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RE LI 1 MINIST&3E DU Di%LOPPEMENT RURAL ET DE L’HYDRAULIQUE OFFICE DE LA RECHERCHE SClENTlFlOUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER JANVIER 1977

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RE LI 1 MINIST&3E DU Di%LOPPEMENT RURAL

ET DE L’HYDRAULIQUE

OFFICE DE LA RECHERCHE SClENTlFlOUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER

JANVIER 1977

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OFFICE DE LA RECHERCm SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

OUTRE-HEX ...."I....I

CEIJTRE DE DAKAR . H H I I œ b D . .

SECTION D 8 IIYDROLOGIE ...."WCII

NOTE: SUR L'ETALONNAGE DU SE"& A BAKEL

A LA SUSTE DES CAPIPAGNES DE MESURES DE 1974, 1975 e t 1976

- " Y C l " l l b l l l r

par N. GIJIGUEN et: Ja LERIQUE

J" 1977.

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XNTRODUCPON

La station du SENEGAL 5 BAKEL est, de par sa position ggographique, une s te t ion hydrornktrique principale, Elle se situe à la limite de deux zones très differentes, drune part la zone du hûut bassin, drautre part, la vallée oÙ le fleuve serpente dans une région tr6s plate 2 travers une vaste plaine alluviale de 10 B 20 lcms de large, plus ou moins inondée selon 1Cimportance de la crue annuelle. Cette station contrble en une station unique, lfensemble de Is8coulement du haut bassin, et ce, en toutes saisons.

Le haut bassin qui draine une surface de 218 O00 km2 est compos6 de Ilensemble des sous-bassins du BAOULE, du BAFING, du BAKDYE, du SENEGAL '

moyen (KOLD-1BINE et KAaAKoRO) et de l a FALENE+ 11 est responsable de pratiquement tout ltkv&nement hydrologique pouvant se di?rouler dans la vallQe, si l t o n considere que les affluents de la rive droite du fleuve en aval de BAKEL (oueds GHORFA et NIOWE, et le GORGOL) ont des apports tr&s faibles dus 2 la faible pluv5omQtrie tombant sur leurs bassins (## 300 nun),

D e plus la station de BAKEL bên8ficie dlune pkriode dtobservûtions de plus de 70 ans. Les releves sont continus depuis 1903. Jusquten 1950, seules les moyennes et hautcs-eaux 6taient lues (Juillet ?i Novembre). Depuis 1950, les lectures sont sures et complètesr

Avant Mai 1974, date B laquelle l*O.R,S.T,O,M. a repris l e réseau hydrm6trique du SENEGAL, l*êtalonnage de cette station avait ktk déduit drune s&ie de 79 mesures de dgbits effectuées par différents organismes : lPU.K,E*A* (42 niesures de 1950 3 1952), La €rI,AoSs (27 nesures de 1952 B 1955) et I'O+R.SIT.O&S (12 mesures de 1960 2 1962).

Dans l a monographie hydrologique O.R.SeT,O.M du bassin du fleuve SENEGAL, C. ROCHETTE observait une dispersion assez forte des mesures de moyennes et hautesacaux et ntexcluait pas L*hypoth;se dsune relation hauteurœd6bit non univoque.

Sur ltensemble de 79 Mesures r6alisêes B cette date, 3 seulement avaient Qt6 effectuees à niveau croissant (crue), et il Qtait difficile de se prononcer pour ou contre cette hypothèse.

L'examen des epxegistrements et des lectures de 1961 rkalfsks B KOUGMC et aAKEL a permis de constater que la pente superficielle entre ces deux stations, distantes de 7 Zunsp variait du simple au double, suivant le sens dS6volution du plan dteau, et pouvait antratner de ce fait IEexAstence de la Loi hauteur-dQbit non univoque.

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Pour lever ce doute, C. ROCHETTE conseillait de &aliser un programme de jaugeages adéquat en insistant surtout sur les mesures B l a montge de5 eauxp czcst-å-dire & niveau croissant.

rgafiser

Une série de mesures a donc Qt& r&alisQe en 1974 et en 1975 par l*hydrologue de l?ORSTOM responsable du bassin du fleuve, dans sa partie sénégalaise,

2 - Campagne 19744975 : 2-1 = Personnel :

L'ensemble des mesures a &té rêalis6 par Ne GUIGUEN, hydrologue de la section de DAKAR, avec un aide-technique hydrologue. Dans le cadre de lã formation des brigades sQnégalaises, la brigade hydrologique de Saint-LOUIS participait A l'opération pendant la campagne 1975 afin de se Eamiliariser à li! technique de jaugeage des fleuves de grande largeur par la méthode du cercle hydrographique*

2-2 m Matkriel et méfiodologie ;

Le matériel classique de jaugeage a Q t B utilise5 : Qquipement suspendu OTT sur bsteau pneumatique Zodiac 1.3. II 6qu8pé d'une ancre de 25 kg avec 50 &tres de.corde, et propulse5 par un moteur hors-bord de 20 GV.

La série de mesures de 1975 a ktd. rkaliske à l'aide de 3 moulinets et hklices différents pour éviter les erreurs éventuelles dues au détarage des hélices ou au mauvais fonctionnement des moulinets. L'ensemble des jaugeages a 4tf5 fait par l a méthode dite par intkgration, bâteau anCr& Chaque jaugeage comportait une vingtaine de verticales j aux fins de contrales, certahes mesures ont Qtk doublkes 3 la remontée de l?êquipement par une mesure point par point.

La station de mesures a k t é équipge de façon 2 permettre le posi- tionnement des verticales par relèvement au cercle hydrographique 2 partir de deux bases de 200 mktres, installées sur chacune des rives, perpendiculairement à la section de mesures. Une verticale sur deux était materialisge par une bouée lestée. Le graphique no 1 représente schématiquement la réalisation de la sectiona L'ensemble des points de A 5 G a &té matérialisé sur le terrain par des massifs de b6ton dans lequel Qtait scellé un tube destine 2 recevoir les jalons déterminant la section de mesures CD et les deux bases implantges sur chaque rive EAF et GBH. Les bases EF et GH mesuraient 200 &tres et l a section AB, 572 mstres. Les plots C et U servaient dkgrossir la position de I n verticale sur ltalignement AB, position qui Qtait ensuite affinée 2 Isaide du cercle*

2-3 Chronologie des travaux :

Le 17 Juillet 1975, lthydrologue réinstallait de faGon définitive la station de mesures au cercle qui avait &te5 utilisée lo rs de la campagne de mesures en 1974,

Il revenait 2 BAT(EL le 28 Juillet, l a remontke des eaux Ztait morcke. 37 jaugeages ont ét6 r6alisQs entre cette date et le mois de Mai 2976,

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SCH&WA DE &A STATfBW DE MESURES

-/

i 7 X x BAKEL a 4 k m

2001 m ____Ici

I C I

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- 3 -

3 - Les jaugeages effectués à WKEL :

3-1 - G6n6saliEks 143 jaugeages ont &tê effectu6s 2 BAKEL en re Juillet 1950 et

Mai 1976. Ils sonir repris dans les tableaux ci-dessouso Le graphique 2 les positionne en fonction de lii hauteur lue 2 Irechelle lo rs de la mesure:.

c1---

N O . I U W L I I I

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

16 17 $8 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36

Liste des jaugeages du SENEGAL 2 =L :

Date -wIeIC-"CIln.

04e67 o50 06nlOe50 f5el0550 19a10e50 21 cIOe50 23,20*50 29010+50 31.10,50 31 a10050 04011 e50 040 11 a50 QED12 e 5 0 03 o 1.1 a50 29.51.50 19 o í 2050

1951 .

25cO4a51 27 a 0 6 e51 23a07e51 23m07 e51 10 rO8 a51 17 *08,51 31 .O8 a51 08*09+51 25 oO9s51 28 s09p5í 06 a 1 0 051 OS el00 51 11a10,51 19a10e51 23*1O,51 31clOo51 12sllr51 21.11.51 26 sll a51

I_

04.12 *51 22 012e51

H (4 ""IIIIIIIIII

153 1017 iUlS 930 876 815 67 2 633 633 555 555 497 4 97 339 268

53 170 441 441 599 628 687 8 41 7 92 6 90 1146 1158 íl22 935 877 880 689 511 444 377 301

86 268 8 2903 2337 1798 1960 1575 1351 1513 1204 1134 1026

96 3 480 285

791 a 97 860 753 1978 1804 1657 1829 1078 1705 5600 5140 4965 2700 2435 27 41 1600

983 77 2 597 348

U.HrEA I l

I1

.* I l

11

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3000

121 Q 120 tor

98 Qp 100

124

5 4 0

O 13

o 55 26 X

o 74

X 31 + 47

@i 108 107@ 30

r19@

+ 44

+45 6 3

14 29 e2

0 60

x 27

ia .28

Q 57

@I28 @ 76

@ 129 122 @

8 58 +u

a7

o 59 @ 130

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-- NO

I I m a * 1 1 . l * "

37 38 39 40 41 42 43 44 45 4.6 47 48 49

50 51 52 53

54 55 56 51 58 59 60 61 62

63 64 65 66 67

68

L i s t e des jaugeages du SENEGAL BAKEL (suite)

+

EI (cni) "cI"I--"I""-8

224 177 112 68

660 622 540

860 1022 855 443 36 3

8.35

3 20 316 315 313

1228 1198 1124 1088 1030 1002 940 805 780

97 94 86 84 85

812

143 . 118

4797 14,6

1530 1436 1075 306 3 2936 3655 2635 799 493

41 3 37 9 400 380

6440 5663 4675 4292 3713 3450 28 42 1812 1482

3593 3 5 , O 29,O 29,3 28 ,%

26 44

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Liste des jaugeages du SEJAEGAL 2 BAIBL (suite)

N O ’”LIII.C..

69 70 71 72 73 74 75 76 77

78 79

80 81 a2

83 04 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99

100 101 102

103 104

Date “I”CIIILLW.

1961 - 10+03,61 27 o04n61 10.06 e61 13 a08 e61 17.09,61 19009r61 21 a09061 23.09,Gl 02*11+61

1962 - 05*02*62 27 a05 -62

1973 I_

10,05,73 05 006 q73 15*12*73

1974 - 12rO1074 13*02,74 06 a03 074 27 d3.74 30*04,?4 17 .05,7 4 30 e05 e 7 4 16 i 0 6 a 7 4 27 a07 u7 4 13e08.74 14,08*74. 16,08*74 03 +09*7 4 07*09,74 09009e74 12a09.74 14eQ9.7 4 Z 8 eO9J 4 22a09s74. 24*09*74

1975 - 24sO3.75 03 e05 a75

H (cm) I w m n C I I “ C ” I - L

110 55 36

776 1204 1160 1089 1034 388

153 36

40 42

352

120 93 78 59 45 38 28 20

508-518 602-596 577 -57 1 542-540

1064=1058 956-950 953 879-873 825-4322 820e.622 8 44-8 41 780-775

79 52

37,3 632 122

2577 5997 5487 4.58 9 4023 56 4

72,G 1306

Op 250 0,833 64,8

43,4 1931 11,s

2,60 1917 0,720 0,126 Q

1370 1590 1440 1320 ’

4480 incomplet 3600 2940 2700 2850 3025

I 2500

10,6 2,02

11

11

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11

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11

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11

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Liste des jaugeages du SENEGAL .?t BAKEL (fin)+

N O -III.”--

105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 113 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139

1 40 141 142 1 43

D ake ----mwmm-v-

O5 *O6 075 27*07*75 30 .O7 e75

11008075 12708r75 16 e08 +75 19+08 i75 21 i 0 8 475

02,oa *75

23.08 ~5 26 .OE) 075 27 .O8 r7 5 2 9 *O8 +7 5 30 .O8 e75 31 e08 075 O 1 m09.75 01.09,75 O2 .O 9 975 03 009*75 04e09+75 05*09*75 06*09r75 O8 *09,75 10 409 e7 5 11m09r75 13 +O9075 1 4.0 9 y 7 5 16.09+75 11 910.75 13alOu75 14JO a75 08.11r75 10.11*75 09,12+75 11ri2+75

1976 - 15 .O1 e76 17 .O1 *76 13 e03 e76 O8 .O5 e76

H (cm) I œ * I m ” - - - c I I

36 435437 657492 7 12 -707 573-582 602’ 582-581 5401538 496 -492 454 508-512 520 152 2 544-548 571-574 646-670 745-761 768-782 846-4361 927-940 999-1009

1017-1015 995-991

1006-1007 97 99974 948-944

860-853 793-791

m3=8@;6

540-537 504402 486-484 322-321 311-310 208 204

144 142 84 41

O, 390 1200 2470 2460 17 90 1760 1650 1370 1160 995

1310 1330 1500 1650 2360 3020 3140 3 780 4470 4980 4730 4560 4670 4080 3860 3400 3080 ’

2660 1300 1120 1060 473 4-44 181 177

70 69 14

O 430

O ,R .S 0 T,O& 11

I I

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11

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- 7 - 3-1 'II Examen critique des rgsultats t

Le graphique no 2 montre une assez grande dispersion de points experimentaux. Un certain nombre avait dêjA 6 t k &limine par C. ROCHETTE, étant don& leur imprécision (nos 2, 30 4, 5, 6 $ 24)* I1 y a ZSeu aussi dtélimincr les mesures réalisées 2 la dQcrue 1954 (nos 54 et 62) pour les raisons suivantes : lSop6rateur a stationné 2 BAKEL du 7/9/1954 au 16/9/1954, nous supposons qu'iil s'est ensuite rendu & KIDIRA sur la FALEME avec l e m&me équipeinent de jaugeage, 02 il a effectué 13 mesures qui sont toutes sous estimées, 2 la vue de la courbe de tarsgc existante, CI ROCHETTE avait conclu au mauvais fonctionnement du moulinet. Le m&me opkrateur a dQ.reveniz 5 BAKEL vers le 6 Octobre, toujours avec lo meme appareillage d6faillant. T1 y a de fortes probabilit6s pour que les points allant de 54 B 62 soient eux aussi sous estimes, surtout les deux dernières inesures 61 et 62,

Dtautres points semblent aberrants (23, 29, 30, 43, 44, 45, 46, 4?, 60, etc.).

Le jaugeage 106 effectué par la brigade de lthydraulique de Saint- MUIS semble quant à lui légèrement surestimg.

3-3 L La campagnc de mesures 1975 :

Elle "srest dé-roulee sans interruption du 27 Juillet au 16 Septembre 1975* Des mesures complgmentaires ont Qt6 ensuite effectuées les 11, 13 et 14 Octobre, les 8 et 10 Novembre, les 9 et 11 Decembre 1975, les 15 et 17 Janvier 1976, le 17 Hars 1976 et le 8 Mai 1976. 37 jaugeages ont ét6 r&alis&s de 0,41 m B 20,16 m B l*échelIe, les debits respectifs correspondants étaient 0,430 et 4730 m3/s, la crue maximale a atteint 10919 m B l~Qche12er Sur Irensemble de la pêriode dfobservation, cette crue e s t plus faible que la moyenne, sa fréquence au dépassement est de leordre de 65 %.

Le graphique M O 3 reprend le limnigramme de la montée des eaux du fleuve, du 10 Juillet au 20 Novembre, mec le positionnement des jaugeages dans le temps. 14 Nesures ont Qté realisées en crue et 28 en décrue, 1 en étale de décrue et 1 Q une pointe de crue secondaire.

La crue principale a éc6 prQcQdEe de 3 pointes pr6liminaires. La première a atteint une hauteur 16gèrement supérieure à 7,OO m 2 l*Qchelle, la seconde est arrivée aux environs de 6,OO me Après une courte décrue, une troisième pointe srest présentée 2 5,80 in, Apr2s une baisse des eaux due au déficit pluviométrique du mois d*AoOt, le fleuve est redescendu 5 4,50 m le 23 Aofit, La crue principale a démarre & cette date pour atteindre 10,19 m le 5 Septembre,

La decrue n*a pas QtQ franche, une remontke des eaux sgest produite I fin Septembre,

Les mesures de debits rgaliskes 2 niveau croissant lors des différentes crues de 19759 nos 106, 107, 109, de 115 5 124, et le point n* 91 rêalisé en crue lors de la campagne 1974, tendraient B prouver qulil ntexiste qutuna seule relation hauteur-dkbit pour l a montée des eaux. Le point 20, l*un des seuls mesurés en crue lors des campagnes ant6rieures B 1965$ confirme cette hypothkse puisqu'il se situe très pr&s de l a courbe expérimentale,

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É c o I

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Il es t 5 noter que pour Ifensemble des s t a t ions s i tuees 2 l?ava13 IJJ.AT&”~ PODOR, DAGANA, il ngexiste qusune r e l a t ion Q = f(h) en regime croissant.

Par contre pour l a d&crue, l e faisceau de courbes Q = f(h) apparaît B “Lavers les mesures r&al i s&es en 1975 : l è r e crue (hx = 7,15), courbe passant par les points 107 e t 10B9 2Bme crue (kv, = 6,03), par 209 e t 210, 3&me crue, par 111 21 114, Une U m e courbe a 6 tê t rac& B p a r t i r des jaugeages effectugs pendant l a crue principale. E l l e posse par l es points 115 B 132,

L e s mesures r6a l i sQes l o r s des dgcrues de 1974 (points 93 2 95) pour H mâximum = 11991 m et pendant ce l l e s de 1961 (points 73 2 ?6), H maximum = 12,51 m, confirment notre opinion. Du t rac6 de ces courbes exp&rimentales, plusieurs remarques stimposent :

a) - pour une meme cote B l t éche l le , l a différence en t re l e debi t en crue e t l e débi t en dQcrue e s t drautant plus grande que l a hauteur a t t e i n t e par l a crue maximale es t for te ,

b) c( Le d6bit maximum n b s t pas a t t e i n t B l a cote marimale j il se s i tue un peu avant la pointe de crue. La diminution de l a pente de l a l igne d!eau du fleuve en f i n de crue provoque un amortissement des vitesses moyennes dans l a sect ion de mesurer

En & l h i n a n t l e s jaugeages qui nous semblaient aberrants; en tenant sur tout compte de ceux rQalisBo depuis 1961, e t en examinant les tarages ex is tan ts sur les s ta t ions s i tu&es en aval de BAIaL : MATAM, SALDE, etce3 nous arrivons aux considérations suivantes par l*&tab€issement de l a r e l a t ion Q f(h) :

a) .CI jusqurà une cer ta ine hauteur, l a r e l a t ion es t univoque.

b) - En r6gime de crue, l e tarage peut 8tre reprksentQ par une courbe. unique,

c> En régime de d&cwuc, Itexamen des décrues p a r t i e l l e s de 1975 e t des décrues pr incipales mesurées en 1961, 1974 e t 1975 montre que le tarage pendant cet te pkriode es t l i 6 2 l a hauteur maximale a t t e i n t e par l a crue+

4 - Essai de tarage en régime suppos6 unifome :

Nous avons vu dans le paragraphe precedent que l e tarage de l a s t a t ion de B m L n*es t pas univoque, Pour une hauteur donnêe B l ~ & h e i l e , il existe de nombreuses valeurs du d831t correspondant e t ce, en pa r t i cu l i e r lo rs de l a phase dgcrue oÙ, pour chaque hauteur a t t e i n t e par l a crue, il ex i s t e une r e l a t ion diffckente Q = f (h) en d6crueSb Dans un regime unifome, l e tarage est univoque, ctest-2-dire que dans tous les cas, 5 une hauteur donnge, correspond toujours une seule valeur du débit.

La s t a t ion non univoque peur etre considBr6e comme une s t a t ion untvoque soumise B cer taines contraintes qui detruisent ce caractère dtunimclt6. Nous ci terons les pr incipales causes : contrele aval variable, kcoulernent non perïnanent, zone de confluence, r4gimes de crues diffkrents , e tcrr

Dans l e cas pa r t i cu l i e r de BAKEL, les questions de pentes ont une influence d6teminante dans l a non univoci& du tarage* I1 y a dtabord l a f a ib l e pente du lit: qui, en t re B A W L et: &YtY&i (171 hs), est voisine de 0,03 %s e t ensui te l a v a r i a b i l i t é r e l a t i v e des pentes d*&oulemnt l o r s des diffkrentes phases crues-dkcrues,,

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c - 9 -

En 19701 dans les cahiers ORS'sy3i14 série hydrologie volume VXI no 3$ P. DUBREUIL!, J*PI LAPUGAT e t G, WZZLMJk!lE9 avec l a collaboration de Yp BRUNET-MORET, ont traitê l e problème du Yfarage et du calcul des debits des stations hydroniktriques non univoques*'* En fait dans le cas particulier des grands fleuves, il stagit de rcamener Itensemble des courbes de tarage cruc et décrue B une courbe unique qui traduirait 1qBtalonnage de la station, si son rggime Qtait uniforme. Nous ne reviendrons pas sur Itexpos6 complet et lsapproche de la méthode qui sont d6crits dans le cahier rQEQrenci6 ci-dessus.

Le facteur correctif introduit pour cette transformation e s t , B un coefficient près, la pente du diagrame des hauteurs en fonction du

temps : 4 h , a h est l a diffêrence des hauteurs li1 ee h2 relev6es aux

temps ti et t2, avec i$ t == t1 t2, 4t

Cette mc5thode dite du gradient Limnigraphique a pu etre simplifiée dans l e cas'des grands fleuves chaque année un limigrame assez rggulier en forme de cloche, sans accident notoire,

faible pente, å régime régulier, et prksentant

En effet pour ce type de cours dteau, il semblerait que la valeur du gradient limnigraphique dépende de l a cote maximale atteinte par la crueg dtoÛ Irid& de remplacer le gradient limnigraphique par luêcart de la hauteur du jaugeage, B la cote maximale atteinte par l a crue, pour lgétablissement du facteur correctif de pente.

Pour BAKEZ, nous avons procedê de la façon suivante : report des points de jaugeages dans un système de coordonnées rectangulaires! ItQchelle des hauteurs étant reprise en abscisses, et les débits, en ordonnees.

Une courbe moyenne Qa = f(h) i! êtê trade entre les points de jaugeages de crue et de d6crue, On en déduit lt4car.t: OQ entre l e dQbit mesur6 Q et le dbbit Qos tiré de la courbe Qo = f(l~)~ Le rapport

et ajusté graphiquement en fonction de AHx, &art entre la cote du jaugeage et la cote de la crue maximale. Cet êcart e s t affect4 dgun signe positif en régime croissant, et drun signe négatif en d&crue*

est calculé QO

L'ajustement graphique par la mgthodc des déviations résiduellcs est de l a forme a- e a,Arc+tgb.&Hx. Nous avons introduit une dernière

simplification en considkrant que lfgcart r e l a t i f de Qo variait lin6airement en fonction de &Hx jusqur; un m a x i m 2 partir duquel le rapport QQ restait

constant. Cette transfomation a pour but de ramener la fonction Arc. tangente 2 3 demi~droite~~ Cette dernière méthode a Qt& baptisée : méthode simplifiée de ltecart B la cote maximaler

QO

QO

Dans le cas pr&ent, les courbes de correction de pente sont les suivantes :

&Fa est comptê en dtres, affect6 du signe 4- en crue, e t du signe - en décrue, le rapport 6 Q en %a

Qa

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-- B I . d

,000

!

b

)I

i500

1000

3500

4000

3500

3000

2500

2000

9 0 7 3

TARAGE IfNlVOQUE DE LA SPATIOM PAR LA ME?fHQBE SlMPLIFlÉE 5E L'ECART

A LA COTE MAXIMALE

X Jaugeege de crue

Jaugeage de d&crue

0 Point carrig6

CORRECTION DE L'&'ALONNAGE par a Hx (METHODE SIMPLiFi&E)

C

x 119

x 100

X 106

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- 10 A p a r t i r de ce graphique de correction de pente, on peut reconst i tuer

l e d i b i t QI correspondant au debi t Q corxigQ de l a correction (C) t e l le qu'elle rêsu l tc de ce graphique : l a difference de debi tA*Q ent re le point Q* et QO est déf inie par l a r e l a t ion :

.&!L = v c Qo Qo

si l a correction Q est par fa i te , AB- = c e t B*Q = O

Le tableau de calcul f igure en pages 11 e t 12, QO

L e s points représenta t i f s de QI =Z f (h) sont reprgsent6s au graphique 4, de m%" que l a courbe de correction, on v o i t que l a dispersion est fa ib le , sauf dans l a region t r a n s i t o i r e de 1 O00 B 2 O00 m3/s oÙ se trouvent les crues prgliminaires ou les crues tardives, e t pour lesquel les on est assez lo in des hypothèses de base : hydrogrammes annuels de forme simple, homothétiques les uns des autres. On peut y remgdier dans une cer taine mesure.

L'examen du limigramme de l a crue 1975 (graphique no 3) montre que l a montge n'a pas ê t i franche, mais qu'elle comporte deux accidents notables, en pa r t i cu l i e r l a première pointe qui a a t t e i n t 7,15 m à l*é&elle. Pour l e calcul de l a correction de pente, nous avons donc scindé l e limnigrame en t r o i s crues pa r t i e l l e s , avec les t r o i s hauteurs maximales a t te intes . L e meme procédé a é t6 employé pour l a crue prgliminaire jaugée pendant l a campagne 1974. Cependant, il est d i f f i c i l e avec c e t t e mgthode prometteuse de bien dé teminer les valeurs m a x i m a l e s des dgbits, Mieux vaut jusqufà nouvel ordre, u t i l i s e r l e faisceau de courbes prQsent6 au graphique no 60

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Sens

)"1œ""..1..

D D D D C D D D D ED D D C D D C C D C D D D D ED

N O

m œ L m & L

73 74 75 76 91 92 93 94 95 97 98 99

100 101 102 106 107 108 109 110 111 112 113 114

Date

m-n-mœ-uma-mt-œ

17 e09 6 1 19 .09r61 21 r09.61 23 *09&l 27 *O7 +7 4 13*08r74 1 ha08 e7 4 16 a08 a74 03 e09.7 4 O9 *O9 57 4 12r09 a74 14009 074 18 a09 r74 22,0947 4 24o09r74 27 e07 a75 30 r07 37 5 02.08.75 11 908 e75 12 *O8 s75 16 e08 m75 19~08 e7 5 21.08.75 23 e08 *75

cm . l l * . " L I

1204 1160 108 9 1034 513 599 574 5 41

1061 953 876 8 24 821 842 778 459 67 4 709 578 602

539 494 454

5a i

S T A T I O N D E B A K E L

Méthode simplifiée de lrécast B l a cote maximale.

Q . m3/s

m"m".."LIL

5991 5487 4589 4023 1370 1590 1440 1320 4480 3600 2940 2700 2850 3025 2500 1200 2470 2460 17 90 1760 1650 1370 1160 995

Qa &/s

.....II.-*--

6270 5915 5330 4870 1285 17 55 1610 1415 5090 4180 3570 3180 3160 3310 2870 1020 2210 2430 1630 1770 1650 1415 1190 995

.hQ m3/S

- 273 428 741 - 847

-i- 85 a 165 ,. 170 - 95 - 610

550 w 630 - 480 4- 310 - 285 - 370 + 180 + 260 3- 30 + 160 - 10

O " 45 - 30

O

Hx cm

.LI"-"-

1251 1251 1251 1251 634 634 634 634

1191 1191 1191 1191 1191 1191 1191 715 715 715 604 604 604 604 604 604

Q Hx cm

. L I I I I . l "

- 47 - 91 - 162 - 217 4- 121 - 35 - 60

93 - 130 - 238 - 315 - 367 370 - 349 - 413

4- 256 3- 41 - 6 4- 26 - 2 .. 23 - 65 - 110 - 150

C %

--c ..-ILIœ

5,1 - 10 - 12 - 12 4- 12 - 398 - 6,5

- 12,o * 9$9

- 12,o - 1230

+ 12 - 12 - 12,o

+ 4,6 t- 095 4- 2,9

12,o

12,o

9 094 L. 2,4

6,9 - 12,o - 1 2 4

+ 45 + 95 - 100 z. 262 - 70 - loo - 65 4- 45

O 80

" 200 - 100 - 70 + 110 - 25 *-i- 55 -I- 180 + 4 0 + 110 - 5 + 4 0 3- 50 4- 110 + 120

_II - Q'

d / S

6315 6010 5230 4605 1215 1655 1545 1460 5090 4100 3370 3080 3090 3410 28 45 107 5 2370 2470 1740 1765 16 90 1465 1300 1115

=

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Sens

rm-rmmue--

C C C C C C C C C C D D C D D D D D D D D

- 1__

N O

--*cica

115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135

Dete

-CIIInœl-~CIL

26.08*75 27 *O8 e7 5 29a08.7 5 30 SO8 e7 5 31.08075 01a09r75 O1 a09.75 02,09.75 03*09*75 04,09*75 OS a09075 06.0(3,75 08,09.75 10 e09 a7 5 11 a09a75 13'09.75 14.09a75 16 aO(3.75 11.10*75 13 a10 a75 14a10r75

S T A T I O N D E B A K E L

Méthode shplifiée de l*écart B la cote maximale (suite).

H cm

"Ic."-r

5 10 521 546 57 2. 658 753 775 854 337

1004 1016 993

1006 976 946 880 856 7 92 538 503 485

Q d / s

.L..l""""I*

1310 1330 1500 1650 2360 3020 31 40 3780 4470 4480 4730 4560 4670 4080 3860 3400 3080 2660 1300 1120 1060

Qo d / S

. . ll . .I-.*LI

1270 1325 1455 1600 2115 2710 2850 3400 4055 46 20 47 30 4525 4635 4380 4130 3670 3420 2960 1410 1235 1145

d Q d l s

.mœmu-w-

-f 40 3 - 5 4 - 4 s -I- 50 + 245 + 310 4- 290 -I- 380 + 415 i 360

O + 35 4- 35 - 300 .. 270 *. 270 .. 340

- 130 - 115 .. 85

* 300

a QO %

*"..U -1.1

4- 391 + 0,4

+ 3 ¶ l + 1lS6

"k 391

+ 11s4 + 1032 + 11,2 + 10,2 4- 7,8

O + 0,8 + 0,s - 6,s - 695 - 7,4 - gs9 - 10,l - 728 9,3 - 7,4

Elx m

."mœ---

1019 1019 1019 1019 1019 1019 1019 1039 101 9 1019 1019 1019 1019 1019 101 9 1019 1019 1019 l o í 9 1019 101 9

r3B cm

.II-..---

4- 509 4- 498 3. 473 4- 447 i- 361 -I- 266 3- 244 3- 165 i- 82 3- 15 - 3 - 26 - 13 - 43 - 73 - 129 - 163 - 227 " 481 - 516 534

a %

.."II"-*-

+ 12 + 12 + 12,o + 12,o + l2,O + 12,o + 12,o 4- 1290 + 9,l f 1,8 - 092 - 225 - 192 - 4,6 - 739 - 12,o - l2,O - 12,o - 12,o - l2,O - 12,o

- 8,9 - 1136 - 8,9 - 8,9 - 0,6 - 036 - 198 .I 038 + 1 9 1 3. 6,O 4- 0,2 + 3,3 4- 2,o

-I- 1,4 4- 4,6 i 2,l f l s 9 + 4,2

3. 4,6

238

f 297

- 110 - 155 130 - 140 - 15 - 15 - 50 - 25 + 45 + 275 10

4- 150 + 95 - 120 + 60 i 170 + 70 4- 591 4- 60 4- 35 + 55

Q 3

s -el-".

1160 1170 1325 1460 2100 2695 2800 3375 4100 48 95 47 40 4675 47 30 4260 41 90 38 4.0 3490 301 5 1470 1270 1200 -

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* 13 - 5 Conclusion, :

Pour l*&tabIissement de5 baremes de la fonction Q = f(h), nous avons adopt& les principes suivants :

a) - courbe univoque jusqurå H Z= 3$50 m, ce point correspond sensiblement au point de raccordement de la courbe de crue et de celles des différentes décrues jaug6es.

b) Courbe unique pour ce rggime de crue 2 partir de H 3,50 m. Une extrapolation a 6t6 nécessaire pour K>10,50 m. Elle sera 2 préciser par des mesures complbcntaires réalis6es pour des cotes supgrieures à 10,OO m.

c ) N En rQgime de décrue, existancc d'un faisceau de courbes, chacune d*elles étant liée B La hauteur maxiinale atteinte par l a cruer Le calage de ce faisceau a ét6 effectug en tonant compte de ltallure des décrues jaugges et de Ilétalonnage supposk en rQgime uniforme. Il y aura lieu dleffectuer un raccordement progressif des debits au moment des changements de r6gime décrue-crueo lors des pointes secondaires. L e s courbes da tarage sont représentées sur les graphiques 5 et 6. En ce qui concerne le faisceau de courbes de &crue, nous 'avons considéré des hauteurs maximales de crue variant de 50 cm en 50 cm depuis 6,OO m jusqutå 22,50 me

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I Ga5

I

* I 5

39 x

c 50

9 52

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LE SÉNÉGAL ii BAKEL COURBE, D'kTALOWNAGE

régime supposi uniforme

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O. R. S. T. O. M.

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