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Les technologies de l'information et de la communication

ne sont pas une panacée, […]

mais elles peuvent contribuer à améliorer

la vie de tous les habitants de la planète

Kofi Annan, 2005

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3Agenda de recherche...

TABLE DES MATIÈRES

Introduction ...................................................................................... 5

Problématique .................................................................................. 8

Identification des problématiques relativesaux usages pédagogiques des TIC en Afrique :état de la question .......................................................................... 11

Importance de mener des recherchessur les usages pédagogiques des TIC ............................................. 19

Questions-clés et objectifs de recherchesur l’intégration pédagogique des TIC en afrique :pistes à explorer ............................................................................. 21

Tableau 1 : Questions de recherche ................................................ 23

Tableau 2 : Objectifs de recherche .................................................. 25

Tableau 3 : Indicateur de l'observatoire .......................................... 27

Références bibliographiques .......................................................... 48

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INTRODUCTION

Dans les années 1970, quelques écoles mieux nanties d’Afrique vivent déjàun peu la crise de l’audiovisuel : des équipements fragiles et encombrantsqui coûtent cher, des réparations qui prennent énormément de temps, unecompatibilité complexe entre les différents appareils. Mais ce qui sembleêtre la raison fondamentale de leur échec scolaire, c’est plutôt que cettepercée de l’audiovisuel a été réalisée en marge de la pédagogie. Tel que lesouligne Michel (1981, p. 1), on n’a pas su quoi faire d’outils mal connus.De surcroît, les enseignants se demandaient « quelle stratégie d'ensemble fautil employer (intégration dans toutes les disciplines, travail indépendant, indivi-duel ou collectif...). L'audiovisuel a souffert tout à la fois des craintes qu'il asuscitées et des espoirs qu'il a fait naître. »

C’est dans ce contexte que les premiers ordinateurs sont tranquillemententrés dans les écoles d’Afrique...

Les ordinateurs ont d’abord fait leur apparition dans certaines écolesd’Amérique du Nord à la fin des années 60, surtout pour des applications degestion. Il faut attendre le début des années 1970 pour que soit un peu plusrépandue leur présence dans les établissements scolaires, tant en Amériquedu Nord qu’en Europe. En Afrique, c’est à la fin des années 1970 que l’onretrace l’apparition des premiers ordinateurs dans les établissements scolai-res. Il y a eu notamment un projet LOGO mis en place au Sénégal, enpartenariat avec la Massachussett Institute of Technology (MIT).

Les gouvernements à l’époque semblaient animés par une double volonté :celle d’initier les élèves à l’ordinateur, mais aussi à l’utilisation de certainslogiciels. Deux courants sont très présents : l’enseignement programmé deSkinner et le langage LOGO développé par Papert. LOGO, le premierlangage d’ordinateur pour les enfants, a connu une immense popularité, enparticulier en Amérique du Nord. Seymour Papert, le créateur de LOGO,avait complété des études avec Piaget à Genève et travaillait à l’époque auMIT. Son plus célèbre ouvrage, Mindstorms - Children, Computers, andPowerful Ideas, est cité partout. Le but premier de Papert était de dévelop-per des outils et des logiciels éducatifs à potentiel constructiviste. Plus préci-sément, il souhaitait développer un langage qui permettrait aux élèves deconstruire leur propre savoir. Le logiciel LOGO est d’abord développé pourles Apple II, puis pour les ordinateurs d’IBM.

Il y a donc eu, pendant plus d’une décennie en Afrique, des cours d’initia-tion à l’ordinateur, dans quelques rares lycées, mais aussi dans plusieursuniversités. On ne parlait pas alors de technologies de l’information et de lacommunication, mais plutôt d’informatique : une discipline qu’il semblaitpressant de s’approprier. Cette urgence s’est particulièrement fait ressentirpour l’Afrique en janvier 1983, alors que le Time Magazine reconnaissaitl’importance de l’ordinateur en octroyant la palme de« personnalité » de l’année à une machine, pour la seule fois deson histoire (Figure 1).

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Il y a donc eu en Afrique l’enseignement de l’informatique, toujoursprésent dans beaucoup d’écoles de l’ensemble des 54 pays du continent.Avec l’omniprésence de l’approche béhavioriste en éducation, on parleensuite de l’enseignement programmé par ordinateur (EPO). On se soucieensuite d’enseigner certaines connaissances avec l’aide des technologies. Del’enseignement de l’informatique per se, à l’enseignement programmé parordinateur, on passe à l’époque de l’enseignement assisté par ordinateur(EAO), très populaire en Amérique du Nord et en Europe. Il y a alors, enquelques années seulement, une panoplie de tutoriels qui sont développéspour le contexte scolaire. Les tutoriels ou didacticiels sont des logiciels ayantpour but d’aider l’apprenant à acquérir des connaissances ou à développerdes habiletés (Clark & Mayer, 2003). Ce n’est qu’au début des années 1980que l’on parle vraiment d’applications pédagogiques de l’ordinateur (APO).Au milieu des années 1990, on parle d’utilisation des TIC dans les diversesdisciplines. Enfin, depuis la fin des années 1990, c’est l’intégration pédagogi-que des TIC qui semble surtout marquer les discours en éducation. On sou-haite alors que les enseignants puissent mieux enseigner diverses disciplinesà l’aide des technologies de l’information et de la communication, et que lesélèves soient en mesure d’apprendre plus, plus facilement, toujours avec cesmêmes technologies. On fait donc des technologies de l’information et de lacommunication une compétence transversale en éducation, tant pour lesélèves que pour les enseignants.

En 2006, Internet fêtera ses 37 ans. En l’espace de quelques années seule-ment, cet outil d’abord réservé à l’armée puis aux universités est devenupour de plus en plus d’individus de tous les continents un élément indispen-sable du quotidien. Le nombre d’internautes sur la Terre qui est passé de 16millions en 1995 à plus de 650 millions en 2006 témoigne de cette évolutionrapide. Cette présence exponentielle des technologies annonce égalementune révolution depuis longtemps anticipée dans le monde de l’éducation.La société mondiale du savoir, promise dans les années 1970, vantée dans lesannées 1980 et envisagée dans les années 1990 avec un respect mêlé de crainteet d’incrédulité est devenue, au XXIe siècle, une réalité incontournable, etce, pour tous les peuples.

Comme l’indiquait Kofi Annan lors du dernier Sommet mondial sur lasociété de l’information qui se déroulait à Tunis en novembre 2005, nousvivons une époque de mutations rapides où les technologies jouent un rôlede plus en plus central dans tous les domaines d’activité de nos vies. Eneffet, les TIC ont une influence importante sur l’évolution de l’ensembledes sociétés de la planète et affectent de façon significative toutes les dimen-sions économiques, sociales ou culturelles. Avec les TIC, tout change :notre façon d’enseigner, de vivre, d'apprendre, de travailler, voire de gagnersa vie. Ces métamorphoses sociétales, plusieurs l’ont dit, les individus detous les peuples ne doivent aucunement les regarder passer, voire les subirindifféremment. Au contraire, les citoyens de tous les pays - et notammentceux d’Afrique qui accusent déjà un important retard dans plusieurs domai-nes - doivent être les artisans de leur destinée, et, donc, participer active-ment à ce monde technologique.

Figure 1Page couverture du TimeMagazine de janvier 19831

1 Source : http://www.timemagazine.com

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Le sénateur démocrate Barack Obama critiquait récemment, lors d’undiscours prononcé à l’Université de Nairobi, l’inertie de plusieurs paysd’Afrique en matière de technologie et d'éducation. Il a notamment faitremarquer que la Corée du Sud et le Kenya possédaient des économies simi-laires il y a quelque 40 ans, mais que le pays asiatique a maintenant uneéconomie 40 fois supérieure à celle de son voisin africain, en particulierparce que les technologies ont réussi à s’installer dans toutes les sphères de lasociété coréenne, y compris l’éducation2.

Si la technologie a accéléré la naissance de l’ère de l’information, il est doncdu devoir de tous les peuples de participer activement à édifier cette sociétéde l’information afin de n’empêcher personne d’avoir accès aux connaissan-ces maintenant accessibles sur Internet et de profiter ainsi d’un avenirmeilleur, de la globalisation des marchés et de la mondialisation.

Ce document présente les premiers jalons de l'élaboration d'un agendapanafricain de recherche sur les usages pédagogiques des technologies del’information et de la communication (TIC) en contexte scolaire africain.De façon plus spécifique, nous avons tenté d’identifier les principalesproblématiques relatives aux usages pédagogiques des TIC en éducation.L’intégration pédagogique des TIC, c’est un usage qui permet soit un meilleurenseignement, soit de meilleurs apprentissages (voir Karsenti et Larose, 2005).Cette problématique, fondée sur la mince littérature scientifique africaineexistante, mais aussi sur la plus abondante littérature anglo-saxonne et euro-péenne, nous a permis d’identifier des questions-clés de recherche surlesquelles le Centre de recherches pour le développement international -Canada (CRDI) pourrait mettre l’accent dans le cadre d’un importantprojet portant sur l’intégration pédagogique des TIC dans les systèmeséducatifs du continent africain. Des objectifs de recherche viennent clore cerapport.

2 Discours prononcé le 28 août 2006.

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PROBLÉMATIQUE

Du fossé numérique au fossé technopédagogique

Même si les technologies de l’information et de la communication occupentune place de plus en plus importante dans le quotidien d’un grand nombrede personnes, il faut reconnaître que cette influence des TIC dans les socié-tés ne se manifeste pas de façon uniforme. C’est ce qu’il est convenu d’appe-ler la « fracture numérique » entre les pays dits développés et les pays endéveloppement. En effet, de nombreux pays d’Afrique, notamment parmiles plus pauvres de la planète, se retrouvent de plus en plus dans un contextede déficit technologique, voire d’un manque d’accès aux connaissancesmaintenant accessibles sur Internet.

L’OCDE (2006) montrait récemment qu’en raison de l'absence d'uneinfrastructure de réseau de base et de piètres liaisons internationales, le fossénumérique est beaucoup plus prononcé dans les zones du monde où lesrevenus sont les plus bas. Concrètement, outre les pays dits en guerre, cesont les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre qui semblent accuser le plusimportant retard sur l’Occident. Des pays tels le Niger figurent régulière-ment à la tête de deux palmarès : un des pays les plus pauvres sur la terre,mais aussi un des pays où les technologies de l’information et de la commu-nication sont particulièrement lentes à arriver.

C’est pourquoi si l’Afrique se donne pour mission de mieux préparer sescitoyens aux défis du troisième millénaire, elle se doit également de favori-ser une intégration en profondeur des technologies de l’information et de lacommunication, une intégration pédagogique des TIC quotidienne et régu-lière en éducation afin de mettre à profit leurs possibilités nouvelles,invitantes, prometteuses et diversifiées. Il faut toutefois faire remarquer qu’enAfrique, les initiatives de branchement à Internet n’en sont pas à leursdébuts. En effet, malgré un important fossé face aux pays du Nord, malgréun fossé retrouvé à l’intérieur même de certains pays, voire à l’intérieurmême de certaines régions, la présence des technologies semble cheminer defaçon exponentielle. Par exemple, on remarque qu’à Dakar, capitale duSénégal, de plus en plus de foyers sont branchés à haute vitesse, un fait quisemblait encore inconcevable il y a à peine quelques années. De surcroît,une récente étude financée par le CRDI (Karsenti et al., 2005) révélait queprès de 75 % des lycéens de certaines écoles de cette capitale d’Afrique del’Ouest possédaient un compte de messagerie électronique. Pourtant,notamment dans le Sud de ce pays, on retrouve encore bon nombre d’éco-les et de villages qui n’ont toujours pas l’électricité. Le phénomène du fossénumérique n’est donc plus uniquement entre les pays dits du Nord et ceuxdu Sud. Il se retrouve aussi à l’intérieur même du continent africain, àl’intérieur même de certains pays.

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Résultat d'un ensemble de facteurs sociaux, économiques, politiques etenvironnementaux, la fracture numérique est donc une question complexequi demeure très importante en Afrique. Néanmoins, il y a, selon nous, unepréoccupation montante, voire une préoccupation encore plus importante: celle de l’intégration pédagogique des TIC dans les écoles d’Afrique. Car siles TIC ont peiné à pénétrer la société africaine, dans les écoles, le fossésemble encore plus préoccupant, et en ce qui a trait à l’intégration pédagogi-que des TIC, où l’Afrique semble toujours à la case départ.

Afrique : pourquoi les TIC en éducation ?

Malgré des avancées qui opèrent déjà à la fin des années 70, on constate que,quelque 30 ans plus tard, dans le monde de l’éducation en Afrique, domainepourtant au centre de l’économie du savoir, l’introduction des technologiesde l’information et de la communication s’avère laborieuse et, seloncertains chercheurs, beaucoup trop lente.

Plusieurs soulignent qu’il est utopique de parler de technologies en éduca-tion dans un continent où bon nombre d’écoles n’ont pas l’électricité oul’eau courante, et ce, lorsqu’il y a des écoles. L’examen de la situationactuelle des systèmes éducatifs africains laisse penser que les TIC n’ont pasleur place dans le milieu scolaire. Car les politiques scolaires considèrentque les besoins à satisfaire sont tellement énormes que d’autres choixdevraient être privilégiés. On n’accorderait donc guère la priorité à l’équi-pement informatique, et encore moins à l’intégration pédagogique des TIC.Par conséquent, les besoins liés à l’usage des TIC par les élèves et les ensei-gnants sont souvent négligés. Ces arguments sont importants, certes, maisne devraient pas permettre d’éliminer les technologies du secteur de l’édu-cation en Afrique. L’éducation doit servir à préparer les Africains pour laréalité d’aujourd’hui, et cela est primordial. Néanmoins, il faut, pour rattra-per le retard important présent dans le monde de l’éducation en Afrique,penser aussi à préparer les enfants pour la réalité de demain, tout en s’effor-çant de les aider à se souvenir du passé pour que les technologies ne soientpas le Cheval de Troie d’une forme masquée d’impérialisme culturel ouintellectuel.

Pourquoi les TIC en éducation ? Parce que, comme nous l’avons déjàindiqué, les TIC affectent en profondeur les conditions politiques, écono-miques et sociales de l'évolution des sociétés. Il importe dès lors que lesacteurs-clés de l’éducation en Afrique – les enseignants, les directeurs d’école,les spécialistes, les parents d’élèves et les responsables et cadres du gouverne-ment – se préoccupent activement de leur finalité, de leur contenu et sur-tout de leur intégration pédagogique en éducation. De surcroît, il est impor-tant de se préoccuper des TIC en éducation parce qu’il est reconnu qu’ellescontinueront d’avoir une influence sur l’ensemble des sociétés de la planèteen agissant de façon significative sur toutes les dimensions économiques,sociales et culturelles. L’éducation n’échappe pas à cette tendance. Si dansles pays du Nord les TIC ont largement franchi les portes de l’école, l’Afri-

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que accuse encore un grand retard. Depuis plusieurs années, les systèmeséducatifs africains sont confrontés à beaucoup de difficultés et plusieurs paysont entrepris des réformes qui, pour la plupart, n’attachent que très peud’importance aux TIC. L’ADEA (2002) pour sa part a souligné que les TICreprésentent un canal d’apprentissage susceptible d’améliorer grandementla qualité de l’enseignement au niveau de l’éducation de base. Or, comme lesouligne la Banque Mondiale (2002), de même que le dernier rapport del’American Educational Research Association (2005), il y a un manquesignificatif de recherches sur les TIC en Afrique, tant sur le plan de l’effi-cience de leur présence à l’école que sur l’impact potentiel de ces dernièressur l’amélioration de la qualité de l’éducation en Afrique. En outre, unerevue exhaustive effectuée en 2003 pour le CRDI (Karsenti, 2003) a claire-ment montré qu'il existe très peu d'études sur l'intégration des TIC enéducation en Afrique, outre peut-être les travaux réalisés par certainschercheurs d'Afrique du Sud.

En fait, le constat est frappant : autant les sociétés africaines sont de plus enplus marquées par les TIC, autant, paradoxalement, l’école ne l’est pas enconséquence. Le bouleversement en éducation n’est donc pas encore là. Y a-t-il lieu de se préoccuper de sa venue ? Ou faut-il plutôt s’arrêter de se ques-tionner sur la présence ou non des TIC à l’école ? Que l’école prenne plusde temps à absorber des changements sociaux, il n’y a pas de quoi se sur-prendre ni s’inquiéter. Après tout, l’école est une institution au sens nobledu terme et, partant, elle s’inscrit dans la durée. Sa visée est d’instruire etd’éduquer. C’est pourquoi, l’important n’est peut-être pas tant la questiondu moment de l’arrivée des TIC en classe que celle de leur utilisation judi-cieuse et pédagogique dans l’enseignement en vue de l’atteinte des finalitésde l’école. D’où, l’importance, selon nous, de dépasser le discours sur lefossé numérique et de se préoccuper davantage de l’intégration pédagogiquedes TIC en éducation.

Enfin, il est important de souligner que les technologies, plusieurs recher-ches l’ont démontré (voir BECTA, 2005), sont susceptibles d’avoir un im-pact important si elles sont intégrées de façon pédagogique, notamment :

- une meilleure maîtrise des compétences fondamentales ;- une meilleure maîtrise des technologies elles-mêmes ;- une meilleure préparation aux compétences inhérentes à la société

du savoir ;- une plus grande motivation des apprenants pour l’école et pour la

poursuite d’études supérieures.

Pourquoi les technologies de l’information et de la communication (TIC)en éducation en Afrique ?

Pour aider les élèves à se souvenir du passé.Pour préparer les élèves à la réalité présente.Pour assurer l’avenir des élèves et de l’Afrique.

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IDENTIFICATION DES PROBLÉMATIQUESRELATIVES AUX USAGES PÉDAGOGIQUES DES TICEN AFRIQUE : ÉTAT DE LA QUESTION

Les difficultés ou obstacles liés à l’intégration des TIC par les enseignantssemblent provenir de plusieurs sources, comme par exemple une formationinitiale inadéquate, une motivation insuffisante, un soutien technique inexis-tant, une organisation scolaire qui ne se prête pas aux usages des TIC, unmanque d’appui de la direction, etc. (voir Cuban, 2001; Dede, 1998; Means,Penuel et Padilla, 2001). Afin de mieux cerner les nombreux obstacles inhé-rents à l’intégration pédagogique des TIC en éducation, nous avons regroupéles obstacles auxquels font face les enseignants en deux grandes catégories :les facteurs externes (liés à l’école, à la société, etc.), et les facteurs internes (liésà l’enseignant ou à l’enseignement). Parmi les principaux obstacles ditsexternes, la question de l’équipement se retrouve souvent au premier plan(McCrory Wallace, 2004).

Défis liés à l’intégration des TIC : le cas des pays industrialisés

Dans les pays dits industrialisés, les obstacles liés à l’intégration des TICse limiteraient à trois éléments : l’équipement, les logiciels et le soutientechnique. Un investissement accru dans ces trois domaines permettrait defavoriser une intégration pédagogique des TIC en éducation. Toutefois,comme le démontrent les recherches de Cuban (1997, 1999), l’accès auxtechnologies est une condition essentielle mais non suffisante pour favori-ser l’intégration pédagogique des TIC par les enseignants : investir dansl’équipement et dans la formation technique ne suffit simplement pas.L’argumentation de Cuban repose sur les résultats d’une série d’enquêtesmenées auprès des professeurs de la Stanford University : un établissementrelativement favorisé où les professeurs ont accès à des technologies de pointeet à un soutien technique important depuis plus de vingt ans. Les recher-ches de Cuban révèlent que les professeurs de Stanford utilisent peu ou pasles TIC dans leur enseignement malgré toutes les ressources mises à leurdisposition. Pour lui, l’utilisation des TIC par les professeurs de Stanfordsont : « [...] limited and unimaginative instructional use of computers » ; ellescorrespondent, selon lui, exactement à l’utilisation faite par les enseignantsdu primaire ou du secondaire qui n’ont ni les ressources techniques oumatérielles des formateurs de cette université. Ainsi, Cuban (1997) ne niepas que l’équipement et le soutien technique soient essentiels à l’intégrationpédagogique des TIC en éducation. Il fait plutôt remarquer que ces condi-tions ne sont pas suffisantes car l’enseignement ne peut pas être considérécomme une manufacture où il est possible d’augmenter la productivité – de

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gagner du temps – en investissant dans les ressources technologiques. L’en-seignement, comme le disait Rousseau (1966, p.112), est un art où l’on nepeut pas toujours chercher à gagner du temps : « Oserais-je exposer ici la plusgrande, la plus importante, la plus utile règle de toute l'éducation ? Ce n'est pasde gagner du temps mais d'en perdre. ». Les travaux de Depover et Strebelle(1996, p :24) réalisées dans des écoles en Belgique abondent dans le mêmesens que ceux de Cuban lorsqu’ils relèvent notamment que:

Beaucoup d’études ont montré que l’efficacité pédagogique des NTIdépend davantage de la capacité des enseignants à intégrer et à mettreen scène les nouvelles technologies dans un contexte pédagogiquepertinent que de l’infrastructure informatique disponible.

La littérature scientifique internationale (Becker, 1994, 2000; Cuban, 1997;Scottish Board of Education, 2000; Pouts-Lajus et Riché-Magnier, 1998),met en évidence depuis plusieurs années quelque onze principaux problè-mes liés à l’intégration pédagogique des TIC:

1. le manque de temps (l’intégration des TIC n’est pas vue comme unepriorité dans le travail enseignant et la tâche est déjà très lourde) ;

2. les difficultés matérielles (absence de matériel, matériel difficile d’ac-cès, matériel désuet, matériel défectueux, absence de périphériquesadéquats tels des imprimantes ou des scanners, connexions à Internettrop lentes ou non fonctionnelles, etc.) ;

3. les difficultés techniques (problèmes techniques rencontrés lors del’utilisation des technologies) ;

4. l’absence ou manque de soutien technique au moment de l’intégra-tion des TIC ;

5. l’absence ou le manque de soutien de la part de la direction del’école ;

6. l’absence ou le manque de soutien, de formation ou d’habiletéstechnopédagogiques (problème lié à la formation initiale inadéquatepour les nouveaux enseignants, et à une formation continue inexis-tante ou inadaptée pour les enseignants actuels) ;

7. les problèmes liés à la gestion de classe qui limitent les possibilitésd’innovations technopédagogiques en classe ;

8. les problèmes liés à la taille des groupes (trop d’élèves dans la classepour pouvoir intégrer les TIC) ;

9. les problèmes liés aux contraintes et obstacles organisationnels dusystème ou de l’établissement scolaire ;

10. l’hétérogénéité des groupes sur le plan des habiletés technologiquesqui compliquent l’intégration pédagogique des TIC ;

11. l’absence ou manque de matériel pédagogique pertinent.

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Le premier problème rencontré par les enseignants semble être le manquede temps (Cuban, 1997). En effet, les TIC peuvent être chronophages etsont ainsi craintes par de nombreux enseignants, à bout de souffle, intimi-dés, voire débordés pour emprunter ce qu’il est convenu d’appeler depuisquelques années «le virage technologique en éducation » (Karsenti et Larose,2001). Tel que l’indique Chenevez (2002), il n’est certes pas aisé de préparerles élèves d’aujourd’hui aux défis technologiques de demain quand lesenseignants sont souvent dépassés par leur quotidien. Il est aussi vrai que lesTIC, dans un premier temps, compliquent souvent la tâche de l’enseignant.Même si, après une certaine période d’adaptation, l’on peut observer desretombées intéressantes (Pouts-Lajus et Riché-Magnier, 1998).

Certaines études comme celles de Depover (2005) et de Leclerc (2003)relèvent que les croyances des enseignants et les résistances au changementqui caractérisent le milieu scolaire jouent un rôle fondamental dans l’utilisa-tion ou non des TIC. Le CSE (2000) et Fullan (2001) soulignent égalementl’importance d’informer et de sensibiliser tous les acteurs concernés relati-vement à la pertinence d’intégrer les TIC à l’école. Sans l’engagement desenseignants, il serait difficile de penser réussir cette intégration (Isabelle etLapointe, 2003 ; CSE, 2000).

Selon de nombreux auteurs (Leclerc, 2003 ; CSE, 2000 ; Isabelle, Lapointeet Chiasson, 2002 ; Rogers, 2000 ; Sherry, 1998 ; Depover et Strebelle, 1996 ;Bibeau, 1996 ; Fullan, 2001), l’utilisation des TIC en éducation est confron-tée aux problèmes organisationnels, administratifs, humains, pédagogiques,de formation, d’information, de soutien technique, financiers et technolo-giques. Le manque de formation et de temps requis pour apprendrecomment utiliser les technologies et pour développer les cours appropriésdans l'enseignement seraient des obstacles redoutables pour les institutionsd'enseignement qui prévoient d’adopter ou d’intégrer les TIC dans leurportfolio d'éducation (Tunca, 2002; CSE, 2000 ; Pajo et Wallace, 2001).

Sur le plan organisationnel, administratif et humain, les barrières concer-nent l’absence de vision et de planification stratégique (Bibeau, 1996),l’éparpillement des efforts, le manque de coordination et de concertationentre les secteurs et les utilisateurs, les modes inadéquats d’organisation.

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Défis liés à l’intégration des TIC : le cas de l’Afrique

En Afrique, plusieurs raisons expliqueraient l’insuccès des usages des TIC àdes fins pédagogiques dans certains milieux scolaires (voir Karsenti, 2003).Selon Howell et Lundall (2000) les principaux facteurs qui empêchent lesétablissements scolaires d'utiliser les micro-ordinateurs comme outils d'en-seignement et d'apprentissage sont l'insuffisance des moyens financiers, lenombre insuffisant d'ordinateurs, le manque d'enseignants qualifiés en in-formatique, l'incapacité des enseignants à pouvoir intégrer l'ordinateur dansdifférents domaines de l'enseignement et l'absence de programmes appro-priés pour l'enseignement de la micro-informatique.

Comme nous l’avons déjà indiqué, l'évolution de l'usage de l'ordinateurn'est pas uniforme en Afrique. En effet, dans un pays comme l'Afrique duSud, certaines franges de la population d’âge scolaire utilisent l'ordinateur àdes fins éducatives à des niveaux comparables à ceux des pays développés,tandis que dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne, on cherchetoujours à explorer les voies et les moyens de connecter à Internet les éta-blissements scolaires dont plusieurs sont encore à la phase de l’introductionet du lancement.

Selon l’ensemble des études consultées, l'équipement demeure toujours lapremière contrainte majeure à une utilisation équitable des technologiesinnovantes. La carence des structures et les coûts des équipementscomplexifieraient grandement le ratio d’utilisation d’ordinateur par grou-pes d’élèves. Pourtant, tous les 54 pays africains sont déjà connectés à Internet(Jensen 2002). Mais, atteindre un ratio d'un ordinateur pour 10 élèves et de100% de taux de connexion dans les écoles primaires, secondaires ou supé-rieures constituent des casse-tête et des idéaux difficiles à atteindre pour laplupart des établissements scolaires en Afrique. Par exemple, on avance lechiffre de 139 élèves pour 1 ordinateur dans le cadre du projet WorLD (2000).

D’autres études montrent que, par ordre d'importance décroissant, lesproblèmes qui empêchent les établissements scolaires africains de se doterd'ordinateurs sont : l'absence d'électricité, le manque de fonds, l'insuffi-sance de la capacité d'accueil, le manque de personnel qualifié et l'insécu-rité. Au demeurant, il n'existe que très peu d'équipements consacrés à l'usagedes TIC. En Afrique subsaharienne, la faible densité des réseaux téléphoni-ques et les coûts élevés d'installation et de maintenance des lignes demeu-rent un obstacle majeur.

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Nombre d’auteurs (Oladele, 2001 ; Intsiful, Okyere et Osae, 2003 ; Selinger,2001 ; Tunca, 2002 ; Bakhoum, 2002) mentionnent aussi le manque d’outils,la logistique inopérante, l’insuffisance ou le défaut d’infrastructure techno-logique comme la pénurie de lignes téléphoniques, le réseau de télécommu-nications indigent, disparate, inadéquat et obsolète, la fluctuation des ten-sions électriques, les délestages et pannes d’électricité récurrentes, les routesen piteux état, etc. En fait, il n’existerait pas, en particulier dans la plupartdes États africains, un potentiel infrastructurel apte à accueillir la connexion,à assurer une couverture nationale, et à supporter les coûts des installations.Ainsi, l’UNESCO révélait que le taux de pénétration d’Internet seraitseulement de l’ordre de 1,5% pour l’Afrique avec des différences très impor-tantes selon les différentes régions. Ces conditions de travail sont pourtantdéterminantes - mais non suffisantes - pour familiariser l'élève à l'usage desTIC.

Les États africains avec l’appui d’organismes comme Wordlinks ont résolu-ment connu des avancées en ce qui a trait à l’équipement informatique et laconnexion à Internet des établissements scolaires. Le constat d’une pénétra-tion relativement forte du matériel dans de nombreux lycées et collègessemble maintenant évident dans plusieurs pays d’Afrique. Néanmoins, telque le révèle une récente étude financée par le CRDI, ces investissementssont insuffisants pour assurer une réelle intégration pédagogique des TIC.Enfait, l’étude démontre qu’une fois le financement de Worldlinks terminé,les expériences informatiques de ces établissements scolaires se sont lente-ment éteintes, à de rares exceptions près où les enseignants ont réellementété mobilisés pour s’approprier les TIC (voir Karsenti et al., 2005).

À ces variables reliées à des éléments difficilement contrôlables s’ajoutent leplus souvent des effectifs assez élevés des élèves pour permettre une utilisa-tion rationnelle des ordinateurs par tous à des fins pédagogiques. Même si,par ailleurs, comme l’indique Depover (2005), les taux de scolarisation dansl’enseignement de base en Afrique dépassent à peine les 50 pourcents et quel’accès à l’enseignement secondaire reste réservé à une minorité d’élèves.

En plus, la question de l’utilisation des TIC prend de l’importance avec leproblème de l’accès des femmes aux TIC. Dans la plupart des cas, lesfemmes n’ont pas la possibilité de tirer parti des opportunités offertes parles TIC. Dans plusieurs régions, elles sont reléguées au second rang dans leprocessus d'autonomie qu'offre l'ère numérique. Les barrières culturellesdans certains contextes où les filles n’ont pas les mêmes possibilités d’éduca-tion que les garçons, s’ajoutent aux obstacles de l’utilisation effective desTIC à l’école (Draxler et Haddad, 2002 ; Karsenti et al. 2005).

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Gibigaye et ses collègues (2005), à partir des travaux menés dans six paysd’Afrique francophone (Bénin, Cameroun, Burkina Faso, Mali, Mauritanieet Sénégal) entre 2004 et 2005, établissent que les femmes ont globalementun tiers de chance en moins que les hommes de bénéficier des avantages dela société africaine de l’information dans laquelle une place secondaire deconsommatrices de « petites mains » leur est préparée. Leur rechercheprésente non seulement l’ampleur de l’inégalité de genre dans le domainedes TIC, mais constitue aussi un plaidoyer pour plus d’équité dans larévolution numérique.

Dans la plupart des universités africaines, les limites de la formationprésentielle semblent atteintes avec le surpeuplement des amphithéâtres etles salles de cours par des centaines, voire des milliers d’étudiants. La forma-tion ouverte et à distance (FOAD) est l’une des réponses à cette probléma-tique. Néanmoins, les succès des FOAD, vues par plusieurs tels l’AgenceUniversitaire de la Francophonie et l’Université Virtuelle Africaine commeune panacée, suppose des usages appropriés, voire une intégration pédagogi-que des TIC réussie.

Outre le temps et l'espace qui constituent des freins au développement desTIC dans le domaine de l'éducation en Afrique, l’usage et l’entretien desinfrastructures existantes seraient confrontés au manque d’expertise localeet aux faibles connaissances informatiques des groupes d’utilisateurs.

Parmi les questions dont on devrait se préoccuper en dehors de l’épineuxproblème d’infrastructures indispensables à l’utilisation des TIC dans lesinstitutions d’enseignement, il y aurait donc celles des ressources humainesnécessaires à la mise en œuvre des applications de la technologie et celles dela conception des programmes d’enseignement (Murphy, Anzalon, Boschet Moulton, 2002). En matière d’usage des TIC comme dans tout contextepédagogique, le facteur humain constitue la variable essentielle. Ens’appuyant sur un personnel enseignant formé, on pourrait faire naîtrechez les jeunes des compétences que l’école n’a pas ou a rarement l’occasiond’exercer. Il ne serait plus surprenant de constater par exemple que la majo-rité des Africains qui utilisent les TIC sont plus des consommateurs que desproducteurs de ressources (voir Karsenti, Touré et Ngamo, 2006). Lemanque d’information, de formation, d’expérience, de soutien pédagogi-que, professionnel, technique et financier empêcherait le développementdes usages, la création des contenus d’enseignement adaptés aux élèves afri-cains, et la construction d’un portail éducatif géré par les enseignants.

Parmi les lacunes en ressources humaines, la plus importante est certescelles des enseignants. En général, la formation initiale des enseignantsd'Afrique ne met pas l’accent sur l’utilisation et l’intégration pédagogiquedes TIC (Karsenti, 2006).

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Pour s’assurer du concours de tous les enseignants dans le processus d’inté-gration des TIC ou pour susciter leur intérêt et les amener à utiliser les TICdans leurs pratiques, il semble aussi indispensable de créer des conditionsqui favorisent leur participation. Ce d’autant plus qu’il n’existerait pas dansde nombreuses écoles africaines, de salle spécialement aménagée et unespace-temps convenable pour les enseignants qui désirent travailler àl’ordinateur.

En fait, dans la plupart des pays d’Afrique, le temps d’accès à l’ordinateur àl’école demeure très réduit et rarement convenable pour les enseignants etles élèves dans les écoles. Les stratégies pédagogiques adoptées par les ensei-gnantes et les enseignants sont inappropriées et le degré de familiarité avecle média utilisé reste faible. Ces manquements seraient de nature à compro-mettre l’utilisation pédagogique des TIC en raison de l’absence d’uniformi-sation des connaissances disciplinaires et des habiletés technologiquesantérieures des élèves, et du caractère multiforme des styles d’apprentissage.

L’intégration des TIC en éducation fait également surgir de nouveaux défispour les enseignants qui se retrouvent confrontés à des travaux d’élèveslittéralement plagiés sur Internet. Outre le peu de valeur pédagogique d’untel acte, rendu possible par les TIC, l’enseignant se trouve confronté à lanouvelle tâche de démasquer les fraudeurs. Et si le fardeau de la preuve luirevient, il s’agit pratiquement d’une mission impossible s’il n’est pas fami-lier avec l’utilisation des TIC.

Les TIC sont également une menace au pouvoir de l’enseignant dans saclasse : elles séduisent l’élève et pourraient amener l’enseignant, danscertains contextes, à penser qu’il n’a plus le contrôle sur les apprenants. Ils’agit effectivement d’un risque, surtout pour les enseignants aux pratiquestraditionnelles et encyclopédistes. Toutefois, les recherches actuelles (voirBECTA, 2005) indiquent que les TIC ne remplaceront pas l’enseignant auxpédagogies ouvertes ; elles l’assisteront plutôt dans sa pratique en amélio-rant les activités qu’il crée et en facilitant l’apprentissage de ses élèves.Un enfant est rapidement séduit par une histoire racontée sur un cédéroméducatif : les images, les animations, les effets sonores sont autant d’embel-lissements que l’enseignant ne peut reproduire tout seul. Néanmoins, l’en-fant aura vite fait de demander au maître de regarder l’histoire avec lui, delui expliquer certains éléments de l’histoire, ou de lui demander pourquoil’histoire se termine ainsi.

James (2001) fait remarquer que même en Afrique du Sud qui semble avoirune véritable longueur d’avance sur les autres pays d’Afrique, moins de 5 %des établissements scolaires sud-africains dotés d'ordinateurs prévoient desbudgets pour former les enseignants à l'usage des TIC alors que pour garan-tir la durabilité de l'usage des TIC dans l'enseignement l'investissement dansles capacités humaines est capital.

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Dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne, il existe une réelle volontépolitique favorable à l’introduction des TIC dans l’éducation. Mais les poli-tiques nationales dans le domaine des TIC ne sont pas clairement formu-lées. L’informatique est plus ou moins prise en compte dans les program-mes officiels des établissements scolaires. Les budgets alloués aux établisse-ments scolaires ne prennent pas en charge les TIC. Les budgets pour l’équi-pement et le fonctionnement des TIC proviennent généralement des fraisde scolarité, des opérations de collecte de fonds, des dons des organismes etdes partenaires nationaux et internationaux, même si dans certains payscomme le Nigeria ou le Cameroun, certaines subventions sont versées parl'État. L’importance d’adopter des politiques et des budgets à la fois stableset récurrents en la matière est pourtant constatée de façon répétitive par larecherche (Karsenti et Larose, 2005).

Outre le défaut de mise en valeur des ressources humaines et de développe-ment des capacités suffisantes pour concevoir, installer, maintenir et utiliserles nouvelles infrastructures et applications des TIC, l’un des défis majeursde l’utilisation des TIC dans les sociétés africaines consisterait à envisager ladiffusion et l’usage de ces technologies dans les établissements scolaires deszones rurales, enclavées ou éloignées (Chéneau-Loquay et N’diaye Diouf,1998). Les cybercafés-Internet constituent, dans beaucoup de pays africains,un vecteur important des usages des TIC et contribuent à élargir le nombred’utilisateurs dans des régions où les points d’accès restent limités.

Hormis le problème d’inégale répartition des équipements technologiquesdans les différentes régions sur le plan national, le souci d’équité en matièred’usage des TIC constitue un défi majeur en contexte africain où une partnon négligeable d’enfants qui n’ont pas l’occasion d’utiliser des ordinateursen classe ne peuvent le faire à la maison comme c’est généralement le casdans les pays développés.

Ces difficultés sont susceptibles de compromettre l’intégration pédagogi-que des TIC dans de nombreux établissements scolaires en Afrique. Celacompte tenu de l’ouverture récente et assez limitée de l'Afrique aux TIC,du manque d'équipements appropriés, du manque de ressources humainesqualifiées, et du grand nombre des populations défavorisées. En plus,l'opinion couramment admise qu'il faut un peu plus de temps pour se fami-liariser avec l'ordinateur et en découvrir ses potentialités avant que cet outilpuisse révolutionner les activités en salle de classe est un handicap sérieux.

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IMPORTANCE DE MENER DES RECHERCHES SUR LESUSAGES PÉDAGOGIQUES DES TIC

La majorité des études stratégiques sur les TIC en matière d'éducation enAfrique diffère d'un pays à l’autre. Les objectifs varient de la collaborationavec les apprenants à la fourniture d'informations à la communauté.Certains objectifs déclarés semblent vagues. Les objectifs peuvent être plusprécis et mesurables, ou alors, plus généraux et instructifs à travers une étudequi fait ressortir clairement les applications variables des TIC dans lesétablissements scolaires africains.

On voit donc poindre l’importance d’une étude des plus intéressantes quifait la promotion d’usages raisonnés des TIC pour favoriser l’apprentissage(The TLT Group, 2004) et le développement de l’éducation. Plus précisé-ment, il s’avère important de mener des recherches qui montrent commentles TIC sont utilisées pour faciliter l’application des meilleurs principeséducatifs comme ceux proposés par Chickering et Gamson (2004) à savoir :

1. multiplier les contacts entre les élèves et les enseignantes etenseignants;

2. développer la réciprocité et la collaboration entre les élèves;3. encourager un apprentissage actif et enraciné;4. donner une rétroaction rapide et significative;5. consacrer le meilleur de son temps à la tâche;6. formuler des attentes élevées et gratifiantes;7. respecter la diversité des talents et des manières d'apprendre.

Cette recherche permettrait ainsi de faire connaître les utilisations pédago-giques des TIC dans différents contextes d’apprentissage en Afrique et dansdivers domaines comme l’apprentissage des élèves, les programmes et lapédagogie, la formation en ligne, le développement professionnel, l’évalua-tion, etc. En fait, les résultats de la première phase de la recherche transna-tionale sur l’intégration des TIC dans les Écoles pionnières TIC en Afrique(voir Karsenti et al., 2005) montrent clairement que les usages des TIC nesont pas suffisamment documentés en Afrique comme dans le reste dumonde.

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C’est également ce qu’indique l’UNESCO (2004)

[…] monitoring and evaluation are the weakest components in most ICTin education programmes. While a number of stocktaking research studieshave been conducted on ICT infrastructure penetration and access inschools, there have been minimal monitoring and evaluation of ICTintegration and its impact on teaching and learning. Evaluation is animportant phase in the formulation and implementation of an ICT ineducation programme. Evaluation, both formative and summative, meansthat policies, practices, and activities are documented, interpreted andanalyzed (p. 135).

Les expériences portant sur les usages pédagogiques des TIC concernent dessituations diverses, comme des projections visuelles, la préparation desnotes de cours, l’autoformation à distance. Essayer de cerner les diversesexpériences des usages des TIC sur l’apprentissage de manière globale paraîtun exercice prometteur. Les effets à long terme des usages des TIC tant auniveau national que panafricain ne sont pas encore clairement appréhendés.

Il apparaît aussi urgent de réfléchir sur les usages pédagogiques des techno-logies de l'information et de la communication (TIC) dans l’enseignement,particulièrement en Afrique où le processus d’apprentissage avec ces outilss’avère très complexe. Les TIC à elles toutes seules ne favorisent pas la créa-tivité des élèves et l’apprentissage de la démarche scientifique sans mise enplace de situations pédagogiques où ces technologies, parmi d’autres, facili-tent, l’utilisation, le traitement et la production d’informations pertinentes.Car, aussi performant que soit un matériel, il ne peut profiter à l’éducationsans la maîtrise de ses usages. À ce titre, la recherche en éducation a la res-ponsabilité d’apporter un éclairage scientifique sur la formation aux usagespédagogiques des TIC qui représente un immense enjeu de société.

En tant que région nettement en retard en matière d'adoption, d'utilisationet d'innovation des TIC, l’Afrique ne permet pas encore à ses populationsde bénéficier d'une meilleure éducation, voire des possibilités et opportuni-tés d'investissement qu'offrent les TIC en éducation. Cependant, en consi-dérant l'investissement dans les TIC comme un investissement dans le fu-tur, plusieurs pays restent persuadés que l'usage des TIC est une stratégie dedéveloppement économique indéniable. Cela laisse entrevoir les utilisationspotentielles des TIC pour le développement de l’Afrique et une réorganisa-tion des connaissances sur des bases qui prennent en compte les réalitéslocales africaines.

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QUESTIONS-CLÉS ET OBJECTIFS DE RECHERCHESUR L’INTÉGRATION PÉDAGOGIQUE DES TIC ENAFRIQUE : PISTES À EXPLORER

En fonction des premières sections de ce document, plusieurs enjeux et di-mensions que la présente recherche pourrait explorer semblent ressortir,allant des formes d’usages aux secteurs prépondérants en passant par lesapproches pédagogiques et les principaux déterminants favorables ou inhi-biteurs de l’utilisation des TIC en éducation. De cette recension sommairedes écrits, il a d’abord été possible de formuler une question générale derecherche relativement exhaustive ayant trait aux usages pédagogiques desTIC dans les différents contextes de formation et d’apprentissage enAfrique, soit :

Comment faire en sorte, en tenant compte de l'état actuel de l'introductiondes TIC dans le système éducatif africain et de ses contraintes, pour que desusages pédagogiques adaptés et efficaces puissent être faits pour améliorerla qualité des enseignements et des apprentissages ?

En lien avec cette question générale, nous présentons aussi plusieursquestions spécifiques de recherche (Tableau 1). Les questions ainsi dégagéespourraient servir de balises pour des études approfondies sur l’intégrationpédagogique des TIC dans les systèmes d’enseignement africains. Elles sontregroupées selon les acteurs de l’éducation (directeurs, enseignants, élèves,parents, gouvernements, etc.) auxquels elles pourraient être rattachés lorsde recherches empiriques.

Ce sont là quelques-unes des questions essentielles sur lesquelles il seraitopportun d’orienter la présente recherche. Les réponses à ces questions derecherche pourraient permettre de comprendre tout le potentiel des TIC enéducation dans le contexte africain afin d’offrir une meilleure visibilité desusages qui existent sur les différents champs de pratique pédagogique et defavoriser leur mutualisation. Enfin, ces questions ont pour but d’élaborerun agenda panafricain de recherche sur les usages pédagogiques des TIC enéducation.

En fonction des questions de recherche présentées, il nous est d’abordpossible de présenter un objectif général de recherche, soit :

Mieux comprendre comment les usages pédagogiques des TIC améliorent laqualité des enseignements et des apprentissages en Afrique.

Cet objectif général de recherche est accompagné d’objectifs spécifiques(Tableau 2) qu’il pourrait être intéressant de mettre en place afin de favori-ser le développement de la recherche sur l’intégration pédagogique des TICen Afrique.

Finalement, le Tableau 3 présente une première ébauche desprincipaux indicateurs de l’observatoire TIC qui sera mis en place aucours de la Phase I.

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27Agenda de recherche...

PRINCIPAUX INDICATEURSDE L’OBSERVATOIRE-TIC

Dans chaque cas approprié, nous souhaitons recueillir les données dansdifférents établissements scolaires (A), de différents niveaux (B) (primaire,secondaire, tertiaire et professionnel ou technique), différents pays (C),régions (D) et à travers le continent africain.

L'établissement tertiaire se réfère aux établissements post-secondaires d'édu-cation (y compris les établissements de formation des enseignants).

Au niveau national, les indicateurs par établissement devraient mention-ner le nombre d'établissements, par pays duquel les données sont tirées.

Les pourcentages et les ratios seront calculés automatiquement par l'ob-servatoire (pour les étudiants, les enseignants, les administrateurs,les éta-blissements, primaire/secondaire/tertiaire/professionnel, les pays, les ré-gions, ou le continent).

FONDEMENTS/STRUCTURE

Objectif 1.0

Dresser un portrait des politiques relatives aux TIC en Afrique

1.1 Mieux comprendre la nature des politiques relatives aux TIC (Phase I)1.2 Mieux comprendre comment favoriser leur introduction (Phase II)1.3 Mieux comprendre comment favoriser leur implantation (Phase II)

Indicateurs 1.0

Politiques nationales sur l'éducationet les TIC

La disponibilité des documents nationaux sur lespolitiques des TIC

Disponibilité dans le secteur (éducation) desdocuments sur les politiques des TIC.

Details/exemples:

Pays :Noms/dates des documents : sources/liens/dossiers et fichiers joints :Résumés/explication (150 motschacun) :

Pays :Noms/dates des documents : sources/liens/dossiers et fichiers joints :Résumés/explication (150 motschacun) :

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28Agenda de recherche...

Disponibilité d’un programme national d'étudessur les TIC (ou des TIC comme discipline auto-nome au programme).

Disponibilité des règlements ou des incitatifsnationaux pour des ressources TIC (connectivité,équipement, formation) dans les établissementsd’éducation

AutresPrésence des TIC (dans l'éducation) dans les planslocaux de développement.

AutresClassement par rapport aux TIC - connectivité parpays.

AutresTaux du produit intérieur brut (PIB) par pays

Pays :Noms/dates des documents : sources/liens/dossiers et fichiers joints :Résumés/explication (150 motschacun) :

Pays :Noms/dates des documents : sources/liens/dossiers et fichiers joints :Résumés/explication (150 motschacun) :

Pays :Noms/dates des documents : sources/liens/dossiers et fichiers joints :Résumés/explication (150 motschacun) :

Pays :Noms/dates des documents : sources/liens/dossiers et fichiers attachés :Résumés/explication (150 motschacun) :

Pays :Noms/dates des documents : sources/liens/dossiers et fichiers joints :Résumés/explication (150 motschacun)

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29Agenda de recherche...

Objectif 2.0

Dresser un portrait présentant l’état de la connectivité et de l’équipe-ment, et de sa gestion dans les institutions africaines

2.1 Mieux comprendre la distribution des équipements, et leurs conditionsétat (phase I).

2.2 Mieux comprendre la qualité de l'appui technique disponible pour lepersonnel scolaire (phase I).

2.3 Mieux comprendre les meilleures options de connectivité pour les éta-blissements et les individus (phase II).

2.4 Mieux comprendre comment augmenter la connectivité (phase II).

Indicateurs 2.0

Connectivité, équipement et éducation

Nombre et pourcentage (primaire, secondaire,tertiaire et professionnel) d'établissements possé-dant des ordinateurs.

Details/exemples:Pays :Nombre total des établissements duprimaire :Nombre total des établissements duprimaire possédant des ordinateurs :% des établissements du primaireéquipés en ordinateurs :

Pays :Nombre total des établissements dusecondaire :Nombre total des établissements dusecondaire possédant des ordinateurs :% des établissements du secondaireéquipés en ordinateurs

Pays :Nombre total des établissements dutertiaire :Nombre total des établissements dutertiaire avec des ordinateurs :% des établissements du tertiaireéquipés en ordinateurs

Pays :Nombre total des établissementsprofessionnels :Nombre total des établissementsprofessionnels possédant des ordina-teurs :% des établissements professionnelséquipés en ordinateurs

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30Agenda de recherche...

Nombre et pourcentage des établissements(primaire, secondaire, tertiaire et professionnel)connectés sur Internet..

Pays :Nombre total des établissements duprimaire :Nombre total des établissements duprimaire avec une connexion surInternet :% des établissements du primaireconnectés sur Internet (la base dedonnées calcule automatiquement) :Types de connexion et largeur de labande passante (par établissement) :

Pays :Nombre total des établissements dusecondaire :Nombre total des établissements dusecondaire avec une connexion surInternet :% des établissements du secondaireconnectés sur Internet (la base dedonnées calcule automatiquement) :Types de connexion et largeur de labande passante (par établissement) :

Pays :Nombre total des établissements dutertiaire :Nombre total des établissements dutertiaire avec une connexion surInternet :% des établissements du tertiaireconnectés sur Internet(la base de données calcule automati-quement) :Types de connexion et largeur de labande passante (par établissement :

Pays :Nombre total des établissementsprofessionnels :Nombre total des établissementsprofessionnels avec une connexion surInternet :% des établissements professionnelsconnectés sur Internet (la base dedonnées calcule automatiquement) :Types de connexion et largeur de labande passante par établissement: :

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31Agenda de recherche...

Pays :Nom de l’établissement :Nombre d'enseignants :Nombre total des ordinateurs dansl'école :Nombre d'ordinateurs disponiblespour les enseignants :Ratio ordinateur-enseignants

Pays :Nom de l'établissement :Nombre d’élèves/apprenants :Nombre total des ordinateurs dansl'école :Nombre d'ordinateurs disponiblespour les élèves :Ratio ordinateur-élèves :

Pays :Établissement (primaire) :Technicien OUI/NON :

Pays :Établissement (secondaire) :Technicien OUI/NON :

Pays :Établissement (tertiaire) :Technicien OUI/NON :

Pays :Établissement (professionnel) :Technicien OUI/NON

Pays :Nom d'établissement :Noms/types de logiciels utilisés(propriété privée, de façon gratuite,partagée, etc.)

Pays :Rang :

Ratio ordinateur-enseignants par établissement(primaire, secondaire, tertiaire et professionnel).

Ratio ordinateur-élèves par école

Présence d'un assistant spécialiste entechnopédagogie (ou d’un conseiller/technicien enTIC) dans les institutions éducatives

AutresTypes de logiciels d’application utilisés dans lesétablissements d’éducation.

Classement de l’établissement (primaire, secon-daire, tertiaire, professionnel) par rapport aux TIC(Phase I)

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32Agenda de recherche...

Objectif 3.0

Dresser un portrait de la façon dont sont formés les enseignantsafricains en ce qui concerne l’utilisation pédagogique des TIC.

3.1 Mieux comprendre comment les TIC sont intégrées dans les program-mes des enseignants (phase I).

3.2 Mieux comprendre comment les enseignants sont formés pour aider lesétudiants à apprendre avec les TIC (phase I).

3.3 Mieux comprendre l'impact des TIC - en lien avec les compétences enéducation (phase I).

3.4 Identifier les prochaines étapes les plus importantes de l’intégration pé-dagogique des TIC (phase II).

3.5 Identifier les bonnes pratiques préalables à la profession enseignante(phase II).

3.6 Identifier les bonnes pratiques pour le développement professionnel(phase II).

3.7 Identifier les stratégies principales qui sont développées pour financerle développement professionnel des enseignants (Phase II).

Indicateurs 3.0

Nombre d'établissements de formation desenseignants

Nombre de formateurs d’enseignants parétablissement

Habiletés des formateurs d’enseignants à utiliserles TIC (compétences de base).

Nombre de formateurs d’enseignants qui utilisentles TIC pour former des éducateurs.

Nombre d'éducateurs en formation initiale(pré professionnelle).

Pourcentage des éducateurs en formation initiale(pré professionnelle) qui possèdent leur propreadresse de courrier électronique (email).

Details/exemples:

Pays :Nombre des établissements de forma-tion des enseignants (nom/code, type,niveau) :

Pays :Nombre de formateurs d’enseignants(employés dans les établissements ci-dessus) :

Pays :Nombre et le pourcentage des forma-teurs d’enseignants possédant uneadresse de courrier électronique(email) :

Pays :Nombre des formateurs d’enseignantsqui utilisent les TIC

Pays :

Nombre d’éducateurs en formationinitiale (pré professionnelle) :

Pays :

Nombre des éducateurs en formationinitiale (pré professionnelle) possédantune adresse de courrier électronique :

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33Agenda de recherche...

Présence des TIC dans le programme de forma-tion des enseignants

Ressources TIC (types d'équipement ?) disponi-bles pour les éducateurs en formation initiale (préprofessionnelle) et pour les formateurs pendant laformation des enseignants.

Existence des incitatifs (au plan national) pour laformation permanente/ le développement profes-sionnel des éducateurs (qui incluent l’intégrationdes TIC)

Pourcentage (primaire, secondaire, tertiaire etprofessionnel) des éducateurs qui ont participé à laformation permanente/au développement profes-sionnel, avec l'intégration des TIC incluse.

Pays :Présence des TIC dans laformation initiale OUI/NON :Description (150 mots) :

Pays :Présence des TIC dans le développe-ment professionnel (formation perma-nente) OUI/NON :Description (150 mots) :

(des indicateurs 2.0 tertiaires ?)

(des indicateurs 1.0?)

Pays :Nombre d'éducateurs (primaire) :Nombre d'éducateurs (primaire) quiont participé à (obtenu diplôme/typede diplôme ?) moins de 50 heures deformation continue/développementprofessionnel:Intégration des TIC incluse OUI/NON :

Pays :Nombre d'éducateurs (primaire) :Nombre d'éducateurs (primaire) quiont participé (ont reçu un diplôme de)de 50 à 100 heures de formationcontinue/développement profession-nel :Intégration des TIC incluse OUI/NON :

Pays :Nombre d'éducateurs (primaire) :Nombre d'éducateurs (primaire) quiont participé à (ont reçu un diplômede) plus de 100 heures de formationcontinue/développement profession-nel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

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34Agenda de recherche...

Pays :Nombre d'éducateurs (secondaire) :Nombre d'éducateurs (secondaire) quiont participé à (obtenu diplôme /typede diplôme ?) moins de 50 heures deformation continue/développementprofessionnel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

Pays :Nombre d'éducateurs (secondaire) :Nombre d'éducateurs (secondaire) quiont participé (ont reçu un diplôme de)de 50 à 100 heures de formationcontinue/développement profession-nel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

Pays :Nombre d'éducateurs (secondaire) :Nombre d'éducateurs (secondaire) quiont participé à (ont reçu un diplômede) plus de 100 heures de formationcontinue/développement profession-nel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

Pays :Nombre d'éducateurs (tertiaire) :Nombre d'éducateurs (tertiaire) quiont participé à (obtenu diplôme /typede diplôme ?) moins de 50 heures deformation continue/développementprofessionnel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

Pays :Nombre d'éducateurs (tertiaire) :Nombre d'éducateurs (tertiaire) quiont participé (ont reçu un diplôme de)de 50 à 100 heures de formationcontinue/développement profession-nel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

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35Agenda de recherche...

Pays :Nombre d'éducateurs (tertiaire) :Nombre d'éducateurs (tertiaire) quiont participé à (ont reçu un diplômede) plus de 100 heures de formationcontinue/développement profession-nel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

Pays :Nombre d'éducateurs (professionnel) :Nombre d'éducateurs (professionnel)qui ont participé à (obtenu diplôme /type de diplôme ?) moins de 50 heuresde formation continue/développementprofessionnel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

Pays :Nombre d'éducateurs (professionnel) :Nombre d'éducateurs (professionnel)qui ont participé (ont reçu un diplômede) de 50 à 100 heures de formationcontinue/développement profession-nel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

Pays :Nombre d'éducateurs (professionnel) :Nombre d'éducateurs (professionnel)qui ont participé à (ont reçu undiplôme de) plus de 100 heures deformation continue/développementprofessionnel :Intégration des TIC incluse OUI/NON

Pays :Institution:Rang :

Classement des établissements de formation deséducateurs selon la formation en intégration desTIC (Phase II).

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36Agenda de recherche...

PRATIQUE EN VIGUEUR

Objectif 4.0

Dresser un portrait des usages des TIC dans les institutions africaines

4.1 Identifier les facteurs favorisant les usages pédagogiques des TIC (phaseI).

4.2 Identifier les facteurs limitant les usages des TIC (phase I).4.3 Identifier les compétences inhérentes à l'intégration des TIC (phase I).

Indicateurs 4.0

Fréquence de l'utilisation des TIC par leséducateurs

Fréquence de l'utilisation des TIC par les élèves.

Types d'utilisation des TIC (primaire, secondaire,tertiaire et professionnel) des éducateurs.

Details/exemples:Pays :Utilisation des TIC par les éducateurs(primaire) heures)/semaine :

Pays :Utilisation des TIC par les éducateurs(secondaire) heures/semaine :

Pays :Utilisation des TIC par les éducateurs(tertiaire) heures/semaine :

Pays :Utilisation des TIC par les éducateurs(professionnel) heures/semaine

Pays :Utilisation des TIC par les élèves(primaire) heures)/semaine :

Pays :Utilisation des TIC par les élèves(secondaire) heures/semaine :

Pays :Utilisation des TIC par les élèves(tertiaire) heures/semaine :

Pays :Utilisation des TIC par les élèves(professionnel) heures/semaine :

Pays :Types d'utilisation des TIC par leséducateurs (primaire) (ex. ppt, liste ?) :

Pays :Types d'utilisation des TIC par leséducateurs (secondaire) (ex. ppt, liste ?) :

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37Agenda de recherche...

Pays :Types d'utilisation des TIC par leséducateurs (tertiaire) (ex. ppt, liste ?)

Pays :Types d'utilisation des TIC par leséducateurs (professionnel) (ex. ppt,liste ?)

Pays :Types d'utilisation des TIC par lesélèves (primaire) (ex. Recherché surInternet, liste ?) :

Pays :Types d'utilisation des TIC par lesélèves (secondaire) (ex. Recherche surInternet, liste, ? ) :

Pays :Types d'utilisation des TIC par lesélèves (tertiaire) (ex. Recherché surInternet, liste, ?) :

Pays :Types d'utilisation des TIC par lesélèves (professionnel) (ex. Recherchésur Internet,, liste, ?) :

Pays :Nombre de cours TIC reconnus àl’échelle nationale (primaire) :

Pays :Nombre de cours TIC reconnus àl’échelle nationale (secondaire) :

Pays :Nombre de cours TIC reconnus àl’échelle nationale (tertiaire) :

Pays :Nombre de cours TIC reconnus àl’échelle nationale (professionnel)

Pays :Nombre de cours au niveau d’éduca-tion primaire :Nombre de cours enseignés quiutilisent les TIC :

Pays :Nombre de cours au niveau d'éduca-tion secondaire :Nombre de cours enseignés quiutilisent les TIC :

Types d'utilisation des TIC (primaire,secondaire, tertiaire et professionnel)par les élèves

Nombre de cours TIC (en tant quethèmes de discipline) enseignés.

Pourcentage de cours (primaire,secondaire, et tertiaire) enseigné enutilisant les TIC.

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38Agenda de recherche...

Pays :Nombre de cours de l'enseignementsupérieur :Nombre de cours enseignés quiutilisent les TIC :

Pays :Nombre de cours de l'enseignementprofessionnel :Nombre de cours enseignés quiutilisent les TIC

Pays :Le nombre de cours (mentionné ci-dessus) qui ont existé, mais n'intégrantpas les TIC (en 1990 ?) :

Pays :Facteurs évoqués qui appuient l'utili-sation des TIC (liste des entrevuesavec des éducateurs ?) dans les établis-sements du primaire :

Pays :Facteurs évoqués qui appuient l'utili-sation des TIC (liste des entrevuesavec des éducateurs ?) dans les établis-sements du secondaire :

Pays :Facteurs évoqués qui appuient l'utili-sation des TIC (liste des entrevuesavec des éducateurs ?) dans les établis-sements de l’enseignement supérieur :

Pays :Facteurs évoqués qui appuient l'utili-sation des TIC (liste des entrevuesavec des éducateurs ?) dans les établis-sements d’enseignement professionnel

Pays :Facteurs évoqués comme défis àl’utilisation des TIC (la liste desentrevues avec des éducateurs ?) dansles établissements du primaire :

Pays :Facteurs évoqués comme défis àl’utilisation des TIC (la liste desentrevues avec des éducateurs ?) dansles établissements du secondaire :

Pays :Facteurs évoqués comme défis àl'utilisation des TIC (liste des entre-vues avec des éducateurs ?) dans lesétablissements du supérieur :

Nombre de cours et de sujets qui ontété modifiés avec succès pour êtreenseigné avec les TIC.

Facteurs soutenant l'utilisation desTIC par les éducateurs.

Défis inhérents à l'utilisation des TICpar les éducateurs

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39Agenda de recherche...

Pays :Facteurs évoqués comme défis àl'utilisation des TIC (liste des entre-vues avec des éducateurs ?) dans lesétablissements d’enseignement profes-sionnel

Pays :Facteurs évoqués à l'appui de l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes élèves ?) dans les établissements duprimaire :

Pays :Facteurs évoqués à l'appui de l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes élèves ?) dans les établissements dusecondaire :

Pays :Facteurs évoqués à l'appui de l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes étudiants ?) dans les établissementsdu supérieur :

Pays :Facteurs évoqués à l'appui de l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes étudiants ?) dans les établissementsd’enseignement professionnel

Pays :Facteurs évoqués comme défis àl’utilisation des TIC (la liste desentrevues avec des étudiants ?) dans lesétablissements du primaire :

Pays :Facteurs évoqués comme défis àl’utilisation des TIC (la liste desentrevues avec des étudiants ?) dans lesétablissements du secondaire :

Pays :Facteurs évoqués comme défis àl'utilisation des TIC (liste des entre-vues avec des étudiants ?) dans lesétablissements du tertiaire

Pays :Facteurs évoqués comme défis àl'utilisation des TIC (liste des entre-vues avec des étudiants ?) dans lesétablissements d’enseignement profes-sionnel

Facteurs soutenant l'utilisation desTIC par les apprenants.

Défis inhérents à l'utilisation des TICpar les étudiants.

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40Agenda de recherche...

Pays :Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes éducateurs ?) dans les établisse-ments du primaire :

Pays : Compétences requises pourl'utilisation des TIC (liste des entre-vues avec des éducateurs ?) dans lesétablissements du secondaire :

Pays :Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes éducateurs ?) dans les établisse-ments du tertiaire :

Pays :Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes éducateurs ?) dans les établisse-ments d’enseignement professionnel

Pays :Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes élèves ?) dans les établissements duprimaire :

Pays :Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes élèves ?) dans les établissements dusecondaire :

Pays :Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes étudiants ?) dans les établissementsdu tertiaire :

Pays :Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (liste des entrevues avecdes étudiants ?) dans les établissementsd’enseignement professionnel tertiaire :

Pays (d'origine de l'auteur) :Établissement (d'origine de l'auteur) :Référence, lien, document attaché :

Pays :Établissement :Individu :Initiative :

Pays :Rang:

Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (dans l'éducation) par leséducateurs.

Compétences requises pour l'utilisa-tion des TIC (dans l'éducation) par lesapprenants

Publications TIC et recherchesconnexes en éducation

Initiatives pionnières TIC dansl'éducation (phase II).

AutresClassement de l'intégration des TICpar établissement (primaire, secon-daire, tertiaire). (Phase I)

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41Agenda de recherche...

PRATIQUE EN VIGUEUR

Objectif 5.0

Mieux comprendre l'impact des TIC en éducation.

5.1 Mieux comprendre comment les TIC changent nos façons d’enseigneret d’apprendre (phase I).

5.2 Mieux comprendre comment les TIC changent ce que nous enseignonset apprenons (phase I).

5.3 Mieux comprendre comment les TIC peuvent être intégrées dans lesprogrammes réels de formation (phase II).

5.4 Mieux comprendre les défis et les prochaines étapes possibles des usagesdes TIC dans certains thèmes disciplinaires (phase II).

5.5 Mieux comprendre comment les TIC peuvent accompagner les réfor-mes éducatives (phase II).

5.6 Mieux comprendre quels facteurs doivent être pris en considération lors-qu’on étudie l'impact des TIC (phase II).

5.7 Mieux comprendre l’impact des TIC sur les contextes culturels et so-ciaux.

5.8 Mieux comprendre comment les gens accèdent la connaissance en Afri-que

5.9 Mieux comprendre l’impact social des TIC en éducation..Indicateurs 5.0

Impact sur les éducateurs et l'enseignement

Impact des TIC sur l’enseignement (primaire,secondaire, tertiaire et professionnel).

Details/exemples:

Pays :Établissement :Impact indiqué (par des éducateurs) sur leplan de la leçon :Pays :Établissement :Impact indiqué (par des éducateurs) surl'enseignement en classe :Pays :Établissement :Impact indiqué (par des éducateurs) surles méthodes d'évaluation (examens, etc.) :Pays :Établissement :Impact indiqué (par des éducateurs) sur lacommunication entre formateur etapprenantsPays :Établissement :Impact indiqué (par des éducateurs)à propos de la réflexion surl'enseignement

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42Agenda de recherche...

Pays :Établissement :Impact indiqué (par des apprenants)sur l'apprentissage :Impact indiqué (par des éducateurs)sur (les apprenants) l’apprentissage

Pays :Établissement :Impact indiqué (par des apprenants)sur l'accès à la connaissance :Impact indiqué (par des éducateurs)sur les apprenants à l’accès à la con-naissance

Pays :Établissement :Impact indiqué (par des étudiants) surla documentation produite :Impact indiqué (par des éducateurs)sur la documentation produite par lesapprenants :

Pays :Établissement :Évaluation/Mesure des résultats desapprentissages des apprenants dans lescours qui n’utilisation pas les TIC :Évaluation/Mesure des résultants desapprentissages des apprenants dans lescours qui utilisent les TIC :Différence ;

Pays :Établissement :Impact indiqué (par qui ?) sur l’ap-prentissage centre sur les apprenants :

Pays :Établissement :Impact indiqué (par qui ?) sur l'engage-ment des apprenants :

Pays :Établissement :Impact indiqué (par qui ?) sur lesavantages, les inconvénients et les défisdes TIC :

Pays :Établissement :Impact indiqué (par qui ?) sur lagestion de l'information par lesapprenants :

Impact sur les apprenants et l’apprentissage

Impact des TIC sur l’apprentissage (en général)(primaire, secondaire, tertiaire et professionnel).

Impact des TIC sur l'accès des apprenants à laconnaissance (primaire, secondaire, tertiaire etprofessionnel).

Documentation produite par les apprenants quiutilisent les TIC (primaire, secondaire, tertiaire etprofessionnel)

AutresNiveaux d'accomplissement des apprenants etd'autres résultats des cours qui sont enseignés avecou sans l’utilisation des TIC (primaire, secondaire,tertiaire et professionnel). (Phase II)

Impact des TIC centré sur le niveau d’apprentis-sage des apprenants (primaire, secondaire, tertiaireet professionnel). (Phase II)

Impact des TIC sur l'engagement, l’enthousiasmeet la motivation des apprenants (habiletés élevéesde réflexion, de raisonnement, et de créativité, ?).(primaire, secondaire, tertiaire et professionnel).

Démonstration par les étudiants d'une compréhen-sion des avantages, des inconvénients et des défisen technologie de l'information (primaire, secon-daire, tertiaire et professionnel).

Impact des TIC sur l'apprenant qui reçoit, traite,échange, distribue, et conserve une information(primaire, secondaire, tertiaire et professionnel).

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43Agenda de recherche...

DURABILITÉ/EQUITÉ

Objectif 6.0

Mieux comprendre le rôle de leader des directeurs d’écoles pour lagestion du personnel de l'école, et la communauté dans l'intégrationdes TIC.

6.1 Mieux comprendre le rôle des directeurs pour l'introduction des TICdans les établissements (phase I).

6.2 Mieux comprendre le rôle des directeurs d’écoles pour l'usage continudes TIC dans les établissements (phase I).

6.3 Mieux comprendre le rôle des directeurs d’écoles dans le développe-ment professionnel des enseignants (phase I).

6.4 Identifier les bonnes stratégies qui amènent les élèves à faire un usageapproprié des TIC (phase II).

Indicateurs 6.0

TICS et gestion de l'école

Nombre des établissements possédant un pland'intégration des TIC

Details/exemples:

Pays :Nombre des établissements du pri-maire possédant un plan d'intégrationdes TIC

Pays :Nombre des établissements du secon-daire possédant un plan d'intégrationdes TIC :

Pays :Nombre des établissements du tertiairepossédant un plan d’intégration desTIC:

Pays :Nombre des établissements d’enseigne-ment professionnel possédant un pland’intégration des TIC:

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44Agenda de recherche...

Nombre des établissements ayant misen place une stratégie de maintenanceet de renouvellement des équipementsTIC

Nombre des établissements quipermettent à la communauté d’accéderà leurs infrastructures TIC.

Nombre de directeurs formés pourutiliser les TIC (dans l'éducation).

Pays :Nombre des établissements du pri-maire ayant mis une stratégie en place :

Pays :Nombre des établissements du secon-daire avec une stratégie en place :

Pays :Nombre des établissements du tertiaireayant mis une stratégie en place :

Pays :Nombre des établissements d’enseigne-ment professionnel ayant mis unestratégie en place :

Pays :Nombre des établissements du pri-maire qui permettent d'accéder à leursinfrastructures TIC :

Pays :Nombre des établissements du secon-daire qui permettent d'accéder à leursinfrastructures TIC :

Pays :Nombre des établissements du tertiairequi permettent d'accéder à leursinfrastructures TIC :

Pays :Nombre des établissements d’enseigne-ment professionnel qui permettentd'accéder à leurs infrastructures TIC

Pays :Nombre de directeurs des établisse-ments du primaire formés à l’utilisa-tion des TIC :

Pays :Nombre de directeurs des établisse-ments du secondaire formés à l’utilisa-tion des TIC :

Pays :Nombre de directeurs des établisse-ments du tertiaire formés à l’utilisationdes TIC :

Pays :Nombre de directeurs des établisse-ments d’enseignement professionnelformés à l’utilisation des TIC :

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45Agenda de recherche...

Pays :Établissement :Impact indiqué (par des directeurs) surla gestion des pratiques éducatives :

Pays :Établissement :Impact indiqué (par des directeurs) surle programme enseigné :

Pays :Établissement :Impact indiqué (par des directeurs) surla formation permanente/les program-mes de développement professionnel :

Pays :Nombre et pourcentage des directeursd’écoles possédant des adresses decourrier électronique :

Impact des TIC sur la gestion despratiques éducatives. (primaire,secondaire, tertiaire et professionnel).

Impact des TIC sur le programmed’enseignement (mathématiques,science, arts et lettres, etc., ou dans lasection d'enseignement ou sur leprogramme de formation ?). (primaire,secondaire, tertiaire et professionnel).

Impact des TIC sur la formationpermanente/les programmes dedéveloppement professionnel (pouradministrateurs ?). (primaire, secon-daire, tertiaire et professionnel).

Habiletés des directeurs d'écoles àutiliser les TIC (compétences de base).

Autres:Obstacles majeurs (identifiés par desdirecteurs d’écoles) qui empêchentl’atteinte des buts d’apprentissage avecles TIC par les élèves dans leurs écoles(les obstacles relevés sont regroupés encatégories : ceux concernant lesmatériels et les logiciels, ceux concer-nant l'instruction, et ceux concernantla formation des éducateurs.) (phase II)

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46Agenda de recherche...

Objectif 7.0

Identifier les stratégies garantes de l’équité vis-à-vis de l’usage des TICen éducation

7.1 Mieux comprendre l'impact de «l'espace numérique» sur l'éducation(phase I).

7.2 Mieux comprendre le rôle du genre dans l'intégration des TIC en édu-cation (accès, types d'utilisation, etc.) (phase I).

7.3 Mieux comprendre comment accroître le développement des contenuset matériels appropriés aux Africains (phase II).

7.4 Mieux comprendre les rôles des secteurs publics et privés dans l'intégra-tion des TIC dans l'éducation (phase II).

7.5 Mieux comprendre le rôle de la stratification socio-économique dansl'intégration des TIC dans l'éducation (phase II).

Indicateurs 7.0

Existence (au plan national ?) de documentsrelatifs à la politique d’équité dans l’utilisation desTIC

Nombre d'apprenants de sexe féminin qui a accèsaux ordinateurs (primaire, secondaire, tertiaire etprofessionnel).

Nombre d'apprenants de sexe féminin par rapportau nombre d'apprenants de sexe masculin quiutilise (a accès à ?) aux TIC dans les établissements(les changements qui se produisent en termes detemps entre les apprenants de sexe féminin et lesapprenants de sexe masculin ?). (primaire, secon-daire, tertiaire et professionnel)

Ratio enseignants-enseignantes ayant reçu uneformation et qui utilisent les TIC de façon subsé-quente (primaire, secondaire, tertiaire et profes-sionnel).

Details/exemples:

Pays :Noms/dates des documents : Sources/liens/dossiers et fichiers attachés :Résumés/explication (150 motschacun) :

Pays :Nombre d'apprenants de sexe féminin :Nombre d’apprenants qui a accès auxordinateurs :

Pays :Nombre d'apprenants de sexe mascu-lin qui a accès aux ordinateurs (1990) :Nombre d'apprenants de sexe fémininqui a accès aux ordinateurs (1990) :Différence :

Pays :Enseignants qui ont reçu une forma-tion et qui utilisent de façon subsé-quente les TIC :Enseignantes qui ont reçu une forma-tion et qui utilisent de façon subsé-quente les TIC :Différence :

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47Agenda de recherche...

Pourcentage des établissements situés en zoneurbaine qui ont accès à la technologie comparati-vement à ceux des zones semi urbaines ou rurales(primaire, secondaire, tertiaire et professionnel).

Équité d’accès aux TIC en éducation selon l’appar-tenance ethnique.

Ratio élèves-ordinateur à l’intérieur des zonesurbaines par rapport aux zones semi urbaines etrurales (primaire, secondaire, tertiaire et profes-sionnel).

Impact des TIC sur le développement des conte-nus éducatifs africains (primaire, secondaire,tertiaire et professionnel).

Pourcentage des apprenants ayant des besoinsspéciaux, et qui ont accès aux TIC ans leursétablissements (primaire, secondaire, tertiaire etprofessionnel).

Pays :Pourcentage des établissements situés àl’intérieur des secteurs urbains qui ontaccès à la technologie :Pourcentage des établissements situés àl’intérieur des zones semi urbaines quiont accès à la technologie :Pourcentage des établissements situés àl’extérieur des secteurs urbains qui ontaccès à la technologie :

Pays :Minorités ethniques :Ratio apprenants-ordinateur selonl’appartenance ethnique :

Pays :Minorités ethniques :Ratio enseignants-ordinateur selonl’appartenance ethnique :

Pays :Minorités ethniques :Formation de base des enseignantsselon l’appartenance ethnique :

Pays :Ratio élèves-ordinateur dans les zonesurbaines qui ont accès à la technologie :Ratio élèves-ordinateur dans les zonessemi urbaines qui ont accès à latechnologie :Ratio élèves-ordinateur dans les zonesrurales qui ont accès à la technologie :

Pays :Impact indiqué (par des directeurs) surle développement des contenus decours africains:

Pays :Établissement :Nombre des élèves avec des besoinsspéciaux :Nombre des élèves avec des besoinsspéciaux et ayant accès aux TIC :Différence :

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48Agenda de recherche...

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