On a tous quelque chose en nous de Wallonie

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On a tous quelque chose en nous de Wallonie !

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On a tous

quelque chose

en nous

de Wallonie !

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L a Wallonie est une région extraordinaire. On y a le sens de l’accueil, de l’hos-

pitalité. Ses travailleurs ont un savoir-faire mondialement reconnu. Ses atouts sont mul-

tiples : une situation unique au cœur de l’Europe, des moyens

de communication performants, une tradition industrielle incontes-

table, des terrains disponibles.

Après avoir dû reconstruire toute son économie, malgré la crise financière et éco-

nomique la plus importante depuis la deuxième guerre mon-diale, la Wallonie se redresse, même si tout, évidemment, n’est pas rose. Il faut poursuivre cette reconquête. Et il faut que celle-ci contribue au mieux-être pour tous. Nous avons toutes et tous, femmes et hommes de Wallonie, un rôle actif à jouer. Il nous faut retrousser nos manches. Nous devons avoir envie d’aller de l’avant et avoir confiance en nous pour conquérir de nouveaux horizons.

Avec des compétences nouvelles qui touchent à la vie quoti-dienne (emploi, allocations familiales, hôpitaux, aînés, fisca-lité…), la Wallonie peut et doit être le moteur de ce mieux-être pour tous.

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Nous avons les outils en mains pour construire notre avenir, pour envisager celui-ci avec humilité, certes, mais aussi avec enthousiasme.

La Wallonie vient, pour la première fois, d’entrer dans le top 25 (elle est 16e) établi par le Financial Time des régions les plus at-tractives où il convient d’investir en Europe. Elle arrive par ail-leurs en 7e place des régions en termes de stratégie d’accueil et d’attractivité des investissements étrangers. La Wallonie a par ailleurs été élevée au rang de « district créatif européen » parmi plus de 40 régions candidates en Europe.

Malgré ces évolutions positives, nous devons constater la mon-tée des inégalités et l’augmentation du travail précaire. Une par-tie croissante de la population n’arrive plus à se soigner, à se loger dignement, à se nourrir sainement ou encore, à trouver de l’emploi.

Notre devoir, mon engagement, c’est de redonner de l’espoir à tous les citoyens en les écoutant et en se battant avec eux pour une société plus solidaire, plus créative et plus juste. C’est tout le sens du Pacte pour la Wallonie que je vous propose.

Jean-Claude Marcourt

1er sur la liste PS pour la Région

w Éditorial

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L’emploi, c’est la priorité absolue. Parce qu’un em-ploi de qualité – qui allie salaire décent et stabilité - permet à celle ou celui

qui l’occupe non seulement de gagner sa vie mais aussi

parce qu’il contribue à ce que chacun puisse prendre pleine-

ment sa place dans la société.

Le manque d’emploi reste LE pro-blème n°1 de la Wallonie. Que des

jeunes n’aient d’autre horizon que le chômage en quittant l’école est into-

lérable. Une situation que des travailleurs dans la force de l’âge rencontrent aussi, et qui

ne leur permet plus de mettre leur expérience et leur savoir-faire au service des générations suivantes.

C’est pourquoi nous voulons une augmentation du salaire-poche des travail-leurs, une garantie pour chaque jeune d’avoir dans les quatre mois un stage, une formation ou un emploi.

Pour créer de l’emploi, pour créer de la richesse à répartir équitablement entre tous les citoyens, il n’y a pas 36 solutions: il faut créer de l’activité économique.

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w Une économ

ie forte au service de l’emploi

Voilà maintenant 10 années que je m’attelle à cette tâche au travers du Plan Marshall. Le premier bilan de ce plan, c’est la création annoncée de plus de 50.000 emplois. Les pôles de compétitivité ont placé l’économie wallonne en bonne place parmi les secteurs écono-miques d’avenir.

Mais nous connaissons, hé-las, encore trop de fermetures d ’ e n t r e p r i s e s . Certaines ont été emportées par la crise économique, d’autres ont été les vic-times des actionnaires qui ont décidé du sort de centaines ou de milliers de travail-leurs pour gagner plus d’argent, pour un profit immédiat sans scrupules en opposant les travailleurs entre eux et en exploitant ceux qui sont les plus fragiles et les moins organisés.

Malgré ces catastrophes sociales, la situation de la Wallonie s’améliore. J’ai voulu mettre la créativité et l’in-novation au cœur de notre économie. Les premiers résultats se font sentir:

l’Europe a fait de notre région l’un de ses deux districts créatifs

(avec la Toscane). Malgré la désertion de Mittal, nous inventons la sidérur-gie de demain, avec des aciers modernes conçus à Liège, et qui ne sont fabriqués nulle part ailleurs.

Nous avons remis la Wallonie et Liège en

particulier sur la carte du monde et nous atti-

rons sans cesse des inves-tisseurs étrangers.

Il est essentiel de réindustrialiser notre région et plus largement l’Eu-rope. Ce que je réclame au niveau européen depuis des années et qui se traduit enfin dans les faits.

Le

saviez-vous?Depuis que j’ai lancé le plan Marshall,

u Plus de 102.300 emplois ont été créés en Wallonie, dont plus de 23.800 en Province

de Liège ;

u Plus de 22.700 entreprises ont été créées en Wallonie, dont plus de 5.600

en Province de Liège, avec, depuis 2007, un taux de création net

d’entreprises supérieur à celui de la Flandre.

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Trop de nos jeunes sont aujourd’hui à la recherche d’un emploi. Or nous savons que la formation et l’ensei-gnement sont les meilleurs passe-ports pour l’emploi. L’objectif à court terme est donc simple : tous les adolescents doivent sortir de l’école avec une qualification.

Pour relever ce défi, plusieurs actions doivent être menées comme la trans-

formation des enseignements technique et professionnel en enseignements tech-

nologique et qualifiant pour qu’ils deviennent eux aussi des premiers choix.

Pour ce faire, il faut rapprocher les mondes de l’école et de l’entreprise, notamment en développant

l’enseignement en alternance. Il y a des métiers d’ave-nir qui ne trouvent pas de candidats. Et s’il faut tout un grand

chambardement – en concertation avec les enseignants, qui font un boulot extraordinaire - , eh bien allons-y! L’enjeu mérite de décloisonner, de bousculer des habitudes qui datent d’un autre âge et surtout de réinvestir dans l’enseignant.

C’est d’un plan Marshall de l’enseignement dont nous avons besoin.

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w Un Plan M

arshall pour l’enseignement

C’est dans cette optique que le PS demande que l’on installe un tronc commun jusqu’à la 3e année secondaire. Qu’il faut des cours de langue et de technologie dès la 1ère primaire.

Pour donner à tous la chance de réussir, il faut que les devoirs puissent être faits à l’école, dans le cadre d’études dirigées gra-tuites. Dès qu’un enfant décroche, il faut qu’il soit pris en mains le plus rapidement pos-sible, grâce à un système de remédiation efficace.

Offrir aux jeunes des perspectives d’ave-nir encourageantes est une de mes priorités majeures et reste un combat de tous les ins-tants. Ce combat, c’est celui de l’égalité, de l’accès pour tous à la culture, à l’éducation et à l’emploi.

Comme ministre de l’Enseignement supé-rieur, j’ai fait de l’accessibilité et de la qua-lité de l’enseignement supérieur mes deux priorités. Ainsi, j’ai mis en place la gratuité du minerval pour les étudiants boursiers et le gel du minerval dans sa globalité. En réor-ganisant l’enseignement supérieur, j’ai voulu

augmenter encore la qualité de nos uni-versités et de nos hautes écoles et, dans le même temps, augmenter le taux de réussite des étudiants.

L’école doit bien sûr permettre à chaque en-fant de devenir une femme ou un homme curieux, ouvert sur le monde, émancipé. Mais l’école doit également permettre d’accéder à un emploi de qualité, qui, lui aussi, ouvre sur le monde, émancipe.

Le

saviez-vous?

1 étudiant sur 5 sort de l’école sans diplôme.

Et former un demandeur d’emploi hors école coûte 4 fois plus cher qu’un jeune qui sort de l’école

avec la même formation.

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Notre société n’a jamais brassé autant d’argent. Mais cet argent ne cesse d’être de moins en moins ré-parti équitablement. Il y a un pourcentage restreint de la population pour qui rien n’est trop beau et puis il y a beaucoup d’autres pour qui un euro est un euro. Pour les demandeurs d’emploi, pour les travailleurs, qu’ils soient salariés ou indépendants,

dont le salaire ne suffit pas à nouer les deux bouts, pour toute une partie de ce qu’on appelle « la classe

moyenne », la question de la qualité de vie se pose tous les jours. Quand on sait qu’un enfant sur quatre vit, chez

nous, sous le seuil de pauvreté, c’est pour moi intolérable et c’est pourquoi, réponse d’urgence, le PS propose que

chaque enfant, en maternelle et en primaire, puisse disposer d’un repas chaud tous les jours.

Pour améliorer le pouvoir d’achat, l’augmentation du salaire poche est une première mesure. Nous proposons une telle augmentation jusqu’à

120 euros nets par mois pour 70% des travailleurs. Cela sera possible en baissant la fiscalité sur le travail et en compensant cette baisse par une contribution

plus importante des revenus du capital et par l’instauration d’un impôt sur la fortune.

Le contrôle du prix de l’énergie est aussi un moyen efficace, en bloquant les prix si nécessaire.

Et bien entendu, pas question de toucher à l’indexation automatique des salaires et des allocations.

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w Q

ualité de vie

Des mesures concrètes peuvent participer au mieux-être de chacun, quel que soit son âge, afin que la vie soit davantage harmonieuse et heureuse.

Il faut faire en sorte, d’autre part, que chacun puisse organiser sa fin de vie selon ses souhaits. Cela veut dire mieux contrôler les tarifs des maisons de repos mais aussi permettre à qui le souhaite, de rester le plus longtemps possible chez soi en proposant que chacun puisse accéder à des services d’aide et de soins à domicile.

D’autre part, nous avons obtenu la suppression des droits de suc-cession sur le logement familial pour le conjoint survivant et cela devrait aussi faciliter le maintien des aînés à domicile.

Améliorer la qualité de vie, c’est aussi créer 10.000 places de crèche en 5 ans, 2000 logements publics par an, assurer des services publics de qualité et en amé-liorer l’accès, notamment en aidant les citoyens-usa-gers dans leurs démarches administratives.

La santé doit également être au cœur de nos pré-occupations. Nous avons la chance d’avoir en Bel-gique une des meilleures sécurités sociales au monde. Il est hors de question de la remettre en

cause. Il faut au contraire veiller à ce que chacun puisse prendre soin de sa santé

et d’empêcher que tel ou tel traite-ment soit réservé à ceux qui en ont

les moyens et qu’il soit inacces-sible à ceux qui ne les ont pas.

A Liège, nous avons la chance d’avoir une université qui dis-pense toutes les formations mé-dicales. C’est un atout important.

Comme la présence d’un hôpital universitaire de pointe. Pour le

bien-être de la population, je veux maintenir le rôle de premier rang

des médecins généralistes, des méde-cins de famille. Mais aussi des structures hos-

pitalières de proximité. Je pense enfin qu’il faut rationnaliser les grandes institutions hospitalières en les spécialisant dans des domaines spécifiques et en évitant ainsi de disperser nos forces.

Le

saviez-vous?Nous voulons non seulement

garantir la pension légale mais encore nous voulons porter son

minimum à 1300 euros par mois. Et pas question, évidemment, de toucher à l’âge légal de la

pension qui est et restera 65 ans.

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En cinquante ans, nous sommes passés du charbon et de l’acier de grande consommation aux moteurs d’Air-bus (Techspace), aux ralentis télé pour toutes les grandes épreuves sportives mondiales (EVS), aux lentilles ocu-laires les plus performantes (Physiol), à l’accueil de plus en plus de compagnies internationales à Liège Airport, à la découverte et à la production des aciers de demain, au développement planétaire de CMI, à la création du PIL, le Pôle Image de Liège…

Quelques dizaines d’années à peine et c’est tout le pay-sage du bassin liégeois qui a changé. De nouvelles zones de développement économique se sont installées, aux Hauts Sarts, à Barchon, à Sprimont, à Flémalle…

L’Université de Liège – la seule qui propose l’ensemble des choix académiques en Wallonie- a multiplié les col-laborations internationales, se plaçant ainsi en bonne position sur la carte mondiale du savoir.

Cité Miroir, Opéra, Théâtre de Liège, Grand Curtius, bien-tôt le CIAC : les grandes institutions culturelles ont été modernisées et dans le même temps les acteurs cultu-rels, moins « installés », ont fait de notre ville et de sa

région un bouillonnement permanent qui en fait sa ré-putation. Sans compter la nouvelle gare des Guillemins qui a inscrit Liège sur la carte ferroviaire à grande vitesse.

Liège doit par ailleurs conforter son titre de capitale économique de la Wallonie. C’est pourquoi je sou-haite qu’à côté des institutions qui y sont déjà installées, d’autres, comme l’AWEX par exemple, nous rejoignent et cela dans un souci évident d’efficacité.

Alors que certains exigent une mobilité sans cesse croissante des travailleurs « qui n’ont qu’à aller travail-ler où on leur dit », je crois fermement au contraire qu’il faut ramener de l’activité économique là où vivent les gens. Cela contribuera tout à la fois à améliorer la qualité de vie des travailleurs, à réduire l’impact sur l’environ-nement et sur le coût du travail (les longs déplacements répétés engendrent fatigues et maladies).

A l’heure de l’informatique, il faut développer le télétra-vail. Avec la situation géographique qui est la nôtre, au cœur de l’Europe, je veux continuer à aider les entre-prises à s’installer chez nous. C’est là aussi le rôle des pouvoirs publics. Après, la magie liégeoise opère…

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w Liège et sa région

Effectifs1. MARCOURT Jean-Claude (Liège)2. SIMONIS Isabelle (Flémalle)3. ONKELINX Alain (Seraing)4. MOTTARD Maurice (Grâce-Hollogne)5. MORREALE Christie (Esneux)6. ROUZEEUW Robert (Seraing)7. DANIEL Chantal (Soumagne)8. CORNET Annie (Liège)9. LEERSCHOOL Philippe (Sprimont)10. MORCIMEN Nadya (Fléron)11. EL BAHI IDRISSI Aïcha (Liège)12. BELTRAN Fabien (Trooz)13. BOUSETTA Hassan (Liège)

Suppléants1. LENZINI Mauro (Oupeye)2. GERADON Déborah (Seraing)3. VRANCKEN André (Awans)4. COLAK Ernur (Visé)5. MAES Valérie (Saint-Nicolas)6. ISTAZ SLANGEN Zoé (Ans)7. HENROTTIN Didier (Beyne-Heusay)8. QUARANTA Raphaël (Ans)9. ORBAN Céline (Liège)10. CAES Raphaël (Comblain-au-Pont)11. BRIMBOIS Marie-Virginie (Liège)12. GIET Florence (Liège)13. DE KEYSER Véronique (Liège)

Vos candidats aux élections régionales du dimanche 25 mai 2014Vous pouvez voter pour plusieurs de nos candidat(e)s qui se présentent dans l’arrondissement de Liège.

Nous vous encourageons à voter aussi PS - Liste 10 à la Chambre et à l’Europe

0472.84.66.03 - [email protected] - www.jcmarcourt.be Jean-Claude Marcourt - Officiel @JCMarcourt

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Arrondissementde liège

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