Numismatique constantinienne. T. III: La persécution de Maximin Daza, dénominations des espèces...

8/14/2019 Numismatique constantinienne. T. III: La persécution de Maximin Daza, dénominations des espèces monétaires de…

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NUMISMATIQUEGONSTANTINIENNE



VAiXIN, IIIOTAT Hii'iiiiS. IMIKIMia IiÂ»



NUMISMATIQUE-:mCONSTANTINIÃ‹NNELA PERSÃ‰CUTION DK MAXIM1N DA7.A. â€” DÃ‰NOMINATIONSDES ESPÃˆCES MONÃ‰TAIRES DE BRONZE. DESCRIPTIONHISTORIQUE DES Ã‰MISSIONS MONÃ‰TAIRES DES QUATREATELIERS D'ORIENT.

JULES MAURICETOME IIIPARISERNEST LEROUX, Ã‰DITEUR '28, rie Bonaparte (VIe)1912



. *<ABRÃ‰VIATIONSJE. = Airain, bronze./R. â€” Argent.V. = Or.

Cat. = Catalogue.Mill. â€” MillimÃ¨tres.Gr. = Grammes.Coh. = Cohen. Monnaies ImpÃ©riales.B. = MusÃ©e de Berlin.D. = Collection de M. Dattari.

GN. = Collection de M.Gnecchi.GOT. = MusÃ©e de Gotha.HA. = MusÃ©e de la Ha je.L. = Londres (British Museum).MI. = Milan (MusÃ©e Brera).P. = Paris. (Cabinet des mÃ©dailles et antiques de laBibliothÃ¨que nationale).

V. = Vienne (MusÃ©e ImpÃ©rial), ancienne collection.VO. = Vienne (MusÃ©e ImpÃ©rial), collection du colonelVoetter.WG. = Ancienne collection du prince de WindischGrÃ tz.Les n" des ateliers sont la suite de ceux du tome II.

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PRÃ‰FACELe troisiÃ¨me volume de la Numismatique Constanti-nienne, que je prÃ©sente au public scientifique, comprendla description historique des Ã©missions monÃ©taires desquatre ateliers d'Orient.Je me suis attachÃ©, dans l''introduction de ce volume, ÃdÃ©terminer le caractÃ¨re de la persÃ©cution des chrÃ©tiens, par Maximin Daza, et Ã montrer comment la politique religieuse

de cet empereur s'est reflÃ©tÃ©e dans les types monÃ©taires. LesÃ©tapes de la persÃ©cution sont, en effet, indiquÃ©es par lestypes monÃ©taires. L'Ã©mission contemporaine de la premiÃ¨repÃ©riode de la persÃ©cution, comprend les reprÃ©sentations lesplus variÃ©es des autels qui tÃ©moignaient tout Ã la fois del'importance des cultes paÃ¯ens et de la nÃ©cessitÃ© pour leschrÃ©tiens de sacrifier aux dieux.Les Ã©missions contemporaines de la seconde pÃ©riode dela persÃ©cution signalent l'expansion des cultes Ã©gypto-hellÃ©-

niques et les emprunts faits par Maximin Daza Ã l'Egypte,qu'il avait organisÃ©e sur le type du bas-empire '.Ces rapprochements, qui paraÃ®tront peut-Ãªtre, au premier abord, un peu subtils, Ã ceux qui abordent l'Ã©tude deces problÃ¨mes, se confirmeront, je crois, par l'apport desdocuments nouveaux.1. La plupart des rÃ©formes attribuÃ©es Ã DioclÃ©tien ont Ã©tÃ© aecomplies, sousson influence peut-Ãªtre, mais sous le rÃ¨gne de Maximin Daza, ainsi que tendentÃ le prouver les derniÃ¨res recherches de MM. Gelzer et Mispoulet.



VIII PRÃ‰FACEIl m'Ã©tait impossible de retarder la publication de cevolume, en entreprenant l'Ã©tude des monnaies frappÃ©es sousJulien l'Apostat, Ã©tude qui aurait confirmÃ© les rÃ©sultatsobtenus par le classement minutieux des Ã©missions desateliers de Maximin Daza, mais qui sortait de mon sujet.

Un supplÃ©ment Ã cet ouvrage comprendra une introduc-tion gÃ©nÃ©rale, dans laquelle l'Ã©tude des espÃ¨ces monÃ©tairescrÃ©Ã©es par DioclÃ©tien et Constantin et celle de la poli-tique Ã©conomique de ces empereurs, seront approfondies.J'indique pourtant, dans l'introduction du prÃ©sent volume,quelles dÃ©nominations nouvelles ont dÃ» y Ãªtre adoptÃ©es,pour les espÃ¨ces monÃ©taires de bronze des systÃ¨mes monÃ©-

taires de DioclÃ©tien et de Constantin, principalement Ã lasuite des recherches de M. Dattari et des miennes. Lestables gÃ©nÃ©rales, tableaux synoptiques et annexes diversescomplÃ©teront le supplÃ©ment. L'ouvrage, dont je prÃ©senteaujourd'hui aux Numismates le troisiÃ¨me volume, permetde classer l'ensemble des monnaies frappÃ©es dans les dix-neuf ateliers de l'Empire, pendant la pÃ©riode constanti-nienne; les piÃ ces Ã ajouter ou Ã dÃ©couvrir pourront se

classer facilement dans les Ã©missions dÃ©crites.



INTRODUCTIONLA PERSECUTION DE MAXIMIN DAZALe classement chronologique des Ã©missions monÃ©taireset l'Ã©tude des types du revers des monnaies apportent, sur la persÃ©cution des chrÃ©tiens, par Maximin Daza, des Ã©clair-cissements que l'on trouvera exposÃ©s dans cette introduc-tion, ainsi que dans les Ã©tudes particuliÃ¨res sur les quatre

ateliers d'Orient.Le premier rescrit de cet empereur, relatif Ã la persÃ©cu-tion, se date de l'annÃ©e 305. Il avait pour but d'obliger tous les sujets de l'empereur aux sacrifices paÃ¯ens et d'Ã©ta-blir, en quelque sorte, une universeIle et obligatoire pra-tique des cÃ©rÃ©monies paÃ¯ennes. Le contrÃ le de l'applicationde ce rescrit Ã©tait confiÃ© aux fonctionnaires impÃ©riaux'.On reconnaÃ®t dÃ©jÃ , dans cet acte, ce que l'on pourraitappeler la mÃ©thode personnelle de Maximin Daza. Cette

mÃ©thode, que les inscriptions et les monnaies permettent demettre en Ã©vidence, consiste Ã donner Ã 1 administrationd'abord et plus tard au clergÃ© paÃ¯en, le rÃ le actif dansla persÃ©cution. Un second rescrit de Maximin Daza apporta,1. EusÃ¨be, De martyrihus Palesiinte, IV, V et VI. â€” Migne, Patrologie grecqae,XX, pp. 1171 Ã 1475.



X INTRODUCTIONen avril 308, aprÃ¨s le temps de pause qui suivit l'avÃ¨-nement de Constance Chlore', un adoucissement hypo-crite aux peines que l'on faisait subir aux chrÃ©tiens, encommuant les condamnations capitales en mutilations et encondamnations aux mines '-. Le praeses Firmilianus, gou-verneur de Palestine, ordonna ce changement et le mit en

pratique comme une expression de la pensÃ©e impÃ©riale.Mais bientÃ´t, au courant de l'annÃ©e 308, un Ã©dit,upÃ©Ttayua, la plus terrible des mesures prises par MaximitiDaza, ordonnait, non seulement de relever les imagesabattues des dieux et d'obliger tout le monde aux sacri-fices et aux banquets en leur honneur, mais encore d'as-perger d'eau lustrale toutes les marchandises des marchÃ©s,notamment les aliments, et de faire des bains publics unmoyen de coercition aux culte des dieux '. Les rÃ©sistances,

que rencontra l'application de cet Ã©dit, entraÃ®nÃ rent l'exÃ©-cution de nouveaux martyrs, dont soixante-six dans la seulePalestine ''.Il est nÃ©cessaire de nous arrÃªter ici. Nous avons deuxconstatations importantes Ã faire.Nous relevons, en tÃªte des Ã©dits de 308, de MaximinDaza, la liste des fonctionnaires qui sont chargÃ©s de sonapplication.Ce sont : 1Â° Le prÃ©fet du prÃ©toire, 2Â° les gouverneurs des

provinces, 3Â° les curateurs des citÃ©s, les magistrats et lesnotaires de l'ordre civil.1. Lactance, De Mort Pers., c. xv.2. EusÃ¨be, De mari, Pai , VIII. â€” Voir IIiille. Die Tolemnz erlasse iÃ¯imischer,kaiser fur iias Christentum bis zum Jahre .'//.>'. Berlin. 1H95, p. 41.3. EusÃ¨be, De mart. Pal., IX, Mijtne, Patr.gr., t. XX, 1492, B.4. EusÃ¨be, De mart. Pal., IX, Migne, lhid., 1494,1495.



INTRODUCTION XIVoici ce qu'en dit EusÃ¨be '.'AÃ´pow? S'oJv auÃíÃ§ MaÃ‡ii/ivou SiaÃ§oiTÃ¢ xaO Ã¯jacÃ´v uavraôOYpÃ¢jjijxata xaT' Ãûapyiav, ^yeiAovsÃ§ te xal upooiti 6 t oO tcovatpatouÃ©Scov apêiv Ã¨TtttEtay|jiEvoÃ§, upoypÃ¢ptu.acre xal ÃªziatoÃ‚at?xal oYipLoTioii; SiatÃ yfAaat, to'jÃ§ Ãªv Ã ^Ã a-aiÃ§ uoÃ€ETt XoyiarÃ Ã§aiia dtpatYjyoÃ¯Ã§ xal tapo'jXapÃ®oiÃ® Ã‰-Ã©aTtEpyov, tÃ´ paatXtxbv

EÃŽÃ§ rÃ©paÃ§ Ã yEtv upodtayaa.Ainsi Maximin Daza enjoignait aux gouverneurs de pro-vinces d'envoyer des lettres, des ordres; pour que, danstoutes les villes, les curateurs, les magistrats des citÃ©s, lestubularii ou notaires tiennent la main Ã l'exÃ©cution del'Ã©dit impÃ©rial.Ce qui se passa, en 308, est d'autant plus important Ãrelever; qu'en 311, ce sera le clergÃ© paÃ¯en, hiÃ©rarchisÃ©, quijouera une partie du rÃ´le attribuÃ©, en 308, aux fonction-

naires et Ã l'administration des citÃ©s. Quels Ã©taient doncles moyens dont disposaient les fonctionnaires pour recon-naÃ®tre les chrÃ©tiens. C'est ce que nous apprend la suite durÃ©cit d'KusÃ¨be, rÃ©cit que les monnaies viennent confirmer,d'une faÃ§on intÃ©ressante.L'empereur confiait au zÃ¨le des fonctionnaires le soin derelever et de restaurer partout les statues des dieux et lestemples et d'obliger tous les hommes, avec leurs femmes,leurs esclaves et leurs enfants, Ã sacrifier aux dieux, Ã ver-

ser des libations, Ã prendre part aux cÃ©rÃ©monies paÃ¯ennes ;il enjoignait d'asperger d'eau lustrale, servant aux liba-tions dans les sacrifices, toutes les marchandises desmarchÃ©s et de se servir des bains publics, comme d'unmoyen de coercition, en laissant les gardiens obliger tous1. EusÃ¨be, De mart. Pal., IX. Migne. XX, 1492, A.



XII INTRODUCTIONceux qui y prenaient part, Ã s'associer aux sacrifices.xeAeOov Ã´>Ã§ Ã v u.EtÃ aTtouSfji; TtÃ aY)Ã§ tÃ´>v piÃ¨v dSaJXcov Ã voixo-oottolev ta TtETitcoxota, TtavSÃ¯]|ji.el Se uÃ vTaÃ§ Ã vSpaÃ§ ajxa yuva^lxal o'txÃ‰tai;; xal aÃ™toÃ¯Ã§ Ã¹uopialjÃ®oiÃ§ uaiai Ouetv xal aucv-Seiv, a'Jt&v te Ã xpijJcÃ´Ã§ t<wv EvaycÃ´v Ã uoyetkaÃ´ai OuatcÃ´v iTu-[xeXÃ¨Ã§ uotoÃ¯vto, xal ta [xÃ¨v xat' Ã yopÃ v Ã Svia tat; Ã ub tÃ»v0u<nÃ¢>v TuovSaÃ¯Ã§ xata(jioXÃ»voito, uponOev Se tÃ´Â»v AoutpciivÃ¯ftSpoi xatatÃ¢aaoivto, Ã¢>Ã§ Ã v toÃ¹Ã§ Ã¨v toutoiÃ§ Ã uoxaQaipopii-vouÃ§ taÃ¯Ã§ uajjifAiÃ¢poiÃ§ p.oÃ€uvoiEv SuaiaiÃ§ '.Ainsi ce furent les sacrifices, sur les autels des dieux, et leslibations, qui servirent de moyens de contrÃ´le, aux fonction-naires, pour reconnaÃ®tre les chrÃ©tiens, et ce fut l'administra-tion qui fut chargÃ©e de les pourchasser.On trouve une confirmation de ces faits, dans les reprÃ©-sentations extraordinaires de l'autel, que Ion peut relever sur les monnaies frappÃ©es Ã Antioche, de 308 Ã 311;ces images d'autels sacrificatoires furent intentionnellementplacÃ©es au revers des monnaies, par l'administration impÃ©-riale. Elles sont l'expression de l'obligation imposÃ©e auxchrÃ©tiens de sacrifier et de faire des libations (Ã´'jetv xalMais pour que notre argumentation ait toute sa force, ilest nÃ©cessaire de montrer, en renvoyant aux Ã©tudes particu-liÃ¨res des ateliers monÃ©taires, que les images et les typesen question ne furent ainsi reprÃ©sentÃ©s que dans les Ã©tats deMaximin Daza et pendant sa pÃ©riode de persÃ©cution. LesÃ©missions des quatre ateliers d'Orient en tÃ©moignent.Ceux de NicomÃ©die et de Cyzique appartinrent Ã GalÃ¨re,jusqu'en 311. On ne remarque, parmi les types du revers1. EusÃ¨be. De martyr. Pal.. IX, Migne, XX, 1492. B.



INTRODUCTION Xllldes piÃ¨ces qu'ils Ã©mirent, aucune reprÃ©sentation de l'autel,antÃ©rieure Ã la prise de ces ateliers par Maximin Daza, en311. Les lÃ©gendes inscrites sur leurs monnaies, pendant cettepÃ©riode, furent les mÃªmes que celles que l'on inscrivait sur les piÃ¨ces d'Antioche; mais les ateliers de NicomÃ©die et de

Cyzique ne firent pas reprÃ©senter l'autel allumÃ© au reversdes mÃ©dailles, pendant la domination de GalÃ¨re, dont lamÃ©thode de persÃ©cution n'Ã©tait pas la mÃªme que celle deMaximin Daza. ConsidÃ©rons, au contraire, les piÃ ces Ã©misespar l'atelier d'Antioche de 308 Ã 311. Nous y Lrouvonsdiverses reprÃ©sentations de l'autel allumÃ© : tantÃ´t il faitpartie du type du revers et se trouve placÃ© aux pieds du

GÃ©nie de l'Empereur (Genio Augiisti-Imperatoris-Cnesnris)ou de l'armÃ©e (Genio Kxercitus); on voit alors le gÃ©nie quiverse une libation sur l'autel; tantÃ´t l'autel ne joue aucunrÃ´le dans le type du revers '. Il est permis alors de sedemander pour quelle raison il y est reprÃ©sentÃ© et caractÃ©-rise les Ã©missions contemporaines de la persÃ©cution deMaximin Daza. C'est ainsi, qu'avec la lÃ©gende : Virlus

Exercitus, le graveur a reprÃ©sentÃ© Mars debout, Ã gauche,tenant un bouclier, et, au-dessus du bouclier, un autelallumÃ©, projetÃ© en l'air, dans le champ du revers. On voitailleurs Mars, marchant Ã droite, tandis que, derriÃ re lui,un autel allumÃ© se trouve placÃ©, soit debout, soit couchÃ©,dans une position Ã vrai dire quelconque, reposant sur lesol ou jetÃ© en l'air, dans le champ du revers 2.On trouve cet autel sur des bronzes frappÃ©s Ã Antioche,en 308, aprÃ¨s la reprise du pouvoir par Maximien Hercule,en Italie, et qui ne portent pour cette raison que le nom de1. Voir plus bas : L'atelier d'Antioche, pp. 160, 165, 166.2, Voir plus bas : L'atelier d'Antioche, pp. 158 h 160, et pi. VI,



XIV INTRODUCTIONDioclÃ©tien seul, dÃ©signÃ© encore comme Senior Augustus.Le type du revers de ces piÃ¨ces, deux divinitÃ©s se tendantla main, ne justifie nullement la prÃ©sence de l'autel qui s'ytrouve'. Ailleurs, Maximin Daza, assimilÃ© Ã Jupiter, ouportant la robe du pontife, tenant une Victoire sur un globe,ou reprÃ©sentÃ© en empereur, tenant le sceptre, se trouvedebout, avec un autel allumÃ© Ã ses pieds 2. Cet autel cpiibrÃ»le sous la main de l'empereur n'Ã©tait point nÃ©cessitÃ© par le type du revers, il y a Ã©tÃ© joint, dans une intention qu'ilfaut expliquer, par l'administration des finances. En rÃ©alitÃ©il caractÃ©rise une Ã©mission et signale l'application de lapolitique impÃ©riale.L'intention de l'administration des finances, est mise enlumiÃ¨re par le fait que l'autel n'appartint, Ã cette Ã©poque,qu'aux Ã©missions contemporaines de la persÃ©cution deMaximin Daza, sorties, d'abord, uniquement de son atelier d'Antioche, puis, Ã partir de 3H, de ceux de Cyzique et deNicomÃ©die3. Le type de VÃ©nus, accompagnÃ© de la dÃ©dicace :Veneri Victrici, ne comporte pas, en gÃ©nÃ©ral, de reprÃ©sen-tation de 1 autel; pourtant on en trouve un, placÃ© aux piedsde VÃ©nus, sur la plupart des monnaies de GalÃ©rie ValÃ©rie,frappÃ©es Ã Antioche, de 308 Ã 311 4.Nous avons dit que l'administration Ã©tait chargÃ©e del'exÃ©cution des ordres de Maximin Daza, relatifs Ã la persÃ©-cution des chrÃ©tiens. Nous dÃ©montrerons plus loin queMaximin Daza lui fit mÃªme prendre la responsabilitÃ© de cette1. Voir plus bas. p. 15x.2. Voir plus bas, p. li!2. Maximin Daza officic eu rÃ©alitÃ© au nom de la dynastieJovienne.3. Voir plus bas : L'atelier de SicomÃ©die, p. 19, et pi. I, nÂ° 19, et L'atelier deCyzique, p. 107, et pi. IV, n" 13.-i. Voir plus bas, p. Irt3,



liNTRODrCTION XVpersÃ©cution. En effet, cet empereur dissimula ses ordres,dÃ¨s les annÃ©es 308 ou 309. Les lettres qu'il fit adresser, par les gouverneurs, aux magistrats des villes, dÃ¨s l'annÃ©e 308.indiquent le rÃ´le qu'il voulait faire prendre Ã son adminis-tration, dans la persÃ©cution. Or les bureaux de la direction

des finances avaient le choix, et la responsabilitÃ© du choix,des types du revers des monnaies, ainsi que je me suisattachÃ© longuement Ã le dÃ©montrer, dans le tome I1, Ã pro-pos des reprÃ©sentations du Soleil sous Constantin '. De plus,l'administration de tout l'Orient avait Ã©tÃ© Ã©purÃ©e de toutfonctionnaire chrÃ©tien, sous DiÃ´clÃ©tien et GalÃ¨re. Les mem-bres paÃ¯ens de l'administration des finances savaient qu'ilsflattaient Maximin Daza, ils pensaient Ãªtre rÃ©compensÃ©s deleur zÃ¨le, en reprÃ©sentant l'autel des sacrifices, dans lechamp du revers des monnaies. C'Ã©tait l'idÃ©e mÃªme del'empereur qu'ils exprimaient, sous le couvert de leur propre responsabilitÃ©, mais en Ã©tant assurÃ©s d'Ãªtre agrÃ©ablesÃ leur souverain.J'ai dÃ©jÃ indiquÃ©, dans le chapitre relatif Ã l'atelier deLyon -, que l'autel, allumÃ© aux pieds du GÃ©nie de l'Em-

pereur, avait Ã©tÃ© reproduit sur les monnaies d'un certainnombre de villes, dans lesquelles se tenaient les assemblÃ©esprovinciales qui cÃ©lÃ©braient le culte de l'empereur vivant.Ces villes sont Lyon, AquilÃ©e, Antioche, Cyzique et Nico-mÃ©die. Cet autel se montre sur les monnaies des deux villesd'Occident qui viennent d'Ãªtre indiquÃ©es. Lyon et AquilÃ©e,dÃ¨s l'Ã©poque de la TÃ©trarchie et pendant une pÃ©riode toutÃ fait paÃ¯enne. Il disparut du revers des monnaies de Lyondans les Ã©tats de Constantin, en 309 3; et de celles d'Aqui-1. Voir t. II, Introduction, p. lv, lxvi, lxxxv, cxxix, cxxxv.2. Voir t. II, p. 73.3. Voir t. II, p. 95.



XVI INTRODUCTIONlÃ©e, en 313, aprÃ s la conquÃªte de l'Italie par Constantin '.Nous avions vu, qu'en Orient, il apparut sur les piÃ cesd'Antioche, dÃ© NicomÃ©die et de Cyzique, Ã l'Ã©poque de lapolitique persÃ©cutrice de Maximin Daza, sur les monnaiesd'Antioche, en 308; sur celles de Cyzique et de NicomÃ©die,lors de la prise de ces villes, par cet empereur, en 311 2. Cet

autel, placÃ© aux pieds du GÃ©nie de l'Empereur, disparut durevers des monnaies frappÃ©es dans les ateliers de MaximinDaza, aprÃ s sa dÃ©faite par Licinius et sa mort en 313. Il Ã©taitdonc bien l'expression de sa politique religieuse ; il est con-temporain de l'obligation imposÃ©e aux chrÃ©tiens de sacrifier aux dieux, et pai'mi ces dieux, le plus prÃ©sent aux yeux dupeuple Ã©tait alors l'empereur. NÃ©anmoins, cet autel accom-pagna, au revers des monnaies d'Antioche, de 308 Ã 311,des types variÃ©s : ceux de VÃ©nus, de Mars, celui de l'em-

pereur en Jupiter ou en Imperator. Sa prÃ©sence coÃ¯ncideavec l'obligation imposÃ©e aux chrÃ©tiens de sacrifier Ã tousles dieux. Mais Maximin 'ne devait pas se contenter de cesmoyens de coercition.Les Ã©missions d'Antioche et de NicomÃ©die qui suivirentla mort de GalÃ¨re, en 311, nous rÃ©vÃ¨lent la grande impor-tance que Maximin Daza accorda alors aux cultes Egyptienset Ã celui du Soleil, sous ses deux aspects de Soleil diurneet de Soleil nocturne. Ce fut alors qu'il semble avoir trouvÃ©

dans le clergÃ© paÃ¯en hiÃ©rarchisÃ©, un auxiliaire prÃ©cieux pour sa persÃ©cution. Il est nÃ©cessaire d'indiquer d'abord ce quel'on connaÃ®t de cette histoire, que les types monÃ©taires con-tribuent Ã Ã©claircir.1. Voir t. I, p. 309, 317 et sq.2. Voir ma communicnUon aux antiquaires de France du ci mai 1903 dans : Bul-letin des Antiquaires de France, 1903, pp. 211 Ã 22u.



INTRODUCTION XVIIGalÃ¨re avait publiÃ©, peu de jours avant sa mort, qui eutlieu le 5 mai 311, son Ã©dit de tolÃ©rance envers les chrÃ©-tiens, Ã©dit par lequel il reconnaissait la religion chrÃ©tiennecomme une religion licite dans l'empire, ainsi que l'ex-priment les termes suivants empruntÃ©s au texte de Lac-tance : Â« Ut denuo sint Christiani, et conventicula suacomponant, ut nequid contra disciplinant aganl'. Â» Ainsi

les chrÃ©tiens ne faisaient plus rien de contraire Ã la loi,en professant leur religion, en se rÃ©unissant pour lesbesoins de leur culte. Ils y Ã©taient autorisÃ©s.Cet Ã©dit fut affichÃ© Ã NicomÃ©die, le 30 avril 311, peu dejours avant la mort de GalÃ re -. Si Maximin Da/.a l'avait faitpublier dans ses Ã©tats, il aurait reconnu l'existence lÃ©galedu christianisme. Il employa un dÃ©tour, pour y Ã©chapper.Il ne pouvait pas ne pas tenir compte de lÃ©dit de GalÃ¨re.Il communiqua lui-mÃªme, oralement, d'aprÃ¨s EusÃ¨be,aux hauts fonctionnaires de son entourage, toÃ¯Ã§ Ou aÃ¹-r'ov

Ã pyouat3, les dispositions libÃ©rales, prises par G;dÃ¨re enfaveur des chrÃ©tiens. Enfin, il chargea son prÃ©fet Sabinusd'adresser une lettre circulaire aux gouverneurs de pro-vinces, pour suspendre la persÃ©cution par voie administra-tive 4. En agissant ainsi, Maximin ne reconnaissait pas, ainsique le remarque Hulle, la religion chrÃ©tienne comme lÃ©ga-lement autorisÃ©e (licita)'. Il autorisait certains fonction-1. Lactance, De Mort. Pers., c. xxxiv - Edictum Galerii). C'est ce que confirmeLactance, quand il dit (c. xxxvi,3) que Maximin Daza retira, en Bithynie, en 311,la tolÃ©rance aecordÃ©e aux chrÃ©tiens par GalÃ¨re indulgentiam Christianis commuaililulo datam tollil .2. Lactance, De Mort. Pers., c. xxxv, indique le jour et l'annÃ©e par le consulat.:Ã®. EusÃ¨be, Hist. Eccles., IX, 1 : Migne, XX. p. 800, A.i. Ibidem.5. Huile, op. cit., p. 61.Jules Mauricr. h



XVIII INTRODUCTIONnaires Ã suspendre la persÃ©cution ; mais il pouvait se faireadresser des pÃ©titions contre les chrÃ©tiens, ou, tout aumoins, encourager ceux qui les lui adressaient et per-mettre de continuer Ã prendre des mesures contre eux.Ce fut l'Ã©poque Ã laquelle on doit rapporter plusieursdes pÃ©titions adressÃ©es par diverses villes Ã l'empereur,pour lui demander de les autoriser Ã expulser les chrÃ©tiens

de leurs territoires. C'est, en effet, aprÃ¨s avoir relatÃ©l'invasion de la Bithynie, que Lactance dit, en parlant deMaximin Daza, Â« subornatis legationibus civitatum quaepetÃ¨rent, ne intra civitates suas Christianis conventiculaextruere liceret '. Â»Maximin Daza raconte lui-mÃªme, dans un deuxiÃ¨me res-crit, qu'il adressa Ã Sabinus ; aprÃ¨s que le triomphe de Cons-tantin Ã Rome, en octobre 312, lui eut imposÃ© la nÃ©cessitÃ©de dissimuler, plus encore qu'auparavant, son hostilitÃ© contre

les chrÃ©tiens; que lorsqu'il entra Ã NicomÃ©die, (ce qui nepeut se rapporter qu'Ã l'annÃ©e 311), les habitants de la villevinrent au-devant de lui, avec les images des dieux et luidemandÃ¨rent, avec insistance, qu'il ne fÃ»t plus permis Ãcette race d'hommes (les chrÃ©tiens) de sÃ©journer en aucunlieu de leur territoire.Me^Ã Ã»Ã¨ taOta Ste toi uapEXOÃ´vrt Ã¨vioc'jtgj, eÃ¹tu/cÃ´Ã§ Ã¨uÂ£j3Ã¯]veÃ®Ã§ ttjv NtxoaÃ¯jSetav xÃ xer SietÃ©Xouv, TtapeyÃ‰vovto TioXÃ¯tai tyj?aOtYJÃ§ hoXewÃ® npbÃ§ iae Ã pt.a u-eTÃ tÃ»v ijoÃ¢vcov tÃ´jv OecÃ¹v, jjiecÃ‡o-

vcoÃ§ oeoiaevoi, fva uavtt tpouco 10 toioOtov eOvoÃ§ fJLYjSaacÃ´Ã§ÃˆttltpÃ®Ttotto Ãˆv t?j aÃ™tÃ¹iv ItatptSt otXEfV 2.Il dit, un peu plus loin, que d'autres villes lui ont adressÃ©la mÃªme pÃ©tition.1. Lactance,'Oe Morl. fers., c. xxxvi, 3.2. EusÃ¨be, Hist. /-.'ce/es., IX, 9 ; Migne, XX, p. 820, B.



INTRODUCTION XIXUn monument honorifique, une colonne sur laquelleÃ©tait gravÃ©e la pÃ©tition des habitants de Tyr et la rÃ©ponsefavorable de l'empereur, fut Ã©levÃ© dans cette ville, suivantEusÃ¨be '.Maximin Daza fÃ©licite les habitants de leur piÃ©tÃ© enversles dieux, Ã laquelle ils doivent, suivant lui, une Ã¨re deprospÃ©ritÃ©.Il dit aux pÃ©titionnaires, qxie si les chrÃ©tiens persistaient

dans leur dÃ©testable et vaine conduite, on agirait bien, enles bannissant, au loin de la citÃ© et de son territoire.Ei oÃ¨ ir\ Ã¨uaoxtOj aÃ™tÃ”iv u.x^a.iÃ´zr.-i Ã©Trtutivoiev, iv ttoaXcoii i i i i i ' iT:Ã ppfjd(kv T?jÃ§ OuLEtÃ©paÃ®TroXECoÃ§ xal UEptycopou, xaÃ´wÃ§ Ã¯fciÃ»vxzi,xrcoycoptaQ&vtEÃ§ Ãˆ^XaOÃ¯ittoTav.Une inscription d'Arykanda, en Lycie, confirme les rÃ©citsd'EusÃ¨be et de Lactance. C'est la rÃ©ponse de Maximin Daza,Ã une pÃ©tition de l'assemblÃ©e provinciale de Lycie et dePamphylie. Cette inscription est postÃ©rieure Ã la prise de

l'Asie Mineure, par Maximin Daza, au printemps de 311, etantÃ©rieure au rapprochement de Licinius et de Constantin,qui eut lieu Ã l'occasion des fianÃ§ailles de la sÅ“ur de ce der-nier avec Licinius, probablement en la mÃªme annÃ©e2.Les parties manquantes, dans l'inscription d'Arykanda, selaissent deviner, par la comparaison avec l'inscription ana-logue de Tyr rapportÃ©e par EusÃ¨be. L'empereur rÃ©pondÃ©galement, Ã la supplique des pÃ©titionnaires, qu'il lesapprouve, pour le cas oÃ¹ ils auraient Ã©chouÃ© Ã ramener leschrÃ©tiens, de leur folie Ã la religion des dieux, d'avoir 1. Eusfcbe, Hist. Eccles., IX, 7 ; Migne, XX, p. 814, H.

2. Mommsen, Zmeisprachigelnschriftnus Arykanda,dans Arch.-Eyig. Uillhell.aus Osterreich-Ungarn., 16' armÃ©e, 1893, p. 93 et sq.



XX INTRODUCTIONrÃ©primÃ© leur odieuse conduite. Il ajoute mÃªme que samunificence leur accordera tout ce qu'ils mÃ©ritent pour leur pieuse proposition : il leur promet toutes ses faveurs, afinque leur rÃ©compense tÃ©moigne, devant la postÃ©ritÃ©, de lapiÃ©tÃ© de l'empereur envers les dieux immortels.Les fonctionnaires de Maximin Daza Ã©taient ainsi amenÃ©sÃ faire du zÃ¨le. Ils n'y manquÃ rent pas ; on fabriqua et onenseigna dans les Ã©coles de faux actes blasphÃ©matoires de

Pilate (acta Jesu et Pilati '). Un certain curateur d'Antiochefit rendre un oracle, contre les chrÃ©tiens, par le Zeus Phi-lios".On vient de voir avec quelle faveur Maximin Dazaaccueillit toutes ces dÃ©monstrations, et quelle part prit,dans ces manifestations, son administration des finances.Mais cet empereur avait conÃ§u un projet de persÃ©cution debeaucoup plus grande envergure.C'est ce que nous explique Lactance ; cet auteur ajoute,aprÃ¨s avoir parlÃ© des ambassades des villes :

Â« Parumque hoc fuit, nisi etiam provinciis ex altioredignitatis gradu singulos quasi Pontifices superponeret, eteos utrosque candidis clamidibus ornatos jussit incedere .'. Â»Ce fut donc, suivant l'ordre du rÃ©cit de Lactance, aprÃ¨savoir reÃ§u les pÃ©titions des villes, c'est-Ã -dire en 311-312*,que Maximin Daza organisa la hiÃ©rarchie de tout le clergÃ©paÃ¯en, en plaÃ§ant Ã sa tÃªte un grand pontife pour chaque1. EusÃ¨be, Hist. Eccles., IX, 5.2. M|Ã®r Duchcsne, Hist. ane. de lÃ‰gliae, II, p. 30 ; EusÃ¨be, op. cit.. IX. 11. â€”M. P. Allard pense que l'on parodia, dans les rites du nouveau culte de ce Jupiter Ami, les cÃ©rÃ©monies chrÃ©tiennes, voir : La PersÃ©culion de DioctÃ©tien, t. II, p. 181.

.'!. Lactance, De Mort. l'ers., xxxvi, 5.4. Ce fut en 312 que Maximin adressa son second rescrit Ã Sabinus dans lequelil parle des pÃ©tilions des villes et de son accueil Ã NicomÃ©die en 311. EusÃ¨be. Hist.Eccles., IX, 9.



INTRODUCTION XXIprovince. L'empereur gardait lui-mÃªme, en dernier ressort,le Pontificat suprÃªme et Julien remplit cette fonction d'unefaÃ§on marquante, mais Maximin Daza voulait, au contraire,se dissimuler et pratiquer une persÃ©cution anonyme.EusÃ¨be place, comme Lactance, Ã la mÃªme Ã©poque quecelle Ã laquelle furent publiÃ©s les faux actes de Pilate etoÃ¹ Maximin Daza reÃ§ut les pÃ©titions des villes, l'organi-

sation du clergÃ© paÃ¯en, qu'il indique en termes analoguesÃ ceux de Lactance :'IepfcÃ¯Ã§ oÃ®Jta xaTÃ teoXiv twv SfoÃ¢viov, xal Ã tÃ¹ to'J~oiÃ§ ipXte~pEtÃ§ TtpÃ´Ã§ aiitoO MaÂ£iu.(vou, ot iiÃ XiTta TaÃ¯Ã§ TroXrretaiÃ§ otaupÃ©-'JwvteÃ® xa>. StÃ uadcÃ¹v Ã 'vSo^ot yevopi.evoi xaOÃ®atavro ' .Ce clergÃ© fut chargÃ© de surveiller l'accomplissement dessacrifices. Le choix de ces prÃªtres parmi les habitants oumagistrats les plus marquants des citÃ©s, les vÃªtementsblancs dont nous verrons l'origine, la situation exception-

nelle du grand prÃªtre de la province, devaient donner Ã ceclergÃ©, ainsi organisÃ©, une puissance exceptionnelle. On n'apu, jusqu'ici, dÃ©terminer avec certitude, quelle Ã©tait l'ori-gine de cette organisation du clergÃ© de Maximin Daza,et la nature des pouvoirs et du rÃ´le du grand prÃªtre de laprovince. La Numismatique apporte une contribution Ã cesproblÃ¨mes. Il ressort, en effet, du classement minutieux,des Ã©missions monÃ©taires des quatre ateliers d'Orient, quenous prÃ©sentons au lecteur, que ces ateliers de NicomÃ©die,

de Cyzique, d'Antioche et d'Alexandrie, donnent tous lieuÃ une mÃªme observation -, Deux Ã©missions s'y suc-cÃ©dÃ¨rent, en 311-312 et 313, aprÃ¨s la mort de GalÃ¨re et1. EusÃ¨be, Hist. Eccles., p. ix, i ; Migne, XX, p. 806, B.2. Voir plus bas : L'atelier de McomÃ©die, p. 23 ; L'atelier de Cyzique, pp. loiet 110 ; L'atelier d'Antioche, p. 173 ; L'atelier d'Alexandrie, p. 241 Â« 256.



XXII INTRODUCTIONjusqu Ã la chute de Maximin Daza. Ces deux Ã©missionsnous prÃ©sentent des types monÃ©taires qui avaient Ã©tÃ© jusquelÃ trÃ¨s rarement gravÃ©s au revers des mÃ©dailles, ou nelavaient pas Ã©tÃ© du tout, et qui ne le furent plus aprÃ s ladÃ©faite et la mort de Maximin Daza. Tous les ateliers de cetempereur reprÃ©sentÃ¨rent, en effet, au revers des mÃ©dailles,

aprÃ s la mort de GalÃ re, qui eut lieu le S mai 311, et prin-cipalement en 312, le gÃ©nie de l'Empereur, tenant tantÃ´tla tÃªte de SÃ©rapis coiffÃ©e du Modius. tantÃ´t celle du Soleil,HÃ©lios ou le Sol Invictus, tÃªte entourÃ©e d'une couronne delayons'. Un autre type non moins significatif que ceux-lÃparut, Ã cette Ã©poque, au revers des monnaies de bronze lesplus couramment Ã©mises, dans les Ã©tats de Maximin Daza.C est le Soleil, en robe longue, tenant la tÃªte de SÃ©rapis danssa main droite '-. Le Sol Inviclus Ã©tait le grand dieu officiel

de l'empire romain. La tÃªte de SÃ©rapis tenue dans la maindu gÃ©nie de l'Empereur ou dans celle du Sol Invictus, sur d'innombrables monnaies, associait le grand dieu del'Egypte aux divinitÃ©s les plus redoutables, Ã celle del'Empereur, et Ã HÃ©lios ou au Sol Invictus.Il faut se reporter, pour comprendre la signification de-ces types, Ã la pÃ©riode du haut Empire, ou seulement Ã cellede DioclÃ©tien; pendant la premiÃ¨re le ZEVS HAIOZ 2APA-nYZ des inscriptions:t se trouve dÃ©signÃ©, sur les monnaies,

comme ZEVZ ZAPAnlZ ou HAIOZ ZAPAnlZ4. Il faut, d'autreI. Voir plus bas : L'atelier d'Anlioche, pp. I7i. 179. Ce qu'il faut remarquer,c'est la disparition de ces types aprÃ¨s la mort de Maximin Daza et la prise depossession de ses Ã©lats par Liciuius.2. Voir plus bas : L'atelier de SicomÃ©die. pp. 20, 23 : de Cyzique, pp. loi, 110;d'Anlioche, p. 163. 173,176, 180.3. Le Sol Iniictus, qui s'est nettement distinguÃ© c-n On ident de toute autredivinitÃ©, depuis AurÃ©lien, est restÃ© confondu avec HÃ©lios. en Orient.4. Voir B. S Poole. Catalogue ofgreek Coins nf Alerandria and the Xomes,

lÃ®ristish Museum). London, 1x92. Introduction, p. lvn et p. 391 et pi. IX. 281.



INTRODl CTION XXIIIpart, tenir compte de ce que les Grecs avaient ideiitifiÃ©, debonne heure, Osiris et SÃ©rapis ', ce dernier ayant, en con-sÃ©quence, reprÃ©sentÃ© le Soleil nocturne, tandis que IlÃ©liosreprÃ©sentait le Soleil diurne - et que SÃ©rapis, assimilÃ© Ã Zeus,devenait le plus grand dieu de l'Egypte hellÃ©nisÃ©e. Nostypes monÃ©taires du rÃ¨gne de Maximin Daza, expriment

le synchrÃ©tisme religieux de l'Egypte, mais d'une autremaniÃ¨re que sous le haut empire, on a y voit pasSÃ©rapis radiÃ© et portant le Modius :), mais c'est le SolInvictus radiÃ© qui tient la tÃªte de SÃ©rapis. L'alternancedes tÃªtes de SÃ©rapis et de IlÃ©lios ou du Sol Invictusmaintient la distinction entre le soleil nocturne et lesoleil diurne, mais l'association du Sol Invictus et deSÃ©rapis nous met en prÃ©sence d'une divinitÃ© PanthÃ©e '* et del'expression la plus complÃ¨te du synchrÃ©tisme religieux

opÃ©rÃ© en Egypte. 11 faut remarquer l'importance exception-nelle donnÃ©e aux cultes Ã©gyptiens, sous Maximin Daza, Ãpartir de l'annÃ©e 311. On en trouvera, en effet, plus loinl'explication; mais nous devons noter, dÃ¨s maintenant, quele type de SÃ©rapis, associÃ© Ã IlÃ©lios ou au Sol Invictus,disparut complÃ tement, du revers des monnaies courantes,aprÃ¨s la dÃ©faite de Maximin Daza par Licinius, et sa mort,en 313. Il fut remplacÃ© par le : Iovis Conservator, granddieu officiel de la dynastie de DioclÃ©tien, Ã laquelle Lici-

nius voulait se rattacher, comme souverain de l'Orient et1. On le voit dans le traitÃ© sur /i/set SÃ©rapis de Plutarque. V, .'>. Lafaye, Osi-ris, dans Die.des ant. grec, et rom., IV. p. 258 ; Cumont, Les religions orientalesdans le paganisme romain, p. 110: Toutain, Les Cultes paÃ¯ens dans l'empireromain, t. II, p. 8.Ã®. Poole, op. cit., p. xliv.3. Comm" sous Domitien. Poole, op. cit., p. 33.1. Voir sur SÃ©rapis, divinitÃ© panthÃ©e, CIL.. II. 16, III 7.771 ; VIII, 1005,12493.



XXIV INTRODUCTIONcomme hÃ©ritier de DioclÃ©tien, de GalÃ¨re et de Maximin'.Cette reprÃ©sentation des cultes de l'Egypte hellÃ©nisÃ©e, aurevers des monnaies de Maximin Daza, coÃ¯ncida avec l'or-ganisation d'un clergÃ© hierarchisÃ©. On est, en consÃ©quence,amenÃ© Ã se demander si l'organisation de ce clergÃ© n'est

pas un emprunt fait Ã l'Egypte, par Maximin Daza. Lesraisons suivantes nous portent Ã admettre qu'il en est ainsi.Les empereurs romains avaient dÃ» se prÃ©occuper, dÃ¨sla conquÃªte de l'Egypte, de limiter les pouvoirs du Prae-fectus Aegypti, sorte de vice-roi, succÃ©dant aux PtolÃ©mÃ©es.Ils lui avaient enlevÃ© la direction du clergÃ© et la surveil-lance des temples, qui en auraient fait un personnage tropimportant. De lÃ rÃ©sulta la crÃ©ation de nouvelles fonctionsindÃ©pendantes, la direction spirituelle du clergÃ© et l'admi-nistration des temples2.Nous n'avons pasjici Ã Ã©tudier, dans le dÃ©tail, cette histoire,encore mal connue de l'Ã©volution des pouvoirs administra-tifs et religieux de VIdiologus, et de l'origine de ceux d'ordrespirituel de l'Ã pvtepeuÃ§ 'AÃ€eHav&piaÃ§ xal Aryuurou TtÃ o7]i; s.Ce dernier apparaÃ®t dans les textes de l'Ã©poque d'Antonin

le Pieux (171 Ã 185), et ses fonctions semblent souvent se con-fondre avec celles du fonctionnaire de l'ordre administra-tif4, dont la surveillance s'Ã©tendait Ã©galement sur la gestiondes biens du clergÃ©, sur la tenue des prÃªtres, sur les rites,sur l'administration des temples et sur les cÃ©rÃ©monies qui s'yaccomplissaient \ Il est Ã remarquer qu'une unique admi-1. Voir plus bas, pp. j:. M'.>, 182.2. Voir Waltcr Otto : Priester nnd Tempel in Hellenistischen .iyyplen.Leipzig, H'Oj : I, p. :>X.3. C. /. Gr., III, 5900.4. W. Otto, op. cil., p. 66..'>. W. Otto, op., cit., I, p. (il,



INTRODUCTION XXVnistration finit par exister, rÃ©unissant les pouvoirs du fonc-tionnaire de l'ordre administratif et ceux du pontife supÃ©-rieur de toute l'Egypte dans : ^ toO iStou lÃ´you xaii *?'/u-pÃ‰wÃ§ Ita'ootz^ ' ; et peut-Ãªtre les deux fonctions ne furent-elles rÃ©unies, dÃ©finitivement, qu'Ã l'Ã©poque de DioclÃ©tien?ou de Maximin Daza. Ce qui put faciliter la fusion des deuxautoritÃ©s, c'est que le Pontife supÃ©rieur de toute l'Egypte

pouvait, suivant la remarque de Mommsen, ne pas Ãªtre unprÃªtre3. Quant au fonctionnaire de l'ordre administratif,il relevait directement de l'empereur4. On voit avec quellefacilitÃ© l'empereur, dans une nouvelle organisation duclergÃ©, comme celle que fonda Maximin Daza et que relevapluslard Julien, pouvait se substituer au Pontife suprÃªme ouau personnage dans lequel se rÃ©unissaient tous les pouvoirsreligieux et administratifs. Mais tandis que Julien fit Ã©talagede ses fonctions de pontife, Maximin Daza ne s'en servit quepour adresser des exhortations Ã la piÃ©tÃ© des dieux et Ã la

persÃ©cution des chrÃ©tiens, aux habitants de LTyr et d'Ary-canda, et pour influencer son clergÃ©.On trouve pourtant cet empereur reprÃ©sentÃ© sur certainesmÃ©dailles, en pontife, avec un autel allumÃ© Ã ses pieds s, etl'on sait que son palais Ã©tait un temple dans lequel onsacrifiait Ã tous les grands dieux '' et qui pouvait servir deI. Wileken, dans HermÃ¨s, XXIII (1888), p. 601.'.!. Otto, op. cit.. p. 7I, Peut-Ãªtre le suecesseur de l'idiologus Ir.i^noT.'iÃ§OKHTOTixwv zTifoe'uv a-t-il pu revÃªtir la fonction de pontife suprÃªme de toutel'Egypte.3. Mommsen, RÃ´mische Geschichle, V, p. 558-559.1. Otto. op. cit. , I, p. 61.5. Voir plus bas, L'atelier aVAntioche, p. 162. J'ai incomplÃ¨tement dÃ©crit cetype, dans lequel Maximin, en costume sacerdotal, tient un globe surmontÃ© d'uncVictoire, tandis qu'un autel est allumÃ© Ã ses pieds. Cette monnaie a dÃ» Ãªtre frappÃ©een 308, au dÃ©but de la persÃ©cution de Maximin Daza, voir pi. VII, nÂ° 1.6. I^actance, De Mort. fers., XXXVI1. Lactance Ã©crit Ã propos de ce que fitMaximin Daza en 311-312. lorsque les lettres de Constantin le rappelÃ¨rent au res-



XXVI INTRODUCTIONmodÃ¨le aux autres temples de toutes les provinces. Julienl'Apostat rÃ©gla les cÃ©rÃ©monies mÃªmes des temples '. Ilremplissait ainsi les fonctions de l'administrateur du culteen Egypte.Peut-Ãªtre aussi Julien l'Apostat imita-l-il la hiÃ©rarchiechrÃ©tienne, dans l'attribution, au grand prÃªtre de la pro-vince, d'une juridiction analogue Ã celle de l'Ã©vÃªque mÃ©tro-politain et d'une autre au grand prÃªtre de la citÃ©, pareilleÃ celle de l'Ã©vÃªque local2? Mais, ce qui semble, en touscas, Ãªtre venu d'Egypte, c'est l'idÃ©e mÃªme de la centralisa-tion du clergÃ©, celle de rÃ©tablissement d'une hiÃ©rarchie gÃ©nÃ©-rale et d'un pouvoir suprÃªme religieux et encore plusadministratif, qui appartient Ã l'empereur, dans l'organi-sation de Maximin Daza et de Julien', ce sont mÃªme lesvÃªtements du clergÃ©.Ce qui confirme encore cette origine Ã©gyptienne de latentative de Maximin Daza et de Julien, c'est la lutte, quisemble avoir marquÃ© cette pÃ©riode de l'empire, entre lescultes d'Isis et de SÃ©rapis, qui avaient pÃ©nÃ©trÃ© tout l'Orientgrec'; et le christianisme qui finalement triompha d'eux.L'on peut dire, qu'Ã cet Ã©gard, nos types monÃ©taires nelaissent pas d'Ãªtre suggestifs, puisque nous voyons, sousMaximin Daza comme sous Julien, le type de SÃ©rapis, oules types Ã©gyptiens en gÃ©nÃ©ral, se multiplier sur les mon-naies lorsque la persÃ©cution fut organisÃ©e sous ces empe-pcct des chrÃ©tiens, Â« consuetudincm qunqne sunmnon intermisil ni in palatiuper singulos dies sacrificaretur Â».1. P. Allard, Julien iApostat. II, p. 185.2. Voir ce que dit M. P. Allard, Ã cet Ã©gard, dans Julien l'Apostat. t. II. p. 183.Paris, 1903.3. Voir le mÃªme auteur, sur les lettres de Julien Ã ses fonctionnaires et a sonclergÃ©, id. op., p. 1X0 et s.i. Voir Ã cet Ã©gard sur l'expansion des cultes Ã©gyptiens : Domaszewski dansRum. Mittheilunyen. XVII, 1912, p. 383 et sq. et sur le triomphe du christia-nisme, Harnaek. Ausbreitung, Christentums. II, p. 271.



IMKODI CTION XXVIIreurs, avec l'aide du clergÃ© Ã©gyptien, doul il vient d'Ãªtrequestion. La religion des PtolÃ©mÃ©es ne devait d'ailleurs pasÃªtre Ã©trangÃ¨re Ã Maximin Daza. Cet empereur avait pris unepart active Ã l'organisation de l'Egypte sur le type du basempire; et une partie des rÃ©formes, dont DioclÃ©tien a Ã©tÃ©considÃ©rÃ© comme l'auteur, ne remontent presque certaine-ment qu'Ã Maximin Daza. On peut lui attribuer la crÃ©ationdes Pnvpositi l'agi ' qui sont au nombre des fonctionnaires

auxquels fut adressÃ© le rescrit deSabinus. Il avait dÃ©veloppÃ©eu Egypte les milices du bas empire, et on le vit attribuer,aux grands prÃªtres de son clergÃ©, des troupes chargÃ©esd'exÃ©cuter leurs jugements.En organisant un clergÃ© savamment hiÃ©rarchisÃ©, MaximinDaza pouvait paraÃ®tre prendre une simple mesure adminis-trative ; il n'assumait pas la responsabilitÃ© de la persÃ©cu-tion-, dont son clergÃ© se chargeait. En mÃªme temps, illaissait signaler par son administration des finances, dansles types monÃ©taires, l'importance des cultes associÃ©s de

SÃ«rapis et de HÃ©lios, dÃ©jÃ exprimÃ©e sous le haut empire, etde celui du Sol Invictus. Il leur prÃªtait l'appui du culteuniversel du GÃ©nie de l'Empereur. Cette politique religieusene se manifesta que sous Maximin Daza et sous Julien '. LacoÃ¯ncidence de l'apparition des types Egyptiens et Egypto-HellÃ©niques et du fonctionnement du clergÃ© hiÃ©rarchisÃ©, sur 1. Gelzer, Studien zur byzantinischen Vcrwaltung Ã€gyptens dans l.eipziger historisches Abhandlungen. XIII, p. 57. Pierre Jnuguet. Papyrus de ThÃ¨ndelphie.Paris, 1910. Introduction, p. 5. Les recherches de M. Mispoulct, communiquÃ©es Ãl'AcadÃ©mie des Inscriptions, mais non publiÃ©es in-extenso, tendent Ã attribueraMaximin Daza les plus importantes rÃ©formes dites de Dioclctien.

2. Les prÃªtres se chargeaient en effet de surveiller l'assistance de chacun auxcÃ©rÃ©monies paÃ¯ennes. Lactance, De Mort. Pers., XXVI.3. Julien a Ã©tÃ© plus loin, il a attribuÃ© sur les monnaies commÃ©moratives desempereurs qui l'ont prÃ©cÃ©dÃ© et que je dÃ©crirai, dans l'Introduction gÃ©nÃ©rale de cetouvrage, un culte d'Isis et de SÃ©rapis Ã toute la dynastie des seconds Flaviens. Ilne semble pas avoir reconnu que Maximin Daza en Ã©tait l'auteur.



XXVIII INTRODUCTIONle mode Ã©gyptien, explique la politique religieuse deMaximiu Daza et de Julien et indique que ces empereurs ontrecherchÃ©, dans l'autoritÃ© du sacerdoce et des cultes Ã©gyp-tiens, un dernier instrument de persÃ©cution des chrÃ©tiens.Les derniers jours du rÃ¨gne et de la vie de Maximin

Daza lui firent faire un retour sur lui-mÃªme, mais il Ã©taittrop tard pour que les mesures qu'il prit, (in extremis).eussent une importance quelconque. Il avait Ã©tÃ© battu par Licinius, Ã Tzirallum, en Thrace, le 30 avril 313. Le vain-queur entra dans NicomÃ©die et y publia, aux Ides de juin,un rescrit qui Ã©tait l'expression des dispositions libÃ©ralesqu'il avait prises Ã Milan avec Constantin '. La libertÃ© reli-gieuse y Ã©tait accordÃ©e aux chrÃ©tiens et aux sectateurs detoutes les autres religions ..Maximin Daza s'Ã©tait enfui prÃ©cipitamment jusqu'ÃTarse, en Cilicie. Eperdu, inquiet de la politique qu'il avaitsuivie, il fit, suivant EusÃ¨be, massacrer les prÃªtres des idolesqui ne lui avaient pas donnÃ© la victoire *. Ce qui est certain,c'est qu'il publia, quelques jours avant sa mort, un Ã©dit detolÃ©rance, en faveur des chrÃ©tiens, qu'il voulait sans douterallier autour de son pouvoir abattu ''. Il y reproduisait,en effet, une derniÃ¨re fois, sa mensongÃ¨re protestation den'avoir pas voulu les persÃ©cuter et il attribuait finalementencore la responsabilitÃ© de sa politique religieuse Ã certainsfonctionnaires de son administration, aux juges' (Sixaaral),confirmant ainsi lui-mÃªme ce que nous avons dit de samÃ©thode de persÃ©cution.1. Huile, op. cit., p. 74.2. EusÃ¨be, Hist. Eceles.. IX, 10.3. Ibidem.1. EusÃ¨be, Hist. Eccl., IX, 10 et 11.3. Ibid., IX, tu, 3.



INTRODUCTION XXIXIIDÃ‰NOMINATIONS DES ESPÃˆCES DE BRONZE, DES SYS-TEMES MONETAIRES DE DIOCLETIEN ET DE CONSTANTIN.Le chapitre suivant a pour but de rendre compte, aulecteur, des conclusions auxquelles je suis arrivÃ©, au coursde cet ouvrage, concernant les espÃ¨ces de bronze dessvstÃ¨mes de DioclÃ©tien et de Constantin : et de continuer

ou de rectifier les dÃ©nominations de ces espÃ¨ces dont il aÃ©tÃ© question dans l'introduction du tome Pr '.Ces conclu-sions rÃ©sultent de la suite de mes recherches. De son cÃ´tÃ©,M. Dattari, interprÃ©tant les tableaux chronologiques danslesquels je montrais qu'une sÃ©rie de variÃ©tÃ©s distinctes depiÃ¨ces de bronze argentÃ©es avait Ã©tÃ© Ã©mise de 305 Ã 337 etque chacune de ces variÃ©tÃ©s avait un poids moyen qu'onpouvait dÃ©terminer, y a reconnu des espÃ ces monÃ©taires.Il a, avec beaucoup de sagacitÃ©, donnÃ© Ã ces espÃ¨ces des

dÃ©nominations pratiques qui faciliteront beaucoup l'Ã©tudede ces monnaies. Il les a dÃ©signÃ©es comme grands bronzesGB ; moyens bronzes MB; moyens bronzes rÃ©duits MBR:petits bronzes PB ; petits bronzes rÃ©duits PBR et quinairesQ, ce dernier Ã©tant assimilÃ© au Denarius Communis '-. Ilsera facile, en se reportant Ã mes tableaux, de voir combiende temps a durÃ© l'Ã©mission de chaque espÃ¨ce et s'il y en aplusieurs Ã©missions. M. Dattari, qui possÃ de des quantitÃ©s1. Voir tome Ier, Introduction, pj>. xl, xu, xlui, xlv, xlvi et tous les tableaux

synoptiques placÃ©s Ã la suite des Ã©tudes d'ateliers.2. M. Dattari a bien voulu me permettre de reproduire dans cet ouvrage laplanche qui aecompagne le mÃ©moire qu'il a communiquÃ© au CongrÃ s numisma-tique de Bruxelles en 1910. Cette planche est placÃ©e Ã la fin du prÃ©sent volume,pi. XI. .



XXX INTRODUCTIONconsidÃ©rables de ces piÃ¨ces, a eu l'heureuse idÃ©e d'en peser des lots de cent et mille piÃ¨ces, ce qui lui a permis dedÃ©terminer les poids thÃ©oriques des espÃ¨ces ; ce que jen'avais pu faire, ayant dÃ» me contenter de poids moyens,approximatifs.

Il est bien remarquable que les espÃ¨ces, en question,prÃ©sentent une double sÃ©rie, dÃ©cimale et duodÃ©cimale,de poids.AbrÃ©viations de la plancheEn effet : le grand bronze = GB pÃ¨se 10 gr.le moyen bronze rÃ©duit = MBR pÃ¨sele petit bronze rÃ©duit â€” PBR pÃ¨sele moyen bronze = MB pÃ¨se

le petit bronze = PB pÃ¨sele Quinaire (Denarius) pÃ¨seToutes les espÃ¨ces de bronze indiquÃ©es ci-dessus con-tiennent un alliage d'argent. La proportion d'argent rÃ©vÃ©lÃ©epar les analyses ' faites au laboratoire d'entrÃ©e de laMonnaie de Krance n'est pas la mÃªme dans toutes lespiÃ ces de ces diverses espÃ ces du systÃ¨me DioclÃ©tio-Constantinien, elle varie de 4 0/0 Ã 2 0/0 et mÃªme moins.

Il est vrai qu'on n'a pas pu tenir compte, dans les analyses,de l'argenture superficielle, laquelle a disparu par le frotte-ment des piÃ¨ces et l'altÃ©ration des mÃ©taux. CertainespiÃ ces de bronze, contenant de l'argent, paraissent toute-fois avoir Ã©tÃ© frappÃ©es de mauvais aloi, sous divers empe-reurs.Je puis affirmer dÃ¨s maintenant que, conformÃ©mentÃ l'opinion de M. Dattari, la piÃ¨ce qui porte le sigle

1. Je dois ces analyses Ã l'obligeance du Directeur de l'administration desMonnaies de France, M. Martin, que je suis heureux de remercier.5 gr.2 gr.506 gr.663 gr.331 gr.66



INTRODUCTION XXXI.y et les tÃªtes radiÃ©es d'empereurs et qui fut exclusivementfrappÃ©e dans les Ã©tats de Licinius, de 318 Ã 324, ne contientque des traces d'argent, insuffisantes pour en majorer lavaleur; qu'elle est thÃ©oriquement de bronze. La mÃªmeespÃ¨ce monÃ©taire, frappÃ©e sous la tÃ©trarchie, ainsi que l'a faitremarquer M. Dattari, porte la lÃ©gende : Concordia Militum.M. Mowat a attribuÃ© Ã cette piÃ¨ce le nom de Quadransen le considÃ©rant comme la 10",C partie du Sesterce'. C'estce que confirment mes recherches. M. Dattari a lu, aucontraire, l'inscription 'J|* : duodecima pars Sestertii.A.D'autres petites piÃ¨ces sont de bronze pur, suivantM. Dattari, mais je n'en ai pas fait faire l'analyse. Laprincipale serait la piÃ¨ce dÃ©signÃ©e par M. Babelon commele Nummus - et qui aurait Ã©tÃ© frappÃ©e, dÃ¨s le rÃ¨gne deDioclÃ©tien, mais principalement sous les successeurs deConstantin. Cette piÃ¨ce a servi de base Ã la restauration dusystÃ¨me monÃ©taire de Constantin le Grand, par Anastiise.Si l'on admet que ce Nummus, de bronze pur, pÃ¨se thÃ©ori-quement l gr. 44 et que l'on attribue, au grand Follis, unevaleur en bronze de dix fois la piÃ¨ce de 2 gr. 88 ou de28 gr. 80, en adoptant la lecture de Mowat pour le sigle.**. ; on obtient l'explication du chiffre XX-I qui se trouvettr r ^sur les grands Folles, frappÃ©s sous le rÃ¨gne de DioclÃ©tienet la tÃ©trarchie. Il faut lire que le follis Ã©gale vingt foisl'unitÃ© ou que 20 Nummi ou unitÃ©s sont contenus danschaque Follis.1. Mowat, Explication d'une marque monÃ©taire du temps de Constantin. C. R.Acad. d. Inscript., octobre 1886.2. Babelon, TraitÃ©, I, p. 615-616. Le professeur Kubitschek, interprÃ©tant lesamendes imposÃ©es par une loi de Constantin en 321 (Cod. ThÃ©od., XIII, 3, 1),dÃ©montre que le .\uinmus a unc moins grande valeur que le denier. Kubitschek,Eine Sliflung ans Feltre, dans .Vumism. Zeitschrift., XLII, II, Wien, 1909, p. 58.



XXXII INTRODUCTIONLes nos 1, 2, 3, 4 de la planche XI, empruntÃ©e Ã M. Dat-tari ', reprÃ©sentent les monnaies, suivant lui, non argentÃ©es.Je suis d'accord avec lui sur la composition des nos 1 et 2,mais je les considÃ¨re comme reprÃ©sentant le quadrans ou la10me partie du sesterce nouveau, et bien que je ne possÃ¨depas encore d'analyse du nÂ° 3, il semble bien que beaucoupde petits bronzes pesant de I gr. '20 et 1 gr. 50, dont lepoids thÃ©orique serait de 1 gr. 44, suivant M. Dattari, etqui ont Ã©tÃ© frappÃ©s en quantitÃ© sous les successeurs deConstantin sont bien de bronze pur. Cette espÃ¨ce serait leNummus dont il vient d'Ãªtre question -.Par contre, il existe des piÃ¨ces du module du nÂ° 4 de laplanche de M. Dattari qui contiennent plus de 2 0/0 d'ar-gent, elles reprÃ©sentent, peut-Ãªtre, la moitiÃ© en valeur de lapiÃ¨ce de 1 gr. 75 et la l2m" partie du Sesterce. De cenombre sont certaines petites piÃ¨ces frappÃ©es Ã l'effigiede Rome et de Constantinople. Leur poids thÃ©oriquen'est pas dÃ©terminable. Voici l'analyse d'une de ces piÃ¨ces.Cuivre Etain Plomb Argent , ..,. ,.,,Â«8,48 0,17 8,26 2 24 'o1"i: *''""Poids de la piÃ¨ce = 0,58.Au droit : Urbs lioma. Au revers : La Victoire. Ex. -r-r PLGIl ressort du tableau des poids donnÃ©s ci-dessus que lesespÃ¨ces de bronze, avec alliage d'argent, Ã©taient entre ellesdans des rapports fixes, et que, bien que dans la suite desÃ©missions, on passÃ¢t insensiblement de l'une Ã l'autre, onpeut les considÃ©rer comme ne rÃ©sultant pas de la dÃ©grada-1. Dattari : Etude expÃ©rimentale sur les monnaies de la rÃ©forme de DioclÃ©tiendans : CongrÃ¨s International de Numismatique tenu i, liruxelles en 1910, p. "23-748.2. Voir tome Ier, Introduction, p. xlvi. Cette piÃ¨ce aurait probablemenl Ã©tÃ©frappÃ©e, une premiÃ¨re fois, sous DioclÃ©tien.



INTRODUCTION XXXIIItion frauduleuse du follis, mais bien comme Ã©tant desespÃ¨ces dÃ©terminÃ©es.L'argenture superficielle de ces piÃ¨ces Ã©tait une garantiede ce qu'elles contenaient un alliage d'argent, mais le titreofficiel de cet alliage n'a pas Ã©tÃ© respectÃ© par les gouverne-

ments. La proportion des mÃ©taux n'Ã©tait que thÃ©oriquementla mÃªme dans toutes les espÃ¨ces ou nominales de bronzeargentÃ©. M. Dattari attribuant au grand bronze ou follis dusystÃ¨me de DioclÃ©tien, qui remplace le sesterce, unevaleur de 34 gr. 56 de bronze monnayÃ© ou 12 fois 2 gr. 88,a obtenu la sÃ©rie des valeurs de ces piÃ¨ces, indiquÃ©e dans le1er tableau ci-dessous.

J'ai pris, au contraire, comme base de cette Ã©chelle desvaleurs, celle du nouveau sesterce, ou GB, considÃ©rÃ© commeÃ©gal Ã 10 fois le quadrans de 2 gr. 88, et j'ai obtenu le secondtableau.Valeurs en bronzeLe GB = 34 gr. 56MBR = 17 gr. 28

PBR= 8gr. 64MB = 23 gr. 08PP = ll gr. 52Q = 5 gr. 76 ;GB = 28 gr. 80MBR = 14 gr. 40PBR = 7 gr. 20MB = 19 gr. 20PB = 9 gr. 60Q= 4gr. 80;qui serait la valeur du Denarius Communis.L'Ã©gale proportion des alliages n'est pas confirmÃ©e par les analyses, mais elle l'est thÃ©oriquement par les chiffresinscrits sur les monnaies. Elle Ã©tait donc considÃ©rÃ©e commeexistante. C'est ce qui nous a permis de dresser cette Ã©chelle

des valeurs.Voici ce que nous rÃ©vÃ¨lent les analyses, faites Ã laJules Maurice. ni



XXXIV INTRODUCTIONMonnaie de France, de trois piÃ¨ces de bronze, avec alliaged'argent.I. Analyse d'un grand follis de DioclÃ©tien, GB deDattari.Cuivre Ã‰tain Plomb Argent . . ,,,., n,

92,78 1,85 1,2 4,18 PÂ°-- total de 100,01.Cette piÃ¨ce pÃ¨se 10 gr. 75; elle porte au revers la|BlÃ©gende Genio Populi Romani et les signes XXlI ; et auALEdroit la lÃ©gende Imp. C. Diocletianus P. F. Aug.II. Analyse d'un MB de Dattari, prÃ©sentant le signe CM-I>dont il sera question plus loin ; au revers la lÃ©gende GenioAugusti; au droit : Imp. C. Gai. Val. Muximianus P. F.Aug. Ex "SMNBCuivre Ã‰tain Argent96,09 0,98 2,55 Pâ„¢ un total de 100,43;Poids de la piÃ¨ce . 5 gr. 22.III. Analyse d'un PB de Dattari, prÃ©sentant au revers lalÃ©gende : Soli Invicto Ã‡omiti; au droit Imp. Licinius P.F. Aug. Ex. -L. C'est la piÃ¨ce dÃ©signÃ©e dans le cours decet ouvrage sous le nom de Centenionalis.Cuivre Etain Plomb Argent89,59 5,00 3,35 1,86 P^r "n total de 99,8 ;Poids de la piÃ¨ce : 4 gr. 05.Je pense que les rapports, entre les valeurs des piÃ¨cesde bronze argentÃ©, indiquÃ©s dans les tableaux ci-dessus,doivent Ãªtre considÃ©rÃ©s comme exacts. La couche d'argen-ture, qui revÃªtait le MB et le PB, qui ont Ã©tÃ© analysÃ©s,avait complÃ¨tement disparu et pouvait Ã©tablir une propor-tion d'argent, plus forte pour ces espÃ¨ces. Enfin, d'autres



INTRODUCTION XXXVgrands bronzes de DioclÃ©tien analysÃ©s par Sabatier ont donnÃ©une moins forte proportion d'argent. Mais il faut, surtout,tenir compte de la fraude que les gouvernements ont pupratiquer en Ã©mettant ces piÃ¨ces. L'analyse d'un DenariusCommunis a donnÃ© une proportion d'argent encore plus

faible. La voici :Au revers : Gloria Exercitus ; un Ã©tendard entre deuxsoldats. Au droit, Constanfinus Max. Aug. Ex. SMANB-Cuivre Ã‰tain Plomb Argent , ... __ 93,82 2,46 2,19 175 â€¢"'â€¢>Â«Â».Â».Il est vrai que cette piÃ¨ce est de Constantin II ; et que lafraude a pu se donner plus libre cours aprÃ¨s le rÃ¨gne de

Constantin le Grand.Poids de la piÃ¨ce : 1 gr. 60.Ce sont les piÃ¨ces de bronze pur, le Quadrans et leNummus, qui m'ont servi de base, pour Ã©tablir l'Ã©chelledes valeurs des piÃ¨ces de bronze argentÃ©, sous DioclÃ©tienet Constantin; et, par suite, l'Ã©chelle de ces valeurs a unebase rÃ©elle. Les chiffres XXâ€”I au Kâ€”A inscrits sur les GBindiquent que le GB vaut 20 fois le Nummus. En effet des

inscriptions analogues, sur les bronzes d'Anastase, qui res-taura le systÃ¨me de Constantin, confirment cette lecture;d'autant plus que ces inscriptions comprennent quelque-fois les lettres NM (Nummus) ; et que l'on trouve lechiffre I sur les petites piÃ¨ces. Le Nummus ne peut Ãªtrequ'une trÃ¨s petite piÃ¨ce de bronze. Il semble, en consÃ©quence,que cette piÃ¨ce doive Ãªtre celle de 1 gr. 44. La lecture

XXâ€”I = 20 Nummi coÃ¯ncide dÃ¨s lors avec la lecture :decima pars Sestertii, 1/10Â° du Sesterce, par laquelleys'explique le signe â€” inscrit sur le quadrans ; et fixe la



XXXVI INTRODUCTIONvaleur du GB de DioclÃ©tien. Une analyse, faite Ã la Monnaiede France, nous donne pour le quadrans la compositionsuivante. La proportion d'argent y est insignifiante.Cuivre Ã‰tain Argent98,6 0,9 0,2 PO"r un total de 99,7;Poids de la piÃ¨ce : 3 gr. 41 ; poids thÃ©orique : 2 gr. 88.Cette piÃ¨ce peut servir de base, pour Ã©tablir l'Ã©chelle desvaleurs de bronze argentÃ©, qui corrobore l'explication dedivers chiffres inscrits sur les monnaies. J'ai Ã©tÃ© amenÃ©, par l'interprÃ©tation de ces chiffres, Ã admettre, comme trÃ¨sprobable, que la principale diffÃ©rence entre les rÃ©formesde DioclÃ©tien et de Constantin consiste dans l'Ã©tablissementd'un rapport diffÃ©rent du bronze Ã l'argent. L'empereur DioclÃ©tien, ayant voulu abaisser la valeur vÃ©nale des mar-chandises, Ã©tablit non seulement son tarif maximum, dontles comptes sont faits en denarii communes, mais aug-menta la valeur du bronze monnayÃ© par rapport aux mÃ©tauxprÃ©cieux. â€” 1 : 55,38 devinrent les termes du rapport del'argent au bronze monnayÃ©'. Dans ces conditions, enattribuant une valeur en bronze de 4 gr. 80 au DenariusCommunis, que l'Ã©dit de DioclÃ©tien indique comme la50.000e partie de la livre d'or 2, on obtient une valeur de240.000 gr. de bronze pour la livre d'or de 327 gr., enl'annÃ©e 301.Il est important de constater que le sigle CMH, inscritsur les MB de NicomÃ©die et de Cyzique, se lit 900 = 1 :en autres termes, 900 de ces piÃ ces Ã©galent l'unitÃ©. Or nousavons attribuÃ© Ã ces monnaies une valeur en bronze de19 gr. 20. Cette valeur multipliÃ©e par 900 donne 17.280 gr.1. Le rapport de 1 : 56 existait sous le haut empire, d'aprÃ¨s Mommsen (LaMonnaie romaine, trad. Dlacasi. t. III, p. 42, et l'on sait combien DioclÃ©tien res-suscita d'anciennes coutumes.2. P. Paris, Hullelin corresp. hell., t. XI, p. 231.



INTRODUCTION XXXVIIde bronze. Ce chiffre doit indiquer la valeur en bronze dela livre d'argent, car il ne peut s'appliquer Ã aucune autreunitÃ© et multipliÃ© par 13,89 qui reprÃ©sente le rapport de l'or Ã l'argent,Ã l'Ã©poque de DioclÃ©tien et de Constantin ', il nousdonne 240.019,20, c'est-Ã -dire trÃ¨s approximativement240.000 gr. de bronze qui est la valeur que nous avons Ã©tÃ©amenÃ©s Ã attribuer Ã la livre d'or, sous DioclÃ©tien.

Quelques annÃ©es plus tard, probablement entre 314 et320, la livre d'or fut probablement portÃ©e Ã la valeur de288.000 grammes de bronze. Je pense que l'Ã©tablissementde cette nouvelle valeur de la livre d'or fut l'Å“uvre deConstantin, qui Ã©leva le rapport de l'argent au bronze mon-nayÃ©, en l'Ã©tablissant comme 1 est Ã 63 gr. 292. Il en rÃ©sultaque rien ne fut changÃ© dans les rapports des diverses espÃ¨cesou nominales de bronze argentÃ©, entre elles, mais que la va-leur des mÃ©taux prÃ©cieux fut relevÃ©e, relativement au bronze

monnayÃ©. La livre d'or fut divisÃ©e en 72 Solidi, dont lavaleur en bronze monnayÃ© fut de 4.000 gr. comme Ã©taitcelle de l'aureus ou 60e de la livre, dans le systÃ¨me deDioclÃ©tien, et le Miliarense valut 288 gr. de bronze, soit10 fois le GB ou sesterce nouveau et fut la milliÃ¨me partiede la livre d'or dont la valeur Ã©tait portÃ©e Ã 288.00(I gr. debronze. Des rapports faciles s'Ã©tablirent ainsi entre toutesles espÃ¨ces de bronze, d'or et d'argent. Le Denarius Com-munis resta la base du nouveau systÃ¨me. L'abaissement du

1. Mommsen avait admis ce rapport de 1 :13,x8; voir Mommsen Blacas, LaMonnaie romaine, t. III, p. 184.2. Le rapport des mÃ©taux dans le commerce aurait Ã©tÃ©, d'aprÃ¨s Mommsen,comme I est Ã 120, Ã l'Ã©poque de DioctÃ©tien et de Constantin, le bronze ayantperdu la moitiÃ© de sa valeur depuis la rÃ©publique et l'on attribuait au bronzemonnayÃ© le double, environ, de sa valeur dans le commerce (Mommsen Blacas,III, p. 47).*



XXXVIII INTRODUCTIONtitre de l'argent, dans les bronzes monnayÃ©s, Ã©tait en partiecompensÃ© par l'Ã©lÃ©vation du rapport de l'argent au bronze.Enfin, il y eut 60.000 denarii communes, dans une livred'or.Il m'est impossible dans ce court exposÃ©, qui n'a d'autrebut que de justifler les dÃ©nominations nouvelles des espÃ¨cesde bronze que l'on trouvera dans ce volume, d'expliquer toutes les consÃ©quences de ces rÃ©formes. Je dois renvoyer Ã l'Introduction gÃ©nÃ©rale, la discussion de l'inscription deFeltre et des beaux travaux du professeur Kubitschek etde MlleL. Cesano'.Je dois toutefois rappeler que le professeur O. Seeck avait attribuÃ© Ã l'annÃ©e 303 la rÃ©forme de DioclÃ©tien quiaurait changÃ© le rapport du bronze monnayÃ© Ã l'argent, enfaisant du denarius communis la 60.000" partie de la livred'or2. Cette rÃ©forme aurait Ã©galement donnÃ© une valeur enbronze de 288.000 gr. Ã la livre d'or; mais les chiffres,inscrits sur les monnaies, indiquent que cette rÃ©forme n'eutpas lieu avant l'annÃ©e 314. En admettant la solutionque je propose, on constate que les conclusions des magis-trales Ã©ludes de M. Babelon sur la Silique etle Miliarenseconservent toute leur portÃ©e ; seulement, tandis que leMiliarense ne fait certainement partie que de la rÃ©formede Constantin, la Silique semble avoir Ã©tÃ© crÃ©Ã©e commevaleur de compte par DioclÃ©tien :i. Je donnerai les raisons1. W. Kubitschck, Kine Stiftung aus Feltre, dans Namitm. Zeilschrift. Wien,1910, p. 41 et sq. â€” L. Cesano. C. R. de l'Acad. d. Lincei, sÃ©rie V, vol. XVII(1908), pp. 237-256.2. O. Seeck, Die Munzpolitik Diocletians und seiner Nachfolger, dans Zeit-schrift fur Kumismatik, XVII, p. 61..'t. I,'inscription de Fcltre prouve qu'elle Ã©tait unc monnaie en usa^e en 323 etqu'elle faisait partie du mÃªme systÃ¨me (pie l'Aureus. Sa valeur en bronze, dans lesystÃ¨me que je propose, aurai! Ã©tÃ© de lÃ®Ã® t^r.. sous DioclÃ©tien.



INTRODUCTION XXXIXqui me portent Ã le croire, dans l'Introduction gÃ©nÃ©rale.UArgenteus Minutulus, tel qu'il a Ã©tÃ© dÃ©fini par Mommsenet Babelon', fut restaurÃ© par DioclÃ©tien et fil partie desdeux systÃ¨mes monÃ©taires de cet empereur et de Cons-tantin, sa valeur en bronze monnayÃ© passant de 192 Ã

216 gr.Le Denarius Communis est, comme l'a dit M. Dattari,la petite piÃ¨ce de bronze argentÃ©, reprÃ©sentÃ©e en 335 par les piÃ¨ces prÃ©sentant la lÃ©gende Glorin Exercitus et unÃ©tendard entre deux soldats, et sous le rÃ¨gne de DioclÃ©tienpar les petits bronzes argentÃ©s prÃ©sentant la lÃ©gendeGenio Populi Romani'1. Il n'a rien de commun avec lespetits bronzes Ã tÃªtes radiÃ©es d'empereurs frappÃ©s en 318,dans les Ã©tats de Licinius. Ces derniers petits bronzesne contiennent pas d'argent et reprÃ©sentent la piÃ¨ceque nous avons dÃ©signÃ©e comme Quadrans. Le sigley est significatif. Licinius avait conservÃ© tout le sys-tÃ¨me monÃ©taire de DioclÃ©tien, et ce sigle indique quela petite piÃ¨ce de bronze pur, en question, Ã©tait la dixiÃ¨mepartie du Sesterce de 28 gr. 80. Il n'Ã©tait pas tenu comptedes crÃ©ations de Constantin et aucun bronze argentÃ©n'Ã©tait plus Ã©mis par Licinius.Le chiffre VI se trouve sur certains GB de Siscia(tome II,p. 289) dont la valeur, multipliÃ©e par VI,produit lecentiÃ¨me dela livre d'argent, dans le systÃ¨me de DioclÃ©tien.Il n'est pas possible, dans l'Ã©tat actuel de la science, dedire Ã quelle piÃ¨ce doit s'appliquer la dÃ©nomination deCentenionalis Communis; mais ce doit Ãªtre Ã un bronze1. Babelon, TraitÃ©, I, p. 565.2. Voir t. II, p. 193 et plus bas, p. 229.



XL INTRODUCTIONargentÃ©, dont la crÃ©ation est postÃ©rieure Ã l'annÃ©e 314, etqui appartient Ã la sÃ©rie dÃ©cimale du GB.Une sÃ©rie de chiffres inscrits sur les PBR, frappÃ©s pour la premiÃ re fois, par Constantin, Ã Rome, en 314, peut s'in-terprÃ©ter d'une faÃ§on tout hypothÃ©tique, mais qui fournit desrÃ©sultats intÃ©ressants. Il s'agit des chiffres X-II; X-III; X-IV;

X-VI. Le chiffre X est Ã©videmment un multiplicateur com-mun. La valeur du PBR est, dans notre tableau, de 7,20. EnconsÃ©quence : 7,20 X 10 X 2 = 144 ; â€” 7,20 X 10 x 3 =216; â€” 7,20 X 10x4= 288; â€” 7,20 x 10 x 6 =433.Est-il possible d'attribuer une portÃ©e rÃ©elle Ã ces chiffreset Ã d'autres qui donnent la valeur en bronze des espÃ cesd'argent dans les deux systÃ¨mes de DioclÃ©tien et deConstantin? Dans le l"r, 144 gr. de bronze = une silique;dans le 2e, 216 gr. de bronze = un argenteus minutulus,

433 gr. = le double ; 288 gr. de bronze = un miliarense.Nous examinerons, dans l'Introduction gÃ©nÃ©rale, ce pro-blÃ¨me : Ã savoir s'il est possible d'attribuer un sens prÃ©cisÃ ces chiffres inscrits sur les monnaies de bronze argentÃ©.Pour y arriver, il serait nÃ©cessaire de savoir quelle Ã©taitla valeur en bronze monnayÃ© de la livre d'or, avant larÃ©forme de DioclÃ©tien qui Ã©tait appliquÃ©e en 301 et qui remon-tait probablement Ã quelques annÃ©es antÃ©rieures. Cettevaleur Ã©tait-elle alors de 288.000 gr., ainsi que le pense

M. Dattari ' ; y a-t-il eu une premiÃ¨re division de la livre en48.000 deniers ainsi qu'a proposÃ© de l'admettre O. Seeck2.1. Dattari, Nuova Tcoria sopra il sistema monetario delia ri forma di Diocle-ziano et dell'epoca Costantiniann, dans Rh\ H. d. Numism., 1906, fasc. III; <Hudecxp.op. cit., p. "it ; et Lc Sesterce de l'Empire, Rev. Nam., 1909,p. 353.2. O. Seeck, op. cil. p. 63.



1NTB0DUCTION XMCe sont des problÃ¨mes Ã rÃ©soudre. On ne peut rien direencore de certain Ã cet Ã©gard '.Il me semble au contraire que l'on doit attacher unegrande importance aux sigles suivants : //L, inscrit sur le quadrans; CMH sur les MB de XicoinÃ©die et de Cyzique ;et XXâ€”I sur les GB ou folles, ces derniers seuls ont Ã©tÃ©frappÃ©s sous DioclÃ©tien, mais tous les chiffres se rap-portent Ã¨ la rÃ©forme de cet empereur. J'en ai proposÃ© desexplications qui concordent entre elles et se confirment.Toutes conduisent Ã la nÃ©cessitÃ© d'attribuer la valeur de240.000 gr. de bronze monnayÃ© Ã la livre d'or, en 301, et cellede4gr. 80 au Denarius Communis, qui en est la 50.000" partie.L'empereur DioclÃ©tien a voulu diminuer la chertÃ© de la vie,en tarifant toutes les marchandises, ainsi que ledit Lactance:(Idem cum variis iniquitatibus immensam faceret caritatem,legem pretiis rerum venalium statuere conatus est) '. Il avaitintÃ©rÃªt, pour faciliter le paiement des marchandises cou-rantes, Ã attribuer une valeur Ã©levÃ©e au bronze monnayÃ©et Ã ne diviser la livre d'or qu'en 50.000 denarii qui ser-vaient de base Ã tous les comptes courants. Mais Constantinvoulant faire cesser la dÃ©prÃ©ciation lÃ©gale des mÃ©tauxprÃ©cieux, qui Ã©tait en contradiction avec leur valeur dansle commerce, donna Ã la livre d'or, probablement entre 314et 320, une valeur de 288.000 gr. de bronze monnayÃ©, en1. Les chiffres K et X qui se trouvent sur les GB' MB- MBR et PB de TrÃªveset d'Alexandrie, si on les considÃ¨re comme des multiplicateurs des valeurs enbronze des piÃ¨ces sur lesquelles ils sont inscrits fournissent deux sÃ©ries dechiffres: Â«g*; ,^8 qui semblent encore des tÃ©moins des rÃ©formes appliquÃ©essous DioclÃ©tien et sous Constantin, car 192 serait la valeur en bronze deYArgenteus Minululus dans la rÃ©forme de DioclÃ©tien.Ces chiffres semblent avoir servi <le points de repÃ¨re Ã l'administration desmonnaies; voir t. I, p. 376 et plus bas pp. 225, 23Â«->, 217, 262.2. Lactance, De Morl. Pers., c. vu, 6, Ã©dit. Brandi, p. 180, 20. Lactanceajoute qu'aprÃ¨s un ossni infructueux, la loi fut supprimÃ©e.



INTRODUCTION XL1IIparles pesÃ©es des piÃ ces, en masses, qui permettent d'Ã©tablir leurs poids thÃ©oriques; et par l'analyse qui prouve qu'ellescontiennent un alliage d'argent ; Ã la dÃ©termination, dansles mÃ©dailliers, de la piÃ¨ce qui fut le Denarius CommunisK Kubitschek a fait la remarque judicieuse que ce Denariusavait Ã©tÃ© une monnaie de compte, sous DioclÃ©tien et Cons-tantin ". Cette remarque ne peut pas Ãªtre absolue; la piÃ¨ceexistait, mais elle Ã©tait frappÃ©e en petit nombre d'exem-

plaires3 et ne pouvait pas servir effectivement dans les paie-ments ; elle Ã©tait la ive partie du follis. Elle ne fut Ã©mise,en quantitÃ©s considÃ©rables, qu'Ã partir de l'annÃ©e 335, lorsqueparurent les petits bronzes prÃ©sentant la lÃ©gende Gloria Exer-citus et, comme type, un Ã©tendard entre deux soldats4. Ondut, jusqu'Ã cette Ã©poque, supplÃ©er au manque de Denarii, enutilisant soit les folles, soit plutÃ´t, couramment, les autresespÃ¨ces de bronze argentÃ©, dont les rapports avec le DenariusÃ©taient faciles Ã Ã©tablir. Le MB valait 4 fois le denarius, le PBle double, le MBR valait 3 denarii; le PBR, seul, n'Ã©tait pas

rÃ©ductible en denarii, mais il pouvait, comme le follis, servir Ã effectuer les comptes en Nummi dont ils contenaient l'un5 fois et l'autre 20 fois la valeur. L'usage, dans le commerce,des bourses qui portaient Ã©galement le nom de folles, devaitpermettre, en se contentant de peser les bourses ou sacs debronzes argentÃ©s, de substituer facilement une espÃ¨ce Ã1. Ce problÃ¨me n'a Ã©tÃ© considÃ©rÃ© comme insoluble que parce qu'on n'a pas relevÃ©les inscriptions qui se trouvent sur les monnaies. Voir Mommsen Hlacas, III,pp. 106-107.2. Kubitschek, op. cit., p. 61.3. J'en ai citÃ© comme exemples les petits bronzes Ã la lÃ©gende Genio Populi

Romani; des petites piÃ¨ces commÃ©moratives prÃ©sentant la lÃ©gende : Beqniesoptimorum meritorum, semblent de la mÃªme espÃ ce: voir tome I.p. 32."> et 1ii,t. II, p. 317, 450.1. Voir toutes les Ã©missions de 335 Ã 337. et ci-dessous pi. III, n" 18, 19 ; pi. V,n"' 17, 1S, 19; pi. VIII, n" 25; pi, X, nÂ° 27.



XLIV INTRODUCTIONl'autre '. On ne s'expliquerait pas autrement l'utilitÃ© dela sÃ©riedes espÃ¨ces de bronze argentÃ©, puisque tous les comptesÃ©taient faits thÃ©oriquement en folles, denarii et Nummi-.Il est impossible d'admettre que l'administration des mon-naies ait fait Ã©mettre une sÃ©rie d'espÃ¨ces qui n'ont pas eucours. Il Ã©tait donc nÃ©cessaire que le public acceptÃ¢t tous lesbronzes argentÃ©s, comme s'ils contenaient le mÃªme alliage

d'argent. C'estce dont les gouvernements rÃ©pondaient, en lesrecouvrant d'une couche d'argenture, mais ils diminuÃ¨rentnÃ©anmoins le titre de l'argent dans le secret de leurs officines.Cela fut parfois scandaleux, notamment sous Maxence3.Il y avait Ã©videmment avantage Ã retirer l'argent desbronzes monnayÃ©s qui en contenaient le plus ; c'est pourquoideux lois, de 349 et de 3564, dÃ©fendent de refondre les GB,alors dÃ©signÃ©s sous le nom de pecuniae majorinae, pour enretirer l'argent. La mesure prise pendant la pÃ©riode constan-tinienne, de 318 Ã 324, par Licinius, de ne plus Ã©mettre

qu'une espÃ¨ce de bronze pur, le quadrans, indique que cetempereur, tandis qu'il se prÃ©parait Ã sa guerre contreConstantin, avait avantage Ã donner du bronze monnayÃ©pour obtenir des piÃ¨ces offrant un alliage d'argent5. Quelques1. Babelon, TraitÃ©, I, p. "65 et sq.2. O. Seeck, op. cit., p. 03 et 83. â€” Les comptes en Sesterces eurent lieu au com-mencement du rÃªfne de DioctÃ©tien et encore sous la tÃ©trarchie, en 297 (cf. Kubits-chek, op. cit.. p. 47, note 5) : mais il est diffieile de dire s'ils s'appliquent Ã l'ancienSesterce avec lequel le Denarius Communis de mon tableau se trouvait dans lerapport simple de 1 Ã 10 ou Ã un nouveau sesterce ou follis.3. L'analyse d'une piÃ¨ce de Maxence par Sabaticr est donnÃ©e par Mommsen.Ã©dit.Blacas, III, p. 103. Il est impossible de savoir si les autres piÃ¨ces analysÃ©es deLicinius et Constantin ne sont pas des quadrans, et si Sabatier n'a pas prÃ©cisÃ©mentanalysÃ© les espÃ¨ces de bronze pur, frappÃ©es parles autres empereurs. Les analysessont peut-Ãªtre mal faites. Elles nc peuvent pas changer les rÃ©sultats qui ontÃ©tÃ© obtenus par des analyses faites Ã la Monnaie.i. Cod. Theod., IX, 21, 6 et IX, 23, 1.5. Cela se comprend puisque le bronze monnayÃ© Ã©tait estimÃ© au double de savaleur dans le commerce: mais il avait. en outre, perdu de sa valeur.



INTRODUCTION XLVexemples suffiront pour montrer que les valeurs que nousavons attribuÃ©es aux diverses espÃ¨ces de bronzes argentÃ©s, et,en particulier, aux trois espÃ¨ces qui servaient Ã Ã©tablir tousles comptes Ã l'Ã©poque de DioclÃ©tien et de Constantin, per-mettent des interprÃ©tations logiques des principaux textesque nous possÃ©dons.I. Constantin accorda, par une loi datÃ©e de 320, aux

vÃ©tÃ©rans qui s'Ã©tablissaient cultivateurs : 25.000 folles, unepaire de bÅ“ufs et 100 boisseaux de graines et cÃ©rÃ©ales '. Ces25.000 folles Ã©quivalent Ã 2.500 Miliurense, soit Ã 2 livres1/2 d'or", ou Ã 180 Solidi. Cela constitue une somme rai-sonnable, mÃªme en tenant compte de la plus grande valeur qu'avait l'or dans l'antiquitÃ© que de nos jours. En donnant,pour cette raison, au Solidus une valeur de 25 francs, onarrive Ã une somme de 4.500 francs, mais la valeur attribuÃ©eau Solidus est un peu trop forte. Les vÃ©tÃ©rans devaienttoucher entre 4.000 et 4.500 francs.

II. Constantin, par une loi de 321 -, impose une amendede 100.000 Nummi aux hommes libres qui auront portÃ©prÃ©judice aux mÃ©decins, grammairiens et professeurs, dansl'exercice de leurs fonctions, et si l'injure vient d'un esclave,il devra Ãªtre fustigÃ©, et si le maÃ®tre est consentant, il devrapayer 20.000 Nummi et donner, en attendant, l'esclave engage. Je ne pense pas, avec le professeur Kubitschek, quel'esclave puisse Ãªtre considÃ©rÃ© comme valant seulement ces20.000 Nummi ; il Ã©tait un gage trÃ¨s supÃ©rieur Ã la valeur dela somme Ã payer 3.1. Cod. Theod., VII, 20, 3. Je me demande s'il n'y a pas deux sortes de follesindiquÃ©es dans cette toi. Les 25.000 folles [in nummo) sont des monnaies, tandisque les 100 foltes, constituant la partie principale aecordÃ©e aux nÃ©gociants, sont desbourses.2. Cod. Theod.. XIII, 3. 1.3. Kubitschek. op. cit.. p. 3x.



XLV1 INTRODUCTION100.000 Nunimi de 1 gr. 44 reprÃ©sentent une demi-livred'or ou 36 Solidi, et 20.000 Nummi valent 7 Solidi 1/2;ce sont des amendes raisonnables, Ã©tant donnÃ© que Constan-tin veut honorer les personnes mentionnÃ©es et leur pro-curer une situation favorisÃ©e. Les torts, qu'on leur fait, sontpunis par des amendes de 900 et 180 francs, environ '.

III. Nous relevons, dans le tarif Maximum, que la livrede porc Ã©tait estimÃ©e 12 denarii. On a vu que, dans notretableau, 12 denarii Ã©taient estimÃ©s 2 grands folles ou ses-terces nouveaux. On peut estimer cette valeur Ã 0 fr. 50.Ce serait Ã©videmment un prix faible aujourd'hui, dÃ©risoiredans les grandes villes ; mais il faut tenircomptede deux faits.D'abord, une loi de Julien nous apprend que le prix de laviande de porc n'Ã©tait pas le mÃªme Ã Home et en Campanie'.

DioclÃ©tien a dÃ» prendre le prix de la province oÃ¹ la viandeÃ©tait la moins chÃ¨re. D'autre part, c'Ã©tait la nourriture laplus usuelle du peuple romain, et on avait intÃ©rÃªt Ã enmaintenir le prix trÃ¨s bas. La loi de Julien attribue, il estvrai, la valeur de 6 folles Ã la mÃªme livre de porc, au lieude 2. Mais on se tromperait grandement si l'on comparaitces folles. On ne saurait conclure de ce que la pecuniamajorina a succÃ©dÃ© au follis qu'elle avait la mÃªme valeur1'.

Elle pouvait ne pas contenir la mÃªme proportion d'argent.Ensuite, ce terme follis peut dÃ©signer une plus petite unitÃ©de bronze ; on a des exemples de textes oÃ¹ cette dÃ©nomina-tion fut appliquÃ©e, aprÃ s Constantin, Ã des bronzes argentÃ©squi sont des divisions du grand follis.Je n'ai parlÃ©, dans ce court exposÃ©, que des espÃ¨ces qui1. Voir Babclon, TraitÃ©, I, p. 768. et Kubitschek, op. cil., p. 60.2. Cod. Theod., XIV, 4, 3.3. C'est ainsi que le follis, qui valait 2x gr. &0 de bronze, suceÃ©da au scsterce

qui en valait 18.



INTRODUCTION XLVIIont Ã©tÃ© des monnaies de compte et des monnaies rÃ©elles,sous DioclÃ©tien et sous Constantin. Il faut en retrancher leCentenionalis. Cette piÃ¨ce n'est mentionnÃ©e, pour la pre-miÃ¨re fois, que dans un Ã©dit de 356 ', dans lequel il estdÃ©fendu de transporter, comme marchandises, les monnaies

dÃ©signÃ©es comme : pecunias quas more solito major inas velcentenionales appellant. Il semble rÃ©sulter de ce texte quele Centenionalis est une piÃ¨ce contemporaine de la pecuniamajorina, et que ces deux piÃ¨ces furent frappÃ©es sous lÃ¨ssuccesseurs de Constantin. Ce sont, en effet, les monnaiesalors : in usu publico. Il est dÃ©fendu Ã©galement de faire letrafic des autres monnaies anciennes qui sont, sans doute, la

sÃ©rie des bronzes argentÃ©s dont nous avons donnÃ© le tableau.Le Centenionalis a dÃ» Ãªtre mis en circulation sous les filsde Constantin le Grand, et non sous cet empereur, comme jel'avais admis au dÃ©but de cet ouvrage -' ; mes classementschronologiques m'amÃ¨nent, en eIl'et, Ã penser que le Cen-tenionalis Cominunis ou Nummus Centenionalis n'est pasla piÃ¨ce du poids moyen de 3 gr. 50 (PB) frappÃ©e dans les

Ã©tats de Constantin, aprÃ¨s et depuis la guerre de 31 4. CettedÃ©nomination ne peut plus Ãªtre maintenue, depuis quel'analyse d'une de ces piÃ¨ces, faite Ã la Monnaie de France,a dÃ©montrÃ© qu'il s'agit d'un bronze argentÃ© qui ne rÃ©pondplus aux calculs qui justifiaienl sa dÃ©nomination. On pour-rait plutÃ´t reconnaÃ®tre le Centenionalis dans les MBR et PBR,qui peuvent s'Ã©valuer en centiÃ¨mes de la livre d'argent ;tandis que la mÃªme numÃ©ration n'est pas applicable au MBet au PB. Il ne sera possible de reconnaÃ®tre cette piÃ¨ce, dansles mÃ©dailliers, que lorsqu'on aura classÃ©, par Ã©missions, les1. Cod. Theod., IX, 23, 1.2.2. T. I. p. xliii et sq.



XLVII1 INTRODUCTIONmonnaies de bronze argentÃ© des successeurs de Constantin.Aucune monnaie n'Ã©tait dÃ©signÃ©e par le nom de Centenio-nalis sous cet empereur.Il me reste une remarque Ã faire sur la lettre N qui setrouve inscrite sur un grand nombre de bronzes argentÃ©s.Elle n'est pas une lettre numÃ©rale, comme je l'avais d'abord

supposÃ©; elle se trouve, en effet, inscrite sur les MB, lesMBRet les PB, et on n'obtient, en multipliant les valeurs deces piÃ¨ces par le chiffre 50, aucun chiffre pouvant s'appliquer Ã une unitÃ© de compte ' ; elle n'est pas l'indication d'uneÃ©quipe ouvriÃ re, parce qu'elle se trouve indistinctement sur toutes les piÃ¨ces de certaines Ã©missions ; elle ne dÃ©signepas une espÃ ce monÃ©taire, puisqu'elle se trouve sur plu-sieurs ; elle est, au contraire, une marque commune Ã

plusieurs espÃ ces monÃ©taires de bronze argentÃ©. Elle serencontre aussi sur les piÃ¨ces d'or de Serdica, sur les-quelles elle alterne avec le signe du 60e-, elle n'indiquedonc pas la valeur de ces piÃ¨ces. Elle rÃ©pondrait aucontraire facilement, dans tous les cas, Ã l'idÃ©e de monnaiecourante. Les mots vouloÃ§ ou Nummus, Ã l'Ã©poque qui nousoccupe, ont le sens de monnaie courante'. La premiÃ¨relettre de ce mot, inscrite non seulement sur les monnaies

d'or, mais plus souvent sur celles de bronze argentÃ©, pourraitÃªtre une sorte d'estampille et signaler qu'une nouvelle espÃ cea cours lÃ©gal.1. Voir L'atelier de Lyon, t. II, p. 84 cl sq. ; L'atelier d'Alexandrie, plus bas,pp. 252, 257.2. T. II, p. 381, 385.3. Babelon, TraitÃ©, I, p. 100; Mommsen, I, p. 221.



ATELIERS MONÃ‰TAIRES{Suite.)XVI 'L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE NICOMÃ‰DIECLASSIFICATION CHRONOLOGIQUE ET DESCRIPTION DES Ã‰MISSIONSMONÃ‰TAIRES DE l'aTELIER DE NICOMÃ‰DIE PENDANT LA PÃ‰RIODECONSTANTINIENNE(305-327; 335-337).

La province de Bithynie, dans laquelle se trouvait l'ate-lier de NicomÃ©die, faisait partie des Ã©tats de GalÃ¨re, lors del'abdication des empereurs DioclÃ©tien et Maximien Hercule.Cette abdication eut lieu le 1er mai 305 Ã NicomÃ©die mÃªme,pourDioclÃ©tien,et Ã Milan pour Maximien Hercule. Lorsquela nouvelle tÃ©trarchie fut constituÃ©e avec GalÃ¨re et ConstanceChlore Augustes, SÃ©vÃ¨re et Maximin Daza CÃ©sars, GalÃ reconserva l'Illyrie, la Thrace et la Bithynie-. L'atelier deNicomÃ©die resta dans ses Ã©tats jusqu'Ã sa mort, en 311.NicomÃ©die appartenait au diocÃ se de Pont, l'atelier voi-

sin de Cyzique Ã celui d'Asie.1. Les numÃ©ros placÃ©s en tÃ¨te des Ã©tudes d'ateliers font suite Ã ceux placÃ©s entÃ©te des ateliers du tome II.2. Anonymas l'aiesÂ»' : Â« Maximino datum est orientis imperium; Galerius sibiIIlyricum, Thracias et Bithyniam tenuit. Â»Jules M.innn . 1



Â± tome II1, XVI""' AÃŽIXlEllCes deux diocÃ¨ses avaient eu le mÃªme systÃ¨me monÃ©-taire sous le haut empire '. Ils faisaient tous deux partie desÃ©tats de GalÃ¨re, Ã l'Ã©poque qui nous occupe, conformÃ©mentÃ un rÃ©cit de Lactance. La Syrie seule fut laissÃ©e Ã Maxi-min Daza, lors du partage de 305. Elle lui appartint seule

jusqu'Ã la mort de GalÃ re, en 311.Lactance dit, en effet, formellement dans le: De MortibusPersecutorum, que Maximin Daza Ã©tant entrÃ© dans laBitliynie aprÃ¨s la mort de GalÃ¨re, y supprima, Ã la grandejoie de tous, la forme de l'impÃ t appelÃ©e : Census, et qu'ilfaillit entrer en guerre avec Licinius; mais que, finalement,la limite du Bosphore fut acceptÃ©e pour celle de leurs Ã©tats.Maximin revint tranquillement prendre possession de ses

nouveaux domaines, et y agit, au point de vue religieux,ainsi qu'il avait fait en Syrie et en Egypte'-. â€” Ces deuxderniÃ¨res provinces sont donc les seules qui faisaientpartie de ses Ã©tats, antÃ©rieurement Ã l'annÃ©e 311.L'atelier de NicomÃ©die appartint donc Ã GalÃ¨re jusqu'en311. Ã Maximin Daza de 311 Ã 313,Ã Licinius de 313 Ã 324;enfin Ã Constantin, Ã partir de la chute de Licinius, en 324.PREMIÃˆRE Ã‰MISSION

La premiÃªre Ã©mission sortie de l'atelier de NicomÃ©diependant la pÃ©riode constantinienne, est comprise entrele /''' mai 305, date de l'abdication des Augustes DioclÃ©-tien et Maximien Hercule, et le ll novembre 308, date del'Ã©lÃ©vation de Licinius au mÃªme rang d'Auguste.1. Mommsen, Histoire de la Monnaie romain?; traduction Btavas, t. III.p. 310,2. Lactance, De Mort. Pers., c. .\xxvi.



L ATELlEk foONÃ‰TAIKE DE N1C0MÃ‰D1Ã‹ JPremiÃªre partie de l'Ã©mission.AntÃ©rieure Ã la mort de Constance Chlore, laquelle eutlieu le 25 juillet 306, et aux Ã©lÃ©vations qui s'ensui-virent, de Constantin au rang de CÃ©sar, et de SÃ©vÃªre IIÃ celui d'Auguste.

Il n'existe pas, autant que j'ai pu m'en assurer, de piÃ¨cesde NicomÃ©die frappÃ©es aux noms de DioclÃ©tien et de Maxi-mien Hercule dÃ©signÃ©s comme : Seniores Augusti. Le colo-nel Voetter a fait la mÃªme remarque, dans le Cataloguede la collection du prince de Windisch GrÃ¢tz'. Il est diffi-cile d'expliquer pourquoi ces monnaies d'abdication n'ontpas Ã©tÃ© frappÃ©es dans l'atelier de NicomÃ©die, tandis qu'elles

l'Ã©taient dans les autres ateliersde GalÃ re : Siscia, HÃ©raclÃ©ede Thrace, Cyzique.L'atelier de NicomÃ©die Ã©tait pourtant ouvert Ã l'Ã©poqueÃ laquelle furent Ã©mises ces monnaies, ainsi qu'en tÃ©moignentles descriptions, qui vont suivre, des piÃ ces de ConstanceChlore et de GalÃ¨re Augustes, de SÃ©vÃ¨re II et de MaximinDaza CÃ©sars.Les grands bronzes, ou folles, de la premiÃ¨re partie de

cette Ã©mission, sont les mÃªmes que ceux qui Ã©taient frappÃ©sÃ la fin du rÃ¨gne de DioclÃ©tien ; ils pÃ sent en moyenne10 grammes et ont 25 Ã 26 millimÃ¨tres de diamÃ tre, (grandsbronzes) de Dattari. Ceux de la seconde partie de l'Ã©mis-sion n'ont qu'un diamÃ¨tre moyen de 22 millimÃ¨tres. LespiÃ¨ces d'or sont toutes taillÃ©es sur le pied de 60 Ã la livre,c'est-Ã -dire qu'elles ont un poids thÃ©orique de 5 gr. 45. Je

parlerai plus loin des sigles qui se trouvent sur ces diffÃ©-rentes piÃ¨ces. L'atelier de NicomÃ©die n'eut que deux offi-cines ouvertes pendant la durÃ©e de cette premiÃ¨re Ã©mission.1. P. 1ÃŽ3 du catalogue publiÃ© ;'i Vienne en 1904.



TOME III, XVIn" AI I I.Il MSÃ©rie monÃ©taire unique de bronzes.SMNA SMNBCes exergueÂ» doivent se lire Sacra Monefa Xikomediae ;officines A et B.I. On trouve au revers, la lÃ©gende : GENIO POPVLI

ROMANI, et comme type : le GÃ©nie, coilfÃ© du modius, Ã deminu, debout Ã gauche, tenant une patÃ re d'oÃ¹ la liqueur coule et une corne d'abondance.Au droit : 1Â° IMP C FL VAL CONSTANTIVS P F AVG.TÃªte laurÃ©e, Ã droite. Coh. 102 ; L. ; VO. ; 27 mill. ; OfT. B.Pi. I. n" /.2Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e

Ã droite. Coh. 81 ; L. ; VO. ; 2.'i mill. ; OH'. A.3" GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 81 ; L. ; VO. ; Off'. B.4Â° FL VAL SEVERVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 27; VO. ; Off. A.La lÃ©gende Genio Populi Romamne fut gravÃ©e qu'au coursdes Ã©missions sorties de 305 Ã 3(18 des ateliers de GalÃ¨re :i Serdica, Siscia, Nikomedia, Heraclea\, et de ceux de Maxi-

min Daza (Kyzicus, Antiochiu, Afexandria\.II. Au revers : VIRTVTI EXERCITVS; et comme type Mars,le manteau flottant, marchant Ã droite, portant une hasteet un trophÃ©e.Au droit: IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 231 ; L. ; VO. ; Off. A.



i.'atelier monÃ©taire DE NICOMÃ‰D1E l>PiÃªces et mÃ©daillons d'or frappÃ©s avec la premiÃªre partiede l'Ã©mission.Les piÃ¨ces d'or sont des aurei dont les poids oscillententre 5 gr. 2o et 5 gr. oO.Ces piÃ¨ces prÃ©sentent Ã la fin de la lÃ©gende du revers le sigle

N<< composÃ© de deux lettres du mot Nikomedia ou Ntxo[r/)oEta,et Ã l'exergue l'inscription ^-kr.III. On trouve au revers : IOVI CONSERVATORI N<. Jupi-ter laurÃ©, Ã demi-nu, debout Ã gauche, le manteau rejetÃ© enarriÃ¨re, tenant un foudre dans la main droite et appuyÃ© dela gauche sur un sceptre.Au droit : MAXIMIANVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e

Ã gauche. Coh. 374 de Hercule, attribuable a GalÃ¨re ; L. ;. ; o gr. .50.IV. Au revers : MARTI PATRI IK. Mars debout Ã gauche,appuyÃ© sur un bouclier et tenant une haste.Au droit : SEVERVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 55, coll. Trau ; 5 gr. 43.V. Au revers : SOLI INVICTO N<. Le Soleil radiÃ©, deboutde face, regardant Ã droite, le manteau dÃ©ployÃ© derriÃ¨re

lui, levant la droite et tenant un fouet.Au droit : MAXIMINVS CAESAR. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 163 et 164; L. ; V. 25097; coll. Trau: S gr. 30;20 mill. ; COP. ; GOT. PL /, nÂ° 2.VI. Au revers : IOVI CONS CAES. Jupiter Ã demi nu,debout Ã gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule, tenant lefoudre et un sceptre ; Ã ses pieds, un aigle.

Au droit : GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Son buste



O TOME III, XVI""' ATELIER laurÃ© et drapÃ© Ã droite. MÃ©daillon d'or dÃ©crit par le colo-nel Voetter avec la collection Bachofen von Echt. 10 gr. 50;23 mill.Le sigle qui se rencontre sur les piÃ¨ces d'or a Ã©tÃ© lu par Kenner :N<YXC = Nikomediae libra valore 90.

Kenner a supposÃ© (pie la livre d'or en usage Ã NicomÃ©diepesait 486 grammes et se divisait en 00 aurei qui Ã©qui-valaient chacun au 60" de la livre romaine de 328 grammes ' :5,40X90 ==486 5.40 :>< 60 ==328.Ce fait expliquerait le sigle placÃ© sur les monnaies d'or etinscrit dans leurs lÃ©gendes.DeuxiÃªme partie de lÃ©mission.Comprise entre les Ã©lÃ©vations de Constantin au rang de CÃ©sar,et de SÃ©vÃªre II au rang d'Auguste, aprÃªs le 25 juillet

306; et celle de Licinius au rang d'Auguste, laquelle eutlieu le 11 novembre SO8.Les piÃ¨ces de bronze de cette Ã©mission sont d'un piedmonÃ©taire moindre que les prÃ©cÃ©dentes. Elles n'ont, eumoyenne, qu'un diamÃ¨tre de 22 millimÃ¨tres, cl pÃ¨sent de7 gr. 50 Ã 8 grammes. On lit le sigle C&H inscrit Ã la fin dela lÃ©gende du revers de ces piÃ¨ces. La coÃ¯ncidence de ladiminution du poids des monnaies de bronze avec l'appa-rition du sigle CMH permet d'admettre qu'il s'agit d'une

indication de valeur.Des chifl'res divers ont Ã©tÃ© inscrits, sur les monnaies debronze, aprÃ s les rÃ©formes d'AurÃ©lien, de DioclÃ©tien et deConstantin, dans tous les ateliers de l'empire ; le mono-1. Friederich Kenner, Die iiltesten Priiiinnyen iier Miinzstlille Xicomeriia. dansSumismatischen XeilschrifÃ®, 189ÃŽ-1895. t. XXVI. p. i-9.



l'ateuer monÃ©taire de nicomÃ©die 7gramme CfA-i n'a pas Ã©tÃ© inscrit sur les monnaies des ate-liers autres que NicomÃ©die et Cyzique. Il a pourtant uneportÃ©e gÃ©nÃ©rale.Il exprime un rapport entre la valeur des monnaies debronze, comprenant un alliage d'argent, sur lesquelles il setrouve, et une unitÃ© qui n'est autre que la livre d'argent, de327 grammes. Ce sigle se trouve sur les bronzes argentÃ©s,

de deuxiÃ¨me grandeur, de la pÃ©riode dioclÃ©tio-constanti-nienne, dÃ©signÃ©s comme Â« moyens bronzes Â», dans lestableaux de M. Dattari '. Il indique que neuf cents de cespiÃ¨ces Ã©quivalaient Ã une livre d'argent. Il pouvait Ãªtre utilede faire connaÃ®tre en Orient la valeur de la nouvelle piÃ¨ceÃ©mise aprÃ¨s le Sesterce.I. On trouve au revers: GENIO POPVLI ROMANI CIVH.avec le type du revers dÃ©jÃ dÃ©crit avec la lÃ©gende GenioPopuli Romani.Au droit: 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa

tÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 82; V. ; collection Lichtenstein ;Off. A.2Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. TÃªte analogue.Coh. 80 ; L. ; piÃ¨ces de 22 mill. ; Off. B.II. MÃªme revers, mais sans le monogramme Ã la fin dela lÃ©gende.Au droit: FL VAL CONSTANTINVS NOB CAES. TÃªtelaurÃ©e Ã droite, effigie de GalÃ¨re. PiÃ¨ce inÃ©dite. VO.PL I, nÂ° 3.Il manque une piÃ¨ce de SÃ©vÃ¨re II Auguste.1. Fr. Kenner, dans Num. Zeilschrift. 1896, p. 5 et sq., a tente une explicationde ce sigle. Il a voulu y lire l'indication du nombre de deniers (900) contenusdans un aureiis, mais les piÃ¨ces sur lesquelles ce sigle est inscrit nc sont pasdes deniers. Elles reprÃ©sentent une valeur de bronze qui est de 23 gr. 08 d'aprÃ¨sles caleuls de M. Dattari, et de 19 gr. 20 si l'on prend pour base de ces calculs, telsqu'ils ressortent des rapports numÃ©riques des diverses variÃ©tÃ©s de bronze, Ã©tablispar M. Dattari, un sesterce dont la valeur en bronze serait de 28 gr. 80, c'est-Ã -dire Ã©gal Ã dix fois la piÃ¨ce de bronze de 2 gr. 88.



8 TOME II1, XVIme ATELIER III. Au revers : VIRTVTI EXERCITVS CMH. Avec lerevers dÃ©jÃ dÃ©crit avec cette lÃ©gende.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 232 ; VO. ; Off. A.2Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. TÃªte analogue. PiÃ¨ce

inÃ©dite ; VO. ; Off. B.PiÃªces d'or appartenant Ã la seconde partie de l'Ã©mission.Avec l'exergue â€”!â€” .SMNIV. On trouve au revers: IOVI CONSERVATORI IKYXC.Type dÃ©jÃ dÃ©crit (page 5) avec la lÃ©gende Iovi Conservatori.Au droit : MAXIMIANVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e

Ã droite. Coh. 375 ; de Hercule, attribuable Ã GalÃ re; N. ;V. PL I, nÂ° 4.V. Au revers: HERCVLI VICTORI hK. Hercule nu, deboutÃ droite, appuyÃ© sur sa massue et tenant de la main gauchela peau de lion et cinq pommes.Au droit ; SEVERVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 50 ; N. ; V. 25053 ; 5 gr. 40 ; L. PI. I, nÂ° 5.VI. Au revers: SOLI INVICTO hKYXC. Le Soleil radiÃ©,

Ã demi nu, debout de face, regardant Ã droite, le manteaudÃ©ployÃ© derriÃ¨re lui, levant la droite et tenant un fouet.Au droit: MAXIMINVS CAESAR. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 164; N. ; P. 1656 ; 5 gr. 20; 20 mill. ; coll. Trau ;5 gr. 30. PL /, nÂ° 6.VII. Au revers : SOLI INVICTO N<. MÃªme type.Au droit : MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.

Coh.165;B.Les effigies attribuÃ©es Ã SÃ©vÃ¨re II et Ã Maximin Dazareproduisent les traits de GalÃ¨re.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE MCOMÃ‰D1E 9VIII. Au revers : MARTI PATRI rKtXC. Mars deboutÃ gauche, en habit militaire, tenant de la main droite unbouclier Ã terre et appuyÃ© de la gauche sur une haste.Au droit : CONSTANTINVS CAESAR. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. VariÃ©tÃ© de Coh. 357 ; Al. ; T. ; coll. Trau ;

5 gr. 15.Sous le nÂ° 357 de Cohen se trouve dÃ©crite une piÃ¨ce quiest classÃ©e au Cabinet de France (nÂ° 1697); cette piÃ¨ce neprÃ©sente que les lettres M< Ã la fin de la lÃ©gende. Une autrese trouve reproduite dans le catalogue Ilirsch, 1910,pl. XXXI, nÂ° 1382 ; poids : 5 gr. 37 ; aureus. PL I, nÂ°7.Toutes les piÃ¨ces d'or de cette sÃ©rie prÃ©sentent l'un et

l'autre les deux sigles indiquÃ©s.L'on peut mentionner, comme piÃ¨ce barbare la suivante,imitÃ©e de celles de NicomÃ©die et portant l'exergue â€”- 'IX. Au revers : SOLVNVICTO (sic) N<Y.XC. Avec le typedÃ©jÃ dÃ©crit avec la lÃ©gende Soli Invicto.Au droit : SEVTVAS (sic) AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Seutuas pour Severus. InÃ©dite; Al.\ coll. Welzl von Wel-

lenheim.X. Au revers : HERCVLI VICTORI N<. Hercule deboutÃ droite, appuyÃ© de la droite sur sa massue, tenant de lagauche cinq pommes et portant la peau de lion sur le brasgauche.Au droit: SEVERVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Effigie de GalÃ¨re. Coh. 50 ; aureus; L. ; V. 25053.EX-SMN- PLI,nÂ°8.



10 TOME III, XVImc ATELIER DEUXIEME EMISSIONComprise entre l'Ã©lÃ©vation de Licinius au rang d'Auguste,Ã la confÃ©rence de Carnuntum, le 11 novembre 308 ; et lamort de GalÃªre, laquelle survint le 5 mai 311.En effet les monnaies de Licinius Auguste furent frappÃ©es

dÃ¨s le dÃ©but de cette Ã©mission et celles de GalÃ¨re et del'impÃ©ratrice ValÃ©rie, sa femme, cessÃ¨rent de paraÃ®tre avecl'Ã©mission.La frappe des monnaies de GalÃ©rie ValÃ©rie fut dÃ©cidÃ©e Ãla confÃ©rence de Carnuntum, ainsi que je l'ai expliquÃ© plushaut.Maximin Daza et Constantin portÃ¨rent en Orient : lepremier, le titre de CÃ©sar, le deuxiÃ¨me, celui de FiliusAugusti, entre les mois de Novembre 308 et de Mai 309 ;ils Ã©changÃ¨rent tous deux ces titres contre ceux d'Augustes,au printemps de 300, ainsi que je l'ai expliquÃ© dans lechapitre sur Siscia i. A partir de ce moment il y eut, jusqu'Ãla mort de GalÃ¨re, quatre Augustes dans l'empire, GalÃ¨re,Licinius, Maximin Daza et Constantin. Maxence, qui n'Ã©taitpas reconnu par GalÃ re, resta en dehors de cette tÃ©trarchie.

L'atelier de NicomÃ©die fonctionna, Ã partir du dÃ©but decette Ã©mission, avec six officines Aâ€”Bâ€”Tâ€”Aâ€”â‚¬-S. Le sigleCMH continua Ã Ãªtre gravÃ© Ã la fin des lÃ©gendes du reverssur la plupart des monnaies de bronze. Celles-ci pesÃ¨rent,au dÃ©but de l'Ã©mission, les mÃªmes poids que les derniersbronzes de l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente. Leurs poids oscillent entre8 gr. 50 et 5 gr. 50. Ce sont les Â« moyens bronzes Â» deDattari, du poids thÃ©orique de 6 gr. 66.1. Voir t. II, L'atelier de Siscia, p. 300 et sq.



l'aTEI.IER MONETAMIE DE MCOMÃ‰D1b 1ISÃ©rie unique de l'Ã©mission.SMNA SMNB SMNT SMNA SMNâ‚¬ SMNSL'atelier de NicomÃ©die frappa, dÃ¨s le dÃ©bul de cetleÃ©mission, jusqu'au printemps de 309, les piÃ¨ces de GalÃ reet de Licinius prÃ©sentant la lÃ©gende du revers : Genio

Augusti; et celles de Maximin et de Constantin prÃ©sentantla lÃ©gende : Genio Guesaris. Ces deux derniers empe-reurs eurent aussi leurs monnaies portant la lÃ©gende :Genio Augusti, Ã©mises, Ã partir du printemps de 309.On trouve :I. Au revers: GENIO CAESARIS CMH. Avec le gÃ©nie coiffÃ©du modius, Ã demi nu, debout Ã gauche, tenant une palÃ re

de laquelle la liqueur coule et une corne d'abondance.Au droit : 1Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 45 ; L. ; P. 8824 ; B. ; VO. ; Mowat ;Off. B-r-S. PL /, nÂ° 9.Il existe des piÃ¨ces pareilles, mais sans le sigle CMH ;ces piÃ¨ces sont inÃ©dites (collection Lichtenstein au musÃ©ede Vienne; ; elles ont un diamÃ¨tre moyen de 26 mill. Il est

possible qu'elles aient Ã©tÃ© frappÃ©es au cours de l'Ã©missionprÃ©cÃ©dente, Daza ayant Ã©tÃ© Ã©lu CÃ©sar le 1" mai 305.2Â° FL VAL CONSTANTINVS FIL AVG. Sa tÃ¨te laurÃ©e Ãdroite. Coh. 189 ; L. ; V. ; coll. Lichtenstein ; VO. 25 mill.Effigie de GalÃ¨re ; Off. B -P. PL /, n" 10.Constantin semble avoir Ã©tÃ©, seul des deux CÃ©sars, dÃ©si-gnÃ© comme Filius Augusti, sur les piÃ¨ces de NicomÃ©die. Onsait que Maximin Daza refusa ce titre que lui offraitGalÃ¨re et dÃ©fendit de l'inscrire sur les monnaies de sesateliers d'Antioche et d'Alexandrie. Mais NicomÃ©die appar-



12 TOME III, XVI""' ATEI.IER tenait Ã GalÃ¨re, et cet empereur donna le titre de FiliusAugustorum Ã Maximin Daza ainsi qu'Ã Constantin. Il lefit inscrire sur les bronzes de son atelier de Thessalonica ;on trouve Ã©galement ce titre sur les monnaies de l'atelier de Siscia, lequel appartenait au second Auguste, Licinius.

Si donc Maximin Daza ne reÃ§ut pas la mÃªme dÃ©nomina-tion sur les piÃ¨ces de NicomÃ©die, cela tient Ã une raisonspÃ©ciale. Je la trouve dans les Ã©changes permanentsd'espÃ¨ces qui avaient lieu entre la Bithynie et les Ã©tats decet empereur.L'atelier de Cyzique n'Ã©mit pas non plus de monnaiesattribuant le titre de fils des Augustes Ã Maximin Daza.II. Au revers : GENIO AVGVSTI CMH. GÃ©nie Ã demi nu,debout Ã gauche, coiffÃ© du modius, le manteau rejetÃ© enarriÃ¨re, tenant une patÃ¨re d'oÃ¹ la liqueur coule et unecorne d'abondance.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 42; P. 8501, 8502, 8503;7 gr. 55 ; 25 mill ; B. ; VO. ; Off. A-A-â‚¬.2Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. TÃ¨te analogue.Coh. 37 ; L. ; VO. ; Off. A-A-6-S.3Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 34; P. 8795; 6 gr. 40; 26 mill.; 14020; ^> gr. 10 et14021 ; 6 gr. 22; L. ; VO. ; Off. B-A-â‚¬-S.' PL /, n" 11.4Â» IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte ana-logue. Coh. 183; VO. ; Off. B-r.Ces deux derniÃ¨res piÃ¨ces n'ont pu Ãªtre frappÃ©es qu'aprÃ¨sla reconnaissance de Maximin Daza et de ConstantinAugustes, par GalÃ¨re, au printemps de l'aunÃ©e 309.III. Au revers : VENERI VICTRICI CMH. VÃ©nus debout Ãgauche, tenant une pomme dans la main droite et soulevantson voile.



l'atelier monÃ©taire de mcomÃ©die 13Au droit : GAL VALERIA AVG. Son buste drapÃ© Ã droite,avec le croissant dans les cheveux et un collier de perlesau cou. Coh. 13 ; L. : VO. ; Off. S ; B. ; 8 gr. 40 ; 26 mill. ;Off. A-B-A. PI I, nÂ° 1l.La coiffure de ValÃ©rie est, suivant la remarque de Lady

Evans, de tradition syrienne'. Elle prÃ©sente un croissantqui tient les cheveux et non un diadÃ¨me que Cohen avaitindiquÃ© Ã tort.IV. Au revers : VIRTVTI EXERCITVS CMH. Mars en habitmilitaire, marchant Ã droite, portant une haste et un tro-phÃ©e, et, au bras gauche, un bouclier.1Â° L'atelier a dÃ» frapper, avec cette lÃ©gende du revers, une

piÃ¨ce de Constantin dÃ©signÃ© comme : Filius Augusti..2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte laurÃ©eÃ droite. PiÃ ce inÃ©dite. VO. ; OH'. B.3Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 232 ; VO. ; Off. A.L'atelier a frappÃ©, au dÃ©but de l'Ã©mission, la piÃ¨cesuivante.

4Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 213; VO. ; Off. B-r.Cette piÃ¨ce fait partie de cette Ã©mission, parce qu'elleprÃ©sente la lettre d'officine P, et que la troisiÃ¨me officinen'Ã©tait pas ouverte au cours de la prÃ©cÃ©dente Ã©mission,mais elle n'a dÃ» Ãªtre frappÃ©e que jusqu'au mois de mai 309,Ã©poque Ã partir de laquelle l'atelier n'a plus Ã©mis que desmonnaies de Maximin portant le titre d'Auguste.5Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. MÃªme tÃªte.Coh. 215; L.; VO. ; Off. B-P.V. Au revers: IOVI CONSERVATORI AVG. Jupiter, Ã deminu, debout Ã gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule, appuyÃ©I. Voir t. II, p. 30".



(i TO.MÃ‰ lit, Xvl"" Ã€ÃŽÃ‹LiEK sur un sceptre et tenant un globe; Ã ses pieds, Ã gauche, unaigle tenant une couronne en son bec.Au droit : IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 120; P. 8880; 8 gr. 70; 26 mill. ;VO. Off. A-B-P-A-â‚¬.

PiÃªces d'or de l'Ã©mission.Exergue ^VI. Au revers : VENERI VICTRIC|, avec le type dÃ©jÃ dÃ©crit.Au droit : GAL VALERIA AVG. Son buste drapÃ© Ã droite,avec le croissant dans les cheveux. Coh. 1. A". ; P. 148(i ;5 gr. 31 ; 20 mill. Aureus.VII. MÃªme piÃ¨ce avec la lÃ©gende VENERI VICTRICI hKYXC,

au revers. MÃªme droit. Coh. 11 ; B., piÃ¨ce pesant 5 gr. 10.mais trouÃ©e.VIII. Au revers : CONSVL P P PROCONSVL. MaximinlaurÃ© et en toge, debout Ã gauche, tenant un globe et unsceptre court.Au droit : MAXIMINVS P F AVG. Son buste laurÃ© Ã droiteavec le manteau impÃ©rial et tenant un sceptre. Coh. 11 ;L. ; 18 mill. Effigie de Daza.

Maximin Daza fut consul en l'annÃ©e 307, mais il neprit le titre d'Auguste qu'aprÃ s l'Ã©lÃ©vation de Licinius, ennovembre 308, ou mÃªme quelques mois plus tard, au prin-temps de 309, aprÃ¨s l'Ã©chec de nÃ©gociations prolongÃ©es avecGalÃ¨re. Cette piÃ¨ce ne peut pas avoir Ã©tÃ© frappÃ©e pendantl'annÃ©e de son premier consulat, mais elle a dÃ» l'Ãªtre eu 311,annÃ©e de son deuxiÃ¨me consulat, l'Ã©mission prÃ©sente Ã©tant

parue jusqu'au o mai 311. Il arrivait, en effet, frÃ©quemmentÃ l'Ã©poque qui nous occupe, et j'en ai donnÃ© de nombreux



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ«Ã»ie luexemples, que les piÃ¨ces portant la lÃ©gende: CONSVL P PPROCONSVL, aient Ã©tÃ© frappÃ©es Ã l'occasion d'un desconsulats successifs d'un empereur et non du premier. Lechiffre du consulat n'est mÃªme qu'exceptionnellement indi-quÃ© sur les monnaies '.TROISIÃˆME Ã‰MISSION.Comprise entre la mort de CalÃªre, laquelle eut lieu le

5 mai 311, ou plutÃ´t entre la prise de la IJithynie et del'atelier de NicomÃ©die par Maximin Daza, Ã la suite decelte mort, en mai ou juin 311 ; et CannÃ©e 31*2, pendantlaquelle l'atelier de NicomÃ©die augmenta d'une unitÃ© lenombre de ses officines.Maximin Daza, dÃ¨s qu'il eut envahi la Bithynie, aprÃ¨sla mort de GalÃ¨re, eut l'habiletÃ© de s'attacher les popula-tions de cette province par la suppression de l'impÃ´t le plusodieux. Licinius, qui s'avanÃ§ait avec une armÃ©e en Thrace,

renonÃ§a Ã la guerre, et le dÃ©troit de ChalcÃ©doine devint lalimite des deux empires.L'atelier de NicomÃ©die se trouva, dÃ¨s lors, dans les Ã©tatsde Maximin Daza.Cet empereur fit frapper des monnaies Ã son nom et Ãceux de Licinius et de Constantin ; mais effrayÃ© du rappro-chement de ces derniers, il nÃ©gocia, probablement, avecMaxence, une alliance secrÃ¨te, ainsi que l'affirme l'historienI. Friedrich Kenner, dans un article sur les types monÃ©taires Progiamm-

Miinzen rÃ´mischer Kaiser, Numism. Zeitschrift, xvn, 1885, p. 79 et sq. , a indiquÃ©cette reprÃ©sentation de l'empereur en toge, tenant le globe et le bÃ¢ton d'ivoire,sur les piÃ¨ces frappÃ©es pendant les annÃ©es de consulat.Maxence se fit plus souvent reprÃ©senter dans un char Ã six chevaux ou dansun quadrige, sur les piÃ¨ces portant la mÃªme lÃ©gende FELIX PROCESSVSCONS . . . - AVG N-, Cohen, nÂ°* 62 et 63 ; mais parfois aussi il y figure en toge.Maximin Daza n'est reprÃ©sentÃ© qu'en toge, sur ses piÃ¨ces, indiquant un consulat.comme celles ci-dessus.



I6 TOME III, XVI'"c ATEUEhLactance '. On aait, du moins, que Maxence plaÃ§a Ã Romeles images de Maximin Ã cÃ tÃ© des siennes; et des monnaies,Ã©mises Ã Rome et Ã Ostia -, nous apprennent que Maxencerechercha l'amitiÃ© de l'empereur d'Orient. Nous ne savons,toutefois, dans quelle mesure ce dernier, menacÃ© par Licinius qui s'Ã©tait rapprochÃ© de Constantin, osa s'appuyer sur cette alliance :\ Il ne le fit pas ouvertement, de craintede reprÃ©sailles; malheureusement pour lui, ses imagestrouvÃ©es Ã Rome, aprÃ¨s la prise de la ville par Constantin,et les monnaies frappÃ©es Ã son nom par Maxence, devaientle compromettre et provoquer la guerre de 313 qui amenasa chute.Maxence et Maximin Daza suivaient, Ã certains Ã©gards,la mÃªme politique religieuse. Ils s'appuyaient, tous deux,sur le vieux fonds paÃ¯en des pays qu'ils gouvernaient.Seulement, tandis que Maxence Ã©voquait Ã Rome les vieuxcultes traditionnels, se mettait sous la protection des Dios-cures, de Rome, et des ancÃªtres hÃ©roÃ ques, de Romulus etde RÃ©mus '' ; Daza relevait le culte impÃ©rial, et ceux du SolInvictus et des divinitÃ©s Ã©gyptiennes: SÃ©rapis et Isis; enfinil dÃ©diait des monnaies aux dieux des deux dynasties desIoviens et des HerculÃ©ens. A un autre point de vue, ces'empereurs diffÃ©raient, en ce sens que Maxence laissaitles chrÃ©tiens, lesquels Ã©taient moins nombreux Ã Romequ'en Orient, relativement tranquilles .> ; tandis que Maxi-1. Lactance, De Mortibus Persecatorum.c. xlim.2. Voir t. I, pp. 195 et 2X0.3. EusÃ¨be, Hist. Eccles., VIII, c. 14, parle Ã©galement des avances de MaximinDaza Ã Maxence.1. Voir principalement les monnaies d Ostia, t. 1, p. 268 et sq.5. Voir ce qu'en dit M. I*. Allard, dans La PersÃ©cution de DioctÃ©tien el letriomphe de lliglise, t. II, p. 209. Maxence autorisa le Praefectus Urbis, Ã laireau pape Miltiade, la remise des luca ecclesiastica, c'est ce qui est indiquÃ© par Saint Augustin dans : Breviculus collationU cum donatistis. III, 31. Ses passionstoutefois et le besoin <ie satisfaire ses prÃ©toriens firent de cet empereur le tyrande tous ceux qui l'entouraient et du peuple de Home. 11 n'Ã©pargna pas non plusles chrÃ©tiens.



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 17min Daza les poursuivait avec acharnement, bien qu'il fÃ»tobligÃ© d'employer des moyens dÃ©tournÃ©s pour les persÃ©cu-ter '.L'autel, que l'on voit sur les monnaies d'Antioche frappÃ©esÃ partir de l'annÃ©e 308, ne se montra, sur celles de Cyziqueet de NicomÃ©die, qu'en 311; il y fut la consÃ©quence, et,en quelque sorte, le signe de l'extension de la puissance deMaximin Daza, lequel venait de s'emparer de la Uithynie etdu Pont. Il ne fut plus reprÃ©sentÃ© sur les monnaies desmÃªmes ateliers, lorsque Licinius s'en fut emparÃ© en 313. Onne peut s'empÃªcher de constater, ainsi que je l'ai fait dansl'introduction de ce volume, que cet autel, gravÃ© dans lechamp du revers des monnaies par ordre de l'administrationdes monnaies de Maximin Daza, le fut conformÃ©ment Ã lapolitique religieuse de cet empereur, et signala une recru-descence du culte impÃ©rial et de tous les cultes paÃ¯ens.Maximin Daza encourageait les manifestations du culteimpÃ©rial et celles des cultes des dieux populaires en Orient,du Sol Invictus et de SÃ©rapis. Aussi, ce fut pour se confor-mer Ã sa politique secrÃ¨te que son administration desfinances choisit les types du revers qui vont Ãªtre dÃ©critsdans les Ã©missions suivantes!Les folles, ou monnaies de bronze, de l'Ã©mission prÃ©sente,ont, les uns, des poids comparables Ã ceux des piÃ¨ces lesmoins lourdes de l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente : 5 Ã 6 gr. ; d'autressont beaucoup moins lourds, et leurs poids tombent jusqu'Ã3 gr. 55, avec un poids moyen de 4 Ã 5 gr. Ce sont les(moyens bronzes rÃ©duits) de Dattari. A NicomÃ©die, commeÃ Antioche, ce fut aprÃ¨s la mort de GalÃ re, en 311, quel'abaissement du poids moyen des folles se produisit une1. Voir EusÃ¨be, Hist. Eccles., IX. e.6, sur les martyres postÃ©rieurs Ã la prise dela Bithynie par Maximin Daza. et l'introduction de ce volume.Jclbs Maurice. 2



18 TOME III, XVimÂ° ATELIER seconde fois. La premiÃ¨re rÃ©duction des poids avait eu lieuen 307 ; et il est Ã remarquer que ce fut entre ces deuxdates que le sigle CMH, lequel est une expression de valeur,fut inscrit sur les bronzes de NicomÃ©die. I1 le fut sur despiÃ ces de poids diffÃ©rents, mais dont la moyenne est de

6 gr. 60.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie :Il II IISMNA SMNB SMNT SMNA SMNâ‚¬ SMNSDeuxiÃ¨me sÃ©rie :I A I B | T J_A _jj _J_SSMN SMN SMN

SMNSMNSMNTroisiÃ¨mesÃ©rie :AISMNBl

SMNriOn trouveSMNSMN SMN SMNI. Au revers: GENIO AVGVSTI CMH. Avec le type dÃ©crit.Il ne se trouve pas d'autel au revers des piÃ¨ces de cettesÃ©rie. On y a copiÃ© le type de l'Ã©mission antÃ©rieure.

Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 34; lre sÃ©rie; L. ; VO. ; P. 14019;Off. A-Bâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬.2" IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 37; lre sÃ©rie; P. 14116, 14117, 14118; 3 gr. 55;20 rnill. ; Off. A-â‚¬-S.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte ana-logue. Coh. 183 ; P" sÃ©rie ; VO. ; Off. B-P.Ces piÃ¨ces sont semblables Ã celles de l'Ã©mission antÃ©-rieure, mais d'un pied monÃ©taire un peu infÃ©rieur.



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 19II. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVG. Jupiter, Ãdemi nu, debout Ã gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule,appuyÃ© sur un sceptre et tenant un globe; Ã ses pieds, Ãgauche, un aigle tenant une couronne en son bec.Au droit : IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte

laurÃ©e adroite. Coh. 120; lresÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. A-Bâ€”Pâ€”Ã€-â‚¬.Ces piÃ¨ces ont pu Ãªtre frappÃ©es au commencement decette Ã©mission, mais avant la rÃ©forme monÃ©taire de 311.III. Au revers : GENIO AVGVSTI. GÃ©nie, Ã demi nu, de-bout Ã gauche, le manteau rejetÃ© derriÃ re lui, tenant unecorne d'abondance et rÃ©pandant la liqueur d'une patÃ¨re sur

un autel allumÃ©, placÃ© Ã ses pieds, Ã gauche : $j.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS F AVG. Sa tÃªtelatirÃ©eÃ droite. Coh. 29; 2e sÃ©rie ; P. 1411, 1412 ; 4 gr. 86 ;21 mill. ; L. ; VO. ; Off. A- B-P-A-6. PL /, nÂ° 13.2Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 23 ; 2c sÃ©rie ; VO. ; Off. B-â‚¬.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG TÃªte ana-

logue. Coh. 180 ; 2e sÃ©rie ; VO. ; Off. A-B. L'effigie est cellede Maximin Daza, dans les Ã©tats duquel venait d'entrer l'atelier de NicomÃ©die.On remarquera principalement la prÃ©sence de l'autelallumÃ© aux pieds du gÃ©nie.IV. Au revers : GENIO AVGVSTI ; avec un aigle aux piedsdu GÃ©nie Ã gauche, au lieu de l'autel.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 31 ; 2esÃ©rie ; L. ; VO. ; P. 14013 ;5 gr. ; 20 mill. ; Off. B-P.2Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. TÃªte analogue.Ne se trouve pas dans Cohen. 2" sÃ©rie; VO. ; Off. A.



20 TOME III, XV1Ã™,C AÃŽELIKR V. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, deboutÃ gauche, le manteau dÃ©ployÃ© derriÃ¨re lui, tenant une Vic-toire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 1 17 ; 2e sÃ©rie ; L. ; VO. ; OIT. Aâ€”Bâ€”Pâ€”A.

2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte ana-logue. PiÃ ce mal dÃ©crite dans Cohen ; 2e sÃ©rie ; L. ; 20 mill. ;P. 14705; Off. B-P-A-â‚¬.VI. MÃªme revers, si ce n'est qu'on voit, en plus, un aigleaux pieds de Jupiter, dans le champ, Ã gauche.Au droit : IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªteanalogue. Effigie de Maximin Daza ou de GalÃ¨re. PiÃ¨ceinÃ©dite. 2Â° sÃ©rie ; L.; Off. â‚¬. PI. I, nÂ» 14.

VII. Au revers : VIRTVTI EXERCITVS. Mars, en habitmilitaire, marchant Ã droite, portant unehasteetun trophÃ©eet ayant un bouclier au bras gauche.Au droit : IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e adroite. Coh. 214; 2" sÃ©rie ; VO. ; Off. Aâ€”1\VIII. Au revers : SOLI INVICTO. Le Soleil en robe longue,debout Ã gauche, levant la droite et tenant la tÃªte deSÃ©rapis,coiffÃ© du modius.

Au droit : 1Â° IMP C GAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 161 ; 3e sÃ©rie ; P. 14052 ; 4 gr. 65 ;21 mill. ; Off. B-P-S.2Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 159 ; 3e sÃ©rie ; VO. ; Off. B-P. PL /, n" 15.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte ana-logue. Coh. 507; 3'' sÃ©rie; VO. ; Off. B-P.' Il sera de nouveau question, dans le chapitre relatif Ã

l'atelier d'Antioche, de l'association de HÃ©lios ou Sol et



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE MCOMÃ‰D1E 21de SÃ©rapis, signalÃ©e par les types dans lesquels le SolInvictus tient la tÃªte de SÃ©rapis '.IX. Au revers: HERCVLI VICTORI. Hercule nu, debout,inclinÃ© Ã droite et s'appuyant sur sa massue enveloppÃ©e dela peau de lion.Au droit: IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte

laurÃ©e Ã droite. Goh. 105; 3" sÃ©rie ; Tanini, supplÃ©ment ÃBanduri ; VO. ; Off. A-P-A.PiÃªces d'or de l'Ã©mission.Exergue JLX. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, deboutÃ gauche, le manteau rejetÃ© derriÃ re lui, tenant le foudre etun sceptre.Au droit : MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.

PiÃ¨ce inÃ©dite. A7'. ; L. ; 5 gr. 28.XI. La mÃªme piÃ¨ce, mais avec un aigle, aux pieds deJupiter, est indiquÃ©e dans Cohen nÂ° 109.Ces piÃ¨ces ont Ã©tÃ© Ã©mises, antÃ©rieurement Ã la mort deMaximin Daza en 313, et probablement au cours de cetteÃ©mission, car les piÃ¨ces de l'Ã©mission suivante prÃ©sententsouvent une Ã©toile dans le champ du revers.QUATRIEME Ã‰MISSION

Comprise entre le moment oÃ¹ l'atelier de NicomÃ©die com-menÃ§a Ã fonctionner avec sept officines, en 312, et laprise de celte ville par Licinius, aprÃªs la dÃ©faite de Maxi-1. Voir Potticr, Dictionnaire des antiquitÃ©s grecques et romaines, V,p. 1250. Scrapis represente le Soleil nocturne: HÃ©lios ou Sol, le Soleil diurne.



Â±1TOME III, XVI"" ATELIER min Daza, Ã Tzirallum, en Thrace, le 30 avril 313, et lafuite de cet empereur vers Tarse en Cilicie.En effet, Licinius venant de Thrace et poursuivant Maxi-min Daza, s'empara, en mai 313, de l'atelier de NicomÃ©die,et publia, le 13 juin, dans colte ville, son Ã©dit de tolÃ©ranceÃ l'Ã©gard des chrÃ©tiens.

Les monnaies de Maximin Daza furent donc Ã©mises jus-qu'en mai 313 et l'Ã©mission prÃ©sente se distingue seulementde la prÃ©cÃ©dente par l'addition d'une officine, (la septiÃ¨me),et par la prÃ©sence de diffÃ©rents monÃ©taires, Ã©toile et crois-sant, dans le champ du revers.Les folles de poids rÃ©duits de l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente con-tinuent Ã Ãªtre frappÃ©s au cours de celle-ci.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ re sÃ©rie :I A I B

I ASMN SMNSMNSMNDeuxiÃ¨me sÃ©rie| * | **12Ia Ibr SMNSSMN SMNSMN SMN SMN SMN SMNSMNl_zSMNTroisiÃ¨me sÃ©rie :'----

BSMN SMN SMN*AiSMNQuatriÃ¨me sÃ©rie :DiffÃ©rent et lettres des revers relevÃ©s* I ASMN* I B

SMN* I r SMNSMN SMN SMN



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 23CinquiÃ¨me sÃ©rie :DiffÃ©rents et lettre relevÃ©s :â€¢luA ISMNLes lettres qui passent de l'exergue dans le champ du

revers sont des lettres d'officines.On trouve :I. Au revers : GENIO AVVGSTI. Avec le type dÃ©jÃ dÃ©critel l'autel allumÃ©, g.Au droit : {" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Coh.29 ; lre sÃ©rie ; L. ; Oh". Aâ€”A-Z. â€” 2e sÃ©rie ; B. ; Off. â‚¬ ;P. 14010 ; VO. ; 22 mill. ; 01f. A-B-T-A-Ã‡-S-Z.PL II, nÂ° /.

2Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG.Coh. 23 ; P"sÃ©rie ;Off. A-Z; VO.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. Coh. 180.2e sÃ©rie ; B. ; VO. ; 22 mill. ; Off. B-S.II. Au revers : VIRTVTI EXERCITVS. Mars marchant Ãdroite, portant un bouclier et un trophÃ©e et traÃ®nant uncaptif par les cheveux.Au droit : IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. Sa

tÃªte laurÃ©e Ã droite. PiÃ ce inÃ©dite. 2e sÃ©rie; Off'. Aâ€”Bâ€”S; VO.III. Au revers : SOLI INVICTO. Avec le type dÃ©jÃ dÃ©critavec cette lÃ©gende; le Soleil tenant la tÃªte de SÃ©rapis.Au droit: 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e adroite. Coh. 161 ; 3e sÃ©rie ;VO.;Off. Tâ€”Aâ€”Sâ€”Z.Effigie de Maximin Daza caractÃ©ristique. PL II, nÂ° 2.â€” 5esÃ©rie; Ofl*. A.2Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Coh. 159 ; 3e

sÃ©rie ; Off. B-r-Z ; VO.



24 TOME III, XVIme ATEL1EB3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. Coh. 507;3e sÃ©rie; L. ; Off. â‚¬.IV. Au revers : HERCVLI VICTORI. Avec le type dÃ©jÃdÃ©crit.Au droit : IMP C GAL MAXIMINVS P F AVG. Coh. 105.

3 sÃ©rie; VO. ; Off. T-A-â‚¬.V. Au revers : IOVI CQNSERVATORI. Jupiter debout Ãgauche, tenant une Victoire sur un globe, et appuyÃ© sur unsceptre.Au droit: 1" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 117 ; 4e sÃ©rie ; VO. ; Off. Aâ€”Bâ€”I"â€”A.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte ana-logue. InÃ©dite. lre sÃ©rie; L. ; VO. ; Off.A Ã â‚¬.Ces piÃ ces sont d'un pied monÃ©taire infÃ©rieur Ã cellesde l'Ã©mission antÃ©rieure.On a continuÃ© Ã frapper Ã©galement, au cours de l'Ã©mis-sion prÃ©sente, les piÃ¨ces qui prÃ©sentent un aigle aux piedsde Jupiter.]iiÃªces d'or de l'Ã©mission.PiÃ¨ce d'or classÃ©e par son diffÃ©rent monÃ©taire dans cette

Ã©mission.VI. Au reversSMNIOVI CONSERVATORI AVGG. Jupiter, Ã demi nu, debout Ãgauche, le manteau sur l'Ã©paule gauche, tenant un globesurmontÃ© d'une Victoire et un sceptre ; Ã ses pieds, Ã gauche,un aigle tenant une couronne en son bec.Au droit : CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 296 ; P. 1695 ; 5 gr. 28; 20 mill. PiÃ¨ce d'or de l'espÃ ce du 611e Ã la livre. /'/. //, nÂ° 3.



l'ateurr monÃ©taire dk nicomÃ©die 25J'ai dÃ©jÃ fait remarquer, dans mon Ã©tude sur l'atelier deRome, que Constantin frappa des monnaies de MaximinDaza, jusqu'au jour de la dÃ©faite de cet empereur par Licinius, et qu'il resta, en consÃ©quence, Ã©tranger Ã la lutteentre ces deux rivaux. La piÃ¨ce d'or, et les sÃ©ries de bronzes,qui viennent d'Ãªtre dÃ©crites, prouvent que, de son cÃ´tÃ©,Maximin Daza Ã©mit les monnaies de Constantin jusqu'aumoment oÃ¹ il perdit ses Ã©tats.CINQUIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre la prise de l'atelier de NicomÃ©die par Lici-nius, en mai .113, et les preliminaires de la guerre entrecet empereur et Constantin, en 314.En effet, la premiÃ¨re grande bataille entre ces empereurseut lieu Ã Cibales,en Pannonie InfÃ©rieure, le 8 octobre 31 4 ',mais leur entrÃ©e en campagne, qui dut suspendre la frappedes monnaies de Constantin Ã NicomÃ©die, dut Ãªtre antÃ©-rieure d'environ un mois Ã cette date. Licinius se prÃ©pa-rait depuis quelque temps Ã la guerre, cherchant Ã dÃ©ta-cher de Constantin, par trahison, Bassianus, lequel avaitÃ©pousÃ© une sÅ“ur de Constantin, Anaslasie. Ce dernier empereur avait songÃ© Ã faire de Bassianus un CÃ©sar. Lici-nius renversa enfin, prÃ¨s d'iÃ¯Smone, les images et les statuesde Constantin -, ce qui constituait une rupture ouverte1. Il y avait eu des engagements prÃ©liminaires en Pannonie : Eutrope, X, 5;Consul. Const.. nnno 314 : Â« Volusiano II et Anniano ; his conss. bellum Cibalense,.... die viii Idus Octob. Â« Zosime, Hist., lib. II, cap. l8.2. Lenain de Tillemonl, Hist. des empereurs, IV, p. 160. Anonymus Yalesii, IV,14, 15 : Â« perSenecionem, Bassiani fratrcm, qui Licinio fidus erat, c-ontrÃ Cons-tantinum Bassianus armatur.... Cum Scnecio, auctor insidiarum, posceretur adpoenam, negante Licinio, fracta concordia est : additis etiam causis quod apudAemonam Constantini imagines statuasqne dejecerat. .> Cette destruction desimages et des statues peut Ãªtre comparÃ©e dans nos temps modernes a unc insulteaux Ã©tendards. .Ã‹mone est en Pannonie SupÃ©rieure.



2tt TOME III, XVtme ATELIER avec lui. Il cessa la frappe des monnaies de son adver-saire, au dÃ©but de la campagne de 314, mais, peut-Ãªtreseulement au commencement de septembre, car il avaiteu tout intÃ©rÃªt Ã se prÃ©parer en secret Ã la guerre. C'estce dont tÃ©moigne l'Ã©mission prÃ©sente qui comprend encore

les monnaies de Constantin.Les bronzes qui la composent sont de petits folles, dontles poids oscillent couramment entre 3 gr. 50 Ã 4 gr. 50.Ce sont encore des Â« moyens bronzes rÃ©duits Â» de Dattari.Constantin fit Ã©mettre, dans ses ateliers, Ã partir de 315,des piÃ¨ces trÃ¨s rÃ©guliÃ¨rement frappÃ©es, pesant assez rÃ©guliÃ¨-rement 3 gr. 50. Les petits bronzes, dont les poids s'Ã©taientencore abaissÃ©s dans les Ã©tats de Licinius, durent pouvoir

s'Ã©changer, par grandes quantitÃ©s et mÃªlÃ©s aux prÃ©cÃ©dents,contre les piÃ¨ces de 3 gr. 50 des Ã©tats de Constantin quiont Ã©tÃ© signalÃ©es dans cet ouvrage sous le nom de Cente-nionales et qui reprÃ©sentent les (petits bronzes) de Dattari.En effet, mille petits bronzes, frappÃ©s par Licinius entre lesannÃ©es 314 et 318, devaient peser approximativement lemÃªme poids total que mille petits bronzes frappÃ©s par Cons-tantin pendant la mÃªme pÃ©riode, ainsi que l'a montrÃ©

M. Dattari. Ils contenaient la mÃªme mixture d'argent.PiÃªces de bronze de l'Ã©mission, se prÃ©sentant avecet sans la lettre N dans le champ du revers.PremiÃ¨re sÃ©rie :I A-B-fâ€”A-â‚¬-Sâ€”ZSMN"DeuxiÃ¨me sÃ©rie :I N N N N N N N

_J_Aâ€”Bâ€”T-A-â‚¬-Sâ€”ZSMN



l'ateuer monÃ©taire de mcomÃ©die 27La lettre N, qui se rencontre Ã©galement sur les piÃ¨cesd'or et sur les bronzes, est, sur les premiÃ¨res, une indica-tion de valeur. Elle a une signification analogue sur lesmonnaies de bronze.I. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter, Ã demi nu,

debout Ã gauche, le manteau sur l'Ã©paule gauche, tenant uneVictoire sur un globe et un sceptre ; Ã ses pieds, Ã gauche,un aigle tenant une couronne en son bec.Au droit: 1Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 77; in sÃ©rie; P. 14152, 14153 ; 4 gr.70; 14154-5-6-7-8; L. â€” 2" sÃ©rie; P. 14159, 14160 ; 4gr. 55;22 mill.; 14161-2-3; L. ; \VG. ; 3gr. 80;VO. ; On*. A-B-

Tâ€”Aâ€”â‚¬â€”S. L'effigie est celle de Licinius, dans les mainsduquel est passÃ© l'atelier. On trouve ces piÃ ces dans toutesles collections. PL II, nÂ° 4.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. PiÃ ce mal dÃ©crite dans Cohen, dont letableau des:Â« JoviConservntori Â» est incohÃ©rent. lre sÃ©rie;P. 14705 Ã 14707; V. ; Off. A-B-r-A-â‚¬. â€” 2e sÃ©rie;

VO. ; Off. A-B-r-â‚¬-S. PL II, nÂ° 5.II. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG. Jupiter Ãdemi nu, debout Ã gauche, le manteau sur l'Ã©paule gauche,tenant une Victoire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre.Au droit : IMP LICINIVS AVG. Son buste laurÃ© Ã gauche,portant le manteau impÃ©rial, tenant le foudre d'une mainet de l'autre un sceptre et un globe. Coh. 116 ; lâ„¢ sÃ©rie ;OIf. B. PiÃ¨ce dÃ©crite par Voetter, dans le catalogue de lacollection Bachofen von Echt. Au cas oÃ¹ une palme, placÃ©edans le champ Ã gauche, aurait Ã©tÃ© oubliÃ©e dans la descrip-tion de l'auteur, cette piÃ¨ce se classerait dans l'Ã©missionde 315 Ã 317.Le problÃ¨me n'est pas sans intÃ©rÃªt, car cette piÃ¨ce indique



28 TOME III, XVI""' ATELIER jusqu'Ã quel point les rapports de Constantin et de LiciniusrestÃ¨rent amicaux.La monnaie de bronze suivante peut Ãªtre classÃ©e, quoiquesans exergue, parmi celles de l'atelier de NicomÃ©die, Ã causede sa lÃ©gende du droit, laquelle est pareille aux autres

lÃ©gendes, contenant les noms de Licinius, et gravÃ©es danscet atelier.Elle y a Ã©tÃ© Ã©mise aprÃ¨s la prise de l'atelier par Licinius,car elle porte inscrits au revers les: VOTIS V MVLTIS X decet empereur, lequel fut Ã©levÃ© au rang d'Auguste en 308 etcÃ©lÃ©bra l'accomplissement de ses QuinquennaUa en 313.Il reÃ§ut, dÃ¨s lors, ainsi que le prouve cette piÃ¨ce, le souhaitde ses Decennalia.Maximin Da/.a n'eÃ»t pas fait graver cette inscription, car on ne voit pas qu'il ait cÃ©lÃ©brÃ© les anniversaires de Licinius.III. Au revers : VOTIS V MVLTIS X; dans une couronnede laurier.Au droit : IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 207 ; VO. Sans exergue.La couronne de laurier, couronne agonistique, qui indique

les jeux cÃ©lÃ©brÃ©s aux anniversaires de l'Ã©lÃ©vation des empe-reurs, entoure frÃ©quemment le chiffre des vÅ“ux qu'on leur adresse.Des piÃ¨ces d'or, frappÃ©es Ã Antioche au cours de la mÃªmeÃ©mission, prÃ©sentent l'inscription des mÃªmes VOTIS VMVLTIS X de Licinius.Ces chiffres sont Ã©galement inscrits sur une piÃ¨ce deConstantin, mais ce sont les vÅ“ux de Licinius qui sont attri-buÃ©s Ã Constantin, suivant une coutume de cette Ã©poque. CespiÃ¨ces sont postÃ©rieures Ã la prise de l'atelier par Licinius,et antÃ©rieures Ã la rupture entre Constantin et cet empereur.Elles ont, en consÃ©quence, Ã©tÃ© Ã©mises en 313.



30 TOME III, XVIm* ALELIER TroisiÃ¨me sÃ©rie :S M N S M NQuatriÃ¨me sÃ©rie :ISMNA

PremiÃªre partie de l'Ã©mission.Comprise entre le mois d'aoÃ»t 314 et le 1e r janvier 315.PiÃªces de bronze.I. Au revers: IOVI CONSERVATORI AVG. Jupiter Ã deminu, debout Ã gauche, le manteau rejetÃ© en arriÃ re, tenantune Victoire sur un globe et un sceptre.Au droit : VA CO LICINIVS NOV {sic) CS. Son buste laurÃ©

et drapÃ© Ã gauche. PiÃ ce inÃ©dite et hybride. 2e sÃ©rie; VO. ;Off. S.II. Au revers : IOVI CONSERVATORI CAES. MÃªme type.Au droit : LICINIVS NOB CAES. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã gauche. PiÃ ce inÃ©dite. 3e sÃ©rie : B. ; Off. S.PL //, nÂ° ti.Il semble d'autant plus indiquÃ© d'admettre que ces piÃ¨ces,dans les inscriptions desquelles il n'est question que d'un

seul Auguste ou d'un seul CÃ©sar, ont Ã©tÃ© Ã©mises pendant laguerre ; que les mÃ©daillons, dont les descriptions suivent,font formellement mention de cette reconnaissance, dansl'empire d'Orient, d'un seul Auguste et d'un seul CÃ©sar,princes Joviens, en 31 4.III. Au revers: I O M ET FORT CONSER D D N N AVG ETCAES. Jupiter Ã demi nu, debout, regardant Ã gauche, le

manteau dÃ©ployÃ© derriÃ¨re lui, tenant une Victoire sur un



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE NtCOMÃ‰OIE 31globe et un sceptre, en face de la Fortune, debout, lourelÃ©e,qui tient une corne d'abondance et un gouvernail posÃ© sur un globe.Au droit : D D N N IOVII LICINII INVICT AVG ET CAES.Bustes laurÃ©s et drapÃ©s, en regard, des deux Licinius, sou-tenant une statue de la Fortune. Coh. VII, p. 210, nÂ° 1 ;

lâ„¢ sÃ©rie ; P. ; L. ; V. 25.770 ; 3 gr. 10 ; 20 mill. â€” 4e sÃ©rie ;Off. A-A.Le mÃ©daillon d'or suivant doit se placer dans cette partiede l'Ã©mission.IV. Au revers : IOM CONSERVATORI LICINIORVM AVGET CAES. Jupiter Ã demi nu, assis de face, tenant un sceptreet une Victoire sur un globe.Au droit : D D N N LICINIVS P F AVG ET LICINIVS

CAESAR. Bustes nimbÃ©s (effigies vraies) des deux LiciniuspÃ re et fils, ayant le manteau impÃ©rial agrafÃ© sur l'Ã©pauledroite. Une Ã©toile au-dessus de chacun d'eux. lr" sÃ©rie ;N., mÃ©daillon, 35 mill.; Off. A. Collection de M. Beistegui.L'Ã©toile qui s'observe au-dessous de la tÃªte du jeune CÃ©sar a sans doute une signification astrologique, et permet d'expli-quer la prÃ©sence de l'Ã©toile Ã la fin de la lÃ©gende Genio Cae-saris, au cours d'Ã©missions d'Antioche.

PL II, n" 7.Le nimbe, d'origine orientale, se rencontre dÃ©jÃ sur lesmÃ©dailles des Antonins ', mais Ã l'Ã©poque qui nous occupe,il est de tradition dioclÃ©tienne '-'. Il a Ã©lÃ© remis en usagepar UioclÃ©tien, avec beaucoup d'autres procÃ©dÃ©s de l'Orient;Licinius, comme Maximin Hercule 3, l'a reÃ§u de cet empe-1. Voir Madden, dans S'umismitic Chronicle: New series, vol. XVIII, p. 9, etl'article Nimbus, de Lafaye, Du-t. (lesant. grec, et rom., IV, p. SI.

2. PauÃ©g., II, c. 3.3. Rabeloii, TraitÃ©, 1,947.



32 ÃŽOME 1II, XVIn,e ATELIER reur. llen est de mÃªme de Constantin '.On doit remarquer qu'une recrudescence de l'emploi du nimbe se manifesta,plus tard, sur les mÃ©dailles de Constantin, lorsqu'il conquitl'Orient.DeuxiÃªme partie de l'Ã©mission.Comprise entre le 1er janvier 315, date Ã partir de laquelle les

deux Augustes ayant pris le consulat en commun, leursmonnaies furent de nouveau frappÃ©es dans tout l'empire,et le 1er mars 317, Ã©poque Ã laquelle les trois CÃ©sars furentofficiellement reconnus dans tout l'empire et leurs nomset titres, qui devaient Ãªtre inscrits dans les lÃ©gendesmonÃ©taires, furent fixÃ©s par un accord des chancelleriesde Constantin et de Licinius.Licinius fit frapper, Ã partir du 1er janvier 315, non seu-

lement ses monnaies et celles de son fils, mais encore cellesde Constantin et des CÃ©sars Crispus et Constantin II. Sonbut Ã©tait de faire reconnaÃ®tre, par Constantin, le titre deCÃ©sar, Ã son fils Licinius II, qu'il avait dÃ©jÃ Ã©levÃ© Ã ce rang,pendant la guerre de 314. Constantin ne rÃ©pondit rienmais ne consacra officiellement l'Ã©lÃ©vation ou reconnais-sance des trois CÃ©sars que le ie r mars 317. On remarquerade nombreuses fautes d'orthographe dans les inscriptions

gravÃ©es au cours de cette Ã©mission. Ces fautes sont telles quecelles que commettraient des ouvriers barbares ou Ã©tran-gers.On peut constater que l'atelier de NicomÃ©die, dans lequeltravaillÃ rent des ouvriers grecs, ouvriers auxquels la languelatine Ã©tait sans doute Ã©trangÃ re, grava pendant une longuepÃ©riode, au me et au ive siÃ cle, des lÃ©gendes dans lesquelleson relÃ¨ve des suppressions et des substitutions de lettres.

1. Voir plus haut L'atelier de Tarrailone, t. 1I, p. 251 et pi. VII, a" 19 et 20.



L ATELIER MONÃ‰TAIRE DE MCOMÃ‰D1E 33des contractions de deux voyelles en une, des irrÃ©gularitÃ©sde dÃ©clinaisons ; enfin des fautes qui ne sont explicablesque par l'ignorance ou la dÃ©formation de la langue latine.En voici quelques exemples empruntÃ©s aux Ã©missions del'Ã©poque qui nous occupe :

NOV CS pour NOB CAES.SECVRITAS REIPVBUCâ‚¬ pour REIPVBLICAE.EQVES pour EQVIS.CAVS pour CAES.VIRTVS CAESARIN pour CAESARVM.Puis des erreurs de noms propres :AALMATIVS pour AELMATIVS.CONSTANTINOPOLl pour CONSTANTINOPOLIS.Dans les exergues -â€ž.,.,, M est Ã la place d'une lettre5MNM ld'officine.Une partie des confusions de lettres que l'on remarquesur les monnaies de NicomÃ©die a Ã©tÃ© relevÃ©e Ã©galement sur les monnaies d'Antioche par le colonel Voetter '.Les monnaies des CÃ©sars ont Ã©tÃ© frappÃ©es au cours de

cette Ã©mission, ainsi que l'indiquent des diffÃ©rents monÃ©-taires particuliers et des inscriptions caractÃ©ristiques desexergues de cette Ã©poque, qui se trouvent sur les monnaiesde NicomÃ©die, d'Antioche, d'Alexandrie et de HÃ©raclÃ©e deThrace. Des lÃ©gendes du droit, mal transcrites et prÃ©sen-tant le nom de Constantinus attribuÃ© au jeune Licinius II,caractÃ©risent cette Ã©mission, laquelle est antÃ©rieure Ã larÃ©glementation des noms et titres des CÃ©sars par les chan-celleries d'Occident et d'Orient, en 317.I. Voir plus bas L'atelier d'Antioche, Ã©mission de 3i;> Ã¹ 317.Jules Mauricb. 3



34 TOME III, I\l" ATELIER V. On trouve au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG.Jupiter, Ã demi nu, debout Ã gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule, tenant une Victoire sur un globe et appuyÃ© sur unsceptre.Au droit : 1Â° IMP LICINIVS AVG. Son buste laurÃ© Ã

gauche, portant le manteau impÃ©rial, tenant le foudre dunemain et un sceptre avec le globe de l'autre. Coh. 116;2e sÃ©rie; P. 14203-4 ; 3 gr. 30; 19 mill. ; 14205-6-7; 3 gr. ;19 mill. ; 14208-9; L. ; VO. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-S-Z.2Â° IMP CONSTANTINVS AVG. Buste analogue. PiÃ¨ce voi-sine de Coh. 301 ; 2" sÃ©rie ; P. 14727; 3 gr. 60 ; 19 mill. ;L. ; VO. ; Off. A-B-r-Aâ€”â‚¬â€”S-Z.

3Â° FL VN CRISPVS NO CAS (sic). Son buste laurÃ©, drapÃ©et cuirassÃ© Ã droite. PiÃ¨ce dÃ©crite par M. Gnecchi. 2e sÃ©rie;Off. A.4" VA CO LICINIVS NOV CS. Son buste laurÃ© et drapÃ© Ãgauche. 2e sÃ©rie ; VO. ; Off. S. PL II, /iÂ° 8.5Â° VA CO LICINIVS N CS. MÃªme buste. 2e sÃ©rie; GN. ;Off. S.6" FL CL CONSTANTINVS NOB CS. MÃªme buste. 2c sÃ©rie;

L. ; Off. B.Le buste de cette piÃ¨ce n'est pas le portrait de Constan-tin II. L'effigie de ce prince, enfanlÃ¢gÃ©seulementdequelqiiesmois, ne pouvait pas Ãªtre encore parvenue Ã NicomÃ©die,et Licinius frappait les monnaies de Crispus et de Cons-tantin II, sans l'autorisation officielle de l'empereur d'Occi-dent. Il n'eÃ»t d'ailleurs reÃ§u, dans aucun cas, leurs effigies.

Le jeune Licinius porte sur les monnaies d'Orient frappÃ©espendant et aussitÃ t aprÃ¨s la guerre de 314, les noms deValerius Constnntinus. Ses noms sont, Ã part le gentilice,ceux de Flavia Valeria Constantina, femme de Licinius etsÅ“ur de Constantin. Licinius espÃ©rait, sans doute, fairereconnaÃ®tre par Constantin le fils qu'il avait eu d'une esclave.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE MCOMÃ‰D1E 35On trouve, dans l'existence de ces piÃ¨ces portant les diffÃ©rentsmonÃ©taires caractÃ©ristiques de cette Ã©mission,ainsi que danscelle des lÃ©gendes monÃ©taires qui indiquent que ces mon-naies ont Ã©tÃ© frappÃ©es Ã cette Ã©poque, la preuve de ce quej'ai avancÃ© au sujet des deux Ã©lÃ©vations successives desCÃ©sars. J'ai montrÃ© qu'il y avait eu deux proclamations ouÃ©lÃ©vations successives des CÃ©sars, fils de Licinius et de Cons-tantin, dans l'empire romain; une premiÃ¨re, aprÃ¨s la guerrede 31 4, dans les Ã©tats de l'empereur d'Orient, Licinius; etune deuxiÃ¨me, dans les Ã©tats de Constantin, en Occident, le1er mars 317, suivie d'un accord des chancelleries. Ce sontces deux Ã©lÃ©vations successives des CÃ©sars qui ont donnÃ©lieu aux rÃ©cits diffÃ©rents des historiens et des chroniqueurs.Les historiens, qui ont surtout puisÃ© leurs renseignementsaux sources de l'histoire d'Orient ', indiquent la pÃ©riode quisuivit la guerre de 314 comme l'Ã©poque de l'Ã©lÃ©vation desCÃ©sars, tandis que les chroniqueurs, qui ont puisÃ© leursrenseignements aux archives impÃ©riales des hÃ©ritiers deConstantin -, et le PanÃ©gyrique prononcÃ© Ã Home lors del'anniversaire de la cinquiÃ¨me annÃ©e de rÃ¨gne des CÃ©sars,placent cette Ã©lÃ©vation au 1er mars 317 :t.On constate, d'autre part, que les ateliers d'Orient ontfrappÃ© certaines monnaies de Licinius II, de Crispus et deConstantin II, aprÃ¨s la guerre de 314; tandis que ceuxd'Occident, TrÃªves, Arles, Londres, Home, Tarragone, n'ontÃ©mis les monnaies des CÃ©sars qu'Ã partir du I" mars 317.On est obligÃ©, finalement, aprÃ¨s avoir admis qu'il v eutune premiÃ¨re Ã©lÃ©vation des CÃ©sars en Orient, en 3113, de1. Zozime, llial., lib. II, c. 21 ; Victor, Epitome. 5x : de Cnes. il.2. Consularia Constanl. et Chron. Pasch.. dans .Mon. (ierm. Hist.. IX. Chrn-nicn Min., I, p. 231. Les chroniques n'ont dÃ» tenir compte que de la date ofliciel-Icmeut admise.3. Le texte des Excerpla Valesiana, V, 10, est douteux. On ne sait de quelconsulat l'auteur de ce texte veut parler.



36 TOME lll, XVI""' ATELIfcfÂ»reporter Ã l'annÃ©e 314 la date de la naissance de Constan-tin II, ainsi que je l'ai dÃ©jÃ expliquÃ© '.Voici quels furent pendant ces annÃ©es troublÃ©es, lesrapports de Licinius et de Constantin, et les rÃ©formes de cedernier.Ces deux empereurs prirent le consulat en commun, le1 erjanvier 3-15, et, dÃ¨s lors, leurs monnaies parurent ensemble

dans tout l'empire dont l'unitÃ© Ã©tait ainsi reconstituÃ©e *. Degrandes rÃ©formes signalÃ¨rent, dans l'empire de Constantin,cette pÃ©riode de 315 Ã 318. La crÃ©ation d'un nombre con-sidÃ©rable de personnages consulaires transforma toutel'administration de cet empereur en Ã©levant au rang de Con-sulÃ res tous les gouverneurs de province et en produisantun avancement gÃ©nÃ©ral de tous les fonctionnaires de l'em-pire d'Occident, vers l'annÃ©e 315, suivant M. Mispoulet -''.Cette rÃ©forme ne fut pas acceptÃ©e par Licinius. Celle de laprÃ©fecture du prÃ©toire permit de placer des prÃ©fets du prÃ©-

toire, d'un rang plus Ã©levÃ© dans l'administration, Ã la tÃªtedes Vicaires et des gouverneurs de province. O. Seeck faitremarquer qu'Ã partir de l'annÃ©e 318 plusieurs lois furentadressÃ©es Ã deux prÃ©fets du prÃ©toire en Occidenti. L'Ã©lÃ©-vation des CÃ©sars, en 317, fil partie de cet ensemble derÃ©formes constantiniennes. Elle en fut le couronnement, etamena Constantin Ã reconnaÃ®tre l'Ã©lÃ©vation de Licinius IL1. I,'ordre des consulats Ã©ponymes. tel qu'il semble avoir Ã©tÃ© appliquÃ© Ã cetteÃ©poque, n'est pas en rapport avec ces Ã©lÃ©vations des CÃ©sars. Licinius II. Ã©levÃ©deux fois, en 31-1 et en M7. n'est consul Ã©ponyme qu'en 319 : Couslantin I1, Ã©levÃ©au plus tard en 317,n'est consul Ã©ponyme qu'en 320. Crispus l'est par contre en 31*.La rÃ©jrie qui consisterait Ã dÃ©signer comme consul Ã©ponyme chaquc CÃ©sar, dansl'annÃ©e qui suit son Ã©lÃ©vation, n'existe donc pas. Voir L'atelier d HÃ¨raelÃ©e deThrace, t. II, p. 576.2. Voir t. I", p. xoix, et t. II. p. lix.3. Bulletin de l'Acad. des Inscript. et Belles-Lettres, 1906, p. 332.1. O. Seeck, Geschichte d. L'nlerganys il. antilien Well, III, pp. 3uu-30l. Cod.Ã¯heod., XII, 1, 2 ; XIII, 5, 4, 8.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE NICOMÃ‰D1E 37PiÃ¨ce d'or de l'Ã©mission.VI. On trouve avec l'exergue ^rjr-SMNAu revers : FELIX PROCESSVS COS IIlt AVG N. L'empe-reur debout en toge.La description du droit de cette monnaie d'or, copiÃ©e

dans Mionnet, manque, et pourtant, Mionnet qui a vu lapiÃ ce, la place parmi celles de Constantin. Le 4e consulat decet empereur est classÃ© en l'annÃ©e 31 o et cette piÃ¨ce d'or,si elle est de Constantin, fait partie de l'Ã©mission prÃ©sente.SEPTIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre Iu date de la reconnaissance des troisCÃ©sars : Crispus, Constantin II et Licinius II, dans toutl'empire, le /er mars 317, et les annÃ©es 318 ou 319,

au cours desquelles les Â« Vota V '> de Licinius II et lesÂ« VotaXÂ» de Licinius pÃªre commencÃªrent Ã Ãªtre inscritsau revers des mÃ©dailles.L'atelier fonctionna encore avec le mÃªme nombre d'offi-cines que prÃ©cÃ©demment. Les monnaies de bronze de cetteÃ©mission sont de petits folles de pied monÃ©taire des (petitsbronzes) de Dattari.Les monnaies de Licinius pÃ¨re et de Constantin le Grand,

qui avaient Ã©tÃ© dÃ©jÃ frappÃ©es avec l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente, ontpu continuera paraÃ®tre avec celle-ci.PremiÃ¨re sÃ©rie :^j_a ^J_b ^_Lr %U ^nj %!Â§ ^i_zSMN SMN SMN SMN SMN SMN SMNDeuxiÃ¨me sÃ©rie :



38 TOME 1II, XVI""' ATELIER 5I; 51) w j^[Ã¢ _5jâ‚¬ 5|s 5jÃ®SMN SMN SMN SMN SMN SMN SMNOn continua Ã frapper, au cours de cette Ã©mission, lespiÃ¨ces des Augustes, Ã©mises depuis la guerre de 314; lespiÃ¨ces des CÃ©sars prÃ©sentÃ¨rent des lÃ©gendes nouvelles,donnant leur nomenclature rÃ©guliÃ¨re et ne diffÃ©rant decelles inscrites Ã la mÃªme Ã©poque sur les piÃ¨ces sortiesdes ateliers d'occident que par l'addition constante dutitre : D(ominus) N(oster). Un accord des deux chancel-leries de Constantin et de Licinius avait eu lieu, en effet,lors de la reconnaissance de CiÃ¯spus, Constantin II et Lici-nius II, Ã Serdica, le 1er mars 31 7 ; mais Licinius ne renonÃ§anullement Ã faire remonter Ã l'annÃ©e 314 la reconnaissancedu titre de CÃ©sar qu'il avait accordÃ©e Ã son fils. Il comptales anniversaires de Licinius II, Ã partir de cette date '.I. On trouve au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG avecle type dÃ©jÃ dÃ©crit.Au droit : 1Â° IMP LICINIVS AVG. Cohen llf> dÃ©jÃ dÃ©crit.lâ„¢ sÃ©rie; toutes les officines.2Â° IMP CONSTANTINVS AVG. Cohen 30! rectifiÃ©, dÃ©jÃdÃ©crit. lr" sÃ©rie ; toutes les officines.IL Au revers: IOVI CONSERVATORI CAESS. MÃªme type.Au droit: 1Â° D N VAL LICIN LICINIVS NOB C. Son bustelaurÃ© Ã gauche, portant le manteau impÃ©rial, tenant lefoudre de la droite, et de la gauche le globe et le sceptre.PiÃ¨ce inÃ©dite. 2e sÃ©rie; GOÃ. ; Off. P.2Â° DN FL CL CONSTANTINVS NOB C. Son buste laurÃ©.1. Les petits quinaires, reprÃ©sentant Isis et SÃ©rapis, et frappÃ©s aux noms desempereurs de toute la dynastie des seconds Klaviens, y compris les trois Augustesfils de Constantin d'une part, et de Licinius, d'autre part, sont des monnaies derestitution fictives, Ã©mises sous Julien, dans un but facile Ã€ comprendre.



1,'aTEMEK MONÃ‰TAIRE DE N1COMÃ‰DIE 39drapÃ© et cuirassÃ© Ã gauche. PiÃ ce inÃ©dite; 2e sÃ©rie; VO. ;OIT. B-S-â‚¬.Il est probable que l'atelier a frappÃ© Ã©galement, au coursde cette Ã©mission, des piÃ¨ces de Crispus.Toutes ces piÃ¨ces dÃ©diÃ©es : Iovi Conservatori, et au droit

desquelles les deux Licinius pÃ¨re et fils tiennent le foudre,nous font connaÃ®tre la politique de Licinius, au point de vuedynastique et religieux, aprÃ¨s la dÃ©faite de Maximin Daza.Licinius Ã©tait devenu, en 313, l'hÃ©ritier de la dynastieIovienne, le continuateur de la famille de DioclÃ©tien crÃ©Ã©epar adoption. Il continua la tradition religieuse officielle decette dynastie, et non la politique religieuse personnelle de

Maximin Daza. Aussi les reprÃ©sentations de Jupiter rem-placÃ rent sur ses monnaies celles des dÃ©nies versant unelibation sur un autel, ou tenant les tÃªtes du Sol lnvictuset de SÃ©rapis, que l'on voyait sur les piÃ¨ces frappÃ©es sousle rÃ¨gne de Maximin Daza.III. Au revers : PROVIDENTIAE CAESS.Jupiter nu debout Ã gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule et rejetÃ© en arriÃ¨re, tenant un globe surmontÃ©

d'une Victoire et un sceptre.On remarquera que le type du revers de ces piÃ¨ces est lemÃªme que celui qui accompagne la lÃ©gende Iovi Conserva-lori.Au droit : 1Â° D N VAL LICIN LICINIVS NOB C. Son bustelaurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Cohen 37 rectifiÃ©;2" sÃ©rie ; P. 1*107 Ã 141 II ; 3 gr. 90; l<' mill. ; 14412 Ã

14H4; VO. ; L. ; OIL A-B-r-A-6-S. PL II, n" 9.2" MÃªme lÃ©gende. Son buste laurÃ© Ã gauche, portant lemanteau impÃ©rial, tenant le foudre de la droite et le globeavec un sceptre de la gauche. Coh. 38; 2e sÃ©rie ; L. ; VO. ;Off. A-A-S.



40 TOME III, XVI""' ATELIER 3Â° D N FL IVLCRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ©, drapÃ©et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 114; 2e sÃ©rie ; P. 15474-5; 2 gr.80 ; 17 mill. ; L. ; VO. ; Off. A-B-r-A-â‚¬-S.4Â° MÃªme lÃ©gende. Son buste laurÃ© Ã gauche, portant lemanteau impÃ©rial, et tenant le foudre de la droite et le globe

avec un sceptre de la gauche. PiÃ¨ce inÃ©dite ; 2e sÃ©rie ; VO. ;Off. A.5Â° DN FL CL CONSTANTINVS NOB C. Buste analogue.Coh. 162; 2e sÃ©rie ; L. ; Off. B. PL II, nÂ° 10.6Â° MÃªme lÃ©gende. Son buste laurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ãdroite. Coh. 161; 2" sÃ©rie; P. 15762; VO. ; L. ; Off.Bâ€”A-Z.

Les lÃ©gendes : Pro vident ine Augg. ou Caess., furent asso-ciÃ©es, une derniÃ¨re fois, au type de Jupiter, sous Liciniusempereur de dynastie Jovienne. Elles continuÃ¨rent, ensuite,Ã paraÃ®tre sous Constantin, elles entourÃ rent la porte decamp, expression d'une interprÃ©tation nÃ©oplatonienne de laProvidence, par la chancellerie de cet empereur.PiÃ¨ce d'or de l'Ã©mission.

'' SMN.IV'. Au revers: CONCORDIA AVGG NN. La Concorde assiseÃ gauche, tenant un caducÃ©e et une corne d'abondance.Au droit : FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ© etcuirassÃ© Ã gauche, portant un baudrier, un bouclier et unehaste. Coh. 06. Aureus; 20 mill. Cat. Hirsch. 1909.Cette piÃ¨ce doit Ãªtre postÃ©rieure Ã l'accord des chancel-leries, en 317, et antÃ©rieure Ã l'Ã©mission de 318, au cours delaquelle on constate le refroidissement des relations entreConstantin et Licinius.



I.'ATEMER MONÃ‰TAIRE DE NHOMEPIF. 41HUITIEME EMISSION.tComprise entre l'Ã©poque, Ã partir de laquelle, en 318 ou319,on commenÃ§a a inscrire,dans l'atelier de NicomÃ©die,les Vota V de Licinius II et les Vota X de IJciniuspÃªre, au revers des monnaies, et le mois de novembre 324.J'avais fixÃ©, en 320, le dÃ©but de l'Ã©mission synchronique

de celle-ci Ã HÃ©raclÃ©e de Thrace ; mais la cÃ©lÃ©bration desDecennalia de Licinius pÃ¨re, Ã©lu en 308, Ã©tant tombÃ©een 318, et l'inscription de ses Vota A', sur ses monnaies,ayant eu lieu Ã NicomÃ©die au cours de l'Ã©mission prÃ©sente,je pense qu'il faut avancer le dÃ©but de cette Ã©mission ÃTannÃ©e 318. Cette rectification de date ne change rien Ãl'ordre des Ã©missions de l'atelier de HÃ©raclÃ©e de Thrace.L'Ã©mission prÃ©sente se continua jusqu'Ã la chute de Licinius,

puisqu'elle comprend les monnaies de Martinianus.Constantin s'Ã©tant emparÃ© de l'atelier de NicomÃ©die,quelques jours aprÃ¨s la bataille de ChalcÃ©doine, laquelleeut lieu le 18 septembre 324, les piÃ¨ces des deux LiciniuscessÃ rent alors de paraÃ®tre'. D'autres monnaies furentfrappÃ©es, par ordre de Constantin, pour cÃ©lÃ©brer les Decen-nalia de Crispus et de Constantin, jusqu'Ã 1 Ã©lÃ©vation deConstance II, qui eut lieu le ll novembre 324et marqua le

dÃ©but d'une nouvelle Ã©mission.Martinianus, qui, d'aprÃ¨s ThÃ©ophanÃ¨s, rÃ©gna trois mois,fut crÃ©Ã© CÃ©sar, selon les auteurs, et Auguste, selon le tÃ©moi-gnage des monnaies, par Licinius, au moment oÃ¹ ceti. Voir L'atelier d'AqnilÃ©e, t. I", p. 347 et sq. ; L'atelier de Tarragone, t. II,p. 272.



12 TOME III, XVI"" ATELIER empereur, dÃ©jÃ vaincu par Constantin Ã Hadrianopolis, Ã©taitassiÃ©gÃ© dans Byzancd par terre et par mer. Licinius se sauvaensuite de Byzance Ã ChalcÃ©doine en Bithynie, et, tandisqu'il gardait le Bosphore, il envoya Martinianus surveiller l'IIellespont Ã Lampsaque. Mais, vaincu de nouveau Ã

ChalcÃ©doine. il se rÃ©fugia Ã NicomÃ©die oÃ¹ il se rendit ÃConstantin. Celui-ci lui laissa momentanÃ©ment la vie sauve ;mais bientÃ´t, en 325, il le fit exÃ©cuter par ses soldats, peut-Ãªtre Ã l'occasion d'une rÃ©volte. Martinianus rÃ©fugiÃ©, d'aprÃ¨sl'Anonyme de Valois, en Cappadoce, pÃ©rit de mÃªme.Il m'est impossible de tomber d'accord avec MM. Montiet Laffranclii, qui ont datÃ© des annÃ©es 317 Ã 319 l'Ã©missionprÃ©sente, laquelle se distingue des prÃ©cÃ©dentes en cequ'elle ne prÃ©sente que quatre lettres d'officines inscritessur les monnaies. Mlle parut, en effet, jusqu'Ã l'achÃ¨vementde la guerre de 324 et ne commenÃ§a Ã Ãªtre livrÃ©e Ã la circu-lation que lors de la cÃ©lÃ©bration des Decennal in de Licinius I,en 318 ou 319. Une nouvelle forme d'inscriptions desexergues dans lesquelles sont rejetÃ©es les lettres d'officines,(SMNA Ã SMNA), commenÃ§a Ã se montrer sur les monnaies

de cette Ã©mission et continua Ã Ãªtre reproduite sur lespiÃ¨ces des Ã©missions suivantes. Elle se remarque sur lesmÃ©dailles qui cÃ©lÃ¨brent les Decennalia de Licinius pÃ¨re,comme sur les piÃ¨ces de Martinianus, et sur les piÃ¨ces indi-quant les Vota X de Crispus et de Constantin II, monnaiesque Constantin fit frapper aussitÃ´t aprÃ¨s la prise de l'atelier de NicomÃ©die, en novembre 324.Une espÃ¨ce monÃ©taire de bronze caractÃ©rise celte Ã©mis-sion. Il s'agit des petits bronzes non argentÃ©s, Ã tÃªtes radiÃ©esou laurÃ©es d'empereurs, dÃ©diÃ©es : loin Conservatori. CespiÃ¨ces, dont M. Dattari a dÃ©terminÃ© le poids moyen de2gr.88, correspondent aux piÃ ces analogues, Ã lÃ¨tes radiÃ©esd'empereurs, Ã©mises sous la tÃ©trarchie et prÃ©sentant la



l'aTELIKR MONÃ‰TAIRE DE NIC0MÃ‰D1E 43lÃ©gende: Concordia Militum '. On peut se demander ce quiamena LicihiusÃ restaurer, Ã la fin de son rÃ gne, cette unitÃ©monÃ©taire qui n'avait plus Ã©tÃ© Ã©mise depuis l'annÃ©e 306;mais il faut se rappeler que Licinius avait conservÃ© tout lesystÃ¨me monÃ©taire de DioclÃ©tien, ainsi que ses unitÃ©s, en or,en argent et mÃªme en bronze, puisque les folles de poids suc-cessivement dÃ©gradÃ©s ne sont, suivant les conclusions de

M. Dattari, que des divisions des grandes piÃ¨ces de DioclÃ©-tien ; et que Licinius put Ãªtre tentÃ© de faire frapper de nou-veau une unitÃ© abandonnÃ©e de ce systÃ¨me. Constantin no filpas frapper cette unitÃ©, mÃªme lorsqu'il se fut emparÃ© del'atelier de NicomÃ©die en 324.L'adoption, par Licinius, de cette piÃ¨ce non argentÃ©e et sansalliage d'argent, du poids thÃ©orique de 2 gr. 88, est, Ã quelquesannÃ©es prÃ¨s, contemporaine de la mise en circulation par Constantin de la Silique et du MilÃ¹trense. Licinius conserva aucontraire Y Argenteus Minutulus et Y Aurais taillÃ© sur le pied

de 60 Ã la livre, Constantin avait fait frapper, depuis 309, le72Â° de la livre ou Solidus, en mÃªme temps que YAureus.Cette restauration de la piÃ¨ce de 2 gr. 88, sans alliage d'ar-gent, mais en rapport simple avec le sesterce ou follis,coÃ¯ncida avec les grands besoins d'argent de Licinius, les-quels prÃ©cÃ©dÃ¨rent la guerre de 324. L'usage de cette piÃ¨ceput lui permettre de faire affluer dans ses Ã©tats et de re-fondre les monnaies argentÃ©es. Licinius amassa Ã cetteÃ©poque un trÃ©sor que Constantin trouva dans Constanti-nople lorsqu'il s'en empara '-'.1. Cette piÃ¨ce n'a aucun rapport avec l'Antonianus d'AurÃ©lien qui esi unc piÃ¨ceargentÃ©e tt qui porte le chilTre XXI- â€” Cf. Dattari, Ã‰tude expÃ©rimentale sur lesmonnaies de la rÃ©forme de DioclÃ©tien. CongrÃ¨s nu mis m. de Bruxelles, 1910,pp. 728-729. Cette piÃ¨ce de 2gr. 88, est, suivant la lecture de l'inscription qu'elleporte proposÃ©e par M. Mowat, la 10'"* partie du Sesterce, et suivant M. Dattari,la 12"' partie.Cf. Mowat, Explication d'une marque monÃ©taire du temps de Constantin. Comptesrendus de l'Acad. des Inscript. et B.-l.., octobre 1886.2. Voir t. II, p. 48i.



44 TOME III, XVIme ATELIER La politique de Constantin et celle de Licinius se trou-vÃ rent en complÃ te opposition, Ã partir de l'annÃ©e 318, tantau point de vue monÃ©taire qu'au point de vue religieuxet qu'au point de vue politique.L'adoption de vÅ“ux diffÃ©rents pour les CÃ©sars, par lesempereurs, indique leur opposition politique.

Ce fut Ã la mÃªme Ã©poque que, suivant EusÃ be, vers lesDecennalin de Licinius (318), cet empereur commenÃ§a lapersÃ©cution des chrÃ©tiens '.Nous venons de voir qu'au point de vue monÃ©taire, iln'accepta aucune des rÃ©formes de Constantin.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rielllr

SMNADeuxiÃ¨me sÃ©rieI xlllr SMNBXnr SMNr

I xI11 r SMNASMNASMNBSMNTSMNAI. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, debout

Ã gauche, le manteau sur l'Ã©paule gauche, tenant une Vic-toire sur un globe et un sceptre surmontÃ© d'un aigle ; Ã sespieds, Ã gauche, un aigle tenant une couronne en son becet Ã droite un captif assis.Au droit : 1Â° IMPC VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sonbuste radiÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 74; 1â„¢ sÃ©rie;L. ; P. 14174; 3 gr. 45 ; 20 mill. ; 14175-6 ; VO.; WG. ;3 gr. 10 ; Off. A-B-P-A. Pl. II, nÂ° 11.

VariÃ©tÃ© I IISMNAI. EusÃ¨be. H. Â£.,X, 8.



16 TOME III, XVIn,e ATELIER cl de Constantin II. Ces piÃ¨ces, de bronze argentÃ©, ne sontpas de la mÃªme espÃ ce que les prÃ©cÃ©dentes.II. Au revers : CAESARVM NOSTRORVM. Autour dunecouronne de laurier dans laquelle on lit : VOT X. Cette cou-ronne de laurier est sans doute une couronne agonistique

indiquant les jeux qui devaient Ãªtre cÃ©lÃ©brÃ©s aux anniver-saires des CÃ©sars; lors de l'accomplissement de leurs : Quin-quennalia, Decennalia, etc.Au droit : 1Â° CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ© etdrapÃ© Ã droite. Coh. 42; 2Â° sÃ©rie ; V. ; OH'. P.2Â° Il doit exister une piÃ¨ce analogue de Constantin II.III. Au revers :DOMINOR NOSTROR CAESS. Autourd'unecouronne de laurier dans laquelle on lit : VOT X.Au droit : CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã droite. Coh. 65 ; 2e sÃ©rie ; P. 15430; 3 gr. 50; 20 mill. ;olr. B.PiÃªces d'or et mÃ©daillons de l'Ã©mission.IV. Au revers: IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, deboutÃ gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule, tenant une Vic-toire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre. A ses pieds, Ã

gauche, un aigle tenant une couronne en son bec.Au droit : Iu LICINIVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite.Son effigie. InÃ©dite. .V. ; L. ; 5 m\ 34; 10 mill. Ex. â€”-â€”6 ' ' g SMN.2Â° D N VAL LICIN LICINIVS NOB C. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã droite. Son effigie. Coh. 20 ; A' . ; P. 1510 : 5 gr. 30 ; 21 mill.Exenme et lettre dans le champ : â€”â€”Â° l SMNâ‚¬V. Au revers : IOVI CONSERVATORI CAES. Jupiter Ãdemi nu, assis de face, sur une base, tenant une Victoire et



IS TOME III, XVImÂ° ATELIEhIX. MÃªme lÃ©gende. Jupiter, assis de face sur une base,tenant une Victoire sur un globe et un sceptre. A ses pieds,un aigle tenant une couronne en son bec. Sur la base :SIC X SIC XX.Au droit : LICINIVS AVG OB D V FILI I SVI. LiciniusAugiustus) ob D(ecennalia) V(ota) Filii sui. Son buste,

tÃªte nue, drapÃ©, de face. Coh. 128; A'. ; P. 1506 ; 5 gr. 12 ;20 mill. ; B. ; V. ; 5 gr. 30 ; 20 mill. Ex. :SMNPâ€”A-L. ; 5 gr. ; 25 mill. Ex. : â€”'â€” PiÃ ce dÃ©crite dans Madden,Â° SMNnÂ° 302; VVG. ; 5 gr. 10. Ex. : â€”!â€” Cat. Hirsch 1910;' b SMNP5 gr. 25; mÃªme exergue. Aureus. PL II, n" 16.

Cette piÃ¨ce est intÃ©ressante, car elle signale d'une faÃ§onprÃ©cise la cÃ©lÃ©bration des Decennalia Vota de Licinius II.Or ce prince, promu CÃ©sar par son pÃ¨re en 314, devait avoir accompli ses premiers dix ans de rÃ¨gne en 324, mais sesDecennalia purent Ãªtre cÃ©lÃ©brÃ©s un an avant leur accomplis-sement, c'est-Ã -dire en 323.La formule : SIC X SIC XX, appliquÃ©e Ã Licinius pÃ re,indique que ses Decennalia sont accomplis et qu'on lui

souhaite les vÅ“ux de la vingtiÃ¨me annÃ©e. Or ses Decen-nalia furent cÃ©lÃ©brÃ©s en 318 ; dix ans aprÃ s son Ã©lÃ©vation aupouvoir, en 308.X. Au revers : SIC X SIC XX SMNB dans une triple cou-ronne de perles.Au droit : LICINIVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 158; A' . ; B. ; Aureus. PL II, nÂ° 11.Une piÃ ce Ã peu prÃ¨s analogue a Ã©tÃ© dÃ©crite par Banduri,

qui a pris l'espace du champ entourÃ© d'une couronne deperles, pour un bouclier. Un aigle se trouve toutefois placÃ©sur la couronne. Au droit, la tÃªte de l'empereur est indiquÃ©e



L'ATELIEK MONÃ‰tAIRE DÃ‰ MCOMEDIE *9comme ceinte d'une couronne de perles, mais il est pro-bable qu'il s'est produit une confusion pour l'observateur et qu'il s'agit d'une couronne de laurier usÃ©e.XI. Au revers : SOLI INVICTO. Le Soleil radiÃ©, debout Ãgauche, en robe longue ; levant la droite et tenant unglobe.Au droit : D N FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son bustelaurÃ©et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 135 ; Al. ; P. 1735; ogr. 32 ;21 mill. Ex. : â€”L-. PL II, nÂ° 18.SMNACette piÃ¨ce de Crispus a dÃ» Ãªtre frappÃ©e au commence-ment de l'Ã©mission, alors que les rapports politiques deConstantin et de Licinius Ã©taient encore officiellement ami-caux, aprÃ¨s l'entente du 1er mars 317.XII. Au revers : VICTORIAE AVGG NN. Victoire deboutÃ droite, Ã©crivant : VOT X MVL XX, sur un bouclier posÃ© sur un cippe.Au droit : l" LICINIVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e adroite.A\ ; GN. PiÃ¨ce dÃ©crite par M. Gnecchi dans Hiv. It. diNumismatica, 1896, fasc. II, nÂ° 291. Ex. : â€”-â€” ; L. ; mÃªmeSMNr piÃ¨ce ; Aureus.2Â° CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue. Coh. 624 ;N. ; autrefois coll. Rollin.Les chiffres des vÅ“ux inscrits sur toutes les piÃ¨ces quiviennent d'Ãªtre dÃ©crites ', sont applicables Ã l'un ou Ã l'autredes deux Licinius. La formule : Licinius Aug(ustus) ohD(ecennalia) V(ota) Filii Sui, est formelle. Les inscriptions :SIC V SIC X, que l'on remarque sur les piÃ¨ces de Licinius II,et : SIC X SIC XX, sur celles de Licinius pÃ¨re, sont Ã©gale-1. Je n'avais pas rÃ©uni, lors de mes travaux antÃ©rieurs, un nombre suffisant deces piÃ¨ces portant les chiffres des vÅ“ux des deux Licinius pÃ¨re et fils, pour entirer des conclusions relatives Ã la politique de Licinius.Jules Maurice. 4



50 TOME III, XVI1"1' ATELIER ment significatives. On ne trouve plus, sur les piÃ¨ces frap-pÃ©es au cours de cette Ã©mission, les Vota V de LiciniuspÃ re, lesquels ont Ã©tÃ© cÃ©lÃ©brÃ©s en 313; mais ses Decennalia,au contraire, accomplis en 318, annÃ©e Ã laquelle on doitreporter le dÃ©but de cette Ã©mission, y sont inscrits. Toutes

ces piÃ¨ces d'or sont classÃ©es dans l'Ã©mission prÃ©sente, par des inscriptions, placÃ©es aux exergues, dans lesquellesse trouvent comprises les lettres d'officines Ã partir dudÃ©but de cette Ã©mission, mais non antÃ©rieurement.Il est facile de remarquer, d'autre part, que les Decen-nalia de Constantin Ã©taient accomplis en 316, et que la for-mule : SIC X SIC XX, que l'on trouve sur telle piÃ¨ce de cetempereur analogue Ã une autre de Licinius, lui prÃªte les

vÅ“ux consacrÃ©s Ã Licinius pÃ¨re. J'ai fait remarquer maintesfois, au sujet des piÃ¨ces frappÃ©es dans les Ã©tats de Constantin,que les vÅ“ux consacrÃ©s Ã Constantin et Ã ses fils, Ã©taientprÃªtÃ©s aux Licinius pÃ¨re et fils'. Il s'agit ici d'un procÃ©dÃ©inverse. La piÃ¨ce de Constantin porte les vÅ“ux de Licinius.NEUVIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre l'Ã©lÃ©vation de Constance II CÃ©sar, laquelleeut lieu le 8 novembre 324, et les mois qui suivirent les

morts de Crispus et de Fausta, morts survenues en aoÃ»tet en septembre 3$6.En effet, les monnaies de Constance II parurent au coursde toute cette Ã©mission, et trois sÃ©ries monÃ©taires caractÃ©-risÃ©es par des points qui sont des diffÃ©rents monÃ©taires,continuÃ¨rent Ã paraÃ®tre aprÃ¨s les morts de Crispus et Fausta.On constate, sur les monnaies de la plupart des ateliersde Constantin, des diffÃ©rents monÃ©taires caractÃ©ristiques de

I. Voir t. II, pp. 167, 34!, 316, 145.



'.VI tOME II1. XVI'"e ATELIEhL'inauguration de Constantinople, en 330, puis les glo-rieux anniversaires de 336 et de 337, mirent fin Ã cettepÃ©riode tragique du rÃ¨gne de Constantin le Grand.Les fÃªtes de ses Vicennalia furent cÃ©lÃ©brÃ©es au cours del'Ã©mission prÃ©sente et donnÃ¨rent lieu Ã la frappe de nom-breuses monnaies et de mÃ©daillons. O. Seeck a fait remar-quer qu'un tÃ©moignage formel indique que ces Vicennaliafurent fÃªtÃ©s une premiÃ¨re fois Ã NicomÃ©die, en 325, et uneseconde Ã Rome, en 326 '. Il en fut de mÃªme des Decen-nalia des CÃ©sars, en 326 et 327. Les Vota X des CÃ©sars leur avaient Ã©tÃ© attribuÃ©s, par anticipation, Ã la fin de l'Ã©missionprÃ©cÃ©dente ; mais de nouvelles piÃ¨ces cÃ©lÃ©brÃ¨rent cesDecennalia ; ce sont celles sur lesquelles on trouve lesnoms des CÃ©sars au revers, et au droit leurs tÃªtes dia-dÃ©mÃ©es, les yeux levÃ©s au ciel, sans accompagnement delÃ©gendes; il en sera question plus loin. Elles furent frappÃ©esen 326 et 327.L'atelier fut fermÃ© probablement quelques mois aprÃ¨s lamorl de Fausta.Les monnaies de bronze de cette Ã©mission sont de la variÃ©tÃ©que nous avons dÃ©signÃ©e comme tlentenionalis co/iimunis,elles ont Ã©tÃ© frappÃ©es, aprÃ¨s 31 o, assez rÃ©guliÃ¨rement, avecdes poids oscillant, de trÃ¨s prÃ¨s, autour de celui de 3 gr. oO.hlles correspondentaux Â« petits bronzesÂ» de Dattari, du poidsmoyen de 3 gr. 33, et sont le tiers du grand follis quiremplace l'ancien sesterce.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.I I I I II5MNA SMNB SMNT SMNA SMNâ‚¬ SMNS1. 0. Seeck, Zeitschr. <l. Savi'gny-Slilftung fur Rechtsgesch. Ba m.. Abth. \.1>. 186; et Rhein. Museum, op. cit., p. 275-6. â€” Hieronymi Chr.. Â« Anno2;S12Coustantini 20Â°. â€” Vicennalia Constantin! Nicumediac facta et sequenti aunoltomae edita. Â»



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 53DeuxiÃ¨me sÃ©rie.MNA MNB MNr MNA MNâ‚¬ MNSTroisiÃ¨me sÃ©rie.JL _L Â± _L J_ _LNA NB NT NA Nâ‚¬ NS

I. On trouve au revers : PROVIDENTIAE AVGG. Porte decamp, sans battants, surmontÃ©e de deux tours; au-dessus,une Ã©toile.Au droit: 1Â° CONSTANTINVS AVG. Sa tÃªte, ceinte de troiscercles de perles, Ã droite. lâ„¢ sÃ©rie; P. 14830 Ã 14834 ; L. ;V.; VO. â€” 2" sÃ©rie; P. 14793 Ã 14795; 3 gr. 25; L. ;VO. â€” 3e sÃ©rie; P. 4831-4; Off. A-B-r-Aâ€”â‚¬-S.PL II, n" 19.

2Â° MÃªme lÃ©gende. Son buste diadÃ©mÃ© et drapÃ© Ã droite.Goh. 455, lw sÃ©rie; L. ; VO. ; Off. A-B-r-A-â‚¬-S.3Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste diadÃ©mÃ© etdrapÃ© Ã droite. Coh. 452; V sÃ©rie; P. 14879; V. ; VO. ;Off. A-B-Pâ€”Aâ€”â‚¬-S.Des bustes diadÃ©mÃ©s de Constantin et de l'impÃ©ratricesainte HÃ©lÃ¨ne ont Ã©tÃ© reprÃ©sentÃ©s sur les monnaies, dÃ¨s ledÃ©but de cette Ã©mission. J'ai fait remarquer, au cours de cet

ouvrage, que la comparaison des Ã©missions des divers ate-liers de la pÃ©riode constantinienne conduit Ã la conclusionsuivante. â€” Ce fut aprÃ¨s sa conquÃªte de l'Orient que Cons-tantin le Grand adopta le diadÃ¨me pour les effigies impÃ©-riales. Il en orna d'abord la tÃªte de l'impÃ©ratrice sainteHÃ©lÃ¨ne, quand la guerre d'Orient Ã©tait Ã peine achevÃ©e,aprÃ¨s sa victoire de ChalcÃ©doine ; puis il l'adopta pour lui-mÃªme, Ã la fin de l'annÃ©e 324, ou en 325, et attribua aux

CÃ©sars le bandeau plat ou bandeau royal, lors de la cÃ©lÃ©-bration de leurs Decennalia, en 326.



54 TOME III, XVI"" ATELIER II. Au revers : PROVIDENTIAE CAESS. MÃªme type durevers.Au droit: 1Â° FL IVL CRISPVS NOB C. Son buste laurÃ© etdrapÃ© Ã gauche. Coh. 123; 1" ' sÃ©rie; P. L5481 ; VO. : L.â€”2"sÃ©rie; P. 15480; VO. ; Off. B-P-â‚¬-S. L'officine B est

la plus couramment inscrite. PL II, n" 20.2Â° FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ©, drapÃ©et cuirassÃ© Ã gauche. Coh. 125; lâ„¢ sÃ©rie ; P. 15489; VO. ;Off. A-B-P.3Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ©, drapÃ©et cuirassÃ© Ã gauche. Coh. 165 ; lâ„¢ sÃ©rie ; P. 15771-2-15774 ;L. ; VO.; OIT. A-P-A-S. â€” 2" sÃ©rie; P. 15778; L. ; VO. ;Off. P. L'officine P est la plus couramment inscrite.4Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ©. drapÃ©et cuirassÃ© Ã gauche. Coh. 167 ; l'" sÃ©rie : P. 16259 ; 2 gr. 70 ;18 mill. ; L. ; VO. ; Off. P-A-6-S. â€” 2' sÃ©rie ; P. 16237 ;VO. ; Off. Bâ€”Aâ€”S. L'officine A est couramment inscritesur ces piÃ¨ces.Les lÃ©gendes : Providentiue Auc/g. et Cuess. ont Ã©tÃ©inscrites sur les monnaies de NicomÃ©die, dÃ¨s l'annÃ©e 317,

mais avec un type diffÃ©rent de celui qui parut plus tard. CeslÃ©gendes furent d'abord associÃ©es au type de Jupiter, suivantune coutume en usage depuis les Antonins, et dont l'appli-cation ne paraÃ®t pas Ã©tonnante, sous la dynastie Jovienne deLicinius. L'image de Jupiter fut ensuite remplacÃ©e par laporte de camp, image nÃ©oplatonicienne.La Providence n'a Ã©tÃ© interprÃ©tÃ©e dans un sens exclusi-vement chrÃ©tien que plus tard, il en fut de mÃªme du nimbe.III. Au revers : PROVIDENTIAE CAESÂ» (sic). Le pointremplace la seconde lettre S, laquelle a Ã©tÃ© supprimÃ©e par inadvertance.Au droit : 1Â° FL IVL CRISPVS NOB C. Son buste laurÃ© et



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE NICOMÃ‰D1E 55drapÃ© Ã gauche. PiÃ¨ce inÃ©dite. Elle ne diffÃ re de Coh. 123que par le mot CAESÂ» au singulier et le point. â€” 2e sÃ©rie ;VO;Off. B.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ©, drapÃ©et cuirassÃ© Ã gauche. PiÃ¨ce inÃ©dite. Elle ne diffÃ re de Coh.165 que par le mot CAESÂ» au singulier. â€” lr" sÃ©rie;

VO. ; Off. Pâ€”S.3Â° MÃªme lÃ©gende et mÃªme buste Ã droite. Coh. 160;l"* sÃ©rie; P. 15759-61; L. ; WG. ; VO.; Off. A-â‚¬-P-S.â€” 2" sÃ©rie ; Off. â‚¬. â€” 3" sÃ©rie ; VO. : WG. ; Off. T.PL II, nÂ°21.4Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ©, drapeet cuirassÃ© Ã gauche. Coh. 167; 2e sÃ©rie; L. ; VO. ; Off.B-r-Aâ€”S. â€” 3" sÃ©rie ; L. ; Off. P. /'/. //, nÂ° W.5Â° MÃªme lÃ©gende et mÃªme buste Ã droite. Coh. 168 ;

1â„¢ sÃ©rie ; P. 16227-8; L. ; VO. ; Off. B-A-S. â€” 3' sÃ©rie;L.; VO.; Off. B-r-A-S.La lettre d'officine B est frÃ©quente sur les piÃ¨ces de Cris-pus, P sur celles de Constantin II, A sur celles deConstance II; mais cette rÃ¨gle est moins bien observÃ©e sur les derniÃ¨res piÃ ces dÃ©crites que sur celles du groupe prÃ©-cÃ©dent '.Cela tient Ã ce que la troisiÃ¨me sÃ©rie a Ã©tÃ© Ã©mise aprÃ¨sla mort de Crispus. Les piÃ¨ces de Crispus ne prÃ©sentent pas,

en consÃ©quence, de bustes tournÃ©s Ã droite, comme cellesde Constantin II et de Constance IL Elles ne font partieque de la premiÃ¨re et de la deuxiÃ¨me sÃ©rie. On a frappÃ©les piÃ¨ces des autres CÃ©sars dans l'officine B, aprÃ¨s la mortde Crispus.IV. Au revers : SALVS REIPVBLICAE. Fausta voilÃ©e,1. Comparer ce tableau avec celui dressÃ© par le colonel Voetter, dans Constan-tiniis Junior, op. cit.



o6 TOME III, XVI""' ATELIER debout Ã gauche, tenant deux enfants dans ses bras. Cesenfants symbolisent sa maternitÃ©, salut de la Respublica.Au droit : FLAV MAX FAVSTA AVG. Son buste en cheveuxondulÃ©s, Ã droite, et portant un collier de perles. Coh. 6 et 7 ;1â„¢ sÃ©rie ; VO. ; Off. B. â€” 2e sÃ©rie; VO. ; WG. ; Off. A. â€”

3Â° sÃ©rie ; VO. ; WG.; Off. A.V. Au revers : SPES REIPVBLICAE, avec le mÃªme type.MÃªme droit. Coh. 15; 1'" sÃ©rie; P. 15340; L. ; Off. B-A.â€” 2" sÃ©rie; 15329-30; Off. A-â‚¬. â€” 3e sÃ©rie; L. ; Off. â‚¬.Les piÃ¨ces de Fausta ont Ã©tÃ© frappÃ©es plus longtempsque celles de Crispus, car elles font partie de toutes lessÃ©ries.

VI. Au revers : SECVRITAS REIPVBLICE. La SÃ©curitÃ©voilÃ©e, debout Ã gauche, tenant un rameau et soutenant sarobe.Au droit : FL HELENA AVGVSTA. Son buste diadÃ©me etdrapÃ© Ã droite. Coh. 13; lâ„¢ sÃ©rie; P. 15900-1 ; L. ; V. ;Off. P-A-â‚¬-S. â€” 2" sÃ©rie; P. 13869-70; L. ; Off.P-A. â€” 3e sÃ©rie; VO. ; Off. S. PL II, nÂ° 23.VII. Au revers: DN CONSTANTINI MAX AVG autour d'une

couronne de laurier dans laquelle on lit VOT XXX. Endessous, SMNB.Au droit : CONSTANTINVS AVG. Son buste diadÃ©mÃ© Ãdroite. Coh. 130; B. ; P. 14568. Cette piÃ¨ce est argentÃ©ecomme les prÃ©cÃ©dentes. PL II, nÂ° 24.PiÃªces d'or et mÃ©daillons faisant partie de l'Ã©mission.Les piÃ¨ces d'or de cette Ã©mission sont de l'espÃ¨ce du

Solidus ou 72e de la livre, dont le poids moyen est de4 gr. 55, tandis que les piÃ¨ces de l'Ã©mission prÃ©cÃ©denteÃ©taient frappÃ©es sur le pied de 60 Ã la livre.



L'ATELIER MONETAIRE DE NICOMEDIE 57Les trois mÃ©daillons d'or suivants ont Ã©tÃ© Ã©mis Ãl'occasion de la troisiÃ¨me entrÃ©e de Constantin Ã Rome,lors de ses Vicennalia, le 21 juillet 326 '. Les piÃ¨ces etmÃ©daillons connus qui cÃ©lÃ¨brent les deux premiers Â« Adven-tus Divin de Constantin Ã Rome ont Ã©tÃ© frappÃ©s dans sesÃ©tats, Ã Londres et AquilÃ©e, en 312 et en 314'-; ceux qui

cÃ©lÃ¨brent le troisiÃ¨me Â« Adventus Divin l'ont Ã©tÃ© Ã Antioche,Constantinople3 et NicomÃ©die, en 326. NicomÃ©die n'appar-tint, en effet, Ã Constantin qu'aprÃ s l'annÃ©e 324. De plus,l'un des mÃ©daillons qui vont Ãªtre dÃ©crits prÃ©sente un bustediadÃ©mÃ© et porte l'inscription â€”-â€”.quileclassedansl'Ã©mis-sion prÃ©sente, et un autre est tout Ã fait analogue Ã unmÃ©daillon frappÃ© Ã Antioche Ã la mÃªme Ã©poque.VIII. On trouve au revers : ADVENTVS AVG N. Constantin Ã cheval, levant la main droite, prÃ©cÃ©dÃ© par la Victoire

qui tient une couronne et une palme.Au droit : CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste diadÃ©mÃ©et drapÃ© Ã droite. Coh. 5 ; mÃ©daillon d'or ; 26 mill. Anciencatalogue du Cabinet de France. Exergue :Cet exergue qui se trouve dans la premiÃ re sÃ©rie del'Ã©mission prÃ©sente, ne se rencontre pas dans les sÃ©riesmonÃ©taires Ã©mises en 312 et en 314. Il fixe donc la frappede ce mÃ©daillon en 326.IX. ADVENTVS AVGVSTI N. Constantin en habit mili-

taire, Ã cheval Ã gauche, levant la main droite et tenant unehaste.1. CI. L., I, p. 397.2. Voir L'atelier de Londres, t. II, p. 31, L'atelier d'AquilÃ©e, l. Ier, p. 316.3. Voir L'atelier de Constantinople, l. II, p. 494, et L'atelier d'Antioche, t. III,plus bas.



Ã®iS TOME III, XVI""' ATELIER Au droit : CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 71. Exergue :Un mÃ©daillon analogue d'Antioche est classÃ© dans l'Ã©mis-sion de 326 par son exergue.X. Au revers : FELIX ADVENTVS AVG N. Constantin en

habit militaire, Ã cheval au pas Ã gauche, levant la maindroite et tenant un sceptre.Au droit : D N CONSTANTINVS MAX AVG. Son bustelaurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. lol ; V. 32353et P. nÂ° 25; 6 gr. 76; 25 mill. PiÃ¨ce d'un solidus etdemi. Exergue : ^â€” PL HT, nÂ° l.Les annÃ©es 325 et 326 furent signalÃ©es par plusieursÃ©vÃ©nements importants. Ceux qui semblent avoir eu uneinfluence prÃ©pondÃ©rante sur la frappe des mÃ©daillons sont,d'une part, les Vicennalia de Constantin, qui tombaientau 25 juillet 326, et furent cÃ©lÃ©brÃ©s une premiÃ¨re fois uneannÃ©e plus tÃ´t, en 325, Ã NicomÃ©die, et une seconde foisÃ Rome, en 326 ; et, d'autre part, les Decennalia des CÃ©sars,qui tombaient au 1er mars 327, mais durent Ãªtre cÃ©lÃ©brÃ©sÃ©galement une annÃ©e plus tÃ´t, le 1er mars 326, Ã NicomÃ©die;

tandis que Constantin se trouvait encore en Orient. Il fautencore noter, parmi les Ã©vÃ©nements contemporains, leconsulat de Constantin en 326.XI. Au revers : EQVES ROMANVS. Constantin sur uncheval au pas Ã droite, et levant la main droite.Au droit : D N CONSTANTINVS MAX AVG. Son bustelaurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 138; mÃ©daillond'or ; 23 mill. Vente de Moustier. Exergue : tttt\SMN. XII. Au revers : EQVIS ROMANVS. MÃªme type et mÃªmeexergue.



l'atkuiÃ¯r monÃ©taire de nicomÃ©die ?>!â€¢Au droit : D N CONSTANTINVS MAX AVG. Son bustelaurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 139 ; A\ ; P. 23 et.24; 6 gr. 62; 23 mill. ; Il soliclus; V. 32339; 25 mill. ;B. ; L. ; 6 gr. 57 ; 23 et 24 mill. ; Cat. Egger, 1912. Effigiede Constantin. Exergue : ^â€” PL III, n" 2.

Ces deux lÃ©gendes prÃ©sentant les mots : Equis et Eques,sont un exemple des confusions de lettres frÃ©quentes ÃNicomÃ©die.XIII. Au revers : SENATVS. Constantin laurÃ© debout Ãgauche, en toge, tenant un globe et un sceptre court.Au droit : D N CONSTANTINVS AVG. Sa tÃªte ceintedu bandeau royal, tournÃ©e Ã droite, levant les yeux au ciel.Aureus frappÃ© Ã titre de mÃ©daillon; V. ; 26277; mÃ©daillon

d'or, Cat. Hirsch, 1910; 5 gr. 29; Exergue : ~rr,5MNPL III, n" 3.Un mÃ©daillon voisin de Thessalonique est classÃ©, par sonexergue, dans l'Ã©mission contemporaine de celle-ci. J'ai dÃ©jÃindiquÃ© l'annÃ©e 326 comme celle de la frappe de cesmÃ©daillons. Mais il est possible aussi qu'ils aient Ã©tÃ© frap-pÃ©s Ã©galement en 325, lors de la cÃ©lÃ©bration, Ã NicomÃ©die,

des Vicennalia de Constantin.J'ai rapprochÃ© ces mÃ©daillons qui ont pu Ãªtre distribuÃ©s,suivant la remarque de Seeck, les uns Ã l'ordre Ã©questre, lesautres aux sÃ©nateurs.Avec l'exergueSMNXIV. On trouve au revers : FELICITAS PERPETVA AVGET CAESS N N. L'empereur en habit militaire et nimbÃ©,

assis, tenant une haste ; de chaque cÃ´tÃ© de lui un CÃ©sar, enlÃ©gionnaire, debout, tenant un bouclier et une haste.



C>0 TOME III, XVI""' ATELIER Au droit : 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste dia-dÃ©mÃ© et drapÃ© Ã droite, le diadÃ¨me formÃ© de gros cabochons,dont un au-dessus du front est plus grand que les autres.Ces derniers sont reliÃ©s par des feuilles de laurier. MÃ©dail-lon d'or de 48 millimÃ¨tres, dÃ©crit par M. Babelon avec la

trouvaille d'Helleville '. Admirable effigie de Constantin leGrand.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB CAES. Son buste laurÃ© etcuirassÃ© Ã droite. Coh. 104 ; 45 mill. Exergue : â€”jjr ; mÃ©dail-1. Habelon. Revue numismatique. 1906, p. 167.



L'ATELIER MONKTAIttE DE MC0MÃ‰D1E (iIIon d'or de l'ancien catalogue du Cabinet de France,45 mill. Trouvaille de Helleville '.Ces mÃ©daillons ont dÃ» Ãªtre frappÃ©s Ã l'occasion desgrands anniversaires cÃ©lÃ©brÃ©s au cours de cette Ã©mission.La prÃ©sence de deux CÃ©sars seulement, au revers de cespiÃ ces, rend leur classement trÃªs prÃ©cis; en effet, il y eut trois

CÃ©sars vivants, depuis le commencement de cette Ã©missionjusqu'Ã la mort de Crispus, au dÃ©but du mois de juillet326. Il est difficile d'admettre que cette mort ait Ã©tÃ© connueassez vite Ã NicomÃ©die pour que l'on ait pu frapper cesmÃ©daillons dÃ¨s le mois de juillet; nÃ©anmoins, Crispus Ã©taitdepuis quelque temps enfermÃ© dans la forteresse de Pola,en Istrie, et sa disgrÃ¢ce pouvait Ãªtre connue.Il semble toutefois plus probable que l'atelier de NicomÃ©-

die resta ouvert jusqu'Ã la cÃ©lÃ©bration des Decennalia desCÃ©sars, le 1er mars 327, et que ces mÃ©daillons fuient frap-pÃ©s Ã l'occasion de cet anniversaire des CÃ©sars qu'ils ontpu cÃ©lÃ©brer.Le petit mÃ©daillon suivant est, au contraire, antÃ©rieur Ã la disgrÃ¢ce de Crispus. Il est, d'autre part, postÃ©rieur Ã l'Ã©lÃ©vation de Constance II, qui eut lieu le S novembre325.

XV. Au revers : CRISPVS ET CONSTANTIVS NOBBCAESS. Leurs bustes en regard ; celui de Crispus Ã mi-corps Ã droite, laurÃ©, avec le manteau impÃ©rial, tenant unsceptre surmontÃ© d'un aigle et un globe ; celui deConstance II laurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã gauche.Au droit : D N CONSTANTINVS MAX AVG. Buste radiÃ©de Constantin Ã gauche, avec le manteau impÃ©rial, levantla droite et tenant un globe. Cohen, t. VII, p. 321 2.

1 Habclon, Revue numismatique, l9Oti, p. 167.L\ Voir t. I", Introduction, p. xliii, et un mÃ©daillon analogue de TrÃªvesp. 338.s



62Exergue : â– ; mÃ©daillon d'or de 8 gr. 8O; 25 mill.Double solidus. Anciennement collection Ponton d'AmÃ©-eourt.La couronne radiÃ©e est un emblÃ¨me solaire que I'admi-nistration paÃ¯enne de l'empire a attribuÃ© Ã certaines effigies

de Constantin lui-mÃªme, longtemps aprÃ¨s la conversion decet empereur, en raison d'une tradition persistante et derÃ©tablissement de la libertÃ© religieuse dans l'empire.XVI. Au revers : PIETAS AVGVSTI NOSTRI. Constantinen habit militaire, debout Ã gauche et tenant un sceptre,relevant une femme tourelÃ©e Ã genoux (Constanlinople) quelui prÃ©sente un soldat. Il est couronnÃ© par la Victoire qui

tient une palme.Au droit : CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste diadÃ©mÃ©et drapÃ© Ã droite. Coh. 393 ; P. 1529a; 4 gr. 48; 15 mill.Solidus. Exergue : . ; effigie de Constantin le Grand ;L. L'exemplaire de Londres prÃ©sente l'exergue ; ilmesure 21 mill. ; Cat. Hirsch, 1011 ; 4 gr. 40. Exergue :SMN. PL III, n" i.

XVII. MÃªme piÃ¨ce, mais en mÃ©daillon, avec l'exergueâ€”r: ; P. ; 30 gr. 36 ; V. ; B. ; Ã©galement grand mÃ©daillonde la trouvaille de llelleville (gravure en tÃªte du volume;.MusÃ©e de Carlsruhe ; avec ...'bMNeXVIII. MÃªme revers, si ce n'est que le soldat manque.PL III, n" 5.Au droit : D N CONSTANTINVS MAX AVG. Son busteradiÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã gauche, Ã mi-corps, levant la



l'atelier monÃ©taire de mcomÃ©die 63main droite et tenant un globe. Coh. 291 ; mÃ©daillon d'or ;P. n" 30; 8 gr. 90; 26 mill. MÃ©daillon d'or du poids dedeux solidus. Il faut remarquer le buste radiÃ© de Constantin.La figure tourelÃ©e reprÃ©sente certainement Constanti-nople. En effet, la Pietas, ainsi que je l'ai expliquÃ© dans

l'introduction du tome II ', ne s'exerce qu'envers les villesromaines et les citoyens romains.La lÃ©gende Restitutor Reipublicae, qui accompagne lemÃªme type sur les mÃ©dailles de Constantinople, expliquequ'en relevant cette ville, Constantin est le restaurateur dela Respublica. La barbarie, les barbares sont au contrairereprÃ©sentÃ©s par des captifs qui se tiennent dans l'attitude del'accablement, et leurs nations par des femmes vaincues,enchaÃ®nÃ©es, prosternÃ©es et accablÃ©es au pied d'un trophÃ©e,comme le sont YAlamannia ou la Germania 2. Cette concep-tion exclusive de la Pietas et des autres vertus impÃ©riales,rÃ©sultant tout Ã la fois de la tradition romaine et de l'in-fluence du nÃ©oplatonisme qui divinisait les vertus impÃ©-riales, est exprimÃ©e, sur une quantitÃ© de mÃ©dailles, ainsique je l'ai expliquÃ© dans l'introduction du tome II3.

C'est ainsi que la Virlus impÃ©riale est symbolisÃ©e sur lespiÃ¨ces suivantes qui reprÃ©sentent les barbares aux pieds del'empereur.XIX. Au revers : VIRTVS CAESARIN (sic). Crispus tenantun bouclier, galopant Ã droite et frappant de sa haste unennemi Ã genoux; sous le cheval, un ennemi renversÃ© etun bouclier.Au droit : FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ©Ã gauche, armÃ© d'une haste et d'un bouclier. PiÃ ce inÃ©dite,i. T. II, Introduction, p. cxvn.2. Voir t. I", pi. XXIII, nÂ°6.3. Voir t. II, Introduction, chapitre cinquiÃ¨me, p. cxi.



64 TOME 1II, XVlmÂ° ATELIER voisine de Coh. 164; V. 27049; 4 gr. 55; 20 mill. Solidus.Exergue: SMNK. Cat. Hirsch, 1910; 4 gr. 52. Exergue:es. PI- M, nÂ° &'.SMNK Le n" 164 de Cohen donne au revers VIRTVS CAES N N.Des piÃ¨ces analogues, cÃ©lÃ©brant la Virtus de Constantin

et des CÃ©sars, ont Ã©tÃ© frappÃ©es Ã Thessalonique, Ã la mÃªmeÃ©poque. Celle qui vient d'Ãªtre dÃ©crite se classe dans cetteÃ©mission par le fait que le solidus ne fut frappÃ© dansl'atelier de NicomÃ©die qu'aprÃ¨s la prise de cette ville par Constantin, d'une part; et que, d'autre part, Crispusmouruten 326.XX. Au revers: VIRTVS CONSTANTI CAES. Constance IIen habit militaire, marchant Ã droite; Ã ses pieds, deuxcaptifs, assis Ã terre, qui tournent la tÃªte vers lui ; l'un

d'eux lÃ¨ve un bras suppliant. Le CÃ©sar tient de la maindroite une lance, et porte de la gauche un trophÃ©e sur l'Ã©paule. Il est Ã remarquer que le graveur a poussÃ© lesouci du portrait jusqu'Ã reprÃ©senter la figure vraie deConstance II, aussi bien au revers qu'au droit de lamÃ©daille '.Au revers : FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Buste laurÃ© deConstance II Ã droite, le paludamentum agrafÃ© sur l'Ã©paule.MÃ©daillon d'or, 24 mill. Exergue : ; Coh. 321, A7.,

en dÃ©crivant cette piÃ¨ce, indique Ã©galement l'exerguecilfÃ‚- Cohen indique, sous le nÂ° 320, la mÃªme mÃ©daille,mais avec le buste diadÃ©mÃ© et drapÃ©, au droit de la piÃ¨ce, etÃ l'exergue, l'inscription SMNM.1. Cette piÃ¨ce est dÃ©crite par Babelon. La Trournille de Helleville, dans Rev.num., 1906, p. 177, et pi. IX, fig. 16.



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 68XXI. Au revers : VIRTVS CONSTANTINI CAES, avec untype analogue, Constantin II remplaÃ§ant Constance II.Au droit : CONSTANTINVS IVN NOB C. Buste laurÃ© deConstantin II Ã droite. Coh. 244; N. Exergue : _ ou . Ancien catalogue. MÃ©daillon d'or, 30 mill.

Il est impossible de dire pourquoi les lettres latinesd'officines alternent, sur les mÃ©dailles d'or, avec les lettresgrecques.XXII. Au revers de nouveau : VIRTVS CONSTANTI CAES,mais avec le type suivant : Constance II en habit militairemarchant Ã droite, portant une haste transversale et untrophÃ©e, et poussant du pied un captif assis.

Au droit : 1Â° FL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 318; M. Exergue : ^ttt.'Autrefois collection Rollin.2Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã droite. Coh. 319; N. Autrefois collection Preux.XXIII. Au revers : VIRTVS CONSTANTINI CAVS {sic).Constantin II, en habit militaire, marchant Ã droite, portantune haste et un trophÃ©e, et poussant du pied gauche un

captif assis Ã terre, lequel retourne la tÃªte vers lui.Au droit : CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ©et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 243; P. 1751 ; 4 gr. 50; 20 mill.;Solidus. Exergue : -!â€” PL III, n" 7.SMNCes mÃ©daillons ont pu Ãªtre frappÃ©s aussi bien aux anni-versaires de 336 qu'Ã ceux de 326.

On peut ranger, au contraire, avec certitude, dans cetteÃ©mission, les piÃ¨ces d'or et mÃ©daillons de Fausta et deHelena.Jules Maurice. 3



66 TOAIE III, XVlmc ATELIER XXIV. Au revers : SPES REIPVBLICAE, avec le type dÃ©jÃdÃ©crit avec cette lÃ©gende.Au droit : FLAV MAX FAVSTA AVG. Son buste Ã droite,drapÃ© et coiffÃ© en cheveux. Coh. 12; P. nÂ°35; 8 gr. 84;25 mill. Exergue: â€”-â€”. â€” MÃ©daillon d'or du poids de deux

b SMN vsolidi. PL ///, n" 8.XXV. Au revers : SALVS REIPVBLICAE, avec le reversdÃ©jÃ dÃ©crit avec cette lÃ©gende.Au droit : MÃªme lÃ©gende et mÃªme buste. Coh. 5; L. ;4 gr. 34; 20 mill. ; GN. ; Solidus. Exergue : â€”â€” . â€”b b SMNColl. Weber ; 4 gr. 45; L. ; 4 gr. 49 ; 19 mill.XXVI. Au revers : SECVRITAS REIPVBLICE. La SÃ©curitÃ©voilÃ©e, debout Ã gauche, tenant un rameau baissÃ© et soute-nant sa robe.Au droit : FL HELENA AVGVSTA. Son buste drapÃ© et dia-dÃ©mÃ© Ã droite et portant un collier de perles. Le diadÃ¨meest lui-mÃªme formÃ© d'un bandeau ornÃ© d'un rang de perles.Coh. Il; Al. ; L. et Coll. Weber. Cat. Hirsch, Munich,

1909; 4 gr. 53; Solidus.XXVII. Au revers : SECVRITAS PERPETVAE (sic). Cons-tantin en habit militaire, le manteau rejetÃ© derriÃ¨re lui,debout Ã gauche, tenant un sceptre et Ã©rigeant un trophÃ©eau pied duquel sont des cuirasses.Au droit : 1Â° D N CONSTANTINVS IVN NOB CAES. Sonbuste laurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 178. MÃ©daillond'or, autrefois collection Rollin. Exergue : â€”'-â€” ; 9 gr. 05;SMN25 mill. ; double solidus.Une piÃ¨ce analogue de la collection du British Museumporte l'exergue de Sirmium, atelier qui ne fut ouvert quede 320 Ã 326.



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 072Â° D N CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste Ã gauche,avec un bandeau sur les cheveux et radiÃ©, levant la maindroite, portant un manteau au-dessus de la cuirasse, laquelleprÃ©sente l'Ã©gide sur la poitrine ; N. ; MÃ©daillon. Cat. Hirsch,1910; 8 gr. 96; 25 mill.

XXVIII. Au revers : PRINCIPI IVVENTVTIS. Constance II,en prince de la jeunesse, debout, de face, regardant Ãdroite, tenant une enseigne surmontÃ©e d'un aigle et unsceptre; derriÃ¨re lui une enseigne manipulaire.Au droit : FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. VariÃ©tÃ© inÃ©dite, voisine de Coh.158 ; A'. ; V. 27700; 4 gr. 50 ; 20 mill. Solidus. Ex. : â€”L6 SMNXXIX. MÃªme revers si ce n'est que Constance regardeÃ gauche.Au droit : MÃªme lÃ©gende. Son buste laurÃ© et drapÃ© Ãgauche. Coh. 160 dit que le buste est diadÃ©mÃ© et drapÃ©,mais ce doit Ãªtre une erreur d'observation. N. ; Vienne.Solidus. Exergue :SMN

XXX. MÃªme revers que le nÂ° XXVIII.Au droit : CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ©et cuirassÃ© Ã droite. Coh. loo; Ar. ; L. ; 20 mill. Solidusprovenant de la collection Ponton d'AmÃ©court. Cat. Hirsch,1008. Exergue : -!â€” PL III, n" 9.b SMNDes piÃ¨ces analogues ont Ã©tÃ© frappÃ©es dans l'atelier deSirmiuin qui ferma en 326. Je n'ai pas trouvÃ© de piÃ¨ces deCrispus. S'il n'en existait pas, ce serait une raison d'admettreque ces monnaies ont Ã©tÃ© Ã©mises aprÃ¨s la disgrÃ¢ce deCrispus.



68 TOME III, XVt'*"' ATELIER XXXI. Au revers : VOTA PVBLICA. Rome ou Constanti-nople, sous l'aspect d'une figure fÃ©minine tourelÃ©e, placÃ©eÃ gauche, offre le globe surmontÃ© d'une Victoire Ã Cons-tantin. Une autre figure fÃ©minine placÃ©e Ã sa droite lui offreune couronne.Au droit : CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. VariÃ©tÃ© de Coh. 727 ; .V. ; 4 gr. 43. Solidus. Coll.Weber; Cat. Hirsch, 1909 et 1910; 4 gr. 47; Solidus.Exergues : â€”'â€” â€”.â€”6 SMNP SMNK Un revers analogue Ã celui de la piÃ¨ce qui vient d'ÃªtredÃ©crite se prÃ©sente sur une monnaie de Tarragone sur laquelle on lit la lÃ©gende Victorioso Semper '.XXXII. Au revers : VICTORIA CONSTANTÃŽNI AVG. Vic-toire assise Ã droite sur une cuirasse et un bouclier, et Ã©cri-vant VOT XX sur un bouclier que lui prÃ©sente un gÃ©nie.Au droit : D N CONSTANTINVS P F AVG. Son buste laurÃ©et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 614 ; .V. ; Coll. Bachofen von Echt;1 gr. 55; tiers de Solidus. Exergue : â€”-â€”SMNLes Vicennalia de Constantin furent cÃ©lÃ©brÃ©s en 325 et326. Cette piÃ¨ce ne peut pas avoir Ã©tÃ© frappÃ©e antÃ©rieure Ãcette Ã©mission avant laquelle l'atelier n'appartenait pas ÃConstantin.Les piÃ¨ces suivantes ont Ã©tÃ© Ã©mises Ã l'occasion desgrands anniversaires de 325, 326 et 327 (Vicennalia deConstantin le Grand, Decennalia de Crispus et de Cons-tantin II). Elles prÃ©sentent Ã leur droit les tÃªtes idÃ©alisÃ©esd'empereurs, les yeux levÃ©s au ciel, dans l'attitude de lapriÃ¨re, qui ont Ã©tÃ© gravÃ©es sur les coins et frappÃ©es sur les1. L'alelierde Tarragone, t. II, p. 279. Constanlin a portÃ© les titres de Victor et de NixtjttiÃ® aprÃ¨s sa victoire sur Licinius en 324, mais pour des raisons reli-gieuses que j'ai indiquÃ©es : t. II, p. 280. â€” Voir Mommsen, Berichte dersÃ¢ch.Gesellsch. d. Wissensch., 1851, p. 204.



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 09monnaies, Ã lous les anniversaires impÃ©riaux, depuis celuide 325, lequel coÃ¯ncide avec le concile de NicÃ©e, jusqu'Ãl'avÃ¨nement de Julien Auguste.XXXIII. Au re.vers : CONSTANTINVS AVG en lÃ©gende etdans le champ de la piÃ¨ce deux couronnes de laurier entre-

lacÃ©es.Au droit : Sans lÃ©gende. TÃªte ceinte du bandeau royal deConstantin Ã droite, les yeux tournÃ©s vers le ciel. Coh. 105;M. ; V. 25946. Solidus. Exergue : -L; une piÃ¨ce analoguede Constantin a Ã©tÃ© frappÃ©e Ã Tarragone, en 326-7'.XXXIV. Au revers : MÃªme lÃ©gende. Victoire assise Ãgauche, tenant un globe surmontÃ© d'une Victoire et unecorne d'abondance ; derriÃ¨re elle un bouclier.Au droit : Sans lÃ©gende. Sa tÃªte ceinte du bandeauroyal Ã droite, les yeux tournÃ©s vers le ciel. Coh. 102 ;Solidus ; 20 mill. Exergue : â€”L PL HI, nÂ° 10.b SMNXXXV. Au revers : CONSTANTINVS CAESAR. Victoiremarchant Ã gauche, tenant une couronne et une palme.Au droit : TÃªte, ceinte du bandeau royal, de Cons-

tantin II, Ã droite, les yeux tournÃ©s vers le ciel, dansl'attitude de l'oraison. Coh. 75; A/.; V. 27201; 4 gr. 53;20 mill. Solidus. Exergue : ^ â€” Cat. Hirsch, 1912,4 gr. 49.XXXVI. Au revers : CONSTANTINVS CAESAR. MÃªmetype.Au droit: CONSTANTINVS MAX AVG. BustediadÃ©mÃ© etdrapÃ©de Constantin le Grand Ã droite, le diadÃ¨me est composÃ©1. Voir t. II, p. 283.



70 TOME III, XVIme ATELIER de plaques formant une chaÃ®ne et d'un gros cabochon central.Trouvaille de Helleville. A'. PiÃ¨ce dÃ©crite par M. Babelon '.hxergue : â€”6 NCette piÃ¨ce est hybride. Son revers seul fait partie de la

sÃ©rie prÃ©sente.XXXVII. Au revers : CONSTANTIVS CAESAR. MÃªme typedu revers.Au droit: TÃªte ceinte du bandeau royal,de Constance II.Coh. H; P. 1767; 4 gr. 50; 20 mill. Solidus; GN. ;L. ; 4 gr. 52; 20 mill. Exergue : â€”XXXVIII. Au revers : CRISPVS CAESAR. MÃªme type durevers.Au droit : TÃªte ceinte du bandeau royal de Crispus, Ãdroite,les yeux tournÃ©s vers le ciel. Coh. 59; P. 4 gr. 42;i\) mill. ; GN. Exergue : 1 PL III, nÂ° 11.. N.Cette piÃ¨ce de Crispus indique que les monnaies sur lesquelles les empereurs ont le regard tournÃ© vers le cielont peut-Ãªtre Ã©tÃ© frappÃ©es dÃ¨s le premier anniversaire des

Vicennalia de Constantin cÃ©lÃ©brÃ©s Ã NicomÃ©die le 25 juillet325. Il n'est pas prouvÃ©, en effet, que les piÃ¨ces de Crispusaient encore Ã©tÃ© Ã©mises Ã NicomÃ©die, un an plus tard, le25 juillet 326.La frappe de ces piÃ ces Ã l'occasion de l'anniversaire du25 juillet 325 a des consÃ©quences importantes.La cÃ©lÃ©bration de cet anniversaire eut lieu pendant quese tenait le concile de NicÃ©e. On peut dÃ¨s lors trouver, dansla coÃ¯ncidence de ces dates, la raison pour laquelle leseflitries d'un caractÃ¨re chrÃ©tien commencÃ rent Ã ÃªtregravÃ©es Ã cette Ã©poque.1. Rer, num., 1906, p. I72.



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 71Le mÃ©daillon d'or suivant se classe dans cette Ã©missionpar le chiffre de ses Vota et par son exergue de la troi-siÃ¨me sÃ©rie.XXXIX. Au revers: VOTIS X CAESS N N en trois lignesdans le champ; au-dessous, MNI", dans une couronne, en

haut de laquelle est un aigle.Au droit: D N CONSTANTINVS IVN NOB CAES. Son bustediadÃ©mÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 279; L. ; Al. ; 9gr.;25 mill. : effigie de Constantin II. PL III, nÂ° 12.Les piÃ¨ces d'argent, dont la description va suivre, sont del'espÃ¨ce du Miliarense et ont Ã©tÃ© frappÃ©es dÃ¨s le dÃ©but decette Ã©mission ; car on remarque, dans leur sÃ©rie, une piÃ¨cede Crispus. Les ateliers d'Orient, ne s'Ã©tant trouvÃ©s au pou-voir de Constantin qu'en l'annÃ©e 324, il est impossible dedire si la frappe daMiliarense n'y eÃ»t pas commencÃ© plus tÃ´t,au cas contraire.Avec l'exergue : â€”'â€”, on trouve :8 SMN'XL. Au revers : FELICITAS ROMANORVM. Constantindebout entre deux ou trois de ses fils, en habits militaires, et

s'appuyant sur des hastes, sous la voÃ»te d'un temple, sou-tenue par des colonnes. Il semble que cette voÃ»te, soutenuepar des colonnes, pourrait rappeler le temple de la FelicitasPubliez qui s'Ã©levait au capitole ; d'autre part, FelicitasÃ©tait invoquÃ©e pour la fÃ©conditÃ© des impÃ©ratrices, et l'onvoit ici l'empereur avec ses fils, sous ce qui peut Ãªtre lavoÃ»te du temple. Il est souvent question de la FÃ©licitÃ© del'empire, due Ã la Concorde des empereurs, dans les panÃ©-gyriques prononcÃ©s sous la TÃ©trarchie ' ; cette abstractiondut Ãªtre symbolisÃ©e, de la maniÃ¨re qui vient d'Ãªtre dÃ©crite,1. Voir notamment le PanÃ©gyrique III.



72 TOME III, XVtme ATELIER sous le rÃ¨gne de Constantin, principalement Ã partir del'annÃ©e 324, alors qu'il n'existait plus qu'un Auguste et safamille :I. Avec quatre empereurs au revers, on trouve au droit:1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste laurÃ© et cuirassÃ©

Ã droite. Coh. 150; GN. ; R. ; Miliarense.2Â° D N CRISPVS NOB CAESAR. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite; .R. ; L. ; Miliarense. Belleeffigie de Crispus. 'PL III, n" 13.II. Avec trois empereurs au revers, on trouve au droit:3Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© Ã gauche,portant la cuirasse. PiÃ¨ce inÃ©dite; R. ; 4 gr. 40; 23 mill. ;Miliarense. PL III, nÂ° 14.4Â° D N CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Belle effigie de Constantin II.PiÃ¨ce dÃ©crite dans le catalogue de la collection Martinetti ' etreproduite dans la planche XXXVIII, nÂ° 2925 ; Miliarense.Ces deux derniÃ¨res piÃ¨ces ont Ã©tÃ© frappÃ©es aprÃ¨s la mortde Crispus.L'atelier de NicomÃ©die fut fermÃ© Ã partir de l'annÃ©e 327.

Il est impossible, dans l'Ã©tat actuel des connaissances, dedÃ©cider s'il a Ã©tÃ© rÃ©ouvert en 333, ou en 335. Les monnaiesprÃ©sentant au revers la lÃ©gende : Gloria Exercitus, et letype de deux soldats avec deux Ã©tendards, et ayant despoids qui se rapprochent de 2 gr. 50, forment en effetune sÃ©rie qui comprend des piÃ¨ces de Conslans (Cons-tant I), comme d'autres de Dclmace. Elles ont pu ÃªtreÃ©mises dÃ¨s l'avÃ¨nement de Constant I (le 25 dÃ©cembre 333),ou bien seulement lors de celui de Delmace (le 18 septembre335).1. Catal. de la vente du 18 novembre I907.



l'atelier monÃ©taire de nicomÃ©die 73dixiÃ¨me Ã©missionComprise entre l'Ã©lÃ©vation de Delmace au rang de CÃ©sar,le 18 septembre 335, et la proclamation des troisAugustes, fils de Constantin, le 9 septembre 337.On trouve, dans toutes les sÃ©ries de cette Ã©mission, des

piÃ¨ces de Constant rret d'autres de Delmace, Ã©lus, l'un en333, l'autre en 335, ainsi que les monnaies de Rome et deConstantinople. On y rencontre Ã©galement des piÃ¨ces d'or,frappÃ©es au nom de Constantin le Grand, sur lesquellessont inscrits ses Vola XXX, cÃ©lÃ©brÃ©s en 335 et 336.Les piÃ¨ces de bronze de cette Ã©mission sont dedeux sortes ; les plus grandes ont des poids voisins de2 gr. 50 ; les plus petites oscillent autour du poids de1 gr. 75. Les plus grandes correspondent Â« au petit bronzerÃ©duit Â» de Dattari, les plus petites au quinaire dans lequelM. Dattari a reconnu le Denarius Communis de DioclÃ©tien,et dont le poids thÃ©orique serait de 1 gr. 66.Exergues des monnaies de bronze de l'Ã©mission.SMNA SMNB SMNT SMNA SMNâ‚¬ SMNSI. On trouve au revers : GLORIA EXERCITVS : etcomme type : Deux soldats casquÃ©s, debout et se regar-dant, tenant chacun une haste et appuyÃ©s sur un bouclier;entre eux, deux enseignes militaires surmontÃ©es de dra-peaux.Au droit: 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste dia-dÃ©mÃ© et drapÃ© Ã droite. Coh. 254; P. 14654; 2 gr. 25:H mill. ; 14655, 14657, 14682; L. ; VO. ; Off. A-B-r-A-â‚¬-S. PL III, nÂ° 15.



74 TOME III, XVlmÂ° ATELIER 2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 122 ; P. 15717-18 ; 2 gr. 50 ; 18 mill. ;L. ; T. ; VO. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-S.3Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã droite. Coh. 104; P. 16192, 16201-2 ; 16208-9; L. ; VO.;

Off. a-p-a-6.4Â° FL CONSTANS NOB CAES. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã gauche. Coh. 72 ; P. 15966; VO. ; Off. A-A-â‚¬.PL III, nÂ° 16.5Â° FL AALMATIVS {sic) NOB CAES. Son buste laurÃ© etdrapÃ© Ã droite. Coh. 14; P. 15672; 2 gr. 50; 17 mill. ;VO. ; Off. â‚¬.

II. Au revers: Sans lÃ©gende. Victoire debout Ã gauche,posant le pied sur une proue de vaisseau, tenant un sceptreet appuyÃ©e sur un bouclier.Au droit : CONSTANTINOPOLI [sic). Son buste casquÃ©Ã gauche avec le casque laurÃ©, tenant un sceptre, et portantle manteau impÃ©rial. Coh. 21; P. 15204-5; VO. ; L.Off. A-B-A-â‚¬. PL III, n" 17.III. Au revers : Sans lÃ©gende. La Louve Ã gauche,

allaitant Romulus et RÃ©mus et les regardant. Au-dessus,deux Ã©toiles ; entre les Ã©toiles, deux ou trois points.Au droit : VRBS ROMA. Son buste casquÃ© Ã gauche,avec une aigrette sur le casque et le manteau impÃ©rial.Coh. 17; P. 15272-3 ; VO.; L. ; Off. A-â‚¬-S.PiÃªce du poids moyen de 1 gr. 75.IV. Au revers: GLORIA EXERCITVS. Avec le type du

revers dÃ©jÃ dÃ©crit, si ce n'est qu'il ne comprend qu'uneseule enseigne entre les soldats.Au droit: 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste dia-



I, ATELIER MONETAIRE DE NK.OMKDIE 10dÃ©mÃ© et drapÃ© Ã droite. Coh. 250; P. 14610 Ã 14614,14616 ; 1 gr. 35; 16 mill. ; L. ; Off. A-B-r-A-â‚¬-S.PL III, n" 18.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 114; L.; T; VO.: Off. A-B-r-A-

â‚¬â€”S.3Â° MÃªme lÃ©gende. MÃªme buste Ã gauche. PiÃ ce inÃ©dite ;T. ; Off. A.4Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã droite. Coh. 92 ; P. 16147; L.; VO. ; Off. P-A.5Â° FL CONSTANS NOB CAES. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã gauche. Coh. 47 ; VO. ; Off. B-r-A-â‚¬-S.

6Â° FL AALMATIVS NOB CAES. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã droite. PiÃ ce inÃ©dite; variÃ©tÃ© de Coh. 5, A remplaÃ§antE dans Dalmatius; L. ; VO; Off. Aâ€”â‚¬.PL III, nÂ° 19.L'officine â‚¬ est celle des piÃ¨ces de Delmace.7Â° VRBS ROMA. Buste de Rome, Ã gauche, avec uneaigrette sur le casque et le manteau impÃ©rial. Coh. 1 ;VO. ; Off. B-â‚¬.

8Â° CONSTANTINOPOLI (sic). Buste de ConstantinopleÃ gauche avec le casque laurÃ© et le manteau impÃ©rial,tenant un sceptre. Coh. 5; VO. ; Off. A. /'/. III, n" 90.V. Au revers : Sans lÃ©gende. La Louve Ã gauche,allaitant Romulus et RÃ©mus, et les regardant. Au-dessusdeux, deux Ã©toiles; entre les Ã©toiles, deux ou trois points.Au droit : VRBS ROMA. Avec le buste dÃ©jÃ dÃ©crit.

Coh. 19, piÃ¨ce indiquÃ©e comme quinaire: P. 15274;I gr. 71; 17 mill.; VO.; 3 points entre les Ã©toiles.Off. B-S.On trouve sur les piÃ¨ces de Rome des points placÃ©s au-dessus de la Louve : ^^ Ã ^



76 TOME III, XVIme ATELIER Les points placÃ©s au-dessus de la Louve sont des diffÃ©-rents monÃ©taires, tandis que les Ã©toiles entre lesquelles sontles points font partie du type du revers de ces piÃ¨ces etsont un souvenir des Dioscures, au-dessus de la tÃªte des-quels se tenaient les Ã©toiles, et qui Ã©taient les divinitÃ©sprotectrices de Rome.

VI. Sans lÃ©gende. Victoire debout Ã gauche, posant lepied sur une proue do vaisseau, tenant un sceptre etappuyÃ©e sur un bouclier :Au droit : CONSTANTINOPOLI (sic). Avec le buste dÃ©jÃdÃ©crit. Coh. 22, piÃ¨ces indiquÃ©es comme quinaires; VO. ;OfT. A-â‚¬.Les Vicennalia de Constantin avaient Ã©tÃ© fÃªtÃ©s en 325 ÃNicomÃ©die et en 326 Ã Rome ; ses Tricennalia furent cÃ©lÃ©-

brÃ©s une premiÃ re fois Ã Constantinople, le 25 juillet 335 ',avec beaucoup d'Ã©clat, suivant le dire d'EusÃ¨be, qui yrattache l'envoi de dÃ©putations de divers pays, et notam-ment de l'Inde, vers l'empereur. Ces fÃªtes durent se renou-veler en 336, annÃ©e qui fut Ã©galement marquÃ©e par lemariage de Constance II, le second des fils survivants deConstantin, depuis la mort de Crispus. De plus, en 336,on cÃ©lÃ©bra les Vicennalia des CÃ©sars, lesquels donnÃ¨rent

lieu Ã une nouvelle frappe de monnaies des CÃ©sars, dont lestÃªtes, le regard tournÃ© vers le ciel, portent le diadÃ¨me aubandeau royal.Ce fut A l'occasion de la cÃ©lÃ©bration des Tricennalia, en335, que durent Ãªtre principalement frappÃ©es les piÃ¨cesd'or et d'argent suivantes :VII. Au revers: VICTORIA CONSTANTINI AVG. Victoire1. La Chronique Paschale les indique en 335. Idatii Fast. : Â« Gonstantino etAlbino, his conss, tricennalia edidit Constantinus Au(f. die viii kal. A'ug. Â»

EusÃ¨b., Vita Comt., IV, 46, 17, 50.



I.'aTKLIKR M0NÃ‰1AIKE DE MCOMÃ‰DIE 71assise Ã droite sur une cuirasse et un bouclier, et Ã©crivantVOT XXX sur un bouclier que lui prÃ©sente un gÃ©nie.Au droit : 1Â° Sans lÃ©gende. TÃªte diadÃ©mÃ©e de Constantinadroite, les yeux levÃ©s au ciel. Coh. 617; B. ; 4 gr. 30;23 mill. Solidus de grande dimension, tels que sont ceux de

la fin du rÃ¨gne de Constantin. La piÃ¨ce de Berlin est d'untravaif barbare et prÃ©sente l'exergue irrÃ©gulier _ our â€”!â€”. V 26444- â€”!â€” ou â€”!â€” COP . 4 er 30-SMNA' ' -Â°***' SMNâ‚¬ SMMC U1 ' ' gr '22 mill. ; Bachofen von Echt et trouvaille de Helleville.Exergue : g^ PL III, n"21.On trouve ici le type des effigies prÃ©sentant les yeux

levÃ©s au ciel, dans l'attitude de l'oraison, effigies qui ontÃ©tÃ© indiquÃ©es par EusÃ¨be et dont la frappe se rÃ©pÃ©ta Ãl'occasion de chaque anniversaire important du couron-nement des empereurs.2Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Buste diadÃ©mÃ© et drapÃ©Ã droite; piÃ ce voisine de Coh. 615, mais avec l'inscription :VOT XXX au revers; Solidus; V. ; c , etSMNr' SMNM .

exergue irrÃ©gulier. La lettre M finale n'a pas de sens, maiselle se retrouve sur plusieurs piÃ¨ces d'or de NicomÃ©die.PL III, nÂ° 29.VIII. Au revers : VICTORIA CONSTANTINI AVG. Victoireassise Ã droite sur une cuirasse et un bouclier, et tenantun bouclier sur lequel on lit VOT XXX.Au droit : CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste diadÃ©mÃ©

et drapÃ© Ã droite. Coh. 611 ; A'. COÃ. Exergues : ^ . etSMNLes mÃ©daillons d'or et ies piÃ¨ces suivantes ont dÃ» Ãªtre



l'aTELIEK .MONÃ‰TAIRE DE NICOMÃ‰DIE 79mÃ©daillon d'or; 6 gr. 25, 25 mill. ; B. ; OU. S. Madden,nÂ° 320; Cat. Hirsh, 1910. Exergue et lettre dans le champ:-^ PL III, nÂ° 23.SMNOn peut constater sur des piÃ¨ces Ã©mises jusqu'Ã la fin du

rÃ¨gne de Constantin, l'opposition entre les types du reverset les effigies du droit, au point de vue du symbolisme reli-gieux. Les types du revers expriment la conception nÃ©o-platonicienne de la puissance impÃ©riale. Les droits prÃ©-sentent les effigies dans l'attitude de la priÃ¨re. La Piefasne s'exerÃ§ait qu'Ã l'Ã©gard des seuls citoyens romains et lesbarbares n'avaient rien Ã en attendre. La politique tradi-tionnelle de Rome Ã l'Ã©gard des barbares est manifestement

exprimÃ©e par les symboles nÃ©oplatoniciens.Une sÃ©rie de piÃ¨ces d'or ou d'argent prÃ©sentant auxrevers les noms des empereurs et aux droits leurs tÃªtesdiadÃ©mÃ©es, avec le simple bandeau royal et la face et lesy'eux tournÃ©s vers le ciel, ont Ã©tÃ© dÃ©crites comme frappÃ©esaux anniversaires de 325 [Tricennalia de Constantin) et326 (rÃ©pÃ©titions des mÃªmes et Vicennalia des CÃ©sars). LesVicennalia des CÃ©sars se rÃ©pÃ©tÃ¨rent en 337 et donnÃ¨rent

lieu Ã l'Ã©mission des mÃªmes piÃ¨ces. Plus tard, l'on Ã©mit desmonnaies prÃ©sentant la lÃ©gende SECVRITAS REIPVBLICE etVOT XX, dont la description sort de notre sujet, car ellesparurent aprÃ¨s l'Ã©lÃ©vation des Augustes, dont ils indiquentle titre, Ã partir de septembre 337.XII. Au revers: DELMATIVS CAESAR. Victoire marchantÃ gauche, tenant une couronne et une palme.Au droit : Sans lÃ©gende. TÃªte diadÃ©mÃ©e du simple

bandeau royal, de Delmace, Ã droite ; les yeux levÃ©s auciel. Coh, 3; piÃ¨ce d'argent; 9bv Ã la livre; L. Exergue :



80 ÃŽOME lll, XVI",e ATELIER XIII. Au revers : CONSTANTINVS CAESAR. MÃªme type.Au droit : Sans lÃ©gende. TÃªte diadÃ©mÃ©e de Constantin ilÃ droite, les yeux levÃ©s vers le ciel. Coh. 76; R.; COP.Exergue : jtIl manque une piÃ¨ce de Constance II.

Les petites piÃ¨ces d'or suivantes, dÃ©diÃ©es aux princes dela jeunesse, ont Ã©tÃ© frappÃ©es au cours de cette Ã©mission,tout au moins aprÃ¨s l'annÃ©e 333.XIV. Au revers : PRINCIPI IVVENTVTIS. Constant Ier enhabit militaire, debout Ã droite, tenant une haste transver-sale et un globe.Au droit : 1Â° FL CONSTANS NOB CAES. Son buste laurÃ©

et drapÃ© Ã gauche. VariÃ©tÃ© inÃ©dite de Cohen 94. Triens outiers de Solidus. V. 27450: 1 gr. 65 ; 17 mill. Exergue : â€”â€”& K SMNPL III, nÂ° 25.2Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã gauche. Coh. 153 ; Ar. ; L. ; 1 gr. 62 ; 15 mill.Il manque une piÃ¨ce de Constantin II.Il est impossible de dire si la piÃ¨ce, dont on va lire la

description, a Ã©tÃ© frappÃ©e au nom de Constantin le Grandou de Constantin II. Une piÃ¨ce analogue de ConstanceCÃ©sar a cependant Ã©tÃ© frappÃ©e par l'atelier de Constanti-nople, au cours de l'Ã©mission synchronique de celle-ci.Au revers ; Sans lÃ©gende. Constantin debout, vu deIace dans un char de triomphe attelÃ© de quatre chevaux. IlrÃ©pand des monnaies de la main droite, et tient un sceptre

surmontÃ© d'un aigle, de la gauche.Au droit: CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste diadÃ©mÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Cohen 758 ; petit mÃ©daillond'or ; Collections Ponton d'AmÃ©court et de Quelen ;5 gr. 30 ; 21 mill. de diamÃ¨tre.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE NICOMÃ‰D1E 81AprÃ¨s la mort de Constantin le Grand, survenue le22 mai 337, l'empire resta dans un Ã©tat d'anarchie momen-tanÃ©, jusqu'Ã la proclamation des trois Augustes, Cons-tantin II, Constance II et Constant I, le 9 septembre 337.L'atelier de NicomÃ©die ne semble pas avoir Ã©mis, pendant

cette pÃ©riode, de monnaies nouvelles, ni avoir changÃ© lechiffre de ses officines. Ce fut alors qu'eut lieu Ã Constan-tinople la frappe des monnaies qui prÃ©sentent l'uniqueexergue 'â€ž.,. '.6 CONSOn continua, probablement, Ã frapper des monnaiesprÃ©sentant la lÃ©gende Gloria Exercitus et le type d'un

Ã©tendard, aux noms de Constance II et de Constant I, jus-qu'au 9 septembre 337. Celles de Delmatius le furent jus-qu'Ã sa mort, qui survint au courant de l'annÃ©e 337.AprÃ¨s le 9 septembre 337, l'on Ã©mit les monnaies quiconsacraient la mÃ©moire du Divus Constantinus Pater Augustorum.On trouve sur les piÃ¨ces frappÃ©es Ã cette Ã©poque trois

sÃ©ries d'exergues :{n sÃ©rie.SMNA-Bâ€”râ€”Aâ€”â‚¬-Sâ€”Zâ€”Hâ€”9-1.2e sÃ©rie, ^rrrrr- ; mÃªmes lettres d'officines3e sÃ©rie. Â»...... ', mÃªmes lettres d'officines.â€¢SMNAÂ»PiÃªces argentÃ©es du poids thÃ©orique de 1 gr. 66.XV. On trouve au revers : VN MR. La PiÃ©tÃ© ou une figurefÃ©minine debout Ã droite et voilÃ©e, les mains enveloppÃ©esdans sa robe.Au droit : DV CONSTANTINVS PT AVGG. Sa tÃªte voilÃ©e1. Voir t. II, p 545 et sq.Ji'LBS Mauiucb. i-



82 TOME III, XVImc ATELIER Ã droite. Coh. 716; lre et 2e sÃ©rie; Off. A Ã I ; P. 15141 ;Igr. 55; 16 mill.; L. ; VO.XVI. Au revers : Sans lÃ©gende. Constantin dans un qua-drige au galop Ã droite, tendant la main Ã une main quidescend du ciel pour le recevoir.

MÃªme lÃ©gende et mÃªme tÃªte ou buste du droit. Coh. 760;1â„¢ sÃ©rie; Off. A a S; P. 15150; 1 gr. 40; 15 mill.; L. ;VO. â€” 2" sÃ©rie ; Off. A Ã S ; de mÃªme. PL III, nÂ° 26.Le musÃ©e de Gotha comprend une piÃ¨ce argentÃ©e;Off. 6 ; 1 gr. 85 ; 16 mill.XVII. Au revers : IVS VEN MEM, avec la reprÃ©sentationde l'Ã‰quitÃ© debout Ã gauche, drapÃ©e, tenant une balance.Au droit : DV CONSTANTINVS P T AVGG. TÃªte de Cons-tantin le Grand voilÃ©e Ã droite. Coh. 760; lre sÃ©rie;piÃ¨ce argentÃ©e ; 1 gr. 85; 16 mill. ; Off. â‚¬ ; GOT.



Tableau desinscrifr divers qui se trouvent sur lesmonnaies frappîon des espÃ©ces monÃ©f.dresL'atelier appartien i ^laquelle s'ouvre la pÃ© SMNde cet empereur en i ^ | apremi;SMN^

I *Folles du systÃ¨me iluSMNSMNSMNSMNmoyenne 10 gr. ; mQ SMNAÂ« grands bronzes Â» d<_JMhâ€”Ã©Ã©Â» il r rr Ã©mission, 317-318.

SMN* I BSMNâ– pÃ©es dans l'atelier de NicomÃ©dielazaet Licinius, de 305 Ã 324, sont;Â«*Â«cl iîcuuuB, ae auo Ã 3U4, sontL'atelier passe aujed de 60 Ã la livre, dont le poidsMaximÂ» Daza, en n} et les multiples de cette piÃ¨ce.ciNQuf5' la mar(it,e â€¢* indiquant l'atelier J de valeur Y.XC.Petits bâ„¢"-sdjla livre, est frappÃ© Ã NicomÃ©die ÃÂ«'Â«â€”'. l de ISolidusl/2,2Solidi et dess du SoWus, le cfemi, le /rien*.-ionnellementlVWeu.y.\-ense, d'argent, Ã partir de la prise^>ar Constantin, et en mÃªme tempsiS1XIW ou 96Â° de la livre, qui est laPetits bronzes âppÃ©e, jusqu'Ã la mise en circula-

3 gr. et dont le po.< â€ž Miliarens^ est encoreSept oIticines sonp ,j i'â€žiâ€ži:__ * r , ,.. ' ... " ae laletier par Constantin, ensÃ©ries monetaires sode 3 gr. 33._ I ASMNlÃ¯ SMNI B

SMNI Ni BSMN



il



XVIIL'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE CYZIQUECLASSIFICATION CHRONOLOGIQUE DES Ã‰MISSIONS MONÃ‰TAIRES DEL'ATELIER DE CYZIQUE PENDANT LA PÃ‰RIODE CONSTANTI-NIENNE.L'atelier de Cyzique, situÃ© dans l'Hellespont, fiI partie dudiocÃ¨se d'Asie'. Il Ã©tait ouvert sous DioelÃ©tien '', et ledemeura pendant la plus grande partie de la pÃ©riode Cons-

tant inienne. Il fut fermÃ© de 327 Ã 333.Il appartint, dÃ¨s le 1er mai 30o, Ã GalÃ re :| et passa peuaprÃ¨s sa mort, qui eut lieu le 5 mai 311', dans les Ã©tats deMaximin Daza. Licinius s'en empara, ainsi que de l'empirede Maximin Daza, en mai 313 ', et le garda jusqu'Ã sa dÃ©faitepar Constantin. Ce dernier rÃ©unit tout l'Empire romaindans ses mains, aprÃ¨s la victoire qu'il remporta Ã ChalcÃ©-doine le 18 septembre 324Â°. Deux ans plus tard, l'atelier de Cyzique fut fermÃ©, ainsi que plusieurs autres ateliers de

l'empire ; quelques mois aprÃ¨s les morts de Crispus et deFausta, lesquelles eurent lieu en aoÃ»t et septembre 326".1. Momm>en, MÃ©moires sur les provinces romaines, traduits de l'allemand par E. Picot, Paris, 1867, p. 41.2. O. Voetter, Die Kupferpriigungen der Dioclelianischen Telrarchie [Numii-matische Zeitschrift. XXXI, p. 22 et 297).3. O. Seeck, Gesch. d. U. d. a. Well, 3* Ã©dition, Berlin, 1910, I, p. 42 et 464.4. Idem, p. 112 et 492.5. Voir t. I". Introduction, p. xci.

6. O. Seeck, op. cit., p. 181 ct 513.7. Voir t. I", Introduction, pp. cxxxix et cxl.



84 TOME 1II, XVIImÂ° ATELIER Il fut rÃ©ouvert en 333, lorsque le troisiÃ¨me des fils survi-vants de Constantin, Constant I, fut Ã©levÃ© au rang de CÃ©sar '.L'atelier de Cyzique est dÃ©signÃ©, dans les exergues, par les lettres K ou KV, initiales du nom grec KuÃ‡ixoÃ§2.Ceslettres constituent la partie commune de toutes les inscrip-tions des exergues. Il s'y ajoute les lettres grecques d'offi-cines de A Ã 6, et les lettres S M (Sacra Moneta), ainsi quedes diffÃ©rents monÃ©taires (Ã©toile, croissant, point, etc.) Leslettres d'officines et les diffÃ©rents monÃ©taires peuvent aussise trouver dans le champ du revers des monnaies.L'atelier de Cyzique ne fit pas usage de la lettre d'officineAâ‚¬ remplaÃ§ant 6 qui fut en usage Ã Antioche, parce que, ÃCyzique de mÃªme qu'Ã NicomÃ©die, le nombre des officinesouvertes jusqu'en l'annÃ©e 325, Ã©poque Ã laquelle on cessal'emploi du chiffre Aâ‚¬, ne s'Ã©leva pas jusqu'Ã 9.La ville de Cyzicus, ou KÃ»Ã‡ixoÃ§, fut l'une de celles oÃ¹ setenait le xoivbv AataÃ§ 3. Cette assemblÃ©e provinciale cÃ©lÃ©-brait, comme on le sait, le culte d'Auguste ou de l'Empe-reur rÃ©gnant, dont le GÃ©nie fut reprÃ©sentÃ©, avec un autelallumÃ© Ã ses pieds, sur les monnaies de Cyzique, commeil le fut, Ã diverses Ã©poques, sur celles de toutes les villesdans lesquelles Ã©tait cÃ©lÃ©brÃ© le culte provincial de l'empe-reur vivant, Ã l'Ã©poque Diocletio-Constantinienne. Cesmonnaies portent la lÃ©gende du revers : GENIO AVGVSTI,et furent Ã©mises en grand nombre par Maximin Daza quiattachait une importance particuliÃ¨re au culte impÃ©rial ''.Cet empereur s'attachait Ã©galement Ã faire revivre les cultes1. Schiller, Geschichteder rÃ´mischen Kaiserzeit, II, p. 235.2. Strabon, XIII, c. 11.3. Paul Monceaux, De communi provinciae Asiue. Paris, 1885, p. 37-38. Momm-sen et Marquardt, Manuel des antiquitÃ©s romaines (traduct. franÃ§aise) , Organi-sation de l'Empire romain, II, p. 525.1. J. Maurice, Bulletin de la SociÃ©tÃ© nationale des Antiquaires de France, 1903,p. 211 et sq.



l'atelier monÃ©taire de cyzique 8%des divinitÃ©s alexandrines, ceux d'Isis et de SÃ©rapis, enmÃªme temps que celui du Sol Invictus. Il voulait se servir en effet de ces divers cultes, comme d'un instrument depersÃ©cution Ã l'Ã©gard des chrÃ©tiens. Aussi vit-on paraÃ®trel'autel allumÃ© sur les monnaies de Cyzique, un peu aprÃ¨sque Maximin Daza se fut emparÃ© de l'atelier de cetteville en 312, et, ce qui est plus significatif, on le vit

disparaÃ®tre des mÃªmes monnaies, en 313, aprÃ¨s la dÃ©faitede Maximin Daza par Licinius.Licinius ne s'occupa que de faire revivre les souvenirsde la dynastie Jovienne, Ã laquelle il s'Ã©tait rattachÃ© dÃ¨sl'annÃ©e 311, en se prÃ©sentant comme l'hÃ©ritier de GalÃ¨re.Il se considÃ©ra encore davantage, comme un prince Jovien,lorsqu'il se fut emparÃ© des Ã©tats de Maximin DaÂ«a, en 313.Aussi, le type de Jupiter remplaÃ§a-l-il couramment, Ã partir de cette annÃ©e, les gÃ©nies de l'Auguste, de l'empereur, duCÃ©sar ou de l'armÃ©e, sur les monnaies de Cyzique et de

NicomÃ©die.La pÃ©riode de 311 Ã 313, pendant laquelle on grava lesgÃ©nies versant la libation sur un autel allumÃ©, Ã Cyzique etÃ NicomÃ©die, fut celle pendant laquelle Maximin Daza, aprÃ¨sla mort de GalÃ¨re, profita de l'importance des cultes paÃ¯enspour se prÃ©tendre obligÃ© de persÃ©cuter les chrÃ©tiens.On peut remarquer qu'Ã NicomÃ©die, ville qui n'appar-tint Ã Maximin Daza que de 311 Ã 313', la prÃ©sence del'autel allumÃ©, sur les monnaies, signala la prise de posses-sion de la ville et de la province de Bithynie, par cetempereur.Il en fut de mÃªme Ã Cyzique, dont l'atelier fÃ®t reprÃ©senter cet autel, sur ses monnaies, en 312 et 313. La province1. Zosime, II, 8 et Eutrope, X, 2, indiquent que Maximin n'oecupa que l'Orient,mais nous savons que la Bithynie appartenait Ã GalÃ re, puisque son Ã©dit de tolÃ©-rance fut amenÃ© Ã NicomÃ©die.



86 TOME 111, XVIIm<Ã® ATELIER d'Asie, Ã laquelle appartenait la ville de Cyzique, demeuraau pouvoir de Maximin Daza, de 311 Ã 313. GalÃ¨re avaitantÃ©rieurement possÃ©dÃ© cette province '.Les empereurs, dans les mains desquels passa successive-ment l'atelier de Cyzique, jusqu'en 324, GalÃ¨re, MaximinDaza etLicinius, furent tous trois de la dynastie divine desJoviens, fondÃ©e par DioclÃ©tien. Il en rÃ©sulte que l'on trouve

sur les monnaies de Cyzique les effigies personnelles ouportraits de tous ces empereurs, tandis qu'on n'y trouvepas ceux de Maximien Hercule, de Constance Chlore ni deSÃ©vÃ¨re qui Ã©taient de la dynastie herculÃ©enne, laquellerÃ©gnait en occident.Malheureusement, l'art du graveur Ã©tait tombÃ© trÃ¨s bas,Ã Cyzique,. pendant la pÃ©riode qui nous occupe. GalÃ¨re etMaximin Daza, son neveu par sa mÃ¨re, se ressemblaientbeaucoup ; ils ne se distinguaient guÃ re que par une diffÃ©-

rence d'Ã¢ges ', et les graveurs de Cyzique Ã©taient inca-pables de bien exprimer cette diffÃ©rence ; aussi les effigiesde l'Auguste et du CÃ©sar se confondent-elles facilement sur les monnaies de cet atelier. Quant aux autres empereurscontemporains de GalÃ¨re ou de Maximin Daza, on ne trouvepas leurs portraits sur les piÃ¨ces de Cyzique ; on leur agÃ©nÃ©ralement attribuÃ© l'effigie de Maximin Daza laquellefut d'un usage courant dans cet atelier, jusqu'Ã la mort decet empereur. C'est pourquoi la premiÃ¨re planche qui accom-

pagne ce travail ne comprend, Ã l'exception d'une effigiede DioclÃ©tien, de deux de GalÃ¨re et dune de ValÃ©rie, que1. L'attribution de cette province Ã GalÃ re rÃ©sulte d'une phrase d'EusÃ¨be, Hist.EcclÃ©s., IX, c. 1, qui dit que le rescrit de GalÃ¨re, qu'il traite de palinodie impÃ©-riale, fut publiÃ© en 311, en Asie, comme dans toutes les provinces qui Ã©taient sou-mises Ã son autoritÃ©. Cf. le texte de Lactance, c. XXXVI, qui dit que MaximinpersÃ©cuta les chrÃ©tiens en Bithynie, comme il avait fait en Syrie ct en Egypte.Il est probable que Lactance eÃ»t nommÃ© l'Asie, si cette province avait appar-tenu Ã Daza.1. Voir t. I", pp. 08 a "2.



l'atelier monÃ©taire de cyÂ«que 87des effigies de Maximin Daza. On vit apparaÃ®tre celle deLicinius, sur les monnaies de Cyzique, lorsque cet empereur se fut emparÃ© de cet atelier, en 313 ; un peu plus lard cellede son fils ; puis l'atelier passa dans les mains de Cons-tantin en 324. Le rÃ¨gne de cet empereur provoqua une vÃ©ri-table renaissance de l'art des mÃ©dailleurs, dans tout l'em-

pire, et Ã partir de 324, de bons portraits de Constan-tin et des princes et princesses de sa famille, furent gravÃ©ssur les coins monÃ©taires de Cyzique, comme sur ceux desautres ateliers de l'empire unifiÃ©.PREMIÃˆRE Ã‰MISSIONComprise entre la formation de la seconde tÃ©trarchie, le1e r mai 305, et l'Ã©lÃ©vation de Licinius au rang d'Auguste,par GalÃªre, au congrÃªs de Carnuntum, le 11 novembre308.

Le gouvernement de la deuxiÃ¨me tÃ©trarchie fut inaugurÃ©le 1er mai 305, il comprenait les Augustes Constance Chloreet GalÃ¨re, et les CÃ©sars SÃ©vÃ¨re II et Maximin Daza ; dontles monnaies furent Ã©mises dÃ s le dÃ©but de cette Ã©mission.En mÃªme temps, parurent celles des Seniores Augusti,DioclÃ©tien et Maximien Hercule. Ces piÃ¨ces cessÃ¨rent d'ÃªtrefrappÃ©es, en 307, lors de la reprise violente du pouvoir par Hercule, en Italie '.Constance Chlore mourut Ã York, en Bretagne, le 25 juil-

let 306 2,et ses monnaies furent remplacÃ©es, aprÃ s sa mort,1. Lact., De mort. persec, cap. XXVI. O. Seeck, Gesch, d. Unterg. d. ant. Well,I, p. 83 et 483.2. Consularia Constantinopolitana, p. 231 : Constantio VI et Maximiano VI(Galerio). His Conss. diem functus Constantius, et postea levatus est Constan-tinus VIII K. Aug.



90 TOME III, XVIlme ATEUER Augustes. Cette derniÃ¨re figure tient un rameau baissÃ© ets'appuie sur un sceptre.Au droit : 1Â° D N DIOCLETIANO BEATISSIMO SEN AVG.Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite, son buste Ã mi-corps, portant lemanteau impÃ©rial, tenant une branche d'olivier et le foudre.

Coh. 424; 2" sÃ©rie ; L. ; Off. A. PL IV, nÂ° /.â€” 4e sÃ©rie ; VO. ; Off. A.2Â° D N DIOCLETIANO FELICISSIMO SEN AVG. MÃªmebuste. Coh. 426; 2" sÃ©rie ; VO. ; Off. Ã€â€”S. â€” 4e sÃ©rie ;VO. : D. ; Off. A-S.3Â° D N MAXIMIANO BEATISSIMO SEN AVG. Buste analoguede Maximien Hercule. Coh. 492 ; 2Â° sÃ©rie; L. ; VO. ;Off.A. â€”4" sÃ©rie; VO. ; Off. A.4Â° D N MAXIMIANO FELICISSIMO SEN AVG. MÃªme buste.Coh. 489; 2e sÃ©rie; VO. ; Off. A. â€” 4" sÃ©rie; VO. ;Off. A.La frappe de ces monnaies des Seniores Augusti avaitdonnÃ© lieu Ã l'envoi de leurs effigies dans tout l'empire ; leur Ã©mission cessa partout, au printemps de l'annÃ©e 307, lorsqueMaximien Hercule, rappelÃ© par son fils Maxence, au moment

de l'invasion de SÃ©vÃ¨re en Italie (fÃ©vrier 307), reprit lapourpre et cessa d'Ãªtre Senior Augustus, pour devenir denouveau Auguste.On trouve :II. Au revers, la lÃ©gende : GENIO POPVLI ROMANI, etcomme type : le GÃ©nie coiffÃ© du modius, nu, debout Ãgauche, le manteau rejetÃ© sur l'Ã©paule, tenant une patÃ¨redont la liqueur coule et une corne d'abondance.Au droit : 1Â° IMP C FL VAL CONSTANTIVS P F AVG. TÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 102 ; l'e sÃ©rie ; L. ; VO. ; 25 mil!.;Off. B-â‚¬-S.2Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa lÃªte laurÃ©e Ã



l'atelier monÃ©taire de cyzique 91droite. Coh. 81 de GalÃ¨re; l'" sÃ©rie; B. ; P. 8623-4; L.;VO.; 8 gr. 70; 26 mill. ; Off. A-â‚¬. PL IV, nÂ° 2.â€” 3e sÃ©rie; L. ; VO. ; Off. A-â‚¬. â€” T sÃ©rie; D. ; P.862o; 6 gr. 70; 25 mill. ; Off. B.3Â° FL VAL SEVERVS NOBIL CAES. TÃªte analogue. Coh. 29 ;

Ir" sÃ©rie ; P. 8744; 9 gr. 40 ; 0,028 mill. ; Off. B.III. Au revers : GENIO AVGG ET CAESARVM N N. LeGÃ©nie, coiffÃ© du modius,nu etle manteau rejetÃ© sur l'Ã©paule,tenant une patÃ¨re dont la liqueur se rÃ©pand et une corned'abondance.Au droit : 1Â° FL VAL SEVERVS NOB CAES. TÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 18; 1â„¢ sÃ©rie; L. ; P. 8737; 9 gr. 26 ; 26 mill. ;

VO. ; Off. Aâ€”Bâ€”P. Les traits sont ceux de Maximin Dazadont l'effigie est entourÃ©e des noms de SÃ©vÃ¨re. C'est unexemple de substitution d'effigie '. PL IV, n" 3.2Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 15 ; lr<- sÃ©rie ; P. 8782-4 ; 10 gr. 75 : 26 mill. ;L. ; B. ; VO. ; Off. P.IV. Au revers : VIRTVS MILITVM. Porte de camp, sansbattants, surmontÃ©e de quatre tourelles.

1Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 209 ; 7" sÃ©rie; P. 8916; Off. P.2Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. MÃªme tÃªte.PiÃ¨ce inÃ©dite. 7e sÃ©rie ; L. ; VO. : Off. B. PL IV, n" I.Les plus lourds exemplaires de ces deux piÃ¨ces ont seulsÃ©tÃ© frappÃ©s au cours de la premiÃ¨re partie de cette Ã©mis-sion.

1. Voir les cfÃ¯ijcics de SÃ©vÃ¨re II, t. I", pi. V.



92 TOME III, XVItme ATELIER DeuxiÃªme partie de l'Ã©mission.PostÃ©rieure Ã la rÃ©ception, dans l'atelier de Cyzique, desnouvelles de la mort de Constance Chlore, survenue le25 juillet 306, et aux Ã©lÃ©vations de SÃ©vÃ¨re II au rang d'Au-guste et de Constantin au rang de CÃ©sar, par GalÃ¨re.

On frappa, jusqu'au printemps de 307, des piÃ¨ces au nomdes Seniores Augusti. On trouve sur ces piÃ¨ces le diffÃ©rentmonÃ©taire de la 6e sÃ©rie. Les piÃ¨ces de la 4" sÃ©rie ont peut-Ãªtre Ã©tÃ© encore frappÃ©es avec cette partie de l'Ã©mission.Elles prÃ©sentent au revers la lÃ©gende :I. PROVIDENTIA DEORVM QVIES AVGG avec le type dÃ©jÃdÃ©crit.

Au droit : 1Â° D N DIOCLETIANO BEATISSIMO SEN AVG.Coh. 424 dÃ©jÃ dÃ©crit. â€” 6e sÃ©rie ; VO. ; Off. A.2Â° D N DIOCLETIANO FELICISSIMO SEN AVG. Coh. 426dÃ©jÃ dÃ©crit. â€” 6e sÃ©rie; VO. ; Off. A.3Â° D N MAXIMIANO BEATISSIMO SEN AVG. Coh. 492 dÃ©jÃdÃ©crit.â€” 6e sÃ©rie; VO. ; Off. A.4Â° D N MAXIMIANO FELICISSIMO SEN AVG. Coh. 489dÃ©jÃ dÃ©crit ; P. 8243.â€” 6Â° sÃ©rie ; VO. ; Off. A.

II. Au revers : GENIO POPVLI ROMANI avec le reversdÃ©jÃ dÃ©crit avec cette lÃ©gende.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Coh.81 dÃ©jÃ dÃ©crit.â€” 3e sÃ©rie; L. ; Off. A.2Â° IMP C FL VAL SEVERVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 31. â€”3" sÃ©rie; VO. D. : Off. A-B-P. â€” 5e sÃ©rie;D. ; Off. B.

III. Au revers : GENIO AVGG ET CAESARVM N N avecle type du revers dÃ©jÃ dÃ©crit avec cette lÃ©gende.



l'atelier monÃ©taire de cyzique 93Au droit : lÂ° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 15; 3e sÃ©rie; VO. ; Off. Bâ€”Pâ€”A ;26 mill.2Â° FL VAL CONSTANTINVS NOB CAES. TÃªte analogue.Coh. 171 ; lre sÃ©rie; D. ; Off. P. â€”3e sÃ©rie; L. ; VO ;WG. ; 8 gr. ; Off. A-r-â‚¬.â€” 6e sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off'. A;26 mill.IV. Au revers : VIRTVS MILITVM, avec le type dÃ©crit.1" IM C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Coh. 228, dÃ©jÃdÃ©crit. â€” 7e sÃ©rie : L. ; 2o mill. ; Off\ Aâ€”B. PL IV, nÂ° 4.2Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Coh. 209 dÃ©jÃ dÃ©crit.â€” 7e sÃ©rie ; P. ; 8916 ; 7 gr. 20 ; 26 mill. ; GOT. ; Off. P.Les piÃ¨ces de la lâ„¢ sÃ©rie oui pu continuera Ãªtre frappÃ©esavec la seconde partie de l'Ã©mission, mais elles ne lui appar-tiennent, en tous cas, pas exclusivement.DEUXIÃˆME Ã‰MISSIONFrappÃ©e Ã partir de la confÃ©rence de Carnunlum, pendantlaquelle Licinius fut Ã©levÃ© au rang d'Auguste, le 8 no-vembre 308, jusqu'au moment oÃ¹ l'on reÃ§ut Ã Cyziquela nouvelle de la mort de GalÃªre, survenue le 5 mai SU '.DioclÃ©tien, Hercule et GalÃ¨re Ã©taient prÃ©sents Ã la confÃ©-rence qui se linl Ã Carnunlum, en Pannonie SupÃ©rieure.DioclÃ©tien voulut rÃ©tablir la tÃ©trarchie impÃ©riale telle quelleexistait de son temps'-.SÃ©vÃ¨re ayant pÃ©ri Ã la suite de sa campagne d'Italie, en307, Licinius fut crÃ©Ã© Auguste pour le remplacer et subor-1. Hieronymi chr., anno 2326 â€” Consularia Constanti. Chron. Min., p. 231. â€”C.I.L., III, 4796. O. Secck, Gesch., 3" Ã©d.. III, p. 112.2. O. Seeck, op. cil., p. 102-3 et 4X9, indique les sources papyrologiques.



94 TOME 1Il, XVII""' ATELIER donnÃ© Ã GalÃ re qui garda le premier rang dans la lÃ©trar-chie, le Titulus Primi ordinis.GalÃ re conserva Ã Maximin Daza le titre de CÃ©sar et vou-lut l'attribuer Ã©galement Ã Constantin, tandis que MaximienHercule devait de nouveau renoncer Ã l'empire. Mais Cons-tantin n'accepta pas la dÃ©cision qui le faisait redescendre

au rang de CÃ©sar. Il portait dans ses Ã©tats celui d'Au-guste, depuis qu'il l'avait reÃ§u des mains de Maximien Her-cule, le jour oÃ¹ il avait Ã©pousÃ© Fausta, fille de cet empe-reur, en mars 307 '. Aussi les ateliers des Gaules, placÃ©s sousses ordres, continuÃ rent-ils Ã le dÃ©signer comme Auguste.Cependant, GalÃ re : cÃ©da aux rÃ©clamations de MaximinDaza qui ne voulait plus du titre de CÃ©sar, mais rÃ©clamaitcelui d'Auguste, depuis que Licinius le portait ; il accordatoutefois, d'abord, Ã Maximin et Ã Constantin le titre de Fils

des Augustes qui ne faisait qu'exprimer une rÃ©alitÃ© existante,c'est-Ã -dire l'adoption des CÃ©sars par les Augustes, laquelleÃ©tait le lien qui enchaÃ®nait les CÃ©sars dans les obligationsmorales et mÃªme juridiques qu'ils contractaient enversleurs pÃ¨res adoptifs.Maximin Daza, furieux, se fitproclamer Auguste par sestroupes et GalÃ re vaincu reconnut le titre d'Auguste Ã Maxi-min Daza et Ã Constantin (mai 309).Les ateliers de Siscia, de Thessalonica, de NicomÃ©die,qui

appartenaient Ã GalÃ re, consacrÃ rent cette histoire dans leslÃ©gendes monÃ©taires des piÃ¨ces qu'ils Ã©mirent en 308 et309, ainsi qu'on a pu le voir dans le tome deuxiÃ¨me de cetouvrage. Les ateliers d'Antioche et d'Alexandrie, qui appar-tenaient Ã Maximin Daza, attribuÃ rent le titre de Filius1. Calendrier de Philocalus : Ct.h., p. 405; les circonstances sont indiquÃ©espar Eumen., Paneg. VI, ,i. Voir O. Sceck, Gesch.. 3* Ã©d., p. 1x7, sur l'incerti-tude de la date que j'avais fixÃ©e au 31 Mars.2. Voir le tableau des titres suecessifs de Maximin Daza et de Constantin danÂ»

les divers ateliers, t. II, pp. 302-303.



96 TOME 1Il, XVIlâ„¢ ATELIER TroisiÃ¨me sÃ©rie.A | * B I *MKV MKVr l *A | *MKVâ‚¬ I *MKVS I *MKVQuatriÃ¨me sÃ©rie.MKVAl : B I :MKV MKVri:Ai iMKVC|iMKVSI iMKVMKVI. On trouve au revers : GENIO CAESARIS. Le GÃ©nie, Ãdemi nu, debout Ã gauche, coiffÃ© du modius, le manteaurejetÃ© et agrafÃ© sur l'Ã©paule, tenant une patÃ¨re dont s'Ã©coulela liqueur et une corne d'abondance.Au droit : 1Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 40 ; l"' sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. T.PL IV, n" 6.2Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB C. MÃªme tÃªte. Coh. 38 ;2e sÃ©rie ; P. 8816; 5 gr. 73; L. ; VO. ; 25 mill. Off. P-A.â€” 3e sÃ©rie; P. 8817, 8819; L. ; VO. MÃªmes officines.3Â° VAL LICINNIANVS LICINNIVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ãdroite. â€” 2e sÃ©rie ; Off. A. Cette piÃ¨ce est hybride, sondroit est frappÃ© avec le coin destinÃ© aux piÃ¨ces portant lalÃ©gende du revers; Genio Imperatoris.M. Dattari indique une piÃ¨ce hybride de GalÃ¨re avecGAL MAXIMIANVS P F AVG, sa tÃªte laurÃ©e Ã droite et CJ-ÃŽMKV(3e sÃ©rie), et une autre piÃ¨ce hybride de Licinius.II. Au revers : GENIO IMPERATORIS. Le gÃ©nie, coiffÃ©du modius, debout Ã gauche, Ã demi nu et le manteauagrafÃ© sur l'Ã©paule, tenant une patÃ¨re dont la liqueur coule

et une corne d'abondance.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 48 ; lâ„¢ sÃ©rie ; P. 8529 ; L. ;VO. ; Off. A-B.



l'atelier monÃ©taire de CYZIQUE 972Â° GAL MAXIMIANVS P F AVG. MÃªme tÃ´te. Coh. 49 ;2e sÃ©rie : P. 8505 ; 6 gr. 30 ; 26 mill. ; L. ; VO : Off. A-B.â€” 3e sÃ©rie ; P. 8531-2-3 ; 6 gr. 60 ; 26 mill. ; Off. B-A-S.â€” 4" sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. Aâ€”Bâ€”r-A-S.3Â° VAL LICINNIANVS LICINNIVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ã

droite. Coh. 44 de Licinius. â€” 2e sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off.Aâ€”B. â€” 3e sÃ©rie ; P. 9038 ; 7 gr. 35 ; 25 mill : L. ; VO. ; B. ;Off. Aâ€”B-A. â€” i" sÃ©rie; L. ; VO. ; Off. B-P.4Â° GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 51. â€” 3e sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. P. â€” 4e sÃ©rie ; P. 8845 ;L. ; VO. ; Off. P-A.Cette piÃ¨ce ne fut frappÃ©e qu'Ã partir de l'Ã©poque (mai309) oÃ¹ Maximin Daza fut reconnu Auguste par GalÃ¨re.

III. Au revers : GENIO AVGVSTI, avec le type du reversdÃ©crit avec les lÃ©gendes prÃ©cÃ©dentes.Au droit : 1Â° GAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 40 et 41. â€” 2"sÃ©rie ; P. 8439 ; L. ; VO. ; D. ;Off. A-B-A. â€” 3" sÃ©rie ; P. 848f> ; 6 gr. 70 ; 26 mill. â€”4esÃ©rie, P. 8487-8 ; 5gr. 60 ; 8490, 13951 ; 6 gr. 10 ; 22 mill. ;L.; D.; GOT. ; VO. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-S.PL IV, nÂ° 7.

2Â° GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e adroite.PiÃ¨ce inÃ©dite. 4e sÃ©rie; L. ; VO. ; Off. Aâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬.Cette piÃ¨ce est postÃ©rieure au mois de mai 309.3Â° VAL LICINNIANVS LICINNIVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ãdroite. PiÃ¨ce inÃ©dite ; 3e sÃ©rie ; VO. ; Off. Aâ€”B. â€” 4" sÃ©rie ;L. ; D. ; Off. B-S.IV. Au revers: VIRTVTI EXERCITVS. Mars avec le man-teau flottant, marchant Ã droite et portant une haste dirigÃ©e

en avant, un trophÃ©e sur l'Ã©paule et un bouctier au brasgauche.Jules Maubick. 7



98 TOME 1II, XVIImc ATELIER Au droit : 1Â° GAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 231. â€” 2e sÃ©rie; P. 8687, 8689-90 ; 6 gr. 44Ã 6 gr. 60 ; 26 mill. Ã 23 mill. ; L. ; VO. ; OtÃ¯. A-B-A ; B. ;Off. S. â€” 3" sÃ©rie ; L. ; D. ; VO ; Off. A-B-â‚¬. â€”4" sÃ©rie ;P. ; 8686 ; L. ; VO. ; Off. A-B-A-â‚¬-S.

2Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB C. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 211, de Maximin Daza. â€” 2" sÃ©rie; B.; L. , VO. ;Off. P-A PL IV, nÂ° 5.â€” 3e sÃ©rie ; L.*; Off. P. â€” 4" sÃ©rie ; VO. ; Off. P.3Â° VAL LICINNIANVS LICINNIVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 198. â€” 2e sÃ©rie; P. 9060; 7 gr. ; L. ; VO. :WG.; 6gr. 60; Off. A-B-S. â€” 3Â° sÃ©rie; D. ; L. ; Off. B-S.â€” 4e sÃ©rie; D. ; L. ; Off. B-S.4Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 214. â€” 2e sÃ©rie; VO. ; Off. Pâ€”S. â€” 3e et4e sÃ©ries; D.; Off. P.V. Au revers : HERCVLI VICTORI. Hercule, debout adroite,appuyÃ© sur sa massue, la peau de lion sur le bras gauche,la main droite derriÃ¨re le corps.Au droit : 1Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG.

Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 279. â€” 2e sÃ©rie; HA. ; Off. A.VI. Au revers: VENERI VICTRICI. L'impÃ©ratrice en VÃ©nusdebout Ã gauche tenant une pomme et soulevant sa robe.Au droit : GAL VALERIA AVG. Son buste diadÃ©mÃ© etdrapÃ© Ã droite. Coh. 2. â€” lre sÃ©rie; GOT. ; VO. ; Off. A.â€” 2e sÃ©rie ; L. ; VO ; Off. A-A. â€” 3e sÃ©rie ; P. 8709 ; GOT. ;L.; VO.; Off. A. â€” PL IV, nÂ° 8.4e sÃ©rie; L. Off. A.L'officine A est celle dans laquelle on frappait, presqueexclusivement, les monnaies de ValÃ©rie. Les piÃ¨ces decette impÃ©ratrice n'ayant Ã©tÃ© frappÃ©es que pendant cetteÃ©mission, les quatre sÃ©ries dont elles font partie sontnÃ©cessairement celles qui composent cette Ã©mission.



l'atelier monÃ©taire de cyzique 99Les monnaies de Galerie ValÃ©rie n'ont Ã©tÃ© frappÃ©esqu'au cours de cette Ã©mission, dans l'atelier de Cyzique ;c'est-Ã -dire depuis le moment oÃ¹ leur frappe fut dÃ©ci-dÃ©e Ã la confÃ©rence de Carnuntum, jusqu'Ã la mort deGalÃ¨re. Il en fut de mÃªme dans l'atelier voisin de Nico-

mÃ©die, mais celui d'Alexandrie, au contraire, semble avoir continuÃ© l'Ã©mission des piÃ¨ces de GalÃ©rie ValÃ©rie en mÃªmetemps que celle des monnaies commÃ©moratives du DivusQalerius. S'il en est ainsi, il faut en conclure que l'ordrede cesser la frappe des monnaies de GalÃ©rie ValÃ©rie n'apas Ã©tÃ© envoyÃ© uniformÃ©ment dans tous les ateliers deMaximin Daza, et l'on peut se demander si la raison de cefait ne se trouve pas dans la politique de Daza qui, d'aprÃ¨sun rÃ©cit de Lactance, ne commenÃ§a Ã persÃ©cuter ValÃ©rie etne la fit dÃ©choir de son rang d'impÃ©ratrice qu'aprÃ¨s qu'elleeut refusÃ© sa main en 311, pendant le temps mÃªme oÃ¹ elleportait le deuil de GalÃ re. En effet l'ordre de cesser lafrappe des piÃ¨ces de ValÃ©rie aurait pu arriver, en mÃªmetemps que celui d'Ã©mettre les piÃ¨ces de consÃ©cration deGalÃ¨re, Ã Alexandrie.

TROISIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre la prise de latelier de Cyzique par Maxi-min Daza, en mai ou juin 311, aprÃªs la mort de GalÃªre,survenue le 5 mai 311, et l'annÃ©e 319, au cours delaquelle l'utelier de Cyzique, comme ceux d'Antioche,d'Alexandrie et de Nicome'die, augmenta le nombre deses officines.En effet, Maximin Daza se jeta, lorsqu'il apprit la mort deGalÃ¨re, sur les provinces asiatiques qui avaient appartenu Ãcet Auguste. Il s'empara de la Bithynie et l'Hellespont,et des ateliers de NicomÃ©die et de Cyzique, tandis que



100 TO.ME III, XVIlmc ATEL1EBLicinius se prÃ©parait Ã la guerre qui fut pourtautÃ©vitÃ©e. UntraitÃ©, passÃ© entre les deux adversaires, fit de la mer lalimite naturelle de leurs Ã©tats. Licinius eut tout ce qui setrouvait au nord de la Propontide, c'est-Ã -dire la pÃ©nin-sule moderne des Balkans, tandis que Maximin Daza

gardait tout le continent asiatique, avec les ateliers deNicomÃ©die et de Cyzique.Le poids des piÃ¨ces de bronze fut abaissÃ©, aprÃ¨s lamort de GalÃ re, Ã Cyzique comme Ã NicomÃ©die et Ã An-tioche. On ne trouve plus qu'exceptionnellement dans cetteÃ©mission [es folles dont les poids oscillaient de 6 Ã 7 grammes,au cours de l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente ; les autres pÃ¨sent de

4 gr. oO Ã 5 gr. 80. Les premiers sont les (moyens bronzes) deDattari. Un signe de valeur, le sigle CMH, qui Ã©tait apparusur les bronzes de NicomÃ©die au cours de l'Ã©mission de 306Ã 308, cessa d'Ãªtre inscrit, sur les monnaies de tous lesateliers, lorsqu'eut lieu un nouvel abaissement des poidsdes folles, en 312. On Ã©mit alors les (moyens bronzesrÃ©duits) de Dattari.

Les substitutions d'effigies au cours de cette Ã©missionprouvent que l'atelier de Cyzique appartint Ã Maximin DazaaprÃ¨s la mort de GalÃ¨re. Les effigies gravÃ©es sur les piÃ¨cesfrappÃ©es au nom de Licinius sont en effet empruntÃ©es ÃMaximin Daza.L'autel, aux pieds du GÃ©nie d'Auguste, apparut ÃCyzique aprÃ¨s la prise de I'atelier par Maximin Daza en 311.Les Ã©missions des ateliers de Maximin Daza d'une part,et de ceux de GalÃ¨re et de Licinius d'autre part, ont Ã©tÃ©absolument synchroniques jusqu'Ã la mort de MaximinDaza. Licinius fut ensuite seul souverain de l'Orient.



l'aTF.LIER MONÃ‰TAIRE DE CYZ1QIE101SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie :1lAMKVBMKVB IMKV

- MKVDeuxiÃ¨me sÃ©rieâ€¢ i A Â»81MKV MKV

MKVBlÂ»MKVTroisiÃ¨me sÃ©rie :_LT.MKVMKVâ€¢IPMKVP|>MKVI AMKVAlMKVMKVA |Â»MKVMKVâ‚¬ IMKV

MKVâ‚¬l*MKVIMKVA MKVBQuatriÃ¨me sÃ©rieMKVr MKVA MKVâ‚¬â€¢MKVA MKVBMKVPMKVSIMKV

Â»|SMKVSJ_.MKVMKVSMKVA MKVâ‚¬ MKVSI. Au revers : AETERNAE MEMORIAE GAL MAXIMIANI etcomme type un autel allumÃ© ornÃ© d'un bas-relief reprÃ©sen-tant une branche de laurier sur laquelle est posÃ© un aigletenant une couronne en son bec.Au droit: DIVO MAXIMIANO MAXIMINVS AVG FIL. Sa tÃªteIaurÃ©e Ã droite. Coh. 7 ; â€” 3Â° sÃ©rie; L. ; 23 mill. ; Off. A.PL IV, nÂ° 9.

Cette lÃ©gende exprime la filiation de Maximin Daza, adoptÃ©par GalÃ re. Cette piÃ¨ce est trÃ s rare.Maximin Daza avait rejetÃ© le titre de Filius Augusti,parce qu'il voulait possÃ©der celui d'Auguste, du vivant deGalÃ¨re; il se rÃ©clama au contraire de sa filiation par adoption



102 TOME III, X\UmÂ° ATELIER de ce prince ; lorsqu'aprÃ¨s la mort de GalÃ¨re, il rÃ©clama sonhÃ©ritage.II. Au revers : GENIO AVGVSTI CM-I. GÃ©nie coiffÃ© dumodius, debout Ã gauche, nu et le manteau rejetÃ© sur l'Ã©paule, tenant une patÃ¨re d'oÃ¹ la liqueur coule et une

corne d'abondance.Au droit: 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 39 ; lre sÃ©rie, 1 ; D. ; Off. P ; â€”2e sÃ©rie, 1 ; D. ; Off. â‚¬-S. â€” 3e sÃ©rie P. 8796 : D. ;VO. ; L. ; Off. A-B-P-A-S.2Â° VAL LICINNIANVS LICINNIVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 38 ; â€” lre sÃ©rie, 1 ; L. ; Off. A. â€” 2e sÃ©rie, 2 ;D. ; Off. â‚¬. â€” 3e sÃ©rie; L. ; B. ; VO. ; Off. r-A. â€”4Â« sÃ©rie; L. ; D. ; VO. ; Off. â‚¬.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte ana-logue. Coh. 183 ; â€” lâ„¢ sÃ©rie, 1 ; VO. ; D. : Off. A-P-â‚¬.â€”3e sÃ©rie ; L. ; B. ; D. ; V. ; VO. ; Off. A-P-A. â€” 4Â° sÃ©rie :L. ; VO. ; Off. â‚¬-S. PL IV, nÂ° 10.Ces piÃ¨ces ont Ã©tÃ© frappÃ©es avant la rÃ©forme monÃ©tairede 312.

III. Au revers : GENIO AVGVSTI, avec le mÃªme type durevers et, de plus, un aigle, aux pieds du GÃ©nie, Ã gauclie,tenant une couronne en son bec.Au droit : 1Â° IMP C GAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ© Ã droite. Coh. 31 rectifiÃ©; â€” 1â„¢ sÃ©rie, 1 ; L. ; D. ;VO. ;Off. A-B-P-A-â‚¬-S. â€” 2" sÃ©rie, 1 ; VO. ; Off. â‚¬-S.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 182 ; â€” 1â„¢ sÃ©rie, 1 ; V. ;Off. B. â€” 3e sÃ©rie ;B. ; Off. A.3Â° VAL LICINNIANVS LICINNIVS AVG. TÃªte analogue. Coh.30; lre sÃ©rie; L ; VO. ; Off. A-A.



101 TOME III, XVll""- ATELIER la urÃ©e Ã droite. PiÃ ce dÃ©crite par Dattari ; Iâ„¢ sÃ©rie, 2:D. ; OIT. A.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.PiÃ ce dÃ©crite par Dattari ; lâ„¢ sÃ©rie, 2 : D. ; Off. A.VIII. Au revers : SOLE INVICTO. Le Soleil radiÃ©, debout

Ã gauche, en robe longue, levant la main droite et tenantla tÃªte de Serapis coiffÃ©e du modius dans la gauche.Au droit : IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 156 ; in sÃ©rie, 2 ; L. ; VO. ; B. ;5gr. ;MI. ; 22 mill. ; Off. A-r-A. PL IV, n" 11.IX. Au revers : SOLI INVICTO. Le Soleil radiÃ©, en robelongue, deboul de face, regardant Ã gauche, levant la droite

et tenant, dans la gauche, la tÃªte de SÃ©rapis coiffÃ©e dumodius ou cahithus.Au droit : 1Â° IMP GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃ¨telaurÃ©e Ã droite. Coh. 161 ; lâ„¢ sÃ©rie. 2 ; L. ; B. ; P. 8746;Off. A-r.2" IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 57, 2; COP. ; Off. P.

X. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, deboutÃ gauche, le manteau rejetÃ© sur l'Ã©paule, tenant un globesurmontÃ© d'une Victoire et appuyÃ© sur un sceptre.Au droit : 1" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 117 ; lâ„¢ sÃ©rie, 2; P. 14045 ; 5 gr. 05 ;21 mil.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.DÃ©crite par Dattari ; lâ„¢ sÃ©rie, 1 ; Off. Aâ€”Sâ€”Zâ€”H.XL Au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG. Jupiter nu,debout Ã gauche, le manteau rejetÃ© sur l'Ã©paule, tenant unglobe el appuyÃ© sur un sceptre ; Ã ses pieds, Ã gauche, unaigle tenant une couronne en son bec.



l'atelier monÃ©taire de cyzique 10'iAu droit : 1Â° GALVAL MAXIMINVS P F AVG. Sa lÃ¨te lau-rÃ©e adroite. Coh. 124; 3Â« sÃ©rie ; D. ; L. ; 23 mill. ; Off.B-r^Aâ€”â‚¬-S.2Â° FL VAL CONSTANTINVS P-F AVG. TÃªte analogue. Coh.303 ; 3" sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off, Aâ€”Bâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬-S.3Â° VALLICINNIANVS LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue.

Coh. 120; 3e sÃ©rie; L. ; D.; B.; 22 mill.; Off. r-A -â‚¬-S.PL IV, nÂ°n.Cette piÃ¨ce est un nouvel exemple de substitution d'eflÃ®-sjie, la tÃªte est celle de Maximin Daza attribuÃ©e Ã Licinius.On trouve, dans les substilutions d'effigies, la preuve dece que l'atelier de Cyzique appartenait Ã Maximin Daza, dÃ¨sl'annÃ©e 311 ; eteomme nous savons, par un texte d'EusÃ¨be,dÃ©jÃ citÃ©, que l'atelier avait appartenu Ã GalÃ re, aupara-vant, nous possÃ©dons toute l'histoire de la province d'Asie,

Ã l'Ã©poque qui nous occupe. La prÃ©sence de l'autel allumÃ©,sur les monnaies de cet atelier, entre les annÃ©es 311 et 313,confirme l'indication qui nous est fournie par les effigiesimpÃ©riales et par les auteurs'.QUATRIÃˆME Ã‰MISSIONParue entre le milieu de CannÃ©e 31$, pendant laquelleles ateliers de Cyzique, de NicomÃ«die, dWntioche etd'Alexandrie, qui appartenaient Ã Maximin Daza, aug-mentÃªrent le nombre de leurs officines ; et la prise de

possession de l'atelier de Cyzique par Licinius, en mai$13.En effet, Maximin Daza avait envahi la Thrace oÃ¹ il futdÃ©fait par Licinius le 30 avril 3132 ; ce dernier empereur, le1. Lactance. De Mortibus Peraecntorum, XXVI.2. O.Seeck,Gesc/i.rf. Unt. d.a. lVett.I,p. 150. â€”Lact., DeMort. Pers., XI-VU.â€” Mommsen. Abhandl. d. Berliner Akademie. 1860, p. 431.



106 TOME lfl, XVllme ATELIER poursuivant, passa le Bosphore et s'empara de la ville deNicomÃ©die et probablement de toute la Bithynie et del'Hellespont, au mois de mai 313. Il publia, le 13 juin 313,dans la ville de NicomÃ©die, 'son Ã©dit de tolÃ©rance Ã l'Ã©garddes chrÃ©tiens ' ; et Maximin Daza,qui s'Ã©tait sauvÃ© devantlui, jusqu'Ã Tarse, en Cilicie. s'y donna la mort, un peu

plus tard, lorsque la mer lui fut fermÃ©e par la flotte, et laterre par les armÃ©es de Licinius.La fin de cette Ã©mission est donc marquÃ©e par la dispa-rition des monnaies de Maximin Daza, comme son dÃ©butpar l'augmentation du nombre des officines ouvertes dans1 atelier de Cyzique. Elles Ã©taient au nombre de six ancours de l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente, tandis que l'on compte huitlettres d'officines sur les monnaies de l'Ã©mission prÃ©sente.Cette plus grande activitÃ© de tous lesateliers de Maximin

Daza, pendant la pÃ©riode d'un an qui prÃ©cÃ¨de la guerre de313, pourrait peut-Ãªtre s'expliquer par les grands besoinsd'argent qu'eut alors cet empereur.L'un des traits caractÃ©ristiques des deux Ã©missions de 31 IÃ 313, sorties de l'atelier de Cyzique, est la prÃ©sence d'unautel allumÃ©, aux pieds du GÃ©nie, sur les piÃ¨ces qui prÃ©-sentent au revers la lÃ©gende Genio Augusti. Cet autel apparutÃ©galement sur les monnaies de NicomÃ©die en 311, mais semontra plus tÃ t sur celles d'Antioche, en 308, avec les

lÃ©gendes Genio Augusti et Genio Imperatoris. On le trouvesur certaines piÃ¨ces de tous les ateliers d'Orient, pendant lerÃ¨gne de Maximin Daza-. On ne le trouve plus sur les mon-naies Ã©mises par Licinius. Aussi peut-on relever une coÃ¯nci-dence frappante, entre la prÃ©sence de cet autel sur les mon-naies et l'importance particuliÃ¨re accordÃ©e par Maximin Daza1. Lact., De Mort Pers., XLVM. EusÃ¨be, Hist. Ecclesiast., lib. X. cap. v;Ilcrman IIiille, Die ToleranzerLuse riimischer Kaiser, licrliu, )S93, p. 8O.2. Voir plus haut, L'atelier monÃ©taire de XicomÃ¨die. p. 19 cl 23. et plus bas,

L'atelier d'Antioche.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE r.YZlQUE 107au culte impÃ©rial qui devait servir d'instrument de persÃ©cu-tion des chrÃ©tiens '.Les monnaies de bronze de cette Ã©mission ont des poidsoscillant entre 3gr. 54 et 5 grammes, et prÃ©sentent excep-tionnellement des poids moins Ã©levÃ©s de 2 gr. 50, c'est-Ã -dire qu'aprÃ¨s les (moyens bronzes rÃ©duits) de Dattari, oncommenÃ§a Ã frapper les (petits bronzes).SÃ©ries monÃ©taires de l Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.JA J_B_ SMK SMK Al B|SMK

SMK DeuxiÃ¨me sÃ©rie.SMK riSMK l ASMK AlSMK SMK 6 ISMK ISSMK SIA3SMK

Z|HSMK H|SMK SMK SMK I ::'-:.'.::-

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â‚¬SzSMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK SIk **Â» I*-.':-â€¢I

--- I*AIBr AelSIzlHSMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK I. GENIO AVGVSTI. GÃ©nie Ã demi nu, debout Ã gauche,tenant une patÃ¨re et une corne d'abondance ; un autelallumÃ© aux pieds du GÃ©nie. s|Au droit: 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 29 ; 1â„¢ sÃ©rie ; 1 ; L. ; VO. ; Off.A-B-r-A-â‚¬-S-Z-H. PL IV, nÂ° 13.2Â° VAL LICINNIANVS LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 24 et 31 ; VO ; Off. S.3Â° MP- C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.I. Lact.. De morl.pers., cap. XXXVI. EusÃ¨be, ftist. Eccles., lib. VIII. cap. H.



108 TOME III, XVllme ATELIER Coh. 180; lre sÃ©rie; P. 14586; B.; VO. ; 22 mill. ; Off.A-B-r-z-H.Les rapports, entre l'atelier de HÃ©raclÃ©e de Thrace et ceuxde NicomÃ©die et de Cyzique, furent peut-Ãªtre cause de ceque l'on grava, Ã HÃ©raclÃ©e de Thrace, le type du : Genius

Augusti tenant la tÃªte de SÃ©rapis, qui ne se montre pas sur les piÃ¨ces provenant des autres ateliers de Licinius; Ã moinsque, et c'est ce qui est de beaucoup le plus probable, ils'agisse d'un faux antique. Cette piÃ¨ce rare qui n'existe, Ãma connaissance, que dans la collection du Colonel Voetter et que j'ai dÃ©crite dans le tome deuxiÃ¨me de cet ouvrage ' apu en effet Ãªtre coulÃ©e dans les ateliers de faux monnayeurs,dans lesquels on coulait ensemble les piÃ¨ces de plusieursateliers monÃ©taires voisins et on confondait frÃ©quemmentleurs exergues. Les lÃ©gendes du revers, caractÃ©ristiques despiÃ¨ces sorties des Ã©tats de Licinius, sont les dÃ©dicaces :Iovi Conservatori et Iovi Conservntori Aug. ou Augg.Licinius se rÃ©clama en effet, Ã partir de la mort de GalÃ¨re,en 311, de la succession de cet empereur et de son Ã©lÃ©va-tion au pouvoir par GalÃ¨re, pour entrer dans la dynastieJovieune. Ce furent les mÃªmes lÃ©gendes du revers quidevinrent courantes sur les piÃ¨ces des ateliers d'Orientlorsque Licinius s'en fut emparÃ©.IL Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu deboutÃ gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule, tenant un globe etappuyÃ© sur un sceptre.Au droit : IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 115; 2Â° sÃ©rie, 1 ; VO. ; Off. Pâ€”Z.III. MÃªme lÃ©gende au revers et mÃªme type avec uneVictoire sur le globe, que tient Jupiter.1. Tome II, p. 566.



l'atelier monÃ©taire de cyzique 109Au droit: VAL LICINNIANVS LICINNIVS P F AVG '. TÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 81 ; 2e sÃ©rie, 1 ; B. ; 4 gr. 70 ; 22 mill. ;Off. A.IV. Au revers : VICTORIAE MAXIMINI AVS {sic). Victoiredebout drapÃ©e tenant une couronne et une palme.Au droit : VAL LICINNIANVS LICINNIVS P F AVG. TÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 178 ; lâ„¢ sÃ©rie, 2; P. 9064 ; 4 gr. 33 :22 mill. ; Off. S. PL IV, n" 15.Le G final de la lÃ©gende du revers est de la forme diteen faucille, Ã crochet retombant -. La lÃ©gende cÃ©lÃ¨bre lesvictoires de Maximin Auguste. La personnification de laVictoire ou des Victoires, attachÃ©es Ã la destinÃ©e des empe-reurs, est particuliÃ¨rement frÃ©quente Ã cette Ã©poque; onen trouve d'innombrables reprÃ©sentations sur les piÃ¨cesfrappÃ©es pendant la seconde partie du rÃ¨gne de Constantin.Cette piÃ¨ce est prÃ©cieuse parce quelle indique, d'une faÃ§onclaire, en mentionnant les Victoires de Maximin Augusteque l'atelier appartenait encore Ã cet empereur.Il n'est pas Ã©tonnant d'autre part que Maximin, dedescendance Iovienne, puisqu'il avait Ã©tÃ© adoptÃ© par GalÃ¨re,ait revendiquÃ© la succession de^cet empereur, en Orient,au moment oÃ¹ il se prÃ©parait Ã la guerre qu'il allait sou-tenir contre Licinius. Il est naturel qu'il ait chargÃ© par-ticuliÃ¨rement l'atelier de Cyzique en rapports avec les Ã©tatsde ce dernier empereur de frapper le plus grand nombre deces monnaies dÃ©diÃ©es : lovi Conservatori, et de cÃ©lÃ©brer ses victoires.1. Il faut se dÃ©fier des faux antiques qui ont attribuÃ© Ã Licinnius la lÃ©gendeIMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG avant quelle fÃ»t gravÃ©e dansl'atelier de Cyzique Coh. 23). Les faussaires frappaient ou coulaient ensemble lespiÃ¨ces de NicomÃ©die, oÃ¹ l'orthographe LICINIVS s'est toujours pratiquÃ©e, etcelles de Cyzique.2. R. Mowat a signalÃ© cette forme de la lettre G=S sur les monnaies de Marti-nianus, dans Explication d'une marque monÃ©taire du temps de Constantin(Comptes rendus de l'AcadÃ©mie des Inscriptions et tÃ®elles-Lettrcs, 1886;.



HO TOME III, XVIt""' ATELIER V. Au revers : HERCVLI VICTORI. Hercule nu debout Ãdroite, appuyÃ© sur sa massue, enveloppÃ©e de la peau de lion.Au droit : IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 289 ; 1"' sÃ©rie, 2 ; Off. B.VI. Au revers : SOLI INVICTO. Le Soleil radiÃ© en robe

longue, debout Ã gauche, levant la main droite et tenant latÃªte de SÃ©rapis dans la gauche.Au droit : VAL LICINNIANVS LICINNLVS P F AVG. TÃªtelaurÃ©e Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite. 2e sÃ©rie, 2 ; L. ; Off. A.CINQUIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre lu prise de l atelier de Cyzique par Lici-nius, en mai SIS, et la rupture, suivie de la guerre entre

cet empereur et Constantin, Ã la fin de l'ÃªlÃ© de 314 '.En effet, la premiÃ¨re bataille qui signala la guerre de 314est datÃ©e du 8 octobre de cette annÃ©e, c'est la bataille deCibales, en Pannonie InfÃ©rieure. Mais les deux adversairesavaient dÃ» prÃ©parer leur entrÃ©e en campagne, au moins unmois plus tÃ´t et suspendre, dÃ¨s lors, la frappe des monnaiesde l'ennemi, tandis que Licinius faisait abattre les images

et les statues de Constantin, Ã Aemone, en Pannonie SupÃ©-rieure '-'.Ce fut donc en septembre 314, au plus tard, que Ton dutcesser l'Ã©mission des monnaies de Constantin, dans l'atelier de Cyzique, qui appartenait Ã Licinius, et c'est Ã ce momentque l'on doit fixer la fin de l'Ã©mission prÃ©sente.On commenÃ§a Ã graver, sur les coins servant Ã cette Ã©mis-sion, le type de Jupiter, avec un aigle Ã ses pieds, Ã gauche.Ce type ne se rencontre que sur les piÃ ces de Constantinl.O. Sceck, Gesch. d. Unlerg. d. ant. Welt, I, p. 160.2. lixcerpta Valesiana, IV, 1 1, 15.



l'atelier monÃ©taire de cyziqxe 111et de Licinius. L'orthographe du nom de Licinius changea,Ã Cyzique comme Ã Antioche, aprÃ¨s la prise de l'atelier par et empereur. On Ã©crivit dÃ©sormais son nom : LICINIVS, aulieu de LICINNIVS. et l'on inscrivit la lÃ©gende: IMP C VALLICIN LICINIVS P F AVGau lieu de : VAL LICINNIANVS LICIN-NIVS P F AVG, lÃ©gende qui s'inscrivait prÃ©cÃ©demment.Les poids des petits bronzes de cette Ã©mission oscillententre 3 gr. 50 et 4 gr. 50, mais vont toujours en s'abaissant.

La rÃ©forme de Constantin en 315 n'aura d'autre but quede donner un poids Ã peu prÃ s rÃ©gulier de 3 gr. 50 Ã tousles petits bronzes ; mais, suivant la thÃ©orie de M. Dattari,mille petits bronzes des Ã©tats de Licinius, Ã©mis entre lesannÃ©es 313 et 318, et rÃ©partis entre toutes les Ã©missions,doivent donner approximativement le mÃªme poids quemille petits bronzes, des Ã©tats de Constantin, choisis de lamÃªme faÃ§on '.SÃ©rie monÃ©taire de l'Ã©mission.I A I B I T I A |6 | S I Z | H

SMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK I. On trouve au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, debout Ã gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule etrejetÃ© en arriÃ¨re, tenant une Victoire sur un globe etappuyÃ© sur un sceptre. A ses pieds, Ã gauche, un aigletenant une couronne en son bec.Au droit : 1Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 70-71 ; P. 14148-9; V.; VO. ;lÃ¯. ; Off. A-B-râ€”Aâ€”6-Sâ€”Zâ€”H.1. L'ne erreur s'est glissÃ©e, par inadvertance, dans mon Ã©tude sur L'alelier deHÃ©raclÃ©e de Thrace (tume II, p. 380), sur la piÃ¨ce de 2 gr. 88, non argentÃ©e, qui n'a

Ã©tÃ© frappÃ©e qu'Ã partir de 31S, ainsi que je l'indique dans toutes nies Ã©tudes sur les ateliers d Orient. Entre 311 et 318 Licinins a Ã©mis des petits bronzes argentÃ©spesant entre 3 gr. et 3 gr. 60.



112 TOME III, XVII""' ATELIER 2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 291 ; P. 14706, 14708; WG. ; 3 gr. 60; 23 mill. ;Off. A-6-S. PL IV, nÂ° 14.L'effigie est impersonnelle, mais provient de la copie decelle de Maximin Daza.Cohen dÃ©crit, sous le nÂ° 64 de Licinius, un mÃ©daillon d'ar-gent qui est la mÃªme piÃ¨ce que celle de Licinius qui vient

d'Ãªtre dÃ©crite ci-dessus. Cohen n'a pas remarquÃ© que toutesles monnaies de bronze argentÃ© de cette Ã©poque, avaient Ã©tÃ©trempÃ©es dans un bain d'argent. C'est ce dont on peuts'assurer, en recherchant les exemplaires les mieux con-servÃ©s de ces monnaies. Le musÃ©e de Berlin en possÃ¨de unesÃ©rie particuliÃ¨rement nombreuse et probante '. M. Dattaria fait des analyses qui lui ont permis d'indiquer la raisond'Ãªtre de cette argenture. Elle signalait au public l'alliagemÃªme de ces piÃ¨ces et dÃ©celait la prÃ©sence de l'argentdans cet alliage -.

II. Au revers : GENIO AVGVSTI. Le GÃ©nie Ã demi nu,debout Ã gauche, tenant une patÃ¨re et une corne d'abon-dance.Au droit : 1Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 29 ; B. ; VO. ; 2 gr. 65 ; 23 mill. ;WG.;4 gr. 10 ; Off'. A-B-r-A-â‚¬-S-Z-H.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte ana-logue. PiÃ¨ce inÃ©dite. P. 9.080 ; 20 mill. ; VO. ; mÃªmesofficines.SIXIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre la </uerre de ,H4, entre Licinius et Cons-tantin, ou plutÃ´t la rupture entre ces empereurs qui1. Je dois Ã l'obligeance de M. Dresscl d'avoir pu le constater.2. Dattari, Ã‰lade expÃ©rimentale sur tes monnaies de la rÃ©forme de DioctÃ©tienCongrÃ¨s num. de Bruxelles, 1910, p. 726.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE DE CYZlQUfc H3prÃ©cÃ©da la guerre, en septembre 314, et la reconnais-sance des trois CÃ©sars Crispus, Licinius II et ConstantinII, dans tout l'empire, le 1e r mars317.Cette Ã©mission se divise en deux parties qui se distin-guent par leurs exergues. La premiÃ¨re fut frappÃ©e pendant

la guerre ; elle est caractÃ©risÃ©e par les monnaies de Valons,qui ne fut Auguste que pendant les hostilitÃ©s ; et par cellesdes deux empereurs Licinius pÃ¨re et fils ; la seconde par les monnaies des deux Augustes, Licinius et Constantin,rÃ©conciliÃ©s aprÃ¨s la guerre de 31 4.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.fr<Ã®miere sÃ©rie.

|ASMK 1 b I r I ASMK I6SMK IS

SMK IZSMK I HSMK SMK SMK DeuxiÃ¨me sÃ©rie.I I | II I III I IV 'I V I VI I VII | VIII

SMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK TroisiÃ¨me sÃ©rie.I I I II I III I IV I V | VI I VII | VIIISKM SKM SKM SKM SKM SKM SKM SKMQuatriÃ¨me sÃ©rie.I I I ISMKA SMKB SMKP SMKAJe n'ai pas trouvÃ© les derniÃ¨res lettres d'officines de laquatriÃ¨me sÃ©rie.Jules Maurice. x



111 TOME III. XVII"* ATELIER PremiÃªre partie de l'Ã©mission.Les monnaies de Valens, qui furent frappÃ©es au cours decette premiÃ¨re partie de rÃ©mission, ne le furent que dansles ateliers d'Orient.En effet, lorsque Licinius crÃ©a Valens Auguste; en traver-sant la Dacie, poursuivi par Constantin ', il Ã©tait dÃ©jÃ sÃ©parÃ©

de ses ateliers d'Occident. La seconde bataille de cetteguerre se livra ensuite dans les plaines de Thrace, Ã CastraIarba 2. AprÃ¨s cette bataille, les nÃ©gociations commencÃ¨rentet aboutirent Ã la paix ; mais Constantin commenÃ§a par exiger la dÃ©chÃ©ance de Valens, dont les monnaies cessÃ¨rentdÃ¨s lors d'Ãªtre frappÃ©es. Les piÃ¨ces de cet empereur luidonnent le titre d'Auguste et non celui de CÃ©sar que lui ontattribuÃ© les auteurs'; elles sont sorties, Ã notre connais-

sance, des ateliers d'Alexandrie et de Cyzique. Mais lararetÃ© mÃªme de ces piÃ¨ces porte Ã croire que l'on peut enavoir frappÃ©, dans d'autres ateliers d'Orient, qui ne soientpas parvenues jusqu'Ã nous.J'ai dÃ©jÃ expliquÃ© que les auteurs du iv'* et du ve siÃ¨cle,hantÃ©s de l'esprit des rÃ©formes dioclctiennes, avaient dÃ©signÃ©comme CÃ©sars des Augustes, tels que Valens et Martinianus.qui n'occupaient pas le premier rang, et cru qu'un empereur

ne pouvait Ãªtre Ã©levÃ© directement au rang d'Auguste '.La frappe des monnaies de Valens, Ã Cyzique, s'expliquefacilement; les ateliers d'HÃ©raclÃ©e de Thrace, de Nico-mÃ©die et de Cyzique Ã©taient ceux qui devaient recevoir le1. Excerpla Valesiana, V, 17. â€” O.Sceck, Geschichted. Vntenj. d. ani. Well.I, p. 161.2. Zosimi Ilist., II, cap. I.3. L'anonyme de Valois (fc'xc. Vales., V, 17), et Zosime [Hist., II, 19).4. C'est le cas d'Ammien Marccllin. Zosime. II, c. t9 et 36, donne le titre de

CÃ©sars Ã Valens et Martinianus.



l'atelier monÃ©taire de cyzique USplus directement, pendant la guerre, les ordres de Licinius ;et l'Ã©mission des piÃ¨ces de Valens, dans l'atelier d'Alexandrie,prouve que la flotte de Licinius Ã©tait restÃ©e maÃ®tresse de lamer et que les ordres de cet empereur pouvaient parvenir en Egypte.La premiÃ¨re partie de cette Ã©mission prÃ©sente une parti-

cularitÃ© non moins curieuse, c'est celle de la prÃ©sence desmonnaies des deux Licinius, pÃ¨re et fils, dÃ©signÃ©s commeAuguste et CÃ©sar, (tous deux de la dynastie Jovienne), par la lÃ©gende D D N N IOVII LICINII INVICT AVG ET CAES. â€”Des piÃ¨ces analogues ont Ã©tÃ© Ã©mises Ã NicomÃ©die ', ÃHÃ©raclÃ©e de Thrace'-', de ijiÃªme qu'Ã Cyzique, avec desexergues caractÃ©ristiques de l'Ã©mission de 314. Aussi n'est-ilpas possible de douter de l'Ã©lÃ©vation du jeune Licinius au

rang de CÃ©sar en l'annÃ©e 314. Mais les ateliers d'Occident,d'autre part, ne signalent la reconnaissance des trois CÃ©sarsCrispus, Constantin II et Licinius II, que sur les piÃ¨ces frap-pÃ©es Ã partir du 1er mars 317 s, conformÃ©ment Ã plusieurstÃ©moignages des auteurs d'Occident, dont l'un, celui d'unpanÃ©gyriste, est officiel et contemporain du premier anni-versaire des CÃ©sars sous Constantin4.La frappe des monnaies sur lesquelles Licinius II est dÃ©si-

gnÃ© comme CÃ©sar, en 314, dans les seuls ateliers d'Orient;puis celles de rares monnaies de Crispus et de Constantin II,dÃ©signÃ©s Ã©galement comme CÃ©sars, Ã la mÃªme Ã©poque,dans lesateliers d'Alexandrie et de NicomÃ©die, peut-Ãªtre dans tous lesateliers d'Orient, Â« car l'on pourra dÃ©couvrirencore d'autrespiÃ ces analogues Ã celles que j'ai relevÃ©es Â» ; indique suffi-samment que les Ã©vÃ©nements n'ont pas Ã©tÃ© les mÃªmes en1. Voir plus haut L'atelier de NicomÃ©die, p. 30, 31.2. Voir tome II, L'alelierde HÃ©raclÃ©e de Thrace, pp. 371-2

3. Voir tous les ateliers d'Oecident, et notamment L'atelier de Rome, tome I,p. 223.i. Sazarii Panegyricus. EumÃ ne, X, c. 2. Ã©d. Teubner.



116 TOME III, XVIImc ATEI.IER Orient et en Occident. C'est ce que l'on pouvait augurer Ã©galement du fait que les auteurs qui ont puisÃ© leurs rensei-gnements Ã des sources orientales, Zosime et Aurelius Vic-tor, indiquent l'Ã©lÃ©vation des CÃ©sars comme ayant eu lieu,non pas en317, Ã©poque signalÃ©e par les auteurs qui tiennentleurs renseignements des archives d'Occident, mais aussi-tÃ´t aprÃ¨s la guerre de 314 '.

J'ai montrÃ©, dans mes Ã©tudes sur NicomÃ©die et Alexandrie,quelles Ã©taient les raisons qui avaient dÃ» dÃ©terminer Lici-nius Ã Ã©lever son fils au rang de CÃ©sar, dÃ¨s la guerrede 314'-'. Il voulait le faire Ã©chapper aux consÃ©quences desa naissance servile, du cÃ´tÃ© de sa mÃ¨re. Aussi, dÃ¨s qu'ilse rapprocha de Constantin, aprÃ¨s la guerre de 314, il fitfrapper dans certains de ses ateliers, des piÃ¨ces aux nomsde Crispus et de Constantin II CÃ©sars, afin de dÃ©cider Constantin Ã cette promotion des trois CÃ©sars Crispus, Lici-nius II et Constantin II.

Constantin ne reconnut pas, officiellement, Ã cette Ã©poque,cette Ã©lÃ©vation des CÃ©sars.On peut trouver plusieurs raisons Ã sa conduite. D'abordConstantin II, nÃ© en aoÃ»t 314, ne pouvait pas raisonnable-ment Ãªtre reconnu CÃ©sar; et, d'autre part, Ã©lever Crispusseul Ã ce rang, eÃ»t Ã©tÃ©, sans doute, pour Constantin, provo-quer les drames de palais qui se produiront plus tard.Ensuite, l'Ã©lÃ©vation des CÃ©sars ne fut pour Constantin quel'achÃ¨vement de toutes les grandes rÃ©formes administra-tives qu'il accomplit de 315 Ã 317.Le temps matÃ©riel a, sans doute, manquÃ© pour faire graver de nouveaux coins, prÃ©sentant l'effigie personnelle de Valens,1. Zosimi hist.. II, cap. 21 ; Aurelius Victor Kpitome &8, de Caesaribus 41.2. La paternitÃ© de cette idÃ©e doit Ãªtre attribuÃ©e Ã O. Seeck : Die Verivandten-morde Constantins d. Grofssen. dans : Zeitschr. f. wiss. Theologie, 1890, p. 74.



l'atelier monÃ©taire de CYZIQI'E 117dans l'atelier de Cyzique, comme dans celui d'Alexandrie.C'est l'opinion dÃ©jÃ Ã©mise par Mr. Gnecchi'.Mais, d'autre part, la pratique des substitutions d'effigiesÃ©tait courante, Ã cette Ã©poque, et Valens, comme Martinia-nus, n'ayant pas eu d'empire Ã gouverner, la situation deces empereurs n'Ã©tait pas prÃ©vue dans l'organisation de lalÃ©trarchie. Il Ã©tait naturel qu'on leur prÃªtÃ¢t l'effigie deLicinius, enattendanl la fin des guerres qui devaient dÃ©cider de leur rÃ¨gne onde leur mort.I. Au revers : IOVI CONSERVATORI avec le revers dÃ©critdans la prÃ©cÃ©dente Ã©mission avec cette lÃ©gende.Au droit : 1" IMPC VAL LICIN LICINIVSP F AVG. Sa tÃªteceinte de trois rangs de perles, Ã droite ; Coh. 70 ;1â„¢ sÃ©rie; P.l4148-9-1 4151 ; Off. A-Tâ€”S;â€” 3e sÃ©rie;P. 9046 ; B. ; VO ; toutes les officines. L'effigie est cellede Licinius. PL V, nÂ° 1.2Â° IMP C AVR VAL VALENS P F AVG. TÃªte ceinte de troisrangde perles, adroite, Coh. nÂ° 1 de Valens; 3'' sÃ©rie; Off.VI. Cette piÃ¨ce unique se trouve au musÃ©e de Berlin. L'effi-gie prÃªtÃ©e Ã Valens est celle de Licinius. PL V, n" 2.IL On trouve au revers : I O M ETVICT CONSER D D N NAVG ET CAES. Iovi optimo Maximo et Victoriae, Conserva-toribus Dominorum Nostrorum Augusti et Caesaris. LaVictoire debout Ã droite, tenant, de la main gauche, unepalme et prÃ©sentant une couronne Ã Jupiter nu, debout Ãgauche, le manteau rejetÃ© sur l'Ã©paule gauche et appuyÃ©sur son sceptre.Au droit: D DN N IOVII LICINII INVICT AVG ET CAES-Bustes drapÃ©s, en regard, des deux Licinius pÃ¨re et fils, leurs1. Kr. Gneechi, Apiinnti di numismatica Romana, 18!KS, p. 5, 6, 7 (extraits de laBiiista liai. d. numismatica, fasr. Il, pi. IV).



118 TOME III, XVIIm<' ATELIER tÃªtes ceintes de tresses ornÃ©es de deux rangs de perles,soutenant une Victoire qui pose une couronne sur chacunede leurs tÃªtes. Coh. nÂ° 2; 4e sÃ©rie; P. 14345, 4 gr. 10,0,022 mm. ; V. B.; Off. A. PL V, nÂ° 3.DeuxiÃ¨me partie de l'Ã©mission.

Cette partie de l'Ã©mission est caractÃ©risÃ©e par les piÃ cesde Constantin. Elle est donc postÃ©rieure Ã la rÃ©conciliationentre Licinius et Constantin, rendue officielle par la prise encommun du consulat par ces deux empereurs, le Ic' janvier 315.I. On trouve au revers: IOVI CONSERVATORI avec le typedÃ©jÃ dÃ©crit.

Au droit : 1Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 291 ; l'" sÃ©rie ; L.; V. ; B. ; Off. A-r â€”Aâ€”Gâ€”Z. L.; â€” 3esÃ©rie ; Off. VI.2Â° IMP C VALLICIN LICINIVS PF AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 70; 1â„¢ sÃ©rie, L. ; VO. ; Toutes les officines. 3"sÃ©rie ; VO. ; Off. VI.SEPTIÃˆME Ã‰MISSION

Comprise eut relu reconnaissance des trois CÃ©sars : Crispus,Constantin II et Licinius II, dans tout l'empire, le 1er mars 317 et l'accord des deux chancelleries de Constan-tin et de Licinius, pour fixer la titulature des empe-reurs, d'une part; et d'autre part les annÃ©es 318 ou 319,au cours desquelles, les Vota Y de Licinius II, et lesVola X et XV, multa XX de Licinius pÃªre, furent ins-crits sur les monnaies des ateliers d'Orient.L'atelier de Cyzique n'Ã©mit pas, comme le firent ceux deNicomÃ©dieetd'Antioche, lesbronzesqui indiquent cette cÃ©lÃ©-bration des anniversaires des deux Licinius, dont les Ã©lÃ©va-tions datent respectivement, pour les ateliers d'Orient, des



l'atelier monÃ©taire de cyzique 119annÃ©es 308 et 314 ; mais il est nÃ©cessaire de rappeler la loi quirÃ©git l'inscription des chiffres des vÅ“ux adressÃ©s aux empe-reurs, Ã cette Ã©poque. Les ateliers de Constantin attribuÃ rentÃ Licinius pÃ¨re les chiffres des vÅ“ux adressÃ©s Ã Constantin,lors de ses anniversaires impÃ©riaux; ceux de Licinius attri-

buÃ rent Ã Constantin les chiffres des vÅ“ux adressÃ©s Ã Lici-nius.L'atelier de Cyzique n'Ã©mit pas les piÃ¨ces qui datent cetteÃ©mission par les chiffres des vÅ“ux adressÃ©s aux deux Lici-nius; mais les Ã©missions de 317 Ã 318 et de 318 Ã 324 furentsynchroniques dans tous les ateliers d'Orient : NicomÃ©die,Antioche, Cyzique et Alexandrie.

Les piÃ¨ces de bronze de cette Ã©mission sont de petitsbronzes argentÃ©s, pesant de 2 gr. 50 Ã 4 grammes. Ils neprÃ©sentent pas la rÃ©gularitÃ© de poids des piÃ¨ces frappÃ©esdans les Ã©tats de Constantin depuis l'annÃ©e 315 et dont lepoids moyen est de 3 gr. 50. Mais les unes et les autrescorrespondent aux (petits bronzes) de M. DatIari.SÃ©rie monÃ©taire de l'Ã©mission.9I A 9I B g| f g| A 8I 6 gj S g| Z _8J_H

SMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK SMK I. On trouve, au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG-Jupiter nu debout Ã gauche, le manteau rejetÃ© sur l'Ã©paule,tenant une Victoire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre.Au droit: 1Â° IMP LICINIVS AVG. Son buste laurÃ©, ou ceintde tresses ornÃ©es de rangs de perles, portant le manteauimpÃ©rial, Ã gauche, et tenant le foudre, le globe et un

sceptre. Coh. 112; D. ; L. ; B. ; GOT. ; P. 14195 ; â€”6â€”7â€”8(3gr. 00; 18 millimÃ¨tres); 14199â€”200â€”1â€”2â€”3; V. ;toutes les officines. Kffigie de Licinius. PL V, n" i.2Â° IMP CONSTANTINVS AVG. Buste analogue. Coh. 300 :



120 TOME III, XVII1*18 ATELIER P. 14722-23 ; 3 gr. 10; 19 millimÃ¨tres; 14724â€”5â€”6 ,3 gr. 55, 0,018 millimÃ tres; L. ; D. ; B. ; VO ; V. ; toutesles officines.II. Au revers : IOVI CONSERVATORI CAESS avec le mÃªmetype du revers.Au droit : 1Â° D N VAL LICIN LICINIVS NOB C. Son bustelaurÃ© ou ceint de tresses ou de rangs de perles, Ã gauche,portant le manteau impÃ©rial, tenant le foudre, le globe etun sceptre. Coh. 31 ; P. 14396â€”7 ; 3 gr. 95; 19 mil-limÃ¨tres; L. ; VO. ; WG. ; toutes les officines. L'effi-gie est celle de Licinius jeune. /'/. V,nÂ°5.2Â° D N FL IVL CRISPVS NOB CAES. Buste analogue. Coh.80; mais le tableau de Cohen est inexact; P. 15444, 15446;D ; L. ; toutes les officines. L'effigie est celle d'un des deuxLicinius. PL V, nÂ°6.3Â° D N FL CL CONSTANTINVS NOB C. Buste analogue.Coh. 135, mais le tableau de Cohen est inexact. D. , L. ;WG.; Off. A-B-r-A-G-Sâ€”H.HUITIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre l'annÃ©e 318, au cours de laquelle les ateliersde NicomÃ©die, de Cyzique et d'Antioche rÃ©duisirent Ãquatre le nombre de leurs officines et inscrivirent lechiffre Y- Sur les petits bronzes non argentÃ©s, du poidsde i> gr. 88 ; et la prise de possession de l'atelier deCyzique, par Constantin, en octobre 324.En effet, ce fut peu de jours aprÃ¨s la dÃ©faite de Licinius, ÃChalcÃ©doine, le 18 septembre 324', que cet empereur se1. O. Seeck, Gexch. d. Vnterg. d.aat. Well, I, p. 1H1 et 508. L'annÃ©e est datÃ©epar les Consularia Constantinopolitana et le Code ThÃ©odosien X. 14, 7. le jour fixÃ© par les calendriers: date des Ludi triumphales C. I. L. I p. 272 et 350.



l'atelier monÃ©taire de CYZ1QUE 121rendit Ã Constantin, avec la ville de NicomÃ©die. La Bithynieet la province voisine d'Hellespont, oÃ¹ se trouvait l'atelier de Cyzique, tombÃ¨rent, ainsi que tout le monde romain,sous la domination de Constantin et durent recevoir plusrapidement ses ordres que les provinces Ã©loignÃ©es duthÃ©Ã¢tre de la guerre.Les petits bronzes de cette Ã©mission, dont les poids

oscillent entre 2 gr. 20 et 4 grammes, prÃ©sentent Ã leur revers, dans le champ de la monnaie, les chiffres suivants,superposÃ©s en deux lignes: * . Mommsen a considÃ©rÃ© l'en-semble de ce sigle comme un chiffre ', qu'il a lu : 12 |;M. Mowat, faisant remarquer que les caractÃ¨res occupentdeux lignes, et que le sigle |1p ne peut dÃ©signer que lesesterce, considÃ re laligne infÃ©rieure comme l'expression duSesterce ou deux as et demi ; et il lit l'ensemble des deuxlignes : decima pars sestertii -. M. Dattari a lu le mÃªmesigle : duodecima pars sestertii.

Dans ce cas la valeur du sesterce â€” 2 gr. 88 X 12 =34 gr. 50, valeur en bronze que M. Dattari attribue auxgrands bronzes du poids de 10 grammes, qui renfermeraient0 gr. 4445 d'argent:! ; mais si l'on admet l'explication deM. Mowat, la valeur du sesterce serait de 28 gr. 80, ce quise rapprocherait plus de la valeur probable du nouveausesterce de bronze argentÃ©.1. Mommsen, Histoire de la monnaie Romaine, traduction de Blacas, III, p. 88.Mommsen n'avait pas remarquÃ© que toutes ces piÃ¨ces ont Ã©tÃ© exclusivementfrappÃ©es par Licinius.2. R. Mowat, Explication d'une marque monÃ©taire du temps de ConstantinComptes rendus de l'AcadÃ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, 18X6).3. L'analyse a donnÃ© Ã M. Dattari la valeur de 35 gr. 28 pour ces grands bronzeset les piÃ ces Ã tÃ¨tes radiÃ©es d'empereurs antÃ©rieures Ã la rÃ©forme de DioclÃ©-tien auraient une valeur de 34,732, d'aprÃ¨s lui. Voir plus haut l'exposÃ© gÃ©nÃ©ral dece problÃ¨me de la dÃ©termination des espÃ¨ces monÃ©taires dans l'introduction duprÃ©sent volume.



122 TOME III, XVIlme ATELIER Nous chercherons la confirmation de cette derniÃ re hypo-thÃ¨se dans l'interprÃ©tation d'autres chiffres. Il rÃ©sulte, del'une comme de l'autre de ces hypothÃ¨ses, que le grandfollis de DioclÃ©tien Ã remplacÃ© le sesterce de bronze et queses divisions en 1/2, 1/3, 1/4' 1/6 ont Ã©tÃ© rÃ©alisÃ©es par lesÃ©missions successives de bronzes de poids rÃ©duits'.Licinius fit frapper, dans ses ateliers, Ã l'exclusion de

toute monnaie de bronze argentÃ©, ce petit bronze, sansalliage d'argent, du poids moyen de 2gr. 88, selon M. Dattari.Il revenait ainsi au systÃ¨me de DioclÃ©tien, ayant gardÃ© l'au-reus, ou 60e de lalivre d'or, l'argenteus Miniutulus, ou 96" dela livre d'argent, restauration du denier nÃ©ronien ; il aban-donnait, en 318, le grand follis de bronze argentÃ© de larÃ©forme, lequel Ã©tait surtout reprÃ©sentÃ© dans les Ã©tats deConstantin par ses divisions; mais il restaurait, par contre,la piÃ ce de bronze pur, Ã tÃªte radiÃ©e d'empereur, qui Ã©tait lequadrans. Cette piÃ¨ce qui s'Ã©changeait facilement contre le

grand follis, lequel reprÃ©sentait le sesterce, avait coursdans les Ã©tats de Constantin ; mais si cet Ã©change pouvaitse pratiquer, il devait faire entrer, dans les Ã©tats de Licinius,des quantitÃ©s de bronzes argentÃ©s qu'il Ã©tait possible derefondre, pour en retirer l'argent. Ainsi, devait se grossir letrÃ©sor de guerre de Licinius; Ã©tant donnÃ© que la plus granderaretÃ© de l'argent et sa valeur commerciale le rendaientprÃ©cieux, mÃªme en tenant compte de ce qu'il fallait lepayer avec une valeur Ã©quivalente de bronze monnayÃ©.X11 r*SÃ©rie monÃ©taire de l'Ã©missionX IX IXnr lnr lnr SMKA SMKB SMKT SMKA1. Dattari, Ã‰tude expÃ©rimentale sur les monnaies de la rÃ©forme de DioclÃ©tien,dans CongrÃ¨s international de numismatique de Bruxelles (19I0', p. 728 et sq.



l'atelier MONÃ‰TAIRE DE CVZIQUE 123I. On trouve au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nudebout Ã gauche, le manteau rejetÃ© sur l'Ã©paule gauche,tenant une Victoire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre.A ses pieds, Ã gauche, un aigle tenant une couronne en sonbec ;Ã droite un captif assis retournant la tÃªte.

Au droit: 1Â°IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Son busteradiÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 4; P. 14178 Ã 14182;3 gr. 00, 18 Ã 19 mill. ; OIT. A-B-r-A. L'effigie est biencelle de Licinius. PL V, nÂ° 7.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. Son buste ana-logue. Coh. 292; P. 14714â€”5â€”6; 2gr. 18c. et 3 gr. 19 mill.;L. ; VO. : Off. B-r-A.3Â° IMPCSMARTINIANVSPFAVG. Son buste laurÃ©, drapÃ©et cuirassÃ© Ã droite. Cette piÃ¨ce ne se trouve pas dansCohen. â€” WG; Off.A . Cette lÃ©gende irrÃ©guliÃ¨re indiquesans doute une piÃ¨ce de fabrication barbare.4Â° D N VAL LICIN LICINIVS NOB C. Son buste laurÃ©, cas-quÃ© et cuirassÃ© Ã gauche tenant une haste sur l'Ã©paule etun bouclier. Coh. 21 ; P. 14383â€”4â€”5â€”6 ; L. ; VO. ; Off.Aâ€”Bâ€”râ€”A-

5Â° D N FLIVL CRISPVSNOB CAES. Buste laurÃ©. drapÃ© etcuirassÃ© Ã droite. Coh. 77; FR.; 15440-1 ; 2 gr. 60 et3 gr. 22; 18 Ã 19 mill. ; L. ; VO. ; Off. B-r-A. L'effigieest celle de Licinius jeune. PL V, n" 8.6"D N FL CL CONSTANTINVS NOB C. Buste laurÃ©, drapÃ©et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 133; P. 15745-6 ; 3 gr. 70, 15747,3 gr. 05 ; 20 mill. ; Off. B-r-A.Les piÃ¨ces de Martinianus ont Ã©tÃ© frappÃ©es courammentÃ XicomÃ©die. Elles semblent l'avoir Ã©tÃ© Ã Cyzique, bien quenous ne connaissions qu'une copie barbare des piÃ¨ces decet empereur sorties de cet atelier. Cyzique et NicomÃ©dieÃ©taient proches du champ des opÃ©rations de la guerre de324 et ont dÃ» recevoir les ordres de Licinius, pendant cette



124 TOME III, XViIme ATELIER guerre. Il n'en Ã©tait pas de mÃªmed'Antiocheet d'Alexandrie,considÃ©rablement Ã©loignÃ©es du thÃ©Ã¢tre de la guerre et dontles ateliers n'Ã©mirent sans doute pas de monnaies de Marti-nianus. Il en rÃ©sulte que l'Ã©lÃ©vation de Martinianus, au rangd'Auguste, fut une mesure soudaine prise par Lieinius, pen-dant sa guerre contre Constantin et que l'ordre de frapper monnaie au nom de cet empereur ne parvint pas jusqu'Ã

Antioche et Alexandrie '.NEUVIEME EMISSIONComprise entre la prise de possession de l'alelier deCyzique, par Constantin, en septembre ou octobre 3$4,et les mois qui suivirent les morts de Crispus et deFausta, lesquelles eurent lieu en aoÃ»t et septembre 3'26.Cette Ã©mission est, en effet, caractÃ©risÃ©e par la disparitiondes monnaies des deux Lieinius, par l'apparition de celles deConstance II Ã©levÃ© au rang de CÃ©sar le 8 novembre 324,

et par la prÃ©sence de celles de Crispus et de Fausta.Elle est encore illustrÃ©e par l'apparition du ditidÃ¨me sur les effigies impÃ©riales de Constantin le Grand et de sa mÃ¨rel'impÃ©ratrice Sainte HÃ©lÃ¨ne, sur des piÃ¨ces frappÃ©es dÃ¨s ledÃ©but de l'Ã©mission. J'ai montrÃ©, dans mes Ã©ludes antÃ©rieures,que l'adoption du diadÃ¨me fut pour Constantin le rÃ©sultatde la conquÃªte de l'Orient et qu'il en orna l'effigie de sa1. Le rÃ©cit de Zosime, Hist., II, 35, 36, confirme ces documents. Lieinius Ã©taitpasse en Asie, aprÃ¨s sa dÃ©faite d'IIadrianopolis en Thrace, laquelle eut lieu en

juillet, et le siÃ¨ge de Byzance, par Constantin, s'ensuivit. Lieinius se donna pour associÃ©, dans ce pÃ©ril. .Martinianus, il lui confia la dÃ©fense de Lampsaque et dela cote voisine de l'ilellespont, oÃ¹ se trouvait la ville insulaire de Cyzique, pendantque lui-mÃªme se prÃ©parait, en Bilhynie, a une derniÃ¨re bataille qu'il perdit, le 18septembre, Ã Chrysopolis situÃ©e en lace de Byzance. L'empire d'Orient fut alorsdÃ©truit et les ateliers de NicomÃ©die et de Cyzique tombÃ¨rent au pouvoir de Cons-tantin.



L ATELIER MONÃ‰TAIRE DE CYZIUL'E 125mÃ¨re pendant que durait encore la conquÃªte de l'Orient '.L'on trouvera dÃ©crite, Ã la fin de l'Ã©mission prÃ©sente, unesÃ©rie de piÃ¨ces au revers desquelles les noms des CÃ©sars ontÃ©tÃ© inscrits dans le champ de la monnaie, tandis qu'au droit,on voit leurs tÃªtes, sans lÃ©gendes. Des piÃ¨ces de ce type,mais prÃ©sentant des tÃªtes d'empereurs dans l'attitude del'oraison, les yeux levÃ©s vers le ciel, ont Ã©tÃ© frappÃ©es aux

anniversaires des empereurs depuis l'annÃ©e 325 et surtoutdepuis les anniversaires de 326 -.On frappa, avec cette Ã©mission, l'espÃ¨ce d'argent appelÃ©emiliarense :i, dont nous devons la connaissance exacte ÃM. Babelon. Sa prÃ©sence prouve que la rÃ©forme monÃ©-taire de Constantin venait d'Ãªtre appliquÃ©e dans les ateliersd'Orient, aprÃ¨s la conquÃªte de Constantin, et que l'on yÃ©mit le Miliarense, comme le Solidus, dÃ¨s le mois denovembre 324.

Les piÃ¨ces de cette Ã©mission sont du pied monÃ©taire du(petit bronze), du poids moyen de 3 gr. 50, frappÃ© rÃ©guliÃ¨-rement depuis l'annÃ©e 315.L'atelier de Cyzique fut fermÃ© quelques mois aprÃ¨s lesmorts de Crispus et de Fausta, probablement mÃªme aprÃ¨sl'anniversaire du 1er mars 327, et ne fut peut-Ãªtre rÃ©ouvertqu'en 333.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie :

SMKA SMKB SMKH SMKA SMKâ‚¬ SMKS1. Voir tome I", p. 1"t Ã 771.2. Voir tome Ier, mÃªme page, Ã©tude sur l'atelier de TrÃªves et tome II. L'atelier de Tarragone, p. 282. â€” L'atelier de Sirmium, pp. 109 Ã 411.3. Cette piÃ¨ce est 1/72"" de la livre d'argent, elle pÃ¨se en moyenne igr. 55.â€”Cf. E. Babelon. TraitÃ© des monnaies Grecques et Romaines, I, 569-570, et Momm-sen Blacas, t. III. pp. 76, 77.



126DeuxiÃ¨me sÃ©rie.I l I _J i _j1 SMKAÂ» SMKBÂ» SMKPÂ» SMKAÂ» SMKâ‚¬Â» SMKSÂ»- Â»SMKA Â»SMKB Â»SMKr Â»SMKA Â»SMKâ‚¬ Â»SMKSTroisiÃ¨me sÃ©rie.I I I I I Iâ€¢SMKAÂ» Â»SMKBÂ» Â»SMKrÂ» Â»SMKAÂ» Â»SMKâ‚¬Â» Â»SMKSÂ»QuatriÃ¨me sÃ©rie.IÂ» IÂ» IÂ» IÂ» IÂ» IÂ»1 SMKA SMKB SMKP SMKA SMKâ‚¬ SMKSÂ»I Â»i Â»I Â»I Â»I Â»I2 SMKA SMKB SMKr SMKA SMKâ‚¬ SMKSLa quatriÃ¨me sÃ©rie est postÃ©rieure Ã la mort de Crispus.CinquiÃ¨me sÃ©rie.g g g g g gSMKA SMKB SMKr SMKA SMKâ‚¬ SMKSSixiÃ¨me sÃ©rie.SMKA SMKB SMKr SMKA SMK6 SMRSOn trouve :I. Au revers : PROVIDENTIAE AVGG et comme type :Une porte de camp sans battants, ouverte au milieu, sur-montÃ©e de deux tourelles, au-dessus une Ã©toile.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS AVG, avec sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 454; lâ„¢sÃ©rie ; P. 14826 ; L. ; H.; VO. ; toutes lesofficines. â€” 2" sÃ©rie ; P. 14825-6-7-8-9 ; 3 gr. 25 et3 gr. 80 ; mÃªmes collections, toutes les officines. â€” 3e sÃ©rie ;D. ; Off. P-A. â€” 4e sÃ©rie; 1, D. ; Off. B-r-A-â‚¬. Effigiede Constantin. PL V, nÂ° 9.



l'atelier monÃ©taire de cyziqle 1272Â° MÃªme lÃ©gende du droit, avec sa tÃªte diadÃ©mÃ©e Ãdroite. Le diadÃ¨me est formÃ© d'un bandeau traversÃ© de plisobliques. lâ„¢ et 2" sÃ©ries, 1 ; P. 14828 ; 2 gr. 65 ; mÃªmes col-ections, toutes les officines. â€” 4"sÃ©rie ; 1, D. ; Off. B.L'effigie est celle de Constantin le Grand.

PL V, n" 10.3Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste laurÃ© ou dia-dÃ©mÃ© et drapÃ© Ã droite. Coh. 458; 1" sÃ©rie ; P. 14848 ;L. ;VO. ; D. ; Off. B-P-A-6-S-IL Au revers : PROVIDENTIAE CAESS avec le mÃªme typedu revers.Au droit : 1Â° FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã gauche. Coh. 125; ln> sÃ©rie ; L. ; VO. ;

P. 15496, 15498; 3 gr. 65 ; 20 mill. ; toutes les officines.â€” 2e sÃ©rie, et 3e sÃ©ries; P. 15497: L. , VO. ; toutes les offi-cines.2Â° MÃªme lÃ©gende et mÃªme buste, mais la tÃªte est ceintedune couronne formÃ©e de deux rangs de perles ; au lieud'Ãªtre laurÃ©e. Coh. 126 ; lresÃ©rie, 1 ; 2e sÃ©rie, 1 ; et3e sÃ©rie ;13. ; P. 15497 ; 3 gr. 65, 0,020 mill. ; toutes les officines.La couronne des CÃ©sars est formÃ©e de deux rangs de

perles. Ce n'est pas Ã proprement parler un diadÃ¨me.3Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ©, drapÃ© etcuirassÃ© Ã gauche, Coh. 165 ; lr" sÃ©rie, L. ; VO. ; P. 15794-5 ;3 gr. 45; 19 mill. , 15796-7-8-9; toutes les officines. â€”2e sÃ©rie ; I ; L. ; VO., toutes les officines. â€” 3e sÃ©rie ; D. ;Off. P. â€” 4e sÃ©rie ; 2 ; VO. ; 1). ; Off. A-A.La 4e sÃ©rie est postÃ©rieure Ã la mort de Crispus.4Â° MÃªme lÃ©gende et mÃªme buste drapÃ© et cuirassÃ© Ã

gauche, mais la tÃªte ceinte d'une couronne, formÃ©e de deuxrangs de perles. Coh. 165, lre sÃ©rie et 2e sÃ©rie, 1 ; L. ; B. ;VO. ; toutes les officines.â€”3e sÃ©rie ; D. ; Off. P.â€” 4e sÃ©rie ;2 ; D. ; Off. B â€”Pâ€”â‚¬. exceptionnellement A.



128 TOME 1Il, XVIln,Â° ATELIER 5Â° FL IVL CONSTÃ‚NTIVS NOB C. Son buste laurÃ©, drapÃ©et cuirassÃ© Ã gauche. Coh. 167 ; lre sÃ©rie; et 2e sÃ©rie, 1 :P. 16253, 16255, L.; VO. ; toutes les officines. â€” 3e sÃ©rie ;VO. ; mÃªmes officines. â€” 4e sÃ©rie, 2 ; VO. ; Off. A.6Â° MÃªme lÃ©gende et mÃªme buste drapÃ© et cuirassÃ© Ã

gauche, mais la tÃªte est ceinte d'une couronne formÃ©e dedeux rangs de perles. lre sÃ©rie, et 2e sÃ©rie, 1 ; L. ;P. 16254 ; toutes les officines. â€” 2e sÃ©rie : 2 ; D. ;Off. P -A. â€” 4e sÃ©rie; 2, P. 16250; VO. ; Off. A-r-6.PL V, nÂ° 11.III. Au revers : SECVRITAS REIPVBLICE. La SÃ©curitÃ©debout Ã gauche, tenant un rameau baissÃ© et soutenantsa robe.

Au droit : FL HELENA AVGVÂ§TA. Son buste diadÃ©mÃ© etdrapÃ© Ã droite et portant un collier de perles. Coh. 13 ;1â„¢ sÃ©rie et 2e sÃ©rie, 1 ; P. 13897 ; VO ; â€” 3e sÃ©rie ; P.13898 ; Off. A-B-r-A-â‚¬-S. â€” 4c sÃ©rie ; 1 ; D. ; Off. A.Les bustes de l'impÃ©ratrice sainte HÃ©lÃ¨ne portent soitun diadÃ¨me semblable Ã celui de Constantin : un bandeautraversÃ© de plis obliques ; soit une couronne formÃ©e de deuxrangs de perles, comme celle des CÃ©sars. Il est possible que

cettederniÃ¨ren'aitÃ©tÃ© reprÃ©sentÃ©e sur les monnaies qu'aprÃ¨sl'Ã©lÃ©vation de Constance II CÃ©sar ; et que le diadÃ¨me l'aitÃ©tÃ© dÃ¨s la fin de la guerre. On verra dans l'Ã©tude sur Antioche que les piÃ¨ces de sainte HÃ©lÃ¨ne commencÃ rentpeut-Ãªtre Ã y Ãªtre Ã©mises, tandis que la guerre de 324n'Ã©tait pas encore achevÃ©e.IV. Au revers : SPES REIPVBLICAE. L'ImpÃ©ratrice deboutde face regardant Ã gauche, tenant dans ses bras deux

enfants, symbole de la maternitÃ©.Au droit : FLAV MAX FAVSTA AVG. Son buste en che-veux ondulÃ©s, drapÃ© Ã droite, portant un collier de perles.



l'aÃ¯klier monÃ©taire de CYZIQUE 129lâ„¢ sÃ©rie; P. 15337, 15339; VO. ; Off. A-B-P-A. â€”Pl.V,nÂ°12.2e sÃ©rie, l ; L. ; VO. ; Off. A-B-P-A. â€” 3e sÃ©rie ; P.15338; D. ; VO. ; OIf. A-P-A. Effigie de Fausta.La quatriÃ¨me sÃ©rie ne comprend aucune piÃ¨ce de Fausta

ni de Crispus.Cette Ã©mission se termine par celle d'une sÃ©rie monÃ©-taire qui fut frappÃ©e en 326. Cette sÃ©rie est caractÃ©risÃ©epar l'inscription des noms d'empereurs dans le champ durevers, et par la prÃ©sence des tÃªtes des personnages impÃ©-riaux, sans lÃ©gendes, au droit des piÃ¨ces; ces monnaies ontÃ©tÃ© frappÃ©es dans tous les ateliers de l'empire, ouverts en

l'annÃ©e 326, et cÃ©lÃ¨brent les Decennalia des CÃ©sars, maiscelles de certains ateliers offrent au droit des piÃ¨ces, destÃªtes qui ont les yeux levÃ©s au ciel, dans l'attitude de lapriÃ re, et qui sont diadÃ©mÃ©es '. C'est un type de tÃªtes quifut frappÃ©, Ã partir de 325 et 326, Ã chaque anniversaire desempereurs jusqu'Ã ceux de Julien Auguste. Sur les monnaiesde Cyzique les tÃªtes sont simplement laurÃ©es et ne prÃ©sententrien de particulier.

L'on trouve deux sÃ©ries de ces piÃ¨ces distinguÃ©es par leurs diffÃ©rents monÃ©taires.V. Au revers : CONSTANTINVS AVG en trois lignes dansle champ ; au-dessous l'exergue.Au droit : Sans lÃ©gende. TÃªte de Constantin laurÃ©e Ãdroite. 5e sÃ©rie ; VO. ; Off. â‚¬.VI. Au revers : CRISPVS CAESAR en deux lignes dans le

champ ; au-dessous l'exergue.Au droit : Sans lÃ©gende. Buste laurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ©de Crispus Ã gauche. PiÃ ce inÃ©dite. 6e sÃ©rie ; VO. ;Off. S.1. Voir plus haut : L'atelier de NicomÃ©die. p tix.Jilrs Mai-rice. 9



130 TOME III, XVII"" ATEUEK VII. Au revers; CONSTANTINVS CAESAR en trois lignesdans le champ ; au-dessous l'exergue.Au droit : Sans lÃ©gende. Buste laurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ©de Constantin II Ã gauche. Coh. 83; 5e sÃ©rie; V. ; VO. ;OIT. â‚¬.VIII. Au revers ; CONSTANTIVS CAESAR en trois lignesdans le champ; au-dessous l'exergue.Au droit : Sans lÃ©gende. Buste laurÃ©, drapÃ© et cui-rassÃ© de Constance II Ã gauche. Coh. 20: (>e sÃ©rie; VO. ;Off. â‚¬.PiÃªces d'urgent et d'or.La piÃ¨ce d'argent suivante, du musÃ©e impÃ©rial de Vienne,bien qu'elle soit unique, laisse supposer que la frappe dumiliarense eut lieu, dans l'atelier de Cyzique, de 324 Ã 32t>comme dans les autres ateliers d'Orient, aprÃ¨s la guerre de324.La frappe du miliarense fut toutefois trÃ¨s peu abondanteau cours de cette Ã©mission. On Ã©mit un beaucoup plus

grand nombre de ces piÃ¨ces, de 333 Ã 337.On trouve :IX. Aurevers: FELICITAS ROMANORVM. Constantin entredeux de ses fils; tous trois en habit militaire et s'appuyantsur des hastes plantÃ©es en terre, sous la voÃ»te d'un temple,soutenue par des colonnes.Au droit : CONSTANTINVS IVN NOB C- Son buste laurÃ© et

cuirassÃ© Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite. V. : 23 mill. : exergueSMK Cet exergue se range dans la premiÃ¨re sÃ©rie mais ne prÃ©-sente pas de lettre d'officine.La piÃ¨ce d'or suivante, bien qu'elle soit unique, a



l'atelier monÃ©taire ue ctziqub 131dÃ» Ãªtre frappÃ©e en mÃªme temps que des piÃ¨ces analoguesde l'atelier de NicomÃ©die, probablement en 326.. Au revers ; PRINCIPI IVVENTVTIS- Constantin II, enhabit militaire, debout de face, regardant Ã droite, tenantune enseigne surmontÃ©e d'un aigle, et un sceptre. DerriÃ¨re

lui, Ã droite, une enseigne manipulaire.Au droit : FL IVL CONSTANTIVS NOB C Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. VariÃ©tÃ© de Coh. 159 ; Ã€'. ;Effigie de Constance II, GOT. ; COP. Ex. ISMKÃŠL'atelier de Cyzique fut fermÃ© quelques mois aprÃ¨s lesmorts de Crispus et de Fausta ; il est probable qu'il ne futrÃ©ouvert qu'en 333. En effet, les piÃ¨ces de Constant V

semblent avoir Ã©tÃ© Ã©mises dÃ¨s la rÃ©ouverture de l'atelier.Il n'est toutefois pas possible d'affirmer, d'une faÃ§on certaine,qu'il en fut ainsi. Mais en pareil cas la mÃ©thode scientifiqueconsiste Ã n'avancer que ce qui est prouvÃ©. Il n'est pasimpossible, toutefois, que les piÃ¨ces frappÃ©es Ã l'effigie etaux noms de Constantinople et de Rome ainsi que celles deConstantin le Grand, de Constantin II et de Constance IIfaisant partie de la 1"' sÃ©rie et de la 2e sÃ©rie nÂ° 1, de la

dixiÃ¨me Ã©mission, aient Ã©tÃ© Ã©mises Ã partir de l'inaugurationde Constantinople en 330.DIXIEME EMISSIONComprise entre l'Ã©lÃ©vation du troisiÃªme fils de Constantinet de Fausta, Constant I(Constans), au rang de CÃ©sar, le25 dÃ©cembre 333 ; et celle de Delmatius, neveu de Cons-tantin, au mÃªme rang, le 18 septembre 335.En effet les monnaies de Constans font partie des deux

sÃ©ries de piÃ¨ces de cette Ã©mission. Elles prÃ©sentent aurevers la lÃ©gende : Gloria Exercitus. â€” D'autre part les



132TOME III, XVII""' ATELIER monnaies de Delmatius n'y paraissent pas encore. Lesmonnaies de bronze de cette Ã©mission sont du pied monÃ©-taire du (petit bronze rÃ©duit) de Dattari, espÃ¨ce dont le poidsthÃ©orique est de 2 gr. 50. La prÃ©sence des monnaies de

Constant I. parmi les piÃ¨ces de la premiÃ¨re sÃ©rie el de ladeuxiÃ¨me sÃ©rie, 2, me porte Ã croire que l'Ã©mission n'acommencÃ© Ã Ãªtre frappÃ©e qu'en 333. On n'a pas encore,toutefois, rencontrÃ© de piÃ¨ces de cet empereur faisant partiede la deuxiÃ¨me sÃ©rie, l.Le point, diffÃ©rent monÃ©taire, quise trouve placÃ© Ã gauche de l'inscription de l'exergue sur les piÃ¨ces de Constant I et de Constantinople, est Ã droite

de cette inscription, sur certaines piÃ ces de Constantin etde ses fils aÃ®nÃ©s.PremiÃ re sÃ©rie.ISMKA SMKBDeuxiÃ¨me sÃ©rie.SMKT SMKA SMKâ‚¬ SMKS

ISMKAÂ» SMKBÂ» SMKf1Â» SMKAÂ» SMKâ‚¬Â» SMKSÂ»â€¢SMKA Â»SMKB Â»SMKP Â»SMAK Â»SMKâ‚¬ Â»SMKSI. Au revers : Sans lÃ©gende. La Louve Ã gauche allaitantRomulns et RÃ©mus et les regardant; au-dessus, les deuxÃ©toiles des Dioscures.Au droit : VRBS ROMA. Buste de Rome Ã gauche, avecune aigrette ou un panache sur le casque : et le manteauimpÃ©rial. Coh. 17; I'" sÃ©rie; P. 15268-9-70; VO. : L.;2 gr. 90; 18 mill. ; toutes les officines. â€” 2" sÃ©rie, 1 ;P. 15265-6; L. ; VO. ; ON. ; D. ; toutes les officines. â€”2e sÃ©rie , 2 ; L. ; VO. ; I). : GN. ; toutes les officines.Constantinople avait Ã©tÃ© inaugurÃ©e en 330, pendant quel'atelier de Cyzique Ã©tait fermÃ©. Les monnaies de Cons-



l'atelier monÃ©taire de cyzique 133tanlinople et celles de Rome avaient commencÃ© Ã ÃªtreÃ©mises, Ã cette date, dans tous les ateliers de l'empire alorsouverts.II. Au revers : Sans lÃ©gende. La Victoire debout, Ã gauche,posant le pied sur une proue de vaisseau, tenant un sceptretransversal et appuyÃ©e sur un bouclier.

Au droit : 1Â° CONSTANTINOPOLI (sic). Buste de Cons-tantinople, Ã gauche, le casque ornÃ© d'un collier de perles,portant le manteau impÃ©rial et tenant un sceptre. Coh. 21 ;lâ„¢ sÃ©rie; L. VO. ; D. ; toutes les officines. â€” 2e sÃ©rie, 1 et2 ; L. ; D. ; VO. ; P. 15202-3; 2 gr. 95 ; 18 mill. ; toutes lesofficines. PL V., nÂ° 13.2Â° MÃªme lÃ©gende. MÃªme buste, mais avec le casque ornÃ©d'une couronne de laurier. Coh. 21 ; lrÂ° sÃ©rie; L. ; VO. ;

Off. A-B-A-â‚¬-S. â€” 2e sÃ©rie, 1 ; D. ; VO, ; Off. B-P-Aâ€”â‚¬-S.â€”2" sÃ©rie, 2 ;D. ; VO. ; MÃªmes officines.III. Au revers ': GLORIA EXERCITVS. Deux soldats,debout, casquÃ©s et se regardant, tenant chacun une haste etappuyÃ©s sur un bouclier; entre eux, deux enseignes mili-taires.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS AVG. Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite ; piÃ¨ce dÃ©crite par Dattari. lâ„¢ sÃ©rie;

D. ; Off. P-2Â° Son buste diadÃ©mÃ© et drapÃ© Ã droite, piÃ¨ce dÃ©crite par Dattari. \TK sÃ©rie ; D. ; Off. A-3Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste laurÃ© et drapÃ© Ãdroite. PiÃ¨ce inÃ©dite; lr" sÃ©rie; VO. ; D.; Off. A-Bâ€”I"â€”Aâ€”â‚¬-S. â€” 2e sÃ©rie, 1 ; VO. ; Off. B-A. â€” 2e sÃ©rie, 2 ; VO. ;D. ; toutes les officines.4Â° MÃªme lÃ©gende du droit. Son buste diadÃ©mÃ© et drapÃ©

Ã droite, le diadÃ¨me reprÃ©sentÃ© par un bandeau traversÃ© deplis obliques ou bordÃ© de deux rangs de perles. Coh. 254 ;



134 TOME III, XVII'1"' ATELIER 1-sÃ©rie; L. ; VO.; P. 14649-14650 ; 3 gr. ; 18 mill. ; toutesles officines. â€” 2e sÃ©rie, 1 ; VO. ; D. ; Off. Aâ€”â‚¬-S; P.14651-2-3; 3 gr. ; toutes les officines.5Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 122 ; lâ„¢ sÃ©rie; L. ; VO. ; P. 15714 ;

toutes les officines. PL V, nÂ° 1-1.â€” 2e sÃ©rie, 1 et 2; P. 15715-6; L. ; D. ; VO. ; toutes lesofficines.6Â° MÃªme lÃ©gende du droit ; mais le buste laurÃ©, et drapÃ©Ã droite; lie sÃ©rie; L.; VO. ; Off. Aâ€”Bâ€”râ€”Aâ€”â‚¬â€”S. â€”2Â° sÃ©rie, 1 ; VO. ; Off. P-Aâ€”â‚¬-S. â€” 2e sÃ©rie, 2 ; VO. ;P. 15715; Off. A-B-A-6-S.7Â° MÃªme lÃ©gende, mais le buste ceint de deux rangs de

perles; D. ; lrÂ° sÃ©rie; Off. S.â€” 2e sÃ©rie, 2 ; Off. râ€”A.8Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 104; lâ„¢ sÃ©rie ; VO. ; Off. â‚¬. â€” 28 sÃ©rie,1 ; VO. ; Off. A- â€” 2" sÃ©rie, 2; VO. ; Off. A9Â° MÃªme lÃ©gende et mÃªme buste laurÃ© et drapÃ© Ã droite.Coh. 104; 1'- sÃ©rie; P. 16205, 16207; L. ; VO. ; toutesles officines. PL V, n" 15.â€” 2e sÃ©rie, 1 ; P. 16206 ; L. ; VO. ; mÃªmes officines. â€”

2e sÃ©rie, 2 ; L. ; VO. ; mÃªmes officines.10Â° MÃªme lÃ©gende et mÃªmes bustes, mais la tÃªte ceinte dedeux rangs de perles ; D. ; lâ„¢ sÃ©rie ; Off. Pâ€”Aâ€”S. â€”2e sÃ©rie, 1 ; Off. Aâ€”B. â€” 2" sÃ©rie, 2 ; Off. B -P-6-S.11Â° FL IVL CONSTANS NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 75; 2e sÃ©rie, 2 ; VO. ; Off S-12Â° MÃªme lÃ©gende du droit, mais le buste laurÃ© et drapÃ© Ãdroite. Coh. 75; P'' sÃ©rie; L. ; VO. ; P. 15968; 2 gr. 10;

18 mill. ; 2" sÃ©rie, 2; L. ; VO. ; toutes les officines.PL V, nÂ° 16.13Â° MÃªme lÃ©gende, avec les deux bustes prÃ©cÃ©dents,mais la tÃªte ceinte de deux rangs de perles. D. ; lr<' sÃ©rie ;



l'atelier monÃ©taire de cyzique 13."OiT. Aâ€”Bâ€”S. â€” Dattari indique les tÃªtes des CÃ©sars commediadÃ©mÃ©es, mais il n'y a pas de diadÃ¨mes des CÃ©sarspareils Ã celui de Constantin, la couronne laurÃ©e peut ÃªtreremplacÃ©e par un ou deux rangs de perles.Les effigies sont bien celles de Constantin II, de Cons-tance II et de Constant I; Constantin le Grand fit envoyer les effigies personnelles de ses fils dans tout l'empire, aprÃ¨s

la dÃ©faite de Licinius, en 324; celle de Constant I fut, demÃªme, reÃ§ue dans tous les ateliers, aprÃ¨s son Ã©lÃ©vation aupouvoir, en 333.ONZIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre l'Ã©lÃ©vation de Delmatius,au rang de CÃ©sar,le 18 septembre 335 ' et la proclamation des trois fils deConstantin le Grand, Augustes, le 9 septembre 337 2.Constantin mourut le 22 mai 337 ', au cours de cetteÃ©mission qui pourtant ne se compose que de monnaies oÃ¹

il est dÃ©signÃ© comme Auguste et de celles de ses fils etneveu, dÃ©signÃ©s comme CÃ©sars. Cela tient Ã ce que lesmonnaies de consÃ©cration du Divus Constantinus neparurent qu'aprÃ s la proclamation de ses fils, Augustes,par les troupes, le 9 septembre 337. En effet, ces monnaiesdÃ©signent Constantin comme : (PT AVGG Pater Augus-torum).Il y eut donc, entre le 22 mai et le 9 septembre 337, unesorte de pÃ©riode d'interrÃ¨gne, pendant laquelle on conti-

nua Ã rendre Ã Constantin, suivant le rÃ©cit d'EusÃ¨be, les1. ConsulariaConstanlinopolilana : Constanlino et Alhino. ITis. Conss... leva-tus est Delmatias Caes., XIV Kal. Oct.2. HemÂ» Nancupatisunt 1res Augusti, Constantinus et Constantin.Â» et Constans, VIdus Sept Â».3. EusÃ¨be, Vit. Const.. IV, 64.



136 TOME III, XVIlmc ATELIER mÃªmes honneurs que de son vivant l et l'Empire continuaÃ Ãªtre administrÃ© comme si Constantin existait encore ;jusqu'au moment oÃ¹ les troupes proclamÃ¨rent ses filsAugustes. Divers soulÃ¨vements militaires, au cours desquelsConstance, oncle des trois Augustes, Delmace et Annibalien

trouvÃ¨rent la mort, eurent lieu en 337. Les monnaies les pluscaractÃ©ristiques de cette Ã©mission sont celles de Delmatius.L'Ã©mission comprend des petits bronzes de deux sortes ;les uns sont des petits bronzes de poids rÃ©duit et en moyennede 2 gr. 50, comme ceux de l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente ; lesautres sont la moitiÃ© de la piÃ¨ce de 3 gr. 50 et ont un poidsmoyen de 1 gr. 75 et qui serait, suivant M. Dattari, thÃ©o-

riquement de 1 gr. 66 ; les premiÃ¨res piÃ¨ces frappÃ©es prÃ©-sentant des poids particuliÃ¨rement Ã©levÃ©s.L'atelier de Cyzique fonctionna encore, au cours de cetteÃ©mission, avec six officines seulement; tandis qu'Ã partir dumoment oÃ¹ furent Ã©mises les piÃ¨ces de Constantin II,Constance II et Constant I Augustes et celles de Constan-tin : Divus et PÃ¨re des Augustes, on inscrivit sur les mon-

naies neuf lettres d'officines, ainsi que plusieurs nouveauxdiffÃ©rents monÃ©taires.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ re sÃ©rie.SMKA SMKB SMKT SMKA SMK6 SMKSDeuxiÃ¨me sÃ©rie.i L_ l ! I l*SMKA *SMKB *SMKr *SMKA *SMKâ‚¬ *SMKS1. EusÃ¨be, VitÂ» Constantini, IV, 6".



l'atelikr MONÃ‰TAIRE DE CYZIQL'E 137TroisiÃ¨me sÃ©rie.â€¢ i Â»i Â»i â€¢ i â€¢i â€¢;SMKA SMKB SMKT SMKA SMKâ‚¬ SMKSLa deuxiÃ¨me sÃ©rie est particuliÃ¨re Ã cette Ã©mission. LapremiÃ¨re faisait dÃ©jÃ partie de l'Ã©mission antÃ©rieure,

mais elle se continue au cours de l'Ã©mission prÃ©sente etcomprend les petites piÃ¨ces de 1 gr. 75.I. Au revers : Sans lÃ©gende. La Louve, Ã gauche, allai-tant Romulus et RÃ©mus et les regardant ; au-dessus, lesdeux Ã©toiles des Dioscures.Au droit : VRBS ROM A. Buste de Rome Ã gauche avecun panache sur le casque et le manteau impÃ©rial. Coh. 17;

lrc sÃ©rie; VO. ; Off. Aâ€”Bâ€”P-A-6â€”S. â€” 2e sÃ©rie: VO. ;Off. Aâ€”B-r-â‚¬-S.II. Au revers: Sans lÃ©gende, et comme type, la VictoiredÃ©jÃ dÃ©crite.Au droit : CONSTANTINOPOLI. Son buste Ã gauche avecle casque laurÃ© portant le manteau impÃ©rial et un sceptre.Coh. 21 ; lâ„¢ sÃ©rie ; L. ; VO. , Off. A-B-P-A-6-S.

Sur certains casques, la couronne laurÃ©c est remplacÃ©epar un rang de perles enchaÃ®nÃ©es.III. Au revers : GLORIA EXERCITVS. Avec le reversdÃ©jÃ dÃ©crit et deux Ã©tendards entre les soldats.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Coh. 254, maisavec le buste diadÃ©mÃ©; lâ„¢ sÃ©rie; VO. ; P. 14611, 14612,14650 ; 18 mill. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-S. â€” 2" sÃ©rie ;P. 14650; VO. ; D.; Off. B-P-A.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã droite. Coh. 122; 1â„¢ sÃ©rie; VO. ; P. 15713 ; 2 gr. 35;17 mill. ; 15714; L. ; Off A-B-P-A-â‚¬-S. â€” 2" sÃ©rie ;



138 TOME III, XVIImÂ° ATELIER P. 15713 ; 2 gr. 35; 17 mill. ; VO. ; Off. B-A-6-S. â€”3e sÃ©rie ; D. ; tM. A.3Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Buste analogue. Coh.104; 1â„¢ sÃ©rie; VO. ; P. 16204-5; 2 gr. 80; 18 mill. ; Off.A-B-P-A-â‚¬-S. â€” 2" sÃ©rie; P. 16203; VO. ; Off.Bâ€”Pâ€”â‚¬-S. â€” 3" sÃ©rie ; D. ; Off. A-P-A-â‚¬-S.

4Â° FL IVL CONSTANS NOB C. Buste analogue. Coh. 75;l"' sÃ©rie; dÃ©jÃ indiquÃ©e dans la description de l'Ã©missionprÃ©cÃ©dente ; VO. ; Off. Aâ€”Bâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬-S. â€” 2e sÃ©rie ;P. 15968:9, 15070; 2 gr. 10; 18 mill.; VO. ; Off.Aâ€”Bâ€” Pâ€”Ã€â€”6-S. â€” 3" sÃ©rie ; D. ; Off. Aâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬-S.5Â° FL IVL DELMATIVS NOB C. Son buste laurÃ© et cuirassÃ©Ã droite. Coh. 12 ; 1â„¢ sÃ©rie ; Off. â‚¬ ; coll. Bachofen von Echt.â€” 2" sÃ©rie ; V. ;VO. ; Off. A-A. â€” 3" sÃ©rie ; D. ; Off. A-B-

Pâ€”A-â‚¬-S.Ce sont la deuxiÃ¨me et la troisiÃ¨me sÃ©ries qui caractÃ©-risent cette Ã©mission, dans laquelle se classent Ã©galementles petites piÃ¨ces suivantes, qui pÃ sent de 1 gr. 50 Ã 1 gr. 75et mesurent 16 Ã 17 millimÃ tres. On trouve aussi desmonnaies de Delmace, du mÃªme pied monÃ©taire, et prÃ©sen-tant la ln sÃ©rie d'exergues de cette Ã©mission :IV. Au revers : GLORIA EXERCITVS. Deux soldats debout,

casquÃ©s et se regardant, appuyÃ©s chacun sur une haste etun bouclier : entre eux une seule enseigne militaire.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste dia-dÃ©mÃ©, avec un diadÃ¨me formÃ© d'un bandeau traversÃ© deplis obliques, drapÃ© et cuirassÃ©. Coh. 250; lâ„¢ sÃ©rie; L. ;VO. ; toutes les oflicines.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ© et drapÃ©,ou laurÃ©. drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 114; lâ„¢ sÃ©rie:

L. : VO. ; P. 15670 ; 1 gr. 50 ; 17mill. ; toutes les officines.â€” 3" sÃ©rie ; I). ; Off'. Aâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬â€”S.



140 TOME III, XVIl""' ATELIEBConstantin, portant leur nouveau titre d'Augustes. Onfrappa alors une nouvelle Ã©mission comprenant de nou-velles sÃ©ries monÃ©taires et l'atelier de Cyzique fonctionnaavec trois officines de plus. Les Ã©missions monÃ©taires noussignalent donc la pÃ©riode d'interrÃ¨gne dont parle EusÃ¨be.Je ne dÃ©crirai de cette Ã©mission postÃ©rieure Ã Constantinque les piÃ¨ces du Divus Constantinus.Exergues

del'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.I I II IISMKA SMKBSMKf SMKA SMKâ‚¬SMKSI

IISMKZ Â£DeuxiÃ¨me sÃ©rie. |>MKIH SMK0ÃIâ€¢SMKAâ€¢SMK0TroisiÃ¨me sÃ©rie.iÃÃÃISMKA*SMK6Â»QuatriÃ¨me sÃ©rie.II

*SMKA*SMK0CinquiÃ¨me sÃ©rie.ISMKA*ISMK0*SixiÃ¨me sÃ©rie.IISMKAv_, SMK0^

I. Au revers : Sans lÃ©gende. Constantin dans un qua-drige au galop Ã droite, levant la main vers une main quidescend du ciel pour le recevoir.Au droit : DV CONSTANTINVS PT AVGG. Son bustevoilÃ© Ã droite. Coh. 760 ; lr" sÃ©rie ; P. I4164, 14166 ; VO. ;



l'atelier monÃ©taire de cyzique 141Olt'. A-Bâ€”P-Aâ€”â‚¬-S. â€” 2e sÃ©rie; VO. ; Off. A-B-Pâ€”Aâ€”â‚¬. â€” 3e sÃ©rie ; VO. ; Off. Aâ€”Bâ€”r-Aâ€”â‚¬â€”S. â€” 5e sÃ©rie ;VO. ; Off. B-S. â€” 6e sÃ©rie ; VO. ; Off. B.La piÃ¨ce qui vienl d'Ãªtre dÃ©crite a Ã©tÃ© frappÃ©e avec unepremiÃ re sÃ©rie de piÃ¨ces des Augustes, fils de Constantin,dans six officines. Les suivantes l'ont Ã©tÃ© dans dix officines,probablement Ã partir de 338 '.

II. Au revers : Sans lÃ©gende, mais dans le champ VN |MR (Veneranda Memoriu) et la PiÃ©tÃ© debout Ã droitevoilÃ©e et les mains enveloppÃ©es dans sa robe.Au droit : DV CONSTANTINVS PT AVGG. Son buste voilÃ©Ã droite. Coh. 71o; lr " sÃ©rie; L. ; VO. ; Off. Aâ€”Bâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬â€”Sâ€”Z-Hâ€”0-I. â€” 2" sÃ©rie ; VO. ; Off. Z-H-0-1. â€”3- sÃ©rie ; VO. ; Off. Z. â€” 4e sÃ©rie ; VO. ; Off. B-â‚¬-H.III. Au revers : IVST VEN MEM [Iusta VenerandaMemoria). L'Ã‰quitÃ© debout Ã gauche, tenant une balancede la droite et portant la main gauche enveloppÃ©e dans son

manteau.Au droit : DV CONSTANTINVS PT AVGG. Sa lÃªte voilÃ©eÃ droite. Coh. 314 ; I" sÃ©rie ; VO. ; Off. A- Bâ€” Pâ€”I.1. Voir les tableaux du colonel Voetter 'dont la collection m'a servi de basepour la description de ces monnaies du Divua Constanlinus), dans : ConstanlinusJunior, tableaux prÃ©sentÃ©s Ã la sÃ©ance du 21 avril 1909 de la Wiener Numisma-lischen Gesellschnft.



!



lableau des i nes divers qui se trouvent sur lesmonnaie$>ssion des espÃªces monÃ©taires.Ã©mission, 314-317.L'atelier de G305, dÃ©but de 1311, date de la nraPPe des mÃª.me* " petlt9 bronzes ".indiquÃ©es soit en lettres numÃ©ralesÂ«.es romains.L'atelier Ã©met i Ce sont des bronJiK 10 gr. et mesuraj |y

de Dattari. ÃŽK~Les poids des J^en 307, entre 7KMDattari.SMK IVSMK IVSKMSMK I VISMK I VII ZSMK I VIISMK I VIII HSMK I VIIISMK I VIIISKM SKM SKMKASIFKA

I*KAS*FKAI wSMK KAie Ã©mission, 317-318.frappe des mÃªmes Â« petits bronzes Â»Ã¨s irrÃ©guliers. oscillant entre 2 gr. 505|A 81 â‚¬ SIS 8 I Z 8jjjIl SMK SMK SMK SMK P I â– -'Oitiim- "Jirmu -jupiv.

SMK â€¢I â€¢I Â»IL'atelier de (\la dÃ©faite de MaciSMK â€¢ ISMKSSMKP SMKA SMK6ces d'or et d'argent.>as avoir frappÃ© de piÃ¨ces d'or et d'ar-de Constantin le Grand, en 324.Frappe de pet }[v toutefois que quelques rares Aureiet 4 gr. 50. Ce .'/ aient Ã©tÃ© Ã©mis avant cette Ã©poque,

poids thÃ©orique |l cas, que la frappe de Solidus et duI A I B I Par'ir du mois de novembre 324,SMK SMK inDL' au pouvoir de Constantin.



Â£5S8

I 3 s"ol

ÃSJ.s-



XVIIIL'ATELIER MONÃ‰TAIRE D'ANTIOCHECLASSIFICATION CHRONOLOGIQUE DES Ã‰MISSIONS MONÃ‰TAIRES DEL'ATELIER D'ANTIOCHE, PENDANT LA PÃ‰RIODE CON8TANTINIENNE(303-327; 333-337).L'atelier d'Antioche fit partie du domaine de MaximinDaza, Ã partir du l"r Mai 30a, date de l'Ã©lÃ©vation desCÃ©sars, SÃ©vÃ re II et Maximin, par DioclÃ©tien et Maximien

Hercule. Il appartint au mÃªme Maximin Daza jusqu'Ã sadÃ©faite par Licinius et jusqu'Ã l'invasion de l'Orient par cedernier, en juin 313.Il demeura, Ã partir de cette date, dans les Etats de Lici-nius, jusqu'en octobre 324, Ã©poque Ã laquelle cet empereur se rendit Ã Constantin deux fois victorieux, Ã Hadrianopoliset Ã Chrysopolis. Licinius fut alors dÃ©chu de son rangimpÃ©rial. La ville d'Antioche fut incorporÃ©e dans les Ã©tats deConstantin qui devint le maÃ®tre unique de l'empire romain.

L'atelier d'Antioche conserva le systÃ¨me monÃ©taire deDioclÃ©tien, jusqu'Ã la conquÃªte de l'Orient par Constantin,en 324, et frappa seulement, Ã cette date, le Solidus, et leMiliarense, du systÃ¨me Constantinien. Il cessa, commetous les ateliers d'Orient. la frappe des bronzes argentÃ©s,de 318 Ã 324.Il faut tenircompte, pour comprendre les types du reversdes monnaies d'Antioche, du synchrÃ©tisme religieux des



l4t TOME III, XVIII""' ATELIER divinitÃ©s Alexandrines et des dieux HellÃ©niques, qui fleu-rissait dans les Ã©tats deMaximin Daza,et du dÃ©veloppementdu culte de l'empereur vivant, sous ce souverain.Le dÃ©veloppement des cultes paÃ¯ens correspond Ã la per-sÃ©cution des chrÃ©tiens, qui commenÃ§a, dÃ¨s l'annÃ©e 305, par

l'obligation d'assister aux sacrifices paÃ¯ens '. La persÃ©cu-tion Ã©tait toutefois rendue difficile par la prÃ©sence deConstance Chlore au rang de premier Auguste, mais aprÃ¨sla mort de cet empereur, qui eut lieu le 25 juillet 30(1. elles'accentua, en 307, et donna lieu, Ã partir de 308, Ã troisÃ©dits de Maximin Ua/.a, qui la rÃ©glÃ¨rent, et dont le troisiÃ¨mela rendit tout Ã fait sanglante - ; elle dura jusqu'en l'annÃ©e311, au cours de laquelle lÃ©dit de tolÃ©rance de GalÃ¨re

obligea Maximin Ã suspendre, par rescrit. la persÃ©cu-tion 3. Certaines monnaies d'Antioche prÃ©sentent un autelallumÃ©, placÃ© tantÃ´t aux pieds d'un gÃ©nie (gÃ©nie de l'Auguste,de l'Empereur, d'un CÃ©sar ou de l'armÃ©e), qui verse dessusune libation, mais souvent aussi projetÃ© dans le champ durevers des monnaies sans aucune raison apparente. Cetautel se montre derriÃ¨re Mars marchant Ã gauche dans lechamp du revers, sur les monnaies prÃ©sentant la lÃ©gende :

Virtus Exercitus. Il se trouve, sans raison, auprÃ¨s deVÃ©nus, sur les monnaies Ã la lÃ©gende : Veneri Victrici ;et, dÃ©tail caractÃ©ristique, il se montre parfois retournÃ©, labase en haut, ou projetÃ© dans le champ, dans n'importequelle position, sur certaines piÃ¨ces offrant le type de Mars.Cet autel, qui fait partie du type du revers, sur les mon-naies au type du GÃ©nie, et qui se retrouve sur les piÃ¨ces detrois des ateliers de Maximin Daza, a dÃ» Ãªtre envoyÃ© Ã ces

divers ateliers par l'administration centrale des monnaies de1. KusÃ©be, De Martyribus Palestine*, i, 8.2. Idem., 8, 9 et 13, voir plus haut l'introduction, chapitre premier.3. EusÃ©be, Hist. ficeles., IX, I.



LATBLIEK MONÃ‰TAIRE D ANTIOCHE 145cet empereur. Il caractÃ©rise des Ã©missions monÃ©taires paruessous son rÃ gne; sa reprÃ©sentation est limitÃ©e, Ã cetteÃ©poque, Ã ses Ã©tats, et coÃ¯ncide, en 308, avec la reprise dela persÃ©cution des chrÃ©tiens', lesquels Ã©taient obligÃ©s Ã jeter de l'encens sur les autels, le culte des dieux devenant lapreuve du loyalisme envers l'empereur. Celui-ci n'avouantpas qu'il eÃ»t l'intention de persÃ©cuter, en laissait la respon-sabilitÃ© Ã son administration -'.II encourageait les municipalitÃ©s Ã lui adresser desrequÃªtes contre les chrÃ©tiens 3, il accueillait avec faveur, en311, une requÃªte d'une assemblÃ©e provinciale qui nous a Ã©tÃ©conservÃ©e par une inscription d'Aryeanda, en Lycie 4. Cefut Ã la mÃªme Ã©poque, que l'autel allumÃ© parut, par ordre del'administration centrale, caractÃ©risant des Ã©missions monÃ©-taires, sur les monnaies d'Antioche, en 308, et sur celles deNicomÃ©die et de Cyzique, en 311. Mais la politique deMaximin Daza ne consistait pas seulement Ã relever le culteimpÃ©rial et les divers cultes officiels et Ã y trouver une sorted'obligation hypocrite de persÃ©cuter les chrÃ©tiens ; il s'atta-chait encore tout particuliÃ¨rement Ã faire revivre les cultesAlexandrins, particuliÃ¨rement celui de SÃ©rapis assimilÃ© ÃOsirisr' et associÃ© au culte du Sol Invictus, lequel Ã©taitdevenu le grand dieu officiel de l'empire romain. Nous trou-vons en effet sur les monnaies de cet empereur divers typesrelatifs Ã ces cultes, types qui se montrent rarement sur lesmonnaies sorties des ateliers des autres empereurs. Cesont tantÃ´t le GÃ©nie de l'empereur tenant la tÃªte de SÃ©rapiscoiffÃ©e du Calathus ou la tÃªte du Soleil; tantÃ´t le Soleil lui-1. Mgr Ducliesne. Histoire de l'Eglise, II, p. 25. EusÃ¨be, Mart. Pal., IV, 8.2. EusÃ be, H. F.., IX, 9 et 13.3. EusÃ¨be, De mort. Pal., IX, 2, 5, 7.4. C. I. L., III, 12132.5. Voir BouchÃ©-Leclercq, Revue de l'histoire des religions, XLVI (1902), p. 10.Jules Mauiiicb. 10



H6 ' I'OME lit, XVIII""' ATELIER mÃªme, en robe longue tenant la tÃªte de SÃ©rapis, ce dernier type Ã©tant l'expression complÃ¨te du synchrÃ©tisme religieuxde cette Ã©poque.PREMIÃˆRE Ã‰MISSION 'La premiÃªre e'mission sortie de l'atelier d'Antioche,pendantla pÃ©riode Constantinienne, est comprise entre la datede labdication des Augustes, DioclÃ«tien et Maximin

Hercule, le 1er Mai 305, et l'Ã©lÃ©vation de Licinius, aurang d'Auguste, Ã (^arnunfum, en Pannonie, le 11Novembre 308.Cette Ã©mission se divise, chronologiquement, en deuxparties, dont la premiÃ¨re fut Ã©mise aprÃ s l'abdication deDioclÃ©tien et de Maximien-Hercule. L'Ã©lÃ©vation de SÃ©vÃ¨re IIau rang d'Auguste suivit la mort de Constance Chlore,laquelle Ã©tait survenue le 25 Juillet 306, et la secondepartie de l'Ã©mission parut aprÃ¨s cette Ã©lÃ©vation de SÃ©vÃ re II.Les grands bronzes, ou folles, de la premiÃ¨re partie de

cette Ã©mission, sont les mÃªmes que ceux qui Ã©taient frap-pÃ©s Ã la fin du rÃ gne de DioclÃ©tien ; ils pÃ sent en moyenne10 grammes, et ont 25 Ã 26 millimÃ tres de diamÃ¨tre. Ceuxde la fin de l'Ã©mission n'ont qu'un diamÃ¨tre moyen de 24millimÃ¨tres. Les piÃ¨ces d'or sont toutes'taillÃ©es sur le piedde 1 /60e Ã la livre d'or, c'est-Ã -dire qu'elles ont un poidsnormal de 5 gr. 45.Il n'existe pas de marques monÃ©taires sur les piÃ¨ces frap-pÃ©es Ã Antioche, h l'Ã©poque qui nous occupe. On a vu, auI. Ma premiÃ¨re Ã©tude sur l'atelier d'Antioche, parue dans ta iVumiinubc Chro-nic/e, en 1x!I9, Ã©tait incomplÃ¨te. Je n'avais vu, Ã cette Ã©poque, que les collectionsde Paris et de Londres. L'admirable collection du colonel Voetter, celles deVienne, Berlin, Copenhague, Golha, etc., etc. me restaienl Ã Ã©tudier.



L, ATELIER MONÃ‰TAIRE d'aNTIOCHE 147contraire, combien ces marques monÃ©taires Ã©taient frÃ©-quentes sur les piÃ¨ces des ateliers d'Occident, principale-ment sur celles frappÃ©es aux Ã©poques oÃ¹ ces ateliers,n'ayant qu'un petit nombre d'officines ouvertes, faisaienttravailler en ville un grand nombre d'ouvriers ; les marquesmonÃ©taires, qui, ainsi que je l'ai expliquÃ© dans l'intro-

duction du tome II, servaient, dans tous les cas, aucontrÃ´le du travail des Ã©quipes d'ouvriers graveurs ouautres, Ã©taient particuliÃ rement utiles pour contrÃ´ler letravail fait hors de l'atelier.On trouve dans l'Ã©tude des ateliers d'Orient, notammentde celui d'Antioche, la confirmation de ces idÃ©es. Cet atelier ouvrit, au dÃ©but du ivÂ° siÃ¨cle, un trÃ¨s grand nombre d'offi-cines qui s'Ã©levÃ¨rent bientÃ´t au nombre de quinze. La sur-

veillance des ouvriers devait Ãªtre facilitÃ©e, dans ce cas, par ce fait que chaque officine avait Ã sa tÃªte un officier spÃ©cial,officinafor, et que, d'autre part, les praepositi, placÃ©s Ã latÃªte des ouvriers graveurs, devaient plus facilement par-courir un atelier, qu'inspecter le travail de tout un quartier de ville. Il Ã©tait difficile de dissimuler un travail clandes-tin dans un atelier.L'utilitÃ© des marques monÃ©taires Ã©tait beaucoup plus

grande, lorqu'une partie des Ã©quipes ouvriÃ¨res travaillait enville. On n'en trouve pas sur les piÃ¨ces d'Antioche frappÃ©esÃ l'Ã©poque qui nous occupe.J'ai montrÃ© que, nÃ©anmoins, la rÃ¨gle qui fait des marquesmonÃ©taires un moyen de contrÃ´le du travail effectuÃ© enville, n'est pas absolue. Les mÃªmes marques ont Ã©tÃ©employÃ©es par les chefs d'Ã©quipes des ouvriers graveurs,mÃªme Ã l'intÃ©rieur d'un atelier, pour distinguer le travail

de ces Ã©quipes. C'est ce qui avait eu lieu, sans doute, ÃAntioche, sous les Antonins '.I. DieudonnÃ©, MÃ©langes numismatiques, Paris. 1909, p. 275 Ã 288.



148 TOME 1II, XVIlIme ATEI.IKR SÃ©ries monÃ©taires de rÃ©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.IA |B |P IA |C lsIZIH

ANT ANT ANT ANT ANT ANTANTANT| Aâ‚¬ |1.ANT ANTDeuxiÃ¨me sÃ©rie.I A | B I P I A ! â‚¬ | S I Z | HANTÂ» ANTÂ» ANTÂ» ANTÂ» ANTÂ» AHTÂ» ANTÂ» ANTÂ»I Aâ‚¬ IIANTÂ» ANTÂ»TroisiÃ¨me sÃ©rie.IA |B |P A â‚¬ |S IZ IHant: ant: ant: ant: ant: antj ant: ant:I Aâ‚¬ | Iant: ant:

PremiÃªre partie de lÃ©mission.AntÃ©rieure Ã l'Ã©lÃ©vation de Constantin au rang de CÃ©sar,et Ã celle de SÃ©vÃªre II au rang d'Auguste.I. On trouve au revers : PROVIDENTIADEORVMQVIESAVGG. La Providence debout, Ã droite, tendant la mainÃ une figure fÃ©minine drapÃ©e, la TranquillitÃ© ou le Repos,{Quies), qui tient un rameau baissÃ© et s'appuie sur unsceptre.Au droit : 1Â° DN DIOCLETIANO BAEATISSIMO SEN AVG.Son buste Ã mi-corps (effigie personnelle), laurÃ©, Ã droite,portant le manteau impÃ©rial et tenant le foudre et unebranche d'olivier. Coh. 422: 1â„¢ et 3e sÃ©rie ; VO. ; Off. Aâ€”I.2Â° DN DIOCLETIANO FELICISSIMO SEN AVG. MÃªme buste.



LATELIEK MONÃ‰TAIRE DAM10CHE 149Coh. 426; 3e sÃ©rie; L. ; 26 mill. Off. A. PL VI, nÂ° 1.3Â° D N MAXIMIANO BAEATISSIMO SEN AVG. Buste ana-logue. Coh. 491 ; 2e et 3e sÃ©ries. VO. ; Off. Z.iÂ° DN MAXIMIANO FELICISSIMO SEN AVG. Buste analogue.InÃ©dite. lra, 2e et 3e sÃ©ries ; VO. ; L. ; 27 mill. ; Off. A, B,

E, Z. PL VI, nÂ° 2.II. Au revers : GENIO POPVLI ROMANI. GÃ©nie coiffÃ© duModius, debout Ã gauche, nu, mais le manteau tombantderriÃ¨re lui, tenant une patÃ¨re et une corne d'abondance.1Â°IMP CGALV MAXIMIANVSPF AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite.Son effigie. Coh. 80; 2e et 3c sÃ©ries; P. 8618, 8619, 8620;9 gr. 80. ; 2o mill.; B. ; L. ; VO.; toutes les officines deA Ã I . PL VI, n" 3.2Â° IMP C FL V CONSTANTIVS PF AVG. TÃ te analogue,mais effigie de GalÃ¨re. Coh. 103 ; P. ; L. ; VO. ; 1"\ 2e et 3"sÃ©ries ; toutes les officines ; piÃ¨ces de 26 Ã 27 mill.3Â° FL VAL SEVERVS NOB CAES. TÃªte analogue. Coh. 27 ;Ire et 2e sÃ©ries; L. ; VO. ; toutes les officines.PL VI,nÂ°4.3e sÃ©rie id. ; VO.

4" GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. TÃªte analogue. Coh.81 ; lre sÃ©rie; GOT. ; Off. AG. â€” 2" sÃ©rie ; L. : VO. ; WG. ;toutes les officines. â€” 3e sÃ©rie; VO. ; P. 8858; toutes lesofficines; poids compris entre 10 gr. et 12 gr. 60.PL VI, nÂ° o.PiÃªces d'or faisant partie de la premiÃªre partiede l'Ã©mission.III. Au revers : CONSVL V PPPROCOS. L'empereur laurÃ©et en toge consulaire, tenant le globe dans la main droiteet un sceptre court de la gauche.Au droit : CONSTANTIVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e ÃS



150 TOME III, XVI11""- ATELIER droite, effigie de GalÃ¨re. Coh. 32: N 60" de la livre d'or. Al'exergue : ; Missong ]. Le V' consulat de ConstancetChlore est de l'annÃ©e 30"> et son Ã©lÃ©vation au rang d'Auguste,remonte au 1er mai de cette annÃ©e'-'.IV. Au revers CONSVL VI PP PROCOS. MÃªme type durevers.

Au droit : MAXIMIANVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite,effigie de GalÃ¨re. Coh. 83: A/; 60" de la livre d'or. Al'exergue : â€” , Missong :Ã®. L'effigie de DioclÃ©tien Ã©taitgravÃ©e, seule, en Orient, avant l'emploi de celle deGalÃ¨re, sur les piÃ¨ces de Maximien Hercule comme sur celles de DioclÃ©tien ; aussi la prÃ©sence, sur cette piÃ¨ce, del'effigie de GalÃ¨re indique qu'il s'agit de son VI""'consulat,datÃ© de l'annÃ©e 3064.V. Au revers : HERCVLI CONS CAES. Hercule debout Ã

gauche, appuyÃ© sur sa massue, et tenant la peau de lionsur le bras gauche.Au droit : SEVERVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.InÃ©dite: N ; PiÃ¨ce de l'ancienne collection WG. ; dÃ©critepar Voetter ; 60e de la livre d'or ; on trouve Ã l'exergue :V--SMA5*-VI. Au^ revers : IOVI CONS CAES. Jupiter nu, debout Ãgauche, le manteau dÃ©ployÃ© derriÃ¨re lui, tenant le foudreet un sceptre ; Ã ses pieds, Ã gauche, un aigle.

Au droit : MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.1. Missong, Die VorlaÃ»fer des Werlhzahl OB, auf r<imi$chen miinzen : Zeil-schriftf. NumismuUk, 1880, p. 251, 253. 2f>9.2. Voir t. I'', p. xlvni.3. Missong. op. cit.. p. 31,4. T. I". p. mu.



L ATELIER MONÃ‰TAIRE D ANTIOCHE lolCoh. 1U7 ; N ; L. ; 5 gr 35; 60e de la livre d'or. Exergue :DeuxiÃªme partie de l'Ã©mission,postÃ©rieure uu 95 juillet 306.Les piÃ¨ces de Constance Chlore et celles de SÃ©vÃ¨re CÃ©sar cessÃ¨rent d'Ãªtre frappÃ©es, Ã cette date. Celles de SÃ©vÃ¨reAuguste et de Constantin CÃ©sar commencÃ rent Ã l'Ãªtre.

Le poids des monnaies s'abaissa, au cours de l'annÃ©e307, et les piÃ¨ces des Seniores Augusti cessÃ¨rent d'Ãªtre frap-pÃ©es, aprÃ¨s la reprise du titre d'Auguste par Hercule, enfÃ©vrier 307.On trouve au revers : GENIO POPVLI ROMANI avec le typedÃ©crit.1Â° IMP C GALV MAXIMIANVS P F AVG. Coh. [80 ; PiÃ¨ce

dÃ©jÃ dÃ©crite; 2e et 3" sÃ©ries; P.; L. ; V. ; 30 mill.; VO.;toutes les officines.2Â° IMP C FL VAL SEVERVS P F AVG. Coh. 31. TÃªte laurÃ©eÃ droite ; 2" et 3e sÃ©ries : P. 8742, 8744; L. ; B. ; V. ; VO. :\VG. : 30 mill. ; toutes les officines.3" GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. PiÃ¨ce dÃ©jÃ dÃ©crite ;2" et 3e sÃ©ries: P. 8858; L. ; VO.; toutes les officines.4Â° FL VAL CONSTANTINVS NOB CAES. TÃªte analogue.

Coh. 219; 3e sÃ©rie ; Off. P . PL V7, n" 7.VIL Au revers : VIRTVS EXERCITVS. Mars vÃªtu de latunique et le manteau flottant, marchant Ã droite, portantune haste et un trophÃ©e : ayant au bras gauche un bou-clier.Au droit : 1Â° IMP C GAL MAXIMIANVS PF AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite, son effigie. Coh. 211; lre sÃ©rie; P. 8680,



152 JTOME III, XVI11m<! ATELIER 9 gr. ; 26 mill. ; 8682 ; 8683 L. ; toutes les officines : 2eet 3e sÃ©ries; L. ; VO; toutes les officines.2Â°GAL VAL MAXIMINVSNOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 202; Iâ„¢, 2Â° et 3e sÃ©ries ; P. 8911 Ã 8914 ; L. ; VO. ;toutes les officines.

PiÃªces d'or faisant partie de la deuxiÃªme partiede l'Ã©mission.VIII. Au revers : CONSVL P P PROCOS avec le type dÃ©jÃdÃ©crit ; l'empereur debout Ã gauche, en toge; tenant leglobe et un sceptre court.Au droit : SEVERVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.,V. PiÃ¨ce dÃ©crite par Voetter avec la collection Bachofenvon Echt. Exergue :â€”â€”'b v^SMAZ*SÃ©vÃ¨re Auguste fut reconnu consul, en Orient, au dÃ©butde 307. C'est donc Ã cette annÃ©e qu'il faut attribuer lafrappe de cette monnaie '.IX. La piÃ¨ce suivante semble avoir Ã©tÃ© frappÃ©e en 307.Le VIIe consulat de GalÃ¨re, qui ne fut reconnu Ã Rome quejusqu'au mois d'avril (le retour d'Hercule au pouvoir ayant

amenÃ© le changement des consuls en Italie), fut au con-traire reconnu dans les Ã©tats de Maximin Daza. Ã partir d'avril 307 et on l'inscrivit sur les mÃ©dailles.Au revers : CONSVL VII PP PROCOS. L'empereur laurÃ©debout Ã gauche, en toge, tenant le globe et un sceptrecourt.Au droit : MAXIMIANVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 84 de Hercule; A'; V. ; Exergue : !1. Voir t. I". p. i vi.



l'atelier monÃ©taire d'antioc.he 153DEUXIEME EMISSIONComprise entre l'Ã©lÃ©vation de Licinius au rang dAuguste,le 8 novembre 308, par DioclÃ©tien et GalÃªre rÃ©unis ÃCarnuntum, et la mort du dernier de ces empereurs, sur-venue le 5 mai 311.

La frappe des monnaies de GalÃ¨re ValÃ©rie, fille de Dio-clÃ©tien, a Ã©lÃ© dÃ©cidÃ©e Ã Carnuntum, en novembre 308.Le titre de Filius Augustorum ou Augusti a Ã©tÃ© attribuÃ©Ã Constantin seul, sur les piÃ ces d'Antioche, pendant trÃ speu de temps, et au cours de cette Ã©mission, au printempsde 309, ainsi que je l'ai expliquÃ© plus haut". Constantin ad'abord portÃ© le titre de CÃ©sar, au dÃ©but de cette Ã©mission,

ainsi que Maximin Daza, Ã qui appartenait l'atelier d'An-tioche.Ce dernier empereur ayant refusÃ© le titre de : Fils desAugustes, ses monnaies ne lui attribuÃ rent que les titresde CÃ©sar, puis d'Auguste. Le titre de Fils des Augustesfut donnÃ© Ã Constantin, par dÃ©rision. GalÃ¨re reconnut enfinle titre d'Augustes Ã Maximin Daza et Ã Constantin, auprintemps de l'annÃ©e 300. A partir de ce moment il y eut

quatre empereurs reconnus dans l'empire, GalÃ¨re, Licinius,Maximin Daza et Constantin, et un empereur hors la loi,mais dont Maximin Daza rechercha l'alliance, Maxence.L'autel allumÃ©, que l'on voit au revers d'un grand nombrede piÃ¨ces de cette Ã©mission, a une signification particuliÃ¨re.Il est nÃ©cessaire, pour comprendre l'importance de cetornement du type du revers des monnaies de cette Ã©mis-

sion, de remarquer qu'il fait parfois strictement partie dutype lorsque le GÃ©nie de l'Auguste ou de l'Empereur verseune libation sur cet autel allumÃ©, mais que, dans d'autres cas,1. Voir t. II, p. Ã99Ã 303.



lo4 TOME III, XVIIImc ATELIER il est projetÃ© n'importe oÃ¹ dans le champ du revers et estdÃ©tachÃ© du type, Ã la signification duquel il ne participepas. C'est ce qui se produit lorsque sur des monnaies prÃ©sen-tant la lÃ©gende : VIRTVS EXERCITVS, Mars marche Ã droite;tandis qu'un autel se trouve allumÃ© sous ses pieds ou bien

est placÃ© debout ou de cÃ´tÃ©, devant ou derriÃ¨re Mars, dansle champ du revers. Cet autel n'est pas en rapport avec letype de Mars. Il accompagne de mÃªme celui de VÃ©nus. Ilest donc un symbole distinct if, que les graveurs reprodui-saient sur les monnaies, au cours de cette Ã©mission.J'ai montrÃ©, dans des travaux antÃ©rieurs, que cet autel setrouvait placÃ© aux pieds du gÃ©nie de l'empereur, sur les

piÃ¨ces de Lyon, d'AquilÃ©e, d'Antioche, de Cyzique, deNicomÃ©die, Ã des Ã©poques diffÃ©rentes. Parmi ces villes,NicomÃ©die et Cyzique firent partie des Ã©tats de MaximinDaza, de mÃªme qu'Antioche. Mais il existe une ressemblancecommune Ã toutes ces villes ; c'est que le culte impÃ©rialavait, dans toutes, une importance particuliÃ re Ã l'Ã©poque Ãlaquelle cet autel fut ainsi reprÃ©sentÃ© sur les monnaieset qu'elles Ã©taient le siÃ¨ge d'assemblÃ©es provinciales rela-

tives Ã ce culte.D'autre part, la politique religieuse de Maximin Daza estsuffisamment connue, par les auteurs et les inscriptions, pour (pie l'on sache tpie cet empereur s'appuyait sur les protesta-tions qu'il provoquait dans les curies municipales, dans lesassemblÃ©es provinciales et parmi ses fonctionnaires, contrela libertÃ© laissÃ©e aux chrÃ©tiens de ne pas prendre part aux

cÃ©rÃ©monies paÃ¯ennes. 11 voulait avoir l'air de se laisser forcer la main; en persÃ©cutant les chrÃ©tiens. Aussi peut-onrelever ce fait (pie son administration fit reprÃ©senter, de sapropre autoritÃ©, au revers des monnaies, cet autel, soitassociÃ©Ã divers types, soit dÃ©tachÃ© du type, comme un symbolede la popularitÃ© des cultes paÃ¯ens, ct en particulier de<elui de l'empereur, lorsque l'autel est associÃ© au (Jenio



l'atelier monÃ©taire d a:\tiociiel V VCaesaris, Imperatoris ou Augusti. Cet autel se trouve Ã©ga-lement reprÃ©sentÃ© aux pieds de l'empereur, comme s'iltÃ©moignait de son attachement Ã la religion paÃ¯enne, que seplaisait Ã signaler son administration des finances.Les poids des folles de cette Ã©mission oscillent entre.'i gr. 50 ou 6 grammes et 8 grammes. Ce sont les Â« moyensbronzes Â» de Dattari.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.BANTirtANTI Aâ‚¬ANTANTIANT ANT ANT2, avec la lettre d'officine Ã gauche.DeuxiÃ¨me sÃ©rie.I

ANT*ANTÂ»ANTÂ» ANTÂ»2, avec la lettre d'officine Ã gauche.Troisieme serie.I Aâ€¢ANTI HBI6ANT

ANT_I_ZANTANTÂ» ANTÂ» ANTÂ»â€¢ANTAâ‚¬â€¢ANTIâ€¢ANT Â»ANT Â»ANTQuatriÃ¨me sÃ©rie.* I A * I BAUT* I H

ANTâ–º I Aâ‚¬ANT ANT*j_r ANT* I IANTâ€¢ANT Â»ANTâ€¢ANTâ€¢ANTANT*|6

ANTANT* i ZANT



156TOME III, XVI11n,e ATELIKR CinquiÃ¨me sÃ©rie.Al *ANTH | *B I *ANTAâ‚¬ ! *1ANT ANTSixiÃ¨me sÃ©rie.w I A w |BP I *

ANTI I *ANTA | *ANTâ‚¬|Â«ANTS I *ANTANTwir wiaANTw I HANTw I Aâ‚¬ANTw I I

ANT^ I6ANTANT ANTANT ANT ANT2, avec le croissant Ã droite et la lettre d'officine Ã gauche.SeptiÃ¨me sÃ©rie.1AANTI VJJ_HANT! BANTI Aâ‚¬

I PANTv./SANTANTANTANTIANT ANT2, avec la lettre d'officine et le croissant Ã gauche.HuitiÃ¨me sÃ©rie.A I B P A â‚¬ SANTÂ»A~NTÂ»'ANTÂ» ANTÂ»Iaâ‚¬ _h

ANTÂ» ANTÂ»ANTÂ» ANTÂ» ANTÂ»ANTNeuviÃ¨me sÃ©rie.ABPAeâ€¢ANTâ€¢ANT Â»ANTâ€¢ANT Â»ANTâ€¢ANT Â»ANTHA6Iâ€¢ANTâ€¢ANT Â»ANT



L ATELIER MONETAIRE D ANTIOCHE157DixiÃ¨me s Ã©rie.ANTANTANT2, avec la lettre d'officine et le diffÃ©rent Ã gauche.DouziÃ¨me sÃ©rie.OAOBOr OAOOSANTÂ»IO1 HANTÂ»ANTÂ»0I Aâ‚¬ANTÂ»o

IANTÂ»ANTÂ»ANTÂ»ANTÂ» ANTÂ»TreiziÃ¨me sÃ©rie.~Ia1 *w | BANT1 *w 1 r *

w 1 AANT*1*w IsI *VJ*ANTANTANTANTANTzu 1 H1 **IIANTI*Aâ‚¬ANTOnziÃ¨me s Ã©rie.ANT1 ' AÂ°I oI00

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Hâ€¢ANT Â»ANT Â»ANTLa frappe des monnaies, sur lesquelles DioclÃ©tien est d Ã©si-gnÃ© comme : Senior Augustus , s'est continuÃ©e dans l'atelier d'Antioche, au cours de cette Ã©mission. Il n'en est pas demÃªme de celle des monnaies analogues de Maximien Hercule.Gela tient Ã ce que cet empereur, ayant repris le titre



158 ioMe m, xviii""' atki.ikHd'Auguste, en Italie, lorsqu'il fut rappelÃ© par son filsMaxence. en 307, il ne fut plus possible de lui donner letitre de Senior Auc/ustus. D'autre part, Maximin Dazasembla ignorer la restauration du pouvoir de MaximienHercule, contraire aux intentions de GalÃ¨re, et ne frappa

nullement, comme le fil Maxence, de nouvelles piÃ¨ces aunom de l'Auguste revenu au pouvoir.Le colonel Voetter a rÃ©uni une sÃ©rie unique de piÃ¨ces deDioclÃ©tien seul, sÃ©rie qu'il suffit de dÃ©crire.I. On trouve au revers : PROVIDENTIA DEORVM QVIESAVGG avec le type dÃ©jÃ dÃ©crit.Au droit : 1Â° DN DIOCLETIANO BAEATISSIMO SEN AVG-Coh. 422 ; dÃ©jÃ dÃ©crit. lrc sÃ©rie ; VO. : Off. A-A. â€” 2", 3e,7" et 12" sÃ©ries; VO. ; Off. A .2" DN DIOCLETIANO FELICISSIMO SEN AVG. MÃªme buste.Coh. 426 ; fi\ 7e et 12e sÃ©ries ; VO. ; Off. A.II. MÃªme type du revers mais avec un autel dans lechamp du revers g.1Â° DN DIOCLETIANO BAEATISSIMO SEN AVG. MÃªmebuste. PiÃ¨ce inÃ©dite ; 4e et 6" sÃ©ries; VO. ; Off. A.

2" DN DIOCLETIANO FELICISSIMO SEN AVG. InÃ©dite ;f>" sÃ©rie; VO. ; Off. Ã€.III. Au revers : VIRTVS EXERCITVS. Mars debout Ãgauche, en habit militaire, s'appuyant sur une haste ettenant un bouclier. Dans le champ du revers, en l'air, au-dessus du bouclier, un autel se trouve projetÃ©, marquantbien qu'il ne fait pas partie essentielle du type, mais qu'ilest placÃ© lÃ par l'administration, dans un but spÃ©cial, dontil a dÃ©jÃ Ã©tÃ© question.Au droit: MAXIMINVS NOB CAES Son buste casquÃ© etcuirassÃ© Ã gauche, Ã mi-corps, tenant une haste sur l'Ã©paule



I. ATELIER MO.NETAIKE D ANTIOCIII'.18!Â»et un bouclier sur lequel on voit des personnages. Coh.200 ; Pe sÃ©rie : VO. ; Off. S. PL VI. nÂ° 8.IV. Au revers : MÃªme lÃ©gende. Mars vÃªtu de la tuniqueet du manteau flottant, marchant Ã droite, portant une

haste et un trophÃ©e, et ayant, au bras gauche, un bouclier.Au droit : 1" IMP GAL V MAXIMIANVS P- F AVG- Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 214; lrc sÃ©rie, L. ; P. 8680 ; VO. ;â€”2Â« sÃ©rie, P. 8682-3. PL VI, n" 9.8 gr. 57 ; 25 raill. ; L. ; VO. ; Off. A B-r-A-â‚¬-S-Z-H-Aâ‚¬-I â€” 6e sÃ©rie. P 8681. OH'. S. â€” 8Â« sÃ©rie ; B. ; Off. S.2Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Coh. 202, dÃ©jÃ dÃ©crit;lre sÃ©rie, 1 et 2 : P. 8915 ; 6 gr. 55; 24 mill. ; VO. ; toutes

les officines. â€” 2e sÃ©rie; H. ; Off. Aâ‚¬. â€” 6e sÃ©rie; VO. ;Off. A -â‚¬. â€” 7e sÃ©rie ; B. ; VO. ; Off. A-â‚¬-S. â€”8" sÃ©rie ;P. 89H ; 6 gr.30 ; 26 mill. ; 8911-2 ; 6gr. 30 ; 26 mill. ; VO.;Off. B-S-I. â€” 12e sÃ©rie; B. ; P. 8913-i ; Off. Bâ€”Iâ€”S.3" IMPC LIC LICINNIVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite,piÃ ce inÃ©dite. â€” 6e sÃ©rie ; VO. ; Off. I.4" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 204; 6e sÃ©rie; L. ; VO. ; Off. A-B-S-I. â€” 7-' sÃ©rie;

VO. ; Off. A.V. MÃªme revers mais avec un autel allumÃ© dans le champdu revers Â§ |Au droit: I" IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite. l'e et 2" sÃ©ries ; P.; VO. ;toutes les officines.2Â° MAXIMINVS NOB CAES. Son buste Ã mi-corps, laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã gauche, tenant un globe surmontÃ© d'une

Victoire et un bouclier sur lequel on voit deux cavaliersportant des Ã©tendards et cinq personnages. Coh. 201 ; liesÃ©rie, 1 et 2. PI VI n" 10.2" sÃ©rie; VO ; Off S-Z.



160 TOME III, XVI II""-' ATELtEftL'autel se trouve dans le champ, Ã droite et Ã gauche. IJest parfois projetÃ© dans le champ, Ã gauche, au hasard,droit ou couchÃ© sur une face, derriÃ re Mars, et reprÃ©senteun objet que l'on a voulu y placer, n importe comment.VI. Au revers : GENIO CAESARIS*. GÃ©nie Ã demi nucoiffÃ© du modius, debout Ã gauche, tenant une patÃ¨re

dont la liqueur se rÃ©pand et une corne d'abondance.Le Colonel Voetter prouve que l'Ã©toile fait partie de lalÃ©gende. Il est difficile de dire Ã quel titre elle s'y trouve.Cette Ã©toile ne se trouve, en fait, ni dans le champ du reversni dans l'espace libre de l'exergue, dans lequel sont situÃ©sgÃ©nÃ©ralement les diffÃ©rents monÃ©taires. Elle est placÃ©e, aucontraire, Ã la fin de la iÃ©gende, de mÃªme que les mono-grammes de NicomÃ©die et de Cyzique.

Au droit :1Â°GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES.SatÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 40; lâ„¢ sÃ©rie, 1 ; L. ; COP. ; VO. ; piÃ¨ces pesantde 6 gr. Ã 6 gr. 50. de 24 Ã 25 mill. ; piÃ ces frappÃ©es danstoutes les officines. â€” 3e sÃ©rie; P. 8811. ; L. ; COP. ; Off.A. â€” 6esÃ©rie ; VO. ; oIT. P ; COP. ; OfL A-â‚¬ ; B. ; 6 gr. 41 ;Off. â‚¬. PL VI, n" 11.7Â« sÃ©rie; VO. ; Off. B. â€” 9Â«sÃ©rie ; L. ; VO. ; toutes les offi-cines. â€” ll-* sÃ©rie; VO.; Off. Aâ‚¬. â€” 13e sÃ©rie ; P. 8813;

B. ; COP. ; L. ; toutes les officines.2Â° FL VAL CONSTANTINVS NOB CAES. TÃªte analogue.PiÃ ce inÃ©dite. 1â„¢ sÃ©rie 1 ; L. : Off. â‚¬ ; B. ; Off. I. â€”6esÃ©rie ;VO. ; Off. â‚¬ .VII. MÃªme revers, mais avec un autel allumÃ© aux piedsdu gÃ©nie Ã gauche Q | .Au droit : 1Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte lau-rÃ©e Ã droite. Coh. 44; lr e sÃ©rie, 1 et2; P.8823; B.; ogr.35;

25 mill. ; VO. ; Off. A6-S-Z. PL VI, n" Pi.



i.ATELIER MONÃ‰TAIRE d'aNTIOCHÃ‹ 161L'autel peut alterner avec la lettre d'officine placÃ©e Ãdroite ou Ã gauche.2Â° FL VALCONSTANTINVS NOBCAES. TÃªte analogue. Coh.188, 1" ' sÃ©rie; VO. ; B. ; 23 mill. ; Off. 6â€”1.VIII. Au revers : GENIO FIL AVGG . MÃªme type du reversque celui du nÂ° V.

Au droit : FL VAL CONSTANTINVS FIL AVG. TÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 191 ; 6e sÃ©rie ; VO. ; Off. â‚¬ . â€” 12e sÃ©rie; VO.;Off. â‚¬ .Cette piÃ ce a Ã©tÃ© frappÃ©e au dÃ©but de 309, avant lareconnaissance, par GalÃ re, du titre d'Auguste Ã Constantin,elle est contemporaine des piÃ¨ces de Maximin Daza Auguste,dÃ©crites au cours de cette Ã©mission, car ce dernier empereur,n'ayant pas acceptÃ© le titre de fils des Augustes ou de filsd'Auguste et ayant quittÃ© le titre de CÃ©sar, prit de suite celui

d'Auguste, dans ses Ã©tats.M. Mispoulet a, depuis longtemps, Ã©mis l'idÃ©e que ce nefut point par un principe de droit public que fut rÃ©glÃ©e lasituation respective des Augustes et des CÃ©sars, mais bienplutÃ t par un principe de droit privÃ©. En d'autres termes,Ã©crivait-il, la relation qui existe entre un CÃ©sar et sonAuguste n'est autre que celle qui existait, dans la pÃ©riodeprÃ©cÃ©dente de l'empire, entre les duo Augusti, c'est la rela-tion de fils Ã pÃ¨re â– .

Toute l'histoire des deux dynasties divines des Iovii etdes Herculii, que nous avons exposÃ©e dans le tome Ier, con-firme cette maniÃ¨re devoir. L'Ã©change des images impÃ©rialesse fit entre l'Auguste et son fils adoptif et entre eux seule-ment; il s'Ã©tait fait entre DioclÃ©tien et Maximien Herculeparce que le second de ces empereurs, bieVi que n'ayant1. J.-B. Mispoulet, Les Institutions politiques des Romains. Paris. IÂ«82. I. I,30.>..Ii I Ks MaI'RICE. 1 I



162 TOME III, XVIII1"" ATEI.lEllpas passÃ© par le rang de CÃ©sar, avait Ã©tÃ© adoptÃ© par Dio-clÃ©tien. C'est en raison de la mÃªme relation de pÃ re Ã filsque GalÃ¨re, lorsque Maximin Daza rÃ©clama le titre d'Au-guste, rÃ©pondit Ã sa sommation en lui attribuant, ainsi qu'ÃConstantin, le titre dont les CÃ©sars jouissaient en rÃ©alitÃ©,

celui de fils d'Auguste ou des Augustes, titre qui lui rap-pelait sa situation vÃ©ritable, ses rapports avec l'Augustequi l'avait adoptÃ©, et la reconnaissance qu'il lui devait.IX. Au revers : IOVI PROPAGAT ORBIS TERRARVM.Maximin Daza, assimilÃ© Ã Jupiter, debout, Ã droite, laurÃ©.en toge, tenant une Victoire sur le globe de l'empire. Adroite, dans le champ, un autel allumÃ©.Au droit: MAXIMINVS NOB CAES. Son buste laurÃ©Ã droite,Ã mi-corps, portant le manteau impÃ©rial et tenant un objetindÃ©terminÃ©. Coh. 130; 5" sÃ©rie: P. 8883: 6 gr. 80; 24mill.; COP. ; Ou". A. PL 17, n" 13.Maximin Daza Ã©tait un prince de la dynastie Jovienne deGalÃ¨re et de DioclÃ©tien. C'est ce qu'exprime la piÃ¨ce quivient d'Ãªtre dÃ©crite.X. Au revers : SOLI INVICTAE (sic). Le Soleil radiÃ©, en

robe longue, dans un quadrige de face, levant la maindroite et tenant un globe.Au droit : 1Â° MAXIMIANVS PF AVG. Son buste Ã mi-corps,casquÃ©, Ã gauche, portant une cuirasse ornÃ©e de l'Ã©gide ettenant unehaste et un bouclier sur lequel on voit deux cava-liers, probablement les empereurs GalÃ¨re et Maximin Daza.et quatre captifs. Coh. 535 de Hercule, attribuable ÃGalÃ¨re. lre sÃ©rie; P. 8677; 30 mill. ; VO; Off. A-B-S;VO. ; Ã©galement sans lettres d'officines.2" MAXIMINVS NOB CAES. Buste analogue, mais les deuxcavaliers, les empereurs, reprÃ©sentÃ©s sur le bouclier, y sont



LATEL1EK M0NÃ‰TA1KE d'aNTIOCHE IfiÃ®Ã®prÃ©cÃ©dÃ©s de la Victoire. Coh. 159 rectifiÃ© ; lâ„¢ sÃ©rie, 2;P. 8894 : 6 gr. 80; 25 mill. ; VO. ; COP. ; Off. B-P-S-Z;PL VI, Â«â€¢ 14.XI. Au revers: SOLE INVICTO. Le Soleil radiÃ© debout Ãgauche, en robe longue, levant la main droite et tenant la

tÃªte de SÃ©rapis, coiffÃ©e du Modius. dans la gauche.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite. â€” t>c sÃ©rie ; VO. ; Off.H . â€” 7" sÃ©rie, 2; VO.;Off. A-Pâ€”â‚¬-Zâ€”I.2" IMP C GAL VAL MAXIMINVS PF AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. loti; 1'" sÃ©rie; 2. VO.; Off. A-S ; 6 gr. 60 ;25 mill. /'/. VI, nÂ° 15.5e sÃ©rie ;VO. : Off. P-S-H-A6.â€” 6" sÃ©rie ; VO. ; Off. P. â€”

Ie sÃ©rie; 2 VO. ; Off. Bâ€”P-Aâ€”â‚¬-S-Zâ€”Hâ€”Aâ‚¬â€”I.3Â° IMP C LIC LICINNIVS PF AVG. TÃªte analogue. PiÃ¨ceinÃ©dite. 4Â° sÃ©rie; VO. ; Off. A-Aâ€”Z. â€” 7" sÃ©rie, 2; COP. ;Off. r .La tÃªte de SÃ©rapis, coiffÃ©e du Modius ou Cnlathus etplacÃ©e dans la main du Sol Invictus, signale l'association deces dieux; le Sol Invictus reprÃ©sentant le Soleil diurne etSÃ©rapis, coiffÃ© du calalhus, le soleil nocturne, dont les cultes

sont rapprochÃ©s, par suite du synchrÃ©tisme religieux opÃ©rÃ©en Egypte.XII. Au revers : MÃªme lÃ©gende. Le Soleil radiÃ©, en robelongue, dans un quadrige de face, levant la droite et tenantle globe.Au droit : IMP C GAL VAL MAXIMINVS PF AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 157; lâ„¢ sÃ©rie, 2: COP. ; Off. S.XIII. Au revers : MAXIMINVS NOBILISSIMVS CAESAR.

Maximin debout Ã gauche, tenant un globe surmontÃ© d'une



164 TIiMi: III, XVIII"" ATELIER Victoire et un sceptre. A ses pieds Ã gauche un autel allumÃ©Au droit : MAXIMINVS NOB CAES. Son buste laurÃ© Ã gauche,Ã mi-corps, portant le manteau impÃ©rial et tenant le globesurmontÃ© d'une Victoire et un bouclier sur lequel on voitdeux empereurs Ã cheval, galopant, tenant des Ã©tendards ;tandis qu'au-dessous d'eux, quatre captifs se montrent

suppliants. Coh. 132; lre sÃ©rie ; B. ; Off. Z.â€” 4e sÃ©rie : B. ;Off'. B. PL VII, nÂ° 1.Quelques remarquables exemplaires de cette piÃ ce ont Ã©tÃ©acquis par le musÃ©e de Berlin avec la trouvaille de ThÃ©adel-phie (Fayoum). M. Begling les a dÃ©crits et figurÃ©s dans la'Zeitschrift fur Numismatik en 1912 '. Bs sont de la lr" eldela 4Â° sÃ©rie. Sur l'un des exemplaires,l'empereur porte leglobe sans Victoire. On peut voir dans l'autel allumÃ©, placÃ©aux pieds de l'empereur, une intention de symboliser la poli-

tique religieuse de Maximin Daza ; intention de l'adminis-tration, empressÃ©e Ã rÃ©pondre aux dÃ©sirs de l'empereur.Poids constatÃ© : 6 gr. 91 et 6 gr. 39. Oft'. Bâ€”Z.XIV. Au revers : VENERI VICTRICI. VÃ©nus debout Ãgauche tenant une pomme dans la main droite et soutenantson voile de la gauche.Au droit: GAL VALERIA AVG. Son buste drapÃ© Ã droiteprÃ©sentant un croissant sur le sommet de la chevelure sÃ©pa-rÃ©e en deux parties par une tresse longitudinale. Coh. 2;

lrÂ° sÃ©rie; P. 8696, 7 gr. 05 ; 25 mill.; VO. ; L. ; Off. A-BPâ€”Aâ€”â‚¬. â€” 6" sÃ©rie ; VO. ; mÃªmes officines. â€” 7" sÃ©rie ; P.8697; 7 gr. 05; 25 mill. ; mÃªmes officines. Cette piÃ¨ce prÃ©-sente l'officine B. beaucoup plus frÃ©quemment que les autres.â€” 8Â° sÃ©rie; VO.; mÃªmes officines. â€” 12e sÃ©rie; P. 8698-9 ; 8700; VO. ; OIT. B -P-A-H.1. K. Be^linfr. Milnzschatz ans Theadelphia. dans : Zeitschrift f. Sumismatik.I9I2, p. 127.



l'atelier monÃ©taire d'astioche 165Toutes ces piÃ¨ces de GalÃ©rie ValÃ©rie n'ont Ã©tÃ© frappÃ©esque dans les cinq premiÃ¨res officines.XV. MÃªme lÃ©gende et mÃªme type du revers, mais avecun autel allumÃ©, aux pieds de VÃ©nus, dans le champ Ãgauche. Â§ I Â§ I

Au droit: MÃªme lÃ©gende et mÃªme type. Coh. 10; 1resÃ©rie ; VO. ; Off. B-P- A-â‚¬. â€” 4c sÃ©rie ; P. 8727 ; B. ; L. ;VO. Off. Aâ‚¬. 6" sÃ©rie ; P. 8726, 7 gr. 30 ; 23 mill. ; VO. :OIT. B-â‚¬-H. PL VII, na2.L'autel allumÃ© aux pieds de VÃ©nus n'existe que sur les monnaies frappÃ©es dans les Ã©tats de Maximin Daza.XVI. Au revers : GENIO IMPERATORIS. Le GÃ©nie Ã deminu, coiffe du modius. debout Ã gauche, portant le manteauagrafÃ© sur l'Ã©paule et rejetÃ© en arriÃ¨re, tenant une patÃ¨re etune corne d'abondance.Au droit : 1Â° MP C GAL VAL MAXIMIANVSP F AVG. SalÃ¨te laurÃ©e Ã droite. Coh. 48 ; l'e sÃ©rie ; L. ; VO. ; toutes lesofficines. â€” 2" sÃ©rie ; P. 8515; B. ; VO. ; L. ; Off. A-P-Aâ‚¬-S-Z-H-Aâ‚¬. â€” Cf sÃ©rie ; P. 8520; VO. ; Off. â‚¬-S. â€”8e sÃ©rie; B. ; trouvaille de ThÃ©adelphie ' ; Off. B. â€” 12"

sÃ©rie; P. 8514 Ã 8518: 7 gr. 05; 24 mill. : 8530; VO. ; B.:Off. A-B-P-A-â‚¬-S Z-Hâ€”Aâ‚¬. PL VII, nÂ° ,1.2Â° IMP C LICLICINNIVS P F AVG. TÃ¨te analogue. Coh. 42;1â„¢ sÃ©rie: VO. : Off. A-e. â€” 6e sÃ©rie; VO. : L. : Off.A-â‚¬. â€” 12" sÃ©rie; P. 9031 ; 6 gr. 30 ; 25 mill. ; Off. A.XVII. MÃªme revers, mais avec un autel allumÃ© aux piedsdu GÃ©nie Ã gauche |j |Au droit: 1" IMP C GAL VAL MAXIMIANVS PF AVG. Sa tÃªte1. K. HoKlinf.'. ii/1. <-('/., pp. 112 Ã 138.



l'atelier monÃ©taire d'antioche 167Au droit: 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS PFAVG. Sa tÃªteIaurÃ©e Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite. 4esÃ©rie ; VO. ; toutes les offi-cines.2" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 31 ; 4l- sÃ©rie ; P. 14016 ; 5 gr. ; 14017 ; 6 gr. 05 ; VO;

Off. e-s-l.3" IMP CLIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. Coh. 36.4e sÃ©rie; P. 14115; 5 gr. 21; mill. ; L. ; VO. ; Off. B-S-Hâ€”I.4" IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue,piÃ¨ce inÃ©dite. 4e sÃ©rie ; L. ; 23 mill. ; Off. Aâ‚¬.XX. Au revers: HERCVLI VICTOR!*. Hercule nu, aurepos, dans la pose de l'Hercule FarnÃ¨se, tournÃ© Ã droite,appuyÃ© sur sa massue enveloppÃ©e de la peau de lion, lamain droite ramenÃ©e derriÃ¨re le dos'.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa tÃªteIaurÃ©e Ã droite. Coh. 112; l"', 2, et 6e sÃ©ries; VO.; Off.A-r-S. â€” 7e sÃ©rie, 2; P. 8655; 6 gr. 35: 22 mill.; Off.A. _ 12e serje ; VO.; Off. A.2Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte IaurÃ©e Ã

droite. Coh. 105; 1" sÃ©rie ; 2. P. 8868; 6 gr. 10; 21 mill.;VO. : B. ; 4 gr. 90 ; Off. A-r-S ; 5e sÃ©rie ; L.; Off. B. â€” 6esÃ©rie ; VO. ; Off. A-r-S. â€” 7" sÃ©rie, 2; VO. ; Off. A.3Â° IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. PiÃ¨ceinÃ©dite. lre sÃ©rie, 2;B. : VO. ; Off. A-H-I. PL VII, nÂ» 1.4" IMPC FLVAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 279 ; P'' sÃ©rie, 2 ; L. ; COP. ; Off. Z ; VO. ; Off, A-I.â€” 6" sÃ©rie; VO. ; toutes les officines. â€” 7Â° sÃ©rie, 2 ; VO. ;toutes les officines.XXI.Aurevers:IOVI CONSERVATORI. Jupiter Ã deminu,debout, Ã gauche, le manteau dÃ©ployÃ© derriÃ¨re lui, tenanIl. Collision, Histoire de ta Sculpture grecque, t. II, p. 127.



I68 TOME 1II, XVIIlmr ATEL1EK un globe surmontÃ© d'une Victoire et un sceptre. A ses pieds,Ã gauche, un aigle.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS PF AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 124 ; 6" sÃ©rie ; VO. : Off. Pâ€”Sâ€”H.2Â° IMP CGAL VALMAXIMINVS PF AVG. Coh. 119. â€”6e sÃ©rie; VO. : Off. Z-

PiÃªces d'or de l'Ã©mission.XXII. Au revers : VENERI VICTRICI. VÃ©nus debout Ãgauche, tenant une pomme et soutenant son voile.Au droit : GAL VALERIA AVG. Son buste drapÃ© Ã droiteavec un croissant dans les cheveux. Coh. 1 ; A'. ; L. ; o gr.19 c. PL VII. nÂ°8.On trouve : ^SMÃ‚Z* et SMA3* SÃŽMÃ‚5Le globe divisÃ© en quatre parties pourrait avoir unesignification astrologique.

XXIII. Au revers : CONSVL I PP PROCOS. L'empereur en toge debout Ã gauche, tenant le globe et le sceptre.Au droit : LICINNIVS AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite. PiÃ¨cevue, dans l'ancienne collection Hollin, par Missong '. Coh.10 ; rectifiÃ©. Ar. Cette piÃ¨ce prÃ©sente au revers â€”â€”zâ€”*XXIV. Au revers : CONSVL P P PROCONSVL MÃªmetype.Au droit : LICINNIVS P F AVG. MÃªme effigie.Ex. L

-Vv^SMAXpiÃ ce relevÃ©e dans Missong-, et vue par lui dans la collec-tion Rollin etau Cabinet de France.1. Missong, Die VorlaÃ»fer der Werthzahl OB Â«uf riimischen Mm1zcn : dansZeitschriftfur Xiimismatik, IRxo, p. 271.2. Missong, op. ri/., p. '271.



l'atelier monÃ©taire d'antioche 16!>L'orthographe du nom de Licinnius avec deux N et lechiffre du consulat I de de cet empereur qui est de 309,classent ces piÃ¨ces dans cette Ã©mission. Elles portent lesigne du 60e de la livre d'or. Il en est de mÃªme de lasuivante :XXV. Au revers : CONSVL PP PROCONS. L'empereur debout Ã gauche, laurÃ© et en toge, tenant le globe et un

sceptre court.Au droit : MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Effigie de Maximin Daza. Coh. 10; A'.; L. ; lOmill.vSMÃ€Z *77. VII, n" 9.VÃ©toile est placÃ©e, comme sur les piÃ¨ces de bronze, Ã lafin de la lÃ©gende.Cette piÃ¨ce, postÃ©rieure Ã l'Ã©lÃ©vation de Maximin Dazaau rang d'Auguste, en 309, doit avoir Ã©tÃ© frappÃ©e lors de

son deuxiÃ¨me consulat, en 311. Ce consulat fut reconnu dansles Ã©tats de GalÃ¨re. LÃ®ne inscription de Pannonie le dÃ©signecomme : Iferum Consul '. J'ai dÃ©jÃ fait remarquer queles monnaies frappÃ©es Ã l'occasion du consulat d'un empe-reur ne portent pas toujours l'indication du chiffre de ceconsulat.TROISIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre Iu mort de CulÃªre, survenue le j mai.111, et le milieu de l'annÃ©e .11$ '.

L'atelier d'Antioche frappa cette Ã©mission dans le mÃªmenombre d'officines que la prÃ©cÃ©dente : il frappa au contraire1. C. I. T.. III. 1.796. Lactance. dans le De Morl. Pers. C. XXXV, daie ce con-sulat.2. (^ette Ã©mission comprend des piÃ¨ces de la cinquiÃ¨me Ã©mission de ma pre-miÃ¨re Ã©tude sur l'atelier d'Antioche, avec la lÃ©gende Virlnli l'i.vereilus, ainsi (piedes sÃ©ries monÃ©taires <pie je n'avais pas alors relevÃ©es.



170 TOME III, XVI11""' ATELIER la suivante dans quatorze officines au lieu de dix. L'Ã©mis-sion prÃ©sente est distincte de la prÃ©cÃ©dente par l'absencedes monnaies de GalÃ¨re, dans ses sÃ©ries monÃ©taires. Ilsemble que les monnaies de Galerie Valerie ont dÃ» cesser d'Ãªtre Ã©mises, Ã Autioche, aprÃ¨s la mort de GalÃ¨re '.On remarque, sur les piÃ¨ces des deux Ã©missions qui vontsuivie, que le GÃ©nie de l'empereur tient dans sa main, tantÃ´tla tÃªte de SÃ©rapis coiffÃ©e du Calathus ou Modius, tantÃ´t

la tÃªte au soleil, entourÃ©e de la couronne radiÃ©e. Le GÃ©niede l'empereur se trouve ainsi associÃ© aux deux cultes duSoleil nocturne ou (Jsiris et du soleil diurne qui est, Ãl'Ã©poque qui nous occupe, HÃ«lios ou Sol2.En effet, les reprÃ©sentations simultanÃ©es ou successives,au cours de trois Ã©missions successives, du Genius Augusti,tenant, soit la tÃªte de SÃ©rapis coiffÃ©e du Calathus ouModius3, soit la tÃªte du Soleil radiÃ©e, sont l'expression d'unsynchrÃ©tisme religieux qui, Ã cette Ã©poque, associe SÃ©rapisetHÃ©lios*. Une assimilation avait eu lieu beaucoup plus

tÃ´t, c'Ã©tait celle de SÃ©rapis et d'(Jsiris. ou le Soleilnocturne, qui furent identifiÃ©s dÃ s le dÃ©but du dÃ©veloppe-ment du culte du premier de ces dieux en Kgypte, sous les1. Km eÃ¯Ã¯el, les piÃ¨ces dont le type comporte un autel allumÃ© dans le champsemblent nc plus avoir Ã©tÃ© frappÃ©es au cours de celte Ã©mission : et les piÃ¨ces deGalÃªrie Valerie qui font partie de la 4" sÃ©rie et auraient seules pu. en consÃ©quence,continuer Ã Ãªtre frappÃ©es au cours dela .'5" Ã©mission, prÃ©sentent ce type.2. Voir sur les assimilations des divinitÃ©s Alexandrines avec les divinitÃ©s(Ã®rÃ©co Romaines : Toutain, Les cultes paÃ¯ens dans l'empire romain, tome II.p. x.Voir sur l'assimilation de SÃ©rapis avec 'll/.:o; et Sol, le ('.. I. L. III, 7771 :

VIII, 1,0(10, 1219'!, XIII. x2i6. SÃ©rapis est unc divinitÃ© PanthÃ©e. CI. L. II, 46,VIII. 12193.3. Voir l'article : Calathus, de Safdio. Dict. des Anl. (Irer. et Rom.. 1.1, p. 812. etsur la couronne de rayons : Lafaye, Histoire du culte des divinitÃ©s d'Mexandrie,pp. 218-252.i. Voir sur : ZEY2 HAIOI ZAPATTYI : le volume : Alexandrin, de It. s\l'oole. dans : Catalogne nf (1reek '.'oins, du Hritish MusÃ©um.



l'atelier monÃ©taire d'antioche 171PtolÃ©mÃ©es'. SÃ©rapisfut donc associÃ©, sous l'aspect du Soleilnocturne, au soleiI diurne; Ã l'Ã©poque qui nous occupe, leculathus signale le premier de ces aspects, la tÃªte dusoleil radiÃ© le second. Le culte de SÃ©rapis Ã©tait encore popu-laire en Orient, au iv" siÃ cle ; la fermeture du fameux SÃ©ru-penm d'Alexandrie par Constantin, en 325, indique l'im-portance de ce sanctuaire, dont les prÃªtres passÃ rent pour rÃ©gler les crues du Nil -'. Maximin Daza semble avoir voulu

rÃ©veiller les cultes les plus fameux de l'Orient 3 en mÃªmetemps qu'il restait attachÃ© aux dieux de la tÃ©trarchie, dequi il tenait son pouvoir. Il Ã©tait, au premier de ces deuxpoints de vue seulement, le prÃ©curseur de Julien. Il l'an-nonÃ§ait encore par les mesures qu'il prit pour organiser lahiÃ©rarchie du sacerdoce paÃ¯en. Il dut Ã©galement se servir duculte impÃ©rial pour persÃ©cuter les chrÃ©tiens. C'est ce quiexpliquerait que le gÃ©nie d'Auguste, de l'empereur ou duCÃ©sar joua un trÃ¨s grand rÃ´le sous son rÃ¨gne.Series monÃ©taires de rÃ©mission.

PremiÃ¨re sÃ©rie.i. J_A J_Â§ _i_n AA JLÂ£ J_S. J_Z J_H' ANT ANT ANT ANT ANT ANT ANT ANTI Aâ‚¬ I IANT ANT2. avec la lettre d'officine Ã gauche.DeuxiÃ¨me sÃ©rie.W|*A<-Â»'.'.-

u\*lr v^l*uul *l 6<w> I *1 s^i*I Z

BANTANTANTANTANTANTANT1. Voir Cumont. Les religions orientales d;ins Le piulnnisme nnnain. p. 110,t. 9.2. Voir tome I", p. CXXXIV.3. Voir sur le dÃ©veloppement du culte, l'article ; SÃ©rapis, de Pollier, dans /><<./,des Ant. (irec. et Rom.. IV. p. 1219.



172 TOME III, XVIII""' ATELIER I H lAâ‚¬ANT ANT ANTTroisiÃ¨me sÃ©rie.* I A * | B * | P * I AANT ANT ANT ANT ANT ANT ANT* l H *|Aâ‚¬ * I IANT ANT ANT

QuatriÃ¨me sÃ©rie.A I * B I * r I * A | * â‚¬ | * S I * Z | * H | *ANT ANT ANT ANT ANT ANT ANT ANTAâ‚¬ I * I | *ANT ANTLes poids des piÃ¨ces de bronze, frappÃ©es au cours de cetteÃ©mission, sonl d'abord les mÃªmes que ceux des piÃ¨ces del'Ã©mission prÃ©cÃ©dente, mais une rÃ©duclion du poids desbronzes eut lieu, quelque temps aprÃ s la mort de GalÃ¨re,

et les piÃ¨ces Ã©mises, aprÃ¨s que cette mesure eut Ã©tÃ© prise,ne pesÃ¨rent plus que de 3 gr. Ã®>0 Ã 4 gr. 50, et 5 gr. Cesont les Â« moyens bronzes rÃ©duitsÂ» de Dattari.I. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, deboutÃ gauche, son manteau tombant derriÃ¨re lui, tenanl uneVictoire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre '.Au droit : 1" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. SatÃªte lamÃ©e Ã droite. Coh. I 16- ; 3e sÃ©rie; V. ; 5 gr. 45:-20 mill. ; L. : 5 gr. 60 ; 22 mill. ; L. ; GOT. ; VO. : OH'.

Aâ€”Bâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬â€”Sâ€”Zâ€”Hâ€”Aâ‚¬â€”I. PL VII, rf l0.I. Les tableaux de Coheu des piÃ¨ces prÃ©sentant la lÃ©gende '- Iori Conservatori,s<ml presque inutilisables, tant ils contiennent d'erreurs.2. Moule trouve en Eirvptc el publiÃ© par M. Milne, .Vu m. Chron.. 1905, p. 316:oos moules provienncnt d'une I muraille de MM. IIunl el (lienfell, cf. J. S. Milnc,Romnn Cnin monlds froni /'.*.'/'//'/. dans : .Ymn. Chron. I9Â».'>.



I74 tOME tll, XMII""- ATELIÃ‹ttIV. Au revers : GENIO AVGVSTI. GÃ©nie coi Ile du Modius.debout Ã gauche, le manteau rejetÃ© derriÃ re lui, tenant uneVictoire sur un globe et une corne d'abondance.Au droit : 1Â° IMP C GAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 32; 3' sÃ©rie; P. 14015; 4 gr. 10;21 mill. ; VO. ; B. ; l gr. 90; 22 mill. ; toutes les officines.PL VII, n" 12.2Â° IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 36 ; 3e sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. ; B-S-H.3" IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ãdroite. PiÃ¨ce inÃ©dite ; 3' sÃ©rie ; L. ; Off. Aâ‚¬.V. Au revers : GENIO AVGVSTI. MÃªme type du revers,si ce n'est que le GÃ©nie tient une tÃªte de SÃ©rapis coiffÃ©e duModius et une corne d'abondance.Au droit : 1" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 17; P. 13956; 3 gr. 50; 21 mill.;Off. H. â€” 4e sÃ©rie; P. 8787: D.; Off. P-A.2" IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. Coh32; 3" sÃ©rie ; P. 14112 : Off. â‚¬-Aâ‚¬-I.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 173. mais sans palme ni couronne et avecune Ã©toile Ã gauche ; 3e sÃ©rie ; V. ; Off. S.VI. Au revers : MÃªme lÃ©gende et mÃªme type, si ce n'estque le gÃ©nie tient la tÃªte du Soleil, radiÃ©e, et une corned'abondance.Au droit : 1" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite ; Coh. 21 ; 3Â° sÃ©rie : P. 13997 ; 8 gr. ; 6gr. ;5 gr. 50 ; 13999 ; 5 gr. 50 ; 22 mill. ; VO. ; 21 mill. ; VO. ;Off. A-â‚¬-S-Z-H-Aâ‚¬ '. PL VIL nÂ° 13.2" IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. PiÃ¨ceinÃ©dite; 3e sÃ©rie ; VO. ; Off. B Ã I.I. Moule trouvÃ© en Kjrypte prÃ¨s de Hehnesa et publiÃ© par M. Milnc dans IhSam. Chron.de I9U3, p. 3i2Ã 333.



1,'atklIkh moSktairk d'antiouik -IÃŽ83Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS PF A VG. TÃªte analogue.PiÃ¨ce inÃ©dite; 3Â° sÃ©rie; VO. : OIT. Aâ€”Aâ€”â‚¬â€”Z.VII. Au revers : GENIO AVGVSTI. Le GÃ©nie deboutÃ gauche, le manteau rejetÃ© en arriÃ¨re, tenant une patÃ¨re etune corne d'abondance, Ã ses pieds, Ã gauche, un aigle tenant

une couronne en son bec.1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eadroite. Coh. 31 ; 2" et 3" sÃ©ries ; P. 14013 ; VO. ; toutesles officines.2Â° IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. PiÃ¨ceinÃ©dite ; 2e et 3e sÃ©ries ; VO. ; toutes les officines.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃ¨te analogue.

Coh. 182; piÃ¨ce dÃ©crite dans Cohen, mais que je n'ai pasrencontrÃ©e avec les caractÃ¨res distinctifs de cette Ã©mission.VIII. Au revers : VIRTVTI EXERCITVS. Marsnu. le manteautloltant, marchant Ã droite, portant un trophÃ©e et un bouclier et une haste transversale.1" IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eadroite. Coh. 210; 3" sÃ©rie; VO. ; Off. Bâ€”râ€”Aâ€”Sâ€”H.

2" IMPC LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. Coh. 200 ;3" sÃ©rie ; COP. ; ; B. : 4 gr. ; 21 mill. ; OIT. B-I.IX. Au revers : MÃªme lÃ©gende et mÃªme type, si ce n'estque Mars traÃ®ne un vaincu par les cheveux derriÃ¨re lui.Au droit : IMP C GAL VAL MAXIMINVS PF AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e adroite. PiÃ¨ce inÃ©dite; 3" sÃ©rie; B. : 4 gr. 50;21 mill. ; VO ; P. 14062-3 ; HA. ; 5 gr. 40 ; Off. B-r-A-S-Z-H. PL VII, n" 14.PiÃªces d'or de rÃ©mission.X. Au revers : SOLE INVICTO: Le Soleil radiÃ©, en robelongue, debout Ã gauche, levant la droite et tenant uneVictoire.



l7(> tOME III, XVIII"'" ATELIEhAu droit : MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. lo4; V. P. 1495;5 gr. 30; 19 mil!. Ex:â€”-jâ€”XI. Au revers : MÃªme lÃ©gende et mÃªme type, si ce n'estque le Soleil tient la tÃªte de SÃ«rapis.MÃªme droit : Coh. 155; X. Coll. Weber ; Cat. Hirsch.

1909; 5gr. 51.Ex. - -Jâ€”^SMAIXII. Au revers : CONSVL P P PROCONSVL. Constantindebout Ã gauche, eu toge, tenant le globe et un sceptre.Au droit : CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 116; A'. : L. ; 5 gr. 25; 21 mill. ; Aureus.

PL VII, nÂ° 15.aiOn trouve au revers de cette piÃ¨ce : I I I^SMAZ*Les Quinquennaiia de Constantin, que peut indiquer lalettre Q,tombaient en 311. Le chiffre I I n'indiquerait-il pasle souhait des Vota X, au moyen de la formule : (Quinquen-nalta bis repefifa', qui Ã©quivaut Ã : Multu X. Cette monnaie a

pu Ãªtre Ã©mise au dÃ©but de l'annÃ©e 312.La piÃ¨ce suivante confirme l'interprÃ©tation qui vientd'Ãªtre donnÃ©e de la prÃ©cÃ©dente.XIII. On Irouve au revers : VOTIS V MVLTIS X. Victoiredebout Ã droite, vÃªtue d'une robe et d'une tunique serrÃ©e Ãla taille, posant, sur un cippe, un bouclier votif,sur lequelelle a Ã©crit : VICTORIA AVG.

Au droit : CONSTANTINVS P P AVG. TÃªte laurÃ©e Ã droite.La tÃªte est celle de Maximin Daza. InÃ©dite. Cohen fn" 744;donne une description pareille d'un triens. La piÃ¨ce quenous dÃ©crivons pÃ¨se 5 gr..89 et mesure 20 mill. (60e de lalivre d'or d'un poids au-dessus de la moyenne!. Ex. : *SMAZ



l'atelier monÃ©taire d'antioche 177XIV. Au revers : CONSVL VIII P P PROCOS. GalÃ¨relaurÃ©, en toge, debout Ã gauche, tenant un globe.Au droit : MAXIMIANVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.VariÃ©tÃ© de Coh. 80 de Hercule, attribuable Ã GalÃ re. A/. B.Missong. PiÃ¨ce frappÃ©e en 311 : ^SMA5*QUATRIÃˆME Ã‰MISSION '

Comprise entre le milieu de TannÃ©e 31 2, Ã©poque Ã laquellel'atelier d Antioche commenÃ§a Ã avoir quinze officinesouvertes, et le mois de juin 313, pendant lequel Liciniusenvahit l'Orient et acheva la dÃ©faite de MaximinDaza.Les Ã©missions des ateliers de Maximin Daza corres-pondent, Ã cette Ã©poque, chronologiquement, Ã celle desateliers de GalÃ re. C'est ainsi que nous constatons l'exis-tence d'Ã©missions synchroniques, sorties des ateliers de Xico-

mÃ©die, d'Antioche, d'Alexandrie, de Siscia-, de Thessalonica3,de HÃ©raclÃ©e de Thrace4, mais les dÃ©dicaces : Iovi Conserva-tori dominent sur les piÃ¨ces des Ã©tats de GalÃ¨re, prince quireprÃ©sente la descendance adoptive, au premier degrÃ©, de Dio-clÃ©tien Jupiter. La politique religieuse de Maximin Daza, lesynchrÃ©tisme descultes orientaux opÃ©rÃ© dans ses Ã©tats, se mani-feste, au contraire, dans le type du GÃ©nie d'Auguste tenantla tÃªte du Soleil radiÃ© ou de SÃ©rapis, associÃ© Ã Sol, ou danscelui du Soleil tenant la tÃ¨te de SÃ©rapis coiffÃ©e du Calathus,

symbolisant ainsi la rÃ©union du Soleil diurne et du Soleil noc-1. Cette Ã©mission comprend encore des sÃ©nes monÃ©taires dela cinquiÃ¨meÃ©mission de ma premiÃ¨re Ã©tude sur l'atelier d'Antibchc (avec la lÃ©gende SoviConservatori) et d'autres sÃ©ries que je n'avais pas relevÃ©es.2. Voir tome II, p. 316.3. Id., p. 430.4. Id., p. 565.Jl'LUS Mai'rice. )j-.'



l'atelier monÃ©taire d'antioche 179I. On trouve au revers : GENIO AVGVSTI. Le GÃ©nie nu,coiH'Ã© du modius, debout Ã gauche, le manteau rejetÃ© enarriÃ¨re, tenant la tÃªte du Soleil radiÃ©e, dela main droite, etla corne d'abondance sur le bras gauche.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIMVS P F AVG. Sa

tÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. ; 21 ; 2e sÃ©rie ; P. 13997; Off.B ; 14000 Ã 14003 ; VO. ; toutes les officines, jusqu'Ã â‚¬1.PL VII, nÂ° 16.2Â° IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. PiÃ¨ceinÃ©dite ; 2e sÃ©rie ; L. ; VO. : Off. Bâ€”Pâ€”S-Hâ€”Iâ€”Aâ‚¬-BIâ€”AI.3Â° IMP C FL VALCONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e

Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite, 2c sÃ©rie ; HA. ; VO. ; Off. Aâ€”Aâ€”â‚¬â€”Zâ€”AI.II. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, deboutÃ gauche, le manteau rejetÃ© derriÃ¨re lui, tenant une Vic-toire sur un globe ; et appuyÃ© sur un sceptre.Au droit : 1e IMP C GALVAL MAXIMVS PF AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 116; 2e sÃ©rie ; L. ; VO. ; toutes lesofficines jusqu'Ã AI. PL VII, nÂ°17.

2Â° IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. PiÃ¨ceinÃ©dite, 2e sÃ©rie ; VO. ; Off. A.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.PiÃ¨ce inÃ©dite, 2e sÃ©rie ; COP. ; VO. ; Off. S.Ces piÃ ces sont pareilles Ã celles frappÃ©es au cours del'Ã©mission antÃ©rieure, mais elles sont de poids souventmoindres. AprÃ¨s les (moyens bronzes rÃ©duits), on commence

Ã frapper les (petits bronzes).III. Au revers : HERCVLI VICTORI*. Hercule nu, deboutÃ droite, dans l'attitude dÃ©jÃ dÃ©crite, appuyÃ© sur sa massueenveloppÃ©e de la peau de lion.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa



180 TOME III, XVIIImc ATELIER lÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 104 et 105 ; Iâ„¢ sÃ©rie; VO. ; B. ;4 gr., 90 c, 21 mill. ; toutes les officines.2Â° IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. Coh.60; lre sÃ©rie; VO. ; Off. B-A-S-Z-I-AI.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.

Coh. 279 ; lâ„¢ sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. Z.Ces trois piÃ ces doivent Ãªtre attribuÃ©es Ã cette Ã©mission,en raison des lettres d'officines qu'elles portent.IV. Au revers : SOLI INVICTO. Le Soleil en robe longue,debout Ã gauche, levant la main droite, et tenant la tÃªte deSÃ©rapis coiffÃ©e du modius, dans la main gauche.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃ telaurÃ©e Ã droite. Coh. 161 ; lâ„¢ sÃ©rie; Off. Hâ€”PI. â€”2e sÃ©rie; VO. ; toutes les officines. â€” 3e sÃ©rie; L. ; Off.Aâ€”Z ; mÃªmes officines.2Â° IMPC LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue ; lâ„¢ sÃ©rie;L. , Off. A. â€” 2Â« sÃ©rie; V. ; D. ; Off. B-A-Z-I-BI. â€”3esÃ©rie; L. ; VO. ; Off. B-A-Z-I-BI.3Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte ana-logue. Coh. 507 ; V sÃ©rie ; L. ; Off. Zâ€”I. â€” 2e sÃ©rie ; VO. ;

Off. B-Zâ€”AI. â€” 3" sÃ©rie ; VO. ; Off. A-A-Z-AI.PL VII, n" 18.Le type du Sol Invictus n'est pas gÃ©nÃ©ralement lemÃªme que celui que l'on voit sur les piÃ¨ces frappÃ©es dans lesateliers de Constantin. Son type en Occident est celui du dieuSol que l'on trouve sur les bas-reliefs oÃ¹ il accompagneMithra. Sa personnalitÃ© s'Ã©tait complÃ¨tement dÃ©gagÃ©e, enOccident, de toute alliance avec d'autres divinitÃ©s, et, politi-quement, il Ã©tait devenu le dieu tutÃ©laire officiel de l'empire ;il le fut jusqu'Ã la conversion de Constantin '. En Orient, aucontraire, on trouve le culte du Soleil, associÃ© au culte deSÃ©rapis comme sur la piÃ¨ce ci-dessus. Le GÃ©nie d'Auguste1. Voir t. II, Introduction, chap. premier, pp. xxxix Ã xl.



l'atelier monÃ©taire d'antioche 181qui tient la tÃªte du Soleil indique le caractÃ¨re officiel du cultede Sol, mais ce dieu ne s'est pas dÃ©gagÃ© de toute allianceavec les divinitÃ©s orientales comme il le fit en Occident,Ã partir d'AurÃ©lien '. Il se prÃ©sente le plus souvent sur lespiÃ¨ces sorties des ateliers de Maximin Daza, revÃªtu d'unerobe longue ou stola, et quelquefois il est reprÃ©sentÃ© nu,avec le manteau tombant derriÃ¨re lui.

PiÃªces d'or de l'Ã©mission.V. Au revers : X MAXIMINI AVG SMA, en cinq lignes,dans une grande couronne de laurier.Au droit: MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Goh. 222 ; N. ; P. 1501 ; 5 gr. 20 ; 21 mill. ; L. ; 19 mill. ;60e de la livre d'or. PL VII, n" 19.VI. Au revers VOTIS X SIC ET XX SMA disposÃ©s de lamÃªme faÃ§on, en cinq lignes, dans une couronne de laurier.Au droit : MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.

PiÃ¨ce inÃ©dite. Ã€' ; L. ; 19 mill. PL VII, nÂ° 20.Maximin Daza avait Ã©tÃ© promu CÃ©sar, en 305. Use laissadonc adresser, avant l'accomplissement de ses Decennalia,en 315, le souhait de ses : Vota X sic et XX.Ces souhaits durent lui Ãªtre prÃ©sentÃ©s Ã partir de l'accom-plissement de ses Quinquennalia, en 311, et jusqu'Ã sachute, en 313.CINQUIÃˆME Ã‰MISSION 2Comprise entre l invasion de l'Orient par Licinius, en

juin 313, et la rupture entre cet empereur et Constantin,a la fin de l'Ãªte de 314.1. Curaont, dans Dict. des Ant. Grec, et Rom., t. IV, deuxiÃ¨me partie, p. 1381.2. Cette Ã©mission comprend les derniÃ¨res piÃ¨ces de la cinquiÃ¨me Ã©mission dema premiÃ¨re Ã©tude sur l'atelier d'Anlioehe.



182 TOME III, XVIIln,e ATELIER L'atelier d'Antioche n'Ã©mit plus, en effet, Ã partir dejuin 313, que les piÃ¨ces de Licinius et de Constantin leGrand.Ces deux empereurs revÃªtirent, pour la troisiÃ¨me fois,les insignes du consulat, aprÃ¨s la chute de Maximin Daza,en juin 313.L'orthographe du nom de Licinius changea aprÃ¨s laprise de l'atelier d'Antioche par cet empereur. Son noms'inscrivait sur les monnaies de cet atelier : LICINNIVS,sous le rÃ¨gne de Maximin Daza ; il perdit une N et oninscrivit LICINIVS sous le rÃ¨gne de cet empereur. C'est cequi nous permet de classer dans cette Ã©mission, consÃ©cu-tive Ã la prise de l'atelier par Licinius, certaines piÃ¨cesd'or le dÃ©signant comme Consul. P. P. Proconsul sansindication du chiffre du consulat.Les piÃ¨ces de bronze de cette Ã©mission sont des (petitsbronzes) de Dattari.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.

PremiÃ¨re sÃ©rie :i. I A I B | P I A I â‚¬ | S IZ I H'ANT ANT ANT ANT ANT ANT ANT ANTA II I AI I BI | m | A1 ! â‚¬1ANT ANT ANT ANT ANT ANT ANT2; avec les lettres d'officine Ã gauche.I. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG. Jupiter nu,

debout Ã gauche, le manteau rejetÃ© en arriÃ¨re, tenant uneVictoire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre ; Ã ses pieds,Ã gauche, un aigle tenant une couronne en son bec.Au droit : 1Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sa



l'atelier monÃ©taire dantioche 183tÃªte laurÃ©e Ã droite. lre sÃ©rie. Coh. 108 et 109; L. ; V. ;4 gr. 60 ; 19 mill. ; VO. ; OIT. Aâ€”râ€”â‚¬-Hâ€”Iâ€”rlâ€”â‚¬1.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F Ã€VG. TÃªte ana-logue. Coh. 297 ; 1" sÃ©rie ; P. 9114 ; VO. ; Off. A-A.L'atelier d'Antioche semble avoir continuÃ©,, pendant la

guerre de 314, la frappe des monnaies courantes de Lici-nius et ne pas avoir frappÃ© de piÃ¨ces particuliÃ res Ã cettepÃ©riode.L'Ã©mission de piÃ¨ces analogues Ã celles qui viennent d'ÃªtredÃ©crites, mais prÃ©sentant un nouveau diffÃ©rent monÃ©taire,l'Ã©toile dans le champ du revers, commenÃ§a aussitÃ´t aprÃ¨sla fin de la guerre, la conclusion de la paix entre Constantin

et Licinius et la prise en commun du consulat par ces deuxempereurs, le 1er janvier 315.PiÃªces d'or de fÃ©mission.II. Au revers : VOTIS V MVLTIS X. Victoire debout Ãdroite ; posant sur un cippe, un bouclier sur lequel on lit :VICTORIA AVG-Au droit : LICINNIVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 205 ; M ; L. ; 20 mill. ; 60e dela livre d'or.

Exergue : â€”]â€” PL VIII, nÂ° 1.L'orthographe du nom Licinnius prouve que cette piÃ¨cea dÃ» Ãªtre frappÃ©e en l'annÃ©e 313, pendant laquelle furentaccomplis les Vota V de Licinius ; mais avant qu'on n'aitchangÃ© les coins, dans l'atelier d'Antioche, qui venait detomber en son pouvoir. L'accomplissement d'une secondepÃ©riode quinquennale et la cÃ©lÃ©bration heureuse de ses

Vota X lui furent alors souhaitÃ©s.2Â° CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 744 ; N. ; L. ; 5 gr. 37 ; 20 mill. ; espÃ¨ce du 60e Ãla livre. Effigie de Daza. Ex. : â€”Lâ€” PL VIII, nÂ° 2.



184 TOME III, XVIItme ATELIER Les Vota V Mu lta X de Licinius sont prÃªtÃ©s ou attribuÃ©ssur cette piÃ¨ce d'or Ã Constantin.Les Quinquennalia de Constantin Ã©taient, en effet, accom-plis depuis plusieurs annÃ©es, lorsque fut frappÃ©e cette piÃ ce,analogue Ã celle de Licinius et faisant partie de la mÃªmesÃ©rie.On verra plus loin que les piÃ¨ces d'or de NicomÃ©diedÃ©montrent surabondamment que Licinius faisait inscrire

les chiffres de ses propres anniversaires sur les piÃ¨ces deConstantin. C'Ã©tait une rÃ¨gle gÃ©nÃ©rale dans l'empire, qu'unempereur pouvait faire inscrire le chiffre de ses vÅ“ux sur les piÃ¨ces d'un corÃ©gent.On sait qu'il en fut de mÃªme de certains titres de victoiresdans les inscriptions.III. On trouve au revers : CONSVL P P PROCOS '.L'em-pereur, en toge, debout Ã gauche, tenant le globe et unsceptre court.Au droit : 1Â° LICINIVS AVGVSTVS. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.

Coh. 9 ; Ã€'. ; piÃ¨ce dÃ©crite par Missong 2, puis par Voetter,dans le catalogue de la collection Bachofen von Echt;poids 5 gr. 30. Ex. : -gLLicinius fut consul III en 313.On trouve Ã©galement, au revers, le sigle et les signes1&)|ISsuivants : 1IWANT2Â° LICINIVS P F AVG. TÃªte analogue. PiÃ¨ce inÃ©dite. (Ilest remarquable que l'effigie de l'une de ces espÃ¨ces semble1. Licinius a Ã©tÃ© consul pour la deuxiÃ¨me fois, en 312; iterum consul : C.I.L.,

1I1, 3565 et pour la troisiÃ¨me fois, en 313. On a vu que les chiffres des consulatsne sont que rarement indiquÃ©s, dans les lÃ©gendes monÃ©taires, Ã l'Ã©poque Constan-tinienne.2. Missong, loc. cit., p. 271.-Ã¯



186 TOME III, XVIIlmc ATELIER envoyer son image par sa chancellerie et l'on trouve sestraits rÃ©els sur les monnaies frappÃ©es Ã son nom par ces ate-liers, Ã partir de l'annÃ©e 315, tout au moins.Les monnaies de bronze de cette Ã©mission sont des(petits bronzes).SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.ANTI Aâ‚¬ANTIb p la leANT ANT ANT ANTII I AI | BIANTANTANT

ANT ANTI PI I AIANT ANTDeuxiÃ¨me sÃ©rie.9AIIIANT9ZIIIANT9rlnlANT99BP

IIIIIIANT ANT99HAâ‚¬IIIIIIANT ANT99AIâ‚¬IIIIIII1ANT ANT

9AIIIANT9IIIIANT96IIIANT9A1IIIANTHANTI â‚¬1ANT

I *SI IIIANT9BtIIIANTTroisiÃ¨me sÃ©rie.ANTA ANTBANTPQuatriÃ¨me sÃ©rie.9 1 9 I9|9|9IANTA ANT6ANTSANTZANTH

I. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG NN. Jupiter nu, debout Ã gauche, tenant une Victoire sur un globe etI. Ces piÃ ces pesent le tiers du rand follis.



l'atelier monÃ©taire d'antioche 187appuyÃ© sur un sceptre. A ses pieds, Ã gauche, un aigletenant une couronne en son bec.Au droit : 1Â° IMP LIC LICINIVS P F AVG. Son buste laurÃ©et drapÃ© Ã droite. Son effigie. Coh. 124 et 12o; lre sÃ©rie ;P. 14232 a 14234; et 14236 Ã 14238; 3 gr. 50; 22 mill. ;

nÂ° 0063 ; 3 gr. 77 ; 22 mill. : VO. ; toutes les officines.PL VIII, nÂ° 4.2Â° IMP CONSTANTINVS P F AVG. Buste analogue. Coh.312; 1- sÃ©rie; P. 14736; 3 gr. 60; 22 mill.; VO. ; L. ;toutes les officines.L'effigie caractÃ©ristique de Licinius, que l'on voit au droitde ces piÃ¨ces, indique qu'elles ont Ã©tÃ© Ã©mises postÃ©rieurementÃ la prise de l'atelier par cet empereur et Ã l'envoi de son

effigie aux ateliers monÃ©taires d'Orient. D'autre part, l'ortho-graphe du nom de LICINIVS est Ã©galement postÃ©rieure Ã laguerre de 313, Ã Antioche. Ce fut toutefois en l'annÃ©e 312que l'on commenÃ§a Ã graver les deux orthographes Liciniuset Licinnius Ã NicomÃ©die et Ã Cyzique ; ateliers qui devaientÃªtre en rapports frÃ©quents avec le continent et les Ã©tats dece dernier empereur.II. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG. Jupiter nu, le

manteau rejetÃ© en arriÃ¨re, tenant le globe surmontÃ© d'uneVictoire et un sceptre ; Ã ses pieds Ã gauche, un aigle tenantune couronne en son bec.Au droit : 1Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 111; 2e sÃ©rie; P. 14222; 3 gr. 70;19 mill. ; V. ; VO. ; toutes les officines jusqu'Ã â‚¬I.PL VIII, nÂ° 5.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.

Coh. 299 ; 2c sÃ©rie ; P. 14720; 14721 ; 3 gr. 40 ; 18 mill. ;V. ; VO. ; toutes les officines.III. Au revers : IOVI CONSERVATORI CAESS. Jupiter nu,



188 TOME III, XVIIIm" ATELIER debout Ã gauche, le manteau rejetÃ© en arriÃ re, tenant leglobe et appuyÃ© sur un sceptre.Au droit : D N FL CL CONSTANTINVS NOB CAES. Sonbuste laurÃ© Ã gauche, avec le manteau impÃ©rial, tenant lefoudre de la main droite et de la gauche un globe et unsceptre '. Coh. 135 ; 4e sÃ©rie; P. 15750 ; 2 gr. 85 ; 19 mill. ;

GOT. ; Off. â‚¬-S-Z-H.IV. Au revers : PROVIDENTIAE AVGG. Porte de campsurmontÃ©e de trois tours, et ouverte au milieu.Au droit : IMP CONSTANTINVS AVG. Son buste laurÃ©Ã gauche, avec le manteau impÃ©rial, tenant le foudre de ladroite, et de la gauche, le globe et un sceptre ; 3e sÃ©rie ; L. ;Off. B.V. Au revers : PROVIDENTIAE CAESS. MÃªme type'.Au droit : DN FL IVL CRISPVS NOB CAES. Buste ana-

logue. 3e sÃ©rie ; L. ; Off. P. PL VIII, nÂ° 6.PiÃªces d'or de l'Ã©mission.VI. Au revers: IOVIO (sic) CONSERVATORI CAESS.Jupi-ter nu, debout Ã gauche ; avec le manteau agrafÃ© sur l'Ã©-paule gauche et rejetÃ© en arriÃ re ; tenant le globe surmontÃ©dune Victoire et s'appuyant sur un sceptre ; Ã ses pieds Ãgauche un aigle tenant une couronne en son bec.Au droit : DNVALLICIN LICINIVS NOBC. Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Cette piÃ ce qui faisait partie de

la collection de Quelen et est dÃ©crite dans son catalogue, n'apas Ã©tÃ© reprise par Cohen qui l'a sans doute considÃ©rÃ©ecomme fausse, mais l'irrÃ©gularitÃ© des inscriptions, sur les1. Voir plus haut YAtelier deXicomÃ¨die, et, plus bas,celui d'Alexandrie,sur lesfrappes analogues de monnaies des CÃ©sars.



l'atelier monÃ©taire d'antioche 189autres piÃ¨ces contemporaines, des autres ateliers', meporte au contraire Ã la considÃ©rer comme authentiqueExergue et diffÃ©rents monÃ©taires : -i-Â«6 ANTLes lettres SM (Sacra Moneta) apparaissent aux exerguesdes monnaies d'Antioche, aprÃ¨s cette Ã©mission. Les

signature SMAN ou SMANT remplacent la signature ANT-C'est ce qui permet de classer dans l'Ã©mission prÃ©sente lespiÃ ces des Augustes et des CÃ©sars quiviennentd'Ãªtre dÃ©crites.Mais il existe une autre raison dÃ©cisive de le faire, c'estque les ateliers de NicomÃ©die et d'Alexandrie ont frappÃ©des piÃ¨ces analogues des CÃ©sars, pendant la mÃªme pÃ©riodede 31 5 Ã 317 ; et que des inscriptions des exergues, des diffÃ©-rents monÃ©taires, et mÃªme des types du revers, caractÃ©ris-

tiques, ont distinguÃ© les monnaies de toutes ces Ã©missionssynchroniques.Les ateliers d'HÃ©raclÃ©e de Thrace2, de Cyzique et deNicomÃ©die 3 ont livrÃ© Ã la circulation des Ã©missions peunombreuses, pendant la guerre de 314. Ces Ã©missions com-prennent des mÃ©daillons de bronze et d'or, sur lesquelsles deux Licinius sont appelÃ©s Auguste et CÃ©sar et dÃ©signÃ©stous les deux comme Joviens.

Cette derniÃ¨re appellation s'explique par le fait queLicinius venait de s'emparer, en 313, de l'hÃ©ritage deMaximin Daza, hÃ©ritier de GalÃ¨re et prince de la dynastieIo vienne4.Les ateliers d'HÃ©raclÃ©e de Thrace, d'Antioche, deCyzique, de NicomÃ©die, d'Alexandrie ont frappÃ© ensuitede 315 Ã 317, des monnaies de Licinius II, de Crispus et1. Voir les Ã©missions contemporaines de NicomÃ©die et d'Alexandrie.

2. Voir tome II, p. 571.3. Voir plus haut, pp. 32 et 110.1. Voir tome Ier, pp. xci et xcn.



190 TOME III, XVIll""' ATELIER de Constantin II dÃ©signÃ©s comme CÃ©sars. Une tentatived'Ã©lÃ©vation des trois jeunes princes au rang de CÃ©sars futdonc faite Ã cette Ã©poque par Licinius , ainsi qu'il a Ã©tÃ© ditplus haut'. Cette premiÃ re Ã©lÃ©vation des CÃ©sars laissa destraces dans l'histoire.

Zosime, qui composa la sienne en utilisant surtout dessources orientales et en particulier Eunape 2, a placÃ© en314-315, l'Ã©lÃ©vation des CÃ©sars. Il en est de mÃªme d'AureliusVictor.Les panÃ©gyristes au contraire, orateurs officiels de l'em-pereur d'Occident, ne pouvaient indiquer, comme date del'Ã©lÃ©vation des CÃ©sars, que celle Ã laquelle leur empereur avait rÃ©ellement reconnu ce titre Ã ses fils, c'est-Ã -dire le1er mars 317.Il est nÃ©cessaire de remarquer que contrairement Ã cequi est gÃ©nÃ©ralement admis, l'annÃ©e de la naissance deConstantin II, et son jour, peuvent Ãªtre fixÃ©s au 7 aoÃ¹t314;de telle sorte que ces dates s'accordent parfaitement avecla tentative de Licinius de proposer l'Ã©lÃ©vation de troisCÃ©sars en 315 et la conduite de Constantin qui ne reconnut

officiellement cette Ã©lÃ©vation qu'en 317.Constantin II, dont l'anniversaire de naissance estindiquÃ©, au 7 du mois d'AoÃ»t, dans les Fastes de Pole-mius Silvius', naquit, selon Zosime 4 et Aurelius Victor s,peu de temps avant son Ã©lÃ©vation comme CÃ©sar. Zosimedit mÃªme : oÃ¹ upb tioXagjv yjaspcov. L'Ã©poque de sa nais-sance a, en consÃ©quence, Ã©tÃ© dÃ©terminÃ©e par les auteursmodernes comme proche de. celle de son Ã©lÃ©vation au1. Voir plus haut, l'atelier de NicomÃ©die, p. 31, ct tome II, p. 575.2. Martin. Disserlatio de fontibus Zosimi. Berlin, l8ti6.3. C. /. h., I, p. 269.4. Zosime. Ititt., lib. II, cap. 20.5. Aurelius Victor, Epilome, XXI, 1 : Â« iisdem diebus. Â»



l'atelier monÃ©taire d'antioche 191rang de CÃ©sar, que l'on plaÃ§ait au ler mars 317, et l'an-nÃ©e 316 choisie pour celle de cette naissance '. Mais ladonnÃ©e fondamentale du problÃ¨me est changÃ©e si l'on admetque des monnaies de Constantin II CÃ©sar ont Ã©tÃ© Ã©misesaussitÃ´t aprÃ¨s la guerre de 314. C'est, dans ce cas, pendantla pÃ©riode qui prÃ©cÃ¨de immÃ©diatement cette guerre, au7 aoÃ»t 314, qu'il faut placer la naissance de ce prince. En la

fixant Ã cette date, on se rend mieux compte de ce qu'a ditun panÃ©gyriste contemporain 2, qui, lors des Quinquennaliades CÃ©sars en 321, prÃ©sente dÃ©jÃ le jeune Constantin IIcomme : Â« jam maturato studio litteris habilis Â» ; et ajoute :Â« jam felix dextera fructuosa subscriptione laetatur. Â» Cetavancement dans les lettres et dans l'Ã©criture, ainsi quel'intÃ©rÃªt qu'il est censÃ© Ã©galement porter aux victoires deson frÃ¨re Crispus ', seraient peu comprÃ©hensibles, si lejeune CÃ©sar n'avait eu alors que 4 ans, mais sont possibles

s'il avait alors 6 ans et demi. Et le texte de Zosime se trouve,ainsi, complÃ¨tement d'accord avec lui-mÃªme, puisque l'on avu que c'est aussitÃ´t aprÃ¨s la guerre de 314 que cet auteur place l'Ã©lÃ©vation des CÃ©sars. Il en est de mÃªme d'AureliusVictor. La naissance de Constantin II doit donc remonter au mois d'aoÃ»t 314.septiÃ¨me Ã©mission 4Comprise entre la date de la reconnaissance des troisCÃ©sars : Crispus, Constantin II et Licinius II, dans tout

l'empire, aprÃªs l'Ã©lÃ©vation des pis de Constantin le1. C'est l'avis de Lcnain de Tillemont, Hist. des empereurs, IX, note 38,p. 638, bien qu'il avoue que la difficultÃ© soit grande.2. Eumen. Paneg., X, cap. 37.3. Idem. Panegyric, e. 36.-1. Cette Ã©mission correspond Ã la premiÃ re partie de la huitiÃ¨me Ã©missionde ma premiÃ re Ã©tude sur l'atelier d'Antioche.



192 TOME III, XV1I1mC ATELIER Grand, Ã Sirmium, le /er mars 317, et les annÃ©es 318ou 319 pendant lesquelles le sigle de valeur * com-menÃ§a Ã Ãªtre inscrit sur les monnaies de tous les ate-liers d'Orient.L'atelier d'Antioche conserva ses quinze officines ouvertes,de 317 Ã 318 ou 319 ; il n'en garda que huit, aprÃ¨s cettedate. C'est ce qui distingue les deux Ã©missions qui se suc-cÃ©dÃ¨rent, entre les annÃ©es 317 et 324.

Cette Ã©mission est la derniÃ re pendant laquelle subsisteune entente diplomatique complÃ¨te, entre Constantin etLicinius. Des monnaies de bronze du mÃªme alliage sontencore frappÃ©es dans les deux parties de l'empire. Les petitsbronzes Ã©mis dans les Ã©tats de Licinius n'ont toutefois pasla rÃ©gularitÃ© de poids de la piÃ¨ce de 3 gr. 50 c. frappÃ©e aussirÃ©guliÃ¨rement que possible dans les Ã©tats de Constantin :Ces petits bronzes prÃ©sentent des poids oscillant de 3 gr. 50Ã 2 gr. 10.SÃ©rie monÃ©taire de l'Ã©mission.

I ABSMANTISSMANTI AISMANTSMANTlZSMANTLU

SMANTSMANT\_H_ SMANTl_nSMANTSMANTI Aâ‚¬SMANTI AI

SMANTSMANTLLSMANTLiLSMANTI. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG. Jupiter nu,debout Ã gauche, avec le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paulegauche et rejetÃ© en arriÃ¨re, tenant le globe surmontÃ© d'uneVictoire et appuyÃ© sur un sceptre. A ses pieds, Ã gauche,un barbare marchant courbÃ©, les mains liÃ©es derriÃ re ledos.Au droit: 1Â° IMP CONSTANTINVS AVG. Son buste laurÃ©



I.ATELlEK MONÃ‰TAIRE d'aNTTOCHE 193Ã gauche, avec le manteau impÃ©rial, tenant le foudre et unglobe ainsi qu'un sceptre. Coh. nÂ° 306 ; P. 14730, 14731 ;3gr. 20 ; 19 mill. ; L. ; Off. B-H . PL VIII, nÂ°7.2Â° IMP LICINIVS AUG. MÃªme buste. Coh. 118 ; P. 14.223Ã 14228 ; piÃ¨ces pesant de 4 gr. 90 Ã 3 gr. 23 ; mesurant

de 19 Ã 18 mill. ; L. ; COP; HA. ; GOT. ; Off'. A-B-r-Aâ€”â‚¬-S.II. Au revers : IOVI CONSERVATORI CAESS. MÃªmetype.Au droit : 1Â° DN FL IVL CRISPVS NOBCAES. Son bustelaurÃ© Ã gauche, portant le manteau impÃ©rial, tenant lefoudre de la droite, et de la gauche le globe et un sceptre.Coh. 81 ; P. 15447 Ã 15449 ; 3 gr. 20 ; 20 mill. ; L. ;2 gr. 75; 20 mill. ; Off. A- T-A-I-rl2Â° DN FL CL CONSTANTINVS NOB CAES. Buste analogue.Coh. 136; P. 15751, 15752 ; 3 gr. 20; 20 mill.; et2 gr. 10. ; 29 mill. ; L. ; Off. A-B-H-S.3Â° D NVAL LICIN LICINIVS NOB C. Buste analogue, soneffigie. Coh. 32 ; P. 14400 Ã 14405 ; 3 gr. 09 ; 20 mi'U. ;et 2 gr. 50 ; 21 mill.; 3 gr. 60 ; 19 mill.; L. ; COP. ;18 mill. ; Off. A-râ€”Aâ€”â‚¬-S-Z-Aâ‚¬-Iâ€”AIâ€”BIâ€”â‚¬1.PiÃ¨ces d'or de l'Ã©mission.III. Au revers : CONCORDIA AVGG N N.La Concorde assise Ã gauche, tenant un caducÃ©e et unecorne d'abondance.Au droit : FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ© etcuirassÃ© Ã gauche, vu de dos, portant un baudrier, un bou-clier et une haste. Coh. 56; A7. ; P. et catal. Hirsch,1908. Inscription du l'exergue : â€”'â€”avec une Ã©toile dansri Â° SMANle champSMANJrli-:s Mal'iucb. 13



194 TOME II1, XVIllmc ATELIER Ces piÃ¨ces ont dÃ» Ãªtre frappÃ©es au dÃ©but de l'Ã©mission,alors que l'entente Ã©tait encore officiellement complÃ¨te entreConstantin et Licinius.HUITIÃˆME Ã‰MISSION 'Comprise entre les annÃ©es 31S ou 319 et le mois de novembre324, pendant lequel l'atelier tomba aux mains de Cons-tantin. Constance II fut alors Ã©levÃ© au rang de CÃ©sar, le

8 novembre 324.Le dÃ©but de cette Ã©mission est signalÃ© par la fermeturede sept officines, et par la frappe de monnaies de bronzeprÃ©sentant au droit les bustes radiÃ©s des Augustes et, aurevers, le chiffre de valeur XIIf.M. Dattari a fait des pesÃ©es d'importants lots de cespiÃ¨ces qui fournissent, comme poids moyen, 2 gr. 88. Cesmonnaies sont composÃ©es, selon Dattari, d'un alliage debronze, mais sans argent. â€” Elles prÃ©sentent ce caractÃ re

trÃ¨s particulier qu'elles font partie du systÃ¨me monÃ©taire deDioclÃ©tien. Licinius rejeta,, en 318, toutes les coutumes del'empire d'Occident, mÃ©connut les anniversaires cÃ©lÃ©brÃ©spar Constantin, et les plus importantes de ses rÃ©formes. Cedernier empereur avait Ã©levÃ© Licinius II au rang de CÃ©sar,avec deux de ses fils, en 317. Licinius maintint la date del'Ã©lÃ©vation de son fils en 314. C'est ce que dÃ©montrent lespiÃ¨ces frappÃ©es au cours de cette Ã©mission avec la lÃ©gende :Ob Decennalia Vota Filii Sui.

1. Cette Ã©mission correspond Ã la deuxiÃ¨me partie de la huitiÃ¨me Ã©mission dema premiÃ¨re Ã©tude sur l'atelier d'Antiochc.



l'atelier monÃ©taire d'antioche195XSMANTAI x| nr SMANTâ‚¬SÃ©rie monÃ©taire de l'Ã©mission.

Xnr SMANTBXnr SMANTSXIIf SMANTTX

nr SMANTZXnr SMANTAXnr SMANTHI. On trouve au revers IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu,debout Ã gauche, tenant une victoire et un sceptre sur-montÃ© d'un aigle ; Ã ses pieds, Ã gauche, un aigle tenantune couronne en son bec ; Ã droite, un captif, assis lesmains liÃ©es derriÃ¨re le dos et retournant la tÃªte.Au droit : 1Â° IMPCFLVAL CONSTANTINVS P F AVG.Buste radiÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 292 ; P. 14709Ã 14711 ; 3 gr. 28 ; 18 mill. ; B. ; V. ; L. ; VO. ; Off. A-B-r-a.-â‚¬-S-H. Pi VIII, nÂ° 8.2Â° IMPCVALL1CIN LICINIVSPF AVG. Son buste radiÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 74 ; P. 14167 Ã 14173;

3 gr. 55 ; 19 mill. ; L. ; Off. A-B-r-A-â‚¬-S-Z-H.3" D N VAL LICIN LICINIVSNOB C. Son buste casquÃ© et cui-rassÃ© Ã gauche, tenant une haste et un bouclier. Coh. 21 ;P. 14372, 14378 Ã 14380 ; 3 gr. 60; 18 mill. ; L. ; B. ;VO ; toutes les officines. PL VIII, nÂ° 9.4Â° D N FL CL CONSTANTINVS NOB C Buste analogue.Coh. 133 ; Monti et Laffranchi.5Â° DN FL IVLCRISPVSNOBCAES. Buste analogue. Coh.77 ; Monti et Laffranchi.La couronne radiÃ©e n'est attribuÃ©e qu'aux Augustes, les

CÃ©sars ne la portent pas. Cette couronne radiÃ©e a Ã©tÃ© sicouramment employÃ©e pour orner les tÃªtes des empereursde la premiÃ¨re tÃ©trarchie DioclÃ©tienne que l'on est natu-



196 TOME III, XV11ln,e ATELIER Tellement amenÃ© Ã faire une comparaison entre les piÃ¨cesde Licinius et celles de la premiÃ¨re tÃ©trarchie '.Il semble, au premier abord, surprenant, que le fondateur des dynasties Jovienne et HÃ©raclÃ©enne ait adoptÃ©, pour lui-mÃªme, pour Maximien Hercule etpour leurs corÃ©gents, cesymbole des divinitÃ©s solaires, la couronne radiÃ©e. Mais il fautse rappeler qu'un culte fut rendu par les princes Joviens et

HÃ©raclÃ©ens de la TÃ©trarchie au Sol Inviclus Mithra. Uneinscription de Carnuntum en tÃ©moigne, elle rappelle que cesempereurs ont Ã©levÃ© en commun un sanctuaire Ã ce dieudÃ©signÃ© comme le protecteur de leur empire (fautori impe-rii sifi)1. Il en rÃ©sulte que si chacun d'eux Ã©tait, pris Ãpart, un Jovien ou HÃ©raclÃ©en, ils considÃ©raient le Soleilcomme un dieu officiel de tout l'empire. Le Soleil pou-vait en consÃ©quence prÃªter, sous la tÃ©trarchie, son attribut,la couronne radiÃ©e, aux reprÃ©sentants des deux dynastiesdes Ioviens et des HÃ©raclÃ©ens. Lorsque Licinius rÃ©tablit

complÃ¨tement, en 318. le systÃ¨me monÃ©taire de DioclÃ©tien,en faisant frapper de nouveau la piÃ¨ce de bronze nonargentÃ©e et sans alliage d'argent qui doit Ãªtre la dixiÃ¨mepartie du sesterce ou le quadrans, il fit frapper Ã nouveauau droit de ces piÃ¨ces les tÃªtes radiÃ©es d'empereurs.Au point de vue religieux, Licinius mÃ©nagea tout Ã lafois Constantin et les chrÃ©tiens d'Orient, lorsqu'il attaqua,en 313. Maximin Daza, lequel s'Ã©tait signalÃ© par la persÃ©-cution des chrÃ©tiens ; si bien qu'il fit rÃ©citer Ã ses troupesune priÃ¨re qui devait ne pas blesser les chrÃ©tiens dans leursconvictions3. Et lorsque Maximin Daza fut abattu, il rem-1. Voir aux rÃ¨gnes de DioclÃ©tien, de Maximien Hercule et de la tÃ©trarchie Dio-clÃ©tienne le travail de Voetter : Die Kupferpriigungen (1er Dioclelianischen Telrar-chie, dans Numism. zeitst, vol. XXXI, pp. i Ã 31, pi. I Ã III et pp. 223 Ã 310, pi. IVÃ XXIII.2. C.I.L., III, 1113. â€” Voir plus haut. t. II, p. 299.3. Lactance ; De Morlibus Perseculorum, XLVI.



l'atelier monÃ©taire d'antiociie 197plaÃ§a toute l'imagerie qui reprÃ©sentait le culte impÃ©rial, leculte synchrÃ©tique des divinitÃ©s alexandrines et l'autelallumÃ© qui Ã©tait le symbole de la religion paÃ¯enne de l'admi-nistration de Daza, par les reprÃ©sentations de Jupiter, dieututÃ©laire de la dynastie de DioclÃ©tien et de GalÃ¨re, empe-reurs auxquels il voulait succÃ©der, aprÃ¨s avoir supprimÃ©

Maximin Daza ; et par quelques images nÃ©oplatoniciennes. Ilne devint, vers 318, persÃ©cuteur des chrÃ©tiens que pour desraisons politiques, lorsqu'il prÃ©para sa lutte avec Constantin,et sa derniÃ¨re guerre contre cet empereur'.PiÃªces d'or de l'Ã©mission.On peut classer dans cette Ã©mission, la piÃ¨ce sui-vante qui prÃ©sente l'inscription de l'exergue â€”â€” laquellene semble plus avoir Ã©tÃ© inscrite sur les monnaies des

Ã©missions suivantes.II. Au revers: IOVI CONS LICINI AVG. Jupiter ou l'empe-reur, assis de face, mais tournÃ© Ã gauche, au-dessus d'unebase. Il tient une Victoire et un sceptre ;Ã ses pieds unaigle tient une couronne en son bec ; sur la base, on lit : SICX SIC XX.Au droit : LICINIVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 129; Al.; L. ; Ex. â€”'-â€” ; L.B. Ex.etsignesdansle

champ : ig PL VIII, nÂ° 10.ANTCette piÃ ce a Ã©tÃ© frappÃ©e Ã l'occasion de la cÃ©lÃ©brationdes Decennalia deLicinius, en 318; on commenÃ§a Ã inscrire,sur les monnaies de cet empereur, la formule SICX SIC XX,formule qui comprend le souhait des Vola XX, adressÃ© Ã1. Ces faits ressortent de mes descriptions des Ã©missions des quatre ateliersd'Orient.



198 TOME II1, XVIUme ATELIER l'empereur, aprÃ¨s l'accomplissement de ses Decennalia. OnrÃ©pÃ©ta cette formule jusqu'Ã la cÃ©lÃ©bration de ses Vicennalia.III. Au revers : IOVI CONS LICINI AVG. Jupiter assis, deface, sur une base, tenant une Victoire et un sceptre ; Ã sespieds un aigle tenant une couronne en son bec ; sur la base

SIC X SIC XX.Au droit : 1Â° LICINIVS AVG OB D V FILII SVI. Son buste,tÃªte nue, et drapÃ© de face. Effigie de Licinius pÃ¨re. Coh. 128:.V.; Aureus ou 6O"' de la livre d'or. L. ; exergue etdiffÃ©rents : CJ* PL VIII, n" H .La mention dans la lÃ©gende des : Decennalia Vota FiliiSui, obligea classer cette monnaie dans cette Ã©mission. Lici-nius II promu au pouvoir, en 314, en Orient, a pu fÃªter en

323 ses Decennalia accomplis en 324. L'annÃ©e 323 est celledes Quindecennaliu de Licinius pÃ¨re. Ce dernier n'avait pasacceptÃ© la date du 1er mars 317 comme celle de l'Ã©lÃ©vationau pouvoir de son fils. Il aurait fallu, en effet, attendrel'annÃ©e 327 pour que les Decennalia de Licinius II fussentaccomplis et cÃ©lÃ©brÃ©s, comme l'indique la formule de lalÃ©gende, si ce prince avait Ã©tÃ© Ã©levÃ© au pouvoir en 317.Les piÃ¨ces d'or suivantes semblent Ãªtre des faux antiques

pour plusieurs raisons.1Â° L'effigie que prÃ©sente la seconde de ces piÃ¨ces est cellede l'un des fils de Constantin, effigie que ne possÃ©dait pasLicinius.2Â° Licinius et Constantin Ã©taient dÃ©jÃ en Ã©tat d'hostilitÃ©sen 321, lors du deuxiÃ¨me consulat de Crispus et il n'est pasprobable que Licinius ait fait Ã©mettre des piÃ ces d'or cÃ©lÃ©-brant le deuxiÃ¨me consulat de Crispus.

3Â° Les poids de ces piÃ¨ces, 4 gr. 49 et 4 gr. 43, sont ceuxdu Solidus alors que Y Aureus, de 5 gr. 45, Ã©tait seul



l'atelier monÃ©taire d'antioche 199frappÃ© dans les Ã©tats de Licinius, en 321, date du deuxiÃ¨meconsulat de Crispus.Voici la description de ces piÃ¨ces fausses dont l'une setrouve indiquÃ©e dans Cohen et l'autre a Ã©tÃ© reprÃ©sentÃ©e,dans le catalogue de la vente Egger, en 1912.Au revers : FELIX PROCESSVS COS II. Le prince en toge

debout Ã gauche, tenant le globe et le sceptre court.Au droit: D N CRISPVS NOBILISS. CAES. Son buste laurÃ©et drapÃ© Ã gauche. Coh. ; 71. .V.; Cat. Hirsch, 1910,pl. XXXI,nÂ° 1404; poids 4 gr. 49.2Â° FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ© et cuirassÃ©Ã gauche, tenant une haste dirigÃ©e en avant et un bouclier.Catal. Egger, Wien, 1912, pl. XXXI, nÂ° 1402; effigiede Crispus. Exergues des piÃ¨ces â€”!â€” etSMANÂ» SMAN

Des faussaires ont pu inscrire l'exergue d'Antioche tout enreproduisant le type des piÃ¨ces sorties des ateliers deConstantin tel que ceux de Sirmium ou de Tarragone.L'annÃ©e 321 est la derniÃ¨re pendant laquelle les mÃªmesconsulats furent reconnus en Occident et en Orient.NEUVIÃˆME Ã‰MISSION 'Comprise entre l'Ã©lÃ©vation de Constance II au rang deCÃ©sar,par Constantin le Grand, le H novembre 3*24, et lesmois qui suivirent les meurtres de Crispus et de Fausta,

survenus Ã l'automne de l'annÃ©e 326.Cette Ã©mission a Ã©tÃ© frappÃ©e dans dix officines, tandisque la prÃ©cÃ©dente ne l'avait Ã©tÃ© que dans huit, elle est, pour cette raison, facile Ã limiter. Elle est caractÃ©risÃ©e par laprÃ©sence simultanÃ©e des piÃ¨ces de Constance II, de Cons-1. Cette Ã©mission correspond exactement Ã la ncuviÃ¨me Ã©mission de mapremiÃ re Ã©tude sur l'atelier d'Antioche.



200 TOME 1II, XVIItm(' ATELIER tantin II, de Crispus, de Fausta et de Helena. On ne frappa,Ã aucun autre moment, les piÃ¨ces de tous ces personnagesimpÃ©riaux.Les noms de tous ces personnages se retrouvent sur lespetits bronzes de poids rÃ©duits Ã la moyenne de 2 gr. 50 les-

quels furent frappÃ©s lors de l'un des anniversaires de l'annÃ©e326, et dont il a Ã©tÃ© frÃ©quemment question dans cet ouvrage.Le Colonel Voetter, dans les excellents tableaux synop-tiques des sÃ©ries de piÃ¨ces Ã©mises de 324 Ã 337 qu'il acommuniquÃ©s Ã la SociÃ©tÃ© Numismatique de Vienne, en avril1909, indique des monnaies de Constantin le Grand et desainte HÃ©lÃ¨ne, qu'il considÃ re comme frappÃ©es jusqu'enl'annÃ©e 329. Il ne serait pas impossible que l'Ã©mission desmonnaies de Constantinus Max. Aug. et celles de Helena sesoit continuÃ©e un peu aprÃ¨s la mort de Crispus et de Fausta,mais je pense que l'atelier d'Antioche, comme beaucoupd'autres, a Ã©tÃ© fermÃ© environ deux ans avant la rÃ©organisa-tion gÃ©nÃ©rale de l'administration impÃ©riale, qui eut lieu en330. lors de l'inauguration de Constantinople. â€”Deux datessont capitales, dans le rÃ¨gne de Constantin le Grand, ce sont

celles de 315 et de 330. La premiÃ¨re est celle d'une rÃ©or-ganisation administrative de l'empire d'Occident; celle de330 est celle d'une organisation gÃ©nÃ©rale de l'empire, avecConstantinople pour capitale ou plutÃ´t avec les deux capi-tales : Rome et Constantinople.Constantin le Grand et sainte HÃ©lÃ¨ne ont portÃ© le dia-dÃ¨me, aprÃ¨s la conquÃªte de l'Orient par Constantin, en 324.Ce fut Ã©galement Ã cette Ã©poque que le systÃ¨me monÃ©tairede Constantin fut appliquÃ© dans tout l'empire et notammentdans l'atelier d'Antioche qui avait, jusque-lÃ , fait partiedes Ã©tats de Licinius. Cet atelier tomba au pouvoir de Cons-tantin, en octobre 324, un mois environ avant l'Ã©lÃ©vation deConstance II, et dut dÃ¨s lors cesser l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente,et commencer celle-ci, qui se termina en 327.



202 TOME III, XVIIIme ATELIER I. Au revers: PROVIDENTIAE AVGG. Porte de camp, sansbattants, surmontÃ©e de deux tours; au-dessus une Ã©toile.Il importe de constater que cette porte de camp n'est passurmontÃ©e, comme l'Ã©tait celle qui fut gravÃ©e en 314, detrois tours, mais de deux tours et d'une Ã©toile. La mÃªme

diffÃ©rence se remarque sur les piÃ¨ces de bronze des autresateliers d'Orient, entre les exemplaires des deux Ã©mis-sions synchroniques de celles d'Antioche.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS AVG. Sa tÃªte laurÃ©e ou dia-dÃ©mÃ©e Ã droite. Coh. 454; lrÂ° sÃ©rie; P. 14818 Ã 14829;3 gr. 28 ; 19 mill. ; V. ; L. ; VO: Off. A-B-P-A-C-Sâ€”Z-H-Aâ‚¬. PL VII, nÂ° 19.2e sÃ©rie VO; Off. B-Pâ€”6â€”Sâ€”Z-Aâ‚¬.2Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste diadÃ©mÃ© et drapÃ©Ã droite. Coff. 457; 1â„¢ sÃ©rie; L. ; VO; Off. B-P-â‚¬-Zâ€”H-Aâ‚¬ et 0. PL VIII, nÂ° 13.Les effigies des CÃ©sars ne sont pas diadÃ©mÃ©es. La tÃªte deConstantin est parfois traitÃ©e de la mÃªme maniÃ¨re que cellesdes CÃ©sars et laurÃ©e, tandis que sur d'autres exemplaireselle porte le diadÃ¨me qui est rÃ©servÃ© Ã Constantin le Grand

et Ã sainte HÃ©lÃ¨ne.II. Au revers : PROVIDENTIAE CAESS. MÃªme type.1Â° Au droit : FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ©et cuirassÃ© ou laurÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© Ã gauche. Coh. 125 ;1"- sÃ©rie; P. 15448; 13. (trÃ©sor d'Edfu) ; L. ; VO. ; Off.A-â‚¬-S-Z-H -I PL VIII, nÂ° 14.Ie sÃ©rie ; VO ; Off. A-Z-H.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste drapÃ© et cui-rassÃ© Ã gauche. Coh. 165; lre sÃ©rie; P. 15789 Ã 15793;3 gr. 45 ; 3 gr. 30 ; 20 mill. ; 19 mill. ; L. : VO. ; Off.Aâ€”â‚¬-Sâ€”Hâ€”I. â€” 2e sÃ©rie ; VO. ; mÃªmes offlÃ®cines.PL VIII, nÂ° 15.3Â° FL IVL CONSTANTIVSNOBC. Son buste laurÃ©, drapÃ© et



l'atelier monÃ©taire d'antioche 203cuirassÃ© Ã gauche. Coh. 167; lre sÃ©rie; P. 16247-16248 ;3 gr. 50 ; 20 mill. ; L. ; VO. ; Off. B-r-Z-H-Aâ‚¬-I.2Â« sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. B-S-Hâ€”I.III. Au revers : SALVS REIPVBLICAE. L'impÃ©ratriceFausta debout, de face, regardant Ã gauche, tenant deux

enfants dans ses bras.Au droit : FL MAX FAVSTA AVG- Son buste drapÃ© Ãdroite, coiffÃ© en cheveux ondulÃ©s, un collier de perles aucou. Coh. 6; lrÂ°sÃ©rie;P. 15317;3gr.60 ; 20 mill. ; VO.;L. ; Off. B-n-â‚¬-S-H-I . â€” 2" sÃ©rie ; VO. ; Off. r-A-Zâ€”H.IV. Au revers : SPES REIPVBLICAE. MÃªme type.

Au droit : MÃªme lÃ©gende et mÃªme type. Coh. 15 ; lâ„¢sÃ©rie ; P. 15316 ; 3 gr. 30 ; 18 mill. ; L. ; VO. ; Off. A-B-H-I. PL VIII, nÂ° 16.2e sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. B-I.V. Au revers : SECVRITAS REIPVBLICE (sic). La sÃ©cu-ritÃ© debout, Ã gauche, tenant un rameau baissÃ© et soulevantsa robe.

Au droit : FL HELENAAVG. Son buste diadÃ©mÃ© et drapÃ©Ã droite, portant un collier formÃ© de deux rangs de perles.Coh. 12 et 13; lre sÃ©rie ; P. 13890 a 13894 ; 3 gr. 30 ;20 mill. ; L. ; VO. ; Off. B-P-A-S-Z-A6. Avecssifr Pl.vm,*11.2e sÃ©rie ; L. ; VO. ; Off. Aâ€”B-S-Aâ‚¬-1.Les bustes de l'impÃ©ratrice Sainte HÃ©lÃ¨ne prÃ©sentent,soit une couronne de perles posÃ©e Ã la maniÃ¨re d'undiadÃ¨me, soit un diadÃ¨me ou bandeau plat, ornÃ© decabochons et de pierres prÃ©cieuses. Il ne serait pas impos-



204 TOME III, XVIIIn,e ATELIER sible que les premiÃ¨res aient Ã©tÃ© Ã©mises avant l'Ã©lÃ©vation deConstance II CÃ©sar. L'atelier d'Antioche tomba en effet aupouvoir de Constantin un mois avant cette Ã©lÃ©vation deConstance II qui eut lieu le 8 novembre 324, et dut dÃ¨slors cesser l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente. Il commenÃ§a peut-Ãªtre,dÃ s lors, Ã frapper les monnaies de Constantin le Grand etdes CÃ©sars laurÃ©s et celles de Sainte HÃ©lÃ¨ne portant la cou-ronne de perles. Cela expliquerait que la faute d'ortho-graphe du mot REIPVBLICE (sic) ne se soit pas produitedans les lÃ©gendes des piÃ¨ces de Fausta envoyÃ©es par lachancellerie, aprÃ¨s le 8 novembre 324, tandis qu'elle avaitÃ©tÃ© commise sur les premiÃ¨res piÃ¨ces de Helena frappÃ©esdans les ateliers d'Orient et y Ã©tait l'expression d'une ortho-graphe loÃ©ale. Cela peut paraÃ®tre d'autant plus vraisem-blable que la contraction du se en e se prÃ©sente plusieursfois dans les lÃ©gendes monÃ©taires des piÃ¨ces sorties desateliers d'Orient au niÂ° siÃ¨cle. Le colonel Voetter en a fourniplusieurs exemples tirÃ©s des monnaies d'Antioche, prÃ©cisÃ©-ment '.Les piÃ¨ces de bronze suivantes, de poids rÃ©duits, ont Ã©tÃ©frappÃ©es Ã l'un ou l'autre des anniversaires impÃ©riaux del'annÃ©e 326, soit au 1er Mars (premiÃ¨re cÃ©lÃ©bration desdecennalia des CÃ©sars), soit au 25 juillet (deuxiÃ¨me cÃ©lÃ©bra-tion des Vicennalia de Constantin le Grand).VI. On trouve au revers une couronne : 8, au-dessous delaquelle on trouve l'inscription : CONSTANTINVS AVGSMANTA, en quatre lignes dans le champ. Au-dessous, unpoint, prÃ©sentant le dispositif suivantF F v SMANTA-B-r-6-S.1. Voetter. Die legenden der Reich miinzst.ille Antiochia, voir Ã©galement :Kubilschek : Riickgang des Lateinischen in Osten des rOmisches Reiches, dans lebulletin de la Numismatichen Geselhchaft. in Wien, du 17 decembre 1902.



206 TOME III, XVIIImc ATELIER XI. Au revers. Une Ã©toile dans un croissant Ã´ ; au-dessous, on lit : FL HELENA AVGVSTA. Au dessousSMANTBetun point:SMANTBAu droit : Sans lÃ©gende. Buste de Helena, diadÃ©mÃ© et

drapÃ© Ã droite, avec un collier de perles. Coh. 2 ; 1â„¢ et2e sÃ©ries avec les deux coiffures; P. ; K. 3312; 2 gr. 50;18 mill. ; VO. ; Off. B-r-A-â‚¬-S-Z-Aâ‚¬-I.Il est remarquable que l'officine Aâ‚¬ qui indique la prolon-gation d'une superstition paÃ¯enne, laquelle Ã©cartait la lettre 9de Ã´Ã¢vatoÃ§, ait Ã©tÃ© exclusivement utilisÃ©e sur les monnaiesde Constantin le Grand et de Helena. C'est probablementparce qu'elles ont Ã©tÃ©, les premiÃ res, frappÃ©es aprÃ s la

prise de l'atelier par Constantin le Grand, avant que l'onait changÃ© Ã cet Ã©gard l'ancienne numÃ©ration.PiÃªces d'or de Ã¯Ã©mission.Les piÃ¨ces suivantes sont des Solidi, taillÃ©s sur le pied de72 Ã la livre d'or, ce qui prouve qu'elles ont Ã©tÃ© frappÃ©esaprÃ©s la prise de l'atelier d'Antioche, par Constantin, en 324.D'autre part, la prÃ©sence des monnaies de Crispus, dans lasÃ©rie suivante, indique que ces monnaies ont Ã©tÃ© Ã©mises

avant la mort de Crispus, en 326.XII. On trouve au revers : PRINCIPI INVENTVTIS. Cris-pus en habit militaire, le manteau dÃ©ployÃ© derriÃ¨re lui,marchant Ã droite, tenant une haste transversale et unglobe.Au droit : 1Â° FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son bustelaurÃ© Ã gauche, vu de dos, portant un baudrier et tenant unbouclier et une haste. N. ; P. 1734 ; 4 gr. 47 ; 18 mill. ; L. ;



208 TOME III, XVIItme ATELIER chon central et de plaques alternant avec de grosses perlesou des pierres. L'inscription de l'exergue -|â€” est excep-SMAtionnelle Ã cette Ã©poque. Coh. 575 ; Pf. ; 4 gr. 50 ; Soli-c/{iÂ«; Catal. Hirsch, 1911, pl. XXXIX, nÂ° 1258.

Des piÃ¨ces analogues ont Ã©tÃ© frappÃ©es, au cours des Ã©mis-sions synchroniques de celle-ci, Ã Tarragone et Ã Thessalo-nique.PiÃ¨ces d'argent.XV. Au revers : VOTIS XX MVLTIS XXX dans une cou-ronne de laurier. A l'exergue : ANT.Au droit : Sans lÃ©gende. Buste diadÃ©mÃ© de ConstantinÃ droite, les yeux levÃ©s au ciel. L'effigie, bien qu'elle soitidÃ©alisÃ©e, semble pouvoir Ãªtre attribuÃ©e Ã Constantin leGrand. Coh. 753; R., Argenteus Minutulus. P. nÂ° 9533;3gr. 60; 21 mill. ; V. nÂ° 26608 ; 3 gr. 40 ; 21 mill.; B. ;2 gr. 85 ; 21 mill. Cette piÃ¨ce a pu Ãªtre frappÃ©e Ã l'occasiondes Vicennalia de Constantin le Grand, en 326.XVI. Au revers : CONSTANTINVS CAESAR. Quatreenseignes militaires dans le champ du revers.

Au droit : Sans lÃ©gende. TÃªte de Constantin II, Ã droite,ceinte du bandeau royal. Coh. 81; Al. ; GN. ; 23 mill.;Miliarense.Ex.SMANL'atelier d'Antioche fut fermÃ© quelque temps aprÃ¨s lesmorts de Crispus et de Fausta. On ne trouve, en effet,aucune Ã©mission caractÃ©ristique des annÃ©es 328 et 329.Lorsqu'il fonctionna de nouveau, l'inauguration de Cons-tantinople avait eu lieu le ll mai 330. Les monnaies de lanouvelle capitale, Constantinopolis, firent en effet partie dela nouvelle Ã©mission.



l'atelier monÃ©taire d'antiochk 209La numÃ©ration Aâ‚¬ = 9 ne reparut plus aprÃ¨s l'inaugu-ration de Constantinople. La chancellerie et les bureauxfurent transformÃ©s, Ã cette Ã©poque, ainsi que j'ai eu maintesfois l'occasion de le signaler, et la crainte superstitieusequi Ã©cartait la premiÃ¨re lettre de OÃ¢vaToÃ§ n'ayant plus deraison d'Ãªtre, la numÃ©ration ordinaire, 0=9, fut remiseen usage et servit seule Ã dÃ©signer la neuviÃ¨me officine

de l'atelier.DIXIÃˆME Ã‰MISSION '.Comprise entre l'Ã©lÃ©vation de Constant I, au rang de CÃ©sar,le 25 dÃ©cembre 333, et celle de Delmatius, au mÃªmerang, le 18 septembre 335.Il n'est pas impossible qu'une premiÃ¨re Ã©mission, postÃ©-rieure Ã l'inauguration de Constantinople, ait paru de 333 Ã33o ; mais nous n'en avons pas,la preuve. Elle aurait com-pris, si elle existait, les piÃ¨ces de Constantin le Grand, de

Constantin II, de Constance II, de Home et de Constanti-nople, dÃ©crites ci-dessous.Ces piÃ¨ces sont du pied monÃ©taire de celles que nousavons dÃ©signÃ©es dans les volumes antÃ©rieurs comme desCentenionales de poids rÃ©duits, pesant 2 gr. 50 en moyenne.Ce sont les Â« petits bronzes rÃ©duits Â» de Dattari.SÃ©rie monÃ©taire de l'Ã©mission.SMANA SMANB SMANP SMANAL_ _J L_ _J

SMAN6 SMANS SMANZ SMANHSMANO SMANI1. Cette Ã©mission est aussi la dixiÃ¨me de ma premiÃ¨re Ã©tude sur l'atelier d'An-lioche.Jules Mainicb. 14



210 TOME III, XVIII"" ATELIER I. On trouve au revers : GLORIA EXERCITVS. Deux soldatsdebout, casquÃ©s, tenant chacun une haste et appuyÃ©s sur un bouclier. Entre eux, deux enseignes militaires sur-montÃ©es de drapeaux.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste dia-

dÃ©me et drapÃ© Ã droite. Coh. 254; P. 14593, 14641 Ã14645 ; 2 gr. 70 ; 18 mill. ; V. ; L. ; VO. ; Off. A-B-r-A-â‚¬.PL VIII, nÂ° 22.2" CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 122; P. 15706 Ã 15709; 2 gr. 50;18 mill.; 15710-11; L. ; VO. ; Off. â‚¬-S et exceptionnelle-ment Aâ€”H.3Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 104; P. 16197; 3 gr. 15; 18 mill. ;16198; 2 gr. 90; 16199, 16200; L. ; VO. ; courammentOff. Zâ€”H, exceptionnellement Off. S.4Â° FL IVL CONSTANS NOB C. Son buste laurÃ©, drapÃ© etcuirassÃ© Ã droite. Coh. 75; P. 15967 ; VO. ; Off. H.II. Au revers. Sans lÃ©gende. La Louve tournÃ©e Ã gauche,allaitant Romulus et RÃ©mus et les regardant.Au droit: VRBS ROMA. Buste de Rome Ã gauche, casquÃ©,avec une aigrette sur le casque et portant le manteau impÃ©-rial. Coh. 17 ; VO. ; Off. Q.On peut remarquer l'attribution du 0 de Ã´ivatoÃ§ Ã la seuleville de Rome.III. Au revers. Sans lÃ©gende. Victoire debout Ã gauche,posant le pied sur une proue de vaisseau, tenant le sceptretransversal et appuyÃ©e sur un bouclier.Au droit: CONSTANTINOPOLIS. Buste de ConstantinopleÃ gauche, casquÃ©, le casque laurÃ©, portant le manteauimpÃ©rial et tenant un sceptre. Coh. 21 ; P. 15200; 2gr. 35;18 mill.; VO. ; Off. I. PL VIII, nÂ° 23.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE d'aNTIOCIIE 2HComprise entre l'Ã©lÃ©vation de Delmatius, au rang de CÃ©sar,le 18 septembre 335, et l'Ã©lÃ©vation des trois fils de Cons-tantin, au rang d'Augustes, le 9 septembre 337.L'atelier d'Antioche continue Ã frapper, au cours de cetteÃ©mission, les mÃªmes monnaies de bronze que celles del'Ã©mission prÃ©cÃ©dente ; mais en mÃªme temps il Ã©met unepetite piÃ¨ce nouvelle qui pÃ¨se la moitiÃ© de celle de 3 gr. 50.

Cette petite piÃ¨ce qui est le : denarius communis du tableaude Dattari, est caractÃ©risÃ©e par un type spÃ©cial; une seuleenseigne militaire placÃ©e entre deux soldats.On trouve sur les piÃ¨ces d'or frappÃ©es au cours decette Ã©mission, dans l'atelier d'Antioche, le chiffre LXXII,inscrit au revers des piÃ¨ces et marquant la division dela livre d'or en 72 Solidi. Il ne faudrait pas en conclureque le Solidus ne fut pas Ã©mis plus tÃ´t car il constitue lamonnaie d'or frappÃ©e couramment Ã Antioche, depuis la

conquÃªte de l'Orient par Constantin, en 324, et il a Ã©tÃ© Ã©misen Occident depuis l'annÃ©e 309. L'inscription tardive sur les piÃ¨ces de l'espÃ¨ce du Solidus du chiffre diviseur de lalivre d'or, peut Ãªtre rapprochÃ©e du fait de l'indication tar-dive de cette espÃ¨ce dans les lois. Ce ne fut qu'en 325,lorsque l'empire fut unifiÃ©, qu'une loi du Code ThÃ©odosien2fit mention de cette espÃ¨ce qui avait cours, dans les Ã©tats deConstantin, depuis l'annÃ©e 309, et dans la plus grande partiede l'empire, depuis les victoires de Constantin, sur Maxence

et sur Licinius, en 312 et en 314.1. Cette Ã©mission est aussi la onziÃ¨me de ma premiÃ¨re Ã©tude sur l'atelier d'An-tioche.2. Cod. ThÃ©od., XII, 7, 1. Le Solidus esl assimilÃ© Ã i scrupules d'or.



212 TOME III, XVIHme ATELIER Cette Ã©mission comprend les mÃ©dailles frappÃ©es ponr cÃ©lÃ©brer les anniversaires impÃ©riaux de 336-337, et quisont les suivants.25 juillet 336 : lricennaUa de Constantin le Grand.1er mars 337 : Vicennalia de Constantin II. On fÃªta Ã

cette occasion l'Ã©lÃ©vation des autres CÃ©sars.Cet anniversaire fut Ã©galement cÃ©lÃ©brÃ© en 336, un anavant son accomplissement.SÃ©rie monÃ©taire de l'Ã©mission.SMANA SMANB SMANP SMANA SMAN6SMANS SMANZ SMANH SMAN6 SMANII. On trouve au revers la lÃ©gende : GLORIA EXERCITVS

et le type dÃ©crit avec l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente. On trouve lesmÃªmes piÃ¨ces de Constantin le Grand diadÃ©mÃ©, deConstantin II, Constance II et Constant I, que celles dÃ©jÃdÃ©crites ; mais il faut y ajouter une piÃ¨ce de Delmace.Au droit : FL DELMATIVS NOB C. Son buste laurÃ© etdrapÃ© Ã droite. Coh. 13; VO. ; Off. I- PL VIII. n" 24.Ces piÃ¨ces sont du mÃªme pied monÃ©taire que celles del'Ã©mission prÃ©cÃ©dente.

Les suivantes sont la moitiÃ© de la monnaie de bronzeargentÃ© du poids moyen de 3 gr. 50.Leurs poids oscillent autour de 1 gr. 75. Leur poidsthÃ©orique serait, d'aprÃ¨s Dattari, de 1 gr. 66.IL Au revers : GLORIA EXERCITVS. Deux soldats cas-quÃ©s, tenant chacun une haste et appuyÃ©s sur un bouclier ;entre eux, une enseigne militaire, surmontÃ©e d'un drapeau.

Au droit : 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste dia-dÃ©me et drapÃ© Ã droite. Coh. 250; P. 14607 Ã 14609;



L ATELIER MONÃ‰TAIRE d'aNTIOCHE 21 31 gr. 60 ; 16 mill. ; 1 gr. 55 ; L. ; V. ; VO. ; Off. A-B-Pâ€”A. PL VIII, n" 25.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 114; P. 15675 Ã 15677; 1 gr. 55;17 mill. ; L. ; VO. ; Off. â‚¬-S; exceptionnellement 9.

3Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© etcuirassÃ© Ã droite. Coh. 92; P. 16143 ; 1 gr. 75; 16 mill. ;L. ; VO. ; Off. Z-H.4Â° FL IVL CONSTANS NOB C. Son buste laurÃ© et drapÃ©Ã droite. Coh. 50 ; P. 15922 ; 1 gr. 40 ; 15 mill. ; VO. ; Off. H.5Â° FL DELMATIVS NOB C. Son buste laurÃ© et cuirassÃ© Ãdroite. Coh. 4 ; P. 15558 ; 1 gr. 95 ; 15 mill. ; VO. ; Off. I.

Cette piÃ¨ce de Delmace classe toute la sÃ©rie ci-dessusdans l'Ã©mission prÃ©sente.Les piÃ¨ces suivantes de Rome et de Constantinople sontreprÃ©sentÃ©es par des exemplaires de deux pieds monÃ©tairesdiffÃ©rents.III. Au revers : Sans lÃ©gende. La louve tournÃ©e Ãgauche, allaitant Romulus et IlÃ©mus et les regardant.

Au droit : 1Â° VRBS ROMA. Buste de Rome dÃ©jÃ dÃ©crit.Coh. 17; P. 15263; VO. ; Off.Â©; exceptionnellementZâ€”I. Ces piÃ¨ces oscillent autour des poids de 2 gr. 50 et de1 gr. 75.IV. Au revers : Sans lÃ©gende. Type de la Victoire dÃ©jÃdÃ©crit.Au droit : CONSTANTINOPOLIS, avec son buste dÃ©jÃdÃ©crit. Coh. 22; VO. ; piÃ¨ces des deux pieds monÃ©taires ;Off. LLes piÃ¨ces suivantes sont hybrides.V. Au revers : GLORIA EXERCITVS, avec le type dÃ©jÃdÃ©crit, comprenant deux soldats et un Ã©tendard.



214 TOME III, XVIIlme ATELIER Au droit : VRBS ROMA. Coh. 1 ; buste de Rome Ãgauche, casquÃ©, avec le manteau impÃ©rial ; Coh. 1 ; VO. ;Off. 0.VI. MÃªme revers.Au droit : CONSTANTINOPOLIS. Son buste dÃ©jÃ dÃ©crit.

Coh. 4; VO. ; Olf. 6-I.PiÃªces d'or frappÃ©es au cours de l'Ã©mission, principa-lement Ã l'occasion des anniversaires impÃ©riaux de 336et 337.VII. Au revers : VICTORIA CAESAR N N. Victoire mar-chant Ã gauche, tenant un trophÃ©e et une palme.Au droit : 1Â° CONSTANTIVS NOB CAES. Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite du Catal. Hirsch,1909 ' ; A. ; 4 gr. 45. Ex. : ^L2Â° FL IVL CONSTANS NOB CAES. Buste analogue. Coh.143 ; .V. ; L. ; 4 gr. 41 ; 21 mill. ; GOT. ; 4 gr. 4o; 21 mill.Au revers : *JÂ»LXÂ»" PL VIII, nÂ° 26.SMANÂ»Cette inscription du chiffre LXXII, qui commence au reversdes piÃ¨ces d'or de cette Ã©mission ou de la prÃ©cÃ©dente, se

continue sous le rÃ¨gne des fils de Constantin, Augustes Ãpartir du mois de septembre 337.Ces piÃ¨ces ont peut-Ãªtre Ã©tÃ© frappÃ©es Ã©galement au coursde l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente (333-335).VIII. Au revers : VICTORIA CONSTANTINI AVG. MÃªmeVictoire; dans le champ, Ã droite ; VOT XXX.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Buste de Cons-tantin le Grand, diadÃ©mÃ© Ã droite, drapÃ© et cuirassÃ©; lemanteau agrafÃ© sur la cuirasse ; le diadÃ¨me formÃ© deI. NÂ» 2660, pi. XLVII.



l'atelier monÃ©taire d'antioche 215cabochons alternant avec des plaques ornÃ©es de pierres.Coh. 604; M. ; L. ; 4 gr. 85; 20 mill. ; COP. ; Solidus.Ex . â€”L_ * SMANLa piÃ¨ce suivante est hybride, elle prÃ©sente le mÃªme

revers. Sa prÃ©sence prouve que la frappe de ces deux piÃ¨cesa eu lieu au cours de cette Ã©mission.Au droit : 2Â° FL CONSTANS NOB CAES. Son buste laurÃ©et drapÃ© Ã droite, le paludamentum agrafÃ© sur l'Ã©paule.PiÃ¨ce de la trouvaille de Helleville, dÃ©crite par M. Kabelon,avec cette trouvaille '. Ex. : â€ž.. .,SMANIX. Au revers : VICTORIA CONSTANTINI AVG. MÃªmeVictoire, sans inscription dans le champ.Au droit : CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste laurÃ© etdrapÃ© Ã droite. Coh. 603 ; Al. Trouvaille de Helleville ''.Ex . -!â€”' ' SMANX. Au revers : VICTORIA CAESS N N. Victoire marchantÃ gauche, tenant une couronne et un trophÃ©e.Au droit : CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ©,drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 203; A. Ancien cataloguedu Cabinet de France. Ex. : â€”|â€”SMANXL Au revers : PRINCIPI IVVENTVTIS. Constantin II enprince de la jeunesse, debout Ã gauche, tenant un Ã©tendardet un sceptre, derriÃ¨re lui deux enseignes militaires.Au droit : TÃ¨te diadÃ©mÃ©e de Constantin II Ã droite, lesyeux levÃ©s au ciel; A'. PiÃ¨ce d'or dÃ©crite par M. Babelon,faisant partie de la trouvaille de Helleville :!.1. Voir E. Uabelun, dans la Revue numismatique, 1906, p. 176.2. Ibid., p. 172-3.3. Rev. nom., 1906, p. 171.



216 TOME 1II, XVllIm" ATELIER Cette piÃ¨ce a dÃ» Ãªtre frappÃ©e ainsi que d'autres analoguesÃ l'occasion des anniversaires de 336.XII. Au revers : CONSTANS NOB CAESAR. Victoire mar-chant Ã gauche, tenant une couronne et une palme.Au droit : FL CONSTANS NOB CAES. Son buste diadÃ©meet drapÃ© Ã droite. Coh. 6. M. ; MI. Ex. : â€”!â€”, SMANConstans n'ayant Ã©tÃ© Ã©lu CÃ©sar qu'en 333, cette piÃ¨ce doitavoir Ã©tÃ© frappÃ©e Ã l'occasion des anniversaires de 336-337.PiÃªces d'argent de l'Ã©mission.XIII. Au revers : VOTIS XV MVLTIS XX dans une cou-ronne de laurier. A l'exergue ANT.Au droit : TÃªte diadÃ©mÃ©e de Constantin II Ã droite, lesyeux levÃ©s au ciel. PiÃ¨ce inÃ©dite; voisine de Coh. 736, deConstantin le Grand; B. ; 2 gr. 70; 21 mill.; on a pu frap-per cette piÃ¨ce Ã Antioche, jusqu'Ã l'accomplissement desVicennalia de Constantin II, en 337. Cette monnaie doitÃªtre de l'espÃ¨ce de YArgenteus Minululus.Constance II et Constant I (Constans) ont fait inscrireleurs VOT XV MVLT XX et VOT XX MVLT XXX sur lespiÃ¨ces de bronze de l'Ã©mission suivante '. On souhaitales Vota XXX Ã Constantin II qui ne les atteignit pas.XIV. Au revers : CONSTANS CAESAR. Victoire marchantÃ gauche, et tenant une couronne et une palme.Au droit : 'Sans lÃ©gende. Sa tÃªte diadÃ©mÃ©e Ã droite.Coh. 4. R.;COP.Il doit exister des piÃ¨ces analogues des autres CÃ©sars.i. O. Voetter, Constanlinus Junior. Communication Ã la Numismatischen Gesell-schaft de Vienne, Ã la sÃ©ance du 21 avril 1909.



l'atelier monÃ©taire d'antioche 217PiÃªces de bronze frappÃ©es aprÃªs l'Ã©lÃ©vation des fils deConstantin, au rang d'Augustes, en septembre 331.I. Au revers : Sans lÃ©gende. Constantin dans un quadrige,au galop Ã droite, Ã©levant sa main vers la main cÃ©leste quise tend vers lui.

Au droit : DV CONSTANTINVS P T AVGG. Son bustevoilÃ© Ã droite. Coh. 760 ; L. ; VO. ; toutes les officines de laderniÃ¨re Ã©mission.II. Au revers : VN MR ( VenerandaMemoria) dans le champ.MÃªme droit. Coh. 716; P. 15137; 15138; 1 gr. 40;15 mill. ; L. ; VO. ; Off. A-B-r-A-â‚¬-Sâ€”Z-H-0.PL VIII, nÂ° 27.III. Au revers : IVST VEN MEM. L'Ã‰quitÃ© debout Ãgauche, tenant une balance de la main gauche et soutenantsa robe de la droite.MÃªme droit. Coh. 314; L. ; VO. ; Off. B-â‚¬-H-I.Toutes ces petites piÃ¨ces sont du mÃªme pied monÃ©taireet, peut-Ãªtre, de l'espÃ¨ce du Xummus, dont le poids thÃ©o-rique serait, d'aprÃ¨s M. Dattari, de 1 gr. 44.



ablea uÃ‚.<iues monÃ©taires, qui se trouventf(Pi I A " "ifflMIN I iT, ,. IANTA Â» SMANTIL ateher ] â€¢ â€¢Â« moyens bj est fermÃ©de 327 Ã 333.ensuite des^E Ã©mission, 333-335.et 3 gr. 50 4i . p bronzes rÃ©duits Â» de Dattari du poidsÃ‚NT f-2gr.50.I S i , i

ANTÃ©galementA I *ANTS | *ANTÃ©galementSMANP SMANA SMANÃ‡ANT*__SANTSMANH SMAN6 SMANIn: Ã©mission, 335-337.Â« petits bronzesj'Ã©duits Â» ; mais, enÃ©met la petite piÃ¨ce du poids moyenu poids thÃ©orique de 1 gr. 66, recon-e Ã©tant le Denurius communis.re. L'atelier a gardÃ© dix oflicines.es <for et d'argent.le pied de 60 dans la livre de 327 gr.,45, et signalÃ© par les signes du 60""'Aureus esl frappÃ© sans interruption,Ã®e, sous les rÃ¨gnes de Maximin Dazala chute de ce dernier, en 324.PiÃ¨ces deoscillent ent

Dattari, donexemplaires, . .. ,, .* huete de 1 Orient, par t.onstantin, Ieinterieurs a(.. , , râ€žâ€ž ,Ptorique de 4 gr. 5o, est frappe aA IÂ«I Ã Antioche des multiples et desjnissions d'or.fltanÃ©ment, Ã partir de l'annÃ©e 324 ;[//us du poids thÃ©orique de*3gr. 41,^ls thÃ©orique de-4 gr. 55 qui a pÃ©nÃ©trÃ©Solidus, Ã la suite dela conquÃªte deANT

SIANTAllANTA I *ANTS I *AHTAt | *ANTÃ©galementSMAÃSMAN

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XIXL'ATELIER MONÃ‰TAIRE D'ALEXANDRIEClassification chronologique des Ã©missions monÃ©taires deL'ATELIER d' ALEXANDRIE, PENDANT LA PÃ‰RIODE CONSTAN-TINIENNE.(305-328; 335-337)L'atelier d'Alexandrie appartint Ã Maximin Daza, depuis

la fondation de la seconde tÃ©trarchie, qui eut lieu le lermai305, jusqu'Ã la mort de cet empereur, en juin 313. Il tombaalors au pouvoir de Licinius et y demeura jusqu'Ã la con-quÃªte de l'Orient par Constantin, en 324.Les types du revers des monnaies frappÃ©es Ã Alexandriede 305 Ã 313, doivent Ãªtre comparÃ©s Ã ceux des monnaiesÃ©mises dans les autres ateliers de Maximin Daza, et dansceux de GalÃ¨re. Une premiÃ¨re Ã©mission monÃ©taire parue,

de 305 Ã 308, dans les deux ateliers qui appartinrent Ã Maxi-min Daza jusqu'en 311, c'est-Ã -dire dans ceux d'Antioche etd'Alexandrie, ne se distingue pas sensiblement, par les typesdu revers des monnaies qu'elle comprend, des Ã©missionssynchroniques des ateliers de GalÃ re. Cela tient Ã ce queMaximin Daza ne fut que CÃ©sar, de 305 Ã 308, et obÃ©it auxordres de GalÃ re, qui Ã©tait l'Auguste duquel il tenait sonpouvoir par adoption. Mais lorsque Maximin Daza- se fut

proclamÃ© lui-mÃªme Auguste, au printemps de 309, le prin-cipal culte d'Alexandrie, celui du ZEV2 HAIOZ-ZAPAnlI



220 TOME III, XtXme ATELIER des inscriptions', commenÃ§a Ã Ãªtre signalÃ© sur certainesmonnaies d'Antioche et d'Alexandrie au revers desquelleson voit le Sol Invictus tenant la tÃªte de SÃ©rapis. Le cultede l'empereur rÃ©gnant, d'autre part, fut rappelÃ©, sur lesbronzes d'Antioche, par un autel allumÃ© que l'on voit aurevers des mÃ©dailles et qui s'y trouve associÃ© Ã divers typesmonÃ©taires. Lorsque les ateliers de Cyzique et de NicomÃ©dietombÃ¨rent au pouvoir de Maximin Daza, Ã la suite de la

mort de GalÃ¨re, laquelle eut lieu le o mai 311, tous les ate-liers de Maximin Daza reprÃ©sentÃ¨rent le GÃ©nie de l'empe-reur tenant tantÃ´t la tÃªte de SÃ©rapis tantÃ´t la tÃªte de IlÃ©lios,et le Sol Ininctus tenant la tÃªte de SÃ©rapis. Il est extrÃªmement important de remarquer que ces mÃªmes types ne semontrÃ¨rent pas au revers des monnaies frappÃ©es Ã la mÃªmeÃ©poque dans les Ã©tats de Licinius2.Ces types du revers Ã©taient l'expression voulue de l'im-portance des cultes des divinitÃ©s d'Alexandrie, dans lesÃ©tats de l'empereur d'Orient, Maximin Daza ; et en particu-culier, celle de l'association de IlÃ©lios ou Sol reprÃ©sentant

le Soleil diurne et de SÃ©rapis reprÃ©sentant le Soleil nocturne.GalÃ¨re et Licinius, princes de la dynastie Iovienne, faisaientgraver au revers de leurs monnaies dans leurs ateliers, Ã lamÃªme Ã©poque, le type du Iovis Conservator9. Maximin Dazafit seul reprÃ©senter couramment, dans les siens, la tÃªte du1. G. /. GR. II, n" 716, 1012, 4262, 4683, 4692, 5999. 6000, 7041, 7042. â€” Voir La Faye, Histoire du culte des divinitÃ©s d'Alexandrie, Paris, 1884, Catalogue,nÂ« 19, 28, 131, 132,133, 197.2. L'Atelier d'HÃªrachte de Thrace presente une exception apparente Ã cetterÃ¨gle. Deux piÃ¨ces ont pour types du revers le GÃ©nie et le Soleil tenant la tÃªtede SÃ©rapis (voir t. II, p. 566) et semblent avoir Ã©tÃ© frappÃ©es entre la mort de GalÃ¨reet celle de Maximin Daza, mais la raretÃ© de ces piÃ¨ces que j'ai dÃ©crites dans monsecond volume, me porte, aprÃ¨s plus mur examen, Ã les considÃ©rer comme des fauxantiques. La confusion qui se serait produite entre des piÃ¨ces d'ateliers voisinsfabriquÃ©es par plusieurs faux monnayeurs serait facile Ã expliquer.3. Voir les Ã©missions des ateliers de Siscia, Thessalonique, HÃªrachte de Trace,et ceux de NicomÃ©die et Ã‡yzique jusqu'en 311.



l'atelier monÃ©taire d'Alexandrie 221grand dieu d'Alexandrie, SÃ©rapis1. La religion des PtolÃ©mÃ©esne devait pas Ãªtre Ã©trangÃ¨re Ã cet empereur. Il s'Ã©tait occupÃ©de la rÃ©organisation de l'Egypte, sous la direction de Dio-clÃ©tien et de GalÃ¨re2. Enfin ses Ã©tats, tels qu'ils furent cons-tituÃ©s aprÃ¨s la mort de GalÃ¨re en 311, comprenaient toutel'Asie Mineure et l'Egypte, ils Ã©taient entiÃ¨rement envahispar les cultes Ã©gyptiens d'Isis et de SÃ©rapis que les flottes

d'Alexandrie avaient d'abord rÃ©pandus sur les cÃ´tes d'AsieMineure et qui avaient gagnÃ© de lÃ tout l'Orient grec s. Uneopposition s'Ã©tait forcÃ©ment produite entre ces cultes paÃ¯enset le christianisme qui, finalement, arrÃªta leur expansion 4.Mais les cultes Ã©gyptiens servirent, Ã la fin du rÃ¨gne de Daza,Ã la persÃ©cution des chrÃ©tiens.Le rÃ¨gne de Maximin Daza comprend deux Ã©poquesdiffÃ©rentes de persÃ©cution, pendant la pÃ©riode Constan-tinienne. Une premiÃ¨re s'Ã©tend de la mort de ConstanceChlore (25 juillet 306) et de l'avÃ¨nement de GalÃ¨re, en

305, Ã l'Ã©dit de tolÃ©rance du mÃªme empereur (mai 311).La persÃ©cution de Maximin Daza eut alors pour principalmoyen d'exÃ©cution, l'obligation que l'on imposa aux chrÃ©-tiens de sacrifier Ã l'empereur et de prendre part aux cÃ©rÃ©-monies officielles du paganisme 5. Leur refus d'obÃ©ir entraÃ®na1. Dans ces deux derniers ateliers Ã partir de 311, et dans ceux d'Antiocheet d'Alexandrie, principalement Ã partir de cette date, quoique moins courammentdepuis l'annÃ©e 308.2. La crÃ©ation du Â« praepositus pagi Â» dont il est plusieurs fois question dansEusÃ¨be (notamment dans le rescrit de Sabinus) remonte probablement Ã cet empe-reur. Voir P. Jouguet, Les papyrus de ThÃ©adelphie, Paris, 1911, et les rÃ©fÃ©rencesindiquÃ©es dans cet ouvrage.3. C'est ce qu'Ã montrÃ© Domaszewski dans Biim. Mittheilungen, XVII, 1902,p. 333. â€” Voir Lafaye dans Dictionnaire des ant. grec, et rom., t. IV, p. 1249.4. Voir Harnack, Ausbreitung Chrislentums, II, p. 274.5. EusÃ¨be, De martyribns Patestinae, IV, S. Migue, t. XX, p. 1166. Ce ne futqu'en 311 que Maximin Daza organisa toute une hiÃ©rarchie des sacerdoces paÃ¯enschargÃ©s de surveiller l'exÃ©cution des sacrifices et l'assistance aux cÃ©rÃ©moniespaÃ¯ennes (Lactance. De morlibus perseculorum, c. XXXVI). Les villes qui chas-

sÃ¨rent les chrÃ©tiens furent honorÃ©es. EusÃ¨be, Hist. eccles., IX, 7, indique Tyr.



222 TOME III, XIXmÂ° ATELIER l'exÃ©cution d'un certain nombre de martyrs et surtout ungrand nombre de mutilations et de condamnations auxmines '. L'Ã©dit de tolÃ©rance de GalÃ¨re, en mai 311 2, suividu rescrit de Maximin Daza Ã Sabinus, donna aux chrÃ©tiensun moment de libertÃ© et un rÃ©pit dans leurs souffrances quidura cinq mois; puis la persÃ©cution reprit jusqu'en 313,mais Maximin, voulant paraÃ®tre obligÃ© Ã persÃ©cuter, se fit

adresser par les villes importantes de ses Ã©tats, ainsi qu'ill'avait dÃ©jÃ fait pour Antioche des pÃ©titions, dans lesquelleselles lui demandaient d'expulser les chrÃ©tiens de leursmurs 3. Ces derniers Ã©taient accusÃ©s d'Ãªtre fauteurs detroubles et de ne pas prendre part Ã la vie publique. Ce futalors (311-313) que les cultes Ã©gyptiens durent jouer unrÃ´le plus important, par le refus des chrÃ©tiens de prendrepart Ã leurs cÃ©rÃ©monies ', Ã la suite de l'organisation duclergÃ©, sur le modÃ le Ã©gyptien, que tenta alors MaximinDaza.

Ce fut Ã cette Ã©poque que beaucoup de monnaies reprÃ©-sentÃ¨rent le Sol Invictus et le GÃ©nie de l'empereur, tenantla tÃªte de SÃ©rapis, ou celle du Soleil radiÃ©.On ne trouve pas, sur les monnaies d'Alexandrie, l'autelallumÃ© qui se rencontre sur celles des trois autres ateliersmonÃ©taires de Maximin Daza, NicomÃ©die, Cyzique etAntioche. J'ai fait remarquer la prÃ©sence de l'autel allumÃ©1. Voir EusÃ¨be. Hist. eecl.. IX, iÃ®. Peut-Ãªtre faut-il rapportera cette premiÃ¨repÃ©riode la pÃ©tition des habitants d'Antinchc contre les chrÃ©tiens. EusÃ¨be, IX, 2.EusÃ¨be, De Mort. Palest., VIII, signale des martyrs de 308-309, bien que lesmutilations et les travaux des mines fussent les plus ordinaires.2. EusÃ¨be, Hist. eccles., IX, 9.3. Lactance, De Mort Iiers., XXXVI (legationes civitatum). lb. (ut suasu conetusct impulsus facere videretur quod cral sponte facturus). L'inscription d'Arycandaen Lycie se date des annÃ©es 311-312. Dans le rescrit Ã Sabinus il est question depÃ©titions de villes. Le deuxiÃ¨me rescrit de Maximin mentionne une pÃ©tition deNicomÃ©die. EusÃ be, Hist. eccles., IX, 9.i. Lactance, De Mort. pers., c. XXVI. On constate sur les monnaies des quatreateliers l'importance particuliÃ re des cultes Ã©gyptiens Ã partir de 311.



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 223sur les monnaies de toutes les villes de l'empire romain danslesquelles se rÃ©unissait, au ive siÃ¨cle, une assemblÃ©e provin-ciale, pour cÃ©lÃ©brer le culte de l'empereur vivant. Lesgrandes villes des Ã©tats de Maximin Daza confirment cetteobservation. Antioche, Cyzique et NicomÃ©die Ã©taient lessiÃ¨ges d'assemblÃ©es provinciales chargÃ©es du culte de l'em-pereur. Aucune assemblÃ©e de ce genre ne se rÃ©unissait, au

contraire, Ã Alexandrie, cela tenait sans doute Ã son rÃ´le decapitale, Ã son organisation et Ã ses traditions toutes parti-culiÃ¨res. Ce dut Ãªtre la raison pour laquelle l'autel caractÃ©-ristique du culte de l'empereur rÃ©gnant ne se montra quesur les monnaies de l'un seulement des deux ateliers quiappartinrent Ã Maximin Daza de 308 Ã 311, celui d'Antioche.L'autel allumÃ© fut reprÃ©sentÃ© sur les monnaies d'AntiochedÃ¨s l'annÃ©e 308. La rÃ©prÃ©sentation du GÃ©nie de l'empereur ou du Sol Invictus tenant la tÃªte de SÃ©rapis ' fut gÃ©nÃ©rale Ãpartir de la mort de GalÃ¨re en 311, mais seulement dans les

Ã©tats de Maximin Daza, elle signale l'utilisation des cultesÃ©gyptiens dans la persÃ©cution des chrÃ©tiens.PREMIÃˆRE Ã‰MISSIONComprise entre le 1Ã¹r mars 305 et l'Ã©lÃ©vation de LiciniusAuguste, le 11 novembre 308.Cette Ã©mission ne comprend, d'abord, que les monnaiesdes quatre empereurs, rÃ©gnant ensemble Ã partir du Ie' mars305, c'est-Ã -dire Constance Chlore et GalÃ¨re Augustes,1. M. Mowat a signalÃ©, dans la fier. Num. de 1908, p. 21, cette tendance del'Kgypte et de l'Orient Ã assimiler Ã la religion officielle les cultes Ã©gyptiens quichoquaient les habitudes grÃ©co-romaines. Nous avons vu que Maximin Daza avaitdes raisons particuliÃ¨res de favoriser cette tendance, c'est qu'en effet elle facilitaitl'application de sa politique religieuse. Aussi la trouve-t-on symbolisÃ©e sur sesmonnaies par le GÃ©nie de l'Empereur tenant alternativement soit la tÃ¨te de HÃ©liosou de Sol, soit la tcte de SÃ©rapis.



224 tome m, xix""' atelier SÃ©vÃ¨re II et Maximin Daza CÃ©sars; ainsi que les piÃ¨cesd'abdication de DioclÃ©tien et de Maximien Hercule, quiaprÃ¨s avoir dÃ©posÃ© la pourpre, Ã la mÃªme date du 1er mars305, prirent le titre de Seniores Augusti, qui leur est attribuÃ©sur ces monnaies'. Lorsqu'aprÃ¨s la mort de ConstanceChlore, Ã York en Bretagne, SÃ©vÃ¨re II lui succÃ©da, en qua-litÃ© d'Auguste, et que Constantin remplaÃ§a SÃ©vÃ¨re, comme

CÃ©sar, les monnaies du nouvel Auguste et du nouveauCÃ©sar parurent Ã leur tour. Mais cette Ã©mission ne com-prend aucune piÃ¨ce de Licinius. C'est donc antÃ©rieurementÃ la reconnaissance de cet empereur, comme Auguste, par GalÃ re, le 11 novembre 308, qu'elle parut. Les monnaies debronze qui la composent sont de deux espÃ ces monÃ©taires.L'une est reprÃ©sentÃ©e par des folles de 25 Ã 26 millimÃ¨tresde diamÃ¨tre, qui pÃ¨sent en moyenne 10 grammes, etsont les mÃªmes que les grands bronzes de DioclÃ©tien. Ces

piÃ¨ces prÃ©sentent frÃ©quemment dans le champ du revers lechiffre grec K.On trouve couramment dans le champ du revers desmonnaies qui vont Ãªtre dÃ©crites l'une des lettres grecquesnumÃ©rales d'officines Aâ€”Bâ€”I"â€”A. On trouve aussi leslettres suivantes, SF ou SP ; ou la lettre P toute seule.Ces lettres sont des marques monÃ©taires qui indiquent quelsgroupements ouvriers ont gravÃ© les coins et frappÃ© les mon-naies. Les bronzes de cette Ã©mission sontclassÃ©s en deuxsortes

de sÃ©ries distinctes, que diffÃ©renciÃ¨rent, soit des diffÃ©rentsmonÃ©taires, soit les marques monÃ©taires qu'elles portent1. Lenain de Tillemont, Hist. des empereurs, t. IV, p. 52. La dÃ©signation deMaximien Hercule comme Senior Augustus, SEN AVG., oblige Ã attribuer ÃGalÃ¨re les monnaies qui portent la lÃ©gende du droit IMP. C. MAXIMIANVSP. F- AVG. Ainsi se trouve tranchÃ©e une difficultÃ© que Cohen considÃ©raitcomme insurmontable, je veux parler de l'attribution des piÃ¨ces qui appartiennenten propre Ã chacun des deux empereurs Maximien Hercule et GalÃ¨re. Cf. Coh.,.Monnaies frappÃ©es s. l'Empire romain, 2* Ã©dition, t. VI, p. 190-1.



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226 TOME III, XIXme ATELIER SixiÃ¨me sÃ©rie.* | AALE* | BALE* | PALE* I A

ALESeptiÃ¨me !sÃ©rie.*| AKIPALE*[BKIPALE*|P* I A

Kl PALEkIpHuitiÃ¨mesÃ©rie.ALEABK PALEPK PALEAK PALEK PALEOn ne trouve, sur les piÃ¨ces de toutesces sÃ©ries, que deuxdiffÃ©rents monÃ©taires : le croissant et l'Ã©toile. On pourraitdonc considÃ©rer cette Ã©mission comme ne comprenant que

trois sÃ©ries; mais plusieurs groupements ouvriers ont signalÃ©leur existence sur les piÃ¨ces qui ne prÃ©sentent pas de diffÃ©-rents monÃ©taires, en y inscrivant les lettres Sâ€”F ; Sâ€”P ;Pâ€”S- Un signe de valeur K se rencontre Ã©galement. Ceslettres Sâ€”F ; Sâ€”P ; P sont des marques monÃ©taires. Leslettres Aâ€”Bâ€” Pâ€” A sont des lettres d'officines. Des groupe-ments variÃ©s des marques monÃ©taires et des lettres d'offi-cines permettent encore de ranger empiriquement les mon-naies en sous-sÃ©ries qui n'ont qu'une utilitÃ© pratique, maisdont il est utile de tenir compte pour les descriptions despiÃ¨ces. Il faut Ã©galement remarquer que l'atelier d'Alexan-

drie ne ressemble pas aux autres ateliers d'Orient, lesquelsn'ont presque pas fait usage des marques monÃ©taires. Celanous permet d'admettre qu'une grande partie de la prÃ©pa-ration des coins et de la frappe des mÃ©dailles s'est faitehors de l'atelier, dans la ville d'Alexandrie.



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 227PremiÃªre partie de l'Ã©mission, antÃ©rieure au25 juillet 306.I. Aurevers:PROVIDENTIADEORVM QVIESAVGG. FigurefÃ©minine ou la Providence debout Ã droite, levant la maindroite ; en face d'elle une femme, la TranquillitÃ© ou le

Repos, tenant un rameau gÃ©nÃ©ralement Ã©levÃ© et plusrarement baissÃ©', et s'appuyant sur un sceptre.Au droit : 1Â° D N DIOCLETIANO BAEATISSIMO SEN AVG.Son buste laurÃ© Ã droite, avec le manteau impÃ©rial, tenantune branche de laurier et le foudre. Coh. 422 ; 2o mill. ;2e sÃ©rie ; L. ; D. ; VO. ; O1T. A-B-r-A. PL IX, n" 1.2Â° D N DIOCLETIANO FELICISSIMO SEN AVG. MÃªmebuste.Coh. 423 ; 2e sÃ©rie ; P. 8018 ; VO. ; Off. A-B-r-A.Au droit : 1Â° D N MAXIMIANO BAEATISSIMO SEN AVG.Son buste laurÃ© Ã droite Ã mi-corps avec le manteauimpÃ©rial, tenant une branche de laurier et le foudre. Coh.490 ; 2e sÃ©rie ; L. ; Off. A-B-r-A-2Â° D N MAXIMIANO FELICISSIMO SEN AVG- Coh. 489 ;2e sÃ©rie; VO. ; L. ; 25 mill. ; Off. A-B-r-A.II. Au revers : CONCORD IMPERII- La Concordedebout, Ã gauche, coiffÃ©e du modius, s'appuyant sur unsceptre et soutenantsa robe, de la main gauche.Au droit : 1Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 6 ; 3Â° sÃ©rie, 1 ; P. 8777-78-79 ;9gr. 90; 27 mill. ; VO. ; B. ; Off. A-B-T-A-â€” 3esÃ©rie,2; P. 8780. Pl.IX,nÂ«2.2Â° IMP C MAXIMIANVS P F AVG. TÃªte analogue. PiÃ¨ceinÃ©dite, 3Â° sÃ©rie ; 1 ; VO ; Off. A.1. Peut-Ãªtre sur des piÃ¨ces fausses antiques.



228 TOME III, XlXme ATELIER III. Au revers : GENIO POPVLI ROMANI. GÃ©nie coiffÃ© dumodius, Ã demi nu, debouta gauche, tenant une patÃ¨re etune corne d'abondance.Au droit : 1Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 81 ; lâ„¢sÃ©rie, 1 ; L. ; Off. p.

2Â° IMPCMAXIMIANVSPF AVG- Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 179 de Hercule, attribuable Ã GalÃ re. lâ„¢ sÃ©rie, 1 ;P. 8165 ; Off. T.â€”6" sÃ©rie ; P. 8163-4 ; 9gr. 50 ; 26 mill. ;Off. A-B. PL lX,nÂ°3.3Â° Il manque une piÃ¨ce de Constance Chlore Auguste.IV. Au revers : HERCVLI VICTORI. Hercule nu, debout deface, regardant Ã gauche, appuyÃ© sur sa massue et tenant

une pomme de la main gauche, le peau de lion est suspendueÃ son bras gauche.Au droit : 1Â° IMP C MAXIMIANVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 295, d'Hercule, attribuable Ã GalÃ re ;3e sÃ©rie ; 1 et 2 ; P. 8219-8221 ; lOgr. 15 ; 26mm. ;8gr.90;VO. â€” 4e sÃ©rie ; VO. \ Off. A-B-T-A.2Â° IMP C CONSTANTIVS P F AVG- TÃªte analogue ; piÃ¨ce

inÃ©dite ; 3e sÃ©rie, 1 et 2 ; L. ; 25 mill. ; D. ; VO. ; Off.Aâ€”Bâ€”râ€”A.V. Au revers : PERPETVITAS AVGG. Rome assise Ãgauche, tenant de la droite un globe surmontÃ© d'une Vic-toire et de la gauche un sceptre, Ã cÃ´tÃ© d'elle un bouclier.Au droit : FL VAL SEVERVS NOB CAES. TÃªte analogue.Coh. 57 ; 3e sÃ©rie, 1 ; P. 8757-58 ; 27 mill. ; 9 gr. 90 ; L. ;B. ; D. ; Off. B-r-A. PL IX, nÂ° 4.VI. Au revers : VIRTVS EXERCITVS. Mars en habit mili-taire et le manteau flottant, marchant Ã droite, portant unehaste et un trophÃ©e et ayant au bras gauche un bouclier.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. Sa



l'atklier monÃ©taire d'ai.exandrie 229tÃªte IaurÃ©e adroite. Coh. 214 ; lâ„¢sÃ©rie, 3; VO. ; 25 mill.;Off. B-r-A.2Â° GALVALMAXIMINVS NOB CAES. TÃªte analogue. Coh.202 ; lr" sÃ©rie, 3 ; VO. ; Off. A .Les petits bronzes suivants mesurent de 18 Ã 19 mill. dediamÃ tre, pÃ¨sent de 1 gr. 50 Ã 2 gr. 40, ils sont pareils Ãceux qui ont Ã©tÃ© frappÃ©s Ã Siscia, Ã la mÃªme Ã©poque, et

paraissent argentÃ©s.Je n'ai malheureusement pas pu trouver la sÃ©rie de cespiÃ¨ces Ã©mises Ã Alexandrie.VII. Au revers : GENIO POPVLI ROMANI. GÃ©nie Ã deminu, debout Ã gauche, coiffÃ© du modius et tenant une patÃ¨reet une corne d'abondance.Au droit : 1Â° FL VAL SEVERVS NOB C. Sa tÃªte IaurÃ©e Ãdroite. Coh. 32 : 1â„¢ sÃ©rie, 1 ; P. 13986; 2 gr. 40.PL IX, nÂ°r>.2Â° On doit classer ici les Nos 84 ou 86 de Coh. prÃ©sen-

tant l'inscription : MAXIMINVS NOB C. TÃªte analogue.Il doit exister Ã©galement des piÃ¨ces analogues frappÃ©esaux noms de Constance Chlore et GalÃ¨re.Les petits bronzes suivants, sans alliage d'argent, ont unpoids thÃ©orique de 2 gr. 88.VIII. Au revers : CONCORDIA MILITVM. L'empereur debout, Ã droite, en habit militaire et tenant un sceptrecourt, reÃ§oit des mains de Jupiter qui se tient nu, debout,le manteau sur l'Ã©paule et tenant un sceptre ; un globe sur-montÃ© d'une Victoire qui porte une couronne'.Au droit : 1Â° IMP C MAXIMIANVS P F AVG. Son busteradiÃ© et drapÃ©, ou drapÃ© et cuirassÃ©, Ã droite. Coh. 51 de1. Des piÃ¨ces analogues mais argentÃ©es ont Ã©tÃ© frappÃ©es sous DioclÃ©tien etportent le chiffre XXâ€”I-



230 TOME III, XIXme ATEI.IEBMaximien Hercule, attribuable Ã GalÃ¨re. lre sÃ©rie, 1 ; P.13482-83 ; 13490; L. ; 21 raill. ; VO. ; Off. A-B-P-A.Ce buste, ainsi que les suivants, prÃ©sente la tÃªte radiÃ©e,reprÃ©sentÃ© sur diverses espÃ¨ces, sous la premiÃ¨re tÃ©trar-chie.

2Â° IMP C CONSTANTIVS P F AVG. Buste analogue. Coh.22; lâ„¢ sÃ©rie, 1; P. 13800; L.; GOT. ; D. ; 3 gr. 45 et2 gr. 95 ; 19 Ã 21 mill. Off. A-B-r-A. PL IX, n" 6.3Â° FL VAL SEVERVS NOB CAES. Buste analogue. Coh. 7et 8 ; lr" sÃ©rie, 1 ; 13983-4 ; 3 gr. 50 ; 21 mill. ; L.; VO. ;B. ; 3 gr. 10 ; 21 mill. ; Off. Aâ€”B~Pâ€”A. Il y a des exem-plaires de poids plus lÃ©gers.

4Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Coh. 9; lre sÃ©rie;P. 13990-1-2-3; 3 gr. 30; 21 mill.; 3 gr. 10; D. VO. ;Off. A-B-P-A.Je dÃ©crirai, Ã la fin de l'Ã©mission , la suite des petitsbronzes prÃ©sentant la lÃ©gende Providentia Deorum quiont Ã©tÃ© frappÃ©s pendant sa durÃ©e mais sont peut-Ãªtrefaux.

DeuxiÃªme partie de l'Ã©mission.Comprise entre la mort de Constance Chlore, survenue le25 juillet 306, et l'avÃ nement de SÃ©vÃªre Auguste et deConstantin CÃ©sar.Grands bronzes.IX. Au revers : HERCVLI VICTORI. Avec le type dÃ©jÃdÃ©crit.Au droit : IMP C SEVERVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 51 ; 3c sÃ©rie, 1 et 2 ; P. 8756 ; 10 gr. 08; 28mill. ; VO. ; B. ; Off. A-B-P-A.X. Au revers : FELICITAS AVGG. La FÃ©licitÃ© assise Ãgauche tenant une Victoire sur un globe et un sceptre.



232 TOME III, XIXnie ATELIER Daza et de GalÃ¨re dÃ©jÃ dÃ©crites avec la premiÃ¨re moitiÃ© del'Ã©mission et qui ont continuÃ© Ã Ãªtre Ã©mises avec la deuxiÃ¨mepartie.On trouve donc au droit les noms de :1Â° GalÃ¨re Auguste.2Â° Maximin Daza CÃ©sar.3Â° IMP C SEVERVS P F AVG. Son buste radiÃ© et drapÃ© Ã

droite. Coh. 9 ; l"e sÃ©rie, 1 ; P. 13984-85 ; 3 gr. 20 ; 20 mill. ;L. ; V. ; B. ; VO. ; Off. A-B-P-A. PL IX, nÂ° 8.4Â° FL VAL CONSTANTINVS NOB CAES. Buste analogue.Coh. 68; lâ„¢ sÃ©rie, 1 ; L. ; VO. ; B. ; Off. A-B-Pâ€”A.Quelques-unes des piÃ¨ces suivantes devraient se classer dans l'Ã©mission de 308 Ã 111, puisqu'elles sont frappÃ©esdans six officines et sont de l'espÃ¨ce du moyen bronze.Mais on ne frappait plus, en 308, les piÃ¨ces de DioclÃ©tien(Senior Augustus). Ce sont probablement des piÃ¨ces fausses.

Il faut ajouter une sÃ©rie supplÃ©mentaire Ã celles de l'Ã©mis-sion.SÃ©rie supplÃ©mentaire de piÃªces fausses.Les chiffres X et K ne sont pas inscrits rÃ©guliÃ¨rementsur les monnaies de l'Ã©mission prÃ©sente.ABPA

â‚¬SXK XK XK XK XK XK ALEALEALEALEALEALEOn trouve sur les moins grandes de ces piÃ¨ces de bronze,qui ont Ã©tÃ© frappÃ©es aux noms des Seniores Augusti, desmultiples variÃ©tÃ©s des lÃ©gendes du droit. Des lÃ©gendesinachevÃ©es ou irrÃ©guliÃ¨res signalent la plupart de ces piÃ¨cesqui ne portent pas de marques monÃ©taires et prÃ©sentent

des bustes du droit presque toujours les mÃªmes'.1. Voir, sur ces piÃ¨ces, le mÃ©moire de M. Dattari : Coutribuzione al Corpus deliemonete romane battutc durante il periodo Costantino, dans : Rivista Haliana,di Num., 1906.



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 233XIV. Au revers : PROVIDENTIA DEORVM, et commetype : La Providence debout Ã droite, levant la maindroite ; en face d'elle la TranquillitÃ© debout tenant un ra-meau Ã©levÃ© et s'appuyant sur un sceptre.Au droit : 1Â° D N DIOCLETIANO BEAT SEN AVG. Son

buste laurÃ© adroite, portant le manteau impÃ©rial, tenant unebranche de laurier et le foudre. Coh. 417 ; 5e et 8e sÃ©ries;L.; 23 mill. ; VO.; Off. A-Bâ€”Pâ€”A. Peut-Ãªtre cette piÃ¨ceest-elle seule authentique. PL IX, n" 9.Parfois le buste porte une cuirasse et sur cette cuirasseon voit la tÃªte de Jupiter ou du Soleil ou la tÃªte de MÃ©duse(Cohen 418).

2Â° D N DIOCLETIANO BAEATISS (sic). Coh. 415; lâ„¢ sÃ©rie,1 ; VO. ; L. ; Off. A-B. â€” 5e sÃ©rie, Monti; L. ; Off. A.SÃ©rie supplÃ©mentaire, Off. Aâ€”Bâ€”Pâ€”Aâ€”â‚¬-S.PL IX, nÂ° 10.3Â° D N DIOCLETIANO BAEATIS. lâ„¢ sÃ©rie, 1 ; D. ; Off.P .4Â° D N DIOCLETIANO BAEATISSI. l'" sÃ©rie, 1 ; D. Off.Aâ€”Bâ€”râ€”A.

5Â° D N DIOCLETIANO FELICISS (sic). B. D.; Monti. lâ„¢sÃ©rie, 1 ; Off. Aâ€”Bâ€”P ; on trouve Ã©galement FELICISINet FELICISSIM; VO.6Â° D N DIOCLETIANO FELICIS. Coh. 419; lre sÃ©rie, 1;D. ; Off. A-B-P-A.Je n'ai pas trouvÃ© de piÃ¨ce de DioclÃ©tien prÃ©sentant unelÃ©gende complÃ¨te analogue Ã celle du n" 11, qui a dÃ»

Ãªtre frappÃ©e rÃ©guliÃ¨rement.7Â° D N MAXIMIANO BAEATISSIM (sic). 1â„¢ sÃ©rie, 1 ; D;Monti ; Off. P.8Â° D N MAXIMIANO BAEATISSI. 1â„¢ sÃ©rie, 1 ; VO. ; D. ;Off. P.



234 TOME III, XIXmÂ° ATELIER 9Â° D N MAXIMIANO BAEATISS. VariÃ©tÃ© de Coh. 487 ;lr" sÃ©rie, 1 ; D. ; VO. ; Off. P ; Ã©galement BEAETISS.10Â° D N MAXIMIANO BAEATISS SEN. lr" sÃ©rie, 1 ; VO. ;Off. A-B-r.Je n'ai pas trouvÃ© la piÃ¨ce Ã lÃ©gende complÃ te qui a puÃªtre frappÃ©e rÃ©guliÃ¨rement.

11" D N MAXIMIANO FELICISS SEN AVG. Buste analogue,comme tous les autres, Ã celui du nÂ° 1. Coh. 488; autrefoiscollection Bollin [sic). Cette piÃ¨ce a peut-Ãªtre Ã©tÃ©, seule,frappÃ©e rÃ©guliÃ¨rement.12Â° DN MAXIMIANO FELICISS. 1â„¢ sÃ©rie, 1 ; L. ; D. ;Off. A-A-. PL IX, nÂ° 11.On trouve Ã©galement FELICIS. lâ„¢ sÃ©rie; B.; Off. A.13Â° pour ne pas prolonger indÃ©finiment cette liste, j'ajou-terai que l'on trouve Ã©galement les fins de lÃ©gendes : FELI-

CISSI et FELICISSIM. lâ„¢ sÃ©rie, 1 ; VO. ; D. ; Off. A-r.Beaucoup de ces piÃ¨ces ont Ã©tÃ© dÃ©crites par M. Dattaridans le travail que nous avons citÃ©. Une partie d'entre ellesont Ã©tÃ© dÃ©crites par M. Monti '.Les bustes du droit de ces piÃ ces sont toujours Ã peu prÃ sles mÃªmes ; il ne s'agit donc pas de piÃ¨ces fabriquÃ©es enville, car on a vu que, dans ce cas, ce sont surtout lesbustes qui varient et non les lÃ©gendes. Ces piÃ ces ne sontpas d'une espÃ¨ce monÃ©taire couramment Ã©mise Ã l'Ã©poque

oÃ¹ les classe le titre de Senior Augustus de DioclÃ©tien. Il y adonc lieu de lesconsidÃ©rer comme le produit d'ateliers de fauxmonnayeurs. B est difficile de dire si certaines de ces mon-naiesontÃ©tÃ© mises en circulation et si elles sont toutes fausses.B pourrait toutefois se faire que la frappe de quelques-unes de ces piÃ¨ces, de l'espÃ¨ce du Â« moyen bronze Â», se soitproduite au dÃ©but de l'Ã©mission de 308 Ã 311.1. Contribu. al Corpus delle MonetÃ© Imperiali, collezione Monti. â€” Milano,1906.



l'ateuer monÃ©taire d'alexandrie 235PiÃªces d'.or de l'Ã©mission.On doit classer Ã©galement dans cette partie l'Ã©mission dela piÃ¨ce d'or suivante.XV. Au revers: CONCORD AVG ET CAES. La ConcordevoilÃ©e et coiffÃ©e du modius, debout Ã gauche, tenant une

patÃ re et une corne d'abondance.Au droit : SEVERVS AVGVST. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh.1 ; N. ; L. ; 19 mill. Effigiede Maximin Daza. PL IX, nÂ° 1$.Cette piÃ¨ce prÃ©sente au revers Y\c ! 'a prÃ©sence d'unelettre d'officine, dans le champ du revers des piÃ¨ces d'or,est exceptionnelle.deuxiÃ¨me Ã©missionComprise entre l'Ã©lÃ©vation de Licinius, au rang d'Auguste,Ã Carnuntum, par GalÃªre, le 11 novembre 308, et la mortde GalÃªre survenue le 5 mai 311.En effet, cette Ã©mission comprit pendant toute sa durÃ©e,des piÃ¨ces de Licinius et de GalÃ¨re Auguste.PremiÃªre partie de l'Ã©mission.Comprise entre V Ã©lÃ©vation de Licinius Auguste, et lareconnaissance de Constantin et de Maximin Daza,

Augustes, par GalÃªre, en mai 309.Cette partie de l'Ã©mission comprend des piÃ¨ces de MaximinDaza CÃ©sar et celles de Constantin dÃ©signÃ© comme FiliusAugusti = FIL- AVG. Cette diffÃ©rence de leurs titres tient Ãce que Maximin Daza refusa pour lui l'appellation hono-rifique de Fils d'Auguste ou des Augustes que GalÃ¨re luiavait offerte, ainsi qu'Ã Constantin, aprÃ¨s avoir Ã©levÃ© Licinius



236 TOME III, XIXme ATELIER au rang d'Auguste. GalÃ¨re espÃ©rait ainsi satisfaire l'ambi-tion de Maximin Daza, mais celui-ci ne cessa ses rÃ©clama-tions que lorsqu'il eut pris le titre d'Auguste, en mai 309,et se fut ainsi Ã©galÃ© au nouvel empereur Licinius ; j'aiexpliquÃ© ces faits, dans mon Ã©tude sur l'atelier de Siscia '.Des monnaies ont Ã©tÃ© frappÃ©es au nom de GalÃ¨rieValÃ©rie, pendant toute la durÃ©e de l'Ã©mission prÃ©sente, maiselles ont peut-Ãªtre continuÃ© Ã Ãªtre Ã©mises au dÃ©but de lasuivante.Les sÃ©ries monÃ©taires de cette Ã©mission contiennenttoutes des piÃ¨ces de GalÃ¨re et de Licinius.Les monnaies de bronze ont des poids oscillant entre7 gr. 50 ou 8 grammes et 5 gr. 50, poids auquel ellestombent exceptionnellement Ã la fin de l'Ã©mission, les poidsosc illant plus rÃ©guliÃ¨rement entre 6gr. 50 et 7 gr. 50. Cesont les (moyens bronzes) de Dattari.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.1AlALE1AALEAxIk ALExIk ALEXIK AALEBALE

I BALEBK ALEB|XIK ALEXIK IbALEr lALEmALEr K ALE

d|XIK ALEXIK lr ALEAJALE1AALEJAXIK ALEALEXI K IaALEALE

ilALEâ‚¬K ALEâ‚¬|x|k ALEX K _â‚¬ALEALE11ALESK ALESI

xIk ALEXIK IsALE1. Voir t. II. p. 300 ct sq.



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238 TOME III, XIXme ATELIER Rappelons, pour la commoditÃ© de la lecture, que la \nsÃ©rie est caractÃ©risÃ©e par les chiffres Xâ€”K ou par l'absencede toute indication autre que la lettre d'officine ; que la2e sÃ©rie est caractÃ©risÃ©e par le chiffre K et la lettre P : et la3e sÃ©rie par les lettres Pâ€”R, qui sont des marques monÃ©-

taires.On trouve : I. Au revers : GENIO CAESARIS. Avec legÃ©nie coiffÃ© du modius, Ã demi nu, debout Ã gauche,le manteau sur l'Ã©paule gauche, tenant une patÃ¨re d'oÃ¹ laliqueur se rÃ©pand et une corne d'abondance.Au droit : I" GAI, VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 40 ; lre sÃ©rie, l, 2, 3, 4, 5, 6 ; L.D. ; P. 8807 Ã 8810 ; 6 gr. 25 ; 23 mill. ; L. ; D.Off. A-B-r-A. PL IX, nÂ° 132e sÃ©rie, 1 ; P. 8801 Ã 8804 ; 6 gr. 30 et 6 gr. 75 ; 23 mill.14024; 6 gr. 30 ; 24 mill. ; L. ; D. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-Sâ€” 2" sÃ©rie, 4 ; P. 8708 ; 7 gr. 40 ; 23 mill. ; 8799; 6 gr. 7525 mill.; 8800. â€”3e sÃ©rie, 1 ; P. 14022, 14025. â€” 3Â°sÃ©rie, 2,3, 4 ; D. ; VO. ; OIf. A-B-P-A-â‚¬-S.2Â° FL VAL CONSTANTINVS FIL AVG. TÃªte analogue.

Coh. 185; P. 9087 ; 6 gr. 50 ; 2e sÃ©rie, 1 ; 25 mill. ; L. ;VO. ; Off. A seulement. Effigie de Daza. PL IX, nÂ° 14.II. Au revers : GENIO IMPERATORIS. Avec le mÃªmetype du revers.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 48 ; lâ„¢ sÃ©rie, 2 ; L. ; D. ; Off. p.- lre sÃ©rie, 3, 5 et 6 ; P. 8510-H ; VO. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-S. â€” 2" sÃ©rie, 1 ; P. 8506 Ã 8509 ; 6 gr. 80; 25 mill. ;L. ; D. ; VO. ; mÃªmes officines.â€” 2e sÃ©rie, 5 ; WG. ; Off.P-â‚¬. â€”3e sÃ©rie, 1, 4; L. ; VO. ; D. ; Off. A - B-P-Aâ€”â‚¬â€”S.2Â° IMP C MAXIMIANVS P F AVG. MÃªme tÃªte; piÃ¨ce dÃ©critepar Daltari. Cette monnaie doit Ãªtre attribuÃ©e Ã Herculemais je suis; portÃ© Ã la considÃ©rer comme une piÃ¨ce fausse



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 239PIantique. En effet les lettres du revers P|R ne se prÃ©sententALEdans aucune des sÃ©ries rÃ©guliÃ res de cette Ã©mission.M. Dattari a dÃ©crit deux piÃ¨ces de Maximien HerculedÃ©signÃ© centime: Pius Felix Senior Augustus '. Ces piÃ¨ces

font partie de cette Ã©mission. Elles ont dÃ» Ãªtre frappÃ©esen 308, aprÃ¨s l'Ã©poque Ã laquelle Maximien Hercule repritÃ Rome le titre d'Auguste, en 307, sur la demande de sonfils Maxence. Elles sont analogues Ã d'autres piÃ ces Ã©misesÃ Rome. Maxence fit en effet Ã©mettre en 307 des monnaiesde son pÃ¨re avec les lÃ©gendes D. N. Muximiano Sen. Inv.Aug. et D. Muximiano Sen Invic Aug. 2 puis Imp C Maxi-mianus P. F. Avg. C'est Ã cette derniÃ¨re piÃ¨ce que corres-

pondrait celle qui vient d'Ãªtre dÃ©crite ; aux deux autres cor-respondent les piÃ¨ces suivantes:3Â° IMP C MAXIMIANVSP F SEN AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite ; piÃ¨ce dÃ©crite par Dattari 3. 2" sÃ©rie, 1 ; D. ; Off.B ; piÃ¨ce de Hercule.4Â° IMP C MAXIMIANVS P F (sic) EN AVG. Coh. 136 deHercule. 2" sÃ©rie, 1 ; B. ; 23 mill. D. ; COP. ; Off. B. CettepiÃ ce peut Ãªtre une copie de l'autre. PL IX, nÂ° 15.

On constate que, ni Constantin, ni GalÃ¨re, n'ont faitfrapper de piÃ¨ces analogues.5Â° IMP C VAL LIC LICINIVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 43, 2e sÃ©rie, 1 ; P. 9027-8 ; 6 gr. 25; 28mill. ; 9029, 9030; COP. ; L. ; D. ; VVG. ; Off. A-B-T-A-â‚¬-S. â€” 2e sÃ©rie, 4 ; D. ; L. ; Off. Ã§.6Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 52 ; lre sÃ©rie, 1 ; P. 8839. â€” 2" sÃ©rie, 1 ; L. ;

P. 8830, 8833, 8836 ; D. ; Off. A-B-P-A-6-S.PL IX, nÂ° 16.1. Dattari. Contribuzione, op. cil., Riv. II. Num., 1906, p. 7 du mÃ©moire.2. Voir tome I, L'Atelier d'AquilÃ©e, p. 304.3. Dattari. Op. cit., p. 4 du mÃ©moire.



240 TOME III, XlXmÂ° ATELIER 7Â° FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. Analogue. Coh.192; 2e sÃ©rie, 1 ; L. ; VO. ; VVG ; 6 gr. ; P. 9088;6gr. 76; 27 mill. ; Off. A .III. Au revers : VIRTVS EXERCITVS. Mars casquÃ© et enhabit militaire marchant Ã droite, portant un trophÃ©e et un

bouclier et tenant de la droite une haste dirigÃ©e en avant.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. SatÃªtelaurÃ©e Ã droite. VariÃ©tÃ© de Coh. 214 ; lâ„¢ sÃ©rie, 2 ; D. ;Off. P ;lr" sÃ©rie, 3et 5 ; L. ; VO. ; OIÃ¯. A-B-P-A-â‚¬-S. â€”2e sÃ©rie, 1 ; L. : VO. ; P. 8679Ã 8687; 6 gr. 50 ; L. ; VO. ;D. : Off. A-B-P-Aâ€”â‚¬-S. â€” 3e sÃ©rie, 1 et 4 ; VO. ; L. ;25 mill. ; Off. A-B-P-A.2Â° GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 202 ; 1â„¢ sÃ©rie, 2 ; D. ; L. ; 23 mill. ; Off.B-A. â€” Ve sÃ©rie, 3 ; P. 8909 ; 6 gr. 58^24 mill. ; L. ; Off.A-B-P-A-â‚¬-S. â€” 2esÃ©rie, 1 ; P. 8908 ; 6 gr. 55 ; 24 mill. ;L. ; D. ; HA. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-S. â€” 2e sÃ©rie, 5 ; D. ;Off. S. â€” 3e sÃ©rie, 1 et 3 ; VO. ; Off. A-A.3Â° FL VAL CONSTANTINVS FIL AVG. TÃªte analogue. Coh.701 ; 2e sÃ©rie, 1 ; VO. ; Off. A. Efhgie de Daza.

PL IX, nP 1l.4Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 204; 3e sÃ©rie, 1 ; L. ; VO. ; Off. A.5Â° IMP C GALER VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Goh. 205; 1â„¢ sÃ©rie, 7 ; L. ; Off. B. PL /A', nÂ° 18.6Â° IMP C VAL LIC LICINIVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. InÃ©dite. 2e sÃ©rie, 1 ; COP. ; VVG. ; 6 gr. 66 ;Off. P.7Â° FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. â€” 2e sÃ©rie, 1 ; VO. ;Off. A.Les piÃ¨ces GalÃ¨rie ValÃ©rie font partie des trois sÃ©ries decette Ã©mission.IV. Au revers : VENERI VICTRICI. VÃ©nus debout Ã gauche



LATELIER MONÃ‰TAIRE d'aI.EXANDRIE 241tenant une pomme de la main droite et soutenant sa robe.Au droit : GAL VALERIA AVG. Son buste Ã droite, avec uncroissant dans les cheveux. Coh. 2 ; lre sÃ©rie, 1 ; D. ; VO. ;P. 8694 ; 5 gr. 95; L. ; Off.A-P-A. â€” lre sÃ©rie, 3 et 4 ;VO.; D. ; Off. A-B-r-A-â‚¬-S. â€”2e sÃ©rie, 1 ; P. 8692 Ã

8695; L. ; 23 mill. ; D. ; Off. A-P-A-â‚¬-S.PL IX, nÂ° 19.2e sÃ©rie, 2; VO.; D. ; Off. A-A-â‚¬. â€” 2" sÃ©rie, 5; D. ;Off. r. â€”3e sÃ©rie, 1, 2, 3 et 4 ; D. ; VO. : L. ; P. 8694;Off. Aâ€”B-Pâ€”Aâ€”â‚¬-S.La piÃ¨ce suivante rÃ©unit deux lÃ©gendes du revers etreprÃ©sente une erreur de l'ouvrier qui a gravÃ© le moule.

On trouve : Au revers : GENIO IMP ESARIS. ReversdÃ©crit avec les lÃ©gendes Â« Genio Caesaris et Imperatoris Â».Au droit : GAL VAL MAXIMINVS NOB CAES. MÃªme tÃªte ;L. ; Off. B.PiÃªces dor et mÃ©daillons frappÃ©s avec cette Ã©mission.A- taV. On trouve au revers: SOLE INVICTO. Le soleil radiÃ© en

robe longue, levant la main droite et tenant la tÃªte deSÃ©ra-pis.Au droit : MAXIMINVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.Coh. 155 ; 18 mill. ; A. ; L. ; piÃ ce de l'espÃ¨ce du 60me Ã lalivre d'or.La tÃªte de SÃ©rapis ne fut reprÃ©sentÃ©e couramment, dansles Ã©tats de Maximin Daza, sur les monnaies de bronze,qu'Ã partir de l'annÃ©e 311, mais des piÃ ces d'or, la prÃ©sen-tant, ont peut-Ãªtre Ã©tÃ© Ã©mises auparavant.Jules Maurice. 16



242 TOME III, XIXm" ATELIER VI. Au revers: SOLI INVICTO. Le Soleil radiÃ© en robelongue, le manteau rejetÃ©, levant la droite et tenant la tÃªtede Serapis dans la main gauche.Au droit : MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.PiÃ¨ce dÃ©crite pour la premiÃ¨re fois par M. Gnecchi ; AI. ;

GN. ; V. nÂ° 132170 ; ogr. 20 ; 20 mill. ; Ex. -^jCes deux piÃ ces ont pu Ãªtre frappÃ©es jusqu'en 312.VII. Au revers: IOVI CONSERVATORI. Jupiter Ã demi nu,debouta gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule, tenant uneVictoire sur un jdobe et un sceptre. Ex. -LCh F ALEAu droit : IMP C MAXIMIANVS P F AVG. Son buste laurÃ©

et drapÃ© Ã droite. Collection Bachofen von Echt. .V.,MÃ©daillon ; 10gr. 65 ; 24 mill. ; piÃ¨ce de GalÃ¨re.Revers dÃ©jÃ dÃ©crit : VENERI VICTRICI. VÃ©nus debout Ãgauche, tenant une pomme et soulevant son voile.Au droit : GAL VALERIA AVG. Son buste Ã droite avec uncroissant dans les cheveux. Coh. 1 ; Ã€' . ; collection Bachofenvon Echt'. Ex.ALE

TROISIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre la mort de GalÃªre, survenue le 5 mai 311,et le milieu de l'annÃ©e .2/2.Cette Ã©mission comprit quelques monnaies de GalÃ¨reAuguste, mais principalement des piÃ¨ces commÃ©morativesde cet empereur dÃ©signÃ© comme Divus ; et elle fut suivie,ainsi que je l'expliquerai plus loin, par une autre Ã©mission

qui commenÃ§a Ã Ãªtre frappÃ©e au plus tard au dÃ©but de 312 f.L'Atelier fonctionna, au cours de l'Ã©mission prÃ©sente.1. Voir le catalogue dressÃ© par le colonel Voetter.



244 TOME III, XIXmÂ° ATELIER d'Alexandrie. On verra dans l'Ã©tude sur Antioche que le casde cet atelier est douteux, Ã cet Ã©gard.L'explication de ces diffÃ©rences se trouve, ainsi que cellede beaucoup d'autres faits du mÃªme genre, dans la situationgÃ©ographique des ateliers1. Mais il faut se souvenir, pour donner cette explication, de ce que la chancellerie impÃ©riale,

les bureaux du Comte des Largesses sacrÃ©es, envoyaientles ordres de commencer ou de cesser la frappe des mon-naies d'un empereur ou d'une impÃ©ratrice ou encore ceux demodifier l'effigie impÃ©riale ou les attributs impÃ©riaux. Ilen Ã©tait de mÃªme lorsqu'il s'agissait d'inaugurer la frappedes monnaies d'un Divus-.Cela Ã©tant admis, l'on remarquera que Maximin Daza,ayant pÃ©nÃ©trÃ© en Bithynie Ã la nouvelle de la mort de Ga-lÃ re, devait se trouver Ã NicomÃ©die, ou dans ses environs,

au mois de mai 311 \ Il voulait Ã©tablir son pouvoir sur ses nouvelles provinces de Bithynie et de Pont, et sa chan-cellerie devait l'y accompagner, puisqu'il y rendit un Ã©ditsupprimant le Census''. Ce fut donc de Bithynie, de laCour de l'empereur, que partit, au mois de mai 311, l'ordrede cesser la frappe des monnaies de GalÃ¨re Auguste, et d'ysubstituer celles du Divus Gulerius, et de cesser Ã©galementlÃ©inission des mÃ©dailles de GalÃ rie ValÃ©rie. Cet ordre dutparvenir immÃ©diatement Ã NicomÃ©die et Ã Cyzique, un peu

plus tard Ã Antioche reliÃ©e pourtant Ã ces deux premiÃ resvilles par une route parcourue par des courriers rapides.Pour arriver Ã Alexandrie, il fallait au contraire prendre laroute du dÃ©sert ou celle de la mer, toutes deux longues etexposÃ©es Ã des accidents. Le code ThÃ©odosien nous offre,1. Voir t. II, p. 435. Un retard se produisit pour la rÃ©ception de l'effigie desainte HÃ©lÃ¨ne, comme pour l'arrivÃ©e de la nouvelle de la mort de GalÃ¨re.2. Voir t. II, Introduction, p. cxxix.3. Lactanec, De Mort. Pers. cap. xxv.

i. Id.,c. xxxvi, cum magna omnium laetitia sustulit censum.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE d'ALEXANDRIE 245ainsi que nous l'avons dÃ©jÃ fait remarquer, de nombreuxexemples du retard apportÃ© Ã la promulgation des lois, auxÃ©poques oÃ¹ la navigation Ã©tait difficile, dans les provincessÃ©parÃ©es du centre de l'empire, par la mer'. Les ordresenvoyÃ©s de Constantinople Ã Alexandrie y parvenaient par mer; il devait en Ãªtre de mÃªme de ceux partis de Nico-mÃ©die. La navigation pouvait subir encore des retards, aumois de mai, qui terminait la pÃ©riode pendant laquelle lesmers Ã©taient fermÃ©es.Il en rÃ©sulta que l'on continua Ã frapper, Ã Alexandrie,les monnaies de GalÃ¨re Auguste et de GalÃ¨rie ValÃ©rie, aucours de l'annÃ©e 311, jusqu'Ã ce que l'on ait reÃ§u les ordresimpÃ©riaux, envoyÃ©s de NicomÃ©die.Mais on avait nÃ©anmoinsreÃ§u antÃ©rieurement, Ã Alexandrie, ainsi que nous l'avonsdÃ©jÃ dit, l'ordre de commencer une Ã©mission monÃ©taire enmai 311. Cette Ã©mission prÃ©sente cette particularitÃ© que cefut pendant qu'elle Ã©tait mise en circulation que le poids desmonnaies de bronze s'abaissa. Les premiÃ¨res Ã©mises de cesmonnaies pesaient encore les mÃªmes poids que celles del'Ã©mission prÃ©cÃ©dente, qui sont les piÃ¨ces dÃ©signÃ©es comme(moyens bronzes), par M. Dattari, et dont le poids moyenest de 6gr. 66; les piÃ¨ces frappÃ©es ensuite prÃ©sentÃ¨rent despoids oscillant entre 4 gr. 50 et 5 gr. 50 et reprÃ©sentÃ¨rentla variÃ©tÃ© dÃ©signÃ©e comme (moyen bronze rÃ©duit) par M. Dattari, et dont le poids moyen est de 5 gr. '-. J'ai montrÃ©,dans mes tableaux monÃ©taires, que la dÃ©gradation du poidsdes monnaies de bronze se faisait graduellement.Cette maniÃ¨re de procÃ©der devait avoir pour but de nepas apporter de trouble dans les Ã©changes commerciaux,1. Voir t. I, L'atelier de Carlhage,p. 340.2. Cf. Dattari, Ã‰tudes sur les monnaies de la rÃ©forme de DioclÃ©tien, dans levolume du CongrÃ s numismatique de Bruxelles de 1910, pp. 712 Ã 743. L'auteur Ã©tudie les valeurs respectives de ces bronzes.



246 tome m, xixme atelier Ã©tant donnÃ© que les paiements devaient se faire en mon-naies mÃªlÃ©es, de poids plus lourds et de poids moins lourds,dont l'ensemble devait prÃ©senter le poids moyen dunevariÃ©tÃ© monÃ©taire ; dans le cas prÃ©sent, on passa insensible-ment du moyen bronze au moyen bronze rÃ©duit. Cette der-

niÃ¨re variÃ©tÃ© de bronze Ã©tait dÃ©jÃ en usage, depuis l'annÃ©e309, dans les Ã©tats de Constantin'. Ce fait vient confirmer l'opinion de M.Dattari, d'aprÃ¨s lacjuelle les rÃ©formes de Dio-clÃ©tien et de Constantin n'en font qu'une et les espÃ¨ces diffÃ©-rentes crÃ©Ã©es par ces empereurs sont en rapports numÃ©-riques simples, de telle faÃ§on que l'on pouvait passer faci-lement d'un systÃ¨me Ã l'autre. Cela fait comprendre com-ment Constantin put continuer Ã Ã©mettre exceptionnelle-

ment les espÃ¨ces d'or et d'argent du systÃ¨me de DioclÃ©tien,Yuureus'-', Yargenteus minutulus3 alors qu'il avait dÃ©jÃcrÃ©Ã© de nouvelles espÃ¨ces monÃ©taires d'or et d'argent.Cela explique Ã©galement comment l'on put se servir dudenarius communis comme unitÃ© de compte, parce que sonrapport avec les diverses unitÃ©s de bronze Ã©tait facile ÃÃ©tablir4. L'ordre envoyÃ© par la chancellerie de commencer de nouvelles Ã©missions, en mai 311, dut avoir pour cause

la nÃ©cessitÃ© pratique d'interrompre les Ã©missions antÃ©-rieures dÃ©jÃ trop considÃ©rables qui avaient eu lieu de 308 Ã311. Il en fut de mÃªmeen l'annÃ©e 320 Ã la suite de l'Ã©missionde 317 Ã 320. La crÃ©ation d'une nouvelle espÃ¨ce monÃ©-taire pouvait se faire au cours, comme au dÃ©but d'uneÃ©mission. En 307 ce fut Ã la suite de la refonte du cadastrepar GalÃ¨re et au cours d'une Ã©mission que commencÃ¨rent ÃparaÃ®tre les premiers bronzes de poids rÃ©duits, aprÃ s les

1. Voir tome II, L'atelier de Londres, p. 19; de Lyon, p. 91: de Tarragone,p. 2Ã Ã¯.2. Voir : L'atelier d'Arles, tome II, p. 143.3. Voir tome II, p. 514.i. Voir Dattari, op. cit., p. 736.



L'ATELIER MONÃ‰TAIRE D'ALEXANDRIE 247grands folles du systÃ¨me de DioclÃ©tien. Ces premiersbronzes de poids rÃ©duits sont les Â« moyens bronzes Â» deM. Dattari. Les (petits bronzes rÃ©duits), du poids moyen de2gr. 50, commencÃ rent Ã©galement Ã paraÃ®tre au cours d'uneÃ©mission, en 326, et composÃ¨rent entiÃ¨rement les Ã©missionsde 330, aprÃ¨s l'inauguration de Constantinople.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.

IDeuxiÃ¨me sÃ©rie.X I A X I BALEK I AALEALEK 1 BALEX I r

ALEK I PALEX I AX | Bx 1 r ALEALEALEv, | AK IX

K | Xw|PK IXALEALEALEv-. j AK 1 Pvir K | P

K | PALEALEALETroisiÃ¨me sÃ©rie.ALEALEALELes chiffres K et X indiquent des rapports de valeurs, ilsse sont inscrits sÃ©parÃ©ment ou ensemble sur les piÃ¨ces de5 grammes, pesant la moitiÃ© du grand follis ou sesterce ' ;1. J'indiquerai, dans l'Introduction gÃ©nÃ©rale de cet ouvrage, comment l'onpeut interprÃ©ter ces divers chiffres.



248 TOME III, XIXme ATELIER l'Ã©toile et le croissant sont des diffÃ©rents monÃ©taires; lalettre P signale un groupement ouvrier. Les lettres Aâ€”B-Pindiquent les officines. On distingue trois sÃ©ries monÃ©taires,par l'absence de diffÃ©rent ou la prÃ©sence de l'Ã©toile etdu croissant. Une partie des monnaies portant le croissant

ont Ã©tÃ© frappÃ©es par le groupement ouvrier signalÃ© par lamarque monÃ©taire P; le mÃªme groupement ouvrier a prÃ©-parÃ© les coins et frappÃ© les monnaies qui composent lasÃ©rie monÃ©taire signalÃ©e par l'Ã©toile.I. Au revers : GENIO IMPERATORIS. GÃ©nie coiffÃ© dumodius, Ã demi nu, debout Ã gauche, le manteau sur l'Ã©paule gauche, tenant une patÃ¨re d'oÃ¹ la liqueur se

rÃ©pand et une corne d'abondance.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMIANVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 48; D. ; VO. ; 2" sÃ©rie, 3 et4e sÃ©rie. Off. A-B-P.2Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG. Coh. 52;2e sÃ©rie, 3, et 3e sÃ©rie; P. 8828, 8831-2-5; L.; D. ; Off.A-B-P-

3Â° FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue. Coh.192: 2"sÃ©rie, 3; P. 9088; 6 gr. 76: 26 mill.; L. ; VO. ;WG. ; D. ; Off. A.4Â° IMP C VAL LIC LICINIVS P F AVG. TÃªte analogue. Coh.43; 3e sÃ©rie ; L. ; 23 mill. ; D. ; VO. ; WG. ; Off. B-r.5Â° IMP C VAL LIC LICINNIVS [sic) P F AVG. TÃªte analogue.InÃ©dite. 29 sÃ©rie, 3; D. ; VO. ; Off. B-P.II. Au revers : BONO GENIO PII IMPERATORIS. GÃ©niecoiffÃ© du modius, Ã demi nu, debout Ã gauche, tenant unepatÃ re d'oÃ¹ la liqueur se rÃ©pand et une corne d'abondance.Au droit : 1Â° FL VALER CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 249laurÃ©e Ã droite. PiÃ¨ce inÃ©dite. 2e sÃ©rie, 3; VO. ; D. ; Off.Aâ€”P.2Â° FL VALERIVS CONSTANTINVS P F AVG. MÃªme tÃªte.InÃ©dite (Coh. 31 en est une variÃ©tÃ© dÃ©crite plus loin), effi-gie de Maximin Daza. 2e sÃ©rie, 3; P. 9067; 7 gr. 10 c.,

26 mill. ; VO. ; D. ; WG. ; Off. AP.PL X, nÂ° 1.3Â° IMP C VALER LICIN LICINIVS P F AVG. TÃªte laurÃ©e Ãdroite. Coh. 1 ; lâ„¢ sÃ©rie, 2; P. 9016; Off. A-B.â€”2e sÃ©rie, 2et 3; B. ; D.; Off. A-B.4Â° IMP C VAL LIC LICINNIVS P F AVG. MÃªme tÃªte. Coh.2 ; 2e sÃ©rie, 3 ; P. 9017 ; 6 gr. 30 ; 24 mill. ; D. ; Off. B.

5Â° IMP C GALER VAL MAXIMINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 2 ; 2" sÃ©rie, 2 ; P. 8773-4-5 ; 8777 ; 8 gr. ;25 mil. ; Off. A-B-P. â€” 2e sÃ©rie, 3 ; P. 8776 ; 8 gr. ; 24 mill. ;GOT. ; Off. P. PL X, nÂ° S.III. Au revers: BONO GENIO IMPERATORIS. MÃªme typedu revers.Au droit : 1Â° FL VALERIVS CONSTANTINVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 31 ; 2e sÃ©rie, 2 ; VO. ; Off. A-P.

2Â° IMP C GALER VAL MAXIMINVS P F AVG. Coh. 1 ; piÃ¨ceindiquÃ©e dans Banduri.Au revers : AETERNAE MEMORIAE GAL MAXIMIANI. AutelallumÃ© ornÃ© d'un bas-relief reprÃ©sentant une branche delaurier sur laquelle se tient un aigle portant une couronneen son bec.Au droit : DIVO MAXIMIANO MAXIMINVS AVG FIL. Sa tÃªte

laurÃ©e Ã droite. Coh. 7; 2e sÃ©rie, 2; D. ; Off. A, Ã©galementavec â€”|â€” simplement, â€” 2e sÃ©rie, 3; P. 8470; L. ; 23 mill. ;D.Off.; A-B-P. PL X,n" 3.Cette piÃ¨ce prouve que Maximin Daza se reconnaissaitfils de GalÃ¨re par l'adoption, et que s'il avait rejetÃ© le titre



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 251On peut constater que les deux orthographes : LICINIVS etLICINNIVS, Ã©taient usitÃ©es, au dÃ©but de l'Ã©mission, probable-ment avant l'arrivÃ©e des ordres de la chancellerie qui firentcesser la frappe des monnaies de GalÃ¨re Auguste et de ValÃ©-rie et commencer celles du Divus Maximianus (GalÃ¨re). Ces

ordres de la chancellerie comprenaient probablement l'indica-tion d'Ã©mettre les piÃ¨ces prÃ©sentant au revers la lÃ©gendeGenio Augusti et donnaient l'orthographe LICINNIVS quifut conservÃ©e jusqu'Ã ce que l'atelier d'Alexandrie eÃ»t reÃ§ules ordres de Licinius, aprÃ¨s la chute de Maximin Daza, enjuin 313.3Â° FL VALER CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 172; 1â„¢ sÃ©rie, 1 ; L.; VO. ; 0H\ A. â€” 2e sÃ©rie, 1 ; D.;Off. A.4Â° FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.InÃ©dite. 2e sÃ©rie, 1 ; D. Off. A. ; 3 gr. 20.QUATRIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre le printemps de l'annÃ©e 312 et la mort deMaximin Daza en juin 313.Cette Ã©mission comprit encore des monnaies commÃ©-

moratives de GalÃ¨re Maximien, lesquelles durent Ãªtre frap-pÃ©es, pendant toute une annÃ©e, aprÃ¨s que la nouvelle de lamort de cet empereur fÃ»t parvenue Ã Alexandrie: c'est-Ã -dire probablement jusqu'en juillet 312.L'atelier d'Alexandrie ne dut plus recevoir, d'autre part,les ordres de Maximin Daza, Ã partir du mois de mai 313,car, d'aprÃ¨s Lactance, cet empereur, poursuivi sur terre et sur mer, dut se donner la mort, Ã Tarse, en Cilicie, oÃ¹ il Ã©taitrÃ©fugiÃ© (Tarsum postremo confugit. Ibi cum jam terra



2o2TOME III, XIXme ATELIER marique premeretur, nec ullum speraret refugium, angoreanimi ac metu confugit ad mortem)'.Les monnaies de bronze de cette Ã©mission ont des poidsoscillant entre 3 gr. 50 et 4 gr. 50 ; exceptionnellement5 gr. et mÃªme plus (moyens bronzes rÃ©duits de Dattari).Huit officines sont ouvertes dans l'atelier.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.niÃ¨resÃ©rie.NNN|ALENIA

ilBALEALEALEN INNN 1SZALEALEALEALExiÃ¨me sÃ©rie.NNNN

-ABnAALE*ALE*ALE*ALE*NNNNâ‚¬SzHALE*TroisiÃ¨me sÃ©rie.ALE*

ALE*ALE*ALE ALE1. Lactance, De Mort. Fers., c.xlix.ALE*N**N*ANBpNA%%%

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l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 255La 12Â° sÃ©rie se continue au cours de rÃ©mission suivante.Les sÃ©ries 10 et 11 ont Ã©tÃ© frappÃ©es aprÃ¨s la dÃ©faite deMaximin Daza et avant l'arrivÃ©e de nouveaux ordres dela chancellerie de Licinius.Les diffÃ©rents monÃ©taires changent avec les sÃ©ries, oubien se groupent en combinaisons diffÃ©rentes, si bien

qu'avec quatre diffÃ©rents monÃ©taires, on obtient onzesÃ©ries distinctes et que certaines de ces sÃ©ries prÃ©sententencore des variantes. Les monnaies de bronze qui vontÃªtre dÃ©crites sont, d'aprÃ¨s Dattari, des Â« moyens bronzesrÃ©duitsÂ».I. On trouve au revers : AETERNAE MEMORIAE GALMAXIMIANI, avec le revers dÃ©jÃ dÃ©crit.Au droit : DIVO MAXIMIANO MAXIMINVS AVG FIL. TÃªte

de Maximin Daza laurÃ©e Ã droite. Coh. 7 ; ln sÃ©rie; D. ;Off. A. â€” 5" sÃ©rie, 1 et 2 ; P. 8470 bis ; 20 mill. ; D. ;Off. B. 9e sÃ©rie ; D. ; Off. A-Cette piÃ¨ce de consÃ©cration du Divus Maximiunus (Ga-lÃ re) a dÃ» continuer Ã Ãªtre frappÃ©e jusqu'au milieu del'annÃ©e 312; ces piÃ¨ces commÃ©moratives ayant Ã©tÃ© gÃ©nÃ©ra-lement Ã©mises pendant un an aprÃ¨s la consÃ©cration duDivus.

II. Au revers : GENIO AVGVSTI. GÃ©nie coiffÃ© du modius,le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule droite, tenant la tÃªte de SÃ©-rapis coiffÃ© du modius dans la main droite et une corned'abondance sur le bras gauche.Au droit : 1Â° IMP C GAL VAL MAXIMINVS P F AVG, satÃªte laurÃ©e Ã droite. Coh. 20; lr" sÃ©rie ; P. 14018; GOT. ;D. ; Off. B-P. â€” 3e sÃ©rie; P. 14004 Ã 14006, 14018 ; o gr.30 ; 22 mill. ; 14009 ; L.; D. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-S-Z-H.

â€”4e sÃ©rie ; P. 14007 ; D. â€” 6e, 7e et 8" sÃ©ries ; L. ; D. â€” 12esÃ©rie ; L. ; MÃªmes officines.



2SB TOME III, XlXn,Â° ATELIER 2Â° IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. TÃªte analogue. Coh.35; lâ„¢ sÃ©rie; VO.; Off. Pâ€”S-H. â€” 3e sÃ©rie; L. ; D. ;Off. A-Bâ€”râ€”Aâ€”6â€”Sâ€”Zâ€”H. â€” 4e sÃ©rie; V.; D., MÃªmeoff. â€” 6e et 7e sÃ©ries; P. 14113; 5 gr. 50 ; 20 mill. ;14114; V. ; MÃªmes off. PL X, nÂ° 5.8e sÃ©rie; D., MÃªmes officines. â€” 9e et 12e sÃ©ries; V. ;

MÃªme officines.3Â° FL VALER CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.Coh. 172; lâ„¢ sÃ©rie ; P. 14584; 22 mill. ; Off. A. â€” 3e sÃ©rie ;L. ; Off. A-Bâ€”râ€”Aâ€”â‚¬â€”Sâ€”Zâ€”H. â€” 4e sÃ©rie; L. ; D. ;MÃªmes off. â€” 6e sÃ©rie; L. ; Ofl. A-B. â€” 7e et 8e, 9eet 12e sÃ©ries ; L. ; D. â€” MÃªmes officines.III. Au revers : GENIO POPVLI ROMANI. Le GÃ©nie coiffÃ©du modius, Ã demi nu, debout Ã gauche, tenant une tÃªte de

SÃ©rapis de la main droite et une corne d'abondance sur lebras gauche.Au droit : 1Â° IMP C LIC LICINNIVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©eÃ droite. Coh. 56; 10" sÃ©rie; P. 14130; 4 gr. 35; 21 mill. ;L.; V. ; 4 gr. 75; 20 mill.; Off. A-B-P-A-â‚¬-S-Z-H.â€” 11e sÃ©rie ; D. ; mÃªmes officines.2Â° FL VALER CONSTANTINVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ãdroite. PiÃ¨ce voisine de Coh. 235; 6e, 10Â° et 11e sÃ©ries;

L.; VO. ; COP. ; toutes les officines. PL X, nÂ° 6.CINQUIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre le moment oÃ¹ l'atelier d'Alexandrie tombaau pouvoir de Licinius, en juin ou juillet 313, et la rup-ture entre Constantinet Licinius, Ã la fin de l'Ã©tÃ© de 314.En effet cette Ã©mission ne contient plus de monnaies deMaximin Daza ', et elle dut commencer Ã Ãªtre frappÃ©e lors-1. Maximin Daza mit fin Ã ses jours par le poison en juin, ou juillet 313 (cf.EusÃ¨b., Bist. eecles., \, 5; Lactance, De Mort. Persecalorum. c. xlvii, xlvni,



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 25/qu'aprÃ¨s la mort de ce prince, l'atelier passa dans les Ã©tatsde Licinius. D'autre part, les monnaies de Valens Augusteparurent au dÃ©but de l'Ã©mission suivante.Constantin n'intervint pas, dans la guerre entre Liciniuset Maximin Daza, qui devait le dÃ©barrasser d'un rival prÃ©-sent, Maximin, secrÃ¨tement alliÃ© de Maxence, au profit d'unrival futur, Licinius, dont s'accroissait la puissance, maisqui se prÃ©sentait comme protecteur des chrÃ©tiens.

Les ambitions de Constantin et de Licinius ne purent tou-tefois pas rester longtemps en prÃ©sence, sans que la guerreÃ©clatÃ¢t. Constantin s'Ã©tant aperÃ§u, pendant l'Ã©tÃ© de 314, queLicinius excitait Ã le trahir son propre beau-frÃ¨re Bassianus,en l'attirant Ã lui par la promesse d'Ãªtre crÃ©Ã© CÃ©sar ', saisitce prÃ©texte pour dÃ©clarer la guerre et envahit la Pannonie, Ãla fin du mois de septembre ou au dÃ©but d'octobre 31 4-.Cette Ã©mission ne comprend plus que les monnaies deConstantin et de Licinius. Elle se compose de piÃ¨ces debronze, ou folles rÃ©duits Ã des poids oscillant entre i gr. NOet 3 gr. 10 et Ã diamÃ¨tres de 20 Ã 21 millimÃ¨tres.

SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.N | AN I BN | r N | A. ALEALEALEALEN|â‚¬n : sNIZN | HALEALEALEALExljx . Maximin, aprÃ¨s sa dÃ©faite deTzirallum du 30 avril 313, traversa ses Ã©tats clse rendit Ã Tarse en Cilicie, oÃ¹, Ã l'abri, derriÃ¨re les dÃ©f1lÃ©s du Tau rus. il se prÃ©paraitde nouveau a la guerre, tandis que Licinius sciait arrÃªtÃ© Ã NicomÃ©die, oÃ¹ il publia,

le 13 juin 313, son Â«dit de tolÃ©rance Ã l'Ã©gard des chrÃ©tiens., sans doute pour seconcilier les populations.Ce fut, d'aprÃ¨s le rÃ©cit de Lactanee, en se voyant abandonnÃ© de tous, que Maxi-min mit fin a ses jours.1. Anonymns Valesii, 5, I 1 Ã©dition TeubnerV2. La bataille importante de Cibales, en Pannonie infÃ©rieure, est du N octobre 31.1(cf. Idatius : in Faiilis : mais les deux armÃ©es avaient eu dÃ©jÃ des engagementsd'avant-garde en Pannonie, cf. Eutrope : Rreviarium llist. rom., lib. X. cap. ;>.Jules Maurice. 17



258TOME III, XIX"'c ATELIER De NB1 NI A NINALEALEALE

ALE151 ZlHl N NALE NALEALEALEuÃ¨me sÃ©rie.88

BN88ANANr.NALEALEALEALE88S8I8'i H1 Nâ‚¬NNZNALEALEALE

ALEI. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, deboutÃ gauche, tenant une Victoire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre ; Ã ses pieds, Ã gauche, un aigle.Au droit : 1Â° IMP C LIC LICINNIVS (sic) PF AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Coh. 72; l"' sÃ©rie, 1 ; P. 14147; 4 gr. 10 ;21 mill.; L. ; Off. A-B-P-A-â‚¬-S-Z-H. PL X, n" 7.2Â° FL VALER CONSTANTINVS P F AVG. TÃ©le analogue.InÃ©dite. 1â„¢ sÃ©rie, 1 ; L. ; VO. ; V. ; o gr. 30; 21 mill. ;mÃªmes officines.L'orthographe LICINNIVS n'a pas Ã©tÃ© conservÃ©e sur toutesles piÃ¨ces de cette Ã©mission. On voit apparaÃ®tre l'ortho-graphe LICINIVS sur certaines piÃ¨ces; ce qui indique quele changement s'est fait au cours de cette Ã©mission, lorsque

I. M. le commandant Mowat. dans un travail sur un lot de moules trouves enlOgypte, publiÃ© dans la Revue numismatique de 190x. pp. ii Ã 36, a relevÃ© les reversdela l"ct de la i" sÃ©ries indiquÃ©s dans ce tableau. Mais il s'agit de moules prove-nant d'un atelier de faux monnayeurs, comme l'a dÃ©montrÃ© le savant et regrettÃ©auteur, et il importe de remarquer qu'Ã cÃ´tÃ© de revers copiÃ©s exactement, il s'entrouve d'autres qui sont erronÃ©s, ainsi que ceux de monnaies fausses de diversateliers que j'ai signalÃ©es dans cet ouvrage.



l'atelier monÃ©taire d'alexandrii: 259de nouveaux ordres de la chancellerie, sont parvenus ÃAlexandrie.II. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG. Avec le typedu revers qui vient d'Ãªtre dÃ©crit, mais l'aigle tient dans sonbec une couronne.

Au droit : 1Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite. Col). 109; l" sÃ©rie, 1 et 2 ; Vf). ; Off. P.P. 14210 Ã 14216; 3 gr. 70 et 3 gr. 15; 19 mill. ; VVG. ;3 gr. 60 ; D. ; V. ; VO. ; L. ; Off. A-B-r -A-â‚¬-S-Z. â€”2e sÃ©rie. MÃªmes officines ; VO.PL A', nÂ° 8.2Â° IMP C VAL CONSTANTINVS P F AVG. TÃªte analogue.

Goh. 297 ; 2e sÃ©rie ; L. ; V. ; VO. ; \VG. ; 3 gr. 70 ; OÃLA-B-P-A-â‚¬â€”Sâ€”Zâ€”H.III. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVG avec le mÃªmetype dÃ©jÃ dÃ©crit, mais l'aigle ne tient rien en son bec.Au droit : IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sa tÃªtelaurÃ©e Ã droite, piÃ ce dÃ©crite pour la premiÃ¨re fois par M. Datlai. â€”2" sÃ©rie; D. ; Off. H.Cette piÃ¨ce a dÃ» Ãªtre frappÃ©e lorsque les hostilitÃ©s Ã©taient

dÃ©jÃ engagÃ©es entre Constantin et Licinius. Elle ne men-tionne plus qu'un Auguste. Les ateliers situÃ©s prÃ¨s duthÃ©Ã¢tre de la guerre ont frappÃ© des monnaies analogues deConstantin, c'est-Ã -dire ne mentionnant qu'un seul Auguste,mais au cours d'une Ã©mission postÃ©rieure Ã celle-ci. Ladistance d'Alexandrie, du thÃ©Ã¢tre des opÃ©rations, fil sansdoute, qu'avant d'avoir reÃ§u les ordres relatifs Ã rÃ©mission

suivante, la direction de l'atelier, qui savait que les hostili-tÃ©s Ã©taient engagÃ©es, fit frapper des monnaies au nom duseul Auguste auquel elle Ã©tait soumise, c'est-Ã -dire de Lici-nius.I. Uattari, op. cil., p. 1 i du mÃ©moire.



2(i0 TOME III, XIX""' ATELIKK PiÃ¨ces d'or de l'Ã©mission.IV. Au revers : IOVI CONSERVATORI. Jupiter nu, deboutÃ gauche, le manteau agrafÃ© sur l'Ã©paule, tenant une Vic-toire sur un globe et appuyÃ© sur un sceptre, Ã ses pieds, Ãgauche, un aigle. Ex. â€”'â€”

Au droit : LICINIVS P F AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.PiÃ¨ce inÃ©dite; .V. ; L. ; provient de la collection Montagu.PL X, n" 9.SIXIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre la rupture entre Constantin et Licinius,laquelle eut lieu Ã la fin de l'Ã©tÃ© 314, et le 1er mars 317,Ã©poque Ã laquelle une entente survint entre ces deuxempereurs, au sujet de la frappe des monnaies des troisCÃ©sars : Crispus, Constantin II, et Licinius II, dans toutl'empire.Cette Ã©mission se divise en deux parties, dont la premiÃ¨reest reprÃ©sentÃ©e par les monnaies de Licinius, seul Auguste,puis par celles de Licinius et de Valens, tous deux Augustes.La seconde partie est caractÃ©risÃ©e par les monnaies, frap-pÃ©es simultanÃ©ment, de Constantin et de Licinius Augustes,aprÃ¨s que la paix eut Ã©tÃ© faite entre cesdeux empereurs, quiprirent le consulat en commun, le Ier janvier 315.Voici comment s'expliquent ces faits et les raisons quipermettent de dÃ©terminer, ;'i peu prÃ s, le temps pendantlequel parut chaque partie de l'Ã©mission.L'atelier d'Alexandrie appartenait Ã Licinius, Ã l'Ã©poquequi nous occupe. En consÃ©quence, les monnaies de Cons-tantin n'y Iurent pas Ã©mises, pendant la guerre de 314 entreces deux empereurs, et l'on frappa, au contraire, celles de



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 261Valens. crÃ©Ã© Auguste par Licinius, pendant cette guerre'.AprÃ¨s que la paix fut conclue entre Licinius et Constantin,les monnaies de ce dernier empereur remplacÃ¨rent cellesde Valens, qui fut, vers cette Ã©poque, dÃ©gradÃ©2 et, un peuplns tard, mis Ã mort.Voici maintenant comment se classent chronologique-ment les Ã©vÃ©nements.

La premiÃ¨re dÃ©faite de Licinius, au cours de la guerrede 314, eut lieu Ã Cibales, en Pannonie, le 8 octobre. Ce fut,d'aprÃ¨s le rÃ©cit des auteurs les plus complets, sur ce sujet,aussitÃ´t aprÃ¨s cette dÃ©faite, que Licinius crÃ©a CÃ©sar, selonles auteurs, Valens, qui Ã©tait Dux Limitis; mais les mon-naies nous prouvent que ce fut rÃ©ellement le titre d'Augustequi lui fut attribuÃ© ; puis les deux empereurs gagnÃ¨rent, leplus rapidement possible, la Thrace, pour y rÃ©unir une armÃ©e.Ce fut donc Ã ce moment, vers le milieu d'octobre, que la

nouvelle de l'Ã©lÃ©vation de Valens au rang d'Auguste dutparvenir Ã Constantinople, d'oÃ¹ elle pouvait arriver, par mer,Ã Cyzique, puisa Alexandrie, dont les ateliers frappÃ¨rent lesmonnaies de cet empereur. Mais, d'aprÃ¨s les auteurs anciens,la mer Ã©tait fermÃ©e Ã la navigation, Ã partir du milieu denovembre3. On a des exemples de flottes retenues dans lesports, pendant la pÃ©riode hivernale et, ce qui est plus probant,plusieurs lois du Code ThÃ©odosien4, datÃ©es de l'automne,1. L'Anonymus Valesii, v. 17, dit que Licinius. aprÃ¨s la bataille de Cibales, s'en-

fuit Ã Sirmium et que : Â« Sublata inde uxore ac filio el thesauris, tetendit adDaciam. Valentem ducem limitis Ciesarem fecit. Â« â€” Valens devait Ãªtre dux limi-tis en Mocsie.2. V Anonymns Vatesii. id. : Â« Mandatum esl Valens privai us fieret. .> PetrusPatricius legat. 13, et Victor, Epitome, 40, 9 : Â« Valens a Lirinio morte multa-tur Â». O. Seeck, Geschichle des Untergangs iier antiken Welt. vol. I, p. 163.explique par la suite des Ã©vÃ©nements que ce fut bien Licinius qui condamnaValens Ã mort, aprÃ¨s la conclusion de la paix, ainsi que le dit Y Epitome. Le pro-fesseur O. Seeck a renouvelÃ© toute l'histoire de ces guerres.3. Vegece, V, 9, Maria clauduntur.4. Code Theodosien, XL, 21, 2 ; XV, 3, 2. Voir pour ces dates. O. Seeck, DieZeitfolge d. Gesetze Constantins : Zeitschrift /'. Rechlsgeschichte. tome \-p. 39.



2G2 TOME III, XIX""' ATELIER des lieux de leurs expÃ©ditions, en Europe et en Asie, nefurent reÃ§ues en Afrique qu'au printemps de l'annÃ©e sui-vante. Ce fut donc avant la pÃ©riode hivernale, c'est-Ã -direvers le milieu de novembre, que la nouvelle de l'Ã©lÃ©.vation deValens dut parvenir Ã Alexandrie; ensuite, les mers n'Ã©tantplus navigables, on n'y dut apprendre la paix conclue entreConstantin et Licinius, qu'au printemps de 315; bien queces empereurs aient pris le consulat ensemble, le 1 erjanvier 315.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.|AKIXALEI BK IXALEDeuxiÃ¨me sÃ©rie.ALEALETroisiÃ¨me sÃ©rie.9'BXPremiÃªre partie de l'Ã©mission.Comprise entre l'automne de 314 et la rÃ©conciliationentre Constantin et Licinius, accomplie en janvier 315,et connue Ã Alexandrie au printemps suivant.1. M. le commandant B. Mowat, dans un travail, sur un lot de moules monÃ©-taires trouvÃ©s en Egypte, publiÃ© dans la Revue numiimali /ae de 1908, pp. 23 Ã36, a signalÃ© les revers des 2* et 3# sÃ©ries.



l'atelier monÃ©taire d'Alexandrie 263Cette partie de l'Ã©mission ne dura que quelques mois.Elle commenÃ§a Ã paraÃ®tre quand l'atelier reÃ§ut la nouvellede la promotion de Valens, en novembre 314; elle com-prit les piÃ ces de Licinius, puis celles de Valens, tous deuxAugustes, piÃ¨ces qui composent cette partie de l'Ã©mission.La nouvelle de l'Ã©lÃ©vation de Valens dut arriver assez

tarda Alexandrie, et pourtant, vers le milieu de novembre,pour les raisons indiquÃ©es plus haut ; mais l'atelier dutapprendre Ã©galement avec un retard considÃ©rable, ladÃ©faite de Licinius, la dÃ©gradation de Valens et la rÃ©conci-liation de Constantin et de Licinius.Les monnaies de bronze de cette Ã©mission pÃ¨sent lesmÃªmes poids que celles de l'Ã©mission prÃ©cÃ©dente. Elles cor-respondent au Â« Petit bronze Â» de Dattari du poids moyen

de 3 gr. 33. Il n'y a que deux officines A et B, indiquÃ©essur ces bronzes et un seul diffÃ©rent monÃ©taire, la couronne.On y lit les chiffres de valeur K et X.I. On trouve au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG.Avec le type dÃ©jÃ indiquÃ© avec cette lÃ©gende.1Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG MÃªme lÃªte.Cohen, 109; 1r " sÃ©rie, D. ; Off. A. â€” 2" sÃ©rie; P. 19217-18-19 ; 3 gr. 70 ; 19 mill. ; L. ; VO ; D. ; WG. ; Off. A-B.

PL X, nÂ° 10.Au droit : 2Â° IMP C AVR VAL VALENS P F AVG. TÃªtelaurÃ©e Ã droite. Effigie de Licinius. Cohen, 2 ; 2" sÃ©rie ; L. ;GN.; WG. ; 2 gr. 90; 20 mill. ; Off. A. PL X, nÂ° 11.Les piÃ¨ces de Valens prÃ©sentent la mÃªme effigie quecelles de Licinius. M. Gnecchi, qui en a fait le premier laremarque, a Ã©mis l'idÃ©e, dans son intÃ©ressante Ã©tude sur cette frappe d'apparence anormale', que l'effigie de Valens1. F. Gneechi, Appunti di Numismatica Romana, 1893, pp. 5, 6, 7. extrait de

la Rii-ista Hal. d. Numismatica, 1893, fasc. II, pi. IV.



201 TOME III, XIXme ATEUER n'avait pas eu le temps d'Ãªtre envoyÃ©e Ã Alexandrie. II eÃ»tfallu, pour que l'effigie de cet empereur fÃ»t envoyÃ©e auxateliers de Licinius, que ce dernier remportÃ¢t la victoire etconfirmÃ¢t, dans son autoritÃ©. l'Auguste, qu'il avait adoptÃ©en raison des circonstances pressantes de la guerre, mais

dont Constantin rÃ©clama, au contraire, la dÃ©gradation, c'est-Ã -dire de Valens.DeuxiÃªme partie de l'Ã©mission.Comprise entre le printemps de (annÃ©e 315 et le momentoÃ¹ l'atelier reÃ§ut la nouvelle de l'Ã©lÃ©vation des CÃ©sars,dans l'empire de Constantin, laquelle eut lieu le 1er mars .117.II. Au revers : IOVI CONSERVATORI AVGG.et le type durevers dÃ©jÃ dÃ©crit, avec cette lÃ©gende ; mais l'aigle y tientune couronne en son bec.Au droit : 1Â° IMP C VAL CONSTANTINVS P F AVG. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Cohen, 297; 2" sÃ©rie ; P.; 14719::S gr. 12; 21Â» mill. V. ; 1). ; L. ; VO. ; WG. ; Off. A-B. â€”3" sÃ©rie; l). ; V.; .1 gr. 10; Off. A-B.2" IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. MÃªme tÃ¨te.Cohen. 109; 2e sÃ©rie ; P. : H2I7 Ã 14219, L. : VO, ; V.:Off. A-B. â€” 3r sÃ©rie, D. : 3 gr. 20 : Olr. A-B.III. Au revers : IOVI CONSERVATORI CAESS ; etle mÃªmetype du revers que celui qui accompagne la lÃ©gende prÃ©cÃ©-dente.Au droit : I" D N CONSTANTINVS LICINIVS N CAES. SatÃªte laurÃ©e Ã droite. Cohen, 29; P. ; 14399; 3 gr. 30; 21mill.; ML; Off. A. PL X, n" 1$.Le classement de cette piÃ¨ce, dans cette Ã©mission, estconfirmÃ© par celui d'autres monnaies de bronze, dans desÃ©missions contemporaines, sorties des ateliers de Nico-



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 265mÃ©die et de Cyzique. Ce sont des monnaies frappÃ©es auxnoms des deux Licinius, Auguste et CÃ©sar, dÃ©signÃ©s commeprinces Joviens. Ces piÃ¨ces font partie, ainsi que cellesqui viennent d'Ãªtre dÃ©crites, de la lâ„¢ partie de l'Ã©mission.J'ai fait remarquer plus haut le caractÃ¨re exceptionneldu surnom de Constantin us attribuÃ© Ã Licinius II aprÃ¨s laguerre de 314.2Â° FL IVL CRISPVS NOB CAES. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite,piÃ¨ce inÃ©dite. L'Ã©pithÃ¨te Dominus Noster qui manque icia Ã©tÃ© attribuÃ©e aux CÃ©sars, en Orient, aprÃ¨s leur Ã©lÃ©vationen Occident. â€” 2" sÃ©rie B. ; VO. ; Off. A. PL X, n" 13.Ces monnaies signalent la premiÃ¨re tentative d'Ã©lÃ©vationdes CÃ©sars faite par Licinius, en 315, tentative dont il aÃ©tÃ© question plus haut. Constantin ne consacra officielle-ment cette Ã©lÃ©vation que le 1er mars 317. On devine lesmobiles de la conduite des empereurs, dÃ¨s que l'on admetce fait rÃ©vÃ©lÃ© par les Ã©missions monÃ©taires, de deux Ã©lÃ©va-tions successives des CÃ©sars. Une premiÃ¨re fut tentÃ©e par Licinius seul ;une seconde, des trois CÃ©sars, fut faite par lesdeux empereurs Constantin et Licinius. Une loi du CodeThÃ©odosien de l'annÃ©e 336 ' nous apprend, ainsi que l'aremarquÃ© O. Seeck, que le fils de Licinius Ã©tait nÃ©d'une esclave et cette loi dÃ©cide qu'il retournera Ã l'Ã©tat desa mÃ¨re, bien qu'il ait obtenu, par dÃ©cret impÃ©rial, la plushaute dignitÃ©, c'est-Ã -dire le rang de fils d'empereur, deCÃ©sar. Cette loi modifie le droit, alors existant, en faisantretourner tout fils d'esclave Ã la condition de sa mÃ re.Mais cette disposition n'existait pas, lorsque Licinius crÃ©ason fils CÃ©sar et il devait espÃ©rer le faire Ã©chapper I. Code ThÃ©odosien (Ã©dition Mommsen, II, p. 1"5. lil>. IV, tit.6. deXaturalibaspliis, lex2) : Â« IUque Liciniani ctiam filiu qui per rescriptum sanctissimum cligni-tatis culmen ascendit, munis substantia aufcratur et secundum h.inc legem fiscoadjudicetur, ipso verberando, compedibus vinciendo, ad sua- originis primordiaredigendo. Â» Lee ta III Kal. Mail Carthagine Xepoliano et Facundo Coss. (336).



2GC TOME III, XIX""' ATEL1ER ainsi pour toujours aux consÃ©quences de sa naissance ser-vile. D'autre part, pour Constantin, Licinius. le jeune, Ã©taitpresque un usurpateur, puisque son pÃ¨re avait Ã©pousÃ©Constantia, sÅ“ur de Constantin, dont il n'avait pas eud'enfant. Mais, en 317, Constantin avait des raisons parti-

culiÃ¨res de reconnaÃ®tre l'Ã©lÃ©vation de Licinius II. Le jeuneConstantin II avait vu le jour Ã Arles, dans la secondemoitiÃ© de l'annÃ©e 314, ainsi qu'on peut le conclure del'Ã©tude des Ã©missions monÃ©taires des ateliers d'Orient,qui frappÃ¨rent ses monnaies en 315. Constantin, heureuxd'Ã©lever au rang de CÃ©sars, en 317, ses deux fils Crispuset Constantin II, qu'il avait eus de Minervina et de Fausta,

et pouvant ainsi satisfaire l'ambition de cette derniÃ¨re,dut accepter les propositions de Licinius et proclamer Ã son tour l'Ã©lÃ©vation des trois CÃ©sars, dans l'empired'Occident. C'est ce que signale la frappe de leurs mon-naies.La piÃ¨ce suivante, dÃ©crite par M. Dattari, est particuliÃ re-ment intÃ©ressante. C'est une piÃ¨ce de bronze, sans alliage

d'argent, du type de celles qui ont Ã©tÃ© frappÃ©es sous latÃ©trarchie, puis une deuxiÃ¨me fois, dans l'empire de Lici-nius, entre 318 et 3*24, c'est-Ã -dire des piÃ ces Ã tÃªtesradiÃ©es d'empereur, du poids moyen de 2gr.88, d'aprÃ¨s lespesÃ©es de M. Dattari.Cette piÃ¨ce porte encore au revers l'inscription CON-CORDIA On a fait disparaÃ®tre la fin de l'inscription(militum) et frappÃ© un nouveau type Jupiter debout tenantune Victoire dans la droite et s'appuvanl sur un sceptre, ÃI8Xses pieds, un aigle. On voit sur ce revers le sigle Â£Ã€TÃ‹-Au droit on voit la tÃªte de CalÃ re, laurÃ©e, Ã droite, et onlit: IMP MAXIM NOB CAES.



l'atelier monÃ©taire u'aI.exandrik 267Cette piÃ¨ce a dÃ» Ãªtre utilisÃ©e parce qu'elle Ã©tait du mÃªmepoids et du mÃªme module que celles frappÃ©es de 31o a 317.Le sigle du revers prouve qu'elle a Ã©tÃ© surfrappÃ©e verscetle Ã©poque. Il Ã©tait facile de changer MAXIMIANVS enMAXIMINVS. Cette piÃ¨ce pouvait ressembler aux piÃ¨ces mal

frappÃ©es, et formÃ©es peut-Ãªtre d'un alliage dÃ©fectueux, pen-dant la pÃ©riode d'anarchie des ateliers qui suivit la guerrede 314. On fit peut-Ãªtre alors circuler'* des piÃ ces de bronzepur, semblables Ã celles qui furent seules Ã©mises dans lesÃ©tats de Licinius, Ã partir de l'annÃ©e 318. Le sigle du reversindique, en effet, que cette piÃ¨ce a Ã©tÃ© frappÃ©e de nouveauentre les annÃ©es 315 et 317.

Un autre petit bronze de l'Ã©poque de DioclÃ©tien a Ã©tÃ©frappÃ© de mÃªme au nom de Licinius vers la mÃªme Ã©poque.On trouve au revers : . CONSERVATORI AVGG avecle type de Jupiter ayant un aigle Ã ses pieds.Au droit on voit deux lÃ©gendes superposÃ©es.IMP DIOCLETIANVSCINIVS P F AVGV. NÂ° 28568. Ex. -L

ALECes piÃ¨ces nous montrent que les petits bronzes de Dio-clÃ©tien pouvaient rentrer, par fraude, dans le commerce,dans les Ã©tats de Licinius, prince qui rÃ©adopta ensuite lenumÃ©raire de bronze pur, Ã partir de l'annÃ©e 31 8.SEPTIEME EMISSIONComprise entre le moment oÃ¹ parvint Ã Alexandrie la nou-

velle de la reconnaissance des CÃ©sars par Constantin, le1er mai 317, et les annÃ©es 318 ou 319, Ã partir des-quelles les ateliers de Licinius nÃ©mirent plus qu'une



268 TOME III, XIX""' ATEI.IEBseule espÃªce de bronze, sans Alliage, signalÃ©e par uneinscription de valeur uu revers et les tÃªtes radiÃ©esdempereurs nu droit.L'inscription de l'exergue SMAL (Sacra Moneta Alexan-driae) commence Ã paraÃ®tre sur les monnaies au dÃ©but

de cette Ã©mission.On remarque, dans les lÃ©gendes du droit, l'indicationconstante de l'Ã©pithÃ¨te DN [Dominus Noster), attribuÃ©e auxCÃ©sars, dont les surnoms ont Ã©tÃ© fixÃ©s protocolairemenl par un accord des chancelleries d'Occident et d'Orient.Les poids des piÃ¨ces de bronze oscillent autour de 3gr. 40.Ces piÃ¨ces, qui sont les petits bronzes) de Dattari, sont

encore argentÃ©es. Elles se distinguent nettement de cellesde l'Ã©mission de 31S Ã 324.SÃ©rie monÃ©taire unique de l'Ã©mission.w I A Â« I BSMAL SMALOn trouve :I. Au revers: IOVI CONSERVATORI AVGG. Jupiter nudebout Ã gauche, le manteau tombant, tenant un globe de

la droite et appuyÃ© sur un sceptre.Au droit: IÂ° IMP LICINIVS AVG. Son buste laurÃ©Ã gauche,avec le manteau impÃ©rial, tenant le foudre de la maindroite et un sceptre avec un globe de la gauche. Coh. 119 ;P. 14193-4; L.; VO. ; WG. ; 3 gr. OH'. A-B.2Â° IMP CONSTANTINVS AVG. Buste analogue. Coh. 302;P. 14728: 3gr. 30; 19 mill. ; 14729; V.; L. ; VO.; WG.;

3 gr. 12 et 3 gr. 37 ; 20 mill. Off. A-B.II. Au revers: IOVI CONSERVATORI CAESS. MÃªme typedu revers.



L ATELIER MONÃ‰TAIRE DALKXANDRlE 2{j{)Au droit: 1Â° D N VAL LICIN LICINIVS NOB C. Buste ana-logue. PiÃ¨ce dÃ©crite par M. Gnecchi. P. 14391-2; 3 gr. ;18 mill. ; L.; GN. ; VO.; WG. ; Off. A-B. /'/. A', nÂ° 14.2Â» D N FL IVL CRISPVS NOB CAES. Buste analogue. Coh.79; P. 15443; 18 mill.; L. ; VO. ; WG. ; 3 gr. 50; Off.A-B. PL X, nÂ° 15.3Â° D N FL CL CONSTANTINVS NOB C. Buste analogue.

Coh. 135; P. 15749 ; VO. ; WG. ; Off. A-B.HUITIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre la fin de l'annÃ©e 318 ou le dÃ©but de 319,Ã©poque Ã laquelle Vatelier d'Alexandrie inscrivit lechiffre * (decima pars Sestertici) ' sur les petitsbronzes non argentÃ©s, du poids moyen de !?gr. 88, et laK prise de possession de l atelier par Constantin, Ã la fin del'annÃ©e 324.SÃ©rie unique de l'Ã©mission.Avec les chiffre et exergue suivants :

X I Xnr I IIf SMALA SMALB1. L'excellent petit travail publiÃ© parle regrettÃ© Commandant B. Muwat. dansles C. R. de l'AcadÃ©mie des Inscr. et B.-L. d'octobre ixx6, a montrÃ© que le SesterceÃ©tait restÃ© la base du systÃ¨me de DioctÃ©tien pour les monnaies de bronze.M. Dattari montre, en pesant des lots de monnaies de bronze des diversesnominales qui se succÃ¨dent pendant la pÃ©riode Diocletio-Constantinienne, selonl'ordre de mes tableaux chronologiques, qu'il en fut de mÃªme pour l'Ã©poque deConstantin. La grande piÃ¨ce de bronze qui porte le chiffre XXâ€”I et qui n'estautre que le Sesterce, se divise en sous-multiples, crÃ©Ã©s par la dÃ©gradation despiÃ¨ces de bronze argentÃ©, laquelle rÃ©sulte de l'Ã©mission suecessive de ces sous-multiples. Mais il faut tenir compte de ce que les numÃ©rations duodÃ©cimale etdÃ©cimale sont restÃ©es en valeur simultanÃ©ment et qu'il existe une sÃ©rie dÃ©cimaleet une sÃ©rie duodÃ©cimale.



270 TOME III, XIX"* ATELIER I. Au revers: IOVI CONSERVATORI. Jupiter Ã demi nudebout Ã gauche, le manteau sur l'Ã©paule gauche, tenantune Victoire sur un globe et un sceptre surmontÃ© d'un aigle;Ã ses pieds, Ã gauche, un aigle tenant une couronne en sonbec ; Ã droite un captif assis.Au droit : 1Â° IMP C VAL LICIN LICINIVS P F AVG. Sonbuste radiÃ©, drapÃ© et cuirassÃ© adroite. Coh. 74; P. 14165-6-7, 3gr. 19; 19 mill. ; L. ; WG. ; 2 gr. 95; Off. A-B.PL X, n" 16.2Â° IMP C FL VAL CONSTANTINVS P F AVG. Huste ana-logue. Coh. 292; L. ; VO. ; WG. ; 3 gr. 15 et 3 gr. 20;Off. A-B.3Â° D N VAL LICIN LICINIVS NOB C. Son buste casquÃ© etcuirassÃ© Ã gauche, tenant un bouclier Ã gauche et une hastesur l'Ã©paule droite. Coh.21 ; P. 14370-1 ;3gr. 50 ; 20 mill.;L. ; VO. ; WG. : 2 gr. 95; Off. A-B. PL X, n" 11.4" D N FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ© etdrapÃ© Ã droite. Coh. 77 ; L. ; B. ; WG. : 3gr. 80 ; Off. A-B.

PL X, n" 18.5Â° D N FL CL CONSTANTINVS NOB C. Son buste laurÃ© etdrapÃ© Ã droite. Coh. 133; P. 15744-5; 3 gr. 70; 20 mill. ;WG.; L. ; 18 mill.; Off. A-B.NEUVIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre VavÃ¨nement de Constance II. au rang deCÃ©sar, le 8 novembre 3$f ; et les mois qui suivirent les

morts de Crispus et de Fausta, qui eurent Iieu en aoÃ»tet septembre 396. L'anniversaire des CÃ©sars, du 1ermars3^7, a Ã©tÃ© accompli pendant cette Ã©mission.J'avais admis, dans une premiÃ re Ã©tude, que l'atelier d'Alexandrie Ã©tait restÃ© ouvert jusqu'en 330. Mais la conti-nuation de la frappe des monnaies de Ilelena Augustu



l'atelier monÃ©taire dAlexandrie 271prouve que l'atelier a Ã©tÃ© fermÃ© Ã la fin de 327. Les 5n,eet 6"'Â° sÃ©ries monÃ©taires de cette Ã©mission sont postÃ©rieuresaux morts de Crispus et de Fausta, car elles ne compren-nent pas de monnaies frappÃ©es Ã leurs noms.L'atelier d'Alexandrie est peut-Ãªtre restÃ© ouvert plus long-temps que la plupart des ateliers de l'empire, qui fermÃ¨rentprobablement au dÃ©but de l'annÃ©e 327. Celui d'Alexandriedut demeurer en activitÃ© jusqu'Ã la fin de l'annÃ©e 327 ou en

328. Plusieurs sÃ©ries monÃ©taires ont dÃ» Ãªtre livrÃ©es Ã lacirculation en 327.L'atelier d'Alexandrie fut nÃ©anmoins fermÃ©, comme laplupart des ateliers de l'empire, avant l'annÃ©e 330.Les grands ateliers de Rome, de TrÃªves, d'Arles et deConstantinople semblent avoir fait seuls exception Ã cetterÃ¨gle.Il est toutefois nÃ©cessaire de ne pas se prononcer, d'unefaÃ§on absolue, sur l'Ã©poque de fermeture des ateliers, car ils ont pu ne pas tous suspendre leurs frappes en mÃªme

temps.Cette Ã©mission comprend les monnaies de Constance IICÃ©sar, dont l'Ã©lÃ©vation (8 novembre 324) suivit de prÃ¨s labataille de ChalcÃ©doine (18 septembre 324). C'est ce quinous empÃªche d'avancer Ã l'annÃ©e 323 la guerre contreConstantin et Licinius1, ainsi que l'ont fait plusieursauteurs.I. O. Secck trouve une confirmation de l'iniuÃ©e de son Ã©lÃ©vation diuis l'inscrip-tion du CI. L., t. Ht, nÂ° 370l>, qui fait coÃ¯ncider avec le consulat Vil de Constan-tius sa 30" aeclamation impÃ©ratoriale. L'empereur Ã©tait. d'aprÃ s l'usage Ã©tabli par Constantin, proclamÃ© imperator Ã son Ã©lÃ©vation au tronc et l'on rÃ©pÃ©tait chaque

annÃ©e l'aeclamation impÃ©ratoriale. Constantins avait donc 39 ans de rÃ¨gne en 354,ce qui met son Ã©lÃ©vation en 321. Cf. O. Seeck. Die lmpernlorische Acelanmlionenim vierten Jahrhunderl- Bheinisches Museum, 1893, p. 196 et 201.Les arguments tirÃ©s de l'Ã©tude des Papyrus par Mommsen pour reporter Ãl'annÃ©e 323 la guerre de Constantin et Licinius ne sont pas probants, parce que lepost-consulat des deux Licinius a pu Ãªtre rÃ©pÃ©tÃ© eu Orient cf. Mommsen : Consu-laria dans HermÃ s, 1901, p. 602) et sont en contradiction avec les derniÃ¨res dÃ©cou-vertes papyrologiqucs. Cf. P. Jouguet, C. R. Acad. d. Inscrip., 1906, p. 231 et sq.



2*2 l'OMi: III, XtX"ie AtELlEK Les monnaies de bronze argentÃ©, de cette Ã©mission sontdu pied monÃ©taire de la piÃ¨ce frappÃ©e par Constantindepuis l'annÃ©e 315, elles pÃ¨sent en moyenne 3 gr. 50 etcorrespondent au Â« petit bronze Â» de Dattari et au Num-mus Centenionalis de nos tableaux.

SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ¨re sÃ©rie.SMALA SMALBDeuxiÃ¨me sÃ©rie.g I g ISMALA SMALBTroisiÃ¨me sÃ©rie.SMALA SMALBQuatriÃ¨me sÃ©rie.g | A g ! BSMAL SMALCinquiÃ¨me sÃ©rie,g I I g I IISMAL SMALSixiÃ¨me sÃ©rie.g ! I 8 I IISMALÂ» SMALÂ»Les 5Â° et 6" sÃ©ries ont Ã©tÃ© Ã©mises aprÃ¨s les morts deCrispus et de Fausta. Toutes les sÃ©ries sont antÃ©rieures Ã lamort de Sainte HÃ©lÃ¨ne, c'est ce qui indique que l'Ã©missiona dÃ» Ãªtre terminÃ©e en 328, au plus tard.



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 27IiOn trouve :I. Au revers : PROVIDENTIAE AVGG. Porte de campouverte au milieu sans battants, surmontÃ©e de deux tours;au-dessus, une Ã©toile.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS AVG. Sa tÃªte laurÃ©e Ã droite.

Coh. 454 ; 1â„¢ sÃ©rie; P. 14816-7; 2 gr. 36; 18 mill.; V. ;VO. ; WG. ; OIT. A-B. â€” 2" sÃ©rie; VO. ; L. ; D. ; OIT.A-B. â€” 3" sÃ©rie ; D. ; Off. A-B. â€” 4" sÃ©rie; P. 14813-4;VO. ; L. ; OIT. A-B. â€” 5Â« sÃ©rie; P. 14815; VO. ; Off. Iâ€”II.2Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste diadÃ©mÃ© et drapÃ©Ã droite. Coh. 458 ; 5" sÃ©rie ; P. 14847 ; VO. ; I). ; OIT. Iâ€”II./'/. X, hÂ» 19.

â€” 6e sÃ©rie ; VO. ; D. ; OIT. Iâ€”II.On remarquera que les deux piÃ¨ces de ConstuntinusAugustus et Muximus Augustus font partie de la 5e sÃ©rie,laquelle a dÃ» Ãªtre frappÃ©e en 327, aprÃ¨s les morts deCrispus et de Fausta. C'est ce qui m'a empÃªchÃ© de main-tenir la division en deux de cette Ã©mission que composentun ensemble de sÃ©ries monÃ©taires qui s'enchevÃªtrent.II. Au revers : PROVIDENTIAE CAESS avec le mÃªme type

du revers.1Â° FL IVL CRISPVS NOB CAES. Son buste laurÃ©. drapÃ© etcuirassÃ© Ã gauche. Coh. 125; lâ„¢ sÃ©rie; P. 15487, 15494;2 gr. 70; 18 mill. ; B. ; L.; VO. ; Off. A-B. â€” 3" sÃ©rie ;D. ; OIT. A-B.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Buste analogue. Coh. 165;1â„¢ sÃ©rie; P. 15788; L. ; VO. ; D. ; OIT. A-B. â€” 2e sÃ©rie ;

VO. ; OfT. A-B. â€” 4" sÃ©rie; L. ; VO. ; B. ; P. 15787;3 gr. 35 ; 20 mill. ; Off. A-B. PL X, rc'J W.â€” 5' sÃ©rie; VO. ; D. ; WG.; P. 15786; OIT. Iâ€”II. â€” 6" sÃ©rie,D. ; OfT. I.Julus Mai'nice. 18



274 TOME III, XIXme ATELIEH3Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Coh. 167 ; lâ„¢ sÃ©rie ;GOT. ; D. ; VO. ; Off. A-B. â€” 2Â« sÃ©rie ; L. ; Off. A. â€”4" sÃ©rie ; D. ; L. ; VO. ; Off. A-B. PL X, nÂ° 21.â€” 5Â° sÃ©rie; P. 16246; 3 gr. 05; L. ; VO. ; Off. Iâ€”II. â€”6e sÃ©rie; D. ; VO. : Off. Iâ€”II.III. Au revers : SALVS REIPVBLICAE. Fausta debout Ãgauche sous la figure de la maternitÃ© tenant ses enfantsdans ses bras.Au droit : 1Â° FLAV MAX FAVSTA AVG. Fausta coiffÃ©e enchevaux ondulÃ©s, son buste drapÃ©, Ã droite. Coh. 6; 1ri'sÃ©rie; P. 15315; 3 gr. 90; 20 mill. ; L. ; VO. ; Off. A-B.PL X, n" M.2Â° FL HELENA AVGVSTA. PiÃ¨ce hybride dÃ©crite par Dattari, sans indication du buste'. lr" sÃ©rie; Off. A.IV. Aurevers : SPES REIPVBLICAE. MÃªme type du reversqu'avec Â« Salus Reipublicae Â».Au droit : FLAV MAX FAVSTA AVG. Fausta coiffÃ©e encheveux ondulÃ©s, son buste drapÃ©, Ã droite. Coh. 15 ;

1" ' sÃ©rie ; P. 15335 ; 3 gr. 50 ; V. ; Off. A-B.V. Au revers : SECVRITAS REPVBLICE. La SÃ©curitÃ©voilÃ©e, debout Ã gauche, tenant un rameau baissÃ© et soute-nant sa robe.Au droit : FL HELENA AVGVSTA. Son buste drapÃ© Ãdroite avec un diadÃ¨me dans les cheveux et un collier dedeux rangs de perles au cou. Coh. 12 et 13; 1"" sÃ©rie;

P. 13803-4 ; L. ; VO. ; Off. A-B. â€” 2" sÃ©rie ; VO. ; Off. A.â€” 4" sÃ©rie; L ; VO. ; D.; Off. A-B. â€” 5" sÃ©rie; VO. ;WG.;0ff, I-II. PL X, w n.^-6" sÃ©rie; D. : VO. ; OH'. I-II.L'atelier d'Alexandrie resta fermÃ© de l'annÃ©e 328 Ã l'an-nÃ©e 335. Il livra une nouvelle Ã©mission, Ã la circulation, h1, 1 >;1tt;''- i. op. cil., p. 16 du mÃ©moire.



l'atelier monÃ©taire dAlexandrie 275partir de l'Ã©lÃ©vation de Delmatius au rang de CÃ©sar, le18 septembre 335. Je dois maintenir ma premiÃ¨re chrono-logie des Ã©missions, bien que le colonel Voetter, si compÃ©-tent en ces matiÃ¨res, ait admis l'existence d'une Ã©missionparue entre les annÃ©es 333 et 335. En effet, les piÃ ces deDelmatius n'ont Ã©tÃ© frappÃ©es qu'Ã partir de 335, et dans deux

officines. Ces officines sont les deux seules <pii ont Ã©tÃ©ouvertes, dans l'atelier, jusqu'Ã la mort de Constantin en 337et la frappe des petites piÃ¨ces prÃ©sentant la lÃ©gende : GloriaExercitus, avec un seul Ã©tendard entre les soldats, a dÃ» sefaire dans deux officines seulement, jusqu'Ã la mort de Cons-tantin, et dans quatre, aprÃ¨s cette mort, jusqu'Ã l'Ã©lÃ©vationdes fils de Constantin le Grand au rang d'Augustes. LespiÃ cesde Const antinus Max. Aug., frappÃ©es dans quatre offi-

cines, doivent Ãªtre attribuÃ©es Ã Constantin II.DIXIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre l'Ã©lÃ©vation de Delmatius, neveu de Cons-tantin, au rang de CÃ©sar, le 18 septembre 335 \ et lamort de Constantin, en mai 337 "..En effet les piÃ¨ces de Delmatius parurent dans cetteÃ©mission, oÃ¹ se rencontrent les derniÃ¨res de Constantinle Grand, Auguste.

Les monnaies de bronze de cette Ã©mission sont de deuxpieds monÃ©taires diffÃ©rents. Les plus grandes sont des (petitsbronzes rÃ©duits) de Dattari, que j'ai dÃ©signÃ©s dans le coursde cet ouvrage comme la rÃ©duction du Centenionalis; ellespÃ sent en moyenne 2 gr. 50. Les plus petites pÃ sent1. Idat.in Fastis ; S" Athanasii. contra Arianos. tom. I. Kaioapa ivTjfdprjievnpo rj xaXavSwv oxt'oppiwv.2. EusÃ¨be indique le jour de la PentecÃ´te, 22 mai : Euscb.. Vita Constanlini.iv, 64.



270 TOME i11, XIXn,e ATELIER en moyenne 1 gr. 75, elles sont la moitiÃ© de la piÃ¨ce de3 gr. 50 Ã©mise de 315 Ã 330, par Constantin, que j'ai dÃ©si-gnÃ©e comme Centenionalis, et qui correspond au Â« petitbronze Â» de Dattari.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.

PremiÃ¨re sÃ©rie.SMALA SMALBDeuxiÃ¨me sÃ©rie.SMALA SMALBI. Au revers : GLORIA EXERCITVS, et comme type, deuxsoldats debout, casquÃ©s, en habit militaire, tenant chacunune haste, et appuyÃ©s sur leurs boucliers; entre eux, deux

enseignes militaires.Au droit : 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste dia-dÃ¨mÃ© et drapÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 254; 1â„¢ sÃ©rie;P. 11638-39; L. ; Off. A-B. â€” 2" sÃ©rie ; l).; OIT. A-B.Les piÃ¨ces de Constantin le Grand et celles des CÃ©sarsqui prÃ©sentent la lÃ©gende : Gloria Exercitus, avec deuxÃ©tendards, au revers, et sont du plus grand module (17 Ã18 mill. de diamÃ¨tre), n'ont Ã©tÃ© frappÃ©es que dans deux

officines, Aâ€”B ; tandis que les piÃ¨ces de I gr. 75, dÃ©critesplus loin, ont commencÃ© Ã Ãªtre Ã©mises dans les mÃªmesconditions, mais ont continuÃ© Ã l'Ãªtre dans quatre officinesaprÃ s la mort de Constantin le Grand.2Â° CONSTANTINVS !VN NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 122; lre sÃ©rie; P. 15704-15705;2 gr. 30; 17 Ã 18 mill.; L. ; Gi1'. A-B.

3Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Son buste laurÃ© et cuirassÃ© Ã droite. Coh. 104; 1" ' sÃ©rie; P. 15690; 15691;



l'atelier monÃ©taire d'alexandrie 2773 gr. ; 18 mill. ; L. ; Off. A-B. PL X, nÂ° U.â€” 2e sÃ©rie; D. ; Off. B.4Â° FL IVL CONSTANS NOB C. Son buste laurÃ© et cuirassÃ©Ã droite. Coh. 75 ; lre sÃ©rie: VO ; L. ; Off. Aâ€”B. â€” 2" sÃ©rie ;D.; Off. A.

5Â° FL DELMATIVS NOB C. Son buste laurÃ© et cuirassÃ© Ãdroite. Coh. 12; i** sÃ©rie; P. 15570; 2 gr. 75; 18 mill.;L.; Off. A-B.PL X, nÂ° n.Des piÃ¨ces de la mÃªme espÃ¨ce monÃ©taire, prÃ©sentant de17 Ã 18 mill. de diamÃ tre, furent frappÃ©es, en mÃªme tempsque les prÃ©cÃ©dentes, aux effigies de Rome et de Constanti-

nople ; tandis que l'on Ã©mettait Ã©galement, ainsi qu'on leverra plus loin, des piÃ¨ces semblables, comme types, maisenviron de moitiÃ© plus lÃ©gÃ¨res.II. Ail revers : Sans lÃ©gende, la Louve allaitant Romu-lus et RÃ©mus et les regardant; en haut deux Ã©toiles.Au droit : VRBS ROMA. Ruste de Rome Ã gauche, avecune aigrette sur le casque et le manteau impÃ©rial. Coh.17; 1â„¢ sÃ©rie; L. ; piÃ¨ce de 17 Ã 18 mill.; P. 15261-15262;

2 gr. 50; GN.; 18 mill.; Off. A-B.III. Au revers : Sans lÃ©gende. Victoire debout Ã gauche,posant le pied sur une proue de vaisseau, tenant un sceptretransversal et appuyÃ© sur un bouclier.Au droit : CONSTANTINOPOLIS. Son buste Ã gaucheportant le casque laurÃ© et le manteau impÃ©rial et tenantun sceptre. Coh. 21 ; lâ„¢ sÃ©rie ; P. 15198 ; 2 gr. 85 ; 18 mill. ;

L.; WG.; 2 gr. 50; Off. A-B.PL X, nÂ° $6.Les petits bronzes dont la description suit sont ceuxauxquels j'ai attribuÃ© le poids moyende 1 gr. 75, et M. Dattarile poids thÃ©orique de 1 gr. 66. Ce sont les quinaires



27S TOME III, XIX""' ATELIER de Cohen ; ils reprÃ©sentent le (Denarius Communis) deDattari'.IV. Avec la lÃ©gende du revers: GLORIA EXERCITVS, ontrouve le type suivant : deux soldats debout, casquÃ©s, enhabit militaire, tenant chacun une haste et appuyÃ©s sur leurs boucliers; entre eux une seule enseigne militairesurmontÃ©e d'un drapeau.

Au droit : 1Â° CONSTANTINVS MAX AVG. Son buste dia-dÃ©mÃ© et drapÃ© Ã droite. Coh. 250: lre sÃ©rie; L. ; P. 14604;Off. A-B.Les piÃ¨ces analogues qui portent les officines F*â€”A sontpostÃ©rieures Ã la mort de Constantin le Grand. La mÃªmerÃ©flexion s'applique aux piÃ¨ces suivantes des CÃ©sars.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Son buste laurÃ© et cui-rassÃ© Ã droite. Coh. 714; lâ„¢ sÃ©rie; L. ; D.; 15 mill.; Off.Aâ€”B-

3Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Buste analogue. Coh.02; lâ„¢ sÃ©rie; P. 16142; D. ; L. ; Off. A-B.4" FL IVL CONSTANS NOB C. Buste analogue. Coh. 50;lrc sÃ©rie; D.: Off. Aâ€”B.5Â° FL DELMATIVS NOB C. Buste analogue. Cohen 4;!".Â« sÃ©rie; P. 15556-57; 1 gr. 20; D.; L. ; WG.; Off. A-B.PL X, nÂ° 2I.V. Au revers: Sans lÃ©gende, et comme type le groupeI. La diffÃ©rence provient de ce que les (petits bronzes) de Dattari que nous

avons appelÃ©s centenionales pÃ¨sent rÃ©guliÃ¨rement 3 gr. 50 dans les Ã©tats deConstantin de 313 Ã 318; mais que si on les mÃ©lange aux petits bronzes analoguesÃ©mis dans les Ã©tats de Licinius ou mÃªme aux petits bronzes Ã©mis par Constantinde 313 Ã 31a on obtient le poids moyen de 3 gr. 33. Il en est de mÃªme des qui-naires, suivant qu'on ne considÃ¨re que la premiÃ¨re Ã©mission de ces piÃ¨ces, en 335.ou que l'on tient compte des suivantes. Il est Ã©vident que Constantin a voulucrÃ©er des piÃ¨ces de bon aloi, d'un poids rÃ©gulier, mais qui pesÃ¨rent d'abord plusque le poids thÃ©orique. C'est un fait constant Ã cette Ã©poque que toujours lespremiers exemplaires Ã©mis des espÃ¨ces de bronze prÃ©sentent leurs poids forts.



l'atelier monÃ©taire d'ai.exandrie 279dÃ©jÃ dÃ©crit de la Louve Ã gauche avec les deux jumeaux,surmontÃ© de deux Ã©toiles.Au droit : VRBS ROMA. Buste de Rome Ã gauche, cas-quÃ©, avec une aigrette sur le casque et le manteau impÃ©rial.Coh. 19; L.; D. Off. A-B.

VI. Au revers : Sans lÃ©gende, avec le type de VictoiredÃ©jÃ dÃ©crit. (nÂ° 21 de Cohen).Au droit : CONSTANTINOPOLIS. Son buste Ã ganche por-tant le casque laurÃ© et le manteau impÃ©rial et tenant unseeptre. Coh. 22; VO; D. ; Off. A-B.ONZIÃˆME Ã‰MISSIONComprise entre la mort de Constantin le Grand, en mai 337,et l'avÃªnement de ses fils, au rang d'Augustes. enseptembre de la mÃªme annÃ©e.Cette Ã©mission remplit la pÃ©riode d'interrÃ¨gne, compriseentre la mort de Constantin le Grand, toujours considÃ©rÃ©comme Auguste et entourÃ© de ses fils CÃ©sars, et le momentoÃ¹ la proclamation des trois Augustes : Constantin II,Constant I et Constance II, amena une nouvelle organisationde l'empire. Les monnaies de Delmace furent encore frappÃ©espendant cet interrÃ¨gne. Ce prince dut pÃ©rir un peu aprÃ¨sl'Ã©lÃ©vation des Augustes, qui eut lieu le 9 septembre 337.Les monnaies de bronze de cette Ã©mission sont toutes dede la plus petite espÃ¨ce ou nominale Ã©mise au cours del'Ã©mission prÃ©cÃ©dente.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.SMALA SMALB SMALr SMALAL'atelier fonctionne avec quatre officines.



280 TOME III, XIX""' ATELIER I. Au revers : GLORIA EXERCITVS. Avec le type dÃ©critet un seul Ã©tendard entre les soldats.Au droit : 1Â° FL IVL CONSTANTIVS NOB C. Coh. 92,dÃ©jÃ dÃ©crit ; P. 16162 ; L. ; 1 gr. 60; 17 mm. ; D. ; VO. ;Off. A-B-r-A.2Â° CONSTANTINVS IVN NOB C. Coh. 114, dÃ©jÃ dÃ©crit.

VO. ; D. ; Off. A-B-r-A.3Â° FL IVL CONSTANS NOB C. Coh. i 14, dÃ©jÃ dÃ©crit. VO. :D. ; Off. A-B-r-A.4Â° FL IVL DELMATIVS NOB C. Coh. 4, dÃ©jÃ dÃ©crit ; VO. ;piÃ ce frappÃ©e pendant l'interrÃ gne mais seulement jusqu'Ãla mort de Delmatius. VO. ; D. : Off. A-B-r-A.Les piÃ¨ces de Constantin le Grand Max. Aug., ont dÃ»Ãªtre frappÃ©es en mÃªme temps que les prÃ©cÃ©dentes.

II. Au revers. Sans lÃ©gende avec le type dÃ©crit de laLouve tournÃ©e Ã gauche et des jume iux surmontÃ© de deuxÃ©toiles.Au droit : VRBS ROMA. Buste de Rome Ã gauche dÃ©jÃdÃ©crit. Coh. 19 ; VO. ; D. ; Off. A-B-r-A.III. Au revers. Sans lÃ©gende avec le type de la VictoiredÃ©jÃ dÃ©crit.Au droit : CONSTANTINOPOLIS. Buste casquÃ© et portant

le manteau impÃ©rial tournÃ© Ã gauche. Coh. 22 ; L. ; VO. ;P. 15197, 15199; D. ; Off. A-B-r-A.Ã‰MISSION POSTÃ‰RIEURE A LA PÃ‰RIODE CONSTANTINIENNEMonnaies de Consafntin le Grand.Lorsque les trois lÃ®ls de Constantin eurent Ã©tÃ© Ã©levÃ©s aurang d'Augustes, le 9 septembre 337, et que les monnaies,leur attribuant ce titre, commencÃ rent Ã Ãªtre frappÃ©es, lesateliers monÃ©taires Ã©mirent en mÃªme temps des piÃ¨ces de



I. ATELIER MONÃ‰TAIRE D ALEXANDRIE281leur pÃ¨re Constantin le Grand, dÃ©signÃ© comme Divus etPater Augustorum ainsi que de petites monnaies de Romeet de Constantinople.Ces monnaies [de bronze sont du pied monÃ©taire du qui-

naire, du poids moyen de 1 gr. 75.SÃ©ries monÃ©taires de l'Ã©mission.PremiÃ re sÃ©rie.SMALA SMALBDeuxiÃ¨me sÃ©rie.ISMALr

SMALASMALA* SMALB*TroisiÃ¨me sÃ©rie.SIR SIR SMALASMALBSMALr*

S I R SMALr SMABA*S I R SMALAJe ne dÃ©crirai que les piÃ¨ces de Constantin le Grand etcelles de Rome et de Constantinople.I. Au revers : IVST VEN6R MEMOR. L'Ã‰quitÃ©ailÃ©e deboutÃ gauche, tenant une balance et le sceptre.Au droit : DV CONSTANTINVS P T AVGG. TÃªte voilÃ©e deConstantin le Grand Ã droite. PiÃ ce dÃ©crite par Dattari.D. ; VO. ; lâ„¢ sÃ©rie ; Off. A-B-r-A.II. Au revers : VN MR. La PiÃ©tÃ© debout Ã droite, voilÃ©eet les mains enveloppÃ©es dans sa robe.Au droit: D V CONSTANTINVS PT AVGG. [Divus Cons-

tantinus Pater Augustorum). Buste de Constantin le GrandvoilÃ© Ã droite. Con. 716; in et 2" sÃ©ries; P. 15I34-35-36;1 gr. 65 ; 15 mm. ; L. ; VO. ; D. ; Off. A- B-P--A.



282 TOME III, XIXme ATELIER III. Au revers : Sans lÃ©gende. Constantin, dans un qua-drige au galop Ã droite, tendant la main Ã une main cÃ©leste.Au droit: D V CONSTANTINVS PT AVGG. MÃªme buste.Coh. 760 ; lr", 2e et 3Â° sÃ©ries ; P. 15152-54-55-56 ; 1 gr. 65 ;15 mill. ; L. ; VO. ; OIT. A-B-P-A. PL X, nÂ° 28.

IV. Au revers : Sans lÃ©gende avec le groupe dÃ©jÃ dÃ©crit,de la Louve, Ã gauche, et des deux jumeaux, surmontÃ©s dedeux Ã©toiles ; mais accompagnÃ© de deux marques monÃ©-taires S et R, placÃ©es Ã droite et Ã gauche des Ã©toiles desDioscures ; de plus, comme diffÃ©rent monÃ©taire, parfois,un point Ã droite de l'exergue : de sorte que l'on aS**R . S**R

etSMALA-Bâ€”Pâ€”A SMALAÂ»BÂ»PÂ»AÂ»Au droit : VRBS ROMA. Buste de Home Ã gauche, casquÃ©,avec une aigrette sur le casque et le manteau impÃ©rial.lâ„¢ et2"sÃ©ries: L. ; D. ; VO. ; GN. ; 14 mm. ; toutes les offi-cines .V. Au revers : Sans lÃ©gende avec le type de Victoire dÃ©jÃ

dÃ©crit (nÂ°21 de Cohen), mais en outre avec les lettres S RdansS I R le champ du revers, c'est-Ã -dire que l'on a 'etSMALAÂ»BÂ»PÂ»AÂ»Au droit : CONSTANTINOPOLIS. Son buste Ã gauche, por-tant le casque laurÃ© et le manteau impÃ©rial et tenant unsceptre. Coh. 22 ; 2e et 3"sÃ©ries ; L. ; VO. ;D.; GN. ; 14 mm.;toutes les officines.



// des ins i/fres et signes divers, qui seonstantinienne.er d'Alexanation au ran juin 313. is par l'atelier.*N-Si,eIPltHmonnaies de.ands folles degr.; elles mesiient frÃ©quemmeers. Ce sont less monnaies de b jest le commer â€¢Â»ronzes Â». L'atelieBHALEN;-.*NA

NH%fia^fiALEALE

SÃ©er AALEA,Ã©galement : ~â€” aSFAALESI Pa

ALEÃ©galement : SI P ÃALE**PN9

ALEÂ»*|ZN IfiÂ» ALEÂ»

NAÂ» et iufiALEÂ»et N A;:

AN 1SALEÂ»*HNSALEÂ»N1 H%18yALEELÂ»N I HALEa mort de Maximin Daza, en juinus.Ã©mission, 313-314.les poids oscillent entre 4 gr. et

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ALEfiNHALEdes muItipIes ae Ã®/iu/eus, uuiam-reus.de l'espÃ¨ce du Solidus ont-elles Ã©tÃ©de Constantin, mais je n'en ai pasALE



ADDENDA ET CORRIGEXDAPage 23, ligne 6, lire AVGVSTI au lieu de AVGSTI.Page 27, ligne 1 et 9. q., il faut rectifier la phrase quicommence Ã ligne 1. La lettre N n'est pas, en effet, uneindication de valeur; voir l'Introduction, in fine.Page 48, ligne 25. lire LICINIVS P F AVG au lieu de

UCINIVS AVGVSTVS sur la piÃ¨ce reprÃ©sentÃ©e PL II, nÂ° 17.Page 79, lignes 17 et 18, lire 335 et 336 au lieu de 325et 336.Page 126. 6" sÃ©rie, inscription Ã droite de la ligne desexergues, lire S M K S. au lieu de S M R S.Page 236. J'ai indiquÃ© une premiÃ re partie de l'Ã©missionde 308 Ã 311 et j'ai oubliÃ© d'indiquer quelles Ã©taient les

monnaies qui composaient une seconde partie de l'Ã©mission.Ce sont celles de Maximin Daza et de Constantin, tousdeux Augustes, monnaies que l'on trouve d'ailleurs dÃ©critesavec cette Ã©mission.Page 233, 6e sÃ©rie. Il manque un point Ã droite del'inscription de l'exergue de cette sÃ©rie.Les pages 54 et 128 prÃ©sentent une mÃªme petite irrÃ©gu-

laritÃ©; les n09 des planches, (PL II, nÂ° 20); (PL V, nÂ° 11),sont placÃ©s Ã la suite de l'indication de toutes les sÃ©riesmonÃ©taires des piÃ¨ces dÃ©crites, au lieu de l'Ãªtre Ã la suitede la sÃ©rie monÃ©taire dont un exemplaire est reprÃ©sentÃ©sur la planche correspondante.



ATELIER DE NICOMEDIEPl. I

EMISSIONS MONETAIRESPhoinivnic Heriiuiu.i Parii



ATELIER DE NICOMEDIEPl. IIÃ‰MISSIONS MONETAIRES



rmiOOIAMC Â«Â«AKirTAiDCC



i\ 1 H, !_. 1 Â£- [\ LJIL. U ÃŽ^IV^UE-r i.. iv\Â£<fÃ.^m^Ã‰MISSIONS MONÃ‰TAIRES

Planche extraite de la Zeitschrift f. Numismatik, t. XXV.



ATELIER DE CYZIQUEPl. VIIP ymmÃ‰MISSIONS MONÃ‰TAIRES

Planche extraite de la Zeitschrift f. Numismatik, t. XXV.



AiJtbttH UANltUUHt,HL. VIÃ‰MiÃ´iÃ¯iONS MONÃ‰TAIRES



ATELIER D'ANTIOCHEPl. VIIEMISSIONS MONÃ‰TAIRES



EMISSIONS MONETAIRES



ATELIER D'ALEXANDRIEPl. IX

EMISSIONS MONETAIRES



ATÂ£.LilÂ£.n UALtAAlNURltÃ‰MISSIONS MONÃ‰TAIRES

Numismatique constantinienne. T. III: La persécution de Maximin Daza, dénominations des espèces...

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