant d’observer, au fil des ans, que l’immuable définition qu’en donne le dictionnaire s’éloigne de plus en plus de la réalité, et que notre discipline trouve à s’exprimer bien au-delà de la simple estimation des gisements miniers. De fait, dans tout domaine où des

jeux de données numériques présentent une organisation spatiale ou temporelle, la Géostatistique a les outils pour apporter un éclairage original, à la fois constructif et sans concession. Il semble que cet aspect transversal et non-conformiste de la Géostatistique constitue désormais son caractère dominant au regard des option-naires, et nous ne manquerons pas dans le futur de justifier cette appréciation. Ainsi, chaque année, la diversité des vœux des étudiants constitue une chance exception-nelle de tester des méthodes nouvelles et de parcourir des domaines nouveaux, et la garantie d’insuffler un surplus de dyna-misme à l’équipe encadrante. Mais la mise en œuvre d’une Géostatistique de qualité exige en permanence d’assurer un équi-libre, parfois délicat, entre des exigences souvent contradictoires: garantir une rigu-eur théorique indispensable à la fiabi-

L

lité des résultats tout en conservant un point de vue pragmatique et réaliste afin que les conclusions abstraites trouvent à s’appliquer sur le terrain. Sans oublier une indispensable déontologie, dans des domaines où souvent les contraintes économiques ou environnementales sou-mettent le géostatisticien à des pressions qui ne relèvent plus de la science ou de la technique...Ouverture et équilibre: c’est dans cet esprit que nous avons continué à proposer à la promotion 2011 un voyage de deux semaines en Guyane où, dans le contexte inhabituel et parfois tourmenté d’un DOM, les visites à des laboratoires, à des indus-triels et à des organismes institutionnels ont permis tout à la fois d’élargir l’horizon des optionnaires et de susciter un échange ouvert et fructueux avec nos interlocu-teurs. Partie intégrante de la scolarité, la mission en Guyane constitue pour les optionnaires la phase d’initiation à la réalité du terrain.Enfin, le souci d’ouverture s’est à nouveau exprimé au niveau des sujets de l’option. Outre la variété des champs d’application, une multiplicité de méthodes statistiques est employée. Nous avons ici l’illustration que notre démarche méthodologique peut trouver à s’appliquer dans de multiples domaines et cela souligne le caractère généraliste de l’option Géostatistique et Probabilités Appliquées, tant en ce qui concerne les champs applications abordés que les méthodes mathématiques mises en jeu.

Hans Wackernagel

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GÉOSTATISTIQUE

Public restreint La gestion du risque météorologique est devenue de nos jours un véritable enjeu, aussi important à l’échelle d’une entreprise qu’à l’échelle d’un pays. Les clients sont depuis longtemps conscients de l’effet négatif de catastrophes naturelles comme les tempêtes et les cyclones. Mais parfois une anomalie météorologique suffit pour avoir un impact négatif conséquent sur les revenus d’une entreprise, voire d’un pays. Axa Corporate Solu-tions propose donc des couvertures d’assurance sur ces risques météorologiques. Ce type d’offre d’assurance est appelé ”assurance paramé-trique“, puisque l’indemnité de contrat est basée sur des index prédéfinis, tels que la température

et les précipitations, alors qu’en assurance clas-sique l’indemnité se base sur l’évaluation d’un dommage qui a eu lieu. Le but de ce stage est de structurer ces offres et de proposer deux types de modèles d’analyse et de tarification. Le premier modèle utilise des données de station météo, et propose des cou-vertures pour des entreprises. Le second corres-pond à des partenariats public-privé, et utilise des données de satellite, qui permet de couvrir essentiellement le secteur agricole, à l’échelle d’une région ou d’un pays.

AXA Corporate Solutions, Paris

8h30-9h30CONSTRUCTION DE MODÈLES D’ANALYSE ET DE TARIFICATION POUR L’ASSURANCE PARAMÉTRIQUE

LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L213

Zijun SHEN

Le Group Risk Management (GRM) AXA ras-semble des équipes pluridisciplinaires compo-sées d’actuaires, d’ingénieurs et de financiers. Ses principales missions s’articulent autour de l’analyse, de la modélisation et de l’agrégation des risques du Groupe (capital économique et émergence de valeur économique), de la défi-nition des processus permettant de limiter les risques pris (cumul d’actifs, longévité, catas-trophe naturelle…) et de l’optimisation des cou-vertures du Groupe (réassurance, titrisation, …)Au sein du GRM, l’équipe de gestion du risque de catastrophes naturelles est en charge de l’évaluation de l’exposition aux catastrophes naturelles du groupe AXA et du soutien aux enti-tés du groupe pour les problématiques liées aux

catastrophes naturelles (tarification, évaluation du risque associé aux CAT-Bonds, impact du chan-gement climatique,…).Dans le cadre de l’évaluation de l’exposition du portefeuille AXA aux catastrophes naturelles, le stage a pour objectif la modélisation du risque typhon en Asie. Après une revue des données disponibles (données et modèles climatiques), les méthodologies existantes et les événements historique ont été analysés pour aboutir à la construction d’un catalogue stochastique d’évè-nements. Le modèle résultant est testé sur des éléments du portefeuille AXA.

Gie AXA, Paris

9h30-10h30CONSTRUCTION D’UN MODÈLE CATASTROPHE INTERNE POUR L’ÉVALUATION DU RISQUE DE TEMPÊTE EN EUROPE

Haitham NASRI

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Antoine THOMAS

Les simulations stochastiques sont utilisées in-tensivement dans la modélisation géologique des réservoirs, afin de mieux représenter les hétéro-généités. Cette représentation des hétérogénéités est indispensable pour avoir une évaluation réa-liste des hydrocarbures récupérables. Cependant, à cause de leur variabilité intrinsèque, les simulations stochastiques peuvent avoir un impact sur la volumétrie : ainsi, deux modèles géologiques construits avec les mêmes données d’entrée, une fois simulés peuvent donner des volumes d’hydrocarbure différents c’est ce que l’on

appellera la non-ergodicité. Cette non-ergodicité doit être estimée, car c’est l’une des composantes de l’incertitude globale du gisement étudié. L’objectif du stage est d’identifier parmi toutes les données du modèle et les paramètres de simula-tions, les principaux facteurs contribuant à la non-ergodicité, et d’en quantifier l’impact respectif. On s’intéressera dans un premier temps au cas simple d’un réservoir constitué de deux faciès.

Total, Paris

10h30-11h30QUANTIFIER L’IMPACT ET LA VARIABILITÉ DES SIMULATIONS STOCHASTIQUES SUR LA VOLUMÉTRIE

Adrien CASSEGRAIN

L’history matching est un type de problème inverse dont le but est d’estimer des variables à travers le comportement du réservoir. L’EnKF (Ensemble Based Kalman Filter) est une approche de Monte-Carlo qui permet de mettre a jour continument le modèle grâce aux observations et aux incertitudes du modèle. Cette méthode peut traiter un très grand nombre de paramètres quelque soit le type des données d’observation. L’utilisation de la transformée en ondelettes a été proposée dans ce cadre. L’avantage recherché

repose a priori sur la capacité de la méthode de décomposer le signal en fréquences sans perte d’information. Les données seront ajoutées pro-gressivement des basses aux hautes fréquences, ce qui permettra de mettre en valeur le comporte-ment linéaire des données puis de limiter le biais introduit dans la résolution par la partie non-li-néaire du problème.

Total GRC, Aberdeen, Écosse

11h30-12h30 PARAMÉTRISATION DES ONDELETTES DANS UN MODÈLE D’HISTORY MATCHING PAR FILTRE DE KALMAN D’ENSEMBLE

Benjamin POILANE

La banquise arctique jouant un rôle important dans les prévisions climatiques, de nombreux modèles de glace de mer sont développés pour décrire au mieux les phénomènes pouvant influer sur le cli-mat. La fracturation de la banquise, notamment, a un rôle important dans les échanges thermiques air-mer, il est donc intéressant d’avoir des modèles capable d’en rendre compte fidèlement. Jusqu’à peu, les modèles avaient une rhéologie visqueuse, et étaient donc incapable de simuler des frac-tures. Cela n’a été possibles qu’avec des modèles récents, plus complexes, qui ont adoptés une rhéo-logie élasto-fragile plus adaptée. Par ailleurs, des données précises, acquises par satellite ou grâce

à des bouées dérivantes prises dans la glace, sont désormais disponibles et permettent une confron-tation de plus en plus fine des modèles à la réalité.Le but de ce travail a été de mettre au point un cri-tère de validation de ces modèles traduisant la jus-tesse de la reproduction des fractures. Ce critère consiste en une méthode d’analyse d’anisotropie à différentes échelles (la fracturation intervient à dif-férentes échelles). Cette méthode doit être adap-tée pour être applicable sur différentes grandeurs (épaisseur de glace, invariants mécaniques) aux sortie de modèle aussi bien qu’au données réelles.

NERSC, Bergen, Norvège

14h-15h CRITÈRE DE VALIDATION DE MODÈLES DE BANQUISE ARCTIQUE PAR ANALYSE D’ANISOTROPIE

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L’intérêt porté à l’évaluation de la qualité des prévisions météorologiques a très sensiblement augmenté ces dernières années en raison de la sévérité des derniers évènements ayant frappé l’Europe. En particulier, un des enjeux majeurs est la capacité des modèles à prévoir ces épisodes. Pour cela, il est nécessaire de pouvoir montrer lesquelles sont les plus fiables dans de telles situations. Il existe déjà de nombreux travaux effectués sur ces méthodes dites de ”scoring“. Toutefois, très peu s’intéressent aux queues de distribution. Le stage s’articule en deux parties. Il s’agit d’une collaboration entre le Laboratoire des Sciences

du Climat (LSCE) et la Colorado State Univer-sity (CSU) ayant pour premier objectif d’explorer l’horizon des scores existants, en particulier le Continuous Ranked Probability Score (CRPS), et d’étudier leurs comportements au regard des extrêmes. Ensuite, dans une deuxième partie, le travail s’axe sur les possibilités d’introduire un score multivarié ou au moins d’investiguer le cas non-stationnaire.

LSCE, Saclay Colorado State University, USA

15h-16hSCORES ET EXTRÊME MULTIVARIÉS : ÉVALUER LES MODÈLES DE PRÉVISIONS CLIMATIQUES

Raphaël de FONDEVILLE

Comme souvent en statistique, une application exacte — c’est-à-dire dans le cadre où n et p sont fixés, p étant le nombre de variables et n le nombre d’individus sur lesquels ces variables sont mesurées— requiert une hypothèse de (multi)normalité. Malheureusement, c’est une hypothèse forte et on préfère le plus souvent des procédures asymptotiques, obtenues géné-ralement par l’application du théorème central limite lorsque n tend vers l’infini, la dimension p restant fixée. Dans de nombreux jeux de données aujourd’hui, p et n sont du même ordre grandeur ou p peut même être beaucoup plus grand que n. Ceci a motivé le développement, depuis le début des années 2000, de procédures dites de grande dimension, où n et p tendent tous les deux vers l’infini. La plupart des travaux de la littérature sur

ce sujet à l’heure actuelle souffrent de deux limi-tations importantes : ils reposent souvent sur une hypothèse de normalité ou ils font une hypothèse sur la façon dont n et p tendent vers l’infini. Ce projet de recherche entend proposer des pro-cédures statistiques en grande dimension qui ne souffrent pas de ces limitations, en adoptant des procédures de type signe. Des résultats prélimi-naires ont montré que ces procédures peuvent être appliquées de façon aussi pertinente que l’on soit dans une situation où n est (beaucoup) plus grand que p, du même ordre que p, ou (beaucoup) plus petit que p. Ces résultats ne concernent que le comportement des tests sous l’hypothèse nulle. Il s’agira alors d’étudier les propriétés de puissances asymptotiques de ces tests.

UPMC, Paris

16h-17hÉTUDE ASYMPTOTIQUE DE TESTS EN GRANDE DIMENSION À L’AIDE DE MARTINGALES

Christine CUTTING

Le projet est construit autour de l’analyse des fac-teurs génétiques de vulnérabilité à la Polyarthrite rhumatoïde. Le but étant de développer un en-semble de prédicteurs moléculaires robustes qui permettent de qualifier avec précision la réponse des patients a la cytokine anti TNF (tumor necro-sis factor) alpha dans la mesure où le traitement est coûteux et non sans effets secondaires. Il y a en effet un besoin croissant de détermination de tels facteurs de par l’observation que la plupart des maladies décrites cliniquement montrent une

grande variabilité dans la réaction des patients ainsi que dans les thérapies alternatives pos-sibles. Dans le cas de la Polyarthrite rhumatoïde, l’anti TNF est un example typique d’un prototype de telles thérapies, sachant qu’un grand nombre d’études a précédemment exploré le domaine en effectuant des analyses d’association pangéno-miques.

University de Toronto, Canada

17h-18hAPPRENTISSAGE STATISTIQUE ET MODÉLISATION DES SYSTÈMES BIOLOGIQUES

Beyrem KHALFAOUI

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GESTION SCIENTIFIQUE

a gestion est un art tout d’exécu-tion, et c’est pourquoi l’essentiel des enseignements dispensés aux élèves de l’option gestion scien-

tifique a pour cadre leurs travaux de fin d’études. Ces travaux portent sur des questions que se posent des organisations au sein desquelles les élèves mènent leurs investigations tout au long de l’an-née scolaire. Ils sont attentivement suivis par des chercheurs du Centre de gestion scientifique, qui les rencontrent chaque semaine. Il est demandé aux élèves, non seulement une analyse approfondie, mais aussi la mise en œuvre d’une réforme, fût-elle modeste, car en matière de gestion la route peut être longue entre une idée et son application, et il est souhaitable que les élèves en fassent l’expérience dès l’École.L’épithète “scientifique” se justifie notam-ment par le fait que les élèves de l’option apprennent avec soin les disciplines for-

malisées qui trouvent un usage en gestion (calcul économique, recherche opération-nelle, théorie de la décision, etc.).Mais c’est plutôt aux sciences naturelles qu’aux sciences exactes que cette épi-thète fait référence, car le monde de la gestion, en dépit de l’abondance de la littérature, est encore mal connu, et il est demandé aux élèves un effort sou-tenu d’observation, de dialogue avec les acteurs du terrain, et de recul critique devant les fortes impressions que ne manque pas d’inspirer la fréquentation de cet univers du commandement et du juge-ment. C’est sur ces derniers aspects que porte l’effort principal du corps enseignant

Frédérique Pallez

L

Equipe pédagogique :Daniel Fixari, Sébastien Gand, Frédéric Kletz, Lucie Noury, Frédérique Pallez, Rébecca Pinheiro-Croisel, Claude Riveline, enseignants-chercheurs à l’École

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GESTION SCIENTIFIQUE

Safran est un grand groupe industriel français, né de la fusion en 2005 de Sagem et Snecma, leader mondial dans les activités de conception et de production de moteurs d’avion, d’hélicoptères et de fusées, d’équipements aéronautiques, de dé-fense et de sécurité. Il compte aujourd’hui plus de 62 000 salariés, dans une cinquantaine de pays.En 2009, le PDG du groupe a décidé la création de Centres de Services Partagés (CSP), destinés à regrouper et centraliser une partie des ser-vices supports aux opérationnels (paye, achats hors production, recrutement, etc.), initialement dispersés dans les filiales. Cette réorganisa-tion a profondément modifié les relations entre le groupe et ses filiales, qui sont devenues ”clientes“ des CSP.

Dans ce contexte, l’élève a cherché à doter les CSP d’outils de mesure de la qualité de service perçue par les ”clients“, de repérage des axes de progrès et de suivi des évolutions.L’étude s’appuie sur l’analyse des attentes des différents acteurs impliqués et vise à conce-voir une méthodologie commune permettant de construire un outil adapté à la spécificité de chaque fonction support. Il a fallu pour cela tenir compte de l’équilibre existant entre les attentes opérationnelles diverses des ”clients“ et la poli-tique générale d’harmonisation du groupe, mais aussi trouver un juste milieu entre la finesse des axes de mesure et la nécessité de disposer d’ou-tils suffisamment simples et partagés par tous.

Safran

9h30-10h30OUTILLER POUR MESURER LA PERCEPTION DE LA QUALITÉ DES SERVICES SUPPORTS DANS UN GRAND GROUPE

LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L109

Arthur LOIRET

Laboratoires Urgo, ETI créée en 1890, appartient désormais au groupe VivaSanté. L’entreprise propose à la fois des solutions pour les maux du quotidien et des produits de haute technologie en cicatrisation.A chaque création ou modification d’emballage, -pour un produit nouveau ou modifié-, un Bon à Ti-rer est créé, destiné à fournir à l’imprimeur le gra-phisme et les couleurs exactes. Sa réalisation fait intervenir de nombreux acteurs de l’entreprise car des enjeux variés, marketing et réglementaires notamment, y sont liés. Or ce processus, com-plexe et non séquentiel, est problématique depuis plusieurs années chez Urgo, en raison de délais jugés excessifs, qui peuvent retarder la mise sur le marché des produits. En s’appuyant à la fois sur des entretiens et des analyses quantitatives, l’élève a d’abord cherché

à comprendre et objectiver les dysfonctionne-ments du processus et leurs conséquences, pa-radoxalement mal connus. Puis elle a travaillé à proposer des solutions d’amélioration, portant à la fois sur l’outil informatique en usage, mais éga-lement sur le processus lui-même, au sein duquel certaines lacunes de coordination peuvent être sources de retards. Il est apparu, in fine, qu’un des enjeux-clés était de valoriser l’investissement et la coopération d’acteurs peu motivés par une tâche jugée accessoire par rapport à leur cœur de métier.En filigrane, cette étude a été l’occasion pour l’élève d’analyser les modalités de fonctionne-ment d’un service de conseil interne à un groupe

Viva Santé (service Viva Consulting)

10h30-11h30LE PROCESSUS DE CRÉATION DES BONS À TIRER CHEZ URGO. COMMENT AMÉLIORER UN PROCESSUS MULTIACTEURS PEU VALORISÉ ?

Stéphanie BOUVIER

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Dans un contexte de pression liée aux restrictions budgétaires et à l’introduction d’un mode de fi-nancement incitatif, la tarification à l’activité, les hôpitaux sont de plus en plus poussés à mettre en place des coopérations avec d’autres établis-sements. Ces coopérations peuvent prendre la forme d’un recrutement partagé de médecins ou d’une mise à disposition d’équipements tech-niques. Elles ont pour objectif de répartir les coûts entre hôpitaux et de mieux structurer la filière de soin dans un territoire.Les directions des centres hospitaliers avec les-quels les élèves ont travaillé, à Aix-en-Provence et en Ile-de-France, sont très demandeuses d’ou-tils de gestion pour les aider à mettre en place et à suivre de telles coopérations stratégiques. Ces outils pourraient notamment permettre de repérer des spécialités ou des territoires pour lesquels des gains de ”parts de marché“ seraient envisa-geables. De plus, ils permettraient d’évaluer le succès des stratégies déjà mises en place.

La Fédération Hospitalière de France (FHF) met à disposition de ses adhérents, les centres hospita-liers publics, la Banque de Données Hospitalières de France (BDHF), dont un des buts est justement de permettre aux établissements de mieux se si-tuer par rapport aux besoins de la population sur un territoire donné et à ses concurrents. Le travail a mis en évidence, à partir de rencontres avec plusieurs acteurs hospitaliers, les difficultés à la fois dans l’utilisation de la banque de données et dans la définition d’une stratégie de coopéra-tion par les établissements. Mais il a visé aussi à comprendre en quoi cet outil jusque-là très peu utilisé pouvait être, par de légers aménagements, un support utile dans le développement de coopé-rations stratégiques inter-établissements.

Fédération Hospitalière de France

11h30-12h30LES DIFFICULTÉS DE PILOTAGE DES COOPÉRATIONS ENTRE HÔPITAUX : QUELLE AIDE DES OUTILS DE LA FHF ?

Léo CAZIN Helen MICHEAUX

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INGÉNIERIE DE LA CONCEPTION

épondant aux besoins croissants d’une économie fondée sur la créa-tion de produits et de services, l’option Ingénierie de la Conception

forme aux méthodes de la conception industrielle et prépare à la gestion de projets innovants en entreprise.Les enseignements s’appuient sur les progrès importants des recherches en conception et des pratiques industrielles. Le renouveau des théories de la concep-tion offre les moyens de conduire de façon rigoureuse des raisonnements créa-tifs, adaptés aux enjeux contemporains de l’innovation intensive. Ces théories permettent de développer de nouvelles méthodes et de nouvelles formes d’orga-nisation de la conception innovante (projet innovant, plates-formes de conception, conception par les usages,...). L’option présente les bases scientifiques de ces démarches et mobilise unepédagogie active (ateliers de concep-tion, missions en entreprise, initiation au design...) permettant d’assimiler ces

notions dans des contextes industriels variés. Les élèves acquièrent ainsi une meilleure appréhension des métiers et des stratégies du développement industriel. En troisième année, ils consolident ces acquis par un travail en entreprise où ils participent à des développements de produits ou de services en contribuant à améliorer les méthodes de conception et de gestion de ces projets.

Pascal Le Masson et Benoît Weil

R

Equipe pédagogique : P. Le Masson, B. Weil (Responsables),A. Hatchuel (Professeur associé),B. Segrestin, F. Aggeri M. Agogué, M. Cassotti, C. Dal-masso, S. Hooge, O. Kokshagina, A. Kazakçi, K. Levillain, M. Nakhla, (Chercheurs associés).

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INGÉNIERIE DE LA CONCEPTION

Le terme d’Open Innovation renvoie aujourd’hui aux pratiques et aux enjeux de partage de connaissances et de ressources entre entre-prises et/ou universitaires dans un effort com-mun d’innovation. Cependant les responsables de recherche et d’innovation se retrouvent souvent désemparés pour appliquer de tels principes, notamment dans les situations de conception innovante. Dans ce contexte, la jeune entreprise ideXlab propose un outil original : une plateforme web permettant l’identification des connaissances techniques pertinentes et la mise en relation avec les experts du domaine. Elle s’interroge sur les usages et les développements possibles de cet

outil pour des situations de conception innovante. L’étudiant a analysé la logique de l’outil ideXlab et l’a expérimentée dans des cas d’innovation avec des partenaires d’ideXlab (Nexans et la SNCF). Son travail met en évidence une com-plémentarité forte entre des raisonnements de conception innovante (menés avec l’aide de la théorie C-K) et l’outil ideXlab utilisé pour sa puissance d’exploration et de mise en ordre des connaissances techniques les plus actives. Il a contribué à développer une offre enrichie pour ideXlab, offre qu’il a prototypée et testée avec des clients industriels.

ideXlab, Paris

9h30-10h30DÉVELOPPEMENT ET USAGES D’OUTILS D’OPEN INNOVATION POUR LA CONCEPTION INNOVANTE

LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L224

Florent BORIES

Le Grand Paris Express est un projet stratégique de transport et d’aménagement à l’échelle de l’Île de France, visant à relier les territoires de la région et faciliter la vie quotidienne des Franci-liens. D’ici à l’horizon 2030, il s’agit en particulier de concevoir et de construire 72 nouvelles gares, répondant simultanément aux enjeux écono-miques et urbanistiques de la région.Pour la Société du Grand Paris (SGP), en charge de l’élaboration du schéma d’ensemble et des projets d’infrastructures de transport public du Grand Paris, l’ampleur du projet et les différences de temporalité en jeu appellent de nouvelles méthodes de conception. L’étude a porté sur le pilotage de la conception décentralisée des 72 gares et sur les moyens d’assurer la convergence

des projets tout en favorisant l’innovation.Les élèves ont d’abord étudié le «Référentiel des gares» développé par l’Unité Gares pour donner les grandes orientations et systématiser une partie de la conception des gares. Ils ont mis en évidence certains mécanismes susceptibles de réduire les potentiels d’innovation du projet et ils ont proposé le principe de «réserves de concep-tion» en l’expérimentant sur des concepts parti-culiers tels que le «raccourcissements psycholo-giques» des temps de transport. Ce principe ouvre des perspectives nouvelles dans la coordination amont de méta-projets.

Société du Grand Paris, Saint-Denis

10h30-11h30OUTIL D’INNOVATION POUR UN MÉTA-PROJET : LE RÉFÉRENTIEL DES GARES DU GRAND PARIS

Clémence BOREZEE Guillaume GENERO

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Geoffroy FRICKER

L’Innovation Hub de la division Avionique de Thales a proposé ces dernières années des concepts d’in-novation en rupture sur le cockpit, distingués par plusieurs prix prestigieux. Il souhaite aujourd’hui explorer d’autres domaines d’innovation. En par-ticulier quelles sont les perspectives d’innovation ouvertes par le ”low cost“ ?Pour traiter cette question les étudiants ont d’abord construit une exploration du concept de Cockpit à coût minimal et valeur maximale. Ils ont pu préciser les voies explorées par Thales et par ses concurrents. Ils ont en particulier identifié deux limites au domaine exploré : les contraintes de cer-tification et les outils d’évaluation économique de la valeur et des coûts. Jusque là, la certification et le bilan économique apparaissaient comme des

critères d’évaluation et intervenaient comme des contraintes dans les raisonnement conduits dans l’entreprise et non comme des espaces de concep-tion et d’innovation. Les étudiants ont alors conduit des raisonnements de conception innovante sur ces deux dimensions qui ouvrent des perspectives très novatrices et qui suggèrent que la certification et l’économique (coûts, valeur, business models) pourraient être deux nouveaux espaces de conception innovante pour l’Innovation Hub. Ils ont proposé des pre-mières pistes pour des outils de prototypage et des démarches adaptés.

Thalès Avionics innovation Hub - Le Haillan

11h30-12h30COCKPIT LOW COST ET NOUVEAUX OUTILS D’ANALYSE DE LA VALEUR ET DE LA CERTIFICATION

Yahya MOULDI

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INNOVATION ET ENTREPRENEURIAT

option Innovation et entrepreneuriat est une option de management. Elle prépare les élèves à la création d’ac-

tivités économiques basées sur des innova-tions. Ces activités peuvent donner lieu à la création de nouvelles entreprises ou de nou-velles entités au sein de groupes existants (intrapreneuriat). L’option apporte aux élèves des compé-tences (identifier, créer et saisir des oppor-tunités, gérer l’incertitude, communiquer, constituer et diriger une équipe…) et des connaissances (interaction avec les utilisa-teurs, finance entrepreneuriale,management de l’innovation, business models, propriété intellectuelle…) qui per-mettent d’affronter les situations entrepre-neuriales que les ingénieurs rencontreront de plus en plus souvent quel que soit le sec-teur dans lequel ils évolueront et la fonction qu’ils occuperont.Le programme comporte cinq types d’acti-vité :

- des modules d’enseignements pratiques sur l’innovation, l’entrepreneuriat, le mar-keting, le droit et la finance avec une introduction à l’effectuation, au design thinking, à l’innovation Jugaad, au proto-typage, à la programmation Web.

- des rencontres et des ateliers avec des créateurs d’entreprises, des investisseurs, des designers… sur le processus de créa-tion de start-up, les business models inno-vants, l’entrepreneuriat social, l’entrepre-neuriat et la grande entreprise.

- une mission d’étude d’un écosystème entrepreneurial (2012, Londres  ; 2013, New York ; 2014, Shanghaï).

- un projet de ”création de start-up“  : en petits groupes, parallèlement aux modules d’enseignement et aux ateliers et non pas après, les élèves développent pendant 4 mois leur propre projet. Ils doivent construire une proposition de valeur pour un marché cible potentiel, interagir avec leurs utilisateurs et partenaires, com-

L’ prendre leur environnement concurrentiel, définir leurs ressources et activités clés, mettre au point un modèle de revenu… Des mentors les aident à accélérer leurs projets qui sont ensuite présentés devant un réel comité d’investissement.

- en fin de troisième année, les élèves mènent pendant 3 à 9 mois un travail pratique qui porte sur une situation entre-preneuriale réelle dans une start-up, un grand groupe ou une société de capital-risque. Certains choisissent de poursuivre leur projet ”création de start-up“ et de le transformer en une réelle entreprise.

Les pages qui suivent présentent les sujets sur lesquels ils ont travaillé en fin de leur 3e année.

Philippe Mustar,Professeur à MINES ParisTech,

Responsable de l’option Innovation et Entrepreneuriat

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INNOVATION ET ENTREPRENEURIAT

Cofely Ineo, Groupe GDF SUEZ, est l’un des lea-ders français de l’installation électrique, des sys-tèmes d’information, des systèmes de communi-cation et des services associés. Créé en janvier 2014, la branche Cofely Ineo Digital s’adresse au marché des SmartCity. Cofely Ineo Digital fournit des solutions techniques et des services contri-buant à l’amélioration de l’efficacité et de la com-pétitivité des entreprises et collectivités locales. Dans ce contexte, ce travail d’option consiste à imaginer un nouveau business numérique dans le

monde de l’éducation supérieure. La création de cette nouvelle offre est réalisée en partenariat avec différentes grandes universités françaises afin de concevoir un produit en parfaite adéqua-tion avec les potentialités actuelles de transition digitale dans le monde de l’éducation. Le travail d’option couvre la conceptualisation de la nou-velle offre, son prototypage et la formalisation de son business plan.

Cofely Ineo Digital, Paris

14h-15hDE L’IDÉATION À LA COMMERCIALISATION D’UNE OFFRE INNOVANTE DANS LE DOMAINE DES SMARTCITY

MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L213

Morgane KERDONCUFF

La multiplication des données créées par les par-ticuliers, les entreprises et les pouvoirs publics est porteuse de nouveaux usages. MyCO2 a été créée en 2010 afin de proposer une solution inno-vante pour mesurer et communiquer l’information environnementale, et permettre aux utilisateurs d’optimiser leur efficacité énergétique. Le travail d’option s’attache à développer de nouveaux ou-tils encourageant l’évolution des comportements face aux impératifs de lutte contre le réchauf-fement climatique. Avec des acteurs européens

issus du monde académique, industriel et du secteur public, il s’agit de proposer une solution innovante permettant de mieux exploiter les don-nées énergétiques. Peut-on définir de nouveaux usages, des modèles d’analyse et de valorisation des données afin de modifier durablement les comportements des utilisateurs et de favoriser des gains de productivité tant du secteur privé que des acteurs publics ?

MyCO2, Paris

15h-16hOBJETS CONNECTÉS ET EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : QUELLES STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT POUR UNE JEUNE ENTREPRISE INNOVANTE ?

Jérémy RODRIGUEZ

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Nicholas CHARRIÈRE

Data-publica est une start-up parisienne du domaine de la big data. Elle est spécialisée dans le data mining et le scraping web ; elle agrège, nettoie et exploite les données ainsi recueillies. Un des principaux thèmes de ses travaux est la carto-graphie des entreprises françaises, dont elle pos-sède aujourd’hui une base de données quasi-com-plète. L’objectif du travail d’option est de participer à l’élaboration puis l’implémentation d’algorithmes innovants, permettant de définir des distances à

partir des indicateurs disponibles, mettre en place un clustering global des entreprises, puis de vali-der l’approche choisie en la testant sur des sous-ensembles d’entreprises. Parallèlement, il s’agira aussi de rechercher des clients auxquels la start-up pourra vendre listes et analyses.

Data Publica, Paris

16h-17h BIG DATA ET CLUSTERING DU GRAPHE DES ENTREPRISES FRANÇAISES

Alexandre OHAYON

Fondée en 2008 par des entrepreneurs expérimen-tés, la société Withings est aujourd’hui considé-rée comme la success story française des objets connectés, principalement dans le secteur de la santé et du bien-être. Après avoir rencontré le succès en France comme aux États-Unis avec sa balance, son tensiomètre et son traqueur d’acti-vité, Withings s’est lancée, en 2011, dans la sur-

veillance connectée du bébé. Le travail d’option suit et participe au développement d’une nouvelle version, grand public, de ce produit, pour lequel une solution de vidéo en liaison directe pair-à-pair est mise en place, utilisant des technologies de Google encore en développement.

Withings, Paris

17h-18h DÉVELOPPEMENT D’UN NOUVEAU PRODUIT AU SEIN DE LA SUCCESS STORY FRANÇAISE DES OBJETS CONNECTÉS

Rabih FRANGIEH

LVMH Watch & Jewelry USA est une filiale du groupe LVMH, numéro 1 mondial dans l’industrie du luxe. Elle est spécialisée dans la distribution et le service des montres dans toute l’Amérique du Nord. Dotée d’un esprit entrepreneurial, la société de taille moyenne (environ 200 employés) gère d’une façon autonome et dynamique son business dans sa région. Le travail d’option, en relation avec les différents services de l’entreprise, s’inscrit dans le cadre de la recherche de solutions innovantes pour plusieurs problèmes que rencontre l’entre-prise par exemple dans la gestion des différents logiciels de son système IT, ou dans l’analyse de

la consommation des pièces de rechange ou de ses droits de douane.

LVMH, Springfield, USA

PS : Ce travail d’option fait suite à un autre mené à Toulouse au sein de Telegrafik. Telegrafik est une nouvelle startup au capital de 60 000 euros qui propose des systèmes d’alerte pour personnes isolées et fragilisées. Le travail d’option était une mission de business développement : définition de l’offre, mise en place des canaux de distribution et planification du lancement commercial.

18h-19h RECHERCHE DE SOLUTIONS INNOVANTES POUR LE SYSTÈME D’INFORMATION ET LE SERVICE APRÈS VENTE DE LA FILIALE D’UNE GRANDE ENTREPRISE

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MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L213

Weblib accompagne les plus grandes marques dans la digitalisation des points de vente et des événements. Cette PME installe des tablettes dans les points de vente de ses clients (Mc Donald’s, Aéroport de Paris, etc.) et leur fournit une inter-face permettant de personnaliser le contenu des tablettes, d’y installer de la publicité ou d’envoyer des questionnaires, et ainsi récupérer de pré-cieuses données sur leurs clients.Le travail d’op-

tion consiste à développer et améliorer le produit de manière innovante, en créant une partie ”trai-tement des données“ sur l’interface des clients, en ajoutant des options et en automatisant certains processus internes de gestion du projet.

Weblib, Boulogne-Billancourt

9h-10hDÉVELOPPER LES INNOVATIONS DE LA START-UP QUI DIGITALISE ET RÉINVENTE LES POINTS DE VENTE TRADITIONNELS

Guillaume TÉTART

Le savoir-faire marketing de 1000mercis dans les actions de conquête et de fidélisation sur les médias interactifs s’est récemment renforcé avec l’ajout d’un nouveau canal relationnel, le Display (publicité sur Internet) en Real Time Bid-ding (enchère en temps réel), ce qui optimise le retour sur investissement des annonceurs. Cette activité connaît une forte croissance au sein de l’entreprise où deux ans après son démarrage elle occupe 35 personnes. Le travail d’option est double, il vise, d’une part, la consolidation des

processus déjà existants et la coordination de l’équipe (qui rassemble mathématiciens, traders, développeurs, marketeurs, graphistes…), d’autre part, l’aide à la création de nouveaux processus permettant l’amélioration des performances de l’activité et une meilleure synergie au sein de l’équipe.

1000mercis, Paris

10h-11hNOUVEAUX PROCESSUS ET NOUVELLE ACTIVITÉ AU SEIN DE L’ENTREPRISE PIONNIÈRE DU MARKETING DIGITAL INTERACTIF EN FRANCE

Morgane VIGNAUD

Bénéficiant de l’expertise très poussée de son PDG dans le web sémantique, Sépage a depuis sa création, début 2013, développé un produit pour les acteurs de l’e-tourisme. Cet outil mar-keting adopte une approche innovante originale qui permet une personnalisation très poussée du parcours de l’utilisateur lors de ses recherches de voyages en ligne. Dans un premier temps, il est nécessaire de convaincre des early adopters pour développer cette activité. En parallèle, Sépage

propose son expertise dans de nombreux autres domaines d’applications du web sémantique. L’objectif du travail d’option est donc à la fois de développer l’activité de la start-up mais aussi de participer à la création de nouveaux produits dans des domaines pour lesquels l’utilisation du web sémantique est pertinente.

Sépage, Paris

11h-12hCOMMERCIALISATION ET DÉVELOPPEMENT PRODUIT DANS UNE JEUNE START-UP INNOVANTE DU WEB

Thibaut DUGUET

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FABERNOVEL est née il y a dix ans de la convic-tion que l’association de deux forces apparem-ment contraires – la force de frappe des grands groupes industriels et l’agilité créative des star-tups – maximise la valeur de ces deux écosys-tèmes. Elle est une plateforme où industriels et startups collaborent, construisent et accélèrent la conceptualisation et la mise en place de pro-cessus innovants grâce à une démarche entre-preneuriale. Sa réussite est aussi basée sur une

équipe pluridisciplinaire ayant développé une expertise dans des domaines très variés, de la santé aux télécoms en passant par les médias. Le travail d’option, en lien étroit avec des direc-teurs de projets, montrera à quelles conditions les innovations développées peuvent combiner viabilité économique, faisabilité technique et design attractif.

Fabernovel, Paris

12h-13hCONCEVOIR ET RÉALISER DES PROJETS INNOVANTS

Annaëlle COHEN

Céline ABOUKRAT

Le groupe JCDecaux, n°1 mondial de la commu-nication extérieure, est le seul acteur à exercer exclusivement ce métier et à en développer toutes les activités : mobilier urbain, publicité dans les transports et affichage grand format. Il prépare la mise en place du progiciel aDeasy : un ensemble de briques logicielles allant de la gestion du patri-moine et de l’exploitation à celle de la commercia-lisation et de l’affichage. Son succès dépendra de la capacité de l’entreprise à adapter cette solution

aux besoins de chaque filiale. Le travail d’option participe à cette démarche au sein de la filiale américaine, composée de deux cents employés. Basé sur une méthodologie entrepreneuriale, il s’agira de comprendre et de traduire au mieux les demandes et les besoins des utilisateurs pour défi-nir les fonctionnalités que devra présenter chaque application.

JCDecaux, New-York, USA

14h-15h PRINCIPES DE L’ENTREPRENEURIAT POUR L’OPTIMISATION, PAR UNE NOUVELLE TECHNOLOGIE, DES PROCESSUS DE LA FILIALE D’UN GRAND GROUPE

Charlotte SUAUD

Fondée en 2010, Edenway est une société de conseil en ingénierie et business development de projets innovants. Présente à Paris et à Barcelone, Edenway est née des convictions que l’innovation sociale et l’innovation environnementale sont des accélérateurs de développement et de transforma-tion urbaine, et que l’expérimentation est néces-saire à la construction de nouveaux modèles. Le travail d’option s’inscrit dans cette démarche de pilotage de projets urbains innovants avec pour

but une mise en place de solutions concrètes. L’objectif est de comprendre comment la réunion et l’implication de différents acteurs (partenaires territoriaux, start-ups, grands groupes) ainsi que la construction de modèles économiques durables sont nécessaires à la diffusion et à l’industrialisa-tion des innovations expérimentées.

Edenway, Paris

15h-16h SMART CITIES, MOBILITÉS ET EXPÉRIMENTATION DE PROJETS URBAINS INNOVANTS

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Diego ALONSO FERRI

Shotgun est une start-up française en création qui développe des applications web et smartphone. La première, l’application mobile Shotgun!, est une marketplace avec une seule et unique règle : premier arrivé, premier servi. Qu’il s’agisse d’une place de concert proposée par un de vos amis ou bien d’un café offert posté par un Starbucks, vous devez être le premier à cliquer sur «Shotgun» pour gagner ! L’instantanéité fait partie intégrante de l’excitation crée par l’application Shotgun : il faut

être le premier à se ruer sur son téléphone dès que l’alerte de celui-ci retentit, au risque de passer à côté d’un bon plan près de vous ! Cet aspect éphé-mère range Shotgun dans les dix technologies les plus innovantes selon le MIT. L’objectif du travail d’option est multiple : accompagner la création de l’entreprise et démarrer le business, développer en continu le produit et réaliser une première levée de fonds.

Shotgun, Paris

16h-17h CRÉATION ET BUSINESS DÉVELOPPEMENT D’UNE START-UP TECHNOLOGIQUE

Thibaut CHARY

YesPark permet aux automobilistes parisiens de se garer sur des places privées (appartenant à des immeubles de bureaux, d’habitation, d’hôtels) lorsqu’elles sont inoccupées. Les automobilistes accèdent aux places des parkings partenaires grâce à leur smartphone. L’objectif du stage est de développer le réseau de parkings partenaires par une démarche commerciale active auprès des grands propriétaires fonciers de Paris. Il s’agit éga-

lement de diriger le développement technique du produit (hardware et software) et de le coordonner avec le développement commercial. Il s’agit enfin de mettre sur pied une stratégie de go-to-market. Ces trois axes de travail (commercial, technique et marketing) sont étroitement liés. Au delà de ces développements, l’objectif est de créer une entre-prise profitable et durable.

YesPark, Paris

17h-18h CRÉATION D’UNE START-UP DU CO-STATIONNEMENT

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MACHINES ET ÉNERGIE

effectives que veut marquer l’associa-tion du mot Machines à celui d’Énergie dans la dénomination de l’option. Révélés par les chocs pétroliers, au cœur des grandes questions environnementales, les problèmes énergétiques ne peuvent pas se résoudre sur le moyen terme sans un flux d’innovations techniques dans un certain nombre de secteurs clés  : Automobile, Aéronautique, Réseaux Énergétiques,…Ces secteurs constituent le domaine de l’option Machines et Énergie. L’innovation technique est importante dans ces sec-teurs et pousse perpétuellement le travail de l’ingénieur au plus près des limites physiques (limites thermodynamiques, possibilités des matériaux, capacités de calcul). Citons- :- En aéronautique  : l’aérodynamique, les structures, la poussée, l’économie de car-burants,…

- Dans l’automobile  : les moteurs, les transmissions, le roulage, l’aérodyna-mique externe, le confort, la thermique sous capot.- En matière d’énergie  : le rendement des machines thermiques, les écono-mies d’énergie, la limitation des impacts environnementaux, le calcul des coûts et tarifs, les mécanismes économiques.L’importance de ces enjeux montre l’ambi-tion de l’option Machines et Énergie. Elle permet de mettre un certain nombre d’élèves de l’École au contact de défis majeurs, de réalités industrielles com-plexes, pour une période limitée de deux ans, qu’ils choisissent ou non d’y démar-rer leur carrière professionnelle. Ils y acquerront de toute façon une première expérience irremplaçable.

F.P. Neirac, .B. Duplessis, Ph. Rivière

a conversion de l’énergie, objet de l’Énergétique est une préoccupa-tion majeure de tout ingénieur. La maîtrise de l’énergie ne consiste

pas seulement dans son utilisation effi-cace, mais aussi dans le choix et l’emploi optimal des équipements et dans leur fia-bilité-  ; en outre elle s’efforce de plus en plus de minimiser les impacts sur l’envi-ronnement. Ceci tant pour la conversion d’une énergie primaire en une énergie uti-lisable (ex. raffinerie, centrale électrique) que pour la conversion finale(ex.  : moteur automobile, échanges thermiques, circu-lation des fluides).C’est pourquoi, on ne peut pas séparer énergétique et équipe-ment, car on se heurte en pratique à bien des limitations techniques qui viennent des moyens matériels disponibles, en particulier des machines, ainsi que de leurs conditions d’usage. C’est ce souci d’applications concrètes et de réalisations

Responsables des stages :Mesdames : Laure Chossegros - EDF SEI, Véronique Jolivet - TOTAL Energies Nouvelles, Elise Thomazo - TOTAL Energies Nouvelles, Lucille Racato - Ecometering.Messieurs : Pierre Charpentier - AREVA Offshore Wind, David Pineau - EDF R&D, Jean Lacoste - EDF SEI, Daniel Neveu - VALEO Thermal Systems, Aymeric Etcheverry - IDMOG, Kevin Welch - GDF Suez, Sylvain Lemelletier - RTE, Anas Jaballah - EDF Direction Marché Collectivités Territoires et Solidarité, Emmanuel Courcier - Total Energy Ventures, Daniel Busby - Total Pau, Xavier Garnaud - ALTRAN, Akli Abdesselam - GRTGaz, Laurent Pate - SNECMA, Bernard Larripa - RTE, Laurent Chatelin - Marguerite Adviser, Mélanie Py - EDF, Paul Netter - Saint-Gobain Conceptions Verrières, «Emeric Jannet, Thomas Rouyre» - Areva, Chin Lim - Fives Solios Environnement, Manuel Baritaud - Agence Internationale de l’Energie, Xavier Molin - TRACTEBEL Engineering, Yann Laot - TOTAL Energies Nouvelles.Enseignants participant à l’Option :Madame : Margaret Armstrong.Messieurs : Philippe Blanc, François CAUNEAU, Bruno DUPLESSIS, Laurent Fulcheri, Alain GALLI, Robin Girard, Dominique MARCHIO, François-Pascal NEIRAC, Philippe RIVIERE, Thomas Romary, Pascal STA BAT

L

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MACHINES ET ÉNERGIE

Dans le domaine de l’énergie, les territoires insu-laires sont des terres d’innovation. Ne bénéficiant pas des conditions de stabilité d’un système élec-trique continental interconnecté, les DOM et la Corse doivent trouver des solutions intelligentes pour conduire les réseaux électriques et préparer la transition énergétique. Depuis plus de 3 ans, la direction des Systèmes énergétiques insulaires d’EDF (SEI) pilote un programme Smart Grids et a lancé différents projets. L’un d’eux, le projet Syscodom consiste à renouveler progressive-ment le système de conduite des réseaux élec-triques depuis 2011. Dans un premier temps, la mise en place du nouvel outil se fait sur un périmètre fonctionnel proche de l’outil précédent. Cependant, les systèmes électriques évoluent et l’outil doit répondre à de nouveaux besoins liés à

l’intégration des énergies renouvelables intermit-tentes, à la mise en place de nouveaux moyens de pilotage de capacités d’effacement et de stoc-kage, à l’évolution des exigences en matière de qualité et de continuité de fourniture, etc.Le stage vise à définir les grandes lignes qui per-mettront d’intégrer ces nouvelles fonctionnalités smart grids dans l’outil de conduite  : d’abord, en analysant les besoins des centres EDF locaux, ensuite, en identifiant les scenarios les plus intéressants du point de vue fonctionnel et éco-nomique, afin de proposer une feuille de route pour l’évolution de l’outil de conduite avec une vision Smart Grid.

EDF SEI

8h30-9h30ETUDE DES POTENTIALITÉS D’ÉVOLUTION DES SYSTÈMES DE CONDUITE DES SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES INSULAIRES

LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI V107

Mohamed-Ali ABID

Public restreint Le SMR, Small Modular Reactor, est un réac-teur nucléaire nouvelle génération en phase de conception. Ce type de réacteur, d’une puissance de 150 MWe pour sa version terrestre fait l’objet d’un regain d’intérêt récent. Les atouts mis en valeur par les concepteurs sont : la sûreté pas-sive, la simplification du design, la modularité et le coût d’investissement limité. Depuis 2011, le consortium EDF/CEA/AREVA/DCNS étudie la fai-sabilité économique et technique de ce réacteur. Dans ce contexte, EDF travaille sur le design et la validation des perfomances du SMR. L’objectif de ce stage est d’évaluer l’impact de

perturbations réseau sur le circuit secondaire puis sur le primaire et la chaudière. Il peut aussi bien s’agir de faibles variations que de variations plus importantes en cas d’incident réseau obligeant la tranche à réduire brutalement sa charge à 5%Pn (situation d’îlotage). Le travail consiste à : - Modéliser à l’aide du logiciel Dymola le circuit

secondaire et primaire du SMR. - Concevoir et tester les régulations du secon-

daire. - Etudier, à l’aide des simulations, la résistance

du SMR vis-à-vis des perturbations réseau.

EDF R&D

9h30-10h30IMPACT DE PERTURBATIONS RÉSEAU SUR UN RÉACTEUR NUCLÉAIRE NOUVELLE GÉNÉRATION : LE SMR (SMALL MODULAR REACTOR)

Amine BENSSY

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Clément LE BRAS

Public restreint Les agro-carburants sont un moyen sérieux de subs-titutions aux énergies fossiles pour le transport. En effet, ils peuvent se substituer aux énergies fociles sans changement important des moteurs diesel ou essence. Les agro-carburants impliquent donc un croisement entre les géants du pétrole & gaz et de l’agro-business. Le but de cette étude pour Total est de mieux comprendre la stratégie de ces derniers afin de mieux appréhender la chaine de valeurs de l’agro-business pour sécuriser l’approvisionnement des feedstocks de leur usine de transformation de biomasse. L’étude se déroule en deux temps :1/ Etude de la chaine de valeur des marchés de

l’agrobusiness et des acteurs au niveau mondial. Engrais, Semences, Phytosanitaires, agriculteur,

transformateurs, traders & distributeurs. 2/ Etude prospective sur les acteurs de la 2G. Rela-

tion de ces start-ups avec les géants. Organisa-tion de la supply chain.

A chaque étape de l’étude, le but est de définir les relations de pouvoir entre les acteurs ainsi que les points stratégiques de la chaine de valeur. Cette étude s’appuie sur une documentation solide de rapports économiques, stratégiques et politiques des acteurs de chacune des filières et des marchés. Une attention particulière est portée à propos de la protection intellectuelle à chaque étape de la chaine de valeur.

Total Energies Nouvelle

10h30-11h30 ETUDE STRATÉGIQUE DES ACTEURS DE L’AGRO-BUSINESS. FOCUS SUR L’INFLUENCE DES INTRANTS AGRICOLES SUR LA PRODUCTION DE BIOMASSE 2G LIGNO-CELLULOSIQUE

Victorine CALLENS

Le premier objectif du stage est de caractériser les capacités en matière de réglage primaire fréquence/puissance nécessaires pour remplir les objectifs de sûreté des différents centres d’EDF SEI et d’aboutir à une mise à jour des prescriptions en matière de réserve primaire dans les réseaux insulaires. Dans un second temps, le stage a pour but de rassembler les expertises internes afin d’obtenir des modèles

de groupes hydrauliques fiables et avec le niveau de détail suffisant et d’évaluer leur intérêt dans la réalisation de simulations dynamiques de réseau par rapport aux modèles simples utilisés aujourd’hui. Une fois le modèle validé, il sera utilisé pour déter-miner le comportement de ces groupes en matière de réserve primaire. La même démarche sera adop-tée pour les groupes diesels.

EDF SEI

11h30-12h30 CARACTÉRISATION DES BESOINS EN MATIÈRE DE CAPACITÉ DE RÉGLAGE PRIMAIRE FRÉQUENCE/PUISSANCE DANS LES RÉSEAUX INSULAIRES ET CARACTÉRISATION DES CAPACITÉS DE RÉGLAGE PRIMAIRE DES GROUPES DIESELS ET HYDRAULIQUES

Laetitia CLEMARON

Public restreint Les piles à combustible dans l’automobile de-viennent un sujet de recherche important chez les constructeurs automobiles, allemands et asiatiques principalement. Dans le but de se positionner sur le sujet, Valeo cherche à comprendre le fonctionne-ment et l’architecture de la pile et de ses auxiliaires pour proposer un système thermique optimisé.Une des principales difficultés est le problème de la compression de l’air. En effet, pour optimiser le rendement et la compacité de la pile PEMFC, il faut pressuriser l’air. On observe des couplages entre le débit, la pression, la température et le taux d’humi-dité de l’air qui participent au dimensionnement du compresseur et du circuit d’air. Ces couplages et le rendement du compresseur influencent notablement

le dimensionnement du système de refroidissement de la pile.L’objectif de cette étude est de faire un état de l’art des différentes technologies de compresseur adaptées à une pile à combustible automobile, et à partir de données caractéristiques, identifier les solutions à privilégier et optimiser les plages de dé-bit-pression pour différentes puissances de piles en s’appuyant sur les rendements globaux du système pile et du compresseur. On se posera également la question de l’utilité et de l’impact sur le système de refroidissement d’un «expander» (turbine de récu-pération) en fonction des débits-pression optimums pour obtenir la puissance de pile désirée.

Valeo Thermal Systems

14h-15h AIDE AU CHOIX D’UNE TECHNOLOGIE DE COMPRESSEUR D’AIR POUR UNE PEMFC (PROTON EXCHANGE MEMBRANE FUEL CELL) AUTOMOBILE

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IDMog est une start up pétrolière qui développe des solutions de digital oil field (DOF) pour des producteurs de gaz et de pétrole. Un DOF per-met au producteur d’acquérir en temps réel les données de production de ses différents champs : débit par puits, pourcentage d’eau, température, pression, etc., et ainsi d’automatiser et d’amélio-rer leur traitement. L’objectif du stage est de développer et d’implé-menter un algorithme de validation et de récon-ciliation de données pour la back-allocation de la production pétrolière. L’allocation puits par puits de la production d’un champs est en effet un problème quotidien de l’industrie pétrolière mais cette opération donne aujourd’hui lieu à

un traitement approximatif du fait du manque de données à la disposition des opérateurs. Dans ce cadre, l’exploitation de la redondance spatiale des mesures réalisées sur le réseau du champs doit permettre d’améliorer la précision de ces estimées, voire même à plus long terme de détecter des défaillances de capteurs, en mettant en œuvre les techniques de validation et réconci-liation de données développées par le passé dans l’industrie chimique. La difficulté du travail est augmentée par la nature intrinsèquement multi-phasique des écoulements mis en jeux, rendant non linéaires les équations du modèle.

IDMog

15h-16hDÉVELOPPEMENT D’UN ALGORITHME DE VALIDATION ET RÉCONCILIATION DE DONNÉES POUR LE PROBLÈME DE L’ALLOCATION DE LA PRODUCTION PÉTROLIÈRE

Charles-Henri CLERGET

Les nouvelles technologies pour la production décentralisée de chaleur et d’énergie vont modi-fier l’environnement énergétique des fournisseurs traditionnels de services publics en Europe. Une étude a été faite au sein de GDF SUEZ pour éva-luer la possible pénétration de la production dé-centralisée dans 6 pays européens. Vient ensuite la question du stockage, inévitable lorsque l’on parle de ce type de production. L’étude porte ici sur le stockage par batterie. Il s’agira d’évaluer

les impacts des évolutions technologiques sur les coûts de chaque technologie de batterie étudiée à l’horizon 2020-2030 et proposer le modèle de batterie économique et adaptée à chaque type de client (résidentiel, collectif et tertiaire) tout en considérant d’autres applications possibles (villes et villages isolés).

GDF Suez

16h-17hÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DES TECHNOLOGIES DE BATTERIE POUR LE STOCKAGE DE LA PRODUCTION DÉCENTRALISÉE D’ÉNERGIE

Coline DUBOURG

Avec la prise de conscience environnementale, l’intégration du numérique et de l’open source à l’urbain, une demande croissante naît pour la ”smart city“ : un développement urbain ”intelli-gent“ porté par le numérique, apte à faire face aux besoins des institutions, des entreprises et des citoyens, tant sur le plan économique, social, qu’environnemental. Dans ce contexte, la mission consistera à concevoir et expérimenter une offre à destination des collectivités territo-riales permettant de rendre compte de la per-formance environnementale d’un territoire au moyen d’indicateurs chiffrés relevés à une fré-quence déterminée. Les indicateurs concerneront

notamment l’énergie (thermique et électrique), l’eau, les déchets, la biodiversité... La première partie de la mission consistera en un benchmark des offres et méthodologies existantes. Ensuite, il s’agira de définir le périmètre couvert par l’offre et les indicateurs pertinents par type d’acteurs ciblés (élus, services, administrés...) Enfin, il sera envisagé de concevoir une première version de l’offre qui pourra être infléchie avec les acteurs concernés (prises de contact en interne et négo-ciation avec les agglomérations ciblées).

EDF Direction Marché Collectivités Terri-toriales et Solidarité

17h-18hCONSTRUCTION D’UNE OFFRE DE TABLEAU DE BORD URBAIN POUR DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

William ESPOSITO

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MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI V107

Jonathan EVENS

Le réchauffement climatique a été décrit dès 1972 par le Club de Rome dans son rapport The limits to growth . Le protocole de Kyoto, puis le marché du carbone en Europe ont montré la voie vers une limitation progressive des émissions de gaz à effet de serre. De nombreux grands acteurs dans les domaines de l’électricité, de la cimenterie et des hydrocarbures s’intéressent désormais à la possibi-lité de capter la molécule et de la stocker. Les tech-nologies de postcombustion permettent ainsi aux centrales à charbon d’avoir une meilleure emprunte carbone qu’un champ de panneaux photovoltaïques en ACV. Les techniques d’absorption par les amines de seconde génération, l’ammoniac ou les carbo-

nates sont déjà opérationnelles, tandis que les MOFs et les membranes permettraient d’optimiser les coûts de captage de la tonne de CO2. De nom-breux aquifères salins et réservoirs d’hydrocarbures sont à l’étude depuis plusieurs années pour mieux comprendre le potentiel de stockage. L’avenir de cette filière dépendra principalement des capacités d’innovations quant à la valorisation du dioxyde de carbone. La soutenance se propose de traiter ces technologies, de les mettre en relation avec les innovations proposées par les Startups innovantes et d’anticiper leurs évolutions.

Total Energy Venture

18h-19h ANALYSE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE LA SÉQUESTRATION ET DU STOCKAGE DU CO2 DANS LE CADRE D’UN PROCESSUS D’INVESTISSEMENT EN CAPITAL-DÉVELOPPEMENT

Daniel BEILHARZ

Public restreint Afin de se positionner sur le marché naissant de l’éolien offshore en Europe, AREVA s’organise pour développer son outil industriel en France, en com-plément des usines existantes en Allemagne. Les nouvelles usines du Havre auront vocation à fournir les éoliennes du champ de Saint-Brieuc gagné lors du premier appel d’offres français et les champs du second appel d’offres lancé en mars 2013, dont les résultats sont attendus au printemps 2014. Ces usines fourniraient également le sud du Royaume-Uni, principal marché éolien offshore européen avec 32 gigawatts prévus à l’horizon 2020.

Au cœur de l’actualité industrielle et politique française visant à développer une nouvelle filière compétitive et créatrice d’emplois pour répondre à la demande énergétique avec de faibles émissions de CO2, le stage a contribué au développement de ce nouveau site industriel. Les sujets traités étaient notamment la conception des usines et de la logis-tique, élément clé au regard de la taille et du poids des composants manipulés.

Areva Offshore Wind

9h30-10h30 CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DES USINES DE PRODUCTION D’ÉOLIENNES AU HAVRE

Lenaïg LE GALL

Public restreint Le réseau de transport de gaz géré par GRTgaz couvre la France (32 000 km de canalisations haute pression) excepté la région sud-ouest. Ce réseau est équipé de stations de compression tous les 150 km environ pour compenser les pertes de charge subies par le gaz lors de ses déplacements.Le sujet consiste à réaliser une analyse technico-économique de la maintenance de ces stations de compression. L’objectif est de déterminer l’optimum entre le niveau de disponibilité des stations souhaité

par le service qui pilote les mouvements de gaz et les coûts de maintenance engagés pour assurer ce niveau de disponibilité. Il s’agit pour cela d’analy-ser les données de sûreté de fonctionnement et de préciser le besoin en termes de disponibilité pour chaque station de compression. Le travail permettra de dégager des pistes d’amélioration pour optimi-ser la politique de maintenance et déterminer des niveaux de disponibilité en accord avec les objectifs de performance.

GRTgaz

10h30-11h30 OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE SUR LES STATIONS DU RÉSEAU DE TRANSPORT DE GAZ

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Le réchauffement climatique actuel nous contraint à mettre en place une réduction dras-tique des émissions de gaz à effet de serre aux-quelles participe de manière non négligeable la production d’électricité. Toutefois, l’intégration de sources renouvelables au réseau ne s’effec-tue pas sans difficultés. L’objectif de ce stage est de produire des analyses quantitatives dans la perspective de les utiliser dans une publication de l’AIE en 2015 portant sur le design des marchés électriques bas carbone.Pour cela, il faudra tout d’abord calibrer un modèle préexistant pour l’adapter à un système électrique représentatif des pays de l’AIE, selon les hypothèses et scénarios du WEO (World Ener-gy Outlook). Ensuite, il faudra affiner le modèle pour intégrer différents types de réponse à la demande, les réductions de tension et les cou-pures. Il faudra par la suite programmer le modèle pour réaliser des simulations Monte Carlo per-

mettant d’analyser l’impact de différents scéna-rios de prix et de demande et intégrer de façon simplifiée l’aléa sur la disponibilité des centrales et les conditions climatiques.Enfin, il faudra produire des analyses quanti-tatives destinées aux publications de l’AIE sur les sujets suivants: la planification optimale des marges de réserve, les capacités de charge des renouvelables, l’effacement de l’électricité pro-duite à partir de sources renouvelables, le rem-placement de la génération électrique à base de sources fossiles, la fréquence des pics de prix, la valeur des centrales flexibles, le problème du ”missing money“, la valeur des mesures de maîtrise de la demande, et leur impact sur les pics de prix.

AIE (Agence Internationale de l’Energie), Division des Marchés du Gaz, du Charbon

et de l’Electricité

14h-15hMODÉLISATION D’UN SYSTÈME ÉLECTRIQUE AFIN D’ÉTUDIER LE DESIGN DES MARCHÉS DE L’ÉLECTRICITÉ BAS CARBONE

Charlotte VAILLES

Public restreint Afin de valider leurs performances, les turboréac-teurs sont testés avant envoi au client pour mon-tage sur avions. Ces essais incluent une phase de tests vibratoires, qui permettent d’équilibrer le turboréacteur afin d’obtenir une vibration rési-duelle sous les normes en vigueur. L’efficience de ces tests vibratoires est importante car ceux-ci sont coûteux en temps et en consommation de kérosène. Il est donc primordial de diminuer leur nombre afin d’obtenir une performance écono-mique optimale.Les moteurs testés sur ces bancs sont les CFM56 -5B et -7B, qui équipent les Airbus A320 et Boeing 737, et les moteurs CF6-80E1, montés sur A330.

Les objectifs du travail d’option, qui sera réalisé en coopération avec la Direction technique et le département essais moteurs de réception, sont :- modéliser les vibrations des CFM56 et CF680- concevoir un nouveau logiciel d’équilibrage

intégrant cette modélisation- définir de nouveaux coefficients de sensibilité- automatiser certaines tâches comme le calcul

statistique des coefficients de sensibilité moyens

- tester la modélisation des vibrations puis le logiciel sur les bancs d’essai

SNECMA, site de Villaroche

15h-16hCONCEPTION, DÉVELOPPEMENT ET MISE EN PLACE DE NOUVEAUX OUTILS D’AIDE À L’ÉQUILIBRAGE POUR LES MOTEURS CFM56 ET LES CF680

Romain MAIRE

Public restreint Marguerite est un fonds d’investissement lancé en 2010 avec le support de six institutions finan-cières européennes de premier plan : la Caisse des Dépôts et Consignations (France), Instituto de

Credito Oficial (Espagne), KfW (Allemagne), PKO Bank Polski (Pologne), et la Banque Européenne d’Investissement. Avec un engagement conjoint de 710m€, le fonds a pour objectif d’investir dans de nouveaux projets (”greenfield“) en ligne

16h-17hANALYSE D’OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT EN EUROPE DANS LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE

Séverine MERLO

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avec les objectifs européens pour 2020 dans les secteurs des renouvelables, de l’énergie et des transports. Le fonds combine une approche de marché avec la poursuite d’objectifs de politique publique. Ces trois dernières années, Marguerite a investi près de 300m€ dans 7 pays de l’Europe des 28, principalement dans les secteurs des re-nouvelables et des transports. Le fonds cherche aujourd’hui à investir dans des projets du secteur de l’énergie hors renouvelables (transmission, distribution et stockage de gaz et d’électricité, ou génération d’énergie), et vise en particulier ceux qualifiés par la Commission Européenne de ”Projets d’Intérêt Commun“ (ou l’ancienne initia-

tive TEN-E). L’étude portera sur les défis liés au financement d’infrastructures dans le secteur de l’énergie - du fait des perspectives du secteur, du cadre régulatoire ou encore des conditions et de la disponibilité des sources de financement - ainsi que sur la manière dont Marguerite peut ali-gner sa stratégie aux exigences actuelles et à la structure d’investissement généralement adoptée pour ce type de projet. L’étude inclura l’analyse d’opportunités d’investissement éligibles dans le secteur de l’énergie en Europe.

Marguerite Adviser

Qian YE

Analyse prospective du marché des énergies renou-velables en ChineTotal s’intéresse à certaines sources d’Energie Renouvelable comme le solaire ou la biomasse. Dans ce contexte, le groupe désire entreprendre une importante veille technologique sur certains sujets précis concernant la Chine, notamment :- Analyse du marché des systèmes photovoltaïques

avec stockage : technologies, business models, stratégie de développement des différents ac-teurs.

- Analyse du marché du stockage d’électricité, en termes de taille et de perspectives, de méca-nismes incitatifs, ...

- Panorama des instituts de recherche travaillant sur la biomasse, estimation du potentiel des res-sources en biomasse de première et de deuxième génération.

- Etude de la réorganisation en cours de l’industrie photovoltaïque chinoise

- Etat du marché du solaire thermique- Etat de la recherche en Energie Solaire- Développement de la filière Hydrogène/Pile à

Combustible.

TOTAL Energies Nouvelles

17h-18hANALYSE PROSPECTIVE DU MARCHÉ DES ÉNERGIES RENOUVELABLES EN CHINE

Marion BONNET

Un système solaire PV-thermique (PV-T) permet de convertir l’énergie en énergie électrique et ther-mique. Afin de pouvoir évaluer les perspectives de développement de la filière PV-T dans le secteur résidentiel, la première partie du stage est consa-crée au bilan énergétique d’un ménage type dans différents pays : France, USA (Californie), Chine, UK, Allemagne, Italie, Japon, Australie. Il s’agit d’éva-luer la consommation en énergie finale selon le type d’énergie (gaz, charbon, fuel, électricité) et le type d’usage (chauffage, eau chaude sanitaire, électricité spécifique). A partir de ces résultats, un dimension-nement du système PV-T est réalisé dans le but de connaître la part de la consommation énergétique, électrique et thermique, pouvant être potentielle-ment couverte par ce type d’installation. La seconde partie du stage correspond à l’étude technico-économique des solutions de couplage PV-T dans le secteur résidentiel. L’inventaire des

technologies solaires thermiques existantes laisse émerger deux catégories d’installations : les sys-tèmes hybrides PV-T, où un fluide caloporteur circulant à l’arrière d’un panneau PV classique est chauffé tout en refroidissant le panneau pour augmenter son efficacité ; et les systèmes couplés ”PV+chauffe-eau solaire“, ”PV+chauffe-eau élec-trique“ et ”PV+pompe à chaleur“ où les éléments de production d’énergie électrique et thermique sont distincts. L’analyse technico-économique permettra de comparer les performances et la rentabilité de chacun de ces systèmes. Enfin, dans la perspective d’un management de l’énergie de la maison, un scé-nario d’autoconsommation sera étudié pour identi-fier les consommations énergétiques effectivement déplaçables au quotidien.

TOTAL Energies Nouvelles

18h-19hÉTUDE DU COUPLAGE PHOTOVOLTAÏQUE-CHALEUR POUR LE MARCHÉ RÉSIDENTIEL

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MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI V107

EDF utilise des outils d’optimisation et de simu-lation de la gestion du parc de production afin de satisfaire l’équilibre entre production et consommation d’électricité. Actuellement les moyens de productions EnR sont représentés dans ces outils de manière simplifiée. L’objectif du stage est de modéliser la production éolienne et PV dans la chaîne actuelle de gestion de la production moyen terme. Les éléments de travail sont ci-dessous :

- Analyse de données historiques- Construction d’un jeu de données EnR affiné- Lancement de l’outil de gestion de la produc-

tion- Codage d’une maquette pour intégrer des

scénarios de production EnR dans un outil de gestion de risque physique extrême

EDF R&D

9h-10hMODÉLISATION DE LA PRODUCTION ÉOLIENNE ET PV DANS LA CHAÎNE DE GESTION DE PRODUCTION MOYEN TERME

Wenkai MI

Verallia, activité conditionnement de Saint-Go-bain (bouteilles et pot en verre), étudie la possibi-lité de remplacer une partie du gaz et du fioul qui alimentent les fours verriers par du biogaz afin de notamment réduire les émissions CO2. Le biogaz est produit par méthanisation à partir de bio-masse mais à la différence du gaz naturel qui est constitué à plus de 90% de méthane, le biogaz brut ne comporte qu’environ 60% de méthane. La mission consiste à définir le cahier des charges

de la production de biogaz pour combustion dans un four, étudier le marché des différents procé-dés industriels de transformation de biomasse en biogaz, analyser plus précisément certaines ins-tallations avec leurs caractéristiques techniques et enfin de mener une étude technique et écono-mique sur l’intégration du biogaz aux procédés de production de verre.

Saint-Gobain Conceptions Verrières

10h-11hÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DES PROCÉDÉS DE PRODUCTION DE BIOGAZ POUR APPLICATION AUX FOURS VERRIERS

Ariane MILLOT

Public restreint Les déperditions de chaleur à basse température sur les sites industriels représentent près de 60% du gaspillage d’énergie. La mise en place de procédés de récupération et valorisation de cette chaleur est un des centres d’intérêts des différentes filiales de Fives. Le secteur de l’alumi-nium est l’une des industries les plus énergivores, et la majorité des pertes de chaleur se situe à des températures très faibles pour des débits de gaz considérables. Pour des raisons de respect de l’environnement, ces gaz doivent être filtrés,

mais la technologie utilisée nécessite un refroi-dissement préalable des gaz pour permettre la captation du fluorure d’hydrogène. L’objectif du stage est d’étudier les techniques de récupération et valorisation d’énergie à basse température de manière générale pour se foca-liser par la suite sur l’appel d’offre d’Alba au Bahreïn pour lui proposer une solution rentable de valorisation de ces gaz, adaptées au contexte climato-économique du pays.

Fives

11h-12hÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE RÉCUPÉRATION ET VALORISATION D’ÉNERGIE À BASSE TEMPÉRATURE DANS LES PAYS DU GOLFE

Annabelle SIBUE

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Cyril MARTIN de LAGARDE

Le développement de la filière éolienne en mer est l’un des grands chantiers de la transition énergé-tique souhaitée par les pouvoirs publics, et pour lequel la France dispose d’un potentiel très inté-ressant. Ainsi, deux appels d’offres ont été lancés en 2011 et 2013 pour la réalisation de six parcs d’éoliennes posées en mer, dont la technologie est mature. Très prometteur pour les zones ventées pro-fondes, l’éolien flottant est encore à l’étude mais devrait être disponible à l’échelle industrielle à l’horizon 2022. Dans tous les cas, la question du rac-cordement au réseau public de transport est primor-diale et soulève de nombreuses questions d’ordre

technique, économique, juridique et administratif.Ainsi, le ministère chargé de l’énergie a demandé à RTE d’étudier les conditions de raccordement d’éventuelles futures fermes éoliennes, posées ou flottantes, expérimentales, pré-commerciales ou commerciales, en vue d’identifier de nouvelles zones propices à l’essor de la filière. L’objectif est de répertorier les possibilités de raccordement et d’en estimer les coûts et délais en identifiant les différents modèles technico-économiques et les contraintes législatives et réglementaires associés.

RTE

14h-15hÉTUDE DES CONDITIONS DE RACCORDEMENT AU RÉSEAU DE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ DES ÉOLIENNES ENMER, POSÉES ET FLOTTANTES

Valentin VERMEULEN

Historiquement, les réseaux de distribution ont été conçus pour transporter l’énergie électrique d’une production centralisée (centrales de forte puis-sance) jusqu’au consommateur. Avec l’émergence des sources décentralisées et des énergies renou-velables, le réseau électrique devra s’adapter et évo-luer tout en conservant le même niveau de qualité et de sécurité. Particulièrement utile dans la gestion des pics de consommations, un système électrique intelligent pourra notamment permettre d’abaisser la consommation globale (grâce à de l’effacement électrique) et de lancer de la production décentra-

lisée (par exemple avec de la micro-cogénération) pour assurer l’équilibre offre-demande.L’objectif de ce stage est d’évaluer les gisements de flexibilité existants dans le secteur résidentiel et de suivre la mise en place des outils qui permettront de valoriser au mieux ces gisements. La flexibilité sera principalement étudiée dans le cas des effa-cements électriques chez des particuliers (surtout l’effacement du chauffage et de l’ECS) et de la micro-cogénération.

Ecometering

15h-16hÉTUDE DES GISEMENTS DE FLEXIBILITÉ DANS LE SECTEUR RÉSIDENTIEL

Liang XUE

La justification du comportement des ouvrages pour des séismes importants doit souvent faire appel à des outils de modélisation avancés (calcul non linéaire, analyse temporelle…). Une spécificité des barrages est d’être en présence d’une retenue, qui va interagir sur l’ouvrage au cours du séisme, pouvant ainsi sensiblement modifier son comporte-ment. L’objectif du stage est d’améliorer l’outil et la méthode utilisés dans les calculs réalisés pour mo-déliser cette interaction fluide, sol, structure. Dans

un premier temps, une étude bibliographique per-mettra d’identifier les paramètres importants dans le comportement dynamique des barrages. Ensuite, l’interaction fluide sol structure sera analysée en détail sur un exemple de barrage voûte, et validée à partir des résultats d’un atelier de référence. Enfin une méthodologie permettant une mise en œuvre rapide de cet outil de modélisation sera rédigée.

TRACTEBEL Engineering

16h-17hMODÉLISATION DES BARRAGES SOUS SÉISMES : INTERACTION FLUIDE-SOL-STRUCTURE

Thierry DUMAS

Public restreint Avec la production croissante des filières d’élec-tricité d’origine renouvelable, la production excé-dera régulièrement la demande. Toute cette élec-tricité ne pourra être valorisée directement par la consommation ou par les exportations. Une voie

prometteuse consisterait à utiliser l’électricité excédentaire pour produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau et l’injecter dans les réseaux de transport de gaz (”Power to Gas“ ou P2G) direc-tement sous forme d’hydrogène ou de méthane de synthèse après recombinaison avec du gaz car-

17h-18hVALORISATION D’UNE INSTALLATION POWER TO GAS

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bonique. Ce faisant, on résout ainsi le lancinant problème du stockage des surplus de plus grand volume et de plus longue durée, en utilisant les in-frastructures gazières classiques. L’enjeu du travail d’option est d’identifier les mécanismes permet-tant de faire fonctionner une installation P2G dans

les meilleures conditions économiques, de définir le business model et enfin d’aider à l’optimisation du dimensionnement de l’équipement.

GRTgaz

SOUTENANCES REPORTÉES

La façade double peau est une structure archi-tecture de plus en plus adoptée aujourd’hui. Elle s’agit d’une façade traditionnelle doublée à l’ex-térieur par une autre façade vitrée. Elle dispose des avantages esthétique et énergétique : elle isole la chaleur en hiver donc réduit la consom-mation énergétique pour le chauffage ; elle peut aussi réduire le besoin de climatisation en été grâce à la ventilation entre les 2 vitres. Le stage consiste à faire une étude sur la performance énergétique d’une façade double peau dans le bâtiment. Il s’agit d’abord de faire une revue des

articles et de comparer les méthodes de modé-lisation déjà réalisées par d’autres chercheurs. Il faut ensuite développer un modèle avec une méthode choisie en langage Python . Il faut dans un deuxième temps optimiser la performance énergétique de la double peau en changeant les paramètres et finalement coupler le modèle de la double peau avec le modèle de consommation énergétique du bâtiment.

Altran

SIMULATION ET OPTIMISATION D’UNE FAÇADE DOUBLE PEAU DANS LE BÂTIMENT

Tai JIN

L’objectif du stage est de contribuer à une mis-sion de la direction de la stratégie portant sur les marchés amont du cycle du combustible nucléaire (mine d’uranium, conversion, enrichissement). Cette mission vise à améliorer le modèle Mines-Amont existant développé par AREVA. Actuelle-ment, ce modèle est utilisé pour estimer la de-mande d’uranium minier dans le monde ainsi que les besoins en conversion et en enrichissement à l’horizon 2030.L’amélioration de ce modèle passe par une meil-leure compréhension du comportement écono-mique des différents acteurs de la chaîne de

valeur de l’uranium. En effet, ceux-ci réagissent aux conditions du marché de l’uranium et disposent de leviers technico-économiques qui agissent sur la demande d’uranium minier ou la demande en services de conversion ou d’enrichissement. L’objet du stage est d’analyser certains mécanismes de cette dynamique et de participer à leur intégration au modèle existant, dans le but de tenir compte de leur impact sur le marché de l’uranium.

AREVA Direction de la Stratégie

AMÉLIORATION DU MODÉLE MINES-AMONT

Alie MORCHID

Dans l’ingénierie pétrolière, la capacité à prédire la production d’un gisement est cruciale pour valoriser les réserves et optimiser la stratégie de développement d’un champ. Jusqu’à présent, la plupart des modèles de réservoirs partaient des lois physiques, et étaient paramétrés à l’aide des données mesurées sur les champs. Mais le déve-loppement récent de techniques d’apprentissage artificiel lié à celui des nouvelles technologies ont permis l’émergence de nouveaux modèles, basés sur le traitement d’importants jeux de données. Le stage s’inscrit dans cette optique.A partir de données de champs exploités ou co-exploités par Total, des allers et retours entre

l’utilisation d’outils statistique et des échanges avec des ingénieurs-réservoirs permettent l’éla-boration de modèles prédictifs donnant par exemple, à partir des caractéristiques physiques d’un gisement découvert, la quantité d’huile qu’on est susceptible d’en sortir. Ce stage combine donc manipulation d’outils mathématiques et décou-verte de différents types d’exploitations pétro-lières comme les gaz de schistes, les réservoirs pétroliers à ”gas cap“ et les sables bitumineux.

Total Pau, Service Géostatistique et Incertitudes

18h-19hAMÉLIORATION DE LA PRODUCTION DE RÉSERVOIRS PÉTROLIERS VIA L’ÉLABORATION DE MODÈLES STATISTIQUES

Paul-Arthur JEANTAUD

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MASTER STRATÉGIES ÉNERGÉTIQUES

prises et acteurs institutionnels françaisLes connaissances techniques que com-prend ce Master permettent d’analyser les facteurs déterminants de la concur-rence entre énergies et les composantes techniques des choix des entreprises et des pays. Le tronc commun de gestion et de droit s’applique aux entreprises et aux pouvoirs publics et encadre les décisions qui peuvent être prises par les acteurs techniques. Des enseignements spécialisés correspondant aux techniques nouvelles et à l’émergence de grands marchés énergétiques rendent les élèves directement opérationnels sur ces thèmes. Les soutenances décrites ci-après per-mettent de mettre en pratique l’ensemble de ces acquis scolaires par un stage dans un centre de recherche partenaire, dans la majorité des cas, ou en entreprise, notamment pour les élèves ayant déjà une première expérience de l’entreprise.

Philippe Rivière

e Master habilité PARISTECH et Education Nationale permet d’ac-cueillir à l’ENSMP d’excellents étu-diants provenant des Ecoles parte-

naires de divers pays du monde. C’est dans un contexte énergétique en pleine évolution que le Master Inter-national ”Stratégies Energétiques“ pro-pose à des étudiants issus de formations scientifiques et techniques arrivés dans leur cinquième année d’études (au moins) d’acquérir des compétences complémen-taires de leur diplôme de base. Il est construit autour de la cinquième année d’études des Ingénieurs Civils (troisième année scolaire de Mines ParisTech) et notamment des enseignements spéciali-sés des options Machines Energétique, Economie Industrielle, Droit et Economie de l’entreprise, Finance, Sol et Sous-sol. Les étudiants acquerront ainsi un second volet de compétence qui les rendra aptes à participer à l’élaboration des politiques énergétiques de leur entreprise ou de leur pays en restant en liaison avec les entre-

Responsables des stages :- Mmes Andrea SCHOLLE, Catherine

HALBWACHS. - MM. Moncef KRARTI, Olivier SALIGNAT,

Prabodh POUROUCHOTTAMIN, Faouzi HADJ HASSEN, Maroun NEMER.

C

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MASTER STRATÉGIES ÉNERGÉTIQUES

Le charbon est exploité en souterrain essen-tiellement par la méthode des longues tailles foudroyées. Cette méthode consiste à abattre mécaniquement le charbon par des tranches suc-cessives en rabattant vers les accès et en laissant le foudroyage du toit combler les vides créés. En Europe, les mines souterraines encore en activité deviennent de plus en plus profondes et sont donc soumises à des fortes contraintes mécaniques. Ces conditions nécessitent une attention particulière au niveau du soutènement des ouvrages pour assu-rer la stabilité et la sécurité des travaux miniers.Les expériences effectuées dans les dernières années en introduisant le boulonnage et le câblage en plus des méthodes conventionnelles de soutè-nement ont donné des résultats très satisfaisants en termes d’amélioration des conditions de sta-bilité et de productivité dans les quatre zones les plus sensibles d’une exploitation par longue taille foudroyée : les deux voies principales d’accès et d’extraction du minerai, l’intersection entre les voies et le front de taille, la fin d’une longue taille et le démantèlement du soutènement marchant et enfin le passage d’une taille à une autre avec le besoin d’abandon d’un pilier ou la possibilité d’une utilisation double de la voie. Actuellement, la conception d’un schéma de bou-

lonnage et/ou câblage s’effectue le plus souvent en se basant sur des règles empiriques ou sur des méthodes observationnelles. L’objectif de ce travail est d’analyser le comportement de ce type de sou-tènement et son interaction avec le massif rocheux dans le but de proposer des modèles rhéologiques appropriés qui sont par la suite implémentés dans des codes de calcul numérique pour le dimension-nement et l’optimisation du renforcement d’un ouvrage souterrain.Le travail réalisé comprend trois parties impor-tantes. La première partie est consacrée à l’ana-lyse du comportement mécanique d’une longue taille foudroyée et de l’intérêt que présentent le boulonnage et le câblage pour traiter les zones critiques en particulier avec l’augmentation de la profondeur. La seconde partie présente les résul-tats d’une série d’essais réalisée en laboratoire sur les boulons et les câbles les plus couramment utilisés dans les mines de charbon afin de décrire les interactions qui se produisent entre ce soutène-ment et la roche. Enfin les résultats obtenus ainsi que les résultats d’autres essais trouvés dans la littérature ont permis d’alimenter la réflexion sur la loi rhéologique à adopter.

Centre de Géosciences, Mines ParisTech

Mercredi 2 juillet - 9h-10h (L109)RENFORCEMENT DES MINES DE CHARBON PROFONDES PAR BOULONNAGE ET CÂBLAGE

MARDI 27 AOÛT 2014

Anja MOSER

Ces dernières années, la consommation éner-gétique des bâtiments et l’impact climatique associé ont augmenté considérablement. La rénovation des bâtiments existants devient de plus en plus nécessaire afin d’améliorer leur effi-cacité énergétique. Avant de se lancer dans une

procédure de rénovation, un audit énergétique du bâtiment doit être effectué. Sur la base des mesures fournies par l’audit, des simulations de la performance énergétique du bâtiment sont ensuite exécutées afin de prédire les effets de la rénovation. Les modèles servant de base à

17h-18hCALIBRATION AUTOMATIQUE DE MODÈLES DE BÂTIMENTS POUR L’AUDIT ÉNERGÉTIQUE

Khouloud GHARBI

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Le groupe Prospective énergétique et appui stra-tégique de la R&D d’EDF travaille sur une nou-velle représentation de la demande énergétique, l’»emprise énergétique», qui permet d’évaluer l’ensemble des besoins énergétiques, dans tous les secteurs productifs des économies de la planète, nécessaires pour la satisfaction des consommations finales de chaque individu. La méthodologie, qui impose de croiser des données énergétiques avec des données économiques, a été développée sous «excel®» et testée sur une année et à partir d’une base de données parti-culière.

L’objectif du stage est de développer, sous Py-thon, un outil pour pouvoir utiliser cette repré-sentation à partir de différentes bases écono-miques et énergétiques et réaliser des analyses rétrospectives sur les évolutions historiques des emprises énergétiques dans le monde. Ces analyses devront permettre de comprendre les déterminants de ces évolutions afin d’utiliser, à terme, l’emprise dans l’élaboration de scénarios prospectifs.

EDF R&D

9h-10hÉLABORATION D’UN OUTIL DE CALCUL DE L’EMPRISE ÉNERGÉTIQUE, QUALIFICATION ET EXPLOITATION

Marius BEJINARIU

VENDREDI 29 AOÛT 2014

ces simulations intègrent entre autres des para-mètres non identifiés par l’audit énergétique. Le processus d’identification de ces paramètres est appelée la calibration du bâtiment. Le pro-jet consiste à adapter un outil-java conçu pour effectuer automatiquement l’audit énergétique des bâtiments. L’objet du stage est de développer des modèles dynamiques inverses tout en com-binant l’analyse des réseaux thermiques avec

des techniques d’optimisation, afin de calibrer automatiquement différents types de bâtiments dans plusieurs climats. Le modèle de calibration retenu après analyse de robustesse sera intégré dans l’ensemble de l’outil.

Centre d’Ingénierie, Département Systèmes des Bâtiments Université du

Colorado, Boulder, USA

Les grandes évolutions attendues dans le do-maine de l’énergie, l’intégration des énergies renouvelables, plus d’efficacité énergétique et le développement des véhicules électriques vont devoir être accompagnées d’une profonde mutation du réseau de distribution, qui devra être adapté aux fortes variations de production et de consommation pour garantir une fourniture de qualité. Dans ce contexte évolutif, l’objet de la mission est d’analyser et de comparer, les

modèles de régulation de distribution d’élec-tricité en Europe, leurs contraintes techniques, économiques, politiques et institutionnelles et les évolutions anticipées pour faire face aux défis énergétiques de l’avenir. La comparaison inclut les schémas actuels d’organisation et de rémunération des distributeurs dans chaque pays.

ERDF

10h-11hÉVOLUTION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ EN EUROPE

Cristian MONTOYA VELASQUEZ

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La régénération de la chaleur à basse tempéra-ture en électricité à partir de sources telle que l’énergie solaire, la géothermie ou la combustion est devenue très recommandée dans les procédés industriels. Pour les sources de chaleur de tempé-ratures inférieures à 200 °C, les cycles de Rankine organiques permettent d’atteindre des rendements de conversion acceptable tout en étant réalisable à l’échelle industrielle. Ces travaux mettent en évi-dence l’importance de la sélection du fluide de tra-vail en fonction des températures de source et de puits de chaleur ainsi que l’architecture du cycle.

L’idée recherchée est de permettre une réduction drastique des coûts des turbines pour permettre le développement et le déploiement des technologies ORC. Le travail de ce stage consiste à étudier deux types de machines Scroll à savoir les compresseurs et les turbines. Des essais sur le vieillissement des machines sont également à réaliser.

Centre d’efficacité énergétique des sys-tèmes (CES), Mines ParisTech

11h-12hMACHINE SPIPO ORBITABLE, CONCEPTION D’UNE TURBINE À COUPLAGE MAGNÉTIQUE ET ÉTABLISSEMENT DE LOIS DE DÉFAILLANCE DE COMPRESSEURS

Jose PIERROT

La forte croissance économique du Brésil des der-nières années entraîne une augmentation de la demande d’énergie. Près de 80% de la production électrique du pays est d’origine hydraulique, mais avec seulement 37% de son potentiel hydro-élec-trique exploité, ce pays dispose d’un très important gisement de ressources naturelles pour produire de l’énergie de façon renouvelable.La création de nouveaux projets a toujours des enjeux ambivalents : d’un coté le développement économique et énergétique national, et de l’autre l’acceptation sociale au niveau national et local (enjeux environnementaux et sociaux - notamment communautés indigènes).L’objectif du gouvernement est d’arriver à conci-lier ces deux aspects. Les investisseurs et futurs opérateurs privés sont tenus d’agir dans le respect de ces deux points : produire l’électricité la moins chère en prenant en compte les aspects environ-nementaux et sociaux.Pour le développeur, les enjeux de ces projets sont

d’un côté techniques (performances et types de machines, design de l’aménagement, organisation de la construction, etc.) et d’un autre coté sociaux et environnementaux, (par exemple choix du débit réservé, préservation des zones protégées, notamment en Amazonie, gestion des impacts sur les communautés locales, dont les Communautés indigènes, etc.).Au sein d’EDF, qui souhaite renforcer sa position à l’international et notamment au Brésil, la mission est d’accompagner le développement des projets hydrauliques, visant à l’optimisation de la solution technique la plus adaptée tout en respectant les critères sociaux et environnementaux exigées, et ainsi trouver le projet/offre qui répond le mieux aux besoins des populations et du pays. La mission s’appuiera sur des réponses à appel d’offre pour établir des critères généraux à respecter pour choi-sir au mieux les projets dans lesquels s’impliquer.

EDF

14h-15hCONCEPTION DE PROJETS HYDRAULIQUES

Maria RUANO

Afin d’optimiser ses opérations en Exploration et Production, Wintershall souhaite réaliser une comparaison détaillée de sa compétitivité dans ces domaines avec ses concurrents pour chacune des régions de ses pays d’implantation (Qatar, Rus-sie, Lybie, Danemark, Pays Bas, Argentine). Il s’agit donc d’identifier au niveau mondial les entreprises d’exploration de de production pour chaque zone géographique. Pour mener à bien la comparaison, une grille d’analyse sera établie qui comprendra

des éléments d’appréciation financiers, techniques de gestion, modes d’organisation des concurrents, mais aussi techniques d’exploitation pour un type de gisement donné. L’analyse comparative d’adap-tation et d’implantation des meilleures pratiques par région permettra d’améliorer à terme la perfor-mance des processus E&P de Wintershall..

WINTERSHALL

15h-16hBENCHMARKING D’ACTIVITÉS D’EXPLORATION ET DE PRODUCTION

Rana SREIK

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MANAGEMENT DES SYSTÈMES D’INFORMATION

nformatique et réseaux forment le système nerveux de pratiquement toutes les entreprises. Ces techno-logies sont utilisées pour transpor-

ter, stocker, fédérer, agréger, analyser en temps réel toutes les informations, et ce pour tous les métiers. La gestion de ces nombreux systèmes d’information, leur évolution dans le temps pour s’adapter à ou créer de nouveaux modes de fonction-nements, la mise en œuvre de nouvelles technologies, l’adaptation continue des processus et des hommes à ces évolutions sont donc stratégiques dans toutes les organisations.Les réussites transforment les sociétés, mais les échecs ou les manques peuvent freiner ou arrêter leur développement, et coûtent particulièrement cher.L’option MSI s’appuie sur les technologies pour comprendre comment leur mise en œuvre permet la transformation positive

des organisations. La compréhension des enjeux auxquels doit faire face une entre-prise ou un métier doit être traduite dans le système d’information. Les solutions développées au sein des pro-jets aboutissent trop rarement au résultat escompté en respectant le triangle fonc-tionnalités-coûts-délais : le domaine est complexe car il touche tous les aspects de l’entreprise et utilise des outils et tech-niques dont la richesse et la complexité portent leurs propres risques. Sa gestion nécessite donc des managers de talent, attentifs aux technologies mais aussi à l’ensemble des problèmes de l’entreprise : des ingénieurs généralistes, ouverts et technophiles.

Fabien COELHO

I

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L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est un service français chargé d’assurer la protection numérique de l’État et des opérateurs d’importance vitale. Ses missions sont multiples : expertise des évolutions technologiques, audit et formation en prévention des attaques informatiques, réponse aux inci-dents...OpenFlow est un standard implémentant le concept de Software-Defined Networking, un

paradigme récent visant à flexibiliser l’adminis-tration des équipements de routage qui assurent la transmission de données au sein d’Internet. Le travail consiste en l’analyse de la sécurité d’OpenFlow, en parallèle de l’implémentation et de la mise à l’épreuve du protocole sur une plate-forme dédiée.

ANSSI, Paris

9h-10hÉTUDE DU STANDARD OPENFLOW

Maxence TURY

MANAGEMENT DES SYTÈMES D’INFORMATION MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L224

Polyconseil, société de conseil créé en 1989, fait maintenant partie de Blue Solutions, au sein du groupe Bolloré. Blue Solutions gère en particulier les activités autour de la blue car, plus connu sous le nom d’Autolib : conception, batteries, gestion du service et déploiement à Lyon, Bordeaux et prochainement Londres, Indianapolis et Sin-gapour. L’objectif des travaux est de mettre en place un système d’informations pour les blue car en leasing, accessible à un particulier, avec les

mêmes fonctionnalités que celles offertes pour Autolib : ordinateur de bord, GPS, carte sim 3G... Il est nécessaire de raccorder les systèmes des voitures, tels les alarmes de batterie, d’interfa-cer des téléopérateurs, de gérer les sinistres. Les développements se font avec l’aide du framework python Django.

Polyconseil, Groupe Bolloré, Paris

10h-11hSYSTÈME D’INFORMATION POUR LA BLUE CAR

Ambroise COLLON

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MAREVA

es options “Automatique”, “Robotique” et “Vision et Morphologie” ont un conte-nu lié aux Technologies de l’Informa-tion et de la Communication. MAREVA

coordonne et mutualise les compétences dans les domaines des Mathématiques Appliquées, de la RobotiquE, de la Vision et de l’Automa-tique. En effet, pour développer des projets de plus en plus complexes, par exemple dans des domaines multi disciplinaires tels que la robotique chirurgicale ou l’automobile, il est important de maîtriser des concepts d’automa-tique, de vision, de traitement d’images et de robotique. L’Automatique est une science de l’ingénieur qui analyse les propriétés des systèmes dyna-miques, leur commande et leur réalisation. La diversité apparente des systèmes dynamiques abordés (systèmes différentiels linéaires ou non, systèmes récurrents, systèmes à événe-ments discrets, systèmes dont l’évolution est décrite de manière incertaine, possédant des entrées déterministes - les commandes - ou aléatoires – les bruits, observés au travers de capteurs…), la diversité de leur provenance (phénomènes mécaniques, électriques, hydrau-liques, aérodynamiques, physico-chimiques, biologiques, économiques…) et la diversité des objectifs de commande (suivre des trajectoires de référence, respecter des consignes, travailler au moindre coût, rendre le système insensible à certaines perturbations…) expliquent l’éten-due de la palette des outils mathématiques nécessaires à leur étude (algèbre, analyse, géométrie différentielle, topologie, probabilités, optimisation…). Face à cette réalité multiple, ce sont les concepts fondamentaux de modèle, relation entrées/sorties, commandabilité et observabi-lité, stabilité, robustesse…qui font l’unité de l’automatique. Un système Robotique est un mécanisme doté de moyens de perception, de raisonnement et

d’action qui lui permettent d’interagir avec son environnement. Il y a une vingtaine d’années, la robotique s’est développée initialement dans le domaine manufacturier sous forme de bras manipu-lateurs destinés à des tâches de soudure, de peinture, de manutention, d’assemblage. Cette robotique, dite industrielle, a permis un accroissement important de la productivité et de la flexibilité des ateliers de production en soulageant l’homme de travaux pénibles. Toute-fois, l’univers de la production est relativement bien structuré et déterministe, si bien que le robot industriel peut travailler le plus souvent “en boucle ouverte” par rapport à son environ-nement. Au-delà de l’activité manufacturière, la robotique a diffusé dans de nombreux autres domaines où l’environnement est moins bien connu, voire incertain ou même hostile. C’est le cas par exemple en robotique agricole où les tracteurs robotisés évoluent dans un environne-ment naturel peu structuré avec des conditions d’adhérence très variables, mais aussi dans les domaines du nucléaire, de la route automatisée, de la robotique spatiale et sous-marine, sans oublier la robotique humanoïde… La robotique met ainsi à contribution l’essen-tiel des domaines scientifiques des sciences de l’ingénieur  : la mécanique au niveau des modèles des systèmes poly-articulés, de la locomotion et de la préhension, l’automatique pour la planification de trajectoires et la com-mande en boucle ouverte ou fermée, l’électro-nique pour l’implémentation des contrôleurs en temps réel et l’instrumentation, l’informatique au niveau du traitement des données capteurs et des langages de programmation, la vision par ordinateur et le traitement d’images… jusqu’aux sciences sociales et politiques qui doivent prendre en compte l’irréversibilité du progrès technique dans l’organisation des socié-tés humaines du futur. La Vision et morphologie donne aux élèves

L

la maîtrise de l’interprétation des images par ordinateur. Elle se nourrit de la diversité et de la richesse des applications du traitement d’images réalisées au Centre de Morphologie Mathématique (CMM). Celui-ci a développé une théorie et une méthode de traitement d’images, la morphologie mathématique, qui s’est mon-trée féconde dans les domaines d’applications les plus divers. Le praticien du traitement d’images se doit de connaître les autres Technologies de l’Informa-tion et des Communications (TIC), notamment les méthodes de filtrage en automatique et les applications en vision dans le domaine de la robotique. Par ailleurs, le traitement d’images est une technologie transversale et constitue un formidable véhicule pour aborder des domaines aussi variés que la génomique, la médecine, le contrôle industriel, les matériaux, ou le multimédia. Voici quelques exemples : Applica-tions bio-médicales (General Electric Medical Systems, Laboratoires Pierre Fabre, Collège de France, Institut Gustave Roussy)  ; Vision par ordinateur (Thales, ST-microelectronics)  ; Pro-priétés physiques des matériaux (Arcelor, DGA, Michelin) ; Multimédia (LTU-Technologies, DxO, France Telecom).MAREVA a donc pour objectif de donner aux étudiants une formation sur ces différentes dis-ciplines. Outre des cours centrés sur l’étude des Systèmes Complexes  : systèmes dynamiques en temps discret, filtrage et identification, cap-teurs embarqués et fusion de données, vision, traitement d’images et imagerie médicale, robo-tique, ITS, introduction à la réalité virtuelle et réalité augmentée, programmation en C++ et graphique, contrôle non linéaire, systèmes à événements discrets, à retards etc., un temps non négligeable est consacré à la mise en pra-tique des différents concepts introduits en cours au travers de séances de mini-projets réalisés en binômes et encadrés par des chercheurs des centres. Quelques exemples  : dévelop-pement et simulation de suspensions actives pour le compromis confort/tenue de route sur un simulateur évolué de dynamique véhicule  ; asservissement par vision d’une petite voiture sur ligne blanche; localisation de robot mobile par repérage d’amers et cartographie  ; détec-tion, approche et suivi d’une balle  ; projets en imagerie médicale et segmentation d’images  ; évaluation d’un système de capture de mouve-ment grand public (la Wiimote)...

Brigitte d’Andréa-Novel, Beatriz Marcotegui

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MAREVA

Produit par Aldebaran Robotics, NAO est un robot humanoïde qui se veut autonome et interactif. Pour cela, il est équipé de nombreux capteurs (camé-ras, microphones, centrale inertielle, sonars...) et programmable dans plusieurs langages. Ces qua-lités associées à un prix relativement abordable lui valent d’être le robot humanoïde le plus utilisé dans le monde de la recherche. L’objectif de ce stage est d’élaborer une bibliothèque de pilotage complète des capteurs de NAO en Java, plus accessible et flexible que les méthodes existantes. Elle devra permettre de récupérer les données en temps réel de chaque capteur (streaming caméra, distances

sonars, localisation de sons...) et de les afficher sur un tableau de contrôle, mais aussi de commander les actionneurs de manière efficace. De plus, les capteurs devront estimer leurs capacités en fonc-tion de leur environnement. Si les capteurs de NAO ne possèdent pas les performances de ceux qui sont embarqués sur les produits de Thales Systèmes Aéroportés, l’interfaçage ultérieur via cette librairie de NAO avec un système multi-agents pourra aider à concevoir des plates-formes appliquées à des dis-positifs plus complexes.

Thalès Systèmes Aéroportés, Elancourt

9h-10hPILOTAGE DES CAPTEURS D’UN ROBOT NAO

MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L106

Marie DAUL

Public restreintLes enjeux de l’optimisation de mélanges en raffinerie sont considérables (de l’ordre d’une dizaine de millions d’euros par mélangeuse par an) : ils relèvent de la tenue des spécifications réglementaires des produits fabriqués (essence, gazole et fioul) au moindre coût. ANAMEL est un logiciel de contrôle et optimisation multivariable en spécification des mélanges, utilisé dans plu-

sieurs raffineries du groupe Total. L’objet du stage est d’assurer le perfectionnement du système au-tour du contrôleur de mélanges, en particulier au niveau de l’estimateur de qualité de constituants de mélange, qui constitue le cœur algorithmique de rétro-action (feedback) de la structure bouclée et permet l’adaptation paramétrique du modèle de mélange.

Total Raffinage Chimie, Feysin

Paul-HervéTAMOKOUE KAMGA

11h-12hESTIMATION EN TEMPS RÉEL DE QUALITÉ DE BASES PÉTROLIÈRES POUR LES RAFFINERIES

Parrot développe des drones quadricoptères des-tinés au grand public, qui doivent donc être le plus simple possible d’utilisation. Le sujet de ce stage est de développer des algorithmes d’esti-mation et de stabilisation permettant de contrôler le drone en l’attachant à l’extrémité d’une laisse. On peut alors le faire évoluer simplement sans télécommande ni expérience de pilotage, et il

devient possible de se filmer tout en participant à une activité, sportive par exemple. La laisse peut aussi servir de medium pour transmettre de l’information ou de l’énergie au drone. Le drone tenu en laisse est également moins menaçant pour le public, et n’est pas considéré comme un aéromodèle par les autorités de régulation aériennes.

Parrot, Paris 10ème

Edouard LEURENT

10h-11hCONTRÔLE ET STABILISATION D’UN DRONE TENUE EN LAISSE

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Pauline BERNARD

Public restreintPendant les opérations marines, les navires de prospection tirent derrière eux un système d’ac-quisition de données qui comprend d’une part des sources sismiques qui envoient un signal acous-tique qui se propage dans la sub-surface terrestre, et jusqu’à 10km de câbles sous-marins supportant des capteurs qui enregistrent le champ réfléchi. La position et la stabilité de ces différents com-posants sont des éléments clés de l’acquisition. L’enjeu est de placer les sources à l’endroit désiré par le client tout au long de la trajectoire, afin de donner une interprétation juste et précise, et pro-duire des images sismiques de qualité. Ceci doit être réalisé malgré la présence de nombreux aléas environnementaux tels que les courants, le vent,

les vagues, etc, et en évitant toute détérioration du matériel (risque d’enchevêtrement des câbles notamment).Afin de positionner au mieux les sources et pro-téger un matériel très onéreux, il est essentiel de contrôler efficacement la trajectoire du bateau. Jusqu’à présent le contrôle est en partie automa-tique mais contient une intervention humaine non négligeable. L’objectif est donc de minimiser celle-ci et de développer des contrôles plus performants. Ceci passe d’abord par l’analyse des acquisitions disponibles, et par la modélisation des navires et des perturbations qui leur sont soumises.

CGG Services SA, Massy

ANALYSE DES PERFORMANCES ET AMÉLIORATION DU CONTRÔLE DE LA NAVIGATION DE NAVIRES DE PROSPECTION PÉTROLIÈRE

Alberto BIETTI

Les signaux audio et musicaux présentent généra-lement une structure constituée de successions et répétitions d’évènements sonores, qui caractérise le signal en question. La détection de ces struc-tures est une tâche simple pour l’humain, mais la découverte automatique de celles-ci reste un défi dans le domaine du ”Music Information Retrieval“ (Recherche d’Information). La tâche se complique davantage pour l’ordinateur si elle doit s’effectuer ”online“ (en temps réel lorsque le signal arrive dans le système).Ces systèmes reposent en premier lieu sur des algorithmes de segmentation ou ”clustering“ pour l’audio et la musique. Dans cette approche, le signal audio arrive dans le système sous forme de courtes fenêtres qui sont ensuite segmentées en

de plus gros morceaux, décrivant des parties homo-gènes en termes de contenu audio. Deux segments similaires à différents instants temporels seront idéalement connectés entre eux.L’objet du stage est d’étudier et d’adresser le problème de segmentation et classification des signaux audio en une seule étape, en utilisant des techniques d’optimisation sous-modulaire, qui permettent en particulier de recourir à des algo-rithmes gloutons avec des garanties de perfor-mance lorsque l’objectif sous-jacent présente une propriété de sous-modularité. Cela sera comparé à des approches séquentielles plus usuelles basées sur des détections de changements et des modèles de Markov cachés.

INRIA/IRCAM

CLUSTERING ONLINE DE SIGNAUX AUDIO

Hassan BOUCHIBA

Public restreintCe stage s’inscrit dans le cadre du projet Terra Mobilita dont le but est de mettre au point de nouveaux processus automatisés de création et de mise à jour de cartes 3D de voirie urbaine, avec une précision centimétrique, en utilisant des méthodes de relevé laser mobile. Actuellement, les quantités de données recueillies pendant les cam-pagnes d’acquisition sont conséquentes, avoisi-nant les centaines de millions de points. Ce travail s’intéresse aux problématiques liées à l’affichage de très grands nombres de points 3D en temps réel

afin de permettre à un utilisateur d’évoluer dans un environnement 3D préalablement scanné. Ces pro-blématiques posent plusieurs problèmes au niveau de la puissance de calcul nécessaire pour faire les rendus ainsi qu’au niveau du flux de données nécessaires. Ce travail s’appuiera sur des jeux de données qui seront recueillies dans les rues de Paris à l’aide du véhicule instrumenté L3D2.

CAOR-Mines-ParisTech, Paris

VISUALISATION DE NUAGES DE POINTS 3D POUR LA PRÉSERVATION DU MOBILIER URBAIN

EN SEPTEMBRE

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Guillaume DILASSER

La plate-forme NeuroSpin est un centre d’imagerie cérébrale initié en 2006 sur le site du CEA à Saclay. Au fil du temps, ce laboratoire a acquis de nom-breux équipements de pointe en neuro-imagerie et complètera bientôt son parc avec un IRM de 11,75T baptisé ”Iseult“ qui constitue une première mon-diale. La conception de cet outil de recherche a été confiée au Service des Accélérateurs, de Cryogénie et du Magnétisme du CEA et sa fabrication est réa-lisée par Alstom sur le site de Belfort. Aujourd’hui, alors que l’assemblage du système est en cours,

vient l’heure des premiers essais. Ceux-ci devront, entre autre, valider l’homogénéité du champ créé par l’appareil, dans la limite de tolérances très strictes : quelques 100 ppb de fluctuations tolé-rées. L’objet de ce stage sera donc, d’une part, de collecter les données de fabrications fournies par Alstom afin de simuler le champ généré, et d’autre part, de réaliser les mesures magnétiques à très bas champs afin valider les étapes clés de l’inté-gration.

CEA, Saclay

SIMULATION ET MESURE D’HOMOGÉNÉITÉ DU CHAMP MAGNÉTIQUE DE L’IRM 11,75T «ISEULT»

Jean-Marie KAI

Public restreint L’industrie aéronautique connaît depuis plusieurs années une forte expansion mondiale due à la né-cessité d’accroître le trafic aérien. Les systèmes de contrôle de vol jouent un rôle majeur dans le déve-loppement des avions et bénéficient pleinement du progrès technologique croissant des actionneurs et des capteurs.Le stage se déroule au sein du département des actionneurs des commandes de vol d’Airbus et a pour objectif de développer des architectures d’actionneurs intégrant des technologies électro-mécaniques qui viennent remplacer leurs équiva-

lents hydrauliques dans le cadre de l’avion ”plus électrique“. L’étude sera réalisée notamment sur le THSA (Trimmable Horizontal Stabilizer Actuator) qui assure l’équilibre en tangage de l’avion, en agissant sur le positionnement angulaire du plan horizontal arrière en fonction des ordres venant des calculateurs de commandes de vol. Cet équi-pement est localisé dans la partie non pressurisée du fuselage arrière, il reçoit de l’avion la puissance et les commandes et lui retourne les informations nécessaires à l’asservissement du THSA.

Airbus, Toulouse

MODÉLISATION ET DÉVELOPPEMENT DES ACTIONNEURS DE COMMANDE DE VOL

Pierre BROS

Public restreint Un champ de pétrole qui a été exploité pendant de nombreuses années, appelé champ de pétrole mature, a aussi produit une très grande quantité de données. Ces données sont utilisées afin de cali-brer un outil de simulation, qui permet en quelques secondes de prédire dans le temps la production d’huile, d’eau et de gaz des puits du champ, étant donné un scénario de production défini par les consignes de pilotage des puits. Cet outil de simu-lation prend aussi en compte un certain nombre (généralement plusieurs centaines) de décisions,

souvent binaires (par exemple, forer ou ne pas forer un nouveau puits en un endroit donné, convertir un puits producteur ennoyé en injecteur d’eau…), et l’on cherche le meilleur jeu de décisions pos-sible. Essayer toutes les combinaisons est bien évidemment inenvisageable, et le but de ce stage a été de trouver une stratégie d’exploration des combinaisons demandant peu d’appels à l’outil de simulation, qui est temporellement coûteux.

MOMA – FOROIL , Paris

ALGORITHMES D’OPTIMISATION POUR L’EXPLOITATION DE CHAMPS DE PÉTROLES MATURES

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François PLESSE

Une mission complexe (exploration de zones étendues, détection et suivi d’autres véhicules) peut s’avérer difficile voire impossible à remplir pour un véhicule unique. Il est donc nécessaire de répartir cette mission sur un ensemble de véhicules identiques (flotte), ce qui permet de relâcher les contraintes à satisfaire. Se pose alors le problème de définir pour chaque véhicule une trajectoire adé-quate. L’élaboration de cette trajectoire repose ac-tuellement sur des communications d’informations concernant leurs trajectoires et leurs intentions de mouvement entre les véhicules considérés. Cepen-dant, dans le cas de larges flottes, ce besoin en transmission peut s’avérer problématique. Afin de limiter ces échanges, il est donc envisagé de remplacer ces informations par une reconstruction

locale des informations nécessaires au déplace-ment coopératif des véhicules.L’objectif de ce stage est d’élaborer les observa-teurs nécessaires pour les lois de guidage et d’éva-luer leurs performances en l’absence de mesures ou en présence de mesures délivrées par un cap-teur observant l’environnement proche du véhicule. La validation de ces approches s’effectuera tout d’abord par intégration à une simulation de véhi-cules réalisée en Matlab puis expérimentalement sur un ensemble de petits robots terrestres.

Onera, Palaiseau, DCPS

DÉTERMINATION D’OBSERVATEURS POUR LA SYNTHÈSE DE LOIS DE GUIDAGE COOPÉRATIF

Vivien SMIS-MICHEL

Public restreint Le but du stage est de proposer (à partir d’une étude bibliographique exhaustive) un nombre maxi-mum d’algorithmes d’optimisation stochastique (métaheuristiques mais pas seulement), de coder ces derniers, et de comparer leurs performances : en termes de répétitivité des solutions obtenues, de temps de convergence, de minima obtenus. Le problème d’optimisation sera un problème de syn-thèse de correcteurs posé et non retouchable (on entend par là que la fonction de coût ou le bench à minimiser est une donnée d’entrée). Les algo-rithmes d’optimisation stochastique, qui ont la par-

ticularité d’être souvent inspirés de la nature tels que les colonies de fourmis, les essaims d’abeilles, sont des algorithmes très puissants permettant d’atteindre des minima globaux inatteignables avec les algorithmes d’optimisation classique (type gradient). La difficulté réside dans le fait qu’il en existe une infinité de variantes qui sont plus ou moins efficaces sur certaines classes de fonction. D’où l’intérêt d’en recenser le maximum et de véri-fier l’efficacité de chacune sur le problème qui est d’une forte complexité.

Safran Sagem Sécurité, Massy

COMPARAISON D’ALGORITHMES D’OPTIMISATION STOCHASTIQUE APPLIQUÉE À LA SYNTHÈSE DE CORRECTEURS

Nikolas STOTT

La certification de l’absence de bugs dans un programme industriel critique peut être abordée par analyse statique du code, en interprétant abs-traitement l’état du programme. Cela est fait par recherche informatique d’invariants calculables (produits de segments, polyèdres ou ellipsoïdes par exemple) représentant une sur-approximation des états accessibles par le système ; on s’assure ensuite de l’absence d’états correspondant à des situations indésirables (divisions par zéro, etc).Le but de ce stage est de développer de nouvelles méthodes d’analyse statique, basées sur des représentations concises d’invariants polyédraux et polynomiaux. On cherchera notamment à définir un nouveau domaine en analyse statique, basé sur

la notion d’ensemble représentable sur une famille de cônes symétriques. Autrement dit, on cherchera à représenter un invariant de programme comme le projeté de l’intersection d’un cône et d’un espace affine, puis à manipuler de manière efficace de telles approximations, en s’intéressant notamment au calcul automatique de sur-approximations pré-cises de complexité réduite. Le cas des ensembles définis par des représentations coniques du second ordre sera particulièrement étudié.

projet MAXPLUS commun INRIA/CMAP Polytechnique en collaboration avec

l’équipe MeASI du CEA/LIST, Palaiseau

INVARIANTS SEMI-ALGÉBRIQUES POUR LA VÉRIFICATION

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Arthur THOUZEAU

Public restreint L’Analyse des Réseaux Sociaux conçoit les rela-tions sociales en termes de nœuds et de liens. Les nœuds sont habituellement les acteurs sociaux dans le réseau et les liens les relations entre ces nœuds (comme les liens d’amitié, de parenté, organisationnels...). L’application de cette théorie dans l’industrie des télécoms, plus particulière-ment aux statistiques d’appel (tickets de taxation consignant les informations concernant un appel téléphonique en vue notamment de le facturer),

permet aux opérateurs téléphoniques d’améliorer sensiblement leurs performances marketing: par exemple en ciblant plus précisément les abonnés susceptibles de répondre favorablement à une certaine campagne marketing, ou en identifiant les abonnés prêts à quitter le réseau. L’objectif de ce stage est d’intégrer et de tester de nouveaux modèles, d’évaluer leur efficacité et de les com-parer à d’autres modèles existants.

Idiro Technologies, Dublin - Irlande

DÉVELOPPEMENT ET ÉVALUATION DE MODÈLES D’ANALYSES DES RÉSEAUX SOCIAUX DANS L’INDUSTRIE DES TÉLÉCOMS

André WALLARD

Public restreint L’opération d’automatisation de la ligne 1 du métro parisien, menée par la RATP et achevée fin 2012, fut une première mondiale. Les premiers retours d’expérience sont très positifs, tant pour la régu-larité que pour la sécurité des voyageurs. La ligne 4 présente un profil très similaire à celui de la ligne 1, avec un trafic global très supérieur aux autres lignes et un niveau d’irrégularités semblable à la ligne 1 avant automatisation. Ces similarités s’ajoutent à d’autres facteurs justifiant le souhait d’automatisation de la ligne 4.L’opération d’automatisation de la ligne 4 nécessi-tera la mise en œuvre d’un système automatique

d’exploitation des trains (SAET), la mise en place de façades de quai, la remise à niveau de la signa-lisation latérale existante, le renouvellement du parc de matériel roulant, enfin la mise à niveau des infrastructures de transport non liées aux automatismes.Dans ce contexte, un dossier technique de syn-thèse sera rédigé. Le but étant d’identifier et prio-riser les points critiques du projet et les problèmes aux interfaces, en termes d’impacts fonctionnel, sécuritaire, et dans la réalisation.

RATP, Paris

AUTOMATISATION MÉTRO LIGNE 4

Antoine GRAPPIN

Le stage se déroule en deux parties, chacune touchant une des nombreuses facettes du projet Connected Corridors lancé par le ”Partners for Advanced TecHnology“ (PATH) de l’Université de Californie à Berkeley.Connected Corridors est un projet global d’amélio-ration du transport en Californie. Selon un rapport de 2009, les californiens perdent annuellement 80 millions d’heures du fait des embouteillages, ce qui représente environ $400 millions de pertes rien qu’en essence. La construction de nouvelles routes est inenvisageable pour résoudre les pro-blèmes, aussi bien politiquement que financiè-rement ou écologiquement. Financé entre autre par Caltrans, Google, IBM, Nokia, l’Inria, Waze, Connected Corridors compte mettre à profit les

nouvelles technologies (internet, GPS, réseaux sociaux, analyse de données, big data, etc) pour optimiser les performances du réseau routier, en passant notamment par un changement radical des méthodes classiques de management du transport.La première partie du stage se concentre sur l’étude et l’optimisation des flux sur les artères parallèles aux autoroutes. La deuxième partie, en partenariat avec Nokia, aborde les problématiques de qualité de l’air.

UC Berkeley, Californie - USA

CONTRÔLE ET OPTIMISATION DES RÉSEAUX DE TRAFIC ROUTIER

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PROCÉDÉS ET ÉNERGIE

constitutifs – carbone, hydrogène, oxygène - de matières fondamentales de notre planète - eau, combustibles fossiles, végétaux, pour nous prodi-guer carburants ou électricité, aliments, médica-ments et polymères. L’objectif est une production industrielle, qui conduit le plus souvent à de forts investissements, et de fortes consommations d’énergie et de matière, où l’optimisation tech-nico-économique est décisive pour la pérennité d’une activité. L’industrie de procédé crée de la valeur en ajustant les ressources accessibles et les voies de production aux demandes complexes des sociétés : énergie et capture de CO2, gestion des déchets radio-actifs, agri-carburants ou res-sources alimentaires, augmentation de la taille des installations et sécurité. Si les matières de départ et les produits de l’industrie de procédés sont très divers, ses méthodes de conception et d’organisation sont similaires. L’ingénieur généraliste est un archi-tecte qui s’appuie sur les compétences de spé-cialistes - juristes, financiers, ingénierie, R&D,

et les coordonne pour mener à bien son projet. Dans l’industrie de procédés, il est architecte de la matière : il traduit l’invention en innovation, propose des ruptures technologiques, industria-lise de nouvelles voies d’accès et/ou de nouveaux produits, conduit la réalisation des installations qui les mettent en œuvre. Parmi ses challenges ”énergétiques“ d’aujourd’hui, on peut citer l’hy-drogène embarqué, les piles à combustibles et la voiture électrique, la valorisation de la biomasse, les conversions et le stockage de l’énergie. Il gère et fait évoluer les flux, les installations, les res-sources humaines, le portefeuille de produits des entreprises de production. L’écologie industrielle, qui vise à établir et optimiser des flux d’énergie et de matière entre plusieurs acteurs industriels d’un territoire, à la façon des éco-systèmes natu-rels, est une approche où la vision systémique du Génie des Procédés trouve toute son utilité

C. Bouallou, C. Coquelet, A. Gaunand

est-ce qu’un procédé ? L’huma-nité – 7 milliards atteints en 2011 – dispose de deux types de ressources  : un stock fini

de matières présentes dans son atmosphère, ses eaux, son sol et son sous-sol, et un apport constant d’énergie solaire, qui se transforme en vents, écoulements et matières vivantes. Pour assurer son existence et son progrès, il est indispensable qu’elle puisse accéder d’abord à l’énergie, mais aussi à l’eau potable, et l’alimen-tation. Tout aussi essentiels aux sociétés sont leur santé, leur sécurité, leur accès à l’emploi, et un environnement ”vivable“ et pérenne. Enfin, leur qualité de vie dépend également de la mise à disposition de supports de communication, de divertissement, de cosmétiques, etc… Un pro-cédé est toute voie qui transforme les ressources ci-dessus - ou nos rejets - en produits répondant à ces différents besoins, et les méthodes du génie des procédés permettent de réaliser ces transfor-mations. Ainsi ils redistribuent les trois atomes

Autres enseignants et enseignants-chercheurs participant à l’option :Mesdames et Messieurs Jacques Amouroux, Lucas Bustamante (Air Liquide), Jean-Pierre Dal-Pont (SFGP),Fabrice Del Corso ( Air Liquide), François Deroux (Imerys), Emmanuel Garbolino, Elise El Ahmar, Cyril Lemoine (Veolia ), Jonathan Macron (Air Liquide), Bruno Peuportier

Responsables des stages :Madame Lou Chesne(EDF), Messieurs Lucas Bustamante (Air Liquide), Jean de Coligny (ERAMET), Maxime Lambert (Air Liquide), Fredéric Langlois (Coca-Cola).

Qu’

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Pierre BLANC-VANNET

PROCÉDES ET ÉNERGIE

Public restreint Air Liquide est une société très active dans le domaine hydrogène énergie et couvre l’ensemble de la chaine d’approvisionnement, depuis la pro-duction de ce gaz jusqu’à son utilisation dans les piles à combustible. Son stockage et sa distribu-tion sont des éléments clés pour la réussite du développement de marchés tels que le transport. La technologie la plus prometteuse pour le stoc-ker dans les véhicules est sous forme gazeuse à haute pression (700 bar) dans des cylindres com-posites entièrement bobinés. Afin d’améliorer la

sécurité en cas de feu et de prévenir l’éclatement du réservoir, la compréhension de son comporte-ment thermique doit être approfondie. L’objectif du stage est de capitaliser sur les don-nées recueillies lors de plusieurs campagnes d’essais. Pour cela, une analyse croisée des mesures réalisées lors de ces campagnes sera menée, et les grandeurs expérimentales seront comparées avec des modélisations numériques afin de déterminer les paramètres gouvernant le mécanisme de décomposition des stockages composites en cas de feu.

Air Liquide CRCD, Les-Loge-en-Josas

10h-11hDÉCOMPOSITION THERMIQUE DE STOCKAGES COMPOSITES SUITE À DES ESSAIS FEU

MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI V334

Gabrielle MENARD

Public restreint La majorité des groupes frigorifiques actuels uti-lisés pour le transport produisent du froid grâce à un moteur diesel. Ils consomment du carburant, génèrent du bruit et émettent du CO2.La solution cryogénique embarquée proposée par Air Liquide constitue une alternative à ces systèmes, alliant performance du froid cryogé-nique, silence et une empreinte environnemen-tale réduite.Le stage se déroule au sein de l’équipe chargée de développer et d’industrialiser cette solution. L’équipe intervient à l’interface entre la R&D, moteur de l’innovation, et la filiale du groupe qui identifie les besoins de potentiels clients, déploie et commercialise le produit.Le principal défi à court terme réside dans le pas-sage de l’échelle de présérie à celle du produit industriel, qui sera déployé dans plusieurs pays.

Il s’agit de parvenir à une solution technique com-mercialisable à grande échelle, satisfaisant les besoins du marché à un prix compétitif.Mon travail aborde différents aspects de l’indus-trialisation du procédé:- Etude thermodynamique pour validation d’élé-

ments dimensionnant le système embarqué- Analyse et définition du besoin d’un module du

système embarqué - Revue des différentes solutions pour le module

étudié (en interne et concurrence)- Définition, mise en œuvre et validation d’une

optimisation de ce module sur un prototype- Participation aux différentes phases de valida-

tion de la solution industrielle globale : gestion de fournisseurs, analyse du besoin, revue de conception…

Air Liquide CRCD (Les Loges-en-Josas)

11h-12hINDUSTRIALISATION ET OPTIMISATION D’UN PROCÉDÉ CRYOGÈNIQUE EMBARQUÉ

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Geoffroy MOUNIER

L’usine de Coca-Cola Enterprises (CCE) à Grigny fournit des boissons CCE à toute l’Ile de France ; elle fonctionne 24h/24, y compris les week-ends, et consacre annuellement 10 millions d’euros par an à sa modernisation. Le stage se déroule en relation directe avec le directeur technique de l’usine : il s’agit de conduire plusieurs projets d’amélioration en cours de réalisation ou en attente de l’aval du siège, tout en maintenant la production – actuellement 2 millions de bou-teilles par jour - toujours dans un objectif d’opti-misation technico-économique. Les projets actuels concernent l’eau destinée à

la fabrication des boissons. D’une part, CCE sou-haite rajouter des équipements, en particulier des filtres UV en fin de traitement, pour se conformer aux normes imposées par Coca-Cola Company. D’autre part, en vue d’une augmentation de pro-duction, un troisième forage doit être exploité en sus de ceux actuellement réalisés dans la nappe aquifère sous l’usine, dont l’eau est traitée par un prestataire. La chaine de traitement de l’eau fournie par celui-ci est à définir et à mettre en place. L’étude est consacrée à ces deux objectifs.

Coca-Cola, Grigny

15h-16hMODERNISATION ET OPTIMISATION DES UNITÉS DE FABRICATION D’UNE USINE AGRO-ALIMENTAIRE

Jun ZENG

Public restreintL’ensemble des outils ”DIAG“ développés au sein d’EDF R&D permet d’estimer la consom-mation énergétique d’un bâtiment résidentiel. Il est issu des études amont & expert, basé sur un modèle de simulation thermique dynamique, et a pour but de servir de support aux offres commer-ciales (Bleu Ciel d’EDF). En proposant des offres de diagnostic énergétique et de préconisation de travaux, EDF souhaite offrir une bonne image de l’entreprise et renforcer la fidélité de ses clients en les aidant à maitriser leur consommation.Afin de répondre aux besoins de la Direction

Commerce pour enrichir la gamme d’offres sur les conseils en économie d’énergie, l’étude doit contribuer au maintien des outils et à l’évolution des modèles composant le cœur de calcul DIAG, à savoir l’ajout de nouveaux modèles ou l’amé-lioration de modèles existants. Il s’agit principa-lement de tests de validation de l’outil, d’études thermiques et réglementaires des déperditions d’un logement, ainsi que de l’amélioration des modèles de pompe à chaleur et d’estimation des usages spécifiques.

EDF, Moret-sur-Loing

14h-15hDÉVELOPPEMENT D’OUTILS D’ESTIMATION DE CONSOMMATION POUR LE RÉSIDENTIEL

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Florian CHOPLIN

Comilog, la filiale manganèse d’Eramet, construit actuellement un complexe métallurgique (CMM) à côté de sa mine de manganèse à Moanda au Gabon. Ce site permettra à terme de produire du silicomanganèse (SiMn) par voie pyrométallur-gique et du manganèse métal à très haute pureté par voie hydrométallurgique. Ce stage m’a permis de rejoindre sur place l’équipe coordinatrice de la construction et du démarrage courant 2014 de l’usine d’hydrométallurgie (EMM), et s’effectue en relation directe avec le responsable du projet. Ses missions sont de trois types : - Consolider et effectuer le suivi des punch-lists

de l’usine de production d’acide sulfurique et de l’unité de lixiviation (dissolution acide du minerai) de l’EMM. Ces listes sont l’outil de communication entre Comilog et sa maitrise d’œuvre pour le suivi des réserves de fin de travaux et des modifications pour chaque corps de métier (génie-civil, structure, mécanique, électricité, automatisme, instrumentation). Elles recensent principalement les non-confor-mités par rapport au design ou aux standards de qualité, afin de les corriger avant la mise en service des installations. Ce travail de coordi-nation entre toutes les parties prenantes du chantier, y compris la future équipe d’exploi-tation, permet de connaître le chantier et les procédés dans le détail.

- Assister la coordination des essais et la mise en service des installations. Il s’agit de pla-nifier, coordonner et contrôler le bon dérou-lement des essais sur des installations dont la taille importante nécessite une logistique prévisionnelle précise.

- Préparer les fiches de performance tests à par-tir des spécifications techniques des fournis-seurs d’équipements et du contrat EPC (Engi-neering, Procurement and Construction). Suite à un ensemble d’essais, ces fiches doivent attester que les équipements atteignent les performances techniques requises et prévues contractuellement.

Les enjeux de ce stage sont à la fois techniques, humains et managériaux. En effet, sur ce chan-tier se côtoient un millier de personnes dont une maîtrise d’œuvre et ses 450 ouvriers chinois, des ouvriers et ingénieurs gabonais, et des ingénieurs et un directeur français. De la cohabitation de ces cultures et langues différentes nait un environne-ment complexe à maîtriser pour la naissance de ce projet d’envergure.

Comilog, Moanda, Gabon

16h-17hASSISTANCE À LA MISE EN SERVICE DE L’UNITÉ DE PRODUCTION DE MANGANÈSE MÉTAL (EMM)

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SCIENCES ET GÉNIE DES MATÉRIAUX

es sociétés se sont toujours défi-nies par les matériaux qu’elles maî-trisent et les techniques qu’elles utilisent pour leur donner une fonc-

tion. Ce qui était vrai à l’âge du Fer l’est tout autant aujourd’hui à l’âge du Silicium (nouvelles technologies de l’information et de la communication).La maîtrise des matériaux, de leur éla-boration, de leur mise en forme, de leurs propriétés est aujourd’hui, plus que jamais, au cœur du développement de nos sociétés : les nouveaux matériaux pour l’automobile qui permettent d’accroître la sécurité tout en allégeant le véhicule, la miniaturisation des microprocesseurs, les fils textiles “antiboulochage”, les mâts des voiliers de la “Route du Rhum”, les implants cardiaques...L’élaboration et la mise en forme des matériaux représentent un secteur éco-nomique extrêmement important : de

très grandes entreprises multinationales, mais également des PME extrêmement dynamiques. Les propriétés d’emploi des matériaux sont un enjeu décisif dans tout le secteur aval (automobile - aéronautique - électroménager - biens de consommation - électronique).Au sein de l’option, les sujets traités concernent tous les types de matériaux, métaux et alliages métalliques, poly-mères, matières agroalimentaires, verres, céramiques, composites...Les thèmes traités recouvrent la mise en œuvre, la micro-structure, les propriétés et les performances des matériaux. Cer-tains sujets sont plus centrés sur l’analyse physico-chimique des matériaux, d’autres sur la simulation numérique de leur mise en œuvre et de leurs propriétés.

Anne-Françoise Gourgues, Michel Bellet

L

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SCIENCES ET GÉNIE DES MATÉRIAUX

Saint-Gobain Abrasifs fabrique différents produits pour poncer, meuler, découper, aussi bien pour les particuliers que pour les industriels : papiers abra-sifs, disques de ponceuse, meules… Dans le cadre d’un stage long de huit mois, certains aspects orga-nisationnels et techniques de cette production sont étudiés. Le stage se décompose en trois parties:La première partie concerne la planification du «maker». Cette grande machine de 500 m de long produit de larges rouleaux de papier de verre, par un procédé continu. Par la suite, ces rouleaux sont convertis en produits finis : disques, bandes, feuilles… Le but est d’optimiser la production de cette machine en s’intéressant aux temps de chan-gement de production. En effet, quelques dizaines de types de rouleaux différents étant produits, ceci impose de nombreux changements et une perte de productivité importante. L’analyse de l’organi-sation de la production et des étapes nécessaires aux changements vise à réduire leur durée ainsi que leur fréquence. Une comparaison avec des méthodes déjà mises en place dans les autres usines du groupe, notamment aux Etats-Unis, est

également effectuée. La seconde partie se concentre sur l’améliora-tion des taux de service, d’abord dans le secteur de la réparation automobile, avec la perspective d’étendre les solutions au marché du bricolage. L’analyse de la chaîne logistique a pour objectif de trouver les points clés de dysfonctionnement et de proposer des solutions pour rendre les produits disponibles malgré les variations de commandes et les incertitudes de livraison.La troisième partie est plus technique et concerne le «curl» des disques. Lorsque l’on découpe les disques dans les grands rouleaux de papier abrasif, certains s’incurvent. Cela les fait se coincer dans les presses de découpe et bourre la machine. Il faut donc comprendre l’origine du phénomène, quels sont les paramètres qui entrent en jeu et trouver en conséquence des solutions viables industrielle-ment pour permettre la découpe des disques

Saint-Gobain Abrasifs, Conflans Sainte-Honorine et CEMEF Sophia Antipolis

13h-14hAMÉLIORATION DE LA FABRICATION DE DISQUES ABRASIFS : LOGISTIQUE, PRODUCTION ET ÉTUDE DU GAUCHISSEMENT (CURL) APRÈS MISE EN FORME

MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L106

Clément ROUCHE

Les compagnies pétrolières utilisent les simula-teurs de réservoir pour modéliser l’écoulement des phases gaz, huile et eau présentes dans les gisements souterrains (milieux poreux), ainsi que la liaison avec les installations de surface à travers les puits injecteurs et producteurs. Les

fluides de réservoir peuvent contenir des milliers de composants (H2O, hydrocarbures du C1 à plus de C200, gaz acides tels que H2S ou CO2…), en plus de produits chimiques injectés dans le cadre de la récupération améliorée (alcalins, surfactants, polymères, gaz de combustion…).

14h-15hÉTUDE DES ÉCOULEMENTS ET ÉQUILIBRES MULTIPHASIQUES EN SIMULATION DE RÉSERVOIR PÉTROLIER

Nicolas HAVARD

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Le simulateur de réservoir doit donc résoudre simultanément les équations d’écoulement multiphasiques en milieux poreux, couplées aux contraintes thermodynamiques d’équilibre entre les phases. Dans le cadre de sa stratégie de recherche, Total développe un prototype de simulateur de réservoir pouvant traiter des problématiques de physique avancée à travers des modèles non disponibles dans les simulateurs commerciaux. L’objectif de ce stage est de tester et valider l’option d’équilibre multiphasique de ce code. Cette option permet, avec un modèle K-value (modèle simplifié où les constantes d’équilibre thermodynamique sont tabulées en fonction de la pression et de la température, et supposées indépendantes de la composition) ou équation d’état (modèle avancé où les constantes d’équi-

libre thermodynamique sont calculées à partir du potentiel chimique des composants), de gérer la présence d’eau dans les phases Huile et Gaz, et d’hydrocarbures et gaz acides dans la phase Eau. Ce type de traitement est assez rare, car dans la grande majorité des cas les simulations de réservoir ne tiennent compte que de l’équilibre Gaz-Huile, l’Eau étant traitée comme une phase inerte. Les validations physiques se feront sur des modèles de réservoir synthétiques et de taille restreinte. Les validations numériques et les tests de performance porteront sur des modèles de réservoirs réels issus du portefeuille de Total.

Total, PauCEMEF, Sophia Antipolis

Qiwei SHI

EDF souhaite prolonger la durée de vie des réac-teurs de 40 à 60 ans (projet PERFORM60) et doit pour cela démontrer en particulier que la cuve, la seule pièce irremplaçable du réacteur, pourra supporter ces vingt ans supplémentaires dans des conditions de sûreté suffisante. A cette fin, EDF doit se munir d’outils de simulation permettant d’anticiper le vieillissement de la cuve et doit déterminer les lois de comportement de l’acier bai-nitique 16MND5 dont elle est constituée. Dans ce cadre, le stage porte sur l’application de calculs de plasticité cristalline à l’acier de cuve (projet PER-FORM60) et sur la comparaison des prédictions de ces modèles avec des résultats expérimentaux. On envisage également une simulation numérique sur microstructure 3D réelle, déterminée par EBSD-3D avec enlèvement de matière par FIB. Le calcul est basé sur la méthode des éléments finis sur la plateforme Code_Aster, en utilisant une loi de plasticité cristalline dite DD_CC proposée par Ghiath Monnet à partir de résultats de Dyna-mique des Dislocations dans des cristaux de struc-ture cubique centrée (en particulier le fer). - Dans un premier temps, le modèle sera étudié et

la sensibilité des prédictions à ses paramètres sera mise en évidence, en utilisant des calculs par homogénéisation de type Berveiller-Zaoui.

- Ensuite, un modèle polycristallin biphasé sera construit en prenant en compte les informations

microstructurales suivantes : . la fraction de ferrite (fonction de la profon-deur de prélèvement dans la pièce) ;

. des paramètres microstructuraux de la bai-nite : densité de carbures, taille de lattes, densité de dislocations initiale, force de friction d’alliage.

- La réponse du modèle polycristallin, purement prédictive, sera comparée avec les données de traction expérimentales pour le matériau afin de potentiellement mettre en évidence des phéno-mènes non pris en compte dans la loi DD_CC.

- Des calculs par éléments finis seront ensuite réalisés, sur des microstructures virtuelles, synthétisées numériquement à partir de germes ellipsoïdaux et de lois de croissance spécifiques, pour obtenir des champs mécaniques pertinents à l’échelle de la microstructure et comparer ceux-ci avec des champs résultant d’approches plus simples (matériau monophasé, polycristaux de Voronoï).

EDF R&D, Département Matériaux et Mécanique des Composants,

Moret-sur-Loing - Centre des Matériaux, Evry

15h-16hVALIDATION D’UN MODÈLE MICROMÉCANIQUE D’UN ACIER BAINITIQUE POUR COMPOSANTS DE RÉACTEURS NUCLÉAIRES À EAU SOUS PRESSION

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Le titane et ses alliages allient une faible den-sité à de très bonnes propriétés mécaniques et une excellente résistance à la corrosion. Ces différents atouts ont favorisé leur utilisation croissante dans de nombreux domaines, mal-gré un coût élevé. Dans le secteur aéronautique notamment, ils sont depuis longtemps employés en remplacement de l’acier pour alléger les struc-tures. Les alliages de titane peuvent être renfor-cés par des particules ou des fibres céramiques, pour améliorer leurs propriétés mécaniques (principalement la rigidité et le comportement tribologique), et ainsi les rendre encore plus compétitifs vis-à-vis des aciers. Ces matériaux sont alors appelés des composites à matrice métallique. Les aiguilles de borure de titane (TiB) ont été identifiées comme un renfort prometteur du fait de la compatibilité de cette phase avec la matrice (stabilité thermodynamique vis-à-vis du titane et coefficient de dilatation proche de celui de la matrice), de ses propriétés mécaniques élevées (module d’Young et résistance mécanique spécifique), ainsi que du facteur de forme des aiguilles qui favorise le transfert de charge de la matrice vers le renfort. Deux alliages de titane, le Ti-6Al-2Sn-4Zr-2Mo-

0.1Si (ou Ti-6242S) et le Ti-3Al-2.5V (ou TA3V), ont été utilisés comme matrice pour le compo-site dans le cadre de ce stage. Le composite est fabriqué par métallurgie des poudres, à partir de poudres d’alliages de titane et de poudres de diborure de titane (TiB2). Le TiB2 est utilisé comme source de bore pour la formation in situ d’aiguilles de TiB dans la matrice titane. La frac-tion volumique de TiB dans le composite varie autour de 10vol.%. La conversion de TiB2 en TiB s’opère au cours des différents traitements ther-momécaniques appliqués au matériau, mais prin-cipalement au cours d’un traitement thermique spécifique à haute température. Le but du stage est d’étudier l’influence du chemin thermomé-canique sur la microstructure et les propriétés mécaniques de ces matériaux en se focalisant no-tamment sur le traitement thermique haute tem-pérature de conversion. Pour chacune des deux matrices, le traitement thermique optimal sera identifié en s’appuyant sur le résultat d’essais mécaniques (traction et fatigue) couplés à des analyses microstructurales et fractographiques.

Airbus Group Innovations, Suresneset CEMEF, Sophia-Antipolis

16h-17hCARACTÉRISATION MICROSTRUCTURALE ET MÉCANIQUE DE COMPOSITES À MATRICES MÉTALLIQUES (Ti-6Al-2Sn-4Zr-2Mo-0.1Si et Ti-3Al-2.5V), RENFORCÉS PAR DES PARTICULES DE TiB, POUR APPLICATION AÉRONAUTIQUE

Pierre-Emmanuel LEGER

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SOL ET SOUS-SOL

essources énergétiques telles que les hydrocarbures, le charbon, ou encore l’uranium. Ressources

minérales essentielles au développement des activités industrielles traditionnelles comme des industries de haute technolo-gie mais aussi à celui des infrastructures et des centres urbains. Engrais pour l’agri-culture moderne. Ressource d’espace pour le développement des centres urbains, et d’espace confiné pour les stockages sou-terrains d’énergie ou de déchets. Telles sont les différentes formes de contribution de l’espace souterrain au fonctionnement de notre société. Derrière des finalités variées, toutes les activités relatives à la mise en valeur du sous-sol partagent des spécificités fortes. L’étude de ces spécificités et de leur impact sur les projets constitue l’objet de l’option Sol et Sous-Sol. La spécifi-cité la plus forte réside dans le fait que, immergés dans un objet naturel résultant d’une évolution géologique longue et com-plexe, les travaux se développent toujours dans un environnement hétérogène dont

la connaissance et la compréhension ne sont jamais que partiielles. A côté des compétences scientifiques et techniques habituellement requises pour l’industrie, les travaux de mise en valeur du sous-sol nécessitent donc de développer des capa-cités d’observation et d’adaptation. C’est pour cette raison qu’une part significa-tive du temps d’enseignement de l’option est consacrée à des visites industrielles (essentiellement des visites de mines ou de chantiers souterrains de classe mon-diale par la spécificité de leur gisement, leur taille, ou les techniques mises en œuvre). C’est également pour cette raison qu’au cours du travail de fin d’études, la méthode donne le pas à l’observation et à la réflexion avant la mise en œuvre de modèles spécifiques, ou l’adaptation de modèles existants aux particularités du contexte local. Placée sous la responsabilité de Damien Goetz et de Jean-Alain Fleurisson, l’option s’appuie plus largement sur l’ensemble des enseignants-chercheurs du centre de Géosciences, dont l’expérience et les

R contacts industriels permettent d’immer-ger les élèves dans des secteurs pro-fessionnels d’une grande richesse par leur organisation, par les hommes qui y travaillent et les technologies qui y sont mises en œuvre. Les sujets traités cette année donnent la part belle aux ressources énergétiques (exploitations d’uranium avec Areva, d’hydrocarbures traditionnels avec Halliburton et IDMog, de sables bitumineux avec Total), sans négliger les ressources minérales tradi-tionnelles (sables siliceux avec Sibelco, nickel avec XStrata), ni les travaux plus spécifiquement consacrés à la réalisation et au comportement d’ouvrages souter-rains (confortement d’ouvrages souter-rains par boulonnage dans le cadre d’un projet européen, impact des fortes varia-tions de température sur le comportement mécanique du sel dans le cadre d’un projet soutenu par le Solution Mining Research Institute).

Damien Goetz, Jean-Alain FLeurisson

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SOL ET SOUS-SOL

Les compagnies pétrolières sont amenées à forer des ouvrages d’exploration, d’appréciation et de production dans des contextes de plus en plus complexes (eaux profondes, haute pression/haute température, environnement de tectonique com-pressive, etc.). Gérer les incertitudes est le point le plus critique des activités de forage. En parti-culier, les incertitudes géomécaniques peuvent entrainer des problèmes d’instabilité de puits qui peuvent très vite s’avérer très coûteux pour la compagnie (presque 45% du temps des activi-tés de forage est passé à corriger les problèmes d’instabilité), sans parler du risque d’abandon de puits en cas d’instabilité majeure. Dans ce contexte, de nouvelles technologies ont été introduites pour aider les ingénieurs de forage et les équipes géomécaniques à mieux préparer la planification de creusement des puits pétroliers. Des modèles physiques ont été développés dans

un environnement graphique et interactif permet-tant l’estimation des pressions de formations et des contraintes afin d’analyser de plus près la stabilité du puits. Ce travail consiste à exploiter les données de puits déjà forés, incluses dans une plateforme multidisciplinaire, pour optimiser le forage de nouveaux puits complexes, dans un champ pétrolier donné. Il s’agit de tirer profit des informations existantes, qui ne cessent de croître, pour avoir des estimations plus précises. Estimer, par exemple, le champ de contraintes par ”inver-sion“ consiste à croiser plusieurs types d’informa-tions (diagraphies différées et instantanées, pres-sion de boue de forage, pression interstitielle et pression de fracturation, paramètres mécaniques des roches, et les ‘faibles’ ruptures induites par le forage) pour permettre une meilleure prévision du tenseur de contraintes.

Halliburton, Landmark

15h30-16h30PREDICTION DU CHAMP DE CONTRAINTE PAR ‘INVERSION’ DANS LA ”DRILLING GEOSCIENCE PLATFORM“ : MODELISATION GEOMECANIQUE INTEGRANT LES INFORMATIONS DE FORAGE VISANT A AMELIORER LE DIMENSIONNEMENT DE PUITS ET LA PERFORMANCE DES ACTIVITES DE FORAGE

LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L109

Omar BOUAABDALLI

IDMog (Integrated Data Management for Oil & Gas) est une start up pétrolière qui développe des solutions de ”digital oil field“ (DOF) pour des producteurs de gaz et de pétrole. Un DOF per-met au producteur d’acquérir en temps réel les données de production de ses différents champs : débit par puits, pourcentage d’eau, température, pression, etc. Cette acquisition est accompagnée de traitements permettant de la fiabiliser et de produire de premières analyses, ou encore de détecter rapidement des dysfonctionnements. L’objectif du travail réalisé est de fournir à ID-Mog une estimation des différents avantages que la mise en œuvre de leur solution apporte à un client. Le gain majeur attendu porte évidem-

ment sur l’augmentation de la production à coûts constants (identification et correction rapide des dysfonctionnements ou des pannes). La diminu-tion des coûts de fonctionnement est un second axe de gains à court terme (limitation du person-nel nécessaire pour la surveillance d’un champ, diminution des pannes d’équipements par identi-fication précoce des dysfonctionnements). Enfin, une meilleure analyse de la production du champ peut conduire à un meilleur taux de récupération final des hydrocarbures en place, donc à un gain à moyen ou long terme. L’évaluation économique de ces avantages est délicate car elle nécessite d’estimer précisément l’amplitude des effets at-tendus et d’être en mesure d’identifier clairement

16h30-17h30MISE EN PLACE D’UNE METHODOLOGIE D’ANALYSE D’UN CHAMP PETROLIER POUR L’IMPLEMENTATION D’UN DIGITAL OIL FIELD

Thibault ROGER

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Anja MOSER

Le charbon est exploité en souterrain essen-tiellement par la méthode des longues tailles foudroyées. Cette méthode consiste à abattre mécaniquement le charbon par des tranches suc-cessives en rabattant vers les accès et en laissant le foudroyage du toit combler les vides créés. En Europe, les mines souterraines encore en activité deviennent de plus en plus profondes et sont donc soumises à de fortes contraintes mécaniques. Ces conditions nécessitent une attention parti-culière au niveau du soutènement des ouvrages pour assurer la stabilité et la sécurité des travaux miniers. Les expériences effectuées dans les der-nières années en introduisant le boulonnage et le câblage en plus des méthodes conventionnelles de soutènement ont donné des résultats très satisfai-sants en termes d’amélioration des conditions de stabilité et de productivité dans les quatre zones les plus sensibles d’une exploitation par longue taille foudroyée : les deux voies principales d’accès et d’extraction du minerai, l’intersection entre les voies et le front de taille, la fin d’une longue taille et le démantèlement du soutènement marchant et enfin le passage d’une taille à une autre avec le besoin d’abandon d’un pilier ou la possibilité d’une utilisation double de la voie. Actuellement, la conception d’un schéma de boulonnage et/ou

câblage s’effectue le plus souvent en se basant sur des règles empiriques ou sur des méthodes obser-vationnelles. L’objectif de ce travail est d’analyser le comportement de ce type de soutènement et son interaction avec le massif rocheux dans le but de proposer des modèles rhéologiques appropriés qui sont par la suite implémentés dans des codes de calcul numérique pour le dimensionnement et l’optimisation du renforcement d’un ouvrage sou-terrain. Le travail réalisé comprend trois parties importantes. La première partie est consacrée à l’analyse du comportement mécanique d’une longue taille foudroyée et montre l’intérêt que pré-sentent le boulonnage et le câblage pour traiter les zones critiques en particulier avec l’augmentation de la profondeur. La seconde partie présente les ré-sultats d’une série d’essais réalisée en laboratoire sur les boulons et les câbles les plus couramment utilisés dans les mines de charbon afin de décrire les interactions qui se produisent entre ce soutène-ment et la roche. Enfin, les résultats obtenus ainsi que les résultats d’autres essais trouvés dans la littérature ont permis d’alimenter la réflexion sur la loi rhéologique à adopter.

ARMINES – Centre de Géosciences

9h-10hRENFORCEMENT DES MINES DE CHARBON PROFONDES PAR BOULONNAGE ET CABLAGE

la part des effets strictement imputable à la mise en œuvre du système. Dans un premier temps, ce travail présente une application sur un modèle global, moyennant quelques hypothèses simpli-ficatrices. Dans un second temps, une étude de marché parmi les producteurs de pétrole nord-américains est réalisée. Elle permet de cibler les

clients potentiellement intéressés et de connaître précisément dans quelle phase de production ils se trouvent.

IDMog (Integrated Data Management for Oil & Gas)

MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L109

Chloé BONNARD

Le stockage souterrain de gaz représente le moyen technique le plus efficace et le plus économique pour répondre aux fluctuations de la demande en gaz. Jusqu’à présent les cycles stockage/ déstoc-kage ne se faisaient que de manière saisonnière pour répondre notamment aux pics de froid. Cepen-dant, avec la dérégulation du marché du gaz, on tend maintenant vers une augmentation du nombre de cycles jusqu’à les rendre journaliers. Les forts gradients de pression et donc de température générés sur les parois de stockage augmentent

considérablement le risque de fissuration de la cavité. L’objectif du travail est d’étudier le com-portement thermomécanique d’un massif de sel initialement à 14°C lors de son refroidissement jusqu’à -20°C. Cette expérience est réalisée in situ dans la mine de Varangéville et comprend trois cycles de refroidissement/réchauffage, chaque cycle se déroulant sur une durée d’environ 2 mois. Une chambre froide est installée sur une surface de sel de 10 m² et le comportement du sel au cours du refroidissement est étudié via un sys-

10h-11hETUDE DU COMPORTEMENT D’UNE PAROI SALINE SOUS CONTRAINTES THERMOMECANIQUES : ESSAI IN SITU ET SIMULATIONS NUMERIQUES

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tème d’écoute acoustique (ultra sons), de caméras thermiques et appareils photos, ainsi que par des jauges de température et de déformation. Cette instrumentation a pour but de suivre le développe-ment éventuel de fissures lors du refroidissement et de caractériser leur taille, leur répartition et leur mode de propagation. Une partie modélisation est également effectuée aussi bien en amont du projet

pour évaluer la répartition de la température dans le massif pour définir le temps nécessaire à l’essai qu’en aval de l’essai pour développer un modèle de comportement thermomécanique.

ARMINES – Centre de GéosciencesStarfish - SMRI

L’usine de Mios (Gironde) du Groupe Sibelco, producteur de sables extra-siliceux, assure la valorisation, dans deux lignes de traitement séparées, des sables en provenance de deux carrières : Belin-Beliet et Le Barp. Les sables sont tout d’abord lavés et calibrés, puis une partie est séchée et criblée à sec pour satisfaire les cahiers des charges clients. Le traitement à sec des sables en provenance de la carrière de Belin-Beliet pose plusieurs problèmes. En premier lieu, la ligne de traitement génère de nombreux coproduits qui ne peuvent être recyclés en ligne actuellement. Ensuite, cette installation est mal située par rapport au reste de l’usine, ce qui aug-mente les risques d’accidents liés à la circulation des engins. Enfin, le criblage à sec est particuliè-rement générateur de poussière de silice dont le

traitement actuel nécessite d’être amélioré. Ce travail d’option porte sur l’étude d’un investisse-ment visant à remplacer ces lignes de criblage à sec par un dispositif plus performant. Il s’agit d’étudier les documents préexistants concernant différentes études effectuées auparavant sur des projets similaires, de récolter sur place les dif-férentes informations nécessaires à une bonne compréhension des process mis en œuvre et de modéliser les solutions possibles. Ce travail s’effectue en collaboration avec l’équipe projet afin de trouver un process optimal en dimension-nant au mieux les différents équipements (silos, cribles, …) tout en évaluant la pertinence écono-mique des solutions proposées.

SIBELCO FRANCE

11h-12hEVOLUTION DES METHODES D’EXPLOITATION ET DE TRAITEMENT DANS UNE CARRIERE DE SILICE

Jérémy MILBERT

En 2013, 45% de la production minière mondiale d’uranium était produite par une méthode minière non conventionnelle : la méthode ISR (In Situ Recovery). Elle consiste à mettre en solution la substance recherchée au sein même du gisement, puis à amener jusqu’en surface, par pompage, les solutions résultantes d’où la substance exploitée peut alors être extraite. Ainsi, l’exploitation peut être vue comme un grand réseau hydraulique qui lie le gisement à l’usine de traitement par l’intermédiaire de puits (certains pour injecter la solution dans le gisement, d’autres pour l’en extraire). Le positionnement des puits est déter-minant pour l’exploitation : il doit cibler au mieux la minéralisation, laquelle est inégalement répar-

tie, alors qu’il doit être le plus régulier possible car il conditionne l’organisation du site (réseaux hydraulique, électrique…). Le travail d’option consiste à développer une méthodologie pour positionner les puits et les regrouper en unités de production. Ce travail est actuellement réalisé de façon ”artisanale“ ; les ingénieurs de planifi-cation manquent de critères de décision face à la diversité des formes que peut prendre le gise-ment. L’objectif est de standardiser le design des unités de production, dans une logique d’optimi-sation, et si possible d’accélérer le processus de leur conception.

AREVA

14h-15hOPTIMISER LE DESIGN DES UNITES DE PRODUCTION D’UNE EXPLOITATION D’URANIUM PAR ISR

Edouard MARGARIT

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Margaux KERDRAON

Avec des ressources en place considérables, les bruts extra-lourds et les sables bitumineux constituent un potentiel majeur pour répondre à la demande énergétique croissante. Le portefeuille des ressources de Total le classe parmi les leaders de la valorisation des huiles lourdes. Le groupe est implanté dans deux régions, l’Orénoque au Venezuela (huile extra-lourde) et en Athabasca au Canada (sables bitumineux). Total, dont l’exploitation minière n’est pas son cœur de métier, a signé en 2010 un accord avec Suncor, groupe minier canadien, pour établir un partenariat stratégique autour du projet de sables bitumineux Joslyn, sur lequel Total sera opérateur. Le potentiel de production du projet Joslyn, encore au stade d’études, est actuellement estimé à plus de 100 000 barils/jour. La teneur en bitume du mi-nerai étant de l’ordre de 10% et le ratio de décou-

verture moyen de l’exploitation minière de 1.9, il sera donc nécessaire de stocker chaque jour près d’un million de tonnes de sable et d’eau provenant de la mine et de l’usine de traitement. Le travail réalisé porte sur l’optimisation du stoc-kage (verses spécifiques, auto-remblayage) des stériles miniers et résidus de traitement, alors que la surface disponible sur site est faible. Un outil a tout d’abord été mis en place avec Matlab afin de définir les meilleures géométries et positions des verses à stérile à l’extérieur ou en auto-remblayage dans la fosse. Dans un second temps, les données de production y ont été intégrées et différents scé-narios de stockage ont été identifiés. Une première estimation économique permettra enfin de déter-miner quel sera le scénario à privilégier.

TOTAL

15h-16hOPTIMISATION DU STOCKAGE DES REJETS ISSUS DE L’EXPLOITATION DE SABLES BITUMINEUX AU CANADA – TOTAL

Bastien DEBRAS

Koniambo Nickel SAS, KNS, suite à un investisse-ment de plus de 6 milliards de dollars, exploite à Voh au nord de la Nouvelle-Calédonie un gisement de nickel latéritique, associé à une usine pyromé-tallurgique, et devrait atteindre en 2015 sa produc-tion finale de 60 000 tonnes de métal par an. Cette exploitation nécessite de l’acquisition de données par des sondages à différentes échelles pour les estimations et le pilotage au jour le jour (mailles 80m*80m pour les estimations long-terme, jusque 5m*5m pour la planification à court terme). A cela s’ajoutent des échantillons prélevés sur front qui permettent le contrôle des teneurs, et déterminent actuellement la sélection finale. L’exploitation est aujourd’hui confrontée à une difficulté, liée au fait que les données de production s’écartent des estimations, à long terme comme à moyen terme. La compréhension de ce phénomène a motivé le travail d’option présenté ici.

Ce travail comporte les volets suivants : - intégrer au mieux dans le processus actuel une

nouvelle méthode d’estimation, permettant de s’adapter à des changements de paramètres (teneur de coupure, maille des sondages,...). Cette méthode a été développée par la société Géovariances, leader international dans le domaine de la géostatistique ;

- analyser et essayer d’améliorer la méthode de sélectivité finale, en combinant au mieux les données de sondages et les échantillons pris au front ;

- déterminer l’effet d’un changement de méthode de contrôle des teneurs sur la sélectivité.

ARMINES – Centre de GéosciencesKNS

16h-17hEVALUATION DE PROCEDURES DE CONTROLE QUALITE DE MINERAI DANS L’EXPLOITATION D’UN GISEMENT NICKELIFERE

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La mine à ciel ouvert de Somaïr au Niger est une des principales mines d’AREVA en activité, avec une production annuelle d’environ 3000 tonnes d’uranium ces dernières années sous forme de yellow cake. Le retournement de la conjoncture, avec un contexte économique international défa-vorable auquel s’ajoutent des contraintes règle-mentaires propres au Niger, conduit aujourd’hui AREVA Mines à ré-analyser sa vision moyen et long terme de la mine dans le cadre d’une gestion encore plus stricte visant à réduire les coûts et optimiser l’organisation de la mine (en particu-lier au travers du choix des fosses à exploiter, du dimensionnement des fosses ultimes, et du choix du type de traitement mis en oeuvre). Un changement d’orientation est en cours avec une probable réduction de l’objectif de tonnage d’uranium obtenu en sortie et par conséquent une diminution du tonnage exploité à la mine. Les pre-

mières simulations d’évolution des coûts liée à ce changement et la planification minière effectuée dans ce nouveau contexte ont parfois produit des résultats éloignés des attentes. Ces éléments mettent en évidence la nécessité de pouvoir appuyer les révisions de plan moyen terme de la mine sur un système de gestion des coûts de pro-duction fiable et robuste correspondant bien à la réalité du terrain. L’objectif du travail présenté est d’une part de comprendre et expliquer les varia-tions constatées sur les coûts afin d’identifier les éventuels dysfonctionnements et les marges de progrès de SOMAIR dans ce domaine, et d’autre part d’analyser la structure des coûts utilisés pour la planification minière et d’assurer la fiabilité des données d’entrée de ce processus.

AREVA BUM

17h-18hANALYSE DES COUTS DE LA MINE DE SOMAÏR – AREVA MINES, GROUPE AREVA

Laure VIGNERON

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SYSTÈMES DE PRODUCTION ET LOGISTIQUE

es trente dernières années, la com-pétition sur nos marchés et l’ap-parition de nouveaux concurrents des pays émergents, ont profondé-

ment changé la nature de la performance industrielle et logistique. Ces démarches de gestion sont devenues des facteurs majeurs de la compétitivité par leurs impacts sur les coûts, la qualité, les délais,…Ces démarches ne se traduisent pas seulement par l’utilisation de nouvelles technologies basées sur l’automatique et l’informatique, mais également par de nouvelles approches visant à concevoir, à piloter et à évaluer les unités industrielles et leur chaîne logistique, soumises à des contraintes croissantes et à des objectifs de plus en plus antagonistes. Il s’agit dorénavant de gérer des compromis entre la diversité produit offerte, le niveau de qualité attendu par les marchés, les coûts de revient et des délais courts pour faire face à une concurrence internationale qui s’intensifie chaque année. L’option «Systèmes de Production et Logistique» (SPL) a pour objectif pédagogique d’étu-dier les composantes relatives à la pro-

ductivité industrielle. Il s’agit de maîtriser les concepts et les outils techniques et gestionnaires sur lesquels s’appuient ces nouveaux systèmes et de préparer les futurs ingénieurs à leur utilisation, notam-ment, lors de leur étude de troisième année menée sur un terrain industriel dont vous trouverez les résumés ci-après. Cette étude leur a permis de comprendre comment la mise en œuvre et l’efficacité de tels systèmes reposaient sur des struc-tures industrielles et logistiques adaptées ainsi que sur des modèles cohérents de management des hommes.L’étude des nouveaux outils et des condi-tions de leur mise en œuvre constitue un parti original de l’Option SPL, entièrement tournée vers les problèmes concrets de production et de logistique. Elle offre aux élèves-ingénieurs une capacité de réflexion pluridisciplinaire (technique, gestionnaire, humaine, économique) et internationale sur les réalisations et les transformations industrielles et logis-tiques actuelles.

Eric Ballot et Frédéric Fontane

L

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SYSTÈMES DE PRODUCTION ET LOGISTIQUE

Le lean est une philosophie de production inspi-rée par le constructeur automobile Toyota qui a ensuite inspiré un grand nombre d’entreprises. Technica est spécialisée dans les équipements de manutention pour charger et décharger les pa-lettes, les machines pour emballer les bouteilles d’eau et tous types de convoyeurs industriels.C’est une entreprise en pleine croissance mais avec une demande variable, diversifiée et des clients et des fournisseurs de divers pays. C’est

pour cela qu’elle cherche à assurer une produc-tion au bon moment, avec la bonne qualité et au meilleur prix en éliminant tout type de gaspillage.Mon stage consiste à déterminer les différents gaspillages et à implémenter graduellement les méthodes de la philosophie du Lean : 5 S, SMED, Digramme Causes-Effets…

Technica - Bickfaya, Liban

9h-10hIMPLANTATION DU LEAN MANUFACTURING

MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L218

Carla JERDI

Le projet NextGen de la division Healthcare de General Electric est un des deux grands chan-tiers actuels du site du site de Buc. Il comprend notamment l’implémentation d’une nouvelle ligne de production d’appareils de mammographie.Cette étude a eu pour but la mise en place phy-sique de la nouvelle ligne d’assemblage, répon-dant aux standards de certification Lean Manu-facturing du site.Les principales missions furent :- la définition et la réalisation de kits d’approvi-

sionnement de pièces,

- la définition des besoins d’équipements de stockage et manutention,

- la définition des processus standard de livrai-son de la ligne (taille de lot, fréquence de livraison,…),

- la mise en place d’outils de management visuel relatifs aux points précédents.

General Electric, Buc

10h-11hMISE EN PLACE PHYSIQUE D’UNE NOUVELLE LIGNE D’ASSEMBLAGE DE SYSTÈMES DE MAMMOGRAPHIE

Louis DUCONGE

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Paul GUIGNIER

Le télédiagnostic présente plusieurs enjeux clés pour la maintenance des appareils roulants. C’est un outil majeur de maintenance prédictive car il permet de prévenir les défaillances avant qu’elles ne se produisent. Il donne à la maintenance une lisibilité sur son parc permettant de mieux maitri-ser l’équilibre charge-capacité.Les phases de pré-diagnostic et de logistique amont peuvent être anticipées et le taux d’occu-pation des centres de maintenance est amélioré. Le télédiagnostic est ainsi un levier pour la fiabili-sation du matériel roulant et pour la réduction des coûts de maintenance.L’étude a eu pour but d’établir une cartographie du

télédiagnostic par grande famille d’engins : taux de couverture, processus de gestion des informations, benchmark entre les séries d’engins ; de chiffrer les gains induits par le télédiagnostic ; de proposer des actions d’améliorations des outils existants de télédiagnostic, à la fois sur les outils et sur leur mise en œuvre ; de proposer une extension du télé-diagnostic à d’autres séries d’engins.

SNCF, Paris

14h-15hÉTUDE DE L’UTILISATION DE TÉLÉDIAGNOSTIC À BORD DES TRAINS

GE Power Conversion est un leader mondial dans la conversion d’énergie et offre des solutions per-sonnalisées. Le site de Berlin, dédié principale-ment à la fabrication de convertisseurs de basses et moyennes puissances a été sélectionné pour être le site pilote de l’implémentation du nouveau système SAP qui sera utilisé par tous les sites GE PC à l’international. Le nouvel ERP, qui sera mis en route courant 2014, devait être muni d’un outil standard de planification de la capacité.La mission a consisté à développer cet outil dans SAP pour les lignes de production, les zones d’es-sais et le magasin. L’étude a débuté par la défini-tion et l’implémentation dans SAP des postes de

travail existants sur ces trois zones. L’objectif a ensuite été d’identifier et de créer dans SAP les workflows standards suivis par chacun des quatre grands types de convertisseurs fabriqués sur le site. Enfin, il a fallu travailler avec l’équipe inter-nationale chargée du développement du nouvel ERP, pour que l’outil soit rendu fonctionnel lors de la mise en route du nouveau système SAP et que les équipes soient accompagnées comme il se doit lors de ce changement.

GE Power Conversion, Berlin - Allemagne

11h-12hAUTOMATISATION DE LA PLANIFICATION DE LA CAPACITÉ DANS UNE USINE DE TRANSFORMATEURS

Delphine RIGAL

Geoffrey ZONE

Céline LE CHEVALIER

P&G est un des leaders des produits de soin du corps et de la maison, ses produits phares appar-tiennent notamment aux catégories de Soin du Bébé (couches et lingettes) et de Détergents (les-sive). Dans le cadre d’un projet de renforcement de leur collaboration, Carrefour et P&G ont décidé de mettre en place des leviers pour optimiser leur chaîne d’approvisionnement (depuis l’usine jusqu’au supermarché). L’enjeu est de sortir du simple point de vue de chaque partenaire et d’opti-miser l’ensemble de la supply chain, les bénéfices et les surcoûts seront ensuite partagés.Le travail d’option consista à imaginer le mode

d’approvisionnement le plus performant pos-sible, depuis l’usine jusqu’au supermarché, étant données les quantités consommées au niveau des supermarchés. Il a été fait abstraction des contraintes de court terme afin de placer l’inno-vation, au centre de la démarche. L’impact sur les coûts et les stocks globaux (et non pas seulement du côté P&G) ont également été calculés. Cette étude a donné lieu à une recommandation sur le flux le plus optimal, appuyée d’un chiffrage de l’impact coût et stock.

Procter & Gamble, Paris

15h-16hANALYSE DE LA SUPPLY CHAIN CARREFOUR - P&G, ÉTUDE DE SOLUTIONS INNOVANTES POUR UNE OPTIMISATION GLOBALE ET PROPOSITION D’UN PLAN D’ACTION

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L’entité de production ”Aubes de Turbine“ du groupe Snecma est basée sur le site de Gennevil-liers (92) et assure la conception, l’industrialisation et la production des différents éléments d’aubes de turbine pour des moteurs civils et militaires, neufs ou en fourniture de pièces de rechange. Ces pièces sont soumises à des exigences qualité très sévères.Au sein de l’entité les lignes de production ”Usi-nage“ sont fréquemment confrontées à des événe-ments de non qualité qui nécessitent l’intervention d’une chaîne d’acteurs statuant sur chaque pièce incriminée. La procédure entraine une accumula-tion en fin de ligne de pièces en attente de décision préjudiciable à la performance client.

Dans ce contexte, la mission a eu pour objectif de définir et mettre en place une organisation robuste permettant de piloter les pièces bloquées en fin de ligne, afin de réduire puis maintenir leur nombre. L’étude a débuté par un diagnostic de la situation actuelle (composition du stock, modes d’entrée et de sortie, acteurs impliqués et leurs interactions, pilotage du flux, SI) conduisant à l’élaboration d’une organisation-cible : processus et organisa-tion physique, outils et mode de pilotage. Enfin, la nouvelle organisation a été progressivement déployée sur le terrain.

SAFRAN, Gennevilliers

16h-17hDÉFINITION ET MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME DE PILOTAGE DE LA NON QUALITÉ EN FIN DE LIGNE DANS LE SECTEUR AÉRONAUTIQUE

Quentin MAILLET

Avec 15 millions de visiteurs en 2013, Disneyland Paris est la première destination touristique privée d’Europe. Le complexe comprend deux parcs : le parc Disneyland, ouvert en 1992, et le parc Walt Disney Studios, ouvert en 2002. Pour que la magie continue d’opérer au fil des années, l’entretien des installations est primordial. Ainsi, les services de maintenance sont en charge de plus de cinquante attractions, dont la sécurité et la disponibilité doivent être maximales.Des opérations de maintenance préventives et curatives sont menées de façon régulière dans les parcs et dans les ateliers centraux. Pour assurer la fiabilité des pièces montées sur attraction, le service Contrôle Qualité effectue des vérifications pour attester de leur conformité par rapport aux exigences techniques définies par les ingénieurs

de Disney. Ce service assure également la traça-bilité de ces pièces.Actuellement, il s’agit du goulot d’étranglement de la maintenance car toutes les pièces critiques y transitent. De plus, la base informatique de gestion de la qualité (GQAO) utilisée est obsolète. C’est pourquoi il a été réalisé une analyse des flux phy-siques et informatiques associée au Contrôle Qua-lité pour en tirer des pistes d’améliorations. Suite à cela, un cahier des charges pour une nouvelle base GQAO correspondant au mieux aux besoins du service a été réalisé.

Eurodisney Associés SCA, Marne la Vallée

17h-18hANALYSE DES FLUX PHYSIQUES ET INFORMATIQUES POUR LE CONTRÔLE QUALITÉ DE PIÈCES D’ATTRACTIONS ET RÉDACTION DU CAHIER DES CHARGES DE LA NOUVELLE BASE GQAO

Camille OLLIER

MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L218

Morgane GALACINSKI

Parfums Christian Dior, filiale du groupe LVMH, est mondialement connue pour ses produits cosmé-tiques : parfums, maquillages et soins. Cette étude s’est déroulée au sein de l’atelier conditionnement de l’unité de production des parfums. Dans le cadre du projet d’augmentation de capacité à horizon 2020, l’atelier travaille à flexibiliser ses lignes de

conditionnement. Sur une ligne, plusieurs types de parfums peuvent être conditionnés et une opéra-tion de rinçage est indispensable lors d’un chan-gement de senteur. Chaque opération implique ainsi des pertes de temps et représente un coût en matières (semi ouvré, consommable…).Le but de ce projet est d’optimiser le changement

9h-10hOPTIMISATION DU CHANGEMENT DE SENTEUR

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de senteur au travers d’une démarche SMED et de déterminer ainsi le mode opératoire optimum du rinçage. La méthode a consisté à étudier l’exis-tant selon les lignes, définir les modifications tech-niques et opératoires en lien avec le personnel de ligne et mettre en place ce nouveau mode opéra-toire sur une ligne pilote puis le déployer au reste

de l’atelier. L’objectif final est de standardiser la méthode sur l’ensemble des treize lignes de pro-duction. Avant d’atteindre la cible, des scénarios pragmatiques ont été mis en place.

Parfums Christian Dior,Saint-Jean-De-Braye

Basile LEFEVRE

Donzé-Baume, filiale du groupe international Richemont est un fabriquant de boîtes de montres implanté aux Breuleux, en Suisse. Elle sert les marques du groupe comme IWC, Montblanc ou Jaeger LeCoultre.L’objectif pour la société est double : avoir un taux de service le plus élevé possible tout en optimi-sant l’utilisation des moyens de production. L’étude s’est déroulé au sein d’un îlot flexible, c’est-à-dire répondant à des commandes clients à gros, moyen et petit volume.Dans un premier temps, il s’est agi de mettre

en place un système d’ordonnancement avec taille de lot en prenant en compte les différentes contraintes : différence des gammes, sous-trai-tance nombreuse et synchronisation des divers composants fabriqués pour le montage final.Dans un second temps, il a fallu piloter ce système à l’aide d’analyses charge-capacité sur les goulots préalablement identifiés et d’indicateurs de suivi de la production.

Donze-Baume, Breuleux - Suisse

10h-11hMISE EN PLACE ET PILOTAGE D’UN SYSTÈME D’ORDONANCEMENT AU SEIN D’UN ILÔT FLEXIBLE

Raoul d’AUBIGNY

Ce travail d’option prend place dans le pôle Haute Joaillerie de Cartier, où sont fabriquées des pièces uniques à très forte valeur ajoutée, mais aussi des pièces dites ”répétitives“ de très haute qualité technique et que l’on produit à quelques dizaines d’exemplaires dans une démarche ”industrielle“. Dans ce cadre il s’agit de concevoir des méthodes d’approvisionnement robustes et fiables, permet-tant de gagner en productivité.Après avoir identifié un périmètre susceptible d’être approvisionné sur stock, il a été choisi été

une politique d’approvisionnement, dimensionné les stocks de sécurité et les tailles de lot des com-mandes. Ces méthodes ont été implémentées sous SAP et leur suivi mis en place. En complément les composants sans valeur ajoutée ont été identifiés et réduits sans des différents flux d’approvision-nement dans le but de définir des délais standards objectifs.

Cartier, Paris

11h-12hINDUSTRIALISATION DU PROCESSUS D’APPROVISIONNEMENT POUR LES PIÈCES DE HAUTE JOAILLERIE

Mathilde FICHEN

A l’occasion du changement de direction survenu l’année dernière au sein d’Eurocopter (renommé Airbus Helicopters pour l’occasion), cinq grands plans de transformation ont été lancés, afin de moderniser le fonctionnement de l’entreprise. Ce travail d’option se déroule dans le cadre d’un de ces plans, consacré à l’amélioration de la chaîne logistique d’Airbus Helicopters. Plus précisément, il s’agit d’améliorer la gestion des stocks sur l’en-semble des usines d’Airbus Helicopters, ceux-ci représentant une immobilisation conséquente de trésorerie.Pour ce faire, il convient d’identifier et de carac-tériser les flux physiques et les différents stocks

à travers les sites de production et d’assemblage afin de les rationaliser. Une segmentation fine des différents types de pièces et flux a été réalisée, selon des critères quantifiables, à laquelle a été associée une grille de solutions à mettre en place pour optimiser la gestion du stock pour chaque segment.Une des complexités de l’entreprise étant la dua-lité des flux série/rechange, une attention particu-lière fut portée à la possibilité ou non de mutualiser certains stocks.

Airbus Helicopters, Marignane

12h-13hANALYSE DES FLUX ET DES STOCKS, ET CRÉATION D’UNE SÉGMENTATION PERMETTANT UNE AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DE LA POLITIQUE DE STOCKAGE

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La société Savoye propose aux centres de distri-bution des solutions pour automatiser certaines opérations logistiques, telles la préparation de commande ou le convoyage des cartons. Le service ingénierie analyse les données fournies par les centres de distribution – base article et carnet de commandes - pour représenter et quan-tifier les flux caractéristiques de l’entrepôt, de la réception des produits provenant des fournisseurs jusqu’à l’expédition aux clients. Du résultat de cette analyse découlent les solutions logistiques qui seront proposées pour répondre aux besoins de l’entrepôt.

Le dimensionnement des espaces de préparation de commande s’appuie pour l’instant sur la valeur moyenne des consommations de produits, sans tenir compte de leur variabilité, ni d’une éventuelle saisonnalité. Après avoir réalisé une analyse de données en binôme, ma mission a consisté à défi-nir une méthodologie, tenant compte de la variabi-lité des consommations pour le dimensionnement des espaces de préparation de commande.

Savoye S.A., Dijon

14h-15hMISE AU POINT D’UNE MÉTHODOLOGIE VISANT À DIMENSIONNER LES SOLUTIONS DE PRÉPARATION DE COMMANDE EN ENTREPÔT

Céline BERTIN

L’automatisation des entrepôts logistiques permet de répondre à de nombreux enjeux : explosion du nombre de références distribuées, recherche de productivité dans la préparation de commande, émergence de nouveaux canaux de distribution, volonté de réduire la pénibilité des tâches, hausse du coût de la main d’œuvre …L’entreprise SAVOYE développe et installe des solutions automatisées pour les entrepôts logis-tiques. Ces solutions intègrent des équipements et automates conçus et assemblés en partie en interne, ainsi que plusieurs niveaux de systèmes d’information.L’an passé, l’entreprise a décidé d’ajouter à son offre de services une prestation d’expertise logis-

tique qui vise à améliorer la performance des ins-tallations logistiques de ses clients.L’étude avait pour but de construire dans un pre-mier temps, un référentiel d’audit, support de cette nouvelle prestation, permettant de diagnostiquer les améliorations envisageables sur les installa-tions clients, puis de l’appliquer sur le terrain, au sein notamment de l’entrepôt logistique d’INTER-FORUM, filiale logistique du groupe d’édition EDI-TIS, afin de dégager des points d’amélioration dans la logistique du site et définir d’éventuels plans d’action.

Savoye S.A., Dijon

15h-16hDÉVELOPPEMENT ET UTILISATION D’UN OUTIL D’AUDIT POUR L’AMÉLIORATION CONTINUE DES INSTALLATIONS DANS LES ENTREPÔTS LOGISTIQUES

Antoine PARIS

Dans un contexte économique de plus en plus concurrentiel, MONOPRIX intègre une stratégie de proximité et de fidélisation des clients, avec plus de 450 magasins essentiellement implantés en centre-ville. Ainsi la mission de la SAMADA, filiale logistique de MONOPRIX, est-elle plus que jamais déterminante : assurer la distribution des produits dans les différents magasins avec une qualité de service sans faille.Après l’ouverture de la nouvelle plate-forme de frais GARONOR en Novembre 2013 à Aulnay- sous-Bois, qui remplace les entrepôts de GENNEVIL-LIERS, le sujet consiste à étudier le rééquilibrage des flux entre le nord et le sud de l’Ile-de-France,

afin d’identifier la meilleure zone géographique de chalandise à couvrir par GARONOR.Dans le cadre de l’appel d’offre transport du se-cond semestre 2014, l’objectif fut d’identifier les scénarii de livraisons optimaux à proposer pour acheter des prestations au meilleur prix, dans une hypothèse de tours de livraison à prix dégressifs par journée. Dans la perspective d’un site unique frais et sec à GARONOR, la pertinence de flux jumelés frais et sec dans un même camion est évaluée ainsi que la préparation multi-clients au sein des entrepôts.

SAMADA, Paris

16h-17hRECHERCHE DE L’OPTIMUM TRANSPORT DES FLUX DE MARCHANDISES DANS LE CADRE D’UNE RÉORGANISATION DES IMPLANTATIONS DE LA SAMADA

Driss CHAKOUR

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Ivain MAUCORPS

Premier opérateur de courrier en Europe et deu-xième opérateur de colis-express, La Poste assure leur distribution sur tout le territoire français en gérant plus de 60 000 tournées quotidiennes. Ceci génère un défi d’ampleur en termes de logistique urbaine et pousse l’entreprise à rechercher l’opti-misation de ses processus de distribution ainsi que de nouvelles solutions de transport en ville.La Poste a ainsi décidé l’élaboration d’un outil d’aide à la décision devant fournir des solutions logistiques pour la distribution de colis. En sus des données économiques présentes dans les outils actuels de ce genre, ce projet innovant fera inter-

venir des données spatiales et territoriales.Cette étude complète un travail de thèse en cours de réalisation sur ce thème. En utilisant des outils cartographiques, statistiques et d’analyse de don-nées à grande échelle, la première modélisation effectuée a été mise à jour. Elle a corrigée les failles observées, adjoint de nouveaux paramètres et indicateurs à l’outil en vue de pré-industrialiser la méthode.

LA POSTE, Champ-sur-Marne

17h-18hAMÉLIORATION ET PRÉ-INDUSTRIALISATION D’UN OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION EN LOGISTIQUE URBAINE

60 boulevard saint-michel75272 paris cedex 06tel : 01 40 51 90 00Fax : 01 40 51 90 98

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