Observatoire de l’insertion professionnelle en Pays de la Loire -...

Observatoire de l’insertion professionnelle en Pays de la Loire - 2007

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En 2004, le Rectorat et la Région des Pays de la Loire ont décidé conjointement la mise en place d’un observatoire de l’insertion professionnelle.

Cet observatoire vise à :• Améliorer l’état des lieux et affiner les connaissances en termes

d’insertion professionnelle à court terme des sortants de la formation initiale.

• Développer la culture de l’insertion dans les établissements en en faisant un élément de leur réflexion.

• Diffuser des indicateurs concernant l’insertion, complétant les indicateurs scolaires utiles au pilotage des établissements, notamment les taux d’insertion par diplôme et une mesure du rapport entre formation suivie et emploi occupé.

• Avoir un outil en temps et en heure pour prendre des décisions au plan local et régional en termes de carte de l’offre de formation voire d’évolution du contenu des formations (les référentiels nationaux permettent des ajustements).

• Éclairer les choix des jeunes pour leur orientation.

Les résultats exposés dans ce document sont le fruit d’une exploitation des enquêtes Insertion dans la Vie Active (IVA) auprès des lycéens et de l’enquête Insertion Professionnelle des Apprentis (IPA) réalisée auprès des jeunes sortis du système éducatif initial en 2005 et interrogés sept mois après leur sortie (cf. note technique p 59).

Dans cette deuxième édition, les résultats sont complétés par un regard sur la situation des jeunes suivis par les Missions Locales et PAIO de la région, issus de deux domaines de formation spécifiques :le secrétariat et la mécanique industrielle.

Rectorat de l’académie de NantesDivision de l’Analyse de Gestion et des études8, rue du Général MargueritteBP 43516 - 44035 Nantes Cedex 1Tél. : 02 51 86 31 83Courriel : [email protected] : www.ac-nantes.fr

Centre d’Animation et deRessources pour l’Information surla FormationObservatoire Régional de l’Emploiet de la Formation3, bd des Martyrs NantaisBP 66501 - 44265 Nantes Cedex 2Tél. : 02 40 20 21 31Fax : 02 40 20 52 40Courriel : [email protected] : www.cariforef-pdl.org

Dossier rédigé par :Sonia Dehier (Rectorat), insertion des lycéens et des apprentisVirgine Chapeau (Carif-Oref ), suivi des jeunes par les missions locales et PAIO

avec la collaboration de :Marie-Laure Genevois (Conseil Régional)Didier Broussard (Conseil Régional)Hervé Blanchetière (Carif-Oref )Arnaud Lepage (Carif-Oref )

Mis en page par :Pierre Gaignard et Véronique Sachot (Carif-Oref )

Disponible sur les sites :du rectorat de l’académie de Nantes www.ac-nantes.fret du Carif-Oref www.cariforef-pdl.org


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Insertion des apprentis ........................................................................................p. 6

Insertion des lycéens ............................................................................................p. 26

Regards sur les jeunes issus du secrétariat et de la mécanique industrielle, suivis par les Missions locales et PAIO..................................p. 47

Note technique .......................................................................................................p. 59

Annexe IVA ...............................................................................................................p. 62

Annexe IPA ...............................................................................................................p. 65

IPA 06 • Observatoire de l’insertion professionnelle en Pays de la Loire - 2007

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I - Évolution 2005 / 2006 : une insertion professionnelle plus difficilepour les apprentis les moins qualifiés...................................................................................................................p.8

1. Les sortants d’apprentissage : des caractéristiques stables2. Les hommes comme les femmes connaissent une moins bonne insertion en 20063. Les sortants des plus hauts niveaux de formation échappent à la tendance4. Les diplômés augmentent leurs chances d’insertion

II - Les sortants des niveaux V et IV des formations de la productiongardent l’avantage sur le marché du travail...................................................................................................p.11

1. Un taux d’insertion meilleur pour les sortants des formations de la production jusqu’au niveau IV2. Une forte proportion de contrats à durée indéterminée après une formation de la production3. Une répartition inégale de l’emploi à temps plein

III - Spécialités de formation, insertion et secteurs d’activité des entreprises d’embauche..........................................................................................................................................p.15

1. Des diplômes d’insertion très différents pour les hommes et pour les femmes2. De la formation à l’emploi : le cas des formations les plus importantes du secteur des services3. De la formation à l’emploi : le cas des formations les plus importantes du secteur de la production


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L’entrée dans la vie professionnelle des sortants des Centres de formation d’apprentis, publics et privés, de l’académie de Nantes au 1er février 2006

La situation des sortants d’apprentissage tend à être moins favorable.

Au 1er février 2006, sept mois après la fin de leur formation, 75 % desjeunes sortant d’apprentissage déclarent avoir trouvé un emploi contre 77 % l’an dernier.Cette évolution confirme la tendance observée depuis 2004 : des jeunes sortant d’apprentissage ont une difficulté grandissante à pénétrer le marché du travail au sortir de la formation et à obtenir un emploi ordinaire non aidé.

Les éléments du taux d’insertion, emploi aidé et emploi ordinaire, n’évoluent pas de la même façon : la part des contrats aidés - enmajorité des contrats de qualification en 2005 puis des contrats de professionnalisation en 2006 - reste stable (5 %) tandis que de la part de l’emploi ordinaire diminue (73 % en 2004, 72 % en 2005 puis 70 %en 2006).

Les autres situations conservent aussi une part stable : 3 % pour les situations de stagiaires en formation et 2 % de situations d’inactivité pendant lesquelles les jeunes déclarent ne pas rechercher d’emploi (maladie, attente de résultats de concours…)

En conséquence, lapart des jeunes enrecherche d’emploiaugmente et passede 18 % en 2005 à 20 % en 2006.

Situation des sortants d’apprentissage au 1er février 2005 et 2006

InactivitéInactivité

StageStage

Recherche d’emploiRecherche d’emploi

EmploiEmploi

20052005 20062006

7575 %%

2020 %%

22 %%33 %%33 %%

22 %%

1818 %%

7777 %%

sourcesource : IPA 06: IPA 06


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I - Évolution 2005 / 2006 : une insertion professionnelle plus difficile pour les apprentis les moins qualifiés

1. Les sortants d’apprentissage : des caractéristiques stables

Les sortants d’apprentissage sont représentés par une majorité masculine plutôt formée dans le secteur de la production de niveau V.

Les sortants d’apprentissage sont pour 66 % des hommes : 56 % ont suivi une formation dans le secteur de la production et 10 % dans le secteur des services.

Les jeunes femmes représentent 34 % des sortants : 29 % ont suivi une formation dans le secteur des services et seulement 5 % se sont formées dans une spécialité de la production.

La proportion d’apprentis sortant au niveau V reste prépondérante :47 % dont la majorité provient d’un CAP, traditionnellement attaché à l’apprentissage pour la formation aux métiers de l’artisanat et de l’industrie. La part des sortants de niveau III (BTS, DUT…) et II (DECF, DESCF) a augmenté d’un point par rapport à 2005 et représente 19 % des sortants. La part du niveau IV (BP, Bac Pro…) reste stable et représente 35 % des sortants.

Les hommes sont issus en plus grande part d’un niveau V, les femmes sortent à un niveau de formation plus élevé que les hommes :

Situation des sortants d’apprentissage au 1er février 2006

hommes femmes

Production

hommes femmes

Services

56 %

5 %10 %

29 %

source : IPA 06


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Alors que 50 % des hommes sortent avec un niveau inférieur au niveau IV, ce n’est le cas que de 40 % des femmes. Elles sont 22 % àsortir au niveau III ou II contre 17 % des hommes.

2 . Les hommes comme les femmes connaissent une moins bonne insertionen 2006

La baisse du taux d’insertion entre 2005 et 2006 touche un peu plus les hommes (- 2 points) que les femmes (- 1 point). Mais la situation de ces dernières reste plus difficile avec un taux d’insertion inférieur de 12 points à celui des hommes et un taux de recherche d’emploi en hausse passant de 24 % à 27 %, très supérieur à celui des hommes qui passe de 15 % à 17 %.

Répartition des femmessuivant le niveau de formation

IIIIII1919 %%

VV3535 %%

VBis 5VBis 5 %%

IVIV3838 %%

II 3II 3 %%


VV4545 %%

V Bis 5V Bis 5 %%

IVIV3333 %%

Répartition des hommessuivant le niveau de formation

IIIIII1616 %%

II 1II 1 %%


HommesHommesFemmesFemmes

20052005 20062006 20052005 20062006 20062006 2006200620052005 20052005

EmploiEmploi Recherche d’emploiRecherche d’emploi Stage de formationStage de formation InactivitéInactivité

8181 %%

6868 %%

7979 %%

6767 %%

1515 %%

2424 %%

1717 %%

2727 %%

33 %% 33 %% 22 %% 33 %% 11 %% 44 %% 22 %% 33 %%

Situation des sortants selon le sexesourcesource : IPA 06: IPA 06


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Situation des sortants selon le niveau

Niveau Nbre de sortants

Tauxd’insertion

Emploi non aidé Emploi aidé

Stage Recherche d’emploi Inactivité RépartitionCDI CDD Intérim Autres Total Contrat de

profession-nalisation

Autres contrats

aidés

Total

V bis 300 33 % 12 % 10 % 4 % 2 % 28 % 1 % 3 % 4 % 7 % 50 % 9 % 5 %

V 2 668 67 % 34 % 16 % 10 % 1 % 61 % 5 % 1 % 6 % 3 % 28 % 2 % 42 %

IV 2 196 85 % 54 % 19 % 7 % 1 % 81 % 3 % 1 % 4 % 1 % 12 % 2 % 35 %

III 1 060 84 % 47 % 21 % 9 % 3 % 80 % 2 % 1 % 3 % 3 % 11 % 2 % 17 %

II 100 97 % 74 % 19 % 1 % 2 % 96 % 1 % 0 % 1 % 0 % 3 % 0 % 2 %

Total 6 324 75 % 43 % 18 % 8 % 2 % 71 % 4 % 1 % 5 % 3 % 20 % 2 % 100 %

Le taux d’insertion des sortants de niveau II (diplômes d’études comptables et financières) a particulièrement progressé : 97 % contre 94 % en 2005. Cette progression s’accompagne d’une augmentation des contrats à durée indéterminée dont la part passe de 69 % à 74 %.Seuls 3 % des sortants de ce niveau sont à la recherche d’un emploi à la date de l’enquête.

Les sortants de niveau III (BTS, DUT…) ont aussi amélioré leur taux d’insertion de 2 points, passant de 82 % à 84 % et la part de ceux en recherche d’emploi diminue de 12 % à 11 %.

La situation des sortants de niveau IV s’est légèrement dégradée. Le taux d’emploi passe de 87 % à 85 % et la part de ceux en recherche d’emploi passe de 10 % à 12 % ; en contrepartie, la part des contrats précaires en CDD ou en intérim est moins importante au profit de l’emploi stable en CDI qui augmente de 52 % à 54 %.

Les sortants du niveau V (CAP, BEP), qui représentent la plus forte proportion de sortants, voient leur taux d’emploi passer de 71 % à 67 %. On observe moins d’opportunités en intérim (- 1 point) et en emploi aidé (- 2 points) bien que ce soient les sortants de ce niveau qui signent la part la plus forte en contrat de professionnalisation (5 %). La proportion de ceux en recherche d’emploi passe de 24 % à 28 %.

Les sortants du niveau V bis, c’est-à-dire ayant abandonné dès la première année leur formation en CAP ou en BEP, ont un taux d’emploi qui ne s’est pas dégradé puisque 33 % ont trouvé un travail contre 32 % l’an dernier et 12 % sont en CDI (+ 1 point). Cependant, un sur deux est encore en recherche d’emploi, la part des stagiaires est passée de 13 % à 7 % et 9 % se déclarent inactifs contre 6 % l’an dernier. Les conditions d’entrée dans la vie professionnelle restent très précaires pour la grande majorité d’entre eux.

3 . Les sortants des plus hauts niveaux de formation échappent à la tendance

source : IPA 06


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Paradoxalement, ces évolutions s’accompagnent à tous les niveaux d’une stabilité voire de l’augmentation de l’emploi en CDI. Il est possible de voir là un effet du contrat nouvelle embauche que l’enquête enregistre dans la catégorie des emplois à durée indéterminée.

4 . Les diplômés augmentent leurs chances d’insertion

Le diplôme reste un signal fort pour les acteurs de la vie économique : à tous les niveaux, obtenir le diplôme préparé améliore considérablement ses chances d’insertion.

Ainsi, les jeunes qui abandonnent un cursus dès la première année voient leurs chances d’insertion fortement diminuées, surtout dans les premiers niveaux de qualification : les jeunes diplômés de CAP ou de BEP ont un taux d’insertion de 70 % contre un taux de 48 % pour ceux qui se présentent sur le marché du travail sans avoir obtenu leur diplôme et de 33 % pour les jeunes qui ont abandonné leurs études dès la première année.

II - Les sortants des niveaux V et IV des formations de la production gardent l’avantage sur le marché du travail

1 . Un taux d’insertion meilleur pour les sortants des formations de la production jusqu’au niveau IV

Le taux d’insertion après une formation dans le secteur des services baisse de 4 points : de 73 % en 2005 à 69 % en 2006.Le taux d’insertion après les formations du secteur de la production ne perd qu’un point. Il creuse un écart de 10 points avec le taux d’insertion des sortants du secteur des services.

Situation des sortants en fonction du niveau de sortie

première année CAP BEP

term CAP BEP non diplômés

term CAP BEP diplômés

première Bac Pro

term Bac Pro non diplômés

term Bac Pro diplômés

première BTS

term BTS non diplômés

term BTS diplômés

Emploi Recherche d’emploi Autressource : IPA 06

33 % 50 % 17 %

48 % 42 % 10 %

70 % 26 % 4 %

60 % 36 % 4 %

80 % 16 % 4 %

86 % 11 % 3 %

71 % 22 % 6 %

78 % 16 % 7 %

85 % 10 % 5 %


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Jusqu’au niveau IV, le taux d’insertion des sortants de formations du secteur de la production est supérieur à celui des services. Les sortants de ces formations « répondent aux besoins d’une région dont le tissu économique est tourné vers l’industrie qui utilise davantage de main-d’œuvre possédant ce niveau de diplôme » (1).À partir du niveau III, le taux d’insertion des sortants du secteur des services devient supérieur à celui de ceux de la production.

Si les jeunes sortants se sont déclarés moins souvent en emploi que l’an dernier, les hommes se sont moins bien insérés quel que soit le secteur de formation dont ils sont issus, tandis que les jeunes femmes issues des formations de la production (5 % des sortants de ce secteur, pour rappel) ont trouvé un emploi pour 63 % d’entre elles cette année contre 56 % l’an dernier.Leur taux d’insertion reste cependant très en deçà de celui des hommes, quel que soit le secteur de formation.

1 INSEE PAYS DE LA LOIRE/Études n° 52 : Pays de la Loire, la Région française au plus fort taux d’emploi – janvier 2007

2005

2006

Production Services

80 %79 %

73 %

69 %

Évolution des taux d’insertion suivant le secteur de formation

source : IPA 06

Production

Services

Taux d’insertion selon le diplôme et les secteurs de formation

68 %

46 %

70 %

54 %

86 %78 %

92 %

75 %81 %

85 %90 %

79 %

CAP BEP Bac Pro BP BTS/DUT MCsource : IPA 06


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2 . Une forte proportion de contrats à durée indéterminée après une formation à la production

La formation en alternance, en rapprochant le monde de la formation et le monde de l’entreprise, favorise l’entrée dans l’emploi assortie de contrats stables pour les sortants des formations du secteur de la production (44 % de CDI) et dans une moindre mesure pour les sortants des formations du secteur des services (41 %). Les deux tiers des apprentis embauchés déclarent d’ailleurs avoir déjà travaillé dans l’entreprise avant cet emploi (contre 27 % des sortants des lycées).

Les missions d’intérim restent une forme d’emploi plus utilisée dans l’Industrie que dans les services, ces derniers privilégiant plutôt les contrats à durée déterminée (CDD) pour répondre à leurs besoins conjoncturels.

Les contrats aidés sont surtout des contrats de professionnalisation signés presque autant pour les sortants des formations du secteur des services (4 %)que pour ceux de la production (5 %).

CDI CDD intérim emploi aidé autre statut

ServicesProduction

41 %44 %

20 %16 %

4 %

11 %

4 %5 %

1 % 2 %

Type de contrat de travail selon le secteur de formation

source : IPA 06

2005

Évolution du taux d’insertion selon le secteur et le sexe

2006

82 % 80 %

56 %63 %

79 %74 %

70 % 67 %

Hommes Femmes Hommes Femmes

Production Services source : IPA 06


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3 . Une répartition inégale de l’emploi à temps plein

93 % des sortants des formations de la production déclarent être en emploi à temps plein contre 79 % des sortants des services.Quand elles sont issues d’une formation du secteur de la production, les femmes ne sont que 9 % à déclarer un travail à temps partiel contre 23 % des femmes issues d’une formation du secteur des services.

Mais, globalement, 24 % des jeunes femmes débutent dans la vie professionnelle à temps partiel contre seulement 7 % des jeunes hommes.

Durée de travail selon le sexe

Temps plein

93 %

76 %

21 %

7 % 3 %0 %

Temps partiel> = 50 %

Temps partiel< 50 %

Hommes

Femmes

source : IPA 06

EnsembleHommesFemmes

Temps de travail selon le secteur de formation et le sexe

Temps plein

93 %89 %

93 %

7 % 9 %7 %0 % 1 %0 %

79 %74 %

91 %

19 %23 %

8 %2 % 3 %1 %

Temps partiel

>= 50 %

Temps partiel< 50 %

Temps plein Temps partiel

>= 50 %

Temps partiel< 50 %

Production Services source : IPA 06


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III - Spécialités de formation, insertion et secteurs d’activité des entreprises d’embauche

Six groupes de spécialités sur quarante concentrent 50 % des sortants :le groupe commerce vente (16 %), puis le groupe des spécialités de l’agroalimentaire, alimentation, cuisine (9 %), bâtiment-finition (7 %),travail du bois et de l’ameublement (7 %), moteur et mécanique auto (6 %), coiffure, esthétique et services aux personnes (6 %).

1 . Des diplômes d’insertion très différents pour les hommes et pour les femmes

Hommes et femmes n’ont pas été formés dans les mêmes groupes de spécialités :- Un homme sur deux est issu des formations du bâtiment (18 %), de l’agroalimentaire (11 %), du travail du bois et de l’ameublement (10 %)et de la mécanique auto (10 %).- Une femme sur deux est issue des formations du commerce et de la vente (34 %) et de la coiffure, esthétique et services aux personnes (17 %).

Le Brevet Professionnel et le Bac Professionnel du secteur de la production procurent les meilleurs taux d’insertion chez les hommes :de 90 % à 96 % à l’issue des formations du bâtiment, de l’industrie ou de l’agriculture.Certaines qualifications de niveau V comme le CAP Charpentier et le CAP Conduite d’engins de travaux publics présentent des taux d’insertion supérieurs à 90 %.Le CAP Maintenance des véhicules particuliers enregistre une baisse importante de son taux d’insertion : de 70 % l’an dernier il n’est que de 47 % cette année.

Le classement des taux d’insertion des hommes suivant le diplôme préparé

BP Monteur En Installations De Génie ClimatiqueBP Construction En Maçonnerie Et Béton Armé

BP Menuisier CAP Charpentier Bois

BACPRO AGRI Travaux PaysagersBP Installations Et Équipements Électriques

BACPRO Technicien D’UsinageCAP Conduite D’Engins De Travaux Publics

BP Boulanger

TAUX MOYEN d’insertion des hommes

CAP Peintre-Applicateur De RevêtementsCAP Boulanger

BEP AlimentationBEP Vente Action Marchande

BEP Métiers De La Restauration Et De L’HôtellerieCAP Cuisine

CAP Installateur Sanitaire CAP AGRI/ BP AGRI Travaux Paysagers

CAP Maintenance Des Véhicules_Particuliers

96 %96 %95 %

92 %92 %91 %91 %90 %

90 %

79 %

64 %62 %

61 %60 %

60 %57 %

56 %50 %

47 % Effectifs > 30 source : IPA 06


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Les femmes s’insèrent bien après une formation en gestion ou dans le tertiaire administratif de niveau III (BTS), et dans le secteur de la santé après le Brevet professionnel Préparateur en pharmacie.

L’accès à l’emploi est plus difficile après les formations de niveau V du commerce et de la vente, de la cuisine et de la restauration mais aussi du travail social, le CAP Petite enfance conservant un taux d’insertion inférieur à la moyenne du taux d’insertion des femmes.

2 . De la formation à l’emploi : le cas des formations les plus importantes du secteur des services

Les spécialités de formation du groupe Commerce Vente

Les sortants de ces formations en apprentissage sont les plus nombreux : 985 personnes, pour les trois quarts des jeunes femmes.Les sortants des formations en CAP et en BEP représentent 49 % des sortants, pour 28 % de niveau IV et 23 % de niveau III.

Les CAP et les BEP du commerce et de la vente ont des taux d’insertion inférieurs à la moyenne. Les deux principaux diplômes de cette spécialité, le BEP Vente action marchande et le CAP Vente de produits alimentaires, ont des taux d’insertion respectifs de 51 % de 44 %.

Le classement des taux d’insertion des femmes suivant le diplôme préparé

Effectifs > 30

98 %

88 %

83 %81 %

87 %87 %

80 %76 %

74 %68 %

67 %

66 %

62 %

52 %

49 %

48 %45 %

43 %33 %

28 %

Diplôme d’études supérieures comptables et financièresBP Préparateur en pharmacie

Bac Pro Restauration

BTS Négociation et relation clientèle

BTS Assistant de gestion de PME PMIBP Fleuriste

BTS Management des unités commercialesBTS Assistant de direction

Bac Pro CommerceBP Coiffure styliste visagiste

TAUX MOYEN d’insertion des femmes

CAP Petite enfance

BP Coiffure coloriste permanentiste

BEP Métiers de la restauration et de l’hôtellerie

BEP Vente action marchande

CAP Cuisine

CAP Coiffure

CAP Employé produits alimentaires

CAP Restaurant

CAP Employé de vente produits d’équipement courantsource : IPA 06


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Le taux d’insertion est supérieur à la moyenne dès le niveau IV. À tous les niveaux le taux d’insertion des femmes est inférieur à celui des hommes.

85 % des jeunes en emploi déclarent exercer un travail dont la fonction principale est le commerce ou la vente dans des entreprises relevant pour 57 % du commerce et de l’immobilier et pour 13 % du secteur de l’agroalimentaire (boulangerie, chocolatier, charcutier, boucher, grande distribution…).

Commerce VenteSituation des sortants

Stage de formation 2Stage de formation 2 %%

RechercheRecherched’emploi 30d’emploi 30 %%

Emploi 65Emploi 65 %%

InactiInacti %

EffectifsEffectifs : 985: 985 sourcesource : IPA 06: IPA 06

Commerce VenteSecteur d’activité des employeurs

ServicesServicesaux entrepriseaux entreprise44 %%

IndustrieIndustriett

%%

Divers 16Divers 16 %%

ServicesServicesaux particuliersaux particuliers44 %%

BanquesBanquesassurancesassurances66 %% ImmobilierImmobilier

commercecommerce5757 %%


Commerce Vente - Taux d’insertion par diplôme

%%

6565 %%

7575 %%8383 %%

7575 %%8181 %%

GarçonsGarçonsFillesFilles

4040 %%

5050 %%

8484 %%8686 %%

6161 %%

CAPCAP BEPBEP BPBPBac ProBac Pro BTSBTS TotalTotal sourcesource : IPA 06: IPA 06


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Les spécialités de formation du groupe Coiffure, esthétique et services aux personnes

Ce groupe est le deuxième en nombre de femmes sortant d’apprentissage. Il ne comprend que 2 % d’hommes. L’insertion professionnelle après le CAP est difficile et il y a d’ailleurs moins de sortants à ce niveau. L’entrée dans la vie active est envisagée plutôt après le Brevet Professionnel qui regroupe 73 % des sortants.Le taux d’insertion moyen après un BP est de 66 %, il est meilleur après le BP Coiffure option styliste visagiste (70 %) qu’après l’option coloriste permanentiste (62 %).

91 % des sortants en emploi déclarent avoir une fonction en relation avec la formation suivie, dans des entreprises commerciales de la vente de cosmétiques, parfumerie…, ou dans des entreprises de services à la personne, salon de coiffure, d’esthétique…

Coiffure esthétique et services à la personne - Taux d’insertion par diplôme

%%

CAPCAP

BPBP

4545 %%


Coiffure esthétique et services aux personnesSituation des sortants

Stage de formation 2Stage de formation 2 %%

RechercheRecherched’emploi 3d’emploi 3


Inactivité 4Inactivité 4 %%

EffectifsEffectifs : 371: 371 sourcesource : IPA 06: IPA 06

Coiffure esthétique et services aux personnesSecteur d’activité des employeurs


CommComm

Services auxServices auxparticuliers 66particuliers 66 %%



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3 . De la formation à l’emploi : les cas de formations les plus importantes des secteurs de la production

Les spécialités de formation des groupes Bâtiment finitions, Bâtiment construction et couverture, Travail du bois et de l’ameublement

Ces spécialités trouvent leurs débouchés en grande partie dans les métiers du bâtiment, il est donc intéressant de les observer ensemble.

Essentiellement masculins, les sortants des spécialités du bâtiment se présentent sur le marché du travail avec le niveau du CAP/BEP pour 65 % d’entre eux, les autres au niveau IV en grande partie après un BP, les Bac Pro (Construction gros œuvre, Métal aluminium verre et Matériaux de synthèse) n’étant pratiquement pas représentés parmi les sortants d’apprentissage : une dizaine de personnes en tout.Les sortants des spécialités du travail du bois et de l’ameublement sortent pour 56 % des niveaux IV et III.

Au niveau IV, les sortants des trois groupes ont des taux d’insertion supérieurs à 90 % et des taux d’insertion supérieurs à la moyenne pour les diplômes de niveau V.

Une très forte majorité déclare travailler dans une fonction en relation avec leur formation dans des entreprises qui appartiennent à la branche du bâtiment et, pour les sortants du travail du bois, dans des entreprises relevant de l’industrie du bois.

Taux d’insertion des diplômes du bâtiment,du travail du bois et de l’ameublement

Constructionet couverture

74 %

Finitions Travail du boiset de l’ameublement

95 %

70 %

90 %82 %

96 %

CAP/BEPBP/Bac Pro

source : IPA 06


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La situation des sortants est meilleure pour les formés en construction et couverture et pour ceux du travail du bois, les sortants des spécialités du bâtiment finitions se trouvant plus souvent en recherche d’emploi au moment de l’enquête.Les sortants du groupe construction et couverture ont un taux d’insertion élevé à l’issue de la formation de couvreur, tant au niveau CAP (80 %) que BP (93 %). Les maçons, pourtant très attendus sur le marché du travail ont un taux d’insertion moins élevé (78 %) mais qui est supérieur à la moyenne des CAP (63 %).

Construction et couvertureSecteur d’activité des employeurs

BâtimentBâtimentdu second œuvredu second œuvre77 %%

Bâtiment du gros Bâtiment du gros œuvre TP 89œuvre TP 89 %%

Divers 4Divers 4 %%


FinitionsSecteur d’activité des employeurs

Divers 10Divers 10 %%Bâtiment du grosBâtiment du grosœuvre TP 19œuvre TP 19 %%

BâtimentBâtimentdu second œuvredu second œuvre

7171 %%


Travail du bois et de l’ameublementSecteur d’activité des employeurs

Divers 5Divers 5 %%Bâtiment duBâtiment du

gros œuvre TPgros œuvre TP1313 %%

Bâtiment du second œuvreBâtiment du second œuvre6767 %%

Immobilier Immobilier commercecommerce44 %%

Autres industriesAutres industries(bois, textile, chimie(bois, textile, chimie11 %11 %



21

Les sortants du groupe bâtiment finitions issus des CAP installateur sanitaire ont un taux d’insertion parmi les plus faibles (56 %). Les entreprises se tournent plutôt vers le BP Équipements sanitaires dont les sortants s’insèrent à 93 %. Pour les sortants de la formation de peintre, on peut faire la même remarque : les sortants du CAP Peintre-applicateur de revêtement ont un taux d’insertion de 60 % contre un taux d’insertion de 83 % pour les sortants du BP Peinture revêtement.

Construction et couvertureSituation des sortants

Recherche d’emploi 13 %

Emploi 82 %

Inactivité 3 %

Stagede formation

2 %

Effectifs : 359 source : IPA 06

FinitionsSituation des sortants

Emploi 78 %

Effectifs : 421

Stagede formation

2 %


Inactivité 2 %

source : IPA 06

Travail du bois et de l’ameublementSituation des sortants


Emploi 90 %

Inactivité 1 %

Stage de formation 1 %

Effectifs : 417 source : IPA 06


22

Les spécialités de formation du groupe Moteurs et mécanique auto

Les 407 sortants de ce groupe (3 femmes dont une seule en emploi) sont issus du niveau V pour 59 % d’entre eux. 80 % proviennent de la spécialité Maintenance des véhicules option voiture particulière en CAP ou en BEP.Le niveau BTS ne représente que 6 % de l’effectif.

Le fléchissement de l’activité de l’industrie automobile lié à la stagnation des ventes de véhicules neufs(2) se ressent dans l’emploi des sortants à tous les niveaux, mais les sortants de CAP ont été particulièrement pénalisés : de 70 % l’an dernier, le taux d’insertion est passé à 51 %cette année.

48 % des jeunes en emploi ont déclaré travailler dans la réparation automobile. Lorsqu’ils travaillent dans une entreprise du secteur industriel du bâtiment ou du transport, ils exercent une fonction en relation avec leur formation dans la maintenance, la conduite et l’entretien d’engins de chantier, de machines…

2 INSEE Pays de la Loire – Études n° 51 nov 2006 « un regain de croissance début 2006 »

Moteurs et mécanique auto - Taux d’insertion par diplôme

CAP Bac Pro

51 %

source : IPA 06

BEP

68 %

87 %


23

Moteurs et mécanique autoSituation des sortants

Inactivité 2Inactivité 2 %%Stage de formationStage de formation

22 %%

7575 %%

RechercheRecherched’emploid’emploi

2121 %%


Moteurs et mécanique autoSecteur d’activité des employeurs

Transport 4Transport 4 %%

Réparation Réparation automobileautomobile

4848 %%



Immobilier commerceImmobilier commerce55 %%

BâtimentBâtimentdu gros œuvre TPdu gros œuvre TP

77 %%

Services aux entrepriseServices aux entreprise88 %%

Industrie mécaniqueIndustrie mécaniqueélectricité métallurgie électricité métallurgie

1212 %%

Les spécialités de formation du groupe Agroalimentaire, alimentation, cuisine

Rassemblant 9 % des sortants, les formations de ce groupe relèvent traditionnellement de l’apprentissage : boucher, boulanger, charcutier, cuisinier…et un sortant sur deux est issu d’un CAP.Les femmes représentent 20 % des sortants et un tiers d’entre elles proviennent du CAP Cuisine. Globalement, leur taux d’insertion est plus faible que celui des hommes : 55 % contre 71 % toutes spécialités confondues.

Les sortants de niveau IV, essentiellement des BP, s’insèrent mieux que ceux sortant au niveau V.Par exemple, le taux d’insertion après le CAP Boulanger est de 61 %contre 90 % après le BP du même nom.Après le CAP cuisine, letaux d’insertion est de 54 % contre 86 % aprèsle BP Cuisinier.

EffectifsEffectifs : 407: 407

Agroalimentaire, alimentation, cuisine - Taux d’insertion par diplôme

CAPCAP BEPBEP Bac Pro/BTMBac Pro/BTM BPBP MCMC

5959 %% 6060 %%

7878 %%

9191 %%

7878 %%



24

85 % des jeunes en emploi déclarent avoir un métier en relation avec leur formation. Les entreprises d’embauche appartiennent au secteur de l’agroalimentaire, du commerce (de proximité ou de la grande distribution), de la restauration.

Agroalimentaire, alimentation, cuisineSituation des sortants

Inactivité 2Inactivité 2 %%Stage de formationStage de formation33 %%

6868 %%


2727 %%

sourcesource : IPA 06: IPA 06EffectifsEffectifs : 561: 561

Agroalimentaire, alimentation, cuisineSecteur d’activité des employeurs

Divers 9Divers 9 %%ImmobilierImmobiliercommercecommerce

99

agro-alimenagro-alimen--tairetaire5959 %%HôtellerieHôtellerie

restaurationrestauration2323 %%



25

IVA 06 • Observatoire de l’insertion professionnelle en Pays de la Loire - 2007

26

I – Évolution 2005 / 2006 : à taux d’emploi égal, les conditions d’entrée dans la vie active sont différentes de celles de 2005...............................................................................p.28

1. Des situations d’entrée dans l’emploi un peu plus précaires2. Ce sont les plus hauts niveaux de qualification qui soutiennent le taux d’emploi3. Un atout pour tous : obtenir le diplôme préparé4. Les hommes sont le moteur du maintien d’un indicateur d’insertion stable à la sortie du lycée

II – Des conditions d’insertion globalement plus difficiles pour les femmes ....................... p.31

1. Les femmes sortent avec un meilleur niveau de qualification2. Un taux d’insertion plus élevé pour les hommes3. Des contrats de travail plus avantageux pour les hommes4. Un début dans l’emploi plus souvent à temps partiel pour les femmes

III – Du secteur de la formation au secteur d’activité ................................................................................... p.35

1. Les diplômes du secteur de la production procurent toujours un avantage pour l’insertionprofessionnelle

2. Les sortants des formations de la production entrent dans l’emploi plus souvent avec un contratd’intérim, ceux des services principalement par un CDD

3. La moitié des jeunes sortants se concentrent dans cinq domaines de formation4. Les secteurs d’insertion sont plus diversifiés pour les sortants des formations des services


27

L’entrée dans la vie active des sortants des lycées technologiques et professionnels, publics et privés, de l’académie de Nantes au 1er février 2006

La situation des sortants de lycée stable en apparence seulement

Quand les jeunes se présentent sur le marché du travail à partir de l’été 2005 et jusqu’au moment de l’enquête, la situation économique des Pays de la Loire est plutôt favorable. La croissance repart à la hausse, l’emploi salarié progresse, tandis que le taux de chômage baisse sensi-blement, en particulier le chômage des moins de 25 ans.

Dans ce contexte d’amélioration du marché du travail, l’indicateur d’entrée dans l’emploi des jeunes sortant de la formation initiale, me-suré par l’enquête d’insertion IVA au 1er février de chaque année, est resté stable entre 2005 et 2006 : 62 % des jeunes sont en emploi.

Plus précisément, au-delà de cette stabilité globale d’insertion, cette enquête 2006 montre que le contexte économique a profité d’une part aux jeunes sortants les plus diplômés et d’autre part aux jeunes hommes, mais elle révèle une situation plus tendue pour les jeunes femmes.

La situation des jeunes sortants au 1er février 2006

Parmi les 62 % de lycéens sortants qui déclarent être en emploi :

- 56 % occupent un emploi ordinaire non aidé(CDI, CDD, contrat d’intérim pour l’essentiel)- 6 % ont obtenu un emploi aidé essentiellement sous la

forme d’un contrat de professionnalisation (4 %)

Pour les autres sortants :- 30 % sont en recherche d’emploi (chômage)- 5 % suivent un stage de formation- 4 % sont inactifs, c’est-à-dire qu’ils déclarent ne pas

rechercher un emploi dans l’immédiat.

Situation des sortants

EmploiEmploiordinaireordinaire

5656 %%


3030 %%

Inactivité 4Inactivité 4 %%Stage 5Stage 5 %%%%

66 %% sourcesource : IVA 06: IVA 06


28

I - Évolution 2005 / 2006 : à taux d’emploi égal,les conditions d’entrée dans la vie active sont différentes de celles de 2005

1 . Des situations d’entrée dans l’emploi un peu plus précaires

La part de l’emploi ordinaire non aidé perd un point, en raison du plus faible nombre de contrats à durée déterminée (CDD), dont la part passe de 25 % à 23 %. Néanmoins, le CDD reste la modalité d’emploi la plus courante pour les jeunes sortants des lycées.Le contrat à durée indéterminée (CDI), très convoité, concerne, comme l’an dernier, 18 % des sortants.Parmi les autres formes d’emploi non aidé, on observe une augmen-tation des contrats avec l’armée et la proportion de jeunes engagés passe de 0,8 % à 1,4 %.

L’emploi aidé, en augmentation d’un point, le plus souvent sous la forme du contrat de professionnalisation (remplaçant le contrat de qualification) se redistribue vers les plus hauts niveaux de qualification au détriment des niveaux V.

2 . Ce sont les plus hauts niveaux de qualification qui soutiennent le taux d’emploi

Il y a toujours une meilleure insertion des sortants les plus qualifiés.Les sortants des niveaux II et III (DECF, DCESF, BTS) améliorent leur taux d’emploi de trois points passant de 70 % à 73 %, tandis que la propor-tion des jeunes à la recherche d’un emploi passe de 26 % à 24 %.

Évolution 2005-2006 des situations détaillées des sortants de lycée par niveau

IVA 06 Nbre de sortants

Taux d’insertion


Stage Recherche d’emploi InactivitéCDI CDD Intérim Autres Total Contrat de

professionnalisation

Autres contrats

aidés

Total

V bis 176 18 % 5 % 5 % 5 % 2 % 17 % 1 % 1 % 2 % 18 % 50 % 14 %

V 1 548 47 % 14 % 16 % 10 % 3 % 43 % 3 % 1 % 4 % 8 % 40 % 5 %

IV 2 348 65 % 17 % 23 % 14 % 4 % 58 % 5 % 1 % 6 % 5 % 27 % 4 %

III et plus

2 340 73 % 23 % 30 % 11 % 2 % 66 % 4 % 3 % 7 % 1 % 24 % 2 %

Total 6 412 62 % 18 % 23 % 12 % 3 % 56 % 4 % 2 % 6 % 5 % 30 % 4 %

IVA 05 contrat de qualification

V bis 157 19 % 7 % 4 % 3 % 2 % 16 % 1 % 1 % 2 % 19 % 50 % 12 %

V 1 446 50 % 14 % 18 % 10 % 2 % 45 % 4 % 2 % 6 % 8 % 37 % 5 %

IV 1 895 67 % 17 % 27 % 15 % 2 % 61 % 5 % 1 % 6 % 4 % 25 % 4 %

III et plus

1 895 70 % 23 % 31 % 12 % 1 % 67 % 2 % 1 % 3 % 2 % 26 % 2 %

Total 5 393 62 % 18 % 25 % 12 % 2 % 57 % 4 % 1 % 5 % 5 % 29 % 4 %

source : IVA 06


29

La part de l’emploi aidé à ces niveaux, en augmentation sensible, s’explique par le nombre de jeunes femmes qui, sortant des formations du domaine du travail social (diplôme de conseiller en économie sociale et familiale ou BTS), ont signé un contrat d’assistant d’éducation.

Les sortants des autres niveaux ont un indicateur d’insertion professionnelle plus défavorable que l’an dernier.Le taux d’emploi des sortants de niveau IV (BAC Techno, Bac Pro, BT…) recule de deux points passant de 67 % à 65 % tandis que la part de ceux en recherche d’emploi passe de 25 % à 27 %.

Les sortants du niveau V (CAP, BEP) sont en emploi à 47 % contre 50 %l’an dernier et la part de ceux en recherche d’emploi augmente de 37 % à 40 %.

Les jeunes qui abandonnent leurs études dès la première année de CAP ou de BEP (niveau V bis) sont, comme l’an dernier, 50 % à rechercher un emploi. Mais ils sont un peu moins souvent en stage de formation et la part de ceux qui se déclarent en inactivité passe de 12 % à 14 %.

Évolution 2005-2006 de la situation des sortants de lycées

17 % 16 %

45 % 43 %

61 % 58 %

67 % 66 %

3 % 2 %

6 %4 %

6 %7 %

3 % 7 %

50 % 50 %

37 %40 %

25 % 27 %

26 % 24 %

19 % 18 %

8 % 8 %4 % 5 %

2 % 1 %

2 %2 %4 %4 %5 %5 %14 %12 %

2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006

Inactivité

Stage

Recherche emploi

Emploi aidé

Emploi non aidé

Niveau V bis Niveau V Niveau IV Niveau III et plus

source : IVA 06


30

3 . Un atout pour tous : obtenir le diplôme préparé

Quel que soit le niveau de formation, aller jusqu’au bout d’un cursus et obtenir le diplôme améliorent les chances de décrocher un emploi. Les détenteurs d’un CAP ou d’un BEP sont en emploi à 45 % contre 36 % pour les non diplômés et 18 % pour ceux qui ont abandonné en première année, tandis que les détenteurs d’un BTS sont en emploi à 73 % contre 70 % des non diplômés et 64 % de ceux qui ont abandonné leur cursus la 1ère année.On constate ainsi que les écarts sont plus importants pour les plus bas niveaux de qualification.

4 . Les hommes sont le moteur du maintien d’un indicateur d’insertion stable à la sortie du lycée

Dans les constats sur l’économie régionale, il est noté que l’amélioration du marché du travail a profité davantage aux hommes qu’aux femmes :entre juin 2005 et juin 2006, le nombre de demandeurs d’emploi a plus diminué pour les hommes (- 11,4 %) que pour les femmes (- 5,7 %).

À travers l’enquête IVA, on observe que les jeunes débutants, qui se présentent sur le marché de l’emploi à la fin de leurs études, illustrent cette tendance. En effet, alors que l’entrée dans l’emploi présente une tendance positive pour les jeunes hommes (+ 1point) la tendance est inverse pour les jeunes femmes (- 2 points), creusant un écart de 9 %entre les taux d’emploi au détriment de celles-ci.

Situation des sortants en fonction du niveau de sortie

73 %

70 %

64 %

61 %

55 %

52 %

69 %

62 %

57 %

45 %

36 %

18 %

24 %

24 %

27 %

24 %

31 %

28 %

26 %

29 %

30 %

43 %

46 %

50 %

3 %

6 %

9 %

15 %

14 %

20 %

5 %

9 %

13 %

12 %

18 %

32 %1ère année BEP, CAP

Terminale BEP, CAP non diplômés

Terminale BEP, CAP diplômés

1ère année de Bac Pro, BMA

Terminale Bac Pro, BMA non diplômés

Terminale Bac Pro, BMA diplômés

1ère année de Bac Techno, BT

Terminale Bac Techno, BT non diplômés

Terminale Bac Techno, BT diplômés

1ère année de BTS

Terminale BTS non diplômés

Terminale BTS diplômés

source : IVA 06

En emploi Recherche emploi Stage + Inactivité


31

Cette plus grande difficulté de l’entrée dans l’emploi des femmes est marquée également par l’augmentation du nombre de celles qui re-cherchent un emploi, dont la part passe de 31 % à 33 %, au contraire de celle des hommes, qui passe de 27 % à 25 %.

II - Des conditions d’insertion globalement plus difficilespour les femmes

1 . Les femmes sortent avec un meilleur niveau de qualification

Globalement, la population des sortants est plus diplômée que l’an dernier. La proportion des sortants ayant au moins le niveau IV a augmenté de 3 points pour représenter 73 % de la population sortanteen février 2006.

Répartition des hommes par niveau

III et plusIII et plus3333 %%

VV2626 %%

V Bis 3V Bis 3 %%

IVIV3838 %%

Évolution de la situation des sortants selon leur sexe

27% 25%

67%66%

4%4%3%4%

60% 58%

33%31%

4%4%6%5%

2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006

EmploiEmploi Recherche d’emploiRecherche d’emploi Stage de formationStage de formation InactivitéInactivité

HommesHommesFemmesFemmes

sourcesource : IVA 06: IVA 06

Répartition des femmes par niveau

III et plusIII et plus4040 %%

VV2323 %%

V Bis 2V Bis 2 %%

IVIV3535 %%

sourcesource : IVA 06: IVA 06sourcesource : IVA 06: IVA 06


32

Les jeunes femmes, qui représentent 55 % des sortants, arrivent sur le marché du travail avec un niveau de qualification supérieur à celui de leurs homologues masculins :- d’une part, 40 % d’entre elles sont au moins au niveau III pour 33 %

des hommes,- d’autre part, 2 % des femmes sortent sans qualification, en diminution

d’un point cette année, tandis que la proportion d’hommes de niveau V bis reste stable à 3 %.

Pour autant, le marché du travail accueille les jeunes femmes moins et moins bien que les jeunes hommes.

2 . Un taux d’insertion plus élevé pour les hommes

L’avantage des hommes sur le marché du travail se traduit en particulier par l’augmentation de l’emploi ordinaire non aidé qui passe de 61 %à 62 %.Ils creusent ainsi un écart de 11 points avec les sortantes qui ne sont que 51 % à obtenir un emploi non aidé (contre 55 % l’an passé) et pour lesquelles l’emploi aidé augmente de 5 % à 7 %. L’amélioration de la situation des jeunes hommes est particulièrement sensible pour les sortants de niveau III pour lesquels le taux d’insertion passe de 69 % à 74 % tandis que le taux d’insertion des jeunes femmes à ce niveau ne progresse que de 1 point passant de 71 % à 72 %.

Situation comparée des hommes et des femmes

Hommes Nbrede sortants

Tauxd’insertion


Stage Recherche d’emploi InactivitéCDI CDD Intérim Autres Total Contrat de

profession-nalisation

Autres contrats

aidés

Total

V bis 89 24 % 8 % 6 % 7 % 2 % 22 % 1 % 0 % 1 % 15 % 43 % 19 %

V 735 56 % 17 % 15 % 16 % 5 % 53 % 2 % 1 % 3 % 6 % 33 % 5 %

IV 1 110 73 % 22 % 17 % 23 % 5 % 67 % 6 % 1 % 7 % 3 % 21 % 3 %

III et plus 934 74 % 27 % 23 % 17 % 2 % 69 % 4 % 1 % 5 % 1 % 23 % 2 %

Total 2 868 67 % 22 % 18 % 19 % 4 % 62 % 4 % 1 % 5 % 3 % 25 % 4 %

Femmes Contrat de qualification

V bis 87 13 % 1 % 5 % 3 % 1 % 10 % 0 % 2 % 2 % 21 % 57 % 9 %

V 813 38 % 11 % 18 % 4 % 1 % 34 % 3 % 2 % 5 % 10 % 47 % 5 %

IV 1 238 57 % 13 % 28 % 7 % 3 % 51 % 5 % 2 % 7 % 7 % 32 % 5 %

III et plus 1 406 72 % 21 % 35 % 7 % 2 % 65 % 4 % 4 % 8 % 2 % 24 % 2 %

Total 3 544 58 % 16 % 28 % 6 % 2 % 52 % 4 % 2 % 6 % 6 % 33 % 4 %

source : IVA 06


33

L’aggravation du chômage touche les sortantes à tous les niveaux de qualification (sauf pour les sortantes du niveau III). La situation des sortantes sans qualification est plus particulièrement préoccupante :57 % sont en recherche d’emploi (+ 11 points par rapport à 2005) malgré leur souhait d’être en activité ; puisque 9 % seulement contre 15 % l’an dernier déclarent ne pas rechercher d’emploi et que 21 %sont en stage.

Les jeunes hommes sortant sans qualification ont toujours un taux d’insertion très inférieur à la moyenne néanmoins, à l’inverse des jeunes femmes, ils ont amélioré leur situation : leur taux d’insertion passe de 19 % à 24 %, tandis que l’indicateur du taux de chômage chute de 10 points passant de 53 % à 43 %.

3 . Des contrats de travail plus avantageux pour les hommes

Les hommes entrent dans l’emploi à part quasi égale en CDI (22 %des sortants), en contrats d’intérim (19 %), en CDD (18 %) et peu en contrats aidés (5 %).

En revanche, les situations sont plus contrastées pour les femmes. L’entrée dans l’emploi passe d’abord par les CDD (28 %), les CDI sont beaucoup moins fréquents (16 %) que pour les hommes ainsi que l’intérim (6 %), tandis que l’emploi aidé est plus important (7 %).

hommes femmes hommes

V bis

8 %

6 %

7 %

1 %5 %3 %2 %

17 %

2 %

1 %

Types de contrat de travail selon le sexe

22%

18% 19%

4%5%

16%

28%

6%

2%

7%

CDI CDD Intérim Autres emploisordinaires

Emplois aidés

HommesFemmes

source : IVA 06


34

4 . Un début dans l’emploi plus souvent à temps partiel pour les femmes

Comme l’an dernier, l’entrée dans l’emploi des jeunes femmes reste caractérisée par le temps partiel, mi-temps (26 % pour 25 % en 2005) ou inférieur à un mi-temps (5 % pour 4 % en 2005).

Elles ne sont que 69 % à bénéficier d’un temps plein contre 94 %des hommes. Il ne semble pas que l’explication réside, au sortir de l’école, dans les charges familiales ou domestiques qui pèseraient déjà sur elles. Il faut, sans doute, invoquer les modalités qui président aux choix d’orientation mais aussi sur le comportement des acteurs économiques.

Temps de travail déclaré par les sortants en emploi

Temps plein Temps partiel >= 50 % Temps partiel < 50 %

HommesFemmes

94 %

69 %

5 %

26 %

1 % 5 %

source : IVA 06

Type de contrats de travail selon le niveau et le sexe

Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes

V IV III et plus

Contrat aidé

Autres

Intérim

CDD

CDI

11 %

18 %

4 %

5 %

22 %

17 %

23 %

6 %

7 %

7 %

28 %

13 %

5 %

17 %

23 %

27 %

8 %

7 %

35 %

21 %

1 %

5 %

3 %

2 %2 %

source : IVA 06

1 %15 %

16 %

3 %5 %

HommesFemmesHommes

V bis

17 %

2 %

7 %

6 %

8 %

2 %1 %

3 %5 %

1 %

À tous les niveaux, les hommes sont plus souvent en CDI que les femmes.


35

III - Du secteur de formation au secteur d’activité

1 . Les diplômes des formations du secteur de la production procurent toujours un avantage pour l’insertion professionnelle

La part des sortants suivant les secteurs de formation a gardé ses caractéristiques :- 33 % des sortants des lycées sont issus des formations des domaines

de la production,- 67 % sont issus d’une formation des domaines des services.

Les hommes ont privilégié les formations de la production, dont ils représentent 83 % des effectifs sortants pour 17 % de jeunes femmes.Celles-ci, majoritaires parmi les sortants des lycées, sont issues plutôt des formations des services, dont elles représentent 74 % des effectifs sortants pour 26 % d’hommes.

La situation des sortants des formations de la production est la plus favorable : le taux d’insertion est de 65 % pour 61 % des sortants des formations des services. Ils bénéficient plus souvent d’un emploi ordinaire non aidé, et sont proportionnellement moins à la recherche d’un emploi ou en stage de formation.

48 %43 % 41 %

38 %

source : IVA 06

Situation des sortants selon le secteur de formation

ProductionServices

Emploinon aidé

Emploi aidé Recherche d’emploi

Stage Inactivité

60 %

54 %

5 %6 %

28 %30 %

4 % 5 % 4 % 4 %

source : IVA 06


36

À tous les niveaux de sortie, les diplômes préparés dans un domaine de la production présentent les meilleurs taux d’insertion.

Les évolutions par diplôme du taux d’insertion entre 2005 et 2006restent favorables aux sortants des formations de la production.

Taux d’insertion selon le diplôme et le secteur de formation

DECF, DESCF

BTS, DMA, DTS

Bac Techno, BT

Bac Pro, BMA

BEP

CAP

Total

66 %

76 %

71 %

63 %

58 %

76 %

59 %

45 %

41 %

40 %

27 %

65 %

61 %

Production

Services

source : IVA 06

Évolution du taux d’insertion par diplôme suivant le secteur entre 2005 et 2006

Production Services Production Services Production ServicesBac Professionnel Bac Technologique BTS

75 % 76 %

61 % 59 % 61 % 63 % 61 %58 %

71 %76 %

69 % 71 %

2005

2006

Production ServicesBEP - CAP

source : IVA 06

41 %38 %

43 %48 %


37

Au niveau V, l’insertion juste après une formation en CAP ou en BEP est devenue de plus en plus difficile. Le taux d’insertion après un diplôme du secteur de la production a baissé de 5 points et de 3 points après les diplômes du secteur des services. Mais ces derniers restent néanmoins encore moins favorables pour une insertion dans l’emploi.

Après un Bac Professionnel de la production, le taux d’insertion a augmenté de 75 % en 2005 à 76 % en 2006 et confirme la finalité d’insertion professionnelle de ce diplôme. À l’inverse, le Bac Professionnel des services n’offre pas les mêmes chances : le taux d’insertion des jeunes qui en sortent a baissé de 2 points, passant de 61 % en 2005 à 59 % en 2006.

L’insertion après un BTS de la production progresse fortement entre 2005 et 2006 (5 points) et de 2 points après un BTS des services. Pour les emplois dans le tertiaire administratif, le BTS est le diplôme qui assure la meilleure insertion.

Après un Bac Technologique de la production, le taux d’insertion s’améliore et passe de 61 % à 63 % au contraire du Bac Technologique du secteur des services dont le taux d’insertion baisse de 61 % à 58 %. La vocation de ces diplômes d’amener leurs titulaires vers une poursuite d’études supérieures se vérifie notamment pour le secteur des services où le niveau IV est très concurrencé par les diplômes de niveaux III ou II.

2 . Les sortants des formations de la production entrent dans l’emploi plus souvent par un contrat d’intérim, ceux des services principalement par un CDD

21 % des sortants de production ont signé un contrat d’intérim contre 7 % de ceux des services. Pour ces derniers, l’entrée dans l’emploi se fait plutôt par un contrat à durée déterminée (27 %). L’intérim, dans la région des Pays de la Loire, est très développé et constitue un moyen d’accès au marché du travail non négligeable, en particulier dans le secteur de l’industrie à l’instar des autres régions où l’industrie est importante.

La part des emplois à durée indéterminée est quasiment la même pour les sortants d’une formation de la production ou des services, respectivement 19 % et 18 %.

Ce n’est pas tant le secteur de formation que le facteur sexe qui est discriminant pour l’obtention d’un CDI : les hommes décrochent plus souvent un CDI que les femmes, que ce soit après une formation dans les services (24 % des hommes contre 16 % des femmes) ou une formation dans la production (20 % des hommes contre 15 % des femmes).


38

3 . La moitié des jeunes sortants se concentre dans cinq domaines de formation

Cinq domaines de formation à forts effectifs sont représentés par 48 %des sortants : le domaine le plus important rassemble les formations du commerce et de la vente d’où sont issus près de 1 000 élèves, ce qui représente 15 % des sortants, suivi par les formations de la comptabilité - gestion (11 %), du secrétariat bureautique (9 %), de l’accueil – hôtellerie – tourisme (7 %) et de l’électricité – électronique (6 %).

Les normes culturelles et les stéréotypes de genre sont des facteurs majeurs et actifs dans l’orientation scolaire.Aussi, les sortants des deux sexes ne se répartissent pas dans les mêmes spécialités :- les jeunes femmes se concentrent dans trois domaines : commerce

vente (18 %), secrétariat bureautique (16 %), comptabilité – gestion (14 %),

- la répartition des jeunes hommes est plus diversifiée : électricité électronique (13 %), commerce et vente (12 %), spécialités pluri technologiques mécanique électricité (7 %), comptabilité gestion (7 %), moteur et mécanique auto (7 %), mécanique générale, usinage (6 %).

Type de contrats de travail selon le secteur de formation et le sexe

Services

Hommes Femmes Hommes Femmes

ProductionServices

3 %5 %

21 %

16 %

19 %

4 %5 %

10 %

22 %

24 %

2 %

7 %

6 %

29 %

16 %

3 %5 %

24 %

16 %

20 %

2 %

3 %

18 %

15 %

7 %

Autres

Contrat aidé

Intérim

CDD

CDI

Production

18 %

27 %

7 %

6 %

3 %

source : IVA 06


39

Leurs diplômes d’insertion ne sont pas les mêmes :- les jeunes femmes ont les meilleures chances d’insertion après les

diplômes de niveau II des études comptables et financières et après les BTS du tertiaire administratif, secteur pour lequel le niveau III est de plus en plus le niveau d’insertion demandé,

- les hommes ont un taux d’insertion supérieur à 90 % après le Bac Pro Technicien d’usinage et supérieur à 80 % dans une diversité de diplômes englobant BEP, Bac Techno, Bac Pro et BTS des services comme de la production.

Le classement des taux d’emploi des garçons suivant le diplôme préparé

Bac Pro Technicien d’usinage

BEP Conduite et services transport routier

BTS Systèmes électroniques

BTS Électrotechnique


BTS Management des unités commerciales

BACTEC STT ACC

GARÇONS - taux d’emploi moyen

BTS Comptabilité et gestion des organisations

BEP Maintenance de véhicules automobiles

BEP Métiers product° méca informatisée

Bac Pro Comptabilité

BEP Métiers de l’électrotechnique

BEP Bois et matériaux associés


92 %86 %83 %83 %81 %81 %78 %

67 %

54 %53 %50 %48 %48 %

45 %41 %

source : IVA 06Effectifs > 30

Le classement des taux d’emploi des filles suivant le diplôme préparé

Diplôme D’Études Comptables et Financières

BTS Conseiller en économie sociale et familiale

BTS Assistant de gestion de pme pmi

BTS Assistant de direction


BTS Management des unités commerciales

BTS Négociation et relation clientèle

FILLES - taux d’emploi moyen

BEP Métiers de la comptabilité

BEP Métiers hygiène, propreté, environnement

CAP Coiffure


BEP Métiers du secrétariat

BEP Métiers de la mode

CAP Agent polyvalent de restauration

84 %79 %75 %74 %73 %72 %

65 %

58 %

43 %42 %

33 %30 %

23 %23 %

11 %source : IVA 06Effectifs > 30


40

4 . Les secteurs d’insertion sont plus diversifiés pour les sortants desformations des services

Le cas des formations des spécialités du groupe Commerce – Vente

Ces spécialités de formation ont été suivies par une majorité de femmes (65 %). La plus grande part des sortants (44 %) provient de BTS dont le taux d’insertion est supérieur à la moyenne. Les sortants de CAP ne représentent que 5 % des effectifs sortants et s’insèrent difficilement. Le secteur d’activité du commerce est le plus important secteur d’embauche. Ces spécialités de formation permettent aussi de trouver de l’emploi dans d’autres secteurs.

Commerce-VenteSecteur d’activité des employeurs

Immobilier,Immobilier,commerce commerce

4444 %%

eetion tion

44 %%ServicesServicesaux entreprises 6aux entreprises 6 %%sourcesource : IVA 06: IVA 06

DiversDivers2828 %%

AgroAgroalimentaire 9alimentaire 9 %%

BanquesBanquesssassurancesassurancess

99 %%

Commerce-VenteSituation des sortants

EmploiEmploi6060 %%


2828 %%

InactivitInactivit44 %%

StageStage55 %%

sourcesource : IVA 06: IVA 06EffectifsEffectifs : 989: 989

Type de contrats de travail selon le secteur de formation et le sexe

CAPCAP

2525 %%

hommeshommesfemmesfemmes

BEPBEP Bac ProBac Pro BTSBTS

1414 %%

4141 %%

3030 %%

6363 %% 6464 %%

7575 %%7272 %%



41

Le cas des formations des spécialités du groupe Comptabilité – Gestion

Les sortants des formations de ce groupe de spécialités sont à 72 %des femmes. 60 % des sortants sont issus de la filière BTS et 8 % de DECF/DESCF, niveau de formation qui offre aux jeunes femmes une très bonne insertion.Ces formations, très transversales, permettent de trouver un emploi dans une grande diversité de secteurs.

Comptabilité-Gestion - Secteur d’activité des employeurs

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18%

commerce immobiliercommerce immobilier

services aux entreprisesservices aux entreprises

autresautres

industries agro-alimentairesindustries agro-alimentaires

bâtimentbâtiment

administration collect territ.administration collect territ.

industries méca éléct métallindustries méca éléct métall

enseignement santéenseignement santé

banque assurancesbanque assurances

hôtellerie restaurationhôtellerie restauration

services aux particuliersservices aux particuliers

autres industriesautres industries

agricultureagriculture

transportstransports

réparation autoréparation auto


Comptabilité-GestionSituation des sortants

StageStage44 %%

Recherche Recherche d’emploid’emploi

3333 %%

EmploiEmploi6060 %%

InactivInactiv33 %%

EffectifsEffectifs : 701 : 701 sourcesource : IVA 06: IVA 06

Comptabilité-GestionTaux d’insertion par diplôme

4545 %% 4343 %%4848 %% 4848 %% 5050 %%

7171 %%

hommeshommesfemmesfemmes

BEPBEP BTS & +BTS & +


Bac ProBac Pro


42

Le cas des formations des spécialités du groupe Secrétariat bureautique

Les jeunes femmes formées aux métiers de la bureautique et du secrétariat accèdent à l’emploi à partir du niveau III. Une sortante sur deux est d’ailleurs issue de BTS. Le Bac Pro dans les métiers du tertiaire administratif a un taux d’insertion très inférieur à la moyenne alors qu’il concerne 35 % des sortantes. La palette des branches d’activité qui s’offre aux sortantes de ces formations est très diversifiée.

Bac ProBac Pro BTSBTS

2222 %%

4848 %%

7272 %%

Secrétariat bureautiqueTaux d’insertion par diplôme


Secrétariat bureautiqueSituation des sortants



SS66 %%

InactivInactiv33 %%



3535 %%

Secrétariat bureautique - Branches d’activité des employeurs

1111 %%

1111 %%

1010 %%

1010 %%

1010 %%

99 %%

77 %%

66 %%

66 %%

55 %%

44 %%

33 %%

33 %%

22 %%

11 %%

administration collect territ.administration collect territ.

autresautres

enseignement santéenseignement santé

services aux entreprisesservices aux entreprises

industries agro-alimentairesindustries agro-alimentaires

commerce immobiliercommerce immobilier

industries méca éléct métallindustries méca éléct métall

services aux particuliersservices aux particuliers

hôtellerie-restaurationhôtellerie-restauration

bâtimentbâtiment

agricultureagriculture

transportstransports

autres industriesautres industries

banque assurancesbanque assurances

réparation autoréparation auto



43

Le cas des formations des spécialités du groupe Électricité-Électronique (sauf automatismes, productique)

Les jeunes hommes issus de ces formations sortent à part égale au niveau du Bac Pro (33 %) et au niveau du BTS (35 %). Les BEP métiers de l’électronique et métiers de l’électricité ne sont pas un bon niveau de sortie et sont plutôt préparatoires à un Bac Professionnel.Les emplois se situent dans des secteurs correspondant au domaine de formation, dans l’industrie ou le bâtiment.

Électricité-ÉlectroniqueSituation des sortants

StageStage22 %%


2626 %%

Emploi 69Emploi 69 %%InactivitéInactivité

22 %%

EffectifsEffectifs : 372: 372sourcesource : IVA 06: IVA 06

Électricité-ÉlectroniqueSecteur d’activité des employeurs

Services auxServices auxentreprisesentreprises

66 %%

Autres industriesAutres industries1717 %%

DiversDivers2323 %% BâtimentBâtiment

2525 %%

Industries Industries mécaniquesmécaniquesélectriquesélectriquesmétalliquesmétalliques

2929 %%


CAP BEPCAP BEP Bac ProBac Pro BTSBTSBac TechnoBac Techno

3939 %%

7171 %%8282 %%

Électricité-ÉlectroniqueTaux d’insertion par diplôme


6464 %%


44

Le cas des formations du groupe Spécialités pluritechnologiques de la mécanique et de l’électricité

45 % des sortants proviennent de Bac Pro et 40 % de BTS. Dans l’un oul’autre cas, l’emploi est au rendez-vous pour les jeunes hommes de ces filières (il n’y a que 4 % de femmes), dans des secteurs correspondant à leur formation.

Spécialités pluritechnologiquesde la mécanique et de l’électricité

Taux d’insertion par diplôme

CAP BEPCAP BEP Bac ProBac Pro BTSBTS

5555 %%

7171 %% 7171 %%


Spécialités pluritechnologiques de la mécanique et de l’électricitéBranche d’activité des employeurs


Industries méca-Industries méca-niques électriquesniques électriquesmétalliques 44 %métalliques 44 %

Services aux entreprises 7Services aux entreprises 7 %%

Autres industriesAutres industries2424 %%


Spécialités pluritechnologiquesde la mécanique et de l’électricité

Situation des sortants



Stage 3Stage 3 %%


2525 %%




45

Le cas des formations des spécialités du groupe Moteurs et mécanique auto

Les sortants du Bac Pro (40 %) et du BTS (22 %) ont des taux d’insertion supérieurs à la moyenne.Dans ce groupe de spécialités, le CAP est encore un bon diplôme d’insertion : les 16 % sortant de cette filière sont 65 % à être en emploi pour une moyenne de 35 % pour l’ensemble des CAP. Le secteur de la réparation automobile absorbe presque un tiers des sortants en emploi.

Moteurs et mécanique autoSituation des sortants



2323 %%

Stage 3Stage 3


ect sect s : 9: 9sourcesource : IVA 06: IVA 06

Réparation autoRéparation auto2929 %%


Industries mécaIndustries méca--niques électriquesniques électriquesmétalliques 23métalliques 23 %%

Services aux entreprisesServices aux entreprises66 %%

Industrie agroalimentaireIndustrie agroalimentaire77 %%

AgrAgr

Moteurs et mécanique autoSecteur d’activité des employeurs


Moteurs et mécanique autoTaux d’insertion suivant le diplôme

5454 %%6565 %%

CAPCAP BEPBEP


Bac ProBac Pro BTSBTS

7878 %%8181 %%

46

P3 • Observatoire de l’insertion professionnelle en Pays de la Loire - 2007


47

Les Missions locales et PAIO (ML/PAIO) accompagnentl’insertion professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans sortisdu système scolaire. Ce parcours d’insertion qui mène àl’autonomie professionnelle et sociale est constitué d’unesuccession de temps en emploi, en formation, en définitionde projet et en recherche d’emploi, au cours desquels lesquestions de logement, de santé et de vie sociale viennentégalement se poser.

En 2006 dans les Pays de la Loire, plus de 48 000 jeunes onteu au moins un entretien de face à face avec un conseiller eninsertion.

Il a été décidé, pour cette deuxième édition de l’étude sur l’insertion professionnelle des jeunes, d’y adjoindre un regard sur le parcours en Missions locales et PAIO des jeunes issus de deux domaines de formation spécifiques :- le domaine du secrétariat est assez représentatif du secteur tertiaire, féminin avec un taux d’insertion inférieur à la moyenne,- le domaine de la mécanique industrielle est à l’inverse plus masculin et présente un taux d’insertion supérieur au global.

48


I - Secrétariat

À fin janvier 2007, 940 jeunes ayant achevé leur parcours scolaire par une 1ère ou 2nde année de BEP ou de Bac Pro en secrétariat ont eu au moins un échange en face à face avec un conseiller en insertion dans les 5 mois. 96 % d’entre eux sont des jeunes filles, de 19 ans en moyenne lors de leur arrivée.

Parmi ces 940 jeunes suivis à fin janvier, 46 % se sont inscrits à la ML/PAIO récemment et sont en début de parcours.

Diplôme(s) possédé(s)

62 % de ces jeunes accueillis ont leur diplôme en secrétariat, et près de 1/5 possède à la fois le BEP et le Bac.17 % se présentent à la Mission locale dès la fin de leur première année de BEP.36 % viennent après la seconde année, dont un peu moins de la moitié sans BEP.

Croisement entre la dernière classeet le niveau du diplôme possédé au premier accueil

Niveau de diplôme obtenu à fin janvier

Dernière classe BEP BAC BEP&BAC Autre diplôme Aucun Total %

1ère BEP 9 155 164 17 %

2ème BEP 187 - - 10 141 343 36 %

Prem BAC PRO 54 - - 5 9 71 8 %

Term BAC PRO 74 96 165 12 15 362 39 %

Total 315 98 171 36 320 940

% 34 % 10 % 18 % 4 % 34 % 100 %

Ancienneté d’inscription à la ML/PAIOInscrits à la ML/PAIO depuis Nb jeunes Taux

moins de 6 mois 430 46 %

7 à 12 mois 120 13 %

13 à 24 mois 219 23 %

25 à 36 mois 122 13 %

plus de 36 mois 49 5 %

Total 940 100 %

Source : entrepôt régional Parcours 3 au 05/05/2007



49

Délai entre la sortie du système scolaire et le premier accueil par la ML/PAIODélai Nb jeunes Taux

moins de 6 mois 480 51 %

7 à 12 mois 80 9 %

13 à 24 mois 142 15 %

25 à 36 mois 74 8 %


Total 940 100 %

Plus de la moitié des 940 jeunes observés sont venus chercher un appui auprès de la ML/PAIO dans les 6 premiers mois suivant leur sortie du système scolaire.

À l’inverse, 25 % ont attendu deux à trois ans avant de demander un accompagnement. L’histogramme suivant montre qu’un peu moins de la moitié d’entre eux a connu une situation d’emploi ouvrant des droits à l’indemnisation.

Les jeunes inscrits non indemnisés (42 %) peuvent avoir épuisé leurs droits ou bien n’avoir jamais été indemnisés.


Situation demandeur d’emploiselon le délai entre la sortie du système scolaire et le premier accueil

moins de 6 mois 7 à 24 mois plus de 24 mois

34 %

64 %

2 %

16 %

68 %

16 %

11 %

42 %

48 %

Non inscrit ANPEInscrit non indemniséInscrit indemnisé


50


Situation au premier accueil et première problématique traitée avec le conseillerAlternance Emploi Formation Logement Santé

Vie socialeProjet

professionnelTotal %

DE non inscrit 23 52 43 11 45 174 19 %

DE inscrit non indemnisé 26 205 82 12 104 429 46 %

DE indemnisé - 68 21 - 27 122 13 %

Formation - 6 6 - - 20 2 %

Interim - 6 5 - 15 2 %

CDD - 12 9 - 10 35 4 %

CDI 9 - - - 18 2 %

Alternance 5 5 1 %

Divers ou non connue 16 32 26 7 15 96 10 %

Scolarisé 5 7 5 6 - 26 3 %

TotalTotal 7676 397397 200200 5353 214214 940940 100100 %%

Au global, 78 % des jeunes concernés étaient en situation de demande d’emploi lors de leur inscription à la ML/PAIO.Un quart d’entre eux n’est pas inscrit à l’ANPE et 17 % sont inscrits et indemnisés.

Les jeunes qui travaillent au moment de leur inscription sont la plupart du temps en CDD et, anticipant sur la fin de leur contrat, recherchent un appui sur les mêmes champs que les demandeurs d’emploi.

Le premier échange avec le conseiller montre très souvent (44 % des cas) que l’accès à l’emploi passe d’abord par une formation complémentaire, voire par un travail sur le projet professionnel dans sa globalité.On remarquera également que pour 6 % des jeunes, la premièreproblématique traitée relève du champ social.

Répartition par première problématique traitée

Alternance 8Alternance 8 %%

Projet professionnelProjet professionnel2323 %%

LogementLogementSantéSanté

Vie socialeVie sociale66 %%

FormationFormation2121 %%

EmploiEmploi4242 %%


SourceSource : entrepôt régional Parcours 3 au 05/05/2007: entrepôt régional Parcours 3 au 05/05/2007p gp g


51

Pour les plus jeunes, l’appui sera ciblé dans 24 % des cas sur la recherche de contrat d’apprentissage.Lorsque l’on connaît le métier envisagé, la recherche d’un contrat en alternance relève, pour 25 cas sur 39, de la reconversion vers d’autres métiers, généralement du service et de la vente.

La part des jeunes en construction de projet reste importante pour les tranches d’âges supérieures. Il s’agit souvent de jeunes qui remettent en cause leur projet même, après s’être heurtés à une période de recherche d’emploi difficile et insatisfaisante.

Problématique au premier accueil par tranche d’âge

16-17 ans 18-19 ans 20-21 ans

7 %

24 %

27 %

5 %

25 %

38 %

19 %

18 % Social

17 %

24 %

25 %

7 %

22-25 ans

Projet professionnelFormationEmploiAlternance

5 %

52 %

6 %

7 %

25 %

17 %

47 %

4 %


Durée de suivi par la Mission Locale/PAIO, par diplôme possédé

Aucun BEP

23 %

23 %21 %

11 %

13 %

41 %

20 %

45 %

BAC

Plus de 2 ans13 à 24 mois7 à 12 mois- de 6 mois

14 %

26 %

12 %

52 %


52


L’analyse de la durée de suivi par diplôme montre que les jeunes sans diplôme sont suivis depuis plus longtemps que les autres. Le parcours d’insertion sera en effet plus long pour ces jeunes qui se présentent plus tôt à la ML/PAIO et doivent consolider leur formation et construire entièrement leur expérience professionnelle.

Accès à l’emploi durant le parcours accompagné par la ML/PAIO

Rappel : entre la sortie du système scolaire et l’emploi stable, le parcours des jeunes est constitué d’une succession de temps en emploi et/ou en formation. Les jeunes continuent de solliciter les ML/PAIO durant cette période de construction.

On s’intéresse ci-après aux parcours des 510 jeunes qui, issus du domaine secrétariat, sont suivis depuis plus de 6 mois par une ML/PAIO.

62 % des jeunes sans diplôme ont accédé à une formation complémentaire. Dans plus de 2/3 des cas, il s’agit d’une action de pré-qualification ou d’orientation, relevant des dispositifs du Conseil Régional. D’une manière générale, on observe une très forte diversité des situations qui montre une importante personnalisation des parcours.

Deux tiers des jeunes suivis depuis plus de 6 mois ont accédé à un contrat de travail durant leur parcours (hors alternance) au moins une fois.On observe que les bacheliers sont proportionnellement plus nombreux et plus rapidement en emploi, pour des emplois plus souvent à temps complet et qu’inversement, les jeunes sans diplôme accèdent à un premier contrat de travail plus de 8 mois en moyenne après leur arrivée.

Emplois et formations des 510 jeunes accompagnés depuis plus de 6 moisDiplôme Nb jeunes suivis

depuis plus de 6 mois

dont nb jeunes ayant eu un contrat

de travail durant leur parcours

% ayant eu un contrat

de travail

Nb de mois entre le premier accueil et l’accès au premier

emploi

Nb jeunes suivis depuis plus de 6

mois ayant eu une formation durant

leur parcours

% ayant eu une formation

Aucun 188 100 53 % 8,6 117 62 %

BEP 193 121 63 % 7,8 88 46 %

BAC 129 101 78 % 5,6 44 34 %

Global 510 322 65 % 7,4 249 49 %



53

Parmi les 226 jeunes pour lesquels on connaît le métier exercé, 64 ont travaillé dans le domaine des services administratifs et commerciaux. 46 d’entre eux sont bacheliers.Les autres métiers exercés relèvent des domaines de l’hôtellerie-restauration (service), de la vente (hôtesse de caisse) et des services aux personnes et à la collectivité (entretien des locaux).

Conclusion

L’analyse du parcours des jeunes issus du domaine du secrétariat suivis par les ML/PAIO à fin janvier montre que les titulaires du BEP ont, sur bien des aspects, une situation plus proche des jeunes sans diplôme que des bacheliers. Par ailleurs, devant le manque d’emplois accessibles, le rôle des ML/PAIO auprès de ces jeunes consiste souvent à les accompagner sur un parcours de réorientation ou une reconversion. Ce processus, allant du premier questionnement sur le projet jusqu’à l’autonomie, est long quel que soit le niveau du jeune et mobilise de multiples services prestataires (actions de formation, aides à la mobilité, conseils sur la recherche d’emploi, de logement…)

Les domaines des métiers exercés durant le parcoursAucun BEP BAC Total jeunes

Personnel des services aux personnes et à la collectivité 33 31 17 81

Personnel de la distribution et de la vente 18 35 16 69

Personnel des services administratifs et commerciaux - 14 46 64

Personnel de l’industrie hôtelière 20 20 6 46

Personnel des industries de process 11 17 15 43

Divers 13 8 7 28

Personnel de l’agriculture et de la pêche 7 10 4 21

Personnel du transport et de la logistique - 8 6 18

Personnel de la mécanique, de l’électricité et de l’électronique - - 7Source : entrepôt régional Parcours 3 au 05/05/2007

Temps de travail des situations emploi par diplôme possédé

Aucun BEP

32 % 44 % 51 %

22 %

46 % 42 %

BAC

Temps pleinTemps partielNR

14 %

19 %

30 %


54


II - Mécanique industrielle

À fin janvier 2007, 514 jeunes (92 % d’hommes) ayant achevé leur parcours scolaire par une première ou seconde année de BEP ou de Bac Professionnel ou Technologique en mécanique industrielle sont accompagnés par une des Missions locales ou PAIO de la région. Ils ont 20 ans en moyenne lors du premier accueil.

46 % d’entre eux n’ont aucun diplôme, 34 % ont un BEP et 20 % le Bac (en raison des effectifs, Bac Professionnel et Technologique sont regroupés).21 % de ces jeunes se sont arrêtés après la première année de BEP.

Seulement 15 % de ces jeunes sont suivis depuis plus de 2 ans et 58 %depuis moins de 6 mois, ce qui peut laisser penser que les premières solutions se présentent assez rapidement sur leur parcours.

Croisement entre la dernière classe et le niveau du diplôme possédé au premier accueilNiveau de diplôme obtenu à fin janvier

Dernière classe Aucun BEP BAC BEP & BAC % sur le global

1ère BEP 104 - - 21 %

2ème BEP 101 101 - 40 %

1ère BAC 9 26 - 7 %

Term BAC 22 48 64 33 32 %

Total 236 177 65 36 514

Pourcentage : 46 % 34 % 13 % 7 % 100 %


Ancienneté de l’inscription à la ML/PAIOInscrits depuis Nb jeunes Taux

moins 6 de mois 299 58 %

7 à 12 mois 57 11 %

13 à 24 mois 80 16 %

25 à 36 mois 61 12 %


Total 514 100 %



55

75 % des jeunes qui se présentent sont en situation de demandeur d’emploi, dont un tiers n’est pas (encore) inscrit à l’ANPE.On note également que 28 % d’entre eux travaillent ou ont déjà travaillé (demandeurs d’emploi indemnisés).

Le premier échange avec le conseiller aboutit dans 53 % des cas à considérer qu’une réflexion sur le projet professionnel et/ou une formation complémentaire s’avère nécessaire.C’est encore plus vrai pour les plus jeunes qui recherchent des solutions pour poursuivre leur parcours de formation, tandis que plus d’un tiers des autres tranches d’âge sont en demande d’emploi. Lorsqu’elles se posent, les questions de logement et de vie sociale concernent les jeunes majeurs, notamment les 22-25 ans pour qui les responsabilités familiales commencent.

Situation au premier accueil et première problématique traitée avec le conseillerEmploi Alternance Formation Projet

professionnelLogement, Vie sociale, Santé

Total %

DE inscrit non indemnisé 65 11 50 43 10 179 35 %

DE non inscrit 31 17 29 30 5 112 22 %

DE indemnisé 38 6 23 20 5 92 18 %

CDI - - - - - 9 2 %

Intérim 10 - 8 6 - 26 5 %

CDD - 5 - 5 17 3 %

Alternance - - - 5 1 %

Formation - - - - 9 2 %

Scolarisé - - - - - 9 2 %

divers ou non connue 17 5 21 10 - 56 11 %

Total 171 44 143 118 9 514 100 %


Besoins identifiés au premier accueil par tranche d’âge

Logement Santé Vie socialeProjet professionnelFormationAlternanceEmploi

36 %

26 %

24 %

14 %

7 %

21 %

30 %

8 %

34 %

7 %

22 %

28 %

5 %

38 %

13 %

18 %

26 %

4 %

39 %

7 %

23 %

28 %

9 %

33 %

16-17 18-19 20-21 22-25 TotalSource : entrepôt régional Parcours 3 au 05/05/2007

56


Les différences entre diplômes sont par contre pratiquement gommées si l’on regarde les types de contrat de travail. Ainsi on constate que, quel que soit leur niveau, plus de 80 % des jeunes ont pu trouver un travail en CDD ou intérim durant leur parcours suivi.

Accès à l’emploi durant le parcours accompagné par la ML/PAIO

Rappel : entre la sortie du système scolaire et l’emploi stable, le parcours des jeunes est constitué d’une succession de temps en emploi et/ou en formation. Les jeunes continuent de solliciter les ML/PAIO durant cette période de construction.

On s’intéresse ci-après aux parcours des 215 jeunes qui, issus du domaine de la mécanique industrielle, sont suivis depuis plus de 6 mois par une ML/PAIO.

Parmi les 215 jeunes accompagnés depuis plus de 6 mois, 134 (62 %)ont eu au moins un contrat de travail durant leur parcours.On voit ci-après que la proportion de jeunes ayant travaillé augmente avec le niveau du diplôme possédé, mais que, même sans diplôme, 59 % des jeunes ont travaillé à un moment de leur parcours suivi.


Emploi des 215 jeunes accompagnés depuis plus de 6 moisDiplôme obtenu Nb jeunes suivis depuis plus

de 6 moisdont ayant eu au moins un

contrat de travail% Nombre de contrats de travail

Aucun 112 66 59 % 190

BEP 66 42 64 % 125

BAC 37 26 70 % 53

Global 215 134 62 % 368


Nature des contrats de travail obtenusselon le diplôme

Aucun BEP BAC

CDI CNEIntérimCDDCAEAutres

7 %

46 %

33 %

4 %10 %

8 %

46 %

38 %

6 %3 %

8 %

45 %

38 %

6 %4 %



57

Les contrats courts restent très majoritaires, mais on observe ici que la proportion de contrats de plus de 6 mois augmente en fonction du niveau du jeune.Quel que soit le diplôme, les jeunes accèdent en moyenne à leur premier emploi en cinq mois environ. L’absence de diplôme allonge ce délai à plus de 7 mois.

Répartition des contrats de travail par durée

Plus de 6 moisMoins de 6 mois

Aucun BACBEP

13 %

87 % 82 %

18 % 25 %

75 %


Les domaines des métiers exercés durant le parcoursDomaine ROME métier exercé Nbr de contrats

Personnel du transport et de la logistique 55

Personnel de la mécanique, de l’électricité et de l’électronique 37

Personnel des services aux personnes et à la collectivité 28

Personnel des industries de process 26

Personnel de l’agriculture et de la pêche 23

Personnel du bâtiment, des travaux publics et de l’extraction 22

Personnel de l’industrie hôtelière 11

Personnel de la distribution et de la vente 8

Professionnels de l’intervention sociale, du développement local et de l’emploi 7

Techniciens industriels 5

Divers 5

Nombre total de contrats dont le domaine est connu 227Source : entrepôt régional Parcours 3 au 05/05/2007

Pour une partie des contrats de travail, le métier excercé est connu. On voit alors que les domaines de la mécanique et des industries de process (opérateurs de production) représentent environ 1/3 des contrats observés. Les autres se répartissent sur le transport/logistique (souvent la manutention), le service (l’entretien des locaux), l’entretien des espaces verts et le BTP

58


Conclusion

Les résultats des enquêtes IVA IPA montrent qu’environ 1 jeune sur 3 issu des formations en mécanique industrielle trouve son premier emploi en moins de 6 mois.Les ML/PAIO accueillent naturellement plutôt les jeunes qui rencontrent des difficultés. Parmi ceux-ci les non diplômés sont donc surreprésentés.L’analyse montre que ces jeunes suivis par les ML/PAIO, diplômés ou non, accèdent à l’emploi par des contrats courts en intérim et en CDD, dans des métiers souvent sans relation directe avec leur formation initiale.Pour eux, cette première expérience dans l’emploi traduit le plus souvent une urgence économique.


59

IVA

L’enquête IVA (Insertion Vie Active) est un dispositif national piloté par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance. Elle est réalisée chaque année dans toutes les académies.

Elle interroge, sur leur situation professionnelle au 1er février, les jeunes sortants des formations technologiques et professionnelles des lycées publics et privés 7 mois auparavant et déclarant ne plus poursuivre d’études ni être en apprentissage. Le champ de l’enquête couvre toutes les spécialités de formation du niveau V (CAP- BEP) au niveau III (BTS, DUT) et plus (DECF).

Dans l’académie de Nantes, au 1er février 2006, 17 222 lycéens qui ont quitté le lycée au cours ou à la fin de l’année scolaire 2004/2005 ont été interrogés par leur établissement et 59 % ont répondu.

IPA

L’enquête IPA (Insertion Professionnelle des Apprentis) est un dispositif national piloté par la Direction de l’évaluation et de la prospective. Elle est réalisée chaque année dans toutes les académies.

Cette enquête interroge sur leur situation professionnelle au 1er février, les apprentis qui ont quitté leur centre de formation au cours ou à la fin de l’année scolaire précédente. Seule la situation des jeunes sortant vers la vie active est analysée : les jeunes se déclarant en poursuite d’études ou en contrat d’apprentissage sont exclus des calculs.

Le champ de l’enquête couvre toutes les spécialités de formation du niveau V (CAP-BEP) au niveau III (BTS, DUT) et plus (DECF).

Dans l’académie de Nantes, au 1er février 2006, 11 818 jeunes ont étéinterrogés par leur CFA et 7 591 ont répondu.

Définitions

Emploi ordinaire non aidé : situation de salarié en CDI (contrat à durée indéterminée), en CDD (contrat à durée déterminée), intérimaire, fonctionnaire, engagé militaire, indépendant, aide familial

Emploi aidé : contrat de professionnalisation, CIE, CAE, CES…

En emploi : emploi non aidé + emploi aidé


60

Recherche d’emploi : sans emploi et en recherche d’emploi

Autres situations : inactivité (sans emploi et sans recherche), stage

Taux d’insertion : emploi non aidé + emploi aidé / effectif total (en emploi + recherche d’emploi + autres situations)

Niveaux de formation

II : sorties Bac + 3, Bac + 4 et certains Bac + 5III : sorties de l’enseignement supérieur à Bac + 2 (BTS, DUT)IV : sorties des classes terminales de niveau Bac (Bac pro, BT, BP, Mention complémentaire) et abandon des scolarités post-Bac avant d’atteindre le niveau IIIV : sorties de l’année terminale des cycles professionnels courts (CAP, BEP, Mention Complémentaire) et abandon de la scolarité du second cycle long avant la classe terminaleV bis : sorties du second cycle court avant l’année terminale (1ère année de CAP ou de BEP)

Sigles

Bac Pro BAC PROFESSIONNELBac Pro Ag BAC PROFESSIONNEL AGRICOLEBac Techno BAC TECHNOLOGIQUEBEP BREVET D’ÉTUDES PROFESSIONNELLESBEPA BREVET D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLEBMA BREVET DES MÉTIERS D’ART - BREVET DES MÉTIERS

DU SPECTACLEBP BREVET PROFESSIONNELBPA BREVET PROFESSIONNEL AGRICOLEBT BREVET DE TECHNICIENBTA BREVET DE TECHNICIEN AGRICOLEBTS BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEURBTSA BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLECAP CERTIFICAT D’APTITUDES PROFESSIONNELLESCAPA CERTIFICAT D’APTITUDES PROFESSIONNELLES AGRI-

COLESDECF DIPLÔME D’ÉTUDES COMPTABLES ET FINANCIÈRESDMA DIPLÔME DES MÉTIERS D’ARTDUT DIPLÔME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE


61

Parcours 3

Parcours 3 est le système d’information utilisé par les Missions locales et Permanences d’Accueil d’information et d’Orientation (ML/PAIO) de France.Utilisé au quotidien par les conseillers en insertion et autres intervenants, cet applicatif, construit sur une technologie internet, permet d’enregistrer et de suivre tous les éléments concernant le profil des jeunes suivis, leurs échanges avec les ML/PAIO et leur parcours : situations d’emploi, de formation, de contrat en alternance ou situations de demande d’emploi ou non professionnelles.Parcours 3 permet également à la ML/PAIO de mesurer et piloter son activité au travers de tableaux de bord, alertes à destination des directeurs, conseillers…

Enfin, les données de toutes les ML et PAIO sont agrégées chaque mois régionalement dans des entrepôts de données auxquels accèdent, via des outils de requêtage, les financeurs régionaux et les organismes habilités.

Pour les Pays de la Loire, le Carif-Oref a en charge l’administration de l’entrepôt régional Parcours 3.

Liste des classes présentes dans l’étude Parcours 3

Domaine Secrétariat- BEP Métiers du secrétariat- Bac Pro Secrétariat

Domaine Mécanique industrielle- CAP Conducteur de machines automatisées de transformation- CAP Micromécanique- BEP Métiers de la production mécanique informatisée- BEP Maintenance des systèmes mécaniques automatisés- BEP Productique mécanique- BEP Pilotage des systèmes de production automatisés- 1ère adaptation Génie mécanique (productique mécanique et systèmes motorisés)- 1ère technologique Génie mécanique- Bac Pro Productique mécanique- Bac Pro Génie mécanique- Bac Pro MSMA : Maintenance des systèmes mécaniques automatisés- Bac Techno Génie mécanique


62

IVA 06 - Taux de réponse par niveauNiveau Nombre

desortants

Nombre d’interro-

gés

Nombre de répon-

dants

Taux de réponse

Effectif dans le champ

Dont en emploi

Tauxd’inser-

tion

V bis 6 616 918 439 48 % 176 32 18 %

V 16 303 4 888 2 676 55 % 1 548 722 47 %

IV 16 671 6 740 3 980 59 % 2 348 1 517 65 %

III 5 671 4 381 2 911 66 % 2 162 1 568 73 %

II 429 295 210 71 % 178 134 75 %

Total 45 690 17 222 10 216 59 % 6 412 3 973 62 %

IVA 06 - Taux de réponse par diplômeDiplôme Nombre de

sortantsNombre

d’interrogésNombre de répondants

Taux de réponse Effectif dans le champ

Dont en emploi Taux d’insertion

CAP 2 452 1 233 666 54 % 440 153 35 %

BEP 14 519 3 650 1 930 53 % 951 407 43 %

MC niv V 182 168 97 58 % 73 52 71 %

Bac Pro 6 840 3 530 2 032 58 % 1 575 1 039 66 %

BMA 53 18 10 56 % 3 3 100 %

BT 126 69 38 55 % 13 11 85 %

BACTEC 10 633 3 077 1 896 62 % 751 439 58 %

MC niv IV 108 92 64 70 % 57 34 60 %

BTS 10 262 5 172 3 353 65 % 2 456 1 767 72 %

DMA 42 20 13 65 % 13 10 77 %

DTS 197 51 30 59 % 21 19 90 %

DIV II 276 142 87 61 % 59 39 66 %

TOTAL 45 690 17 222 10 216 59 % 6 412 3 973 62 %


63

IVA 06 -Poids, parmi les sortants, de chaque diplôme par groupe de spécialitésNSF_CODE Groupes de spécialités Effectif

total CAP BEP BacPro

BacTechno BMA BT BTS DIV II DMA DTS MC

200,201 Spécialités pluritechno de la production 168 4 % 12 % 85 %

210,212 Agriculture, production animale, élevage spécialisé 14 57 % 7 % 36 %

220,221 Spécialités pluritech des transformations, agro-alim,cuisine

123 66 % 4 % 21 % 5 % 4 %

222 Transformations chimiques et apparentées 65 8 % 25 % 68 %

223,225 Métallurgie, plasturgie, Mtx composites 37 8 % 3 % 35 % 5 % 49 %

227 Énergie génie climatique 73 22 % 42 % 36 %

230 Spécialités pluritechnologiques génie civil, construc-tion, bois

74 5 % 9 % 32 % 7 % 43 % 3 %

231 Mines et carrières, génie civil, topographie 39 8 % 10 % 23 % 10 % 49 %

232,233 Bâtiment : construction, couverture, finition 70 43 % 43 % 10 % 1 % 3 %

234 Travail du bois et de l’ameublement 130 22 % 27 % 32 % 1 % 18 %

240,242,243

Materiaux souples(textile, habillement, cuir et peaux)

179 14 % 30 % 28 % 3 % 21 % 4 %

250 Spécialités pluritechnologiques mécanique électricité 210 0 % 15 % 45 % 40 %

251 Mécanique générale et de précision, usinage 185 1 % 27 % 46 % 26 %

252 Moteurs et mécanique auto 192 16 % 21 % 40 % 22 % 1 %

254 Structures métalliques(soudure, carrosserie, bateau, avion)

161 26 % 35 % 19 % 1 % 19 %

255 Électricité électronique(sauf automatismes, productique)

372 2 % 14 % 33 % 13 % 35 % 2 %

TOTAL PRODUCTIONTOTAL PRODUCTION 22 092092 1313 %% 1919 %% 3030 %% 66 %% 00 %% 11 %% 3030 %% 11 %%

310 Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion 342 100 %

311 Transport, manutention, magasinage 130 34 % 41 % 19 % 6 %

312 Commerce vente 989 5 % 16 % 35 % 44 % 1 %

313 Finances banque assurance immobilier 62 92 % 8 %

314 Comptabilité gestion 701 8 % 21 % 2 % 60 % 8 % 0 %

320, 321,322

Communication, information, imprimerie édition 66 6 % 5 % 30 % 3 % 56 %

323 Techniques de l’image et du son, métiers connexes duspectacle

57 18 % 42 % 21 %

324 Secrétariat bureautique 581 15 % 35 % 50 %

326 Informatique, traitement de l’info,réseaux de transmission

104 92 % 8 %

330 Spécialités plurivalentes de services aux personnes 178 60 % 26 % 15 %

331 Santé 324 3 % 77 % 16 % 4 %

332 Travail social 162 100 %

334 Accueil hotellerie tourisme 451 8 % 11 % 24 % 3 % 45 % 9 %

336 Coiffure, esthétique et aux services aux personnes 84 67 % 25 % 8 %

343 Nettoyage, assainissement, protectionde l’environnement

87 22 % 57 % 7 % 7 % 7 %

TOTAL SERVICESTOTAL SERVICES 44 318318 44 %% 1313 %% 2222 %% 1414 %% 00 %% 4242 %% 11 %% 00 %% 00 %% 33 %%

ENSEMBLEENSEMBLE 66 412412 77 %% 1515 %% 2525 %% 1212 %% 00 %% 00 %% 3838 %% 11 %% 00 %% 00 %% 22 %%


64

IVA 06 - Taux d’insertion par diplômes et groupes de spécialités

NSF Groupes de spécialités CAP BEP Bac Pro,BMA

BACTEC,BT

BTS, DMA,DTS

DIV II(DECF) MC

200,201 Spécialités pluritechno de la production ns ns 72 %

210,212 Agriculture, production animale, élevage spécialisé ns ns ns

220,221 Spécialités pluritech des transformations, agro-alim, cuisine 27 % ns ns ns ns

222 Transformations chimiques et apparentées ns ns 64 %

223,225 Métallurgie, plasturgie, Mtx composites ns ns ns ns

227 Énergie génie climatique ns 74 % ns

230 Spécialités pluritechnologiques génie civil, construction, bois ns ns ns ns 88 %

231 Mines et carrières, génie civil, topographie ns ns ns ns

232,233 Bâtiment : construction, couverture, finition 50 % 27 % ns

234 Travail du bois et de l’ameublement 38 % 46 % 70 % ns

240,242,243 Matériaux souples (textile, habillement, cuir et peaux) 40 % 24 % 62 % ns 58 % ns

250 Spécialités pluritechnologiques mécanique électricité 56 % 71 % 71 %

251 Mécanique générale et de précision, usinage 56 % 92 % 65 %

252 Moteurs et mécanique auto 65 % 54 % 78 % 81 %

254 Structures métalliques (soudure, carrosserie, bateau, avion) 50 % 56 % 81 % ns 83 %

255 Électricité électronique (sauf automatismes, productique) ns 42 % 71 % 64 % 82 % ns

PRODUCTIONPRODUCTION 4040 %% 4545 %% 7676 %% 6363 %% 7676 %% 6262 %%

310 Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion 56 %

311 Transport, manutention, magasinage 80 % 70 % ns ns

312 Commerce vente 16 % 34 % 64 % 73 % ns

313 Finances banque assurance immobilier 77 % ns

314 Comptabilité gestion 44 % 48 % ns 66 % 66 %

320,321,322 Communication, information, imprimerie édition ns ns ns 65 %

323 Techniques de l’image et du son, métiers connexes du spectacle ns 63 % ns

324 Secrétariat bureautique 22 % 48 % 72 %

326 Informatique, traitement de l’info, réseaux de transmission 67 %

330 Spécialités plurivalentes de services aux personnes 44 % 52 % 85 %

331 Santé ns 60 % 87 %

332 Travail social 75 %

334 Accueil hôtellerie tourisme 39 % 51 % 78 % 69 % 67 % 69 %

336 Coiffure, esthétique et aux services aux personnes 30 % ns ns

343 Nettoyage, assainissement, protection de l’environnement ns 44 % ns ns ns

SERVICESSERVICES 2727 %% 4141 %% 5959 %% 5858 %% 7171 %% 6666 %% 6767 %%

ENSEMBLEENSEMBLE 3535 %% 4343 %% 6666 %% 5959 %% 7272 %% 6666 %% 6666 %%


65

IPA 06 - Taux de réponse et situation des sortants par diplômeDiplôme Nombre

d’interrogésNombre de répondants

Taux de réponse

Effectif dans le champ

Tauxd’insertion

Recherche d’emploi

Stage de formation Inactivité

CAP 3 820 2 179 57 % 1 750 63 % 31 % 4 % 3 %

CAP AGRI/ BPAGRI

284 188 66 % 140 47 % 44 % 6 % 4 %

BEP 1 848 1 118 60 % 757 62 % 31 % 3 % 4 %

BEP AGRI 111 86 77 % 46 78 % 22 %

Bac Pro 1 283 827 64 % 689 82 % 15 % 2 % 1 %

BMA 23 18 78 % 18 89 % 11 %

BTM 73 41 56 % 40 88 % 8 % 5 %

Bac Pro AGRI 151 110 73 % 84 86 % 10 % 4 % 1 %

BT 32 17 53 % 16 94 % 6 %

BP 1 799 1 329 74 % 1 282 85 % 12 % 1 % 2 %

BP AGRI 103 68 66 % 63 81 % 11 % 6 % 2 %

BTS 1 328 904 68 % 809 85 % 12 % 2 % 1 %

BTS AGRI 353 275 78 % 243 75 % 13 % 7 % 5 %

DUT 71 50 70 % 37 84 % 14 % 3 %

DESCF 116 103 89 % 100 97 % 3 %

autres 77 56 73 % 56 95 % 4 % 2 %

MC 346 222 64 % 194 88 % 11 % 1 %

ensembleensemble 1111 818818 77 591591 6464 %% 66 324324 7575 %% 2020 %% 33 %% 22 %%


66

IPA 06-Poids, parmi les sortants, de chaque diplôme par groupe de spécialitésNiveau V Niveau IV Niveau III et plus

NSF Domaines des spécialités Effect Total CAP

CAP Agri/

BPAgri

BEP BEPAgri

BacPro

BacPro Agri

BP BPAgri BMA BT BTM BTS BTS

Agri DUT DECF

200 Technologies industrielles fondamentales

41 51 % 49 %

201 Technologie de commandes des transformations industrielles

78 4 % 96 %

210 Spécialités plurivalentes de l’agronomie et de l’agriculture

170 4 % 6 % 28 % 52 %

211 Productions végétales 145 26 % 14 % 9 % 51 %

212 Production animale, élevage spécialisé, soin aux animaux

83 47 % 4 % 27 % 20 %

213 214 Aménagement paysager, forêt 193 2 % 30 % 12 % 20 % 8 % 28 %

221 222 Agroalimentaire, cuisine 580 49 % 13 % 4 % 19 % 4 % 3 % 2 %

223 24 25

Métallurgie, plasturgie, verre 54 56 % 2 % 37 %

227 Énergie génie climatique 195 26 % 7 % 11 % 27 % 19 %

230 Spécialités pluritechnologiques génie civil, construction, bois

45 4 % 36 % 24 %

231 Mines et carrières, génie civil, topographie

41 88 % 12 %

232 Bâtiment : construction et couverture

359 55 % 8 % 0 % 36 %

233 Bâtiment : finitions 421 55 % 4 % 2 % 32 %

234 Travail du bois et de l’ameublement

417 35 % 7 % 2 % 43 % 2 % 4 % 6 %

240 42 43

Matériaux souples 15 73 % 7 % 20 %

250 Spécialités pluritechnologiques mécanique électricité

64 3 % 9 % 34 % 53 %

251 Mécanique générale et de précision, usinage

78 44 % 53 %

252 253 Moteurs et mécanique auto 407 22 % 28 % 38 % 6 %

254 Structures métalliques (soudure, carrosserie, bateau, avion)

263 43 % 14 % 20 % 9 % 3 % 7 %

255 Électricité électronique (sauf automatismes, productique)

229 17 % 7 % 12 % 34 % 16 % 4 %

311 Transport, manutention, magasinage

50 48 % 28 % 24 %

312 Commerce vente 985 23 % 24 % 24 % 4 % 24 % 0 %

313 Finances banque assurance immobilier

34 41 %

314 Comptabilité gestion 217 54 % 46 %

320 22 23

Communication information, édition

100 44 % 6 % 17 % 18 % 11 % 4 %

324 26 Secrétariat bureautique informatique

39 100%

331 Santé 252 85 % 15 %

332 Travail social 29 100%

334 Accueil hôtellerie tourisme 352 32 % 38 % 16 % 5 % 2 %

336 Coiffure, esthétique et aux services aux personnes

371 21 % 77 %

343 Nettoyage, assainissement, protection de l’environnement

17 88 %

Total 6 324 28 % 2 % 12 % 1 % 11 % 1 % 20 % 1 % 0% 0% 1% 13% 4% 1% 2%


67

Taux d’insertion des apprentis par diplôme et spécialité de formation (NSF) en pourcentage

NSF Domaines de formation CAP

CAP AGRI/

BPAGRI

BEP BEPAGRI

BACPRO

BAC PRO AGRI

BP BPAGRI BTS BTS

AGRI DECF

200 Technologies industrielles fondamentales ns

201 Technologie de commandes des transforma-tions industrielles

ns 83 %

210 Spécialités plurivalentes de l’agronomie et de l’agriculture

ns ns 81 % 82 %

211 Productions végétales 32 % ns ns 69 %

212 Production animale, élevage spécialisé, soin aux animaux

36 % ns ns ns

213 214 Aménagement paysager,forêt ns 60 % ns 87 % ns 76 %

221 222 Agroalimentaire,cuisine 59 % 60 % ns 91 % ns ns

223 24 25 métallurgie, plasturgie, verre 63 % 100 %

227 Énergie génie climatique 80 % ns ns 96 % 92 %

230 Spécialités pluritechnologiques génie civil, construction, bois

ns ns

231 Mines et carrières, génie civil, topographie 92 % ns

232 Batiment : construction et couverture 75 % ns ns 95 %

233 Batiment : finitions 69 % ns ns 90 %

234 Travail du bois et de l’ameublement 84 % ns ns 96 % ns

240 42 43 matériaux souples ns ns ns

250 Spécialités pluritechnologiques mécanique électricité

ns ns ns 88 %

251 Mécanique générale et de précision, usinage 79 % 93 %

252 253 moteurs et mécanique auto 51 % 68 % 87 % ns

254 Structures métalliques (soudure, carrosserie, bateau, avion)

76 % 62 % 87 % ns ns

255 Électricité électronique (sauf automatismes, productique)

71 % ns 85 % 91 % 78 %

311 Transport, manutention, magasinage ns ns ns

312 Commerce vente 41 % 53 % 77 % 83 % 85 %

313 Finances banque assurance immobilier ns

314 Comptabilité gestion 84 % 97 %

320 22 23 communication information, édition 61 % ns ns ns ns

324 26 Secrétariat bureautique informatique 74 %

331 Santé 88 % 100 %

332 Travail social 66 %

334 Accueil hotellerie tourisme 41 % 56 % 84 % ns ns

336 Coiffure, esthétique et aux services aux per-sonnes

45 % 66 %

343 Nettoyage, assainissement, protection de l’environnement

ns

Total 63 % 47 % 62 % 78 % 82 % 86 % 85 % 81 % 85 % 75 % 97 %

Observatoire de l’insertion professionnelle en Pays de la Loire -...

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