Office Pour les Insectes et leur Environnement · Août 2001 et par la préfecture des Yvelines,...

Office Pour les Insectes et leur Environnement

Inventaire EntomologiqueDe la Forêt Régionale de Galluis

(Yvelines – Val d’Oise)

Bruno MERIGUETPierre ZAGATTI

Avril 2002

réalisé pour l'Agence des Espaces Vertsde la Région Ile-de-France

Office pour les Insectes et leur Environnement - Inventaire de la forêt de Galluis - Avril 2002

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1) Présentation de la Forêt de Galluis

Située dans le Parc Naturel Régional du Vexin Français, la surface acquise par la

Région Ile-de-France en 1998 couvre une surface forestière de 220 hectares à cheval sur les

Yvelines et le Val d’Oise. La Forêt de Galluis occupe la majeure partie d’une grande butte du

Vexin au relief particulièrement accidenté. Le dénivelé enregistré sur le site est de 77 mètres.

La nature géologique de cette butte conduit par endroit, au niveau des plaquages de sable de

Fontainebleau sur socle marneux, au développement d’une flore typique des sols acides,

pauvres et localement humides.

Les essences feuillues sont dominantes à l’exception de plusieurs parcelles de

conifères sur la partie haute du relief. Les larges chemins qui parcourent le massif forestier

sont par endroit suffisamment larges pour qu’on observe un développement important de la

végétation herbacée.

2) Pratiques entomologiques

La prospection entomologique s'appuie sur différentes méthodes d’échantillonnage.

Les méthodes employées sur la forêt de Galluis sont présentées ci-dessous. Dans la plupart

des cas, il est indispensable de prélever et de préparer pour la collection des individus (en

petit nombre !) pour une identification correcte au laboratoire et surtout pour conserver une

trace des échantillons observés, dont l'identité pourra toujours être vérifiée a posteriori par un

spécialiste.

L'identification est parfois réalisable sur le terrain, mais nécessite presque toujours

l'utilisation d'une loupe binoculaire et des ouvrages de déterminations spécifiques. La qualité

des identifications assure la qualité de l'étude. C'est pourquoi il est souvent indispensable de

faire appel à des spécialistes pour des groupes particulièrement difficiles. Les seuls insectes

qui peuvent être identifiés directement sur le terrain et relâchés sont : la plupart des

Lépidoptères Rhopalocères (en Région Ile-de-France !), quelques grosses espèces de

Coléoptères (Carabes, Lucanides et Scarabéoides, Cerambycides), quelques Orthoptères

Ensifères, les mantes et la plupart des Odonates. Par ailleurs, beaucoup d'espèces d’insectes

sont protégées en France, au niveau régional ou national, et la capture "aveugle" par piégeage

doit nécessairement s'accompagner des autorisations administratives adéquates, lesquelles

sont souvent longues à obtenir.


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Dans le cadre de la réalisation de cette étude deux autorisations de capture d'espèces

protégées ont été accordées par la préfecture du Val d'Oise sous la référence N° 000701 du 7

Août 2001 et par la préfecture des Yvelines, sous la référence MPR/SEEF N° 001580, arrêté

préfectoral du 27 septembre 2001.

A) Méthodes d’échantillonnage utilisées (Colas, 1950)

1: Méthodes de capture actives

Chasse à vue : Les insectes sont échantillonnés à vue, le long de transects sur des

éléments linéaires du paysage au moyen d'un filet à papillons. Si le temps est ensoleillé, c'est

la méthode efficace pour les Lépidoptères Rhopalocères ou Zygaenidae, les Odonates, les

Coléoptères floricoles, mais aussi pour beaucoup d'espèces héliophiles vivant au niveau du

sol, comme les Orthoptères ou les Cicindèles.

Fauchage : Le filet fauchoir est utilisé dans la végétation basse et permet de collecter

une faune extrêmement abondante d'insectes (et d'arachnides).

Parapluie japonais (nappe montée) : Une toile carrée de couleur claire de 120 x 120

cm est tendue sur un cadre pliant en bois. La nappe est maintenue d'une main sous le feuillage

des arbres et arbustes pendant que l'on secoue brutalement les végétaux avec l'autre main

(battage). Les insectes se laissent tomber sur la nappe où ils sont facilement collectés. Cette

méthode capture tous les insectes présents sur les branches des arbres et des arbustes :

Coléoptères Elateridae, Buprestidae, Chrysomelidae et Curculionidae, mais aussi Hémiptères

et Homoptères, Névroptères, Trichoptères etc.…

Visite des gîtes : Bien entendu, l'examen d'habitats très particuliers est indispensable :

bois morts, notamment sous les écorces (à terre ou sur pied), intérieur des champignons, sous

les grosses pierres, cavités dans les troncs, bouses et crottins, nids et terriers, talus de mousse

au bord des ruisseaux etc. Certains examens sont destructeurs (arrachage des écorces,

destruction des souches …) tous les gîtes ne sont donc pas systématiquement prospectés et les

pierres sont remises en place.

2: Pièges attractifs

Pièges Barber : Les pièges sont constitués de gobelets en polystyrène (20 cl) enterrés

jusqu'au bord supérieur de façon à créer un puits dans lequel les insectes marcheurs vont

choir. Une plaque (pierre, tuile ou écorce), disposée un centimètre au-dessus du bord

supérieur du piège, protège de l'eau de pluie. Ces pièges ont été rendus attractifs par l'addition

de 4 cl de vin additionné de sel (conservateur).


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Les pièges Barber ainsi appâtés sont très efficaces pour échantillonner la faune des

Carabidae et des Silphidae. Ces pièges sont facilement localisés et détruits par les

mammifères ongulés, sauvages et domestiques.

B) Identifications et nomenclature utilisée

Groupes échantillonnés et participants

L’ordre des Coléoptères a été privilégié au cours de cette année, et constitue la quasi-

totalité des observations. Les Coléoptères ont été conservés et mis en collection pour

vérifications éventuelles. Les insectes ont été observés et collectés en Forêt de Galluis en

2001 par B. Mériguet. Les Coléoptères Elateridae ont été identifiés par A. Horellou, Les

Coléoptères Staphylinidae par A. Mari, les autres insectes par B. Mériguet et P. Zagatti.

Nomenclature

La liste des espèces présentée au chapitre suivant suit la nomenclature la plus récente

qui nous soit accessible, en fonction des personnes-ressources qui ont pris la responsabilité

des identifications. Certains noms, bien que valables taxonomiquement, sont parfois peu

usités dans les milieux entomologiques français. Dans ce cas, les synonymes usuels ont été

indiqués entre parenthèses à la suite du nom valide.

Les sources bibliographiques utilisées pour la nomenclature et les identifications se

trouvent dans la liste quasi complète des ouvrage de référence figurant en annexe.

La liste des espèces observées sur la Forêt de Galluis inclut le statut d'espèces

déterminantes pour les ZNIEFF suivant la liste présentée au CSRPN Ile-de-France en janvier

2001. Les bio-indicateurs de la qualité du milieu forestier (Brustel, 2001) figurent également

dans cette liste.

Les commentaires sur les espèces remarquables de la liste, et notamment ceux

concernant la fréquence des espèces, se basent sur notre propre expérience de la faune

francilienne, et sur les catalogues récents publiés par l'Association des Coléoptéristes de la

Région Parisienne (ACOREP). Cependant ces informations manquent encore pour beaucoup

de familles (liste des fascicules publiés dans l'annexe bibliographique) et sont de toutes façons

très fragmentaires géographiquement, y compris pour les familles déjà publiées.

C) Prospection

La prospection a été conduite lors de 5 visites réparties entre le 5 juin et le 18 octobre.


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Outre la prospection à vue, par battage et par exploration des habitats, plusieurs points

ont été choisis pour la mise en place de paires de pièges Barber, 8 en tout. Ils devaient nous

permettre de faire ressortir les caractéristiques de ces milieux. Les mammifères sauvages

ongulés ont détruit un site de piégeage systématiquement. Le point N° 2 n’a pas donc permis

de faire ressortir la moindre espèce.

Dates Protocole

05/06/2001 Première visite et prospection

14/08/2001 Prospection et mise en place des pièges à coléoptères

29/08/2001 Prospection et 1er relevé de pièges

18/09/2001 Prospection et 2ème relevé de pièges

18/10/2001 3ème relevé de pièges

3) Liste des insectes observés sur la Forêt de Galluis en 2001Det : Espèce déterminante pour les ZNIEFF

For : Espèce indicatrice de la qualité du milieu forestier (Brustel, 2001)

* : Un commentaire spécifique figure à la suite de cette liste

Coléoptères effectif statut

CarabidaeCychrus caraboides Linné 1 * DetLeistus ferrugineus Linné 1Nebria brevicollis Fabricius 1Notiophilus biguttatus Fabricius 3Elaphrus cupreus Duftschmid 1Clivina fossor Linné 1Bembidion lampros Herbst 3Asaphidion curtum Heyden 2Anisodactylus binotatus Fabricius 1Diachromus germanus Linné 1Pseudoophonus rufipes De Geer 2Harpalus affinis Schrank 1Harpalus latus Linné 2 *Stenolophus teutonus Schrank 1Bradycellus harpalinus Serville 2Acupalpus luteatus Duftschmid 1Acupalpus flavicollis Sturm 1Poecilus cupreus Linné 2Pterostichus strenuus Panzer 2


5

Pterostichus niger Schaller 4 *Pterostichus madidus Fabricius 11Pterostichus cristatus L. Dufour 1Abax parallelepidepus Piller & Mitterpacher 6

(= ater Villers)Calathus piceus Marsham 2 *Calathus luctuosus Latreille 1Laemostenus terricola Herbst 1 *Europhilus fuliginosus Panzer 1Amara plebeja Gyllenhal 1 *Amara ovata Fabricius 2Amara aenea De Geer 2Paradromius linearis Olivier 1Drypta dentata Rossi 1 * Det

HydrophilidaeSphaeridium bipustulatum Fabricius 1Sphaeridium scarabaeoides Linné 1

SilphidaeNicrophorus humator Olivier 1Nicrophorus vespilloides Herbst 2Silpha granulata Thünberg 1Phosphuga atrata Linné 1

StaphylinidaePaederus littoralis Gravenhorst 1Philonthus politus Linné 4Ocypus olens Müller 5Alapsodus compressus Marsham 2Quedius lateralis Gravenhorst 1Quedius picipes Mannerheim 1

LucanidaeDorcus parallelipipedus Linné 2

GeotrupidaeAnoplotrupes stercorosus Scriba 5

AphodiidaeAphodius rufipes Linné 1Aphodius sticticus Panzer 2Aphodius contaminatus Herbst 1Aphodius prodromus Brahm 1Aphodius sphacelatus Panzer 1 *Aphodius consputus Creutzer 1 *Aphodius foetens Stephens 1

ScarabaeidaeOnthophagus coenobita Herbst 1 * DetOnthophagus similis Scriba 1 * Det

LampyridaeLampyris noctiluca Linné 1

MelyridaeDasytes plumbeus Müller 1

SalpingidaeRhinosimus planirostris Fabricius 1


6

TenebrionidaeDiaperis boleti Linné 1

OedemeridaeOedemera nobilis Scopoli 1

ElateridaeAthous haemorrhoidalis Fabricius 1

AnobiidaeHedobia imperialis Linné 1Hadrobregmus nitidus Fabricius 1

NitidulidaeGlischrochilus quadriguttatus Olivier 1Glischrochilus hortensis Fourcroy 9

CoccinellidaeAphidecta obliterata Linné 1Calvia decemguttata Linné 1 *Propylea 14-guttata Linné 1Halyzia 16-guttata Linné 1

EndomychidaeLycoperdina bovistae Fabricius 1 *

CerambycidaeRhagium sycophanta Schrank 1 * ForGrammoptera ruficornis Fabricius 1Pachytodes cerambyciformis Schrank 1Corymbia rubra Linné 1Leiopus femoratus Fairmaire 1 *Agapanthia villosoviridescens De Geer 1

ChrysomelidaeCryptocephalus labiatus Linné 1Cryptocephalus pusillus Fabricius 1Chrysolina herbacea Duftschmid 1 *Phratora vitellinae Linné 2Lochmaea caprae Linné 1

CurculionidaeStrophosoma melanogrammum Förster 1Sitona lineatus Linné 2Sitona hispidulus Fabricius 1Polydrusus pterygomalis Boheman 1Hypera zoilus Scopoli 1Mitoplinthus caliginosus Fabricius 1Nedyus quadrimaculatus Linné 2Cionus tuberculosus Scopoli 1Nanophyes marmoratus Goeze 1Apoderus coryli Linné 1


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Lépidoptères

PapilionidaePapilio machaon Linné Le Machaon

PieridaeGonopteryx rhamni Linné Le CitronPieris brassicae Linné La Piéride du Chou

NymphalidaeInachis io Linné Le Paon-du-jourVanessa atalanta Linné Le VulcainVanessa cardui Linné La Belle-DamePolygonia c-album Linné Robert-le-Diable

SphingidaeDeilephila elpenor Linné Le Sphinx de la vigne

ArctiidaeArctia caja Linné L’Ecaille martre

4) Commentaire sur les espèces.

A) Commentaires généraux

Les relevés nous ont conduit à identifier 100 espèces d’insectes dont 91 de

Coléoptères et 9 de Lépidoptères. Parmi les Coléoptères, l’inventaire a révélé 4 espèces

déterminantes de ZNIEFF, une seule espèce indicatrice de la qualité du milieu forestier.et 5

espèces de Coléoptères qui sont citées pour la première fois du département du Val d'Oise.

Ce bilan est assez pauvre, avec une entomofaune relativement banale comparée à ce

que nous avons pu observer sur d’autres propriétés régionales. Cependant les investigations

ont été menées sur la fin de la saison estivale et au début de l'automne, avec comme base de

travail un protocole simple et seulement cinq sorties accompagnées de prospection.

B ) Commentaires espèces par espèces :

Cychrus caraboides : Espèce déterminante de Znieff, considérée comme peu fréquente

dans les forêts d’Ile de France. Elle n’est pas connue dans le Val d’Oise, mais signalée des

forêts de Rambouillet et de Marly pour le département des Yvelines. Les cychres sont des

prédateurs spécialisés de gastéropodes.

Harpalus latus : Ce carabique des milieux boisés et humides est considéré comme

assez rare dans notre région. Son observation dans la Forêt de Galluis en fait une observation

particulièrement intéressante. Il est signalé des Yvelines (très commun à Rambouillet) mais a

disparu de la forêt de Marly et n’a jamais été signalé du Val d’Oise.


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Platysma niger : Ce gros carabique bien que présent un peu partout dans la région,

n’occupe pas toutes les forêts. Il est connu du Val d’Oise (Andilly) et des Yvelines

(Rambouillet, Marly, etc.).

Calathus piceus est la moins fréquente des espèces de Calathus observées cette année.

Elle reste localisée mais parfois abondante dans les biotopes favorables.

Laemostenus (Pristonychus) terricola : Ce gros carabique terricole est une très bonne

observation. Il affectionne les endroits obscurs tel que les caves, les nids de taupes et les

terriers. Il fait partie des espèces qui avaient au cours des siècles passés profité du

développement des activités humaines (construction, maraîchage, …). Il est maintenant en

régression et cette espèce n’est plus que très rarement signalée d’Ile-de-France.

Amara plebeja : Cette amare affecte des terrains très variés. Elle n’est jamais présente

en nombre et ses observations ne sont pas courantes.

Drypta dentata : la présence de cette espèce déterminante de ZNIEFF sur le site du

bois de Galluis a été établie sur la base d’une élytre. L’espèce affectionne les zones humides

en forêt ou en milieux semi-ouverts.

L’étude des petits coprophages tels que les Aphodius et les Onthophagus a été possible

sur le site de la Forêt de Galluis grâce à la bienveillance de la Famille Cardon, propriétaire

d’un pâturage mitoyen avec la forêt, où résidaient deux chevaux. La prospection a été réalisée

lors de trois sorties successives dans le cours de l’automne. Les espèces de Coléoptères

coprophages se succèdent assez rapidement en cours de saison.

Aphodius sphacelatus : cette espèce peu courante réalise probablement deux cycles

par an.

Aphodius consputus : une autre espèce peu courante non encore signalée du Val

d’Oise elle est présente tout au long de la saison.

Onthophagus coenobita, O. similis : les onthophages sont des bousiers qui exploitent

les excréments de presque tous les types de mammifères. Ces insectes, victimes des

traitements helminthicides administrés au bétail, sont en régression très sensible en Ile-de-

France. Toutes les espèces, sauf la plus fréquente O. ovatus, sont classées en espèces

déterminantes de ZNIEFF.

Calvia decemguttata : une coccinelle peu fréquente qui affectionne les buissons en

bordure des mares.

Lycoperdina bovistae : petit coléoptère qui se rencontre dans les vesces de loup

(Lycoperdon) où il est fréquent.

Rhagium sycophanta est un longicorne assez commun se développant dans des bois de


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feuillus très dégradés. La tempête a été un élément favorable au développement de ces

espèces. Il est classé parmi les indicateurs de la qualité du milieu forestier

Leiopus femoratus : La répartition de cette espèce, encore récemment confondue avec

Leiopus nebulosus, reste à préciser en France.

Chrysolina herbacea : Cette grosse chrysomèle verte affectionne les milieux humides

où se développent les menthes.

5) Mesures générales de gestion des espaces en faveur de l'entomofaune

A) La gestion des bords de routes forestières et des chemins :

Les visites conduites en fin de saison nous ont permis d’apprécier l’intérêt que

représente un fauchage tardif des zones ouvertes bordant les voies de communication De

nombreuses chenilles du sphinx de la vigne étaient encore en développement aux mois d’août

et de septembre. Nous ne pouvons qu’encourager une telle démarche qui ne bénéficie pas

seulement à quelques grosses espèces d’insectes mais bien à tout l’écosystème du bois de

Galluis.

Photo : bord d’un chemin forestier en Forêt de Galluis et chenille du sphinx de la vigne sur

des épilobes


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B) Propositions de gestion

La forêt de Galluis présente un relief et une nature géologique complexe. Son

peuplement forestier est une somme de parcelles d’essences, d’âges, de structures très

diverses. Cet ensemble conjugué à la présence de chemins très larges, lumineux et bien

entretenus conduit à la constitution de zones de transitions où de nombreux insectes peuvent

accomplir leur cycle de développement. Les espaces ouverts en milieu forestiers sont toujours

très favorables à l’entomofaune.

La forêt de Galluis reste un milieu qui a été dédié très longtemps à la production

sylvicole. Quelques mesures simples d’entretien et de gestion permettront de préserver et de

développer le patrimoine entomologique de ce domaine régional : établissement d’îlots de

vieillissement, repérage et sauvegarde des arbres à cavités, maintien du bois mort en

chandelles et en chablis, lutte contre l’enrésinement et gestion raisonnée de la strate herbacée

dans les zones ouvertes.

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