AVANT PROGRAMMEToulouse savante

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Les expositions p.12

Toulouse laser p.10

1er › 17 octobre 2010

Rencontre avec Pierre Cohen, député-maire de Toulouse à propos de la deuxième édition de la Novela.

Quel est votre objectif en organisant la Novela ?

La Novela est une manifestation réso-lument originale qui célèbre la recherche comme une aventure, qui invite artistes et scientifiques à créer ensemble et qui met au coeur de sa réflexion la révolution permanente des technologies numériques. Notre objectif sera atteint lorsque la Novela sera une grande manifestation populaire, un événement qui bouscule la ville et singularise Toulouse en France, en Europe et au-delà.

Comment se construit la Novela ?

La Novela est d’ores et déjà une œuvre collective et elle le sera de plus en plus. Cette deuxième édition en sera une preuve éclatante. Elle mobilise les chercheurs, les enseignants chercheurs et les étudiants qui représentent avec plus de 100 000 personnes l’une des forces vives de Toulouse. La Novela mobilise également les acteurs culturels qui souhaitent s’approprier les thématiques scientifiques et parmi eux les associations de diffusion de la culture scientifique. La Novela mobilise enfin les acteurs économiques à travers l’activité « traditionnelle » de mécénat mais aussi par leurs compétences et expériences.

Comment s’organise la seconde édition de la Novela ?

La Novela s’organise autour de quatre thématiques : Toulouse savante, Toulouse numérique, Toulouse étonnante et Toulouse laser. Toulouse a une longue histoire de ville universitaire et une actualité remarquable de ce point de vue.

La Novela contribue à son rayonnement. À Toulouse, informaticiens, chercheurs et artistes travaillent dans l’économie numérique et tous les Toulousains utilisent ces technologies qui révolutionnent en permanence notre quotidien. Lors de la Novela, on découvre et on réfléchit ensemble.

À Toulouse, nous proposerons année après année aux chercheurs et aux artistes des projets autour d’une thématique. En 2009, c’était l’image. En 2010, la mémoire, les mémoires. En 2011, on continuera à proposer aux arts et aux sciences de jouer ensemble. Enfin, à Toulouse, on est sensible aux anniversaires. En 2009, le cnrs avait 70 ans. En 2010, le laser a 50 ans, une occasion pour les physiciens de présenter « leurs manips » et pour les artistes d’exploiter les ressources du laser.

La Novela événement isolé ou première pierre de « Toulouse, ville de la connaissance » ?

La Novela, festival des savoirs partagés n’est pas un événement isolé. Cet événement se conjugue notamment avec le Quai des Savoirs, un nouvel équipement pour la diffusion de la culture scientifique qui ouvrira en 2014 aux allées Jules Guesde en même temps que le nouveau siège de l’Université de Toulouse. La Novela ouvrira la voie à l’Université populaire une façon de répondre à la passion de savoir des Toulousains.

La Novela pour

bousculer Toulouse !

Toulouse1er › 17 octobre 2010

pierre cohen, président du grand toulouse et yannick d’escatha, président du centre national d’étude spatial (cnes) lors du 1er café métropole du grand toulouse le 9 juin 2010.

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Le chercheur veut franchir les nouvelles frontières de la con- naissance. Cette quête vers l’inconnu fascine le public. La littérature ouvre notre imagination à des espaces inconnus,

à des situations que nous ne vivrons jamais. Chercheurs et écrivains ont forcément des choses à se dire, à nous dire. Partant de ce constat, la Novela a lancé l’idée un peu folle de provoquer des

La Novela salue l’excellence des cher-cheurs toulousains.Le saviez-vous ?

Chaque année, une soixantaine de chercheurs sont distingués par des académies nationales ou internationales, des organismes de recherches. Ils se voient remettre des prix récompensant la qualité de leurs travaux. Ne voulant pas que ces distinctions demeurent inconnu du grand public, le Maire de Toulouse a décidé de les rassembler chaque année dans la Novela pour les féliciter au nom des toulousains. De les novéliser, en quelque sorte.

La Novela débute son ouverture internationale en invitant la Ville de Düsseldorf avec laquelle Toulouse est en relation principalement pour l’art contemporain. Lors de la Novela on pourra rencontrer notamment des laséristes, le directeur du Neanderthal Museum, et le directeur du Filmmuseum et qui présentera deux films remarquables restaurés pas son institution dont un avec Eddie Constantine…

Attention, chercheurs sur la voie publique ! Tout au long des deux premières semaines d’octobre, les places, les rues, les marchés vont connaître une étonnante animation : les chercheurs et enseignants chercheurs toulousains iront à la rencontre des toulousains. Dans une mise en scène festive, ils leur raconteront aussi bien des morceaux d’histoire de notre ville, des découvertes et des innovations qui y ont eu lieu que des pans de l’actualité de leur recherche. Une signalétique forte donnera aux passants les horaires de ces interventions brèves mais incontournables !

Chercheurs en quête d’auteurs !

Rendez-vous des novélisés

Düsseldorf, ville invitée

Les colporteurs des savoirs

Toulouse savante

les chercheurs et les écrivains rencontreront le public sous

des chapiteaux dans le jardin

des plantes les 16 et 17

octobre

vendredi 1 octobre saint pierre des cuisines. 20h30

La ville où les chercheurs partagent leurs savoirs avec tous les citoyens

rencontres entre douze écrivains et chercheurs toulousains, de tous âges, de toutes disciplines, également partagés entre femmes et hommes.

Le pari est aujourd’hui tenu puisque des écrivains chevronnés et reconnus comme Boualem Sansal, Gérard Mordillat, Marie Didier, Ingrid Astier, Hélène Duffau, Paul Fournel ou Alain Monnier ont accepté de jouer le jeu pour la Novela… et d’écrire chacun une nouvelle sur cette rencontre.

Les petits joyaux baroques de Bernard Aymable Dupuy… plongeront Toulouse dans un grand moment de virtuosité musicale pour conclure cette deuxième édition de la Novela.

L’Ensemble Baroque de Toulouse, l’orchestre Les Passions, les Sacqueboutiers, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, le chœur des Éléments, le Chœur Régional de Midi- Pyrénées : les ensembles régionaux spécialisés dans la musique baroque ont tous répondu présents pour nous faire redécouvrir l’œuvre du compositeur toulousain (1720-1789), à travers leurs recherches musicologiques, exposées lors d’une conférence, et d’un grand concert qui, le dimanche 17 octobre à 17h à la Basilique Saint-Sernin, clôturera le festival.

Concert de clôture

pierre cohen, député-maire de toulouse et les chercheurs récompensés en 2009.

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La Novela invite pour chaque édition chercheurs et artistes à gamberger sur une thématique. En 2009 c’était l’image, en 2010, c’est la mémoire, les mémoires. Cette invitation se passe sous la forme d’un appel à idées : les idées des uns pouvant fusionner, rencontrer celle d’autres et constituer un projet.

Un exemple : cette année un neurobio-logiste, Jean-Marc Davaud, travaillant sur l’explication des mécanismes biologiques du retour des souvenirs lointains souhaitait illustrer son travail avec l’écrivain le plus engagé dans la traduction de cette sensation, Marcel Proust. Au Mirail, une spécialiste de Proust, Isabelle Serça, se demandait s’il n’y aurait pas un neurobiologiste capable de s’intéresser à Proust. La Novela les fait rencontrer autour d’un projet de Judith Lorach, plasticienne marseillaise, qui expo-sera sur des plaques de microscopes des images oubliées d’un séjour à Toulouse. Le tout se traduira au studio du TNT par une exposition, des lectures, des ateliers-discussions avec spécialistes du cerveau, de la littérature, de la psychanalyse.

Vingt-quatre projets comme celui-ci ont été retenus par l’équipe de la Novela et vous attendent partout dans Toulouse présentant la mémoire sous tous les angles.

Jardin de mémoire Des personnes âgées s’initient à l’art contemporain autour de leurs souvenirs floraux.

Mémoire de l’univers Une exposition explore l’univers et ses objets célestes. Des premières étoiles aux galaxies, le public déambule dans l’espace en musique.

Parler(s) toulousain(ngs) Une exposition photographique et des archives sonores nous plongent au cœur de nos parlers locaux, et un spectacle de théâtre et musique les mettent en scène…

Il était un pont suspendu… Le pont Saint-Pierre reconstruit.

United food of Toulouse La cuisine métissée de Toulouse, huit exilés ayant choisi la restauration pour magnifier leur mémoire.

Compte de faits Entre cirque et théâtre, le mobilier d’un cabinet de psychanalyste est transformé en lieu insaisissable.

Out of Memory Météorites, volcans, champ magnétique : la terre est marquée d’empreintes où à son tour l’homme a apposé les siennes (chemins, livres…).

Mémoire des musiques amplifiées D’Edison au lecteur MP3 en passant par la cassette audio et le gramophone, une exposition en objets et images nous conte l’histoire du son.

Chercheurs de mémoire Qu’est ce que la mémoire ? Une vingtaine de chercheurs qui travaillent sur la mémoire dans des champs disciplinaires très divers apportent leurs réponses.

Fin de Mémoire Quand la mémoire fait défaut, que reste-il ? Autour de l’exposition Lumières de mémoires de Pascale Lord.

Ah le bon vieux temps ! Les souvenirs climati-ques de nos anciens rencontrent les objets témoins de scientifiques.

Mémoire d’un observatoire Rencontre avec un lieu et sa mémoire, l’observatoire de Jolimont.

Mémoire d’une tranche d’histoire 36-42

Mémoire et sieste Rencontres et siestes en audio-immersion

Aux sources de Tolosa promenade archéologique et poétique aux Arènes Romaines.

Mémoire de familles Conférence à l’Académie.

Mémorial Park La biodiversité s’épuise. Aux jardins de la Maourine.

L’écho… du pas de l’homme Mémoire d’un panneau indicateur.

C’est un jeu qui ne se joue qu’à Toulouse !

Toulouse étonnanteet aussi…

La ville où les arts et les sciences jouent ensemble

Prison Saint-Michel, quartier de femmes Que reste-il d’une prison abandonnée ? Une exposition de Frédérique Gaillard

Traces d’eau Deux expositions, des rencontres, ateliers, spectacles autour de Cricao (l’arbre mémoire…), de l’AMMA (Sous la mousson, les hommes…), d’Audrey Guerrini (Traces) pour évoquer l’eau et l’Afrique.

Odeur de mémoire, mémoire de l’odeur Mic Moisseeff, sculpteur d’arômes, propose de revivre un bouquet de sensations autour de ses orgues à parfums.

Mémoires collectives d’ouvrier(e)s immigré(e)s en Midi-Pyrénées. Autour de témoignages d’immigrés et d’une exposition photographique inédite de Sara Jabar Allen.

La Jungle des gènes, autour d’œuvres élaborées à partir d’ampoules de médicament par Gaëlle Villedary, un parcours à travers la jungle de nos gênes.

la plaque de judith

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Toulouse est une ville historique par son informatique universitaire : avec Grenoble et Nancy elle a été une des trois villes de France à accueillir un centre de calcul dans les années 60 et depuis sa recherche universitaire n’a fait que se renforcer. À Montaudran dans les prochains mois sera construite une plate-forme de calcul intensif destinée aux ingénieurs de l’aéronautique et de la météo et aux chercheurs ; Toulouse développe une économie autour de la conception de logiciels, du développement de services informatiques : une association comme La Mêlée numérique, initiative originale, fédère et anime le tissu professionnel alors que la Région avec l’Ardesi tisse patiemment sa toile.

Toulouse ville historique de l’informatique

Du 2 au 6 octobre la Novela présente Toulouse numérique. Au centre de congrès Pierre-Baudis, cinq jours pour découvrir, partager, tester, réfléchir, discuter, écouter grâce à de nombreux ateliers portant sur les thématiques suivantes :

Mais aussi des débats, des rencontres, des tables rondes sur

Et les deux grands débats de Toulouse numérique

la ville où chercheurs, créateurs et utilisateurs du numérique échangent et réfléchissent ensemble

Toulouse numérique

Le campus numérique de demain.

Le numérique produit-il des fractures sociales ?

La ville verte grâce au numérique.

Le numérique peut-il réduire les fractures sociales ?

Le recyclage des produits high tech.

Le lycée à l’heure du numérique avec l’ENT.

Les projets innovants de Toulouse.

L’école numérique pendant et hors du temps scolaire.

Évolutions sociales, politiques culturelles des villes numériques.

Quel avenir pour les supports numériques ?

À Toulouse les médecins hospitaliers s’appuyant sur les acquis de la télémédecine, créée par le professeur Lareng, sur la force de l’industrie du satellite projettent la pratique médicale de demain avec un centre e-santé.

À Toulouse, comme ailleurs certainement, la population, et surtout les jeunes baignent dans les objets et les applications du numérique : des jeux au téléphone, des réseaux sociaux à l’exposition de sa vie intime sur le net.

Chacun, industriel, chercheur, médecin, a ses réseaux profession- nels ou sociaux. La Novela se propose d’être un lieu de rencontre et d’échange autour des usages d’aujourd’hui. La Novela proposera tous les ans à tous ces acteurs de se pencher sur la mutation de la ville numérique, en ouvrant à chacun la possibilité de s’interroger – y compris de manière critique – sur les usages et de saisir les savoirs qui sous-tendent cette progression.

Internet service public Simplifier ses demandes grâce au web.Comment la ville est gérée avec le numérique ?Les ateliers de la e-santé.

Identités virtuelles

À quoi sert un blog ?

Créez votre blog.

Un réseau social, c’est quoi ?

Comment gérer sa réputation sur le web ?

Réseau social, un outil marketing ?

Quelles lois pour gérer l’identité virtuelle ?

Prévenir la cyber addiction.

Comment protéger vos enfants

des dangers d’internet ?

Du virtuel au réel :

365 portraits d’internautes.

Culture numériqueTestez le livre numérique ; en parler.DDR, Guitar Heroe et d’autres jeux en libre accès.QR Code : mode d’emploi.Battle graphique numérique.Atelier de création de musique.Au rendez-vous des wikipédiens.Projets expérimentaux.

Toulouse un avenir digital

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Toulouse laser

La ville qui rassemble artistes et physiciens pour célébrer une avancée de la recherche fondamentale aux applications multiples et impensables

Le laser fête ses 50 ans. En un demi-siècle, comment ces rayonnements électromagnétiques ont-ils bouleversé le monde ?

Le laser est un pur produit de recher-ches en laboratoire. Son application s’est exportée dans de nombreux domaines de la vie courante sans que les gens le sachent : fibre optique, imprimante, transports d’informations. Même les experts de la police scientifique l’utilisent !

Dans l’imaginaire des gens pourtant, le laser est indissociable de la science-fiction. Pourquoi selon vous, et est-ce justifié ?

Il y a un grand décalage entre la réalité de notre travail minutieux et ce que l’on voit dans les films. En 1964 dans Goldfinger, un laser a failli couper James Bond en deux. Depuis lors, cette image de matériaux scientifiques utilisés à des fins destructrices est restée... C’est très réducteur ! Le laser est un outil de précision qui émet une lumière très intense. Forcément, cela donne une impression de puissance sur les écrans. Avec la Novela, nous voulons montrer que le laser ce n’est pas Star Wars !

Quel aspect du laser souhaitez-vous montrer durant la Novela ?

Nous allons monter une espèce de « mini Palais de la Découverte » situé au dernier étage de l’arche Marengo. Il y aura 3 thématiques principales : le stockage d’informations, le scanner et l’histoire du laser. On y retrouvera un atelier où des chercheurs et des étudiants montreront les diverses applications du laser, une expo-sition sur l’holographie, un espace ludique avec la harpe-laser et la toile d’araignée laser façon Ocean’s Eleven, une salle vidéo où seront projetés des films du cnrs entre autres...

Quel est, pour la scientifique que vous êtes, l’intérêt d’une telle manifestation ?

L’interactivité est l’aspect primordial de la Novela. Il est important de montrer au grand public ce que l’on fait, de le traduire par des exemples concrets, de la vie quotidienne. Le message est de faire comprendre aux gens l’importance du laser. Moins il y aura de fossé entre la société et les chercheurs et plus on pourra avancer et construire l’avenir ensemble.

Pendant trois jours (lundi 11, mardi 12, mercredi 13), les salons Marengo sont occupés par les physiciens toulousains qui proposeront des manips, commentées et à discuter pour des petits groupes, ceci selon un parcours didactique :

Du 11 au 13 octobre, les physiciens toulousains vous guident à la découverte du laser. Béatrice Chatel, chercheuse au CNRS (Laboratoire Collisions Agrégats Réactivité), organisatrice de la manifestation, présente la semaine du laser dans la Novela.

Global Rainbow Yvette Mattern, artiste

portoricaine vivant à New York présentera avec des laséristes allemands une œuvre créée pour l’installation de Barack Obama à Washington et remise en scène en novembre dernier lors de la célébration de la chute du mur de Berlin. Global Rainbow est une métaphore pour exprimer un monde où s’installe la paix. Durant la deuxième semaine d’octobre, Toulouse vivra sous le signe du laser.

Ces manips se conjuguent avec des éléments d’exposition : « Le laser à tout faire », en partenariat avec le cnam. De la biologie aux sciences humaines, en passant par la chimie et le développement durable, sans oublier la physique, on trouve des lasers dans presque tous les laboratoires du cnrs ; Les 50 ans du laser, un film d’Hervé Colombani produit par cnrs Images (2010), un film orienté sur les usages industriels.

la directionalité la couleur la cohérence

Les manips au salon marengo

Novelaser Qui n’a jamais rêvé de taguer un bâtiment ? Avec le graph laser, un dispositif ingénieux qui permet d’écrire sur les façades avec un rayon laser relié à une palette graphique, ce n’est pas la peinture qui laisse une trace mais la lumière, l’espace de quelques secondes.

En se réappropriant les murs de la ville pour y inscrire son message, le spectateur aura l’impression de contourner un interdit, mais aussi de laisser son empreinte éphémère et poétique, au cœur de Toulouse, pour s’inscrire dans la mémoire urbaine. De l’Hôtel Dieu au Capitole, du siège de la Sécurité sociale au Centre culturel Alban-Minville, Novelaser va ponctuer les édifices toulousains de paroles et d’images inédites.

Un art éphémère significatif de notre rapport au temps très contemporain où tout va de plus en plus vite. Un art technologique au service de la poésie et de la rencontre.

du 11 au 16 octobre, de 20h30 à 22h30,

dans la ville

une application la harpe et le tunnel différents petits films

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Le projet de l’expo-sition Préhistoire[s] L’enquête, présentée d’octobre 2010 à septembre 2011 au Muséum de Toulouse

est de mettre le visiteur lui-même dans la peau d’un archéologue. L’archéologie est une activité de recherche qui pendant longtemps – et aujourd’hui encore – a été le fait d’amateurs, de passionnés.

La recherche de fossiles, d’ossements, d’outils, de traces de vie de civilisations qui nous ont précédées fascine tout autant qu’elle oblige : rigueur, esprit d’analyse, maîtrise de connaissances pointues,

Famille, portraits, ville, patrimoine : les archives de la ville conservent d’Eugène Trutat des milliers de clichés. Premier conservateur du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse en 1865, puis son

directeur de 1890 à 1900, Eugène Trutat ne pratiquait pas la photographie comme un divertissement ou un art sans objet, il l’utilisait comme un outil au service de sa recherche. Homme de science, passionné par les Pyrénées, l’archéologie et l’histoire de l’art, il a le désir de faire partager ses connaissances et ses découvertes. La photographie sera le témoin privilégié de ses sujets d’études les plus divers.

Préhistoire[s] L’enquête

Eugène Trutat (1840-1910) ou la photographie au service des sciences

La Novela allume tous ses feux en automne, certains brilleront tout au long de l’année : l’exposition Préhistoire(s) au Muséum d’Histoire Naturelle et l’exposition Eugène Trutat aux Archives municipales.

Les expositions

apprentissages de techniques spécifiques, constance dans l’effort sont les qualités incontournables de l’archéologue.

Le Muséum de Toulouse a choisi de présenter l’extraordinaire sépulture mésolithique de Téviec, qui vient d’être entièrement restaurée, comme sujet d’étude du visiteur. Il devient un apprenti scientifique et mène une expérience qui s’apparente à une véritable investigation policière, dont la sépulture serait la table d’autopsie. De quand datent ces ossements ? À qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Comment les outils découverts ont-ils été fabriqués ? Pourquoi ces outils et parures dans une sépulture ? Quelles étaient les croyances de ces femmes et hommes ?

Voici les énigmes que le visiteur va résoudre, étape après étape, en reconstituant le puzzle.

L’exposition, organisée sous l’égide d’un Comité scientifique réunissant les meilleurs parmi les préhistoriens, a été récompensée par le prestigieux label d’Exposition d’intérêt national.

préhistoire[s] l’enquête.

d’octobre 2010 à septembre 2011

au muséum de toulouse.

à partir d’octobre 2010

aux archives municipales, avec

le concours de la bibliothèque, l’exposition se poursuivra en

2011 au muséum de toulouse.

Eugène Trutat va aussi explorer et développer le potentiel de cette technique encore balbutiante. Apportant des améliorations techniques, proposant quelques consi-dérations théoriques sur son utilisation, Eugène Trutat fonde avec Charles Fabre la Société photographique de Toulouse. Il assure ensuite à Toulouse le premier cours municipal public sur la photographie. Ce fut une première en France.

Cette exposition est le premier volet d’un diptyque consacré à l’homme et au photographe, à son rapport à la technique et à ses thèmes de prédilection, le second présenté au Muséum après 2011 exposera ses clichés sur les Pyrénées et l’archéologie.

autoportrait d’eugène trutatla sépulture de téviec explorée en 3 dimensions

foire à l’ail place du salin

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Vous êtes maire adjointe en charge de la culture scientifique et de l’installation de cette nouvelle manifestation culturelle qu’est la Novela. Comment se met-elle en place ?

D’abord, vous avez employé le bon mot : culturel. Oui, il s’agit bien d’une manifestation culturelle. Pierre Cohen est depuis longtemps engagé dans cette voie de réintroduction des sciences, des savoirs dans la culture. Il n’y a pas d’un coté les arts qui seraient la culture et de l’autre les sciences qui serviraient l’industrie. Si nous voulons mettre les sciences en culture, il faut que l’ensemble des acteurs de la culture désirent s’approprier les thématiques scientifiques tout comme les chercheurs doivent désirer la rencontre avec les artistes. Notre démarche est d’inviter les uns et les autres à réfléchir autour de grands sujets de société (l’image, la mémoire, le numérique…), à concevoir ensemble et à nous proposer dans un grand nombre de lieux culturels des approches croisées où le sensible s’accorde au cognitif.

C’est une intention, mais dans les faits ? Notre démarche est une démarche

de projet, c’est à dire la construction d’une entreprise collective. D’abord avec les producteurs des savoirs que sont les universités et les centres de recherche. Nous venons de signer une accord pluri-annuel par lequel ils s’engagent à travailler avec nous pour penser et organiser année après année des événements forts qui

mobilisent chercheurs, enseignants chercheurs et étudiants. C’est une force considérable.Ensuite, le maire l’a rappelé au Comité stratégique d’Orientation de la Novela (costrador), il attend des acteurs culturels que sont les théâtres, les compagnies, les librairies, les écrivains, les orchestres, etc… des initiatives pour se mettre dans la dynamique de la Novela. C’est déjà vrai cette année avec le Théâtre Garonne, le tnt, la Cité de l’espace, Ombres Blanches mais je pense que l’on peut espérer beaucoup plus pour les prochaines années.

Universitaires, acteurs culturels, d’accord et le monde de l’entreprise ?

Jusqu’ici les entreprises et notamment à Toulouse n’ont été considérées que comme sponsors. Avec la Novela, nous souhaitons aussi les associer sur le contenu, c’est à dire sur leurs compétences. La Caisse des dépôts a depuis le début joué cette carte : cette année encore ils sont à nos côtés dans la définition et l’organisation de Toulouse Numérique. SFR nous a rejoint dans la même démarche. Les Club des entreprises Partenaires continue aussi à s’investir avec nous : Airbus, Scopelec seront présents dans la célébration des 50 ans du laser, Cogedim dans Toulouse Numérique. Mais la Novela veut aussi s’associer les talents des jeunes créateurs : deux sociétés informatiques comme Beorn et Nomao se joignent à nous, auxquels s’ajoutent des partenaires comme Picto ou Utram.

La Novela, une entreprise

collective Et la collectivité, seulement chef

d’orchestre ou acteur ? Non, nous ne sommes pas seulement

les financeurs de l’opération et les organi-sateurs : nous produisons beaucoup par nos services culturels. L’implication de centres sociaux culturels, sous l’impulsion de ma collègue adjointe Anne Crayssac, dans l’accueil et la création des événements est remarquable. La Novela mobilise les équipes de la Cité de l’espace. C’est également vrai avec le Muséum et cela le sera demain davantage avec la Médiathèque et le réseau des bibliothè-ques. Nous disposons d’une vraie force culturelle, qui a été pendant des années peu sollicitée. La Novela est là pour permettre le changement. Enfin, dans le service culture de la Ville de Toulouse, peu à peu se constitue une équipe de qualité pour mettre en place et gérer cet événe-ment qui selon la volonté du maire « doit bousculer Toulouse ». Ce sera une œuvre collective, l’œuvre d’un pack !

Partenaires :

Partenaires universitaires et de recherche Centre Nationale d’Études Spatiales (CNES)Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’espace (ISAE)Institut National Polytechnique de Toulouse (INP)Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)Institut National des Sciences Appliquées (INSA)Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)PRES-Université de ToulouseUniversité Toulouse I Capitole Université Toulouse II le MirailUniversité Toulouse III Paul Sabatier

MécènesBEORN, Ester organisation, Interprofessionnelle des Vins du Sud Ouest, Picto, UTRAM

Partenaires culturels et associatifsArdesi, Centre Régional des Lettres, Cinémathèque de Toulouse, Cité de l’espace, Librairie Ombres Blanches, Science animation, Théâtre Garonne, TNT

Services culturels de la Ville de ToulouseArchives municipales, Les centres sociaux culturels de la Ville Toulouse, Médiathèque José Cabanis, Muséum de Toulouse

Partenaires financiers

pierre cohen, député-maire de toulouse, catherine guien adjointe au maire en charge de la culture scientifique et quelques partenaires de la novela.

Entretien avec Catherine Guien

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Quai des savoirs Une émission diffusée le lundi à 11h05,

le mardi à 16h05 sur radio Mon Païs

et téléchargeable sur www.lanovela.fr

Tous les médias de la Novela

www.lanovela.fr

et sa newsletter mensuelle

Le professeur Novela Le mercredi et vendredi à 19h sur TLT, www.toulouse.fr et www.lanovela.fr

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