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scannez ce code et découvrez le LOGIN numérique LeClub Offre spéciale Passeport Loisirs Conseil Santé Les risques du cholestérol Courses à pied Tout le programme de l’année 2015 LES RÉSEAUX DE SOINS QUALITé ET COûTS AU DéFI LOGIN NUMéRO 1 - JANVIER 2015 - JAB 1920 MARTIGNY 15 9 Dossier Centre

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Edito

Yves SeydouxResponsable Communication

Le eLOGIN est la version digitale de ce journal accessible en scannant le QR code de la couverture. Lorsqu’un des symboles ci-dessous apparaîtra dans un article, vous disposerez donc d’un

complément exclusif de type vidéo, diaporama, site internet, mail et téléphone direct.

LOGIN est une publication du Groupe mutuel, association d’assureurs, martignyrédaction: Jean-Christophe Aeschlimann, Yves Seydoux, Christian FeldhausenParution: Trimestrielle en français, allemand et italienInternet: www.groupemutuel.ch/login – E-mail: [email protected]: Thinkstock Impression: CIR, Sion – Tirage total: 850’000 exemplaires

remboursement de vos factures: 0848 803 333 – [email protected] Contrat et primes d’assurances: 0848 803 555 – [email protected]: 0848 803 999 – [email protected] toute autre question: 0848 803 111 – [email protected] Lo

Gin

Siège principal: 1920 martigny Rue des Cèdres 5

agences régionales: de 7h45 à 12h00 – 13h30 à 17h30 (17h00 vendredis et veilles de jours fériés)5000 aarau Buchserstrasse 12 5400 Baden Stadtturmstrasse 19 4052 Basel St. Alban-Anlage 46

1996 Basse-Nendaz Chemin de la Place 30 3011 Bern Waisenhausplatz 25 2502 Biel/Bienne Mühlebrücke 23902 Brig-Glis Gliserallee 10 1630 Bulle Rue de Vevey 11 7000 Chur Grabenstrasse 9 2800 Delémont Quai de la Sorne 22

1700 Fribourg Rue de Locarno 9 1201 Genève Rue Argand 3 1218 Grand-Saconnex Route de Ferney 2111914 Isérables Place de l’Eglise 3 1006 Lausanne Av. de la Rasude 8 1010 Lausanne Route d’Oron 1

6900 Lugano Viale Stefano Franscini 40 6003 Luzern Hirschmattstrasse 40 1870 monthey Avenue du Théâtre 42000 Neuchâtel Faubourg de l’Hôpital 9 4600 Olten Ringstrasse 15 1937 Orsières Route du St-Bernard 61

3960 Sierre Rue de Pradec 1 1950 Sion Avenue de la Gare 23 4500 Solothurn Lagerhausstrasse 19000 St. Gallen Poststrasse 12 7500 St. moritz Via Maistra 24 3924 St. Niklaus Bahnhofstrasse 10

3600 Thun Frutigenstrasse 24E 1872 Troistorrents Place du Village 24 1752 villars-s/Glâne Route du Petit-Moncor 68400 Winterthur Tösstalstrasse 7 8001 Zürich Widdergasse 1 8050 Zürich-Oerlikon Birchstrasse 117

Les réseaux de soins, la discussion à leur sujet est paradoxale. D’un côté on en re-connaît l’utilité, grâce à la coordination de la chaîne des soins qu’ils permettent, de l’autre, le patient peine à accepter une cer-taine restriction de choix, celui du médecin, notamment. Autre paradoxe, tout helvé-tique: l’esprit des réseaux de soins, du Ma-naged Care, est plus développé en Suisse alémanique qu’en Suisse romande.

Un élément de réponse: il y a quelques an-nées, le Groupe Mutuel avait effectué une tournée de promotion pour encourager les réseaux de soins en Suisse romande. Les médecins y déclaraient que la coopération et l’esprit d’échange faisaient partie de leur quotidien. Pas besoin d’une structure constituée pour les réaliser. Autre pierre d’achoppement, le mode de financement. Qui paie quoi et comment? Quel partage des tâches entre soignants et assureurs, quel partage des responsabilités, budgé-taires entre autres?

Reste que, aujourd’hui, l’ensemble des as-surés en Suisse a opté à plus de 60% pour un modèle de soins gérés. Leur nombre pro-gresse également en Suisse romande. Une bonne partie d’entre eux, sans doute pour optimiser la prime puisqu’il y a des rabais. Mais les malades y recourent-ils, eux? Ac-ceptent-ils une restriction de leur choix?

Tel est l’enjeu principal des réseaux: appor-ter la preuve tangible qu’ils sont plus éco-nomiques et de qualité égale aux autres démarches thérapeutiques, libres et sans restriction.

RéSEAux dE SOInS,RéSEAux d’AVEnIR?

Réponse à nos assuRés

combien coûte votre appel au Groupe Mutuel?

Nos numéros de téléphone pour le service à la clientèle commençant par 0848 font partie des numé-ros de service à coûts partagés. Ils profitent d’un tarif unique quel que soit l’endroit de la Suisse d’où l’appel est passé et coûtent au maximum 7.5 cts par minute (+TVA), si l’appel est effectué depuis le réseau fixe.

attention aux surtaxesCependant, une surtaxe allant de quelques centimes à plus d’un franc par minute est possible lorsque l’appel est passé depuis un téléphone portable, une cabine téléphonique ou de l’étranger. C’est l’opérateur de votre connexion téléphonique qui facture et encaisse ces surtaxes; le Groupe Mutuel ou votre assureur-maladie ne reçoivent en aucun cas cet argent, et paient également ce service à leur opérateur. Les forfaits d’abonnement mobile pour les appels en Suisse n’englobent souvent pas les numéros de service 0848. Consultez donc les conditions de votre contrat d’abonnés ou renseignez-vous auprès de votre opérateur mobile afin de connaître la surtaxe exacte appliquée par minute. De cette manière, vous pouvez nous appeler en optimisant vos appels en toute connaissance des coûts éventuels.

Informations sur notre site internet et demandes via courriel ou courrierPour éviter des frais, nous vous invitons également à vous renseigner au travers des rubriques «Service et conseils» et «Questions fréquentes» du site www.groupemutuel.ch. Ou de prendre contact via courriel ou courrier, ce qui facilite d’autant le traitement de la demande. Toutes les adresses utiles figurent sur cette page. Vous éviterez de possibles attentes lors de certains pics d’appels, comme cela est régulièrement le cas durant certains moments de la journée ou de l’année.

POuR OFFRIR un SERVICE OPTIMAL à nOS CLIEnTS, nOuS uTILISOnS dES nuMéROS dE SERVICE COMMEnçAnT PAR 0848

à TARIF unIQuE, dEPuIS n’IMPORTE QuEL EndROIT dE LA SuISSE. MAIS CERTAInS OPéRATEuRS, nOTAMMEnT dE TéLéPHOnE MOBILE,

FACTuREnT dES FRAIS SuPPLéMEnTAIRES à LEuRS ABOnnéS QuAnd ILS nOuS APPELLEnT. ExPLICATIOnS.

LOGiN 1/2015

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pRimes payées en tRop ou insuffisamment dans ceRtains cantons

Les mesures de correction portent sur les années 1996 à 2013

Ces primes, calculées par les assureurs-maladie, avaient pourtant toutes été entérinées par le Conseil fédéral et l’Office fédéral des assurances so-ciales (OFAS) jusqu’en 2003, puis par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) par la suite, en leur qualité d’autorités de surveillance de l’assu-rance de base. Ce constat a poussé le parlement à entreprendre des mesures de cor-rection. Celles-ci prévoient une restitution des montants prélevés en trop, dans les cantons concernés et un rattrapage des montants trop bas, dans les autres.

La loi et l’ordonnance qui servent de base à ce processus sont entrées en vigueur au 1er janvier 2015. Tous les assurés suisses ont été informés des conditions de ce processus par une information détaillée envoyée à fin octobre, en même temps que les nouveaux certificats de primes de l’année 2015.

résumé de la procédureI Les manques ou les surplus de primes concernent les années 1996 à 2013. I Le montant global en cause s’élève à 800 millions de francs, tous can-

tons confondus. I La rétrocession sera assumée à parts égales, par:

- les assurés domiciliés dans les cantons où les primes ont été payées en insuffisance entre 1996 et 2013,

- la Confédération,- les assureurs-maladie.

Les années durant lesquelles s’effectuera la correction vont de 2015 à 2017. L’élément déterminant pour définir qui doit payer ou recevoir le sup-plément est le domicile de l’assuré au 1er janvier de chaque année durant laquelle la correction est effectuée. La correction de prime est la même pour tous les assurés d’un même canton, quels que soient leur assureur, leur âge, leur franchise ou leur modèle d’assurance.

dEPuIS LES déBuTS dE LA LAMAL, En 1996, IL A Pu êTRE éTABLI QuE LES PRIMES d’ASSuRAnCE

dE BASE, PRéLEVéES dAnS CERTAInS CAnTOnS, éTAIEnT TROP éLEVéES ET Qu’ELLES éTAIEnT

TROP BASSES dAnS d’AuTRES. ExPLICATIOnS.

Cantons dont les primes ont été insuffisantesDurant les années de correction (2015-2017), les assurés domiciliés dans les cantons de BE, LU, UR, OW, NW, GL, SO, BL, SH, AR, SG, VS et JU s’acquitteront d’un supplément de prime. Les assureurs feront expres-sément figurer le supplément de prime sur la facture de prime. Ce sup-plément peut varier d’un canton à l’autre mais il équivaut au maximum au montant du produit des taxes d’incitation environnementales, portées en déduction des primes chaque année. Ce montant est de Fr. 62.40 en 2015, à l’exception des cantons de SG (Fr. 9.-) et VS (Fr. 56,40). Le sup-plément est en principe prélevé chaque mois et figure sur le certificat 2015 qui a été envoyé aux assurés à fin octobre 2014.

Cantons où des primes ont été payées en tropDurant les années de correction (2015-2017), les assurés domiciliés au 1er janvier dans les cantons de ZH, ZG, FR, AI, GR, TG, TI, VD et GE recevront une bonification. Celle-ci sera versée dans le courant du mois de juin. Pour l’année 2015, ce montant sera calculé en février 2015. Le montant de la bonification, qui sera défini en février de chaque année par l’OFSP, peut varier d’un canton à l’autre.

Pas concernésLes cantons de SZ, BS, AG et NE ne sont pas concernés, les différences ayant été insignifiantes.

modalités

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Réseaux de soins

coordination pour une meilleure qualité

LE PRInCIPE du RéSEAu dE SOInS EST dE CRéER unE PORTE d’EnTRéE Au SYSTèME dE SAnTé, à SAVOIR un MédECIn dE PREMIER RECOuRS PAR LEQuEL L’ASSuRé EST OBLIGé dE PASSER d’ABORd POuR ACCédER EnSuITE

Au RéSEAu. AuJOuRd’HuI En SuISSE, CE nE SOnT PAS MOInS dE 1,95 MILLIOn d’ASSuRéS QuI BénéFICIEnT d’un EnCAdREMEnT dAnS L’un dES 75 RéSEAux dE MédECInS ET dE CABInETS ExISTAnTS. TOuR d’HORIzOn.

Complexe et extrêmement dynamique dans son évolution, la médecine implique aujourd’hui dans ses processus une multitude d’acteurs et d’instances. De fait, une coordination insuf-fisante des diverses étapes du traitement peut porter atteinte à l’efficience de celui-ci, notam-ment par des examens superflus ou des thé-rapies inappropriées. Pour éviter ces mesures dispendieuses et sans bénéfice pour le patient, la coordination des soins peut s’avérer décisive.

Forte progressionLes soins intégrés enregistrent en Suisse, de-puis plusieurs années, une forte progression, et cela en dépit du «non» exprimé en juin 2012 par le peuple au sujet du modèle Managed Care

(voir encadré ci-contre). Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 1,95 million d’assurés (soit 24%) qui bénéficient en 2014 d’un encadrement dans l’un des 75 réseaux de médecins et de cabinets existant en Suisse, soit 15% de plus qu’en 2013 et deux fois plus qu’en 2010, comme le relève le Forum Managed Care (FMC) dans sa dernière enquête de mai 2014.Le paysage des réseaux de soins, en Suisse, est très diversifié, et compte d’importantes variations régionales, aussi entre la Suisse alé-manique et la Suisse romande. Par nombre d’assurés, le canton de Saint-Gall vire en tête, avec 48% de la population qui y ont choisi un modèle du médecin de famille ou HMO (Health Maintenance Organization, soit les réseaux de

soins composés de médecins généralistes, spé-cialistes et thérapeutes réunis dans un cabinet de groupe – voir lexique ci-contre). Le canton de Thurgovie est en deuxième position (45%) devant Schaffhouse (44%), Argovie (43%), les Grisons (36%), Zoug (32%) et Zurich (29%).

Comme l’a noté le président du FMC, Peter Berchtold, «les soins intégrés progressent en Suisse romande après s’être principalement développés en Suisse alémanique pendant des années». La croissance du nombre d’assurés, en Suisse romande, était en 2014 de 22% (15% à l’échelle nationale) par rapport à 2013, s’éle-vant même à 58% (44% à l’échelle nationale) pour les deux dernières années.

vOTaTION De juIN 2012 Sur Le maNaGeD Care

Le 17 juin 2012, les citoyens suisses ont re-jeté le projet dit de Managed Care, qui visait à ancrer les réseaux de soins intégrés dans la loi. La réforme ayant été rejetée, c’est la loi en vigueur qui reste applicable. Les assu-rés peuvent donc toujours choisir des formes particulières d’assurance avec limitation du choix du fournisseur de prestations, notam-ment des réseaux de soins intégrés. La crainte de perdre le libre choix du médecin a été déterminante dans le rejet, ainsi que le refus de faire du réseau de soins la norme, et cela alors même que plus de 60% des Suissesses et des Suisses ont d’ores et déjà opté librement pour une forme «alternative» d’assurance-maladie, limitant le choix du médecin. Malgré le rejet de la révision de la loi, les médecins et les assureurs continuent depuis lors à offrir et à développer avec suc-cès, dans une dynamique de marché, ces modèles qui témoignent d’innovation dans le système de l’assurance-maladie obligatoire, et répondent aux attentes de franges de la population.

dOssier LOGiN 1/2015

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augmenter la qualitéLe réseau a pour objectif premier d’améliorer la qualité des soins (notamment par le partage d’expériences, la mise à jour des guidelines, la certification des cercles de qualité, etc.), mais aussi, et autant que possible, d’en faire baisser les coûts, notamment par des objectifs partagés sur le plan de la gestion des ressources et des prises en charge. Il s’appuie sur une collaboration réciproque volontaire et partenariale des divers acteurs et implique des liens étroits entre fournis-seurs de soins reconnus par le réseau et assureur.

Le réseau de soins répond ainsi à des impéra-tifs de flexibilité toujours plus pressants, alors que la médecine et le système de santé évoluent vers plus de complexité et d’interdépendance.Au cœur du dispositif: les contrats passés avec les caisses-maladie et les autres prestataires, par lesquels la coordination et la gestion de la qualité sont rendues obligatoires.

Quand on dit réseau, il faut toutefois distinguer entre ceux ayant une responsabilité budgétaire et ceux ne l’ayant pas. Dans le premier cas, les médecins assument la responsabilité des coûts du traitement, comme dans les réseaux de soins HMO. Le montant qui a été convenu par assuré avec les assureurs doit permettre de couvrir toutes les prestations de l’assurance de base.

En 2014, plus de 75% des médecins de famille étaient actifs dans les réseaux de soins existant actuellement dans 20 cantons. Près de la moi-tié des réseaux ont des accords de coopération avec d’autres fournisseurs de prestations tels que des hôpitaux, des centres d’appel et des services d’urgence.

Quel potentiel d’économies?Si l’objectif primordial des réseaux de soins est bien d’augmenter la qualité, l’efficience et l’effi-cacité des soins, leur capacité à atteindre cet objectif doit encore être étayée plus largement.

On notera aussi que, dans une structure de soins intégrés, l’implication du patient dans le processus de traitement (maladies chroniques par exemple) favorise également la prévention, qui commence auprès du patient lui-même, inci-té dans le suivi à prendre des mesures pouvant améliorer sa situation de santé.

Les démarches entreprises dans les réseaux de soins ont également la prétention de mieux maî-triser le coût des soins.

A ce jour plusieurs études ont tenté de quanti-fier les effets sur les coûts, avec des résultats très variables et sujets à interprétation. L’état de santé du patient, le comportement de l’assuré et le travail du médecin peuvent influencer sur la trajectoire de soins et ses coûts.

Si une meilleure coordination entraîne une baisse des coûts, celle-ci est en effet variable selon les situations.

La question étant aujourd’hui de savoir dans quelle mesure et jusqu’où ces économies sont effectives et possibles. Autrement dit: d’autres incitateurs économiques devraient-ils être intro-duits dans les modèles d’assurance, afin d’agir de manière encore plus efficiente sur les coûts? L’avenir le dira. Une telle démarche dépend non seulement de la volonté des soignants mais aussi de celle des patients et des assurés.

Réseaux de soins intégRés

Lexiqueréseaux de soins, HmO (Health maintenance Organization) ou cabinets de groupeGroupement ou réseau de médecins pouvant rassembler, en un même lieu (ex. permanence) diverses disciplines médicales. L’objectif est d’améliorer la coordination des traitements. Le premier contact du patient passe toujours par le même médecin, qui fait appel, au besoin, au spécialiste. Ce médecin agit en qualité de «gatekeeper», soit de «gardien» en français.

Capitation(rémunération forfaitaire par tête)Forme de rémunération des prestations par laquelle le fournisseur de prestations, le plus souvent dans le cadre d’un mandat de pres-tations, reçoit une somme forfaitaire pour la prise en charge d’un assuré pendant une pé-riode définie (une année par exemple), indé-pendamment des prestations fournies.

efficacitéAptitude d’une intervention médicale à at-teindre le résultat voulu en cas de problème de santé.

efficienceEfficacité optimale d’une intervention par rapport aux moyens investis (efficacité éco-nomique).

GatekeeperFournisseur de prestations (médecin de pre-mier recours, médecin de famille) jouant un rôle d’«aiguilleur» en cas de problème de santé (hors urgences); il oriente l’accès aux soins spécialisés et à la prise en charge sta-tionnaire. La fonction de gatekeeper est géné-ralement assurée par un médecin de premier recours, qui garde ainsi le contrôle de toutes les mesures médicales et paramédicales concernant ses patients.

Guidelines (directives)Lignes directrices de traitement et de prise en charge de certaines maladies définies, sur la base de preuves scientifiques.

Convention réseau-assureurLes réseaux de soins signent une convention avec l’assureur-maladie par laquelle ils assu-ment, en général, une responsabilité budgé-taire. Le réseau est ainsi incité à offrir des prestations au meilleur rapport qualité-coût.

Assurés dans les réseaux de soins par canton et en Suisse 2004 - 2014

© Forum Managed Care; Graphique: Hahn und Zimmermann

PLuS D’INFOrmaTIONSSites en français

www.reseau-delta.ch, www.rpge.ch Sites en allemand

www.medix.ch, www.aerztenetz-nw.chwww.pizolcare.ch

LOGiN 1/2015 dOssier

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Les assureurs-maladie du Groupe Mutuel proposent divers modèles alternatifs d’assurance qui garantissent une prise en charge médicale globale et de qualité pour une prime avantageuse. Ces assurances s’inspirent de la philosophie du Managed Care ou soins coordonnés.Ces différents modèles d’assurance visent à responsabiliser davantage les fournisseurs de soins et les assurés qui acceptent certaines restrictions en contrepartie de réductions de primes.

BasicPlus: les réseaux de soinsA l’enseigne de BasicPlus, les assureurs du Groupe Mutuel ont développé des partenariats avec plusieurs réseaux de médecins, dans 19 cantons suisses. Des contrats ont été passés avec 70 réseaux qui réunissent plus de 3’500 généralistes et des spécialistes expérimentés. Vous choisissez d’abord votre médecin de premier recours qui sera votre premier interlocu-teur en cas de problèmes de santé. Votre médecin BasicPlus vous prend en charge et coordonne le suivi du traitement en cas de besoin vers le bon spécialiste, thérapeute ou hôpital. L’accent est mis sur l’échange d’expé-riences pour une médecine de haute qualité, évitant le gaspillage.

PrimaCare: libre choix du médecin L’assurance PrimaCare vous demande de consulter en premier lieu le mé-decin de famille (généraliste, interniste, pédiatre…). Avec le Groupe Mutuel vous pouvez choisir librement votre médecin de famille. Le médecin de premier recours fournit les soins de base et oriente si nécessaire le patient vers d’autres fournisseurs de soins ou un spécialiste.

SanaTel: conseils médicaux par téléphoneLes assurés du Groupe Mutuel qui ont opté pour un modèle alternatif de télémédecine appelé SanaTel s’engagent, sauf en cas d’urgence, à ap-peler gratuitement la centrale de conseils Medi24 avant une consultation médicale. Ce modèle qui permet de réduire sa prime, connaît un réel suc-cès. Les professionnels de Medi24 rassurent la personne atteinte dans sa santé, lui proposent des mesures d’automédication ou la guident vers le service médical le plus approprié.

Qu’implique l’assurance réseaux de soins, pour l’assuré?Elle lui demande de choisir une porte d’entrée dans le système de santé, c’est-à-dire un mé-decin reconnu par l’assureur, qui s’engage à prendre en charge l’ensemble des problèmes de santé de son patient. S’il doit recourir à d’autres prestataires, il va organiser et coordonner les différentes prises en charge lui-même. Afin de permettre le remboursement des prestations, le médecin informe l’assureur du transfert du patient vers le spécialiste.

L’assuré a-t-il des devoirs et obligations?Il doit s’adresser systématiquement à son mé-decin. Cette manière de faire permet au méde-cin de superviser l’ensemble des traitements, ce qui évite les examens à double et les interven-tions inutiles. De plus, les médecins partagent leurs expériences, se remettent en question et renouvellent régulièrement leurs pratiques médicales. Ainsi, l’assuré bénéficie d’une prime avantageuse.

Le réseau de soins, un modèle d’avenir?La médecine en réseau, c’est l’avenir, et les ré-seaux de médecins sont un des chemins pour y parvenir. Un patient avec un problème de santé pointu, ou souffrant de plusieurs maladies chroniques ne peut plus aujourd’hui être pris en charge de façon isolée. Il faut une instance qui pi-

lote et garantit un suivi de qualité sur l’ensemble de la chaîne de soins. Le nombre croissant de professionnels de la santé qui gravitent autour d’un patient accentue le besoin de coordination pour des soins cohérents et sans rupture.

Le rôle de l’assureur dans ce contexte?Notre volonté est de pouvoir proposer à nos assurés une couverture d’assurance à moindre frais et cela durablement. L’assureur accom-pagne les réseaux dans leurs démarches de qualité et de maîtrise des coûts. Si la respon-sabilité des traitements incombe aux médecins, nous leur mettons à disposition des informations et des outils nécessaires pour développer des prises en charge encore plus économiques. Si chaque réseau a ses particularités, la consom-mation des soins peut être optimisée à tous les niveaux: spécialistes, laboratoires, hôpitaux et médecins de famille y compris.

Comment définir l’approche du Groupe mutuel?Si vous discutez avec les médecins, ils ont tous des exemples de soins ou d’examens inappro-priés. Nous essayons d’objectiver le travail des réseaux de médecins en termes de qualité et de coûts. Pour faire évoluer les choses, il faut prendre conscience des économies possibles et créer des incitatifs ambitieux et réalistes. C’est pour-quoi nous passons des conventions avec les

réseaux de médecins afin de valoriser la défini-tion de consensus thérapeutiques et encourager le recours à des prestataires performants. Cette approche ne va pas de soi, il faut développer une relation de confiance pour mettre en œuvre de tels partenariats. Et la collaboration avec les réseaux a aussi un coût: le Groupe Mutuel doit s’assurer que les charges liées à l’organisation des réseaux ne prétéritent pas les économies générées par ceux-ci.

La notion de porte d’entrée est déjà en place dans de nombreuses régions, notamment ru-rales, où la plupart des patients vont d’abord voir un médecin de famille avant d’aller chez un spécialiste… En effet, ces produits apportent différentes solu-tions. En zone urbaine avec une offre médicale abondante, ces modèles permettent une prise en charge mieux coordonnée. En zone rurale, ces modèles donnent l’accès à des médecins de famille qui se font rares, et garantissent le recours aux spécialistes pour les personnes qui en ont vraiment besoin. Aujourd’hui, l’offre réseau de soins est attractive, et les modèles «médecin de famille» et «télémédecine» com-plètent parfaitement la palette des produits proposée par le Groupe Mutuel pour faire des économies sur la prime, sans économiser sur sa santé. A l’assuré de choisir!

des modèles alteRnatifs d’assuRance attRactifs

avantageux et efficients

Responsable modèles alteRnatifs d’assuRance aupRès du gRoupe mutuel, pascal WebeR Résume les enjeux des Réseaux de soins

«Les réseaux, un acteur devenu incontournable»QuALITé à COûTS MAîTRISéS: TELS SOnT LES MAîTRES-MOTS dE LA PHILOSOPHIE dES RéSEAux dE SOInS. zOOM AVAnT.

dOssier LOGiN 1/2015

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Le COmITé Du GrOuPe muTueLDe gauche à droite: Jean-Blaise Conne, Fabio Naselli, Karin Perraudin, Roland Eberle, Marc-André Ballestraz, Urs Schwaller, Thomas Boyer

nouveau comité du gRoupe mutuel

a la tête du Groupe Mutuel, la relève est en placeL’éLECTIOn du nOuVEAu COMITé, L’InSTAnCE dE COnduITE STRATéGIQuE

du GROuPE MuTuEL, S’EST TEnuE L’AuTOMnE dERnIER. COMPOSé dE SEPT MEMBRES, IL EST PRéSIdé PAR MAdAME KARIn PERRAudIn.

madame Karin Perraudin, la présidente du ComitéMadame Karin Perraudin est au bénéfice d’une licence HEC et d’un diplôme fédéral d’expert-comptable. Elle a acquis de nombreuses compétences et expériences tant économiques que politiques qu’elle saura mettre à profit du Groupe Mutuel. Elle est actuellement membre de conseils de fonda-tion ou d’administration de diverses entreprises et fut, jusqu’en mai 2013, présidente du Conseil d’administration de la Banque Cantonale du Valais.

un comité de sept membresComposé de 7 membres, le Comité a également été renouvelé. Les nouveaux administrateurs sont: Monsieur Roland Eberle, vice-président, conseiller aux Etats thurgovien et ancien conseiller d’Etat; Monsieur Fabio Naselli, secrétaire, entrepreneur à Sierre; Monsieur Marc-André Ballestraz, président de la Fiduciaire Fidag SA à Martigny; Monsieur Thomas Boyer, membre de la direction du Groupe Mobilière Assurances; Monsieur Jean-Blaise Conne, expert financier indépendant qui a été, par le passé, au

service de l’entreprise PwC et Monsieur Urs Schwaller, conseiller aux Etats fribourgeois et ancien conseiller d’Etat. La présidente et les membres ont été nommés pour une période de 2 ans.

Conseils et produits de qualité, solidité financière et rigueurEn place depuis plus de trois mois, le nouveau Comité s’est immédiate-ment mis au travail. Lors de son élection, la nouvelle présidente a évoqué la progression du Groupe Mutuel, parlant «de réussite unique au sein de la branche dont il est devenu l’un des principaux acteurs.» C’est un héritage que le nouveau Comité entend préserver et développer.

«Afin d’apporter une réponse rapide et efficace aux besoins des assurés, il faut une offre de qualité en ce qui concerne le conseil et les produits ainsi que des tarifs, tous domaines d’activités confondus, aussi raisonnables que possible. Dans cet esprit, la solidité financière est une des clés du succès. Cela exige rigueur de gestion et esprit d’innovation», estime Karin Perraudin.

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En 2012, les EMS ont représenté plus de 9 mil-liards de francs au chapitre des coûts globaux de la santé en Suisse (68 milliards). Leurs coûts sont financés par diverses sources - l’Etat (communes et cantons), l’assurance-invalidité, les presta-tions complémentaires, l’assurance obligatoire des soins (AOS), les assurances complémen-taires privées et par les résidants et éventuelle-ment leurs proches. La même année, la Suisse comptait 1’581 établissements médico-sociaux avec 195’931 résidants, dont 132’674 personnes âgées de 70 ans et plus. Ce dernier chiffre a aug-menté de 71,1% en dix ans et reflète l’évolution démographique qui voit croître une population de plus en plus âgée.

Coûts globaux d’un séjour en emS et financementLes coûts d’un séjour en EMS se repartissent sur les frais de pension selon un tarif socio-hôtelier journalier, le forfait soins journalier ainsi que les honoraires des médecins et d’autres profession-nels de la santé, les médicaments et le matériel des soins. Il est habituel que ces coûts atteignent plusieurs milliers de francs par mois.Pour financer ces coûts, le résident s’acquitte d’abord du forfait socio-hôtelier ainsi que d’une participation aux charges mobilières et immobi-lières de l’EMS. Pour les soins médicaux, l’assu-reur prend en charge le forfait soins ainsi que les factures des soins selon la loi. Le résident parti-cipe à hauteur maximale de Fr. 21.60 par jour. Le canton paie le financement résiduel, ce qui limite la charge supportée par les patients. En cas de ressources financières insuffisantes, le résident

peut demander des prestations complémentaires et l’octroi d’une rente d’impotent.

Prise en charge selon la loiLa part des EMS représente 7,1% (1,85 milliards de francs) des coûts de l’assurance de base (25,9 milliards). La tâche principale des assureurs-ma-ladie est de contrôler les prestations facturées et de prendre en charge les coûts conformément à la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal). Si la loi l’exige, ils sont obligés de refuser une pres-tation voire de réduire le montant du rembourse-ment. Les prestations de soins couvertes figurent en détail dans les articles 7 à 9 de l’Ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS).

Détermination des besoins en soinsPour les soins en EMS, il y a lieu de déterminer les besoins du patient au départ. Trois systèmes d’évaluation des prestations sont reconnus en Suisse (RAI, BESA et Plaisir). Ils décrivent les diverses prestations et définissent les tarifs et le temps moyen à leur consacrer. L’évaluation, les conseils et la coordination des soins font partie des prestations prises en charge. L’ordonnance énumère aussi les examens et traitements et définit les soins de base. La prise en charge est déterminée selon douze niveaux de prestations en fonction du temps pour les soins requis qui vont de Fr. 9.- pour moins de 20 minutes jusqu’à Fr. 108.- pour plus de 220 minutes par jour. Vous trouverez deux exemples de ce type de factura-tion dans l’encadré.

Des collaborateurs hautement qualifiésPour le contrôle de ces factures, les collabora-teurs doivent disposer de solides connaissances et d’informations précises sur chaque cas concret, antécédents inclus. Pour cela, le Groupe Mutuel a engagé des personnes avec des forma-tions dans le domaine des soins, notamment des infirmiers-conseil. Le secret médical est stric-tement respecté par la séparation des tâches purement administratives et celles touchant à la détermination des besoins en soins et du dia-gnostic médical. Les besoins en soins sont régu-lièrement revus, ceci en étroit contact avec l’EMS et le patient concerné.

LA CROISSAnCE dE LA POPuLATIOn âGéE FAIT QuE LE nOMBRE dE PERSOnnES SéJOuRnAnT En EMS AuGMEnTE éGALEMEnT. En 2012, LES EMS ET SOInS AMBuLATOIRES (SPITEx) OnT REPRéSEnTé 15% dES COûTS GLOBAux dE LA

SAnTé. COMBIEn COûTEnT LES SOInS En EMS à CHARGE dE L’ASSuRAnCE dE BASE?

coûts de soins

Prise en charge en eMs

ExEmplEs concrEts pour lEs coûts dEs soins dispEnsés En Emspersonne âgée de 95 ansLes prestations de soins suivantes ont été évaluées comme requises:I Soins d’hygiène de base: dépendance totale, env. 45 min. / jourI Alimentation et hydratation: aide partielle, env. 20 min. / jourI Mobilisation et transferts: aide complète à deux soignants, env. 25 min. / jourI Traitements médicaux: contrôles des paramètres et médication, env. 15 min. / jourI Prestations psycho-gériatriques: désorientation importante, env. 30 min. / jourL’ensemble de cette prise en charge nécessaire représente 135 minutes de soins par jour, soit le niveau de 7/12. Les coûts à charge de l’assurance de base s’élèvent donc à Fr. 63.- par jour, respectivement à Fr. 1‘890.- par mois.

un assuré de 40 ans avec une pathologie psychiatrique chroniqueL’assuré réside dans un home psycho-social où il bénéficie d’un encadrement spécialisé en vue d’assurer une stabilisation de ses épisodes délirants. Sa journée s’articule entre activités thérapeutiques, entretiens infirmiers de soutien et groupes de parole.Les temps de soins évalués sont de 20 minutes pour le motiver à effectuer ses actes de la vie quotidienne, 10 minutes pour négocier la prise de son traitement et de 45 minutes pour l’ensemble des prestations spécifiques à la psychiatrie. Ce qui fait un total de 75 minutes par jour, soit le niveau de 4/12. Les coûts à charge de l’assurance de base s’élèvent donc à Fr. 36.- par jour, respectivement à Fr. 1’080.- par mois.

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pRéveniR vaut mieux que guéRiR

Le cholestérol, ce bourreau du cœur

Chacun peut aujourd’hui calculer son propre risque de souffrir d’une maladie cardio-vascu-laire et déterminer la nécessité de traiter ou non cet excès de cholestérol. Un calcul simple est à votre disposition (voir le site www.gsla.ch) pour gérer votre santé de façon optimale.

Trop de cholestérol: artères en danger!A l’origine d’une atteinte des artères, cette graisse naturelle peut entraîner des complica-tions fatales. Le cholestérol en excès se dépose sur les parois des artères, réduit leur calibre et favorise la formation d’un caillot. L’artère se bouche conduisant soit à un infarctus du myo-carde, soit à un accident vasculaire cérébral (paralysie du corps) ou encore à une artérite des membres inférieurs avec des douleurs à la marche.

Prévenir vaut mieux que guérir!La maladie cardio-vasculaire doit être appréciée globalement en tenant compte de l’ensemble de ses facteurs de risque. Certes, on ne peut changer ni son hérédité, ni son âge, mais on peut moduler et réduire les autres paramètres à l’origine de cette maladie athéromateuse. Surveiller son taux de cholestérol est utile pour autant que l’on adopte simultanément un certain nombre de mesures préventives concernant le renoncement au tabac, le contrôle de sa tension artérielle, la promotion d’une alimentation équi-librée et la pratique régulière d’exercices phy-siques. Le cumul des facteurs de risque n’en-gendre pas un effet additif mais multiplicateur du risque athérogène.

Quand contrôler son cholestérol?En l’absence de facteurs de risque avec notam-ment une enquête familiale négative, il est utile de doser son cholestérol au moins une fois avant quarante ans. Si ce taux est normal, on peut proposer un bilan lipidique complet dès 45 ans chez l’homme et dès 55 ans chez la femme.

un traitement impératif! Toute personne ayant souffert d’un infarctus doit avoir un taux de cholestérol total en dessous de 5.2 mmol/l.Pour atteindre ces valeurs, il est nécessaire, dans la plupart des cas, de prendre un médi-cament de la classe des statines, qui en plus de normaliser la valeur de cholestérol, a un effet directement protecteur sur l’artère en diminuant la formation de la plaque athéromateuse.

Calculer son risqueQue faire si l’on est en bonne santé et que son taux de cholestérol est trop élevé? Il faut savoir qu’il n’existe pas un taux de cholestérol stan-dard, mais que l’on tient compte pour décider d’un éventuel traitement médicamenteux de l’ensemble des risques cardiovasculaires.

Pour un même individu, à taux égal de choles-térol, le risque de mortalité coronarienne est d’autant plus élevé qu’il fume et que sa pression artérielle est élevée.

L’estimation de ce risque se fait à l’aide de scores qui analysent tous les paramètres favo-risant la maladie athéromateuse. Des points sont attribués en fonction de l’âge, du sexe, des antécédents familiaux, de la fumée, de la pression artérielle systolique, du HDL cholesté-rol, du LDL cholestérol et des triglycérides.

On estime grâce à ce calcul le risque absolu de souffrir d’un infarctus du myocarde mortel ou non à dix ans. Si ce risque dépasse 20%, le patient est considéré comme étant à haut risque et un traitement médicamenteux est indiqué. A l’inverse, face à un risque faible inférieur à 10%, on tentera d’agir efficacement sur tous les paramètres cardiovasculaires en acceptant un taux de cholestérol plus élevé et en décidant de cas en cas de l’opportunité d’un traitement de statine.

Une version électronique avec calculateur en ligne est disponible pour chacun: www.gsla.ch. Les médecins utilisent ces données et les re-commandations de prise en charge individua-lisée édictées par le groupe suisse de spécia-listes du cholestérol (GSLA).

eviter de vivre dangereusementLa lutte contre le cholestérol est un des élé-ments pour réduire le risque de maladie cardio-vasculaire, responsable en Suisse de 43 % des décès.

Connaître et calculer ce risque n’est-il pas une chance pour se prendre en charge efficace-ment en adoptant une hygiène de vie qui per-mette d’éviter maladie, souffrance et mort pré-maturée?

Dr. Pascal PiccininMédecine interne FMH

TROP dE CHOLESTéROL ET nOTAMMEnT dE «MAuVAIS» CHOLESTéROL EST dAnGEREux POuR LE CœuR. COMMEnT SuRVEILLER SOn TAux dE CHOLESTéROL, à QuEL âGE ET à QuEL RYTHME?

QuELLE MESuRE PREndRE En CAS d’ExCèS? LES MédICAMEnTS SOnT-ILS VRAIMEnT IndISPEnSABLES? TOuR d’HORIzOn.

PLuS D’INFOrmaTIONS

www.lefaitmedical.ch/frProf. Roger Darioli, L’excès de cholestérol.

www.doctissimo.fr/html/santeCholestérol, le vrai bourreau des cœurs.

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A LA POInTE dE LA TECHnOLOGIE Au nIVEAu dE L’OuTIL dE PROduCTIOn, MAIS TRèS ATTACHéE à LA COnSERVATIOn d’un SAVOIR-FAIRE ARTISAnAL AnCESTRAL,

BISA (BOuLAnGERIE InduSTRIELLE SA) EST un ACTEuR IMPORTAnT du SECTEuR à GEnèVE ET En SuISSE ROMAndE.

bisa (boulangeRie industRielle sa)

Le pain et ses mille facettes

Fondée en 1967 par Marcel Meier, administrateur délégué du conseil d’ad-ministration, BISA (Boulangerie Industrielle SA) est une entreprise familiale à la longue et riche histoire. Laquelle remonte à 1914, quand les agricul-teurs de cinq communes de la campagne genevoise ont construit un mou-lin à la Pallanterie, un lieu–dit de Vésenaz, là où l’entreprise a aujourd’hui son siège. En 1945, Jean Meier, père de Marcel Meier, avait acquis le mou-lin et la Boulangerie Agricole de la Pallanterie. Le silo de la Pallanterie, lui, sera bâti en 1963.

«En montant une boulangerie industrielle, en 1967, Marcel Meier démon-trait un vrai esprit d’entrepreneur visionnaire», relève Serge Page, qui dirige Paniconcept SA et membre du groupe BISA, qui commercialise les pro-duits de boulangerie surgelés et coordonne cette activité avec celle des produits frais. Entre 1987 et 1994, le Moulin sera entièrement reconstruit et automatisé, et doublera ses capacités.

Artisanale et industrielle dans les domaines de la boulangerie, de la pâtis-serie, du traiteur et de la restauration, BISA emploie aujourd’hui 500 col-laborateurs en Suisse romande, essentiellement dans la région genevoise, répartis sur 3 sites de production (Vésenaz, La Praille, Collonges-Bellerive, soit 2500 m2) et 29 points de vente. Les produits de BISA vont de la bou-langerie classique à la viennoiserie, en passant par la pâtisserie, les articles pour cocktail et réceptions, et le traiteur. Ce sont quelque 40’000 et 50’000 pièces qui sont fabriquées quotidiennement, la boulangerie (fraîche & sur-gelée) représentant 65% de la production. Son chiffre d’affaire global, lui, s’élève à 100 millions de francs.

«La société a progressé sous deux axes, précise Serge Page: d’un côté les 29 magasins et points de vente, sous les divers labels suivants: Le Panetier, Ristretti, La Rôtisserie de l’aéroport, Le Snack de l’aéroport, La Pizzeria Al Volo, Aux Bonnes Choses, répartis principalement dans le grand Genève, mais aussi à Sierre, Sion, Martigny, Monthey, Bienne et

La Chaux-de-Fonds; de l’autre, la vente à la clientèle institutionnelle et d’en-treprises, tout ce qui touche à l’hôtellerie, restauration, cafétéria et collectivi-tés, ainsi que de petites boulangeries, épiceries et de grands distributeurs.»

De la matière première au produit consommé, le groupe BISA est au fait de l’évolution des tendances dans les habitudes de consommation, ce qui lui permet aussi d’évoluer en termes de produits et de structures, notamment avec l’adaptation aux certifications et autres normes qualitatives telle ISO 9001 et FSSC 22000. «Des exigences, se réjouit Serge Page, qui nous poussent à aller de l’avant.»

«Nous observons que le snacking est le segment qui augmente actuelle-ment le plus vite, à raison de 10 à 12% par année». Et d’ajouter que trois trends sont aujourd’hui à l’œuvre dans la boulangerie. «Le bio, un secteur où nous sommes actifs depuis plusieurs années déjà. Ensuite, la dimen-sion de la régionalisation, qui se renforce, et qui, à Genève, se traduit par le label GRTA (Genève Région Terre Avenir), que BISA promeut activement. Enfin, la demande croissante de produits «sains», ce qui implique une ré-flexion sur l’utilisation de matières premières «allégées» et l’évolution des recettes de fabrication tendant en ce sens.»

LA PROduCTIOn COMMEnCE VERS 18H00 ET SE TERMInE VERS 05H00 du MATIn. LES PREMIERS

CAMIOnS PARTEnT VERS 03H30 POuR LES TOuRnéES LES PLuS éLOIGnéES, 7 JOuRS SuR 7.

«J’ai énormément de respect, dit Serge Page, pour les producteurs. Ils se remettent en question toutes les nuits, recommencent leur travail chaque fois à zéro.» Le pain existe de toute éternité, et une belle phrase d’Epicure, en grands caractères, orne les murs de son bureau: «Mon cœur est saturé de plaisir quand j’ai du pain et de l’eau.» Serge Page aime son métier: «Nous nous appelons Boulangerie Indus-trielle, mais je préfère le vocable d’artisans très bien équipés. Ce qu’il y a de beau, c’est que nous sommes dans le concret. Ce n’est pas un métier simple, mais on l’aime. Le produit vit, change tous les jours.»

www.bisa.ch

BISa eT GrOuPe muTueLAssurée auprès du Groupe Mutuel (perte de gain maladie), BISA Boulangerie Industrielle SA est très satisfaite de ses relations avec l’assureur. Qualité, innovation, respect des délais, rapidité de l’interaction, réactivité, ainsi qu’écoute des besoins du client: Serge Page voit plusieurs points communs entre BISA et le Groupe Mutuel. «Nous misons aussi sur la satisfaction à long terme de nos clients et sur l’adaptation de l’offre à l’évolution des besoins des clients et consommateurs.»

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En tant qu’assureur-maladie, le Groupe Mutuel s’engage activement pour la promotion de la santé de ses assurés et de ses collaborateurs. C’est dans ce contexte qu’il a lancé son pro-gramme de fitness en plein air à Berne-Marzili, en collaboration avec UrbaFit. Une initiative ori-ginale en tous points.

rester en bonne santéLa démarche du Groupe Mutuel permet aux assurés ainsi qu’à la population en général de prendre soin de leur santé, tout en profitant des joies du plein air en pleine ville. Jeunes et moins jeunes ont à leur disposition dix stations de fit-ness professionnelles pour améliorer leur condi-tion physique.

Avec des équipements comme le surf, le mar-cheur ou les barres de traction ainsi que des activités telles qu’assouplissement des épaules, massages du dos, exercices sur poney, mus-culation des hanches et des abdominaux, le programme promet d’être sportif autant que ré-

créatif! Les appareils mis à disposition de 8h30 à 18h00 à Berne-Marzili offrent l’occasion idéale de s’octroyer une pause fitness en plein air.

Initiation exclusive pour nos assurésBerne est ainsi le premier site de ce programme de fitness sponsorisé par le Groupe Mutuel, en partenariat avec UrbaFit. Pour commencer, deux rendez-vous avec des entraîneurs sportifs ont été proposés aux assurés de la région. Les deux séances organisées ont été un véritable succès. Toutes générations confondues, nos assurés ont pu se familiariser avec ce type d’activité sportive grâce à de nombreux conseils de leur coach, venant compléter l’entraînement sur les engins.

votre partenaire santéCe nouveau programme de fitness en plein air en collaboration avec UrbaFit s’inscrit dans la démarche de prévention et de promotion de la santé dans laquelle le Groupe Mutuel s’est engagé au profit de ses assurés et de la popula-tion en général. Avec pour devise «Bouger, c’est

la santé», le Groupe Mutuel sponsorise, depuis plusieurs années déjà, des courses à pied or-ganisées dans toute la Suisse, dont la Corrida Bulloise, la Trotteuse-Tissot de la Chaux-de-Fonds, la Zürcher Silvesterlauf et, pour la pre-mière fois, le Kerzerslauf (voir la liste complète en page 15). Et en allant sur la page Facebook SwissMove, vous trouverez également com-ment se préparer à ces différentes épreuves, des conseils sur la santé ainsi que des inter-views avec des coureurs.

Ce parc de fitness du Marzili, à Berne, consti-tue l’une des nombreuses offres, initiatives et manifestations que notre entreprise propose à ses assurés tout au long de l’année. Le Groupe Mutuel vous tient régulièrement au courant de ces offres et opportunités, auxquelles vous pou-vez participer à des conditions préférentielles.

Pour plus d’informationswww.groupemutuel.ch/fr/urbafit www.facebook.com/Swissmove

bougeR, c’est la santé!

fitness en plein air avec le Groupe Mutuel

tout à votRe avantage!

Vos coordonnées personnelles doivent être exactes

un PARC dE FITnESS En PLEIn AIR EST déSORMAIS OuVERT Au PuBLIC dAnS LE QuARTIER du MARzILI à BERnE. dES APPAREILS dE GYMnASTIQuE PROFESSIOnnELS PERMETTEnT dE S’Y EnTRAînER à L’AIR LIBRE.

GRâCE à unE COLLABORATIOn EnTRE LE GROuPE MuTuEL, uRBAFIT ET LA VILLE dE BERnE, JEunES ET MOInS JEunES PEuVEnT PROFITER dE dIx STATIOnS dE FITnESS En LIBRE ACCèS.

Le Groupe Mutuel met un point d’honneur à vous rembourser les factures de prestations ainsi que les montants en votre faveur dans des délais rai-sonnables. Pour nous permettre de mener à bien cette tâche et de vous satisfaire dans les meilleurs délais, nous tenons à vous rappeler qu’il est important de nous transmettre le plus rapidement possible toute modifica-tion de compte bancaire et d’adresse de correspondance.

En effet, il faut savoir que les banques refusent systématiquement nos ver-sements si les données de nos clients ne sont pas complètes et exactes.Ainsi, il est impératif que nous puissions enregistrer le numéro IBAN ainsi que le titulaire du compte tels qu’ils sont indiqués sur votre carte bancaire. Il en va de la rapidité de nos remboursements des prestations, tout à votre avantage.

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assurance décès avec capital constantLa somme d’assurance demeure constante sur toute la durée du contrat.

assurance décès avec capital décroissantLa somme d’assurance diminue du même mon-tant d’année en année. La prime est donc plus avantageuse que pour une assurance décès avec un capital constant.

rente pour survivantsCe n’est pas un capital mais une rente garantie qui est versée aux survivants.

assuRances en cas de décès

La protection financière pour vos proches!

Un décès est un terrible coup du sort pour une famille. Emotionnellement très éprouvant, il laisse des traces profondes et douloureuses. De surcroît, il pose souvent des problèmes finan-ciers aux survivants. Sur le plan matériel, l’assu-rance en cas de décès protège votre famille et vos proches. Un indépendant peut aussi par ce moyen assurer la pérennité de son entreprise.

Avec l’assurance en cas de décès, on entend protéger les survivants contre des difficultés d’ordre financier. Cette assurance permet no-tamment de couvrir le conjoint ou le partenaire, ou de garantir des obligations financières telles que des hypothèques ou les frais de formation des enfants. Pour les jeunes entrepreneurs et les indépendants, la continuité de l’entreprise, un objectif prioritaire, est ainsi garantie.

L’assurance en cas de décès est financée par des primes périodiques. Elle peut se conclure dans le cadre de la prévoyance liée (pilier 3a) ou de la prévoyance libre (pilier 3b). Vous pouvez opter pour l’une des variantes de couvertures ci-contre.

Dans tous les cas, en cas de décès de l’assuré, le capital assuré ou la rente prévue est immédia-tement versé au bénéficiaire désigné. Les non-fumeurs peuvent accéder à un tarif préférentiel.

VOuS SOuHAITEz PROTéGER VOS PROCHES dES COnSéQuEnCES FInAnCIèRES dE VOTRE déCèS? VOuS êTES IndéPEndAnT ET AIMERIEz COuVRIR VOS CRédITS à L’AIdE d’unE ASSuRAnCE? VOuS VOuLEz AMORTIR VOTRE HYPOTHèQuE ET AVEz BESOIn d’unE ASSuRAnCE déCèS?

L’ASSuRAnCE En CAS dE déCèS RéPOnd à VOS BESOInS.

Pour nous contacterGroupe mutuel vie Gmv Sarue des Cèdres 5 – 1920 martignyTél. 0848 803 999e-mail: [email protected]

Pour en savoir plus www.groupemutuel.ch/risquepur

Capital-décès garanti

Couverture de prévoyance

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jamais sans ma caRte

renouvellement de la carte d’assurance-maladieSI VOuS dISPOSEz AuJOuRd’HuI d’unE CARTE d’ASSuRé LAMAL éTABLIE En 2010, VALABLE 5 AnS,

VOuS RECEVREz PROCHAInEMEnT VOTRE nOuVELLE CARTE d’ASSuRé. CELLES éTABLIES En 2011 ET uLTéRIEuREMEnT SEROnT REMPLACéES dèS 2016.

ET n’OuBLIEz PAS d’AVOIR TOuJOuRS VOTRE CARTE SuR VOuS.

ce qu’il faut savoiR

subsides 2015

Introduite en janvier 2010, la carte suisse d’assurance-maladie atteste de votre couverture lorsque vous la présentez auprès des dispensateurs de soins. Elle vous permet d’y faire inscrire par votre médecin différentes indica-tions personnelles que vous estimeriez utiles, et cela en toute confidentialité. Grâce à cette carte et dans le cadre de nos offres Le Club, vous pouvez éga-lement bénéficier d’avantages auprès de nos différents partenaires «santé», «prévention», «bien-être», «sport», «culture» et «voyages».Si vous disposez aujourd’hui encore d’une carte d’assuré LAMal établie en 2010, valable 5 ans, vous recevrez prochainement, ou dans le courant de l’année selon l’échéance indiquée, votre nouvelle carte d’assuré. Veuillez donc détruire votre ancienne carte, ou nous la retourner afin que nous puissions la faire recycler dans le respect de l’environnement.Les cartes d’assurés LAMal établies en 2011 et ultérieurement restent quant à elles valables en 2015, et seront remplacées progressivement dès 2016.Si vous bénéficiez uniquement d’une couverture d’assurance de soins complémentaires au sens de la loi sur le contrat d’assurance (LCA), votre carte d’assuré LCA ne fera l’objet d’aucun renouvellement et

restera automatiquement valable tant que votre couverture d’assurance complémentaire demeure en vigueur.

PLuS D’INFOrmaTIONSVous trouvez les coordonnées (numéros de téléphone et liens internet) des offices cantonaux sur le site du Groupe Mutuel.www.groupemutuel.ch/subsides.

LES ASSuRéS dE COndITIOn MOdESTE OnT dROIT à dES SuBSIdES POuR PAYER LEuRS PRIMES d’ASSuRAnCE-MALAdIE.

MAIS ATTEnTIOn: VOTRE ASSuREuR-MALAdIE n’EST PAS COMPéTEnT POuR L’ATTRIBuTIOn dE CES AIdES FInAnCIèRES. ELLES SOnT RECALCuLéES

CHAQuE AnnéE ET OCTROYéES PAR VOTRE CAnTOn dE dOMICILE.

Le montant des subsides n’apparaît en aucun cas sur le certificat d’assurance de votre assureur-maladie (OAMal art. 106 c, al. 4).

Vous avez bénéficié de subsides en 2014 et vous changez d’assureur-maladie au 1er janvier 2015? Dans ce cas, ou si la décision des subsides 2015 n’indique pas le bon assureur, nous vous conseillons d’en informer les instances cantonales responsables de l’attribution des subsides en leur transmettant rapidement votre nouveau certificat d’assurance 2015. Lorsque votre caisse-maladie sera en possession des décisions cantonales, le montant des sub-ventions allouées figurera, en déduction, sur vos décomptes de prime d’assurance-maladie.

Offices cantonaux compétentsPour tout renseignement relatif au droit aux subsides ou à l’état de votre dossier, nous vous invi-tons donc à contacter directement l’office cantonal compétent de votre lieu de domicile.

SCaNNeZ Ce CODe et accédez au contenu numérique

Hotline 0848 803 111 | www.groupemutuel.ch |

Schweizerische Krankenversicherungskarte KVG

Carte suisse d’assurance-maladie LAMal

Tessera svizzera d’assicurazione malattie LAMal

Carta svizra da l’assicuranza da malsauns LAM

Exemple, JeanName, Vorname/Nom, prénom/Cognome, nome/Num, prenum

8075601562 02452130 19 12345 756.3047.5009.62

Karten-Nr./N° carte/N. carta/Nr. da la carta BAG-Nr./N° OFSP AHV-Nr./N° AVS/N. AVS/Nr. AVS

N. UFSP/Nr. UFSP

12.05.1953 M

31.12.2020

Geburtsdatum, Geschlecht/Date de naissance, sexe Ablaufdatum/Date d’expiration

Data di nascita, sesso/Data da naschientscha, schlattaina Data di scadenza/Data da scadenza

LOGiN 1/2015 iNfOrMaTiON

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eNTrePrise LOGiN 1/2015

LA VOLOnTé du SWISS VEnTuRE CLuB (SVC) EST d’APPORTER un SOuTIEn Aux PME InnOVAnTES ET CRéATRICES d’EMPLOIS. A CET EFFET, ELLE déCERnE un PRIx

dAnS SEPT RéGIOnS éCOnOMIQuES ET LES TROIS RéGIOnS LInGuISTIQuES du PAYS. unE SOCIéTé VALAISAnnE HOnORéE.

Chaque deux ans, six entreprises finalistes sont choisies par un jury d’experts régionaux et indépendants sur la base de critères définis. Les cérémonies de remise de prix sont aussi de belles plate-formes où l’échange de savoir et d’expérience vont de pair avec le «réseautage» et la promotion médiatique. De quoi stimuler des vocations et une solide émulation dans un sain esprit de compétition.

Le Groupe mutuel est sponsor d’or pour la Suisse romandeEn sa qualité d’assureur pour les entreprises – 17’000 entreprises sous contrat, toutes tailles confondues – le Groupe Mutuel a décidé, tout naturellement, de participer au soutien de ces PME, le cas échéant à leur éclosion, par l’intermédiaire du Swiss Venture Club Suisse romande.Ce soutien concerne donc, pour l’heure, la Suisse romande. Pour les entreprises sélectionnées et gagnantes du prix, décerné tous les deux ans, c’est une reconnaissance de l’effort et de l’investissement fournis. Le soutien apporté à SVC par le Groupe Mutuel complète celui d’autres acteurs importants de l’économie suisse, notamment Credit Suisse, EY et Swisscom.

mimotec Sa, basée à Sion, lauréate du prix SvC de Suisse romande 2014Comme si le canton du Valais voulait prouver, une fois encore, qu’il peut être un berceau d’entreprises dynamiques et innovantes, c’est Mimotec SA, établie à Sion, qui a obtenu le prix SVC de Suisse romande 2014. Elle succède à FKG Dentaire de la Chaux-de-Fonds, lauréate en 2012.

Choisie parmi six candidats, Mimotec SA fabrique des microcomposants pour l’industrie horlogère. Créée en 1998 à Sion, l’entreprise occupe, aujourd’hui, 46 collaborateurs et dégage un chiffre d’affaires de 13 millions de francs. Son portefeuille dépasse les 100 clients dans le domaine de l’horlogerie. Ses produits représentent 3 millions d’unités, chaque année, réclamant une précision de l’ordre de quelques microns. Si son activité horlogère est son activité phare, l’entreprise sédunoise fabrique également des pointes de test pour la microélectronique et des pièces pour les endoscopes dans l’industrie médicale. Selon son cofondateur et actionnaire majoritaire, Hubert Lorenz (voir photo ci-dessous), dont l’entreprise repose sur les conclusions de sa thèse défendue à l’EPFL, les objectifs pour ces cinq prochaines années sont le doublement du chiffre d’affaires, une croissance qui serait comparable à celle enregistrée entre 2010 et 2013. Heureuses prémices: en 2014, la progression du chiffre d’affaires est supérieure à 15%.

Histoire de ne pas dépendre que d’un seul type de savoir-faire, Mimotec s’est également lancée dans le développement d’un outil destiné à combattre les contrefaçons. Mariant plusieurs technologies, la solution vise à l’authentification par un processus de laser. La technologie serait applicable aux montres mais viserait également d’autres produits. Ce développement se fait en collaboration avec la Haute Ecole «ARC». Le Groupe Mutuel se réjouit du succès de Mimotec SA qui honore l’un de ses fidèles clients.

le gRoupe mutuel soutient activement le sWiss ventuRe club (svc)

Notre contribution à l’innovation et à l’emploi

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Nouveau concours dans ce numéroRépondez aux trois questions que vous trouverez dans l’encart «LeClub», joint à ce journal, et gagnez l’un des lots offerts par Aquaparc, au Bouveret (Valais):I 1er prix: 1 abonnement annuel famille pour Aquaparc d’une valeur de Fr. 1’450.– I 2e prix: 10 entrées Enfant pour Aquaparc d’une valeur de Fr. 390.– I 3e au 40e prix: 1 entrée Enfant pour Aquaparc d’une valeur de Fr. 39.–

Et, n’oubliez pas: les réponses à ces questions se trouvent soit dans les articles, soit dans l’encart de ce Login. Vous pouvez y participer au moyen de la carte-réponse qui se trouve dans l’encart «LeClub» ou sur www.groupemutuel.ch/concours.

Toutes nos félicitations aux gagnants du concours précédent (Login d’octobre 2014)

Tirés au sort parmi de nombreux participants, 5 lauréats remportent l’un des cadeaux offerts par Ifolor.1er au 5e prix: une décoration murale ifolor, Gallery Print (format 40x60 cm) d’une valeur de Fr. 147.85. Cathy Bitz, Nax (VS) - Hannelore Schweizer, Frenkendorf (BL) - Till Vontobel, Bâle (BS)Daniele Porta, Gordola (TI) - Jean-Marc Rastorfer, Lausanne (VD).

LOGiN 1/2015

LE GROuPE MuTuEL SOuTIEnT LE SPORT AMATEuR ET LA COuRSE à PIEd. CETTE ACTIVITé PHYSIQuE, PRIVILéGIéE PAR LA MAJORITé dES SuISSES,

n’ExIGE PAS dE COnnAISSAnCES PRéALABLES PARTICuLIèRES ET EST ACCESSIBLE à TOuTES LES CATéGORIES d’âGE. PROFITEz dE RéduCTIOnS SuR LES InSCRIPTIOnS dE nOMBREuSES COuRSES En SuISSE.

En qualité d’assuré du Groupe Mutuel, vous profitez de réductions de 50% sur les finances d’inscription de toute une série de courses en Suisse. Lors des sept dernières années, nous avons en-registré une augmentation continue du nombre

d’assurés participant aux événements soute-nus par le Groupe Mutuel. Ces résultats positifs nous confortent dans le maintien de notre poli-tique de prévention. Vous trouvez également de nombreux conseils santé, dans le domaine du sport et de l’alimentation notamment, sur notre

page Facebook «SwissMove». Des inscriptions gratuites aux courses à pied sponsorisées par le Groupe Mutuel ainsi que d’autres prix attractifs peuvent également y être gagnés. Pour plus d’informations et pour vous inscrire à ces courses: www.groupemutuel.ch/leclub.

calendRieR des couRses 2015

un riche programme

Courses Dates Site des organisateurs

Bremgarter Reusslauf 28.02.2015 www.reusslauf.ch

Kerzerslauf 21.03.2015 www.kerzerslauf.ch

Stadtlauf Brig-Glis 25.04.2015 www.ktvglis.ch/stadtlauf

Grand-Prix de Berne 09.05.2015 www.gpbern.ch

Auffahrtslauf Saint-Gall 14.05.2015 www.auffahrtslauf.ch

straLugano 27.09.2015 www.stralugano.ch

SwissCityMarathon - Lucerne 25.10.2015 www.swisscitymarathon.ch

Corrida Bulloise 21.11.2015 www.corrida-bulloise.ch

Trotteuse-Tissot 12.12.2015 www.chaux-de-fonds.ch/sports/trotteuse-tissot

zürcher Silvesterlauf 13.12.2015 www.silvesterlauf.ch

«Likez» sans plus tarder notre page «SwissMove» www.facebook.com/SwissMove

lisez login et gagnez

de beaux pRix!

concours Login

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pRotection en cas d’accident

safetyPro, une assurance pour les indépendantsGRâCE à SAFETYPRO, LES PERSOnnES En SITuATIOn PROFESSIOnnELLE IndéPEndAnTE PEuVEnT

FAIRE FACE Aux COnSéQuEnCES FInAnCIèRES PROVOQuéES PAR un ACCIdEnT, TAnT PROFESSIOnnEL QuE PRIVé. CETTE ASSuRAnCE COMPLèTE En EFFET IdéALEMEnT LES PRESTATIOnS dE SOInS OBLIGATOIRES

ET PERMET dE COMPEnSER unE PERTE dE GAIn.

Nul n’est à l’abri d’un accident. Outre les consé-quences éventuelles pour la santé et le temps nécessaire à recouvrer celle-ci, un accident s’accompagne généralement de questions financières. Pour y faire face, en particulier quand on est professionnellement indépendant, une assurance conçue comme une protection adaptée en fonction de vos besoins personnels peut s’avérer très utile. C’est le cas du produit SafetyPro, qui se décline en diverses versions pour correspondre au mieux à vos besoins. Arti-culé autour d’un module de base, composé des couvertures «Frais de traitement» et/ou «Indem-nité journalière en cas d’incapacité de travail», ce module peut être complété par les options «Indemnité journalière en cas d’hospitalisation», «Capital en cas d’invalidité» ou encore «Capital en cas de décès».

Les prestations du module «Frais de traite-ment» s’étendent notamment aux frais d’hospi-talisation en division mi-privée ou privée (selon le niveau de confort choisi par l’assuré), aux thérapies de médecine alternative ainsi qu’aux frais de transport et de recherches. Une indem-nité de Fr. 50.– par jour est par ailleurs prévue lorsque l’engagement d’une aide au ménage se

vous êtes intéressés? Demandez une offreGroupe mutuelrue des Cèdres 5 – 1920 martignyTél. 0800 808 848 – e-mail: [email protected]

Pour en savoir pluswww.groupemutuel.ch/safetypro

révèle nécessaire. L’indemnité journalière assurée est définie par l’assuré selon ses propres besoins, de même que les capitaux en cas d’invalidité ou de décès. Valable dans le monde entier, cette cou-verture complète et flexible permet de pallier les lacunes de couverture auxquelles sont particulière-ment exposées les personnes de condition indépendante. En effet, celles-ci ne sont obligatoirement assurées que dans le cadre de l’assurance-maladie obligatoire des soins LAMal.

N’hésitez donc pas à contacter nos conseillers qui sont là pour vous aider dans le choix de la meil-leure combinaison de couvertures ou pour toute autre question.

2 modules de base à choix

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indemnité jouRnalièRe en cas d‘hospitalisation

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Prestations à choix en un clin d’œil

PrOduiT LOGiN 1/2015