Journal (humoristique) à l’attention des Centralien(ne)s de Lyon

n°8 SCIENCE

Le nucléaire, vu par Jeff !

DOSSIER

Sacrifice, don de soi, don du sang…

LE TEDDY

Interrogation, débats, polé-mique !

(On vous laisse essayer de comprendre…)

P.6 P.7-15 P.16

2

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

H onorables lecteurs du jour, bonjour. Vénérables lecteurs du soir, bonsoir. Au-jourd’hui c’est à ma binoclarde personne qu’incombe la lourde — mais non pas moins noble — tâche de rédacteur en chef. Et ce, malgré le rattrapage de

FLE auquel je suis convié ce samedi. Puisse ma dévotion et, plus généralement, celle des valeureux rédacteurs du PH vous enchanter une fois de plus cette se-maine !

E n même temps, ça tombe bien que je sois dans la m***e. Car le thème de cette semaine c’est sacrifice et don de soi. Pas très réjouissant, en apparence, mais tellement beau. Et n’ayez crainte, vu qu’on est au PH on vous a rendu ça

un peu plus divertissant ! On aime se sacrifier pour vous…

R appelons tout de même qu’il y a le don du sang ce mardi à Centrale et demain à l’EM. Le don de soi au sens le plus propre possible ! Bah oui, c’est délicieux important, le sang. Et puis ce n’est pas comme si vous en aviez vraiment be-

soin… Bon. Trêve de digressions. Il est grand temps pour moi de vous dévoiler le contenu du PH de cette semaine.

O n ne va pas se mentir, le sommaire s’en charge très bien (le sommaire… mon éternel rival…) mais moi j’ai plus de place ! Enfin là, il ne m’en reste plus beaucoup… Heureusement qu’il y a 5 lettres au mot héros ! Au programme,

donc, du don du soi sous toutes ses formes : sanguine, bien sûr, mais aussi poé-tique, sportive (mention spéciale aux Challengers qui ont vraiment tout donné ce week-end, bravo !) scientifique, égoïste, « Internet » et même impossible (pauvre Vrèh…) Ceci mis à part, nous restons fidèles à notre engagement en vous proposant une nouvelle PHigure imposée. Et enfin, il y aura surtout des Teddys !

S ur ce, j’espère que le sacrifice des rares minutes de votre temps si précieux que vous passerez à lire ce numéro ne sera pas vain et qu’il vous remplira de bonheur, même si vous avez été vidés de votre sang. Je vous souhaite donc

une bonne lecture !

Au sommaire de ce numéro :

Page Useless 3 Le PHouet 18

Hommage à la Commuz’ 4 Maux des Cleubes 20

Théorie des Teddys 6 Timeline 21

Dossier 7-15 Page BDS 22

Sortir du nucléaire 16 Page Ciné 24

Édito

3

Anniversaires:

Mardi :

Estelle Morelle [Estelle Morelle] (13)

Benoit Vlieghe [Mita] (2015)

Wijdane Bougataya (13)

Frederic-Paul Houlle (2015)

Cindy-Alexandra Montenegro-Benavides (2015)

Mathieu Geiler (13)

Antoine Guegan [Stache] (2014)

Mercredi :

Thiago Faria-Pereira (14)

Kevin Hua (13)

Gwendoline De-Oliveira [Tatoo] (13)

Celine Tchao (13)

Jeudi :

Camille Van-Assel [Madell] (14)

Anthony Lambert (14)

Simon Clavelin [Rhéro] (2015)

Josselin Le-Guennec [Fouiny] (2015)

Quentin Chef (2013)

Vendredi :

Jose-Maria Cabrera-Millan (14)

Laura Gregori [Dexy] (14)

Antoine Rosse (2015)

Hugo Guggenheim [Despe] (2014)

Clement Faure (2013)

Thomas Fulconis (2014)

Elise Guelfucci (2012)

Victor Lemasson [Muzi] (2014)

Samedi :

Godefroy Darodes-De-Peyriague

[Croix-Rousse] (14)

Jens Langguth (13)

Gauthier Deban [Pipich] (2015)

Paul Lhoste [Polon] (13)

Fenfei Guo (2013)

Arthur Caillau [Chouffe] (2013)

Dimanche :

Fernando Escobar-Ruiz (14)

Thibaut Glad (13)

Alexis Collette [Grooz] (14)

Maxence Biteau (2014)

Remy Feree [Dante] (2014)

Clement Routet (2013)

Lundi :

Nathalie Rafaralahy [Toumépassa] (14)

USELESS

Useless sacrificielle

Le roi achéen Agamemnon a sacrifié sa fille Iphigénie pour faire venir le vent.

Aujourd’hui, en pays hellène, la météorologie relève de la compétence du Ser-

vice Météorologique National de Grèce (en VO )

qui utilise des méthodes de prédiction moins coûteuses en vies humaines.

Les civilisations précolombiennes de Mésoamérique pratiquaient régulièrement

le sacrifice humain pour apaiser les dieux. Le sacrifice d’enfants relativement

courant à l’époque de l’empire inca, est une forme d’avortement considérée

comme trop tardive par les normes éthiques en vigueur dans de nombreuses

sociétés actuelles.

Lorsque l’on parle de sacrifice, la useless est un peu glauque.

Stasch ne connaissait pas le Nyan cat jusqu’à la rédac d’hier soir, mais désor-mais il a compris le logo que Nyyan avait choisi pour ses articles.

Deux rédacteurs PH ont pensé aux anodes sacrificielles pour le thème d’aujour-d’hui.

Le terme chair à canon désignant les soldats sacrifiés par leurs supérieurs pour des raisons tactiques, se dit en anglais cannon fodder, littéralement fourrage à canon, ce qui implique que le canon de Grande Bretagne a un régime herbi-vore.

4

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

Ô Commuz’, après ce court poème

(le ciel, c’est beau, mais c’est un peu

long, non ?) je ne saurais par où com-

mencer pour te complimenter, toi qui

nous as été offerte par plus de 60 bras-

seurs hors du commun. Des centralien

(ne)s, des emien(ne)s, des musiciens,

des scénaristes, des décorateurs, un

bureau, des WERs, pour, au final, une

représentation à nous couper le souffle,

à nous faire éclater de rire, à nous faire

rire aux larmes, et à nous faire verser

des larmes de joies.

Ô Commuz’, je ne saurais te dire, à

quel point cette soirée était incroyable,

à quel point tes acteurs étaient beaux, à

quel point tes musiques étaient envoû-

tantes, à quel point tes décors étaient

sublimes, à quel point tes plantes

étaient fabuleuses.

Ô Commuz’, je suis tombé amou-

reux de toi au détour d’un monastère,

où Miss Toc et Moinette m’ont charmé

de leurs voix, où l’Abbesse chantait

haut, où Apollin et Gros Jean couraient

gracieusement après Moinette qui dan-

sait autour de Luther le (presque)

brave, peu aidé par l’hors norme, et

hilarant, Anachronix avant de rencon-

trer, sorti de ce lieu, la belle Béatrix,

pour finir devant l’acteur de sa forma-

tion Saint Pierre.

Ô Commuz’, comment t’expliquer le

fou rire que j’ai eu en voyant tes in-

croyables plantes ? Comment t’expli-

quer que le mouvement anodin de leurs

feuilles et leur sourire niais et déplacé

ont déclenché une contraction abdomi-

nale que je n’ai pu contenir ? Je ne sau-

rais le dire.

Ô Commuz’, tes instrumentistes et

vocalistes étaient parfaits, du violon à la

batterie, du saxophone à la guitare. Tes

inventions musicales et tes reprises

étaient hors du commun. Du thème de

James Bond, au chant, du début à la fin,

de « Reprenez avec moi tous en cœur

… », ton son m’a transporté, tes brui-

tages autant que tes dialogues, tes cris

et tes pleurs. En deux mots comme en

100 : tes arrangeurs, tes VPs Sons <3

Ô toi Commuz’, Ô toi ma muse, toi qui m’as fait rêver, le temps d’une soirée. Pendant 3h d’extase, je me sentais en phase, avec toi ma

tendre, tu me l’as fait comprendre : Qu’importe le soir, tu étais

radieuse, dans la lumière et le noir, tu étais heureuse.

HOMMAGE

5

Ô Commuz’, tes jeux de mots, tes

calembours m’ont émerveillé, autant

que tes moments plus tristes. Ton his-

toire toute entière mériterait une repré-

sentation (si ce n’est 100) aux Céles-

tins. En deux mots comme en cent : tes

scénaristes <3

Ô Commuz’, je ne sais quoi te dire

tant chacun de tes membres m’a permis

de voir l’un des meilleurs et plus drôle

des spectacles qui m’ait été donné de

voir. Je ne saurais remercier tes

membres un à un, tant une double page

ne serait pas assez longue et tant un PH

ne suffirait pas à exprimer tout l’amour

que je te porte.

Ô Commuz’, ta machine à écrire, ton

balai-pupitre, ton arbre porte-épée plein

de chamallow, le code de Saint-Pierre,

ta plante volante, ta béquille, ta

brouette, ta banquette du foyer, ton

(mon) fauteuil roulant, ton aspirateur,

ton tour du lapin, ta table à découper,

ton rap d’Akon.

Ô Commuz’, tes danseurs et dan-

seuses, qui nous ont offert une choré-

graphie génialissime, tes costumières

dont les productions manquent d’adjec-

tifs pour les décrire, des squelettes jus-

qu’aux moines en passant par des musi-

ciens angéliques, dont j’exige que le

selfie pris par Anachronix soit publié sur

Facebook.

Ô Commuz’, ton bureau, qui a su

organiser et gérer cette équipe, ô Com-

muz’, ce bureau qui t’a emmenée si loin

avec sa géniale équipe. Ta trez’, ta SG,

ta vice prez, ton prez’ (Pucci <3)

Ô Commuz’, tu es tellement nom-

breuse que j’oublie sûrement quelques

uns de tes membres, et tel est un

manque que je ne saurais combler. Pour

autant, je vous admire tous également,

pour le travail que vous avez produit et

la dévotion que vous avez eu pour ce

projet.

Ô Commuz’, j’oublie sûrement une

grande partie de ton spectacle, et de

nombreux beaux moments, mais Com-

muz’, je t’aurai dans la tête pour le

reste de mes jours.

Ô Commuz’, tu n’auras jamais assez

de compliments pour le travail que tu as

fourni et je manque d’adjectifs pour dé-

crire à quel point j’ai été heureux

d’assister à une de tes représentations.

Même si ce n’est qu’un simple article,

par un simple rédacteur, dans un simple

(exceptionnel) journal, j’espère que cet

humble hommage te fera chaud au

cœur, car c’est la seule façon pour moi

de te montrer à quel point tu m’as fait

vibrer pendant cette soirée.

Ô Commuz, ô Commuz, je t’aime.

HOMMAGE

6

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

Le symbole de cette intégration : un superbe teddy gris et bordeaux proposé pour la première fois à chaque Prez’ de l’AEECL, qui fait pâlir d’envie les Prez’ arrivés trop tard (déso Nyyan), les SG, les Trez’, et encore les SG.

Evidemment chaque Prez’ a été emballé de recevoir ce Teddy, et ce qui est cer-tain c’est que quand on le porte on se sent prêt à brasser trois fois plus pour s’en montrer digne! J’en profite pour informer ceux qui ne sont pas encore au courant que ce changement s’accom-pagne d’un nouveau format de réunions du BDE où toutes les trois semaines, les Prez’ des assos ayant des projets en cours et cherchant de l’aide pourront contacter le BDE et les autres présidents afin d’avancer plus facilement. Tout part donc d’une superbe idée!

Cependant...

Aveuglé par la jalousie, un SG mal in-tentionné dont je tairai le nom pour sa sécurité a d’ailleurs élaboré une théorie expliquant, selon lui, le vrai rôle de ces Teddys.

Il est vrai que certains comportements déviants ont pu alimenter les idées de ce rebelle. Dans la nuit de samedi à di-manche soir par exemple, deux sym-boles de l’élite associative ont été ba-foués à l’instant où un grand blond 1A équipé d’un Teddy et d’un badge Full Power s’est lamentablement endormi

aux envi-rons de une heure du matin en plein milieu d’une période d’intense brassage.

Mais retournons à la théorie des Teddy. Quand le Centralien lambda aperçoit un homme (ou une demoiselle) en Teddy, il se dit : « Voilà quelqu’un d’impor-tant! ». Parce que ce dernier a un Teddy et non parce qu’il est connu pour être un brasseur acharné. Alors que le bon brasseur, eh bien c’est un bon brasseur. Et il n’a donc pas besoin de Teddy pour valoriser son travail auprès des Deubazes, parce que c’est un bon bras-seur!

Vous l’aurez compris ce changement soulève pas mal de questions : à savoir le Prez’ d’une association, qui n’est pas toujours le plus investi de son équipe, mérite-t-il plus ce signe distinctif qu’un SG extrêmement motivé? Est-il judi-cieux de mettre ainsi le Président sur un piédestal? Et enfin réapparaît la ques-tion récurrente de la distinction Gros Club/Asso qui donne un statut privilégié au Prez PH par exemple (oui oui c’est moi) devant un Prez CTN.

Tout projet ayant son revers de mé-daille, reste à vérifier cette année si ce changement dans le rôle du BDE et des Prez’ réussira à faire naître de jolis pro-jets, dont un PH tout beau tout neuf à la rentrée de Septembre :)

Mise en place du contexte : Cette année, Kichot, chef du petit peuple centralien, a décidé dans sa grande sagesse de favoriser l’intégration des Prez’ de l’AEECL pour mutualiser (retenez ce mot il est très important) les expériences, les idées, et ainsi faire avancer les projets pour lancer des événe-

ments toujours plus ambitieux!

Théorie des Teddys

Textile

7

Je ne te ferai pas mariner plus long-temps, voici la citation ultime, celle qui aurait pu sauver tes écrits de français : «Le kayak, c’est comme le camping, avec juste des kayaks et des pagaies en plus. Et parfois des tentes en moins ».

Tout ça pour dire que j’avais envie de parler de camping. Parce que le cam-ping, c’est un grand sacrifice. Quel sa-crifice me diriez vous ? En effet, pour certains, le camping c’est partir en fa-mille dans un endroit avec des sani-taires lavés 42 fois par jours, soit une fois toutes les 34.29 minutes. Mais de toute façon, ça n’a aucune importance car ces campings n’abritent pas des tentes mais des mobile homes avec douches intégrées… Pour eux, le seul sacrifice du camping, c’est de n’avoir que deux prises électriques pour rechar-ger le rasoir, le canard vibrant, le télé-phone, l’ordinateur, l’appareil à crêpes et la tireuse à bière...

Mais le camping ce n’est pas ça. Le camping c’est sacrifier son confort. C’est même un sacrifice ultime, car il n’y a aucune cause que ce sacrifice défend, rien a gagner… C’est de l’abnégation pure et dure !

Par exemple, en camping, on est heu-reux lorsqu’on mange des raviolis en boîte, ceux où il y a plus de sauce rouge que de raviolis justement. Bref, tout ça pour dire qu’en camping, on mange avec le sourire des trucs qu’on n’oserait même pas manger en BE.

Et je ne parle même pas des douches…

En fait si, j’ai envie d’en parler. Mettons nous d’accord sur le sens du mot douche. Pour moi, une douche consiste à se faire asperger d’eau sans vête-ments, éventuellement avec du savon. Par exemple, dans le cas du camping, se mettre tout nu alors qu’il pleut, c’est prendre une douche.

Si tu trouves tout ça trop extrême, le PH te propose plein de solutions d’ave-nir pour poser ta tente, ne sacrifier qu’une partie de ton confort et rester dans l’esprit camping. A l’extérieur d’un camping pour profiter des installations sans payer. Dans ta chambre, mais c’est un sacré défi, surtout à Comparat. Dans les piscines municipales, pour avoir un libre accès aux douches. Dans la ban-quise, pour ne pas avoir à craindre les moustiques… Le camping, c’est avant tout de l’imagination et de l’absence d’hygiène.

Je vais commencer cet article par la citation d’UN phi-losophe célèbre. En plus d’être célèbre et contempo-rain, CET illustre dieu parmi les hommes n’est pas en-core mort. IL est même accessible au grand public, bien que celui-ci ne le comprenne pas toujours. Je

parle bien sûr de MOI !

Le camping

La pluie permet aussi de boire

Sacrifice

8

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

Je sais pas vous mais depuis que je suis petite ma mère me répète : « Quand t’auras 18 ans, t’as intérêt à donner ton sang ! ». Et à 18 ans je me suis dit : « Tiens, ça y est je vais enfin pouvoir donner mon sang et aider des gens. ». Et bah je me suis fourré le doigt dans l’œil jusqu’à … beaucoup trop loin. Et oui, toute jeune et innocente que j’étais, une 0A quoi, j’ignorais qu’il existait des critères autres que la majo-rité légale pour donner son sang. En effet, parmi ces critères, il y a un critère qui m’est fatal, c’est celui du poids.

Depuis cette découverte funeste, je cherche désespérément un moyen de passer outre ce critère. J’ai par exemple plusieurs fois essayé d’aller donner mon sang malgré cela, mais j’ai à chaque fois lamentablement échoué, à peine arri-vée, les infirmières m’ordonnaient de monter sur la balance et me lançaient un : « Vous ne remplissez pas les cri-tères, vous ne pouvez pas donner votre sang ». J’ai aussi essayé tout simple-ment de prendre du poids, mais malgré tous les saucissons et autres bonbons engloutis en rédaction PH, j’ai, encore une fois, lamentablement échoué.

Cette incapacité à donner mon sang m’a toujours rendue tout à fait triste, aussi je vous le demande : pourquoi n’aurais-je pas le droit de donner mon sang sous prétexte que je ne suis pas assez lourde ? Parce que dès qu’il fait chaud et que je n’ai pas mangé j’ai une

légère tendance à m’évanouir ? Parce que quand on me prélève un peu de sang, il vaut mieux me donner à man-ger de suite après ? Ce ne sont pas des raisons valables monsieur (ou ma-dame) !

Je milite pour que l’on puisse donner son sang ET tomber dans les pommes ensuite ! Quitte à faire un don, autant tout donner ! Et puis, il n’y a pas de mal à s’évanouir, surtout s’il y a des infir-mières à côté. En plus, je suis sûre qu’il est arrivé plus d’une fois qu’une per-sonne vérifiant tous les critères s’éva-nouisse après avoir donné son sang, pourquoi ne pourrais-je pas faire de même ?

Bref, je n’aime pas ces règles qui m’empêchent de donner mon sang, pour une fois que je pourrais faire un truc utile et sans trop faire d’effort … En plus y a de la bouffe gratuite à la fin, ça donne envie de se sacrifier !

Mais ne pensez pas que je n’aime pas Soli, ce ne sont pas eux qui fixent ces règles, en Vrèh tout le monde aime Soli, et moi encore plus <3

Merci Soli d’organiser tous ces évé-nements, bisous, love, keur, keur.

Mardi de 8h à 18h vous avez intérêt à aller donner votre sang !!! Mais malheureusement, certains

d’entre nous ne pourrons pas donner notre sang … Oui, je sais,

c’est triste.

Don du sang, ou pas

Sacrifice

9

S’il est vrai qu’être une petite patate

n’est pas tous les jours facile, être un

poil n’est guère plus aisé.

En effet, les sacrifices pileux remontent

au troisième millénaire avant Jésus

Christ. L’aristocratie égyptienne

s’épilait alors INTEGRALEMENT

(oui même les hommes). Le poil,

considéré comme impur, se

voyait banni de la haute société.

La civilisation gréco-romaine a

démocratisé la stigmatisation du

poil : les barbiers de la Grèce

antique, organisés sous la forme

d’une véritable corporation, pra-

tiquaient l’épilation aussi bien

pour les classes sociales aisées

que pour les esclaves, dans

leurs échoppes comme à domi-

cile.

La chute de l’empire romain et le début

du Moyen Age marque la fin de la mode

de l’épilation et du calvaire du poil pour

au moins 5 siècles. Ce sont les croisés

qui rapporteront de la Terre Sainte les

usages des femmes épilées rencontrées

là-bas.

A partir de la Renaissance une nouvelle

mode naît en Occident : celle de s’épiler

le front. Il faudra attendre le vingtième

siècle pour voir renaître une culture de

masse de l’épilation (ou du rasage, au

final dans un cas comme dans l’autre le

poil en perd la tête). Quelques mouve-

ments de protestation pro-pilosité tels

que les hippies ou plus récemment les

hipsters, ont cependant essayé de faire

valoir leur droit d’arborer

une pilosité conséquente.

Face à cette inconstance

historique, où domine néan-

moins le mépris pileux, on

peut donc se demander quel

est le rôle du poil. Tous les

mammifères possèdent des

poils, dont un des rôles prin-

cipaux est de réguler la tem-

pérature du corps.

Cependant la pilosité chez

l’être humain, nonobstant

certaines zones, s’est large-

ment clairsemée. L’utilité

des zones restantes est assez contro-

versée : pourquoi des poils sous les ais-

selles alors que le frottement y est im-

portant et où aucune protection solaire

n’est nécessaire ? Il semblerait que les

poils apparaissant à la puberté servent

à diffuser des phéromones pour attirer

d’éventuels partenaires.

Enfin la pilosité reste un moyen

d’expression artistique, n’en déplaise

aux égyptiens !

Les oiseaux chantent, le soleil brille, bref le

printemps arrive et avec lui vient le sombre des-

tin de la pilosité centralienne, à mort poil ba-

foué, que la gambette glabre reprenne ses

droits !

Les poils, ces grands martyrs

Le chef de file du parti de libération du poil contrit.

Sacrifice

Etymologiquement sacrifier signifie « faire sacrer », autant dire que cela ne m’aide pas à trouver une idée de sujet. Cependant, mon attention est captée par d’étranges annonces dans ma recherche Google. « Vous cherchez Sacrifice? Sacrifice sur ****.net » ou encore « Sacrifice en promo : Sacrifice à prix imbattable. Ne manquez pas cette occasion! ». [...] J’adorerais aller plus loin, mais comme on censure pour moins que la pensée malsaine qui m’a traversé l’esprit, je m’en abstiendrai. Je continue donc ma recherche.

Comment égorge-t-on un mouton ?

Et oui, sacrifier c’est bien, mais puis-qu’il s’agit d’une offrande, autant bien le faire. Tout d’abord, choisir le mou-ton. Puis attendre le bon moment. L’égorger « bien ». Et partagez-là.

Submission

Au même titre que l’on trouve toute information utile sur epsapedia ou en-core dronepedia, pokepedia est une encyclopédie à elle seule. On y ap-prend que Sacrifice est une attaque de type Combat infligeant un quart des dégâts au lanceur. Elle est d’ailleurs peu pratique car bénéficiant d’une pré-cision de seulement 80%. Elle est dis-ponible par la CT17 dans la version originale.

Le Sacrif Ice

Désigne le morceau de glace que vous avez fait tomber par terre.

Duel

"Yea! Sacrifice me to the de-vil!!" (Rabbitie)

Pour finir sur une note plus gaie, quel dieu est le champion en termes de sa-crifices humains ? Sans doute Baal Hammon ou Baal Moloch. Assiégé par les Grecs, on raconte que les Carthagi-nois ont sacrifié leurs premiers enfants dans une immense statue portée au rouge pendant que la foule ivre de joie et de folie meurtrière se poignardait et se précipitait vers le bûcher... Tout ça pour un orage. Sérieusement, se mettre dans la chaleur d’un feu quand on est assoiffé, « not a great idea »...

Moment culture pour se la péter en soirée:

On retrouve des traces de ce Baal dans la Bible, comme la représentation des faux dieux. Satan est aussi sa version christianisée.

Je me remets à écrire des articles dans le thème. Quoi de mieux

pour commencer qu’un petit tour sur internet ?

La marche du

sacrifice

Sacrifice

Le citoyen anodin se perd dans la nuit sans étoile, L'ombre obscure et noire que nous porte le soir Etouffe un dernier espoir, Au détour d'une allée le bourreau se dévoile.

L'amour et la mort attendaient leur vengeance L'être sans défense détruisit cette engeance. Tu devras désormais subir ta passion, Dans ce monde où la vérité est corruption Tu es voué à disparaître sans seigneur, N'abandonne pas ce combat ou perds ton honneur.

Toujours tu subiras Les cris et les sanglots Et même les critiques. La voie que tu choisis Très peu la subissent, C'est le chemin du brave.

L'Oppression du héros

Sacrifice

12

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

Il faut donc faire passer la pilule avec subtilité, histoire que votre victime bé-névole en puissance vous laisse agir sans se préoccuper de rien. Voici donc en exclusivité quelques conseils qui vous permettront de profiter allègre-ment de quiconque aurait l’étrange idée de ne pas lire le PH.

Profiter de son statut

Parce que, soyons honnêtes, le cha-risme, ça n’est pas donné à tout le monde et l’inspiration, ça va, ça vient, le plus simple reste encore d’être écouté et obéi juste parce qu’on « pèse dans le game ». Vous avez alors l’embarras du choix : pape, premier ministre du royaume uni, prez BDE, rédacteur PH…

La nullité de votre discours n’importera plus alors, tant les foules seront galva-

nisées par la vue de votre seul visage, par le son enchanteur de votre voix, hommes et femmes tomberont en émoi à votre passage. Et vous pourrez leur faire faire n’importe quoi, éblouis par la splendeur de votre titre (qui, disons-le, excède grandement celle de votre être), ils n’oseront jamais refuser.

Proposer une hypothétique ré-

compense que peut-être éventuel-

lement un jour ils auront. Mais

c’est pas sûr

En cela, prenons exemple sur les il-lustres organisateurs du Challenge et des Intercentrales, qui ont quand même réussi à exploiter plein de 0A avides de reprendre leur place. C’est ainsi qu’ils ont pu pourvoir des perms particulière-ment ingrates, sans trop se mouiller sur ce qu’ils auront réellement à la fin.

Notons que dans leur cas, ils n’ont pas forcément tout compris au principe ma-nagérial qui consiste à regarder ses es-claves en se gaussant grassement au bord de la piscine, puisqu’ils ont eux-mêmes récupéré les perms non pour-vues, celles que même les membres les plus assidus du club influençable refu-sent. Ils ont donc fini par se sacrifier

Soyons honnêtes : les sacrifices, c’est bien, mais surtout quand ce sont les autres qui les font. Seule-ment voilà, ce n’est pas toujours facile de les con-vaincre de se laisser exploiter pendant que vous ne

foutez rien à côté.

Sacrifiez-vous !

Sacrifice

13

bien plus que les autres et leur dévotion à toute épreuve font d’eux de très mau-vais exemples pour la feignasse autori-taire que vous souhaitez devenir.

Misez sur le sens du devoir de

votre interlocuteur

Mettons par exemple que vous perdiez votre code-bar. Et que vous ne vous décidiez à remédier à ce problème que quelques jours avant le challenge, au moment où sa fait ch**r tout le monde, donc. Et ben le trez code-bar sera obligé de passer trois fois plus de temps sur votre cas que si vous vous en étiez oc-cupé ne serait-ce que la semaine d’avant. Et telle une anode sacrificielle, il se consumera pour vous sans en avoir le choix.

User de la force

Parce qu’après tout, il n’y a que ça de vrai, qu’on vit dans un monde de brutes et que dans la jungle terrible jungle, le lion est mort ce soir. La force surhu-maine que vous avez développée en vous entrainant à l’épreuve de ceci-golf du challenge va enfin trouver son utilité.

À n’utiliser que sur des proies plus faibles que vous, une grosse voix et une pilosité surabondante vous offrent un bonus de +5 chez les amateurs de bears. Si vous avez de la chance, votre forme herculéenne lui sautera aux yeux au premier regard et vous n’aurez même pas à en faire usage. Dans le cas ou votre puissance n’éclaterait pas si facilement au grand jour, il vous faudra en faire étalage, avec les efforts que cela implique.

Toutefois, vous ne tarderez pas à vous délecter des bienfaits apportés par une armée de larbins bien dociles à votre

service, prêts à tous les sacrifices pour vous. Vous n’aurez alors plus qu’à vous détendre, les souvenirs de la peine ini-tiale seront bientôt oubliés.

Écrire des discours inspirants

Vous êtes plutôt du genre intellectuel (ça m’étonnerait fort : on ne vous a ja-mais vu en rédac, mais bon, sait-on ja-mais)? Pas de souci : pour emberlifico-ter votre interlocuteur, la plume sera votre meilleure arme! Tout est bon pour l’anesthésier alors que vous lui sucez la moelle tel un moustique perfide et co-riace : les comparaisons obscures à des insectes nuisibles, les mots trop longs et inusités pour avoir le moindre sens, les connecteurs logiques utilisés à tort et à travers... Bref, tout ce qui peut rappeler à votre interlocuteur que vous lui êtes supérieur et que, par conséquent, son sacrifice en votre faveur est intrinsèque-ment bon et ne fait que rétablir le cours naturel des choses.

N’hésitez surtout pas à employer des formules toutes faites et grandilo-quentes pour le responsabiliser : rappe-lez-lui qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ou que seul le don de soi fera de lui un élève acteur de sa formation, que trésorerie et compte de résultat ne sont pas synonymes… De toute façon, à ce stade là, s’il vous croit, c’est qu’il est quand même un peu c*n!

Sur ce, je vous laisse, il faut que j’aille vérifier si mes esclaves ont bien fait le ménage correctement.

Sacrifice

14

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

Pour faire de la musculation, il faut être un peu naïf. Il faut croire que transpirer assez pour faire monter le niveau d’eau de la Saône et se casser le dos en deux, c’est bon pour la santé.

( En écrivant ceci, il m’est venu une révélation, c’est pourquoi j’ouvre une petite parenthèse dans cet article : Si le niveau

des océans monte, c’est parce que les ours polaires font de la muscu… Et ils sont en voie de disparition… CQFD.

Bref, tout ça pour dire que tous les su-pers proverbes comme « La sueur, c’est la graisse qui pleure », « c’est pas juste de la fatigue, c’est de la BONNE fa-tigue », « Les pompes, si t’en fais moins de 150, ça sert à rien, c’est pas fati-guant » sont faux.

Il reste une dernière rumeur : « la mus-culation, c’est le sacrifice de soi, au pro-fit d’une cause supérieure : La Choppe ! »

En effet, il existe une croyance mascu-line un petit peu stupide : faire de la musculation rend beau. Toi qui es en train de souffrir. Toi qui crois qu’en fa-briquant 1 litre de sueur tout l’hiver, tu vas chopper cet été sur la plage. Toi qui manges des œufs crus tous les jours en grimaçant. Tu peux t’arrêter tout de suite, cette croyance est fausse ! Tu ne gagneras rien d’autre que des courba-tures !

En effet, la musculation a des effets se-

condaires très particuliers, et pas vrai-ment esthétiques. Premier problème : la musculation ne rendra pas les filles plus belles, la preuve à ma gauche.

Deuxième pro-blème : la muscula-tion fera apparaître pleins de muscles… Et pas forcément là où il faut … Vous en

avez la démonstration :

Et je n’ai pas parlé des pectoraux… Ces muscles n’ont que deux utilisations. Ils peuvent se transformer en graisse le jour où tu arrêteras de te muscler si tu fais partie du commun des mortels, ou si tu es un sportif, les pectoraux te ser-vent à avancer. En effet, il n’existe qu’un seul sport : le kayak. Tout le reste n’est que vanité… (Pour éviter la discri-mination, je rajoute un deuxième sport à ma liste : le tricot sur poney)

Il y a des choses qui nous font mal, mais qu’on fait malgré tout. Pas parce qu’on est maso, pas non plus parce qu’on est obligé. Non, juste parce qu’on pense que le faire peut éventuellement nous faire du bien un jour lointain. Et parmi ces choses, bien avant les auto-

nomies de STI, il y a la muscu...

Le sacrifice de son corps

Sacrifice

15

Une petite découverte pour l’Homme, une grande avancée pour l’aveugle amputé des deux bras

Le Dr Henry Head était un neurologue anglais, pionnier dans l’étude du sys-tème nerveux. Au début du XXème siècle, il se lança dans des recherches sur la physiologie de la douleur, et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il utilisa son propre corps. Le sacrifice du neurologue permit aux deux hommes de faire une découverte fonda-mentale : il existe deux voies de sensi-bilité distinctes : une voie de sensations vagues, qu’ils baptisèrent protopa-thique, et une voie de sensations plus précises, qu’ils nommèrent épicritique. Pour savoir si tout le corps était capable de percevoir les deux types de stimuli, le docteur se laissa examiner par son collègue des pieds à la tête, et il finit par trouver chez lui une zone purement protopathique : son pénis. Pour la science, Henry Head accepta de se faire piquer sa virilité avec des aiguilles et de la tremper dans de l’eau brulante pour déterminer la sensibilité de l’organe. Grâce à ces expériences, nous savons aujourd’hui qu’il est impossible de lire le braille avec son pénis.

Un effort de vérification : un sacri-fice qui ne devait pas en être un

Selon la légende, Benjamin Franklin fit voler un cerf-volant pendant un orage et découvrit ainsi que la foudre était de l’électricité. Néanmoins, il est préférable de s’armer de prudence. Kennon, 26

ans, reproduisit les conditions de l’expé-rience de Benjamin Franklin, mais sans les précautions de ce vieux Ben. Kennon faisait voler son cerf-volant grâce à un fil de cuivre. Le métal entra en con-tact avec une ligne à haute tension et envoya une dé-charge électrique mortelle qui grilla l’homme sur place (encore une victime d’Eclair !). Pas de chance, vraiment ? Pas tout à fait car Kennon était en fait électricien.

Le sacrifice ultime

Vous venez de faire une thèse en infor-matique ou en mécanique des fluides et avez obtenu votre doctorat avec brio. Deux choix s’offrent à vous : Le premier est de partir loin, très loin, pour travail-ler dans de grands laboratoires. L’alter-native est de rester, de travailler dans une école d’ingénieur pour faire de la recherche et enseigner à des étudiants ingrats, les bases d’une matière fonda-mentale dont ils n’ont rien à faire. Ils ne viennent pas assister à vos cours et quand ils viennent, ils lisent le PH et font des logimages. Néanmoins, vous êtes toujours présents à l’appel. Vous avez le sens du devoir, le sens du sacri-fice. Nos professeurs, nos héros !

Des moins utiles aux indispensables, pour ses avancées, la science requiert des sacrifices, qui plus est, humains ! Petits aperçus de sacrifices pour la

science qui peuvent vous donner des idées.

Sacrifices pour la science

Sacrifice

16

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

Avec la multiplication des accidents dans les centrales nucléaires, beaucoup de pays se sont posé la question de la sor-tie du nucléaire. Pourtant cette sortie n’est pas si facile qu’on le croit.

D’un point de vue économique, le nucléaire est une source d’énergie dont il est difficile de se passer, particulière-ment en France où plus de 70% de l’énergie électrique produite est d’ori-gine nucléaire. Bien que peu de pays ne soient aussi désespérément dépendants de cette énergie, un brave dixième de l’énergie électrique mondiale est ato-mique.

Heureusement, les écoles d’ingé-nieurs s’investissent fortement pour la transition énergétique dans la formation des futurs cadres qui en seront respon-sables. Cet effort pour la sortie des énergies fossiles et nucléaires est parti-culièrement visible dans le programme de l’option Énergie proposée aux élèves de 3ème année à l’ECL. Pour montrer cet engagement profond pour les éner-gies durables, les noms éloquents des intervenants principaux Total et Areva se suffisent à eux-mêmes (je trashe en 2A il y a éoliennes, et il y a un peu de renouvelable dans un des modules 3A).

Mais trêve d’arguments cohérents et rationnels, et laissons place à l’absurdité avec laquelle je suis bien plus à l’aise. Pour parler de sortie du nucléaire, il faut s’interroger plus profondément sur les différentes composantes du mix énergé-tiques. S’il est admis par le grand public que les réacteurs à fission utilisent l’énergie atomique, les autres sources énergétiques n’en sont pas le moins du monde indépendantes.

La sacro-sainte énergie solaire se sert de la magie des jonctions PN pour absorber la puissance rayonnée par notre ami le soleil. Cependant ce cher soleil n’est rien d’autre qu’un très gros réacteur à fusion nucléaire. Il en est de même pour la fameuse géothermie qui utilise les réactions nucléaires au centre de la Terre.

Plus compliqué à établir, le lien entre

Initialement, j’avais fait un article dans le thème, avec des anodes sacrificielles et tout et tout, mais un certain Prez’ PH m’a fait re-marquer que la religion était un sujet sen-sible, parce que les gens ont du mal avec le second degré. Voici donc un article sur le

nucléaire et les brûlures au 36ème degré.

Sortir du nucléaire

SCIENCES

Les dangers des champignons

La part du nucléaire, c’est celle du bas.

17

nucléaire et hydroélectrique. Un gentil barrage utilise l’énergie mécanique de l’eau pour la convertir en électricité. Cette énergie avant d’être cinétique au niveau de la turbine est d’abord poten-tielle de pesanteur à l’entrée de la con-duite forcée. Et qui a fourni cette éner-gie potentielle en remplissant le bar-rage ? Certainement pas des Schadoks qui pompent. Et oui, vous l’avez deviné, il s’agit bien de ce coquin de soleil en rayonnant son énergie d’origine nu-cléaire (cf cycle de l’eau).

Moins simple que le cycle de l’eau, le phénomène atmosphérique que l’on nomme vent est une conséquence des différentiels de température entre les masses d’air liés à un réchauffement hélio-nucléaire non uniforme. La diffé-rence de température entraine une va-riation de pression, et un vent apparait qui suit l’opposé du gradient de pression et est dévié vers la droite par la force de Coriolis (dans l’hémisphère Nord).

Les énergies fossiles, dont les adeptes sont responsables de la libéra-tion du seigneur noir Cthulhu, ne seront pas épargnées par mon implacable dé-monstration. Toute combustion de ma-tière organique, qu’il s’agisse de bois, de bio-carburant, de charbon, de pé-trole, de gaz naturel ou encore d’héré-tiques, est, en termes de bilan chi-mique, l’inverse de la photosynthèse. Celle-ci peut ainsi être considérée comme une forme de stockage de l’énergie solaire dans les cellules végé-tales (bois, bio-carburants, biomasse). Cette masse de stockage peut être transférée aux cellules animales

(hérétiques) à travers mon phénomène préféré: la digestion. Puis la putréfac-tion, et la fossilisation font leur travail pour convertir cette énergie en res-sources fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel).

En dernier lieu, l’énergie musculaire, utilisée par les dynamos et les fameuses pompes Shadoks est tout autant solaire puisque la respiration cellulaire qui la produit n’est qu’une autre forme de combustion, au moins en terme de bi-lan.

Ainsi, sortir complètement du nu-cléaire au sens large risque d’être diffi-cile, et cet article n’a pas pour but d’inciter les futurs ingénieurs sortant de Centrale à devenir chef du projet de démantèlement du soleil. Il est égale-ment important de rappeler qu’à l’échelle de temps de l’espèce humaine, le soleil est une des sources d’énergie nucléaire les plus sûres et peut être considéré comme renouvelable. Il serait donc intéressant de développer son ex-ploitation par les différents moyens évo-qués plus haut tels que les centrales hydroélectriques, éoliennes ou photo-voltaïques.

SCIENCES

Le programme de CE2

Les effets néfastes du forage

Le pompage limite c’est fantastique

18

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

Vous en avez marre de ce binôme de TD qui n’en fout pas une rame, ou de ces partenaires de PE qui passent leur temps à glander ? Et en plus vous êtes sadique et seule la domination vous inté-resse ?

Il est grand temps de dompter ces abrutis ! Et pour cela, quoi de mieux que le fouet ? Mais pas n’importe lequel…

Car, en effet, quel PHman digne de ce nom inciterait ses crédules lecteurs à la violence ? Non, il faut échapper à la censure rester dans le politiquement correct.

C’est pourquoi moi, Sécu, j’ai mené un travail d’investigation pour vous proposer des alternatives facilement accessibles ici à Centrale, originales, et surtout « pacifiques ».

Mon enquête ne pou-vait que débuter au sein de cette magnifique as-sociation qu’est le PH. Je fus immédiatement inspiré par Sh*aïa et sa longue natte provocatrice. Claire-ment, tout était là : la couleur, la résis-tance, l’amortissement au moment du choc pour ne pas trop blesser. Tout, je vous dis ! De suite, je cédai à mes ins-

tincts scientifiques pour effectuer des tests. Mes instincts de survie, par contre, devaient être un peu défectueux. À peine eussé-je effleuré la cheve-lure d’or de Sh*aïa qu’elle gratifia ma gueule d’un majestueux coup de pied retourné.

Mis à terre par tant de souplesse et de semelle, je renonçai à l’idée de la natte et repartis en ram-pant à la recherche d’un fouet moins jalousement gardé.

Une fois dehors, il de-vint ardu de ramper sans être abimé par le chemin rocailleux qui me menait jusqu’à Comparat. Je fus donc obligé de rouler pour minimiser les écorchures au prix de quelques bleus.

Ma tête, maltraitée par tant de rotations et non remise du coup reçu plus tôt se mit à souffrir de quelques bugs. La vue d’une mouette sur le ter-rain de foot, couplée à mon désir ardent de trou-

ver un fouet fut une source d’inspiration pour le moins étrange… Mais l’illumina-tion était là :

« Fouine + mouette = Fouette !!!!!!!! »

Toujours délirant, je tentai de me

Cette année, le PH aurait pu s’appeler le PHouet. Cependant, la connotation explicitement violente de l’objet a joué en sa défaveur. Hommage lui est

tout de même rendu ici, au risque de me faire fouetter par L*dié

(l’instigateur de ce thème imposé) si l’article est trop mauvais…

Le Fouet PHigure imposée

Franziska von Karma, procureur. Gare à son majestueux coup de fouet. (référence au jeu vidéo Ace Attorney)

19

représenter quelle apparence pourrait bien prendre une telle chimère. Voilà :

Merveilleuse, la petite fouette, n’est-ce pas ? Malheureusement, il est impos-sible d’en trouver dans une des anima-leries avoisinantes…

Dépité et affamé par ce nouvel échec, je me rendis dans l’antre de la satiété le plus proche (la cuisine de mon étage…) . Malheureusement, je n’y trouvai rien qui « fouette » suffisam-ment pour servir le but recherché (ok, c’était pas terrible…) Il n’y avait rien de mieux qu’un yaourt aux fruits n’ayant même pas dépassé la date de péremp-tion…

Déçu par l’incompétence du produit laitier, je n’en fis qu’une bouchée (façon de parler, je n’ai pas mangé le pot non plus…) Le ventre plein, je me remis en route. Il ne me restait plus qu’un espoir. Je parcourus donc landes, montagnes et

déserts pour arriver à ma destination : la forêt de la connaissance (pour ceux qui n’auraient pas compris : la biblio-thèque de l’ECL)

Chose rare : il y avait un ordinateur de libre. Comme s’il avait attendu ma venue tout ce temps. Je lançai donc ma recherche : « fouet ».

21 résultats s’affichèrent. Principale-ment des rapports de TFE, de PE et des livres qui parlaient de machins et trucs qui subissent quelque chose de plein fouet. Sans intérêt. Un roman, tout de même, retint mon attention : Cadix, ou la diagonale du fou.

J’allai chercher le livre. Les pre-mières pages relataient l’enquête d’un homme. Des jeunes filles avaient été retrouvées mortes, des marques de fouet dans le dos tellement profondes qu’on pouvait voir les os.

Horrifié, je refermai le livre (sans doute très intéressant, par ailleurs…) Ma quête allait se solder par un échec… Mais alors que j’essayais de retrouver à quel endroit j’avais pu prendre le livre, je fus frappé d’une vision divine !

C’était le PH de la semaine dernière, trônant sur une des étagères. Un brave étudiant avait sans doute pensé qu’il avait tout à fait sa place au pôle 9 de la bibliothèque, au même titre que cer-taines œuvres de Shakespeare.

L’évidence était là. Le PH était la solution. Clairement, il peut tout aussi bien faire office de fouet qu’il peut servir pour caler un meuble ou pour allumer un feu de cheminée…

Ce blasphème du noble PH me vau-dra sûrement d’être fouetté avec par mes pairs, mais tant pis. Car le PH c’est vraiment bien !

PHigure imposée

On aurait pu utiliser ce genre de fouet… Mais en amateur de pâtisseries digne de ce nom, on ne

peut l’utiliser que pour les gâteaux !

20

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

Maux des Cleubes

L'équipe de rugby féminin recrute!

Le Challenge t'a remotivée à te dépenser? Tu as envie de découvrir un nouveau sport dans une ambiance conviviale? Alors le rugby fé-minin est fait pour toi!

Ne rate pas notre super entraînement décou-verte jeudi midi, à 12h30 sur le terrain de Centrale. On t'accueillera à bras ouverts pour partager de la joie, de la bonne humeur et même des gâteaux!

Ça ne t'engage à rien et c'est vraiment une occasion en or de découvrir une nouvelle pas-sion!

Pour toute information supplémentaire, en-voie-nous un mail à

rugbeuses-ecl@sympa.ec-lyon.fr

Petits mots pour la plaquette Alpha

Nous rappelons aux clubs et assos que s’ils veulent avoir une

place dans la plaquette Alpha de cette année, ils doivent nous

faire parvenir un petit mot avant le vendredi 27 mars.

aPAOcalypsement,

LA PAO

21

T

I

M

E

L

I

N

E

Mardi

18h32, HH Beatbox, ou la légendaire radio

de l’école

Mais avant viens sauver des vies en donnant

deux litres de ton sang de 9h à 17h au pre-

mier étage du W1!

Mercredi

Bar Pa’py pour dire adieu à nos chers 3A

Et comme toute soirée Bar Pa qui se res-

pecte, des groupes animeront le début de

soirée! Puis mixage par le BDA et la Beat-

box qui assureront la relève de C2C, sans

pression bien entendu

Jeudi

Dans le cadre de la semaine Brésil, concert

à 13h au foyer. Pleins d’autres événements

de prévus tout au long de la semaine, mais

je manque de place à cause des minions.

Et j’oubliais, le rugby féminin recrute! En-

traînement découverte pour les intéressées

Week-end

Noces d’or de Papy et Mamie et sortie ra-

quette du Club Montagne. Rattrapage de

FLE pour quelques élus (Sé*u)

Lundi

Formation Trésorerie/Compta obligatoire

pour les trésoriers par EY (prononcer à l’an-

glaise i wouaie), partenaire privilégié de Cen-

trale

22

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

LA PAGE BDS par Djeto

Les chopes de la semaines ! Pour encore plus de choppes :

gauthier.loubrieu@ecl14.ec-lyon.fr

06 31 92 89 74

Ch*rles

+

K*na

M*ka

+

D*ssy K*w*h

+

G*mo

Y*ka

+

Tr*k*kr

K*tchu

+

Miss T*c

23

N V C’était le Challenge !

L’EVENEMENT sportif de l’année, celui à ne pas man-quer, est terminé. Cet incroyable week-end aura émulé tout le campus, et nous aura montré le plus beau du sport des grandes écoles ! Bravo à toutes les équipes de Cen-trale, et merci aux supporters de les avoir soutenus jus-qu’au bout !

Merci aussi à tous ceux qui ont aidé au bon déroule-ment de l’événement, et surtout merci à toute l’équipe du Challenge pour nous avoir organisé un week -end de folie ! On attend déjà avec impatience la prochaine édition, en espérant qu’elle soit à la hauteur de celle-ci !

Et surtout, les principaux résultats de nos équipes :

Foot :

F2—Quarts de finale

F1—1eres

H2—Huitièmes de finale

Vieux cons 2—Huitièmes de finale

Vieux cons 1—Quarts de fi-nale

H—Demi finale

Basket

F—Barrage

H1—Demi finale

Rugby

H-2emes

F-4emes

Hand

H2—Quarts de finale

H1—1ers

F—4emes

Waterpolo

H—1ers

Judo :

Victoire de Camille Romano

Volley :

F1—Quarts de finale

Vieilles connes—1eres

H2—Huitièmes de finale

H3—Huitièmes de finale

H1—Quarts de finale

« L

e corp

s d'u

n a

thlète et l'â

me d

'un

sag

e, vo

ilà ce q

u'il fa

ut p

ou

r être heu

reux

(...) » V

olta

ire

« D

eux

cho

ses com

pten

t : ga

gn

er et s'am

user. G

ag

ner sa

ns s'a

mu

ser n'a

au

cun

intérêt. »

Ro

ger E

tcheto

24

Ne

pa

s je

ter c

e c

an

ard

su

r le tro

ttoir

En partenariat avec le club Brésil, le Ciné-club vous pré-sente sa semaine « spéciale Brésil »!

Au programme, une soirée spéciale « Tropa de Elite » vendredi (oui, rien mercredi, allez dire au revoir aux 3A au Bar //!), avec Troupe d’Elite à 20h30 et Troupe d’Elite 2 : L’ennemi de l’intérieur à 22h35!

Cette semaine spéciale se termine samedi avec L’année où mes parents sont partis en vacances à 21h, un drame qui nous plonge au cœur de la situation politique du Brésil des années 70.

Et lundi, soirée spéciale Dernière, avec le dernier épi-sode de la saison 5 de The Walking Dead à 19h50, suivi à 21h25 du Dernier des Mohicans, un film à la BO subli-missime, le premier grand film de Michael Mann, dont le dernier film, Hacker, est en salles actuellement.

3 bonnes raisons de venir au club ciné vendredi:

Une plongée dans les favelas de Rio de la fin du XXe siècle. Saisissant.

Le premier film a reçu l’Ours d’Or en 2008 à Berlin (oui, c’est pas mal), et le deuxième est du même niveau!

C’est le réalisateur de La Cité de Dieu qui dirige ces deux films. Autant dire que c’est du lourd!

Bonne semaine à tous!

Ciné-club par Boolby La prog’ complète :

Vendredi:

20h30 : Troupe d’élite

22h35 : Troupe d’élite 2

Samedi:

21h : L’année où mes pa-rents sont partis en va-cances

Lundi:

19h50 : The Walking Dead (S5E16)

21h25 : Le dernier des Mohicans